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Moutonnier des Pays de la Loire : le bulletin du réseau d'élevage ovin – juillet 2017 – n° 65 1 Au sommaire dans ce numéro 65... Conférence au Space le jeudi 14 septembre à 14h30 : Eleveur ovin ou futur installé, viser de bonnes conditions de travail Faire pâturer des dérobées La FCO : une lutte collective avant tout Prévenir les mammites au sevrage Sécheresse d’automne, puis sécheresse de printemps : ai-je assez de stocks ? Evolution des élevages ovins viande en contrôle de performances Le Ramadan dope les cours de la fin du 1 er semestre Agenda CONFERENCE AU SPACE LE JEUDI 14 SEPTEMBRE A 14H30 : ELEVEUR OVIN OU FUTUR INSTALLE, VISER DE BONNES CONDITIONS DE TRAVAIL Grâce à l’amélioration de ses résultats économiques, l’élevage ovin s’est considérablement modernisé au cours des dernières années, permettant de bonnes conditions de travail dans tous les systèmes, des plus pâturants aux plus intensifs. Des éleveurs récemment installés témoigneront sur les investissements qu’ils ont réalisés, pour une bonne valorisation de leur parcellaire ou pour une utilisation efficace de leurs bâtiments. Venez échanger avec eux et avec les conseillers qui les accompagneront. Filière ovine des Pays de la Loire

Au sommaire dans ce numéro 65 · 2017. 7. 18. · Moutonnier des Pays de la Loire : le bulletin du réseau d'élevage ovin – juillet 2017 – n° 65 3 risque est moindre. En cas

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Moutonnier des Pays de la Loire : le bulletin du réseau d'élevage ovin – juillet 2017 – n° 65 1

Au sommaire dans ce numéro 65...

Conférence au Space le jeudi 14 septembre à 14h30 : Eleveur ovin ou futur installé, viser de bonnes conditions de travail

Faire pâturer des dérobées

La FCO : une lutte collective avant tout

Prévenir les mammites au sevrage

Sécheresse d’automne, puis sécheresse de printemps : ai-je assez de stocks ?

Evolution des élevages ovins viande en contrôle de performances

Le Ramadan dope les cours de la fin du 1er semestre

Agenda

CONFERENCE AU SPACE LE JEUDI 14 SEPTEMBRE A 14H30 : ELEVEUR OVIN OU FUTUR INSTALLE, VISER DE BONNES CONDITIONS DE TRAVAIL

Grâce à l’amélioration de ses résultats économiques, l’élevage ovin s’est considérablement modernisé au cours des dernières années, permettant de bonnes conditions de travail dans tous les systèmes, des plus pâturants aux plus intensifs. Des éleveurs récemment installés témoigneront sur les investissements qu’ils ont réalisés, pour une bonne valorisation de leur parcellaire ou pour une utilisation efficace de leurs bâtiments. Venez échanger avec eux et avec les conseillers qui les accompagneront.

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2 Moutonnier des Pays de la Loire : le bulletin du réseau d'élevage ovin – juillet 2017 – n° 65

FAIRE PATURER DES DEROBEES

Lorsque le manque de fourrage est avéré, l’achat est la solution la plus sûre… mais n’est possible que s’il y a de l’offre. L’implantation de dérobées est une des solutions pour compenser le manque de fourrage (reconstitution de stock ou pâturage permettant d’économiser d’autres stocks).

Les dérobées d’hiver, une production assurée

A l’inverse de dérobées « d’été » (moha etc.), les dérobées « d’hiver », lorsqu’elles sont bien choisies et implantées dans de bonnes conditions avant mi-septembre, ont un rendement certes assez bas et variable (entre 1,5 et 3 T MS/ha) mais assuré et une excellente valeur alimentaire. Ramenées à la T MS, ces fourrages sont couteux et c’est une des raisons pour lesquelles il faut privilégier une exploitation au pâturage dès que possible.

En ce qui concerne les espèces, des essais dans le contexte des Pays de la Loire dans les années 2010-2012 ont montré l’importance cruciale de choisir des espèces non gélives. En effet, l’exploitation d’automne n’est pas toujours possible et il faut donc se réserver la possibilité d’une exploitation en hiver ou début de printemps. Ainsi, RGI-TI, triticale-TI et triticale-vesce ont obtenu les meilleurs rendements. Le colza fourrager a également montré un bon rapport coût/risque avec sa semence économique.

Des essais de finition des agneaux sur dérobées

La faisabilité et l’intérêt du pâturage de dérobée ont été testés, notamment au Mourier et au lycée agricole de Mirecourt, avec des essais sur le pâturage automnal de différents mélanges de dérobées par des agneaux sevrés, en comparaison avec une finition classique en bergerie. Les mélanges semés et les performances animales diffèrent selon les essais mais les résultats sont très encourageants.

Les mélanges testés comportaient plus ou moins d’espèces, avec des graminées (RGI, RGH), des légumineuses (trèfle incarnat, d’Alexandrie, vesce), du colza fourrager, du navet fourrager, etc. Il s’agissait en majorité de mélanges du commerce semés aux alentours de 35 kg/ha fin août. Au Mourier en 2014, les agneaux, sevrés précocement à 70 jours (24 kg de poids vif), y ont été mis à partir de fin novembre. La levée et le rendement (y compris souterrain pour le navet) a été très variable : de 1,3 à 4,5 T MS/ha. En conséquence, il aurait fallu adapter le chargement qui tournait autour de 13-15 agneaux/ha.

La valeur alimentaire était très élevée, confirmant les analyses réalisées en Pays de la Loire : 0,8 à 0,9 UFV et 111 g de PDI pour la partie aérienne, plus d’énergie sur les racines. La conduite sur pâturage a donc permis de fortes économies de concentré.

Ce souci d’adéquation du chargement est à l’origine des manques de performances observées dans certains essais : un manque de fourrage a pénalisé la finition d’une

partie des agneaux, d’où des ventes décalées et une baisse du prix moyen. Dans ces essais, les agneaux ont été vendus plus légers (GMQ inférieur) qu’en conduite classique en bergerie avec concentré à volonté, mais avec des conformations et états d’engraissement comparable. Le gras état même moins coloré et plus ferme au pâturage. Dans les essais avec des rendements suffisants, la tendance sur le GMQ est inversée avec de meilleures performances par rapport à une finition en bergerie : les agneaux ne « patinent » pas comme lors de la transition alimentaire à la rentrée en bergerie.

Par rapport au coût d’implantation de ces mélanges, il ressort de ces essais un intérêt économique certain quand la production est suffisante pour finir à temps 15 agneaux/ha. A défaut de pouvoir maîtriser la météo, il faut donc choisir de bonnes parcelles portantes et profondes.

Bénédicte BLIN, Chambre d’Agriculture de la Sarthe

LA FCO : UNE LUTTE COLLECTIVE AVANT TOUT

L’épizootie de Fièvre Catarrhale Ovine (FCO) a bel et bien repris, et le virus circule intensément depuis cet été : on a détecté dix fois plus de foyers à l’automne 2016 qu’à l’automne 2015. Si l’on a observé un ralentissement hivernal, avec la diminution des insectes qui transmettent le virus, tout laisse à penser que la maladie repart de plus belle depuis ce printemps.

Des cas cliniques avec avortements commenceraient à être observés dans plusieurs départements, et c’est plus d’un millier d’élevages qui ont déjà été déclarés infectés.

La circulation du virus est donc bien réelle et la maladie risque d’impacter les cheptels cet été.

Pour rappel en France, les conditions pour sortir de la zone réglementée vers la zone indemne sont soit une double désinsectisation avec un test PCR négatif, soit la vaccination. Aujourd’hui, seuls deux départements (le Finistère et une partie des Côtes d’Armor) sont en zone indemne.

De plus, la condition imposée par la réglementation européenne pour sortir du territoire est la vaccination des animaux.

Si des mesures d’allègement à ces conditions sont parfois envisageables, la vaccination reste la meilleure solution. Nous vous rappelons que les doses vaccinales sont toujours financées par l’Etat. Pour la vaccination de votre cheptel reproducteur, cette vaccination peut être faite par l’éleveur lui-même, n’entrainant donc aucun coût. Attention cependant, la vaccination pour l’export doit obligatoirement être faite par votre vétérinaire sanitaire.

La lutte contre la FCO ne peut être que collective : vaccinez ou faites vacciner votre cheptel.

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Moutonnier des Pays de la Loire : le bulletin du réseau d'élevage ovin – juillet 2017 – n° 65 3

Aurore BASTIER, GDS Vendée

et Stéphane MIGNE, Chambre d’Agriculture de la Vendée

PREVENIR LES MAMMITES AU SEVRAGE

Quelles sont les bonnes pratiques à adopter au sevrage ? Faut-il mettre les brebis à la diète ? Faut-il supprimer l’abreuvement ? Comme souvent, il n’y a pas de réponse absolue, il faut agir en fonction du contexte : caractéristiques du troupeau (potentiel laitier), du lot (âge, état corporel), historique (fréquence des mammites), pratiques… Le risque est d’autant plus important que le sevrage est précoce (donc particulièrement pour des lactations en bergerie), que le potentiel laitier des brebis est élevé. Les mammites sont bien sûr à prendre en compte dans la politique de réforme.

Alimentation des brebis

En bergerie : plus les brebis sont laitières, plus le sevrage doit être préparé tôt.

- Pour des brebis très laitières, avec un sevrage vers 80 à 90 jours, supprimer la complémentation protéique 1 mois avant le sevrage, la complémentation énergétique 15 jours avant.

- Pour des sevrages précoces, vers 60 à 70 jours, supprimer la complémentation protéique 15 jours avant le sevrage, et la complémentation énergétique quelques jours avant.

Affourager avec de la paille, ou du foin de faible qualité. Prévoir une pratique moins sévère pour des brebis moins laitières ou en moins bon état (notamment pour les agnelles).

A l’herbe : le sevrage étant généralement plus tardif, le risque est moindre. En cas de sevrage précoce, rentrer les brebis en bergerie et les mettre à la paille. Dans tous les cas, éviter de les mettre sur une repousse.

Abreuvement

En cas de problème récurrent, la suppression de l’abreuvement peut être envisagée, mais elle est à réserver aux brebis très laitières, pendant une journée au maximum.

Conduite des agneaux

Surtout ne pas les remettre sous les mères au bout de quelques jours, pour vider les mamelles, car la tétée relancera la lactation.

Ne pas les laisser dans un parc proche de celui des brebis : les contacts voire les bêlements peuvent relancer la lactation.

Pour les doubles, en cas de vente d’un des deux agneaux, ne pas laisser le second sous la mère.

Observations et palpations des mamelles

Le contrôle des mammites durant la lactation, par observation et palpation, devient indispensable au cours du tarissement. Une mamelle bien tarie présente deux pis équilibrés, sans pathologie cutanée (boutons, ecthyma, blessures) et souples à la palpation (absence de nodule, d’induration locale ou généralisée). Les découvertes lors de cette palpation peuvent être :

des lésions locales qui peuvent demander des soins locaux.

des mammites cliniques (pis chaud, gonflé, douloureux avec modification de l’aspect du lait et atteinte possible de l’état général de la brebis). Ces mammites sont le plus souvent dues à des staphylocoques (coagulase négative ou aureus). Lorsque de nombreuses brebis sont atteintes ou lors de récidives, des prélèvements de lait peuvent être envoyés au laboratoire pour analyse bactériologique et/ou antibiogramme*. Le traitement en brebis allaitantes consiste généralement en l’administration d’un antibiotique par voie générale en association avec un anti-inflammatoire.

des mammites sub-cliniques (pas de signes locaux ni généraux mais présence d’induration dans le pis). Elles peuvent également être traitées par antibiotique mais doivent généralement conduire à la réforme de la brebis.

La prévention sanitaire des mammites, en plus de l’évolution de la ration des brebis et des palpations régulières des mamelles, passe par le maintien de l’hygiène de la litière durant la lactation et durant la période de tarissement (jusqu’à fermeture complète du sphincter des trayons).

(* des résistances bactériennes sont répertoriées vis-à-vis de certaines familles d’antibiotiques)

Katia RISSON, Terrena et Vincent BELLET, Institut de l’Elevage

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4 Moutonnier des Pays de la Loire : le bulletin du réseau d'élevage ovin – juillet 2017 – n° 65

Priorité au bilan fourrager et à la chasse aux brebis les moins productives

La priorité est de faire le point sur les stocks fourragers : compter ses bottes et en peser quelques-unes, cuber les silos s’il y en a, voire estimer les rendements sur pied à venir. D’un autre côté, calculer le besoin en fourrage stockés en multipliant le nombre de jours « de bâtiment » ou d’affouragement par les quantités quotidiennes et le nombre d’animaux, puis alloter rigoureusement pour attribuer les meilleurs fourrages aux animaux qui en ont le plus besoin.

C’est l’occasion de faire le point sur les animaux et les performances :

- réformer les brebis qui doivent l’être, quitte à vendre maigre ;

- réaliser des diagnostics de gestation permet d’ajuster l’alimentation des brebis luttées et de réformer les moins productives ou infertiles ;

- sevrer les agneaux précocément pour réduire les besoins de leurs mères et faciliter leur remise en état ;

- engraisser les agneaux sevrés avec de la paille et du concentré.

Être opportuniste

Vous pouvez retrouver les caractéristiques de différentes espèces de dérobées, tant d’hiver que d’été, sur www.perel.paysdelaloire.fr rubrique Choisir un fourrage/Consulter les fiches fourrage : période de semis et de récolte, dose de semis, mode d’exploitation, tolérance au sec, etc.

Préserver le capital prairie

Le surpâturage provoque l’épuisement et le salissement des prairies, voire leur mortalité, et pénalise fortement la reprise de production. En période de sécheresse, les ovins ne doivent pas rester sur une parcelle quand la hauteur est inférieure à 3 cm herbomètre (entre la semelle et le talon de la botte), même si l’herbe a reverdi récemment à la faveur des orages ! Deux pièges sont très courants : tout ouvrir, ou continuer à tourner en accélérant. Or, le pâturage n’est possible que s’il y a de l’herbe à l’entrée des animaux dans la parcelle. Si ce n’est pas le cas, mieux vaut sacrifier une parcelle parking et affourager. N’hésitez pas à faire le tour de vos différents lots et parcelles et à réalloter si nécessaire selon vos observations.

Adapter son système

La diversification des ressources fourragères est le meilleur moyen de s’adapter aux aléas de la météo. Sur www.perel.paysdelaloire.fr rubrique « choisir un fourrage » vous trouverez des informations vous permettant de choisir les fourrages les mieux adaptés à votre système :

- la prairie multi-espèces robuste - les légumineuses de fauche - les dérobées - les méteils ensilés - la betterave fourragère qui valorise l’eau quelle que

soit la période

De nombreuses options permettent de sécuriser le système selon différentes stratégies. Un changement de pratiques sur les prairies peut être envisagé notamment si le rendement valorisé est inférieur au potentiel.

Bénédicte BLIN, Chambre d’Agriculture de la Sarthe

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SECHERESSE D’AUTOMNE, PUIS SECHERESSE DE PRINTEMPS : AI-JE ASSEZ DE STOCKS ?

Après une année 2016 difficile côté fourrage, la sécheresse printanière et ses rendements de fauches d’herbe décevants amène à se poser des questions. Le stress ne doit pas vous faire perdre votre bon sens !

Faire le point sur les fourrages

Réformer les animaux improductifs ou superflux

Eviter les pièges (surpâturage et manque de transition

alimentaire)

Compenser les T MS manquantes (achat et

dérobées) Adapter son système

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Moutonnier des Pays de la Loire : le bulletin du réseau d'élevage ovin – juillet 2017 – n° 65 5

En Pays de la Loire, le nombre d’élevages et les effectifs contrôlés sont repartis à la hausse en 2016. 80 élevages ont enregistré les données génétiques de 13 839 brebis (mises bas comprises entre le 1er juillet 2015 et le 30 juin 2016), soit 9,6% d’éleveurs et 5% de brebis supplémentaires par rapport à la campagne 2015. L’augmentation est sensible en valeur absolue. Le pourcentage de brebis contrôlées augmente légèrement.

Pays de la Loire

Nb d’élevages Nb de brebis

% brebis contrôlées

2016 80 13 839 12,5

2015 73 13 189 11,4

2014 70 12 834 11,7

2013 66 10 947 12,5

2012 58 9 698 10,6

2011 52 9 406 10,4

En France : légère baisse du nombre d’éleveurs (-0,6%) mais augmentation du nombre de brebis contrôlées (+1,3%) (2016/2015).

France Nb d’élevages Nb de brebis

% brebis contrôlées

2016 1230 330 312 8,3

2015 1238 326 167 8,0

2014 1246 333 600 8,4

2013 1222 314 508 8,5

2012 1165 296 170 7,7

2011 1117 284 568 7,3

Source : Bilan du Contrôle de performances ovins allaitants – campagne 2016 (Institut de l’Elevage, INRA, Races de France)

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Bilan du contrôle de performances ovins allaitants - Campagne 2016

Race

Nombre de brebis agnelées

Prolificité

PAT 30

Total Dont

< 19 mois < 19 mois

> 19 mois

Mâles simples

Femelles simples

Mâles doubles

Femelles doubles

Bleu du Maine 1 288 136 (10%) 1.40 1.87 15.1 14.2 12.8 12.2

Charmoise 2 048 154 (8%) 1.10 1.12 11.6 11.0 9.8 9.1

Ile de France 10 823 1 460 (13%) 1.56 1.81 15.0 14.2 12.7 12.1

Mouton Charollais 7 112 1 312 (18%) 1.44 1.78 15.7 14.9 13.3 12.6

Mouton Vendéen 7 707 1 409 (18%) 1.56 1.80 13.6 12.8 11.1 10.6

Romane 23 166 4 068 (18%) 1.86 2.15 13.4 12.5 11.3 10.7

Rouge de l’Ouest 3 834 785 (20%) 1.47 1.83 14.9 14.0 12.7 12.0

Solognote 2 297 274 (12%) 1.12 1.46 / / / /

Suffolk 3 143 491 (16%) 1.32 1.66 15.6 14.8 13.4 12.7

Texel 4 224 203 (5%) 1.55 1.90 17.1 15.8 14.5 13.9

Source : Bilan du Contrôle de performances ovins allaitants – élevages OS - campagne 2016 (Institut de l’Elevage, INRA, Races de France)

Laurent FICHET, Chambre d’Agriculture Maine-et-Loire et Mayenne

EVOLUTION DES ELEVAGES OVINS VIANDE EN CONTROLE DE PERFORMANCES

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Moutonnier des Pays de la Loire : le bulletin du réseau d'élevage ovin – juillet 2017 – n° 65

LE RAMADAN DOPE LES COURS DE LA FIN DU 1ER SEMESTRE

Le profil de la cotation nationale au 1er semestre 2017 est assez proche de celui de 2013 : un creux très prononcé fin février mais une baisse saisonnière peu marquée après Pâques. Alors que début mars la cotation de 2017 était en retrait de 10% par rapport à 2016, c’est une progression de 13% qu’elle affichait fin juin, dépassant ainsi le record de 2014. Le démarrage du mois du Ramadan le 26 mai semble avoir fortement soutenu la demande.

Sur les 4 premiers mois de l’année la production et les abattages sont en progression de 1% par rapport à 2016, de même que la consommation estimée par bilan (production + importations – exportations). La consommation des ménages (hors Restauration Hors Domicile) serait en très léger recul (-0,4%). Toujours sur les 4 premiers mois, les importations sont stables, la progression des envois britanniques, irlandais et néo-zélandais compensant le retrait espagnol.

Le marché mondial est marqué par la poursuite de la reprise des achats chinois : après le recul de 2015, le début de 2017 confirme la progression de 2016, 9% de plus sur les 4 premiers mois, dont 3% pour les achats en provenance de Nouvelle-Zélande. La production néo-zélandaise est attendue en baisse, un recul de 5% du cheptel se traduisant par une baisse de 4% des exportations.

Source : Tendance N° 280 de juin 2017 Vincent BELLET, Institut de l’Elevage

AGENDA

19 au 20 août : Fête de l’Agriculture à Ste-Cécile (85) 1er au 3 septembre : Festi’Elevage à Chemillé (49). Concours départemental Rouge de l’Ouest samedi 2 et dimanche 3 septembre : Fête de l’Agriculture à Pornic (44) samedi 2 et dimanche 3 septembre : Comice de Candé (49) 1er au 3 septembre : Festival de la viande à Evron (53). Concours Bleu du Maine. 6 et 7 septembre : Tech-Ovin à Bellac (87) 14 au 18 septembre : 4 jours du Mans (72) 8 au 11 septembre : Foire de Béré à Chateaubriant (44). Concours départemental Mouton Vendéen 12 au 15 septembre : Space à Rennes (35), cf. programme ci-joint Mardi 12 septembre : à 14h, Concours national Ile-de-France au Space Jeudi 14 septembre : à 14h30, Conférence au Space « Eleveur ovin ou futur installé, viser de bonnes conditions de travail » Mercredi 27 septembre : vente de jeunes béliers Bleu du Maine en sortie de Centre d’Elevage au Parc des expositions du Mans (72)

21 au 23 novembre : Tech’Elevage à La Roche-sur-Yon (85).

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Le Moutonnier des Pays de la Loire est diffusé à raison d’un millier d’exemplaires depuis avril 1996, au rythme de 3 numéros par an. Nous pensons qu’il a besoin de vos avis critiques afin d’être amélioré et de mieux répondre à vos attentes. C’est pourquoi nous faisons cette enquête.

Nom (facultatif) : …………………………. Prénom (facultatif) :……………………

Merci de remplir ce questionnaire et de le renvoyer à l’adresse suivante : Brigitte LOISY, Chambre d’Agriculture, 8, Avenue du général Leclerc 44190 CLISSON ou par Mail : [email protected]

SUR LE FORMAT DE DIFFUSION

1. Préférez-vous une diffusion :

exclusivement EN PDF PAR MAIL Au format actuel Papier par courrier

SUR LA FORME

2. Au niveau de la longueur des articles ; souhaiteriez-vous :

Plus long Inchangé Plus court

3. Suggestions sur la forme :…………………………………………………………………………

SUR LA PERIODICITE

4. Recevoir le moutonnier 3 fois par an vous paraît :

Suffisant Trop fréquent Insuffisant : Périodicité souhaitée :………………

SUR LE FOND

5. Concernant le contenu des articles, que pensez-vous (cochez une case par ligne) :

Type d’article Trop nombreux

Pas assez nombreux

Suffisants

Témoignages d’éleveurs

Données chiffrées

Analyses

Exemples concrets

Interventions d’autres organismes

6. Les différents thèmes sont-ils suffisamment traités (cochez une case par ligne) :

Thème Oui Non

Alimentation

Reproduction

Sanitaire

Génétique et sélection

Aides et primes

Règlementation

Bâtiments et équipements

Trucs et astuces

Systèmes de production

Marché

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