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et les réponses qu’y apporte la science 60 questions étonnantes sur la musique IN PSYCHO VERITAS VALENTINE VANOOTIGHEM

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et les réponses qu’y apporte la science

60 questions

étonnantes sur

la musique

IN PSYCHO VERITAS

VALENTINE VANOOTIGHEM

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Sommaire

Avant-propos

6

1. Dis-moi ce que tu écoutes, je te dirai qui tu es

Les différences interindividuelles

dans les préférences musicales 8

2. La musique dans la peau

Les réactions physiologiques

face à la musique

24

3. Au rythme de la vie

L’influence de la musique

sur nos actions du quotidien 44

4. Du son à l’émotion

Le pouvoir émotionnel de la musique 68

5. Quand la société donne le ton

L’influence de la musique

sur nos comportements sociaux 86

6. De la pratique musicale au cerveau virtuose

Les multiples bienfaits

de l’apprentissage musical 106

7. Quand la musique est bonne

Les bienfaits de la musicothérapie

sur la santé physique et mentale 124

Nota bene

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Avant-propos

Des chercheurs en psychologie étudient, de par le monde, des milliers de facettes de notre comportement. Les auteurs de la collection In psycho veritas opèrent, parmi ces études, une sélection drastique ; ils pointent pour nous les plus percutantes, les plus pertinentes, les plus étonnantes, celles qui sont susceptibles de répondre à nos préoccupations.

À des questions sérieusement drôles,des réponses drôlement sérieuses !Et nous voici embarqués dans un voyage initiatique au sein de l’univers de la recherche en psychologie… À partir de questions faussement anodines, voire légèrement provocantes, les auteurs nous amènent, mine de rien, à réfléchir en véritables scientifiques. Question posée, mise en contexte, méthode, résultat, conclusion, source.Le premier petit miracle est que toute cette démarche est ici ramassée sur une double page ; le deuxième miracle est que les auteurs ont trouvé un ton léger, drôle et précis pour rendre cela intelligible.

Des évidences pas si évidentes…À la question « Les fans de rap et d’opéra ont-ils la même personna-lité ? », vous seriez tenté(e) de répondre en fonction de votre expé-rience personnelle ou de l’observation de votre entourage. Seule une véritable recherche permet de répondre objectivement à cette ques-tion. Peut-être vous arrivera-t-il aussi de contester certains résul-tats, d’invoquer des contre-exemples… Une plongée dans le déroule-ment de la recherche risque de vous amener à bousculer certaines idées reçues ; vous verrez vos convictions tantôt renforcées, tantôt ébranlées… tel est également l’objectif de la collection In psycho veritas !

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Une question, mille questionsBien sûr, la problématique de la musique ne se résume pas en 60 questions. Bien sûr, chacune des thématiques abordées comporte d’autres facettes, d’autres angles d’approche.In psycho veritas se veut ici déclencheur ; les 60 questions posées dans le livre en appellent 60 autres qui, elles-mêmes, en appelleront 60 nouvelles – pour lesquelles nous aurons appris à distinguer « ce que j’en pense » de « ce qu’en dit la science »…

Petit clin d’œilLe titre de la collection est bien sûr inspiré de l’expression latine In vino veritas ; elle nous dit qu’un verre de vin enlève certaines inhibitions et nous fait dire, parfois malgré nous, la vérité (ou du moins certaines vérités). Par association d’idées, In psycho veritas, en vous plongeant au cœur du travail de chercheurs en psychologie, vous aidera à mieux comprendre certains comportements et vous permettra de décoder certaines « vérités ».Gageons que vous y prendrez autant de plaisir qu’à déguster un bon verre de vin… et à le partager !

L’éditeur

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01 | Les fans de rap et d’opéra ont-ils la même personnalité ? L’influence des traits de personnalité sur les préférences musicales

02 | Hommes et femmes écoutent-ils la même musique ? Les effets du genre sur les choix musicaux

03 | Reste-t-on fan de Justin Bieber toute sa vie ? L’évolution des préférences musicales en fonction de l’âge

04 | Nos goûts musicaux sont-ils culturels ? L’impact des origines culturelles sur le type de musique écoutée

05 | Les bébés préfèrent-ils les chants a cappella ? Les préférences des bébés pour les chants seuls ou accompagnés

06 | Notre QI influence-t-il nos choix musicaux ? La relation entre l’intelligence et les préférences musicales

07 | Les fans de Snoop Dog mènent-ils tous la même vie ? L’impact du style de vie sur les préférences musicales

08 | Qui sont les personnes qui frissonnent en écoutant de la musique ? L’impact de la personnalité sur la sensation de plaisir durant l’écoute musicale

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1. Dis-moi

ce que tu écoutes, je te dirai qui tu es

Les différences interindividuelles dans les préférences musicales

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Les bébés

préfèrent-ils

les chants

a cappella ?

Les préférences des bébés

pour les chants seuls ou accompagnés

La musique fait partie intégrante de la vie

des enfants, et ce, dès leur plus jeune âge.

En effet, les bébés sont, très tôt, stimulés

par la musique, que l’on retrouve par

exemple dans de nombreux jouets qui leur

sont destinés (livres, mobiles, peluches…).

N’oublions pas non plus les parents, qui

chantent régulièrement des chansons à

leurs enfants afin de les calmer, de les

endormir ou encore de les distraire. On sait

les enfants très sensibles à la musique, mais

ont-ils, tout comme nous, des préférences

pour certains styles musicaux ? Pour nous

éclairer, des chercheurs américains ont tenté

de déterminer, entre les chansons a cappella

et celles avec accompagnement musical,

lesquelles avaient la préférence des tout

jeunes enfants.

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Les préférences musicales de 60 enfants âgés de 5, 8 et 11 mois ont été examinées. Les bambins ont, dans un premier temps, écouté une comptine chinoise qu’ils ne connaissaient pas. Deux versions de la chanson ont en réalité été utilisées : une version a cappella (voix uniquement) et une version accompagnée (voix et instruments). Afin d’examiner les préférences musicales de ces jeunes enfants qui – assez logiquement – ne parlaient pas, une pro-cédure particulière a été utilisée. Chaque enfant, accompagné d’un parent, était assis face à un panneau. Une lumière était alors placée au centre de ce panneau et allumée pour capter l’attention de l’en-fant. Dès que l’enfant regardait la lumière, la musique débutait et continuait à être diffusée tant qu’il ne détournait pas le regard.

Le temps d’écoute – à savoir le temps passé à regarder la lumière sans détourner le regard – a été calculé pour chaque enfant. On a alors pu observer que les bébés de 5 et 11 mois étaient plus attentifs à la musique que les bébés de 8 mois. Malgré ces diffé-rences en fonction de l’âge des enfants, une nette préférence pour la version non accompagnée de la chanson a pu être observée. En effet, les bébés de tout âge ont écouté plus longuement la version a cappella de la chanson que sa version accompagnée.

La préférence des bébés pour les musiques a cappella pour-rait s’expliquer de différentes manières. Il est par exemple possible qu’avant l’âge d’un an, les enfants montrent une préférence pour des musiques moins complexes – dans ce cas, sans accompagnement musical – en raison de certaines limitations cognitives. Ils pourraient en effet éprouver des difficultés à se focaliser sur différents aspects d’une musique, comme nous le faisons aisément à un âge plus avancé. Il est également envisageable qu’un chant a cappella soit privilégié en raison d’une fascination bien connue des bébés pour les voix qu’ils entendent. Ils préféreraient dès lors profiter de la voix seule plutôt que de l’entendre dissimulée dans un accompagnement musical. Votre répertoire inépuisable de berceuses et de comptines est donc à utiliser sans modération et sans accompagnement musical !

Source : Ilari, B., & Sundara, M. (2009). Music listening preferences in early life: Infants’ responses to accompanied versus unaccompanied singing. Journal of Research in Music Education, 56(4), 357-369.

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09 | Peut-on être drogué(e) à la musique ? L’étude des effets addictifs de la musique

10 | La virtuosité est-elle un don du ciel ? La part d’inné et d’acquis pour expliquer les performances musicales

11 | Avons-nous tous le sens du rythme ? Le phénomène de surdité rythmique

12 | Chante-t-on faux parce qu’on entend mal ? La vraie nature des problèmes de justesse musicale

13 | La difficulté à appréhender la musique est-elle génétique ? La part d’hérédité dans les amusies

14 | Comment se débarrasser d’un air qui vous trotte dans la tête ? La relation entre chansons intrusives et mobilisation des ressources cognitives

15 | Peut-on être insensible à la musique ? Le lien entre l’insensibilité musicale et les réponses physiologiques

16 | Pourrions-nous tous avoir l’oreille absolue ? L’impact de la génétique et de la pratique musicale sur l’oreille absolue

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2. La musique

dans la peauLes réactions physiologiques face à la musique

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16Pourrions-nous

tous avoir

l’oreille absolue ?

L’impact de la génétique

et de la pratique musicale

sur l’oreille absolue

Vous reconnaissez le sifflement en do dièse

de votre bouilloire ou encore le ré de l’alarme

de votre réveil ? Il n’y a aucun doute : vous

avez l’oreille absolue ! L’oreille absolue est

la capacité à identifier une note musicale

en l’absence de toute référence, à savoir

sans qu’on vous donne le la. Il s’agit d’un

phénomène rare, puisqu’il concernerait

environ une personne sur 10 000. L’origine

de cette faculté anime, encore à l’heure

actuelle, un débat entre experts. Alors que

certains plaident en faveur d’une origine

génétique, d’autres soulignent l’importance

de la pratique musicale précoce. Une étude

américaine relance le débat en examinant

l’existence d’un lien entre l’oreille absolue et

la mémoire auditive de ceux qui en sont dotés.

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Dans cette étude, l’oreille de 27 adultes a été testée. Parmi ceux-ci, 7 avaient l’oreille absolue, tandis que les 20 autres avaient, au contraire, une oreille dite « relative ». Afin de le vérifier, tous ont passé un test consistant à écouter une série de 36 notes. Les par-ticipants devaient alors indiquer sur une feuille le nom de chaque note entendue. Précisons que les individus de ces deux groupes avaient le même âge, le même nombre d’années de pratique musi-cale et avaient tous débuté la musique très jeunes. Ils ont ensuite été soumis à deux tests évaluant la mémoire à court terme. Ces tests consistaient à présenter des séries de 6 à 12 chiffres qui devaient être répétées correctement de mémoire. Dans le premier test, les chiffres étaient présentés visuellement ; dans le second, ils l’étaient auditivement.

Lorsqu’il s’agissait de mémoriser des chiffres présentés auditivement, les performances des personnes avec l’oreille absolue étaient significativement meilleures que celles des personnes avec l’oreille relative. En effet, tandis que les premières ont en moyenne rappelé 10 chiffres, les secondes se sont contentées d’en rappeler 8 ! En revanche, aucune différence n’a été observée entre les deux groupes lorsque les chiffres étaient présentés visuellement.

Dans cette étude, les adultes avec l’oreille absolue ont démontré une excellente mémoire auditive à court terme. Selon les auteurs, une aussi bonne mémoire des sons du langage pourrait être transposée au domaine de la musique. En d’autres mots, ces musiciens auraient, très tôt, eu plus de facilités à associer une note entendue avec son nom, ce qui explique pourquoi ils sont devenus capables de nommer instantanément une note sans point de réfé-rence. Cette étude plaide en faveur du caractère inné de l’oreille absolue. Pour cause, d’autres recherches ont mis en avant l’origine génétique des très bonnes performances de mémoire auditive à court terme. Cependant, le débat est très certainement loin d’être clos ! Et vous, avez-vous besoin de vous mettre au diapason ?

Source : Deutsch, D., & Dooley, K. (2013). Absolute pitch is associated with a large audi-tory digit span: A clue to its genesis. Journal of the Acoustical Society of America, 133(4), 1859-1861.

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17 | Faut-il écouter de la musique au travail ? L’impact de la musique sur la productivité

18 | La musique améliore-t-elle le chrono des athlètes ? L’influence de la musique sur les performances sportives

19 | Étudier en musique mène-t-il à la réussite ? L’efficacité d’un fond musical pour la mémorisation

20 | Notre musique préférée nous distrait-elle davantage ? L’influence de notre appréciation des musiques sur nos performances

21 | La musique rend-elle plus créatif ? L’influence de la musique sur l’élaboration d’idées innovantes

22 | Faut-il écouter de la musique dans un bus bondé ? L’impact de l’écoute musicale sur la délimitation de l’espace vital

23 | La musique aide-t-elle à bien dormir ? L’impact de l’écoute musicale sur la qualité du sommeil

24 | Est-il dangereux de chanter au volant ? Les effets de l’écoute musicale sur la qualité de la conduite automobile

25 | La musique aide-t-elle à obtenir un rencard ? L’influence du contexte musical sur nos décisions amoureuses

26 | Faut-il jouer d’un instrument pour booster son capital séduction ? L’influence de la pratique musicale sur l’attractivité des hommes

27 | Manger en musique aide-t-il à garder la ligne ? L’impact de la musique durant les repas sur les habitudes alimentaires

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3. Au rythme

de la vieL’influence de la musique sur nos actions du quotidien

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Manger en musique

aide-t-il à garderla ligne ?L’impact de la musique durant les repas

sur les habitudes alimentaires

Nos comportements alimentaires sont

influencés par une variété de facteurs.

Au-delà de facteurs physiologiques internes

tels que les hormones ou la glycémie, des

facteurs externes comme l’environnement

et les aspects sociaux d’un repas semblent

avoir un impact important sur la façon

dont nous nous nourrissons. Étant donné

l’augmentation rapide de l’obésité observée

ces dernières années, l’étude de l’influence

de ces facteurs sur notre alimentation est de

plus en plus importante. Il apparaît que des

stimulations environnementales – comme le

fait de regarder la télévision en mangeant –

augmentent fortement la quantité de

nourriture ingérée. Qu’en est-il de la musique

durant un repas ? Des chercheurs américains

ont tenté d’y voir plus clair.

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Les étudiants américains qui ont accepté de se prêter au jeu de cette étude étaient au nombre de 78. Il s’agissait pour eux de tenir un journal de leur régime alimentaire durant 7 jours consécu-tifs. En plus de noter ce qu’ils mangeaient et buvaient et en quelle quantité, il leur était demandé d’indiquer les conditions dans les-quelles ils prenaient leurs repas, à savoir la présence de musique (rapidité et volume), le lieu, le nombre de personnes présentes, le moment de la journée et, enfin, la durée exacte du repas.

L’analyse des habitudes alimentaires des participants a permis de mettre en évidence que ceux qui ont tendance à écouter de la musique lors des repas ont également tendance à manger et à boire davantage ! Les chercheurs ont aussi observé que la présence de musique allongeait sensiblement la durée du repas. En effet, un repas en musique durait en moyenne 40,5 minutes, contre seule-ment 29,2 minutes pour un repas pris dans le silence. En revanche, le rythme et le volume de la musique que les personnes ont choisi d’écouter n’avaient aucune influence sur le comportement alimen-taire. Enfin, les chercheurs ont constaté que la probabilité d’écouter de la musique durant le repas était plus élevée lorsqu’il était pris tôt dans la journée et en présence d’autres individus.

Selon cette étude, écouter de la musique en mangeant ne serait pas conseillé si vous avez pris la bonne résolution de faire attention à votre ligne ! En effet, la présence d’un fond musical durant le repas semble considérablement allonger la durée de ce dernier, ce qui aurait pour conséquence d’augmenter la quantité de nourriture ingérée. Parmi les facteurs favorisant l’écoute de musique et donc l’absorption d’une plus grande quantité de nourri-ture, il faudrait être particulièrement attentif à la présence d’autres personnes ainsi qu’aux repas matinaux ! On suppose alors que man-ger dans sa voiture le matin en écoutant de la musique, pratique répandue dans une société où tout doit aller vite, ne serait pas une bonne habitude à adopter !

Source : Stroebele, N., & de Castro, J. M. (2006). Listening to music while eating is related to increases in people’s food intake and meal duration. Appetite, 47(3), 285-289.

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28 | Les émotions musicales sont-elles universelles ? La transculturalité des émotions suscitées par la musique

29 | Pourquoi écoute-t-on de la musique triste quand on n’a pas le moral ? La motivation à écouter de la musique triste en cas d’humeur maussade

30 | Les festivals rendent-ils heureux ? L’impact des festivals de musique sur le bien-être

31 | Pourquoi la musique des films d’horreur nous angoisse-t-elle ? Le caractère anxiogène des sons non linéaires

32 | Écouter de la musique joyeuse nous rend-il vraiment plus heureux ? L’influence de la musique positive sur notre bien-être

33 | La musique a-t-elle une couleur ? L’association entre les couleurs et les émotions musicales

34 | À quel âge bébé distingue-t-il une musique triste d’une musique joyeuse ? La détection des émotions musicales chez les tout jeunes enfants

35 | Écouter de la musique les yeux fermés en intensifie-t-il l’expérience ? La relation entre l’ouverture des yeux et l’intensité des émotions ressenties

36 | La mélodie d’une chanson nous émeut-elle plus que ses paroles ? Le ressenti à l’écoute d’une musique joyeuse aux paroles tristes

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4. Du son

à l’émotionLe pouvoir émotionnel de la musique

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37 | La musique peut-elle pousser à boire ? Les effets de l’ambiance sonore sur la consommation d’alcool

38 | La musique modifie-t-elle le goût des aliments ? L’influence du contexte musical sur la perception de la saveur des aliments

39 | La musique est-elle une arme publicitaire efficace ? L’impact des musiques publicitaires sur nos comportements d’achat

40 | La musique à plein volume favorise-t-elle la prise de risque ? La relation entre le volume musical et l’adoption de comportements à risque

41 | La musique du restaurant peut-elle faire grimper l’addition ? L’influence de la diffusion de musique au restaurant sur le montant dépensé

42 | La musique peut-elle encourager la générosité ? L’influence de la musique sur les comportements prosociaux

43 | Faire du shopping en musique nous fait-il dépenser plus d’argent ? Les effets de l’ambiance musicale sur la durée des achats

44 | La musique permet-elle de réduire les brimades à l’école ? Les effets de l’écoute musicale sur les comportements de harcèlement scolaire

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5. Quand la société

donne le tonL’influence de la musique sur nos comportements sociaux

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45 | Jouer d’un instrument améliore-t-il la mémoire ? L’impact de la pratique musicale sur les performances mnésiques

46 | Les musiciens apprennent-ils plus facilement à lire ? L’influence de la formation musicale sur l’apprentissage de la lecture

47 | Quels sont les bienfaits de la musique à l’école ? L’impact des cours de musique à l’école sur le bien-être des enfants

48 | Pratiquer la musique rend-il plus intelligent ? La relation entre la pratique musicale et les fonctions cognitives

49 | À quel âge faut-il commencer la musique ? L’âge idéal pour débuter une formation musicale

50 | Apprendre une autre langue en chantant est-il efficace ? L’influence de la formation musicale sur l’apprentissage d’une langue étrangère

51 | Le solfège améliore-t-il les performances en math ? L’influence de la pratique musicale sur la logique mathématique

52 | Les musiciens sont-ils plus sensibles aux émotions d’une chanson ? Les effets de la pratique musicale sur la détection des émotions

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6. De la pratique musicale

au cerveau virtuoseLes multiples bienfaits de l’apprentissage musical

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53 | La musique est-elle un bon antidépresseur ? La musicothérapie dans le traitement de la dépression

54 | La musique peut-elle raviver des souvenirs ? L’utilisation de la musique dans la maladie d’Alzheimer

55 | Faut-il écouter de la musique à la suite d’une attaque cérébrale ? L’impact de la musique sur la récupération après un accident vasculaire cérébral

56 | La musicothérapie peut-elle aider les futures mamans ? L’impact de la musique dans le contexte d’une grossesse

57 | La musicothérapie est-elle utile face à l’autisme ? Les bienfaits de l’improvisation musicale pour les enfants autistes

58 | La musique peut-elle aider les prématurés ? L’influence de la musicothérapie sur la santé des enfants prématurés

59 | Comment la musique peut-elle aider les patients atteints d’un cancer ? L’utilisation de la musique dans le suivi psychologique des patients cancéreux

60 | La musique peut-elle apaiser la douleur ? L’impact de la musique sur la gestion des douleurs chroniques

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7. Quand la musique

est bonneLes bienfaits de la musicothérapie

sur la santé physique et mentale

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Nota bene

Avant de vous laisser refermer ce livre, nous aimerions apporter quelques précisions relatives à la recherche en psychologie. En effet, un lecteur averti en vaut deux !

Dans la présentation des études, il a été nécessaire, faute de place, de passer sous silence certaines de leurs limites. Imaginez cet exemple fictif : « Une étude a démontré un lien entre la consommation de crèmes glacées et le taux de noyades ». Cela ne signifie pas forcément que plus on mange de crèmes glacées, plus on se noie. Cela signifie plus vraisemblablement que plus la température monte, plus on voudra manger des glaces et plus on ira à la piscine ou à la mer (et donc, plus le risque de se noyer est important). Les études présentent souvent des phénomènes qui varient de concert. Ces phénomènes sont en lien, certes, mais cela ne signifie pas forcément que l’un d’eux soit la cause de l’autre. Ce cas de figure est fréquent au sein de ce livre, et nous vous incitons donc à ne pas trop vite conclure à une causalité, mais à imaginer de possibles corrélations.

Une autre limite concerne les participants aux études. Pour pouvoir généraliser les résultats d’une étude à la population tout entière, ses participants doivent être représentatifs de sa diversité. Et, à ce sujet, il faut reconnaître que ce n’est pas toujours le cas : les participants aux recherches en psychologie sont, le plus souvent, originaires de sociétés occidentales, éduquées, industrialisées, riches et démocratiques. En cela, ils ne sont pas pleinement représentatifs de la population mondiale.

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Enfin, ce livre prend le parti de n’utiliser qu’une seule étude pour répondre à une question. Pourtant, souvent, il y en a d’autres qui ont été menées sur le même sujet – et celles-ci peuvent parfois avoir obtenu des résultats différents. En outre, une découverte qui fait aujourd’hui autorité pourrait être remise en question demain, dans 1 an, dans 10 ans… personne ne sait. Dans ce cadre, la seule posture réellement scientifique n’est pas la certitude, mais bien le doute !

Nous espérons que la lecture de ce livre vous a permis de mieux appréhender comment l’être humain pense, ressent et agit ; en somme, de mieux vous comprendre, et de mieux comprendre vos semblables.

Jean-Baptiste Dayez et Anne-Sophie Ryckebosch Directeurs de la collection In psycho veritas