ASSOCIATION FRATERNELLE DES ANCIENS ELEVES DE L ... 2006.pdf · 1890-2006 Notre Association - A.F.A.E. ROBIN – a été créée en 1890. Ses statuts ont été modifiés en 1920,

ASSOCIATION FRATERNELLEDES ANCIENS ELEVESDE L’INSTITUTION ROBIN

A.F.A.E. 1890 - 2006

Anciens 2006 couv_Anciens 2006 couv 10/09/12 16:50 Page1

1890-2006

Notre Association - A.F.A.E. ROBIN – a été créée en 1890. Ses statuts ont été modifiés en 1920, puis en 1977.

Régie par la loi 1901, elle fonctionne grâce à son Conseil d’Administration qui se réunit très régulièrement. Voici

la liste de ses membres, leurs adresses, leurs numéros de téléphone, leur profession et leur année de sortie, pour

que vous puissiez les contacter, leur faire part de vos idées, vos critiques ou vos compliments, leur dire ce que vous

attendez d’eux.

Présidente

Michèle BRODURIES, professeur d’espagnol à Robin sortie en 1955

« Bagatelle » retraitée en 199838850 BILIEU

Téléphone : 04 76 06 62 36

Vice-Président

Pierre BAZAILLE, Notaire sorti en 196823 rue Denfert Rochereau

69700 GIVORS

Téléphone étude : 04 78 73 01 11 – Domicile : 04 78 73 56 83

Trésorier

Vincent CLAVAGNIER, biotechnicien sorti en 197338121 CHONAS L’AMBALLAN

Téléphone : 04 74 58 83 48

Secrétaire

Norbert GARROUX, architecte sorti en 19729, rue Victor Hugo

38200 VIENNE

Téléphone : 04 74 85 36 14 – Télécopie : 04 74 31 75 10

MembresPierre-Michel CHATAIN sorti en 197368, cours de la Liberté

69003 LYON Téléphone : 04 78 62 75 19

Charles DEVILLE sorti en 194421 rue de la Barre

38440 SAINT JEAN DE BOURNAY

Téléphone : 04 74 58 50 72

Jean Charles DUMONT, Chirurgien dentiste sorti en 19514 place Charles de Gaulle

38200 VIENNE

Téléphone : 04 74 53 02 78

Jean Pierre PONSOT, professeur d’EPS à Robin, retraité en 1996Route de Rive de Gier

69560 SAINT ROMAIN EN GAL

Téléphone : 04 74 53 03 74

Guy TABARDEL, surveillant à Robin sorti en 197631 rue Chazal

69560 SAINTE COLOMBE.

Membres de droit et d’honneur: Jean claude BOISSET, Jeannette COUTURIER, Jean Pierre FINET, Charles FRECON, Yves

HASSLER, Jean MASSOT.


1

SOMMAIRE

• Lettre de notre Présidente page 2

• Qui a eu cette idée folle… page 3

• Ouverture au Tiers Monde page 5

• Le Père Bourdillon page 7

• Le Patrimoine de Robin page 12

• Jeux de Mémoire page 14

• Avis de recherche page 20

• Terminales 1985-1986 page 24

• Des nouvelles des uns et des autres… page 26

• Naissances - Mariages - Décès page 33

• Paul Bonche page 41

• Bernard Eyraud page 42

• Frère Irénée Dalmais page 44

• La COFAEC page 46

• Rapport Financier page 50

• Cotisation page 51

Le cloître avant l’arbre…

Anciens 2006 revue_Anciens 2006 revue 10/09/12 16:49 Page1

2

Robin, ce Mercredi 20 Décembre 2006

Chers amis,

Vous voilà rassurés… notre Bulletin annuel est entre vos mains… souhaitonsque sa lecture vous soit agréable et enrichissante.

Qu'avons-nous fait cette année au nom de tous?Nous avons adressé une lettre accompagnée du Bulletin 2005 à tous les

bacheliers, lors de la remise de leur diplôme, en Novembre, pour les informer denotre existence et les inciter, un jour, à nous rejoindre.

Nous avons reconduit cette action et tous les sortants de Juin 2006 ont reçuune invitation pour notre réunion du 8 octobre dernier. Quelques-uns ont répon-du et deux ou trois sont venus. Le courriel leur permet aussi sans doute de ne pascouper le lien et de garder le contact entre eux, même s'il leur faudra du tempspour reprendre le chemin de notre Ecole.

Nous avons soutenu le Père Jacques Dugas (39) et Thomas de Douhet (89)pour leurs écoles (Voir articles)

Nous avons participé à la remise en état de l'orgue de l'église de SainteColombe, qui accompagne nos célébrations et peut symboliser les relations soli-des entre cette paroisse et notre association depuis 1950

Nous avons aidé une élève d'aujourd'hui pour lui permettre de publier sonrecueil de poèmes. Ces soutiens financiers sont possibles grâce à la générosité decertains d'entre vous et nous les en remercions vivement. Tout comme nousremercions l'Institution Robin en la personne de Louis Lacome, pour l'accueil,pour les facilités accordées pour la publication de ce Bulletin.

J'assiste aux divers Conseils d'Ecole, Conseils d'Administration et peux vousassurer que Robin est dans de bonnes mains, que ceux qui dirigent ne comptentpas leur temps, ce bien précieux d'aujourd'hui qui nous manque sans doute ànous, bénévoles du Bureau pour en faire encore plus !

En tous cas, nous restons à votre service, pour que vive notre association.

A bientôt, avec notre sympathie et l’assurance de notre dévouement.

Michèle Broduriès

au nom de tous les membres du Bureau

Date de la prochaine Assemblée Générale :Le SAMEDI 13 OCTOBRE

EN FIN D'APRES MIDI


3

« Qui a eu cette idée folle un jour

d’inventer l’Ecole?

C’est… »

D’après la chanson, c’est Charlemagne. Pourquoi pas?Cet empereur savait lire mais… ne savait pas écrire très correctement. Il a pourtant fortement encouragé l’instruction de tous, promulguant en 789 une loi pour la création desEcoles.

Depuis toujours, l’homme a transmis autour de lui ses connaissances, ce qui l’aidaità mieux vivre, à mieux se défendre. Et l’Ecole a pris de multiples formes :

L’Ecole buissonnièreL’Ecole de la vieL’Ecole laïqueL’Ecole libre…

Entre autres.Nous, Anciens, avons connu l’enseignement, l’éducation à l’Institution Robin. Une

chance, un privilège… Sous d’autres cieux, trois Anciens sont à l’écoute d’enfants quivivent dans des conditions bien différentes. Nous leur laissons la parole.

Jacques DUGAS, (39) [missionnaire d’Afrique, au Burundi depuis 1956]

« C’est un petit pays très pauvre d’Afrique Centrale [28000km2 - 7 millions d’habitants]

S’instruire ici relève du « parcours du combattant » à cause de la pauvreté des parents.Pour payer les frais de scolarité, qu’on appelle ici le « minerval » (uniforme, cahiers,..),il faut souvent vendre une chèvre -le trésor de la famille- ou bien faire des choix : les garçons à l’école, les filles à la maison. Beaucoup commencent puis s’arrêtent, faute demoyens. Le nouveau Président a promis l’enseignement gratuit pour le Primaire et lenombre d’élèves a doublé. Comment trouver des locaux, des enseignants, du matériel ?

Les professeurs, payés régulièrement, ce qui n’est pas le cas partout en Afrique, ontun salaire très bas, qu’ils essayent de compléter par une autre activité ; mais cela réduitleur présence à l’école. Quand j’enseignais la religion dans un lycée voisin, dans la capitale, Bujumbura, une classe sur quatre, environ, n’avait pas de professeur.

Les écoles fonctionnent malgré ces conditions défavorables, jusqu’à l’Université,nationale ou privée. Si la paix s’installait vraiment, tout irait mieux. »


4

Nous continuons de soutenir, au nom de tous, sa mission au Burundi, pour l’école enparticulier qui dépend de la paroisse. Si vous souhaitez l’aider à titre personnel (reçu fiscal possible), adressez votre chèque à :

Economat Provincial

Missions d’Afrique Pères Blancs

5, rue Roger Verlomme

75003 PARIS

Avec la mention « Pour Jacques Dugas au Burundi » et vos coordonnées.

Thomas DE DOUHET (89) au Nigeria.« J’ai décidé de quitter le Ministère des Affaires Etrangères pour revenir au Nigeria etm’occuper d’une école, créée en 1988 par ma belle-mère, Madame OKEWOLE, qui neconsistait à l’époque qu’en une seule classe de cinq élèves du Primaire.

RANTYA est un établissement qui va de la Maternelle au Baccalauréat, situé en bordure de la ville de Jos, à 1300 m d’altitude, avec 408 élèves, 41 enseignants et six personnes du service administratif. Une section bilingue est ouverte dès la première annéedu Primaire. Le français est obligatoire pour tous les niveaux jusqu’au Bac. En sectionbilingue, les élèves l’étudient deux heures par jour.

L’école est payante : 15 euros par mois pour la Maternelle et 24 pour les Terminales,donc relativement abordable et c’est bien notre but. Dans ce pays, l’éducation d’Etat esten pleine décrépitude et les bonnes écoles très chères. Nous avons du succès parce quenous proposons un bon niveau. Nous n’avons aucune aide de l’Etat ; l’Ambassade deFrance forme nos enseignants et des entreprises locales nous rendent de petits services.

Nous vivons dans un cadre magnifique et ce que nous avons réalisé, ce qui nous resteà réaliser est mille fois plus motivant que les cocktails de l’Ambassade de France! »

Si vous désirez envoyer des dons pour l’école de Thomas DE DOUHET, les adresserà AFAE Robin qui fera suivre, merci !

Michèle BRODURIES


5

OUvERTURE AU TIERS MONDEAssociation Loi de 1901 n°0383001014 Grenoble

Siège Mairie de Seyssuel 38200

Tél : 04 74 85 72 94

En tant que Président d’une Association Humanitaire agissant actuellement principa-lement à Madagascar, et ancien élève de Robin, j’ai été sollicité pour rédiger un article surla scolarité dans ce pays un petit peu plus vaste que la France. Je m’efforce d’y satisfaire,bien que mes connaissances dans ce domaine soient assez partielles.

La population, enfin celle qui est recensable, car beaucoup de filles mères ne décla-rent pas leurs enfants, qui n’ont donc pas d’existence légale, est de 18 Millions répartisen plusieurs ethnies.

Ce pays où des enfants meurent encore de faim, souffre des suites d’une politique dés-astreuse menée après les années 60 et d’une corruption généralisée.

Les taux de scolarisation sont très faibles, pourtant c’est la clé de leur développement.Dans beaucoup de régions, on cite les chiffres de 30 % en primaire et 10 % en secon-

daire. Des efforts très importants sont fournis par de nombreux acteurs tels l’UNICEFavec le programme EPT (éducation pour tous) ayant rencontré un bon succès dans cepays, les écoles de l’Etat et les écoles construites et soutenues par les Congrégations ouAssociations. Mais la scolarité est payante.

Une grande partie de ces établissements est gérée par des congrégations religieusessouvent d’origine française, telles les sœurs de Saint Joseph de Cluny à la tête d’une mul-titude d’établissements dans l’Ile.

Pour vous donner un exemple, l’école St Joseph de Talata Volonondry compte 680élèves allant jusqu’au BEPC. Sur ce nombre une partie non négligeable est scolarisée etnourrie à midi gratuitement grâce à des parrainages. Dans ce chiffre sont inclus les orphe-lins ou enfants totalement pris en charge par l’école au nombre de 57.

Il y a également une école publique, mais où les résultats sont très faibles proches de1 %, alors que l’école privée a eu cette année : 100 % de réussite au Certificat d’études et83 % au BEPC.

L’enseignement est mixte, en Français et Malgache, alors que le Français tend à neplus être enseigné dans le public.

Nous avons la même répartition qu’en France entre le primaire, le Collège et le Lycée.On passe encore le Certificat d’études, le BEPC, le Bac.Malheureusement nous avons pu constater dans le primaire un manque important de

formation chez des instituteurs, et avons commencé à leur offrir des stages de formation.


6

Cependant nous sommes très étonnés par le nombre d’élèves dans les classes : trèssouvent nous avons vu des classes de 70 élèves, assis à 3 sur des bancs de 2, et pas unbruit, pas un chahut lorsque l’on passe auprès, sachant la chance qu’ils ont d’être scolari-sés. Les enseignants sont très conscients de leur rôle pour le développement du pays.

Ensuite, il y a des Universités avec des diplômes semblables aux nôtres tels BTS etcursus universitaires. Il y a également, mais en nombre bien insuffisant des écoles pro-fessionnelles.

Notre Association a eu le plaisir d’offrir à 3 orphelines qui ont passé le Bac une for-mation en BTS. Elles nous ont remerciés en rapportant 2 mentions Bien et une Très Bien.

Nous terminons ces jours-ci la construction d’une école primaire dans le villaged’Ambatofutsy, près d’I kongo (anciennement Fort Carnot) dans le Sud Est de l’Ile oùnous scolarisons 130 enfants que nous assistons. Nos efforts ont 3 axes : La Santé, LaScolarité et La Formation Professionnelle.

C’est grâce à leur formation qu’ils pourront rendre riche ce pays au fort potentiel, etvivre dans leurs familles, leur climat et leurs coutumes.

Michel JOLLY


7

« LES OBSCURS, LES SANS GRADES »

Serge TRICON (68) m’a récemment fait remarquer : « on parle toujours des

mêmes,…jamais des obscurs, des sans grade ». Alors nous ouvrons une rubri-

que, à laquelle chacun pourra participer dès l’année prochaine, pour parler de

ceux qui nous ont marqués et ont contribué, dans l’ombre, à la bonne marche de

notre Ecole. Chacun se souvient d’un(e) enseignant(e), d’un(e) surveillant(e),

d’un membre du personnel et pourra brosser le portrait de celui ou celle de son

choix… avec humour mais sans ironie !

Commençons par une longue silhouette élancée des années 50 et plus… parla discrétion même :…

le Père Félix BOURDILLON, surnommé le Rat.

Nous connaissons bien sa vie puisque nous possédons le double du « Curriculum vitae » qu’il a lui-même envoyé à l’Evêché de Grenoble dont ildépendait.


8


9

Le Père BOURDILLON aquitté l’enseignement en1970 pour une retraite bienméritée. Il est devenu l'au-mônier de l'Hôpital de laTour du Pin et de la Maisonde Retraite pour personnesâgées où il résidera jusqu’àsa mort, le 23 février 1988.Ses funérailles ont été célébrées le 26 février enl'église de la Tour du Pin,en présence d'une quinzai-ne de prêtres. Y assistaientMiche l ANDRIEUX,Directeur de l'Institutiondepuis 1975, le PèreGROS, ancien Supérieur de1947 à 1969, le Père COLLENOT et moi-même,représentant les AnciensElèves et les professeurs. Ilrepose maintenant au cimetière de Saint-André leGaz, son village natal.

En 1952, ont été célébréesdans la Chapelle de Robin-Vienne ses noces d'argent= 25 ans de sacerdoce, lorsde la première messe deBruno RENDU, ancienélève, récemment ordonnéet actuellement curé duSappey-en Chartreuse.


10

En 1987,

les paroissiens de la Tour du Pin et des communes environnantes ont fêté sessoixante années de sacerdoce. Les Anciens ont fait à cette occasion un cadeau auPère Bourdillon, manifestant ainsi leur reconnaissance envers un professeur trèsdiscret mais apprécié. Pour preuve, chaque année, la célébration de sa fête, laSaint Félix, à l’époque le 14 janvier, « avec un cérémonial immuable : distribu-tion de bonbons et lecture de quelques pages des Mémoires du Général Marbotlues par le professeur », comme nous le rappelle Guilhem ROYER de la BASTIE(64).


11

Le Père BOURDILLON

était très consciencieux, préparait ses cours à la virgule près. Très sensible,les chahuts mémorables qui caractérisaient ses cours devaient le faire souffrir. Ilétait très timide, donc très chahuté et les élèves n’étaient pas tendres… Pour mapart, je me souviens, en 1954-55, du jour où nous lui avions tracé un parcourssur le plancher de la classe : stationnement interdit, flèches car les locauxdevaient être détruits à la fin de l’année, rue Delorme et cela ne nous encoura-geait guère à respecter le matériel. Le Père BOURDILLON a fait son cours, sedéplaçant comme toujours, mais en regardant ses pieds…

Les farces dont il était victime de la part du CHAT, Monsieur MICHALLON,professeur de mathématiques, étaient nombreuses. Mais le Père BOURDILLONne se plaignait jamais et ne parlait jamais de lui. Il parlait peu, d’ailleurs, et rasaitplutôt les murs. La présence de filles en Terminale l’intimidait beaucoup. Il observait, était à l’écoute et restait discret.

Très effacé, il a pourtant marqué des générations d’élèves. Ceux qui l’ontconnu ont sûrement des souvenirs à raconter… Rubrique à suivre, donc.

Michèle BRODURIES


12

LE PATRIMOINE DE ROBIN

La Fontaine de Robin-Sainte Colombe

Elle a deux cents ans cette année. Faisant actuellement face à la Piscine Municipale,elle n’a pas toujours été là. Il n’y a d’ailleurs pas de puits à cet endroit. Ce n’est plus qu’unornement…

Lorsqu’en 1950, l’Institution Robin acquit la propriété du « Clos Michoud », à chevalsur les communes de Sainte Colombe et de Saint Romain en Gal, cette fontaine monumentale était face au Rhône, près des platanes de la cour, dans le prolongement dela façade Empire, là où se trouvent, pour l’instant, les cuisines.

Son puits était pollué et son mécanisme hors d’usage. Le balancier, théoriquement,manœuvrait deux pompes. L’eau fut amenée au bassin par un magnifique robinet en cui-vre à l’aide d’un tuyau plastique commandé de la cuisine. La Sœur cuisinière lavait,paraît-il, les salades dans cette cuvette.

Quand il fallut agrandir le bâtiment, le Père Gros fit démonter, transporter et remon-ter pierre par pierre cette fontaine. Le balancier a disparu mais elle porte toujours côténord et non plus à l’ouest, ce qui est plus néfaste à cause du vent, une inscription en latin :

NIHIL EST AGRICULTURA MELIUS

NIHIL UBERIUS

NIHIL HOMINE LIBERO DIGNIUS

Facile à déchiffrer pour les latinistes ! Mais de qui sont ces vers et dans quelle œuvre?

La fontaine dans la cour du Rhône

La fontaine face à la piscine


13

Au printemps, jusqu’aux récents travaux qui vont entraîner une fois encore son dépla-cement, le bassin a souvent été garni de fleurs qui essayaient de résister aux élèves tentésde s’asseoir sur son bord.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Qui en saurait plus sur ce monument?

La Chapelle de Sainte Colombe

La Chapelle de Sainte Colombe, dans le bâtiment Sainte-Marie au rez-de-chaussée aété désaffectée. C’est maintenant une Salle de musique. Les éléments récupérables ont étésauvegardés.

Le cœur du Chanoine Robin est actuellement dans le bureau de Louis Lacome, enattendant d’être transféré sans doute dans la prochaine Salle des Anciens, dans le Cloître(ancienne salle de musique). Cette salle aura une Bibliothèque dans laquelle figureront lesouvrages écrits par des Anciens ou se référant au monde Robin. Nous en possédons quel-ques-uns et en achetons au fil des parutions. Nous vous remercions de nous signaler lesnouveaux et la façon de se les procurer. Cette année, nous avons acquis :

« Luc BARBIER », de Ricky Barbier et Suzy Ortis, biographie du professeur de des-sin des années 40 à Robin. Peintre, graveur, aquarelliste et fresquiste d’art sacré. Celivre a obtenu le Prix du Manuscrit 2005 du Conseil Général du Rhône.« Le Féminisme et ses dérives » : du mâle dominant au père contesté, de Jean Gabard,ancien élève et surveillant (70).« 1855 : vienne sur les rails », de Gérard Gouilly, ancien élève (57).Et « Laissez-vous guider par l’Esprit », petit traité de théologie spirituelle, de MichelRondet, jésuite, ancien élève (32).

Les trois premiers ouvrages ont été présentés et proposés à la vente par leurs auteurs lorsde notre Réunion Annuelle. Avec succès…

Michèle BRODURIES


14

JEUX DE MEMOIRE

DES CENT PREMIERES ANNEES

Années en.. 6 Chronique ouverte en 1999

1876

L’Ecole Saint-Maurice est ouverte à la Cure de la Paroisse, place Saint-Paul,depuis octobre 1872. Dirigée par le Chanoine Jacques Robin, son fondateur, ellecompte cinquante-cinq élèves, dont nous avons tous les noms, trois religieuses,quatre domestiques et six professeurs.

Jacques Robin vient de publier « Recherches sur les précieuses reliques de laSainte Eglise de Vienne », ouvrage fort apprécié et conservé à la BibliothèqueMunicipale de la ville.

Le règlement général de ce Petit Séminaire est très précis : lever à 5 heures,Coucher à 19 heures 40.

Entre les deux, messe, méditation, plus de quatre heures d’étude, quatre heuresde cours, récréations, lecture spirituelle. Les consignes de propreté sont trèsstrictes. Par exemple : changer de linge une fois par semaine, changer de draps lepremier lundi de chaque mois, se laver la figure et les mains tous les jours.


15

Le silence est considéré comme « l’âme des maisons d’éducation ». L’élèvequi ne le respecte pas peut être renvoyé, après un premier avertissement, « comme un sujet inutile à la Communauté ».

1886

La Distribution des Prix, présidée par Monseigneur l’Evêque de Grenoble alieu le 4 août !!! et la rentrée le 7 octobre.

La réussite aux épreuves du Baccalauréat est de 100 %. Les lauréats sont invités à la cure de Saint-Maurice, abandonnée en 1880 pour les nouveaux bâtiments des quais du Rhône, en présence de l’Evêque, pour fêter cette réussite.

Curieusement, le livret de la Distribution des Prix situe Pierre CALESTROUPAT en classe de cinquième… avec plusieurs accessits. Celui quideviendra prêtre et peintre dauphinois célèbre sous le nom de Pierre CALES estpourtant né en 1870. A seize ans, en cinquième? Où est l’erreur? Elle se reproduit les années suivantes…

1896

L’Institution a pour Supérieur Oronce JAIL ; il le restera jusqu’en 1922.Jules BOUVIER préside l’Association des Anciens.


16

1906

Les vacances vont du 18 juillet au 3 octobre. L’allemand reste la seule lan-gue étrangère, enseignée depuis la huitième (CM1 d’aujourd’hui). Le 22 janvier,les élèves organisent une Séance Récréative pour la fête de Monsieur leSupérieur.

1916

C’est la guerre. L’Institution compte déjà vingt-trois « Morts pour laFrance ».

1926

Le Père Adrien GARNIER, déjà dans la maison depuis 1904, a succédé àOronce JAIL. Les Anciens se réunissent le 16 mai, à l’Hôtel du Nord. Soixante-cinq sont présents, autour d’Abel BONNIER, Président. On commémore le cen-


17

1936

La Salle de Théâtre est transformée en Etude pour faire face au nombre croissant d’élèves. Avec l’arrivée du Père HASEBRINK, on reprend l’étude del’allemand, interrompu après la guerre de 14-18.

1946

Le Père Maurice CATTIN, Supérieur depuis 1935, s’en va, pour raisons desanté. Lui succède, pour un an seulement, le Père Jean PATURLE. Quittent également l’Institution, les Pères Henri PERRIN et Joseph EMPERAIRE, etJean HAMAIDE, professeur en Seconde. Arrivent les Pères Félix BOURDILLON et Jean MASSOT (36), et Jean EYNAUD (41), professeur dedessin.

Le Père Gros, les frères et les professeurs.


18

Le Père Paturle et le Père Gros entourés de sportifs.

Le Père Cattin et le corps enseignant.


19

1956

Sous la houlette du Père GROS, Supérieur depuis 1947, l’Institution compte368 élèves, dont 106 internes logés dans les bâtiments de Sainte-Colombe, 50demi-pensionnaires. Dix prêtres et vingt-deux laïcs assurent les cours et l’enca-drement. Tous les repas sont pris à Sainte-Colombe. Les dortoirs et la chapellede Vienne cèdent la place à des classes. Les bâtiments de la rue Delorme sontvendus, démolis, au profit d’un nouvel immeuble.

Le Corps Professoral se féminise avec l’arrivée d’Odile JUTHIER, de JosetteMOULIN pour le primaire et Michèle BRODURIES (55) pour la quatrième enespagnol. Le 18 novembre, 156 Anciens sont présents à l’Assemblée Générale.

La Sainte Pioche, le 22 décembre, est toujours fort appréciée : le Père GROSpasse dans chaque classe pour distribuer à chaque élève trois papillotes et uneorange.

Le sport est à l’honneur : si on est cancre mais champion de foot, on ne serapas renvoyé. Cette année-là, les Minimes sont champions du Rhône en foot, etles Juniors champions de basket.

Le 1er mai, Michel MALCOUR (46) est ordonné prêtre à Grenoble. Il a célé-bré cette année cinquante ans de sacerdoce.

Louis TRENEL, sorti en 1897, fondateur en 1919 de la clinique qui porte sonnom, décède.

1966

Le 8 mars, la chapelle de Sainte-Colombe est terminée et l’autel consacré. Ilest en pierre de Vers, dans le Gard, les mêmes que celles du célèbre Pont romainet a été taillé par Raymond FROMENT (48), dessiné par Jean EYNAUD (41).Les vitraux, offerts par notre Association, sont aussi de Jean EYNAUD.

L’effectif est de 700 élèves, dont 190 internes, et on compte une dizaine defilles en Première. Les Terminales sont 70 et au Jardin d’enfants, 36.

Michèle BRODURIES


20

AvIS DE RECHERCHE

Chaque année, nous lancerons à partir d’un écrit ou d’une photo, unavis de recherche, pour vous inciter à nous faire parvenir des souvenirs, des articles…

Nous recherchons les noms des grands sportifs ci-dessous


21

Qui se cache derrière ces noms de plume?


22


23


24

1985 - 1986

Terminales A

BALAYE Laurence LEGRAND SandrineBERNADAT Sandrine MAKASSAJIAN YestoCLECHET Anne-Marie MARTIN IsabelleCLEMENT Nancy MAS HicDELPECH Anne PORCHET ValérieDELPECH Clémence RAMIREZ IsabelleFOLIA Caroline ROBCIS FlorenceFOUREL Myriam ROUDET JacquelineGARDIER Christine SABATIER ValérieGIROUD Véronique SOMNEZ SéverinGUILLOT Myriam MONTEZ ChristopheGUION Corinne GIHAUCHAHIAN SandrineHŒCKEL Carole

Terminales B

BARDIER Cécile LORTON FranckBERT Pierre MALLET EricBONDRAN Stéphane MONNET CatherineCARRIER Cécile MOREL LaurenceCHABERT Guilaine OZOUF ChristineCALCOMBET Olivier PAYET PatriceDESPIES Philippe PERRICHON MaudeDUTERNE Eric RECORS ThierryFASSION Martine ROBIC HervéFRANC Emmanuelle SARRAZIN DavidGARD Marie-Cécile SPENGLER ClaudeGENGEMBRE Yvan TRANCHAND SylvieGENIN Nathalie VALADON EvelyneGLENAT Christophe VALLAT ThierryJANOWSKI Philippe WAXIN CorinneLAQUET NicoleLE BOUQUIN PatriciaLOBRE Gilles


25

Terminales C

BONNEAU Frédéric FONBONNE HervéDEDISSE Daniel MANEVAL OlivierDESPROGES Stéphane ROUCOULET PhilippeFISCHER NathalieFLAVIN Christophe

Terminales D

AILLOUD Françoise FALLONE RichardANDRE Stéphane GARCIA Jean MarcBERLIER Joël GEBLEUX LaurentBESSET Barbara GIVES NathalieBOSLE Véronique GUILLON VéroniqueBOUTTET Claire LOUBECHINE ChristianCHARAVEL Anne POIRIER FabriceCHAVES Denis RABY VincentCHAVERY Jean Eric RECORS StéphaneCUNNY Philippe SERRE StéphaneDAVAL Sandrine SEMASKA PhilippeDESESTRE Jean Michel VANLAUDEGHEN Franck

Terminales G2

ANDRE Valérie FAURE LoïcBATIA Serge GAREIA VéroniqueBEAL Jean Luc GARIBALDI Jean davidBOUCHARD Dominique GOMEZ RichardBOYER Béatrice HERAUD StéphanieCARMONA Josiane MARION FranckCHAROFF Côme MOURELON OlivierCHERTIER Magali PALAYER PatrickCORTIAL Hervé RAMONI MurrielCOUTURIER Marie Laurence ROSTAING ThierryDESGRANGES Philippe ROUSSET FrançoiseDUTOUR Catherine SEMASKA ChristopheDUTOUR Chantal SCHWANANGEL Anne-MarieDUTOUR Thierry SULTANIAN CorinneEPINAT Jean Frédéric VIARD Isabelle


26

DES NOUvELLES DES UNS ET DES AUTRES

A travers nos courriers, nos échanges par téléphone, nos rencontres

et ce qui est publié dans la presse…

Une protéine miracle, capable d’empêcher nos artères de se boucher, a

été découverte cette année à Grenoble par un chercheur ancien élève :

Eric CHABRIERE (91)

Il a travaillé six ans sur cette protéine. Les premiers tests ont com-mencé mais il faudra vingt ans peut-être pour qu’un médicament puisseêtre mis au point et commercialisé.

Après ses études à l’Université de Grenoble, Eric a été affecté auCRSSA – Centre de Recherches du Service de Santé de Grenoble – et ila maintenant un poste de Maître de Conférence en bio-cristallographie àNancy, sans pour autant abandonner Grenoble et le CRSSA.


27

Nous ne sommes pas les seuls à le féliciter :

Michèle ALLIOT-MARIE l’a fait avant nous. Cette découverte est extraordinaire.

Michel BEAL (67), dans son entreprise de cordes d’alpinisme et desécurité, s’est lui aussi distingué : une pièce électronique permet maintenant de contrôler chaque corde et harnais et de connaître toutes lescaractéristiques du matériel.

Leader mondial de la corde, la société est présente dans plus de cinquante pays dans le monde et fabrique par an huit millions de mètresde corde. Belle réussite !

Le Père MASSOT (36) a pu, après un long séjour à l’Hôpital deVienne, retourner chez lui à Vaison-la-Romaine. Les visites d’Anciens deRobin, un coup de téléphone, lui feront plaisir :

24, montée des chèvres84110 Vaison la RomaineTél. : 04 90 36 08 58


28

Plusieurs Anciens sont installés à l’étranger. Par exemple

Carole MUNOZ (96) et Gaëlle RANCHON (97) à Londres. D’autres sont auxEtats-Unis, au Venezuela, à Santiago… Si vous partiez vous aussi, ils pourraientvous accueillir…

Michel DAvID (60) a reçu la Légion d’Honneur le 11 mars 2006. Chirurgien-Cardiologue, il a réalisé en 1987 la première transplantation cardiaque à Dijon.Toutes nos félicitations !

En décembre 2005, nous avons aidé financièrement une élève de Première,Coralie PIED, pour la réalisation de son projet : publication de poèmes :« Les plaisirs de la vie ». Coralie espère un jour devenir écrivain. Nous lui souhaitons bonne chance et espérons lire bientôt ses œuvres.

Michel MALCOUR (46) a célébré avec sept autres prêtres cinquante ans desacerdoce. Il est aujourd’hui prêtre modérateur à La Verpillière.

Jean Cédric PERRIER-BIZEAU était en Terminale en septembre 2005. En juin2006, il a réussi le Baccalauréat S avec mention Assez Bien. C’est le plus jeunebachelier de l’Académie de Grenoble : 14 ans. « Ce n’est pas un super résultat,mais moi je suis content », résume-t-il. Il est attiré par la recherche en immuno-logie.

Jérôme JURY (81) poursuit la culture des abricots sur plus de la moitié de sesterres, aux Fruits du Val qui Rit, à Saint-Prim. Il a été récemment élu présidentde la section nationale Abricot. Quelque trois cents tonnes de fruits… exportésfrais ou transformés en jus. Le nectar d’abricot a décroché la Médaille de bron-ze au Concours Général Agricole 2006.

Bruno DELAIGUE (96) est directeur de l’Orchestre Régional du Dauphiné.

Nicole YANNI (68) dirige la Compagnie Théâtrale « Cela ne finira jamais »implantée à Marseille. La troupe est venue jouer pendant deux jours aux Côtesd’Arey.

Renaud BARBAT du CLOSEL (62) et son épouse Anne-Marie vont cesser bien-tôt leur activité, mais la fameuse eau de vie de poire continuera d’être distillée etdistribuée dans de grands restaurants français et à l’étranger.


29

Bruno vINCENT (64) était absent le 8 octobre à cause d’une mauvaise frac turedu genou.

François DESPRES (87), à Sallanches, victime d’une agression en août dernier,se remet lentement.

Stéphanie LIARD (02) travaille un week-end sur deux, précisément celui denotre réunion.

Patrick TCHOBOIAN est Directeur de la Culture Arménienne à Vienne.

Florence BARNEOUD (96), Présidente de l’Association Raphaëlla, enmémoire de son frère Raphaël, poursuit son action à travers diverses manifesta-tions pour la transplantation d’organes.Les Professeurs d’Education Physique de Robin ont été les seuls à Vienne à pro-poser un cross ouvert aux élèves du Collège lors de la semaine nationale ducross, en octobre dernier.

Gilles ZOK, neuf fois champion du monde de canoë-kayak, se prépare à l’ascen -sion du quatrième sommet le plus haut du monde, 8201m: le CHO OYU dansl’Himalaya au printemps prochain.

Eric MAS (86) est Directeur Général délégué de SFR à Gap.

Aurore MARKIEWICZ (79) réside maintenant à Bordeaux.

Fred (92) et Sandra MOSA, anciens champions de France de danse, dirigent àVienne la plus importante école de la Fédération de danse sportive. A ce titre,Fred a travaillé cinq semaines comme chorégraphe de danse latine pour le« Dancing Show » de France 2.

Jacques GALLAY (41) nous a fait cadeau de son « cahier d’InstructionReligieuse » en classe de Quatrième et Troisième, par Monsieur CATTIN: lePère CATTIN, dont on disait : « C’est un Saint » (voir Bulletins 1958, 88, 92,99…) Le programme est vaste : Des « vêtements du sacerdoce » aux « dons duSaint-Esprit » avec références à Péguy, au fétichisme… à l’autorité. On peut penser que cet enseignement a conduit tout naturellement cet élève au sacerdoce.Ce cahier sera dans la Bibliothèque de notre future salle des Anciens et mériteraitd’être publié.


30

La Librairie LUCIOLES, à Vienne, vient de fêter ses trente ans. Un bel anniver-saire pour une belle aventure. En 1976, plusieurs professeurs de Robin décidentde s’associer pour créer un espace consacré aux livres qu’ils aiment : 32m2 ruedes Clercs : Nicole LAJOIX, Norbert PARAZON, Michel BAZIN (69). Ils serelayent pour les permanences suivant leurs disponibilités horaires, avec d’aut-res viennois intéressés. Au bout de deux ans, vu le succès de l’entreprise, il afallu embaucher et déménager Place du Général de Gaulle (ex-place du Palais)pour faire face à l’intérêt suscité et agrandir en 2006…

Michel BAZIN est resté aux commandes, à la tête d’une SARL de dix person-nes. Ce passionné a su faire partager sa passion. Sa réputation a dépassé le cadreviennois.Trente auteurs étaient là pour les trente ans et Michel a reçu les insignes deChevalier des Arts et Lettres des mains de Charles JULIET. Bravo ! Toutes nosfélicitations et merci pour ce bel exemple !

Pierre FRENAY (45) a publié en janvier 2005 « Sur la frontière Guyane - Brésil1956… 1991 » dans les Cahiers Historiques de l’Institut Géographique NationalI.G.N.. Ce document retrace les travaux de délimitation de frontière entre laGuyane et le Brésil, auxquels a participé l’auteur. Des rencontres, des découver-tes, une expérience fort enrichissante.Pierre a fait don d’un exemplaire de cet ouvrage à notre association, à la dispo-sition des intéressés.

Solange DESPRES (92) est actuellement professeur des écoles dans un petitvillage de l’Ain, Echallon. En Maternelle, elle a 32 élèves.

Luc de MONTAL (53) a apprécié l’envoi de notre Bulletin : « Cela remue de bienvieux souvenirs ».

Christine DRANSARD (75) est toujours photographe-reporter à Bourg-Saint-Maurice.

François BOHARD (51) n’a reçu que le 23 septembre la convocation postée le5… Pourtant, maintenant que nous timbrons le courrier directement, sans machi-ne, il y a moins de retard. Et chacun sait la date de la réunion depuis longtemps :le deuxième week-end d’octobre, un samedi soir ou un dimanche en alternance.


31

Fabien PANEL (88) habite près de Bourg-en-Bresse, à Donsonnas. Il est direc-teur de vente du groupe G.P.I. Gergonne à Oyonnax.

Gaëlle BEAL-FIARD (91) enseigne à l’école privée Saint Nicolas, à Aubenas etréunit dans sa classe des CE2 CM1 et CM2.Son frère Benoît FIGUET (94) travaille dans l’entreprise familiale de MécaniqueGénérale à Beaurepaire.

Bruno LEPLAIDEUR (85) nous adresse le dernier bon d’absence retrouvé dansson Carnet de Vie scolaire de 1983-84, qu’il a fait signer par ses enfants. La lec-ture du bulletin, pour lui, « c’est un vrai bonheur ».

Frédéric ODIN (91) travaille dans une étude d’huissier de justice dans le Var. Ilreste très nostalgique « de ces merveilleuses années passées à l’InstitutionRobin ».

Jean POUCHOULIN (47) rappelle « l’époque des Pères Cattin, Perrin Brun etEmperaire qui nous racontait ses promenades aériennes d’avant-guerre au-des-sus des étangs de la Dombes ».

René RUBIN (34) reste fidèle à notre Association mais, ne voyant plus, ne peutni nous écrire, ni se déplacer, sa femme prend le relais.

Alain SOIGNET (99) profite pleinement de sa retraite dans le Beaufortain et sepassionne pour le golf. C’est un « homme heureux ».

Charles BARRIERE (30) garde des contacts avec ceux qu’il a connus à Robin,depuis plus de soixante-quinze ans ! Bravo !

Corinne DERHAROUTUNIAN (85) est pharmacienne à l’hôpital de Vienne.

Bernard DEMARLE (61) nous raconte « Un jour venant à Robin Vienne depuisSainte Colombe, on voit un tas d’objets hétéroclites voler par une fenêtre et tom-ber sur des matelas dans la cour. Monsieur Michallon, hilare, nous crie « faitesattention, je déménage ! » Un moment après, comme d’habitude, on entendaitvoler les mouches pendant son cours de mathématiques. »


32

Guilhem ROYER de la BASTIE (64) à passé treize années à Robin (un record?)au cours desquelles il s’est beaucoup amusé et a beaucoup appris, même si lePère Gros mettait invariablement chaque trimestre, sur son bulletin : pourrait tel-lement mieux faire – ou – se contente de peu. « Cela lui a donné » le goût deslivres grâce à des profs de français extraordinaires : les Pères Campeotto, Faureet Massot, Monsieur Pégon, Monsieur Moussier. Il pense avoir établi en 4ème, unrecord d’heures de colle, 24 en un trimestre, dont plusieurs fois 6 heures l’obli-geant à être interne le samedi et le dimanche.Et il se rappelle du jour anniversaire du Père Bourdillon le seul jour de l’annéeoù on ne chahutait pas. « C’était un cérémonial immuable : distribution de bon-bons, lecture des Mémoires du Général Marbot par le Père Bourdillon. Quand en1963, on a interdit de célébrer cette fête, nous avons eu notre première fronded’adolescents ».

Marie-Madeleine RAUCOU, fille de Pierre MEYER, professeur d’Histoire-Géographie entre septembre 1943 et mai 1944, aimerait recueillir des témoigna-ges auprès de ceux qui l’on connu.Voici son adresse :

32, Impasse des Monts d’Albères11000 CARCASSONNE

Courriel : [email protected]

Gabriel JAILLET (47) corrige l’erreur du dernier bulletin : Louis Venard et nonpas Henri.

Patrick PERRIN (66) signale une autre erreur : Monsieur Michallon était profes-seur de mathématiques également en 1ère de septembre 1964 à juin 1965.

Antoine BARRET (89) Lucie et leurs trois enfants ont quitté l’Argentine.Antoine est Directeur de Carrefour dans la région parisienne.

Ludovic BARRAS est en Australie pour étudier l’anglais.

La famille du Chanoine RABATEL souhaite recueillir des témoignages sur ceprêtre. Présent à Robin de 1879 jusqu’à sa mort le 13 février 1928 - ce qui est unrecord de durée - il fut Directeur Général de la Discipline et Surveillant desEtudes. Surnommé RA, son autorité était évidente. Il repose au cimetière deVienne dans la tombe de l’Institution Robin dite des Supérieurs.

Merci de transmettre vos témoignages à Michèle Broduriès qui fera suivre.


33

Bienvenue à :

Lucina, le 29 décembre 2003 à Marcilloles,Première fille de Benoît FIGUET (94) et Christelle

Hugues, le 11 juin 2004 à Lyon,Amandine, le 12 novembre 2004 à Toulon,Petits-enfants de Bernard FRECON (72)

Jean, le 9 décembre 2004 à Bonneville,Premier enfant de Caroline BEAL (93) et Sébastien DRAULT,Petit-fils de Michel BEAL (67) et Nicole BAILLY

Thomas, le 16 décembre 2004 à Communay,Petit-fils de Michel (64) et Mireille SIMIAN

Laura, le 28 décembre 2004 à Arras,Fille de Philippe (94) et Hélène GARON,Petite-fille d’Olivier (66),Arrière-petite-fille de Fernand (40),Arrière-arrière-petite-fille de Marcel (09)

Gaspard, le 20 janvier 2005,Daphné, le 11 octobre 2005,Septième et huitième petits-enfants de Claudette (61) et Paul (61) BONCHE-BOCQUET

Carlos-Antonio, le 21 janvier 2005 au Nouveau-Mexique, Etats-Unis,Premier petit-fils de Marie-Claire (75) et de Ronald BISHOP-BELLET

Ninon, le 23 janvier 2005, à Dardilly,Fille de Cyril (97) et Delphine (98) TROUILLER-ROUX

Xavier, le 9 février 2005 à Loire sur Rhône,Premier enfant d’Anne-Laure (94) et François-Régis CHABERT-BLACHE,Neveu d’Yvan BLACHE (91),Petit-fils de Xavier BLACHE


34

Eva, le 10 février 2005 à Vienne,Premier enfant de Caroline (95) et Serge VESSELLA-MANZONI

Maïlys, le 13 mars 2005 à Strasbourg,Deuxième fille de Damien et Raphaëlle RICHARD,Petite-fille de Bruno (60)

Baptiste, le 8 avril 2005 à Vienne,Fils de Magali CONTAMIN Petit-fils de René (56)

Louis, le 21 avril 2005 à Flayosc,Premier enfant de Frédéric ODIN (91) et d’Angélique,Troisième petit-fils de Gérard ODIN, professeur d’EPS

Gabrielle, le 26 juin 2005 à Dijon,Cinquième enfant d’Anne (86) et Benoît HOUZEL-CHARAVEL

Léa, le 30 septembre 2005,Première fille de Nathalie PELUYET-OLLIER (96)

Manech, le 11 octobre 2005 à Sainte-Colombe,Troisième fils d’Eric (79) et de Laure PONSOT

Laura, le 30 octobre 2005 à Savigny en Sancerre,Premier enfant d'Emmanuelle (91) RODDE-ANTONIN

Noah, le 16 novembre 2005,Fils de Luc TISSOT et de Nathalie,Petit-fils d’André TISSOT

Julie, le 6 janvier 2006 à Bonneville,Deuxième enfant de Caroline BEAL (93) et Sébastien DRAULT,Petite-fille de Michel BEAL (67) et Nicole BAILLY

valentin, le 21 janvier 2006 à Marcilloles,Deuxième enfant de Benoît FIGUET (94) et Christelle


35

Nicolas, le 6 avril 2006 à Orange,Quatrième enfant de François LIVIO (95) et Clotilde,Neveu d’Anne (95),Arrière petit-fils de Margot BERNARD (87) professeur d’allemand àRobin

Pierre, le 7 avril 2006 à Paris,Deuxième enfant de Perrine et Kizitho ILONGO-ALBERT,Petit-fils de Georges (59) et Jotte ALBERT-CHAPUIS (59),Arrière petit-fils du Docteur Maurice CHAPUIS (25) (+2002)

Martin, le 4 mai 2006 à Annecy,Deuxième enfant d’Anne GOURMET (87) et Emmanuel VIGNAT,Neveu de Catherine (83), Caroline (96) et Fabienne (97)

Joseph, le 24 mai 2006 à la Tranchière (Ain),Deuxième garçon de Fabien PANEL (78) et Olivia

Clarisse, le 29 mai 2006 à Thonon,Deuxième enfant d’Emmanuel (90) et Aude (95) RONDET-BOSQUET,Petite-fille de Jean (48)

Zacharie, le 31 mai 2006 à Notre-Dame des Millières (Savoie),Quatrième enfant d’Anne (90) et Etienne BORY-TISSOT,Petit-fils d’André TISSOT, Directeur du Lycée

Côme, le 3 juin 2006, à Lyon,Quatrième garçon de Jean-François BORELLA (87) et ClairePetit-fils d'Alain (60)

Eloïse, le 16 juin 2006 à Saint Priest,Deuxième enfant de Cecilie (91) et Sinclair VAUQUELIN-DUMONT,Petite-fille de Jean-Charles (51) et Hélène DUMONT-DESCHAMPS

Anne en Juillet 2006,Neuvième petit-enfant de Claudette et Paul BONCHE-BOCQUET


36

Hortense, le 3 août 2006 à Paray le Monial,Cinquième enfant de Véronique (86) et Guillaume (84) MARTELLY-GIROUD,Petite-fille de Claude GIROUD (62)

Clémence, le 4 septembre 2006 à Pelussin,Quatrième enfant d'Olivier MOURELON (88) et Catherine

Alexandre, le 8 septembre 2006 aux Roches de Condrieu,Premier enfant de Jérôme TRICON (99) et Laurence CAPELLA,Petit-fils de Serge (66)

Claire, le 6 octobre 2006 à Sainte-Foy-les Lyon,Troisième enfant de Bertrand (90) et Sandrine (90) CHABANOL- COLCOMBET,Petit-fils de François COLCOMBET (54)


37

Nos vœux de bonheur pour…

Xavier MABILON (95) et Peggy JOMAIN, le 9 juillet 2005 àVilleurbanne.

Pascale ROCHEFORT (85) et Namrod BETMATA en juillet 2005 àBouillargues.

Benjamin GIROUD (93) et Cécile AFETTOUCHE, le 20 août 2005 à Renage,Fils de Claude GIROUD (62).

Fabienne GOURMET (97) et Geoffroy MICHEL, le 27 août 2005 àSaint-Romain en Gal.

Marie-Claire CHAIX (87) et Lionel CHALVIN, le 10 septembre 2005 àDardilly.

François-Xavier DEMARLE (96) et Edith MASSOT, le 3 septembre2005 à Saint-Michel-les-Portes, fils de Bernard (61).

Antoine GARCIER et Florence MEHRENBERGER à Talloires, fils d’Yves.

Fabien vALETTI (94) et Maryline NOCENTINI.

Jérôme GARON (82) et Anne BARLOW, le 19 mai 2006 à Sainte-Foy-les-Lyon,Fils de Bernard (40).

Caroline FRECON et Edouard BRESSON, le 25 août 2006 à Chaponnay,Fille de Robert (73) et Catherine FRECON-COLAS,Petite-fille de Jean COLAS et de Léopold FRECON (42),Arrière-petite-fille de Joannès COLAS (25) (+2002).

Anne-Christel CHAZOT et Cedric FERRIER, le 2 Septembre à 2006, à JardinFille de Gérard (68),Nièce de Gilbertet Mireille.

Isabelle COURBON et Tristan de CLOSMADEUC le 9 septembre 2006à Vienne.


38

Au revoir à :

Marc LABBE le 3 Janvier 2000 à Pont-Evèque.

Dominique FRACHON (68) le 11 décembre 2004 à Autrans.

Louis STEINMETZ (48) le 10 mars 2005, frère de Jean et de Paul.

Noëlle PARET, en juin 2005 à Vienne. Sœur de Jacky (45).

Maria BOCQUET, le 10 juillet 2005 à Bourges. Tante de Bernard (59) et OdileBOCQUET-JAILLET et de Claudette (61) et Paul (61) BONCHE-BOCQUET.

Noëlle DECLIPPELEIR, le 13 juillet 2005 à Vienne, sœur de Jacques.

victor TROUILLER en juillet 2005 à Vienne. Grand-père de Delphine MOUSSY-TROUILLER (90) et de Cyril TROUILLER (97).

Bernard EYRAUD, le 20 juillet 2005 à Vienne. (Voir articles).

Antoinette RABY en août 2005 à Vienne. Mère de Bernard.

Claude CRESPI en août 2005 à Ternay. Père de Michel (77) et Chantal (77)CRESPI-COURT.

Geneviève ROCHEDY en novembre 2005 à Vienne. Mère de Michel.

Andrée KOCH en janvier 2006. Mère de Marc (67) et Henri (67).

Madame MATHEAUD à Roanne. Mère de Jacky-Henri (68).

Marie-France MASSOT à Vienne. Sœur de Jean (36) et de Thérèse (89). Tantede nombreux anciens élèves.

victoria FONDON à Vienne. Espagnole arrivée à Vienne en 1968, elle servit àla cantine pendant de nombreuses années, toujours avec le sourire.

Gabriel DEvIC le 6 février 2006 à Vienne. Chirurgien-Directeur de la CliniqueTrénel à Sainte-Colombe. Père de Marc, Chantal NOGIER-DEVIC, Alyette etPatrick GIROUD-DEVIC.

Stéphane CLAPPAZ (85) le 16 février 2006 à Annemasse. Frère de MyriamGLENAT-CLAPPAZ.


39

Marthe GOBBA le 17 février 2006 à Vienne. Mère de Jean-Michel, Gilles etgrand-mère de Vincent, Sandy (96) et Régis (97).

Charles JAILLET en mars 2006, à Versailles. Ancien Président de l’APPEL.Père de Claude (45 +2005), Gabriel (46), Bernard (49), Michel (49), André (52),Raphaël (52 +), Françoise (55), Sabine (56), Pierre-Avit (57) et Henriette (59).Beau-père de Monique JAILLET-BERNARD (49).Oncle de nombreux anciens élèves : familles BERTRAND, FAURE, JACQUET,RAMET, MACABEO.Beau-frère d’Henry et de Pierre JACQUET.

Roger GETAS (30) le 4 mars 2006 à Saint Symphorien d'Ozon.

Elizabeth DE MARTENE en mars 2006 à Estrablin.

Georgette FRENAY (82) le 22 avril 2006 à Vienne.Institutrice à Robin. Sœur de Jean (38) et Philippe (42).

André HOURS en mai 2006 à Vienne.Frère de Jean-Pierre (59) et de Françoise,Beau-frère d’Yves COUTURIER (54) et d’Alain GARON.

Charles-André BONHOMME, en mai 2006 à Bourgoin-Jailleu,Frère de Michel (71), cousin de Renaud BARBAT du CLOSEL (62).

Françoise SALONE-JAILLET (55), le 23 mai 2006 au Plateau d’Assy,Fille de Charles, ancien Président des APEL,Sœur de Claude (45) (+2005), Gabriel (46), Bernard (49), Michel (49), André (52),Raphaël (52) (+), Sabine (56), Pierre-Avit (57) et Henriette (59),Belle-sœur de Monique BERNARD.

Paul BONCHE (61), le 28 mai 2006 à Clamart,Mari de Claudette BOCQUET (61),Beau-frère de Bernard (59) et Odile BOCQUET-JAILLET. (Voir article)

Gérard COGNAT, en juin 2006, à Chuzelles,Père de Marie-Laure et Nadine (93),Beau-père de François-Xavier DUMONT et Sylvain MONNIER.

Marie-Françoise BECHETOILLE, le 18 juin 2006 à Annonay,Mère d’ Astrid VILLEVIEILLE (87).


40

Irenée-Henri DALMAIS (31) dominicain, le 19 juin 2006 à PARIS (Voir article).

Monique EMPTOZ, le 19 juin 2006 à Saint-Germain en Laye,Femme de Bernard (72),Belle-fille de François (48).

Georges THOMAS, le 30 juin 2006, ancien maire de Saint-Cyr (1959-1995),Père de Jacques et Gilbert,Grand-père de Catherine (87), Géraldine (96) et Julien (98),Cousin de Michèle (55) et Jacques (59) BRODURIES.

Simone TISSERAND, en juillet 2006 à Vienne,Mère de Bernard (56) et Michel (56),Grand-mère de Bérangère (93) et Godefroy, d’Axelle et de Philippe.

Josette DUMAZET le 5 juillet 2006 à Roussillon. Epouse de Paul (50)

Claude BLANC, le 15 août 2006 à Lyon,Mère de Jean-François (67), Pierre, Etienne (73) et Emmanuel.

Pierre BONNEFON, en Août 2006 à Saint Romain en Gal,Père de Philippe (89) Olivier (90) et Bastien (96).

François GUIGARD, en septembre 2006, à Seyssuel,Père de Bruno (84) et Emmanuelle (89).

Colette DUPRE-LATOUR, en septembre 2006, à Livron sur Drome,Mère d'Eric.

Listes arrêtées le 8 octobre 2006.

Nous publions dans ce Bulletin tous les « événements » qui nous sont communiqués ou que noustrouvons dans la presse. Nous adressons nos félicitations, nos meilleurs vœux ou notre sympathieà ceux qui nous ont fait part de ce qui marque leur vie, ce dont nous les remercions. Nous assistons, -dans la mesure de notre disponibilité- aux mariages et aux enterrements.Nous présentons nos excuses à ceux dont nous aurions involontairement omis de publier une information et remercions ceux qui nous aident à corriger les erreurs.


41

Paul BONCHE,

« Chercheur de l’âme »

Paul, né le 21 juin 1943 à Vienne, était l’un des quatre enfants du libraire de la placeSaint-Maurice. Elève à Robin de la 6ème à Math-Elem, il entre au Lycée du Parc à Lyon,puis à Polytechnique et soutient sa thèse sur la Physique Nucléaire. Il mène ensuite unecarrière internationale, avec de nombreux séjours à l’étranger, reconnu par tous.

Paul est resté pendant près de quarante ans au SPHT de Saclay : Service de PhysiqueThéorique. Son travail et sa compétence lui ont valu des prix et des distinctions presti-gieuses, dont le Prix Joliot-Curie de la Société Française de Physique, et surtout lerespect, l’admiration et la reconnaissance de tous ceux qui le côtoyaient. Aux Etats-Unis,quand on évoquait le SPHT, on ajoutait : « Ah! le laboratoire de Paul BONCHE »

Marié à Claudette BOCQUET (61), ayant trois fils et neuf petits-enfants, Paul aimaitprofondément les siens. Disponible, dévoué, il savait donner son temps. Il s’est consacréà l’éducation des autres et a animé un groupe sur la Bible pendant plus de vingt ans.Malheureusement, la maladie, depuis dix ans, l’avait contraint à réduire ses activités. Sesachant condamné, il n’a pourtant pas économisé ses forces, ni son temps, toujours dansla dignité et dans la foi.

Paul et Claudette, qui, comme beaucoup de couples actuels, se sont connus à Robin,ont toujours été fidèles à notre Association et regrettaient que la distance, les obligations,la maladie les empêchent de nous rejoindre à notre Assemblée Générale annuelle. Maiscomme l’écrivait Claudette : « Nos pensées franchissent les distances ».


42

BERNARD EYRAUD

Bernard EYRAUD nous a quittés subitement le mercredi 20juillet 2005, à 57 ans. Il était marié à Mireille, professeur de mathémati-ques à Robin pendant de nombreuses années, et père de Thierry et Lionel,anciens élèves.

Arrivé à Vienne en 1977, il a dirigé le Collège et le Primaire jusqu’en1990, date à laquelle il a pris la Direction de l’Institution Bon-Accueil. Ildevait, à la rentrée scolaire, prendre le poste de chef d’établissement del’Institution Saint-Paul, à Roanne et préparait le déménagement. Fatigué,il était hospitalisé le mardi 19 en fin de journée.

Bernard était un homme engagé dans la vie paroissiale viennoise. Il aplusieurs fois dirigé les chants de nos messes annuelles et a très souventanimé à la guitare des célébrations. Il a été vice-président de la Croix-Rouge à Vienne de 1992 à 1998, puis président jusqu’en 2005.

Bernard EYRAUD, Jacqueline ASTIER, Mireille CHAZOT et sa fille Marie


43

Bernard EYRAUD, Michel Andrieux, Nicole CARLETTI

au cours d’une partie de pétanque acharnée

Les deux photos sont prises dans les années 78-80, à Bagatelle, Petit Bilieu,

lors d’une journée Paella.


44

Frère Irénée DALMAIS (1914-2006)

Henri DALMAIS est né le 19 mai 1914 à Vienne, où son père étaitbanquier. Quatre ans plus tard, naît son unique sœur. Il fait toutes ses études à l’Institution Robin, de 1920 à 1931, et les termine par unBaccalauréat Mention Très Bien. Il est scout et ne l’oubliera jamais, marqué par l’ouverture d’esprit de ce Mouvement. Du fait de diversesrencontres à Lyon pendant ses études supérieures, il se sent très attiré parle monde oriental et se retrouve, à 21 ans, professeur de Philosophie chezles Lazaristes, au Liban, de 1935 à 1937. Puis, conseillé par le Père CATTIN, Supérieur de Robin à cette époque, il prend, en 1941, l’habitdominicain.

En mars 1942, après sa profession religieuse, il poursuit ses études, estordonné prêtre le 17 juin 1945 et soutient sa Thèse de Théologie. A partirde 1948 et pratiquement jusqu’à sa mort, il réside au Couvent Saint-Jacques à Paris. Mais il en est souvent absent, car sa passion, c’estl’Orient, et cet infatigable voyageur va connaître de nombreux pays, toujours à l’est. Il dit lui-même avoir été très influencé dans sa jeunessepar la colonie arménienne de Vienne et s’intéresse toute sa vie à « desgens qui voient les choses autrement ».

Ses activités sont multiples : bibliothécaire au Couvent Saint-Jacquesjusqu’en 1993 ; conférencier ; auteur de plus d’une centaine d’ouvrages,d’articles ; professeur, il enseigne entre autres les liturgies orientales ;membre de plusieurs association ; participant à Rome aux sessions duConcile ; botaniste reconnu : il disait que les fleurs ne sont pas faites pourêtre cueillies et, pour respecter ce point de vue, sa nièce, à son enterre-ment, a choisi de déposer des cerises dans sa tombe.


45

Décédé le 19 juin 2006 à Paris, il a été inhumé le 22 juin dans lecaveau des Dominicains au cimetière Montparnasse.

Très fidèle à l’Institution de sa jeunesse, il s’est inscrit dès 1932comme membre de notre Association, l’est toujours resté et écrivait cha-que année une courte lettre pour excuser son absence. En octobre 2004,il précisait : « Ayant franchi le cap des 90 ans, c’est seulement de cœurque je serai présent. Mais le cœur ne connaît pas les distances ».

Jacques GALLAY (41) le qualifie de « pittoresque et fascinant » Et àla lecture des textes de ses funérailles, on comprend que c’était un êtreexceptionnel, reconnu par tous : « Homme de parole, de bonté aussi. Il nejugeait pas, ne savait pas dire du mal de quelqu’un ».

« Il était ici et ailleurs, la tête pleine d’histoires de tous les temps.Lointain et proche, attentif, doux et bon. Incongru et merveilleux ».


46

LA COFAEC

La COFAEC, Confédération française des Associations Amicalesd’Anciens et Anciennes Elèves et Amis de l’Enseignement Catholique,dont nous faisons partie avec l’UDAEC, Union Départementale desAssociations d’Anciens Elèves de l’Enseignement Catholique de l’Isère,s’est réunie en Assemblée Nationale à Paris en décembre 2005. Notreprésident de l’UDAEC-Isére, Jérôme BOULLE y assistait. A partir d’unquestionnaire adressé à chaque Association et auquel nous avons répon-du, la COFAEC a publié :

« La raison d’être des Associations d’Anciens Elèves »que nous vous communiquons.

COFAEC CONFÉDÉRATION FRANCAISE

DES ASSOCIATIONS AMICALES D’ANCIENS ET ANCIENNES ÉLÈVESET AMIS DE L’ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE

La raison d’être des associations d’anciens élèves

« Unir pour mieux agir »

Pourquoi une association d’anciens élèves?a/ Pour aider son établissement (ou d’autres s’il a fermé) à poursuivre sa

tâche éducative :• Aide financière, apport d’expertise et de compétence (gestion, fiscalité, juridique,

immobilier), aide éducative (catéchèse, encadrement d’activités pédagogiques, culturel-les, sportives), aide à l’entrée dans la vie active (orientation professionnelle, stages,emplois), aides pour la fête de l’établissement, pour les activités caritatives…

• Engagement au sein de la communauté éducative pour assumer avec les autres acteurs(direction, professeurs, parents) la responsabilité de la définition et de la mise en œuvredu projet éducatif de l’établissement.« Mémoire de l’établissement », l’association aide à la pérennité de son esprit ; elle necultive pas une nostalgie passéiste mais facilite au contraire son ouverture à la vie dansla cité.


47

b/ Pour prolonger les liens de camaraderie, développer la solidarité et laformation humaine et spirituelle des anciens élèves de l’établissement,en particulier pour les plus jeunes :

• Assemblée, bulletin, annuaire, site internet, réunions de promotion, service emploi ;

• Conférences, messes anniversaires, pèlerinages, prières pour les vocations ;

• Soutiens financiers aux projets humanitaires, caritatifs, culturels d’anciens élèves.

c/ Pour rassembler les anciens élèves des différents établissements en vuede promouvoir le projet éducatif global de l’enseignement catholique,son évolution, l’innovation, ainsi que sa dimension diocésaine ou leprojet de sa tradition congréganiste :

• Participation aux instances, nationale, régionale, diocésaine, de l’Enseignement catholi-que, aux réunions congréganistes, aux congrès nationaux et internationaux ;

• Actions pour la défense de l’école libre et de l’Enseignement catholique.

d/ Pour témoigner et transmettre le message évangélique et ses valeursdans une société pluriculturelle :

• Prises de positions, mobilisation sur des questions d’actualité relatives à l’éducation, lafamille, l’éthique, la foi, l’Eglise, la doctrine sociale, en référence aux enseignements dumagistère et des évêques.

Nombreux et partageant les mêmes convictions, nous pourrons plus que tout seul.

Siège social : 277, rue Saint-Jacques - 75005 PARISAdministration: 48, rue de Richelieu - 75001 PARIS

Tél. 01 42 60 89 03 - Fax : 01 47 03 39 03

Internet : http://cofaec.cef.fr - Mél : [email protected]. 1.542.81 C PARIS


48

Pourquoi adhérer à son association d’anciens élèves?

a/ Pour manifester sa reconnaissance à son établissement d’origine, sondésir de voir poursuivie l’éducation dispensée et les valeurs transmiseset son soutien à l’action de l’association au service de l’établissement ;

b/ Pour permettre à l’association d’avoir les moyens financiers ethumains de remplir sa mission et témoigner à ses responsables sa reconnaissance pour l’action qu’ils mènent ;

c/ Pour soutenir l’enseignement catholique, diocésain et congréganiste ;

d/ Pour entretenir les liens de camaraderie et d’amitié et développer lasolidarité, en cas de difficultés personnelles, familiales, professionnel-les, sociales ;

e/ Pour construire, animer ensemble et aider des projets dans les domaines humanitaires, caritatifs, culturels, sportifs ;

f/ Pour se ressourcerspirituellement ensemble, dans l’esprit et la traditionde ses éducateurs.

La dimension communautaire d’une association répond, au même titre que la famille,

l’école, l’Eglise, la paroisse, au besoin de tout homme d’être accueilli, protégé, éduqué,

aidé et aimé. Ce qui lui permet de s’ouvrir à la dimension sociale de son être en relation

avec les autres ; et, pour les Chrétiens, à la découverte du Dieu d’amour trinitaire, révélé

en Jésus-Christ, inspirateur des relations entre les hommes.

L’homme, être de relation et d’amour, trouve

sens à sa vie dans la fraternité et la solidarité.


49

Pourquoi assumer des responsabilités dans son association d’an-

ciens élèves?

a/ Pour servir et faire vivre l’association :

• Sur le plan juridique : besoin de statuts et de responsables, assurer la représentation exté-rieure (établissement, Enseignement catholique, diocésain et congréganiste, structuresd’anciens élèves) ;

• Sur le plan matériel : s’occuper des locaux, secrétariat, fichier, annuaire, bulletin, inter-net, comptabilité, recherche de financements autres que les cotisations.

b/ Pour organiser les activités associatives :

• Assemblée Générale, réunions de promotions visites, voyages ;

• Avec des délégués de promotions, des responsables jeunes, une bonne délégation etrépartition des tâches, éventuellement une charte ou un projet de l’association.

c/ Pour développer les actions auprès de l’établissement, del’Enseignement catholique, des anciens élèves, participer aux congrèsnationaux et internationaux et prendre sa part à la mission pastorale etéducative de l’Eglise.

Les structures ne sont rayonnantes que des personnes

qui les animent et de l’esprit qui les inspire.

Nous croyons à l’utilité de nos associations pour les établissements.

Nous voulons mieux communiquer pour nous faire connaître et reconnaître.

Nous demandons aux anciens élèves d’être, dans leurs associations,

adhérents et aussi acteurs.


50

AFAE ROBIN

Rapport Financier au 15.04.2006

Au 15.04.2005, nous avions en caisse : 5663,90 Euros

Le montant de nos Recettes dues Le montant de nos Dépenses comprenant :aux Cotisations + Soutiens+ Repas : Timbrage bulletin : 2248,80 €

Rédaction bulletin : 500,00 €Timbrage minibulletin : 1296,00 €

Repas AG: 945,00 €Assurance : 228,29 €

Vins + Fleurs : 474,04 €Dons : 728,25 €

Papeterie : 274,61 €UDAEC: 100,00 €

7682,60 Euros 6794,99 €

Au 15.04.2006, nous avons en caisse (banque + CCP + liquide) :

6551,51 €

Soit :

Position au 15.04 2005 5663,90 € Dépenses 6794,99 €+ Recettes 7682,60 € + Position au 15.04.06 6551,51 €

13346,50 € 13346,50 €

Le Trésorier,Vincent CLAVAGNIER


51

Notre Cotisation 2006 :

Basée sur l'année légale, son montant est de :16 €5 € pour les étudiants

symbolique pour les chômeurs dont nous connaissons la situation.

Vous pouvez la régler :par chèque bancaire au nom de l'AFAE ROBINpar virement postal au CCP AFAE Robin Lyon 4689 91 W

Il s'agit là, bien sûr, de la cotisation minimale, car chacun peut participer, par unesomme supérieure, aux quelques actions de soutien et d'aide que notreAssociation peut faire, compte tenu de ses modestes moyens.S'IL VOUS PLAIT N'ATTENDEZ PAS POUR EFFECTUER VOTRE REGLEMENT.Notre Association a besoin de vous. Merci !

Cette cotisation vous permet de recevoir :• Le Bulletin annuel de printemps, qui rend compte de la vie de notre

Association et de notre Ecole -quelques 50 pages- dans lesquelles chacun ala possibilité de s'exprimer, à condition de le faire avant fin février,

• Nos vœux de Noël et de Nouvel An,• La convocation à l'Assemblée Générale annuelle à l'automne.

Attention : sans nouvelles de votre part, nous allons perdre votre trace !!!

Pour tout courrier merci de nous signaler vos nom et adresse, année de sortie, etd'indiquer, pour les anciennes votre nom de jeune fille si vous avez changé d'étatcivil.La rigueur de chacun facilitera notre travail et la mise à jour de notre listing, éternellement en cours et pour longtemps !

Notre adresse administrative :Association Fraternelle des Anciens Elèves de l'Institution Robin

AFAE 38200 VIENNENotre adresse postale :

AFAE Robin 69560 Sainte ColombeTél. : 04 74 53 01 21Fax : 04 74 53 75 88

[email protected]


52

Réalisation Tél. : 05 61 24 68 69D

I A G R

A

M

M

E


ASSOCIATION FRATERNELLEDES ANCIENS ELEVES DE L’INSTITUTION ROBINPlace Saint Pierre 38204 VIENNE

Adresse postale : 69560 STE COLOMBE


Documents

ASSOCIATION FRATERNELLE DES ANCIENS ELEVES DE L ... 2006.pdf · 1890-2006 Notre Association - A.F.A.E. ROBIN – a été créée en 1890. Ses statuts ont été modifiés en 1920,