ASTROLOGIE 21 · 2 Astrologie 21 - Solstice d’hiver 2015 Éditorial Sommaire Il y a sept ans, dans l’éditorial de juin 2009, je rappelais le programme

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Astrologie 21 - Solstice d’hiver 2015 www.devenir-astrologue.com

Revue en libre circulation. Merci de diffuser autour de vous.Si vous avez reçu cette revue par un ami, en vous inscrivant sur le site vous serez averti

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Former les astrologues de demain

Solstice d’été 2016

ASTROLOGIE 21

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Éditorial

Sommaire

Il y a sept ans, dans l’éditorial de juin 2009, je rappelais le programme de La Recherche Astrologique, qui paraît avec une régularité d’horloge depuis 32 ans.

Un enfant qui sait lire, c’est un esclave de moins. Un astrologue qui connaît les grands auteurs, qui les confronte à sa pratique quotidienne, c’est un astrologue qui devient libre de ses choix. C’est un astrologue décomplexé que les modes éphémères et les gourous de tous poils ne peuvent plus manipuler. C’est un astrologue qui laisse respirer l’homme, qui ne l’enferme pas dans un moi étriqué. C’est un astrologue ouvert à toutes les techniques d’Orient et d’Occident, aussi longtemps que la pratique en prouve l’efficacité.

Dans ce même éditorial, j’annonçais ensuite la parution de la revue gratuite téléchargeable Astrologie 21, qui avait vocation d’être animée par tous les volontaires désireux de s’exprimer. Les contributeurs sont de grande qualité. Ce que chacun reconnaît. Les 800 clics qui se produisent lorsque sort un nouveau numéro montre que des centaines d’astrologues, amateurs ou professionnels, lisent ces pages.

Ces contributeurs, occasionnels ou réguliers, je tiens à les remercier pour le service qu’ils rendent à la cause astrologique, en un temps où les revues techniques sont rarissimes.

Paradoxalement, je suis déçu par leur petit nombre. Ce média, dont nous gérons la mise en pages et la mise à disposition, vous permet de présenter vos travaux. Il vous aide à trouver votre place dans le monde astrologique. Saisissez votre chance !

Denis Labouré

Prédire par les figures planétairesDécouvrir l’astrologie uranienne

Livre format A4 - Couverture rigide - 264 pages

L’École de Hambourg enseigne-t-elle un système révolutionnaire ?

Les mi-points ? Depuis l’Antiquité, les astrologues connaissent les antisces.

L’usage des aspects multiples de 45°, no-tamment les semi-carrés et les sesqui-carrés ? C’est par eux que les astrologues – depuis l’Antiquité – cherchent les jours critiques dans l’évolution d’une maladie.

Les figures planétaires ? Les Anciens (as-trologues grecs amplifiés par les astrolo-gues arabes) nous ont laissé une centaine de Parts. Les figures planétaires sont une recherche organisée de toutes les Parts possibles.

L’arc solaire ? Les directions symboliques (un degré pour un an) sont millénaires. L’arc solaire en est un affinement déjà connu des astrologues du XVIIe siècle.

A commander surwww.spiritualite-occidentale.com

Le kaléidoscope zodiacal 4

Les degrés symboliques de l’automne 11

Cours en ligne de Marc Neu 66

Cours en ligne de Denis Labouré 66

Personne et nature 67

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Le kaléidoscope zodiacalLa manière d’aborder l’étude d’un signe du zodiaque dans l’interprétation d’un thème

horaire est vaste, il existe diverses manières de la faire : des classifications les plus connues comme les triplicités, au moins répandues comme les signes commandants ou obéissants. Je vous propose d’aller explorer une partie de cette diversité riche en enseignements que j’ai pu glaner au fur et à mesure de mes lectures, de mes rencontres ou de mes inspirations.

La division par 2

Commandants / Obéissants – Boréal / Austral – Septentrional / Méridional

Il est possible de couper le zodiaque en deux à partir des signes équinoxiaux, cela nous donne une première partie du signe du Bélier au signe de la Vierge et une seconde partie du signe de la Balance au signe des Poissons.

Commandant, Boréal, Septentrional, Nord Obéissants, Austral, Méridional, SudBélier, Taureau, Gémeaux, Cancer, Lion et Vierge.

Balance, Scorpion, Sagittaire, Capricorne, Verseaux et Poissons.

Deux explications sont possibles pour interpréter ces qualifications :

• D’un point de vue de la lumière, dans les premiers signes la lumière naît et croît alors que dans les seconds elle décroît et meurt.

• D’un point de vue des saisons (qui n’est pas sans lien avec la lumière), dans les six premiers signes du zodiaque se trouve le printemps et l’été, saison où la nature renaît alors que dans les six derniers signes du zodiaque elle meurt.

En pratique

Dans un thème horaire, une planète représentant le consultant ou bien une tierce personne de la question et qui occupe un signe dit « commandant » aura tendance à faire évoluer la situation de sa propre initiative. Alors que si cette planète occupe un signe dit « obéissant » elle aura tendance à subir la situation.

Masculins / Féminins – Droite / Gauche – Diurne / Nocturne

Une classification très reconnue est celle divisant les signes en masculins et féminins ou bien signes diurnes ou nocturnes ou bien encore signes droits ou gauches.

Masculin, diurne, droite Féminin, nocturne, gauche

Bélier, Gémeaux, Lion, Balance, Sagittaire et Verseau.

Taureau, Cancer, Vierge, Scorpion, Capri-corne et Poissons.

Les signes masculins ont tous en commun une qualité élémentaire qui est le chaud, alors que les signes féminins ont en commun la qualité élémentaire du froid.

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Ascension droite / Ascension oblique

Il est aussi possible de classer les signes du zodiaque selon le temps qu’ils mettent à se lever à l’horizon. Les signes d’ascension droite mettent plus de temps à se lever que les signes d’ascension oblique cela est dû l’inclinaison de la Terre. Les signes de longues ascensions dans l’hémisphère Nord deviennent des signes de courtes ascensions dans l’hémisphère Sud dans la même logique que l’inversion des saisons.

Ascension droite ou delongue ascension Ascension oblique ou de courte ascensionCancer, Lion, Vierge, Balance, Scorpion et Sagittaire.

Capricorne, Verseau, Poissons, Bélier, Tau-reau et Gémeaux.

En pratique

Dans la description des lieux, les signes d’ascension droite signifient les longs chemins ; alors que les signes d’ascension gauche signifient les petits chemins.

La division par 3

Cardinal, fixe et mutable

Une autre classification qui est aussi entrée dans les mœurs des astrologues occidentaux. Les signes cardinaux qui indiquent le début de saison, les signes fixes qui marquent le milieu de la saison et les signes mutables qui marquent la fin de la saison et préparent au début de la suivante.

Cardinal, mobile Fixe Mutable, communBélier, Cancer, Balance et Ca-pricorne.

Taureau, Lion, Scorpion et Verseau.

Gémeaux, Vierge, Sagittaire et Poissons.

En pratique

Un signe cardinal donnera un évènement imprévisible, intense mais qui s’essoufflera rapidement, qui manque de constance.Un signe fixe au contraire montrera quelque chose qui durera dans le temps, qui a de la constance. Quelque chose qui est là depuis longtemps, les habitudes. Quelque chose d’immuable.Un signe mutable, donne des choses plus versatiles, de l’indécision. Une sorte d’entre deux choses, une situation qui se termine et une nouvelle situation qui commence. Une autre qualification peut-être donnée au signe mutable, on retrouve chez certains auteurs la qualification de signe double. Une planète en ce lieu montre qu’il y a plusieurs protagonistes ou plusieurs objets.

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Astrologie occidentale

Les divisions par 4

Les quartes ou saisons

C’est un prolongement de la classification précédente. Chaque saison commence par un signe cardinal.

La quarte Vernale ou de Printemps

La quarte Estivale ou d’Eté

La quarte d’Automne ou des Moissons

La quarte Hiénale, des Brumes ou d’Hiver

Bélier, Taureau et Gé-meaux.

Cancer, Lion et Vierge.

Balance, Scorpion et Sagittaire.

Capricorne, Verseau et Poissons.

Les triplicités

Feu (chaude et sèche) Terre (froide et sèche)

Air (chaude et hu-mide)

Eau (froide et hu-mide)

Bélier, Lion et Sagit-taire.

Taureau, Vierge et Capricorne.

Gémeaux, Balance et Verseau.

Cancer, Scorpion et Poissons.

En parallèle, une autre qualification peut-être donnée à certaines triplicités, c’est le cas de la triplicité d’eau qui est dite féconde (fertile ou productif)1 et muette2 et de celle de la tripli-cité d’Air qui est dite loquace ou raisonnable.

En pratique

En appliquant les informations ci-dessus à un thème pour la recherche d’objet, ou pour la description de lieux, voici ce que l’on peut tirer des indications des triplicités :Les signes de Feu indiquent les montagnes dans la campagne et les lieux élevés dans les villes, ceux par où l’on monte. Ou les collines dans la campagne.Les signes de Terre indiquent les chemins, et la rase campagne.Les signes d’Air indiquent, dans la campagne, les régions plates et bordées de collines, et dans les villes, les voies plates.Les signes d’Eau représentent les lieux humides, les vallées dans la campagne. Dans les villes, ils signifient les voies humides et plates, ou les voies longeant un fleuve, les quais.

Autres possibilités pour la description des lieux, les signes raisonnables ou loquaces désignent les places et les voies où il y a un grand concours de monde. Les signes muets désignent les endroits silencieux, peu fréquentés.

1 A l’inverse, les signes stériles sont les signes des Gémeaux, du Lion, la Vierge et le Capri-corne.2 Le côté muet est confirmé si Mercure occupe l’un de ces signes en conjonction, carré ou opposition de Saturne.

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Les autres classifications

Les animaux

Il existe de multiples classifications des signes dans ce domaine.

Humains ou courtois Animaux

Gémeaux, Vierge, Balance, Sagittaire et Ver-seau.

Bélier, Taureau, Lion, Sagittaire, Capricorne et Poissons.

Une classification plus poussée est possible dans le domaine animal :

• Les signes bi-corporés ou à corps double, ce sont les signes des Gémeaux et des Poissons ;

• Les animaux quadrupèdes qui sont les signes du Bélier, du Taureau, du Lion, du Sagittaire et du Capricorne ;

• Les signes sauvages qui sont le Taureau, le Lion, le Scorpion et la dernière partie du Sagittaire ;

• Les signes domestiques ou ruminants qui sont le Bélier, le Taureau et le Capri-corne.

Les autres

Puis le reste des classifications possibles :

• Les signes doubles qui sont les signes des Gémeaux, de la Vierge et des Pois-sons ;

• Les signes tortueux : Bélier, Taureau, Cancer, Scorpion et Capricorne ;

• Les signes violent : Bélier, Lion, Scorpion, Capricorne et Verseau ;

• Les signes mutilés et imparfaits : Taureau, Cancer et Capricorne ;

• Les signes de beautés : Gémeaux, Lion, Vierge, Sagittaire et Verseau.

En pratique

Une planète dans un signe double montre qu’il y a plusieurs protagonistes ou plusieurs objets.Les signes tortueux représentent les chemins qui ne sont pas droits, mais sinueux. A contrario les signes de beautés indiquent l’inverse.

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Exemples d’utilisations

L’exemple suivant concerne une personne qui cherchait à changer de logement. De ce fait l’interprétation portera sur la maison IV pour le logement actuel et la maison VII pour le futur logement. Voici mon analyse concernant le futur logement et son quartier :

« Dans le cas présent Saturne est l’almuten de la maison VII, Saturne se situe dans la maison IV qui représente le logement actuel. Cette configuration laisse à penser que le futur logement se trouve dans le même quartier ou le même arrondissement que l’ancien. Mars est l’almuten de la maison IV il se trouve au début de la maison et Saturne lui se trouve à la fin de la maison, de ce fait le nouveau logement se trouve à l’opposé de l’ancien, proche d’un nouveau quartier ou d’un nouvel arrondissement. Ce qui a été confirmé par la personne, vivant dans le XXème arrondissement, le futur appartement se trouve dans le XXème arrondissement et à la limite du XIème arrondissement.

On remarque entre les deux la présence de la Lune, cette Lune au milieu des deux pla-nètes marque un endroit lunaire au milieu de ces deux points géographique. Cela peut-être une station de métro pour le mouvement répétitif de la Lune, cela peut-être aussi un lieu en lien avec la maternité ou les enfants en bas âge, une place populaire, un endroit où il y a beaucoup de passage, ou bien un endroit où coule de l’eau. La personne pense qu’il peut s’agir d’une école ou bien de la rue qui est très passante.

Pour continuer sur la description du quartier, ce dernier doit être très vivant avec des lieux de cultures ou bien des lieux dans lesquels sortir et s’amuser. J’arrive à cette conclusion car la cuspide de la maison VII occupe le signe du Verseau. Le Verseau est un signe d’Air mar-

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quant le côté intellectuel du quartier. Le Verseau est un signe loquace démontrant le côté vivant du quartier. La personne a confirmé qu’il y avait beaucoup de cafés où l’on joue de la musique.

Pour ce qui est du logement en lui-même, Saturne doit montrer un logement ancien. Saturne occupe un signe de Feu, le logement est donc en hauteur, et la cuspide de VII occupe un signe d’Air c’est un second facteur pour indiquer que le logement se trouve à l’étage. Comme Saturne occupe un domicile de Jupiter, le logement doit avoir ces caractéristiques : le logement est donc grand, il doit être tout en longueur avec des pièces proportionnées de manières iden-tiques, les pièces doivent toutes être accessibles par un long couloir. La personne a confirmé que toutes les pièces étaient desservies par un couloir, donc que l’appartement était en longueur avec une bonne taille pour chacune des pièces et que le logement se trouvait au 3ème étage. »

Je vous propose un autre exemple, celui-ci n’est pas de ma plume, il s’agit d’un extrait du livre « L’Astrologie des Interrogations » de Robert Ambelain :

Si Jupiter se trouve, dans la Figure Horaire, au 10ème degré du Bélier (Signe de Feu), on pourra dire qu’au tiers du chemin il y a une église. Si Mars est à l’extrémité du même Signe, on dira qu’au bout du chemin il y aura un four, ou une salle d’armes. Si le Soleil est au milieu du Signe du Bélier, il y aura un palais au milieu du parcours, et si Saturne est rétrograde, et opposé au Soleil, c’est que, vis-à-vis de ce palais, il y aura une maison en ruine.

La Lune signifie la porte de la demeure du Questionnant. Si le Signe dans lequel elle se trouve est oriental, c’est que cette porte est située face à l’est. Si ce Signe est un Signe occi-dental, c’est que la porte regarde l’ouest. Si c’est un Signe commun (ou mutable, ou double), l’entrée comporte deux portes, ou une porte à deux vantaux. Si la Lune est en Signe simple, il n’y a qu’une porte à la demeure.

Si la Lune est infortunée par Mars, la porte est ferrée de gros clous. Si elle est infortunée par Saturne, elle est fort vieille. Si la Lune est regardée par un aspect de Mercure, il y aura des peintures (ou des inscriptions) au-dessus de la porte. Si elle est regardée par un aspect de Jupiter, il y aura des images de saints au-dessus de cette porte. Si Mercure est proche de la Lune et à quatre degrés, il y aura à quatre pas de la porte un maître d’école, ou un avocat, ou un écrivain public, ou un savant. Si la Lune est en un Signe de Vénus, elle désigne le lit. Mars indiquera la cuisine, et le Soleil la grande salle.

Si Mars est en Signe de Terre, la cuisine est en bas. S’il est en Signe de Feu, la cuisine est en haut. Si Vénus est en la 1ère maison, c’est que le lit est dans la partie de la demeure qui sera exposée à l’est. Si le Soleil ou la Lune sont, l’un ou l’autre, distants de quatre ou six degrés, on dira que le lit est distant de la fenêtre ou de la porte de quatre à six pieds. Et si Mercure est à huit degrés de Vénus, c’est qu’à huit pas du lit il y aura des peintures ou des images (ou des objets d’art), et ainsi de suite.

Damien CHARRIER

BibliographieAmbelain, Robert. 1984. L’Astrologie des Interrogations. Paris : Editions Robert Laf-

font, 1984. ISBN 2-221-04252-2.

Muscat, William Lilly. 1647. Christian Astrology. Traduction de Patricia Depasse et Frédéric Muscat - 2006 : s.n., 1647.



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Les bases(réellement traditionnelles)

Formation multimédia en ligne

Formation multimédias incluant :

- Le cours de base- Le logiciel Horloge astrale light- Le cours en trois vidéos « Le zodiaque »- Le cours en trois vidéos « Les divisions zodiacales »- Le cours en trois vidéos « Les maisons »- Dossier « L’homme est-il enchaîné à son thème astral ? »- Le cours en trois vidéos « Les planètes »


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Les degrés symboliques de l’automne

Balance

BALANCE – Masculin – Diurne – Air – Cardinal

Domicile Diurne Vénus – Humide – Exaltation Saturne 21° - Exil Mars – Chute Soleil

Triplicité : Saturne – Mercure - Jupiter

DODECATEMORIES DE LA BALANCE

1e (0°-2,5°) balance revenus ou une cour ou des cadeaux ou des choses reçues

2e (2,5°-5°) scorpion vol ou absence

3e (5°-7,5°) sagittaire commerce ou agriculture dans un pays étranger

4e (7,5°-10°) capricorne actions secrètes ou malhonnêtes

5e (10°-12,5°) verseau le métier ou la faillite, l’anticipation des espoirs

6e (12,5°-15°) poissons les affaires de quelqu’un d’autre ou le commandement d’une femme

7e (15°-17,5°) bélier désagrément mal à propos, de la passion et une dispute or bien un moment de paix

8e (17,5°-20°) taureau maladie ou des blessures ou anxiété de la part du roi [des dirigeants]

9e (20°-22,5°) gémeaux association ou des paroles ou des contrats

10e (22,5°-25°) cancer revenus ou grade élevé ou une estimation ou du bon temps

11e (25°-27,5°) lion ignorance ou orgueil soudain

12e (27,5°-30°) vierge des corps à disposition ou des biens publics

0° à 1° BALANCE

BORELLI

Par un chemin, dans une campagne aride, un homme s’avance, un pistolet dans chaque main, sans se rendre compte qu’il est suivi par un autre homme, sabre au clair.

THEBES

Un homme tenant de chaque main un javelot.

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JANDUZ/HITSCHLER

« Un homme avec une épée tirée du fourreau, l’attitude menaçante ».

Degré de blessures.

Janduz donne : « Dans un chemin d’une campagne aride, un homme s’avance ayant un pistolet dans chaque main, sans voir qu’il est suivi par un autre homme, sabre au clair ».

Caractère martial et querelleur, peu d’égards pour autrui.

VOLASFERA

Un homme avec une épée tirée du fourreau, dans une attitude agressive.

Caractère martial et querelleur, toujours prêt à commencer une querelle et à courir au danger, qui se taillera son chemin avec peu d’égards pour les sentiments et préjugés des autres ; bien qu’il puisse se distinguer par sa promptitude, il rencontrera déshonneur et ennuis par son impétuosité.

Un péril fatal conseille de contrôler ses actes.

Degré de Blessures.

1° à 2° BALANCE

BORELLI

Un mage, aidé de son assistant, brûle de l’encens sur l’autel des ancêtres.

THEBES

Un mage brûlant de l’encens sur un autel

JANDUZ/HITSCHLER

« Un homme dans l’habit d’un docteur d’un ordre monastique ».

Degré de recherches.

Janduz donne : « Une sorte de mage, aidé de son assistant, brûle de l’encens sur l’autel des ancêtres ».

Investigations scientifiques, intelligence et spiritualité.

VOLASFERA

Un homme dans l’habit d’un docteur d’un ordre monastique miséricordieux.

Dispositions aimables et humaines, mais esprit mélancolique et prédisposé à la religion.

Possédant un haut degré d’intelligence, capable d’effectuer des investigations dans les sciences les plus profondes, on est enclin à des travaux spirituels et à la vie monastique.

Degré de Recherches.

2° à 3° BALANCE

BORELLI

Un homme en bras de chemise, assis sur un tronc d’arbre, rêve, pieds et mains enchaînés.

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Dans la maison voisine, on distingue une large fenêtre grillagée et close ; une femme, dans la pièce, regarde avidement vers l’extérieur.

THEBES

Un homme ayant pieds et mains liés

JANDUZ/HITSCHLER

« Un homme enchaîné ».

Degré de ligotement.

Janduz cite : « Un homme en bras de chemise est assis sur un tronc d’arbre, paraissant rêver, mais ses mains et ses pieds sont enchaînés ; et, dans une maison voisine, une large fenêtre grillagée laisse aper-cevoir une femme regardant avidement au dehors ».

Possibilité de procès ou limitation de quel ordre que ce soit.

VOLASFERA

Un homme enchaîné.

Caractère réticent et concentré, disposé à prendre la vie d’après vues et croyances personnelles, aussi souffrira-t-il beaucoup, rejeté par les siens, souvent dans la détresse, même à certain moment de son existence, privé de sa liberté.

Degré de Ligotement.

3° à 4° BALANCE

BORELLI

A l’entrée d’un champ où seul le début d’un sillon est tracé, un homme regarde sa charrue d’un air découragé.

Un cavalier dont la monture boîte vient dans sa direction.

THEBES

Un homme à cheval dans un champ.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un homme, sa charrue brisée, dans un champ ouvert ».

Degré de privation.

Janduz donne : « A l’entrée d’un champ où un demi sillon seulement est tracé, un homme découragé re-garde sa charrue brisée, tandis que vient vers lui un cavalier assez fringant, mais dont la monture boîte ».

Manque d’occasions et difficultés soudaines.

VOLASFERA

Un homme avec une charrue brisée, dans un champ ouvert.

Bonne capacités mais, dans la vie, on manquera des occasions et l’on se verra empêché de récolter les fruits attendus, par malchance et empêchements.

On perdra son emploi plus d’une fois et, réduit à de viles besognes, l’existence s’avèrera difficile et pleine d’ennuis.

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On aura un goût pour l’agriculture ou une profession analogue.

Degré de Privation.

4° à 5° BALANCE

BORELLI

Un gros oiseau noir, aux pattes griffues, d’où le sang découle, vole très bas.

Un triangle est suspendu entre ciel et terre. Ses bords sont comme entourés de flammes légères.

THEBES

Un oiseau noir, au bec et aux pieds rouges.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un triangle rouge ».

Degré d’impulsion.

Janduz que Hitschler cite pour le degré 6° à 7°, donne : « Un gros oiseau noir, aux pattes griffues d’où le sang dégoutte, vole bas ; en face de lui, un triangle comme suspendu entre ciel et terre, dont les bords sont entourés de flammes légères qui brûlent sans le consumer ».

Intelligence élevée, capacités remarquables, protection occulte.

VOLASFERA

Un triangle rouge.

Grande intelligence, aspiration élevées, mais grand penchant à utiliser la force plutôt que la persuasion, aussi se porte-t-on constamment du tort, en perdant son sang-froid contre sa volonté, en même temps que ses énergies et sa raison.

On sera en danger d’être blessé par l’épée ou le feu et l’on doit prendre garde à l’élément martial.

Degré d’Impulsion.

5° à 6° BALANCE

BORELLI

Un paysan suit son attelage de labour.

Au bout du champ, on distingue de belles meules qui paraissent l’encourager dans son travail.

THEBES

Un homme traînant une charrue

JANDUZ/HITSCHLER

« Une génisse piquée par un aiguillon et tirant une charrue ».

Degré de travail.

Janduz donne : « Un paysan suit son attelage de labour et, au bout du champ, on voit de belles meules qui l’encouragent dans son travail ».

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Patience, endurance, on récoltera le fruit de son labeur.

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Une génisse tirant une charrue et activée par un ai guillon.

Très malheureux, sera forcé de travailler dur durant une certaine période de sa vie.

Patient, endurant, capable de se maîtriser, on récoltera finalement, avec certitude, la récompense de son labeur.

Degré de Travail.

6° à 7° BALANCE

BORELLI

Un promeneur tend la main à une femme qu’il aide à grimper par un sentier, mais tombe dans le lac qu’ils surplombent tous les deux.

En même temps plusieurs anneaux tombent.

THEBES

Un homme tenant de la main droite un anneau.

JANDUZ/HITSCHLER

« Homme nu tombant d’un rocher dans un lac ».

Janduz cité par Hitschler pour le degré 4° à 5° donne : « Un promeneur en tendant la main à une femme qu’il veut aider à grimper le sentier, tombe dans le lac qui est au-dessous ; plusieurs anneaux tombent en même temps ».

Nature faible ; doit être mise en garde contre la séduction.

VOLASFERA

Un homme nu qui tombe d’un rocher dans un lac.

Nature susceptible et faible, facilement menée et qui pourra être ruinée par les agissements du sexe opposé.

On peut parvenir, dans la vie, à une situation élevée : quelle qu’elle soit, on risquera une chute imprévue. Qu’on se garde donc contre les séductions de ce monde.

Degré de Chute.

7° à 8° BALANCE

BORELLI

Dans une chambre de malade, s’active une femme.

Un enfant pleure, à côté de lui, assise sur l’angle d’un mausolée, une jeune fille sanglote.

THEBES

Une femme pleurant au chevet d’un malade;

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JANDUZ/HITSCHLER

« Une vierge pleurant sur une tombe ».

Degré d’effacement.

Janduz cité par Hitschler pour le degré suivant, donne : « Une chambre de malade où s’active une femme et où pleure un enfant ; à droite, une jeune fille pleure, assise sur l’angle d’un mausolée ».

Caractère sensible, possibilité de deuils familiaux.

VOLASFERA

Une jeune vierge pleurant sur une tombe.

Caractère mélancolique et retiré, très sensible, ayant de vives sympathies.

On risque, jeune, d’éprouver un deuil et d’être privé de famille et d’amis.

Degré d’Effacement.

8° à 9° BALANCE

BORELLI

Deux gladiateurs combattent dans une arène.

L’un porte un poignard et un bouclier, l’autre un filet et un trident.

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Un homme brandissant un glaive nu

JANDUZ/HITSCHLER

« Gladiateur armé d’une dague et d’un bouclier et prêt pour la lutte ».

Degré de combat.

Janduz, cité par Hitschler pour le degré précédent, donne : « Deux gladiateurs dans l’arène, le mirmillon portant le poignard et le bouclier, et le rétiaire portant le filet et le trident ».

Force et puissance d’action, on est maître de ses forces.

VOLASFERA

Un gladiateur armé d’une dague et d’un bouclier, prêt pour la lutte.

Caractère vif, impétueux, querelleur et agressif, assuré de nombreuses disputes par son irascibilité qui lui occasionnera beaucoup d’ennemis.

On risquera de perdre la vie dans une querelle et l’on devrait savoir l’éviter en se maîtrisant, ce qui est la plus grande de toutes les conquêtes.

Degré de Combat.

9° à 10° BALANCE

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Une forteresse démantelée, on voit en particulier une grande porte garnie de clous et de pointes.

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Non loin, l’esquisse d’un gibet où des corbeaux voltigent en quête de charogne.

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Un oiseau noir, fouillant la terre du bec.

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« Une porte de prison garnie de pointes et encadrée de poutrelles en fer ».

Degré de solitude.

Janduz donne : « Une forteresse assez démantelée, mais où subsistent des locaux et où se remarque une énorme porte garnie de clous et de piquants. A quelques pas, un reste de gibet sous lequel deux ou trois corbeaux piquent la terre en quête de quelques restes de charogne ».

On donnera ses forces à une mission ou un travail important.

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Une porte de prison garnie de pointes et encadrée de poutrelles en fer.

Tendances vicieuses, qui mettront en danger de la pire sorte, faisant subir restreinte ou prison, ou mener une vie de réclusion forcée.

On n’évitera pas une critique publique et le malheur s’appesantira lourdement ; cependant, l’oiseau en cage lui-même chante, et chaque prison possède une sortie.

Degré de Solitude.

10° à 11° BALANCE

BORELLI

Un homme, la figure noire, sommairement vêtu, mains et pieds blancs, essaie en courant de se hisser sur l’arrière train d’un centaure qui brandit son arc.

THEBES

Un homme au visage noir, aux mains et aux pieds blancs.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un centaure avec arc et flèches ».

Degré d’alternative.

Janduz cite : « Un homme sommairement vêtu, ayant la figure noire, mais les mains et les pieds blancs, essaie en courant de se hisser sur l’arrière-train du Centaure qui brandit son arc sans tirer de flèche ».

Caractère subtil poussé par l’ambition et le désir.

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Un centaure armé d’un arc et d’une flèche.

Caractère subtil et changeant, capable de stimuler, chez les autres, vertus et vices par diplomatie, poussé alternativement aux tentatives élevées et vers les satisfactions des instincts avilissants.

Le père mourra jeune ou sera inconnu de l’intéressé.

Degré d’Alternative.

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BORELLI

Une femme qui regarde derrière elle ne voit pas le ravin où elle va tomber.

Une femme blonde se regardant dans un miroir.

THEBES

Une femme debout regardant derrière elle.

JANDUZ/HITSCHLER

« Une femme blonde se regardant dans un miroir ».

Degré de frivolité.

Janduz donne : « A gauche, une femme regardant obstinément derrière elle, ne voit pas que ses pas la portent sur le bord d’un ravin dans lequel elle va tomber ; et à droite, une autre femme, coquette, se mirant dans une glace à main, arrive sur l’autre bord du ravin où elle va choir à son tour ; un petit chien cherche à l’en éloigner en tirant le bas de sa robe ».

Dispositions mondaines. Caractère sociale et féminin.

VOLASFERA

Une femme blonde se regardant dans un miroir à main.

Dispositions frivoles, esprit sans souci, imprévoyant et sot, ne regardant pas l’avenir, ne profitant pas du passé, riant en face de la fatalité et fermant les yeux à l’expérience, concentré et mondain.

On éprouvera nombre de malheurs, en persistant dans sa conduite jusqu’à la fin de sa carrière.

Degré de Stupidité.


BORELLI

Un pilier de pierre est placé au carrefour de plusieurs voies.

Son sommet est brisé.

Une inscription y figure : les deux mots «bonheur» et «malheur» suivis d’un point d’interrogation.

Par une route différente, un homme et une femme s’en éloignent.

THEBES

Un homme et une femme qui se séparent.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un pilier de marbre noir, grossièrement taillé dans un rocher ».

Degré d’isolement.

Janduz mentionne : « Un pilier de marbre placé au carrefour de plusieurs routes. Son sommet est brisé ; sur une colonne, sont inscrits les mots « Bonheur » et « Malheur » suivis d’un point d’interrogation. Un homme et une femme s’en éloignent, chacun par une route différente ».

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On résistera à la fortune contraire ; force de caractère et puissance.

VOLASFERA

Un pilier de marbre noir, grossièrement taillé, sur un rocher.

Caractère spécial, quelquefois mélancolique et misanthrope, apte à contracter des relations fausses et sans profit avec ses compagnons comme avec le sexe opposé.

Mauvais camarade, on sera malheureux dans le mariage, avec probabilité de divorce ; concentrant ses affections sur un seul objet ; on sera susceptible d’être déçu dans la vie.

Degré d’Isolement.


BORELLI

Un miroir au-dessus d’une table. Masques, fards, loups de tissus, etc... Tout ce qui sert à dissimuler la personnalité, y sont jetés.

Aux extrémités derrière deux portières ou deux embrasses, un homme et une femme s’épient.

THEBES

Un grand miroir suspendu à la muraille.

JANDUZ/HITSCHLER

« Le masque d’une mascarade ».

Degré d’imitation.

Janduz donne : « Un miroir au-dessus d’une table sur laquelle sont jetés masques, loups, fards, tout ce qui sert à dissimuler sa personnalité. Aux extrémités, cachés à demi derrière deux portières, un homme et une femme s’épient ».

Caractère tenté par une profession artistique. Peu de sincérité.

VOLASFERA

Le masque d’une mascarade

Caractère subtil, capable de simuler le caractère des autres, avec tendance à l’imitation, guère sincère, apte à tromper lui-même dans les affaires touchant aux émotions et sentiments.

Aptitude naturelle pour le théâtre, spécialement la comédie, capable de beaucoup de bêtises et de flagor-nerie. Si c’est une femme, elle est coquette.

Degré d’Imitation.


BORELLI

Un homme se promène en gesticulant près d’une guinguette, deux femmes de petite vertu à son bras. Sous la tonnelle fleurie, on distingue deux cœurs ailés serrés l’un contre l’autre.

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THEBES

Deux cœurs ailés.

JANDUZ/HITSCHLER

« Homme se promenant avec deux femmes, leurs bras entrelacés dans les siens ».

Degré de vacillation.

Janduz, cité par Hitschler pour le degré suivant, donne : « Près d’une guinguette, un homme se promène en gesticulant, bras dessus, bras dessous avec deux femmes légères et sous la tonnelle fleurie on voit deux cœur ailés serrés l’un contre l’autre ».

Aptitude à nourrir plus d’une intrigue. Sociable et indulgent pour lui-même.

VOLASFERA

Un homme se promenant avec deux femmes, leurs bras enlacés dans les siens.

Caractère auquel on ne peut se fier, frivole, insincère, capable de duplicité, d’un esprit léger, joyeux, qui a parfois le dessus sur la raison, qui, avec de l’indulgence pour lui-même, aime flatter les femmes.

Il éprouvera des ennuis dans les affaires d’amour et dans le mariage.

Degré de Vacillation.


BORELLI

Un paysage polaire, un iceberg se détache sur une mer de glace.

Le soleil à son couchant amorce une aurore boréale.

Un équipage de rennes tire avec vigueur un traîneau chargé de fourrures.

THEBES

Un chameau courant.

JANDUZ/HITSCHLER

« Une banquise au fond de laquelle on entrevoit une aurore boréale ».

Degré de force.

Janduz, cité par Hitschler pour le degré précédent, donne : « Dans un paysage polaire, un iceberg se détache de la mer de glace, tandis qu’au couchant, le Soleil disparaît « en gloire » créant une aurore boréale. Sur la glace, un équipage de rennes tire vigoureusement un traîneau chargé de fourrures »

Aptitudes scientifiques, goût des voyages, destin peu commun.

VOLASFERA

Une banquise au fond de laquelle on voit une aurore boréale.

Esprit possédant une réserve immense de forces, très actif, énergique et brillant, vif, alerte et original, ce qui fera accorder honneurs et distinctions.

Tendance à voyager vers des contrées septentrionales éloignées, à explorer des régions arctiques ou à étudier la science électrique.

Degré de Force.

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BORELLI

Une masure presque démolie dans la porte est fiché un poignard.

Sur le toit, un merle siffle et bat des ailes.

THEBES

Un merle perché battant des ailes.

JANDUZ/HITSCHLER

« Une vieille porte dans laquelle un poignard est planté ».

Degré de folie.

Janduz mentionne : « Une masure aux trois-quarts démolie à laquelle seule résistante, tient une vieille porte dans laquelle est fiché un poignard ; au faîte, un merle moqueur siffle et bat des ailes ».

Esprit critique et querelleur.

VOLASFERA

Une vieille porte dans laquelle un poignard est planté.

Caractère critique et querelleur, enclin à prendre le contre-pied des opinions, par esprit de contradiction, luttant contre les systèmes et les lois existants, même quand il n’est pas capable de les améliorer, raillant, insultant, ce qui fera éprouver des ennuis au cours de l’existence.

Éventuellement, on sera convaincu de sa sottise par la main robuste du châtiment.

Degré de Folie.


BORELLI

Une belle villa aux abords fleuris.

Portes et fenêtres sont largement ouvertes sur un bel intérieur, gai et confortable.

THEBES

Une belle maison entourée de fleurs

JANDUZ/HITSCHLER

« Une maison bien éclairée dont la porte est ouverte ».

Degré d’hospitalité.

Janduz donne : « Une jolie maison aux abords fleuris, dont la porte et les fenêtres sont largement ou-vertes sur l’intérieur gai et confortable ».

Dispositions amicales. Popularité

VOLASFERA

Une maison bien éclairée dont la porte est ouverte.

Dispositions hospitalières et familiales, caractère toujours prêt à favoriser ses amis et connaissances ; on

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sera très aimé à cause de sa générosité et de la sincérité de ses sentiments ; on sera prospère, heureux et content dans la société de ses relations.

Degré d’Hospitalité.


BORELLI

Un bloc de marbre dans lequel on a commencé de sculpter un trône. En attente, se trouvent posés un sceptre et une couronne.

THEBES

Une citadelle sur un rocher.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un bloc carré de marbre où sont gravés un sceptre et une couronne ».

Degré de gouvernement.

Janduz cite : « Un gros bloc de marbre dans lequel on a commencé à sculpter un trône et sur lequel se trouvent posés, en attente, un sceptre et une couronne ».

Caractère fier et ambitieux, possibilité de carrière d’Etat.

VOLASFERA

Un bloc carré de marbre où sont engravés un sceptre et une couronne.

Caractère fier et ambitieux, désireux d’être estimé, ayant une telle force, une telle solidité de caractère, qu’il triomphera sur ses rivaux et ses ennemis.

Dans n’importe quelle situation de la vie qu’il puisse être, il montrera les caractéristiques qui font gou-verner et dominer, influençant les destinées des autres.

Degré de Gouvernement.


BORELLI

Un cloître éclairé par le soleil couchant.

Un moine s’avance vers un autel où fume un encensoir.

THEBES

Un autel où fume l’encens.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un homme vêtu comme un prêtre, debout dans le cloître, au-dessous de la lumière tombant d’une fenêtre ».

Degré de religion.

Janduz donne : « Un cloître, éclairé par le Soleil couchant, sous lequel un moine avance vers un petit autel où fume un encensoir ».

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Tendances religieuses, goût pour une vocation contemplative.

VOLASFERA

Un homme vêtu come un prêtre, debout dans le cloître, au-dessus de la lumière d’une fenêtre. Ten-dances religieuses sincères, goût pour la vocation ecclésiastique où l’on se complait probablement, vie tranquille, paisible, sans beaucoup d’événements, peut-être solitaire.

On aura la protection et la faveur de personnes de haute situation et de dignité intellectuelle.

Degré de Religion.


BORELLI

Une passerelle de bois à moitié démolie.

Elle est jetée au-dessus d’une rivière se trouvant à sec.

Sur ses vestiges, un âne monté par un nain se met à braire.

THEBES

Un homme monté sur un âne.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un pont abîmé et délabré sur le lit asséché d’une rivière ».

Degré d’écroulement.

Janduz donne : « Une passerelle de bois à moitié démolie, au-dessus d’une rivière à sec et, sur ce qui reste de la passerelle, un âne brait, monté sur un nain qui s’agite comme s’il faisait un discours ».

On peut prendre un mauvais chemin et rencontrer peu d’aide.

VOLASFERA

Un pont, abîmé et délabré, sur le lit sec d’une rivière.

Nature peu pratique, employée dans une position pour laquelle elle n’est pas qualifiée, qui ne progresse pas ou peu dans la vie.

Vite à bout de ressources, abandonnée, elle servira dans une basse position, ne formant ses projets que pour les voir échouer l’un après l’autre.

Généralement, elle aura pris un mauvais chemin.

Degré d’Écroulement.


BORELLI

Deux chevaux, l’un sellé, l’autre tenu par une longue, attendent leur maître qui s’est endormi dans l’herbe, gardant à côté de lui des sacs d’argent qu’il a négligé de caler sur ses montures.

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THEBES

Deux chevaux scellés et accroupis.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un homme dormant à côté de quelques sacs d’argent ».

Degré d’insouciance.

Janduz : « Deux chevaux, dont l’un est scellé, et l’autre joint par une longe, attendent le bon plaisir de leur maître, endormi sur l’herbe, ayant à ses côtés des sacs d’argent qu’il a négligé de charger sur sa monture ».

Nature indulgente pour soi-même, mais prédisposition à la richesse.

VOLASFERA

Un homme dormant à côté de quelques sacs d’argent.

Nature peu attentive, très indulgente pour elle-même, manquant soit du sens du devoir, soit de l’énergie de le remplir, qui perdra beaucoup par sa négligence en ayant, avec un faux sentiment de sécurité, un manque complet de prudence.

Elle vivra beaucoup dans le souvenir du passé et dans les rêves de l’avenir, étant oublieuse des exigences de ses devoirs présents.

Degré d’Insouciance.


BORELLI

Un homme âgé, habillé d’une robe, coiffé d’une toque, tout comme les anciens docteurs, entouré de toutes sortes d’instruments, scrute un liquide devant une fenêtre.

THEBES

Un médecin examinant un liquide à travers une fiole.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un vieillard coiffé d’une calotte de docteur, entouré d’instruments scientifiques ».

Degré de recherche.

Janduz donne : « Un homme âgé, habillé d’une robe et coiffé d’une toque, comme les anciens docteurs, entouré de toutes sortes d’instruments, examine un liquide devant une fenêtre ».

Aptitudes pour la science. Distinction et honneurs intellectuels.

VOLASFERA

Un vieillard en robe, coiffé d’une calotte de docteur, entouré d’appareils de chimie et d’instruments scientifiques.

Observation minutieuse, systématique et patiente, grande tendance aux études scientifiques, spéciale-ment la chimie, la médecine ou l’alchimie, chercheur des secrets de la nature, se vouant à noter avec soin les résultats qui pourront être utiles, ce qui fera obtenir quelque distinction ou honneur. Degré de Recherche

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BORELLI

Un arbre grand et solide au haut d’une éminence rocheuse...

Un centaure passe non loin, tirant des flèches sur des serpents fuyant sous les herbes.

THEBES

Un centaure combattant un serpent.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un arbre solitaire ; au-delà, sur une hauteur rocheuse, on distingue un nuage sombre et menaçant ».

Degré de fierté.

Janduz donne : « Un bel arbre solide, placé sur une éminence rocheuse ; au bas passe un centaure tirant flèches sur flèches sur des serpents qui fuient sous des herbes ».

Caractère indépendant, on pourra entraîner et servir de guide.

VOLASFERA

Un arbre solitaire, sur une hauteur rocheuse, derrière laquelle on distingue un nuage sombre et menaça nt.

Caractère très indépendant, confiant en lui-même, fier, aimant beaucoup les honneurs, qui souffrira par ses sentiments solitaires et risquera d’être trahi par les machinations d’ennemis perfides.

Au moment où il aura atteint un niveau élevé de distinction isolée, il tombera sous la main jalouse de ses envieux.

Degré de Fierté.


BORELLI

Le soleil au zénith illumine promontoire couvert de fleurs parmi lesquelles un paon fait la roue avec un dindon et un petit pigeon.

THEBES

Un paon faisant la roue.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un promontoire élevé, illuminé par le soleil de midi, couronné de nombreuses fleurs de toutes couleurs ».

Degré d’élévation.

Janduz cite : « Le Soleil de midi laisse tomber ses rayons sur un promontoire couvert de fleurs parmi lesquelles un paon fait la roue, imité par un dindon et par un petit pigeon paon ».

Charme, attraits multiples et popularité ; caractère artiste.

VOLASFERA

Un promontoire élevé, illuminé par le soleil de midi, couronné de nombreuses fleurs de toutes couleurs. Caractère enclin à la vanité, sensible à la flatterie, fier de cœur mais étourdi et futile dans ses relations. Il

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peut avoir un charme et un attrait personnel considérables, ce qui peut faire obtenir beaucoup de faveurs de la fortune.

Degré d’Élévation


BORELLI

Un homme de belle prestance et de haute taille, revêtu d’une cotte de mailles, épée au poing, s’avance au secours d’un homme armé seulement d’un bâton, et qui veut combattre un lion rugissant.

THEBES

Un homme armé d’un bâton, combattant un lion.

JANDUZ/HITSCHLER

« Homme fort, en armure, orné de plumes, prêt à l’attaque : un chevalier ».

Degré de victoire.

Janduz donne : « Un homme de belle taille, revêtu de la cotte de mailles, l’épée en main, s’avance au secours d’un homme armé seulement d’un bâton pour combattre un lion rugissant ».

VOLASFERA

Un homme fort, en armure, orné de plumes, la lance étendue, prêt à l’attaque : un chevalier.

Fermeté pour défendre ses droits et ceux de sa patrie, esprit toujours prêt aux luttes de la vie quotidienne, ayant un courage et une détermination qui, s’accordant avec sa vigilance et sa prudence, lui assureront la victoire sur tous ses ennemis.

Degré de Victoire.


BORELLI

Une villa rustique, mais coquette, au jardin bien tenu par son possesseur.

Un cèdre splendide ombrage tout un côté de l’habitation.

THEBES

Un arbre touffu, étendant au loin son ombre.

JANDUZ/HITSCHLER

« Une villa rustique, couverte d’un cèdre à large branches ».

Degré de bienfaisance.

Janduz : « Un cottage rustique, mais coquet, dans un jardin simple et bien tenu par son propriétaire. Un beau cèdre ombrage un côté de la maison ».

Simplicité, hospitalité, réussite et vie familiale heureuse.

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Un cottage rustique, couvert d’un cèdre à larges branches.

Nature en harmonie avec des œuvres de bienfaisance, simplicité familiale, prudence dans les affaires de la vie quotidienne, souci de la paix et du confort, caractère toujours prêt à protéger et secourir les passants, sans négliger les siens.

Degré de Bienfaisance.


BORELLI

Un moulin au milieu d’une prairie, coupée par un cours d’eau. Une corde attache un âne qui somnole à une poutre du moulin.

THEBES

Un homme piochant la terre.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un âne attaché au timon d’un moulin qui fonctionne ».

Degré de servitude.

Janduz : « Un moulin monté au milieu d’un chaume, coupé par un petit cours d’eau : une corde attache un petit âne à l’arbre du moulin ; l’âne somnole ».

Labeur ardu, travail pour autrui.

VOLASFERA

Un âne attaché au timon d’un moulin qui fonctionne.

Nature habituée au labeur ardu et domestique, qui suivra le chemin tracé d’une vie sans ambition, avec peu de considération pour ses propres peines et encore moins pour les projets d’existence plus larges des autres.

Degré de Servitude.


BORELLI

Un étang dont l’eau est sombre sous le feuillage de la forêt.

Sur ses rives, un homme étendu paresseusement, la main posée sur un livre.

Quelques rayons de soleil, au travers des branches et des feuilles, éclairent un peu l’eau et cet homme.

THEBES

Une femme debout, immobile.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un étang sombre, à l’ombre d’un épais feuillage ».

Degré de méditation.

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Janduz : « Un étang à l’eau sombre sous le feuillage du bois ; sur ses bords, un homme est paresseuse-ment étendu, la main posée sur un livre ; quelques légers rayons de soleil passant au travers des branches éclairent quelque peu l’eau et l’homme ».

Vie tranquille, inspiration et dispositions poétiques ou réfléchies.

VOLASFERA

Un étang sombre, à l’ombre d’un épais feuillage.

Dispositions pour une vie tranquille, nature sans ambition et sans goût pour l’effort, disposée à un fata-lisme noir rendant l’existence insipide et mélancolique, qui cède sans raison et va sans but ni conve-nance, dépourvu du moindre éclat, dont la destinée est rendue obscure.

Degré de Mélancolie


BORELLI

Un homme couché sur des vêtements usagés dans une clairière, regardant un lièvre craintif, aussi peu-reux que lui, sans voir néanmoins un épervier planant au-dessus de lui, ni un serpent prêt à mordre, ni un loup se ramassant pour attaquer.

THEBES

Un lièvre sortant d’un bois.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un homme dormant sur un paquet de vêtements ; au-dessus de lui plane un vautour, un serpent s’apprête à le piquer, un léopard à bondir sur lui ».

Degré d’indifférence.

Janduz : « Un homme est couché sur un paquet de hardes dans une clairière ; il regarde avec effroi un lièvre craintif aussi terrifié que lui, mais il ne voit pas un épervier qui plane au-dessus de lui, ni serpent qui va mordre sa main pendante, ni loup qui s’apprête à bondir sur lui ».

On rencontrera de multiples rivaux dans la vie sociale. Insécurité.

VOLASFERA

Un homme dormant sur un paquet de vêtements ; au-dessus plane un vautour, un serpent est prêt à le piquer, un léopard va sauter sur lui.

Caractère aussi sans souci qu’imprudent, qui oublie bêtement les périls où il se trouve, se croyant en sécurité, alors qu’il est entouré de dangers, indulgent pour lui-même, se livrant à des plaisirs mal à pro-pos qui le rendront victime de malheurs et de violences.

Degré d’Indifférence.

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Scorpion

SCORPION – Féminin Nocturne – Eau Fixe

Domicile Nocturne Mars – Sec Chaud – Exil Vénus – Chute Lune

Triplicité : Vénus – Mars – Lune

Maison 8 : Joie de la Lune en thème nocturne

DODECATEMORIES DU SCORPION

1e (0°-2,5°) scorpion guerre ou une affaire étrangère ou une histoire survenant soudainement

2e (2,5°-5°) sagittaire une traversée ou des changements

3e (5°-7,5°) capricorne la foule ou une dispute et un désagrément dangereux

4e (7,5°-10°) verseau être délivré de ses mauvaises actions

5e (10°-12,5°) poissons communauté de pensée ou un grand voyage ou des affaires communes

6e (12,5°-15°) bélier un ordre, du pouvoir et une force inattendue

7e (15°-17,5°) taureau quelque chose qui s’est passé dans un pays étranger ou à cause d’une personne étrangère

8e (17,5°-20°) gémeaux des provisions pour un voyage

9e (20°-22,5°) cancer vols ou autorité ou querelles avec des gens puissants

10e (22,5°-25°) lion vie à l’étranger ou un don pour une activité ou grade élevé

11e (25°-27,5°) vierge vol à cause d’une femme

12e (27,5°-30°) balance revenus ou danger ou voleur insatisfait

0° à 1° SCORPION

BORELLI

Dans une pièce décorée à l’orientale, un guerrier armé de pied en cap parait défendre un coffre éventré, ouvert, plein d’or et de bijoux, au pied duquel repose un homme blessé.

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THEBES

Un homme tenant une flèche à la main

JANDUZ/HITSCHLER

« Un guerrier nomade, équipé d’un javelot et d’armes à feu ».

Degré de force.

Janduz donne : « Dans une pièce décorée à l’orientale, un formidable guerrier armé semble défendre un coffre éventré, plein de richesse, au pied duquel gît un homme blessé ».

Moyens multiples à sa disposition. Puissance et prudence.

VOLASFERA

Un guerrier nomade, équipé d’un javelot et d’armes à feu.

Caractère toujours prêt au combat, susceptible d’être impliqué dans beaucoup de luttes et de querelles, qui recourra à la force plutôt qu’à la raison pour vaincre les autres.

Il est susceptible d’être accusé de violence envers autrui et traversera difficilement la vie sans blesser un ou plusieurs de ses semblables.

Robuste de corps, offensif d’esprit, il se fera de nombreux ennemis. Degré d’Offense.

1° à 2° SCORPION

BORELLI

Le Soleil à son lever illumine un promontoire où parvient un homme d’aspect imposant, monté sur un éléphant harnaché avec splendeur.

THEBES

Un homme monté sur un éléphant.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un cap dominant la mer et sur lequel le soleil se lève ».

Degré de grandeur.

Janduz : « Le Soleil se lève, illuminant un promontoire sur lequel s’avance un homme imposant, monté sur un éléphant richement harnaché ».

Fermeté et espérance. On progressera jusqu’au succès.

VOLASFERA

Un grand cap dominant la mer, sur lequel le Soleil se lève.

Grandeur et magnificence, sentiments magnanimes, force reposée ; opinions élevées, vues aussi larges que les océans ; la fermeté dans les buts est égale dans chaque particularité à la vigueur de l’esprit. Regardant l’avenir avec confiance, ses espérances ne seront ni frustrées ni démenties.

Degré de Grandeur.

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2° à 3° SCORPION

BORELLI

Un homme à sa maturité, assis au bord d’un canal, regarde pensivement une usine aux hautes chemi-nées rougeoyantes dans la nuit qui vient.

THEBES

Un homme debout, immobile.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un vieillard pensif assis sous un arbre, la tête penchée. Un pèlerin ».

Degré de désillusion.

Janduz : « Un homme d’un certain âge, assis au bord d’un canal, réfléchit en regardant une usine dont les hautes cheminées rougeoient dans la nuit tombante ».

Philosophie au soir de l’existence, risque de solitude et d’incompréhension.

VOLASFERA

Un vieillard pensif assis sous un arbre ombrageux, la tête penchée. Un pèlerin.

Esprit adonné à la solitude et à la philosophie profonde, aimant le mystérieux et l’abstrus, impressionné par l’irréalité de tout ce qui l’entoure et le perpétuel changement dans les relations humaines ; il penche vers l’étude des vérités éternelles et n’éprouve pas le besoin d’un compagnon.

Ce n’est pas plus un misanthrope qu’un pessimiste, mais ayant une vision véritable de la vie, il regarde choses et personnes selon leur véritable valeur.

Degré de Désillusion.

3° à 4° SCORPION

BORELLI

Une harpe à laquelle se trouve suspendue une couronne de laurier.

Divers instruments de musique, une palette de peintre, des masques, etc...

THEBES

Une lyre.

JANDUZ/HITSCHLER

« Une lyre est une couronne de lauriers ».

Degré de son.

Janduz : « Une harpe à laquelle est suspendue une couronne de laurier ; et tout auprès, d’autres instru-ments de musiques, une palette, des masques ».

Inspiration et émotions. Carrière artistique.

VOLASFERA

Une lyre sur le bras de laquelle pend une couronne de lauriers.

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Nature presqu’entièrement adonnée à l’étude et la culture des beaux-arts, esprit harmonieux, généreux et paisible ; existence libérée de l’agitation et des malheurs ; l’harmonie et le raffinement inhérents au caractère se reflètent dans les œuvres, car l’on s’efforcera, par le truchement des arts, d’illustrer et d’interpréter les plus belles des émotions.

Aussi se distinguera-t-on dans les branches où vibre la lyre, poésie, musique, drame et tout ce qui utilise le lyrisme.

Degré de Son.

4° à 5° SCORPION

BORELLI

Un champ d’épis mûrs brisés par un vent d’orage.

Une prairie balayée par la tempête, aux arbres s’inclinant.

Un lutin sans jambes, l’air radieux, agite une hache en tous sens comme pour ajouter à la violence et aux méfaits de l’ouragan.

THEBES

Un homme sans jambes.

JANDUZ/HITSCHLER

« Une prairie balayée par la tempête ».

Degré de folâtrerie.

Janduz : « Un champ d’épis mûrs brisés par un vent d’orage ; une prairie également balayée par l’orage et dont les arbres s’inclinent, tandis qu’un gnome sans jambes, l’air radieux, agite une hache comme pour s’associer aux méfaits de la tempête ».

Violence et destruction. On passera comme un météore.

VOLASFERA

Une prairie balayée par la tempête.

L’esprit sera libre comme le vent qui souffle, violent et téméraire il dépensera ses énergies pour rien, son chemin étant marqué par le gaspillage et l’extravagance ; des idoles et des temples désolés manifesteront son génie, car destructif il ne saurait construire, aussi paraîtra-t-il sans but ni sans réelle occupation dans l’existence.

Finalement il représentera la tombe profanée où tant d’espérances se sont flétries.

Degré de Folâtrerie.

5° à 6° SCORPION

BORELLI

Un jardin bien cultivé et fleuri.

En vis à vis un jardin inculte, à l’abandon, à la clôture arrachée.

Un âne bridé, mais en liberté, rue et fait voler terre et cailloux près de lui.

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THEBES

Un âne bridé.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un remblai de terres et de pierres au sommet duquel fleurit une broussaille ».

Degré de continuité.

Janduz : « D’un côté, un jardin bien distribué, bien cultivé, fleuri ; de l’autre un jardin inculte, raviné, dont la clôture est arrachée et dans lequel un âne bridé, mais en liberté, rue, en faisant voler la terre et les cailloux ».

Réputation et position grâce à ses propres efforts. Vie utile.

VOLASFERA

Un grand remblai de terre et de pierres, au sommet duquel une broussaille fleurit.

Esprit adonné à l’exactitude dans les petites affaires, attentif aux détails, qui met du cœur dans sa tâche, qui se satisfait de l’humble fruit du travail, qui lui procurera réputation et position dans les sciences naturelles ou dans quelque occupation commerciale.

Il finira par s’assurer la récompense qui lui est due.

Degré de Continuité.

6° à 7° SCORPION

BORELLI

Un homme, le pied sur une bêche, retournant la terre et faisant miroiter au soleil un bijou qu’il vient de déterrer.

Dans un médaillon, on le voit tenant une bourse et une coupe, habillé de neuf, tel qu’il se rêve enfin.

THEBES

Un homme tenant d’une main une bourse et de l’autre, une coupe d’or

JANDUZ/HITSCHLER

« Un homme, le pied sur une bêche, élève dans sa main un bijou qui reflète le soleil ».

Degré de chance.

Janduz : « Dans un petit champ dont il retourne la terre, un homme est debout, le pied sur sa bêche, faisant miroiter au soleil un joyau qu’il vient de découvrir. Dans le médaillon, on le voit bien mis, tenant une bourse et une coupe ; tel qu’il se voit en rêvant tout éveillé ».

Chance unique dans la vie, qui élèvera et distinguera sans effort.

VOLASFERA

Un homme, le pied gauche sur le bord d’une bêche ; une pioche est à terre ; dans sa main il tient un bijou qui reflète les rayons du Soleil.

On obtiendra sa situation dans le monde par un hasard, en acquérant une richesse considérable grâce à une exploration ou une découverte.

On peut devenir un important négociant en pierres précieuses, découvrir des minerais rares, devenir

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pionnier d’un pays qui n’est pas encore développé.

Quelle que soit la profession, on réussira exceptionnellement, en raison de sa chance, en s’élevant à une position qui n’aurait jamais cru pouvoir être atteinte.

Degré de Chance.

7° à 8° SCORPION

BORELLI

Un splendide coq bat des ailes au milieu d’un espace où picorent plusieurs poules.

Un peu en avant, un archer tire des flèches sur un vol d’oiseaux qui s’éloignent à l’horizon.

THEBES

Un grand coq qui bat des ailes.

JANDUZ/HITSCHLER

« Archer tirant ses flèches sur un vol d’oiseaux ».

Degré d’inconséquence.

Janduz : « Un beau coq, battant doucement des ailes, au milieu d’un champ où picorent quelques poules. Un peu en avant, un archer tire des flèches sur un vol d’oiseaux déjà loin à l’horizon ».

Caractère agité et inconstant, très enthousiaste.

VOLASFERA

Un archer tirant ses flèches sur un vol d’oiseaux.

Caractère agité, inconstant, indéterminé, allant sans but, employant ses forces au hasard, engageant souvent la lutte pour des futilités.

Dans la vie sociale il aura des dispositions pour le désordre, sans respect pour les conventions, il sera impliqué dans plus d’une affaire d’amour ; il sera incapable de les accorder avec succès.

Ses principaux traits sont intensité, enthousiasme et nonchalance.

Degré d’Inconséquence.

8° à 9° SCORPION

BORELLI

Un jeune enfant d’une dizaine d’années, pauvrement vêtu, est assis sur un tronc d’arbre et regarde tris-tement un nid tombé de son refuge et gisant à terre.

Deux ou trois petits oiseaux d’âge tendre sortent du nid.

Une sorte d’auréole entoure la tête de l’enfant.

THEBES

Un enfant assis sur un tas de pierres.

JANDUZ/HITSCHLER

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« Un nid d’oiseaux sans plumes, à terre ».

Degré orphelin.

Janduz : « Un enfant d’une dizaine d’années, pauvrement vêtu, assis sur un tronc d’arbre, regarde tristement un nid tomber d’un arbre, et, gisant à terre, deux ou trois oiselets à peine plumés. Une sorte d’auréole encadre la tête de l’enfant compatissant ».

Jeunesse difficile, deuil familial, difficultés premières.

VOLASFERA

Un nid de petits oiseaux sans plumes, à terre.

Jeunesse désolée par l’adversité, caractère qui risquera de dégénérer parce qu’il subit des négligences au moment de la croissance, étant privé de bonne heure de parents et de soutiens, aussi est-on condamné à se défendre soi-même, sans espoir de secours, ou à se désoler et désespérer ; obscur par son origine, élevé parmi des étrangers, on pourra cependant se montrer capable d’atteindre une grande distinction.

Degré Orphelin.

9° à 10° SCORPION

BORELLI

Dans une loge, un acteur jette un dernier coup d’œil sur son costume de diable.

A côté de lui, de nombreux déguisements et divers masques.

THEBES

Une tête d’hommes qui grimace.

JANDUZ/HITSCHLER

« Homme portant un masque comme au théâtre ».

Degré de simulation.

Janduz : « Dans une loge, un acteur jette un dernier coup d’œil sur son costume de Méphisto ; on voit, pendus, plusieurs déguisements, et, sur la table, plusieurs masques ».

Comédie et diplomatie. Pensée profonde.

VOLASFERA

Homme portant un masque comme au théâtre.

Caractère qui ne se montre jamais entièrement, capable de simuler des qualités ; nature taciturne, sar-castique et critique, qui parfois déçoit, qui est toujours capable de jouer un rôle pour le bien ou pour le mal ; malaisée à comprendre et à pénétrer, sa pensée, plutôt enjouée que malicieuse, saura attirer, sans se compromettre, des amis et des admirateurs.

Degré de Simulation.


BORELLI

Sous les rayons étoilés, un homme regarde un scorpion qu’il tient par la queue.

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A côté un lièvre assis sur un tertre, au-dessus de son terrier, le nez levé vers les étoiles, ne distingue pas, de ce fait, un fusil braqué contre lui.

THEBES

Un homme tenant un scorpion par la queue.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un lièvre assis au-dessus de son terrier ; derrière lui, la lune se lève ».

Degré d’insécurité.

Janduz : « Sous les rayons d’une belle étoile, un homme regarde se contorsionner un scorpion qu’il tient par la queue. Pendant ce temps, à droite, un lièvre assis sur un tertre au-dessus de son terrier, le nez levé vers l’étoile, ne voit pas un fusil braqué contre lui ».

Appréhension et difficultés contre lesquelles on oppose sa vigilance.

VOLASFERA

Un lièvre assis sur un monticule au-dessus de son clapier ; derrière lui la Lune se lève.

Nature peureuse et vigilante, appréhendant des dangers peu apparents, négligeant les périls inévitables comme ceux qui se réveillent avec la tombée de la nuit.

Susceptible d’être prise à l’improviste, déçu dans les principales affaires de la vie, on se montrera plus vigilant et prudent qu’intelligent et clairvoyant pour ses intérêts particuliers.

Degré d’Insécurité.


BORELLI

Un essaim de grosses mouches malsaines assaille un serpent qui se dresse, siffle et crache son venin.

A côté, une maison isolée.

THEBES

Un essaim de mouches assaillant un serpent.

JANDUZ/HITSCHLER

« Une villa entourée par un bosquet ».

Degré de défense.

Janduz : « Un essaim de grosse mouches malsaines tourbillonne autour d’un serpent qui, dressé sur sa queue, siffle et crache en vain son venin, sur ses ennemis dispersés, devant sa maison isolée ».

Esprit prudent, plein de ressource et toujours en éveil.

VOLASFERA

Un petit cottage qu’entoure un bosquet.

Esprit prudent et plein de ressources providentielles, très réservé ; entouré d’ennemis il est susceptible d’être menacé par embuscades et tromperies, aussi toutes les facultés basses et rusées devront-elles être en éveil pour éviter d’être atteint en se libérant de toutes menaces, mais ces préoccupations feront dégrader l’esprit en l’obsédant.

Degré de Défense personnelle.

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BORELLI

Sur un rocher qui domine la mer, seule, isolée, une grosse tour massive.

THEBES

Une tour.

JANDUZ/HITSCHLER

« Une grande tour solitaire perchée en haut d’un roc ».

Degré de stabilité.

Janduz : « Une grosse tour massive, seule sur un rocher qui domine la mer ».

Caractère puissant et indépendant, on sera un exemple pour beaucoup. Position élevée.

VOLASFERA

Une grande tour solitaire perchée au haut d’un roc.

Caractère puissant et indépendant, ne se fiant qu’à sa propre opinion, capable d’agir seul, plutôt taciturne et réservé, ce qui impose du respect et rend soucieux de montrer des égards aux autres.

La position sera élevée, le succès sera assuré dans l’existence, dû à son énergie comme incrustée dans le granit, les chances ne seront pas retouchées par les circonstances.

Degré de Stabilité


BORELLI

Dans un jardin, un puit à l’arceau fleuri de roses et dont l’eau déborde;

Sous une pergola, le maître de la maison, coupe en main, boit à la santé de ses nombreux compagnons

THEBES

Un puits dont l’eau déborde par-dessus la margelle.

JANDUZ/HITSCHLER

Plusieurs hommes assis à une table, des coupes de vin devant eux ».

Degré de camaraderie.

Janduz : « Un beau jardin avec un puits à l’arceau fleuri de roses, dont l’eau déborde et s’écoule inutile-ment ; sous une Pergola également fleurie est réunie une compagnie joyeuse, dont le maître de maison, debout, coupe en main, porte la santé ».

Liberté et franchise d’esprit mais, gaspillage de son temps et de ses moyens.

VOLASFERA

Deux hommes assis à une table, des coupes de vin devant eux.

Caractère jovial et sympathique, disposé à quelque indulgence pour lui-même, enclin à des indiscrétions qui nuiront à la chance ; beaucoup de liberté et de franchise d’esprit, nature aimable mais faible, malgré

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sa connaissance intime du cœur humain.

Degré de Camaraderie.


BORELLI

Un ours est endormi sous un arbre, entouré d’un essaim d’abeilles, bourdonnant au-dessus de sa tête.

THEBES

Une belle femme debout, immobile.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un ours dormant sous un arbre, entouré d’un essaim d’abeilles ».

Degré d’indolence.

Janduz ajoute : « …qui bourdonnent autour de sa tête ».

Force et pouvoir d’action dans la maturité.

VOLASFERA

Un ours dormant sous un arbre, entouré d’un essaim d’abeilles.

Esprit paresseux et inactif, comptant sur le retour des saisons plus que sur ses efforts personnels, dis-posé au fatalisme ; mais le Ciel et la Terre, tous deux, conspirent contre lui et, tandis qu’il ne prend pas garde aux travailleurs qui s’affairent autour de lui, les douceurs de l’existence lui demeurent inconnues ; éventuellement il sera poussé dans une activité aveugle et stérile tout à coup privé des pouvoirs que la nature lui a conférés.

Degré d’Indolence.


BORELLI

Un homme costumé en Fou, donne l’aumône à un mendiant, devant son domicile, tandis que d’un bloc taillé à facettes, posé sur un pilier bas, émanent des rayons de lumière sur trois côtés, lumière rouge et rouge orangée.

THEBES

Une femme donnant l’aumône à un pauvre

JANDUZ/HITSCHLER

« Une coupe ou un gobelet d’où naissent des rayons de lumière vermeille ».

Degré de mansuétude.

Janduz, que Hitschler cite pour le degré suivant, donne : « Un homme costumé en Fou donne l’aumône à un mendiant, devant sa demeure, tandis que d’un bloc taillé à facettes, posé sur un pilier bas, émanent des rayons de lumière sur trois côtés (lumière rouge orangé) ».

Caractère charitable et humain. Rôle social et humanitaire.

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VOLASFERA

Une coupe ou un gobelet d’où naissent des rayons de lumière vermeille.

Nature aimable et bienveillante, aux dispositions généreuses et humaines, toujours prête à réconforter ceux qui souffrent, tant du corps que de l’esprit.

La grandeur et l’élévation spirituelle de l’âme attireront nombre d’amis, l’œuvre de charité et des bien-faisances entreprise sous ces auspices s’étendra continuellement en prenant du volume, jusqu’à atteindre l’océan de la vie, en embrassant l’humanité entière.

Degré de Mansuétude.


BORELLI

Une carcasse échouée sur le rivage, au bord de l’océan, est attaquée par des rapaces.

Un loup chassé par les coups de bec, s’en éloigne à regret.

THEBES

Un loup courant dans un champ.

JANDUZ/HITSCHLER

« Vieille carcasse d’un navire, au bord de la mer ».

Degré d’abandon.

Janduz, cité par Hitschler pour le degré précédent, donne : « Au bord de la mer, une carcasse échouée sur le rivage finit d’être vidée par des oiseaux de proie ; un loup s’en éloigne à regret, chassé par des coups de bec ».

Vie naufragée, échec du foyer ou existence vagabonde.

VOLASFERA

Vieille carcasse d’un navire, au bord de la mer.

Vie naufragée, usée par les vents de l’adversité, affirmant la plus profonde condition de misère et d’aban-don, existence vagabonde et sans direction, se débattant sur des eaux troubles, par sa faute ou sa folie, ou par la main d’une fatalité, tout bonheur tombera en ruines et l’on deviendra un naufragé de l’existence.

Degré d’Abandon.


BORELLI

Dissimulé derrière une porte, un homme, un poignard à la main, guette une femme charmant des ser-pents.

THEBES

Une femme à demi-cachée derrière une porte.

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JANDUZ/HITSCHLER

« Femme charmant des serpents enroulés autour de son cou ».

Degré de jalousie.

Janduz donne : « Un homme, un poignard à la main, dissimulé derrière une porte, guette une femme qui charme des serpents ».

Puissance occulte ou dramatique, mais vie amoureuse difficile.

VOLASFERA

Une femme charmant des serpents, l’un est enroulé autour de son cou.

Caractère vigilant, brave mais soupçonneux et jaloux, qui traversera beaucoup de danger pour maîtriser les passions des autres ; actif afin de parvenir à la maîtrise et à la conquête.

Il est probable que, pour cette raison, la vie sera mise en péril, causant une perte de pouvoir, dans son origine même, avec le risque d’un amour empoisonné ou quelque folie pire encore, menaçant d’écraser et même d’effacer.

Degré de Jalousie.


BORELLI

Un homme robuste, à l’allure ferme, batailleuse, décidée, tient en laisse un gros chien, la gueule ouverte.

Il s’appuie à une table pourvue de mets en abondance et portant stylet et cravache.

Amis et ennemis le fixent.

THEBES

Un chien à gueule béante et à larges oreilles

JANDUZ/HITSCHLER

« Un stylet ».

Degré d’avidité.

Janduz donne : « Un homme robuste, à l’allure ferme et batailleuse, tient en laisse un gros chien, la gueule ouverte, mais bon enfant. Il s’appuie à une table, sur laquelle sont posés, à côté de lui, un stylet et une cravache, mais aussi une profusion de mets importants. Amis et ennemis le regardent ».

Esprit prompt à la défensive, plein de force et de vivacité.

VOLASFERA

Un stylet et « tavola ».

Esprit adonné aux disputes et aux assauts, empressé pour la querelle mais prudent dans la défense, adversaire formidable et infatigable, en même temps que camarade jovial.

Avec un goût excessif pour les bonnes choses de la vie ; gros mangeur et homme de beaucoup d’esprit, on se fera facilement des amis en suscitant d’aussi nombreux ennemis ; entêté et vif, on se comportera courageu-sement et honorablement dans la lutte, imposant le respect à ses adversaires, élu champion par ses partisans.

Degré d’Avidité.

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BORELLI

Le soleil se lève sur la mer, aux flots doucement agités.

Un homme assis sur un chameau regarde l’horizon.

Son visage est éclairé par les rayons du soleil levant.

THEBES

Un homme assis sur un chameau.

JANDUZ/HITSCHLER

« Soleil émergeant de l’océan ».

Degré d’éclat.

Janduz cite : « Le Soleil se lève sur l’Océan doucement agité et au bord de la plage un homme, assis sur un chameau, fait du regard le tour de l’horizon, son visage éclairé par le soleil levant ».

Elévation et honneurs. Changements nombreux, voyages multiples

VOLASFERA

Soleil qui se lève au-dessus des flots de l’Océan.

Esprit agité, aimant les voyages occasionnant des découvertes ; le lever du Soleil est un symbole d’élé-vation et de futures honneurs, les eaux toujours en mouvement indiquent changements et longs périples, surtout en direction de l’Orient.

Là-bas on possèdera fortune et position élevée et l’on deviendra célèbre dans un champ quelconque d’exploration et de découverte.

Degré d’Éclat.


BORELLI

Placé sur une éminence de terrain, un taureau rappe la terre en mugissant furieusement.

Dans la plaine se devine la silhouette d’un cheval, courant sans frein à travers champs.

THEBES

Un cheval sans frein courant à travers champs.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un buffle debout sur une éminence, grattant la terre avec ses pattes et reniflant ».

Degré d’indépendance.

Janduz : « Un taureau placé sur une éminence frappe furieusement la terre en mugissant, et dans la plaine, on voit un cheval sans frein, courant à travers champs ».

Caractère sans contrainte, imposant ses idées et ses opinions.

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VOLASFERA

Un buffle debout sur une éminence, grattant la terre avec ses pattes et reniflant.

Caractère téméraire, indépendant et fort, ne connaissant ni contrainte ni loi, qui souffrira de grandes privations afin de maintenir son apparence de liberté.

Degré d’Indépendance.


BORELLI

Bondissant de roche en roche sur un étroit escalier, un torrent disparait dans les sables.

THEBES

Un torrent qui bondit de roche en roche.

JANDUZ/HITSCHLER

« Cataracte tombant de rocher en rocher ».

Degré de contrainte.

Janduz : « Un torrent bondit de roche en roche comme sur un étroit escalier et disparaît en bas dans les sables ».

Esprit agité et impulsif, mû par la fécondité et la recherche.

VOLASFERA

Une cataracte tombant d’un rocher à un autre.

Caractère poussé par la force des circonstances vers des projets irréfléchis et hasardeux.

L’esprit, agité et impulsif, manque de perspicacité et ne voit le danger qu’au moment où on ne saurait l’éviter.

L’existence sera étroite et limitée, déterminée par les événements.

On risquera de choir d’un niveau à un autre jusqu’à se perdre dans l’obscurité, absorbé dans les sables du temps.

Degré de Contrainte.


BORELLI

Un paysan sème contre le vent.

Sous un arbre, une source se divise en plusieurs flets d’eau qui ne servent à rien.

THEBES

Petits ruisseaux qui s’échappent de la même source.

JANDUZ/HITSCHLER

« Homme semant contre le vent ».

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Degré de dissipation.

Janduz : « Un paysan sème contre le vent et, dessous un arbre, une source se disperse en cinq ou six filets d’eau qui ne servent à rien ».

Caractère gaspilleur et peu pratique. Difficultés à la maison.

VOLASFERA

Un homme semant contre le vent.

Caractère qui ne connait pas le côté pratique des choses et qui, pour cette raison, est enclin à gaspiller ses biens, à dissiper ses énergies en s’occupant continuellement de projets vains et illusoires, en semant sans espérance de profit, en allant constamment contre les opinions et les sages conseils des autres. Aussi, même en obtenant une fortune, la gaspillerait-on ; en possédant des qualités supérieures on les emploie-rait sans en tirer parti ou bénéfice.

Degré de Dissipation.


BORELLI

Près d’une hutte faite de troncs d’arbres soigneusement écorcés et équarris, un bûcheron coupe du bois et, près de lui, une femme tourne son fuseau.

THEBES

Une femme tenant de la main droite un fuseau.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un homme habillé de vêtements ordinaires coupant du bois près d’une cabane ».

Degré d’utilité.

Janduz : « Un bûcheron coupe du bois près d’une hutte faite de troncs d’arbres bien équarris ; sur le devant de la porte, la femme tourne son fuseau ».

Travail et solidité. On construit pour soi et pour les siens.

VOLASFERA

Un homme habillé de vêtements ordinaires coupant du bois près d’une cabane.

Caractère satisfait et laborieux, s’exerçant paisiblement en des professions utiles, s’adaptant aux cir-constances, qui façonnera son monde à lui avec les matériaux que la nature prodiguera pour son travail.

De ces éléments il pourra, éventuellement se faire un idéal, une demeure, un nom pouvant être transmis aux générations futures.

Travail et solidité le marqueront, vertu et humilité embelliront son âme.

Degré d’Utilité


BORELLI

Un loup s’enfuit d’une cour de ferme, semant l’épouvante dans la volaille, autour de lui, emportant une

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oie dans sa gueule.

Plus loin un autre loup hurle à la mort sur le cadavre d’un cheval.

THEBES

Un loup portant une oie à sa gueule.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un loup debout sur la carcasse d’un cheval ».

Degré de capture.

Janduz, que Hitschler cite pour le degré 27° à 28°, donne : « Dans une cour de ferme, la volaille épou-vantée s’égaille devant un loup qui s’enfuit emportant une oie à sa gueule, tandis que, plus loin, un autre loup debout hurle sur le cadavre d’un cheval ».

Intelligence rusée et avide.

VOLASFERA

Un loup debout sur la carcasse d’un cheval.

Esprit pillard et aventureux, caractère avare et rusé, rapide pour apercevoir et obtenir même par force son bénéfice, long à cultiver les habitudes sociales.

Une telle personne mènera une vie misérable, fertile en querelles ; on ne jouira guère de ses conquêtes et pilleries.

Obtenant un avantage, on sera forcé de le rétrocéder. Par son égoïsme on sera abandonné de ses amis les plus sûrs.

Degré de Capture.


BORELLI

Un homme nageant dans l’océan démonté.

THEBES

Un homme qui court alors qu’il se trouve chargé d’une besace pleine.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un homme nageant dans une mer démontée ».

Degré de sacrifice.

Caractère résolu et brave, insoucieux des périls.

VOLASFERA

Un homme nageant dans une mer démontée.

Caractère brave et résolu, insouciant des périls, disposé à accepter de grands risques pour que d’autres en bénéficient.

Vie tourmentée, changements de fortune ; l’on recevra plus de soufflets qu’on n’en mérite, par les flots de l’adversité.

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On les endurera sans cesser d’aider les autres à son détriment, ce qui procurera avec de la reconnaissance des honneurs, après lesquels on était pourtant sans espérance.

Degré de Sacrifice.


BORELLI

Un homme fin, portant toge et bonnet carré, harangue une foule bigarrée.

Près de lui une table sur laquelle sont posés un livre et une épée.

THEBES

Deux hommes debout qui conversent ensemble

JANDUZ/HITSCHLER

« Un guerrier orné de plumes, haranguant une foule de soldats armés ».

Degré de persuasion.

Janduz donne : « Sous une tente, un homme fin, portant la toge et le bonnet carré, près d’une table sur laquelle se trouvent un livre et une épée, harangue une foule mélangée ».

Caractère puissant, capable de rassembler autour de lui des partisans.

VOLASFERA

Un guerrier orné de plumes, haranguant une foule de soldats armés.

Caractère fort et souple, langue persuasive, esprit courageux.

On mène les autres par son autorité basée sur la raison, que soutient l’art de s’exprimer habilement. Venant de lui un appel est un ordre, une exhortation un reproche.

On prendra de grands devoirs et de graves responsabilités, mais en étant mû par un pouvoir intérieur, inconnu mais puissant.

Degré de Persuasion.


BORELLI

Une croix éclairée par le soleil levant, est sculptée dans une éminence rocheuse.

Un oratoire se profile non loin.

THEBES

Un temple.

JANDUZ/HITSCHLER

« Une éminence rocheuse dans laquelle est taillée une croix, se dressant contre le soleil levant ».

Degré de sécurité.

Janduz, cité par Hitschler pour le degré 25° à 26°, donne : « Une éminence rocheuse dans laquelle est

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sculptée une croix éclairée par le soleil levant, ainsi qu’un petit oratoire tout proche ».

Caractère lumineux. Dispositions religieuses ou dans l’ordre de l’esprit.

VOLASFERA

Une éminence rocheuse dans laquelle est taillée une croix en pierre. Elle se dresse contre le soleil levant comme dans un halo de divine lumière.

Nature qui affirmera une faculté supérieure, ayant des dispositions pour les études spirituelles et reli-gieuses.

Le caractère est solide et sûr, les goûts monastiques et austères, le caractère entier, lumineux et pourtant pondérable, fidèle, solitaire.

Degré de Sécurité.


BORELLI

Assis à son bureau, un homme prend des notes en consultant un livre.

Sur sa table de travail se distinguent des échantillons de cailloux, quartz, etc... Des livres.

Au mur sont accrochées des cartes.

THEBES

Un homme assis, tenant un livre ouvert.

JANDUZ/HITSCHLER

« Homme assis, plume à la main, devant un bureau. Devant lui, quelques cailloux sur une feuille de papier ».

Degré de talent et pour le degré suivant, donne : « Un homme assis à sa table de travail prend des notes en consultant un livre ; sur la table, on voit des échantillons de cailloux, quartz, etc.. des livres et au mur, des cartes ».

Fortune et célébrité par des talents littéraires ou scientifiques.

VOLASFERA

Un homme assis, la plume à la main, devant une table. Devant lui il y a quelques cailloux sur une feuille de papier.

Esprit studieux et sérieux, aimant les problèmes les plus élevés de l’intelligence, enclin aux études pro-fondes, telles que la littérature, la science et particulièrement les mathématiques.

Il peut établir de nouvelles méthodes de computation, ou démontrer les bases d’une nouvelle science. Il mènera une existence sédentaire et, finalement, la fortune lui viendra.

Degré de Talent.


BORELLI

Une femme en robe de cérémonie, élève devant elle un sceptre autour duquel s’enroule un serpent à tête de dragon.

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THEBES

Un serpent à tête de dragon.

JANDUZ/HITSCHLER

« Une femme en robe à traîne, jouant avec une baguette autour de laquelle s’enroule un serpent ».

Degré d’attraction.

Janduz : « Une femme en robe de cérémonie, élève devant elle un sceptre auquel s’enroule un serpent à tête de dragon ».

Ruse et fascination, possibilité d’un grand pouvoir sur autrui.

VOLASFERA

Une femme en des robes à traîne, jouant avec une baguette autour de laquelle un serpent est enroulé. Nature aussi intelligente que rusée, capable de s’imposer en persuadant, comme en fascinant.

On lui donnera une position élevée ou un poste de confiance, le succès lui viendra par son charme per-sonnel et son pouvoir magnétique.

Degré d’Attraction.

Sagittaire

SAGITTAIRE – Masculin Diurne Feu Mutable

Domicile Diurne Jupiter – Exaltation Nœud Sud 3° - Exil Mercure

Triplicité : Soleil – Jupiter – Saturne

Maison 9 : Joie du Soleil

DODECATEMORIES DU SAGITTAIRE

1e (0°-2,5°) sagittaire faire du commerce en pays étranger

2e (2,5°-5°) capricorne guerre ou vie à l’étranger ou campements

3e (5°-7,5°) verseau affaires maritimes et transactions

4e (7,5°-10°) poissons un grand voyage et choses semblables

5e (10°-12,5°) bélier marchandise

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6e (12,5°-15°) taureau animaux à quatre pattes

7e (15°-17,5°) gémeaux désagrément ou un fuyard

8e (17,5°-20°) cancer vol ou perte

9e (20°-22,5°) lion voyage ou embuscades

10e (22,5°-25°) vierge amour ou choses semblables

11e (25°-27,5°) balance revenus grâce à des femmes ou des hommes étrangers

12e (27,5°-30°) scorpion vol

0° à 1° SAGITTAIRE

BORELLI

Couché sur un tas de cailloux au bord d’une route, un jeune homme joue avec une boussole.

THEBES

Trois hommes sans têtes, debout.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un homme couché sur un tas de pierres, au bord de la route ».

Degré de privation.

Janduz donne : « Un jeune homme couché sur un tas de cailloux, au bord d’une route, joue avec une boussole ».

Liberté d’esprit et simplicité naturelle.

VOLASFERA

Un homme couché sur un tas de pierres, au bord de la route.

Esprit adonné à des projets sans profit, à des rêves sans résultat pratique, dont les associations sont plutôt influencées par le caprice que par la prudence, et dont le lit finira par devenir très dur.

Sa liberté d’esprit, sa simplicité naturelle l’aideront à supporter peines et privations.

Degré de Privation.


BORELLI

Debout, sabre au clair, un homme ayant près de lui un enfant qui lance des pierres à l’aide d’une fronde.

THEBES

Un homme qui lance des pierres avec une fronde.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un homme debout, l’épée tirée ».

Degré de blessures.

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Janduz donne : « Un homme est debout, sabre au clair et près de lui, un enfant lance des pierres avec une fronde ».

Caractère aimant la lutte ou les polémiques. Esprit martial.

VOLASFERA

Un homme, debout, l’épée tirée.

Caractère aimant la lutte et l’agression, par les armes ou les polémiques, menant une vie de lutte et de procès, en risquant de blesser quelqu’un ou d’être blessé.

Partout où il ira, il se fera des ennemis et, pour cette raison, sera en danger de mort.

Il sera sans défense, ce que les dieux n’ignoreront pas.

Degré de Blessures.


BORELLI

Sur un temple se lit à son fronton l’inscription : «Notre Dame de la Miséricorde».

Sur le portail, une femme nimbée comme une Vierge, des rayons fluidiques lui prolongeant les mains, étend les bras dans un geste de protection sur deux groupes antagonistes, l’un d’amis, l’autre d’ennemis menaçants.

THEBES

Un homme assis sur un bélier.

JANDUZ/HITSCHLER

« La Déesse de la miséricorde ».

Degré de sympathie.

Janduz mentionne : « Un temple, au fronton duquel se lit l’inscription : « Notre Dame de la Miséri-corde ». Devant le portail, une femme, nimbée comme une Madone, et dont les mains se prolongent en rayons fluidiques, étend les bras dans un geste de protection sur deux groupes : l’un d’amis, l’autre d’ennemis menaçants ».

Nature humaine, connaissant la véritable charité et la pitié

VOLASFERA

La Déesse de Miséricorde intronisée.

Nature humaine, féconde et pétrie de bonnes œuvres, qui la font chérir autant que ses vertus, attirant beaucoup d’amis, elle n’endurera des peines, qu’elles soient bénignes ou considérables, que pour les autres et volontairement.

Attachée à son foyer et à sa famille, son besoin de sympathiser ne pouvant se limiter, elle étendra ses bienfaits dans plusieurs générations.

Degré de Sympathie.

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BORELLI

La hallebarde à la main, un homme debout sur la plate-forme d’une tour de guet.

Un autre garde se profile derrière lui, une arbalète en main.

THEBES

Un homme marchant la pique sur l’épaule.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un soldat, une arbalète au poing, debout derrière l’embrasure d’une fenêtre ».

Degré de prudence.

Janduz cite : « Un homme, la hallebarde à la main, est debout sur la plate-forme d’une tour de guet, et un autre apparaît derrière une meurtrière, tenant une arbalète ».

Prudence et réserve dans la vie sociale. Sens aigu de la justice.

VOLASFERA

Un soldat, une arbalète au poing, debout derrière l’embrasure d’une fenêtre.

Prudence, faculté d’attention se combinant avec du courage et un goût du combat.

Sans prendre de risques, on est armé pour la lutte et l’on prend ses précautions contre ses hasards, en se mettant résolument sur la défensive.

Réservé et prudent, le caractère doit être amené au jour par les circonstances avant d’être apprécié dans sa plénitude : on le trouvera alors bien préparé et équipé.

Degré de Prudence.


BORELLI

Un homme d’âge moyen surveillant un enfant dans son berceau.

Sur le pas de la porte, sa femme hésite entre rester ou s’enfuir.

THEBES

Une femme s’en allant avec un berceau sur le dos.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un homme d’âge moyen, veillant sur un berceau ».

Degré de chagrin.

Janduz donne : « Un homme d’âge moyen surveille un enfant dans son berceau, tandis que sa femme, sur le pas de la porte, hésite entre rester ou prendre le chemin de la liberté ».

Chagrin et séparation en suspens. Destruction du foyer.

VOLASFERA

Un homme d’âge moyen, veillant sur un berceau.

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Nature chagrine et solitaire, tenue par des liens de famille ou par un amour pour les faibles ou dépourvus autant de santé que de fortune.

Le caractère est mélancoliquement résigné à subir les arrêts de la destinée, il s’y soumet par avance. Souffrant en silence, il ne sera guère en mesure d’aider et d’alléger le poids des soucis pour les autres, cependant sa fidélité et sa bonté naturelle l’empêcheront de les négliger.

Il subira de grandes pertes et peines.

Degré de Chagrin.


BORELLI

Un moulin aux ailes tournant au vent.

Non loin, un bœuf à trois cornes est entravé.

THEBES

Un bœuf à trois cornes.

JANDUZ/HITSCHLER

« La roue d’un moulin que pousse le vent ».

Degré de servitude.

Janduz mentionne : « Un moulin dont les ailes tournent au vent, et au bas duquel un bœuf à trois cornes est entravé ».

Esprit inventif, mais s’en laissant imposer par injustice.

VOLASFERA

La roue d’un moulin que pousse le vent.

Esprit ingénieux, inventif, adonné à l’étude et aux arts pratiques, mais si conciliant qu’il est constam-ment susceptible de s’en laisser imposer jusqu’à l’injustice.

Sa vie s’écoulera en produisant de nouvelles inventions, utiles pour servir le monde, sans grand profit pour lui, car on en tirera parti, qu’il y gagne beaucoup de crédit ou de respect.

Degré de Servitude.


BORELLI

Une troupe de splendides bestiaux pâture au soleil.

Des chèvres se haussent pour brouter les feuilles d’une clôture.

THEBES

Une femme debout, immobile

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JANDUZ/HITSCHLER

« Un groupe d’animaux domestiques broutant au soleil ».

Degré de placidité.

Janduz : « Une troupe de beaux bestiaux au pâturage, au soleil ; quelques chèvres se haussent pour brouter le buisson de la clôture ».

Caractère patient, attiré par les joies domestiques et la campagne.

VOLASFERA

Un groupe d’animaux domestiques broutant au soleil.

Caractère patient, heureux et maître de lui, capable dans les travaux sédentaires et domestiques, très attiré par les joies tranquilles de la vie familiale et rustique, qui mènera sans se plaindre une existence paisible et sans événements, agréablement habitué aux liens et coutumes, patiemment dévoué au labeur, d’un profession dépourvue d’ambition.

Degré de Placidité.


BORELLI

Dans une salle de jeux, deux hommes jouent aux cartes tandis que des compagnons, à l’entour, jettent des dés.

THEBES

Deux hommes jouant aux dés, sur une table

JANDUZ/HITSCHLER

« Deux hommes jouant aux cartes ».

Degré de hasard.

Janduz : « Une salle de jeux : à une table, deux hommes jouent aux cartes ; à une autre deux joueurs jettent les dés, etc. ».

Esprit jovial et sociable. Spéculations heureuses.

VOLASFERA

Deux hommes jouant aux cartes.

Esprit adonné aux hasards des spéculations, confiant, jovial et entreprenant, qui suivra une vie chan-geante sans penser à l’avenir, content de son sort, tant qu’il arrive sans efforts à se satisfaire.

Au milieu de la détresse et des privations, il restera confiant et charitable, non qu’il fasse grand bien aux autres, mais il ne leur causera pas volontairement du mal ; sa bonne humeur égaiera ses familiers qui désespéreraient trop facilement.

Degré de Hasard.

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BORELLI

Un grand feu, allumé près d’une maison, incendie celle-ci et les flammes jaillissent du brasier.

THEBES

Un bûcher en flammes.

JANDUZ/HITSCHLER

« Une maison en feu ».

Degré d’enthousiasme.

Janduz cite : « Un grand feu imprudemment allumé près d’une maison, incendie celle-ci : les flammes jaillissent de partout ».

Esprit intuitif et philosophique, cerveau éminent et génie inventif.

VOLASFERA

Une maison en feu.

Nature enthousiaste et inspirée, très impulsive et entêtée, ayant dans la vie un but défini, auquel tout est subordonné.

On peut être un visionnaire consumé par le feu d’un génie subtil, mais le caractère peu pratique sou-mettra à de grandes peines ; après une existence courte et fiévreuse, les énergies vitales seront épuisées.

Degré d’Enthousiasme.


BORELLI

Dans un ciel calme et limpide, la pleine lune brille, éclairant sur le sol une traînée de monnaies d’or, d’argent et de plomb.

THEBES

Un monceau d’or, d’argent et de plomb.

JANDUZ/HITSCHLER

« Une pleine lune brillant dans un ciel clair ».

Degré de capacité.

Janduz dit : « La pleine lune brille dans un ciel limpide, éclairant à terre une traînée de monnaie d’or, d’argent et de plomb »

Aisance et grâce, on reflétera autour de soi talents et capacités.

VOLASFERA

Une pleine lune brillant dans un ciel clair.

Nature sympathique et qui s’adapte, capacités supérieures, pouvoirs considérables d’imitation et d’assi-milation.

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On brillera par réflexion, comme une lumière qui reflète, en déployant ses facultés avec tant d’aisance et de grâce, dans des milieux où elles seront appréciées, qu’on passera pour un génie, ce qui fera acquérir célébrité et richesse, en éclipsant finalement tous les autres dans sa sphère.

Degré de Capacité.


BORELLI

Un tigre s’apprête à bondir sur un loup, portant sur le dos un signe faisant des grimaces, et qui le précède.

THEBES

Un singe assis sur un loup.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un tigre rampant comme s’il allait bondir ».

Degré de stratégie.

Janduz dit : « Un tigre rampe, dans l’intention de bondir sur un loup qui marche devant lui, portant sur le dos un singe qui fait des grimaces au tigre ».

Force sacrifiée à la subtilité, génie intrigant et puissant.

VOLASFERA

Un tigre, rampant comme s’il allait attaquer.

Caractère traître et agressif, disposé à chercher ses buts avec subtilité, pour se les assurer par la force ; combinaison rendant aussi capable de diplomatie que de volonté, qui accorde donc réserve et fermeté. On atteindra plusieurs de ses aspirations, en se faisant de nombreux ennemis au cours de sa carrière. Les profits caressés pourront occasionner beaucoup de dangers, peut-être même une fin prématurée. Degré de Stratégie.


BORELLI

Etendue sur le divan, une femme tend les mains vers un coffret d’où pendent des colliers et des bijoux. Par la fenêtre ouverte, on distingue un jeune homme, au dehors, piétiné par un bouc.

THEBES

Un homme monté sur un bouc

JANDUZ/HITSCHLER

« Une femme blonde sur un divan ».

Degré de sensualité.

Janduz mentionne : « Une femme étendue sur un divan tend les mains vers un coffret d’où pendent des colliers, bijoux, et par une baie ouverte, on voit au dehors un jeune homme piétiné par un bouc ».

Esprit adonné aux plaisirs des sens, influence trop grande du sexe opposé.

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VOLASFERA

Une femme blonde se récréant sur un divan.

Esprit adonné aux plaisirs des sens, voluptueux et sybarite, indolent et indulgent pour lui, bien qu’ambi-tieux d’honneurs et de richesses.

Les plaisirs des sens procureront une illusion et un piège, conduisant d’une indulgence à une autre, jusqu’à tomber finalement dans une sénilité d’où l’on n’aura pas assez de force pour en sortir.

Les femmes de ce degré ont besoin de beaucoup de soins et devraient être prévenues.

Degré de Sensualité.


BORELLI

Un homme debout, les mains liées, regarde une maison sur laquelle est inscrit le mot «prison».

Une herse, devant la porte, parait le dispenser d’entrer.

THEBES

Un homme debout, les mains liées derrière le dos.

JANDUZ/HITSCHLER

« Une grande herse à l’entrée d’une prison ».

Degré de restriction.

Janduz cite : « Un homme est debout, les mains derrière le dos, regardant une maison triste, sur laquelle est inscrit le mot : Prison. Mais une herse dressée devant la porte fermée semble le dispenser d’entrer ».

Nature vouée à la solitude ou à la séparation. Esprit solide.

VOLASFERA

Une grande herse gardant l’entrée d’une prison.

Nature vouée à la solitude et à la séparation, par une blessure incurable, ou par un esprit misanthrope et pervers.

On se déplacera en des limites étroites, son chemin, dans la vie, sera circonscrit par une sévère nécessité.

On sera en danger de contrainte par captivité ou emprisonnement et l’existence sera abondante en dan-gers.

Degré de Restriction


BORELLI

Un cavalier qui vient de lancer une flèche se cramponne au cou de sa monture.

THEBES

Un homme tenant un livre ouvert

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JANDUZ/HITSCHLER

« Une quantité de livres et de papiers en désordre ».

Degré d’intelligence.

Janduz dont le texte est donné pour le degré suivant par Hitschler donne : « Le cabinet d’un savant ou d’un homme de lettres, papiers en désordre et livres déposés partout ».

Profession intellectuelle, imagination vive.

VOLASFERA

Une quantité de livres et de papiers en désordre.

Esprit adonné à l’étude dans la littérature, l’histoire ou autres recherches intellectuelles.

Les goûts littéraires et scientifiques seront cultivés pour des buts utiles, guère populaires et originaux. La mémoire sera très fidèle et l’imagination vive mais bien contrôlée.

On peut devenir un écrivain prolifique, combinant science et invention avec un don romanesque et fan-taisiste.

Travailleur intrépide et vivant sans excès, on ne manquera pas de recevoir la distinction qui est due. Degré d’Intelligence.


BORELLI

Le bureau d’un savant ou d’un écrivain, papiers, documents et livres en désordre, épars.

THEBES

Un homme à cheval, se cramponnant au cou de sa monture

JANDUZ/HITSCHLER

« Une flèche dans l’air ».

Degré de direction.

Janduz dont le texte est donné pour le degré précédent par Hitschler donne : « Une flèche franchit l’espace, mais le cavalier qui vient de la lancer se cramponne maintenant au cou de sa monture ».

Esprit pénétrant et féru de progrès.

VOLASFERA

Une flèche dans l’aire.

Esprit pénétrant, intense et ambitieux, qui pourra être remarqué par des envols fortuits de fantaisie. On le distinguera, il obtiendra une position assez élevée, mais n’étant soutenu que par son élan, il subira un déclin rapide et subira des revers à la fin de sa carrière.

Entreprenant et féru de progrès, il réussira dans la première partie de sa vie en formulant, plus tard, des raisons pour déplorer ses projets.

Degré de Direction.

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BORELLI

D’une caverne dans la montagne sort un char vide, tiré par 3 chevaux, galopant dans la direction de la vallée où l’on aperçoit un château et des paysans travaillant.

THEBES

Un char vide;

JANDUZ/HITSCHLER

« Un trou noir ou une caverne dans un rocher ».

Degré de vide.

Janduz dit : « D’une caverne dans la montagne sort un char vide tiré avec un bruit de tonnerre par trois chevaux trapus, galopant dans la direction de la vallée fertile, où l’on aperçoit un château et des paysans travaillant le domaine »

Esprit adonné à des projets futiles. Esprit pessimiste.

VOLASFERA

Un trou noir ou une caverne dans un rocher.

Esprit adonné à des projets futiles ou vides, à un travail inconstant et stérile, dont maigres sont les chances et la situation sans importance, toujours prêt à recevoir des autres sans jamais rien céder de ce qui est à lui, les amis et la fortune l’abandonneront ; finalement, il ne produira qu’un désespoir noir et stérile.

Degré de Vide.


BORELLI

Un homme décrépit s’appuie sur un bâton, le tout se situant sur un radeau en plein mer.

THEBES

Un homme décrépit et usé, appuyé sur un bâton.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un homme à flot sur un radeau ».

Degré d’abandon.

Janduz : « Sur un radeau, en mer, un homme décrépit s’appuie sur un bâton ».

Entreprises téméraires, situation instable.

VOLASFERA

Un homme à flot sur un radeau.

Esprit solitaire, adonné à des projets singuliers, à des entreprises téméraires et des aventures iniques. Il s’aliènera ses relations et sa famille, menant une existence pleine de grandes vicissitudes et de souf-frances, en échouant dans la dernière partie de sa vie, en une aventure audacieuse qui lui vaudra beau-coup d’ennuis. Sa situation sera instable, pour ainsi dire établie sur les eaux.

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On sera peut-être un marin et l’on fera naufrage, dans une autre profession on ruinera les autres et soi-même.

Degré d’Abandon.


BORELLI

Un homme tient un flambeau d’une main et de l’autre une chouette.

Une femme à ses côtés, a un visage masqué et les cheveux emmêlés.

THEBES

Un homme tenant d’une main un oiseau par la queue, et de l’autre une torche.

JANDUZ/HITSCHLER

« Le visage d’un homme orné de paraphes grotesques, aux cheveux enchevêtrés ».

Degré de désordre.

Janduz cite : « Deux êtres étranges : l’un tenant un flambeau d’une main, et de l’autre une chouette par la queue, et une femme ayant une figure dans le genre d’un masque et une tignasse de cheveux emmêlés ».

Esprit adonné à des projets vains, manière de vivre excentrique.

VOLASFERA

La figure d’un homme ornée de paraphes grotesques, entourée d’une masse de cheveux enchevêtrés. Esprit qui n’est guère équilibré, adonné à des projets vains et sauvages, qui ne sont ni utiles ni heureux ; risque de perdre sa raison par la déception que causent des efforts stupides et inconséquents.

Sa manière de vivre sera excentrique, ses idées s’exprimeront d’une façon singulièrement grotesque. On peut avoir du génie mais dans ce cas il sera aussi peu pratique que stérile ; plus que probablement la raison fera défaut.

Degré de Désordre.


BORELLI

D’une maison encerclée par des flammes rougeoyantes, sort un serpent qui se trouve arrêté par le feu.

THEBES

Une maison entourée de torches ardentes.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un serpent entouré d’un cercle de feu ».

Degré de captivité.

Janduz : « D’une maison entourée de flammes ardentes, sort un serpent fuyant, qui se trouve arrêté par un cercle de feu ».

Esprit subtil, impliqué dans des difficultés, mais s’en échappant.

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VOLASFERA

Un serpent entouré d’un cercle de feu.

Esprit subtil et tortueux, rancunier et passionné, continuellement impliqué en des difficultés et entouré de périls.

A certain moment de la vie il peut se trouver dans une ville assiégée, dans une cruelle situation, d’où il s’échappera seulement avec une blessure, ou une perte.

Sous une forme quelconque il sera appelé à subir une rude épreuve, toute sa vie son imagination sera irritée et torturée par la préoccupation et la limitation.

Degré de Captivité.


BORELLI

Un groupe d’hommes et de femmes se promène en parlant dans un jardin où figurent fleurs des contrées tempérées et plantes exotiques.

THEBES

Trois hommes se promenant, les bras entrelacés.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un jardin aux fleurs diverses ».

Degré de concorde.

Janduz donne : « Un groupe sympathique, hommes et femmes, se promène en devisant dans un jardin où se mélangent des fleurs de nos pays et des plantes exotiques ».

Vie entourée d’éléments de concorde et d’amitié. Sociabilité.

VOLASFERA

Un jardin aux fleurs de toutes couleurs.

Esprit gai, aimable et sociable, qui trouvera nombre d’amis et d’admirateurs.

Sa vie abondera en associations heureuses et son intelligence s’adonnera aux arts, à la beauté dans la nature, à l’esthétique ; sa vie sera entourée d’éléments de concorde et d’amitié.

Degré de Concorde.


BORELLI

Un Mage, coiffure sacerdotale sur la tête, dirige son sceptre vers deux triangles entrelacés, surmontés d’un troisième, dans un geste occulte de conjuration.

THEBES

Un mage, la tiare au front, le sceptre en mains.

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JANDUZ/HITSCHLER

« Deux triangles entrelacés, un troisième superposé ».

Degré de supériorité.

Janduz cite : » Un Mage, la coiffure sacerdotale au front, dirige sa baguette vers deux triangles enlacés, surmontés d’un troisième, dans un geste de conjuration ».

Forces physiques et spirituelles conduisant à une maîtrise.

VOLASFERA

Deux triangles entrelacés, un troisième se superposant.

Esprit d’une capacité remarquable, pour qui la conquête des idées sera le principal but.

Il combinera en lui des forces physiques et spirituelles, possèdera le pouvoir de les utiliser, d’où une aptitude pour l’étude des sciences sociales, une capacité pour se gouverner et se diriger seul.

Degré de Supériorité


BORELLI

Deux hommes armés d’un poignard, se jettent l’un sur l’autre.

Derrière eux s’étale le Livre de la loi, avec balance et gibet.

THEBES

Deux hommes se perçant mutuellement de leur glaive.

JANDUZ/HITSCHLER

« Deux flèches croisées ».

Degré de lutte.

Janduz : « Deux hommes se jettent l’un sur l’autre, armé de poignards, pour se transpercer mutuelle-ment, tandis que derrière eux s’étale le Livre de la Loi avec balance et gibet ».

Esprit agressif, menaces de rivalités ou de procès.

VOLASFERA

Deux flèches croisées.

Esprit agressif, caractère adonné aux querelles et à la lutte, âme contraire au courant du sentiment public ou de l’opinion.

On ira à l’envers des lois établies et constamment engagé dans ses excentricités.

On subira un danger de procès et la menace d’une fin violente.

Degré de Lutte.

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BORELLI

Un cœur humain, pris dans un grillage et percé d’un poignard au manche enrichi de pierreries.

THEBES

Deux femmes qui se poignardent l’une l’autre.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un cœur humain entouré d’un cordon de fer, percé d’une épée dont la poignée est ornée de pierreries ».

Degré de restriction.

Janduz exprime : « Un cœur humain pris dans un grillage, percé d’un poignard au manche enrichi de pierreries ».

Affections incertaines, amour non réciproque.

VOLASFERA

Un cœur humain entouré d’un cordon de fer, percé d’une épée dont la poignée est ornée de pierreries. Affections incertaines, confiance déplacée, rancœur et jalousie ; amers sont les résultats de l’amour ; esprit sans discrétion et sans bon jugement.

On traversera la vie, accompagné d’un tas d’espérances déçues, d’amour sans réciprocité, d’actions im-pulsives et irraisonnées, pour finalement devenir baroque et misanthrope, le fer des déceptions égoïstes dévorant l’âme.

On peut avoir une maladie de cœur ou, ce qui est pire, le ver rongeur de la jalousie pourrait être fatal. Degré de Restriction.


BORELLI

Un arbre, brisé par la foudre, risque de tomber sur un homme qui, appuyé avec nonchalance sur le para-pet d’un pont, regarde à ses pieds le torrent s’écouler en grondant;

THEBES

Un homme qui se poignarde.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un arbre brisé, frappé par la foudre ».

Degré d’abscission.

Janduz donne : « Un arbre brisé par la foudre est sur le point de tomber sur un homme qui, nonchalam-ment appuyé sur le parapet d’un pont, regarde le torrent s’écouler en mugissant ».

Projets avortés, difficultés soudaines par une fatalité collective.

VOLASFERA

Un arbre brisé, frappé par la foudre.

Esprit occupé de projets avortés, d’ambitions vaines, de relations malheureuses.

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L’existence sera probablement courte et la fin soudaine.

Toutes les ambitions seront ruinées car une catastrophe terrible tranchera les espérances, avant qu’on puisse récolter les fruits de ses efforts.

Degré d’Abscission.


BORELLI

Une fin de partie fine à allure de débauche.

Le couple à l’air éreinté et, à l’extrémité de la table, trois coupes sont placées côte à côte, formant un triangle.

THEBES

Un homme qui vomit.

JANDUZ/HITSCHLER

« Trois coupes de vin formant un triangle ».

Degré d’excès.

Janduz : « Une fin de partie fine ; les deux convives ont l’air éreintés, les bougies s’éteignent et, à l’extré-mité de la table, trois coupes sont placées côte à côte, en triangle ».

Préoccupations intellectuelles et ardeur mais débauche possible.

VOLASFERA

Trois coupes de vin formant un triangle sur une table.

Esprit adonné à une indulgence excessive et à un enthousiasme indu, préoccupations de nature spiri-tuelle et intellectuelle qui suivront ses projets, sans égards pour les conséquences, comme s’il y était forcé par une sorte d’intoxication mentale.

La substance et la forme de ce symbole est alliée avec la nature la plus élevée, mais si les appétits char-nels avaient l’ascendant, ils dégénéreraient en débauche.

La Modération devrait être le mot d’ordre, même dans les problèmes spirituels.

Degré d’Excès.


BORELLI

Sur un mur se dessine le profil d’un lévrier.

Un homme maniéré joue aux grâces.

Derrière une table, à l’exemple du Bateleur du jeu de tarot, un homme manie des accessoires.

THEBES

Un homme qui joue avec des baguettes.

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JANDUZ/HITSCHLER

« Un masque représentant la face d’un chien ».

Degré d’imitation.

Janduz donne : « Sur un mur est dessiné un profil de lévrier. En avant, un homme maniéré joue aux grâces ; et, derrière une table se tient un homme maniant des accessoires, dans le genre du Bateleur du Tarot ».

Fidélité et amitié.

VOLASFERA

Un masque représentant la face d’un chien.

Les apparences compteront pour beaucoup, mais la nature sera profonde et sympathique ; fidélité et amitié seront les caractéristiques éminentes.

Adroit dans l’emploi des armes, capable d’affectation par esprit d’imitation, on serait un acteur habile. D’un caractère aimable et sympathique on s’attirera facilement des amitiés, pourtant peu sauront ce qu’on est et vaut en réalité.

Degré d’Imitation.


BORELLI

Un homme est suspendu à une branche, trop basse pour lui permettre d’échapper à la griffe d’un lion qui rampe vers lui et qu’il s’efforce de repousser, se maintenant difficilement en équilibre.

THEBES

Un homme pendu par les mains

JANDUZ/HITSCHLER

« Un homme sous la patte d’un lion ».

Degré d’impuissance.

Janduz donne : « Un homme est suspendu à une branche, trop basse pour lui permettre d’échapper à la griffe d’un lion rampant vers lui et il s’efforce de repousser d’une main après l’autre, pour se maintenir en équilibre ».

Nature aux prises avec des inimitiés ou rivalités puissantes.

VOLASFERA

Un homme sous la patte d’un lion effréné.

Nature qui manque de direction, de force et d’initiative, qui trouvera beaucoup d’ennemis puissants et agressifs, pour lui barrer la route du succès.

On peut monter à une bonne position mais en risquant de tomber sous le reproche de son roi ou de son gouverneur.

Son chemin sera semé de difficultés et de périls, principalement causés par son manque de stabilité et son absence de but.

Degré d’Impuissance.

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BORELLI

Un chameau monté avance lentement.

Une tortue le suit régulièrement, sans se presser, calmement.

THEBES

Un homme assis sur un chameau

JANDUZ/HITSCHLER

« Une tortue ».

Degré de patience.

Janduz mentionne : « Un chameau monté par son cavalier avance lentement, ayant dans sa trace une tortue qui marche régulièrement, sans se presser, ses petites pattes bien tirées hors de sa carapace ».

Constance, patience et persévérance mèneront au succès.

VOLASFERA

Une tortue

Caractère constant et patient, pour qui toutes les tâches ont une égales importance, qui trouve naturelles les fatigues, qui n’est pas effrayé par la conséquence d’un labeur sans fin ; constance, patience et endu-rance caractériseront sa vie et son travail ; en dépit de tous les obstacles il parviendra à la position qu’il s’est proposé d’atteindre.

Degré de Patience.


BORELLI

Dans un champ, un lièvre lui filant entre les jambes, un homme culbute sur un tas de foin.

THEBES

Un homme qui saute d’un lit sur un autre.

JANDUZ/HITSCHLER

« Un lièvre ».

Degré d’inefficacité.

Janduz cite : « Un homme fait la culbute d’un tas de foin sur un autre, dans un champ que traverse un lièvre effaré ».

Force morale mais extrême hésitation. Mentalité inquiète.

VOLASFERA

Un lièvre

Esprit cultivé, timide bien qu’il possède une force morale considérable, une énergie et agilité physiques remarquables.

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Il perdra facilement son chemin et aura une fin malheureuse, parce qu’ayant un sens particulier du cou-rant honnête et direct de la vie, son extrême hésitation lui interdit de le suivre.

Il éprouvera le danger d’une maladie mentale qui pourra le rendre incapable d’agir durant plusieurs années.

Il subira une secousse dans sa nature et peut se voir pousser à des extrémités par la force des circons-tances.

Degré d’Inefficacité.


BORELLI

Sous un hangar, abritant une forge, un homme frappe sur une masse de métal, pics, roues, etc... Outils en fer, autour de lui.

Une bêche est fichée dans une pièce de terre.

THEBES

Un homme brandissant un marteau.

JANDUZ/HITSCHLER

« Une bêche sortant de la terre ».

Degré de découvertes.

Janduz : « Une bêche est figée dans une pièce de terre, et sous un hangar-forge, on voit un homme qui frappe sur une masse de métal ; des objets en fer, pics, roues, et... sont autour de lui ».

Recherches scientifiques, archéologiques ou autres. Labeur important.

VOLASFERA

Une bêche sortant de la terre.

Esprit capable de soutenir un travail pénible et important, à qui les secrets noirs de la nature seront révélés, qui pourra montrer du goût pour l’agriculture, la grande industrie minière ou effectuer des recherches archéologiques, pour être favorisé par des découvertes.

Quelle que soit la route qu’il prendra, son travail sera difficile et long mais, finalement, le succès cou-ronnera ses efforts.

Doué d’un esprit incisif et d’un but déterminé, il dédaignera les conseils d’amis pour ne pas se fier qu’à son intelligente et à ses efforts.

Degré de Découverte.

Compilation effectuée par Régine PERRIER

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Personne et nature

On parle volontiers du respect de la « personne » humaine. Ce qui, pour beaucoup de nos contemporains signifie respect de la « personnalité » de chacun. Pour saisir en profondeur le sens de la tradition astrologique occidentale, il nous faut définir les mots « personne » et « nature », couramment employés, mais dans un sens usé qui n’est plus celui des astrologues de la Chrétienté.

De la personne à la nature humaine

Ce paragraphe est essentiellement composé d’extraits de l’exposé de François Brune, Pour que l’homme devienne Dieu, Dangles, 1983. Je renvoie le lecteur à cet ouvrage exceptionnel.

La notion de personne se dégage lentement en Occident. À l’origine, elle sert à désigner l’acteur, le porteur du masque ; le mot « personne » provient du latin persona, un masque de théâtre. Elle en vient dès l’Antiquité à évoquer l’individu en tant qu’être responsable. Sous l’influence des philosophies stoïcienne et plotinienne, ainsi que de la réflexion chrétienne sur les personnes divines, elle se rapporte aux activités par lesquelles l’individu se rend maître de lui, conscient des fins qu’il choisit, autonome, et se dote d’une vie intérieure. Sans prendre de risques, la psychologie contemporaine définit la personne par ses opérations, non dans ce qu’elle est. Sous ce mot, elle désigne essentiellement les activités contrôlées, réfléchies, par lesquelles un sujet définit l’idéal et les règles auxquels il entend subordonner ses conduites. La personne est le centre de confrontation et d’examen critique des diverses possibilités qui s’offrent au sujet, de leur hiérarchisation, de leur distribution dans le temps, de leur harmonisation.

Compte tenu du contexte culturel dans lequel ils ont vécu, les astrologues byzantins, les astrologues européens du Moyen Age et de la Renaissance ont implicitement bâti leur pratique astrologique sur la notion de personne telle que le christianisme l’a établie. Pour comprendre leurs œuvres, c’est à cette définition que nous aurons recours.

Quand nous voulons définir une personne, nous accumulons habituellement des propriétés individuelles, des traits de caractère qui se rencontrent pourtant ailleurs, chez d’autres individus, et ne sont donc jamais absolument « personnels », parce qu’appartenant à la nature humaine. Mon mari est autoritaire, mon fils est lymphatique, etc. Mais « autoritaire » et « lymphatique » ne sont pas des traits spécifiques au mari ou au fils, ils ne sont pas ce qui fait que mon mari et mon fils sont des êtres uniques. Des centaines de millions d’autres hommes sont autoritaires ou lymphatiques. Mieux, l’homme déterminé par sa nature (corporelle, psychique, etc.), agissant en vertu de ses tendances naturelles, de son caractère, est le moins personnel. Sa personne s’exprime à travers des mécanismes, des tendances, que possèdent peu ou prou tous les autres hommes. Le personnage, le rôle que l’on tient dans la société, n’est pas la personne, qui traduit notre identité profonde.

Il faut reconnaître que ce qui nous est le plus cher dans un être, ce qui le rend « lui-même » reste indéfinissable. Il n’y a rien dans sa nature qui reviendrait proprement à la personne, toujours unique et incomparable. La personne est en elle-même inaccessible. On ne peut la connaître qu’à travers sa nature. C’est ainsi que tout attribut grammatical, tout adjectif attribué à une personne ne convient, en réalité, directement, qu’à la nature dans laquelle elle existe, et

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ne convient à cette personne elle-même, que secondairement, indirectement. Dire « Pierre est méchant », c’est dire qu’il y a de la méchanceté dans la nature de Pierre. Mais s’il n’est pas toujours méchant, c’est qu’il y a en lui autre chose aussi, de la pitié, de la peur, de la bonté même. Je peux, à la longue, être assez renseigné sur la nature de Pierre pour deviner quelque chose de l’attitude de Pierre, en tant que personne, vis-à-vis de sa nature. Je peux deviner, par exemple, qu’il lutte contre ses défauts ou qu’il s’y laisse aller, ou qu’il est aveugle et qu’il ne les voit même pas. Par cette connaissance de l’attitude de Pierre vis-à-vis de lui-même, je peux ainsi remonter, dans une certaine mesure, jusqu’à la personne.

La personne est le sujet, le « je », le « tu », le « il ». La distinction entre « nature » et « personne » nous est difficile parce que nous n’atteignons jamais directement les personnes. Je ne connais quelqu’un qu’à travers son corps, ses gestes, ses mots, son regard ; « Pierre est grand », « Pierre est gentil », « Pierre est français ». Mais que veut dire « Pierre est » ? Je sens bien que ces deux mots signifient quelque chose, mais je ne peux pas m’en faire une représentation. La personne n’existe jamais à l’état pur. Il ne peut y avoir de personne sans nature correspondante. Nous ignorons la personne dans sa véritable expression, pure de tout mélange. Une personne ne peut sentir, vouloir, penser, jouir, souffrir, désirer, se souvenir, qu’à travers une nature. Disons, très grossièrement, que « je » ne peux avoir mal au pied que parce que j’ai un pied, avec tout l’appareil nerveux qui le prolonge. Mais, réciproquement, ce n’est pas mon pied qui souffre, mais moi. Ce « moi » n’est pas seulement la somme de tout le corps, ni même ma conscience psychologique, car ma conscience est encore conçue, spontanément, comme m’appartenant, et donc comme distincte de « moi » qui la possède. De même, je ne peux être triste ou joyeux que parce que j’ai un cœur ou une âme susceptible de joie ou de tristesse. Là encore, c’est finalement la personne qui jouit ou souffre, mais elle ne peut éprouver cet ordre de plaisir ou de souffrance que parce que, dans sa nature, quelque chose correspond à cet ordre de sensibilité, d’affectivité. La personne ne peut se concevoir sans la nature dans laquelle elle vit et, cependant, elle n’est aucun élément de cette nature, ni leur simple somme.

Chaque personne vit avec sa nature un réseau de relations très complexes. Tout ce que j’éprouve, je l’éprouve à travers ma nature, que ce soit désir d’une satisfaction, hâte de la délivrance d’une souffrance. Mais tous ces désirs, positifs ou négatifs, physiques ou psychologiques, peuvent être en conflit, contradictoires, incompatibles ou impossibles à satisfaire tous en même temps, immédiatement. Il y a un certain ordre à établir, une hiérarchie des valeurs, des urgences, un choix à faire. Je ne peux guère renoncer à un plaisir que pour un autre, supérieur ou plus impératif. Dans cet arbitrage constant, la personne n’est donc pas hors de la mêlée, mais profondément immergée dans sa nature, et très déterminée par tout ce qu’elle y ressent.

Ce que nous nommons communément « personnes » désigne plutôt les individus. Nous sommes habitués à voir dans ces deux termes - personne et individu - presque des synonymes. Nous nous servons indifféremment de l’un comme de l’autre pour exprimer la même chose. Or, dans un certain sens, individu et personne ont une signification contraire, l’individu exprimant un certain mélange de la personne avec les éléments qui appartiennent à la nature commune ; alors que « personne » désigne ce qui distingue de la nature. Nous ne connaissons les personnes qu’à travers les individus, en tant qu’individus. Nous ne pouvons rencontrer le monde qu’à travers notre nature, ne serait ce que par l’intermédiaire de notre corps physique, ses perceptions et l’interprétation que j’en fais.

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De la liberté au libre arbitre

L’idée de la personne implique la liberté vis-à-vis de la nature ; la personne est libre de sa nature, n’est pas déterminée par elle. L’individuel, l’affirmation de soi-même dans laquelle la personne se confond avec la nature et perd sa vraie liberté, doit être brisé. C’est le principe fondamental de l’ascétisme. Un libre renoncement à la volonté propre, ce simulacre de liberté individuelle qui relève de la nature, pour recouvrer la vraie liberté, celle de la personne qui est l’image de Dieu1. Ce qui correspond en nous à l’image de Dieu n’est donc pas une partie de notre nature, mais la personne qui comprend en elle la nature. Dans son Commentaire de la Chanson d’Amour de G. Benivieni, Pic de la Mirandole (1463-1494) situe la liberté humaine ;

« À partir de là, on peut comprendre qu’au Destin ne soit soumises que les choses temporelles, c’est-à-dire les choses corporelles. Or l’âme est incorporelle, donc elle n’est pas soumise au Destin, mais bel et bien à la Providence2 qu’elle sert. Servir la Providence témoigne d’une vraie liberté. Car si notre volonté obéit à la loi de la Providence, elle est, par elle, très sagement guidée vers l’exécution de la fin qu’elle désire ; tandis que chaque fois qu’elle veut se libérer de cette servitude, elle devient, de libre qu’elle était, véritablement esclave. Elle devient l’esclave du Destin dont, à l’origine, elle était le maître, pour cette seule raison que ne pas suivre la voie de la Providence c’est abandonner la raison et suivre les sens et l’appétit irrationnel. Or ceux-ci sont soumis au Destin parce qu’ils sont de nature corporelle. »

Fleurissent aujourd’hui quelques écoles qui nient l’existence d’un principe spirituel ou qui le confondent avec la dimension psychologique. Elles réduisent la notion de liberté à celle de libre arbitre. Alors disparaît pour l’homme la possibilité de devenir spectateur de son propre spectacle sans être prisonnier de lui. Loin d’être libre, il ne peut qu’apprendre à gérer ces pulsions qui font sa personnalité, qui serait tout ce qu’il est.

Le thème, clef de la nature humaine

Le thème généthliaque est la clef de notre nature, qui pour nous est simultanément bénédiction et malédiction.

Bénédiction, car nous exprimons un aspect du monde - ou de l’Homme Universel - mieux que n’importe qui d’autre. Bénédiction, parce que la distinction entre « personne » et « nature » garantit l’échec à plus ou moins long terme de toute idéologie totalitaire, la personne étant inaccessible aux conditionnements. Bénédiction encore, parce qu’elle garantit, pour les maladies mentales, la distinction absolue entre la maladie et le malade ; elle est un rempart contre les théories qui identifient le malade avec les processus physico-chimiques dont il est

1 Cette analyse concerne le christianisme. Avec les notion d’abandon de l’ego et d’éveil, le bouddhisme et l’hindouisme approcheraient la question différemment, mais les conséquences pour la pratique astrologique seraient proches.2 Providence : suprême sagesse par laquelle Dieu gouverne toute chose.

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victime, mais aussi contre ces explications psychanalytiques qui identifient la personne et les forces de l’inconscient1.

Notre nature est aussi notre faiblesse, car nous sommes des êtres limités ; nous pouvons comprendre d’autres aspects du macrocosme, mais nous ne sommes pas d’aussi bons canaux pour leur expression. Notre taille, notre état physique déterminent nos capacités manuelles ; tout le monde ne sera pas champion de course à pied et la revendication d’un libre arbitre n’y changera rien. Le genre conditionne des aspects fondamentaux de notre vie ; étant un homme, je sais que je n’accoucherai jamais d’un enfant. La nature de l’un l’incline vers l’art, celle du second vers la science, celle du troisième vers le commerce. Et, comme le rappellent de nombreux autres textes, tant que nous sommes dans un corps, nous sommes régis par les étoiles et liés par le destin. Citons le Poïmandres ;

« Et c’est pourquoi, seul de tous les êtres qui vivent sur la terre, l’homme est double, mortel de par le corps, immortel de par l’Homme essentiel. Bien qu’il soit immortel en effet, et qu’il ait le pouvoir sur toutes choses, il subit la condition des mortels, soumis, comme il l’est, à la Destinée ; par là, bien qu’il soit au-dessus de l’armature des sphères [les sept sphères planétaires], il est devenu esclave dans cette armature... »

Tant que je suis un être humain vivant sur cette Terre, ma principale liberté consiste à ne plus être régi par mon corps et les tourments psychologiques (anxiété, angoisse) qui accompagnent habituellement l’existence humaine. J’acquiers cette liberté quand je comprends que ma personne n’est pas ma nature.

Denis Labouré

1 Pour les Pères chrétiens, l’image de Dieu en l’homme peut être masquée ou souillée, mais non pas détruite. Elle forme la marque indélébile de son être profond, de sa véritable nature, dont le logos ou principe constitutif ne peut être altéré. Cela permet, sur le plan théorique lui-même, d’affirmer le maintien de l’identité de l’être humain et de justifier, sur le plan pratique, le respect absolu qui lui est dû. Sur l’approche chrétienne des maladies mentales, lire LARCHET, Jean-Claude, Thérapeutique des maladies mentales, Paris, le Cerf, 1992. Sur l’approche hindoue, lire ROSU, Arion, Les conceptions psychologiques dans les textes médicaux indiens, Paris, Publications de l’institut de civilisation indienne, 1978.

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