Association d’Individus en Mouvements Engagés€¦ · Association d’Individus en Mouvements Engagés NOS AMOURS Chorégraphie Julie Nioche Création au Festival Mettre en Scène

Association d’Individus en Mouvements Engagés

NOS AMOURSChorégraphie Julie Nioche

Création au Festival Mettre en Scène – 17/19 Novembre 2016 Théâtre National de Bretagne

s© Adrien Selbert

Quelles traces ont laissé nos amours dans nos corps ?

Une dilution Un flottement Une vibration Un suintement Une excitationUn déchirement Un enroulement Une nausée Une caresse Un vertige

Ces mémoires d'amours inondent Tournent, se nichent dans un creux, se cachent dans un pli.

Ces mémoires créent une trace précise, vaporeuse, le long d'un chemin intérieur. Elles sont tatouées dans une articulation, Inscrites comme peut l'être une blessure.

Elles sont coulantes dans vos sangs et lymphes.

Nos amours sont inscrits quelque part en nous

Dossier de présentation – création « Nos Amours » 2016 de Julie Nioche

Sommaire

Notes d’intention (chorégraphe et musicien) page 3

Equipe artistique, partenaires, tournée page 5

Accès aux videos, photos & Conditions de diffusion page 6

Parcours de l’équipe page 7

3 annexes - comme autant des pistes de réflexions pour le processus de création…outils pour la rencontre avec les équipes des partenaires les publics…

Glenn Gould interprète page 10

Les variations Goldberg de Bach page 11

Les pratiques somatiques page 15

Contacts page 18

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Notes d’intention

Julie Nioche – conception, chorégraphie, scénographie

Avec Nos Amours, je souhaite rendre hommage aux différents amours qui accompagnent, traversent nos vies et laissent des traces en chacun de nos corps.

Créer un duo pour partager ce qui peut sembler trop intime mais qui représente un « en commun » entre spectateurs et performeurs.

Prendre appui sur la structure musicale des Variations Goldberg de Bach pour créer une partition dan-sée et une autre variation musicale.

Plonger dans le chant de Glenn Gould quand il interprète cette œuvre, ce chantonnement ineffaçable témoignant de sa présence.

Raviver les mémoires amoureuses par différents chemins et états de corps, traversés grâce à la pra-tique de diverses techniques somatiques.

Rendre floue l'identité de nos corps avec nos bustes et visages tatoués.

Transformer l'espace et les corps à travers le mouvement d'un objet lumineux utilisé comme scénogra-phie.

***

« Amour enfant, amour de la liberté, amour qui se dérobe, amour du secret,amour profond, amour maladresse, amour fraternel, amour coup de foudre,amour de l’équilibre,...

Je souhaite explorer l’histoire de nos corps en partant à la recherche de traces que nos histoires d’amour ont laissé en nous.Je prends l’amour comme point de départ parce que nous partageons tous le fait d’avoir reçu et don-ner de l’amour. Nous partageons tous le fait d’avoir vécu des aventures amoureuses.Avec cette pièce, la danse est une tentative d’expression instantanée des traces de nos histoiresd’amour avec tout l’impossible de cet acte. Nous racontons des histoires sur notre propre histoire,nous réinventons l’histoire de notre corps, tout en rendant hommage aux différents amours qui ac-compagnent et traversent nos vies.

En se connectant à nos mémoires amoureusesChaque hommage est élaboré à partir d’une pratique somatique, qui par sa spécificité met dans un cer-tain tonus, dans un certain état de corps et donc dans une certaine conscience et un certain imaginaire.Les pratiques somatiques permettent d’observer nos traces corporelles, psychiques et émotionnelles,et rendent accessible des mémoires enfouies, inattendues.

En prenant appui sur la structure musicale des variations Goldberg La structure musicale est utilisée comme une colonne vertébrale pour y adosser une danse de l’intimeen lien avec les pratiques somatiques et avec nos amours. Les variations sont composées de façon vir-tuose, se développant à partir d’un point pour mieux y revenir. La multitude de formes, d’harmonies etde rythmes est autant de points d’appui pour la construction de la partition dansée. La danse suit laconstruction musicale : l’aria qui ouvre et ferme les Variations ; les canons revenant 9 fois... »

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En tatouant les corpsLe tatouage est une des traces choisies par un grand nombre pour évoquer le souvenir d'un amour.Amour d'une personne, amour pour un groupe, une idéologie, un mythe, une histoire.J'ai choisi de tatouer les corps pour évoquer cette pratique ancienne de plus en plus populaire.Je travaillerai avec un plasticien pour créer un dessin spécifique à Nos Amours.Nos corps seront tatoués de la taille au visage inclût, créant des identités plus floues quant au genreet aux origines.Je me penche vers un dessin évoquant les réseaux : rameaux d'arbres ? Système veineux ? Lit de ri-vière ?Ce tatouage parlera de l'infiniment grand et l'infiniment petit, de ce qui pourrait être à l'intérieur denos corps ou dans la nature.Il formera une trace des mémoires de nos corps. Ils se développeront.

Extrait d’interview d’ALEXANDRE MEYER - compositeur

Quel est le point de départ de la création musicale de Nos Amours ?Julie Nioche m’a proposé de travailler avec et autour des Variations Goldberg de Bach,particulièrement l’interprétation de Glenn Gould de 1981. Sa demande était précise. J’aime cette pièce,et en particulier cette interprétation, au point qu’elle me semble intouchable. De plus son utilisationtelle quelle serait pour moi banale vu sa notoriété.Julie m’a alors raconté que ce sont surtout les chantonnements de l’interprétation de Glenn Gould quila touche. Glenn Gould admettait qu’il ne pouvait s’empêcher de fredonner même s’il aurait sans doutepréféré que cela ne s’entende pas. Sa voix est présente sur tous les enregistrements au piano que jeconnais de lui.

Que restera-t-il des variations Goldberg dans la création musicale de Nos Amours ?Tel que nous l’envisageons aujourd’hui, le spectateur n’entendra rien des variations Goldbergenregistrées par Glenn Gould. Avec Julie, nous aimons entendre la part d’intime que révèle la voix deGlenn Gould dans son interprétation.Je vais partir de ce fredonnement et inviter 30 personnes, parce qu’il y a 30 variations, à s’enregistreren chantonnant, ou en chantant, ou en fredonnant sur toute la durée de l’enregistrement de GlennGould soit environ 50 minutes, séparément, chacun pour soi. Nous obtiendrons ainsi 30enregistrements de 30 personnalités différentes. Chacun pourra faire ce que faisait Glenn Gould, sansêtre forcément musicien.La seule contrainte est de garder le temps des variations. L’enregistrement doit commencer au débutdes variations et de s’arrêter à la fin pour pouvoir facilement superposer les 30 voix. Ainsi ne seragardé de l’enregistrement des variations Goldberg interprétées par Glenn Gould que la structuremusicale dans la durée. Les spectateurs n’entendront ni les variations de Bach, ni les chantonnementsde Glenn Gould. Ils entendront une interprétation des variations par une grande chorale improbable.

Quels rapports vont se construire entre la musique et la danse ?Les danseurs prennent en compte précisément le temps et la structure des variations (les canons,les deux arias…..) La danse sera écrite par rapport aux variations. Ainsi la danse et la musiqueconstitueront deux réinterprétations des variations Goldberg interprétées par Glenn Gould dansson enregistrement de 1981. Comme le cadre temporel est très serré, très fort autant pour ladanse que pour la musique il y aura forcément des liens, des échos et des points de rencontre.

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Equipe artistique - générique

Conception, chorégraphie, scénographie Julie NiocheInterprétation Julie Nioche, Miguel Garcia LlorensCréation dessins corporel: Laurent CèbeRéalisationdessins corporels et manipulation sur scène Lisa MiramondCréation musicale Alexandre Meyer, à partir des Variations Goldberg de J.S. Bach interprétées parGlen GouldAssistante à l’interprétation : Marcela SantanderRégie générale : Max PotironConstruction scénographique : Vincent Gadras et Max PotironPraticiennes somatiques collaboratricesGabrielle Mallet – Ostéopathie Isabelle Ginot – pratique FeldenkraïsMilena Gilabert - Body Mind Centering Catherine Contour - HypnoseYäel Shavit – Acupuncture Barbara Manzetti - ShiatsuMuriel Hecker – Reyki Sophie Lessard - Technique AlexanderElisa Boillot et Flavia Mounaji - Ostéopathie et voix

Partenaires

Production A.I.M.E. – Association d’Individus en Mouvements Engagés, NantesA.I.M.E. est soutenue par l’État - Préfet de la Région Pays de la Loire - direction régionale desaffaires culturelles en tant que compagnie chorégraphique conventionnée et par la Ville de Nantes.CoproductionsLe Théâtre National de Bretagne – Centre Européen de Production Théâtrale et Chorégraphique etCentre Dramatique National / RennesLe Grand R – Scène Nationale La Roche-sur -Yon,Le Vivat d’Armentières, scène conventionnée danse et théâtre,Le Théâtre d’Arles – scène conventionnée pour les nouvelles écrituresLe Musée de la Danse/Centre chorégraphique national de Rennes et de BretagneLe Centre chorégraphique national de Tours / Direction Thomas Lebrun,Le Centre Chorégraphique National de Nantes,dans le cadre de leur mission Accueil-studioAvec l’aide à la création de la Région Pays de la Loire.

Avec le soutien de l’École Supérieure d’Arts Plastiques de la Ville de Monaco pour la réalisation duprototype de l’objet scénique avec les étudiants de 4e et 5e année

Remerciements pour leur prêt de studio de travail au TU – Théâtre universitaire de Nantes, àHonolulu – Nantes, au 783 - Nantes

En tournée saison 2016/2017 26 janvier 2017 – Festival Vivat La Danse ! – Le Vivat, Armentières2 mars 2017 – Le Grand R, La Roche sur Yon24 mars 2017 – le Théâtre d’Arles12 mai 2017 – TPE de Bezons8 juin 2017 – Festival June Events – Ateliers de Parisà venir : Biennale Les Giboulées - 16 au 24 mars 2018 – TJP de Strasbour / Pôle Sud CDC

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Quelques photos, video, articles depuis la création

Teaser video, diaporama de photos, revue de presse sur notre site internethttp://www.individus-en-mouvements.com/fr/spectacle/nos-amours-70Captation complète de la répétition générale avant création sur notre page vimeohttps://vimeo.com/202510258 avec le mot de passeA.I.M.E.NA2017

© Pierre Grosbois

Conditions financières et techniques de base en diffusion

PRIX DE CESSION H.T. ; INCLUANT SALAIRES ET FRAIS ADMINISTRATIFS1 représentation : 4510 € HT2ème représentations : 2 500 € HT

+ FRAIS ANNEXES À LA CHARGE DE L’ORGANISATEUR : TRANSPORT DÉCOR 12m3 pra transporteur depuis Nantes, TRANSPORTS PERSONNES 2 depuis Rennes, 3 depuis Nantes, 1 depuis Paris REPAS ET HÉBERGEMENT POUR 6 PERSONNES (2 à J-2 soir + 4 à J-1 après-midi)

ÉQUIPE ARTISTIQUE 2 danseurs +1 interprète manipulateur et maquilleurÉQUIPE TECHNIQUE 1 régisseur général / plateau

1 régisseur plateau et lumière& 1 responsable administrative également chargée de régie son en

représentation

DURÉE 55 minutes

DIMENSIONS MINIMALES Ouverture 10 mProfondeur 10 mHauteur 8 m

Nous consulter pour toute autre dimension : Max Potiron – régisseur général 0616922569 / [email protected] 3 SERVICES à J-1

+ Droits d’auteur SACD À la charge de l’organisateur

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L’équipe

JULIE NIOCHE – CHOREGRAPHE, DANSEUSEJulie Nioche est ostéopathe et chorégraphe. Danseuse diplômée du C.N.S.M.D. de Paris en 1995, elle a été in-terprète auprès d’Odile Duboc, Hervé Robbe, Meg Stuart, Alain Michard, Catherine Contour, EmmanuelleHuynh, Alain Buffard, Jennifer Lacey. Pendant ces 10 ans, elle a parallèlement codirigé l’association Fin Novembrejusqu’en 2006 avec Rachid Ouramdane. Son objet de recherche artistique et théorique est la notion « d'imagedu corps » autour de laquelle elle développe de nombreux projets de créations et de recherches.En 2007, avec des collaborateurs venus de contextes professionnels différents, Julie Nioche participe à la créationde A.I.M.E. – Association d’Individus en Mouvements Engagés. L’association accompagne depuis ses projets artis-tiques et travaille à la diffusion des savoirs du corps dans les milieux de l'éducation, du médico-social et de l'en-treprise. Elle porte avec A.I.M.E la présence artistique au-delà de son territoire habituel, en la situant au cœur dela société.Le travail de Julie Nioche se situe au carrefour de plusieurs champs d’exploration : la danse, la mémoire, la re-cherche, l'art contemporain, le soin, l'architecture, la sensation, la rencontre. Ses dernières chorégraphies ex-plorent la traduction nos sensations intimes en mouvements dansés. Cette écriture sensorielle s'appuie sur lespratiques somatiques pour faire resurgir l'invention et la liberté de mouvements quand elles ne sont pas détermi-nées par un cadre, une forme, mais relié à un intime. Julie Nioche cherche ainsi à développer la qualité créativede nos imaginaires débarrassés de tout empêchement et jugement. Elle partage cet intime avec des publics variés en construisant des dispositifs qui sollicitent tous les sens des spec-tateurs les invitant à se relier à dans leurs propres sensations et mémoires.Créations2001 XX 2003 La Sisyphe - Les Sisyphe 2005 H2O-NaCl-CaCO3 2006 Matter of fact – Women’s matter 2007 Héroïnes 2008 Matter2009 No matter – Lost Matter – Espace protégé 2010 Nos solitudes – Brèves suspensions 2010 Central Park2011 Contes tordus 2012 Voleuse2013 Sensationnelle 2014 En Classe 2014 Matter (recréation) 2016 Nos Amours

MIGUEL GARCIA LLORENS – DANSEUR, INTERPRÈTED’origine péruvienne, Miguel Garcia Llorens fait une licence en théâtre à l’Université Catholique duPérou (PUCP) parallèlement à une formation d’acrobate à Lima.Il arrive en France en 2008 pour suivrela formation de l’ENACR (Ecole Nationale des Arts du cirque de Rosny-sous-Bois) où il obtient leBATC (Brevet artistique et technique de cirque). Il rejoint ensuite la formation d´artistechorégraphique au CNDC (Centre National de Danse Contemporaine d’Angers) où il travaille avecKo Murobushi, Loïc Touzé, Dominique Brun, Faustin Linyekula, Jeremy Wade, Emmanuelle Huynh,Sylvain Prunenec, entre autres, et fait une Licence en Danse à l’Université Paris 8.Il est interprète pour Sylvain Prunenec, Dominique Brun, Faustin Linyekula, Fanny de Chaillé et XavierVeilhan. En 2013, il commence sa collaboration avec Christian Rizzo sur la création de « d'après unehistoire vraie ».

ALEXANDRE MEYER - COMPOSITEUR, MUSICIENNé en 1962, Alexandre Meyer est compositeur et interprète (guitare). Il a été membre de diversgroupes depuis 1982 : Loupideloupe, Les Trois 8, Sentimental Trois 8. Pour le théâtre, il a créé etinterprété les musiques et/ou les bandes son pour des mises en scène de Maurice Bénichou, RobertCantarella, Pascal Rambert, Patrick Bouchain, Michel Deutsch, Heiner Goebbels, Jacques Vincey,Philippe Minyana et Jean-Paul Delore. Pour la danse, il a travaillé avec Odile Duboc, MathildeMonnier, Julie Nioche, Rachid Ouramdane. Il a réalisé des bandes son accompagnantdes manifestations d’art contemporain avec Daniel Buren notamment. Il travaille aussi avec la

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conteuse Muriel Bloch. Il compose des musiques de films et des pièces radiophoniques pour France-Culture avec Blandine Masson et Jacques Taroni.Alexandre vient de recevoir le Prix de Meilleur compositeur de musique de scène, pour Und deHoward Barker, mise en scène Jacques Vincey (CDR Tours, Théâtre Olympia / Théâtre de la Ville -Les Abbesses), aux Grands Prix de la critique palmarès 2015-2016.Il collabore avec Julie Nioche pour toutes les pièces qu’elle initie depuis 2004.

© Pierre Grosbois

LAURENT CÈBE – DESSINATEUROriginaire de Martigues, il vit et travaille à Nantes depuis 2013. Après avoir suivi en 2008 la formationde danse contemporaine Coline à Istres, Laurent Cebe affine son apprentissage au sein du CCN deRillieux-la-Pape sous la direction de Maguy Marin.Ces artistes ont marqué son parcours : Georges Ap-paix, Emanuel Gatt, Loïc Touzé, Régine Chopinot, Maguy Marin…Le travail de Laurent Cebe est une recherche autour du présent et de l’engagement, qui expérimenteune nouvelle forme de présence scénique. Comment créer des spectacles qui ramènent toujours à lafois le spectateur et l’interprète dans le moment présent ?Son travail est nourri d’une passion pour l’image. Ses créations se déclinent à partir de différents mé-diums (dessins, vidéos), lui permettant de décupler les points de vue autour de l’objet principal : lacréation d’une pièce chorégraphique. Il construit principalement ses œuvres dans une perspective desincérité, de générosité et de dialogue.

LISA MIRAMOND – DANSEUSE MANIPULATRICELisa Miramond commence à danser à l’Atelier danse de Rabastens avec Béatrice Chatir.Elle obtient en 2010 un diplôme d’arts du spectacle à la faculté du Mirail de Toulouse et suit en paral-lèle une année de formation au centre James Carlès.En 2011 elle intègre la formation d’artiste chorégraphique du CNDC sous la direction d’EmmanuelleHuynh. Elle a collaboré en tant qu’assistante au travail d’Alain Michard et Mustafa Kaplan en 2012 et atravaillé avec Emmanuelle Huynh pour la création de la pièce Tozai !Elle a travaillé depuis comme interprète sur la pièce Conglomeros de Daphné Achermann et transmet lapièce Les Sisyphe créée par Julie Nioche. Aujourd'hui, elle poursuit ces deux collaborations, dans NosAmours avec julie Nioche et dans Rosalinda Imm avec Daphné Achermann.

GABRIELLE MALLET – KINESITHERAPEUTE, OSTEOPATHEGabrielle Mallet est Ostéopathe. Diplômée en Kinésithérapie (2000) puis en ostéopathie (2008),elle se forme ensuite en Approche Tissulaire de l’Ostéopathie, en Ostéopathie viscérale, et sespécialise en périnatalité (fertilité, grossesse, pédiatrie).Elle se forme actuellement en Pratique Épigénétique Méthode Noguès©.En 2007 elle participe à la création de A.I.M.E.

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Elle y propose le développement de pratiques entre soin et création et collabore avec Julie Niocheà la création : des ateliers pour « Les Sisyphe » (2006), « Sensationnelle »(2013), « EnClasse »(2014), les ateliers D’O (2015), « Nos Amours »(2016).Elle mène également d’autres collaborations et notamment des interventions ponctuelles destinéesà des danseurs professionnels (pour « le sacre#2 » de Dominique Brun, et pour « Mass B » deBéatrice Massin), à des étudiants du département danse de l’Université Paris 8, ou à des théâtres(création d’ « espace sensible »).

MILENA GILABERT- BODY MIND CENTERINGNée à Santiago du Chili, c’est à partir de l’âge de huit ans que Miléna Gilabert étudie la danse. Ellesuit la formation danse et musique à l’Université du Chili. En 1990, elle vit ça première expériencede création avec Robert Rauschenberg et Carmen Beuchat (ex danseuse de Trisha Brown). C’estalors qu’elle décide de partir en France pour développer son parcours d’interprète et poursuivreparallèlement ses études à l’Université de Paris VIII. De ce parcours universitaire elle obtient le D.U.en formation Danse, la Licence d'art du spectacle et la Maîtrise avec « mention ».En 1992, elle part en Belgique chez Anne Teresa de Keersmaeker, où elle redécouvre le rythme etla musique avec Fernand Schirrene et Elie Octors. La même année elle rencontre Trisha Brown àChâteauvallon. L’année suivante elle rejoint Stéphanie Aubin (actuellement directrice de la scèneNationale du Manège de Reims) avec qui elle collabore depuis vingt ans en tant que danseuse etchargée du développement et suivie des actions pédagogiques menées par la compagnie.Depuis 2005 elle déploie des projets destinés aux personnes d’handicapées moteur et sensoriels. Ceci l’oriente vers les pratiques du « toucher » en mouvement. Elle est diplôme du collège Osteo-ThaI et de la formation « pratiques du corps et monde du soin » à l’Université de Paris VIII en 2011.Aujourd’hui ses enjeux d’artiste chorégraphique sont en lien avec sa recherche Universitaire etScientifique de la méthode BMC. Elle s’intéresse aux dispositifs qui engagent l’exploration dusensible, en rejoignant la chorégraphe Julie Nioche (association. A.I.M.E.), Loïc Touzé avec le projetde « MASES » et continue les projets au sein du milieu hospitalier.

ISABELLE GINOT - PRATICENNE FELDENKRAÏSIsabelle Ginot est professeure au département danse de l’université Paris 8 et praticienne de la mé-thode Feldenkrais ; ses recherches et enseignements ont d’abord été consacrés à l’analyse desœuvres en danse contemporaine, interrogeant tout particulièrement l’activité perceptive du specta-teur (ou du critique) dans la lecture ou l’analyse des pièces chorégraphiques, et les processus detravail qui sous-tendent les œuvres. A partir de 2007, la question des pratiques devient centrale, etouvre un nouveau champ de recherche autour des pratiques somatiques, à la croisée des pratiquesde danse et du travail social. Parallèlement, le travail d’analyse d’œuvres se tourne plus spécifique-ment vers les pièces mettant en scène des acteurs et danseurs inhabituels : danseurs amateurs, vi-vant avec un handicap, séniors, enfants, etc.Co-fondatrice de A.I.M.E., elle développe avec l’association un ensemble de pratiques corporelles is-sues de la danse et des méthodes somatiques, en direction de personnes en situation de précaritésociale ou de santé. Ce nouvel axe de travail, qui fait écho aux questions de certains danseurs surles frontières entre pratique artistique et monde social, donne lieu, d’une part, à la création d’unnouvel axe de formation: le Diplôme d’université « Techniques du corps et monde du soin » (parte-nariat entre AIME, le département danse de Paris 8 et son service de Formation permanente, ainsiqu’avec la Briqueterie – CDC Val-de-Marne). En 2013, elle crée avec Julie Nioche Sensationnelle,performance pour spectateur sensible, qui se développe auprès des spectateurs de danse, de jeunesdanseurs, de publics fragiles (handicap, précarité sociale, etc.), d’équipes soignantes, etc. Elle est ré-gulièrement invitée pour enseigner, donner des conférences et séminaires en France (CNDC d’An-gers, Théâtre national de Chaillot, Master Exerce...) et à l’étranger (Australie, Brésil, Autriche...)

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Annexe 1 - Glenn Gould

Glenn Gould1

Glenn Gould est probablement l'un des plus grands "phénomènes" musicaux du 20ème siècle. Il n'ya que très peu d'artistes interprètes qui, actuellement encore, jouissent d'une telle médiatisation etd'un tel "culte". Cela provient en grande partie du fait que Gould est apparu, dans les années 1945-1955, comme pianiste ayant un style totalement nouveau et plutôt décoiffant, par rapport auxartistes de la même époque. Gould, dès le départ, a joué du piano totalement différemment desautres. Très tôt, il s'imposa, quasi mondialement, comme "LE" spécialiste de J.S. Bach interprété aupiano. Dans ce domaine, il a laissé des enregistrements "phares". Notamment sa fameuse versiondes Variations Goldberg de Bach sortie en 1956 qu’il réenregistra en 1981 juste avant sa mort.

La virtuosité de Glenn GouldGlenn Gould jouait comme s'il enveloppait son piano de tout son corps, jusqu'à oublier et le pianoet le corps. L'étrange posture qu'il prenait, assis sur un tabouret diminué, jouant comme un bossu,faisait dire à de mauvaises langues qu'il jouait avec son nez. Glenn Gould justifiait cette techniquepar le fait qu'elle permettait une grande précision, et une meilleure clarté, ce qui fait justement sonstyle.Sa technique particulière était toute entière tournée vers l'articulation, la précision, la dextérité etle contrôle, au contraire des feux d'artifices des grands concerti Lisztien, tous en virtuositéextravertie.

Le chant de Glenn GouldGlenn Gould, pianiste hors normes, avait de multiples "manies ». Notamment, il chantonne ! Sonentourage lui demandera de nombreuses fois de renoncer à ce chantonnement. En homme courtois,il essaya plusieurs fois, mais en vain. Il fallut se résoudre à accepter ses mimiques, ses gestes de"direction" et son chantonnement. Cela faisait partie du spectacle, de l'interprétation !Glenn Gould n'eut en fait que 2 professeurs de piano: sa mère et ensuite le grand pianiste chilienAlberto Guerrero. Ce dernier eut un pouvoir pédagogique considérable sur Gould et fut en grandepartie responsable de sa trajectoire. Ils se séparèrent lorsque Gould arriva à l'âge de se produire entournées hors du Canada, mais Gould resta respectueux de son professeur, dont, semble-t-il, iladopta aussi certains "tics", notamment, dit-on, le fameux chantonnement.

1 http://www3.orgues-et-vitraux.ch/

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Annexe 2 - Les variations Goldberg

Johann Sebastian Bach compose Les Variations Goldberg en 1740. Il s’agit d’un des chefs d’œuvre de laforme « thème avec variations ». L'œuvre est d'une richesse extraordinaire de formes, d'harmonies,de rythmes, d'expression et de raffinement technique, basé sur une technique de contrepointstupéfiante.

La page de garde de la partition lors de sa première édition indique qu’il s’agit d’« exercices pour leclavier » (Clavier Übung) avec « une Aria et diverses variations pour clavecin à deux claviers »écrites « pour la récréation de l’âme des amateurs » (denen Liebhabern zur Gemüths Ergeizung).

Liste des variations

AriaVariatio 1 a 1 clav.Variatio 2 a 1 clav.Variatio 3 Canone all’Unisono (canon à l’unisson)Variatio 4 a 1 clav.Variatio 5 a 1 ovvero 2 clav. (à 1 ou 2 claviers)Variatio 6 Canone alla Seconda (canon à la seconde)Variatio 7 a 1 ovvero 2 clav.Variatio 8 a 2 clav.Variatio 9 Canone alla Terza a 1 clav. (canon à la tierce)Variatio 10 Fughetta a 1 clav.Variatio 11 a 2 clav.Variatio 12 Canone alla Quarta in moto contrarioVariatio 13 a 2 clav.Variatio 14 a 2 clav.Variatio 15 Canone alla Quinta in moto contrario a 1 clav., AndanteVariatio 16 Ouverture a 1 clav.Variatio 17 a 2 clav.Variatio 18 Canone alla Sesta a 1 clav.Variatio 19 a 1 clav.Variatio 20 a 2 clav.Variatio 21 Canone alla SettimaVariatio 22 Alla breve a 1 clav.Variatio 23 a 2 clav.Variatio 24 Canone all’Ottava a 1 clav.Variatio 25 a 2 clav.Variatio 26 a 2 clav.Variatio 27 Canone alla NonaVariatio 28 a 2 clav.Variatio 29 a 1 ovvero 2 clav.Variatio 30 Quodlibet a 1 clav.Aria

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La signification des Variations Goldberg2

Que signifie l’expression « récréation de l’âme des amateurs » ?Gemüth peut être traduit par esprit, âme, moral, tempérament, nature, naturel, cœur… Il désigne lapart invisible de la nature humaine, son état d’esprit, le moteur de ses actions et le siège de sesémotions, mais non celui de ses pensées, de ses réflexions. Etymologiquement, il vient de Mut, quisignifie courage, avec des nuances d’énergie, de désir, de confiance.Ergeizung, dans son sens ancien veut dire « récréation », mais pas dans le sens de« divertissement ». Il s’agit plutôt de « se détourner » l’esprit, pour « retrouver de l’énergie ».Comme un être humain mange, boit, se repose pour renouveler son énergie.

C’est donc une définition très spéciale de la musique : elle n’est pas un divertissement, une petitechose pas très sérieuse visant à détourner l’esprit humain de ses devoirs. La musique peut être unenourriture pour l’âme.

Liebhaber, « amateur ». Etymologiquement, ce terme vient de Lieb, « amour », et haben, le verbe« avoir ». Il signifie donc « qui a de l’amour », qui est capable d’aimer. Les Variations Goldbergs’adressent donc à des âmes déjà assez raffinées pour éprouver ce sentiment…

Les Variations Goldberg appartiennent à la dernière veine d’inspiration du compositeur. Bach seconcentrait alors sur un type de composition plus personnel, une musique élevant l’être humain endehors de toute religion.

Structures de variations3

Les variations Goldberg sont composées de trente variations, séparées en deux grandes parties dequinze variations. La deuxième partie commence par une ouverture.

En plus de la division en 2 parties de quinze Variations, elles se regroupent également en 10ensembles de 3 variations, fournissant pour support une gradation contrapuntique concluante :chaque troisième mouvement est un canon, les intervalles d'imitation montant successivement del'unisson (dans la variation 3) à la neuvième (variation 27). Au lieu du canon à la 10e prévisible, lavariation 30 est un quolibet qui combine avec fantaisie plusieurs thèmes populaires en contrepoint.

À partir de l'Aria introductive, une sarabande lente et ornée, et fondée sur le motif de basse trèsrépandu de la Gagliardi italiana (gaillarde italienne), Bach crée un immense univers endéveloppement, qui regroupe de nombreux styles musicaux : canons, fugues, gigues, chorals ornés.

Bach emploie tous les moyens imaginables pour partir du même point et pour revenir au même

2 http://kulturica.com/k/musique/variations-goldberg/

3 http://fr.wikipedia.org/wiki/Variations_Goldberg

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point (chaque variation correspond à une mesure de l'aria), il clôt le cycle par une réitération del'aria, laissant suggérer que rien n'est achevé. Le nombre de mesures et la tonalité des mouvements(Aria, 30 variations, Aria da Capo) concordent, la relation est parfaite, ce qui était très importantpour Bach.Ces variations reposent davantage sur la basse obstinée que sur l'air principal.

© Pierre Grosbois

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Les formes musicales

Variation4

En musique, la variation est une façon de produire des notes de multiples phrases musicales par desmodifications apportées à un « thème ». Elles peuvent être de différentes natures :

- augmentation de la durée des notes ;- diminution de la durée des notes ;- mélodique : le thème subit une modification telle qu'on le reconnaît, plus ou moins, malgré desintervalles différents ;- harmonique : on modifie de façon plus ou moins sensible la tonalité et l'harmonie accompagnantle thème.- thème inversé (mouvement contraire) — les intervalles montants sont remplacés par desintervalles descendants ;- mouvement rétrograde — comme en lisant la partition en partant de la fin ;

Ces divers modes de variations peuvent se combiner l'un à l'autre, le thème initial pouvant alorsdevenir presque méconnaissable.

Sarabande5

Cette danse, attestée en Espagne au XVIème siècle est typique des suites de la musique de l'AncienRégime. Il y avait en Espagne deux types de Sarabandes (zarabanda) : une forme populaire vive etrapide, jugée impudique, qui scandalisait le clergé, elle fut un temps interdite, en 1583, sous PhilippeII, et la forme lente et grave de la cour.

AriaUne aria désignait à l'origine toute mélodie expressive, souvent chantée. Le contexte le plusrépandu pour une aria est probablement l'opéra.

QuolibetUn quolibet — (d'une expression figée latine signifiant "n'importe quoi" ou "chose aléatoire",littéralement : "tout ce qui plaira" ou plus exactement : « ce qui te plait ») — est une compositionmusicale combinant différentes mélodies en contrepoint.

CanonUn canon est une forme musicale polyphonique ainsi qu'un procédé compositionnel basé surl'imitation, dans lequel une idée musicale — le thème — s'énonce et se développe d'une voix à uneautre, de sorte que les différentes voix interprètent la même ligne mélodique, mais de manièredifférée : ce décalage produit une superposition de mélodies, c'est-à-dire, un contrepoint.

4 wikipedia5

http://www.musicologie.org/sites/s/sarabande.html

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Annexe 3 - Les pratiques somatiques

Qu’est ce que les pratiques somatiques ?

« Souvent connues du grand public comme « douces » ou « alternatives », ces méthodes(Alexander, Feldenkrais, Eutonie, Rolfing, relaxation, Gymnastique Holistique, Body-MindCentering… parmi d’autres) ont en commun de prendre au sérieux la question de l’état de corps –même si ce terme apparaît peu dans leur vocabulaire. Elles se sont développées à partir de la fin du19ème siècle, en parallèle et en marge de la science expérimentale et des mutations que celle-ci aentraînées sur les représentations du corps.

C’est Thomas Hanna1, praticien somatique et philosophe, qui a dans les années soixante-dixproposé de les regrouper sous un terme générique afin de souligner leurs principes communs : uneconception holistique du sujet (où corps, pensée, affects, émotions sont indissociables), uninstrumentarium savant de techniques manuelles et tactiles, une place centrale accordée àl’expérience subjective.

Marginalisées par les savoirs dominants sur le corps, elles s’immiscent cependant dans les mêmesespaces sociaux : médecine (ou paramédical), éducation, sport, sphère de l’art, et sphère du loisir etdu bien-être. Elles puisent dans des champs de connaissance multiples, qui vont de l’anatomie, labiomécanique, la biologie, les neurosciences, à la philosophie, la psychologie, les théories del’évolution… et aussi à des degrés divers dans des cultures orientales, sur des modes syncrétiquess’approchant parfois d’une conception new âge. Enfin, et surtout, dans un très vaste répertoire desavoirs empiriques sur le corps, le geste, la perception et les relations inter-corporelles.»

Isabelle Ginot6

© Pierre Grosbois

6 Extrait de « Un défi épistémologique et politique : les pratiques somatiques et leurs usages sociaux», in Spirale. Arts lettres sciences humaines. N°242, Automne 2012, pp. 58-60 - Cité d’après la version électronique publiée sur le site Paris 8 Danse : www.danse.univ-paris8.fr

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Les pratiques somatiques et la danse

Les pratiques somatiques sont de plus en plus largement utilisées par les artistes chorégraphiquespour prendre soin de leur corps, raffiner leur sens de la kinesthésie, sortir de leurs schémascorporels habituels et découvrir d’autres possibilités de mouvements.

Les pratiques somatiques portent sur le corps holistique : c’est-à-dire un corps considéré commeentier et global. Il est travaillé suivant quatre entrées7 :

1/La prise de conscience du corps vivant et sensible, et non un corps objet, vu de l’extérieur. Un corpsqui est dans la capacité de sentir et de ressentir donc d’être dans une conscience pendant l’action.

2/ Le mouvement : non pas la posture ou la structure, mais le mouvement, le déplacement du corps, lemaintien du corps dans le champ de la gravité et dans l’espace,Pour avoir conscience de ce corps en mouvement, on peut s’intéresser à l’anatomie, à la physiologie, àla neurologie, à l’ergonomie, à la biomécanique, dans un rapport phénoménologique du JE, c’est-à-direque cela nous amène à développer des capacités à réfléchir, à analyser l’expérience sans que cetteexpérience soit lue dans les livre. C’est bien parce qu’on a une pratique sensible qu’on arrive àconnecter l’information à notre expérience

3/ L’environnement, donner au corps vivant son contexte : l’air qui nous entoure, la nourriture quel’on mange, les êtres humains présents autour de nous, les autres objets, les autres espèces, ce qui encontinuité avec notre corps, comment notre corps réagit à cet environnement spécifique?

4/L’apprentissage et non pas la thérapie, le thérapie sert à soigner, l’apprentissage c’est la capacité d’unsystème vivant de se développer à innover, à s’améliorer, ce que certains praticiens nommeraient : àcréer des connexions neuronales plus solides. L’objectif est d’apprendre à apprendre, développer sescapacités à se prendre en charge.

7 D’après la conférence de Céline Roux sur les pratiques somatiques, Festival Dansfabrik, février 2015

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Parmi les pratiques somatiques traversées

OstéopathieL'ostéopathie est une approche thérapeutique globale de l’individu qui s’attache à rééquilibrer les sys-tèmes corporels et émotionnels. Par des manipulations douces le praticien va potentialiser la physiologie et finalement l'état de santé dela personne. Elle traite les troubles dits fonctionnels et prévient l’apparition ou l’aggravation de certaines maladies.

Shiatsu Le Shiatsu est une technique manuelle énergétique d’origine orientale, qui utilise les pouces et lespaumes des mains pour effectuer des pressions sur le corps humain, le long des trajets desméridiens d’acupuncture, afin de corriger ses irrégularités, de détendre les tensions musculaires etd’induire un état de détente et d’apaisement physique et émotionnel.

Feldenkraïs® La méthode Feldenkraïs travaille essentiellement sur les habitudes non conscientes du mouvement(ou automatismes acquis). Elle s’occupe de toutes les habitudes de posture et de mouvement qui,bien souvent, freinent notre activité et surtout apportent fatigue, difficultés d’action et douleurs (lesdouleurs de dos etc.). Chacun peut attendre de ces séances un effet dans la vie quotidienne :facilitation du mouvement, moindre fatigue, meilleure compréhension de ses façons d’agir, réductiondes douleurs, meilleure dynamique d’action.

Body Mind Centering® Cette méthode pédagogique du mouvement explore les aspects qualitatifs du mouvementprivilégiant l’expérience sensorimotrice individuelle, l’affinement perceptif et l’écoute de soi. Uneplace importante est donnée à une approche éducative par le toucher des différents systèmes ettissus du corps ; pour les enfants elle permet l’exploration du processus de développement moteur.L’amélioration fonctionnelle du mouvement et l’apprentissage de l’équilibration du tonus corporel etde l’effort sont parmi les effets produits.

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© Adrien Selbert

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A.I.M.E. est soutenue par l’État - Préfet de la Région Pays de la Loire - direction régionale des affaires culturelles en tant que compagnie chorégraphique conventionnée et par la Ville de Nantes. A.I.M.E. / Julie Nioche est en résidenceartistique au Théâtre Paul Éluard de Bezons pour les saisons 2016-2017 et 2017-2018.

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