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Dans les coulisses des répétitionsC’est dans une atmosphère où se mêlent à la fois enthousiasme et rigueur que les étudiants et stagiaires du CESAG ont entamé les répétitions pour la journée d’intégration. Journée placée sous le signe de : Afrique sans frontières, village de paix. Telles des fourmis méticuleuses à l’approche de l’hivernage, tous s’affairent pour que la journée d’intégration soit couronnée de succès.

D’un côté, ce jour-là, un groupe de dix-huit majorettes sont entraînées par la dynamique A.D. pour qui la danse n’a plus de secret et accompagnées au tam-tam par le déjanté mais non moins professionnel batteur Ndiaye Yacine. Batteur qui derrière ses airs taquins cache en réalité un esprit vif et une technique peaufinée au fil des décennies. Patiemment, obstinément, les majorettes répètent et ponctuent leur chorégraphie des pas de danse en vogue dans la capitale dakaroise (thiakhagoune, mborokhé, takk si ripp et tuti quanti).

À quelques pas de là, le groupe cinq étoiles. Leur inspiration leur vient tout droit du pays de Nelson Rolihlahla Mandela ; Madiba de son nom tribal qu’on ne présente plus. Voyage des sens en terre sud-africaine. Emmené par F.N., le groupe harmonise ses voix autour des tubes mythiques de Bombo Yeti, chant zoulou et de Hlohonolofasta du Soweto Gospel Choir. Ces deux chants prônent la paix et l’amour fraternel. Et comme pour parachever leur hymne à la culture sud-africaine et mettre un point d’honneur à leur prestation, le groupe cinq étoiles entonne une chanson populaire traditionnelle d'Afrique australe : Shosholoza. Le mot zoulou Shosholoza signifie aller de l'avant ou faire de la place à son prochain. Il rappelle également le son produit par le train à vapeur (Stimela) décrit dans la chanson qui parcourt l’Afrique dans le dessein de transmettre la joie aux peuples. Saluons le choix judicieux des chansons !

Plus loin, les communautés préparent leur passage du jour J selon une tradition séculaire qui veut que chaque communauté en représente une autre dans un souci de cohésion et de partage, car après tout : Peut-on se suffire à soi-même ? N’est-ce pas au contact de l’autre que l’on apprend et que l’on se forge ? Tant de questions mises en exergue auxquelles la journée d’intégration se propose volontiers de répondre. Les communautés reprennent de façon concise l’histoire du pays qui leur est attribué, concoctent des sketchs, exécutent des danses, défilent en habits traditionnels…Et au milieu de tous ses préparatifs où tous échangent, trépignent, se congratulent, s’encouragent, se taquinent, se conseillent, un rire franc se détache comme dire : « Je m’épanouis au milieu de cet arc-en-ciel de cultures flamboyantes et je peux m’enorgueillir de ma propre culture, car elle me permet de me tenir bien droit, unis avec ceux qui sont en définitive mes frères et sœurs ».

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C’est dans cette dynamique que le Bénin s’est vu attribué la Côte d’Ivoire et ses fameux pas de danse de loko-loko et de frapper-naboula. Le Niger quant à lui a hérité du Bénin où l’on se trémousse au rythme du Zinli et de l’Agbaja. Du Sénégal à la République centrafricaine en passant par le Burkina Faso et le Togo, les communautés répètent de l’agora au restaurant du bas en passant par le jardin pour briller au jour de la journée d’intégration.

Plus discrets ce jour-là, les miss et misters de toutes les communautés défilent sous le regard à la fois sévère et expert d’un professionnel de la mode spécialement déplacé pour l’occasion chargé de peaufiner leur démarche, leur assurance et leur attitude. On rivalise d’élégance, d’audace et de grâce. La compétition s’annonce disputée. Les miss Awoulaba, ces jeunes femmes dotées par la nature de formes tout à fait généreuses, ne sont trouvables nulle part. Ne répèteraient-elles pas ? À ce qu’il paraît. Mais mon petit doigt me dit qu’elles vont nous étonner et pour certains sans doute même fasciner avec tous les atouts et atours dont elles ont le secret.Journée d’intégration du samedi 23 février 2013, je viens ou je viens…

Béatrice SAGNA

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Journée d'intégrationLe Samedi 23 février a été l’occasion pour les stagiaires de vivre la journée d’intégration 2013. Un évènement riche en couleur avec plein de rebondissements. Un petit récapitulatif de la part de votre magazine.

A 8 heures passées de quelques minutes, les différentes communautés étaient déjà sur place. L’effervescence était au rendez-vous dans les coulisses, entre les tenues qui ne convenaient pas pour certains, les petites discussions inutiles et les répétitions de dernières minutes, les rooms d’habitude vides et calmes étaient pleines à craquer. L’ouverture officielle de la journée de l’intégration 2013 fut lancée par une belle cérémonie dans le parking du cesag à 10h 30, résultat de la « ponctualité sénégalaise ». Les étudiants drapeaux des différentes nations à la main étaient habillés traditionnellement en fonction du pays représenté. Un moment solennel rempli d’émotions où tous ces drapeaux semblaient représenter un seul pays ! Des danseuses de blanc vêtues inondèrent le parking pour une chorégraphie mélangeant azonto et coupé décalé en passant par le zoropoto et le Chahagoune ! Un plaisir visuel cadrant avec l’esprit de la journée, celle d’une Afrique sans frontière un village de paix dont les enfants danseraient tous ensemble. Puis fut le tour des majorettes, moment de grâce alliant harmonie et légèreté sous la cadence des notes tantôt aigües, tantôt basses des tambours.

La journée de l’intégration peut se targuer d’être le seul événement organisé à l’auditorium qui arrive à le remplir d’étudiants sans la menace des fiches de présence ! Cette année n’a pas dérogé à la règle. Après le discours du président de l’ASEMA et du secrétaire général (traditionnel représentant du DG), Yann Senat le MC de la journée annonça le programme de la matinée. Ce dernier très chargé qui comprenait entre autres le passage des communautés, des miss, misters et awoulabas et l’étoile de mon pays. Des concepts nouveaux soulignant l’aspect non élitiste et rationnel du concours de beauté de cette année. Après tout la beauté n’existe-t-elle finalement pas dans les yeux de celui qui regarde ?

Le Tchad et la Mauritanie ouvrirent le bal des représentations en représentant le Gabon. S’enchainèrent ensuite cinq heures de prestations continues rythmées par la musique et les pas de danses africaines. Rythmes endiablés des Congolais, sarcasmes d’une discussion entre une Sénégalaise et une Togolaise sans oublier le sens de l’humour des comédiens maliens.

Le passage des miss, misters et awoulabas sera un moment fort de la journée. La prestation on ne peut plus torride de Stéphie (miss congo), l’awoulaba ivoirienne qui nous a juste scotchés et le « tathieu tan » du mister sénégalais. Bien des passages qui nous ont ébahis.Quoi retenir de cette journée, de bons moments passés entre étudiants et une réelle volonté de s’intégrer. Mais il sera important de préciser quelques failles au niveau de l’organisation malgré les efforts fournis de la part des organisateurs. Certes les urnes étaient bels et bien remplis, mais cela justifie-t-il le fait que les étudiants soient obligés de payer pour voter? Une tombola déguisée finalement sans lauréats qui aura troublé l’aspect communion et intégration de ce 23 février. Par ailleurs, le souci d’innover certes peut se comprendre, mais finalement sera-t-on encore obligé de sortir quelques billets pour voir notre miss couronnée ? L’ « étoile de mon pays » avalée par un programme trop lourd fera finalement partie des points noirs de cette cérémonie.

Retenons pour finir une journée riche en émotion, une intégration des étudiants plutôt réussie avec cette courtoise rivalité. Rendez-vous à la promo-culture pour peut être enlever ce goût d’inachevé.

Faïka BAKO et Amedine [email protected]

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Pour cette troisième édition de votre magazine ASASSC MAG, nous sommes partis comme chaque mois à la recherche d’anciens présidents d’associations au sein de notre établissement. Pour ce mois-ci, nos pas nous ont menés auprès de M. Fallou Thiam, Président de l’ASEMA de 2010 à 2011. Malgré son emploi du temps surchargé, nous avons pu réaliser cet interview lors des répétitions de l’ASASSC pour la journée d’intégration.

A la découverte de nos anciens présidents (1/2)

Bonjour M. le Président, pourriez-vous vous présenter à nos chers lecteurs ?

Je me prénomme FallouThiam. Je suis étudiant au sein du CESAG depuis 2006. J’ai fait partie de la 1ère Promo du système LMD. J’ai fait une Licence Professionnelle en Technique Comptable et Financière, ensuite j’ai fait une année en anglais à l’ILIF après avoir obtenu ma licence. Et pour finir, j’ai fait un Master en Gestion de Projet à l’ISMEO. Aujourd’hui je me suis mis à mon propre compte.

Chaque mois, notre magazine va à la rencontre d’un ancien président d’une association au sein du CESAG

afin de créer des liens entre les générations. Parlez-nous de votre présidence à la tête de l’ASEMA.Tout d'abord, je voudrais rendre hommage à feu le Professeur Alfred Gbaka, car nous avons eu la chance de l’avoir comme Directeur Général et ensemble nous partagions la même vision pour les étudiants en particulier et le CESAG en général. Nous voulions donner à l’étudiant sa place dans le système, car avant toute chose c’est grâce à eux et pour eux que nous sommes là.Ce qui nous a motivé mes collaborateurs et moi même à briguer le mandat de l’ASEMA, c’était avant tout notre désir de faire changer et bouger les choses.Nous avons pour cela basé notre stratégie sur l’innovation avec des événements tels que la Journée d’Intégration nouvelle formule, qui s’est tenue sur deux jours avec des guest stars comme Daraa J et Singuila, à la soirée d’intégration, une exposition qui retrace l’histoire de l’Afrique. Et voulant par ailleurs réveiller les consciences, le « Forum du manager », premier du genre dont l’objectif était de créer un cadre d’échanges et de partages entre étudiants du CESAG et professionnels pour promouvoir l’esprit d’initiative et d’entreprenariat...

Qu’en retenez-vous de manière globale ?C’était une expérience très enrichissante dans la mesure où j’ai pu mettre en pratique bon nombre de mes connaissances théoriques en matière de management et d’intégration. Nous avons contribué à l’insertion sur le plan professionnel de bon nombre d’étudiants.

Chaque année, des cas de détournement de fonds au niveau de l’ASEMA se posent. Votre avis là-dessus ?Je ne suis pas d’accord avec vos propos et même si c’était le cas à qui la faute ?

On ne répond pas à une question par une question. Où avez-vous quelque chose à cacher à nos lecteurs ?Citez-moi un cas de détournement concret.Lors de la dernière assemblée générale, votre successeur a subi des attaques sur sa gestion, car des manquements ayant été constatés dans les comptes de l’ASEMA.J’émets des réserves en attendant des preuves palpables et crédibles. Et même s’il arrivait et qu’il y eut détournement je crois que les responsabilités seront partagées entre les responsables et les étudiants eux-mêmes,car durant le mandat ils ne s’impliquent pas assez dans la gestion de leur association ce qui est un gage de transparence et de bonne gouvernance.

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Quelles sont vos perspectives, les objectifs que vous vous êtes fixés ?Depuis 2010 nous avons créé une Fédération des Étudiants Managers du Sénégal (FEMS) qui regroupe l’ensemble des étudiants du privé tous les domaines de compétence confondus. Nous avons pour vision « d’être un modèle de réussite qui inspire les jeunes du Sénégal, d’Afrique et du reste du monde »Et à travers cette fédération, nous comptons tout d’abord défendre les intérêts stratégiques des étudiants et surtout de contribuer au développement de l’Afrique en général et du Sénégal en particulier. Et tout ceci autour des valeurs d’éthiques et d’excellence.

Le mot de la fin ?Je profite de cette occasion pour rendre hommage à mon équipe, saluer et encourager l’initiative de l’ASASSC 2013, inciter les jeunes étudiants et futurs dirigeants à beaucoup plus de discipline, de prise de conscience et d’engagement. Ce que je veux dire à travers ces trois mots c’est que nous avons hérité d’un label d’excellence de nos prédécesseurs et aujourd’hui nous avons la mission de propulser ce label encore plus haut.

Papa M. NDAW [email protected]

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A la découverte de nos anciens présidents (2/2)Au terme d’une semaine de courses poursuites interminables du fait de son emploi du temps surchargé, nous avons réussi à la ‘’piéger’’ dans son bureau pour plus de 2 heures d’entretien. Ancienne présidente de l’ASASSC, elle est surtout connue des étudiants en tant que responsable de programme au sein de l’ISCBF. Pour ce mois-ci, elle s’est prêtée à notre jeu de questions réponses malgré ses obligations, les interruptions et ceci avec un entrain et une énergie contagieuse. Bref, je m’en vais vous laisser la découvrir.

Bonjour Mme Seye, chaque mois, notre magazine essaie de prendre contact avec d’anciens présidents d’associations scolaires afin de créer un lien entre les générations. Pour ce mois-, notre choix s’est porté sur vous. Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?(Un petit rire) Comme vous le savez, je me prénomme Sokhna Mously Seye. Je suis de la première Promo LMD au niveau de l’ISMEO du CESAG. Comme on dit, une dame ne dit jamais son âge. Mais je suis dans la 30 et je la vis très bien. Je me suis spécialisé en gestion des ressources humaines ce que je vis pleinement aujourd’hui (Gestion étudiants et professeurs...).Avant le

Parlez-nous de votre présidence à la tête de l’ASASSC.Pour moi l’ASASSC a été une formation supplémentaire. Et si je m’en sors assez bien avec mon nouveau travail c’est en partie grâce à l’expérience que j’ai eue durant mon mandat à sa tête. Cependant, je dois reconnaître que ça n’a pas été facile. Mais malgré les difficultés rencontrées, je pense que si c’était à refaire je recommencerais, car c’était une expérience enrichissante. J’y ai vécu des moments forts, des moments de joie, de bonheur. (Un sourire éclaire son visage).

Quel événement retiendriez-vous en particulier ?Je dirais la Conférence sur « l’insertion des jeunes diplômés dans le monde professionnel » qui fut une réussite totale avec la participation à l’époque des DRH du Méridien M. Bachir Sall, de la BCEAO M. Alpha Dia, de CCBM Mr Adramé Ndiaye, de World Vision M. Bella, du DRH du CESAG et de M. Mbida Real. Et je profite de l’occasion pour les remercier encore.

Cependant, il n’est pas commun de voir une femme présidente d’une association au sein de l’école. Avez-vous rencontré des difficultés ?Être une femme et gérer une association n’est pas chose facile, car il y a toujours le problème de genre qui se pose. Cependant, j’ai eu beaucoup d’encouragements et de soutien malgré les énormes difficultés rencontrées.

Qu'est-ce qui a motivé votre candidature ?J’assistais aux réunions de l’ASASSC dès ma première année. Mais c’était surtout un défi pour moi, car mes camarades disaient que je n’aurais pas le cran de me présenter. Et aussi, je ne sentais pas trop l’implication des femmes dans la gestion de l’association or nous avions une part active dans la tenue des manifestations.

Aujourd'hui vous êtes toujours au sein du CESAG, mais du côté de l’administration. Comment vivez-vous ce changement ?Bien ! Je la vis bien présentement. Au début ce n’était pas évident. Mais je me suis bien intégrée et le fait que je fus une étudiante ici rend ma tâche un peu plus facile, car j’ai une certaine connaissance du mode de fonctionnement de l’école et des étudiants. Et il y a aussi le fait que la plupart de mes collègues aient fait le CESAG facilite un peu plus ma tâche.

CESAG j’ai été au Groupe CCBM (Espace Auto) et à l’ASECNA. En attente d’autres horizons.

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Et comment se passent vos relations avec vos anciens professeurs ?Ça se passe très bien. Je reçois beaucoup de soutiens et d’encouragements de leur part. Et c’est une chose qui me touche profondément.

Il y a une chose qui turlupine les étudiants, c’est à savoir si vous êtes mariée ou pas. Un petit éclaircissement ? (Elle éclate de rire) Je ne répondrai qu’aux questions concernant ma vie professionnelle.

Mais juste un petit éclaircissement...Vous aurez l‘exclusivité la prochaine fois. (Elle rit de plus belle)

Et maintenant quelles sont vos perspectives professionnelles ? Être Directrice du CESAG un jour qui sait. (Elle éclate de rire)

Un conseil à vos petites sœurs et petits frères en guise de mot de la fin ?Je leur conseille de surtout croire en eux, de cultiver leur leadership et surtout de persévérer dans leurs études. J’aurai souhaité aussi qu’il y ait un peu plus d’humanisme dans nos relations, qu’on soit beaucoup plus flexible et tolérant les uns des autres.

Papa M. NDAW [email protected]

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Rencontre avec la miss et ses dauphinesProfitons de cette journée du 08 Mars pour partir à la découverte de 3 femmes. Carole CABRE, Venus NGOY, Stéphie BIKINDOU sont les nouvelles ambassadrices de la beauté du CESAG. Trois personnalités différentes dans des corps de rêve que votre magazine préféré vous invite à découvrir.

Le bâtiment C du CESAG nous a permis d’accueillir la Miss Intégration Carole la burkinabé et ses dauphines Venus du Congo et Stéphie de la république centrafricaine. Pour les trois, l’aventure commence en 2012 au CESAG lorsqu’elles quittent leurs pays respectifs. Bonjour Dakar et la cherté de la vie selon leurs paroles. « Certes on habite la médina, mais le coût du transport est très exorbitant quand il s’agit de se déplacer » nous dit Carole appuyée par la spéciale Venus qui ajoute « la nourriture aussi ». Cependant nous sommes rassurés par Stéphie qui nous dit que Dakar regorge de pleins endroits pour s’amuser si on les connaît bien sûr, la miss qui ajoute le climat ni chaud ni froid agréable pour passer la journée.

Mise à part l’aspect esthétique de nos trois miss, il est fort facile de remarquer ce petit brin de personnalité qui existe chez chacune d’elles. Carole allie grâce et calme, nous rappelle la poupée barbie (avec la tête pleine). Très ponctuelle, sourire à la clé nous aurait permis de déceler l’intégrité réputée des burkinabés. La femme manager du CESAG selon Carole doit être confiante, présentable, avoir quelque chose dans la tête sans pour autant le QI d’Einstein. Elle souligne surtout que la femme idéale ne doit surtout pas être intimidée.

Stéphie, éloquente et qui a tout d’une féministe a profité de cette entrevue pour partager son souhait de voir un jour les femmes avoir beaucoup plus d’impact dans la vie estudiantine particulièrement à l’ASEMA. Derrière ce regard captivant se trouve une femme ambitieuse aux idées bien précises. Ce fut un plaisir de la voir nous expliquer sa prestation lors du passage en tenue traditionnelle. Rien que nous ayons retenu avec ces images alliant sensualité et robustesse qui défilent à nouveau devant nos yeux. Elle ne nous en voudra certainement pas. En parlant du CESAG, elle nous dit aimer l’aspect « intégration » qui existe entre étudiants et nationalités. La simplicité des relations dans ce mosaïque culturelle qu’est le CESAG.

S’il y’a une femme qui vous marquera à première vue, ça sera certainement Venus. Une moue continuelle, des moments de silence comme la ferait Amy Whinehouse verre à la main. Venus se

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démarque. On se poserait la question de savoir si mademoiselle n’est pas en quête continuelle de connaissance de soi. Qualifiée de garçon manqué par ses copines, une moue (encore une) en guise de réponse sous ses airs de première dauphine. Pour elle la femme idéale est loin d’être une réalité. Derrière soupirs et admirations on finira par passer au test face à une Venus au visage inquisiteur loin d’être disposé à nous donner une réponse bien caricaturée. On aime ou pas, nous on aime !

Certes le concours est bien fini, mais le poids reste sur les trois ambassadrices. Tout en nous assurant qu’elles ne sont aucunement différentes des autres stagiaires, elles trouvent plaisant l’après concours avec certains qui les remarquent au couloir et les aborde. Stéphie qui avant le concours ne faisait pas trop attention à ses habitudes, se voit dorénavant respecter un certain nombre de codes (saluer les inconnus, être bien habillée tout en gardant la tête sur les épaules). La miss intégration souligne elle qu’une des choses qu’elle retiendra est le renforcement des liens avec les autres prétendantes « On ne se connaissait pas bien, mais ce concours nous a permis de mieux nous connaître et de tisser des liens ». Venus elle demeure moins enthousiaste que ses compères « Vite que ça finisse », nous a-t-elle lancé, avant de rassurer derrière que c’est une fierté d’avoir participé à ce concours et de faire partie des gagnantes même si d’après elle ce n’était que pour s’amuser.

« La beauté d’une femme se trouve dans le combat qu’elle mène chaque jour. » C'est par ces mots de Carole que l'entretien se terminera, avant qu'elles acceptent un test très amusant qui vous aidera peut être à mieux connaître nos ambassadrices de la beauté.

QUICK TEST

Carole Venus StéphieRose ou noir?Carole : RoseVenus : NoirStéphie : Rose

Baskets ou Talons ?Carole : TalonsVenus : BasketStéphie : Basket

Pantalon ou Jupe?Carole : PantalonVenus : JupeStéphie : Pantalon

Emotive ou femme fatale ?Carole : EmotiveVenus : Femme fataleStéphie : Emotive

Kizomba ou Azonto  ?Carole : AzontoVenus : AzontoStéphie : Azonto

Mec Mince ou Baraqué ?Carole : MinceVenus : MinceStéphie : Mince

Club ou Resto ?Carole : RestoVenus :ClubStéphie : Resto

Sport ou Canapé ?Carole : SportVenus : SportStéphie : Sport

Doux ou acideCarole : acideVenus : douxStéphie : acide

Mec beau ou intelligent ?Carole : IntelligentVenus :IntelligentStéphie : Intelligent

Khess petch (clair) ou Gnuul kuuk (noir)Carole : NoirVenus : NoirStéphie : Clair

Ibou DIAW et Amedine BA

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Focus sur la communauté burkinabèÀ l’honneur durant ce mois, le Burkina Faso (République du Faso ) , littéralement « Pays des hommes intègres », est un pays d'Afrique de l'Ouest sans accès à la mer, entouré du Mali ,du Niger , du Bénin du Togo, du Ghana et de la Côte d'Ivoire. D’une superficie de 274 200 km² et avec près de 14 millions d’habitants, le Burkina Faso est un des États les plus peuplés de l'Afrique de l'Ouest. La capitale est Ouagadougou.

Les origines originales d’un nom Le nom actuel du pays (Burkina Faso) date du 4 Août 1984. Combinaison dans deux langues principales du pays, il signifie la patrie des hommes intègres — burkina se traduisant par « intégrité, honneur » et faso, terme emprunté à la langue « dioula », signifiant « territoire, terre ou patrie ». Dans Burkinabè (mot invariable), le suffixe « bè » désigne l’habitant en . Le choix de ce mélange de langues traduit la volonté d'unification d'une société multiethnique.

HistoireDès le premier millénaire avant notre ère, les premiers agriculteurs ont imprimé leur marque dans les paysages en défrichant la forêt. Ils précédaient les ancêtres des Mossi actuels (majoritaires), qui peuplent tout le centre du pays. Les autres populations du Burkina eurent leur propre histoire, faite du brassage avec d’autres peuples (Gourmantchés, Bwas, Sénoufo, Gans).Au début du 19e siècle la colonisation Française commence avec plus tard le démembrement du territoire, partagé entre la Côte d'Ivoire, le Mali et le Niger la reconstitution en 1947 de  la Haute-Volta et l’accession à l’indépendance le 5 Août 1960. Le Burkina a connu au moins dix régimes, dont trois constitutionnels. Son premier président est Maurice Yaméogo et l’actuel président est Blaise Compaore. Mais la figure la plus emblématique reste incontestablement Thomas Sankara , «leader de la révolution» .

HistoireLe Burkina est un carrefour culturel , avec de nombreuses manifestations qui si déroule avec une envergure internationale , on peut notamment citer Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), qui a lieu tous les deux ans à Ouagadougou (février, années impaires) ou encore le SIAO, Salon International de l'Artisanat de Ouagadougou, qui a lieu lui aussi tous les deux ans, principalement les années paires (fin octobre - début novembre)De plus, la grande diversité ethnique (60 ethnies) du pays lui donne un arc-en-ciel culturel important avec autant de langues que d’ethnies.

GastronomieLe plat national est le tô (l’ami de Siriki et Soukei ), une pâte à base de farine de mil, de maïs ou de sorgho accompagnée d'une sauce. Les viandes sont généralement braisées au charbon. Les volailles sont parfois frites ou à la broche. Le poisson est rarement consommé (pauvre sénégalais), car assez cher. Les amateurs de porc seront dans un paradis avec le célèbre porc au four. Le riz est une céréale très utilisée dans la cuisine burkinabè, souvent servie sous la forme de « riz sauce »ou encore « riz gras ».Et pour le dessert un bon dégué fera l’affaire.

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La bière  fait office de boisson nationale (elle y est d’ailleurs célébrée à l’occasion de la Fête de la bière). Les blondes Sob.b.bra et Brakina, la Guinness remportent un franc succès .Les Burkinabés consomment aussi  la célèbre bière de mil ou « dolo ».On trouve partout les « sucreries » et autres jus locaux (tamarin, bissap, gingembre,...). On peut également citer le zoom-koom, ou « eau de bienvenue » : boisson préparée avec du mil et du gingembre.

Les Burkinabé du CESAG

Les étalons du Cesag sont généralement bien intégrés au sein de l’école. Disciplinés, d’une humilité et d’une simplicité presque troublante et discret, ils sont également très dynamiques et organisés au sein et en dehors du Club des Stagiaires Burkinabé du Cesag CSB-CESAG, comptant entre 100 et 150 membres. On les retrouve également dans le milieu associatif comme Yaya Konate président de la JCI qui a succédé à une autre entre guillemets moitié Burkinabé. À Dakar ils se retrouvent souvent autour d’activités sportives et culturelles ouvertes à tous avec même la reprise du concept « YENDOU ».

Le Burkinabé semble également être un redoutable « Animal politique » en témoigne les élections très disputées de l’ASEMA 2012/2013, ayant vu la victoire du Président Boureima Sawadogo sur Gael Soubeiga, chef de file du GSP. Ces derniers étaient d’ailleurs membres du précédent bureau.Ce sont aussi de grands comiques, on pourrait presque dire des Bobodioufs vu qu’ils sont à Dakar, toujours de bonne humeur, presque aussi taquins que les Ivoiriens. Ce sont aussi de grands artistes dans l’âme, et oui parait qu’un certain slameur les fait toutes chavirer à l’occasion de textes tout en poésie et voluptés, face à un farouche rival sénégalais.De plus, ils sont désormais, depuis la journée d’intégration 2013, l’ambassadeur et l’ambassadrice officielle de la beauté managériale africaine. Miss et Mister Burkina sont les heureux lauréats. Donc si vous devez choisir, regarder du côté du pays des intègres. Cette excellence consacrée se retrouve également dans le travail avec un nombre régulier de boursiers DAAD.

Ndeye Fama NIANG Mouhamad Bachir [email protected]

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Amadou TALLAujourd’hui votre rubrique vous propose de découvrir un heureux élu. Elu vous avez lu ? Oui effectivement puisqu’il s’agit d’un Président, le président des Sénégalais du CESAG, Amadou Tall dit « Macky ». Ce longiligne homme hal pular a accepté, entre deux conseils des « ministres » et malgré un emploi du temps chargé, de bien vouloir nous recevoir dans son hypothétique palais présidentiel (le resto du haut) et de se dévoiler à nos lecteurs.

Présentation« Macky » Tall est né un 14 octobre à Dakar, plus précisément dans un quartier populaire et bien connu de nos lecteurs : la « Médina ». Il y a grandi et y vie toujours aujourd’hui, à quelques jets de pierres de notre illustre Centre. TALL y est d’ailleurs inscrit en LPTCF 3. C’est un étudiant très actif, particulièrement dans le mouvement associatif estudiantin, dans lequel il a eu à occuper plusieurs postes de responsabilité tel que celui de vice Président de la Jeune Chambre Internationale (JCI) Universitaire du CESAG en 2012 ou encore son actuelle Présidence de L’Association des Stagiaires et Anciens Stagiaires Sénégalais du CESAG (ASASSC).Il est également membre de la Fédération des Étudiants Managers du Sénégal (FEM-Sénégal).Cette implication démontre sa volonté de toujours vouloir faire bouger les choses et améliorer le sort des communautés au sein desquelles il vie. Qui sait peut être se cache là un futur habitant, d’une certaine « maison blanche » située Plateau ? Affaire à suivre.

Parcours estudiantin :Son parcours s’est fait à deux écoles, alliant ainsi un apprentissage conventionnel et spirituel, essentiel pour la construction d’un individu, « on pourrait presque dire un individu sain dans une société saine ».C’est ainsi qu’il aura eu à poursuivre de longues études coraniques à Dakar et au Fouta et d’allier à cela une formation académique en passant par le Collège Technique de Dakar (CTD) et le Collège Charles Baudelaire avec à la clef un BAC série G. La suite, vous la connaissez depuis trois années il est au CESAG.

Loisirs :Côté loisir, Tall est un passionné de football, il nous précise avec ferveur et foi qu’il est un supporter Mancunien et Marseillais (malgré une cuisante « Zlatanade » face au rival de toujours, le PSG). La lutte sénégalaise l’attire également, mais plus en tant que spectateur que « gladiateur » vous l’aurez bien compris, enfin surtout quand le temps le lui permet. Son Excellence est un homme occupé, ne l’oublions pas. Il aime également jouer au basket de temps en temps Côté cuisine ses spécialités sont les omelettes comme tout mec qui veut connaitre le minimum syndical et le Sombi ( riz au lait).

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Projet et futur :Son projet est de participer au développement de notre continent. Mais pour le moment, il dit se concentrer sur les études et prie Dieu de déjà terminer son premier cycle en beauté. Il reste très confiant pour l’avenir et s’en remet d’abord à Dieu. Sa devise c’est de « Travailler, travailler, travailler et aider ses parents. » Car d’après lui tout être humain recèle de grandes ressources que chacun gagne à découvrir et à développer. Il faut pour cela toujours être à la bonne place, au bon moment. Un de ses formateurs lui indiquait en se sens «une bonne formation accompagnée d'une expérience enrichissante s’avère être une arme pour vous faire valoir ce que droit. »

Mots de la fin :Je félicite le rédacteur en chef M. BA et toute l’équipe d’ ASASSC MAG pour cette belle initiative et je les encourage. C’est un honneur pour moi de m’exprimer dans vos colonnes, comme je l’ai toujours dit, c’est une occasion pour nous de renforcer davantage les liens, de rendre réel le concept de solidarité. Permettez-moi de remercier les membres du bureau de l’ASASSC et tous les Sénégalais(e)s pour leurs brillants efforts lors de cette journée d’intégration. Notre communauté a été récompensée « Prix de la communauté la mieux organisée », et nous remercions le Bon DIEU. Resserrons les liens et engageons-nous davantage, car d’autres événements s’annoncent et sans cette force nous ne saurons avancer et parvenir à leurs réussites. Et pour réussir ce pari, il est important de mettre en avant trois éléments à savoir : la continuité, l’innovation et la solidarité qui est le moteur de la dynamique de famille et sans laquelle il est difficile d’avancer. Le monde ne se limite pas à l'école et au bureau. Pour impacter positivement il faut tenter d'être présent dans tous les niveaux de votre communauté.

Mouhamad Bachir [email protected]

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Astuces pour des lèvres ultra douces au beurre de karité + mielAngelina Jolie, Jessica Alba, ou encore Megan Good, toutes arborent des lèvres pulpeuses et douces. Qu’il vente, gèle, neige ou même par chaleur torride, leurs lèvres ne présentent aucun signe de dessèchement. Leurs secrets ? Gommage et hydratation des lèvres.

Tout comme le corps, les lèvres ont également besoin d'attention pour rester douces et hydratées. Il s'agit de muqueuses fragiles. Une solution simple pour l’entretien de nos lèvres : un gommage doux à base de Karité et de Miel.

D'abord, passez un disque de coton tiède sur vos lèvres en « caresse » pendant une minute avant d’appliquer le mélange et faites ensuite chauffer une cuillerée à soupe de beurre de karité, descendez la préparation puis ajoutez-y une cuillerée à soupe de miel et appliquez-la sur les lèvres sèches/gercées (la préparation doit être tiède et non brûlante ou froide). Patientez cinq minutes puis massez vos lèvres avec le mélange obtenu précédemment. Attention les lèvres sont très fragiles, il est donc important d'être très tendre dans vos gestes. Le but étant de les soigner et non de les martyriser, faites un massage circulaire avec votre index, avec des mouvements doux, puis rincez vos lèvres. Pour finir, hydratez vos lèvres avec un baume ou du beurre de karité. Ce gommage est idéal pour les lèvres sèches et gercées (à faire une fois par semaine).Ladies, sachez qu' « une lèvre douce vous permet une éternité de baisers. »

À savoir : ● Le beurre de karité : très riche pour l'hydratation de la peau, il améliore l'élasticité de la peau en la

protégeant contre le vent, le froid tout en faisant briller les lèvres. ● Le miel : en plus d’être délicieux, sucré et de pouvoir rendre les lèvres très douces, il donnera un

bon goût au gommage avec une touche de gourmandise, il a des propriétés antiseptiques qui détruisent les microbes et empêchent leur développement.

L’idéal c'est d'appliquer son soin juste avant de se coucher : pendant le sommeil le pouvoir de leurs actifs hydratants est décuplé. Voyez le résultat impressionnant le lendemain, une douceur des lèvres incroyable !

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Conseils :Tes lèvres ont tendance à tirailler ? Elles se déshydratent et se fissurent facilement ? C’est certainement parce qu’elles sont dépourvues de glandes sébacées, les glandes qui permettent de protéger la peau. En plus de soins réguliers éviter de retirer les peaux mortes quand vos lèvres sont sèches, ce simple geste pourrait enflammer vos lèvres.

Faites l'effort d'appliquer ces simples astuces pour lutter contre ces peaux mortes ● D’humecter tes lèvres dans la journée, elles risquent de se dessécher davantage... ● De consommer des aliments trop acides, qui agressent la peau déjà fragile de tes lèvres. ● D’utiliser les rouges à lèvres à longue durée, pailletés ou trop foncés, ils empêchent tes

lèvres de respirer.

Faites-nous part des résultats. N'hésitez surtout pas à partager vos astuces ci-dessous, nous serons ravis de les recevoir. Vous pouvez nous contacter à l’adresse suivante : [email protected]

Yaye Thiaw Ndiaye [email protected]

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L’art de porter la cravateContinuons notre vagabondage stylistique avec un incontournable de la garde robe masculine; j’ai nommé le soutien gorge la cravate.On dit qu’une cravate entre dans une pièce avant son propriétaire et c’est vrai car elle témoigne du bon (du mauvais?) goût de son porteur. C’est l’un des derniers bastions de l’esthétique masculin car elle permet une très grande liberté de couleurs et de motifs à l’opposé des autres pièces de la garde robe traditionnelle masculine et en marge de la normalisation sociale ambiante.Avant d’aller plus en avant notons qu’il existe six types de cravates qui traduisent autant de niveaux de formalisme.

Elles font parties des moins formelles et présentent des petits motifs de clubs ou des logos sur fond de couleurs. Elles peuvent également comporter des motifs d’animaux, d’équipementiers sportifs ou autres joyeusetés.

Les cravates clubUne peu plus habillées que les précédentes. Elles présentent traditionnellement des rayures qui descendent de la gauche vers la droite du point de vue du porteur. Cependant les motifs peuvent être inversés pour un rendu plus casual. Elles sont à l’origine l’apanage de certains clubs britanniques avec des couleurs spécifiques qui traduisent l’appartenance au dit club. Il est déconseillé d’en porter les couleurs si vous n’en faites pas partie. Néanmoins elles s’adaptent sans problème au chemise à carreaux ou à motif réguliers.

Les cravates rayées

Avec elles on frappe aux portes du formalisme. Ces cravates sont assez versatiles mais leur niveau de formalisme est inversement proportionnel à la taille des pois. Vous devriez en avoir une bonne collection dans votre garde robe car c’est un no-fail qui ajoutera de la personnalité à votre mise.

Les cravates à pois

On passe alors le seuil du formalisme. Ce type de cravates ne devrait être portée qu’avec un costume complet cependant il existe certains gros motifs donc plus décontractés qui s’accommodent d’une mise moins soignée.

Les cravates à motifs géométriques (carreaux, tartans, diamants, camaïeux)

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Les cravates uniesCe sont les cravates les plus formelles (les cravates en tricot exceptées). Elles sont de moins en moins portées alors qu’elles équilibrent parfaitement une chemises avec des motifs un peu complexes ou voyants qui elles même ne se marient qu’avec de gros risques avec des cravates avec de gros motifs. Avec une bonne dizaine vous êtes sûrs de ne jamais vous tromper.

C’est dans cette catégorie que l’on trouve le tréfonds du vulgaire avec des cravates avec des motifs de dessins animés de légumes ou des motifs irréguliers qui ne feront que ressortir votre manque de goût ou votre exubérance outrancière. Carrément a éviter ou alors portez une écharpe ou un foulard.Certains modèles sont vraiment élégants et casual comme les cravates en tricot mais il faut vraiment avoir l’oeil pour les reconnaitre.

Les Fourre t...HEM autres

La taille d’une cravate doit être comprise entre 3 pouces 1/4(8,2cm) et 4 pouces(10,2cm), jamais au delà sinon vous tombez dans l’effet fillette féminisante ou pelle à tarte au choix.Pour la matière les meilleures cravates sont en soie cependant la laine, le cachemire ou le lin constituent des substituts particulièrement adaptésLe choix des couleurs doit être complémentaire avec votre veste ou votre chemise comme par exemple une cravate rouge avec un blazer bleu ou une chemise bleue et blanche ou encore une cravate marron avec un costume gris. Celles présentant plus de deux couleur s’accompagnent de vêtements aux tons particulièrement discret. En effet l’association de vêtements criards et de cravates bariolées est assez désastreuse; il ne vous manquera que le nez rouge. Il est parfaitement possible de le faire mais cela demande de l’expérience et des connaissances vestimentaires.Vous l’avez compris le port de la cravate est tributaire des couleurs et du niveau de formalisme de la situation ou de l’occasion. C’est certainement l’accessoire qui communique le plus sur votre personnalité voire vos intentions. La choisir avec discernement vous fera passer pour un élégant certain et sûr de ses choix vestimentaires.

Ibou DIAW

[email protected]

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Armel Gabbana (Poumoukel)Pour ce mois, un petit tour dans l'école pour rencontrer un jeune artiste camerounais actuellement étudiant en Master 1.

Né un 18 avril à Yaoundé (Cameroun), Armel – Ulrich OMVE  plus connu sous le nom de Armel Gabbana est un jeune artiste camerounais encore connu sous le pseudonyme de Poumoukel, Poumoukelitoos ou Poumou (J’avoue on s’y perd un peu). Il est ainsi appelé par ses proches durant son enfance, surnom qui le suivra sur la scène. La passion de la musique se révèle à lui dès l’âge de 13 ans par du rap avant de se lancer à 16 ans dans plusieurs styles musicaux parmi lesquels on peut citer le coupé-décalé. Lauréat de plusieurs concours de musique dans son pays natal, il sera remarqué à MUSIC’s STAR des brasseries du Cameroun. Sa carrière se porte plutôt bien avec son deuxième maxi single sorti en janvier 2013.

Allier études et carrière musicale n’étant pas facile, entre prestations tardives et réveils matinaux, Armel arrive à garder l’équilibre bien qu’il ait rencontré quelques soucis scolaires qu’il a grâce à Dieu et ses proches réussi à surmonter.« La musique c’est l’art de combiner des mélodies agréables à l’oreille. » Tel demeure sa conception de sa passion. L’occasion de revisiter ses titres et de paraphraser « le sommet » relatant le parcours d’un artiste anonyme au début qui avec le goût de la réussite finira par oublier ses proches d’une certaine époque. Il nous explique : « C’est vrai j’en ai rajouté un peu dans le ‘sommet’, pour rendre la chanson encore plus agréable. Mais en gros c’est mon histoire et à tous les lecteurs je tiens à dire que c’est une histoire vraie. »

Entre vestons imposants, mocassins fluorescents et accessoires on ne peut plus complexe les artistes exercent dans l’art de se différencier. Poumoukel n’échappe finalement pas à cette règle. Tel son idole le Congolais Fallyipupa, la mode selon lui permet de gagner un autre public. Plus précisément cette catégorie qui regarde les clips d’artistes pour seulement le style vestimentaire.

Pour un premier album, il faudra patienter jusqu’au mois d’août 2013. Reprenons ses mots pour conclure en beauté : « Je tiens à remercier encore votre journal pour cette interview et je profite pour dire déjà à tous les étudiants du Cesag et à tous ceux qui liront cet article que je travaille pour leur faire plaisir et je répondrai toujours à l’appel, quand ils auront besoin de moi. Je serai en concert live spécial au CESAG, en fin d’année scolaire, c’est confirmé, donc en attendant continuez à savourer les chansons du dernier maxi single que vous verrez sur ma page Facebook et dont les CD seront en vente dans l’enceinte du CESAG, ce mois-ci. Merci !»

Amedine [email protected]

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Armel Gabbana (Poumoukel)

Avec la participation de toutes les communautés pour un tournoi de football, la CESAG CAN demeure l’un des plus grands tournois sportifs réunissant les stagiaires.Pour cette année, la CAN a débuté le dimanche 17 février 2013 avec trois matches à l’affiche. Et déjà, ca promet.

Le match d’ouverture opposait le Niger au G.M.T. (Guinée, Mauritanie, Tchad) et s’est terminé par une victoire du Niger par 3 buts à 2.Le deuxième match entre le Sénégal et le Bénin s’est terminé par une victoire des «Lions» par 1-0, but signé Pape Demba THIAM sous une passe en louche de Ibrahima SALL ©. À la 46’, Dimitri du Bénin écopa d’un carton rouge, ce qui a permis au Sénégal de jouer en supériorité numérique, pour ensuite marquer un 2e but signé Diaby THIAM, but qui ne sera pas validé par l’arbitre.

Et en dernier lieu, le match qui a levé l’encre, le match déjà inscrit dans les annales du football «Cesagois» opposait le Togo à la Côte d’Ivoire avec une large victoire de cette dernière par 8-1, 8buts signés Nicaise (4), Ange (2), Serge(1) et Bakayogo (1) contre un but du Togo marqué par Rodolph (Pen.) à la 47e minute.

Bien vrai que ces matches soient passionnants, quelques dérapages on été notés entre Sénégal et le Bénin suite à des décisions arbitrales que les supporters béninois n’ont pas pu contenir. Mais c’est la loi du foot, l’arbitre est le maître du terrain.

Enfin, revenons-en à notre 3e match entre le Togo et la Côte d’Ivoire, avec notre phénomène découvert. Retenez le bien, son nom c’est Nicaise AMAN, le sosie de Bakary KONE (Ancien International ivoirien) de par sa petite taille, sa rapidité et son beau jeu de balle-aux-pieds nous a encore surpris. L’attaquant de la Côte d’Ivoire vient de rentrer dans les annales du football «Cesagois» car étant le premier à avoir réalisé un quadruple (4 buts) en un seul match (Côte d’Ivoire – Togo). Et nous diront même qu’il vient de prendre place dans les annales du football mondial, après des Stars comme Joham Voskamp qui avait marqué 8 buts lors du match qui opposait son équipe(Sparta Rotterdam) à Almère City en 2010, Lionel Messi avec 5 buts inscrits lors du match Barcelone – Bayern Leverkusen en 2011 et tout dernièrement Zlatan Ibrahimovic avec ses 4 buts signés lors du match Suède – Angleterre en 2012.

La CESAG CAN s’annonce bien avec une première journée riche en football et en jeunes talents.Mais la 2e journée est prévue pour le dimanche 03 mars avec trois autres matchs à l’affiche:Groupe 1: G.M.T - MaliGroupe 2: Bénin – G.C.CGroupe 3: Togo – Burkina FasoAlors, pour voir du beau football, d’autres talents et d’autres découvertes, rendez-vous très prochainement à l’ASMU (Good Life).Comme le dit souvent le groupe «Toofan», «Ce n’est que le début du commencement».

Malick DIOP [email protected]

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C'est un président d'un pays noir africain qui se rend en Belgique ; à son arrivée il se fait accoster par un journaliste qui lui demande :" Mr le président y a t'il encore chez vous des anthropophages ?et le président lui répond : " Non ! il n'y a plus ! le dernier on l'a mangé !

Un homme décide d'envoyer une fusée sur le soleil.Mais son ami l'interpelle:"C'est de la folie pure! Nous brûlerons!-Mais non! Répondit homme. Nous partirons la nuit!"

Un groupe de 3 personnes (un américain un anglais et un belge) se fait capturer par une tribu africaine, l'americain dit:"Vous ne pouvez rien me faire je suis americain", il se fait tuer.le chef de la tribu conduit le français et le belge dans son village et leur dit:"Aller dans la foret et ramener 100 fruit"Le français revient avec 100 myrtilles et le chef de la tribu lui dit:"enfonce les toi dans le cul sans rire ni pleurer"au bout du 99 il se met a avoir un fou rire et il se fait tuer.il monte au paradis et dieu lui dit:"pourquoi t'a rigoler? t'étais à 99"le français lui répondit:"C'est parce que j'ai vu le belge revenir avec 100 noix de coco

Un professeur de psychologie commence son cours :- Aujourd'hui, nous allons étudier les différents stades de la colère.Il fait venir un téléphone dans la salle, compose un numéro au hasard et demande :- Bonjour Madame, pourrais-je parler à Jacques, s'il vous plaît?- Vous faites erreur, il n'y a pas de Jacques à ce numéro.Il se tourne alors vers les étudiants et dit :- Vous venez d'assister à la phase de mise en condition.Il recommence et la dame, un peu agacée, répond :- Je vous ai déjà dit qu'il n'y avait pas de Jacques ici!Il réitère une bonne douzaine de fois, raccroche après s'être fait hurler dessus par cette dame devenue hystérique et s'adresse à son auditoire :- Voilà enfin le niveau ultime de la colère.Là-dessus, un étudiant lève la main :- Monsieur, il y a pourtant un stade supérieur.Et, pour illustrer, il se saisit du téléphone, compose encore une fois le même numéro et dit :- Bonjour Madame, je suis Jacques. Y a-t-il eu des messages pour moi?

C'est une blonde qui a accouché de 2 beaux bébés, des jumeaux, cependant, elle pleure à n'en plus finir ! L'infirmière lui dit alors :- Mais voyons madame ! Pourquoi pleurez-vous ? Vous êtes maintenant mère de 2 beaux bébés, en bonne santé !- Je sais, répond la blonde, mais je ne sais pas qui est le père du deuxième !

La professeur:- Si je dis : j'étais belle c'est à l'imparfait et si je dis : je suis belle qu'est-ce que c'est Toto ? Toto:- C'est un mensonge Madame !

Trois hommes sont dans un ascenseur : un français,un japonais et un américain. Le japonais sort tout a coup un téléphone portable et crâne bien devant les autres. L'américain veut faire mieux et sort un ordinateur portable de la taille d'une calculette. Il frime bien avec. Le français voulant crâner aussi mais n'ayant rien, pète et dit au deux autres qui le regardent en rougissant : "C'est rien, je reçois un fax !"

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Dialecte le plus répandu du Sénégal, le wolof sur le plan phonétique est un grand problème pour nos camarades. Il ne suffit plus de s’arrêter aux salamalecs d’usage comme le ndaga def, ou le maguifi rek. Ces quelques mots et leurs explications vont vous permettre dans un premier temps de ne pas avoir l’air étourdi dans les transports en commun, ou les petites retrouvailles. Enfin ils vous permettront de faire plaisir ou d’étonner vos camarades sénégalais.C’est parti pour quelques mots en Wolof.

Formules de politesseDieureudieuf : MerciBalma : Pardon

Invitation/NourritureKay niou agn : Viens déjeunerKay niou rer : Viens dinerKat niou ndeki : Viens prendre le petit déjeunerDama khif : J'ai faimDama beug nane : Je veux boire

Quelques verbes :Wah : ParlerDeglou : EcouterYouhou : CrierRétane : RigolerHol : RegarderDaw : CourirFetieu : Danser

Quelques adjectifs :Sone : fatiguéContane : HeureuxMer : FachéTit : avoir peur

Formulations :Dama beug hol : Je veux regarderDama beug lek : Je veux mangerDama tit si examen bi : J'ai peur de l'examenDama mer : Je suis fâché Dama sone : Je suis fatiguéDama contane : Je suis heureux

Ajoutez « trope » pour intensifier le sentiment Dama sone trope : Je suis trop fatiguéDama mer trop : Je suis trop fâché

Magui gnibbi : Je rentre chez moiMa gui diangui : Je vais à l'écoleBa souba : A demain