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CANTON DE ZÙG. 39 au service de France, et membre de l'Académie dt1 belle&-lettres. JI s'est acquis un grand nom dans les annales de la littérature et de l'bit- lOire suisse; il poasédait une magnifique blbllotbèqut', qu'Il fut con- traint de vtndre, pour une rente viagère, au couvent de Mu ri, la ré- volution lui ayant fait perdre ses pensions. Elle est maintenant à Arau. Nou mentionnProns aussi Werner Steiner, landamman; AnfH'lme- Charles Welssenbach, de Zug , historien; Jean-Gaspard Wellllellbach, poète lyrique et dramatique; J. l:ollln, chroniqueur; Michel MüUer, fameux peintre du X VI• siècle; et Victor Douard de Baar, excellent C.C:teur d'orgues; et Clausner, habile graveur du XVIII• alècle. INSTBUCTION PUBLIQUE. L'état des écoles publiques alté sensiblement amélioré. Zug poeaède un r.ymnase, cinq professeurs enseignent la rhétorique, l'blatolre. la gtographle et les langues savantes. - L't\cole de11 jeunes lllles et des jeunes ga•n•, dont l'orpnlllation est admirable. EUe est dirigé par des ÉT ABLISSE.MENTS PUBLICS. La blhllotbèque, fondée dés le X V • alècle ; un MpltaL DIVISION TERRITORIALE. Le canton de Zug 1e divise en deux cercles : cercle intérieur, et cer- cle extérieW'. CANTON DE FRIBOURG. ----"··---- STATISTiqUE PHYSIQUE. LIMITES. -SITUATION.- ÉTEl'IDUE. Le canton dt' Fribourg, 9• en rang dans la confédération , est borné au nord t't à l'rst par le canton de Berne, au sud et i l'out'St, par le canton de Vaud et le lac de NeuchAtl'l.- Ce canton est situé dans la par- tie occidentale de la Suisse. -Il a H lieues d'étendue en longueur ct JI m largeur. Sa superficie totale est d'environ !7 miUes géographiques ou 78 lieues carrées, en y comprenant plusieurs dist:icts plus ou moins considérables, enclavés dans le canton de Vaud. CLIMAT ET ASPECT DU PAYS. Le climat du canton de Fribourg est sec ; Il est sain quoique variable. Le froid en hiver Pst rigoureux, et marque souvent 13• de Réaumur. En été, les chaleurs sont grandes et quel- quefois jusqu'à 24 et !5•. Les vents dominants sont ceu1 du nord-est et du sud-iluest. - l.'aspect dt• ce pays est riant et agréable, com- posé de collines et de montagnes couvertes de champ& renales, de belles prairies et de hautes forêts. 11 n'a ni glaciers ni hautes monta- les plus élevées sont situées au sud et sud-est, et aucune d'elles n'a plus de 7 000 et quelques pieds au-dessus de la mer, aussi pt nient- eUes leurs n;iges en été. Le sol de ce pays présente une grande variété de sites et de productions. MONTAGNES. Les Alpes du canton de Fribourg sont. à peu d'exceptions près, de formation secondairE'. Elles se composent d'un prolongement latéral des Alpes bernoises, et se rattachent par les hautcul'll qui dominent Chatel- Saint-Denis et Attalcns à la chaîue du Jorat, qui traverse le canton de Vaud.- La chaine la plus ék-vée du canton est ceUe des MoiiTifli, dont la plus haute sommité eAt la DIIIIT-DI-BauLAnK. Ce pic, de for- mation calcaire, à 7,353 au-dessus de la mer. La ligne des bois de cette chaine est à 5,056 pkds.- Après la Dent-de-Bren- layre il faut citer le Mousso11, remarquable par sa position Isolée dans ia partie la plus plate de la contrée, sorte de bastion qu'on dl- rait élevé par la main des hommes. Sa situation pittoresque le fait vi- 5lter var les voyageurs. Il faut au moins 5 heures le franchir; la montèe est rude et pénible, mais on est dédommage par un panorama de 100 lieues qui rayonne tout-à-coup autour de vous. Au midi, on voit le lac de Genève adossé aux montagnes de la Savoie, que surmon- tent les maiSetl du Mont-Blanc t't du Mont-Rosa; au levant, derrière un amu immense de rochers, ,on découvre la Jungfrau, l'Eiger et le Finster-Aarbom; du côté opposé, les lacs de Neuchâtel, de Bienne et de Morat ; au nord, la vue se perd dans un horizon qui parait sans li- mites. - Les montagnes du canton de Fribourg contiennent les meil- leurs pAturages de la Suisse; c'est là que se fabriquent les fromages de Gruyéres, qui ont pour ainsi dire une unlverseUe. EUes sont aussi fort riches en plantes rares, et fournissent aux botanistes une •mple moisson. BIVJÈRES. Ce canton est sillonné par un grand nombre de petites rivières plus ou moins considérables, et qul, pour la plupart, amuent à la Sarine. - La Sunn est pour le pays de Fribourg ce que le Rhône est pour le Valais; elle prend sa 10urcc dam les glaciers du Sanetsch, près des fron- tières du Valais; après un cours de -l lieues elle atteint le territoire Cri- bourgeois qu'die traverse dans toute sa longueur, et va se jeter dans l'Aar, près de Laupen, au canton de Berne. Cette rivière, presque aussi torrentueuse que le Rhône, quoique moins considérable . est alijette à des débordements qui ont parfois causé de grands ravages, et qul au- · raient lieu plus si elle n'était contenue dans bien des puties par da rochers à pie qullu1 aervcnt de digue. Ses amuentsclans le canton de Fribourg, sont : I'Horu:arK, - la TAOUIIA, -la Muron -la NIIBil'lftK, -I'EUIIINE,- la TaaNa,-la JOGftll ou YoNNE qui' près de Bellegarde, sort d'une cnerne creusée à une hauteur dérable dans le nanc d'un rocher, et forme en tombant nne cascade e1trêmement pittorrsque. La Sarine recoit aussi les eaux de la SIONGI de la GiRl !Ill, de la GLAl'll, beau ruissèau qui coule au pied de la vill; de Romont, arrose plusieurs rlistricts, et se jette dans la Sarine non loin de l'abbaye d'Hauterive; puis elle reçoit encore la S.&ou:oA,et'enOn la SIN Gin. -Après la Sarine, la rivière la plus considérable est la Baon, elle prend sa source près d' Attalen8, passe alternativement du canton de Fribourg dans celui de Vaud, se jette dans le lac de Morat près de Sa lavaux, en ressort à l'autre extrémité, non loin de Sugy ei réunit les eaux de ce lac à celles du lac de Neuchâtel, qu'elle près de la Sange.- Nous citerons encore Vn Ain, torrent qui prend sa source au pied du sur les limites du <'.anton de Vaud et se prtlcipite à travers une gorge étroite et profonde dans le lac de qu'eUe atteint à Vevey. ' LACS. Le LAC Dll N11UCBATEL, qui n'appartient point au canton de Fribourg n'en baigne pas moins une grande partie de son territoire, qul de côté , Il nit sur les bords de ses rives; non-!leulement ille mals il lui paie aussi son tribu en procurant à ses habitants une dante.- En revanche, le LAc Dll MouT appartient tout entier à ce canton. 11 n'est séparé du lac de NeuchAtel que par le riche vignoble du Mont- Wully, et lui verse le trop plein de ses eaux par le canal de la Broye. Relativement à son étendue, c'est un des lacs les moins con- sidérables de la Suisse, mais qui jouit d'une célébrité due à de beaux souvenirs historiques. Il a tout au plus ! lieues de long sur 1/! lieue de large, et à peu p,rès !7 toises de profondeur. On croit généralement qu'autrefois Il s étendait une demi -lieue plus loin qu'auJourd'hui du côté de l'ouest, et qu'il baignait les murs d'Avenches. Ce lac est très- poissonneux, et l'on y prend en plus grande quantité que dans aueun autre des lacs de la Suisse, le silurus glanil de Linné, poisson très- estimé. Ses rives sont bordées de plusieurs jolis viUages. 11 baigne aussi les murs de la petite ville de Morat, qui partage ltVec lui sa célébrité Vis-à-vis de Morat s'Clève le coteau du Vully, du haut duquel on dé: couvre une belle vue sur le lac et sur la ville de Neuchâtel , le lac de · Morat, une partie de celui de Bienne et sur la chaine des Alpes. Pen- dant que l'on donne à manger aux chevaux, les voyageurs ont le temps de traverser le lac en bateau, de monter sur le Vully et de revenir à Morat pour continuer leur route.- Le canton de Fribourg possède en- core plusirùrs petits lacs ou étangs de peu d'importance, qui sont: le uc Nnaa ou LAc DoMAIIII, situé dans une contrée alpestre eltrêmement pittoresque, i 6 lieues environ de Fribourg; il n'a guère qu'une lieue de circonférence, mals il est très-profond.- Le petit LAc Dl SiEDO&P, encore plus petit que le premier, estsitué dans une positiOll très-riante, à ! lieues environ de Fribourg, au sud-ouest. Son poisson a beaucoup de réputation; la pêche appartient à M. le comte de Diesbach, quipos- sède un fort beau château situé sv ses bords.- Puis le tout petit LAc Dll LusSY, qui n'est remarquable que pour .les botanlslt'S, qui trouvent sur ses rives des plantes fort rares. BAINS ET EAUX MINÉRALES. Sur la rive occidentale du lac Noir ou lac Domaine, on volt une source d'eau minérale le soufre t'SI très- abondant; près de cette source est une maison de bains assez fréquentée pendant les mois de juillet et d'ao6t.- Bo1111, à l/! lieue de fo'ribourg, sur les bords de la Sarine. Ses eaux, de nature savonneuse et sulfureuse, sont les seules de cette espèce qui exis&ent en Suisse.-cRANP-Ouvru, à la proximité de Morat; ses eaux sont très-légèrement sulfureuses. - Gu!lnswn. dont les eaux sont de même nature.- Mo!IITillUt, à un quart de lieue o ;gitized byGoogle

Atlas géographique, historique, statistique et itinÃ

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CANTON DE ZÙG. 39 au service de France, et membre de l'Académie dt1 belle&-lettres. JI s'est acquis un grand nom dans les annales de la littérature et de l'bit­lOire suisse; il poasédait une magnifique blbllotbèqut', qu'Il fut con­traint de vtndre, pour une rente viagère, au couvent de Mu ri, la ré­volution lui ayant fait perdre ses pensions. Elle est maintenant à Arau. Nou mentionnProns aussi Werner Steiner, landamman; AnfH'lme­Charles Welssenbach, de Zug , historien; Jean-Gaspard Wellllellbach, poète lyrique et dramatique; J. l:ollln, chroniqueur; Michel MüUer, fameux peintre du X VI• siècle; et Victor Douard de Baar, excellent C.C:teur d'orgues; et Clausner, habile graveur du X VIII• alècle.

INSTBUCTION PUBLIQUE. L'état des écoles publiques alté sensiblement amélioré. Zug poeaède

un r.ymnase, où cinq professeurs enseignent la rhétorique, l'blatolre. la gtographle et les langues savantes. - L't\cole de11 jeunes lllles et des jeunes ga•n•, dont l'orpnlllation est admirable. EUe est dirigé par des religieuse~.

ÉT ABLISSE.MENTS PUBLICS. La blhllotbèque, fondée dés le X V • alècle ; un MpltaL

DIVISION TERRITORIALE. Le canton de Zug 1e divise en deux cercles : cercle intérieur, et cer­

cle extérieW'.

CANTON DE FRIBOURG. ----"··----

STATISTiqUE PHYSIQUE. LIMITES. -SITUATION.- ÉTEl'IDUE.

Le canton dt' Fribourg, 9• en rang dans la confédération , est borné au nord t't à l'rst par le canton de Berne, au sud et i l'out'St, par le canton de Vaud et le lac de NeuchAtl'l.- Ce canton est situé dans la par­tie occidentale de la Suisse. -Il a H lieues d'étendue en longueur ct JI m largeur. Sa superficie totale est d'environ !7 miUes géographiques ou 78 lieues carrées, en y comprenant plusieurs dist:icts plus ou moins considérables, enclavés dans le canton de Vaud.

CLIMAT ET ASPECT DU PAYS.

Le climat du canton de Fribourg est g~néralement sec ; Il est sain quoique variable. Le froid en hiver Pst rigoureux, et marque souvent 13• de Réaumur. En été, les chaleurs sont grandes et s'~lèveut quel­quefois jusqu'à 24 et !5•. Les vents dominants sont ceu1 du nord-est et du sud-iluest. - l.'aspect dt• ce pays est riant et agréable, éta~t com­posé de collines et de montagnes couvertes de champ& renales, de belles prairies et de hautes forêts. 11 n'a ni glaciers ni hautes monta­~mes les plus élevées sont situées au sud et sud-est, et aucune d'elles n'a plus de 7 000 et quelques pieds au-dessus de la mer, aussi pt nient­eUes leurs n;iges en été. Le sol de ce pays présente une grande variété de sites et de productions.

MONT AGNES. Les Alpes du canton de Fribourg sont. à peu d'exceptions près, de

formation secondairE'. Elles se composent d'un prolongement latéral des Alpes bernoises, et se rattachent par les hautcul'll qui dominent Chatel­Saint-Denis et Attalcns à la chaîue du Jorat, qui traverse le canton de Vaud.- La chaine la plus ék-vée du canton est ceUe des MoiiTifli, dont la plus haute sommité eAt la DIIIIT-DI-BauLAnK. Ce pic, de for­mation calcaire, s'~lève à 7,353 pied~ au-dessus de la mer. La ligne des bois de cette chaine est à 5,056 pkds.- Après la Dent-de-Bren­layre il faut citer le Mousso11, remarquable par sa position Isolée dans ia partie la plus plate de la contrée, sorte de bastion qu'on dl­rait élevé par la main des hommes. Sa situation pittoresque le fait vi-5lter var les voyageurs. Il faut au moins 5 heures ~ur le franchir; la montèe est rude et pénible, mais on est dédommage par un panorama de 100 lieues qui rayonne tout-à-coup autour de vous. Au midi, on voit le lac de Genève adossé aux montagnes de la Savoie, que surmon­tent les maiSetl du Mont-Blanc t't du Mont-Rosa; au levant, derrière un amu immense de rochers, ,on découvre la Jungfrau, l'Eiger et le Finster-Aarbom; du côté opposé, les lacs de Neuchâtel, de Bienne et de Morat ; au nord, la vue se perd dans un horizon qui parait sans li­mites. - Les montagnes du canton de Fribourg contiennent les meil­leurs pAturages de la Suisse; c'est là que se fabriquent les fromages de Gruyéres, qui ont pour ainsi dire une r~putatlon unlverseUe. EUes sont aussi fort riches en plantes rares, et fournissent aux botanistes une •mple moisson.

BIVJÈRES.

Ce canton est sillonné par un grand nombre de petites rivières plus ou moins considérables, et qul, pour la plupart, amuent à la Sarine. - La Sunn est pour le pays de Fribourg ce que le Rhône est pour le Valais; elle prend sa 10urcc dam les glaciers du Sanetsch, près des fron­tières du Valais; après un cours de -l lieues elle atteint le territoire Cri­bourgeois qu'die traverse dans toute sa longueur, et va se jeter dans l'Aar, près de Laupen, au canton de Berne. Cette rivière, presque aussi torrentueuse que le Rhône, quoique moins considérable . est alijette à des débordements qui ont parfois causé de grands ravages, et qul au- · raient lieu plus f~emment si elle n'était contenue dans bien des puties par da rochers à pie qullu1 aervcnt de digue. Ses amuentsclans

~.

le canton de Fribourg, sont : I'Horu:arK, - la TAOUIIA, -la Muron -la NIIBil'lftK, -I'EUIIINE,- la TaaNa,-la JOGftll ou YoNNE qui' près de Bellegarde, sort d'une cnerne creusée à une hauteur ~onsl~ dérable dans le nanc d'un rocher, et forme en tombant nne cascade e1trêmement pittorrsque. La Sarine recoit aussi les eaux de la SIONGI de la GiRl !Ill, de la GLAl'll, beau ruissèau qui coule au pied de la vill; de Romont, arrose plusieurs rlistricts, et se jette dans la Sarine non loin de l'abbaye d'Hauterive; puis elle reçoit encore la S.&ou:oA,et'enOn la SIN Gin. -Après la Sarine, la rivière la plus considérable est la Baon, elle prend sa source près d' Attalen8, passe alternativement du canton de Fribourg dans celui de Vaud, se jette dans le lac de Morat près de Sa lavaux, en ressort à l'autre extrémité, non loin de Sugy ei réunit les eaux de ce lac à celles du lac de Neuchâtel, qu'elle att~lnt près de la Sange.- Nous citerons encore 1~:. Vn Ain, torrent qui prend sa source au pied du JUO~son, sur les limites du <'.anton de Vaud et se prtlcipite à travers une gorge étroite et profonde dans le lac de G~nève qu'eUe atteint à Vevey. '

LACS.

Le LAC Dll N11UCBATEL, qui n'appartient point au canton de Fribourg n'en baigne pas moins une grande partie de son territoire, qul de c~ côté , Il nit sur les bords de ses rives; non-!leulement ille ferlili~ mals il lui paie aussi son tribu en procurant à ses habitants une ~che ~bon­dante.- En revanche, le LAc Dll MouT appartient tout entier à ce canton. 11 n'est séparé du lac de NeuchAtel que par le riche vignoble du Mont- Wully, et lui verse le trop plein de ses eaux par le canal de la Broye. Relativement à son étendue, c'est un des lacs les moins con­sidérables de la Suisse, mais qui jouit d'une célébrité due à de beaux souvenirs historiques. Il a tout au plus ! lieues de long sur 1/! lieue de large, et à peu p,rès !7 toises de profondeur. On croit généralement qu'autrefois Il s étendait une demi -lieue plus loin qu'auJourd'hui du côté de l'ouest, et qu'il baignait les murs d'Avenches. Ce lac est très­poissonneux, et l'on y prend en plus grande quantité que dans aueun autre des lacs de la Suisse, le silurus glanil de Linné, poisson très­estimé. Ses rives sont bordées de plusieurs jolis viUages. 11 baigne aussi les murs de la petite ville de Morat, qui partage ltVec lui sa célébrité Vis-à-vis de Morat s'Clève le coteau du Vully, du haut duquel on dé: couvre une belle vue sur le lac et sur la ville de Neuchâtel , le lac de · Morat, une partie de celui de Bienne et sur la chaine des Alpes. Pen­dant que l'on donne à manger aux chevaux, les voyageurs ont le temps de traverser le lac en bateau, de monter sur le Vully et de revenir à Morat pour continuer leur route.- Le canton de Fribourg possède en­core plusirùrs petits lacs ou étangs de peu d'importance, qui sont: le uc Nnaa ou LAc DoMAIIII, situé dans une contrée alpestre eltrêmement pittoresque, i 6 lieues environ de Fribourg; il n'a guère qu'une lieue de circonférence, mals il est très-profond.- Le petit LAc Dl SiEDO&P, encore plus petit que le premier, estsitué dans une positiOll très-riante, à ! lieues environ de Fribourg, au sud-ouest. Son poisson a beaucoup de réputation; la pêche appartient à M. le comte de Diesbach, quipos­sède un fort beau château situé sv ses bords.- Puis le tout petit LAc Dll LusSY, qui n'est remarquable que pour .les botanlslt'S, qui trouvent sur ses rives des plantes fort rares.

BAINS ET EAUX MINÉRALES.

Sur la rive occidentale du lac Noir ou lac Domaine, on volt une source d'eau minérale où le soufre t'SI très- abondant; près de cette source est une maison de bains assez fréquentée pendant les mois de juillet et d'ao6t.-Bo1111, à l/! lieue de fo'ribourg, sur les bords de la Sarine. Ses eaux, de nature savonneuse et sulfureuse, sont les seules de cette espèce qui exis&ent en Suisse.-cRANP-Ouvru, à la proximité de Morat; ses eaux sont très-légèrement sulfureuses. - Gu!lnswn. dont les eaux sont de même nature.-Mo!IITillUt, à un quart de lieue

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