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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - DIMANCHE 5 MAI 2019 - N°5164 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com LE SECTEUR DE LA SOLIDARITÉ ÉBRANLÉ 706 milliards détournés en 15 ans ? Page 3. CONGRÈS MONDIAL AMAZIGH RENCONTRE MERCREDI DERNIER À T IZI -O UZOU L’avenir de l’amazighité en débat Page 4. ISSN 1112-3842 AUDITIONNÉS HIER PAR LA DGSI Les généraux Toufik et Tartag, deux anciens patrons des services du renseignement, et Saïd Bouteflika ont été, aussitôt après leur interpellation hier, auditionnés par les services de la Direction générale de la sécurité intérieure. SAÏD BOUTEFLIKA ET LES GÉNÉRAUX TOUFIK ET TARTAG ARRÊTÉS Page 2.

AUDITIONNÉS HIER PAR LA DGSI SAÏD BOUTEFLIKA ETLES ...2 L’ÉVÉNEMENT Dimanche 5 mai 2019 Ils ont été auditionnés hier par la DGSI S elon plusieurs sources, les généraux Toufik

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Page 1: AUDITIONNÉS HIER PAR LA DGSI SAÏD BOUTEFLIKA ETLES ...2 L’ÉVÉNEMENT Dimanche 5 mai 2019 Ils ont été auditionnés hier par la DGSI S elon plusieurs sources, les généraux Toufik

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - DIMANCHE 5 MAI 2019 - N°5164 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

LE SECTEUR DE LA SOLIDARITÉ ÉBRANLÉ

706 milliards détournés en 15 ans ?Page 3.

CONGRÈS MONDIAL AMAZIGHRENCONTRE MERCREDI DERNIER À TIZI-OUZOU

L’avenir del’amazighitéen débat Page 4.

ISS

N 1

112-

3842

AUDITIONNÉS HIER PAR LA DGSI

Les généraux Toufik et Tartag, deux ancienspatrons des services du renseignement,et Saïd Bouteflika ont été, aussitôt aprèsleur interpellation hier, auditionnés par

les services de la Direction généralede la sécurité intérieure.

SAÏD BOUTEFLIKA ET LES GÉNÉRAUX TOUFIK ET TARTAG

ARRÊTÉSPage 2.

Page 2: AUDITIONNÉS HIER PAR LA DGSI SAÏD BOUTEFLIKA ETLES ...2 L’ÉVÉNEMENT Dimanche 5 mai 2019 Ils ont été auditionnés hier par la DGSI S elon plusieurs sources, les généraux Toufik

La Dépêche de Kabylie : Aprèsl’Espérance de Tunis, on croitsavoir que le club françaisd’Angers vous a contacté. Qu’en est-il au juste ?

Lyes Chetti : Honnêtement, person-ne ne m’a contacté directement etc’est la direction qui s’en occupedes contactes des clubs qui me veu-lent. Tout ce que je peux vous direc’est qu’à présent, je suis seule-ment concentré sur mon boulot ettout sera clair sur mon avenir à lafin de l’exercice en cours. Mon seulobjectif est de terminer la saison enbeauté en aidant mon club à termi-ner la saison dans une positionconfor table.

Mais jouer en Europe reste lesouhait de tout joueurambitieux…

Jouer en Europe m’intéresse beau-coup car cela me permettra de pro-gresser et pourquoi ne pasrejoindre l’équipe nationale. Sij’ar r ive à décrocher un boncontrat dans le vieux continent,mon club, la J SK, bénéficier aaussi. Cependant et comme je vousl’ai déjà dit, je me concentre seule-ment sur le travail afin de terminerla saison en force. Une fois que lechampionnat est terminé, je discu-terai avec mes responsables afin de

choisir un club qui m’ar rangera etar rangera aussi la JSK.

Sinon comment se déroule lapréparation pour le prochainmatch face au CSC ?

On travaille dans de bonnes condi-tions et on profite de cette trêvepour combler nos lacunes et êtreplus per formants.

Comment voyez-vous cetterencontre ?

C’est un match impor tant et pournous et pour notre adver saire.Cependantl on se déplacer a àConstantine pour chercher un bonrésultat pour renforcer notre capi-tal point. Un bon résultat lors decette rencontre nous permettra depréparer les matchs d’après dansde bonnes conditions.

À quatre journées de la fin duchampionnat, comment voyez-vous les chances de votre clubde gagner le titre ?

Nos chances sont toujours intacteset notre destin est entre nos mains.On jouera match par match et oncherchera à récolter le maximumde points possibles. On sait que nossuppor ters attendent beaucoup denous et notre seul objectif est de lessatisfaire en terminant la saison enbeauté.

En parlant des supporters,qu’avez-vous à leur dire eux quirêvent de vous voir remporter letitre que la JSK n’a pas gagnédepuis 2008 ?

Nos suppor ters aiment beaucoupleur club et ne cessent de nousmotiver. Je leur demande de resterder r ière l’équipe jusqu’à la derniè-re journée du championnat. Denotre par t, on leur promet de toutfaire pour les satisfaire inchallah.

Entretien réalisé par Mustapha Larfi

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 19 Max : 19 Max : 18 Max : 17

Min : 10 Min : 07 Min : 05 Min : 06QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONDIMANCHE 5 MAI 2019 N°5164

Convoité par plusieurs clubs

étrangers dont leclub français

d’Angers, l’arrièregauche de la JSK,Lyes Chetti, se dit

tenté par uneexpérience enEurope dès la

prochaine saison.

JS KABYLIE Lyes Chetti, à propos de son avenir

«JE SUIS EMBALLÉ DE JOUER EN EUROPE»

OGC NICE L’entraîneur Patrick Vieira tranche

«Youcef Atal n'est pas à vendre»

De nombreux clubs européens comme leBayern Munich, Chelsea et l'Atletico

Madr id ont expr imé leur souhait de s'atta-cher les services de l’international algér ienYoucef Atal. Toutefois, l’entraîneur de l'OGCNice (Ligue 1 française), Patr ick Vieira, adéclaré que le latéral algér ien Youcef Atal,auteur d'un tr iplé le week-end dernier contreGuingamp (3-0), n'était pas à vendre, men-

tionnant qu' il fait par tie des " tr ès bonsjoueurs" du championnat français de foot-ball. Inter rogé sur la possibilité de voir Atal(22 ans) évoluer dans un autre club, le techni-cien niçois a été catégor ique : " Je ne me posemême pas la question parce que nous nesommes pas vendeurs" , a rappor té FranceFootball, soulignant que " les clubs ne vontpas appeler le président seulement parce qu' ila marqué trois buts contre Guingamp" ." Depuis le début de la saison, il fait par tie destrès bons joueurs du championnat. Des clubsseront bien sûr intéressés mais nous nesommes pas vendeurs. Le message est clair,point final" , a-t-il dit, indiquant qu'" on ne vapas juger Youcef seulement sur ce match(contre Guingamp), mais sur tout ce qu' il afait depuis le début de la saison" . Pour lui,l' international algér ien doit rester " par faite-ment concentré" sur la fin de saison et qu' iln'avait pas eu à le recadrer à l'entraînement." Oui, il doit le digérer mais j'ai aussi enviequ' il savoure ces moments. Il sor t d'un trèsbon match, alor s c' est nor mal qu' il soitcontent, il faut qu' il le vive à fond. On ne saitpas quand cela se reproduira" , a-t-il ajouté.

Plusieurs clubs français de Ligue 1 ont mani-festé leur convoitise pour débaucher de Nicecet ar r ière-droit venu l'été passé de Cour trai(Belgique). Pour la Premier League, TheTelegraph a noté l' intérêt de Chelsea de fairevenir Youcef Atal, malgré son interdiction derecrutement par la FIFA pour les deux pro-chains mercatos suite à des ir régular ités dansplusieurs transfer ts de joueurs mineurs. Selonle même journal, d'autres clubs européenscomme le Bayern Munich et l'Atletico Madr idont également expr imé, chacun de son côté,leur souhait de s'attacher les services d'Atal.Il y a quelques semaines, le site Maxifoot.fravait indiqué que le PSG et Tottenhamavaient également observé les per formancesde Youcef Atal ces derniers mois. Avant d'at-ter r ir en France, Youcef Atal a por té les cou-leurs de nombreux clubs (toutes catégor iesconfondues), entre autres la JS Kabylie etParadou AC (2014-2017) avant de rejoindre leclub belge de Cour trai. En sélection nationa-le, le latéral droit est devenu l'un des hommesfor ts de l'équipe et sur lequel comptera lesélectionneur national, Djamel Belmadi, lorsde la CAN-2019 en Egypte.

Après le coup de gueule duprésident du conseil de

gestion du MOB, Akli Adrar,qui a résilié les contrats detrois joueurs, à savoirBoukhanchouche, Bentiba etSoltani, pour des raisons disci-plinaires et manque de rende-ment, une cer taine sérénités’est installée dans la maisonMOB et les entraînements sedéroulent dans une disciplineexemplaire. Les joueurs sem-blent avoir reçu le messagecinq sur cinq et se donnent àfond, ne voulant pas figurersur la liste des libérables. Lanouvelle direction semble doncaxer sa politique sur l’intran-sigeance concernant le com-por tement des joueurs sur eten dehors du ter rain, faisantsavoir que d’autres joueursseront concernés par l’opéra-tion de résiliation s’ils ne s’im-pliquent pas à fond pour sau-ver le club de la relégation.Concernant la préparation durendez-vous face au PAC, lecoach a programmé, hier, unmatch d’application entre lesjoueurs. Ce fut l’occasion dedonner leur chance aux jeunespour montrer leur savoir-faireet convaincre de leur talent.Tous les joueurs sontconcernés par la prochainerencontre, excepté Debbar i,qui est blessé, et Kadr i,Kaddous et Bencher if, quipurgeront leur suspensionaprès avoir récolté des car tonsrouges au dernier match. Letechnicien français devra donctrouver des solutions à cesdéfections, en faisant peut-êtreappel à des jeunes éléments dela réserve. Concernant cematch face au PAC, les Crabessont dans l’obligation de legagner, faute de quoi ils com-promettraient leurs chancesde maintien. En effet, et vu lesrésultats des autres concur -rents, les Bejaouis ont besoind’au moins neuf points sur lesdouze possibles. Une opérationdifficile mais pas impossible.Signalons que les quatre pro-chains adversaires des Crabesseront, successivement, lePAC, le MCA, le CRB etl’ESS, dans des matchs quis’apparentent à de vér itablesfinales. Sur un autre volet etaprès avoir assuré deuxsalaires aux fonctionnaires, ladirection compte verser unsalaire aux joueurs avant lematch du PAC, une manièrede les booster à décrochercette victoire tellement essen-tielle pour leur maintien enLigue 1. Z. H.

MO Béjaïa

Cap surle PAC

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Dimanche 5 mai 2019L’ÉVÉNEMENT2

Ils ont été auditionnés hier par la DGSI

Selon plusieur s sources, lesgénéraux Toufik et Tar tagont été auditionnés par les

services de la Direction généralede la sécur ité intér ieure (DGSI),dans le cadre d’une enquête surleur s activités. Selon le siteMaghreb Emergent, il s’agiraitd’une «demande d’éclaircisse-ments relatifs à la supposée réu-nion tenue fin févr ier pour mettrefin aux fonctions du Chef d’état-major et l’installation d’un comitéde transition présidé par Liamine

Zeroual, à laquelle aur aientassisté les deux hommes».Concernant Saïd Bouteflika, plu-sieurs sources évoquent égalementson ar restation, au même titre queles deux généraux, dans la cadrede la même affaire. Selon la chaî-ne Ennahar, les généraux Toufiket Ter tag devraient être déférésaujour d’hui devant le tr ibunalmilitaire de Blida, eux qui ne ces-sent de faire l’objet de dénoncia-tion de la par t du chef d’Etatmajor de l’ANP et vice-ministrede la Défense nationale, AhmedGaïd Salah, à travers ses diffé-rents discours depuis le début del’insur rection populaire contre le

système de Bouteflika. Dans undiscours virulent prononcé le 16avr il dernier à Ouargla, le généralAhmed Gaïd Salah avait accusépubliquement l’ex-puissantpatron du DRS, le génér alMediene, dit Toufik, de complotercontre l’armée et le mouvementpopulaire, avant de lui lancer under nier aver tissement, le som-mant de cesser ses activités. «J ’aidéjà évoqué, lors de mon interven-tion du 30 mars 2019, les réunionssuspectes qui se tiennent dansl’ombre pour conspirer autour desrevendications du peuple et afind’entraver les solutions de l’ANPet les propositions de sor tie de

cr ise. Toutefois, ces par ties, à leurtête l’ex-Chef du Dépar tement duRenseignement et de la Sécur ité,ont tenté, en vain, de nier leur pré-sence dans ces réunions et d’indui-re en er reur l’opinion publique, etce, en dépit de l’existence depreuves ir réfutables sur ces faitsabjects. Nous avons affirmé, cejour-là, que nous allions dévoilerla vér ité, et les voici continuer às’agiter contre la volonté dupeuple et œuvrer à attiser la situa-tion, en approchant des par tiessuspectes, et inciter à entraver lessolutions de sor tie de cr ise», avaitdéclar é Gaid Salah depuisOuargla. Le chef d’état-major de

l’armée ne s’est pas contenté d’ac-cuser l’ancien directeur du DRS.Il l’a menacé ouver tement endéclarant : «Je lance à cette per -sonne (Toufik ndlr ) un dernieraver tissement, et dans le cas où ilpersiste dans ses agissements, desmesures légales fer mes serontpr ises à son encontre». Le généralTar tag était considér é commeproche du clan pr ésidentiel,notamment de Saïd Bouteflika. Ilavait démissionné de son poste dechef de la Direction des services desécur ité (DSS), ancêtre du DRS, lemême jour de la démission deBouteflika, le 2 avr il der nier.Devenu l’homme le plus honnidepuis le début de l’insur rectioncitoyenne le 22 févr ier dernier aupoint où tout le peuple réclame satête, Said Bouteflika, le fr èreconseiller de l’ex-président de laRépublique, a lui aussi fait l’objetd’accusation à peine voilée de lapar t du chef d’état-major del’ANP, dans plusieurs de ses dis-cours. Sans le citer nommément,Ahmed Gaid Salah avait accusé,dans son fameux discours du 2avr il der nier, Said Bouteflikad’être à la tête de la «issaba»(bande) qui a confisqué, selon lui,le pouvoir présidentiel. Même legénéral Khaled Nezzar n’a pasménagé, à travers un témoignagerendu public la semaine dernière,le frère cadet de l’ex-président dela République, l’accusant ouver te-ment de vouloir instaurer l’étatd’urgence ou l’état de siège etlimoger Gaid Salah de son poste.

A. C.

Saïd Bouteflika,frère et conseillerde l’ex-président

de la République,Abdelaziz

Bouteflika, a été arrêtéhier par lesservices desécurité, en

compagnie desgénéraux

Mohamed Medienedit Toufik et Bachir

Tartag, deuxanciens patronsdes services durenseignement.

ATMANE MAZOUZ, en conférence, hier à M’Chedallah

«Pour une haute instance de transition»Le secrétaire national et député du RCD

Atmane Mazouz a animé une conféren-ce, hier après-midi, au Centre culturelAmar-Abrouk, à M'Chedallah. C’est lereprésentant du bureau local du par ti, l’ex-pr ésident de l'APC, M. MohamedAllouche, qui ouvre la conférence, en reve-nant longuement sur les diverses étapes desmanifestations populaires, notamment enKabylie, depuis avr il 1980 jusqu’à l’avène-ment du multipar tisme et l' ouver turedémocratique, en 1989. L'orateur se félici-tera de la pr ise de conscience de la popula-tion aux quatre coins du pays, qui s'estsoldée par le soulèvement du 22 févr ierpassé. Il dira que le Rassemblement pour laculture et la démocratie accompagnera cemouvement populaire durant lequel lescitoyens affichent une détermination à allerjusqu'au bout de leur revendication, qui estle dépar t du système, avant de soulignerque le RCD a été, depuis sa création, victi-me d'une r épression à chacune de sesmarches. Tour à tour, le responsable duBureau régional et l'élu APW du par ti sesont relayés au micro pour abonder dans lemême sens, avant de donner la parole àAtmane Mazouz, lequel est revenu à sontour sur le parcours du Rassemblementpour la culture et la démocratie depuis sacréation, en soulignant à chaque fois quec' est l' unique par ti d' opposition qui aassumé son rôle sans dévier de sa ligne ni de

son programme politique. Il dira plus loinque c'est encore «le seul par ti qui a élaboréune feuille de route de sor tie de cr ise aprèsune large concer tation», tout en soulignantl' impor tance de ce genre de conférences etdébats, sans oublier le fait que ce soient lesactions précédentes depuis l’indépendancequi sont à l'or igine de ce soulèvement popu-laire à travers lequel les citoyens cherchentun moyen pour se libérer du système, enplace. L’accélération de la révolte «est dueau règne sans par tage de Bouteflika depuis20 ans».

«Bouteflika aurait dû dissoudre les deuxchambres ! 70 députés sontdes chefs d’entreprise»

L'orateur ajoutera que «le président auraitdû dissoudre les deux Chambres par lemen-taires et le Gouvernement avant sa démis-sion, comme exigé dans la feuille de routedu RCD». Il dénoncera également «la per -sistance du système qui se contente de rem-placer des têtes par d'autres qui lui sontacquises, affichant ainsi sa volonté de nepas lâcher pr ise». Le conférencier «pensequ' il faut aller rapidement vers l' installa-tion d'une haute instance de transition. Unesor te de présidence collégiale composéed'au moins trois personnes intègres, aprèsune large concer tation avec la société civilelaquelle, à son tour, mettra sur pied un gou-vernement de salut pour gérer les affairescourantes durant la pér iode de transition,en attendant de préparer des élections parune instance indépendante et d'élaborer

une nouvelle Constitution». Et de pour-suivre : «La justice doit recouvrer son auto-nomie. Sur un autre plan et pour soulignerla cor ruption généralisée, il dira que l'APNse compose, à elle seule, de pas moins de 70députés chefs d'entrepr ise, lesquels détour -nent les projets à leur profit. «La révolutionpopulaire doit continuer jusqu’à la chutedu système en place et ses ramificationsainsi que les organisations satellitaires quigr avitent autour de lui, à l’instar del'UGTA.» Il clôtura sa conférence, en ajou-tant que la nouvelle Constitution doit tenircompte des spécificités régionales, avantd'ouvr ir les débats.

Oulaid S.

RND

Appel à un dialogue politique pour aboutir à l'organisation de l'électionLe Rassemblement National

Démocratique (RND) aappelé, samedi, à l'ouverture d'undialogue politique à mêmed'aboutir à l'organisation de l'é-lection présidentielle et d'"ouvrirla voie au processus de change-ment global, notamment à traversl'application des articles 7 et 8 de

la Constitution". "Examinant lasituation prévalant sur la scènenationale, le RND a rappelé saposition exprimée lors de la ren-contre de concertation du 22avril dernier, prônant la créationd'une instance nationale chargéede la surveillance des élections etsoutenant tout consensus pouvant

survenir sur la scène politique", aindiqué le parti dans un commu-niqué rendu public, à l'issue de laréunion de son bureau national,présidée par son secrétaire géné-ral, Ahmed Ouyahia. Dans cecontexte, le RND a réitéré sonappel à la classe politiqueafin "d'engager un dialogue

politique qui mènera à l'organisa-tion de l'élection présidentielle etouvrera la voie au processus de changement global, notam-ment à travers l'applicationdes articles 7 et 8 de laConstitution".

Saïd Bouteflika et les générauxToufik et Tartag arrêtés

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Le secteur de la Solidarité ébranlé

Dimanche 5 mai 2019 L’ÉVÉNEMENT 3

706 milliards détournés en 15 ans ?

Cités à comparaître devant lesmagistrats instructeurs, lesanciens ministres de la

Solidar ité nationale, Djamel OuldAbbès, 85 ans, ayant dir igé cedépar tement entre 1999 et 2008,devra répondre sur de présuméesaffaires de dilapidation des denierspublics, autant que Saïd Barkat, 70ans, qui a été à la tête de ce ministè-re, en 2012. Ces révélations sur lessupposées sommes détournées de ceministère, qui s’occupe des démuniset des populations fragiles, témoi-gnent de la gabegie qui a toujourscaractér isé les actions de solidar itéy compr is à l’échelle locale, notam-ment dur ant le mois sacr é de

Ramadhan. Bien qu’ils soient à«petite échelle», les soupçons dedétournement d’argent et de biensalimentaires ou autres destinés auxnécessiteux et individus fragiles onttoujours émaillé les opérations desolidar ité. En témoigne les scan-dales relayés par les médias et ayantéclaboussé les structures en chargede la distr ibution de ces aides,notamment le Croissant-Rougealgér ien et les Commissions socialesde cer taines APC. D’où les querellesinternes qui ont maintes fois para-lysé le fonctionnement des Comitéslocaux du CRA sans oublier lesbagar res et autres bousculades queconnaissent les sièges des APC, lorsdes opérations de distr ibution deces aides fournies par l’Etat dans lecadre de la politique de la solidar iténationale. A moins de vingt-quatreheures du début du mois de

Ramadhan, d’aucuns se focalisentsur les opérations de solidar ité quibrassent des milliards de centimes.Même si pour cette fois-ci, les couf-fins alimentaires sont remplacéspar des chèques libellés aux bénéfi-ciaires à une somme minimale de5000 dinars/famille, il n’en demeurepas moins que la transparence dansla gestion des fonds qui y sont des-tinés est sujette à des soupçons, ence sens que les scandales etsoupçons de détournement, avérésou supposés, ont toujours prévalu àl’occasion. Pendant que les per -sonnes nécessiteuses ou fragiles éli-gibles au soutien de l’Etat perce-vaient d’une façon aléatoire lesaides de la Solidar ité, des sommesfaramineuses ont été injectées dansles comptes des Associations etONG, en relation avec le ministèrede la Solidar ité nationale, sans

motif avéré sur le ter rain, selon lesder nières r évélations diffusées,avant-hier, par la chaîne d’informa-tion continue Dzaïr news. Plus de706 milliards de centimes auraientété alloués d’une façon soupçonneu-se à des Associations et ONG, dontcer taines sont fondées ou présidéespar Djamel Ould Abbès, alors qu’ilétait à la tête de ce ministère, selonla même source. Le même chaîneavait indiqué que «la justice aouver t des enquêtes sur, notam-ment, le financement desAssociations présidées par DjamelOuld Abbès et sur des conventionsillégales signées par Saïd Barkat».Ces affaires concernent, selon Dzaïrnews, «un montant de 706 milliardsde centimes qui aur aient étédétour nés dur ant 15 ans», soitdurant les pér iodes où les deux per -sonnages influent du FLN étaient à

la tête du dépar tement de laSolidar ité nationale. La chaîne d’in-formations affirme qu’ «un PV de lajustice situe la pér iode entre 2001 et2016» et que «le procureur de laRépublique en charge du dossier aadressé des convocations à 21 per -sonnes présumées impliquées dansces affaires de détournement, parmilesquelles 9 cadres du ministère. Les12 autres per sonnes sont cellesayant présidé les Associations etONG en relation avec le ministère,au temps d’Ould Abbès et de SaïdBarkat». Deux grandes associationssoupçonnées d’avoir bénéficié deces «aides fictives» sont présidéespar le ministre lui-même. Il s’agitde l’Association afr icaniste de lamédecine d’ur gence, qui aur aitbénéficié de «52 milliards de cen-times en 2007 sous couver t de l’ac-quisition de 250 bus scolaires».L’association «Paix et solidar ité»,fondée et présidée par Ould Abbèségalement, aurait «reçu une sommede 43 milliards de centimes souscouver t d’acquér ir des bus au profitdes victimes des inondations deGhardaïa», en 2010. «Ces bus n’ontjamais été acquis», affirme Dzaïrnews, laquelle se réfère à des docu-ments qu’elle dit avoir obtenus desources crédibles. D’autres associa-tions sont citées par la justice pouravoir «reçu des sommes farami-neuses pour leurs supposées acti-vités lesquelles n’ont jamais ou peuété honor ées». Il s’agit de laFédér ation nationale des handi-capés moteurs (49 milliards de cen-times), de l’association «LallaNafissa pour la promotion de lafemme», l’association «Iqr a» etl’association «Flambeau de vie pleinair». Cette dernière aurait reçu unesomme de «10,8 milliards de cen-times qui devaient être destinés auxfemmes nécessiteuses et aux orphe-lins du sud du pays». Mais le plusgros lot, selon Dzaïr news, est lesupposé «détour nement d’ar gentdont a été complice l’Union des étu-diants algér iens et dont la sommeest de l’ordre de 556 milliards decentimes entre 2010 et 2012 (pér io-de où Saïd Barkat était à la tête dece dépar tement)». Destinée, selon lamême source, à l’acquisition desambulances et aux aides aux étu-diants dans le besoin, cette ONGestudiantine n’a pour tant aucunerelation avec le ministère de laSolidar ité nationale «si ce n’est sonprésident qui s’avère être un hautfonctionnaire de ce ministère», aconclu Dzaïr news, se référant tou-jour s aux documents qu’elle ditavoir en sa possession. M. A. T.

L’implication présumée de deuxanciens ministres

de la Solidariténationale dansles affaires de

corruption, citéesces derniers jours

par la justicealgérienne,démontre à

quel point letentaculaire fléau

n’a même pasépargné le

secteur de l’aideet de la charité.

Ramadhan

Mise en service de 542 marchés de proximitéÀl’occasion du mois de Ramadhan, le ministè-

re de l’Intér ieur, des collectivités locales etde l’aménagement du ter r itoire a annoncé lamise en service de 542 marchés de proximité àtr aver s le pays. «En pr évision du mois deRamadhan, le ministère de l’Intér ieur, des collec-tivités locales et de l’aménagement du ter r itoireinforme les citoyens que plusieurs mesures ontété pr ises afin de leur faciliter l’approvisionne-ment au niveau des marchés locaux», lit-on dansun communiqué rendu public, hier, par leditministère. Il s’agit de la mise en service de mar-chés jusque-là inexploités et de l’ouver ture de542 autres espaces commerciaux spécialementpour le mois sacré. Le ministère a, également,indiqué que les services de wilayas et ceux desAPC procéderont à l’aménagement de 201 mar-

chés de proximité à travers les cités. En outre, lemême dépar tement a fait état de la mise en placed’espaces commerciaux au niveau des cités,notamment dans les nouvelles agglomérations.«Les commissions de wilayas installées dans cebut poursuivent leur travail afin de trouverd’autres espaces qui peuvent être exploitéscomme marchés de proximité à travers les cités»,a conclu la même source. Par ailleurs, le ministrede l’Agr iculture, du développement rural et dela pêche, Chér if Omar i, avait affirmé que sondépar tement allait travailler avec les services duministère du Commerce «afin de garantir l’abon-dance des produits agr icoles, notamment lesviandes rouges et blanches sur le marché tout enempêchant la flambée des pr ix durant ce moissacré». A retenir que le ministre du Commerce

avait fait état de la définition de pr ix référentielset non le plafonnement des pr ix de cer tains pro-duits de large consommation, à l' image de laviande bovine impor tée et cer tains fruits etlégumes, tels que la pomme de ter re, la tomate,l'oignon, la courgette, les carottes, la laitue, labanane et les fruits secs et séchés. Selon le prési-dent de l’Association nationale des commerçantset ar tisans (ANCA), El Hadj Tahar Boulenouar,l'établissement des pr ix référentiels «a pour butde préserver à la fois les droits des commerçants,des producteur s et des consommateur s, degarantir la transparence des pr ix et de permettreau citoyen de signaler aux services de contrôletout dépassement relatif aux pr ix».

Samira Saïdj

Le Ramadhan sur le plan gustatif du jourPointS. Ait Hamouda

Le mois sacré est à nos portes, et lesmarchands de fruits et légumes, de

viandes et de sucreries préparent leurscouteaux pour saigner les Algériens. Cequ’ils ont l’habitude de faire en pareilleoccasion. Ils augmentent les prix en cettepériode de vaches grasses, pour eux, et devaches maigres, pour le reste de lapopulation. Cet épisode reflète l’honnêtetéenvers le peuple des commerçants qui n’ontd’yeux que pour le porte-monnaie descitoyens auxquels ils veulent subtiliser leurs

économies de la manière la plus subtile et laplus maligne qui soit. Que ce soit clairementétabli, le commerçant veut faire sa fortunesur le dos de ses concitoyens et puis,advienne que pourra ! L’Algérien supporte lafaim et le manque d’argent, pourvu qu’ilfasse carême, en flattant ses papilles, enmangeant tout ce qui attire, ce qui réveille lefin gourmet qui sommeille en lui. Malgrétout, l’Algérien est gourmant et aime bienmanger, ce qui l’amène à économiser toutel’année pour dépenser à tire-larigot ce qu’il amis de côté durant le Ramadhan. Zlabia, qalb

el louz, makrout et thé à la menthe, gazouze,cherbet et tutti quanti pour remplir sa panseet penser au hirak. Cela l’amène à trouverdes solutions à ce qu’il a entrepris depuis le22 février. Lors de son intervention, leministre du Commerce dans sa prise deparole, dernièrement, avait dit que pour cemois béni, ce mois de rahma et demiséricorde, il n’y aura pas de pénurie et queles prix seront abordables. Rien de tout celane sera vérifiable, rien de tout cela ne seraidentifiable, rien de tout cela ne seraremarquable sur place, au souk des mirages.

Qu’importe, le Ramadhan reste un mois sacrépour le musulman, il l’offre à Dieu quoi qu’ilarrive pour atteindre et profiter de Sabénédiction. Ce qui lui sied et ce qui luiconvient, en premier. Normalement, il leprend en tant que pilier de l’islam et qui luiassure le Paradis promis. Il est plus quenécessaire de remplir son ventre, en pensantaux lendemains qui seront aux couleurs de cemois. Et à l’Algérie pour laquelle on doit toutmettre en branle pour qu’elle rayonne, pourqu’elle soit belle.S. A. H.

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KARIM TABBOU, en meeting hier à Ouacif

C’est la réponse qu’il a vouluadresser à l’appel au dia-logue lancé pour trouver une

solution à la cr ise politique que vitle pays. Le président de l’UDS a parailleurs réitéré sa position sur laquestion de la str uctur ation dumouvement populaire, poséenotamment par cer tains cercles. «Iln’est pas question de structurer lemouvement pour le moment. Aucontraire, il doit rester comme il est.Si demain on ar r ive à instaurer unedémocratie, il y aura des électionslibres et indépendantes, chacunaura le droit de choisir ses repré-sentants. On est tous différents,chacun a sa propre vision, ses idées(…)», précise-t-il. «Le mouvementpopulaire n’a pas besoin de repré-sentants. Pourquoi avoir des repré-sentants ?», s’est-il inter rogé. «Pournégocier avec eux ? On ne négociepas avec eux», tranchera-t-il, «c’esteux qui n’ont, à vrai dire, pas dereprésentants», a-t-il ajouté. L’ex-premier secrétaire du FFS tiendra àpréciser : «Me concernant, je nereprésente que ma personne en tantque militant. Je ne représente pas lemouvement, je ne suis mandaté parper sonne pour le faire».Concernant les élections du 4 juillet,annoncées par le chef de l’Etat, l’in-

tervenant a préconisé la nécessité de«déjouer cet événement». «Il n’yaura pas d’élection ce 4 juillet», lan-

cera-t-il, avant d’expliquer : «Ilsmisent sur l’essoufflement du mou-vement, le Ramadhan, le bac, les

vacances d’été et l’usure, ils prati-quent la diversion et la division». Ilinsistera sur «l’obligation de main-tenir la dynamique de la mobilisa-tion. On ne doit pas perdre de vuenos objectifs», dira-t-il. Pour le pré-sident de l’UDS, par ti non agréé, «ils veulent s’accaparer de la transi-tion pour pérenniser le système».Pour une sor tie de cr ise, il plaiderapour «une commission composée demagistrats, qui sera dégagée aprèsélection d’un haut conseil de magis-trature. Cette dernière aura exclusi-vement à rédiger une Constitutionde transition de six mois, composéede quelques ar ticles». Pour Tabbou,«la Constitution, qui doit êtrereprésentative de tous les Algér iens,ne peut se faire en un laps de tempsr éduit, elle exige également debonnes conditions et doit être défi-nitive». Il a par ailleurs jugé néces-saire d’installer une «commission

indépendante des élections» et de«mettre fin aux manœuvre du systè-me et à la fraude». Sur la justice,Tabbou dir a être «pour la luttecontre la cor ruption, mais dans lecadre d’un Etat démocratique, unEtat de droit», précisant qu’il refu-se «une justice aux ordres ou unejustice sélective», refusant de s’ins-cr ire dans une «logique de rende-ments de comptes claniques». Il aappelé à «l’ar restation de Toufik etde Said Bouteflika, si le commande-ment de l’armée détient des preuvesde trahison comme avancé publi-quement dans ses communiqués».Kar im Tabbou tiendra à rappeler«le rôle constitutionnel de l’armée»refusant son «immixtion dans la viepolitique».

Kamela Haddoum.

Le président de l’UDS (parti

non agréé), Karim Tabbou,

en meetinghier à Ouacif, a

déclaré «refusertoute option de

dialogue avec lesrésidus du

systèmeBouteflika».

Dimanche 5 mai 2019ACTUALITÉ4

«Le mouvement n’a pasbesoin de représentants»

L’avenir de l’amazighité en débatRencontre du Congrès mondial amazigh (CMA)

PT

«Poursuite de la lutte aux côtés du peuple»La Secrétaire générale du Parti des Travailleurs

(PT), Louisa Hanoune a affirmé, samedi àAlger, que sa formation politique "poursuivra lalutte aux côtés de la majorité du peuple, en vue dechanger le régime actuel et asseoir les bases d'unnouveau système démocratique. Lors d'une confé-rence de presse, animée à l'issue de la réunion duBureau politique du parti, Mme Hanoune a indiquéque "sa formation politique poursuivra la lutte auxcôtés de la majorité du peuple algérien qui s'estfixé pour objectif le départ du régime en place,afin de pouvoir instaurer un système à contenupolitique, institutionnel et démocratique", réaffir-mant que le respect de la souveraineté populaireactuellement "ne passe pas par la Constitution,

mais plutôt par une assemblée constituante natio-nale souveraine, seule période de transition qui esten adéquation avec la volonté du peuple". Elle aprécisé, en outre, que certaines parties "tentent deréduire le processus révolutionnaire en un conflitentre des clans" au sein des institutions de l'Etat,mettant en garde contre les tentatives visant àcontourner les revendications du Hirak et à semerle doute autour de toute personne ayant une posi-tion indépendante. La SG du PT a salué égalementles déclarations du vice-ministre de la Défensenationale, Chef d'état-major de l'Armée nationalepopulaire (ANP), le Général de corps d'armée,Ahmed Gaïd Salah, disant, à ce propos, que lamajorité écrasante "veut changer le régime alors

que la minorité souhaite le maintenir et œuvre à lesauver, par des manœuvres visant à impliquerl'armée". Evoquant les investigations avec nombred'hommes d'affaires et anciens responsables, dansle cadre de "la lutte contre la corruption", MmeHanoune a dit que la manière avec laquelle sedéroulent ces enquêtes s'apparente à une campagnescénarisée de diffamation. Pour Mme Hanoune, lepeuple algérien "cherche à asseoir une institutionjudiciaire indépendante, après le départ du régimeen place", relevant que les dossiers ouverts sont"anciens", ajoutant que "la nature de la justice esttoujours la même, car agissant au sein du mêmesystème politique".

Les regroupements des militants de lacause amazighe en Algér ie se poursuivent

et ne se ressemblent pas. Mercredi dernierencore, c'est à l' initiative du Congrès mondialamazigh (CMA) qu'une rencontre a réuni, àla Maison des droits de l'homme de Tizi-Ouzou, de nombreux militants du mouvementamazigh en Algér ie, dont des anciens du pr in-temps berbère de 1980, du pr intemps noir de2001, des avocats-militants des droits del’Homme, des enseignants à l'université deTizi-Ouzou… La rencontre, à laquelle a pr ispar t Belkacem Lounès, ancien président duCMA qui vient d' être désigné exper t etmembre du «Mécanisme d'Exper ts des

Nations Unies sur les droits des peuplesautochtones», a permis aux différents interve-nants d'aborder de nombreuses questionsinhérentes à l'avenir de l'amazighité et aussisur les droits de l'Homme. Ce dernier sujet aété par ticulièrement débattu par les avocatsprésents à la rencontre, à l' instar de maitreRahem, maitre Sadeg et maitre Haddad. Lestrois avocats sont intervenus pour notammentmettre l'accent sur la nécessité de reformulerles lois internes à l'Algér ie afin qu'elles soientadaptées et conformes aux lois et aux conven-tions internationales que l'Algér ie a d'ailleursratifiées dans leur totalité. Les intervenantsont profité pour rappeler que l'Algér ie a rati-

fié toutes les conventions internationales desNations Unies, dont la déclaration des NationsUnies sur les droits des peuples autochtonesdont Blekacem Lounès, présent dans la salle,est l'un des sept représentants à travers lemonde. Le débat a por té, par ailleurs, sur lesvoies et moyens concrets à même de traduiresur le ter rain la ratification par l'Algér ie decette convention qui garantit les droits cultu-rels, linguistiques, sociaux et environnemen-taux des peuples autochtones, sur tout dans lespays où ces der nier s sont per sécutés.Belkacem Lounès a r évélé, hier, que lenombre d'autochtones réper tor iés à travers lemonde est de 400 000 millions. Il s'agit sou-

vent de peuples dont la culture et la languesont menacées de dispar ition à cause de lanon-pr ise en charge de la par t des États maisaussi à cause de la domination des autres cul-tures et langues reconnues officiellement dansces pays. Ce qui était le cas de l'Algér ie avant2016, année de la reconnaissance de tama-zight comme langue officielle. Mais pour quele comité des Nations-Unies chargé des droitsdes peuples autochtones puisse intervenir, ilfaudrait que ce soit les peuples eux-mêmesqui en expr iment le vœu de voir leurs reven-dications pr ises en charge. «Le droit de sepréserver en tant que peuple est garanti maisil faut que les peuples concernés se manifes-tent pour que nous puissions demander l'ap-plication des lois et demander par la même lesmoyens légaux avec insistance aux Étatsconcernés d'appliquer les lois des NationsUnies qu' ils ont r atifiées», a r éponduBelkacem Lounès. Dans ce sillage, KamiraNait Sid, présidente du CMA (Congrès mon-dial amazigh), a précisé que le droit interna-tional pr ime sur le droit national : «Ceci estvalable même si en Algér ie, la loi nationale n'apas encore été mise en conformité avec lestextes internationaux», a ajouté Kamira NaitSid. Réagissant aux propos de Kamira NaitSid, l' avocat et militant des droits del'Homme, maitre Sadeg, a indiqué qu'effecti-vement, l'État algér ien gagnerait et devraitadapter sa législation interne à la législationinternationale : «Il faut renforcer la loi inter -ne pour qu'elle devienne conforme aux loisinternationales», a plaidé maitre Sadeg.

Aomar Mohellebi

Belkacem Lounès désigné expert à l'ONUBelkacem Lounès, docteur en économie, militant de longue date de

la cause amazighe et ancien président du Congrès mondial ama-zigh, a été désigné comme exper t des Nations Unies sur les droits despeuples autochtones (MEDPA). La présidence du CMA qui a rendupublique cette information, a précisé que la désignation de BelkacemLounès a été adoptée par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONUlors de sa 40ème session clôturée ces derniers jours au Palais desNations à Genève. L’instance a indiqué, en outre, que la candidaturede Belkacem Lounès au poste de membre du MEDPA a été soutenuepar le CMA, l'Afr icain Indigenous Peoples Network (AIPN), l'associa-tion des femmes de Kabylie et l'association Tin Hinan. «Les membresdu Conseil fédéral et du bureau mondial du CMA se félicitent de cettenomination et félicitent chaleureusement leur collègue BelkacemLounès. C'est un succès à la fois personnel de Belkacem Lounès maisaussi collectif de tous les membres actuels et anciens du CMA, c'est lefruit d'un investissement de près de vingt-cinq ans sur la scène inter -

nationale. Tous les amazighs peuvent être fiers de cette réussite», lit-ondans un communiqué rendu public par le CMA. «Nous sommesconvaincus que Belkacem Lounès mettra toute la détermination quenous lui connaissons et ses compétences pour por ter plus haut et plusloin la cause amazighe et la cause autochtone d'Afr ique et du monde,»ajoute le communiqué. Il y a lieu de préciser que le MEDPA est unorgane subsidiaire du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU. Il estcomposé de sept membres issus des différentes régions du monde, seréunit en session publique une fois par an à Genève. La session estouver te aux États, aux peuples autochtones, aux organisations non-gouvernementales et aux organisations académiques. Ses missionsconsistent à fournir des recommandations et des conseils d'exper ts surles droits des peuples autochtones au Conseil des droits de l'Homme etd'assister les États et les peuples autochtones dans la mise en œuvre dela déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.

A. M.

Ancien président du CMA

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Commerce extérieur

Dimanche 5 mai 2019 ACTUALITÉ 5

Selon la même source, lesexpor tations algér iennes ontatteint 9,78 milliards de dol-

lars (mds usd) durant le premiertr imestre de l' année en cour s,contre 10,02 mds usd à la mêmepér iode de 2018, soit une baisse de2,38% . En ce qui concerne lesimpor tations, elles ont reculé à11,15 mds usd, contre près de11,25 mds usd, en baisse égale-ment de 0,83% , précisent les sta-tistiques provisoires de la direc-tion des études et de la prospecti-

ve des douanes (DEPD). Quantaux expor tations, elles ont assuréla couver ture des impor tations àhauteur de 88% les trois premiersmois de 2019, contre 89% à lamême pér iode de l'année précé-dente. Pour ce qui est des hydro-carbures, ils ont représenté l'es-sentiel des ventes algér iennes àl'étranger au cours du premiertr imestre 2019 (93,59% du volu-me global des expor tations) ens' établissant à 9,153 mds usd,contre 9,310 mds usd à la mêmepér iode 2018, soit une baisse de

plus de 156 millions usd (-1,68% ).Pour les expor tations hors hydro-carbures, elles restent toujoursmarginales, avec 627,48 millionsusd au premier tr imestre 2019, cequi représente 6,41% du volumeglobal des expor tations, contre709,04 millions usd à la mêmepér iode de 2018, en baisse de11,56% , précisent les données dela DEPD. Les expor tations horshydrocarbures étaient composéesdes demi-produits avec 459 mil-lions usd (contre 548 millions usden 2018) en baisse de 16,24% , des

biens alimentaires avec 109,39millions usd (contre 90 millionsusd) en hausse de 21,52% , desbiens d' équipement industr ielsavec 27,3 millions usd (contre 23millions usd) en hausse de plus de18% . Ils étaient composés aussides produits bruts avec 24 mil-lions usd contre 39 millions (-38,2% ) et des biens de consomma-tion non alimentaires, avec 7,46millions usd contre 8,8 millionsusd, en baisse également de15,25% par rappor t à la mêmepér iode de comparaison. Pour cequi est des impor tations, deuxgroupes de produits sur les septque contient la str ucture desimpor tations ont reculé durant le1er tr imestre 2019 et par rappor tà la même pér iode de l'année der -nière. En effet, la facture d' impor-tation du groupe énergie et lubr i-fiants (carburants) a chuté de72,31% , en s'établissant à 133,31millions usd, contre 481,36 mil-lions usd. Les biens alimentaires,dont les impor tations se sont chif-frées à 1,920 md usd contre 2,247mds usd, sont en baisse de -14,56% , selon les Douanes. Enrevanche, les autres groupes deproduits ont enregistré durant lestrois premiers mois de 2019 deshausses par rappor t à la mêmepér iode de compar aison del'année dernière.

L. O. CH.

La balancecommerciale de

l'Algérie a connuun déficit de 1,37

milliard de dollarsdurant le premier

trimestre 2019,contre un déficitde près de 1,273

milliard à la mêmepériode de l’année

2018, selon ladirection des

douanes.

PORT DE BÉJAÏA Bilan trimestriel

Augmentation du trafic global de marchandises de 9,2 %Le trafic global de marchandises au por t de

Béjaïa a atteint, au premier tr imestre2019, 4.485.746 millions de tonnes, contre4.107.744 m/t à la même pér iode en 2018, enre-gistrant ainsi une croissance de 9,2 % , a indi-qué la direction de l’Entrepr ise por tuaire deBéjaïa (EPB) dans son bilan tr imestr iel. Cettehausse dans le trafic a été engendrée par lesurcroît du trafic hydrocarbures aussi bien àl’expor t (+29 % ) qu’à l’impor t (+39 % ), aexpliqué la même source. Le trafic hors hydro-carbures a connu, quant à lui, une baisse de -5,3 % , causée par le recul de -7 % des impor-tations de marchandises génér ales, a-t-onaffirmé. Dans le détail, le trafic des vracsliquides a connu un bond remarquable de 28,5% , au cours de ce premier tr imestre de l’année2019. Cette augmentation est due, selon l’EPB,«à la hausse du pétrole brut à l’expor t ainsique des hydrocarbures raffinés à l’impor t».Pour les vracs solides, un fléchissement de

16,18% , «dû à la décroissance des impor ta-tions de blé, des céréales et du soja», a étéenregistré durant les trois premiers mois del’année en cours, relève le bilan de l’EPB. Cemême bilan note que les marchandisesdiverses ont connu une hausse de 11,6 %grâce, explique-t-on, «à l’évolution des impor-tations des produits métallurgiques et desmatér iaux de construction». Concernant letrafic de conteneurs, il a connu une croissancede 13,3 % , soit 6.981 équivalent pieds (EVP)en plus. Le tonnage des marchandises conte-neur isées a aussi augmenté de 14,9 % , a-t-onsouligné.

147 expéditions vers TixterPar ailleurs, les résultats du 1er tr imestre affi-chent une évolution remarquable de l’activitédes zones logistiques extr a-por tuaires deTixter avec un total de 4629 EVP, soit une

hausse de 151,98 % , s’est félicité l’EPB. Letonnage des marchandises conteneur isées a,lui aussi, augmenté de 94,94 % pour atteindre20869 tonnes. Le nombre d’expéditions aatteint 147, soit +153,44 % , avec un nombretotal de 1826 wagons, en hausse de 129,97 % .

Le délai d’attente à quai réduitLe séjour moyen à quai au por t de Béjaïa aconnu une légère amélioration, passant de 3,02jours au premier tr imestre 2018, à 2,98 jours àla même pér iode de 2019, selon le bilan del’EPB. Toutefois, l’attente moyenne en rade aconnu une hausse considérable passant de 1,19jour au premier tr imestre 2018 à 2,91 jours aupremier tr imestre 2019, soit + 1,72 jour. Quantau nombre de navires ayant fait escale au por tde Béjaïa durant le premier tr imestre 2019, ila évolué enregistrant un écar t positif de 12navires. B. S.

BOUIRA À la veille du mois de Ramadhan

La mercuriale s’affole !Àla veille de l’entame du

Ramadhan, les citoyens sontà l’affut des mets et ingrédients. ABouira, hier matin, comme depuisdéjà une bonne semaine, l’am-biance et le climat de ce moissacré étaient palpables. Il fautdire que les vendeurs de zlabiaétaient les premiers à faire leurappar ition aux quatre coins de laville, notamment au niveau dumarché couver t des fr uits etlégumes, sis à l’ancienne gare rou-tière. Un marché d’où se dégagentles odeur s des her bes aroma-tiques, à l’instar du persil, de lacor iandre et la menthe embau-mant l’espace, en plus des ven-deurs d’épices, qui avaient acca-paré l’esplanade devant la por tedu marché. Le décor ainsi planté,

les pères de famille étaient nom-breux à se ruer à l’intér ieur decette aire de négoce pour s’appro-visionner. Des provisions qui,comme à chaque mois deRamadan, sont souvent frappéespar la mercur iale. Les pr ix deslégumes et des fruits étaient, lemoins que l’on puisse dire, assezinabordables. Des courgettes à 70DA, des carottes à 60 DA de mêmeque la salade, des har icots ver ts à280 DA, des pommes de ter re etdes oignons à 60 DA tels sont lestar ifs affichés. Cette hausse despr ix, qui ne s’explique que parl’ar r ivée du mois sacré, est deve-nue une sinécure pour les boursesles plus modestes. Si les légumessont chers avec des pr ix qui ontquasiment doublé, comparative-

ment à la semaine dernière, quedire alors des fruits. La bananes’affiche allègrement à 320 DA,alors qu’elle ne coûtait que 250DA, la semaine passée, l’orange à180 DA pour celle de qualitémédiocre et 250 DA pour laThomson, les pommes chétives etflétr ies à 250 DA tandis que lesdattes d’apparence potable semonnaient autour de 350 DA.Quant aux fraises, dont les bar -quettes se vendaient entre 150 et180 DA, elles affichent 100 dinarsde plus, de même que les nèfles decouleur jaune citron. Le citron,lui également, donne des acides aupor te-monnaie, en affichant 250DA. C’est pareil pour le pample-mousse. Le melon, nouvellementar r ivé, coûte 180 DA le kilogram-

me pour la var iété Cantaloup,alors que le jaune affiche 150 DA.Pour ce qui est de la pastèqued’un rose pâle, elle fait rougir duhaut de ses 150 DA. Pour ceux quiauraient l’espoir de mettre un peude protéines animales dans leurmarmite pour la chorba du f’tour,il faudra encore se faire plumeravec le poulet dont le pr ix du kiloest perché à 320 DA, la viandeovine à 1800 DA et la viande bovi-ne à 1400 DA, incluant bien sûrun bon quota d’os et de graisse.En sor tant du marché, les enfantsqui accompagnant leurs parentslorgnent sur les sucrer ies, commela zlabia. Là encore, ces confise-r ies sont cédées à 400 DA le kilo,sous prétexte qu’elles proviennentde Boufar ik. Hafidh Bessaoudi

Le déficit commercial en hausseAprès une accalmie de

quelques mois, un nouveaucas de vol de bétail a été enregis-tré dernièrement dans la régionSud de la wilaya de Bouira. Eneffet, un éleveur de la localité deKerbouba, située dans la commu-ne de Sour El Ghozlane, au sudde la wilaya de Bouira, a été atta-qué durant la soirée de jeudi àvendredi derniers, par un groupede malfaiteurs, qui lui a subtilisé75 moutons, après lui avoirasséné plusieurs coups de bâton àla tête. Selon des sources locales,c’est vers 23h que le groupe demalfaiteurs s’est introduit àl’intér ieur de la ferme du mal-heureux éleveur pour empoison-ner ses trois chiens de garde. Lavictime, répondant aux initialesA.D., a également été délestéed'une impor tante somme d'ar -gent puis abandonnée dans unétat déplorable, après avoir étéligotée dans son enclos. Les mal-faiteurs, au nombre indéterminépour le moment, ont fui à bordd'un camion, où les moutons ontété chargés, en prenant une direc-tion inconnue à la faveur de lanuit, a-t-on appr is auprès desmêmes sources. L'éleveur a étéévacué par ses proches àl'Etablissement hospitalier deSour El Ghozlane, où des soinslui ont été prodigués. Ses jours nesont pas en danger. A noter queles auteurs de cet acte répréhen-sible n’ont pas encore été identi-fiés et sont activement recherchéspar la Gendarmer ie de Sour ElGhozlane, laquelle a enclenchéune enquête suite à la plaintedéposée par A. D. à leur niveaupour vol et agression. Vendredimatin, des éléments de la Policescientifique de la Gendarmer ienationale se sont déplacés sur leslieux de l’agression pour procé-der au prélèvement desempreintes digitales et traceslaissées par les cambr ioleurs, etce dans l’espoir de les identifier leplus rapidement possible. Pourrappel, le dernier vol de bétailenregistré dans la région remonteau 11 févr ier dernier. Il a eu lieudans la localité d’Ouled Berka.Un troupeau de 25 vaches lai-tières d’une valeur de plus de 200millions de centimes a été volédans un hangar. L’enquête ouver -te par les services de sécur ité n’atoujours pas abouti à l’identifica-tion des auteurs de ce vol ni à larécupération du troupeau.Comme chaque année, à l’ap-proche de l’été et de la fête del’Aïd El Adha, ce phénomèneconnaît de l’ampleur, au granddam des éleveurs de cette régionagropastorale, qui sont gagnéspar l’angoisse et l’inquiétude devoir leurs troupeaux volés par cesgroupes de malfaiteurs, qui sévis-sent en toute impunité.Oussama K.

Spectaculaireattaque contreune bergerie

SOUR EL-GHOZLANEL’éleveur agressé, seschiens empoisonnés et75 moutons volés

LionTaureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

BalanceBélier

Sagittaire

Page 7: AUDITIONNÉS HIER PAR LA DGSI SAÏD BOUTEFLIKA ETLES ...2 L’ÉVÉNEMENT Dimanche 5 mai 2019 Ils ont été auditionnés hier par la DGSI S elon plusieurs sources, les généraux Toufik

Dans la commune de SoukEl Had située à proximitéde la RN 05 reliant l’est du

pays à la capitale, ce sont unetrentaine de familles qui conti-nuent à habiter le camp de tor tu-re, appelé «Gautier», datant del’époque coloniale. D’une super fi-cie de plus de 5000 m2, le campGautier fermée juste après l’indé-pendance a été habité par unetrentaine de familles qui exploi-taient même les ter res limitrophespour subvenir à leurs besoins quo-tidiens. Ce camp est construit en1957 pour mater la r évolutionalgér ienne et tor turer nos valeu-reux moudjahidine qui combat-taient l’armée française. «On nousa promis de nous reloger àmaintes repr ises, en vain», nousdira Ammi Ahmed, un sexagénai-re qui se souvient des premiersjours de son ar r ivée dans ce camp.

«Les responsables locaux nous ontpromis de nous reloger lors d’opé-rations de relogement des habi-tants de chalets, mais cela ne s’est

pas traduit dans la réalité», a-t-ilajouté. Nous avons appr is à l’APCqu’un projet de réalisation de 50logements est en cour s de

constr uction au centre-ville deSouk El Had destiné pour cesfamilles qui vivotent encore dansdes conditions lamentables, àl’intér ieur des pièces constituant àl’époque les geôles où croupis-saient nos valeureux mar tyrs. «Leprojet de 50 logements est à 30 %de réalisation», indique-t-on. Lesautor ités de wilaya envisagentd’ores et déjà de transformer lecamp en musée. Le Camp Cor tisdans la commune de Bor djMénaeil est habité, encore parplusieurs familles. Ce tr istementcélèbre camp où des moudjahidi-ne furent tor turés par l’arméefrançaise menace ruine et r isquede s’effondrer sur les citoyens.Récemment, trois cadavres quiseraient de mar tyrs, des pr ison-niers de l’armée française, furentdéter rés suite à des travaux decreusement d’une entrepr ise quientamaient des travaux de raccor -dement au r éseau d’assainisse-ment. Les cadavres furentdéplacés et des opérations d’iden-tifications furent entamées par lesservices concernés et la Directiondes moudjahidine. 47 familles

habitent, actuellement, le campcolonial Rif à Isser s-ville. Lesfamilles s’entassent dans deschambres minuscules et sous unetoiture en amiante. Les eaux depluies s’y infiltrent. Les murs sontdégradés et les ruelles à l’intér ieurdudit camp sont dégr adées.L’assainissement fait défaut alorsque les eaux usées s’y déversent àciel ouver t en plusieurs endroits.Rabah, l’un des habitants de cesite affirme que les habitations nesont pas raccordées au réseau d’é-lectr icité. «Nous avons r éclamél’électr icité à maintes repr ises,mais les élus continuent de faire lasourde oreille», a-t-il dit. «Nousréclamons le relogement le plusvite possible pour épargner nosenfants des dangers de l’effondre-ment comme celui qui s’est pro-duit à la Casbah d’Alger qui acausé la mor t de cinq personnes»,a-t-il ajouté la peur au ventre.«Pourquoi ne veulent-ils pas nousreloger au niveau des 200 loge-ments sociaux d’El Hemri ?» s’in-ter roge notre inter locuteur. Faut-il attendre la mor t d’homme pourintervenir ? Youcef Z.

Dimanche 5 mai 2019 KABYLIE 7La

Kabyl

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H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 03:58 12:41 16:28 19:40 21:11FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 03:54 12:37 16:24 19:36 21:07Bouira 04:10 12:41 16:28 19:38 21:07

BÉNI DOUALABÉJAÏA M'CHEDALLAH

Deux restaurantsRahma prévus pour le mois de Ramadhan

Aménagementdu tunnel de laBrise de mer

Quel sort auxmarchés deproximité ?

BOUMERDÈS Camps coloniauxCela fait plusieursdécennies que desfamilles continuent

de vivoter dans descamps coloniaux à

travers plusieurslocalités de

Boumerdès. Ellesévoluent dans des

conditionsdéplorables, au

péril mêmede leurs vies.

Les sites menacésd’effondrement

L’Association femme rurale " AFUD" de lawilaya de Bejaia, représentée par Kacher

Zahia et Djedr i Ludmila, a été invitée, finavr il, au Maroc dans le cadre du projet«Takwin wa tamkin, formation et renforce-ment des femmes rurales et ar tisanes». Ceprogr amme PAP ENPARD est initié par«l’Association femmes en communication etcitoyens de la Ter re». Ont pr is par t à cetterencontre, l'Association culturelle de l'ar tisa-nat traditionnel et des activités manuelles dela wilaya de Ain Temouchent, l'AssociationAyadi Dahbia de tissage de Sebdou de lawilaya de Tlemcen, et l’Association ar tisaneen poter ie de la wilaya de Ain Temouchent. Ceprogramme consiste autour du projet de ren-forcement des capacités des femmes rurales etar tisanes. C'est un programme cofinancé par

l'Algér ie et l'Union Européenne. " L’objectifdu progr amme Tamkin wa Takwin, quiconcerne en par ticulier les femmes rurales,est de renforcer le réseautage entre les asso-ciations algér iennes et le Maghreb. Celacontr ibuera au renforcement des r éseauxféminins afin de soutenir les jeunes et lesfemmes aux différents moyens de créationd’emplois et à la valor isation de leurs par tici-pations nationales et régionales. Il s’agit ausside former des associations féminines ar ti-sanes et rurales aux techniques de marketinget au réseautage à l’organisation associativeprofessionnelle" nous dira à ce propos Djedr iLoudmila de l'association " Afud" de Bejaiaqui vient de séjourner une semaine au Marocà cet effet. S'agissant du programme de cetéchange, notre inter locutr ice dira : " Il y a eu

à Marrakech une rencontre avec les ar tisanesde D'ar Maalmale, une formation au niveaude Dar Maalma (des Algér iennes etMarocaines par tisanes) sur le développementpersonnel et la facilitation des rencontresentre nos associations et celles de DarMaalma, par Kar ima Ouhassine, formatr ice.Il y a eu un déplacement vers Ait Benhadou(Ouarzazet) pour une rencontre avec unecoopérative féminine de cuisine traditionnel-le. Nous avons été également à Taznakht pourun échange et une rencontre avec la coopéra-tive féminine Iznaguen du tapis traditionnelet une coopérative de poter ie. A Rabat, il y aeu la visite du musée de l'abeille vivante (pre-mier musée de l'abeille en Afr ique et dans leMonde ar abe), situé dans la vallée duBouregreg et une rencontre avec le fondateur

Dr iss Louaradi pour un entretien autour del' idée de la création de musées et des visitesguidées. Nous avons également visité le com-plexe ar tisanal El Ouldja, dans la vallée duBouregreg où on a trouvé la poter ie, la vanne-r ie, le tissage, la fer ronner ie d'ar t et la sculp-ture sur bois" . S'agissant des perspectivesd'avenir, il y aura rendez-vous, qui regroupe-ra des associations du Maroc, Tunisie, Algér ieet France, à travers lequel elles se rencontre-ront dans l'optique d'un échange. Un sémi-naire, une exposition et un compte renduautour de la femme rurale seront au pro-gramme. La coordinatr ice de ce programmeest Melle Maya Azzegagh, chargée de la miseen œuvre pour la réussite des échanges et dece programme.

Hammouche A.

L'association Afud au Maroc

BÉJAÏA Projet Takwin Wa Tamkin cofinancé avec l'UE

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Dimanche 5 mai 2019BÉJAÏA8

Sites touristiques

Aménagement dutunnel de la Brise de mer

Ce lieu, l’un des endroits lesplus visités ces der nièresannées par les tour istes,

notamment durant la saison estiva-le, et qui constitue l’un des sitespréférés des Bougiotes pour effec-tuer des promenades piétonnièresentre la montagne et la mer, s’ap-prête à accueillir, cet été, les visi-teur s qui viendront des quatrecoins du pays, avec un nouveaulook. Selon l’étude du projet réa-lisée par l’Agence foncière deBéjaïa, les travaux engagés consis-tent, en plus du revêtement de lachaussée du tunnel et l’aménage-ment des trottoir s, en la réhabilita-tion de la voûte dudit tunnel enbéton et l’habillage de ses façadesen alucobond. En outre, l’éclairagepublic sera renforcé à l’intér ieur etaux alentours de ce tunnel, appeléégalement par les Béjaouis «Le for tSidi Abdelkader». Une signalisa-tion hor izontale et ver ticale y seraaussi installée pour mieux infor -mer et or ienter les visiteurs. Envisite avant-hier au niveau de cechantier, le wali de Béjaïa, Ahmed

Maabed, a instruit le directeur destravaux publics à l’effet d’aména-ger des accès vers le front de merpour les per sonnes à mobilitéréduite. Il a aussi insisté pour queles travaux d’embellissement don-nent un cachet traditionnel à cetouvrage d’ar t, notamment en réali-sant des fresques murales ar tis-tiques et en installant des pan-neaux présentant une descr iptiondes célèbres monuments de la villede Béjaïa. Ceci, tout en le mar iantà un design moderne et à la culturecontempor aine. Par ailleur s,l’aménagement d’une zone d'em-barquement et la réalisation d'unappointement flottant sont égale-ment prévus au niveau de la Br isede mer, en prévision du lancement,à par tir de l’été prochain, desbalades en mer au profit des

citoyens de la région et des tou-r istes qui prendront d’assaut,comme d’habitude, la capitale desHammadites durant la saison esti-vale. Cette promenade mar inelier a la Br ise de mer, baptisée«Promenade Léonardo Fibonacci»,du nom de l’illustre mathématicienitalien qui a séjourné dans la villeau douzième siècle, et le por t deplaisance Tala Ilef, situé sur le lit-toral Ouest de la ville de Béjaïa. LaBr ise de mer est devenue, ces der -nières années, un site incontour -nable pour les visiteurs. D’ailleurs,les agences de voyages l’ont inclusdans leur s circuits tour istiques.Toutefois, le point noir qui agaceles visiteurs, qui y viennent souventen famille, reste l’anarchie et ledésordre quant au stationnementdes véhicules. «Il faut réaliser des

parkings dignes de ce nom, avec ungardien recruté en bonne et dueforme par respect pour ce lieu etpour l'usager. En effet, il y a auniveau de ce site une dizaine deparkingueur s qui r ackettent lesautomobilistes et font fuir lesgens», déplore un citoyen de la villede Béjaïa. Pour rappel, le site de laBr ise de mer a déjà fait l’objet, en2016, d’une opération d’aménage-ment, financée conjointement parl’EPB, l’APC de Béjaïa et Cévital.Les travaux réalisés ont consisté,pr incipalement, en la rénovationdu réseau d'AEP, la conduite étanten acier et dans un état vétuste,ainsi que la réalisation d'un réseaud'assainissement qui faisait défautau niveau de ce site, pour tant trèsfréquenté par les visiteurs.

B. S.

Une opérationd’aménagement etd’embellissementdu tunnel menant

vers la Brise de merde Béjaïa vientd’être entamée par l’Entreprise

portuaire deBéjaïa (EPB).

Réhabilitationdes routes

Les accèsvers Aftisrestaurés�

Le village Aftis, situé à 5 kmdu chef-lieu communal de

Boudjellil, vient de bénéficierd'une opération crucialeconsistant en la réhabilitationdes accès internes. En effet,comme constaté récemment,les deux chemins desservant lecentre du village ont été revê-tus avec une couche du bitumebitumineux au grand soulage-ment des villageois. Les deuxchemins en question qui com-muniquent avec la RN106,passant par cette bourgade,desservent la r ive sud du villa-ge. Ce projet livré tout récem-ment n'a pas manqué, bienévidemment, de susciter lasatisfaction des habitantscomme le notifiera l'un d'eux:«Cela fait des années que nousattendions cette opération deréhabilitation des accèsinternes de notre village. Parle passé, ces accès étaientcar rément impraticables. À latombée de la pluie, ils se trans-forment en bourbiers inextr i-cables, gênant énormément lacirculation automobile et pié-tonnière. Le chemin qui mèneà l'école pr imaire était dans unétat lamentable, d'autant plusque des dizaines d'élèves l'em-pruntent au quotidien et celanon sans difficultés.Aujourd'hui, le village respireavec cette réhabilitation desaccès internes du village», sou-ligne avec satisfaction notreinter locuteur. Par ailleurs, ilest à déplorer l'état peu relui-sant du chemin qui mène versla r ive nord du village, quin'est toujours pas pr is encharge. L'un des habitants dece quar tier, situé au nord duvillage, déplore cet état de faiten disant : «Je suis contentque le village ait bénéficiéd'une opération cruciale deréhabilitation des chemins,mais il manque le revêtementdu chemin qui desser t la par tienord du village à par tir de laRN106». En dépit de tout cela,la bourgade d'Aftis accuseencore des manques cr iants enaménagement urbain commeles trottoir s, l'éclairage publicà cer tains endroits, le bétonna-ge des ruelles, l'assainisse-ment...S. Y.

� Celui deTakarietzen coursLa route reliant la localité

de Takr ietz à l'autorouteEst-Ouest a été fermée, avant-hier, à la circulation automo-bile pour permettre auxagents de la SNTF de mettreen place des joints au niveaudu passage à niveau deTakr ietz. Ainsi, les usagers dece tronçon ont été invités parla SNTF à emprunter unautre itinéraire, soit la routenationale n°26 qui mène versAkbou.F. A. B.

Tamokra

La bibliothèque communale fermée depuis sept ansLa bibliothèque communale de

Tamokra, ér igée à hauteur ducentre urbain du chef-lieu de lacommune, est fermée au publicdepuis de longues années. À direvrai, elle n’a jamais été mise en ser -vice. «L’infr astructure avait étéinaugurée en 2011 avant de bénéfi-cier, une année plus tard, d’uneopération d’équipement», rappelleun membre de l’exécutif commu-nal. Les choses devaient en resterlà. N’ayant pu être mise en exploi-tation, la bibliothèque a vu seséquipements disparaitre progressi-vement pour servir à d’autres fins.

Le rare matér iel laissé sur place estlivré à la poussière et aux moisis-sures. Contactés par nos soins, lesresponsables de l’APC assurentenvisager de réhabiliter et rouvr ircette bibliothèque. «Nous avonsmis en branle une procédure visantà restituer à ce temple de la cultureses équipements et son matér ield’or igine et à les renforcer, sibesoin, par de nouvelles acquisi-tions. Il est aussi question de l’af-fectation d’un agent dans l’optiquede l’ouver ture de cette biblio-thèque. C’est un engagement quenous avons à cœur de concrétiser»,

a déclar é un élu à l’APC. Etd’ajouter : «Nous sommes en trainde réfléchir à la formule de gestionappropr iée pour assurer à cettebibliothèque un fonctionnementoptimal et pérenne. Nous envisa-geons, pour ce faire, d’impliquer lemouvement associatif». Réagissantpar rappor t à cette nouvelle, uncitoyen de Tamokra, résident à lapér iphér ie du chef-lieu communal,confie voir d’un bon œil la perspec-tive d’ouver ture de cette biblio-thèque. «C’est une nouvelle léni-fiante. Les responsables de l’APCdevraient hâter la concrétisation

de ce projet afin de permettre à nosjeunes de se réappropr ier cet espa-ce de culture, d’éducation et desavoir», a-t-il souligné. Plus scep-tique, un autre habitant de la com-mune dispose : «Au lieu d’être unepr ior ité, la culture a toujours été leparent pauvre et le maillon faibledes programmes d’investissement.Aujourd’hui, il est difficile de croi-re que nos responsables se soientdécidés subitement à changer deparadigme».

N Maouche.

Solidarité

Riche plan d’action pour le RamadhanL’association «Soummam au soin de l’orphe-

lin» de Béjaïa a mis en place un programmespécial solidar ité Ramadhan. Avant le jour J ,cette association a d’ores et déjà organisé unecampagne de collecte de produits alimentaires.Dans son plan d’action, outre la distr ibution decouffins de Ramadhan au profit des famillesnécessiteuses, l’association Soummam projetted’ouvr ir un resto Rahma, d’organiser une cir -

concision collective au profit des enfants issusde familles démunies et des caravanes de bien-faisance dans les villages de la wilaya de Béjaïaainsi qu’un tournoi de solidar ité. Durant cemois de piété, une autre campagne de collectede vêtements neufs sera également menée. Lesar ticles collectés, assure-t-on, seront distr ibuésaux nécessiteux pour leur permettre de passerl’Aïd dans de bonnes conditions. En outre, une

fête en l'honneur des per sonnes âgées, desvisites aux malades, un tournoi au profit desorphelins de moins de 12 ans et un concourséducatif en faveur des orphelins et des veuvesfigurent au programme de cette association quicontr ibue chaque année à appor ter aide et assis-tance aux familles nécessiteuses aux quatrecoins de la wilaya de Béjaïa.

F. A. B.

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438 bénéficiaires de la solidaritéPour les autor ités communales,

le quota de cette année est endeçà de ceux des dernières années.«Durant plusieurs années, nousservions plus de mille colis alimen-taires aux démunis et aux nécessi-teux. Vraiment, pour ce mois deRamadhan, nous avons moins dela moitié du nombre des deman-deurs. C’est pourquoi nous avonsdeux conditions pour choisir lesbénéficiaires. Nous avons notrefichier du filet social et avonsconfectionné la liste des bénéfi-ciaires, en prenant d’abord leshandicapés puis ceux bénéficiant

de l’AFS», nous répondra, d’em-blée, M. Brahim Moussaoui, en saqualité de chargé du filet social.Au total, le montant de cette aides’élève à 263 millions de centimesrépar tis comme suit : 170 millionsde la Direction de l’administrationlocale (wilaya), 60 millions de cen-times de l’APC sur budget com-munal et 33 millions de laDirection de l’Action sociale.«Nous avons, donc, comme toutesles autres communes conçu deschèques de 6000 dinar s pourchaque bénéficiaire», nous expli-quer a le même inter locuteur.

Celui-ci ajoutera que l’argent estdéjà versé et qu’environ 200 dos-siers sont retenus au cas où il yaurait des aides alimentaires de lapar t des bienfaiteurs. «Un chèquede six mille dinars ne permettrapas aux familles nécessiteusesd’acheter tous les produits de basequ’on leur servait avant. Parcequ’il faut dire que lor sque lesachats étaient groupés, les pr ixappliqués par les four nisseur ssont ceux du gros alors que, main-tenant, le bénéficiaire va les ache-ter au pr ix du détail», estimera unagent communal chargé des mar-

chés des produits alimentaires, il ya de cela quelques années. En toutcas, si verser de l’argent aux béné-ficiaires est un moyen de les libé-rer des lenteurs administrativesd’avant cette décision, il n’endemeure pas moins que cette aidede 6000 dinars paraît insuffisanteeu égard à la cher té de la vie et àl' érosion du pouvoir d’achat.«Nous avons aussi vingt enfants àcirconcire à l’hôpital Kr im-Belkacem de Draâ El Mizan. For theureusement, nous avons desassociations car itatives qui acti-vent dans les villages de la com-

mune. Elles prennent en chargequelques enfants issus des famillesnécessiteuses et aussi quelquescouffins de Ramadhan», conclurace chargé du filet social. Il est ànoter aussi que de jeunes béné-voles se préparent et s'affairentcomme d’habitude à ouvr ir le res-taurant «Errahma», au chef-lieude la commune, avec le concoursde bienfaiteurs et d’âmes char i-tables.

Amar Ouramdane

Aït Yahia Moussa

Une autre journée programmée Il semble que le comité local du Croissant

Rouge Algér ien est bien par ti pour orga-niser des journées de dépistage des mala-dies chroniques (diabète et hyper tensionar tér ielle) ainsi que des consultations gra-tuites dans tous les villages de la communedurant les premiers jours du Ramadhan.Ainsi, c’est la troisième action qu’enre-gistre ce CRA-Local. «Dur ant le moisd’avr il, nous avons organisé trois opéra-tions dans différents villages de la commu-ne. Après Ameddah et El Hed, nous avonsinvité les habitants d’Ouled Mér iem à lapér iphér ie de la ville pour non seulement sefaire dépister mais aussi pour des consulta-tions médicales», nous dir a M. Yahia

Nouredine entouré des membres de sonbureau et des secour istes du comité entrain d’organiser le passage des personnesvenues se faire ausculter. «Nous avonscomme pour les deux dernières actionstrois médecins et trois infirmiers affectéspar l’EPSP de Boghni», précisera un autreintervenant. En effet, dès la matinée, lasalle de soins du village a été pr ise d’assautpar de nombreux habitants notamment despersonnes âgées. «Il y a des cas qui ont étédécelés au cours du dépistage. Les méde-cins leur ont donné des conseils et les ontor ientés pour des consultations spécia-lisées. Au moins, cent personnes se sontprésentées durant toute la journée. En tout

cas, nous avons eu à constater que ce genred’action est bénéfique notamment pourcer tains qui n’ont pas les moyens d’aller sefaire dépister ailleurs. Justement, l’objectifde nos actions est de rapprocher le médecindu patient», expliquera un autre organisa-teur. «C’est une initiative à saluer. Je vousassure que si des campagnes comme celles-ci sont organisées ici et là, le nombre de casatteint de ces pathologies serait pr is encharge à temps. Il y a des personnes quisouffrent soit du diabète soit de la tensionar tér ielle, mais elles ne le savent pas. Etpuis, elles n’ont pas le courage d’aller sefaire dépister. Mais, lorsque c’est tout levillage qui s’y met, il y a une volonté mani-

feste même chez les récalcitrants», consta-tera un jeune homme accompagnant sagrand-mère âgée de plus de soixante-dixans. Cer tes, durant ce mois de Ramadhan,cette campagne sera suspendue, mais il estdit que d’autres villages sont au program-me. «Juste après la fin du mois sacré, nousreprendront la programmation d’autresvillages parce que nous avons un organi-gramme que nous devrons respecter afin dedonner l’occasion à d’autres habitants debénéficier de ces consultations gratuites etde ces dépistages», conclur a M. YahiaNouredine.

A. O.

TIZI-GHENIFF Dépistage de maladies chroniques

Dimanche 5 mai 2019 TIZI-OUZOU 9

TADMAÏT À l’approche de la saison estivale

Ces mêmes habitants affir -ment que l’installation decette unité est une urgence

pour faire face aux dangers querencontrent les citoyens de larégion, notamment lorsqu’on saitque les éléments de la Protectioncivile de Draâ Ben Khedda pren-nent beaucoup de temps pourintervenir sur les lieux, en raisonde l’encombrement et de l’éloigne-ment, a-t-on appr is. Aussi, 25associations locales ont interpellé

le wali de Tizi-Ouzou et le prési-dent de l’APW, mardi dernier,pour leur demander d’implanter

une unité de la Protection civile àTadmaït. «Nous avons l’honneurde solliciter votre haute bien-

veillance afin de bien vouloirinter venir aupr ès des ser vicesconcernés, en vue de procéder àl’édification d’une unité des pom-piers dans la localité de Tadmaït.En effet, nous vous affirmons quel’installation d’une unité danscette bour gade constitue uneurgence et ce pour faire face auxdanger s que rencontrent lescitoyens de la région, notammentlorsqu’on sait que les éléments dela Protection civile de Draâ BenKhedda prennent beaucoup detemps pour inter venir sur leslieux, en raison de l’encombre-ment et de l’éloignement», lit-ondans les cor respondances qui ontété adressées au wali de Tizi-Ouzou et au P/APW. Il est à signa-ler que la population a, à plusieurs

occasions, sollicité les autor itéslocales pour la réalisation de ceprojet, en vain. «Nous avonsbesoin d’une unité de sapeurs-pompiers à Tadmaït. S’il y a unincendie impor tant ou un autredanger, comment allons-nousfaire», fulmine une habitante de larégion. Et d’ajouter : «L’annéedernière, mon oncle a rendu l’âmeà la maison après un malaise, caron n’a pas pu le transpor ter enur gence à la polyclinique deTadmaït, en raison de l’absenced’une ambulance. Aussi, une mai-son a été, en un laps de temps,ravagée par les flammes, en raisonde l’éloignement des pompiers»,regrette un citoyen que nousavons rencontré au chef-lieu.

Rachid Aissiou

Les habitants et lemouvement

associatif de lacommune de

Tadmaït, à 18 km àl’Ouest de la ville

de Tizi-Ouzou,réclament la

réalisation d’uneunité de la

Protection civiledans leur région.

Deux restaurants Rahma prévus pour le mois de RamadhanÀla veille du mois sacré du Ramadhan,

les deux associations «Aube» d’AitBouyahia dans la commune de Béni Doualaet «les Randonneurs» de Taguemout Azouzdans la commune d’Ait Mahmoud sont àpied d’œuvre pour permettre aux jeûneursSDF et passagers de rompre le jeûne aumoment oppor tun. Les deux associationss’attèlent aussi à ouvr ir les por tes de leursrestos au premier jour du mois sacr é.L'association «Aube» ne déroge pas à satradition et cette année, elle a élu domicile,pour servir les repas, dans les locaux de

l’ancienne boulanger ie «Humeur » sise aucentre-ville de Béni Douala. Un groupe devolontaires s'affairent à assurer une bonneorganisation dans la préparation et la dis-tr ibution des repas. Un tr avail assidupuisque ce ne sont pas moins de 100 repasqui seront distr ibués chaque jour. Une ini-tiative très appréciée par les citoyens quin’hésitent pas à afficher leurs soutiens auxmembres de ladite Association dès que lejour J ar r ivera. Par contre, au villageTaguemout Azouz, le restaurant Rahma estune première dans la commune d’Ait

Mahmoud. Cette louable initiative est àmettre à l’actif des membres de l’associa-tion «Les randonneurs». Ces derniers ontchoisi de le surnommer «Resto du cœur».Avec l’aide de bienfaiteurs, l’associationcompte réussir cette première édition. Desappels sont lancés pour tous ceux qui dési-rent contr ibuer en denrées alimentaires lar -gement consommées durant le mois deRamadhan. Les membres comptent aussiêtre secondés par des volontaires afin d’as-surer la permanence tous les jours. «Un peud'aide nous fera grand bien. Notre associa-

tion «Les randonneur» ne lâche r ien. Nousouvrons nos cœurs avec «le Resto du cœur»,s’est contenté de dire le président de laditeassociation. Cette action permettra cer tai-nement aux habitants de cette localité dedécouvr ir la nécessité d’entreprendre desactions car itatives. Les membres de l’asso-ciation estiment qu’ils auront tout mis enplace d’ici le premier jour du mois deRamadhan et ce, grâce aux dons des bien-faiteur s et volontaires de la r égion.

Lyes Mechouek

Béni Douala

Le mouvement associatif interpelle !

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Dimanche 5 mai 2019BOUIRA10

M'CHEDALLAH Réalisés depuis plus de trois ans

Quel sort aux marchésde proximité ?

Les raisons son différentes :pour les uns, ils leur man-quaient les moyens d' ac-

compagnement tels que le raccor -dement aux réseaux d'AEP, élec-tr icité et assainissement. Pour lesautres, ils ne trouvent pas pre-neurs, et ce du fait d’être réalisésdans des endroits isolés et pasintéressants du tout sur le plancommercial pour les intervenantsauxquels ils sont destinés. Cesinfrastructures composées de 60 à100 locaux commerciaux sont à

l'heure actuelle livrées aux actesde vandalisme et autres agressionsclimatiques. Non gardés, ils sontune aubaine pour les délinquantsqui y ont élu domicile pour

s'adonner à leurs activités favo-r ites, à savoir des par ties de beu-ver ies et de «fumer ies» sans qu' ilsne soient inquiétés. Il est tempsqu'on se penche sur le cas de ces

locaux pour les sauver de la dégra-dation progressive. Rappelons queces locaux ont été réalisés danschaque commune pour réduire lesmarchés parallèles qui, en plusd’être incontrôlables, provoquentaussi des nuisances tant à l’inté-r ieur des centres urbains qu'enbordure des routes nationales àgrande circulation. Ceci en plusd'offr ir des produits alimentairesdouteux, sachant qu’ils sontexposés et vendus dans des condi-tions qui ne répondent à aucunenorme d’hygiène. La commune deM'Chedallah a bien essayé derecaser ces marchands ambulantsau niveau de l'ancien souk el fel-lah dur ant le Ramadhan del'année 2017, mais ils ont quitté leslieux à la fin du mois sacré pour

reprendre leurs places habituellesen divers espaces nus au niveau del'ancienne et la nouvelle ville et enbordure des RN 30 et 15. Durantla même année, la mair ie deChorfa a organisé une opérationcoup de poing en collaborationavec les services de sécur ité pourdéloger les dizaines de marchandsqui ont squatté les accotements dela RN15, qui constitue le boule-vard central du chef-lieu de com-mune pour les reloger au niveaude ces locaux situés loin de cetteroute. Cependant, il ne s'est paspassé un mois avant qu' ils nereviennent à leurs places habi-tuelles, en créant une indescr ip-tible anarchie sur ce boulevardcentral.

Oulaid Soualah

Les marchés deproximité de

l'ensemble descommunes de

M'Chedallah ontété réceptionnés

et livrés il y aplus de trois ans,

mais ils ne sonttoujours pas mis

en service.

Des ambulances en panne depuis des annéesQuatre sur les six communes de la daïra

de M'Chedallah, soit Sahar idj, Ahnif,Ath Mansour et Aghbalou, ont bénéficié cha-cune d'une ambulance en 2005. Une attr ibu-tion de la wilaya qui a sensiblement réduit lecalvaire des malades chroniques alités quinécessitent des visites médicales pér iodiquesdurant les deux premières années qui ontsuivi leur s attr ibution, avant qu'elles necommencent à tomber en panne durant delongue durée l'une der r ière l'autre. Cela estdû à une utilisation abusive en dehors dutranspor t de ces malades. La totalité de cesambulances qui ont aussi réduit un autre cal-

vaire, à savoir celui des malades mentauxqui nécessitent une évacuation ver s lescentres psychiatr iques, sont sur cales depuisplusieurs années et ne semblent préoccuperaucune autor ité. Il faut préciser que cesambulances ont été attr ibuées à l'état neufen première main et elles auraient tenu faci-lement plus de 20 ans si elles ont bénéficiéd'entretien et d'un suivi r igoureux de leurutilisation, au lieu d’être transformées envéhicules de transpor t pour les fonction-naires de ces communes. À l'heure actuelle,avec la réalisation et la mise en service d'unepolyclinique par commune, elles auraient été

d'un précieux concours pour ces institutionsde la santé publique qui ne sont dotées qued'une ambulance chacune. Dès que l'une deces ambulances est réquisitionnée pour l'é-vacuation d'un malade vers un centre spé-cialisé, la polyclinique se retrouve sansmoyen d'évacuation en cas d'urgence médi-cale jusqu'au retour de son unique ambulan-ce, sachant que ces polycliniques implantéesen zones rurales et isolées assurent les gardesde nuit et fonctionnent en H24, exceptionfaite de celle d'Ahnif et du chef-lieu de daïraM'Chedallah. Ces longues pannes s’expli-quent du fait qu'aucune commune n'a un

atelier mécanique, ce qui explique aussi queles parcs autos des municipalités sont d'au-thentiques cimetières. Il fut un temps paslointain où une entrepr ise intercommunalespécialisée dans les réparations mécaniquesveille au bon fonctionnement des parcs rou-lants des communes. Une entrepr ise dissoutedepuis et sans aucune raison. Le cas de cesambulances attr ibuées aux communes etmises sur cales interpelle les gestionnaires dela chose publique pour se pencher sur ce dos-sier et remettre en marche ces ambulances etles mettre à profit des polycliniques et desmalades. O. S.

Un point d’urgence «s’impose !»Les habitants des localités de

montagne de la communed’Ahnif font face à plusieurs pro-blèmes et vivent dans des condi-tions difficiles. Les carence sontnombreuses et concernent prati-quement tous les aspects de la vie.En effet, à l’exception du gaz natu-rel dont la mise en service a étéeffectuée au début de l’année encours au niveau de plusieurs vil-lages, tout manque pratiquementdans la région de Tamellaht. Unerégion qui compte plusieurs vil-lages et hameaux éloignés. Parmitoutes ces carences, les villageoiscitent celles de l’approvisionne-ment en eau potable, le manquedes moyens de transpor ts, l’étatdégradé des routes, l’absence d’in-fr astr uctures publiques (écoles,espaces de loisir s, bibliothèques,aires de jeu…) et aussi et sur toutl’insuffisance des prestations médi-cales. Ce dernier point constitue àl’heure actuelle une des premièrespréoccupations de milliers de villa-geois d’Ahnif. Cer tes, il existe descentres de santé à travers plusieurslocalités pour les besoins de petitssoins, mais il n’existe aucun pointd’urgence médical au niveau duchef-lieu de la commune aussi bienpour les habitants d’Ahnif-centreque pour les habitants des autreslocalités. Cette situation fait que leshabitants sont obligés de parcour irdes dizaines de kilomètres jusqu’à

l’EPH de M’Chedallah pour lesbesoins d’évacuations et la pr ise enchar ge médicale des cas jugésurgents. Si le problème se posemoins pour les habitants du chef-lieu distant de quelques kilomètresde la ville de M’Chedallah, ce n’estpas le cas pour les habitantsd’Ighr am et les villageois deTamellaht. Ces derniers parcou-rent des dizaines de kilomètrespour rallier les urgences médicalesde l’EPH. Mais il faudrait d’abordpasser par le chef-lieu d’Ahnifpour ensuite parcour ir plusieurskilomètres jusqu’à M’Chedallahville. Les villageois jugent que lesurgences sont très éloignées des vil-lages de Tamellaht. À cet éloigne-

ment s’ajoute aussi l’état déplo-rable des routes de montagne etaussi le manque de moyens de loco-motion. «Nous vivons la peur auventre à chaque fois qu’il faut éva-cuer un malade aux urgences deM’Chedallah, dont l’état est jugéurgent. Non seulement les urgencessont éloignées, mais l’état desroutes menant à la r égion deTamellaht et sur tout l’absence desmoyens de locomotion compli-quent davantage les choses», confieun habitant du village Ighil NathRayou. Du coup, pour beaucoup devillageois, si le centre de soins duchef-lieu était doté d’un point d’ur -gence, le problème se poserait avecmoins d’acuité. D’un côté, cela

épargnerait aux villageois de par -cour ir plus de kilomètres jusqu’àl’hôpital et réduire ainsi le trajet àparcour ir, de l’autre cela pour raitdésengorger les urgences du mêmehôpital. D’aucuns estiment que lacommune d’Ahnif possède tous lescr itères pour prétendre à la miseen place d’un point d’urgence, àcommencer par le nombre d’habi-tants qui dépasse les 10 000 âmes.Un cr itère exigé par les services dela santé pour l’ouver ture d’unquelconque point d’urgence. Il y aaussi cette proximité avec la RN5,la pénétrante autoroutière Ahnif -Béjaïa et l’autoroute Est-Ouest.Actuellement, les nombreux acci-dentés de la route sont transférés à

l’EPH de M’Chedallah, mais s’il yavait un point d’urgence à Ahnif,cela pour rait raccourcir les dis-tances et permettre un gain detemps pr écieux. Les habitantsd’Ahnif réclament donc la mise enplace d’un tel service dans leurcommune au même titre que lescommunes d’Ath Mansour, Chorfaet Aghbalou. Pour tant, soutiennentles mêmes habitants, toutes cesstructures dépendent de l’EPSPd’Ahnif dont le siège se trouve auchef-lieu communal. Ceci dit, unécueil se dresse devant la mise enplace d’une telle structure à Ahnif-centre. Il s’agit de la proximité dela localité de l’EPH deM’Chedallah. O. S.

Ahnif

ATH MANSOUR Aménagement urbain

Des bourgades délaissées Le volet aménagement urbain accuse des insuf-

fisances criardes dans la municipalité d'AthMansour, située à 45 km à l'Est de Bouira. Eneffet, beaucoup de bourgades relevant de cettecommune agropastorale sont aux prises avec desdéficits en ce volet précis, plongeant ces «cités»dans un marasme complet. Parmi ces bourgades,l'on peut citer Tansaout, Ath Zeggane,Tihemamine et Passala. Ces hameaux périphé-riques au chef-lieu communal enregistrent descarences en aménagement urbain, ce qui influenégativement sur le quotidien des habitants déjàpeu reluisant. Si l'on prend l'exemple de Tansaout,une bourgade située à la lisière de la RN5, les

accès internes de ce petit village grandissant nesont pas encore aménagés. Ils sont, de ce fait,poussiéreux en temps sec et boueux à la tombéede la pluie, ce qui n'arrange guère les choses auxhabitants. Quand au chemin qui y mène, il esttoujours à l’état de terre battue. «L’aménagementurbain manque cruellement dans notre patelin(Tansaout, nldr) où il n’y a ni trottoir, ni ruellebétonnée. L’éclairage public enregistre pour sapart des carences flagrantes. Notre petit villages’étend tous azimuts, mais l’aménagement y faitencore défaut. Certaines habitations nouvellementconstruites ne sont toujours pas raccordées auxdifférents réseaux vitaux, comme l’électricité,

l’assainissement et le gaz naturel. Cependant, jeme pose la question : Cette situation dans laquelleest confiné notre village va durer jusqu'à quand?» s’interroge l'un des habitants de Tansaout.S'agissant des autres bourgades, comme Passala,Tihemamine... c'est presque le même topo avecdes carences en aménagement urbain qui sautentaux yeux. Cette localité, faut-il le souligner,connaît une expansion urbaine soutenue avec denouvelles habitations qui voient le jour à toutbout de champ, lesquelles devraient à chaque foisêtre raccordées aux réseaux divers.Y. S.

Santé

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La réalisation d’un film documentaire sur lepatr imoine de renommée mondiale du

M’zab (Ghardaia) a été entamée par une équipede la chaîne de télévision japonaise TokyoBroadcasting System (TBS). Le tournage de cedocumentaire, qui s’étale sur plusieurs jours,por te sur l’ensemble du patr imoine matér iel dela vallée du M’zab classé patr imoine mondialpar l’UNESCO, a déclaré à l’APS le directeurde production de TBS, Fujiyama Kazuma.Cette équipe de la chaîne TV nippone a effectuéune tournée à travers l’ensemble des monu-ments histor iques, les ksour de la pentapoleainsi que les sites tour istiques de la vallée duM’zab pour mettre en valeur le patr imoine cul-turel et civilisationnel de la région, dans le butde sa promotion et de sa sauvegarde pour lesgénérations futures, a précisé le directeur deproduction. Le documentaire vise aussi à valor i-ser les spécificités de l’architecture du M’zabqui ont inspiré de nombreux architectes, par ti-

culièrement le K'sar de Béni-Isguen, la beautédes sites, les monuments histor iques et culturelsainsi que d’autres vestiges naturels, et de ren-forcer le rayonnement de la civilisation, de laculture et de l’histoire de l’Algér ie devenue unedestination pr isée par les Japonais, a-t-il souli-gné. De son côté, Kamel Chaib , directeur del’agence tour istique " Visa Travel" , chargé d’ac-compagner l’équipe de la chaine TBS, a indiquéque ce documentaire tend à promouvoir lesr ichesses du patr imoine culturel et tour istiquealgér ien, notamment du M’Zab, et à appuyerles effor ts de préservation des monuments his-tor iques, des paysages, des gravures rupestres,des œuvres d’ar t et des antiquités, et ce à tra-vers la présentation du caractère authentique etséculaire de ce patr imoine et le rôle qu’il jouedans la promotion de l’image tour istique del’Algér ie. Les membres de l’équipe japonaiseTBS ont mis en avant les paysages séduisants dela région de Ghardaia, mêlant la magie de la

nature au patr imoine architectural, ainsi queson patr imoine immatér iel, estimant que lemarché japonais est " très prometteur" commemarché émetteur de tour istes vers l’Algér ie. Cedocumentaire sur les potentialités tour istiquesarchitecturales et naturelles vise à permettre autour isme algér ien d'accroître les par ts de mar-chés et de confor ter son image de destinationensoleillée, culturelle par excellence, accessibleet offrant un modèle unique de développementet de destination sûre, signale-t-on. La chaineTBS travaille en par tenar iat avec le centre dupatr imoine mondial de l’UNESCO pour la pro-duction d'une sér ie de films documentaires inti-tulée " Le patr imoine mondial" et plusieurs sitesalgér iens inscr its sur la liste mondiale serontcouver ts par des repor tages et documentaires,notamment le M’Zab, le Tassili N’Ajjer etl’Ahaggar, a conclu le responsable de la produc-tion de la chaîne TBS.

Les fontaines sont des lieuxpleins de vie que l’on

trouve généralement dans lesvillages ou à proximité.Aujourd’hui, certaines d’entreelles sont tombées dansl’oubli, alors que d’autres ontperdu leur fonctionsociologique. D’Afir àTarihant, en passant parBoudjima, Ichetouanen,Tikatine, Agouni Oufekous,Takhamth N ldjir à Tarihant,ces lieux disparaissent les unsaprès les autres. Aujourd’hui,il n’en reste plus quequelques-uns. A Boudjima, laculture des fontaines a résistéà la colonisation, ens’adaptant comme ellespouvaient. D’ailleurs, jusqu’àaujourd’hui, les villageoisgardent en mémoire«Abassane Lkaïd». Cettefontaine aménagée dans lapartie Sud du village a disparuet il ne reste que les vestigesde sa construction blanche dechaux. Les colons ontaménagé toutes les sources quis’y trouvaient. Mais quelquesdécennies aprèsl’indépendance, ces dernièresont tari. En perdant leurfonction sociologique, ceslieux n’ont plus de sens etsont désormais en proie aulaisser-aller et à l’abandon. AAgouni Oufekous, quelquesfontaines résistent encore àl’oubli. Au niveau du villageIghzer-Nekba, la fontaine«Tala Medouassa» est encoreutilisée mais pas comme jadis.Avant, celle-ci alimentait eneau potable plusieurs villages.Ce qui n’est plus le casaujourd’hui. Quelquesfamilles seulement continuentde l’utiliser souvent pourl’irrigation des jardinspotagers réalisés dans sesalentours. Bien qu’elle soitnettoyée chaque année, «TalaMedouassa» a perdu safonction sociologiqueregroupant toutes les femmesdu village. Non loin de là,Taawint N Jrou a subi uneagression sauvage qui l’a faitdisparaître totalement.L’ouverture d’une pisteagricole a eu raison de cettefontaine qui jaillissait sous lescyprès et le passage desbulldozers n’a pas réveillé laconscience des responsablespour l’épargner de ladestruction. A Takhamth NLdjir, une autre fontainerésiste encore au temps quipasse mais des indicesmontrent que son utilisationbaisse d’année en année. Celaconduira sans nul doute à sadisparition. A Tarihant, auniveau du lieu-dit «Laînser»,une autre fontaine résisteégalement aux affres dutemps. Située au bord de laroute reliant la commune auchef-lieu de wilaya, elle estutilisée durant l’été par lesusagers et les villageois.Enfin, il convient de signalerque la protection de ces sites,qui sont l’âme des villages, estdu ressort des autorités et dumouvement associatif.Akli N.

Un nouvel ouvrage de l'écr ivainitalien Giovanni Catelli, paru

récemment chez Balland, essaie derésoudre l'énigme de l'accident devoiture où ont pér i Alber t Camuset l'éditeur Michel Gallimard le 4janvier 1960 à Villeblevin (Yonne,France). Accident ou meur tre ?C'est la problématique que tentel'écr ivain et universitaire italien derésoudre dans son livre enquête de280 pages " La mor t de Camus" ,tr aduit par Danielle Dubroca.Tout a commencé depuis queGiovanni Catelli a découver t unpassage du journal de l'écr ivain

tchèque Jan Zabrana qui évoqueune confidence qu'on lui auraitfaite dans la Tchécoslovaquie desannées où l'URSS était com-mandée par Léonid Brejnev.D'après le journal, l'auteur de LaPeste, qui avait dit un jour que " lecomble de l' absurdité serait demour ir dans un accident de laroute" , n’aurait pas été victimed'un accident " absur de" , maisd’un attentat perpétré par les ser -vices secrets soviétiques. J anZabrana n'a révélé l'existence dujour nal à sa femme Mar iaZabranova que seulement deux

semaines avant sa mor t d’un can-cer, mais il n' indiquait pas l'or igi-ne de ses informations. L'écr ivaintchèque a évoqué clairement quel’accident de Camus aurait étéorganisé pour punir l’écr ivain àcause de son activité antisoviétiqueet pour sa condamnation publiquede l’invasion de la Hongr ie. C'estainsi que l'auteur, sur la base deces faits, a consacré des recherchesminutieuses pour rechercher destémoins encore vivants pour accré-diter la thèse de l'assassinat de cenatif de Dr éan (Tar f, Algér ie),selon laquelle lui et son éditeur

auraient été victimes d'un meur trepr émédité. Tout en four nissantune multitude de preuves, dedéclarations recoupées et de faitstêtus, l'auteur, qui a donné desleçons de littérature italienne dansles univer sités de Pr ague,Olomouc, Bratislava, Nitra ainsique d'Odessa, Kiev et Lvov, chan-ge le plomb en or pour suggérerque l'accident de voiture devraitêtre classé au rang d’" assassinatpolitique" , avec comme trame defond la guer re des services de ren-seignement entre l'URSS et laFrance.

La déclaration a été faite enmarge de sa rencontre avecles ar tistes et les auteurs de

la wilaya de Béjaïa, dernièrement,au niveau d’un hôtel du chef-lieude wilaya. La concrétisation de ceprojet dépend, souligne le DG del’ONDA, de la disponibilité d’unter r ain devant recevoir cetteinfr astr ucture culturelle. PourSamy Bencheikh, la wilaya deBejaia, qui compte 2 000 adhé-rents à l’ONDA, dont quatre sontmembres du Conseild’Administr ation de l’Office,mér ite bien un tel projet. Le DG

de l’ONDA était venu à Bejaia, enfin de semaine dernière, dans lecadre d’une campagne de sensibi-lisation des ar tistes et des auteurssur l’impor tance du rôle de l’offi-ce dans la protection des droits deses adhérents et de leurs œuvresar tistiques et littér aires. Il aappelé, dans ce sillage, les diffé-

rents ar tistes et auteurs à s’enre-gistrer auprès de l’ONDA et àdéclarer officiellement leur sœuvres. Cette rencontre était éga-lement une occasion pour lesar tistes de soulever leur s pro-blèmes. Ces der nier s sont liésessentiellement au piratage, à l’in-formel, au manque d’espaces cul-

turels pour se produire, le retardenregistré par l’ONDA dans lepayement des droits des ar tistes età l’anarchie dans la programma-tion des différentes festivités etmanifestations ar tistiques. Enréponse à ces préoccupations, leDG de l’ONDA a promis de soute-nir financièrement les institutionsculturelles, comme les théâtres etles maisons de culture, pour per -mettre aux ar tistes de se produireplus souvent et gagner ainsi leurvie. Il a aussi insisté auprès de lafamille ar tistique de Bejaia sur lanécessité de déclarer les œuvresar tistiques et littér aires pourbénéficier de la protection de leurspropr iétés et droits. L’ONDA, quia déjà procédé à l'acquisition d'unmatér iel ar tistique et instrumentsde musique d'une valeur de 100000 dinars au profit de cer tainesassociations locales, est prêt, selonson DG, à prendre en charge lespréoccupations des ar tistes locauxen fonction de ses moyens et capa-cités. A noter que cette rencontres’inscr it dans le cadre d’une cara-vane d’écoute nationale lancéepar l’ONDA, qui revendique plusde 17 000 adhérents, pour sensibi-liser les ar tistes et les auteurs surleurs droits.

B.S.

Dimanche 5 mai 2019 CULTURE 11

ONDA de Béjaïa

Le Directeurgénéral de

l’ONDA, SamyBencheikh, aannoncé que

l’organisme qu’ilpréside «est prêt

à financer unprojet de

construction d’uneécole des

arts à Béjaïa».

La construction d’uneécole des arts envisagée

PARUTION La mort de CamusUn livre pour résoudre l'énigme

Ghardaïa

Un film documentaire sur le M’zab en projet

BOUDJIMÂPatrimoineLes fontaines envoie de disparition

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Même après la démonstra-tion de force contreDor tmund dans le

" Klassiker" (5-0 le 6 avr il), Kar l-Heinz Rummenigge, président dudirectoire, s'est bien gardé de chan-ter les louanges du technicien de 47ans. " Il n'y a de job garanti pourpersonne au Bayern Munich" , a-t-illâché lorsqu'on lui a demandé siKovac serait reconduit l' an pro-chain: " Tout le monde doit assurer,et celui qui n'est pas capable de sup-por ter la pression s'est trompé declub!" . Le président Uli Hoeness,qui était allé chercher Kovac àFrancfor t en fin de saison dernièrepour succéder à Jupp Heynckes, aimmédiatement pr is le contre-pied:" Comment pour r ais-je tr availleravec quelqu'un que je remettrais enquestion à chaque occasion?" , a-t-ilréagi. " On ne peut pas raisonnable-ment travailler sur la durée dansune atmosphère de tension commenotre entraîneur l'a vécu ces der -nières semaines" . Ambiance...Même si, depuis des années, les fr ic-tions entre ces deux chefs de meuteaux énormes per sonnalités n'ontjamais br isé leur solidar ité, fondéesur une passion et une ambition

communes. Cet automne, lorsque leBayern a connu un trou d'air ets'est retrouvé à neuf points du lea-der Dor tmund en Bundesliga,Kovac est effectivement passé toutprès de la sor tie. Il a rétabli la situa-tion in extremis, ramené l'équipe entête de la Bundesliga et l'a qualifiéepour la finale de la Coupe. A troissemaines de la fin de saison, le dou-blé est une perspective réaliste. Saufqu' à Munich, la vr aie unité demesure est l'Europe. La dernièrevictoire en Ligue des Championsremonte à 2013, et l' élimination

cette année en 8e de finale, avec unerude défaite à domicile (3-1) contreLiverpool, a plombé la saison. Etbeaucoup se demandent si NikoKovac, dont le palmarès se résumeà une maigre Coupe d'Allemagne,est vraiment l'homme de la situa-tion pour mener un club de stars ausommet de la hiérarchie continenta-le. Constamment inter rogé sur sonavenir et le soutien de ses patrons, leCroate a de nouveau assuré jeudique sa relation avec Rummeniggeétait tout à fait normale: " Il est fauxde dire que nous nous évitons. Nous

avons une relation normale, il n'y aaucun problème" . Quid de la petitephrase assassine sur le job " nongaranti" ? " J 'entends bien" , assure-t-il. " Mais je n'ai pas le temps dem'occuper de ça (...) M'occuper dequestions secondaires ne va pas mefaire avancer" . Question secondai-re? " Les joueurs enregistrent évi-demment ce genre de déclarations" ,note le magazine du football Kicker,et Rummenigge " affaiblit en disantcela la position de l'entraîneur" .D'autant que Kovac, peu habitué àgérer un effectif comme celui duBayern, ne s'est pas fait que desamis en cours de saison. Sa rotationsystématique de l'automne a ir r itéles cadres. Il est revenu dessusdepuis, mais du coup, ceux qui nejouent pas, ou peu, laissent transpa-r aître leur s états d' âme. LeColombien J ames Rodr iguez, enprêt du Real Madr id, a dit ouver te-ment qu' il ne se sentait pas bien àMunich, et la presse espagnole affir -me vendredi qu' il r epar tir a enEspagne en fin de saison. SelonKicker, plusieur s autres joueur ssont également mécontents de leursor t, dont le monument J ér ômeBoateng, titular isé 18 fois seulementcette saison en 31 matches deBundesliga. Kovac le sait: le doubléest le minimum qu' il puisse fairepour tenter de conserver sa placel'an prochain. En cas d'échec, ledébat sur l'entraîneur au Bayernpourrait bien redevenir d'actualité.

Niko Kovac,l'entraîneur du

Bayern Munich, nefait pas l'unanimité

chez ses patrons,et dans son

vestiaire non plus, selon

des indiscrétionsde la presse

allemande.

Paris Saint-Germain

Àla recherche d'un banc pour la saisonprochaine, José Mour inho multiplie les

appels du pied au Par is Saint-Germain. Lecoach por tugais veut séduire le club de lacapitale. Il discute également avec l'ASRome. Sans club depuis son dépar t deManchester United, José Mour inho chercheun banc pour la saison prochaine. Le tech-nicien por tugais sait toutefois que les occa-sions de rejoindre un grand club ne serontpas nombreuses cet été. Il tente donc de pla-cer ses pions, et notamment du côté duPar is Saint-Germain. Selon L'Equipe, letechnicien por tugais multiplie discrètementles appels du pied afin de faire savoir qu' ilest disponible pour le club de la capitale. Le

«Mou» n'a pas directement proposé ses ser -vices mais il s'appuie sur ses nombreuxréseaux pour diffuser l' idée qu' il est l'en-traîneur idéal pour faire gagner la Liguedes Champions au PSG. Une compétitionqu' il a rempor tée deux fois avec le FC Por to(2004) et l' Inter Milan (2010). Une questionse pose alors : Par is peut-il être intéressépar Mour inho ? Pour le moment, la tendan-ce est au maintien de Thomas Tuchel sur lebanc la saison prochaine. Néanmoins, lequotidien spor tif explique que Doha s' inter -roge sur le profil de «gagneur » del'Allemand. Des doutes dont le «SpecialOne» a sans doute eu des échos, lui qui esttrès présent dans la sphère qatar ie. Ce n'est

donc pas un hasard si Mour inhomultiplie les appels du pied.L'épisode Laurent Blanc, pro-longé en janvier 2016 puis viréen fin de saison, a prouvé que lesQatar is pouvaient prendre desdécisions radicales et inattenduesavec leur entraîneur. Si Mour inhoséduit, est-ce que Doha ne luifera pas de la place sur lebanc par isien ? En tout cas,ça semble être l'objectif duLusitanien. En attendant,Mour inho dispose aussid'une piste en Italie. Lespropr iétaires de l'AS

Rome, où Antonio Conte est annoncéproche, ont multiplié les rendez-vous avec l'ancien coachdu Real Madr id. Ce der nier

pour rait accepter le poste si laRoma se qualifie en Ligue des

Champions. Il ne se voit pas dir i-ger une équipe qui jouera la

Ligue Europa. Le club dela Louve est actuelle-

ment 5e à un point dela quatr ième placeoccupée parl'Atalanta Bergame.

Dimanche 5 mai 2019 SPORT 21

Que se passe-t-il au Bayern Munich ?

FC Barcelone

Selon lesinformations

de la pressecatalane, l'atta-quant tricoloreserait l'une des

principalesoptions du Barça

pour renfor-cer sonattaque. LeFCBarcelone

est toujoursà larecherched’un atta-quant pourla saisonprochaine.

De nombreuses pistes défilent jouraprès jour, et l’une d’entre elles s’estenvolée. Effectivement, Luka Jovicdevrait s’engager avec l’ennemi jurédu club blaugrana, le Real Madrid,pour un montant de 60 millionsd’euros. Le joueur de l’EintrachtFrancfort ne semblait cependant pasforcément être la priorité des diri-geants catalans, qui ont toujours unobjectif prioritaire en tête... Et cetobjectif n’est autre qu’AntoineGriezmann. Il correspond toujoursau profil que souhaitent s’offrir PepSegura, le manager général du club,et Eric Abidal, le secrétaire tech-nique. C’est ce qu’affirme MundoDeportivo dans son édition de same-di. Sa clause libératoire sera de 120millions d’euros en juillet prochain,et si le Français était prêt à fairequelques sacrifices d’un point devue salarial, le demi-finaliste de laLigue des Champions reviendrait àla charge.... Mais s’il est la priorité,le Colchonero n’est pas le seul nométudié par la direction sportive duchampion d’Espagne. AlexandreLacazette est effectivement une desoptions étudiées par le Barça, EricAbidal connaissant le joueur à mer-veille, en plus d’être proche decelui-ci. Le média espagnol expliqueque le Français pourrait coûter entre65 et 70 millions d’euros, mais quele Barça pourrait faire baisser le prixde l’opération en incluant desjoueurs. André Gomes, qui réaliseune bonne saison en prêt à Everton,et Samuel Umtiti seraient ainsi desjoueurs qui plairaient à Unai Emery.Pour l’instant, aucune négociationn’a encore eu lieu entre les deuxparties, et les Gunners n’auraientaucune intention de se défaire decelui qui vient d’être élu meilleurjoueur de la saison du côté del’Emirates. Mais le Barça a desarguments pour faire plier le clublondonien...

Mourinho s'y verrait bien�

Real Madrid

Annoncé dans le viseur du Real Madr id cesdernières semaines, le milieu de ter rain de

Manchester United Paul Pogba plaît à l'entraî-neur madr ilène Zinédine Zidane. Mais les dir i-geants des Merengue s' inquiètent du montanttotal de cette possible opération. Le RealMadr id s'apprête à vivre un mercato d'été par -ticulièrement agité. Après une saison 2018-2019décevante, le club espagnol va tenter de lancerun nouveau cycle en recrutant plusieurs stars.Si l'ailier de Chelsea Eden Hazard semble bienpar ti pour rejoindre la Maison Blanche, le dos-sier Paul Pogba reste plus compliqué. Ces der -nières semaines, le milieu de ter r ain deManchester United a pour tant été annoncé avecinsistance dans le viseur du Real. Et on le sait,

l'entraîneur madr ilène Zinédine Zidane appré-cie le profil de l' international français. Les dir i-geants du Real s' inter rogent... Dans son éditiondu jour ce vendredi, le quotidien ibér iqueMarca confirme d'ailleurs le grand intérêt deZidane pour l'ancien joueur de la JuventusTur in. Mais cette piste ne fait absolument pasl'unanimité chez les dir igeants du tr iple cham-pion d'Europe en titre. Si le talent de Pogban'est pas remis en question, l'aspect financier deson éventuelle ar r ivée commence à inquiéter.Malgré des moyens économiques impor tants,l'actuel 3e de Liga se montrerait réticent à l' idéede monter une opération à plus de 200 millionsd'euros (transfer ts, pr imes et salaires) pour atti-rer le champion du monde 2018. Avec de nom-

breux postes à renforcer sur ce mercato d'été,l'état-major des Merengue n'a pas forcémentenvie de faire une telle folie. Zidane va-t-il fairela différence ? Depuis le retour de Zidane auReal en mars dernier, il se dit que le technicientr icolore dispose des pleins pouvoirs concernantle recrutement. Le dossier Pogba pourrait ledémontrer si ZZ insiste réellement pour lerecruter. «Je n'ai le pouvoir de r ien. Ce qui estimpor tant, c'est de faire les choses ensemble. Leprésident et la direction sont les plus impor tantset après seulement vient l'entraîneur que je suis.Nous allons essayer de faire les choses ensemble.Je ne commande même pas chez moi», a récem-ment répondu le coach madr ilène. A voir doncavec le mercato réalisé par Madr id cet été.

L’ombre d'un doute pour Pogba ?

ALLEMAGNE Joueurs mécontents,saison plombée par l'Europe, embrouille autour du coach Lacazette

convoité

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Ahmed Cher igui, un jeuneathlète de 27 ans, or iginairede Tadmaït, commune située

dans la wilaya de Tizi Ouzou, est unnom à retenir, car il vient de gagnerle titre de champion du monde dekempo dans la catégor ie des poidslourds. Une compétition qui s’estdéroulée du 25 au 27 du moisd’avr il à Madr id (Espagne). Cejeune technicien supér ieur en élec-tro-industr ie a su trouver les tech-niques et le courage nécessaires

pour gagner la médaille d’or et troisautres en argent pour s’installer surle toit du monde du kempo.«Lorsqu’on vous remet la médailled’or devant des athlètes de hautniveau et lorsque vous voyez le dra-peau national flotter dans le ciel

madr ilène, l’émotion, la fier té et lesentiment du devoir accompli vousenvahissent. Toutefois, j’appelle nosresponsables à mettre à notre dispo-sition les moyens nécessaires pournous permettre d’avancer davanta-ge et nous améliorer car à ce niveau,

il nous faut des moyens d’entraîne-ment et de récupération», a-t-il dit.Et de continuer : «Je remercie monentraîneur national et le présidentdu club «Idurar» pour leurs encou-r agements et leur accompagne-ment. Un grand merci aussi à mafamille et à mes collègues sans les-quels je n’aurais pas pu atteindre ceniveau.» A rappeler que cet athlètede l’Equipe nationale, qui s’entraî-ne aussi avec l’Ecole des ar ts mar-tiaux amateur «Idur ar » de TiziOuzou, n’a intégré cette disciplinequ’en 2010. Après moins de dix ans,grâce à sa force de caractère et à unphysique solide comme un roc,Cher igui a réussi l’exploit de domi-ner les débats dans différentescompétition nationales, régionaleset maintenant internationales. Leprésident du club «Idurar », KaderLani, a indiqué pour sa par t : «Cetathlète jouit d’une puissance extra-ordinaire et d’une par faite discipli-ne. Si on lui offre le minimum demoyens, je sais qu’il ira très loin etrepr ésenter a dignement notrewilaya et l’Algér ie.»

Hocine T.

Dimanche 5 mai 2019SPORT22

KEMPO Sacré champion du monde 2019

Ahmed Cherigui, la fierté d’Idurar

Cet athlète del’équipe nationale,

qui s’entraîneaussi avec l’Écoledes arts martiaux

amateurs Idurarde Tizi Ouzou,

n’a intégré cettediscipline

qu’en 2010.

HANDBALL Coupe d’Algérie (Jeunes catégories)

Un sans-faute pour les clubs de BéjaïaTrois clubs issus de la wilaya de

Bejaia ont pr is par t aux finalesde la coupe d’Algér ie féminine chezles petites catégor ies qui ont eu lieuavant-hier, vendredi. Ainsi donc,dans la catégor ie des U20, c’est cellede l’Union Spor tive d’Akbou quis’est illustrée en rempor tant le tro-phée, en s’imposant en finale faceau NRB Hammamet. Les filles dupr ésident Kher bouche Redouaneont donc battu leur adversaire de

cette finale sur le score de 22 à 20.Un trophée mér ité au vu de ce quecette équipe de l’US Akbou a mon-tré depuis les premiers tours. Chezles U18, le Racing Club de Timezr its’est adjugé le trophée en venant àbout de leur adver saire duGroupement Spor tif Pétrolier dansune rencontre qui était très ser rée.Pour preuve, le score final était dequatre buts d’écar t en faveur dureprésentant de la wilaya de Bejaia,

qui l’a empor té donc sur le score de28 à 24. C’est là le 2è trophée desuite pour les filles du présidentSaaoui Makhlouf en deux saisonsd’existence. De bon augure doncpour les jeunes joueuses du RCT.«Bravo aux Gladiatr ices, au stafftechnique et administratif, à noschers suppor ters, à nos sponsors età tous nos élus. Grâce à vous tous ettoutes, une deuxième couped'Algér ie visite Bgayet et les At-

Yemmel . Le RCT est plus qu'unclub, une famille», lit-on sur la pagefacebook du RC Timezr it. Enfin, latroisième catégor ie des U16 a vul’ES Seddouk prendre le dessus faceà l’autre finaliste, l’ASF Arbaa surle score de 21 à 16. Un sans-fautedonc pour les jeunes joueuses del’USA, du RCT et ESS.

R. M.

JUDO Championnats d'Afrique 2019

17 médailles pour l'AlgérieLa sélection algér ienne (Garçons / Filles) de

judo a décoché 17 médailles (4 or, 3 argentet 10 bronze) aux Championnats d'Afr ique descadets, clôturés ce vendredi à Dakar (Sénégal).Les breloques en métal précieux ont été l'œuvrede Mahdi Abdelatif Boubetr a (-55 kg) etMohamed Khadir (-81 kg) chez les garçons,ainsi que Melissa Khir èche (-40 kg) etYassamine Djellab (-63 kg) chez les filles. Deleur côté, Arselan Benhaoua (-73 kg) et BessamYahiaoui (-90 kg) se sont contentés de lamédaille d'argent, tout comme leur compatr io-te Loubna Nedjaï dans la catégor ie des moinsde 44 kg (filles). Les dix autres médailles algé-r iennes dans cette compétition étaient en bron-

ze, obtenues par Mohamed Amine Bessaï (-50kg), Aymen Salah Ould Saïdi (-60 kg), AmirAbder r ahim Haddad (-66 kg), MohamedAmine Sebit (-66 kg) et Raouf Hallaf (+90 kg)chez les garçons, ainsi que Djihane Boubidi (-48kg), Nardjis Khacir (-52 kg), Rajae Aïssa-Mamoune (-57 kg), Racha Chahr azedRamdane (-63 kg) et Nabila Benbelkacem (-70kg). Avec vingt judokas engagés (10 garçons et10 filles), l'Algér ie a été le pays le mieux repré-senté dans ces championnats d'Afr ique 2019des cadets, devant l'Egypte (18) et l'Afr ique duSud (15). Outre les 17 médaillés suscités, lestrois autres judokas algér iens engagés danscette compétition sont Kaïs Mahieddine

Moudetere (-60 kg) chez les garçons et ManelBourad (-57 kg) et Amina Benzemmour i (-70kg) chez les filles. Mais contrairement à leurscompatr iotes, ils n'ont pas eu la chance d'allersuffisamment loin pour décrocher un podium.Au total 96 judokas (55 garçons et 41 filles),représentant 14 pays ont pr is par t à cettecompétition, disputée les 2 et 3 mai dans lacapitale sénégalaise, Dakar. Outre l'Algér ie etle Sénégal, pays organisateur de cette compéti-tion, les 12 autres nations engagées sont :Bur kina Faso, Cameroun, Tchad, Egypte,Gabon, Gambie, Côte d' Ivoire, Maroc, Afr iquedu Sud, Togo, Tunisie et Zimbabwe.

FOOTBALL FÉMININ Championnat de la Nationale 1

Un parcours positif pour l’ESF Amizour Le championnat de la Nationale 1 féminin a été

rempor té cette saison par l'AS SûretéNationale. L'un des clubs de la wilaya de Béjaïa,l’ESF Amizour, a assuré son maintien en termi-nant huitième avec 31 points. Comparativementà la saison 2017-2018, le club amizourois a gardésa place dans le premier palier du football natio-nal féminin, avec neuf victoires dont la dernièreenregistrée avant-hier au stade Larbi Touatid’Amizour face au SMB Touggour t sur le scorede 4 à 1, quatre matchs nuls et neuf défaites. Lecompar timent offensif a inscr it 34 buts, alors que

la défense en a pr is 31 buts. Ce qui montre unéquilibre entre les deux compar timents de jeu.Par i gagné donc pour la direction actuelle, à satête le président Fateh Milane qui, depuis sapr ise de fonction en été 2018, n’a ménagé aucuneffor t avec les autres membres pour donner unebonne image au club et par la même occasion luipermettre d’avancer et de faire par ler de lui. Ensus du maintien assuré avant même quelquesjournées de la fin de l’exercice qui vient de s’é-couler, l’équipe que dr ive Nadia Belala estar r ivée jusqu’aux demi-finales de la coupe

d’Algér ie, avant de quitter Dame coupe face auFC Constantine (0 - 2). L’expér ience de cetteannée pousser a cer tainement les dir igeantsactuels à redoubler d’effor ts en vue de permettreà l’équipe de réaliser de bons résultats à l’avenir,à commencer par jouer les premiers rôles. À ceteffet, le renforcement de l’équipe par desjoueuses de qualités devient pr imordial. En tousles cas, les dir igeants ne comptent pas s’ar rêterlà, mais plutôt doter l’équipe de moyens appro-pr iés.

R. M.

Huit médaillespour BéjaïaPas moins de 69 athlètes

représentants 19 clubs issus de lawilaya de Béjaïa ont pris part auchampionnat d’Algérie des épreuvescombinées (EC) qui se sontdéroulées du 2 au 4 du mois en coursau niveau du stade Bateau-cassé deBordj El-Kiffan. Pour les résultatsenregistrés, la wilaya de Béjaïa adécroché huit médailles, dont troisen or, qui étaient l’œuvre de YacineAfroukh de l’EM Sidi-Aich chez lesU20, Saadi Kenza de l’EC Béjaïachez les séniors Dames et SalhiAmar de l’ASFJ Béjaïa chez lesséniors hommes. Trois médaillesd’argent ont été égalementremportées par Guerfi Mohsen del’AMC Béjaïa (Benjamins garçons),Oukaci Katia de l’ASFJ (SéniorsDames) et Taouzinet Toufik del’EMSA (Seniors hommes). Pour lesdeux autres médailles restantes, ellesétaient en bronze et furent l’œuvrede Mezned Yanis de l’AMCB(Séniors garçons) et Aggoune Lyndadu RBS (Séniors Dames). Desrésultats encourageants que ce soitpour les athlètes cités qui ont honoréleurs clubs respectifs ou bien pourles dirigeants, entraîneurs etencadreurs de ces clubs qui voientainsi leurs efforts récompensés.Rahib M.

ATHLÉTISMEChampionnat d'Algériedes épreuves combinées

Youcef Rihaneretenu

Le joueur de tennis algérien,Youcef Rihane, sera présent à la

Porte d'Auteuil (Paris), du 02 au 09juin prochain, pour disputer leprestigieux tournoi internationalITF juniors de Roland Garros. UnAlgérien à Rolland Garos, onn’avait pas vu ça depuis LiamineOuahab. Cette année, les courts deterre battue parisiens seront fouléspar Youcef Rihane. Le meilleurtennisman algérien, en exercice, apu se faire une place dans ledeuxième tournoi du Grand Chelemgrâce à ses résultats enregistrésdernièrement. En effet, après sontitre de vice-champion d’Afrique,arraché à Marrakech (Maroc) et sondouble triomphe au tournoi ITFJuniors de Cap-d’Ail (France) et autournoi ITF Juniors de Tlemcen, lesociétaire du GS Pétroliers a réussià faire un bond qualitatif au rankingmondial, passant de la 114e place àla 51e en un temps record. Cesrésultats lui ont permis égalementd’occuper la tête du classementcontinental. C’est d’ailleurs par cestatut de n°1 africain que Rihane vaintégrer le tableau final du tournoijunior de Roland Garros. Uneinformation confirmée jeudi auprèsde Aziz Rihane, père de l’athlète.

TENNIS ITF juniorsde Roland-Garros

Page 14: AUDITIONNÉS HIER PAR LA DGSI SAÏD BOUTEFLIKA ETLES ...2 L’ÉVÉNEMENT Dimanche 5 mai 2019 Ils ont été auditionnés hier par la DGSI S elon plusieurs sources, les généraux Toufik

Dimanche 5 mai 2019 SPORT 23

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JSC OUACIF L’équipe a terminé le championnat à la 7e place

Les suppor ter s de la J SCOuacif qui sont restés surleur soif la saison écoulée,

où leur équipe favor ite a raté l’ac-cession en division Régionale 2 enfaveur du FC Tadmaït, avaient cetespoir de la revoir rebondir cettesaison, mais en vain. Car c’est lecontraire qui s’est produit, avecun parcours en dents de scie pourles poulains de Mourad Berkal etBentouir Hocine. Les Ath Ouacifont achevé le championnat dewilaya de Tizi Ouzou, divisionhonneur de la saison 2018-2019 àla 7e place, c'est-à-dire au milieudu tableau avec 34 points récoltés

sur les 81 possibles. La formationde la JSC Ouacif a enregistré neufvictoires et sept matchs nuls. Ellea perdu à onze repr ises et elle estpassée à côté de son sujet, enconcédant plusieur s rever s athome et devant ses suppor ters.L’équipe a complètement raté ledébut de saison en n’engrangeantqu’une seule unité lors des cinqpremier s matchs, avec quatre

défaites et un nul. Par la suite, laJSC Ouacif a refait sur face enenregistrant quatre victoires, troisdéfaites et deux matchs nuls.Pendant la phase aller, la bande àMourad Berkal a engrangé 15points. La phase retour a étémeilleure en matière de résultatstechniques, puisque les gars d’AthOuacif ont récolté 19 points. Laligne d’attaque a marqué 33 buts

et fait par tie des plus faibles etc’est le cas aussi pour le compar ti-ment défensif qui a encaissé 37buts. L’ar r ière garde de la JSCOuacif n’a pas été à la hauteur ets’est montrée fébr ile à maintesrepr ises, en prenant de l’eau detoutes par ts durant la saison spor -tive. Une saison mi-figue, mi raisinpour les Ath Ouacif qui ont déçuplus d’un et qui ont raté leurobjectif, celui d’accéder enRégionale 2. Même en coupe dewilaya, l’équipe de la JSC Ouacifs’est ar rêtée aux 16e de finales ense faisant éliminer par l’ASCOuaguenoun sur le score d’un butà zéro (1 - 0). Les dir igeants duclub doivent revoir leur copie etleur mode de gestion pour per -mettre à l’équipe fanion de pré-tendre à jouer les premiers rôles etd’aller de l’avant et de faire sensa-tion. Car la pâte existe à AthOuacif et il suffit juste de lamettre dans de meilleures condi-tions et de la motiver pour qu’ellepuisse se transcender et surclasserses adversaires en division hon-neur. L’accession en Régionale 2reste le rêve de la galer ie de la JSCOuacif. Alors, à quand la réalisa-tion de cet objectif ? On le saura lasaison prochaine. M. B.

LFW TIZI-OUZOU Coupe de wilaya (Catégories U19, U17 et U15)

L’OC Afir, l’O Makouda et le CA Fréha vainqueurs

Un parcours en dents de scie Les Ath Ouacif

ont achevé lechampionnat

Honneur Tizi-Ouzou2018-2019

à la 7e place, c'est-à-dire au

milieu du tableau.

Les finales de la coupe de wilaya de footballdes catégor ies jeunes, jouées avant-hier au

stade du 1er novembre, ont été marquées par unegrande spor tivité. Les U19 de l’OC Afir se sontoffer t, pour une première dans l’Histoire duclub, le trophée devant la JS Boukhalfa. Lesprotégés du pr ésident Boucher r ab se sontimposés par trois buts à un devant lesBanlieusards de Tizi-Ouzou qui ne pouvaientr ien faire pour empêcher les Olympiens de soule-ver le fameux trophée. Une consécration ample-ment mér itée pour les jeunes de Boudjima. Dansla catégor ie des U17, l’Olympique Makouda s’estégalement adjugé, pour la première fois de sonhistoire, le trophée devant les voisins de l’ES

Tigzir t. Un derby très relevé que ce soit sur leplan technique que spor tif. Le dernier mot estrevenu aux jeunots du président Amar Ider, unhomme dévoué qui s’est sacr ifié durant desannées pour le spor t au niveau de sa région.Avant-hier, celui que l’on sur nomme AmarAmazigh était tout simplement aux anges aucoup de sifflet final de l’arbitre. Les suppor tersdes Olympiens venus nombreux au stade pourencourager leur équipe ne se sont pas empêchésaussi de fêter, comme il se doit, ce premier tro-phée histor ique avec les joueurs et les différentsstaffs, à leur tête le sympathique président duclub, Amar Ider. Dans la catégor ie des U15, le CAFréha n’a pas laissé filer l’occasion de rempor ter

sa troisième finale de suite. Les jeunots d’AthDjennad n’ont pas fait dans les détails en s’im-posant par un score fleuve de huit à un devant lesOlympiens de Makouda qui ont reconnu à la findu match la supér ior ité de l’adversaire qui n’estplus à présenter. À signaler que des coupes, desmédailles et des tableaux d’honneur ont été remislors d’une cérémonie organisée à la fin de chaquefinale aux six équipes. Des cérémonies rehausséespar la présence de nombreux invités.

Z. L.Les résultatsU19 : JS Boukhalfa 1 - OC Afir 3U17 : ES Tigzir t 1 - O Makouda 2U15 : O Makouda 1 - CA Fréha 8

PRÉ-HONNEUR TIZI OUZOU Rachid Meziane, entraîneur de la JS Tadmaït

«La place de la JST est dans le palier supérieur»

Le coach de la JS Tadmaït,Rachid Meziane, s’est ditdéçu par le parcours de

son équipe, cette saison,

en Pré-honneur. Il estimeque sa place est dans un

palier supérieur car, à sesyeux, il y a des talents àTadmaït qu’il faut mettre

dans de bonnes conditionspour pouvoir atteindre un

tel objectif.

La Dépêche de Kabylie : La JSTadmaït n’a finalement pas puaccéder en division Honneur, enterminant à la 5e place, uncommentaire ?

Rachid Meziane : Que voulez-vousque je vous dise, j’aurais souhaitévoir mon équipe finir championnedans son groupe, mais la réalité du

ter rain est tout autre. Beaucoupde facteurs rentrent en jeu pourréaliser l’accession, en Divisionhonneur. L’AS Aït Bouaddou a étémeilleure durant toute la saison etson accession est amplementmér itée. On a terminé à la 5e placeet ce pour diverses raisons.

Qu’est-ce qui n’a pas marchépour que la JST ne joue pasl’accession ?

Vous avez tout vu, on a biendémarré la saison, en faisant par -tie du tr io de tête pendant la phasealler mais durant la phase retour,il y a eu cette saignée des joueurs,qui ont commencé à se retirer et àbouder l’équipe, ce qui s’est

r épercuté négativement sur leparcours et les résultats de l’équi-pe. On s’est même retrouvé avecun effectif amoindr i. On ad’ailleurs fait appel à quelquesjunior s pour combler ce videlaissé par les joueurs qui n’ont pashonoré leurs engagements enversle club en le laissant à mi-cheminet au milieu de la saison. Les résul-tats techniques n’ont pas suivi et,par conséquent, l’équipe a dégr in-golé dans le classement.

Quand pourra-t-on voir la JSTadmaït reprendre sa placeparmi les meilleures équipes dela wilaya de Tizi-Ouzou ?

Cela ar r ivera le jour où il y aura

une par faite organisation à tousles niveaux et des joueurs pleine-ment engagés pour faire accéder leclub et que le président aura lesoutien des autor ités, des autresdir igeants et de ceux qui aiment laJS Tadmait. Sinon, la JS Tadmaitne pour ra jamais atteindre cetobjectif. Pour tant, ce n’est pas laqualité qui manque. Il y a desjoueurs de valeur au sein de l’é-quipe mais ils doivent se mettredans la tête que le football se jouesur le rectangle ver t et avecl’abnégation et le travail et pasavec des noms.

Entretien réalisé parMassi Boufatis

PRÉ-HONNEURBÉJAÏA (CatégorieU19)

Le CSA Tizi Tifra sacré Contrairement à leurs ainés qui

ont clôturé, pour leur premièresaison en championnat pré-honneurde Béjaïa, à la 9e place, les juniorsde Tizi Tifra, entrainés par OmarMammeri, ont rendu le sourire auxsympathisants du club à travers unparcours fort élogieux, avec à la cléune consécration en étant championde leur groupe après avoir dominéla compétition des U19 de bout enbout. Le CSA Tizi Tifra termine,donc, la saison en champion incon-testé, en écrasant tout sur son passa-ge tel un rouleau compresseur avec16 victoires, 4 nuls et seulementune défaite. Ce qui lui a permis desurvoler son groupe avec 52 pointsau compteur devant son dauphin,l’ES Tizi Wer. Les jeunes de TiziTifra se distinguent notamment parleur compartiment offensif quicrache le feu qui a eu la meilleureattaque avec 73 buts et une défensequi n’en a encaissé que 22. Lemeilleur buteur de l’équipe estSifax Harzouz avec 23 buts. Cetteréussite est le fruit d’un travail dequalité effectué par le jeune entraî-neur Omar Mammeri, auquelrevient tout le mérite d’avoir sumettre en place une équipe dejeunes à un avenir fort prometteuret qui alimentera l’équipe seniors lasaison prochaine. Cette équipe ren-ferme en son sein des joueurs pétrisde qualités, tels que Tahar Remini,Yazid Hadab, le gardien WilaneYazid, qui seront à coup sûr la relè-ve de demain. «Pour notre premièresaison en championnat, le bilann’est que positif. Notre objectif estla formation et celui de préparerune bonne relève pour l’équipesenior en lui assurant un avenir debon augure. C’est une énorme satis-faction pour toute la direction, quece soit pour le jeune entraîneur oupour la direction du club qui n’aménagé aucun effort pour mettre àla disposition des jeunes tous lesmoyens nécessaires qui ont mené àla réussite», dira président du club,Arezki Kettou.Samy H.