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Art contemporain MAC et Adilon Novembre 2010 1ES1

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Art contemporain MAC et Adilon

Novembre 2010

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Stiella Ndikumana Coulouvrat 1ES1

La sortie à Lyon, a été une sortie pédagogique très instructive dans la mesure où elle nous a permis de découvrir, d'apprendre des choses, des notions sur la vie et sur la société.

Tout d’abord une idée qui m'a marqué : l'œuvre. Qu'est-ce qu'une œuvre?Trop souvent, nous avons tendance à croire qu'une œuvre d'art est

quelque chose de rare, d'unique,quelque chose qui est reconnu par beaucoup de gens et par des professionnels. Cependant, ce n'est pas le cas ; une œuvre d'art peut être faite avec des objets du quotidien, comme : un mur, un portail, une voiture... Cela nous apprend donc qu'une œuvre peut être faite à partir de n'importe quoi sans forcément être grandiose (l'installation avec le mur et le portail vu en cours).

De plus, une œuvre d'art n'est pas forcément unique : prenons l'exemple d'une musique. De nos jours, beaucoup de chansons sont des reprises d'anciennes mélodies mais pourtant la version originale et la reprise sont toutes deux des œuvres car elles expriment des choses. Elles ne toucheront cependant pas le même public (la plus ancienne aura une certain public peut être plus « âgé » et la plus récente un autre peut être plus « jeunes »)

Ensuite, l'œuvre des glaçons qui est une installation sur des glaçons qui fondent en quelques semaines, met en avant la notion de l'éphémère. C'est une œuvre évolutive qui peut être comparée à une version accélérée de la vie. Elle nous met face à la fatalité de la vie ; en effet, elle nous fait réfléchir sur le fait que tout être vivant est amené à disparaître ; rien ni personne n'est éternel et par conséquent nous ne sommes que de passage sur Terre. De plus, ce thème est un thème de la vie quotidienne car c'est une notion à laquelle l'homme est amené à penser un jour dans sa vie.

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D'autre part, les bi chromes et la toile immense de Georges Adilon sont des œuvres qui mettent en évidence la notion de grandeur et de petitesse. En effet, elles sont tellement grandes que lorsque nous sommes à côté nous avons l'impression d'être minuscule, elles nous font nous sentir impuissants car elles impressionnent par leur grandeur. Ces dernières nous montrent également à quel point les hommes sont petits face certaines choses. Nous pouvons voir ces deux œuvres comme une représentation du monde, nous prouvant ainsi l'immensité de la Terre et donc soulignant l'impuissance, la faiblesse de l'homme face à cette grandeur qui est souvent incontrôlable (par exemple les catastrophes naturelles sont des phénomènes causés par la Terre et face à cela l'homme est tout à fait impuissant)

De plus, lors de la visite du lycée Sainte-Marie, rénové par Georges Adilon, nous avons pu analyser que la vue était très présente : c'est l'une des caractéristiques principales de ce lycée. La vue sur la ville de Lyon est même présente dans les salles de cours. Cela à pour but de distraire l'élève, de laisser libre cours à son imagination, mais également de le faire réfléchir, se poser des questions sur ce qui l'entoure, sur la société. Donc dans cette architecture, il y a un concept d'éducation qui est très rare dans un lycée. En effet si nous prenons l'exemple du lycée du Bugey, son architecture n'a pas été pensée dans ce but car aucunes salles de classes n'a une vue qui donne sur la ville de Belley, ne permettant donc pas à l'élève de réfléchir sur la société ou sur des choses de la vie.

D'autre part, cette «vue» à des objectifs pédagogique : en effet, la vue sur la ville de Lyon regroupe toutes les matières scolaires comme l'histoire (l'élève peut s'intéresser à l'histoire de sa ville), la géographie, la sociologie (quelles types de personnes fréquentent tel et tel endroits...). Cela permet donc à l'élève d'apprendre de manière ludique (il s'instruit de façon plus amusante, plus libre)

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Par ailleurs, lors de la visite de ce lycée (Sainte-Marie), nous avons également analysé l'absence de signalétique : en effet, il n'y a aucune indications permettant de savoir où l'on se trouve. Ce manque de signalétique n'est pas anodin, il est là pour que les élèves se sentent comme à la maison pour qu'ils apprennent à découvrir les lieux à leur rythme, par eux mêmes (comme quand on déménage et qu'on apprend à découvrir sa nouvelle maison), pour qu'ils fassent comme chez eux. Il est vrai que dans beaucoup de lycées comme le lycée du Bugey, la signalétique est très présente, ce qui freine la découverte par soi des lieux, et le contact avec les autres. En effet, l'absence de signalétique permet d'échanger avec les uns et les autres (ne serait-ce que pour savoir où se trouve tel ou tel pièce), de ce fait, une sorte d'entraide s'installe entre les individus ce qui permet par la même occasion de stimuler sa sociabilité.

D'autre part, le fait qu'il y est une musique de fond qui soit diffusée toute la journée à pour effet d'apaiser, de calmer, ce qui favorise l'apprentissage (autant pour les élèves que pour les professeurs). La musique permet également d'éveiller les sens, ce qui stimule l'éveil intellectuel ; de ce fait, les élèves sont dans de bonnes conditions pour apprendre. Au contraire beaucoup de lycées n'ont pas ce concept « d'éveil intellectuel » avec des musiques de fonds qui passent à longueur de journée, ce qui est un désavantage car l'élève autant que le professeur a une impression de lassitude et d'exaspération (ils n'ont rien pour les apaiser) par conséquent leurs journées en deviennent monotones.

Pour finir, lors de la séance relatant la vie d'architecte de Georges Adilon, nous avons pu analyser le fait que ce dernier s'est vu confronté à de nombreuses contraintes (une contrainte étant une obligation crée par les règles en usage, par une nécessité...) durant sa carrière. En effet, ce dernier n'a, bien souvent, pas pu réaliser les œuvres qu'ils souhaitaient, soit parce que ses idées étaient trop extravagantes, ou bien encore parce qu'elles dérangeaient dans le décor... Ce film, met vraiment en avant le fait que l'art ce n'est pas aussi libre que ça en a l'air. En effet, parfois, l'artiste ne peut pas aller jusqu'au bout de ses pensées, idées car des obstacles (les contraintes) sont là pour le freiner enlevant la liberté de l'artiste. Ce film met bien en évidence la volonté de l'artiste et sa persévérance : il est vrai que Georges Adilon s'est souvent battus contre la justice pour faire aboutir ses idées, pour les faire exister.

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GACHE Pauline 1ES1 Sortie à Lyon le 24/11/10

Au musée d'art contemporain, nous avons vu l'œuvre de Mosset faite avec des glaçons, puis les cinq murs blancs faite par le même artiste. Ces œuvres sont éphémères, elles disparaissent après avoir été exposées. Mais si on veut les réexposer, il suffit au musée qui a acquis les droits de l'œuvre d'acheter le matériel nécessaire pour l'œuvre. Ces œuvres contrairement aux tableaux sont intemporelles, on peut les recréer à l'infini, même si le coût des glaçons est élevé. La MAC n'a acheté que le concept et c'est elle ensuite qui doit créer les œuvres voulues par l'artiste. Les œuvres évoluent, comme la fonte des glaçons, puis elles disparaissent, les tableaux disparaissent un jour aussi. C'est une version accélérée de la vie d'un être humain. C'est une performance : art éphémère qui laisse peu d'objets derrière lui. Cela nous apprend que tout évolue, tout se crée, tout se transforme, que ce soit dans la vie de tout les jours, que dans l'art. L'art contemporain est constamment en évolution, tout comme l'artiste qui ne veut pas toujours recréer une chose identique.

Georges Adilon, dans le lycée Sainte-marie Lyon, a en le rénovant voulu garder les éléments anciens du lycée en intégrant des éléments nouveaux. Ainsi, il mélange le neuf et le vieux. Il a construit autour du vieux. On peut donc voir les strates d'époques. Il a voulu conserver des différentes structures pour montrer l'évolution de l'architecture. Chaque époque apporte sa richesse au bâtiment, Adilon a donc voulu toutes les conserver. On peut les comparer aussi entre elles, avec leurs points forts et faibles, et ainsi ne pas recréer les erreurs du passé, mais conserver les bonnes. Également, l'architecte n'avait pas forcément l'argent nécessaire ou/et il veut garder du vieux pour qu'on s'en souvienne. Ainsi, il y a des fenêtres refaites à l'époque d'Adilon, d'autres non. On peut donc voir l'évolution du temps dans ce lycée. Le passé y constitue le présent, un présent ne peut avoir lieu sans un passé. Les élèves peuvent donc y comparer le passé et le présent, puisqu'à la base c'est un lieu pour étudier.

Dans le lycée Sainte-marie on ne trouve aucune indication. Ainsi, les personnes sont obligées de communiquer entre-elles pour se rendre quelque part. Les seules indications sont le nom des classes et quelques papiers collés sur les murs. Ainsi, les élèves peuvent se sentir comme chez eux où il n'y a rien de fléché. Georges Adilon n'a pas voulu qu'il y ait d'indications, car il a voulu privilégier les échanges pour apprendre aux élèves à communiquer entre eux. Le peu d'indications rend l'architecture mystérieuse, au premier abord on ne se rend pas forcément compte que c'est un lycée, ainsi Adilon veut qu'on s'intéresse à ce lieu.

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Le lycée rénové par Georges Adilon est composé de formes géométriques. Ainsi, on trouve des bancs en triangles. Il y a aussi des ovales comme dans la salle des conseils, l'ovale est révolution qui revient toujours à son point de départ, tout comme le présent revient toujours au passé. Des croix sont dissimulés un peu partout. Les croix rappellent le christianisme, la croix étant le lieu où a été crucifié Jésus. La forme ronde est présente aussi dans le lycée avec des fenêtres, comme dans le foyer, mais aussi son œuvre « Pins parasol », le rond dans le lycée qui est un lycée chrétien peut rappeler l'hostie. Les rambardes comportent aussi des formes, non géométriques : des poissons et des lignes vagues qui peuvent représenter l'eau, du vin. Les poissons et le vin sont des symboles religieux. La plupart de ces signes ramènent à la religion, mais ils sont tous dissimulés, pour montrer que la religion est présente de partout dans la société, même si on ne l'a voit pas forcément. Avec des formes géométriques il a aussi voulu montrer la simplicité de l'architecture, et que la société n'a pas besoin de choses trop complexes.

Le lycée est fait en grande partie en béton. Georges Adilon a choisi ce matériaux qui est neutre et modulable, ce matériaux lui facilite la liberté de création. Mais ce matériaux est froid, gris, mais les gens peuvent comme cela l'habiller comme ils veulent. Ainsi, les gens participent encore plus à la création de l'intérieur de leur bâtiment. On peut plus facilement remarquer le design de l'architecture que s'il y avait plein de couleurs. La simplicité de matériaux amènent à des choses plus complexes qu' ordinaire par la suite. On peut plus facilement laisser libre cours à notre imagination, puisque qu'il peut se transformer au gré de nos envies.

Le lycée possède une grande vue sur Lyon, bien que celui ci soit difficile à distinguer dans Lyon. Lyon est tellement vaste qu'il est impossible de tout voir, mais Adilon veut que les gens prennent le temps de regarder plus loin que leur « nez », en s'intéressant aux alentours. Avec cette vue on peut voir la végétation changer, les quartiers évoluer. Ces vues permettent aussi de distraire l'élève, qu'il ouvre son esprit. Ils apprennent ainsi la sociologie, l'histoire et la géographie de Lyon. Ils peuvent voir la vue changer au fil du temps. Ils peuvent voir les églises, le quartier du Moyen Age, le centre commercial. Avant c'était la religion, maintenant c'est la consommation. La société évolue, tout comme l'art contemporain qui s'adapte aux sociétés.

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Le lycée se doit de respecter des normes, des règles de construction, posées par l'État pour garantir la sécurité et l'hygiène des élèves, mais aussi des normes établies par les gens entre eux comme la bonne hauteur pour une poignée de porte. Mais Georges Adilon n'a pas voulu respecter ses normes, contraintes. Il veut créer comme il le souhaite, comme il y imagine, et il ne veut pas donner une seconde idée, sa première est toujours la seule et bonne idée selon lui, car la première idée est la plus intuitive, la moins réfléchie. Ainsi, il a fait les poignées de porte plus basse pour que les gens voient bien qu'ils vont dans une autre pièce, un autre monde. Que les élèves aient l'impression de voyager. Georges Adilon n'a pas voulu faire des maisons basiques, standards que tout le monde construit. Mais il a été confronté aux normes car on lui refusait ses projets de maisons, ses permis de construire, qu'on jugeait choquant. Georges Adilon a donc fait des procès et il les a gagné en disant que c'était de l'art. L'art ne peut pas être conforme, puisque ce n'est que des choses originales, donc comme Adilon considère ses maisons comme de l'art, elles ne peuvent être conformes aux autres.

Le lycée contrairement à Belley est différent en architecture. A Belley, le lycée a respecté les règles, la simplicité, tout le contraire du lycée Sainte-Marie. Ainsi, Georges Adilon a prouvé qu'un lycée avait une architecture hors du commun, mais servir à la même chose : éduquer, enseigner. C'est comme les hommes, nous pouvons être très différents physiquement, mais pareil à l'intérieur. A Lyon, dans ce lycée, les élèves sont plutôt bourgeois. On remarque ainsi sur les liste des élèves des noms à particules. La religion est très présente aussi dans le lycée de Lyon, c'est un lycée catholique, tandis qu'à Belley il est laïque. Le lycée Sainte-Marie de Lyon, bien que voulant avoir les même fonctions que les autres, n'a pas les mêmes élèves, c'est un lycée privé.

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Justine BLOT 1ère ES1

Durant la journée dédiée à la sortie pour découvrir l’art contemporain dans Lyon, nous avons pu retenir plusieurs idées avec lesquelles les artistes contemporains veulent nous transmettre des messages.

La première idée que nous pouvons retenir est celle de la durée éphémère des œuvres.

L’artiste a exprimé cette notion à l’aide de cinq blocs de glace identique : c’est en fait une installation. Cela met en situation l’observateur de l’œuvre, avec généralement des objets du quotidien ; il est immergé dans

l’œuvre. Cependant quand nous avons visité le musée, ces gros glaçons avaient fondu, mais nous pouvions voir leur évolution à travers des écrans plasma. L’artiste veut donc nous faire réfléchir sur la courte durée de

vie des œuvres mais aussi des êtres humains dans la société. Tout comme les glaçons : on naît, on vit en évoluant au fil du temps puis, on meurt ; ces derniers représentent donc la version accélérée de nos vies et

de l’existence. Par le biais de cette œuvre, l’artiste a voulu nous démontrer que lui aussi fait partie de la société, et que tout comme nous il disparaîtra un jour.

D’autre part, il exprime l’intemporalité de l’art étant donné que le conservateur du musée achète la méthode, la conception d’une œuvre pour ainsi la refaire à l’infini. Ici, l’artiste remet en question l’existence de l’Homme sur Terre, de la vie en général ; mais également à son opposée, la durée infinie du temps. Tous

ces éléments reflètent l’idée même de l’art contemporain, qui est une période récente (XX – XXI nième siècle), dont le but quand on est devant une œuvre est d’observer attentivement, de comprendre les

messages que l’artiste a voulu nous transmettre, puis ce que le commissaire a souhaité nous dire.

La seconde idée, que nous pouvons également retenir, est celle du mélange entre le vieux et neuf. Certains artistes contemporains utilisent des objets de la vie courante pour pouvoir transmette diverses

émotions. Cela crée un mélange des genres, un mélange entre les époques, c’est-à-dire des sortes de strates de société. Le lycée Sainte Marie est l’exemple type pour illustrer cette idée étant donné que

Georges Adilon a rénové un vieux bâtiment tout en gardant quelques éléments de ce dernier. C’est le cas par exemple avec les quelques fenêtres qu’il a refaite : certaines étaient endommagées, l’architecte a donc décidé de les refaire tout en ajoutant sa touche personnelle, pour préserver ce mélange entre l’ancien et le

nouveau. Ainsi, l’histoire du bâtiment traverse les années et de même que les différentes générations qui

se succèderont dans ce lycée, si bien que qu’ils auront tous un souvenir similaire de cet établissement.Un autre exemple peut aussi confirmer ce mélange, c’est la porte d’entrée principale avec le

vitrail qui l’entoure : cela souligne cette connotation religieuse omniprésente dans cette école privée.

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Georges Adilon a de surcroît fait une grande ouverte dans le mur dans la petite cour d’entrée principale, pour qu’il y ait une baie vitrée derrière laquelle se trouve l’accueil ou la vie scolaire du lycée. Cela permet aux visiteurs de savoir directement à quelle personne ils peuvent s ‘adresser pour demander des renseignements ; mais il y a également un intérêt pour l’hôtesse qui est d’avoir une vue extérieur sur son travail et de ne pas être enfermé.

La troisième idée que l’on peut retenir du lycée Sainte Marie, est l’envie de l’artiste de ne pas se répéter, l’envie de créer des œuvres uniques. Ceci est une autre caractéristique de l’artiste contemporain : se renouveler sans cesse. Georges Adilon, lui, a une préférence pour les formes géométriques. C’est le cas notamment du poisson qui est dessiné sur la rambarde de l’escalier reliant la cour d’entrée principale et la cour des Premières. Ce symbole chrétien signifie « Jésus, Christ, Fils de Dieu, Sauveur ». Il est associé au pain et au vin, symbole de l'eucharistie. Il y a aussi la croix qui représente la religion catholique, avec la crucifixion de Jésus Christ. La forme triangulaire est utilisée comme bancs, mais en réalité elle symbolise la trinité de la religion catholique. Le rond, et plus particulièrement la forme ovale, sont très présents dans la conception architecturale du bâtiment. Ils sont associés à l’auréole, qui est un anneau de lumière disposé au dessus d’une personne ; elle indique la sainteté de cette dernière.

Ces deux derniers signes favorisent la diffusion des réflexions entre les individus. La salle des conseils représente tout à fait cette idée d’échange les uns avec les autres dans un mouvement circulaire. Les barrières présentes au sommet des cours soulignent notamment cette idée de ne jamais répéter les mêmes créations, comme Georges Adilon l’a expliqué durant le reportage que nous avons visionné dans le musée d’art contemporain de Lyon.

La quatrième idée est que l’art contemporain souhaite refléter les diverses contraintes qu’il peut exister dans la vie quotidienne. Par exemple, G.Adilon a inventé des poignées de porte de forme ovale à placer en bas de celles-ci. Ceci pour que les individus ressentent ce qu’il se passe, pour qu’ils se rendent compte de l’action qu’ils sont en train d’accomplir. Ainsi, ils peuvent mieux s’apercevoir qu’ils changent de pièces ou de lieux. L’architecte a sûrement voulu faire prendre conscience aux hommes qu’ils se dispersent trop en étant préoccuper par plusieurs choses ; et le fait qu’ils doivent se baisser pour passer un obstacle (ouvrir les portes), cela leur permet de se recentrer sur eux-mêmes. Dans le lycée Sainte Marie, l’idée est que les élèves doivent se canaliser avant de rentrer en cours, pour qu’ils ne soient pas, ou alors moins, dissipés ; et qu’ils se recentrent donc sur eux-mêmes.

La cinquième idée que nous retenons, c’est la notion combinant l’art, le « plaisir » et l’éducation. En effet, l’art peut provoquer chez l’observateur une sorte d’apaisement : c’est le cas avec la vue que le lycée Sainte Marie peut obtenir grâce à sa position et ses grandes baies vitrées. Alors, les individus animant cet établissement peuvent admirer la ville qui bouge, la faune, la flore et les paysages en général. G.Adilon a sûrement pensé à tout cela lors de la conception du bâtiment car tous ces éléments font partis des matières scolaires : sociologie, l’histoire, la SVT, l’économie etc. L’art peut donc servir d’intermédiaire entre l’éducation, l’apprentissage et le plaisir. Les élèves peuvent ainsi apprendre et s’éduquer à travers la vue panoramique qu’ils ont à longueur de journée.

Ce lycée est typique des caractéristiques du bourgeois (personne disposant de diverses privilèges et détenteur des droits de cité) : tout comme lui, il voit tout grâce à cette colline sur laquelle il a été construit. C’est un peu comme la colline des bourgeois et des curés, ce qui les rend supérieurs aux autres de part leurs statuts sociaux.

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Georges Adilon a par exemple créé un effet visuel grâce à l’agencement de cette école, c’est pourquoi, une fois qu’on est à l’intérieur la vue surplombe la ville. C’est un peu comme une barrière entre l’extérieur et les gens qui y étudier, comme leur niveau de vie et l’environnement dans lequel ils étudient. La distinction entre ses « deux mondes opposés» se produit au niveau vestimentaire (vêtements de marques pour se démarquer des autres) et au niveau du comportement.

La sixième idée que l’on peut tirer de l’art contemporain, c’est qu’il y a toujours des normes à respecter par rapport à la société. C’est la Mairie qui généralement instaure ces règles pour ne pas casser l’harmonie d’un lieu ou qu’il y ait des dangers. Ce problème s’est posé à Georges Adilon avec le lycée Sainte Marie. Il s’est vu refuser son permis de construire à cause de la façade du bâtiment puisque celle-ci n’était pas alignée avec celles des autres. La liberté d’expression au niveau de l’architecture est donc limitée jusqu’à un certain point, comme par exemple à Schengen (en Chine) avec la rasade des bâtiments. Les artistes ne peuvent donc pas tout le temps laisser libre cours à leur imagination. Cependant, Georges Adilon a pu faire accepter son permis de conduire, au maire, en lui rappelant juste le fait que ce qu’il était en train de faire c’était de « l’art ». On peut en conclure que le mot « art » a une certaine signification chez les individus, il est considéré comme une justification valable s’il y a une divergence d’opinion. Même au sein d’établissements scolaires il y a des normes à respecter : c’est par exemple le cas au Lycée du Bugey, avec le règlement scolaire qu’il faut suivre à lettre sinon il y a des sanctions. Tout cela fixe des règles aux individus pour qu’il y règne l’ordre et la discipline, sans ces dernières, chacun ferait comme bon lui semble et cela pourrait vite être l’anarchie…

La septième idée que nous avons pu remarquer dans ce lycée, c’est le côté convivial qu’entraîne l’absence de signalétique. C’était le souhait de l’architecte, cependant il est nécessaire d’en afficher pour indiquer les issues de secours ou même la direction de certains endroits tels que les toilettes. G.Adilon désirait que les individus entrent dans ce lieu et se sentent comme chez eux. En effet, chez soi l’on n’affiche pas de panneaux indiquant par exemple où se trouve le salon ou la salle de bain. Ainsi, les visiteurs s’orientent eux-mêmes ou peuvent choisir de demander de l’aide à quelqu’un. Cela favorise l’échange et l’accueil humain, ce qui est plus chaleureux pour les nouveaux arrivants. Ce dispositif souligne le fait que cet architecte se préoccupe, non seulement de construire un bâtiment original et unique, mais aussi de ce qu’il va se passer par la suite entre les personnes qui vont l’animer ; mêlant générosité et entre-aide. On peut donc conclure que l’art contemporain peut avoir plusieurs visées : le soucis des autres et les liens présents entre les personnes.

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Coralie Grégoire 1ES1

L’Art contemporain L’œuvre des glaçons, constituait en une installation, c'est-à-dire que l’œuvre s’incluait dans la totalité de la pièce où elle se trouvait. Cinq glaçons ont fondu sous les yeux des visiteurs. Il ne reste plus au musée que les vidéos tournées en continu de l’installation et de la vie de l’œuvre.

Dans cette œuvre, l’auteur a voulu nous montrer la vie complète de son œuvre : sa création, sa vie devant le public et sa mort « physique ». Cependant, malgré le fait qu’elle n’existe plus cette œuvre n’est pas complètement morte. En effet, le souvenir qu’en a gardé le musée permet de la faire revivre. Malheureusement, il est vrai que comme toutes les œuvres, celle-ci disparaîtra. Elle « mourra » peut être moins vite que les autres tableaux qui s’effritent au fils du temps, mais elle disparaîtra lorsque tout le monde l’aura oubliée. Lorsque les souvenirs seront perdus, l’œuvre sera définitivement morte. Ainsi, à travers cette œuvre, l’auteur nous fait remarquer l’importance du souvenir. La mort se trouve dans l’oubli.

Cette œuvre nous montre aussi le caractère éphémère d’une œuvre d’art. En effet, celle-ci a fondu en trois semaines, c’est très peu pour une vie. L’auteur veut ici nous faire comprendre qu’il faut profiter de la vie, ne pas attendre qu’elle soit finie pour faire ce dont on a envie. Il faut admirer ce qui peut encore l’être avant que ceci ne disparaisse. Il est vrai que les photos et vidéos existent toujours mais n’est-il pas plus intéressant de voir en vrai ? De part ce caractère éphémère, le visiteur peut avoir l’impression d’être un privilégié. En effet, il est conscient qu’il admire quelque chose qui va disparaître sous peu. Cela rend le moment encore plus exceptionnel : les glaçons allaient fondre : il fallait donc les contempler. L’auteur veut nous montrer ici que tout vient à disparaître.

Ce caractère éphémère appartient aussi à l’œuvre des « cinq murs blancs ». Ce projet consiste également en une installation, mettant en forme des dessins grâce à cinq murs de placoplâtre blancs, tous identiques. Cependant, ces murs ne sont pas conservés par le musée. Tout comme les glaçons, après chaque exposition il ne reste plus rien. Les murs sont détruits. Seuls perdurent les plans. Ainsi, à chaque fois que le musée désir exposer ces œuvres, il les fait reconstruire. L’auteur nous montre que l’art contemporain est « résistant », il peut survivre à la destruction totale. C’est un message de paix et d’espoir. L’art contemporain, reflet de la pensée des hommes, peut renaître du néant, il peut revivre après une guerre, se reconstruire, comme tentent de le faire beaucoup d’humains.

Le lycée Sainte Marie de Lyon a été restauré et recréé par Georges Adilon, un architecte et artiste. Dans son architecture, Georges Adilon associe l’ancien et le nouveau. Cela donne un aspect intemporel aux bâtiments. En effet, à chaque endroit on peut distinguer différentes « strates d’époques », empilement de l’ancienne architecture avec celle, plus récente créée par l’architecte. Par exemple, les fenêtres anciennes cohabitaient avec de beaucoup plus récentes, tout en gardant cependant la forme initiale de celle-ci. De même, la porte d’entrée principale possédait deux aspects : le premier, très traditionnel, d’un grand portail en bois et le second, plus atypique, d’un immense vitrail bicolore. Le fait de ne pas détruire ce qui paraît ancien et, peut être, démodé permet de garder un souvenir du passé, de ne pas le laisser tomber dans l’oubli et donc mourir. Contrairement à d’autre lycées entièrement refaits à neuf, celui-ci à une histoire. Georges Adilon nous montre ici que le passé est partie intégrante du présent. Il ne veut pas les dissocier sous peine de perdre son identité et aussi son intemporalité.

En nous promenant dans le lycée, nous avons également pu remarquer l’absence de signalétique. Les seuls repères que nous avons pu voir étaient ceux fixés aux murs par les dirigeants de l’établissement. Georges Adilon refusait toutes les formes de signalétique. Il voulait que les élèves soient accueillis, comme chez eux, chaleureusement, par des êtres humains. Il voulait qu’il y ait des échanges entre les élèves, qu’ils s’entre aident. Un lycée comme celui-ci peut favoriser l’ambiance de travail. Par ce désir d’échanges, Georges Adilon prône la tolérance. En effet, le manque de signalétique permet d’engager une conversation que l’on aurait peut être jamais entamée sans ces circonstances.

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Dans son architecture, Georges Adilon utilise principalement le béton. Ce matériau est gris et de ce fait il n’a pas de sens particulier, il est neutre. En effet, dans son témoignage, l’architecte et artiste affirmait qu’il devait avoir quelqu’un en face de lui pour pouvoir créer une maison. Il voulait que cette maison soit à l’image de ses occupants. Le béton est donc le moyen de ne pas laisser sa marque, hormis l’architecture bien sur, dans un univers qui ne sera pas le sien. Il désirait laisser la possibilité aux habitants de personnaliser leur lieu de résidence. Ainsi, le gris peut être agrémenté de couleurs, de tapisseries, de petits objets personnels. Par cette neutralité, Georges Adilon reste simple et humble. Il ne cherche pas à tous prix à s’imposer. Il respecte les autres en se mettant sur un pied d’égalité avec eux ; il ne se juge pas supérieur aux autres mais seulement leur égal. A travers son art, chaque artiste peut faire passer un message personnel. Cependant, il reste aux autres à interpréter ce message et à le personnaliser pour qu’il devienne sien. Georges Adilon avait pour but d’éveiller les élèves du lycée Sainte Marie. Pour cela, il a aménagé le bâtiment pour pouvoir admirer l’extérieur ; en effet, de la classe des 2nde5, on peut admirer un magnifique panorama de Lyon. La classe était entièrement grise et faite de béton, l’extérieur paraît alors coloré, attractif et vivant. L’architecture même est un éveil. En effet, elle permet aux élèves de voir autre chose. De faire évoluer leur perception de ce qui est différent ou inhabituel. C’est une invitation à la découverte. Les élèves ne sont pas obligés d’y répondre ; l’architecture leurs laisse le choix de ne voir que la partie traditionnelle de l’édifice. On peut également remarquer que l’architecture peut faire penser à de la musique. En effet, la bibliothèque ressemble à une portée musicale et c’est aussi le cas des rambardes de l’établissement. Ce rappel incite les jeunes à s’ouvrir à d’autres formes d’art. Georges Adilon a déclaré dans son témoignage « la liberté n’est totale que lorsqu’il y a des contraintes ». En effet, comment imaginer un bâtiment s’il n’y a aucunes contraintes de départ. Il n’y alors aucun défit à relever. Cela n’a aucun sens. La demande étant elle-même une contrainte, si elle n’existait pas, pourquoi construire une maison si personne n’en exprime le besoin, pas même l’architecte ? On retrouve cette idée dans les œuvres du musée d’art contemporain de Lyon, notamment dans celle des bi chromes. En effet, sans titre ses œuvres n’ont aucun sens. Elles ne sont que d’immenses toiles recouvertes par deux couleurs. Cependant, lorsque l’on y ajoute un titre, qui est une contrainte, le spectateur commence à pouvoir imaginer une signification. Par exemple, beaucoup de ces tableaux portaient le nom d’une pièce appartenant à une personne. De ce fait, on pouvait imaginer que le peintre avait voulu reproduire un angle de cette pièce. On peut aussi dire qu’il avait représenté sa vision de l’endroit. De ce fait, l’art contemporain peut être vu différemment selon l’observateur Avec l’art contemporain, le spectateur devient l’auteur d’une partie de l’œuvre, en lui donnant un sens. Ce sens sera différent d’une personne à une autre. Il s’adaptera également à l’état d’esprit, du moment, de la personne. En effet, dans le lycée, tout était en béton et tout était donc gris. De ce fait, cela pouvait paraître terne et triste car il est vrai que lorsque nous avons fait la visite, il n’y avait plus personne ; le lycée était vide de ses occupants. On peut donc penser que les élèves sont une partie intégrante de l’œuvre de Georges Adilon. Sans les étudiants, l’œuvre n’est pas terminée car ce sont eux qui apportent vie, couleur et sens aux bâtiments. L’art contemporain permet à ses observateurs de terminer l’œuvre en lui donnant une signification particulière et propre à chaque individu. L’art contemporain est accessible à tous. Cependant, l’observateur se doit d’analyser l’œuvre pour trouver un sens que l’auteur a pu y cacher. Ensuite, il pourra modifier, adapter ou accepter le message pour qu’il devienne son message. Chaque personne n’aura pas la même réaction devant l’art contemporain. En effet, chaque individu a sa propre vision de choses. De plus, à travers ces œuvres contemporaines, on peut voir que l’art est vraiment à portée de tous car chacun peut faire passer un message, l’art contemporain est seulement une façon autre que l’écrit pour diffuser ses idées, il suffit d’y penser. De part cette analyse, l’observateur devient à son tour créateur de l’œuvre en faisant passer le message à d’autres ou bien plus simplement en lui donnant un intérêt. Pourtant, cette démarche de recherches et de questionnements n’est pas forcée par l’œuvre ; la liberté est toujours laissée au spectateur de rester spectateur et de ne rien voir en ces œuvres.

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Vicen Aurélie 1ère ES1 Art contemporain :

Nous nous sommes rendus au lycée Sainte-marie à Lyon. Ce lycée a été réalisé par un célèbre architecte qui est également un artiste, Georges Adilon. Ce lycée a pour particularité d'avoir été construit sur un bâtiment ancien auquel a été rajouté du neuf. Il ne détruit pas l'ancien afin de ne pas effacer les souvenirs et de garder de chaque époques une trace, il veut que les gens puissent voyager dans le temps. Adilon intervient en complément de l'existant, il cherche à poursuivre l'histoire tout en gardant les traces du passé.

Pour réaliser ce lycée, il utilise un matériau souple et modulable qui est le béton. Le béton lui permet de pouvoir laisser libre choix à son imagination, il permet une liberté de formes, et d’expression car il a une forte préférence pour les formes arrondies, ovales. Il ne réalise presque jamais des formes à angles droits ou symétriques. Le refus de la symétrie a pour but de forcer le regard et de faire penser à l'inachèvement. Il porte une grande attention à l'innovation, et cherche à ne jamais se répéter, même dans de simples détails tels que les poignées de portes sont toutes d'une forme différente.

Georges Adilon joue sur les points de vue à travers différents angles. Il joue sur les contrastes comme lorsqu'il fait passer à l'intérieur même d'un bâtiment dans un cercle, un arbre. Mais aussi sur les contrastes de matériaux telles que la pierre et l'acier. Il joue sur la vue exceptionnelle à laquelle nous avons accès dans chaque cour, à travers chaque fenêtre, pour toucher la curiosité des élèves et faire travailler leurs esprits. Il exploite la lumière du jour grâce aux fenêtres de grande taille, il veut faire de la lumière un élément d'architecture.

Il cherche à éveiller les sens, comme les multiples références faites à la musique, avec les rambardes en formes de mesures, les courbes que l'on retrouve souvent dans les formes des fenêtres, des meubles... Il veut faire réfléchir les gens, en les forçant à ne pas tomber dans la routine, en les forçant à réfléchir à chaque choses qu'ils feront, comme avec les poignées de porte qui sont basses afin que les gens se baissent.

Georges veut créer une véritable maison à tous les élèves, il veut qu'ils se sentent un peu comme chez, qu'ils puissent échanger dans un cadre qui paraît accueillant et pas strict grâce aux formes.

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Georges a été bien souvent contesté, et a eu à de multiples reprises des problèmes pour obtenir les permis de construire, car ces créations sortaient de l'ordinaire et pouvaient choquer des gens.

George n'est pas seulement un architecte c'est également un artiste contemporain. Nous sommes allées à la BF15 qui est une exposition sur Adilon. Nous avons pu visionner un film de son fils Blaise Adilon dans lequel nous pouvons voir son atelier et des croquis. Nous avons vu aussi des croquis, des maquettes ou bien encore des objets. Sont exposées aussi des photos prises par sa fille.

Pour terminer nous nous sommes rendus au musée d'art contemporain de Lyon, ou était exposé de nombreuses peintures de George Adilon. Il peint essentiellement en noir et blanc sur de simple feuille de papier qu'il assemble par la suite, nous retrouvons ici l'idée de modulation. Il joue sur l'effet d'échelle, en peignant des surfaces tout à fait gigantesques, il a assemblé 750 feuilles de papier les unes aux autres, il n'y a seulement qu'un sixième de cette œuvre qui est exposé. Il veut procurer une sensation d'illimité, de rétrovision.

Le lycée, la BF15 et le MAC se sont associés afin de rendre hommage à Georges Adilon, artiste et architecte contemporain.

Nous avons également pu voir l'exposition de Bruce Nauman, cet artiste se confronte à de multiples supports, tel que le cinéma, la vidéo, la sculpture ou la photo. Il veut structurer le temps, avec la répétition systématique d'un son, d'une frappe de balle ou d'un mouvement à travers différents modes, angles ou supports. Le matériaux premier de son œuvre est son corps. C'est une performance. Cet artiste privilégie l'idée avant de lui donner une forme.

Olivier Mosset lui cherche à montrer qu'une œuvre n'est qu'éphémère, qu'elle évolue et bouge dans le temps. Il a exposé une installation de pyramide de glaçon, cette œuvre évolue avant de disparaître totalement. Mais cette œuvre ne peut être exposée que en achetant le concept. Il expose aussi des monochromes qu'il peut moduler comme il le souhaite. Il y a aussi des bi chromes de couleur vives. Cette artiste cherche à représenter de manière accélérée la vie humaine. L'œuvre c'est comment les spectateurs réagissent.

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JUSTINE AUCHER 1ES1ART CONTEMPORAIN

24/11/2010

Nous avons commencé la visite du Musée d’Art Contemporain (MAC) de Lyon par l’œuvre des glaçons. Olivier Mosset, l’artiste, a voulu nous montrer que cette œuvre a une durée éphémère car en l’espace de quelques semaines, l’œuvre disparaît ; c’est pourquoi des vidéos étaient projetées sur les murs, pour que nous voyions l’œuvre, vidéos accélérées de l’œuvre. J’ai été surprise par cette œuvre car je me demandais pourquoi l’artiste créerait-il une œuvre qui ne dure pas dans le temps ? En effet, par la suite, Olivier Mosset voulait montrer au public que toutes œuvres évoluent et disparaissent mais aussi que la société évolue et que nous autres, les Hommes, disparaissons.

En continuant la visite, on se trouve dans une autre œuvre d’Olivier Mosset, appelée une installation. Ce sont des murs blancs, plus petits que des murs normaux, ils sont regroupés par groupe de cinq et disposés différemment à divers endroits dans la salle. Ici, on s’aperçoit que l’artiste nous fait entrer dans son œuvre, ce qui oppressait car on avait l’impression d’être coincé, figé dans cette œuvre.

De plus, le musée achète l’idée, la méthode de l’artiste pour ses œuvres, pour pouvoir les recréer tout le temps, pour pouvoir conserver le concept et ne jamais les faire disparaître. L’auteur veut nous montrer que malgré l’évolution de la société, son œuvre pourra toujours être reconstruite et traverser les âges.

Enfin, le musée est « démontable » donc les artistes peuvent mettre en place leurs installations et faire ressentir des sentiments aux spectateurs en bougeant les murs, en changeant les dispositions.

Georges Adilon fut un architecte, un artiste qui a exposé ses œuvres au MAC. En effet, il a exposé des brouillons, des schémas, des photos pour nous montrer que l’art n’était pas forcément « beau » et que chaque œuvre d’un artiste commence par un brouillon.

Cet architecte est également l’artiste du Lycée Sainte-Marie. Son architecture est singulière et Georges Adilon ne veut jamais se répéter dans ses œuvres, c’est pourquoi on observe beaucoup de formes différentes dans le lycée telles que le triangle, le cercle et l’ovale.

L’ovale est très présent dans ses architectures et peintures comme par exemple les poignées de porte, la

table de la salle des conseils, la peinture des pins parasols. Cette forme est en réalité pour l’artiste un geste qui revient toujours à son point de départ, il veut montrer que c’est comme une révolution. Ces formes sont intéressantes car elles donnent du mouvement au lycée.

Ensuite, on voit que l’architecture du lycée est entièrement du béton. En effet, ce matériau dégage pour l’architecte trois grandes idées :

Le béton est modulable, on peut construire toutes les formes que l’on souhaite sans trop de difficultés, comparé au marbre ou encore au bois. Georges Adilon souhaitait donc que ses œuvres restent libres. Le béton est neutre, aucun autre style ne peut s’identifier avec ce matériau. Le béton fait ressortir le froid par sa couleur.

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On peut donc dire que Georges Adilon souhaitait que ses œuvres restent libres grâce à la neutralité du béton. Le fait que le lycée soit tout gris laisse aux élèves un esprit libre et comme il n’y a aucune couleur sur les bâtiments, les élèves ne sont pas oppressés par le manque de liberté.

De plus, ce lycée se trouve sur une colline de « bourgeois » et de « curés » ce pourquoi Georges Adilon a pu instaurer ces idées car ils avaient les moyens de faire appel à un artiste pour la construction du lycée Sainte-Marie.Ce lycée se trouve en hauteur, caché derrière les bâtiments de la ville de Lyon, c’est la volonté d’être à l’écart de tous et que personne ne puisse voir le bâtiment.

Au contraire, lorsque l’on se trouve à l’intérieur du bâtiment, on voit beaucoup de terrasses, de grandes baies vitrées où l’on peut admirer la vue de Lyon. En effet, Georges Adilon a mis des « vues » partout dans ce lycée pour pouvoir observer d’en haut une ville qui bouge.

De plus, on a l’impression que le bâtiment est en pleine forêt car par exemple, la bibliothèque a été construite avec des arbres à « l’intérieur ». C’est l’idée d’être en cohésion avec la nature que les élèves ressentent lorsqu’ils étudient. Le fait que la nature soit toute autour d’eux leur permet d’être distrait à certains moments de leurs cours, ainsi, ils regardent par la fenêtre, voient la nature et cela leur donne des idées et ils ne sont pas enfermés entre quatre murs comme dans la plupart des lycées. Ils peuvent s’évader, s’échapper, respirer un instant mais dans un cadre naturel et agréable.

Georges Adilon, en construisant ce lycée s’est toujours demandé ce qu’était l’éducation, et comment les parents éduquaient leurs enfants. C’est pourquoi il a voulu créer un endroit agréable et rassurant pour ces élèves car c’est ainsi qu’il voyait l’éducation.

Dès que l’on entre dans le lycée Sainte-Marie, on s’aperçoit que l’architecte mélange des anciennes constructions avec des nouvelles car il souhaitait se souvenir des anciens bâtiments de l’histoire, de l’époque ancienne sans détruire complètement les structures d’origine.

Les murs sont d’origine mais les fenêtres d’origine ont été remplacées pour celles d’Adilon avec des formes extravagantes, jamais les mêmes. On comprend ici qu’il voulait mélanger d’anciennes avec de récentes constructions, c'est-à-dire qu’il souhaitait garder les constructions de la société d’avant tout en ajoutant celles d’aujourd’hui, contemporaines.

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Dans ce lycée, il n’y a aucune signalétique (pas de panneaux indicateurs) car l’artiste veut que les élèves se sentent comme chez eux, ils appellent même leur lycée « la maison ». En effet, Georges Adilon souhaite que les jeunes étudiants fassent connaissance, aillent parler entre eux, s’échanger leurs idées, leurs opinions. De surcroît, cet architecte disait que pour construire ou dessiner, il avait besoin de contraintes et de normes pour combattre les préjugés et inventer de nouvelles structures. En effet, il a été contraint à des normes (ensemble de règles techniques) pour la construction de nombreuses maisons. A cause de ces règles, beaucoup de permis de construire lui ont été refusé car les maisons n’étaient pas en cohésion avec la ville d’après les maires. Cependant à partir du moment où il dit que ses constructions sont de l’art, il obtient de plus en plus de permis de construire. Ici, on voit bien qu’à cause de la nouveauté de ses constructions, de par leurs formes extravagantes, les préjugés étaient bien réels. Beaucoup de personne ne voulait pas de ce genre de maisons dans leur ville ou village car elles sont différentes des « normes », de ce que l’on a l’habitude de voir et elles peuvent donc effrayer les personnes de par le changement. Étant donné que la société évolue, Adilon voulait innover dans ses maisons et montrer qu’on peut aussi évoluer dans notre façon de vivre. En conclusion, l’art contemporain est un art qui veut montrer la société telle qu’elle l’est à l’époque où on la vit. Peu importe la manière dont il est présenté, l’art veut montrer l’évolution de la vie, de la société, des humains. Il est capable de faire ressentir des émotions inconnues c'est-à-dire qu’il peut montrer de nouvelles perspectives aux spectateurs, de nouvelles idéologies et changer la façon de voir l’art.

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Levet Margaux 1er ES 1 Art contemporain.

Notre excursion à Lyon avait pour but de réussir à comprendre ce qu’est l’art contemporain et plus précisément à trouver et analyser les objectifs de celui-ci à travers différentes œuvres. C’est pourquoi nous avons visité le musée d’art contemporain de Lyon et nous nous sommes plus particulièrement intéressé à George Adilon (peintre, architecte), né en 1928 et décédé en 2009. Le musée lui avait d’ailleurs réservé un étage et nous avons par la suite visité un lycée crée par Mr. Adilon, le lycée Saint Marie puis la BF15.Le musée d’art contemporain est un espace « modulable », car en effet les murs peuvent être détruits et reconstruits au gré des envies des artistes qui exposent leurs œuvres dans ce bâtiment.

L’une des œuvres qui nous a le plus intrigués fut celle d’Olivier MOSSET, « Les glaçons ». Cette œuvre m’a plus car elle est inattendue et elle nous permet de nous poser des questions telles que : Quel message l’artiste veut t-il faire passer ? Quel est le but de cette œuvre ? Pourquoi avoir choisi des glaçons ? De plus cette œuvre est inattendue car nous la découvrons par le biais de vidéos puisque celle-ci est une œuvre éphémère. Nous en avons donc conclu que le message que désire faire passer MOSSET c’est que, chaque œuvre évolue au fil du temps tout comme nous humain au cours de la vie. Nous pouvons voir cette œuvre comme une version accéléré de la vie humaine. Ce qui est intéressant aussi, c’est que même si les glaçons ne sont plus là, nous avons pu les voir grâce aux vidéos du musée qui a acheté ce concept c'est-à-dire cette œuvre cependant ils ne peuvent pas à chaque fois remettent des glaçons dès qu’ils fondent (pour causes financières majoritairement) alors ils nous font découvrir cette œuvre par le biais de différentes vidéos ce qui est intéressant et ainsi nous nous souvenons de ce qu’il y avait avant, ceci nous montre que le bâtiment traverse le temps tout comme l’artiste qui appartient à la vie, à la société.Je pense que l’idée de MOSSET et donc de nous montrer que nous traversons le temps mais que nous laissons toujours des traces de nous tout comme les œuvres. Nous sommes éphémères mais nous faisons tout pour qu’on se souvienne de nous, MOSSET agit sur notre souvenir.

Cette œuvre utilise le procédé de « l’installation », tout comme l’œuvre avec « les murs blancs ». Une installation c’est une œuvre ou autre disposé dans un espace qui est organisé à la manière d’un environnement. Ces œuvres ou autres éléments sont donc conçus pour exister seulement dans l'espace pour lequel ils ont été créés.

Une autre œuvre qui m’a plue fut celle des bi chromes. C’est une peinture composée de deux couleurs seulement, ayant chacune leur espace. Le bi chrome qui m’a le plus plue fut celui où il y avait du blanc et du jaune. Cette peinture composée de ces deux couleurs m’a plue car lorsque je l’ai vu de loin je voyais une seule couleur : le jaune, le blanc lui se confondait avec le blanc du mur.Le but du bi chrome est au départ de tromper l’œil, de ne pas voir tout de suite vraiment toute la peinture est de nous inciter, à nous rapprocher de l’œuvre et donc découvrir que celle-ci a plusieurs « facettes ». Cela peut nous faire penser aux préjugés que les hommes se font des autres individus lorsqu’ils les aperçoivent de loin puis la découverte de la 2ème couleur peut faire rappel au moment au l’homme apprend à connaître son voisin. C’est un peu comme une rencontre. L’artiste veut peut être implicitement toucher le spectateur.

Par la suite, dans le musée nous avons découvert une des œuvres de Georges Adilon. Cette œuvre mesure 16,56x52m, celle-ci a été créée par le souhait du musée de Lyon.

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Puisque cette œuvre est immense, il est impossible de l’exposer complètement c’est pourquoi Mr.Adilon a eu l’idée de la présenté non pas en entière mais par petits bout au fil des semaines.En effet cela est possible puisqu’elle est composée de 720 feuilles blanches de tailles identiques collées entre elles, où Georges Adilon a laissé parler son imagination par le biais de laque noire.D’après cette oeuvre et toutes les autres de Mr.Adilon, j’en ai conclu qu’il voulait nous montrer que l’art contemporain rime avec «  la recherche de liberté» dont les œuvres en sont l’expression. Nous pouvons constater que George Adilon veut toujours inventer.

Lors de la visite du lycée privé Saint Marie, dont l’architecture a été choisie et dessinée par Georges Adilon, nous avons découvert un bâtiment tout de béton. Mr.Adilon a choisi ce matériaux car c’est un matériau neutre (gris) et donc qui s’adapte facilement et ainsi c’est un bâtiment auquel tout le monde peut s’adapter et s’identifier car l’artiste n’a pas laissé de marques (ex : couleurs...).Le but d’Adilon était de créer de nouvelles choses à partir de l’ancien. Par exemple dans l’entrée du lycée nous pouvons constater qu’il y a d’anciennes fenêtres et juste a coté des neuves, il ne fait qu’apporter du neuf à l’ancien.Adilon veut intégrer son architecture à celle de l’époque, c’est pourquoi il a refait seulement certaines choses, telle que la porte avec un vitrail (strates de la société).Par cette attitude, Georges Adilon veut montrer que le bâtiment a traversé l’âge et qu’il garde les marques de chaque époque qu’il a connue.

Ce lycée se trouve sur la colline des bourgeois, les bourgeois sont des gens qui se cachent tout le temps mais qui cependant sont au courant de tout. C’est d’ailleurs peut être pour cela que l’on ne voit pas le lycée de l’extérieur cependant on voit toute la ville de l’intérieur.Ainsi cela permet d’y voir l’histoire, l’économie et autres points de cette ville, les élèves voient la ville qui bouge, qui évolue, ce qui était le souhait de George Adilon ainsi ils sont ouverts sur l’extérieur.

Nous avons appris, que Mr.Adilon ne voulait pas de signalétique (flèche ou autre pour indiqué par exemple la bibliothèques) dans le lycée. L’idée de Georges Adilon était qu’ainsi les élèves puissent se sentir comme à « la maison ». De plus cela va permettre aux élèves d’aller vers les autres pour se renseigner lorsqu’il cherche un endroit et par ce fait ils vont apprendre à se connaître, s’ouvrir aux autres et créer des liens plus facilement.

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Une autre idée d’Adilon a été d’installer les poignées de portes basse pour que l’individu sente qu’il se passe quelque chose, qu’il voit qu’il change de pièce ce qui est vraiment anodin car en général (ex : lycée du Bugey) les poignés sont à une hauteur identique, c'est-à-dire vers le milieu de la porte. Par ce fait nous n’avons pas l’impression de changer vraiment de pièces cela donne plus l’impression de traverser un grand couloir.

Dans la cour du lycée Saint Marie, il y avait de la musique. L’idée d’Adilon et d’éveiller les sens des élèves.De plus Mr.Adilon aime la musique, en effet nous retrouvons ces goûts pour la musique sur les barrières. Celles-ci ne sont pas droites, elles partent « dans tous les sens », lorsqu’on les suit du regard cela crée une sorte d’harmonie.De surcroît, sur certaines barrières on peut apercevoir des instruments de musiques (ex : une harpe).

Si je devais comparer le lycée de Saint Marie et celui du Bugey je dirais qu’ils sont complètement différents. En effet, le lycée du Bugey est une sorte de « rectangle » où tout est droit, à l’inverse de celui de Lyon. Dans notre lycée, on peut y trouver des couleurs assez vives (orange..). Même si au lycée de Lyon il n’y a pas de couleur contrairement à Belley je trouve celui-ci plus harmonieux car il y a de nombreuses formes différentes et même si nous pouvons remarquer que les deux lycées datent de plusieurs générations, celui de Lyon est inscrit dans le temps d’avant et dans le temps moderne, ce qui n’est pas vraiment le cas au lycée du Bugey.Petit point commun, un nombre important de fenêtre, cependant les vues ne donnent pas la même envie…Je pense donc que la conception de l’éducation pour Georges Adilon était que les enfants se sentent bien et qu’ainsi ils aient envie de travailler.

Georges Adilon s’est toujours confronté aux normes. Car en effet, il a toujours eu du mal à obtenir des permis de construire car ses bâtiments n’étaient pas comme les autres, ils avaient des formes originales, ils sortaient du commun.Mr. Adilon s’est toujours battu pour pouvoir construire les bâtiments qu’ils désiraient et souvent il y arrivait.Une phrase qui m’a plue, fut lorsqu’il parlait avec un homme qui refusait qu’il construise une maison. Il lui dit : « C’est de l’art ! » et par ce fait l’homme lui dit : « Alors si c’est de l’art je ne dis plus rien » et Georges Adilon obtenu le permis de construire.

La BF15, est un atelier qui reflète les traces de chaque moment des créations de Georges Adilon.Nous y trouvons des peintures, des éléments de design, du mobilier, des photographies, des notes et des dessins.Cela a pour but de nous montrer comment travaillait Mr.Adilon, de nous montrer par quelles étapes il passait avant la création etc.Pour conclure, cette journée m’a beaucoup plue.D’après moi, les artistes de l’art contemporain veulent faire passer des messages à travers leurs œuvres, mais des messages qui concernent l’homme, ils éveillent nos sens. Et à partir de tout et n’importe quoi, ils arrivent à ce que l’on se pose des questions.De part les créations de Georges Adilon, j’ai compris que les artistes de l’art contemporain veulent intégrer leurs œuvres à la société tout en créant des choses selon leurs envies.Les artistes de l’art contemporain sont à la recherche de la liberté d’expression !

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Noémie GAY 1ES1 Visites du Musée d'art Contemporain et du Lycée Sainte-Marie de Lyon

La journée s'est déroulée en deux grandes visites : le matin, la visite du Musée d'Art Contemporain de Lyon (le MAC) et l'après-midi, la visite du Lycée Sainte-Marie.

La première œuvre que nous avons vue au Musée d'art Contemporain était sous forme de vidéos.Quatre écrans montraient la fonte de cinq glaçons géants de façon plus ou moins accélérée. Cette œuvre représente une façon accélérée de la vie d'une œuvre. En effet, toute œuvre doit mourir un jour. On ne peut pas lutter contre le temps. Chaque œuvre est éphémère et disparaît. Les œuvres évoluent. Ainsi, la fonte de ces glaçons fait partie intégrante de l'œuvre. L'art Contemporain contourne la limite du temps et met en réalisation cette limite.

Cependant, l'œuvre pourra toujours être réalisée de nouveau malgré sa durée de vie limitée : on peut en effet acheter la méthode, la conception de cette œuvre. On peut aussi imaginer que cette idée représente la vie : l'être humain (ou vivant) naît, vit, puis meurt ; tout comme cette réalisation de la vie des glaçons. Elle a été réalisée, a été vue, puis elle a disparu. L'art peut être réalisé plusieurs fois, et de plusieurs façons différentes. Les œuvres sont faites pour être refaites une fois disparues.

L'œuvre des blocs blancs appelés « murs » sont constitués en tout de vingt cinq murs de plus de deux mètres de haut. Ils étaient disposés dans une pièce par cinq, de cinq façons différentes : en étoile, superposés, côtes à côtes, face à face et en pentagone. Ces murs étaient complètement blancs. Mais suivant la lumière, ces blancs prenaient d'autres couleurs : le bleu, le jaune, le vert ou encore des reflets rosés. Cette œuvre signifie que chaque œuvre peut être vue de façons différentes, suivant les points de vue, la disposition et ici, dans le cas présent, suivant l'éclairage. L'art contemporain est perçu de plusieurs façons. Les points de vue diffèrent en fonction de la personne. Il est adaptable à la personne, chacun peut en faire sa propre interprétation.

Georges Adilon est un artiste, certaines de ses œuvres sont exposées au musée d'art contemporain, mais il est aussi architecte. Il a construit plusieurs maisons individuelles sur demandes, mais aussi des édifices publics comme des lycées. Nous avons visité le Lycée Sainte-Marie de Lyon situé dans le cinquième arrondissement de la ville.

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Ce lycée est en réalité construit sur la base de vieux bâtiments. La première partie du bâtiment existait déjà mais Georges Adilon l'a agrandit avec sa touche personnelle. Il n'a pas continué dans le style du bâtiment déjà construit. Il a tout d'abord rénové les anciens bâtiments en ajoutant des touches contemporaines. Il a ainsi uniformisé le tout malgré la différence de styles et d'époques. L'artiste mélange de l'ancien et du neuf. Le nouveau est intégré à l'ancien. Les strates des différentes époques sont visibles sur les façades. Ce bâtiment est historique. On conserve le vieux au lieu de tout raser pour garder une trace historique. On peut ainsi voir une évolution de l'architecture en elle-même suivant les époques et les modes.

Le lycée étant un lieu pour apprendre, Georges Adilon permet l'apprentissage à partir des bâtiments. Les différentes époques se lisent sur les façades bien que l'artiste a rajouté sa touche. Les élèves n'ont plus qu'à lever les yeux pour admirer le jeu des époques.

Le matériel utilisé est le béton. Le béton est un outil modulable. L'architecte a ainsi pu jouer sur les formes. Georges Adilon n'a d'ailleurs répété aucune forme dans toute la construction. On peut imaginer que chaque forme représente un homme, différent de tous les autres (comme tous) et qui possède ses propres caractéristiques.

Georges Adilon ne supportait pas la signalétique. C'est pour cette raison qu'il n'en mettait pas. Il souhaitait ainsi créer un échange entre les hommes, avec pour but de se parler. Tout ceci créé aussi un effet qui nous donne l'impression de ne pas être dans un édifice public, mais plutôt d'être dans une maison. Et, en effet, les adolescents étudiant dans ce lycée l'appellent la « maison ».

Ce lycée est construit sur une colline, dominant toute la ville de Lyon. Le lycée n'est pas en un seul bâtiment. Les bâtiments sont éparpillés sur plusieurs niveaux de hauteur à travers la colline. La vue est imprenable. Cette colline était autrefois une colline où logeaient les bourgeois. Ce lycée est privé et les prix sont élevés, ce qui revient à la même idée de la Bourgeoisie. On est un peu en retrait de la ville, et surtout cachés. Seulement une partie de la population a accès à cette éducation différente : artistique par les strates visibles sur les façades ou encore géographique par la vue de la ville. Le but de Georges Adilon était aussi la culture des jeunes : ainsi cette vue forge la culture de la jeunesse. On peut observer la ville de fond en comble, et on se sert de ce point de vue dans la connaissance historique : que s'est-il passé à tel endroit ? La culture passe à travers la structure architecturale des bâtiments.

La conception de l'art contemporain est subjective : les points de vue diffèrent sur la même œuvre. Cette forme d'art n'est pas forcément appréciée et nous pose des questions. Des contestations se sont exprimées au long de la journée, notamment sur les tableaux des bi chromes exposés au musée d'art contemporain. Qu'est-ce que l'art ? La vision de l'art classique revient toujours face à l'art exposé actuellement.

Cependant l' Art Contemporain permet de donner une nouvelle conception de ce qui nous entoure et aussi des pratiques sociales. Ainsi Georges Adilon a remis en question la place de l'éducation scolaire. Il a déjoué la simplicité et le côté pratique des bâtiments, permettant à des élèves d'avoir un cadre d'études différent et qui encouragerait les études à être plus ludiques. De même, les œuvres des glaçons et des murs blancs permettent un autre point de vue sur l'art en lui-même : un art éphémère qui vit avec son temps et dans son époque.

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Delphine Bénistant 1ére ES1Visites du lycée Sainte-Marie de Lyon, de la BF15 et du MAC de Lyon

Toutes les œuvres contemporaines sont étranges au début. C’est pourquoi il faut les étudier, les regarder longtemps, pour comprendre ce que l’artiste veut dire. Nous avons découvert au cours de cette journée que l’art contemporain peut prendre différentes formes, comme la peinture ou l’architecture ou encore sous la forme de vidéos.

Tout d’abord nous avons vu des peintures grandes ou petites peintes par Georges Adilon. Elles ne représentent rien en particulier, au premier coup d’œil, car ce sont des taches et des traits mais en les regardant plus longtemps on peut comprendre ce que l’artiste veut dire. Adilon a peint en 1984, l’œuvre au noir. C’est un projet gigantesque puisqu’il se sert de 720 feuilles de papier mesurant chacune 16,56m par 52m. Il est impossible d’afficher l’œuvre en sont entier dans le MAC, on peut voir actuellement 1/6éme de la peinture.

Adilon voulait ressentir et nous faire ressentir le faite que l’Homme est petit par rapport à une œuvre, et plus généralement au monde. Georges Adilon a tout fait lui-même de l’assemblage des feuilles à la numérotation de chaque partie de l’œuvre pour qu’elle soit défaite et refaite en fonction du MAC. Il a fallu plusieurs jours à Adilon pour accrocher les feuilles entre elles, et plus de 15 jours pour les peindre. Ici encore cet artiste nous montre l’impuissance de l’être humain contre le temps.

La seconde œuvre qu’Adilon a créée est formée de 3 parties, composées elles-mêmes de petits papiers blancs qu’Adilon a peints en noir. Chacun de ces 3 ensembles est destiné à un des ces 3 enfants. Les carrés sont indépendants et amovibles puisque l’œuvre peut prendre toutes les formes possibles et inimaginables. En pouvant changer le sens et la place de chaque papier on peut créer de nouvelles toiles toutes plus uniques les une que les autres. Adilon nous explique ici qu’une œuvre bouge et évolue.

Olivier Mosset est un autre artiste que nous avons découvert grâce à ses œuvres. Lui aussi montre le faite qu’une œuvre bouge et évolue en créant deux installations que nous avons pu voir. La première, les Toblerones, sont de grands blocs de glaces que l’artiste à pris en l’état (sans les sculpter). Durant l’exposition ils vont fondre. Il montre aussi grâce à cela le caractère éphémère des choses. Tout disparaîtra un jour, les objets comme les Hommes. Nous n’avons pas put assister à la fonte des blocs, mais le MAC diffusait les vidéos prises pendant l’exposition pour que le public actuel en profite également.

Le MAC n’a bien entendus pas pu acheter les glaçons, mais il est le possesseur du concept et peut donc recréer de nouveaux blocs de glaces pour ses expositions.

L’art éphémère exprimé par Mosset, est aussi présent dans les cimaises. Ce sont des murs au milieu de la pièce. Elles vont par cinq et sont disposées par l’artiste. Normalement elles servent à créer, agrandir, ou réduire le volume des pièces dans un musée en fonction des différentes œuvres présentes. Mais en tant qu’installation elle représente le mouvement et l’évolution des œuvres.

La dernière partie du musée que nous avons visitée comporte les créations de Bruce Nauman. Cet américain pense que tout ce qu’il peint, créer ou fait dans son atelier est une œuvre d’art. Il se film donc entrain de réaliser des performances. Il répète pendant plusieurs minutes (entre 58 et 60 min) le même mouvement pour voir comment réagit sont corps. Il nous exprime ici un des problèmes de notre société qui est sa stagnation. Elle n’évolue pas, reste toujours au même endroit à faire les mêmes choses, les mêmes erreurs.

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L’art contemporain comprend aussi l’architecture. L’exemple que nous avons visité est le lycée St Marie de Lyon. C’est un lycée ancien, qui a était rénové par Georges Adilon. Il a réussi à intégrer le neuf au vieux, sans que cela ne donne un trop gros contraste. Il ne voulait pas que ce bâtiment disparaisse et soit remplacé, il désirait juste le rénover, pas le détruire. Les fenêtres, les poignées de portes, ou encore les vitraux sont d’époque mais ont été refaits avec du contemporain. Adilon a fait cela pour que personne n’oublie le passé et pour montrer (comme les œuvres de Mosset) l’évolution dans le temps.

Adilon utilisent beaucoup les formes rondes ou ovales pour par exemple les fenêtres ou la table de la salle des conseils (cette pièce exprime la réflexion, en effet elle sert de salle quant il faut prendre des décisions) ou encore les poignées de portes. C’est dernières sont assez basse, la personne doit donc se pencher pour ouvrir la porte, ce qui rend le geste moins anodin.

Ce lycée a été conçu pour éveiller les sens de lycéens qui le fréquente, comme le désirait le prêtre (directeur à cette époque) qui avait demandé à Adilon de rénover le bâtiment.

Ainsi nous avons remarqué que la vue est développée grâce aux grandes fenêtres qui sont présentes dans toutes les pièces. Georges Adilon a créé ces fenêtres pour permettre aux jeunes de voir tous ce qu’il se passe dehors, à la demande du prêtre. Premièrement car il pensait que la curiosité était une qualité et non pas un défaut. Deuxièmement pour que les professeurs soient toujours attentifs à leurs élèves et les rappellent à l’ordre si besoin.

St Marie de Lyon est un lycée privé qui est cher, les élèves sont d’ailleurs choisis sur dossier. Quant on arrive devant le bâtiment on ne voit rien, à part une porte ancienne et un mur banal, mais quant on rentre dans le lycée on a une vue imprenable sur tous Lyon. Cela montre un peu les bourgeois qui ne veulent pas être vu mais qui veulent tout voir. Les étudiants bénéficient d’une vue imprenable sur Lyon, cela permet un éveil économique (quartier des affaires), social (rues toujours pleines de monde) et historique (cathédrales nombreuses).

L’ouïe est aussi très développée. En effet, une mélodie est continuellement diffusée dans la cours. C’est un pianiste qui joue en direct des musiques classiques ou de variété. Cela créer une atmosphère calme et reposante. Au dernier étage de cette bâtisse (classes de BAC pro) on peut observer des barrières avec des motifs verticaux. On peut associer cela aux mesures ou aux rythmes d’une partition. D’ailleurs Adilon créait toujours en écoutant de la musique. En plus d’avoir un éveil auditif les élèves bénéficient d’un éveil musical.

Les constructions de Georges Adilon sont très différentes des autres bâtiments, à cause du faite que ce soit une œuvre d’art et donc qu’elle soit unique par rapport au autre immeuble de Lyon. C’est pourquoi parfois il n’obtenait pas de permis de construire. On voit encore un problème de la société ici. Il a du se battre de nombreuses fois pour pouvoir construire des maisons particulières ou encore ce lycée. En effet tout nouveau bâtiment à Lyon doit s’aligner en fonction des anciens qui l’entourent. Or, le lycée St Marie d’après les plans d’Adilon devait avoir deux fentes de chaque coté. Une pour laisser apparaître une fenêtre déjà existante et une autre pour permettre aux élèves d’avoir une vue unique. Il obtint donc l’autorisation de la fente du coté de la fenêtre mais pas de l’autre. Mais il continua à se battre et c’est en déclarant « c’est de l’art » qu’il put enfin avoir la permission de rénover le bâtiment comme il le souhaitait. En déclarant cela il prouve que l’art n’a rien à voir avec une politique d’alignement ou non. Ce qu’Adilon et plus généralement les artistes du MAC essaye de nous faire comprendre, c’est que la particularité de l’art est que chaque œuvre est unique.

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GIROUD Anaïs 1ES1Découvrir l'art Contemporain, une sortie pédagogique: au musée de l'art Contemporain, au Lycée

Sainte-Marie et à la BF15 de Lyon Au musée de l'art Contemporain, nous avons appris que toute œuvre est éphémère. Par

exemple, l'œuvre des glaçons, avec le temps, disparaît car les glaçons fondent. Cette œuvre représente la version accélérée de la vie de l'être humain. En effet, les œuvres sont éphémères mais elles sont aussi intemporelles car le musée achète la méthode de fabrication, ce qui lui permet ainsi de pouvoir exposer une œuvre éphémère autant de fois qu'il le voudra. Le musée utilise les nouvelles technologies comme la vidéo, pour faire découvrir les œuvres qui sont de courtes durées.

De plus, nous avons appris que les artistes étaient confrontés à un certain nombre de contraintes : l'artiste à l'initiative de l'œuvre des glaçons s'est donc heurté à des contraintes. Tout d'abord, par des contraintes au niveau de la masse car les blocs de glace possèdent une masse assez importante qui est supporté par le sol du musée. Puis, par des contraintes économiques, car le transport des blocs de glace est coûteux. Et enfin, par des contraintes esthétiques car exposer cinq blocs de glace rend l'exposition plus harmonieuse.Georges Adilon a aussi du contourner des contraintes surtout lors de la construction de maisons car il y avait des normes à respecter. Cette architecte a donc vu de nombreux permis de construire lui être refusés car il ne respectait pas les normes. Il voulait avoir une certaine liberté dans ses créations, ce qui est peu ordinaire et provoquait une peur. Il devait donc essayer de se rapprocher des normes afin que ses projets puissent aboutir et être réalisés.

Georges Adilon aime mélanger l'ancien avec le nouveau comme nous avons pu le remarquer sur l'architecture du Lycée Sainte-Marie. Il a intégré une nouvelle architecture à une architecture plus ancienne. Cela représente l'envie de conserver les strates de la société et de l'époque, nous permettant ainsi de pouvoir se souvenir de l'histoire( du bâtiment ), et enfin, de pouvoir traverser tous les âges. Voilà pour quoi, nous avons pu voir des fenêtres anciennes mais aussi des fenêtres rénovées. L'intérêt de ceci est d'apporter un enseignement à des jeunes étudiants qui pourrait se traduire: vivre avec son époque sans jamais oublier celles qui l'ont précédé.

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Ce bâtiment était orné de formes géométriques ainsi que de symboles. Parmi les formes géométriques, des croix afin de conserver l'aspect religieux du bâtiment car c'est un lycée privé. Ces croix n'étaient pas des croix ordinaires car le plus souvent, elles étaient formées par l'assemblage de quatre carrés car Georges Adilon était athée. Il y avait aussi, sculpté dans une barrière, un poisson, ce qui est un signe religieux.

Nous avons aussi admiré de nombreux ovales notamment dans la salle du conseil et dans la chapelle. Cette forme est dessinée par un geste qui revient au point de départ ; ce qui est semblable à une révolution.

Ceci accentue le fait que Georges Adilon ne veut pas se répéter. La peinture des pins parasols est, elle aussi, représentée par des ovales. Il y avait aussi des triangles formant des bancs en béton.

Les artistes utilisent des matériaux modulables comme le béton car cette matière s'adapte facilement à la forme que l'on veut lui donner. Ce qui a ainsi permis à Georges Adilon de former des bancs et des murs plus ou moins arrondies. Le béton donne ainsi une liberté de création à l'architecte.

De plus, dans le Lycée Sainte-Marie qui s'étend sur plusieurs étages, nous voyons que Georges Adilon était contre la signalétique. Il voulait que les élèves se sentent comme chez eux ( voilà pour quoi le lycée est appelé « la maison » )afin de favoriser l'échange et pour que tous les élèves se connaissent. Mais dans la pratique, il a fallu afficher quelques signalisations pour que l'on puisse s'orienter.

Ce bâtiment possède de nombreuses vitres, ce qui donne accès à d'imprenables vues. Monsieur Adilon a souhaité mettre des «  vues » de partout afin de distraire les élèves et de leur procurer un plaisir qui est d'admirer la ville de Lyon. Cela a pour but de les éduquer à la vie urbaine. Ce lycée se propage sur une colline plutôt bourgeoise, ce qui donne une longue et large vue sur cette ville de Lyon qui est une ville active.

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Dans le musée de l'art Contemporain, nous nous sommes rendus compte que les artistes pouvaient utiliser diverses techniques. En effet, l'artiste qui a conçu les blocs de glace a dû faire appel à une entreprise industrielle qui a donc utilisé de l'eau enrichie en oxygène afin de rendre les blocs de glace translucides. Puis l'œuvre a été montée par des techniciens.

L'artiste qui a créé les cimaises, qui sont des séries de cinq petits murs disposés de différentes façons, a utilisé la même industrie que celle qui fabrique les murs du musée. Alors que l'artiste qui a fait les bi chromes a simplement utilisé des toiles, des rouleaux et de la peinture acrylique. Georges Adilon, quand à lui, a remplacé les toiles par de vulgaires feuilles de papiers et la peinture acrylique par une peinture plus légère. Cela nous apprend que les œuvres peuvent être fabriquées avec des objets du quotidien.

Le musée possède des murs amovibles afin d'adapter l'espace en fonction de l'œuvre exposée. Ce sont donc des murs creux, ils sont plus léger.

En effet, le musée accueil des œuvres parfois démesurées, comme c'est le cas, avec « l'œuvre Noir » de Georges Adilon qui est immense.

Georges Adilon était et restera un artiste peintre mais aussi un architecte. C'est un artiste contemporain qui a marqué le vingtième siècle. Ses œuvres nous permettent donc de comprendre ce qu'est l'art contemporain.

Avec le musée de l'art contemporain, le lycée Sainte-Marie et la BF15 ont a pu observer les peintures, les dessins, les croquis et les architectures réalisés par Georges Adilon, nous avons vu son travail d'artiste.

Grâce à l'art contemporain, la société d'aujourd'hui veut conserver les strates de l'histoire tout en progressant vers de nouvelles technologies. Donc les artistes souhaitent montrer les avancées en apportant du nouveau qui peut se mélanger à l'ancien.

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Nicolas Quintin Analyse de la visite du MAC et du lycée mariste de Lyon:

L’œuvre du MAC qui présente cinq glaçons de 2,5 tonnes en train de fondre, est une forme d’art conceptuel. En effet, les glaçons en eux-mêmes ne sont pas taillés de manière artistique et encore moins disposés d’une façon artistique.

Seul le concept en lui-même et l’idée sont artistiques. En métaphorisant l’œuvre, on peut à travers la disparition et le déroulement, en quelque sorte, de la vie de ces glaçons, voir notre propre vie se dérouler. Les glaçons en quelques semaines ont disparu, nous disparaissons en quelques décennies ; plus nous avançons dans notre vie, plus nous perdons de notre prestance et de notre énergie ; plus les glaçons fondent, plus ils diminuent et ils perdent leur masse imposante du début. C’est cette idée d’une vie éphémère pour toutes choses qui est sans doute avancée. Mais il y a aussi l’idée que d’autres glaçons peuvent être commandés : c’est une métaphore de notre monde. A chaque fois qu’une chose disparaît, elle est peut être remplacée. C’est en imbriquant un nombre infini de choses éphémères que l’on crée l’éternel.

Cette vision de la vie que l’auteur a voulu donner dans son œuvre, rejoint ma vision nihiliste de nos vies. Selon moi, comme les glaçons, on naît et on s’éteint sans laisser de traces, chacun vit son infime partie d’éternité en jouant un rôle ou non.

Le lycée mariste de Lyon est construit selon une idée de mélange entre architecture contemporaine et classique. Les parties d’art contemporain sont introduites petit à petit, effaçant le vieil édifice. C’est donc une vision contraire de celle de l’œuvre des glaçons. En effet on n’assiste pas au déclin de l’œuvre, mais au contraire à sa construction. Cette construction s’effectue en même temps que les élèves se construisent eux-mêmes. En effet, ce lycée est une image à plus grande échelle de nous-mêmes ; ce n’est pas un lycée figé, il évolue, tout comme nous. Georges Adilon pensait sans doute que le fait de se faire et de se créer une place dans notre monde et dans notre société est une forme de liberté croissante et grandissante. De plus, l’introduction progressive dans le bâtiment de nouveaux détails architecturaux permet aussi aux élèves de mieux remarquer et apprécier chaque changement.

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Ce lycée n’est que très difficilement « visible » depuis l’extérieur, mais en revanche chaque cour de cet établissement est disposée de manière à offrir un point de vue sans pareil sur Lyon. Mais plus fantastique encore, les salles de classes possèdent de grandes baies vitrées, ce qui permet aux élèves de suivre le cours tout en appréciant la vue, depuis un point d’observation unique. En plus d’éveiller la curiosité des élèves, cela répond sans doute à une visée précise pour l’artiste : G. Adilon devait penser que, même si l’école en elle-même apporte un savoir et une culture, elle n’est pas forcément, à la base, une école de la vie. En offrant ces points de vue, l’artiste veut offrir aux élèves la liberté de construire leur propre regard sur la vie et sur le monde qui les entoure.

L’absence de signalétique dans ce lycée est aussi une sorte de volonté d’offrir l’opportunité d’apprendre la vie et l’art de la « débrouille » : en effet, l’élève nouveau n’a pas d’autre choix que de demander et de questionner les anciens pour trouver son chemin. De cette façon, l’artiste offre aussi à l’élève une forme de liberté, la liberté de prendre des initiatives permettant aux élèves de gagner de l’assurance et de la confiance en soi. Cela permet aussi aux élèves « d’appliquer l’idée d’éducation ». L’éducation, c’est l’échange et la transmission du savoir. On peut aussi y voir une forme d’incitation à aller vers les autres et à évoluer dans cette microsociété qu’est l’école.

Le lycée et l’œuvre des glaçons, dans la signification que je leur ai donnée, sont complémentaires pour nous ressembler. En effet, l’homme naît et se construit à partir de l’histoire et la connaissance de ceux qui l’ont précédé (le vieil édifice du lycée) ; grâce à cela, l’homme va pouvoir prendre en main sa liberté de choix, pour son évolution et sa direction ; il va apprendre à vivre dans sa société tout en évoluant (art contemporain introduit petit à petit dans le lycée). En arrivant à son apogée, l’homme comme les glaçons, est imposant, non pas par sa taille mais par sa connaissance de la vie et par sa maîtrise de la liberté ; c’est à ce moment qu’il va commencer à fondre et à décliner. Tout ce qu’il a appris dans sa vie il va le transmettre à ses contemporains. A la fin, le homme tout comme les glaçons aura épuisé son temps donné d’éternité pour disparaître totalement. Par la suite il sera remplacé et l’histoire se répétera. Et enfin, c’est en mettant bout à bout tous ces instants de vie qui apparaissent, qui évoluent, qui déclinent et qui disparaissent que l’on obtient l’éternité.

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Solène cochet 1es1Art Contemporain

Au cours de la visite du Musée d’Art Contemporain de Lyon, nous avons vu que certaines œuvres sont éphémères, comme les cinq glaçons qui avaient été exposés; une œuvre d‘Olivier Mosset, intitulée « Toblerones ». En effet chaque œuvre évolue puis disparaît; cela représente une version accélérée de la vie et des êtres humains. Puisque les œuvres disparaissent, le musée ne les conserve pas en elles-mêmes, mais il achète les méthodes, les concepts pour pouvoir les refaire et les réexposer par la suite.

Nous avons pu voir des œuvres d’Olivier Mosset, un artiste Suisse, qui une fois installées à New York a commencé à peindre des toiles monochromes. C’est à partir de là que la peinture a commencé à être considérée comme un objet. La toile monochrome grise « A Step Backwards » a été la première toile de « passage » des toiles monochromes à des toiles qui ne l’était plus, car sur un fond blanc, on a du mal à voir que c’est un fait un bi chrome; en effet, trois côtés ont été peints avec une bande blanche. C’est un art abstrait et qui ne représente presque rien pour beaucoup de personnes, alors qu’il suffit de lumière pour créer une ombre dessus, et ainsi faire passer un message. Les bi chromes fait par Olivier Mosset ont été le sujet de l’exposition organisée par le Musée en 1987.

L’art contemporain nous permet de découvrir des installations, qui sont des œuvres qui occupent tout un espace, tel qu’une pièce. Cela incite le spectateur à « entrer » dans l’œuvre, ce qui prouve que l’œuvre n’existe que grâce au spectateur, grâce à son regard. Les installations sont des œuvres éphémères, contrairement aux tableaux, aux peintures, qui sont des œuvres intemporelles et qui ne changent jamais.

L’art contemporain se présente également sous forme de vidéos ou des performances. Dans ce cas, ce sont des personnes, des artistes qui effectuent une action sous le regard des spectateurs, c’est ce qui constitue l’œuvre. Les vidéos servent à montrer quelque chose qu’on ne pourrait pas représenter en tableau, elles font passer un message plus clair. Cela prouve que l’art contemporain n’a pas de limites et que les artistes sont libres d’exercer leur art sous n’importe quelle forme.

Concernant Georges Adilon, nous pouvons voir qu’il intègre du neuf à l’ancien, dans le lycée Saint Marie par exemple. Il les mélange pour former un tout harmonieux. Cela permet d’observer les strates de la société, et donc qu’il y a eu une évolution. Il garde l’ancien pour montrer que les bâtiments traversent les âges, qu’ils ont une histoire; mais aussi pour permettre aux élèves du lycée d’étudier et de se retrouver, pour réfléchir. Les bâtiments sont chargés de souvenirs, et cela leur permet de s’isoler.

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De plus, nous pouvons voir que Georges Adilon cherche à ne jamais se répéter, comme par exemple avec les barrières du lycée Saint Marie. C’est pourquoi il utilise des formes géométriques différentes. Il utilise en effet beaucoup l’ovale, dans le lycée comme dans des tableaux, comme la peinture des pins, qu’il fait de forme ovale. C’est une révolution, un geste qui revient un point de départ. Il cherché à représenter la liberté, il veut que ses œuvres l’exprime, c’est pourquoi il ne refait jamais plusieurs fois la même chose ; ce qui montre que les normes imposées par la société sont très limitées.

Nous avons également pu voir que le béton est un matériau beaucoup utilisé car il est modulable. C’est un matériau neutre et qui peut s’adapter. Il peut donc prendre toutes les formes possibles, ce qui est une bonne chose car il permet à l’artiste d’avoir plus de liberté. De plus, même si il est gris, il donne une ambiance chaleureuse et non pas froide.

Les « vues » servent à nous aider à nous distraire et à nous évader. Du lycée on peut voir toute la ville de Lyon, alors que de l’extérieur on ne peut pas voir le lycée, ce qui donne un certain sentiment de sérénité. De la colline on peut voir la ville, une ville vivante, qui bouge, et cela peut nous amener à réfléchir sur nous-mêmes.

L’absence de signalétique dans le lycée doit améliorer les échanges entre les individus, cela doit leur permettre de se parler, de mieux se connaître. Tout est fait pour que les élèves, et aussi les professeurs se sentent bien, pour qu’ils se sentent « comme à la maison ». C’est pour cela qu’ils appellent ce lycée « la maison ». C’est un lieu d’apprentissage et aussi de détente, ce qui fait la différence de ce lycée; car les écoles plus classiques ont pour seul but de transmettre des connaissances.

Georges Adilon s’est vu refuser un grand nombre de permis de construire car il y a des normes à respecter. En effet, ce qu’il voulait réaliser n’était pas toujours accepté car pour certains, il n’était pas dans la norme. Il a cependant réussi à faire changer le discours et le point de vue des gens, après de nombreuses négociations. Ils ont fini par accepter les idées de Georges Adilon sous prétexte que c’est de l’art, et que finalement, l’art ne se discute pas.

Beaucoup de contraintes ont empêché Georges Adilon des réaliser ses envies. S’il ne suivait pas les normes, celles imposées par la société, ses choix étaient refusés. Les permis n’étaient pas souvent acceptés.

Il cherche à éveiller nos sens, à montrer qu’il n’y a pas de limites et que l’art permet de s’exprimer, tout en s’intégrant parfaitement dans la société et dans la vie des gens, des spectateurs.

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CORBEL Pierre 1ère ES1Compte-rendu de la sortie au musée d’art contemporain et au lycée des Maristes

L’artiste : L’artiste contemporain ne fait pas dans le figuratif. A première vue, on se dit que ce n’est pas un artiste car ce qu’il fait n’est souvent pas très « joli », comme on dit dans le jargon de ceux qui ne connaissent rien à l’art contemporain. De plus le plus souvent ses oeuvres peuvent être réalisées par n’importe qui. En réalité, le rôle de l’artiste contemporain est de faire passer des idées à travers ses oeuvres, ce n’est pas obligé que la réalisation manuelle de ses oeuvres soit le fruit d’un travail minutieux ou d’une grande prouesse esthétique. Sa place dans la société est donc importante car il est censé faire réfléchir les gens. Cependant l’artiste contemporain est souvent incompris des jeunes générations car ses oeuvres nécessitent un temps de réflexion pour être comprise, de même que les idées que cherche à faire passer l’artiste s’avèrent être des fois très peu intéressantes. Malgré cela, le travail de l’artiste contemporain s’avère être reconnu par les amateurs d’art.

Les glaçons : L’oeuvre des glaçons est ce qu’on appelle une installation ; ce sont cinq énormes blocs de glace disposés au milieu de la pièce. Ils ont été filmés pendant plusieurs jours, le temps qu’ils fondent totalement. La vidéo est passée en accéléré afin que l’on se rende compte plus facilement de la fonte de ces glaçons. On peut dire que, pour cette oeuvre, l’artiste ne se soit pas vraiment foulé. Bien sûr, ce qui compte dans l’art contemporain ce n’est pas la réalisation manuelle de l’oeuvre : les glaçons ont été fabriqués dans une usine et mis en place par des techniciens donc rien d’artistique au niveau de la réalisation de l’oeuvre. Ce qui est important avec l’art contemporain c’est l’idée que veut faire passer l’artiste, ici en l’occurrence c’est l’idée de l’éphémère, que rien n’est éternel et que tout évolue au fil du temps, mais là aussi Georges Adilon ne va pas chercher bien loin, en effet l’idée que rien ne dure est très banale. La méthode (qui donne une dimension intemporelle à l’oeuvre) est très importante dans l’art contemporain, c’est en quelque sorte la recette ou le mode d’emploi à suivre afin de représenter l’idée que l’on veut faire passer. La méthode de laisser fondre quelque chose afin de représenter l’éphémère n’est pas du tout innovante : depuis des siècles, dans les pays de tradition bouddhiste les habitants avaient pour coutume de faire des sculptures en beurre (magnifiques sculptures confectionnées minutieusement pendant de longues heures) et de les laisser ensuite fondre et ce, dans la seule logique de se dire que rien n’est éternel. Si dans cette oeuvre des glaçons ce sont l’idée et la méthode qui sont importantes, comme dans chaque oeuvre d’art contemporain, on peut en conclure que celle-ci n’est pas intéressante car n’importe qui peut se faire une idée de l’éphémère en mettant un glaçon (de taille normale) dans son verre de pastis et en le regardant fondre (la méthode qu’a utilisée Georges Adilon peut être reprise à une plus petite échelle). Si cette oeuvre cherche à nous montrer le temps qui passe, Georges Adilon aurait dû le passer à faire autre chose que de mettre en place des installations cherchant à nous montrer une évidence que nous voyons tous les jours.

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La norme : Le lycée des Maristes est un lycée assez atypique, on pourrait dire qu’au niveau de l’apparence et de l’architecture il n’est pas normal, c’est-à-dire qu’il ne correspond pas à la norme, qu’il ne la respecte pas. La norme c’est l’ensemble des règles explicites ou implicites prescrivant une conduite socialement valorisée. Dans le cas du lycée des Maristes, c’est la forme des bâtiments et l’architecture qui ne correspond pas à la norme. En effet, contrairement à un lycée normal comme le lycée du Bugey avec un seul bâtiment parallélépipède rectangle uniforme, un seul grand couloir et des salles de classes biens alignées, le lycée des Maristes se caractérise lui par de nombreux éléments qui sortent de l’ordinaire et une disposition des différentes structures très asymétriques. Cette idée du non respect de la norme est très présente chez les artistes contemporains, ils sont tout le temps dans l’anti-conformisme afin d’essayer de montrer que l’on peut très bien ne pas faire comme les autres. Cela peut aboutir à un résultat esthétiquement très agréable à voir, mais dans d’autres cas, comme le lycée des Maristes, le non respect de la norme peut aboutir à quelque chose de pire que le respect de la norme elle-même.

Le béton : Le lycée des Maristes a la majorité de ses bâtiments construit en béton. Pour Georges Adilon, le béton représente la liberté car c’est un matériau qui n’a pas beaucoup de contrainte et qu’il est très modulable. On peut donc en faire ce que l’on veut et le nombre de formes que l’on peut fabriquer grâce au béton est quasi infini. Donc pour Georges Adilon le béton représente la liberté, c’est son point de vue, mais le béton ferait penser exactement le contraire ; en effet le béton est un matériau d’une grande solidité et cette solidité donne comme une impression de sécurité et qui dit sécurité, dit absence de liberté. Comme on peut le voir le lycée des

Maristes a une apparence qui pourrait faire penser à une forteresse surprotégée ou encore à un de ces blockhaus du mur de l’Atlantique, et si on rajoute à cela la couleur grise, cela donne à ce lycée un air de désespoir encore plus flagrant. Qui plus est le béton est un matériau généralement utilisé dans les constructions urbaines, cet urbanisme qui ronge peu à peu la nature et qui finira par submerger toutes choses naturelles ne laissant alors qu’un immense paysage artificiel qui emprisonne les hommes dans leurs propres constructions grises et sans vie. Tout comme le sont les élèves de ce lycée. Georges Adilon croit que le béton, par sa forme modulable, représente la liberté alors qu’en vérité il représente en fait tout le contraire.

La vue : Le lycée des Maristes n’est pas visible de l’extérieur, du moins depuis la rue. On y accède par la porte d’un bâtiment tout à fait banal qui ne laisse en rien présager l’entrée d’un lycée. Jusqu’au dernier moment, on ne soupçonne d’aucune façon l’existence de ce lycée. En revanche, une fois à l’intérieur du lycée, on a une magnifique vue panoramique sur l’ensemble de la ville de Lyon. L’idée, c’est de pouvoir voir sans être vu. Les différentes cours de récréation sont comme de grand balcon. L’une des salles de classe a même une baie vitrée. Ce panorama qui donne une vue d’ensemble de la ville cherche à faire réfléchir les élèves sur le passé et le présent de cette ville. Chaque lieu ou quartier de la ville faisant référence à des faits particuliers. L’idée qu’a eu l’artiste, de faire réfléchir grâce à une vue, est très louable, mais en réalité avec cette vue en hauteur on ne fait que survoler la ville, ne voyant que le toit des bâtiments. Il n’y a donc pas moyen pour les élèves de s’intéresser à la vie d’en bas. Ils n’en sont que plus reclus dans la tour d’ivoire qu’est ce lycée. Cela s’associe au fait que le lycée soit à l’abri des regards extérieurs et aussi que ce lycée est un lycée privé destiné aux enfants de familles aisées et donc bien à l’écart des couches populaires .

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Les époques : Le lycée des Maristes a une architecture très atypique. Les bâtiments ont l’air d’appartenir chacun à des époques différentes certains sont très contemporains et ont une apparence moderne, d’autres ont une apparence plutôt classique, d’autres encore ont un style très ancien. Ce mélange des genres donne aux élèves de ce lycée l’impression de traverser les époques au fur et à mesure qu’ils évoluent à l’intérieur des différents bâtiments, et ce afin qu’ils se souviennent de ce qu’il y avait avant eux. Étrange idée de demander à des lycéens de regarder en arrière alors que d’habitude on leur demande de penser au futur, de s’intéresser à leur avenir et de voir vers l’avant. Dans un lycée privé, où la réussite scolaire est plus que primordial, les élèves n’ont sûrement pas le temps de prêter attention à ce qui les entoure et encore moins de s’y intéresser de manière approfondie et de réfléchir là-dessus. Pourtant l’idée du mélange des époques était plutôt une bonne idée.

La signalétique : Dans le lycée des Maristes, on peut noter qu’il n’y a pas de signalétique, aucun panneau, aucune flèche ni autre signalisation d’aucune sorte. Ceci est d’autant plus contraignant que la disposition des différentes structures du lycée est telle qu’elle ne permet pas de se repérer aisément. Georges Adilon ne voulait pas que les élèves se fassent guider par des panneaux. Il préférait que les élèves aillent directement demander à quelqu’un de leur indiquer le chemin, ce qui favorise le contact, le dialogue et l’échange et ainsi permettre de nouer des relations plus facilement. Pour Georges Adilon, une signalétique priverait les élèves de leur libre arbitre dans le choix de leur direction.

L’ovale : Georges Adilon avait une obsession pour les formes géométriques et en particulier pour l’ovale, on en retrouve un peu partout peint sur les murs jusque dans la forme même des objets tels que la table de la salle du conseil de classe, ou encore dans la forme des pièces comme la chapelle. L’ovale est une figure géométrique ronde mais aplatie latéralement. On le dessine avec un geste continue partant et revenant à son point de départ. C’est ce geste très simple que Georges Adilon interprète comme une révolution, un tour à 360° ; cela veut dire que tout revient à son commencement. Cette idée correspond au cadre scolaire du lycée : la scolarité est un éternel recommencement de génération en génération, les enfants suivant la même scolarité que leurs parents et ainsi de suite selon le principe de reproduction sociale.

Les cours de récréation : Les différentes cours de récréation sont disposées en terrasse et chacune est attribuée à une classe. Les classes de seconde ont la cour d’en bas, les classes de première sont au-dessus et les classes de terminale encore au-dessus. Cela permet de briser une certaine monotonie qui pourrait s’installer au fil des années. En effet, passer trois années dans la même cour s’avère être lassant c’est pour cela que grâce à cette attribution des cours de récréation en fonction de la classe permet aux élèves de découvrir chaque année un nouveau milieu afin d’empêcher une possible lassitude. Cela permet aussi aux élèves d’une même classe de mieux se retrouver entre les cours. Mais en contrepartie, ce système ne permet pas aux lycéens de faire facilement la connaissance des élèves des autres classes se situant dans une autre cour.

Les fenêtres et les barrières : Le lycée des Maristes possèdent des fenêtres (c’est normal !), mais la particularité qui fait que cela ne correspond pas à la norme c’est que parmi les fenêtres il y en a qui sont classiques et d’autres qui ont une apparence très « design », le tout se mélangeant sur les différentes façades du bâtiment. Les barrières quant à elles font comme des vagues donnant une vision moins carcérale. De plus, elles donnent une impression de discontinuité car toutes sont différentes et de ce fait aucun endroit du lycée n’est pareil à un autre. Il n’y a absolument aucune uniformité, à part cette couleur grise, dans le lycée des Maristes.

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Berrez Thomas

L’Œuvre des glaçons du musée de l’Art contemporain est constitué de 5 glaçons qui fondent et dont les images sont retransmises par des téléviseurs. Ceci pourrait être la retransmission accélérée de notre vie pour montrer qu’elle est courte et faire réagir le spectateur.

Cette œuvre pourrait aussi montrer que l’art contemporain est opposé aux autres œuvre car il est créable à l’infini alors que toutes autres œuvres fini par disparaître.

Ainsi le musée de l’art contemporain a acheté la méthode de construction de l’installation qui pourrait être le signe de l’achat de la vie de l’œuvre et non l’achat de l’œuvre en elle-même qui fini toujours par mourir.

On pourrait aussi penser que les 5 glaçons représentent les 5 continents du monde : l’Europe, l’Asie, l’Océanie, l’Afrique, l’Antarctique et l’Amérique qui tous finiront par disparaître ou « fondre » avec le réchauffement climatique tels des bloques de glace.

L’art contemporain s’exprime aussi en architecture où l’on trouve d’ailleurs toujours des formes harmonieuses et souples comme les barrières du collège et lycée des Maristes à Lyon. Cela pourrait dire que l’architecture est libre et peut être modulée. Comme les tableaux contemporains dont les coup de pinceaux ne sont pas précis et dont les formes sont irrégulières qui provoque alors chez le spectateur un sentiment d’évasion et d’imagination pour lui dire de penser se que lui pense.

L’architecture contemporaine mêle aussi ancien et neuf qui pourrait être la vie en harmonie de plusieurs époques qui serait chez l’Homme la vie en harmonie quelque soit l’âge.

L’apport de l’ancien au neuf pourrait aussi montrer le cycle de la vie et ainsi dire que le neuf est toujours fondé par l’ancien, que le neuf est indépendant de l’ancien et qu’ils doivent se côtoyer.L’architecture contemporaine emmène aussi la nature à l’édifice. En effet on remarque de nombreux points de vue dans le lycée/collège des Maristes qui pourraient vouloir dire que le savoir est en faite contenu et partagé dans la ville de Lyon et qu’il suffirait de l’observer. Ceci aurait pour but d’éveiller les sens chez l’Homme.

On trouve aussi dans l’établissement une bibliothèque qui fait corps avec des arbres. Ici le message serait, que l’on ne peut s’instruire sans le calme et le silence que la nature délivre ou de se recueillir en nature est le meilleur moyen de penser.

On remarque aussi que l’architecture contemporaine n’utilise aucune signalétique pour dire qu’elle souhaite les rencontres entre l’Homme qui connaît l’édifice et celui qui ne le connaît pas. L’architecture insiste à échanger nous montrant alors que l’entraide est primordiale.

Dans la continuité l’architecture souhaitait que ses occupants se sentent chez eux. Elle souhaite dire que le monde, malgré ses frontières est un lieu où chaque personne devrait se sentir bien qu’importe le lieu où il se trouve.

Ainsi on trouve parfois plusieurs styles d’art dans l’architecture contemporaine pour que chacun puisse s’identifier au bâtiment. Ceci aussi pour dire que chacun à ses goûts, ses préférences. Cette idée se rattache aussi au fait que de nombreux permis de construire de bâtiments contemporains ont été refusés car dans la plupart des cas cet art n’était pas aimé par tout le monde et donc interdit.

L’art contemporain s’exerce aussi en peinture. En effet ce sont parfois des toiles immenses qui nécessitent beaucoup de travail peut être pour montrer que la vie est un éternel travail où l’Homme doit accomplir ses devoirs qui sont parfois longs et laborieux.

La peinture peut parfois être représentée que par morceaux de toiles à cause de sa grandeur ceci pourrait être l’idée que l’on ne peut pas tout voir et que l’Homme parfois ne voit que ce qu’il pense ou veut voir.

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Julien Compard Compte rendu sur la visite du MAC à Lyon

Le Mercredi 24 Novembre, nous avons visité le Musée d’ Art Contemporain de Lyon le matin puis un des lycées réputés de la ville qui est le Lycée Sainte-Marie. Nous avons découvert Georges Adilon qui est un peintre architecte dont les œuvres sont principalement des maisons, des bâtiments en tout genre tels que des lycées par exemple.

La première partie était donc basée sur la visite du « MAC » de Lyon. On a découvert les traces d’une exposition de glaçons diffusées sur des écrans plats. Ici

l’œuvre était composé de cinq glaçons de même taille et les écrans retraçaient leur passage au Musée. On remarquait le passage des visiteurs et le fait que ces glaçons fondaient au fil du temps et donc disparaissaient. Ici, ce sont des employés qui installent cette œuvre et non l’ artiste qui lui décide du positionnement de l’ installation, des formes, l’artiste n’ est pas celui qui installe l’œuvre mais celui qui l’ imagine, la place, la forme. On notait une évolution intemporelle de cette installation puisque l’on garde des traces de cette œuvre sous forme de vidéos même si celle-ci n’est plus visible directement par l’homme.

Sur ce même étage se trouvait des bi chromes de tailles assez impressionnantes mais dont la réalisation paraissait à la portée de chaque homme ou femme puisqu’en effet ces immenses tableaux étaient simplement peints avec deux parties peintes de deux couleurs différentes. Or on remarque un art unique dans ces œuvres puisque ces tableaux restent distincts des autres avec une réalisation spéciale.

L’exposition de G. Adilon montrait au public quelques œuvres réalisées par l’artiste avec notamment l’exposition d’une partie de sa gigantesque peinture sur papiers qu’il colla pour en faire une œuvre incroyable et très volumineuse. Cette seule et unique partie recouvrait la moitié des murs de la salle d’exposition. Je peux aussi noter que cette peinture était faite de couleurs très sombres et que les traits et lignes me faisaient penser à un coloriage de gamin.

De cette matinée nous en avons conclu que l’ art contemporain pouvait être très simple mais que chaque œuvre dégageait une certaine idée et que le volume des œuvres jouait un rôle important à mes yeux.

L’après midi, nous avons visité un Lycée lyonnais crée et en quelque sorte décoré par ce même artiste qui est G.Adilon. Ce lycée qui est très peu visible du monde extérieur donne une impression de forteresse que seul ceux qui y passent peuvent le voir. Cependant de ce lycée, on a une vue sur tout Lyon ce qui montre une certaine envie de l’architecte de ne pas être vu mais de pouvoir tout voir. C’est aussi une caractéristique du monde bourgeois puisque cette colline est celle des bourgeois et par conséquent il est difficile de voir ce Lycée.

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En entrant à l’intérieur de celui on remarque la présence flagrante de formes géométriques telles que le carré, le cercle, le triangle, l’ovale … notamment dans les cours, les salles ou sur les barrières. Ce ne sont jamais les mêmes formes utilisées par Adilon, ce qui montre qu il ne se répète jamais. Ce Lycée Sainte-Marie, en plus d’être caché, est fait de couleurs assez tristes telles que le gris et beige du béton qui, dans ce bâtiment, est le matériau principal. On a une ressemblance avec un « bunker ». Adilon marque aussi son style sur de nombreux autres points tels que les poignées de porte qui sont plus basses que d habitude avec toujours des formes différentes et plus attractives ce qui les différencie des autres poignées. Il montre son style par l’absence de signalétique, on ne peut voir aucune signalisation comme les flèches ou panneaux : Adilon veut que l’on se sente comme chez soi dans ce Lycée, on a une idée de maison ou tout le monde se parle, se fréquente. L’absence de signalétique permet la favorisation de la communication entre les gens puisque sans signalétique, l’homme est poussé à demander son chemin à un autre homme.

Sur chaque niveau de ce Lycée, on remarque la présence de petites terrasses limitées par des barrières, ou les lignes ne sont jamais les mêmes. On voit que les lignes sont très peu droites mais plutôt courbées ce qui donne une sensation de mouvement, de vagues. Le refus de la stricte symétrie, de l’angle droit interroge, force le regard et crée des recoins propices qui peuvent devenir des lieux d’intimité.

Adilon est aussi un artiste qui cherche à éveiller les sens. Il se réfère beaucoup à la musique. Il cherche à mélanger simple et complexe ce qui, au moindre détail jusqu’ alors inaperçu, nous surprend. Par exemple, la présence d’arbres qui traversent les murs dans l’espace bibliothèque montre la volonté d’ Adilon de toujours avoir un lien ente la nature et l’homme. Mais aussi son style particulier à décorer les fenêtres, portes, barrières ou impostes avec des traits ou des dessins en céramique qui est en quelque sorte une couche de nouveau sur du vieux, on insère du neuf sur du vieux pour ne pas oublier l’origine et garder des traces du passé.

De plus on peut dire qu’ Adilon joue beaucoup avec la lumière naturelle, du soleil. On se rappelle de la salle de cours illuminée par la lumière du jour où juste une seule grande vitre laisse passer la lumière de sorte à ce que les personnes présentes à l’intérieur aient une vue sur Lyon magnifique mais aussi une luminosité parfaite sans jeu de lumières en plus.

Georges Adilon est un artiste qui reste dans les mémoires de nombreuses personnes notamment pour ses créations, peintures, maisons et autres œuvres. Son fils retrace sa vie d’artiste « peintre architecte » dans un film où l’on voit toutes les créations de son père. Adilon est un homme qui a un point de vue de l’art particulier, avec ses recherches libres et audacieuses inspirées d’humanisme qui vont faire de lui l’un des grands artistes du XX ème siècle. Il sera à l’origine de nombreux projets éducatifs et scolaires avec « les maristes » par exemple.

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Van Thuyne Korentin 1 ES 1 Lors de notre sortie au Musée d’Art Contemporain de Lyon, nous avons vu l’œuvre : «  la fonte des glaçons »,

cette œuvre est un art éphémère, c’est une forme artistique qui joue sur la brièveté de l’œuvre. Grâce à des caméras on a pu voir l’évolution et la disparition des glaçons .Cette œuvre est une installation, on peut circuler entre et autours de l’œuvre, le réalisateur veut que l’observateur puisse circuler auprès de l’œuvre, pour pouvoir l’apprécier. Cette installation disparaît au fil du temps, c’est un art temporel. Cette œuvre n’est pas intemporel comme une peinture car les glaçons fondent au fil du temps, alors qu’une peinture restera la même. Le réalisateur de cette œuvre veut nous montrer qu’on peut acheter le concept de son œuvre, les glaçons n’ont pas été taillés par le réalisateur, ils sont fabriqués dans une usine spécialisée. Le réalisateur ne sait pas déplacer pour venir amener les glaçons et les tailler au musée. Cette œuvre a trois contraintes : - La place : les glaçons font deux mètres de haut et environ deux mètres de larges - Le poids : chaque glaçon pèse environ deux tonnes, ce qui entraîne une contrainte pour le nombre de glaçons. Le MAC n’a pu acheter que 5 glaçons car si il y aurait eu plus de cinq glaçons les poutres auraient cédés sous le poids des glaçons. - Le prix : un glaçon coûtent dix milles euros. Cette œuvre a de nombreuses contraintes ce qui rend son achat difficile.

Au MAC nous avons vu ensuite des bi chromes, qui sont des tableaux à deux couleurs. Les couleurs du bi chromes peuvent être très proches ce qui donne l’impression qu’il n’y a qu’une seule couleur ou les couleurs peuvent être différentes.

Nous avons ensuite vus une œuvre de George Adilon , cette œuvre mesure cinquante deux mètres de long et seize mètre de large, ce qui rend cette œuvre extraordinaire . Pour réaliser cette œuvre un gymnase a été prêté à G.Adilon pendant deux semaines. Cette peinture a été réalisée en collaboration avec le Musée d’Art Contemporain. Pour cette œuvre Adilon utilisa huit cent kilos de peinture. Pendant deux semaines il « scotcha » les feuilles puis pendant trois jours il peint. Le Mac ne peut présenter qu’une partie de l’œuvre. George Adilon voulait réaliser une œuvre exceptionnelle.

La seule photo prise de cette œuvre a été prise grâce à une montgolfière. Puis nous avons vu un reportage sur George Adilon dans lequel on a pu voir les maisons et les bâtiments que

réalisa G.Adilon On peut voir les nombreuses contraintes de construction qu’a connu G.Adilon. Il a connu ces contraintes car ses maisons n’avaient pas la même forme que les autres. Il a connu aussi des contraintes pour la construction du lycée Sainte - Marie car le lycée ne faisait pas la même taille que les bâtiments qui l’entouraient. Il ne respectait pas les normes de construction.

Nous avons ensuite visité le Lycée Sainte-Marie qui se trouve dans le « vieux Lyon » G.Adilon voulait utiliser de l’ancien mais aussi du neuf. Il voulait garder l’ancien pour garder des souvenirs du passé, pour montrer que le lycée traversait les âges. On peut voir l’idée d’ancien et de nouveau grâce aux fenêtres, certaines fenêtres sont anciennes et d’autres sont des fenêtres dessinées par Georges Adilon. Adilon voulait garder les souvenirs d’avant d’où la présence d’ancienne fenêtres.

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On voit aussi cette idée grâce aux portes d’entrées, on peut voir qu’il y a deux portes une ancienne en bois et une autre en verre, créée pas Adilon. La porte faite par Adilon est surmontée d’une mosaïque .On peut voir les strates d’époque grâce à ces portes, il y a une ancienne porte, utiliser avec un matériau ancien : le bois et il y a une nouvelle porte faite avec un nouveau matériel : le verre. Adilon utilise des formes géométriques : pour ses bancs il utilise la forme triangulaire. Pour les barrières, il utilise des signes religieux : le poisson, le bateau et les vagues. Il a utilisé ses formes car ce lycée est le lycée des maristes, qui sont des hommes religieux .On apprend grâce à ces formes géométriques qu’Adilon ne veut jamais se répéter car ces formes sont toutes différents, il ne voulait jamais se répéter car il voulait faire des choses toujours différentes. Adilon a construit son lycée sous forme de terrasses sur lesquelles on peut voir la ville de Lyon. Adilon construit de grandes fenêtres pour distraire et éduquer les élèves. On peut voir la ville qui bouge, la colline des Bourgeois et des curés. Le médiateur nous dit que c’est fenêtre conduisait l’esprit à l’apprentissage. Pour la construction de ce lycée, Adilon connu de nombreuses contraintes, ce sont en majeurs parties des problèmes de normes qui ont retardé la construction du lycée. Le lycée connu un problème de taille, le lycée était plus bas que les bâtiments qui l’entouraient. Pour se défendre contre la loi qui l’empêchait de construire ce lycée, il disait que ce lycée était de l’art. Il a connu des problèmes de contraintes car il ne construit pas un lycée banal, il voulait construire un lycée contemporain.

Dans ce lycée se trouve une chapelle, le lycée et le lycée Sainte-Marie, les maristes sont de l’homme religieux d’où la présence d’une chapelle dans le lycée. Cette chapelle est différente des autres chapelles car ce sont les élèves qui sont en hauteur et non le régisseur. Le régisseur a l’impression de parler devant une assemblée. La forme des sièges est de forme ovale et de plus on s’éloigne plus l’ovale s’agrandit. Cette idée d’ovale représente l’idée de propagation de la prière à tous les élèves. La forme ovale donne l’impression d’être une onde qui propage la prière à toute l’assemblée.

On peut voir dans ce lycée qu’il n’y a pas de signalétique, G.Adilon voulait que les élèves se sentent comme «  chez eux » au lycée. Les lycéens de ce lycée, surnomment ce lycée : «  la maison ». Cela veut montrer l’idée que tous les élèves se connaissent et échangent comme ils le feraient avec les personnes de leurs familles.

Pour la construction de ce lycée Adilon utilisa du béton. Il utilisa ce matériel car le béton est modulable. Adilon utilisa ce matériel pour respecter les normes.

Puis nous somme allés a la BF15 qui est un atelier / portrait de Georges Adilon. Dans cette exposition on peut voir de nombreux dessins et schémas d’Adilon qu’il utilisa pour la construction de ses bâtiments.

La sortie nous a appris que l’art contemporain peut être temporel est intemporel mais aussi que l’art contemporain peut être une réalisation ou une construction, on a appris qu’il y a avait de nombreuses normes à respecter pour la construction de bâtiments. L’art contemporain peut être utilisé pour les bâtiments religieux. On a appris qu’Adilon était un peintre architecte qui ne voulait pas se répéter.