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Au rythme des rimes

Christian Pessa

7.88 634659

----------------------------INFORMATION----------------------------Couverture : Classique

[Roman (134x204)] NB Pages : 84 pages

- Tranche : 2 mm + (nb pages x 0,07 mm) = 7.88 ----------------------------------------------------------------------------

Au rythme des rimes

Christian Pessa

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Empathie

Comprendre l’être aimé ! Voila bien le problème De tout amant zélé, De tout humain qui aime.

Il n’est pas de leçon, De recette pratique, D’infaillible façon Ou de philtre magique

Pour que dure la joie De l’harmonie parfaite Qui règne quelquefois Comme une brève fête.

Entre autres qualités Nécessaires toujours, Le « savoir-écouter » Doit primer chaque jour.

Entendre le « non-dit », Cette absence de mots Qu’un geste contredit Mais trop tard ou trop tôt.

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Ecouter les silences Qui s’installent un jour, Signes d’indifférence Ou dialogues de sourds ?

Savoir briser la glace Des bouderies stupides, Des rancunes tenaces, Des paroles acides.

Essayer de comprendre De l’autre les raisons, Sans se laisser surprendre Par l’incompréhension

Qui préside souvent Dans notre relation Car la passion-volcan Manque de réflexion.

Mais ce n’est pas facile Et l’erreur est humaine. La patience est fragile Quand le cœur est en peine…

Or donc, rions ensemble ! C’est le meilleur moyen D’oublier ce qui semble Ombrager nos destins.

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Si j’étais un poète

Si j’étais un poète Au verbe généreux, Aux pensées de prophète Et au cœur vertueux,

Je saurais bien écrire Les mots qui savent plaire, Ce que je n’ose dire De mes rêves lunaires.

Je saurais vous chanter Les douces barcarolles Qui vous feraient rêver Derrière vos étoles.

Je saurais, d’un seul mot, Attendrir vos regards Dont brilleraient les eaux Troublés par tant d’égards.

Car vous seriez la Reine Et la Muse surtout De ce royal Eden Que je créerais pour vous…

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Sens interdits

Intouchables déesses, Pourtant proches de nous, Impossibles maitresses De nos rêves tabous.

Aimables, souriantes Et même chaleureuses, Votre accueil nous enchante, Vos bises sont joyeuses…

Fragiles ou despotes, Savantes, scientifiques Ou têtes de linotte Mais toujours magnifiques.

Même si l’on vous aime Tout nous est interdit, Ô vous ! Femmes extrêmes, Femmes de nos amis !

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En vérité

Les fleurs sont des sourires Qui se fanent trop vite, Les bijoux, des soupirs, Des objets que l’on quitte…

Il n’est, pour une femme, Qu’un seul désir, toujours : Bruler comme une flamme Entre deux cris d’amour…

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L’Italie…

L’Italie oh la la ! c’est la lyre et le La ! Au Lido là est l’eau !

Aller à Napoli et de la nappe au lit ! Sicilia c’est l’Etna et l’état sans la Loi. Gelati en folie, la pasta sans basta !

Fellini fait le nid du cinéma de papa : Marcello

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à vélo et Lollo- Brigida !

De Milan au Vatican ou de l’Asti à l’hostie.

L’Italie c’est le lit et l’alibi de ma folie car le talent indolent est l’étalon de l’Italie !

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Amour-Desir

Tant de mots, tant de phrases, De circonvolutions Débordantes d’emphase De vagues émotions !

Tant de belles paroles, De sirupeux discours Et tant de fariboles Aux chatoyants atours !

Tant de livres sérieux, De poèmes épiques, De romans merveilleux Ou d’odes romantiques !

Pour avouer enfin, En un tremblant soupir, « Je t’aime, t’aime bien… Surtout je te désire… »

Car, hors l’hypocrisie Des prudes sentiments, Le corps a des envies Et des désirs ardents.