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 liv N°13 Chers Lecteurs, Comme à notre habitude, nous sommes impatients de partager avec vous les grands enseignements de notre dernier Club Luxe Adetem consacré au Thème « Luxe et Brésil : Mission Possible ? ». Cette 5 ème  rencontre s’est tenue le 4 mai 201 0, à la Favela Chic (Paris 11 ème ) et a réuni plus de 75 professionnels du Luxe curieux de disposer de clés de décryptage d’un des marché s du Luxe les plus prometteurs , le Brésil: les prévis ions de croissance du marché du luxe, les spécificités du Luxe brésilien, son consommateur, et les conditions d’implantation d’une marque européenne au Brésil. Bonne lecture, Martine Ghnassia  Directrice du Planning Stratégique, Isabelle Grange  Responsable de la Communication. La 5ème édition du Club Luxe ADETEM sur le thème du Luxe et du Brésil a été présidée par Stéphane Truchi Président du Directoire de l’Ifop et Président du Club Lux ADETEM et a été animée par Martine Ghnassia, Directrice du Planning Stratégique de l’Ifop qui avait réuni une table ronde de professionnels composée de : Charles-Henry CHENUT, Conseiller du Commerce Extérieur de la France, Président du groupe Brésil et 1er vice- président de la Commission Amérique latine, récemment nommé au sein du Comité technique interministériel franco- brésilien (créé par les Présidents Lula et Sarkozy) et Avocat associé du cabinet franco-brésilien, Chenut Oliveira Santiago situé en France et au Brésil,  Véronique MORTAIGNE, Journaliste au Journal Le Monde, a publié plusieurs ouvrages, et a vécu de nombreuses années en Amérique latine, notamment au Brésil, Jean-Etienne GOURGUES, Directeur Commercial des Cognacs Martell et des Champagnes Mumm et Perrier-Jouët . Il a témoigné de l’implantation de la Marque Perrier-Jouët au Brésil avec son flagship store : le Club A.  5ème édition du Club Luxe ADETEM Luxe et Brésil : Mission possible ? Le Brésil souvent présenté comme le Japon d’il y a 20 ans, attire de plus en plus de marques de luxe françaises, tirant profit d’un engouement fort des clients brésiliens pour le luxe mais aussi d’une croissance économique remarquable sur ces dernières années. Cette 5ème édition du Club Luxe a été consacrée aux enjeux et aux mutations du Luxe au Brésil et a tenté de répondre aux questions suivant es : o Pourquoi et en quoi le Brésil est-il un des pays émergents les plus prometteurs en terme de développement pour les marques de luxe ? o Comment parvenir à pénétrer un tel marché, les pratiques commerciales restent encore complexes ? o En quoi le Brésil est-il un pays attractif pour les marques de luxe françaises ? o Qui est le client du Luxe brésilien ? Durant cette matinée, l’Ifop et ses invités ont connecté les participants à l’économie brésilienne, au marché du Luxe et à son consommateur. En voici les principaux éléments à retenir : 1/ Le Brésil, un marché à fort  potentiel de cons ommation …  10ème puissance économique mondiale, 5ème puissance en 2025 selon les estimations , classée c omme 4ème d estination au meilleur potentiel d’affaires après la Chine, l’Inde et les USA, pays qui a su faire grandir la classe moyenne grâce aux mesures sociales à grande échelle, le Brésil fait aujourd’hui partie des pays émergents les plus prometteurs en terme de potentiel de consommation. En effet, grâce à une utilisation décomplexée du crédit, la classe moyenne (52% de la population, + de 20 millions de personnes) dite classe C comme consommation, achète tout à crédit au Brésil. Ainsi le Brésil compte parmi les grandes puissances de consommation dans la sphère de la cosmétique (+ 70% d’augmentation de la consommation entre 2002 et 2007, 3ème rang mondial), de la téléphonie mobile (3ème rang mondial), des ordinateurs (+ 60% entre 2002 et 2007), des boissons non alcoolisées (5ème rang et +125% entrer 2002 et 2007), de l’automobile (5ème rang, + 58% ent re 2002 et 2007) (source Exame). Mais on ne peut pas ignorer malgré tout le possible surendettement des ménages, et les risques de conflits sociaux liés à la cohabitation d’une classe pauvre, d’exc lus (plus d’un tiers vit avec moins de 300 € par mois), et d’une classe de très riches voire de millionnaires (la plus forte progression dans le monde des millionnaires est de + de 55 % en 5).

Art. Luxe et Brésil

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live

N°13

Chers Lecteurs,

Comme à notre habitude, nous sommes impatients de partager

avec vous les grands enseignements de notre dernier Club

Luxe Adetem consacré au Thème « Luxe et Brésil : Mission

Possible ? ». Cette 5ème rencontre s’est tenue le 4 mai 2010,

à la Favela Chic (Paris 11ème) et a réuni plus de 75

professionnels du Luxe curieux de disposer de clés de

décryptage d’un des marchés du Luxe les plus prometteurs ,

le Brésil: les prévisions de croissance du marché du luxe,les spécificités du Luxe brésilien, son consommateur, et les

conditions d’implantation d’une marque européenne au Brésil.

Bonne lecture,

Martine Ghnassia – Directrice du Planning Stratégique,

Isabelle Grange – Responsable de la Communication.

La 5ème édition du Club Luxe ADETEM

sur le thème du Luxe et du Brésil a été

présidée par Stéphane Truchi Président

du Directoire de l’Ifop et Président du

Club Lux ADETEM et a été animée par

Martine Ghnassia, Directrice du PlanningStratégique de l’Ifop qui avait réuni une

table ronde de professionnels composée

de :

Charles-Henry CHENUT, Conseiller du

Commerce Extérieur de la France,

Président du groupe Brésil et 1er vice-

président de la Commission Amérique

latine, récemment nommé au sein du

Comité technique interministériel franco-

brésilien (créé par les Présidents Lula et

Sarkozy) et Avocat associé du cabinet

franco-brésilien, Chenut Oliveira Santiago

situé en France et au Brésil, 

Véronique MORTAIGNE, Journaliste au

Journal Le Monde, a publié plusieurs

ouvrages, et a vécu de nombreuses

années en Amérique latine, notamment

au Brésil, 

Jean-Etienne GOURGUES, Directeur

Commercial des Cognacs Martell et des

Champagnes Mumm et Perrier-Jouët. Il

a témoigné de l’implantation de la

Marque Perrier-Jouët au Brésil avec sonflagship store : le Club A. 

5ème édition du Club Luxe ADETEM Luxe et Brésil : Mission possible ?

Le Brésil souvent présenté comme le Japon d’il y a 20 ans, attire de plus en plus de

marques de luxe françaises, tirant profit d’un engouement fort des clients brésiliens

pour le luxe mais aussi d’une croissance économique remarquable sur ces dernières

années.

Cette 5ème édition du Club Luxe a été consacrée aux enjeux et aux mutations du

Luxe au Brésil et a tenté de répondre aux questions suivantes :

o  Pourquoi et en quoi le Brésil est-il un des pays émergents les plus

prometteurs en terme de développement pour les marques de luxe ?

o  Comment parvenir à pénétrer un tel marché, où les pratiques

commerciales restent encore complexes ?

o  En quoi le Brésil est-il un pays attractif pour les marques de luxe

françaises ?

o  Qui est le client du Luxe brésilien ?

Durant cette matinée, l’Ifop et sesinvités ont connecté les participantsà l’économie brésilienne, au marchédu Luxe et à son consommateur. En  voici les principaux éléments àretenir :

1/ Le Brésil, un marché à fort

 potentiel de consommation … 10ème puissance économique mondiale, 5ème puissance en 2025 selon les

estimations, classée comme 4ème destination au meilleur potentiel d’affaires après

la Chine, l’Inde et les USA, pays qui a su faire grandir la classe moyenne grâce aux

mesures sociales à grande échelle, le Brésil fait aujourd’hui partie des pays

émergents les plus prometteurs en terme de potentiel de consommation.

En effet, grâce à une utilisation décomplexée du crédit, la classe moyenne (52% de la

population, + de 20 millions de personnes) dite classe C comme consommation,

achète tout à crédit au Brésil.

Ainsi le Brésil compte parmi les grandes puissances de consommation dans la sphère

de la cosmétique (+ 70% d’augmentation de la consommation entre 2002 et 2007,

3ème rang mondial), de la téléphonie mobile (3ème rang mondial), des ordinateurs

(+ 60% entre 2002 et 2007), des boissons non alcoolisées (5ème rang et +125%

entrer 2002 et 2007), de l’automobile (5ème rang, + 58% entre 2002 et 2007) (source

Exame).

Mais on ne peut pas ignorer malgré tout le possible surendettement des ménages, et

les risques de conflits sociaux liés à la cohabitation d’une classe pauvre, d’exc lus (plus

d’un tiers vit avec moins de 300 € par mois), et d’une classe de très riches voire de

millionnaires (la plus forte progression dans le monde des millionnaires est de + de

55 % en 5).

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  2/ … où le désir du luxe est àsatisfaire tant la demande estcroissante… 

Quand on sait que le Brésil est un des marchés du Luxe les plus florissants au

monde avec une estimation de croissance de plus de 35% dans les prochaines

années, cela ne peut que faire rêver. Au dire des experts que le Planning

Stratégique de l’Ifop interviewe régulièrement, le Brésil est le pays « premier en

tout sur le luxe, la bulle de consommateurs extrêmement riches est celle qui 

consomme le plus au monde et qu’elle adore les produits du Luxe européen au point 

de se les approprier ».

3/ …mais qui nécessite de la partdes marques de savoir s’adresser àun consommateur qui a besoin d’êtreébloui sensoriellement et valorisé

statutairement

Le consommateur brésilien a tout pour plaire aux marques qui ont tout compris du

Luxe Expérientiel : c’est une femme (63%), un jeune (53% de -35 ans), facile à

toucher (il vit essentiellement à Sao Paolo et de plus en plus à Rio), il est ouvert sur

le monde (voyage beaucoup, pour 75% d’entre eux), a une forte sensibilité à l’art,

adore être considéré, privilégié, pour qui l’acte d’achat se doit d’être non seulement

un moment de valorisation de son statut mais aussi une fête des sens . Le temple

de la consommation Daslu en est la preuve vivante avec son offre de services

d’exception tout comme le Club A - Perrier Jouët à Sao Paolo.

Entretien avec Charles Henry Chenut,conseiller du commerce extérieur de laFrance, expert des relationsd’affaires franco-brésilien.

Quelles pistes retenir pour toute marque qui souhaite s’implanter sur le

 marché brésilien ?

«La seule ville de Sao Paolo représente le PIB de laThaïlande et Rio, le PIB d’Israël ». 

Charles-Henry Chenut a mis l’accent sur le fait que de nombreuses idées

reçues persistaient sur ce pays : fragile politiquement, et encore difficile

d’accès pour les entreprises.

Or aujourd’hui, avec le président Lula, le Brésil est devenu une réelle

démocratie, qui fait des bonds sur le plan économique : « la seule ville de

Sao Paolo représente le PIB de la Thaïlande et Rio, le PIB d’Israel » insiste

Charles Henry Chenut., conseiller du commerce extérieur de la France

Il subsiste en effet des freins encore importants liés aux procédures

douanières et fiscales mais selon C H Chenut, qui est aussi expert fiscaliste

du Brésil « la réglementation évolue et devrait être plus flexible dans les

mois et années à venir ».

Les règles à respecter pourl’implantation d’une marqueau Brésil :

Selon Charles Henry Chenut, quelques règles doivent

être respectées pour toute marque qui souhaite

développer son activité au Brésil :

- Ne pas s’implanter de façon impérialiste en

imposant modèle d’organisation et management

étrangers mais intégrer dans les équipes dirigeantes

des locaux et les associer au développement du

business

- Entrer par touche, puis se développer en tache

d’huile : une première implantation locale (une ville,

souvent Sao Paolo, 75% des ventes du luxe au Brésil,

la plus forte concentration de riches) avant de

conquérir les autres villes comme Brazilia, et

notamment Rio qui pour la Coupe du Monde de Foot

de 2014 et les JO de 2016 va être financièrement

soutenue

- Ne pas hésiter à développer des collections produits

réservées aux brésiliens, et pensées en partenariat

avec des professionnels locaux (exemple : Lacoste

avec son édition limitée réalisée par les frères

Campana)

- Penser service sélectif et exclusif : le consommateur

brésilien du Luxe aime se sentir privilégié et valorisé

socialement au travers de sa consommation. 

Hélicoptère à l’entrée de la Villa

DASLU, Sao-Paulo.

Cohabitation de la richesse et 

de la pauvreté, Rio De Janeiro.

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 Entretien avec Véronique Mortaigne,journaliste au Monde

Que retenir de sa connaissance de la culture brésilienne et des dimensions à intégrer pour

toute réflexion liée à un développement de marque au Brésil ?

« Ils adorent  s’emparer de la culture des autres, notamment 

lorsqu’ elle est française, ils sont cannibales »

Francité. Véronique Mortaigne nous rappelle que le premier contrat qui a uni la France

avec le Brésil était de nature commerciale, remontant à l’époque de l’achat de bois pour

réaliser des teintures. De ce lien commercial est née ensuite une véritable communauté

de pensée, le Brésil ayant adopté un modèle culturel à la française, allant jusqu’à

enseigner le français dans les écoles. Les Brésiliens aiment la France, il faut savoir tirer

partie de cet atout, sachant que les USA font tout pour exercer un fort contrôle du

business.

Nature. Elle n’a cessé de rappeler, que dans ce pays aux multiples facettes, la Nature était

chère aux Brésiliens, le Brésil étant vécu comme un « paradis naturel » pour ses habitants.

Citons à ce propos la réussite industrielle de Natura, une marque de cosmétique naturelle

et éthique, incarnant un bien être holistique, devenue la marque leader en cosmétique

sur le marché brésilien, ayant choisi la France comme second pays d’implantation. 

Aimer le Brésil et sa culture. Même si cela peut paraitre aller de soi, il est important depénétrer ce marché en l’aimant et en l’adoptant. Adopter la langue, ses codes sont

indispensables pour réussir en tant qu’entreprise et en tant que marque.

Services exclusifs et innovants. La Vi lla Daslu, temple du luxe fait appel à des vendeuses

de la haute bourgeoisie de façon à permettre aux clients du Luxe d’être conseillés et

accompagnés par des personnes issues du même milieu social. Le brésilien est en attente

de services de très haute qualité, de « raffinement jusque dans les moindres détails et 

d’assistance», mais tout en conservant l’esprit « cool » brésilien.

Mémoire et patrimoine de marque à valoriser. Les Brésiliens sont friands de marques

« mémoire » qui disposent d’une histoire, d’un patrimoine. Ils adorent « s’emparer de laculture des autres, notamment lorsqu’elle est française, ils sont cannibales» nous dit-elle. Il

faut ainsi pour une marque savoir valoriser son identité, son patrimoine génétique tout en

s’adaptant au local dans les pratiques de consommation mais aussi dans les codes de

communication.

Autant d’éléments qui montrent que ce consommateur brésilien est en mutation : « on est 

 passé d’un consommateur sans ostentation des années 60 à un consommateur attiré par le

luxe, voyant et sans pudeur dans sa consommation » tout en étant paradoxalement « à la

recherche de raffinement et de créativité». 

Amsterdam Sauer 

Des marques locales fortes

La présence de griffes étrangères(Top of Mind /par segment. Etude GFK Brasil

pour Atualuxo 2009)

Reinaldo Lourenco

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 Témoignage de Jean-Etienne GOURGUES, Cognacs Martell et des Champagnes Mumm et Perrier-Jouët

Décryptage de l’expérience Perrier Jouët-Club

 A pour l’introduction du champagne BelleEpoque sur le marché brésilien.

« Au Brésil une flute pour 60 personnes vs 1 bouteille par 

habitant en France par an. » 

Le marché du champagne au Brésil est un marché en devenir encore peu consommateur

(« une flute pour 60 personnes vs 1 bouteille par habitant en France par an »), peu

concurrentiel (Veuve Clicquot, seule grande marque consommée au Brésil), mais un

marché qui offre de vraies opportunités pour une « catégorie produit qui incarne la fête,

le plaisir, la consommation ostentatoire et la France ».

Autant de raisons qui ont poussé Perrier Jouët à tenter l’expérience brésilienne avec

l’ouverture d’un club au sein du Shératon de Sao Paolo, le Club A pour l’introduction de

sa marque Belle Epoque.

Dans le portefeuille Perrier Jouët, cette marque est le meilleur candidat au succès étant

une marque fondée « sur des valeurs d’exclusivité » (l’exemple des cuvées sur mesure, By

and For) et issue du monde de l’art et de la créativité (bouteille créée par l’artiste Emile

Gallé en 1902 et revisitée en 2009 dans le cadre de sa campagne publicitaire par Barbro

Anderson, artiste suédoise). Autant de caractéristiques en phase avec les attentes du

nouveau consommateur du Luxe Brésilien.

Pour aller au bout de la démarche, Perrier Jouët a opté pour une stratégie commerciale

fondée sur la rareté en créant son propre lieu de distribution, le Club A : un lieu privé

auquel on ne peut accéder que par cooptation, un lieu où on y trouve des formatsexclusifs « format 3 litres à 12 000€ », un lieu expérientiel (événements d’exception tel le

lancement de la Flower Table, table de dégustation créée par Noé Duchaufour pour le

  jour du printemps et des événements dégustation, « comme les accords mets vin

réalisées par Anne Sophie Pic » ).

1 an et demi après son lancement, Jean-Etienne GOURGUES, nous a confirmé le succès

de cette initiative « 300 personnes chaque samedi soir, 700 personnes par week end, 20 à

30 000 personnes touchées depuis le lancement »  et réfléchit déjà à l’extension de ce

modèle de développement par la création de nouveaux lieux de d’exception.

Le Club Luxe ADETEM,qu’est-ce que c’est ?

Le CLUB LUXE IFOP – ADETEM:Qu’est-ce que c’est ?

Lieu de réflexion et d’échanges avec les

professionnels du Luxe sur des

problématiques d’actualité de ce secteur, le

Club Luxe Adetem s’inscrit de façon

naturelle dans le projet de l’Ifop : apporter

de la valeur aux marques en étant ouvert sur

le monde extérieur, en croisant les regards

sur la société, les marchés et le

consommateur et en le partageant avec les

acteurs de l’économie. Le Luxe, secteur en

mutation permanente a besoin de cesnourritures. Nous nous engageons à ce

qu’elles soient inspirantes. 

Vous souhaitez les synthèses des

précédentes éditions, pensez à nous les

demander : [email protected]

1ère édition : Les Very Wealthy, qui sont-ils ?

2nde édition : Le Japon et les marques de

luxe

3ème édition : Crise du Luxe ou Luxe de Crise

4ème

édition : Luxe et Internet : le new deal

Vous avez des thèmes à nous suggérer,

n’hésitez pas : [email protected]

Contacts

Martine Ghnassia – Directeur du Planning Stratégique Ifop -

[email protected]

Isabelle Grange –Responsable de la Communication Ifop -

[email protected]

01-45-84-14-44

www.ifop.com

Le Club-A 

Flowers table