AUDIT ET EXPERTISE COMPTABLE Des profils très diversifiés P

4 COUR DE L'ILE SEGUIN92102 BOULOGNE BILLANCOURT CED - 01 40 93 20 20

28 JAN 13Hebdomadaire Paris

Surface approx. (cm²) : 2449N° de page : 18-21

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Eléments de recherche : BISTRO ROMAIN : chaîne de restaurant, toutes citations

Quatre secteurs en manque de brasAUDIT ET EXPERTISE COMPTABLE

Des profilstrès diversifiésP lus variés qu'on ne les imagine,

les métiers de l'audit et de l'ex-pertise comptable représentent

aussi un vivier d'emploi important :de 10 000 à 15 000 postes de niveaubac+2 à bac + 8 sont proposés chaqueannée. Jacques Maureau, président del'ordre des experts-comptables en ré-gion Rhône-Alpes, résume ainsi la po-sition de sa profession en ce début2013. « Avec les incertitudes sur lacroissance, les cabinets limiterontpeut-être les embauches, explique-t-il. Néanmoins, nous avons toujoursbesoin de collaborateurs qualifiés. »

Des missions élargiesLes Big Four que sont Deloitte, Ernst& Young, KPMG et PWC mais aussiun poids lourd français comme Ma-zars prévoient d'ailleurs des recrute-ments conséquents. Mazars annonceainsi 400 embauches en 2013, essen-tiellement à des postes d'auditeurs.KPMG envisage de recruterI 350 personnes et 600 stagiaires etapprentis. « Pour rejoindre les grandscabinets internationaux, la maîtrise del'anglais et un diplôme bac+5 d'écolede commerce ou d'ingénieurs sont

obligatoires », prévient Béatrice Boi-teau, national business manager de ladivision audit & expertise comptabledu cabinet de recrutement Hays.Dans les cabinets plus petits, les pro-fils sont plus diversifiés : BTS, DUT,diplôme de comptabilité et de gestion(DOG) pour les postes d'assistants, li-cence pro pour les gestionnaires depaie, master, diplôme supérieur decomptabilité et gestion (DSCG) pourles collaborateurs comptables et,enfin, diplôme d'expertise comptable(DEC, bac + 8). « La tendance estaussi de faire appel à des jeunes issusd'école de commerce, mieux arméspour répondre à l'élargissement desmissions des experts-comptablesamenés à prodiguer des conseils dansde nombreux domaines », remarqueBéatrice Boiteau.Les cabinets offrent des salaires équi-valents à ceux pratiques en entreprise.Selon la dernière étude Hays de rému-nération audit & expertise comptable2012-2013, un gestionnaire de paieavec deux ans d'expérience peut pré-tendre à un salaire annuel comprisentre 24 000 € et 32 000 € brut.

LAURENCE MERLAND, AGENCE ACCROCHE-COUT




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> Christine MEYER, directrice des ressources humaines de Strego, ca bi net d'expertise comptable,Angers (Maine-et-Loire)

« Nous accueillons aussi des jeunes »M oins en vue que les grandes

structures, Strego se classepourtant au 12e rang des cabi-

nets d'expertise comptable*. Avec unsiège installe à Angers (Maine-et-Loire) et 43 bureaux dans 17 départe-ments, de l'Essonne au Morbihan et àla Charente-Maritime, il apporte sesservices à quelque 13 DOO clients, arti-sans, commerçants, professions libé-rales et PME.« Nous comptons 850 collaborateurs,précise Christine Meyer, directricedes ressources hu-maines. Notre pre-mière activité estl'expertise comp-table, qui ne se ré-sume pas à traiterdes chiffres maisqui comporte unepart essentielle deconseil au client.Nous faisons éga-lement de l'exper-tise sociale, c'est-à-dire de la gestionde bulletins de paie et de contrats detravail. Enfin, nous assurons des mis-sions d'audit légal et de commissariataux comptes. »En 2012, le groupe Strego a recruté60 collaborateurs en externe et prévoitd'en faire autant en2013. «Notre tauxde turnover — autour de 8 % — est

« Nous devonsremplacerles départsnaturels ettaire face à

l'augmentationdu portefeuille

de clients » moins élevé que dans les très gros ca-binets, mais nous devons à la fois rem-placer les départs naturels et faire faceà l'augmentation du portefeuille declients, explique la DRH. Nous privi-légions les profils qui ont au moinstrois ans d'expérience. Cependant,nous accordons aussi de la place auxjeunes, en les accueillant en contratd'alternance (20 contrats signés en2012) ou en stage (120 stagiaires ac-cueillis en2012).»

* Selon le classement établi par larevue « la Profession comptable » enmars 2012.

EN SAVOIR PLUSÀ CONSULTER>• « Graine d'expert-comptable »,un livret d'information à destinationdes lycéens et étudiants, àtélécharger sur la page FacebookGraine-dexpert-comptable.




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HÔTELLERIE-RESTAURATION

Un important turnover créateur d'opportunitésR ecruter et fidéliser, tel pourrait

être le leitmotiv de l'hôtellerie-restauration en France. Car les

offres ne manquent pas dans le sec-teur. .. 2 000 embauches prévues en2013 chez l'hôtelier Accor (Sofitel,Novotel, Ibis, Formule I...), environI 000 chez Louvre Hotels Group (lesmarques Golden Tulip, Campanile,Kyriad et Première Classe), plus en-core dans la restauration dè chaîne,entre 2 500 et 3 000 pour le groupeFlo (pour les marques Hippopotamus,Bistro romain, Tavernes de MaîtreKanter, Tablapizza et les Brasseries),ainsi que dans la restauration rapide,3 000 créations nettes d'emploi chezMcDonald's France pour 44 100 re-crutements et IO 000 embauches chezQuick. Si ces métiers recrutent tou-jours (réceptionniste, gouvernante,hôtesse de table ou chef de rang, cuisi-nier, équipier, manageur...), c'est enpartie parce que le turnover y est trèsmarque, souvent motivé par desconditions de travail jugées difficiles.« Nous avons largement rattrapé notreretard dans le domaine social, insisteMichel Bedu, président Umih forma-tion de l'Union des métiers et des in-

dustries de l'hôtellerie. Les salariés dusecteur bénéficient tous depuis deuxans d'une mutuelle, les salaires àl'embauche dépassent le smic... »Sophie Mouhieddine, directrice desressources humaines du groupe Flo, ledit haut et fort : « Lutter contre le tur-nover est notre combat national, nousvoulons le diviser par deux d'ici à fin2013.»

La promotion interneest à l'honneurLa majeure partie du recrutement re-pose certes sur du temps partiel (à60 %), mais le groupe veille à ce qu'ilreste choisi et à fidéliser ses équipes,notamment à travers la formation. Icicomme en hôtellerie, la promotion in-terne est à l'honneur : dans le groupeLouvre, 80 % des directeurs d'hôtelen sont issus. Laura Benoumechiara,la responsable ressources humainesfiliales, insiste cependant : « Nous re-cherchons aussi des profils atypiques,parfois issus d'autres secteurs, maisdont le parcours montre qu'ils ont sus'adapter, sont créatifs et, bien sûr,partagent le sens du service. » Alors,l'ascenseur social, toujours, maisaussi un certain esprit novateur.

MARIE PASTRANA. AGENCE ACCROCHE-COHT

PRATIQUEÀ CONSULTER>• La bourse à l'emploi dédiée auxmétiers de l'hôtellerie et de larestauration :www.desmet/ersunaven/r.com.




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> Raphaëlle PETRINI, premiere de réception de l'hôtel Clarion Collection Etoile Samt-Honorea Paris (VIII6)

« J'ai tout appris sur le tas »Q uand on aime vraiment ce

qu'on fait, on apprend tresrapidement » II y a quèl-ques annees encore, Ra-

phaëlle Petnni, premiere de recep-tion de l'hôtel Clarion CollectionEtoile Saint-Honoré à Pans (WI6)ignorait tout de l'hôtellerie « A labase, je voulais être hôtesse de l'air,raconte la jeune femme Je m'étaisinscrite dans un BTS tourisme en al-ternance et je devais trouver une en-treprise C'est là que je suis arrivée ala reception de l'hôtel J'ai tout ap-pris sur le tas »Elle passe son diplôme en 2010 etenchaîne sur un CDI, toujours a la

réception, a temps plein cette fois(39 heures). Raphaëlle découvrealors toutes les facettes de l'hôtel et

se forme au métieravec l'aide de sescollègues. Avecsucces • au bout dequelque temps,son anciennetédans l'établisse-ment l'amené àprendre davantagede responsabilitéset a passer pre-

miere de réception Son poste « Jefais le lien entre la direction et la re-ception, j'encadre et accompagne

« J'aimeraisarriver

jusqu'au rangde directrice,voire acquérirun hotel parmoi-même »

mon équipe — trois personnes dejour et deux de nuit — afin que lecontact avec le client soit le meilleurpossible » Travaillant du mardi ausamedi, la jeune femme est rému-nérée I 500 € net par mois (horsprime d'objectif, en fonction duchiffre d'affaires) et a trouvé sa voiedans l'hôtellerie« J'aimerais évoluer encore et arriverjusqu'au rang de directrice, voire ac-querir un hôtel par moi-même. »Agee de 24 ans maîs les pieds surterre, elle tempère : « Apres, cela dé-pendra de la conjoncture et de la vi-tesse a laquelle j'évolue. » Ses de-buts sont en tout cas prometteurs...




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AÉRONAUTIQUE

Des embauchesrevues à la hausseA vec des carnets de commandes

pleins jusqu'en 2020, les entre-prises de l'aéronautique aug-

mentent les cadences de productionet recrutent en France près de13 000 nouveaux collaborateurs paran. Des prévisions de recrutementsrevues à la hausse ! Le fait est suffi-samment rare pour être remarqué : en2012, Airbus avait envisagé d'em-baucher 4 000 collaborateurs, ce sontfinalement près de 5 000 personnesqui ont rejoint les rangs du construc-teur européen, dont la moitié enFrance. En 2013, les volumes de-vraient être relativement proches.Et dans le sillage d'Airbus, toute uneflotte d'équipementiers et de sous-traitants recherche aussi des candi-dats. Parmi eux, le groupe ZodiacAerospace est un des leaders mon-diaux des équipements de cabine, desécurité et des systèmes embarquésmontés à bord des avions. Il emploie6 000 salariés en France et y a recruté750 personnes sur l'exercice 2011-2012. « La moitié correspond à despostes d'opérateurs et de techniciens,

l'autre moitié à des ingénieurs et ca-dres, décrit Romaric Chabert, direc-teur des ressources humaines dugroupe. Nous sommes ouverts à descandidats issus de spécialités très di-verses telles que électrotechnique,matériaux et composites, gestion desfluides et qui peuvent avoir eu uneexpérience dans d'autres secteursd'activité comme l'automobile. »

Objectifs: 6 000 alternantsen 2015Reste que les entreprises du secteurpeinent à trouver des candidats pourcertains métiers, comme ceux d'ajus-teurs-monteurs, de chaudronniers oud'ingénieurs en bureau d'études.Afin de remédier à la pénurie, ellesdéveloppent la formation en alter-nance. La profession aéronautiques'est fixé un objectif de 6 000 jeunesen contrat d'apprentissage ou dè pro-fessionnalisation en 2015. Une filièrede recrutement opportune pour desmétiers qui s'apprennent essentielle-ment par l'expérience.

LM.




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[> Pierre BURELLO, directeur des ressources humaines du groupe Latécoère, équipementierde l'industrie aéronautique, Toulouse (Haute-Garonne)

« Près de 300 recrutements »C réé en 1917 dans la région de

Toulouse (Haute-Garonne) parPierre-Georges Latécoère, le

groupe du même nom a aujourd'huiune dimension internationale. Il estimplanté dans 10 pays et fournit tousles grands constructeurs de l'aéronau-tique . l'européen Airbus, maîs aussil'américain Boeing et le brésilien Em-braer Ses spécialités ? La fabricationd'éléments de fuselage et de portesd'avion, et la conception et l'installa-tion des systèmesd'interconnexionet de câblage élec-trique Son chiffred'affaires a connuune croissance de10% en 2012, et2013 s'annonceaussi dynamique.« Notre carnet decommandes représente quatre annéesde chiffre d'affaires, indique PierreBurello, le DRH Dans ce contexte,nos recrutements sont constants » Legroupe compte 4 300 salariés, baséspour moitié dans le sud-ouest de laFrance, il a recruté 400 personnes,dont 270 en France en 2012 et envi-sage d'en faire autant en 2013. Il pro-posera en outre 50 contrats d'alter-

\

« Notre carnetde commandes

représentequatre années

déchiffred'affaires »

nance. Les profils recherches ? Desopérateurs ou « compagnons » spécia-lisés en mecanique ou électrotech-nique et des ingénieurs de bureaud'études, de préférence avec une pre-mière expénence Pour attirer les can-didats, Pierre Burello fait valoir lesatouts de l'entreprise. « Elle est àtaillehumaine et pourtant suffisammentgrande pour porter des projets com-plexes et internationaux. »

EN SAVOIR PLUSA CONSULTER*• Airemploi, espace d'orientationvers les métiers et formations de laconstruction aéronautique et spatialeet du transport aérien.www.airemploi org^ Un portail d'offres d'emploispécialisées :www.aerocontact.com.




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ÉCOACTIVITÉS

Les métiers de l'environnementont un bel avenirM algré la crise, le secteur des

écoachvités se porte bien etcontinue de recruter des profils

spécialisés et qualifiés, de bac + 2 àbac+ 5 Au cœur des politiques publi-ques depuis les années 2000, les mé-tiers verts (protection de l'environne-ment, gestion des ressourcesnaturelles, innovation verte ) repré-sentaient, en 2010, plus de453 000 emplois directs* Soit deuxfois plus qu'en 2007 La croissance del'emploi, dans le secteur, ne devraitpas s'arrêter là Car il va falloir, dansles années a venir, remplir les obj ectifsfixés en matière d'énergies renouvela-

bles ou d'économie d'énergie Autrepoint encourageant la ministre del'Ecologie, Delphine Batho, a an-nonce en décembre la création de« 100 000 emplois verts en trois ans »Maîs prudence, car « si, depuis le Gre-nelle de l'environnement en 2007, lesrecrutements ont eté nombreux, ilssemblent ralentir aujourd'hui », ana-lyse Julien Weynch, directeur de la di-vision ingénieurs et techniciens du ca-binet de recrutement Page PersonnelAujourd'hui, les profils recherchessont multiples « Cela va des techni-ciens bac+2, pour la maintenance dessites de traitement de dechets, a des in-

génieurs bac + 5, pour la coordinationde projets, souligne Julien WeynchCommerciaux et experts en marke-ting sont également très demandes parles entreprises

Spécialisation obligatoireEt Olivier Ormes, du cabinet Green-tech RH, de préciser « Dans les mé-tiers de l'environnement, les recrute-ments se font sur des postes trèsspécifiques, d'où la nécessite de sespécialiser dans l'environnement lorsde sa formation » Les secteurs lesplus porteurs ' « Le bâtiment et l'effi-cacité énergétique », selon le cabinet

de conseil Bearing Point, notammentavec « la mise en œuvre dc la regle-mentation thermique 2012 (bâtimentsbasse consommation) et l'objectif eu-ropéen d'amélioration de 20 % del'efficacité énergétique » Le segmentdes énergies renouvelables devraitaussi être dynamique L'Hexagone ena d'ailleurs fait un axe de croissance,en panant sur l'eolien offshore. Unefilière qui devrait mener à la créationde 10 000 emplois

VADIM GRIVOT, AGENCE ACCROCHE-COM'* Derniers chiffres disponibles du mi-nistère de l'Ecologie, de l'Environne-ment et du Développement durable

(Pas-de-Calais), 40 ans, directeur commercial au sein de la societé Hydrélis, Boulogne-sur-Mer

« Le marché de la gestion de l'eauest énorme »

L e début d'une aventure. »Voilà comment SilvereNicoulm conçoit son ar-

rivée, en 2008, au poste de respon-sable commercial Sud de la société

- Hydrélis Créée en 2004, cette9 start-up du nord de la France est née

après l'invention du premier dis-joncteur d'eau Un dispositif per-mettant de couper l'alimentation eneau d'un bâtiment lorsqu'une fuiteest détectée. Rien avoir avec l'uni-vers dans lequel évolue Silvere Ni-coulin, qui, à l'époque, est chef des

ventes Provence-Alpes-Côte d'Azurpour un vépéciste spécialisé dans lafourniture industrielle. Sauf quel'homme aime les défis « Le patrond'Hydrélis m'a présente son pro-duit. Là, j'ai vu son œil briller, jeme suis lancé. » Depuis, celui qui a




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Un salaire d«43OT€brut

par moisplus une prime

annuelle

commencé sa carrière comme tech-nico-commercial, après un BTScontrôle industriel et régulation au-tomatique, sillonne les routes —« entre 60 000 et 100 000 km paran » — pour vanter les mentes deson produit Un acharnement quisemble payer, au vu des contrats si-gnés avec France Télécom, SNCF,EDF, la Poste ou Carrefour « EnFrance, 30 % de la consommation

d'eau sont dusà des fuites.Le marché dela gestion del'eau est doncénorme, avecune marge deprogression

conséquente. »Et qui dit croissance dit recrute-ment Seul sur son créneau, Hy-dréhs est passé de quatre salariés àses débuts à seize aujourd'hui. Sil-vère Nicoulm, désormais directeurcommercial pour 4 300 € brut parmois (auxquels s'ajoute une primeannuelle), s'est a cette occasion at-taché les services d'un autre com-mercial. Il projette même d'en « re-cruter trois autres en 2013, plutôtdes jeunes possédant une formationtechnique ».

EN SAVOIR PLUSÀ CONSULTERI». Deux portails d'offres d'emploidédiés aux métiers del'environnement. wwwgreenjob fr,www emploi-environnement com




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L'ARTISANATINDUSTRIELse porte bien

B L'artisanat compte plus d'unmillion d'entreprises présentesdans 250 metiers,principalement répartis dansquatre grands secteurs que sontle bâtiment (40 %), les services(32 %), la production (17 %) etl'alimentation (11%)* Lamultiplicité des débouches etdes salaires, globalementsuperieurs au smic, devraitjoueren sa faveur, a condition que « laformation des jeunes soit en lienavec les besoins réels desentreprises afin de leurpermettre de trouver du travail etque l'on cesse de dénigrerl'industrie », indique FrançoisMoutot, le directeurgénéral del'Assemblée permanente deschambres de métiers et del'artisanat (APCMA)Méconnu du grand public,l'artisanat producteunndustneltouche de nombreux domainestels que la métallurgie,l'électronique, la plasturgie ouencore le textile ll constitue undes piliers de l'industriefrançaise L'APCMA ne cesse derappeler que « 75 % desentreprises du secteurde lasous traitance industrielle sontdes entreprises artisanales qui,grâce à leur savoir-faire unique,constituent un des maillonsindispensables de nombreuxsecteurs de pointe»« Je pense que toutes les filières

embaucheront en 2013, estimeFrançois Moutot, et notammentl'artisanat industriel, qui estcelle qui se porte le mieux. Lesecteurde la productionindustrielle est celui qui a le plusrecruté au cours des dixdernieres années, et si la Franceveut continuer à développer sesindustries, le secteur devraembaucher», pronostique-t il.

Des débouchés dansde nombreux domainesCe besoin en main-d'œuvretouche l'aéronautique, lesmetiers liés au bâtiment, avecl'essor des nouvellestechnologiesenvironnementales,l'alimentation et les services à lapersonnes ou encore certainsmetiersd'artisanatd'art, où ilest important de repérer,transmettre et sauvegarder desmetiers d'exceptionDes col laborations exi stent entrePôle emploi et les chambres demetiers afin d'orienterl'apprentissage des jeunes,diplômes ou non, maîs aussi desadultes en reconversion Plus de80 % des 200 000 apprentisformes chaque annee par lesartisans trouvent un emploi àl'issue de leurformation* Statistiques 2011 cfel'Assemblée permanente cleschambres de metiers et cfel'artisanat (APCMA)




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[> Laurence PERRON, directrice des ressources humaines de Bricoman France

« Si le salarié est bien dans son job,le client sera mieux servi »S ociété de bricolage

fondée en 1998 ausein du groupe Leroy

Merlin (devenu groupeAdeo), Bricoman em-ploie aujourd'hui près de2 DOO collaborateurs dansses 34 magasins enFrance et semble toutfaire pour les garder. « Sile salarié est bien dansson job, le client seramieux servi », assureLaurence Pierron, la di-rectrice des ressourceshumaines (DRH).Dans ce sens, l'entrepriseveille à investir à bon es-cient. « Nous n'avonsnen contre des forma-tions longues et coûteusespour nos salariés, dès lorsque le retour sur investis-sement sera positif», sou-ligne Laurence Pierron.Et qui dit formation ditaussi promotion interne :un collaborateur entrécomme conseiller devente peut se retrouverdirecteur de magasin.Côté rémunération, l'entreprise affiche lamême détermination : « Nous savons quepour avoir les meilleurs éléments, il faut ymettre le prix », confirmela DRH. Crise ou pas, lessalaires augmentent régu-lièrement. Des hausses de4 % pour les bas salaireset de 2 % pour les autressont prévues en 2013.Des augmentations collec-tives auxquelles s'ajoutentdes réévaluations indivi-duelles en fonction derévolution et des objectifsdu collaborateur (3,6 % enmoyenne d'augmentationsupplémentaire pour lescollaborateurs concernésen 2012).

Selon Laurence Pierron, formation, promotion interne et politique salarialefont partie des dispositifs qui fidélisent les salariés de Bricoman. (DR )

BRICOMAN FRANCE f^ Secteur : distribution debricolage.^ Chiffre d'affaires France2011: 545 millions d'euros.^ Présence dans le monde :France, Espagne, Italie etPologne. r> Effectif France: 1906. |> Recrutements : 350 CDI. ?^ Contacts :http://recrute.bricoman.fr ;mkhiari@bricoman. fr ;

• [email protected]. jj

Cette année, l'enseigne de bricolage prévoitd'ouvrir trois nouveaux magasins. Ce déve-loppement s'accompagnera « d'environ

350 recrutements et au-tant, voire plus, en 2014 »,confie Laurence Pierron.Chez Bricoman, le salaired'un jeune à l'embaucheva de 17 900 € brut annuelpour un conseiller à plusde 29 700 € pour un cadrefraîchement diplômé.Sans oublier la part va-riable (intéressement, par-ticipation) qui a représentéen moyenne 85 % d'unmois supplémentaire pourun conseiller en 2012.

PERRINE DELFORTRIEAGENCE ACCROCHE-COM'




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> Isabelle BERNARD, directrice développement RH de SQS France

« Avec les délocalisations, les entreprisesrenforcent leurs process dè contrôle »C ontrôles, analyses,

audits, certifica-tions... telles sont

les principales activitésde SGS, l'un des lea-ders mondiaux du sec-teur, qui annonce pour2013 vouloir recruter400 collaborateurs enFrance dont 260 CDI.Un chiffre importantpour cette entreprise quicompte 2 705 per-sonnes dans l'Hexa-gone et qui n'a pas seu-lement vocation àremplacer les départsvolontaires.Au contraire, « nousavons constaté un tur-nover moins élevé queles années précédentes,commente Isabelle Bernard, directrice déve-loppement RH de SQS France. Peut-être àcause de la crise économique, mais plus certai-nement parce que nous avons mis en place unplan de mobilité interne qui permet aux colla-borateurs d'évoluer plus facilement dans l'en-treprise ».Une mobilité destinée à accompagner le déve-loppement de l'entreprise qui voit son activitécontinuer à croître même en France. Le renfor-cement des contrôles (comme par exemple lecontrôle technique des véhicules automobiles),l'augmentation des normes (ISO, Amor...), lesbesoins de certification entout genre, le durcissementdes réglementations... fontque la plupart des secteursindustriels (services mi-niers et agricoles, produitspétroliers, construction, en-vironnement ... ) doiventfaire appel à des spécialistescomme SOS« La progression de la délo-calisation oblige les entre-prises à renforcer leurs pro-cess de contrôle localementmais aussi sur les sitesd'acheminement des pro-

Cette année, SGS recherche surtout des commerciaux dans les domaines de^lalimentaire et de la certification, précise Isabelle Bernard. (DR ;

duits », précise Isabelle Bernard. Sa paletted'activités permet au groupe de proposer unchoix très varié de postes. Avec cependant,pour 2013, un accent particulier mis sur lespostes de commerciaux dans les domaines del'agroalimentaire et de la certification, « l'ob-jectif est de développer notre activité sur cessecteurs, mais nous recrutons aussi des audi-teurs, des charges de clientèle et des inspec-teurs », souligne la DRH.Pour 75 % des postes à pourvoir, SGS re-cherche des personnes expérimentées. Les plusjeunes, issus d'écoles d'ingénieurs ou d'écoles

de commerce internationalmais aussi des techniciensde niveau bac + 2; sontplutôt recrutés sur les acti-vités innovantes comme legreen building (NDLR . laconstruction durable). Unepopulation qui est de plus enplus souvent repérée parl'intermédiaire des réseauxsociaux et notamment Lin-kedin, « un vrai vivier pourles postes à l'international »,remarque Isabelle Bernard.

MARIA CORNUAGENCE ACCROCHE-COM'

SGSFRANCE> Secteur linspection, contrôle,

f analyse et certification.>• Chiffre d'affaires monde 2012 :4,5 milliards d'euros.>• Effectif France:2 705 personnes en 2012(74 965 dans le monde).>• Recrutements :400 collaborateurs, dont 260 CDIet 120 cadres.>• Contacts : www.fr.sgs.com,

• rubrique Carrières.J




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> Laurence STORELLI, directrice recrutement de Total

« Nous offrons de réelles perspectives de carrière »

Laurence Storelli souligne la montée en puissancede l'activité de forage chez Total. (DR




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Maigre la crise, Total conserve ses ob-jectifs de recrutement. Le groupe pé-trolier, qui emploie plus de

96 DOO collaborateurs à travers le monde, de-vrait cette année encore rechercher près de10 DOO personnes. Un chiffre similaire àcelui de l'an dernier : « C'est une tendanceque nous maintenons depuis plusieurs an-nées. Nous évitons d'avoir une stratégie stopand go en fonction de la conjoncture écono-mique », précise Laurence Storelli, directricerecrutement du Groupe.Le nombre de postes à pourvoir s'expliqueaussi par un fort turnover dans certains pays.Cependant, si aujourd'hui Total est présentdans plus de 130 pays, la France demeurel'un dè ses principaux bassins de recrute-ment : « Nous prévoyons d'embaucher en-viron I 500 CDI dans l'Hexagone, dont500 à 600 cadres mais aussi des ouvriers etdes agents de maintenance », souligne Lau-rence Storelli.Alors que le groupe propose des postes pourquasiment tous ses métiers (500), c'est l'ac-

tivité de forage qui sera cette année plus spé-cifiquement mise en avant dans les campa-gnes de recrutement : « Ce focus est lié à laplace de plus en plus im-portante pnse par le fo-rage dans l'activité deTotal. En effet, la compa-gnie opère sur un nombrecroissant de ngs (NDLRles plates-formes de fo-rage) et nous avons besoinde collaborateurs pour ac-compagner ce développe-ment », explique JulieCovas, recruteur des mé-tiers du forage.Dans ce cadre, Total re-cherche plusieurs types deprofils. D'abord des ju-niors pour des postes detechniciens, de supervi-seurs (bac + 2-3 en géniemécanique, mesures phy-siques...) et d'ingénieurs.

r** TOTAL

^ Secteur : énergies, del'exploration à la distribution.^ Chiffre d'affaires France2011:42,6 milliards d'euros(23 % du chiffre d'affaires

, groupe).^ Présence dans le monde :130 pays.> Effectif France : 35 037 en2011 (96 104 dans le monde).^ Recrutements :I 500 CDI, dont 500à 600 cadres (près de10 000 dans le monde).I»- Contacts :http://careers.total.com/front/

I web/guest.

Maîs aussi des profils plus expérimentés quiauront la charge de superintendants ou desuperviseurs forage-puits. « Ce sont des

postes très opérationnelsqui s'adressent à des per-sonnes ayant envie d'allerà l'international et dési-reuses de travailler sur desprojets à gros enjeuxtechniques », insiste JulieCovas.Les sessions de recrute-ment ont déjà débuté et,pour attirer les talents,Laurence Storelli aime àrappeler que « l'entreprisene recrute pas seulementpour un poste maîs pro-pose une vision à longterme au salarié » et ap-porte donc de réelles pers-pectives de carrière et dediversification.

M.C.

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AUDIT ET EXPERTISE COMPTABLE Des profils très diversifiés P