LE SALON DES RÊVESNuméro spécial Salon de Genève

AutoEdition Suisse romande

MAGAZINE DEL‘AUTOMOBILE CLUB

DE SUISSEN° 250 | MARS | 2015

COURS DE PILOTAGEJOURNÉES SUR CIRCUIT

UNE ÉCURIE DE COURSEMANIFESTATIONS AUTOMOBILE

LOCATION DE VOITURES DE COURSES

www.sports-promotion.chwww.sports-promotion.ch

16 et 17 mars Barcelone Catalunya (4.7km)

26 et 27 mars Dijon (4 km)

25 avril Lignières (1.3 km)

9 mai Paul Ricard Le Castellet (5.8 km)

24 et 25 août Magny-Cours GP (4.4 km)

21 et 22 sept. Lurcy-Levis (2.4 km)

7 et 8 déc. Yas Marina Abu Dhabi (5.5 km)

CALENDRIER 2015

Sports-Promotion Sàrl — Case postale 112 — CH-2019 Chambrelien tél et fax +41 (0)32 8422649 — portable +41 (0)79 2406251 — info@sports-promotion.ch

www.auto-salon.ch

85e Salon de l’auto 5– 15 mars 2015,

international et accessoires Genève

100x145-D_FR_IT.indd 2 11.02.15 16:31

3Auto & Sport 250

Directeur de la publicationDominique Poupaert

Responsable de la rédactionet du sport automobileGérard Vallat

Rédacteur en chef ACSRoland Christen

PublicitéAA Actual Pub SACase postale 68CH-1213 OnexT +41 22 343 03 43F +41 22 432 65 68sportmag@vtx.ch Benoît Stolz, Dominique Poupaert

RédactionAuto & SportCase postale 68CH-1213 OnexT 022 342 80 00F 022 342 65 68sportmag@vtx.ch

Le contenu des articles n’engage pas le magazine. Toute reproduction interdite sans autorisation. Magazine vendu en kiosque,distribué aux membres de l’Automobile Club de Suisse, aux abonnés, lors de manifestations automobiles, dans les garages et restaurants de Romandie

Réalisation et créationAA Actual Pub SABenoît Stolz, Dominique Poupaert

PhotographiesJournalistes - Effigie studio

Imprimé en SuisseIRL PLUS SA

Tirage contrôlé REMP14’408 exemplaires

ÉditeurACS | sportmag@vtx.ch

Tarif abonnement8 numéros CHF 38.-paraît 8 fois l’an

Prix de vente en kiosqueCHF 5.50

AUTO & SPORT NO 250 | MARS 2015 | COUVERTURE : détail de la nouvelle Skoda Superb.

Directeur de la publicationDominique Poupaert

Responsable de la rédactionet du sport automobileGérard Vallat

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RédactionAuto & SportCase postale 68CH - 1213 OnexT 022 342 80 00F 022 342 65 68sportmag@vtx.ch

Le contenu des articles n’engage pas le magazine. Toute reproduction interdite sans autorisation. Magazine vendu en kiosque,distribué aux membres de l’Automobile Club de Suisse, aux abonnés, lors de manifestations automobiles, dans les garages et restaurants de Romandie

Réalisation et créationAA Actual Pub SABenoît Stolz

PhotographiesJournalistes - Effigie studio

Imprimé en SuisseIRL PLUS SA

Tirage contrôlé14’516 exemplaires

ÉditeurACS | sportmag@vtx.ch

Tarif abonnement8 numéros CHF 38.-paraît 8 fois l’an

Prix de vente en kiosqueCHF 5.50

ÉDITORIALAUTODossier spécial Salon de Genève ..........5-13Auto-portrait - Rolls-Royce Twenty ..........28-29Voiture d’exception - Triumph TR5 .........30-33Via Sicura - Votre club se mobilise ..............38Lecture - Philippe Favre, Pressé de vivre ......39Joe Genoud - Miraculé du Dakar .................40

INTERVIEWSSalon de Genève - Claude Sage .............14-16Exclusif - Guillaume Chenevière .............18-21Evasion - Claude Jeanneret ...................35-37

SPORT AUTOLe compte à rebours a commencé .........22-25Le pilote du mois - Gilles Sommer ..............46

VOTRE CLUBRendez-vous sur le stand ACS ......................4Des résultats réjouissants .........................34La vie des sections ACS .......................41-44Le coin des membres ................................45

P 30-33 P 18-21

P 5-13P 28-29

L’année est bel et bien partie sur les chapeaux de roues. Avec la décision de ne plus soutenir l’Euro, la Banque Nationale Suisse a donné un grand coup de pied dans

la fourmilière fragilisant ainsi l’économie suisse. Gageons que comme lors de la première alerte (chute du cour de CHF 1.55 à CHF 1.20 pour 1 euro) notre pays saura digérer ce petit séisme.

C’est dans cette tourmente que va s’ouvrir le 85ème Salon de Genève. Fidèle à son habitude, avec son lot de nouveautés et, il faut bien le reconnaître, son faste pour mieux séduire encore.

Au niveau de votre magazine, le cap des 48 pages pour le Salon a été maintenu et il s’habille d’une nouvelle couverture ainsi que d’un nouveau titre «Auto». Vous y retrouverez les rubriques, présentations et articles habituels.

Conforté dans nos choix suite au sondage de l’an passé, toute l’équipe va poursuivre dans sa tâche de soutenir ses membres, professionnels de l’automobile et automobilistes. Le récent dos-sier «Via Sicura» a soulevé beaucoup de questions et l’ACS espère bien apporter sa contribution pour trouver de bonnes solutions. Bonne lecture et bonne route à tous.

Dominique Poupaert,Editeur

SPÉCIAL SALON

THE CLUB4Auto & Sport 250

HORAIRESLundi à vendredi de 10h à 20h

Samedi à dimanche de 9h à 19h

PRIXAdulte CHF 16.–

Enfants de 6 à 16 ans et AVS CHF 9.–

Groupes (+ de 20 personnes avecaccompagnement) CHF 11.– /pers.

LE 85E SALON INTERNATIONAL DE L’AUTOMOBILE DE GENÈVE AURA LIEU DU 5 AU 15 MARS PROCHAIN DANS LES HALLES DE PALEXPO.

VOTRE SALON

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Journal

Salon international de l’automobile de Genève du 5 au 15 mars 2015Réduction de CHF 3.– sur votre billet.

Nom:

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N˚ d’adhérent ACS:

1. Valable uniquement pour l’achat d’un billet aux caisses du Salon de l’automobile 20152. Bon valable sur présentation de la carte d’adhérent ACS3. Le cumul d’autres offres réduites n’est pas autorisé

(offres combinées, tarif de groupe etc.)4. Les billets réduits à partir de 16h sont exclus de l’action5. Aucun remboursement en liquide

Pot d’accueil et snack

La remise de ce talon vous donne droit à un pot d’accueil et un snack au stand

Nom:

Prénom:

N˚ d’adhérent ACS:

Vous trouverez le stand de l‘ACS dans la halle 2, n˚ de stand 2043.

30

Cette année encore, le prestigieux prix de Car of the Year, décerné depuis plus de 50 ans par un jury composé de 58 journalistes européens, sera remis, pour la quatrième fois, dans le cadre du Salon inter-

national de l’automobile.

AU PROGRAMME CETTE ANNÉELe Salon international de l’automobile édite, pour la deu-xième année consécutive, le dépliant des voitures vertes exposées au Salon, en collaboration avec l’Office fédéral de l’énergie, dans la cadre de SuisseEnergie, plateforme de la Confédération pour la promotion de l’efficacité éner-gétique. La Conseillère fédérale, Madame Doris Leuthard, qui inaugurera officiellement le Salon de l’automobile le 5 mars prochain, a déjà fait son choix. Sa voiture de fonction est depuis peu une Tesla. Reste à savoir si elle se rendra au Salon au volant de cette voiture 100 % électrique.

Toutes les grandes marques ont confirmé leur partici-pation. Un grand nombre de constructeurs de voitures de luxe (entre autres Aston Martin, Bugatti, Koenigsegg, Lotus, McLaren), designers (ED Design, Italdesign Giugiaro, Pininfarina) et préparateurs de luxe (ABT, Carlsson, Hamann, Klassen, Mansory, MTM, Ruf) seront également au rendez-vous et feront la part belle au Salon de Genève.

Source : Espace presse du site Internet du Salon de Genève

5Auto & Sport 250

LE MONDEEST À VOUS…

POUR L’ENSEMBLE DES CONSTRUCTEURS – PETITS ET GRANDS –,LE SALON DE GENÈVE CONSTITUE LE RENDEZ-VOUS À NE PAS RATER. UNE CHANCE POUR LE VISITEUR QUI, L’ESPACE D’UNE JOURNÉE, PEUT

DÉCOUVRIR CE QUI SE FAIT DE MIEUX SUR LA PLANÈTE AUTO.A DÉGUSTER SANS MODÉRATION DU 5 AU 15 MARS.

Par Pierre Thaulaz

SALON DE GENÈVE

SALON DE GENÈVE6Auto & Sport 250

FERRARI 488 GTB

Les visiteurs du Salon de Genève sont décidément des privilégiés. Encore une nouvelle Ferrari à se mettre sous la pupille, en l’occurrence la 488 GTB

dont le nouveau V8 suralimenté de 3,9 l développe 670 ch pour un couple maxi de 760 Nm. Bien sûr, la robe aérodynamique dissimule certains composants de la 458 Italia, mais n’est-ce pas dans les meilleurs chaudrons qu’on fait les meilleures soupes ? Au rayon performances, cette formule 1 adaptée à la route avale le 0 à 100 km/h en 3 s et le 0 à 200 km/h en 8,3 s !

OPEL KARL

Après Adam, voici Karl… Présentée en première mondiale à Genève,

la plus petite des Opel (3,68 m) est équipée d’un 3-cylindres 1.0 de 75 ch à la fois silencieux et respectueux de l’environnement – 99 g/km CO

2 avec

le pack ecoFlex assurant une aérody-namique optimisée. La Karl – il faudra bien vous habituer ! – bénéficie de nombreux équipements de sécurité et de confort, dont l’aide au démarrage en côte «Hill Start Assit». Suffisant pour booster les ventes ?

FIAT DOBLÒ

Il n’y a pas que des supercars à Genève. Le Fiat Doblò 4e génération

en est la parfaite illustration. Présenté en janvier au Salon de Bruxelles, le ludospace est proposé à choix avec les 1,6 l 16V Multijet diesel de 90 ch et 105 ch. Il hérite aussi du 1.4 l T-Jet 16V de 120 ch alimenté au gaz naturel. Les sièges de deuxième et troisième rangées peuvent être rabattus pour répondre à toutes les utilisations.

7Auto & Sport 250

PORSCHE CAYMAN GT4

Une pure et dure ! Boostée par un son flat-six 3,8 litres

atmo de 385 ch associé à une boîte manuelle à 6 vitesses, la Porsche Cayman GT4 révèle tout son potentiel sur circuit. Bouclier avant spécifique, jantes de 20 pouces et aileron fixe arrière pour cette bête de course censée avaler le 0 à 100 en 4,4s. Et pour ceux qui ne pourraient plus s’en passer, bonne nouvelle puisque la GT4 se révèle également agréable en usage quotidien. Sans conteste l’une des stars du Salon.

ALFA ROMEO 4C SPIDER

Elle a enlevé le haut au Salon de Detroit, reste à la décou-

vrir en chair et en os à Genève. A vous de choisir entre la bonne vieille capote ou le toit amovible en fibre de carbone qui sera proposé dans un second temps. Le 4-cylindres 1,75 l turbo qui affiche 240 ch – comme pour la version fermée – est couplé avec une boîte robotisée à 6 vitesses à double embrayage TCT. Plus que quelques mois à patienter avant de prendre les commandes de cette Alfa 4C Spider décidément belle à croquer !

TAG HEUER

Après l’exposition spéciale consacrée aux 24 Heures du Mans, le Salon de Genève remet le couvert avec un gigantesque stand

consacré à TAG Heuer et ses nombreuses implications dans le sport automobile – on pense évidemment à Ayrton Senna ! Mais l’expo n’est pas consacrée à la seule Formule 1 puisque le rallye, l’endurance, la formule électrique et même la mythique Carrera Panamericana (photo) sont également au programme de la halle 3.

SUZUKI CELERIO

Malgré ses 3,6 l aux 100 et ses émissions de CO

2 limitées à 84

g/km, la Suzuki Celerio n’avait guère eu droit aux gros titres l’an dernier à Genève. La petite nippone (3,60 m) fera-t-elle davantage parler d’elle dans sa livrée spéciale Sergio Cellano? Au même titre que d’autres modèles de la marque, la Celerio intègre dans l’habitacle une machine à espresso Sergio Cellano censée vous faire aimer les embouteillages! Le pack Sergio Cellano comprend des équi-pements supplémentaires, comme l’intérieur cuir ou le toit panoramique.

SALON DE GENÈVE8Auto & Sport 250

BORGWARD

Plus de 50 ans après sa disparition, le constructeur allemand Borgward a choisi le Salon de Genève pour

célébrer sa renaissance. Jusqu’en 1961, plus d’un million de véhicules ont été produits par le constructeur de Brême, dont la Hansa 1500, l’Isabella TS ou la P100 avec suspension pneumatique. Un retour aux affaires orchestré par Christian Borgward, petit-fils du fondateur Carl F. W. Borgward.

MERCEDES-AMG GLE 63 COUPÉ

C’est à Detroit qu’a été bap-tisé officiellement le nouveau

GLE 63 Coupé de Mercedes-AMG. Ce surpuissant SUV est propulsé par un V8 biturbo de 5,5 l de 557 ch. Héritant du même moteur, le modèle S est encore plus performant (585 ch). Les deux variantes sont équipées du train de roulement sport AMG Ride Control – régulation antirou-lis dynamique Active Curve System. La transmission intégrale 4Matic avec répartition des forces accen-tuée à l’arrière et les programmes de conduite Dynamic Select sont égale-ment au programme.

HYUNDAI TUCSON ET i20 COUPÉ

Chez Hyundai, les nouveautés se suivent et ne se ressemblent pas forcément. Succédant au modèle ix35, le Tucson affiche une longueur de 4,5 m pour un empattement de 2,7 m. Exposé en première mondiale à Genève, ce nouveau

SUV compact se présente avec des motorisations répondant aux normes Euro 6. Rompant avec les pratiques de l’indus-trie qui consistent à extrapoler la version trois portes à partir du modèle cinq portes, la i20 Coupé (photo de gauche) a été conçue et motorisée comme un modèle à part entière.

SSANGYONG TIVOLI

Les Ferrari ne sont pas seules au monde… Il serait dommage de passer à côté du stand Ssangyong,

sur lequel trône ce nouveau SUV de 4,20 m (empatte-ment de 2,60 m) baptisé Tivoli. Propriété du groupe indien Mahindra, Ssangyong avait savamment préparé le terrain à grands coups de concepts. Animée par des motorisations 1,6 l essence et diesel, la version définitive est assez proche des études de style. Preuve qu’elles étaient réussies !

BMW SÉRIE 2 GRAN TOURER

Version allongée du BMW Série 2 Active Tourer, ce monospace 7 places – une première

pour BMW – de 4,56 m est présenté en première mondiale à Genève. Cinq moteurs turbo sont au programme du Grand Tourer traction, des diesel 1,5 l de 116 ch, 2 l de 150 ch et 2 l de 190 ch, ainsi que des essence 1,5 l de 136 ch et 2 l de 192 ch. Seule la version diesel de 190 ch est asso-ciée à la transmission intégrale xDrive. La troisième rangée de sièges est escamotable, le volume de coffre passant alors de 560 à 1820 litres !

9Auto & Sport 250

LEXUS GS F

D’accord, elle a déjà montré le bout de son imposante calandre

au Salon de Detroit, mais franche-ment, est-ce une raison suffisante pour snober cette Lexus GS F moto-risée par un 5-litres V8 de 477 ch ? Dotée d’une boîte automatique à 8 rapports, la berline nippone est le plus grand modèle F de la marque.

MAZDA MX-5

Ceux qui pensaient avoir découvert «leur» Mazda MX-5 au Mondial de Paris se sont fourré le doigt dans l’œil. La voiture présentée à Paris était en configu-

ration japonaise, avec volant à droite et motorisation 1,5 l d’entrée de gamme. Commercialisé à partir de septembre dans nos contrées – la production pour l’Europe n’a pas encore démarré ! –, l’emblématique roadster sera propulsé à choix par le 1,5-l de 131 ch ou le 2-l de 160 ch (les données sont encore provisoires). Cette nouvelle MX-5 bénéficie d’un poids qui a été réduit de plus de 100 kg par rapport à la troisième génération. Ainsi, la version 1,5 l pèse tout juste 1000 kg, comme la première génération de 1990 !

SALON DE GENÈVE10Auto & Sport 250

SBARRO F-TRIPLE

Franco Sbarro est un infatigable créateur. Ne manquez surtout pas

de lui rendre visite sur son stand aux multiples découvertes ! Son dernier-né est un modèle fantaisiste équipé d’un moteur V8 de plus de 400 ch en position centrale. L’objectif est d’offrir le maximum de sensations fortes aux deux occupants à l’arrière.

RENAULT KADJAR

Les crossovers se reproduisent comme des lapins. Après le

Captur, Renault lance son grand frère, le Kadjar, lequel hérite de la plateforme du cousin de la famille, le très populaire Nissan Qashqai. Seuls les modèles équipés de moteurs essence et diesel sont exposés à Genève, mais il n’est pas exclu qu’un Kadjar hybride soit proposé dans un second temps. . Un poil plus long que le Qashqai (4,45 m contre 4,38), ce crossover du segment C est proposé avec l’Extended Grip qui vient renforcer la motricité en mode deux roues motrices. Mais le Renault Kadjar est évidemment décliné en version 4x4.

VW GOLF GTD SW

Présenté en première mondiale à Genève, ce break VW au regard

mauvais reprend à son compte le bloc 2 l TDI common rail de 184 ch (couple maxi de 380 Nm) de la berline. Suspension sport surbaissée de 15 mm, jantes alu 17 pouces et phares bi-xénon sont proposés de série sur cette Golf GTD SW censée n’avaler que 4,4 litres aux 100…

11Auto & Sport 250

PEUGEOT 208

La Peugeot 208 s’est offert un salu-taire restylage avant d’aborder le

défilé du Salon de Genève. Si le nou-veau bouclier et la calandre élargie lui donnent un air plus méchant, c’est bien à l’intérieur que se nichent ces petits détails qui font la différence. A découvrir en live sur le stand Peugeot, en même que les versions GT Line et GTi by Peugeot Sport.

SKODA SUPERB

C’est sans conteste l’une des «grosses» attractions de ce Salon de Genève. Dévoilée en terre tchèque à la mi-février, la Skoda Superb troisième

génération se veut à la fois plus esthétique et encore plus confortable que sa devancière, grâce à son châssis adaptatif et son empattement allongé de 8 cm. Au rayon motorisations, le constructeur propose plusieurs 4-cylindres, trois diesels de 120, 150 et 190 ch, ainsi qu’une gamme de propulseurs essence de 125 et à 280 ch.

SEAT LEON ST CUPRA

Un break qui ne manque pas de coffre! Dotée de la boîte DSG

optionnelle, la Seat Leon ST Cupra 2 l TSI de 280 ch avale le 0 à 100 en 6 s (6,1 s avec la boîte manuelle). Ajoutez 2 dixièmes pour la Cupra de 265 ch équipée de la boîte manuelle – pas de DSG sur la version 265 ch en Suisse. Autres atouts de cette sportive dotée d’une belle capacité de chargement (1470 l), le réglage adaptatif du châs-sis DCC (Dynamic Chassis Control), le différentiel autobloquant de l’essieu avant, la direction progressive et le choix de modes de conduite Cupra Drive Profile (livrés de série).

SALON DE GENÈVE12Auto & Sport 250

AUDI Q7

Présenté à Detroit puis à… Bruxelles, l’Audi Q7 deuxième

génération n’en sera pas moins l’un des modèles les plus entourés à Genève. Esthétiquement, pas de révolution à l’horizon, si ce n’est la calandre qui préfigure les futurs SUV de la marque. Ce Q7 II de 5,05 m (empattement de 2,99 m) affiche 325 kilos de moins sur la balance. Il est équipé d’un 3,0-l TDI de 272 ch et d’un 3.0 l TFSI de 333 ch, en attendant la version rechargeable, un TDI plug-in de 373 ch (consommation moyenne annoncée de 1,7 l/100!).

FORD FOCUS RS

La nouvelle Ford Focus RS est propulsée par un 4-cylindres 2,3

EcoBoost développant plus de 320 ch – le même que celui de la Mustang, en plus vitaminé. Cette boule de nerfs posée sur des jantes 19 pouces dis-pose d’une inédite transmission inté-grale (Ford Performance AWD System) avec vecteur de couple dynamique. Ses sièges Recaro arborent comme il se doit ce fameux logo RS qui fera saliver vos voisins !

HONDA CIVIC TYPE R ET NSX

Honda est passé maître dans l’art de faire saliver sa clientèle

à grands coups de concepts. Enfin présentée «pour de vrai» à Genève, la vénéneuse Honda Civic Type R est propulsée par un 2-litres Vtec turbo de 280 ch. Habillée d’un coque compo-sée d’un assemblage d’aluminium, d’acier haute résistance et de fibre de carbone, la nouvelle NSX hérite pour sa part d’un V6 longitudinal biturbo double ACT associé à 3 moteurs élec-triques et à une transmission double embrayage à 9 rapports.

SUBARU OUTBACK AWD

Subaru présente plusieurs premières européennes à Genève, dont la nou-velle Outback AWD – l’un des modèles phares du constructeur japonais –

qui hérite de la technologie d’assistance au conducteur EyeSight. Utilisant deux caméras pour surveiller la route, ce dispositif agit comme une seconde paire d’yeux qui vous alerte en cas de danger imminent et vous aide à l’éviter.

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POUR LE VISITEUR SUISSE, CE 85E SALON DE GENÈVE REVÊTIRA UNE SAVEUR PARTICULIÈRE PUISQU’IL INTERVIENT APRÈS LA DÉCISION DE LA BNS D’ABOLIR LE COURS PLANCHER DE L’EURO. TRÈS INTELLIGEMMENT, LES IMPORTATEURS OFFICIELS ONT IMMÉDIATEMENT RÉAGI EN PROPOSANT MOULT PRIMES, BONUS ET AUTRES RABAIS LIÉS À LA CHUTE DE LA MONNAIE EUROPÉENNE. DE QUOI SANS DOUTE DONNER QUELQUES IDÉES AUX ACHETEURS POTENTIELS QUE NOUS SOMMES !

ZEUROEST ARRIVÉ !

INFINITI QX30 CONCEPT

On ne se rend pas au Salon de Genève uniquement pour y faire

son marché. Les constructeurs le savent bien qui présentent des concept cars préfigurant les dernières tendances de la mode automobile et qui permettent de tester leur impact sur le public, à l’exemple de ce futur SUV compact de série présenté par Infiniti et baptisé QX30 Concept.

DS

Présentée au Salon de Paris 1955, la DS 19 avait révolutionné le

monde de l’automobile. 60 ans après, Citroën mise énormément sur ces deux petites lettres en leur donnant une identité propre. Une nouvelle marque en quelque sorte, même si l’ADN Citroën transparaît dans les fonda-mentaux de la voiture. Le concept DS Divine dévoilé l’an dernier avait montré le chemin, mais le mieux est encore de se faire sa propre opinion en visitant le stand DS du Salon de Genève, distinct de l’emplacement Citroën.

Auto : Quel souvenir gardez-vous du Salon du 100e anniversaire dont vous étiez le président ?Claude Sage : J’ai deux souvenirs. J’avais souhaité m’exprimer en dernier et faire appel à la fanfare des

Vieux grenadiers pour qu’elle interprète l’hymne national. Mais il fallait changer le protocole et je me suis donc mis en rapport avec M. Schmid, le président de la Confédération de l’époque. Il m’a dit : «Mais moi aussi j’aimerais faire jouer l’hymne national ! Bon, comme c’est votre dernier Salon, faites-le.» Le même Samuel Schmid voulait m’offrir un char d’assaut 61 désarmé. Heureusement, il m’a donné finale-ment un vélo militaire.

N’avez-vous pas le sentiment que d’un Salon à l’autre, l’automobile évolue de plus en plus vite ?Oui, et je déplore que l’on ne tienne jamais compte de tout ce que la technologie apporte dans le domaine de la sécu-rité. Aujourd’hui, on a les contrôles de lignes, les suspen-sions gérées, les directions qui réagissent en fonction de la vitesse, les airbags, les zones de protection, etc. Ma voiture est équipée d’un radar de proximité, avec la gestion de la vitesse, je n’ai pratiquement plus aucune intervention à faire.

Peut-être pas sur des autoroutes surchargées comme en Suisse, mais en France où les autoroutes sont très déga-gées, on peut rouler sur des centaines de kilomètres prati-quement sans intervenir.

La voiture qui roule toute seule ?Techniquement, c’est faisable. Il y a bien des années, à l’occasion d’un voyage au Japon, j’avais eu l’opportunité de rouler dans une voiture totalement autonome et ça fonc-tionnait très bien. Mais je pense que pour des raisons de responsabilité, on ne peut pas laisser complètement à la technique la gestion du trafic, ou alors uniquement sur des secteurs bien déterminés.

Comment imaginez-vous la mobilité du futur, en ville notamment ?Il faut cesser d’opposer transport public et transport privé, mais au contraire rechercher des solutions pour harmoniser les deux moyens de déplacement. La ville du futur, du moins son centre étendu, devrait être piétonne, avec pour seules exceptions des véhicules de livraison à des heures précises, des transports publics sur des axes bien déterminés pour

«ARE YOU THIS MISTER SAGE ?»Par Pierre Thaulaz

IMPOSSIBLE D’ÉVOQUER LES 110 ANS DU SALON DE GENÈVE SANS SE TOURNER VERS L’HOMME QUI A PRÉSIDÉ À SON CENTENAIRE, EN 2005…

14Auto & Sport 250

SALON DE GENÈVE

Claude Sage en compagnie de René Arnoux ...et en toute intimité

15Auto & Sport 250

éviter une trop grande mixité avec les piétons, des véhicules de police et d’assistance. Autour de ce centre, les accès à la ville pourraient être gérés par des ordinateurs assistés de caméras pour réglementer les flux en fonction du trafic réel. Les passages-piétons sur ces axes devraient être surélevés ou aménagés en sous-sol pour ne pas nuire à la fluidité. Il faudrait prévoir de vastes par-kings en périphérie, sous-terrain ou sous-lacustre plutôt qu’en surface et en hauteur. A partir de ces parkings, des navettes rapides, sur rails ou non, mais utilisant des axes réservés, emmèneraient les usagers vers ou dans la zone piétonne. Les parkings comprendraient des zones de livraisons des marchandises achetées dans les commerces du centre qui pourraient être convoyées au moyen de systèmes semblables à ceux des aéroports. Le ticket de parking serait présenté à la caisse des achats pour servir d’identifiant du lieu de livraison. Le centre piéton, comme c’est d’ailleurs le cas dans de nombreuses villes, devrait être équipé de trottoirs roulants et d’ascenseurs pour accroître la vitesse de déplacement et tenir compte des personnes à mobilité réduite.

Le Japon, un pays qui vous a marqué ?Je pense que j’y suis allé plus de 150 fois, et je regrette de ne pas avoir eu le temps ou la volonté d’apprendre le japonais. Quand on a créé

Honda Automobiles Suisse, je ne connaissais rien du Japon. Je suis parti à en septembre 1973 à Tokyo avec mes dossiers sous le bras. Lorsque je suis arrivé dans le hall d’entrée, deux personnes m’attendaient : Monsieur Uno, qui a travaillé par la suite avec moi en Suisse, et Monsieur Nakashima. Celui-ci tenait ouvert l’Année automobile de 1964 ou 1965. Il y avait une photo de moi à l’arrivée

15Auto & Sport 250

«ARE YOU THIS MISTER SAGE ?»

Au Mans Classic 2010 au volant d’une BMW 3.0 CSL

Claude Sage (2e depuis la droite) lors du paiement de ses galons

de capitaine. Tout à gauche, le célèbre pilote des glaciers

Hermann Geiger.

16Auto & Sport 250

SALON DE GENÈVE

des 24 heures du Mans, au côté de Herbert Müller. Il m’a demandé : «Are you this Mister Sage ?» J’ai dit oui. «Sign !» J’ai signé la photo et après on est descendu au garage. Là, on m’a dit : «Vous allez essayer notre voiture, notre nouvelle Civic !» On m’a donné les clés, mais rouler à Tokyo n’est pas si facile. Finalement, j’ai réussi à convaincre un taxi et je l’ai suivi jusqu’à l’hôtel. J’ai acheté un plan et j’ai commencé à tourner dans Tokyo, toujours à gauche, sur un peu plus de

200 km… Je suis rentré en Suisse et le 18 décembre on a reçu le feu vert pour fonder la société. Plus tard, j’ai eu la chance de pouvoir travailler pendant près de 15 ans dans le développement des produits. J’étais lié par un contrat de consultant avec Honda Recherches et Développements, à Tokyo.

Votre rencontre la plus marquante ?J’ai beaucoup aimé Monsieur Honda. Il ne parlait pas l’an-glais, je ne parlais pas japonais, on ne se comprenait que par des attitudes et on communiquait par de petits dessins. Le mot impossible n’existait pas pour lui. Son fils m’a emmené au pied du Mont Fuji où il est enterré. Tout le monde a com-mencé à marcher sur sa tombe, j’étais surpris. Alors on m’a expliqué : «La mort n’est pas une chose triste, il a une autre vie maintenant.» Chaque jour, des jeunes gens déposent des bouquets de fleurs sur sa tombe. Monsieur Honda est un peu un dieu pour tous ces étudiants à qui il a montré le chemin. Mais j’ai aussi rencontré dans ma carrière militaire beaucoup de gens très bien. Comme cet homme venu refaire la clôture de la maison et qui s’est écrié : «Bonjour mon capitaine !»

Touché par la foudre, vous avez frôlé la mort à 17 ans. Depuis, on a l’impression que vous avez vécu plusieurs vies, jusqu’à votre poste d’administrateur au Castellet…Mon ami qui m’accompagnait ce jour-là en montagne a été tué tandis que j’ai été gravement brûlé. La chaîne en or que je portais autour du cou a fondu, la température devait donc être supérieure à 1000 degrés. D’après certaines coupures de l’époque, il semblerait que j’aie reçu l’extrême onction. Comme Niki Lauda !

Claude Sage au Castellet, avec casque et... casquette à l’occasion des essais Oreca Formula Le Mans, en 2009

^^

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Si vous êtes prêt à vous investir un peu et si vous respectez quelques points importants, vous pou-vez obtenir plus d’argent en vendant votre voi-ture en privé qu’en la faisant reprendre par un

concessionnaire.Lorsque l’on achète une voiture neuve, on se retrouve géné-ralement confronté à un problème. Que faire de l’ancienne ? Le plus simple : le concessionnaire – si l’on a acheté sa nou-velle voiture chez lui, il reprend l’ancienne en paiement. C’est la variante la plus simple et la plus pratique. L’inconvénient : le concessionnaire ne paie qu’un prix bas car il vit de la différence entre le prix d’achat et de la revente. Il est intéres-sant quoi qu’il en soit d’étudier l’offre du concessionnaire. L’avantage ici est que l’on connaît la valeur du marché de sa voiture. Il est aussi possible de procéder soi-même à l’évaluation de son véhicule en quelques minutes en ligne, p. ex. sur Eurotax. Cela coûte moins de CHF 20 et c’est de l’argent bien investi. A propos d’investissement : lorsque l’on veut vendre sa voiture, il faut commencer par mettre la main au porte-monnaie : un nettoyage parfait à l’intérieur comme à l’extérieur est un must. Par ailleurs, il faut consi-dérer de procéder à un nouveau contrôle technique, peu coûteux. Une fois cela fait, il ne reste plus qu’à publier une annonce. Ici, les portails en ligne ont dépassé les petites annonces classiques d’autrefois publiées dans les journaux. Le texte de l’annonce doit comporter des détails concernant l’équipement et le carnet d’entretien. Une chose est sûre : toutes les données figurant dans l’annonce doivent être véri-diques. Si votre annonce comporte des photos informatives et mentionne d’éventuels défauts, cela ne fera qu’instaurer la confiance. Le vendeur est par ailleurs tenu de signaler les défauts notables, p. ex. un dommage dû à un accident, sans que la demande ne lui en soit faite.

BIEN PRÉPARER LA VISITELa visite du véhicule doit également être préparée : les ache-teurs potentiels s’intéressent au permis de circulation, au procès-verbal du dernier contrôle technique et à un carnet d’entretien du véhicule irréprochable. Les justificatifs portant sur les travaux d’entretien et les réparations favorisent la confiance tout comme une voiture vide et propre. La sécurité avant tout : avant de procéder à la course d’essai ensemble, demandez à voir le permis de conduire de l’acheteur. La visite et la course d’essai prennent généralement plus de temps que prévu. Une heure est vite passée. Une fois tombé

d’accord sur le prix, il est dans tous les cas nécessaire de conclure un contrat écrit. En cas d’achat d’un particulier, aucune garantie n’est généralement accordée. L’acheteur ne peut diminuer le prix d’achat ou se dédire du contrat que si une caractéristique assurée de la voiture fait défaut ou si le vendeur a passé sous silence un défaut.

LA REMISE DU VÉHICULE EST UNE QUESTION DE CONFIANCEUne chose est sûre : les clés ne doivent changer de proprié-taire qu’une fois le paiement effectué. Mais comment se passe la remise du véhicule ? Si la voiture n’est pas encore immatriculée et que le vendeur connaît l’acheteur et lui fait confiance, c’est simple : l’acheteur demande une attestation d’assurance auprès de son assurance, il va avec les plaques immatriculées au nom du vendeur au service des automo-biles, fait annuler le permis de circulation et immatricule la voiture à son nom.

En général, le vendeur annule son permis de circulation une fois le contrat signé et l’envoie au vendeur. Avec ce document, l’acheteur peut immatriculer la voiture auprès du service des automobiles. Il récupère la voiture avec les nou-velles plaques de contrôle. Dans certains cantons, l’acheteur peut, s’il est déjà en possession de son attestation d’assu-rance, récupérer la voiture avec ses plaques de contrôle, à condition qu’il aille encore le jour même au service des automobiles et fasse établir un nouveau permis de circula-tion. Les choses se compliquent lorsque la vente s’effectue dans un autre canton. Pour obtenir des renseignements sur la meilleure façon de procéder, le mieux est de s’adresser au service des automobiles.

VOILÀ COMMENT VENDRE VOTRE VOITURELA VENTE DE VOTRE VOITURE DOIT ÊTRE DÛMENT PRÉPARÉE.

Le jeune et fringant Guillaume Chenevière (à droite) face à Lynn Townsend, le big boss

de Chrysler. Au centre, Robert Brauschweig, rédacteur en chef

emblématique de l’Automobil Revue/Revue Automobile.

19Auto & Sport 250

EXCLUSIF

«VOUS ALLEZ PARTIR POUR ROME ET VOUS ALLEZ OFFRIR UNE VOITURE AU PAPE!»GUILLAUME CHENEVIÈRE A MARQUÉ DE SON EMPREINTE LA TÉLÉVISION SUISSE ROMANDE. MAIS CONNAISSEZ-VOUS SON LOURD PASSÉ… AUTOMOBILE ? Par Pierre Thaulaz

Auto : racontez-nous vos débuts chez Chrysler…Guillaume Chenevière : En 1958, Chrysler a racheté 25% de Simca et a décidé de diriger depuis Genève l’ensemble de ses opérations mondiales, et même,

ce qui était absurde, l’usine située à 60 miles de Detroit. J’étais à la Tribune de Genève dans un petit bureau pous-siéreux où je m’ennuyais passablement. Un jour, je vois débarquer un Américain : «Votre correspondant, il a écrit des conneries, ça nous a mis dans la merde !» Il était fâché parce qu’on leur reprochait de construire des villas à prix d’or et d’engager des collaborateurs pour des salaires invraisem-blables. Après avoir parlé avec lui, j’ai titré mon papier : «Les villas de Chrysler ne sont que des châteaux en Espagne.» J’avais le titre, j’ajoutais quatre lignes pour en faire un entre-filet. Le lendemain, le type me téléphone : «Votre article, formidable ! Je l’ai fait traduire, je l’ai envoyé partout. Je vous engage !» L’homme qui avait débarqué au journal, un dénommé Farwell, était directeur des relations publiques pour le monde et je devenais son assistant. Je n’avais aucune idée de ce que j’allais faire là-bas. J’étais très jeune et d’une naïveté totale. En plus, je ne parlais presque pas l’anglais.

Aviez-vous un intérêt pour l’automobile ?Aucun. Je n’avais même pas de voiture. C’est ma femme qui m’a appris à conduire. On avait acheté une vieille Fiat que je faisais partir à la mani-velle tous les matins. J’avais un petit bureau à Genève, modeste parce que Chrysler était complètement éparpillé. Curieusement, il

était situé dans l’immeuble que j’occupais avec ma femme lorsqu’on a eu notre bébé, à l’avenue Malatray, près de la gare. Les trains étaient encore à vapeur, et malgré les fenêtres fermées, tous les appartements étaient remplis de suie, y compris le bureau de la Chrysler !

Une expérience qui vous a transformé ?Oui. Je considérais Farwell comme un père et sa femme s’était chargée de mon éducation. Ils me croyaient converti aux idées américaines, ils m’expliquaient comment je devrais vivre plus tard à Detroit. Mon salaire est rapidement passé de 700 à 3000 francs et on m’a nommé chef des relations avec la presse.

Ce mariage Chrysler-Simca n’était pas vraiment une réussite ?Les gens de Simca avaient besoin de l’argent de

Chrysler mais ils ne voulaient surtout pas recevoir de conseils sur la façon de construire des voitures. Mon rôle était d’éclairer nos amis américains sur la manière de raisonner des Français.

Et vous avez quitté Chrysler…Au bout de 3-4 ans. Un ancien collègue de conservatoire m’a demandé si je voulais l’aider

à monter son théâtre…

EXCLUSIF

21Auto & Sport 250

AU CÔTÉ DU GÉNÉRAL…«Je suis tombé sur une photo amusante prise au Salon de Paris. Je suis jeune, je porte déjà des lunettes, c’étaient mes débuts chez Chrysler, au début des années 60. Surtout, vous allez reconnaître le personnage à mes côtés…»

Le Théâtre de Poche ?Oui. Farwell a compris parce que lui-même avait des ambi-tions littéraires. Au bout de deux ou trois ans, je n’étais plus au Théâtre de Poche mais au Théâtre de Carouge et les choses n’allaient pas dans le sens que je désirais. En 1965, je suis retourné chez Chrysler où, entre-temps, mon chef était devenu directeur de l’administration. Mon travail consistait à accueillir les employés arrivant d’Amérique et les aider à s’installer à Genève. Durant cette période Chrysler bis qui ne dura qu’une année, Farwell m’a fait faire des choses insensées. Un matin il me dit : «Vous partez immédiatement pour Londres, vous allez être accueilli par Machin, et votre tâche consiste à le vider. Vous le rempla-cerez et resterez jusqu’à ce qu’on ait trouvé quelqu’un !» Je suis resté deux mois à Londres. De retour à Genève, mon patron me convoque à nouveau : «On a un truc vraiment difficile à faire, vous êtes l’homme de la situation. Vous allez partir pour Rome et vous allez offrir une voiture au pape !» A Rome, j’avais rendez-vous avec un personnage qui est devenu très célèbre et d’une façon très négative par la suite, Monseigneur Marcinkus, accusé d’être compromis dans l’affaire de la Loge P2. Monseigneur Marcinkus me dit : «Vous comprenez, le Vatican c’est un peu compliqué.» Je suis resté deux mois à Rome, comme à Londres ! Finalement, tout était parfaitement réglé. Nous devions amener la voiture, une Imperial Le Baron, dans une petite cour du Vatican. «Ding, ding, ding», la porte s’ouvre, Paul VI, tout en blanc, s’avance comme au cinéma, exactement dans l’axe des photographes. C’était sensationnel. Le pape tend sa main

et son anneau, et je donne un coup de coude au directeur venu de Detroit qui reste figé. Alors, je me suis précipité et c’est moi qui ai baisé l’anneau du pape. J’ai ramassé la médaille, le pape a béni la bagnole, pour les photos c’était très bien, sauf qu’au lieu que ce soit le directeur de Chrysler et le pape, c’était moi et le pape.

Vous avez la photo ?Non, mais la femme du comédien Georges Wod qui était Mexicaine recevait toutes les revues d’Amérique latine. Alors j’ai fait beaucoup rire dans Carouge avec ces photos…

Quelques mois plus tard, vous avez quitté définitivement Chrysler…Oui, et lorsque j’ai quitté Chrysler pour aller au théâtre de Carouge, j’ai acheté une vieille Plymouth couleur bronze avec laquelle j’ai écumé toute l’Europe. On descendait souvent au festival d’Avignon à cinq ou six empilés dans la bagnole. Depuis, je suis moins voiture.

Un souvenir du Salon de Genève ?On avait amené une voiture expérimentale très joliment carrossée, mais qui n’était pas du tout destinée à rouler. Arrive Georges Simenon qui dit : «Je veux cette voiture !» On lui a répondu : «Si vous l’achetez, vous allez la laisser au garage !» Il n’y avait rien à faire, il la voulait absolument. Il a proposé 350’000 francs, je ne sais plus si à la fin il l’a achetée ou pas.

Vous n’avez jamais regretté ce monde de l’automobile ?Non. Je me suis beaucoup amusé, j’ai appris beaucoup de choses, j’ai trouvé que c’était un monde très intéressant. En plus, c’était une époque où, franchement, Chrysler était dirigée de manière totalement aventuriste, avec des change-ments de cap continuels. C’était vraiment très rigolo. Quand je suis entré à la télévision, en 1975, on m’a dit : «Ici, les bords de la piscine sont démesurément larges et il y a des savonnettes partout.» Je connaissais tout ça par cœur !

SPORT AUTOMOBILE22Auto & Sport 250

LE COMPTE À REBOURS

Pourtant la pause aura été de plus courte durée pour certains, comme Sébastien Buemi et Nicolas Prost qui ont

occupé une partie de l’hiver à parcou-rir la planète pour disputer avec suc-cès quelques manches de Formule-E. Pendant ce temps, le Genevois Harold Primat découvrait la Bentley Continental GT3 lors des 12 heures de Bathurst. Actifs également en cette période pro-pice à l’hibernation, plusieurs pilotes de rallye ont déjà écumé les premières

TOUJOURS TROP LONG, L’INTERSAISON TOUCHE À SA FIN, UNE ÉCHÉANCE QUE LES PILOTES DE CIRCUIT ET CEUX D’ENDURANCE EN PARTICULIER ATTENDENT AVEC IMPATIENCE.Par Gérard Vallat

cru 2015. En piste cette saison encore, Marcel Fässler (Audi R18 e-tron Hybrid), Sébastien Buemi (Toyota TS040 Hybrid) et Neel Jani (Porsche 919 Hybrid) dis-posent chacun d’une machine capable de remporter les 24 Heures du Mans et le titre. En essais cet hiver, les trois compères se montrent confiants en leur chance, ce qui nous permets de rêver à la consécration de l’un d’eux. Champions du monde 2012 et 2014, Marcel Fässler et Sébastien Buemi pourraient bien être rejoints par Neel

A COMMENCÉépreuves de 2015. Figure de proue de cette délégation, le Neuchâtelois Jonathan Hirschi, 6e au Jänner rallye, 19e du Monte-Carlo et abandon au Rallye Liepaja, monte en puissance devant d’illustres concurrents d’expé-rience, tels l’iconique Olivier Burri mal-heureux sur le classique monégasque.

UN MONDIAL QUI S’ANNONCE GRANDIOSEDiscipline «hantée» par une forte délégation suisse, le championnat du monde d’endurance annonce un grand

Jonathan Hirschi

Retour de Nissan en endurance, avec un LMP1 atypique :Moteur et traction avant…

Benoit Morand et Gérard Neveu patron du WEC

23Auto & Sport 250

LE COMPTE À REBOURS

Jani, au volant d’une Porsche que le constructeur de Stuttgart a particulière-ment affûtée pour l’occasion. Toujours au registre de l’endurance mondiale, on retiendra le changement de moteur des Rebellion R-One. Arrivée au terme de son partenariat avec Toyota, l’équipe lausannoise a opté pour le V6 AER dont on dit le plus grand bien. Seul bémol, les travaux d’adaptation du moteur

au châssis provoqueront un retard dans la préparation des voitures, ce qui repousse les débuts de Mathias Beche et Nicolas Prost aux 1000 kilo-mètres de Spa-Francorchamps en mai prochain. Très importante également, la promotion en mondial du team Fribourgeois Morand, qui alignera deux Morgan LMP2, dont une sous la ban-nière de l’équipe japonaise SARD.

A COMMENCÉHarold Primat

Porsche 919 - Neel Jani Toyota TS040 - 2015 - Sébastien Buemi

Nicolas Prost - Formula-E Rebellion R-One et son moteur AER

SPORT AUTOMOBILE24Auto & Sport 250

ROMAIN GROSJEAN Admirable de sang-froid la saison dernière, qu’il a vécue comme un calvaire au volant de la catastrophique Lotus E22, Romain Grosjean se montre assez serein à l’aube de la prochaine saison de F1. Un sentiment qu’il a exprimé après avoir fait connaissance de sa nouvelle et belle Lotus E23, désormais motorisée par Mercedes.

YANN ZIMMERA pied depuis la mi-saison 2014, faute de partenaire dans le championnat NASCAR européen, Yann Zimmer fera ses débuts cette saison en Porsche Carrera Cup France. Intégré à l’équipe Tsunami, le Vaudois sera en lice pour le titre de rookie de l’année, synonyme de passeport pour une étape supérieure dans la famille Porsche.

FABIO LEIMERChampion GP2 à l’issue de la saison 2013, l’alémanique Fabio Leimer a disputé le championnat du monde d’endurance dans les rangs du Rebellion Racing, une aventure dont on ne sait pas si elle se prolongera en 2015. Par contre ce qui est sûr, c’est qu’il est engagé en championnat japonais Super Formula, l’équivalent de la F1, version asiatique.

MATHIAS BECHEMarchant sur les traces de Marcel Fässler et Neel Jani, dont le passage au sein de l’équipe Rebellion a permis de les propulser dans les formations officielles Audi et Porsche, Mathias Beche a été convié à un test d’évaluation par Toyota. Au volant de la TS040 version 2015, le jeune genevois a fait jeu égal avec Jean-Eric Vergne et Kamui Kobayashi pour le volant de pilote de réserve qui est finalement revenu au pilote japonais. A relever tout de même la belle marque de confiance témoignée à notre compatriote par les dirigeants de l’équipe japonaise.

SIMON TRUMMER Cette année, le microcosme de l’endurance Suisse s’enrichit d’un nouveau membre en la personne du jeune bernois Simon Trummer. Débutant par la formule Renault 2.0 nationale, Trummer a fait son chemin jusqu’en GP2, une discipline qu’il quitte pour intégrer le team Bykolles Racing, au sein duquel il

pilotera le prototype LMP1 CLM P1, ex Lotus.

25Auto & Sport 250

YANN ZIMMERA pied depuis la mi-saison 2014, faute de partenaire dans le championnat NASCAR européen, Yann Zimmer fera ses débuts cette saison en Porsche Carrera Cup France. Intégré à l’équipe Tsunami, le Vaudois sera en lice pour le titre de rookie de l’année, synonyme de passeport pour une étape supérieure dans la famille Porsche.

RONNIE KESSEL Clin d’œil particulier à Ronnie Kessel qui a troqué l’espace d’une course sa tenue de manager de l’équipe qui porte son nom, pour la combinaison de pilote d’une Alpine 1600 S. Au volant de cette monture, le Tessinois s’est aligné avec plaisir et succès au rallye de Monte Carlo historique.

FABIEN THUNER Animateur régulier de la relevée Porsche Carrera Cup allemande, Fabien Thuner a été retenu pour participer à la sélection «Race to 24», une aventure télévisuelle inédite qui mettra aux prises 24 jeunes pilotes. A l’issue de différentes épreuves et défis, le meilleur d’entre eux aura gagné son billet pour participer aux prochaines 24 Heures du Mans dans le baquet de l’une des deux Morgan de l’équipe de Benoit Morand. Un sujet sur lequel nous reviendrons plus en détail lors de notre prochain numéro.

GARY HIRSCHEn quête d’un nouveau volant en championnat d’Europe LMP2, Gary Hirsch l’ancien pensionnaire de Newblood by Morand, a testé la Zytek du Greaves Racing sur la piste de Motorland. Un test concluant qui pourrait propulser le champion LMPC 2013 dans le baquet du prototype britannique

FRED YERLY Champion 2014 du DMV TCC, Frédéric Yerly rempile cette saison au volant de la Mercedes SLS GT3 de l’équipe ANTeam, basée à Givisiez. Engagé en championnat d’endurance VdeV, le Fribourgeois partagera le volant de la belle allemande avec les frères Edwin et Bruno Stucki.

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«JE PARTAIS À LA CHASSE AU TIGRE!»JE SUIS UNE ROLLS-ROYCE «TWENTY» DE 1925. MALGRÉ MES 90 ANS, JE SUIS POMPONNÉE COMME AU PREMIER JOUR, OU PLUTÔT COMME LORS DE MA PREMIÈRE NUIT…

En ce temps-là, Gandhi n’avait pas renversé le cours de l’histoire. Les Indes étaient britanniques et les maharadjahs n’avaient d’yeux que pour la reine des automobiles,

Rolls-Royce. La chasse au tigre, c’était le dada de mon vénérable maître, le maharadjah de Bheratpur, Kishan Singh pour les intimes. Partie de Londres, je l’ai rejoint à Bombay en avril 1926 où il m’a tout de suite emmenée en expédition. C’était je crois dans la province de Chota Nagpur, j’en frémis encore…

CARROSSÉE DANS LE SURREYJe suis sans doute l’une des dernières automobiles au monde à être encore équipée, en 2015, de tout l’attirail nécessaire pour traquer le plus beau des félins. Outre un puissant projecteur à l’avant et des phares Grebel en argent de fabrication française – nobody is perfect ! –, mon carrossier G. Wylder & Co, à Kew Gardens, dans le Surrey, avait ajouté deux phares blancs sur les ailes arrière, au cas où le tigre aurait eu la mauvaise idée de nous prendre à rebrousse-poil. Deux sièges dissimulés dans le coffre pouvaient accueillir deux rabatteurs de petite taille. Certaines mauvaises langues prétendaient qu’ils servaient d’appâts…

UN TOIT COULISSANTUn élégant pare-buffle me protégeait de certains gros animaux particulièrement durs de la feuille – Wylder avait prévu en effet un avertisseur à l’avant ainsi qu’une cloche électrique actionnée depuis l’intérieur ! Je tiens de mon carrossier ce style inimitable appelé «howdah», mot indi qui désigne une sorte de nacelle placée sur le dos de l’élé-phant lors des parties de chasse. Le toit coulissant transversalement permettait à mon maître de se redresser, d’armer son fusil et de tirer.

UNE FAUSSE PORTEConstruite après la guerre de 14-18, j’ai hérité du même châssis que les automitrailleuses britan-niques de l’époque. Malgré ma pointe de vitesse, soit 90 km/h, je n’étais pas la plus puissante des Rolls. Mon moteur 6 cylindres en ligne de 3100 cm3 avoue une puissance estimée de 50 ch. Une partie de ma carrosserie est en aluminium, et les connaisseurs remarqueront qu’en dépit de mes quatre places, la quatrième porte à l’arrière droit est simplement dessinée. Les designers d’aujourd’hui n’ont rien inventé…

Mon vénérable maître, qui posséda jusqu’à 30 Rolls-Royce, a depuis longtemps quitté ce monde qu’il ne reconnaîtrait plus – les Indiens n’ont-ils pas racheté Jaguar et Land Rover ? Quant à moi, j’ai préféré renoncer à la chasse au tigre et demander l’asile en Suisse. En dehors d’une petite escapade en 2014 au Salon Rétromobile, à Paris, je n’ai plus jamais quitté le plancher des vaches.

Par Pierre Thaulaz

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AUTO-PORTRAIT

29Auto & Sport 250

«JE PARTAIS À LA CHASSE AU TIGRE!»

VOITURE D’EXCEPTION30Auto & Sport 250

LA FIERTÉDE LA FAMILLE

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ENCORE UNE HISTOIRE QUE LES MOINS DE QUARANTE ANS POURRAIENT NE PAS CONNAÎTRE QUE CELLE DE CE ROADSTER TRIUMPH TR5, UNE VOITURE QUI A SANS DOUTE MARQUÉ L’APOGÉE DE LA MARQUE BRITANNIQUE. Par Gérard Vallat

31Auto & Sport 250

Etrange société que la nôtre, constituée d’humanoïdes devenus hostiles à l’automobile moderne, à force de manipulations politiques et répression policière, qui retrouve le sourire et lève le pouce en croisant une

ancienne. Une ambiguïté dont finalement on ne se plaindra pas, mais qu’il est tout de même amusant de relever.

Débutée en 1890 à Coventry, par la construction de vélos, puis de motos avant les voitures, l’histoire de Triumph auto-mobiles a pris fin en 1984. Actuellement, les motos Triumph sont toujours produites, mais la partie automobile appar-tient à BMW, qui pourrait, un jour, la faire renaître de ses cendres. De cette histoire, nous avons extrait la période culte de la série TR (Triumph Roadster). Un genre de véhi-cule typiquement british dont la forme des débuts était très spartiate. Premières de cette lignée chez Triumph, les TR2 (1952) et TR3 (1956), au confort plus que rudimentaire, préfiguraient le modèle plus soigné que serait la TR4, dont le premier exemplaire est sorti de Coventry en 1961. A la fois élégante et racée, la ligne de la Triumph TR4 est l’œuvre du designer italien Michelotti. Révolutionnaire dans le paysage des roadsters, cette voiture équipée d’un rustique moteur 4 cylindres 2.2 litres développant 105 chevaux évolua en 1965 avec la version TR4A IRS. Une voiture au châssis amélioré, doté d’une suspension arrière à roues indépendantes IRS

(Independante Rear Suspension). Désormais, les caractéris-tiques de confort et de tenue de route étaient à la hauteur des concurrentes et les chiffres de vente s’envolaient, surtout aux USA. Néanmoins, la petite centaine de chevaux du 4 cylindres commençait à «faire un peu léger» face à une concurrence de mieux en mieux armée qui grignotait sa part de marché.

RÉVOLUTION DE PALAISPour contrer l’offensive des Healey 3000 et MGC et leurs puissants six cylindres, Triumph créa la TR5 PI, dont le pre-mier modèle prit la route en août 1967. Cette super TR4, équipée d’un moteur six cylindres de 2500 cm3 gavé par l’injection Lucas, constituait une première sur le marché bri-tannique de la voiture de sport. Développant 150 chevaux pour un couple de 200 Nm, la TR5 PI abattait le 0 à 100 km/h en 9,3 secondes et flirtait avec les 200 km/h en vitesse de pointe. Magnifique, cette voiture ne sera produite qu’à 2947 exemplaires, entre août 1967 et septembre 1968, ce qui en fait toute sa valeur sur le marché de la voiture de collection. Ses descendantes, TR6, TR7 et TR8 n’auront jamais son aura.

SUR LA ROUTEElle a vraiment une bonne gueule cette TR5, avec ses phares qui vous regardent comme deux gros yeux étonnés, son

«ELLE MARCHAIT COMME UNE BILLE»Propriétaire de la voiture de notre essai, Jean-Jacques Thuner est une encyclopédie vivante, rien de l’histoire de Triumph ne lui échappe. Pilote officiel de la marque et agent à Genève dans les années 60/70, il a disputé nombre d’épreuves au volant des voi-tures de Coventry. Au volant de TR3, TR4, Spitfire et TR5, du rallye de Monte Carlo aux 24 Heures du Mans, Jean-Jacques Thuner a écrit quelques belles pages des grandes années du sport auto-mobile suisse et international. Il se souvient de ses deux courses disputées en 1968 au volant d’une Triumph TR5 PI «Avec cette voi-ture, mon équipier John Gretener et moi avons pris le départ des rallyes de Monte Carlo et de Genève. C’était une TR5 d’usine, mon-tée à Genève chez le distributeur Blanc et Paiche, rien ne la dis-tinguait d’une voiture de route, hormis ses deux bandes blanches et des roues Minilight en alliage léger. Elle avait un moteur de 175 chevaux, ce qui n’était pas négligeable pour l’époque, surtout compte tenu du poids plume de l’auto. C’était une très bonne voi-ture, capable de rivaliser avec les Porsche, malheureusement pas quand le freinage était décisif. Les freins étaient le point faible de la TR5, qui n’a malheureusement pas été développée par la suite, mais cette auto avait beaucoup de couple et marchait comme une bille. Un sacré potentiel. Le Monte Carlo ne s’était pas vraiment bien déroulé puisque nous avons terminé le prologue derrière une dépanneuse, après avoir cassé le train arrière au Col du Rousset. Plus tard, nous avons fait pratiquement jeu égal avec la Porsche de Jean-Jacques Cochet au rallye de Genève 1968. Sur certaines spéciales, nous étions devant la Porsche, mais on avait aucune chance dans les descentes à cause de la faiblesse des freins. J’ai encore fait quelques courses de côte et slaloms, avant que les règlements changent et écartent la TR5 de la compétition. J’en garde un excellent souvenir que je rafraichis en roulant avec ma TR5 actuelle, lorsque j’en ai le loisir».

bossage de capot, sa ligne harmonieuse, un peu carrée. Les chromes abondants et les roues à rayons sont typiques des années roadster. Assis, tenant entre les mains ce volant Motolita en bois, on ressent toute l’ambiance des sixties et l’envie de tourner la minuscule clé de contact devient irrépressible. Rouler en ancienne de nos jours procure le double plaisir de ressentir de vraies émotions au volant de voitures qui ont «une âme», mais aussi, comme évoqué plus haut, de se retrouver dans la peau d’un automobiliste qui se sent aimé, sans que l’on sache pourquoi. Aucun regard ni geste d’énervement de la part des autres usagers, ni des piétons, au contraire, on sent flotter une sorte de brise d’amour nostalgique, perceptible dans les regards. Quel bonheur que cette magie du souvenir ! Mais le vrai plaisir reste bien de rouler cheveux au vent en s’enivrant de la sonorité du six cylindres, lorsqu’un simple appel du pied libère ses cordes vocales. Conduire une TR5 PI est un réel plaisir, le moteur est très coupleux, la commande de boite de vitesses à quatre rapports est ferme, l’embrayage fait bien sentir lui aussi qu’il y a de la résistance, la direction ne choque pas, malgré son grand âge. Seuls les freins pourraient être pris à défaut, une remarque que le plumitif s’autorise, sous contrôle de Jean-Jacques Thuner, proprié-taire de la petite merveille, que nous remercions pour son témoignage et sa confiance.

Une fois de plus des résultats réjouissants:

Les membres de l’ACS apprécient son service de dépannage compétent!

Club

Après un dépannage, les membres de l’ACS reçoivent à chaque fois un SMS qui leur demande s’ils ont été satis-faits par la qualité du dépannage effec-tué.

Comme l’année précédente déjà, le dépouil-lage des réponses est très réjouissant. Nous avons pu dépouiller 3260 feed-back sur un nombre total de 17 874 dépannages effectués en Suisse. La grande majorité des membres se disent très satisfaits du déroule-ment du dépannage et émettent également des avis positifs sur le délai d’attente. Dans le graphique ci-contre, vous trouverez les valeurs précises correspondantes.

Nous souhaitons nous améliorer constamment!Ces résultats montrent la satisfaction de nos membres. Mais nous comptons nous amélio-rer encore. Aidez-nous en nous donnant votre feed-back personnel après un dépannage.

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UNE FOIS DE PLUS DES RÉSULTATS RÉJOUISSANTSLES MEMBRES DE L’ACS APPRÉCIENT SON SERVICE DE DÉPANNAGE COMPÉTENT !

Après un dépannage, les membres de l’ACS reçoivent à chaque fois un SMS qui leur demande s’ils ont été satisfaits par la qualité du dépannage effectué.

Comme l’année précédente déjà, le dépouillage des réponses est très réjouissant. Nous avons pu dépouiller 3260 feed-back sur un nombre total de 17’874 dépannages effectués en Suisse. La grande majorité des membres se disent très satisfaits du déroulement du dépannage et émettent également des avis positifs sur le délai d’attente. Dans le graphique ci-contre, vous trouverez les valeurs pré-cises correspondantes.

Nous souhaitons nous améliorer constamment !Ces résultats montrent la satisfaction de nos membres. Mais nous comptons nous améliorer encore. Aidez-nous en nous donnant votre feed-back personnel après un dépannage.

21& 22 03.2015

Forum Fribourgwww.oldtimer-teilemarkt.ch

26. Club-Show Club Simca Suisse - Datsun Z Club Schweiz - Les Amoureux 203-403 - Freunde Alter LandmaschinenLand Rovers of Switzerland - Military Vehicule CG-SR - Studebaker Car Club Switzerland - Les Amis-Bus-VW - X 1/9 Club Schweiz+ FAM / FAAS / FSVA / VCCSR / SCR

CLUB34Auto & Sport 250

@happyalex / 123RF

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MÉCANICIEN SUR POIDS LOURDS DE FORMATION, CLAUDE JEANNERET EST AUJOURD’HUI REPRÉSENTANT EN POMPES À BÉTON. C’EST AUSSI UN AVENTURIER AMATEUR DE 4X4 ET DE SABLE CHAUD !

«ÉCOUTERLE SILENCE…»

Par Pierre Thaulaz

ÉVASION

ÉVASION36Auto & Sport 250

Auto : Qu’est-ce qui vous attire dans les 4x4 ?Claude Jeanneret : D’abord les voyages… que ce soit en Afrique du Nord, principalement au Maroc et en Tunisie, en Australie ou dans les pays nor-

diques. Mon véhicule, un Land Rover Defender 110 TD5, est un cube pas très aérodynamique, mais facile à aménager à l’intérieur.

L’attrait de l’aventure ?Découvrir des pays, sortir des sentiers battus en échap-pant aux tours-opérateurs, ce qui est tout à fait possible en s’équipant de GPS et de cartes. Bien sûr, il y a des régions désormais interdites, comme la Libye par exemple. Certains pays sont assez compliqués : y aller, ce n’est jamais un problème, mais le tout est de revenir !

Votre premier voyage ?C’était il y a 11 ans. On est parti un mois au Maroc avec mon frère et mes parents. Mon père avec un camion 4x4 cam-ping-car, et moi au volant du Defender. Le premier voyage, c’était un peu l’aventure. On est parti à Gibraltar, on a pris le bateau pour une traversée qui durait un peu plus d’une heure et on est arrivé à Ceuta, une enclave espagnole du Maroc. La douane, c’est une grille, la première fois c’était assez spécial parce qu’on ne savait pas vers quoi on allait.

Des autorisations à demander ?Il faut un passeport valable, la carte grise et la carte verte d’assurance. Ce sont les trois seuls papiers dont on a besoin pour passer la frontière, après ce sont des formulaires qu’il faut remplir en cours de route.

Une petite appréhension quand on débarque en Afrique ?Bien sûr. On a plein d’a priori, la peur de se faire enlever, de se faire voler le véhicule, de se faire voler toutes ses affaires.

C’était le cas ?Non. Dans les centres-villes, sur les marchés, les gens sont peut-être parfois un peu plus collants, mais dans les terres, dans le désert, ce sont des personnes super ouvertes.

Avez-vous eu des problèmes techniques ?Jamais de gros problèmes. De toute manière, l’Afrique du Nord, ce n’est pas la brousse. Ils ont des ateliers, des garages, un réseau téléphonique bien mieux couvert qu’ici, même dans les régions désertiques.

Restez-vous sur des pistes existantes ?Oui. En Tunisie, où l’on rencontre davantage de dunes qu’au Maroc, on fait plus facilement sa trace, c’est aussi plus agréable à rouler. On se déplace à trois ou quatre véhicules, on a toujours une radio pour communiquer et pour ne pas se perdre de vue.

Impossible de partir à l’aventure sans 4x4 ?On croise parfois des camping-cars, mais ils restent sur les axes principaux.

Ce n’est pas ce que vous recherchez ?Non. Ce que j’aime, c’est dresser un bivouac dans le sable, regarder les étoiles, écouter le silence… ça fait peur parfois ! On dort dans une tente de 2,4 sur 1,4 m perchée sur le toit du Defender. On repart tôt le matin, après le petit-déjeuner, et à 4 heures de l’après-midi on cherche un endroit pour dor-mir, pour avoir temps de déplier la tente, faire les courses, préparer à manger, exceptionnellement une petite fondue !

Une certaine solidarité dans le désert ?Un jour, on voit un vélomoteur venu du milieu de nulle part. Le gars nous a fait du pain dans le feu, c’était magnifique !

Il y a aussi les sensations au volant ?Rouler dans le sable, c’est très fin. Il faut avoir la bonne vitesse, savoir lire les dunes, savoir dans quel sens les passer, chercher sa voie en évitant de se renverser. A la fin du premier voyage, on a déjà de bonnes sensations, sur-tout si l’on a une expérience du 4x4. Il existe des terrains spécialement adaptés, en Suisse alémanique notamment, mais surtout en France. On peut y tester les capacités de son véhicule, faire du franchissement par exemple.

S’il fallait choisir entre le sable et la neige ?Le sable. Rouler l’hiver en Finlande, c’est magnifique, mais les conditions sont différentes. J’ai relevé un jour moins 41,5 à l’extérieur du véhicule et moins 20 à l’intérieur. Et là, on dort dans des pensions !

Vous repartez bientôt ?A la mi-mars. On va repartir au Maroc, pour la huitième fois. Il n’y a jamais zéro risque, mais c’est quand même plus simple. Plus bas, en Mauritanie, ce serait délicat. L’Algérie, ce serait faisable mais il faudrait prendre des guides. Et on n’en a pas forcément envie…

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LE BOOM DES 4X4 EN SUISSEALORS QUE LES VENTES DE VOITURES NEUVES EN SUISSE ONT RECULÉ DE 1,9% À 301’942 VÉHICULES EN 2014, LES VENTES DE 4X4 ONT PROGRESSÉ EN REVANCHE DE 4,8% (116 186 UNITÉS). DES 4X4 QUI REPRÉSENTENT DÉSORMAIS 38,5% DU MARCHÉ AUTOMOBILE HELVÉTIQUE.

«TU TRAVERSES DES RIVIÈRES, TU T’ARRÊTES OÙ TU VEUX»PHOTOGRAPHE AUTOMOBILE DE HAUT VOL, PATRICK CORMINBOEUF EST TOMBÉ AMOUREUX DE L’ISLANDE. IL REPARTIRA CET ÉTÉ AU VOLANT DE SON 4X4, UN NISSAN NAVARA 2,5 L DIESEL DE 172 CH.

Auto : Qu’est-ce qui vous attire en Islande ? Patrick Corminboeuf : Dans ce pays aux paysages incroyables, il n’y a pas de routes, pas de ponts. Tu roules sur des pistes, en prenant le temps de regarder autour de toi. Tu traverses des rivières, tu t’arrêtes où tu veux. Dans les parcs, tu es certes obligé de passer la nuit dans un camping prévu à cet effet, mais là aussi tout est simple, sans luxe. Juste des toilettes et parfois une douche. Il n’y a pas de places déterminées, tu parques où tu le désires. Et puis, surtout, il y a très peu de monde… Le seul truc que je n’aime pas, c’est le climat. C’est souvent vraiment rude !

Pourtant, vous y retournez cet été…Parce que la première fois où je me suis rendu en Islande, je me suis mis une pression énorme. Je voulais réaliser des photos extraordinaires, je rêvais de monter une expo par la suite. Mais quand je suis arrivé sur place, eh bien tout ne s’est pas déroulé comme prévu. J’ai presque voulu maîtriser la météo pour faire mes photos, alors que dans ce pays, c’est la météo qui décide. Soit tu fais avec, soit tu attends… J’ai donc une revanche à prendre avec l’Islande !

P. Th.

VOTRE CLUBSE MOBILISE

Planchant sur cette loi et ses «dérives», les dirigeants de votre club, ainsi que des avocats, se réunissent régulièrement afin de se déterminer sur les propositions de

modifications nécessaires à l’assouplissement de certaines mesures et surtout la définition du terme «chauffard» qui nécessite d’être éclaircie. Empruntant la même voie, divers groupes et asso-ciations se mobilisent également, avec l’objectif commun de se réunir, afin de déposer le texte d’une initiative visant notamment à redonner auto-nomie et liberté aux magistrats sur l’application de peines proportionnelles aux infractions et délits. Un sujet sur lequel nous reviendrons régulièrement au fil de l’avancée des travaux.

LE SAVIEZ-VOUS ?Un troisième paquet de mesure est entré en vigueur le premier janvier 2015. Il concerne le droit de recours des assureurs RC des véhicules auto-mobiles. Désormais, en cas de dommages com-mis par un conducteur en état d’ébriété ou dans l’incapacité de conduire, ou résultant d’un délit de chauffard, les assureurs RC des véhicules automo-biles seront tenus de recourir contre la personne responsable de l’accident. L’ampleur du recours tient compte du degré de culpabilité et de la situa-tion économique de celle-ci. A noter que la plupart des compagnies d’assurances incluent une clause «couverture faute grave» dans leurs contrats qui demande désormais à être éclaircie.

AUTRES MESURES QUI SERONT MISES EN ŒUVRE AU COURS DE L’ANNÉE 2015

APTITUDE À CONDUIREUne assurance qualité uniforme de la détermina-tion de l’aptitude à la conduite et la mise à jour des exigences médicales minimales en fonction de l’état actuel des connaissances scientifiques et techniques. Cela concerne également l’aptitude à la conduite des seniors.

ALCOOL AU VOLANTLa force probante du contrôle au moyen de l’éthylo-mètre, qui peut être reconnue par un tribunal pour des valeurs à partir de 0,80 pour mille. Une prise de sang n’est plus effectuée que sur demande ou en cas de suspicion de consommation de drogues.

COURS DE FORMATIONL’obligation de participer à un cours de formation complémentaire, en cas de retrait de permis d’une durée d’au moins six mois pour conduite sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants (à partir de 0,80 pour mille) ou pour d’autres raisons (pour les récidivistes).

CONTRÔLE PERMANENTL’utilisation d’enregistreurs de données pour les conducteurs coupables d’excès de vitesse dont le permis a été retiré pour au moins douze mois ou pour une période indéterminée. Ils récupèrent leur permis s’ils conduisent exclusivement des véhicules automobiles munis d’une boîte noire.

ÉTHYLOMÈTRE ANTI-DÉMARRAGEUn éthylomètre anti-démarrage pour les personnes dont le permis de conduire a été retiré pour une période indéterminée pour conduite en état d’ébriété. Ces personnes récupèrent leur permis après avoir suivi une thérapie à la condition qu’ils conduisent exclusivement des véhicules automo-biles munis d’un éthylomètre anti-démarrage pen-dant cinq ans.

RÉAGISSEZVia Sicura nous concerne tous ! Faites-nous part de vos commentaires, réactions, expériences... à l’adresse e-mail de la rédaction : sportmag@vtx.ch.

SUJET BRÛLANT DE NOS COLONNES DEPUIS QUELQUES MOIS, LES MESURES ET LES IMPLICATIONS VIA SICURA FONT L’OBJET DE NOMBREUSES RÉACTIONS DE VOTRE PART, CE DONT NOUS VOUS REMERCIONS. Par Gérard Vallat

VIA SICURA38Auto & Sport 250

De gauche à droite en haut :Pierre Schwab (Membre CD ACS Berne), Christophe Hurni (Pdt ACS NE), Séverine Lehmann (ACS NE), Bertrand Gygax (Avocat), Julien Broquet (ACS Les Rangiers), Stefan Holenstein (Directeur Général ACS Suisse)

De gauche à droite en bas :Rocco Muscillo (ACS FR), Charles Friderici (ACS VD), Catherine Guillaume-Gentil(ACS GE), René Desbaillets(Pdt ACS GE)

39Auto & Sport 250

LECTURE

PHILIPPE FAVRE

PRESSÉ DE VIVREIL Y A TOUT JUSTE UNE ANNÉE, DANS LE NUMÉRO DU SALON 2014, NOUS RENDIONS HOMMAGE À PHILIPPE FAVRE, DISPARU DANS UN ACCIDENT DE SKI EN DÉCEMBRE 2013. AUJOURD’HUI, VOICI L’ANNONCE DE LA PARUTION DU LIVRE RÉALISÉ PAR SES AMIS.

Apremière vue, rien ne semblait destiner ce fils d’agri-culteur et vigneron genevois à faire carrière dans le sport automobile. On pensait plutôt qu’avec ses deux frères il reprendrait un jour le domaine familial.

Mais la passion des sports mécanisés l’emporta et Philippe Favre décida de tout sacrifier pour devenir pilote automobile. Après avoir fait ses premières armes en karting et en formule Ford, il s’installa en Angleterre où il franchit toutes les étapes menant jusqu’aux portes de la Formule 1 qui, malheureu-sement, ne s’ouvrirent jamais pour lui. Mais qu’importe ! Le pilote genevois participa à d’autres types d’épreuves, en Afrique, au Japon, aux Etats-Unis et dans toute l’Europe. En 2006, il mit fin à sa carrière longue de vingt-cinq ans mais il resta très actif dans le milieu de l’automobile en organi-sant des événements, en conseillant et formant des jeunes pilotes, et en donnant des cours de pilotage.

Philippe Favre se distingua aussi par des qualités humaines hors du commun. D’une nature simple et conviviale, sa géné-rosité de cœur était sans limite et rien ne pouvait altérer sa gentillesse naturelle. Restant zen même lorsque le mauvais sort s’acharnait sur lui, il donna à son parcours de vie une dimension humaine exceptionnelle qui lui valut le respect et l’amitié de toutes les personnes qui l’ont côtoyé.

Le 6 décembre 2013, à la veille de son 52e anniversaire, Philippe disparut tragiquement alors qu’il skiait avec des amis, précipitant sa famille et ses proches dans une pro-fonde détresse.

Quelques-uns parmi ses innombrables amis décidèrent peu après de lui consacrer un livre, richement illustré, écrit à plusieurs mains, et qui raconte avec une foule d’anecdotes le plus souvent savoureuses, le parcours étonnant de ce personnage haut en couleur.

PHILIPPE FAVRE, PRESSÉ DE VIVREParu le 27 février 2015 | Editions Favre | 244 pages | CHF 30.--Les fonds seront intégralement versés au profitde la formation des enfants de Philippe.

PRÉFACE DE DAMON HILLCo-écrit par : Jean-Paul von Burg, Pierre Corpataux, Jacques Deschenaux, Dominique Favre, Damon Hill, Carole Lauk, André Marty, Alain Menu, Gérard Vallat et Jean-Marie Wyder.

POUR PASSER COMMANDEwww.lessuissesaumans.ch

PHILIPPE FAVRE PRESSÉ DE VIVRE

PRÉFACE DE DAMON HILL

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JOE GENOUD,LE MIRACULÉDU DAKAR…PARTI SUIVRE LES DERNIÈRES ÉTAPES DU DAKAR, JOE GENOUD A ÉTÉ VICTIME D’UN GRAVE ACCIDENT DANS LE PADDOCK. OPÉRÉ EN ARGENTINE, L’ANCIEN CHAMPION MOTO A DEPUIS ÉTÉ RAPATRIÉ EN SUISSE.Par Pierre Thaulaz

«La jambe est sauvée, c’est un miracle !», lâche Joe Genoud depuis son lit d’hôpital, à Fribourg. Le Fribourgeois était venu suivre des

dernières étapes de Damien Udry, seul Suisse engagé au Dakar au guidon de sa KTM 450 Rally Replica. Joe Genoud est un dur au mal, d’ailleurs la morphine le fait vomir… De son passé de motard, il garde en mémoire certains accidents specta-culaires, notamment celui qui l’avait plongé trois mois dans le coma. Mais peut-être n’a-t-il jamais autant souffert que dans ce paddock du nord de l’Argentine. La faute à un véhicule d’assistance russe qui ne l’a tout simplement pas vu…

«Il m’a roulé dessus à 30 km/h, j’ai juste pu retirer ma tête», confie le président de l’ACS Fribourg. Le bilan est lourd : double fracture ouverte de la jambe droite, fracture du pied, ligaments déchi-rés, mâchoire touchée mais heureusement pas cassée. «Le pied était à l’envers, je l’ai retourné

moi-même !» Dans le paddock, ce sont des chirur-giens du Dakar qui ont effectué les premiers soins. L’opération proprement dite s’est déroulée deux jours plus tard à l’hôpital de Santiago del Estero. «Il fallait commander les pièces !», commente l’imper-turbable Joe qui tient à mettre en lumière le rôle de Lidia Ruiz, jeune journaliste de la Télévision argen-tine et de la radio Panorama : «Elle s’est occupée de tout. Car si, là-bas, l’hôpital est gratuit, c’est la famille qui a la charge du patient, en fournissant par exemple les draps. J’ai également pu compter sur l’aide de Luciano, un humanitaire. Son fils est né le 15 janvier, le jour de l’accident. Son 2e pré-nom est… Joe.»

UNE ÉTRANGE HISTOIREUne belle histoire qui en cache une autre, plus étrange. En Argentine, Joe accompagnait son ami Joël Udry, le papa de Damien. Il y a 20 ans, Joël était victime d’un grave accident dans le même Dakar qui se disputait alors en Afrique. Tombé en panne, il était fauché par une moto. Rapatrié à Bordeaux, puis à Genève, les médecins ont fini par lui amputer la jambe ! C’est le même Joël qui, en 2015, insistera auprès du person-nel de l’hôpital argentin pour qu’on prescrive à Joe des doses massives d’antibiotiques.

Joe n’aura donc pas vu Damien Udry terminer le Dakar à la 58e du géné-ral (13e du classement marathon). Mais l’homme n’est pas du genre à se révolter sur son sort. Il préfère se souvenir de la présence réconfortante

de son frère jumeau Hubert et de son rapatriement «magnifiquement organisé par l’ACS», dixit Joe. Un vol effectué dans un Jumbo de 400 passagers : «J’étais surélevé, je voyais tout le monde», rigole celui qui vient d’entamer un nouveau combat en solitaire : quatre mois de rééducation !

Joe Genoud, Président ACS,section fribourgeoise

TÉMOIGNAGE40Auto & Sport 250

Auto & Sport 250 41

SECTIONS ACS

SORTIE ANNUELLE AU SALON DE L’AUTO À GENÈVE, LE SAMEDI 14 MARS 2015

BÉNÉFICIEZ DÈS AUJOURD’HUI DU BADGE DE L’AREA POUR SIMPLIFIER LE PASSAGE AUX PÉAGES EN FRANCE.UNE RÉVOLUTION POUR VOS VOYAGES !

LES RANGIERS SALON DE L’AUTO À GENÈVE

GENÈVE EN 2015, AVEC L’ACS, PLUS DE BOUCHONS AUX PÉAGES !

Sur présentation de votre carte de membre ACS, les membres de la Section Les Rangiers bénéfi-cient de la promotion spéciale pour se rendre au 85e Salon de l’Automobile.

PRIX(uniquement sur présentation de la carte de membre) :

Membre de la sectionCHF 20.-- par personne, car seulementNon membreFr. 35.-- par personne, car seulement

DÉPARTS06h30 MOUTIER - Gare06h45 DELEMONT – Halle des Expositions07h00 GLOVELIER - Garage Hertzeisen07h30 SAIGNELEGIER - Place du 23-Juin(Arrêts possibles dans les localités situées sur le passage du car)

INSCRIPTION(S) AUPRÈS DE NOTRE PARTENAIREAutocars Hertzeisen SA2855 GlovelierT 032 426 72 68infos@hertzeisen-giger.ch

VOTRE SECTIONS

ACS FribourgCase postale 1051701 FribourgT +41 26 341 80 20F +41 26 347 15 25acs.fribourg@acs.ch

ACS GenèveClos de la Fonderie 19Case postale 12051227 CarougeT +41 22 342 22 33F +41 22 301 37 11acs.geneve@acs.ch

ACS NeuchâtelAvenue des Pâquiers 16Case postale 212072 Saint-BlaiseT +41 32 725 81 22F +41 32 725 81 21acs.neuchatel@acs.ch

ACS Les RangiersCase postale 1302882 Saint-UrsanneT +41 32 422 65 22F +41 32 421 42 15acs.lesrangiers@acs.ch

ACS Seeland-JuraHugi Strasse 22501 BienneT +41 32 323 15 25F +41 32 323 71 69acs.seeland-jura@bluewin.ch

ACS ValaisRue du Scex 331950 SionT +41 27 322 11 15F +41 27 322 33 21acsvalais@acs.ch

ACS VaudChemin des Gavardes 7Case postale 1361073 SavignyT +41 21 331 27 22F +41 21 331 27 29acs.vaud@acs.ch

En effet, l’ACS ET L’AREA ont réalisé un partena-riat afin de faciliter vos passages aux péages, lors de vos trajets en France.

Fini l’arrêt pour prendre un ticket, fini les vitres à baisser en hiver, désormais, les barrières se lèvent automatiquement lors de vos passages.

CONDITIONS ET AVANTAGES POUR LES MEMBRES DE L’ACS : Frais de mise en service et badge OFFERTS Frais mensuels 1,70 euros Gratuit les mois sans passage au télépéage Aucun frais de résiliation

RENSEIGNEMENTS ET DEMANDE DE BADGE À L’ACS GENEVE 022 342 22 33 ou sur le stand ACS au salon de l’Auto.

42Auto & Sport 250

SECTIONS ACS

DE QUOI PARLE-T-ON ?En décembre, le Grand Conseil valaisan a voté un décret qui prévoit une augmentation de 10% de l’impôt sur les véhicules alors que celui-ci avait déjà été augmenté de 5% en 2011, et l’introduc-tion d’un impôt minimum de CHF 200.-- sur le capital des très petites entreprises. Ces augmen-tations totalisant CHF 7.9 millions pénalisent les PME et les ménages.

NON À UNE HAUSSE DE LA FISCALITÉ SUR LE DOS DES USAGERS DE LA ROUTECe que l’Etat donne d’une main aux familles, il le reprend aux mêmes personnes de l’autre en augmentant la fiscalité des véhicules à moteur. L’augmentation de cet impôt équivaut à la moitié de celle de la vignette autoroutière refusée par les Valaisannes et les Valaisans, à la différence près que pas un seul centime de cette augmentation n’est destinée à la route !

VALAIS NON À LA HAUSSE DES IMPÔTS !

C’EST DÉCIDÉ, NOTRE SECTION BOUGE !

VIA SICURA

Nous vous l’avions écrit, l’ACS doit réagir et bien que la Suisse soit divisée sur la question pour des raisons encore inconnues, les sections romandes de l’ACS s’unissent pour le même

combat, contrecarrer Via Sicura. Un projet redou-table, mais certes très important pour l’ACS. Nous vous tiendrons informé de l’évolution du projet prochainement.

RÉFÉRENDUM CONTRE LE DÉCRET DU 16 DÉCEMBRE 2014, CONCERNANT L’APPLICATION DES DISPOSITIONS SUR LE FREIN AUX DÉPENSES ET À L’ENDETTEMENT DANS LE CADRE DU BUDGET 2015

Cette augmentation consiste une fois de plus à considérer les usagers de la route comme des vaches à lait.

SIGNER LE RÉFÉRENDUM, C’EST REFUSER CETTE POLITIQUE DE FACILITÉLa section valaisanne de l'Automobile Club Suisse s'engage activement dans ce référendum et mobi-lise ses membres afin de récolter les 3'000 signa-tures nécessaires d'ici au 23 avril prochain.

Vous trouverez en encarté, un formulaire de signatures, qui nous aidera à faire aboutir ce référendum.

N'hésitez pas à nous soutenir et à relayer l'infor-mation, chaque signature compte !

Pour l’ACS Valais, Stéphane Monnet

NEUCHÂTEL CONDUITE SUR GLACEAVEC ACS NEUCHÂTELMAGNIFIQUE JOURNÉE DE «GLISSE» PROPOSÉE LE 11 JANVIER PAR L’ACS NEUCHÂTEL.

Magnifique journée de «Glisse» proposée le 11 anvier par l’ACS Neuchâtel. Avec le plein de participants et une ambiance chaleureuse, la manifestation fut une grande réussite. Nous avons

DEUX NOUVELLES DATES SONT DÉJÀ PRÉVUES POUR L’HIVER 2015/2016, 29 NOVEMBRE ET 9 JANVIER.

eu la participation de nombreux pilotes qui ont partagé leur passion avec les membres présents. Chacun a ainsi découvert les subtilités du pilotage sur glace.

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C’EST PARTI POUR UN NOUVEAU TOUR DE CIRCUIT À LIGNIÈRES ! SAMEDI 25 AVRIL 2015

107E ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE

CIRCUIT À LIGNIÈRES

SUIVEZ-NOUS !UN SITE INTERNET PLEIN DE FRAÎCHEUR !

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

On remet ça pour une après-midi de sport auto-mobile en collaboration avec Sports-Promotion.

Cette journée s’adresse à tous pilotes ambitieux qui désirent découvrir le plaisir du pilotage sur circuit. Des pilotes professionnels encadreront les participants de tous niveaux afin d’offrir à chacun

Nous avons le plaisir de vous inviter à notre 107e Assemblée Générale ordinaire qui se tiendra le mercredi 22 avril 2015 à 19h au Restaurant Grand Hôtel Les Endroits de La Chaux-de-Fonds.Un apéritif dînatoire sera servi aux membres par-ticipants à l’assemblée générale après la partie officielle. L’invitation se trouvera à l’intérieur de

notre prochain magazine où également disponible sur notre site internet www.acs.ch/neuchatel. Vous pouvez vous inscrire à l’aide du coupon réponse, par téléphone ou par e-mail :acs.neuchatel@acs.ch.D’avance, nous nous réjouissons de vous y accueillir, venez nombreux !

la possibilité de progresser en toute sécurité. De 13h00 à 17h00 pour un prix de CHF 240.--. Réduction de CHF 20.-- pour les membres de l’ACS section neuchâteloise. Le formulaire d’inscription est disponible sur notre site internet :www.acs.ch/neuchatel.

De nouveaux cours se mettent en place, n’hésitez pas à consulter notre site internet pour planifier votre prochain cours, notre calendrier 2015 est disponible sur

WWW.ACS.CH/NEUCHATEL

Et pour toute information complémentaire, vous pouvez nous contacter par téléphone ou par écrit @ACS SECTION NEUCHÂTELOISE

Avenue des Pâquiers 16Case postale 212072 St-BlaiseT 032 725 81 22F 032 725 81 21E-mail acs.neuchatel@acs.ch

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SECTIONS ACS

OBJECTIFS GÉNÉRAUX DE CETTE SOIRÉE D’INFORMATION Présenter la compétition automobile en Suisse et à l’étranger Donner des conseils concernant le véhicule, l’équipement, vous le pilote Présenter le cours • Bases de pilotage théorique et pratique • Conseils de pilotes expérimentés • Conseils concernant le véhicule • La pratique du sport automobile en Suisse et à l’étranger • Orientation du futur pilote vers la compétition • Préparation des pilotes pour différents slaloms (par ex. slalom de Bière)

VOUS AIMEZ LA VOITURE, VOUS AIMEZ CONDUIRE, VOUS AIMEZ ROULER VITE MAIS COMME LE DIT LE SLOGAN, «LA ROUTE, CE N’EST PAS MON CIRCUIT» ET VOUS AVEZ RAISON.

111E ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ACS VAUD.

COURS D’INITIATION AU PILOTAGE

VAUD INVITATION OFFICIELLE

Vous aimeriez bien, au moins une fois dans votre vie, participer à un slalom ou à un rallye mais vous ne savez trop comment vous y prendre.Le Centre de formation routière de Savigny, conscient des difficultés rencontrées par un jeune conducteur pour se lancer dans la compétition, a mis sur pied un cours d’initiation au pilotage.

Soutenu par l’ACS section Vaud, le CFR Savigny s’est entouré d’écuries de Suisse romande et a fait appel à des pilotes chevronnés pour vous infor-mer et vous former.

UNE SÉANCE D’INFORMATION AURA LIEULe jeudi 26 mars 2015, de 19h30 à 21h30

CENTRE DE FORMATION ROUTIÈRE DE SAVIGNYChemin des Gavardes 7 | 1073 Savigny

BULLETIN D’INSCRIPTION À LA SÉANCE D’INFORMATION

Nom .................................................................. Prénom ..............................................................

Adresse (rue) ...............................................................................................................................

No postal ........................................................... Localité..............................................................

No téléphone ................................................................................................................................

Adresse e-mail .............................................................................................................................

Je m’inscris à la séance d’information du 26 mars 2015 Signature ..........................................

A ENVOYER ÀCentre de formation routière de Savigny SA | Chemin des Gavardes 7, 1073 Savigny SUISSEOu à l’adresse e-mail : cfrcoquil@bluewin.ch

L’ACS Vaud a l’honneur et le plaisir de vous inviter à son assemblée générale ordinaire et annuelle.Le samedi 2 mai 2015 dès 09h30Au Centre de formation routière de SavignyChemin des Gavardes 7 | 1073 Savigny

PROGRAMME 09h30Réception des participants (café / croissant)

10h00Assemblée générale statutaire 11h00Partie récréative 11h30Apéritif et collation

A l’issue de la partie officielle de l’assemblée générale, nous aurons le plaisir de recevoir Monsieur René Arnoux, pilote de F1 ayant parti-cipé à 162 courses de 1978 à 1989, auteur de 18 pole positions, monté 22 fois sur le podium et vainqueur de 7 Grands Prix.

Monsieur René Arnoux nous relatera quelques épisodes de sa brillante carrière et présentera des extraits de films relatant ses exploits en F1.

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LE COIN DES MEMBRES

Je profite avec plaisir de ces offres et commande (merci de bien vouloir remplir les blancs)______ (nombre) Carte routière 2015

______ (nombre) Guide autoroutier 2015

Nom..................................................Prénom ..............................................

Rue ...................................................NPA ...................................................

Lieu ............................................................................................................

Téléphone .........................................Mail ...................................................

Numéro de membre ACS .............................................................................

Date .................................................Signature ...........................................

Prière de remplir le talon et de le retourner àACS-Shop • Wasserwerkgasse 39, 3000 Berne 13, par fax au +41 31 311 03 10, ou sur Internet www.acs.ch

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NOS OFFRES SPÉCIALESACS - LE SHOPCARTE ROUTIÈRE 2015Carte routière 2015disponible dès maintenant. Carte routière officielle de l’Automobile Club de Suisse avec 10 plans de villes.Prix ACS CHF 12.--(au lieu CHF 16.80)

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T 077 208 81 41www.swissracingtechnology.com

RECHERCHEancienne plaque d’immatriculation militaire

pour collection T 078 804 06 14

INSERTION D’UNE PETITE ANNONCE Texte à publier (3 lignes gratuites)ayant attrait à l’automobile

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3 lignes gratuitesLigne supplémentaire: CHF 1.80 par ligne, en timbre-postePhoto: 25xFrs. 0,90, en timbre-poste(merci de les joindre à votre annonce)

Délai 15 jours avant parution du magazineÀ envoyer à Auto & Sport magazineCase postale 68 • 1213 Onex

PILOTE DU MOIS46Auto & Sport 250

«J’AI RÉALISÉUN RÊVE DE GOSSE»

On a coutume de dire que rien n’est dû au hasard, pourtant le parcours de Gilles Sommer contredit la formule. Passionné de sport automobile, le jeune vaudois a favorisé la voie de l’apprentissage après

ses études au gymnase. Sans doute guidé par son instinct, il s’est retrouvé en 2002 dans l’effectif du Speedy garage, alors dirigé par l’ancien pilote Sandro Plastina. Plongé dans son univers, Gilles a rapidement pris de l’assurance dans le métier, en démontant et révisant des moteurs V8 Maserati, alors que ses copains d’apprentissage en étaient encore à bredouiller avec des freins et autres embrayages. Mais, le destin allait encore réserver une meilleure surprise à notre homme qui s’est rapidement fait embarquer dans l’aventure Rebellion en compétition.

Comment t’es-tu retrouvé dans la peau d’un mécanicien de course ?«Tout a commencé au Speedy Garage, lorsque j’ai fait la connaissance de Monsieur Zuliani, un motoriste, ami de Sandro Plastina. Il m’a initié à la mécanique de compétition. Ensuite, j’ai encore eu de la chance lorsque le garage a été vendu, puisque les nouveaux propriétaires sont non seulement passionnés, mais actifs dans le sport automo-bile. Depuis 2006 je suis dans les locaux de Romanel et en 2007, mes patrons se sont lancés dans la compétition avec Spyker. Je les remercie de m’avoir offert l’opportunité d’être affecté à ce département et de m’avoir confié le mon-tage de notre première GT, à l’usine Spyker en Hollande. Ce jour-là, j’ai réalisé mon rêve de gosse.»

Ensuite, tout a rapidement évolué ?«En effet, très rapidement nous sommes passés de la Spyker GT aux prototypes Lola LMP1 et LMP2, pour être concentré exclusivement sur le LMP1 dès 2010. L’aventure

est extraordinaire, j’ai eu l’occasion d’apprendre énormé-ment de choses en travaillant sur ces prototypes qui ont été équipés de différents moteurs, Judd V8 et V10, Aston Martin et Toyota. Vraiment des expériences extraordinaires.»

Comment s’est passé ton intégration dans l’équipe tech-nique et quels rapports as-tu avec les pilotes ?«Au début, il a fallu que je fasse ma place dans l’équipe technique, ce sont tous des gars qui ont l’expérience de la course, dont certains de la F1, comme James Robinson qui a été l’ingénieur d’Ayrton Senna. Heureusement, j’avais fait le gymnase bilingue français/anglais, ce qui m’a beaucoup aidé. Ensuite, j’ai eu la chance de connaitre de grands pilotes, comme Marcel Fässler et Neel Jani, qui sont main-tenant chez Audi et Porsche. Maintenant, on est fiers d’eux chaque fois qu’ils gagnent, ils sont passés chez Rebellion. J’ai d’excellentes relations avec Nicolas Prost qui habite dans la région et que je vois régulièrement.»

Quels sont ton meilleur et le moins bon souvenir de ces années ?«Il y a énormément de bons moments passés avec cette équipe. Surtout cette année, où nous avons construit et développé une nouvelle voiture avec Oreca. Comme pour la Spyker, j’ai participé à sa construction durant des semaines. Alors, quand la No12, «ma voiture» a passé la ligne d’arrivée à la 4e place, on était tous fous de joie. On avait passé tellement d’heures de travail, de jour comme de nuit sur cette voiture que la récompense était énorme. Maintenant, au rang des moins bons moments, je n’en vois pas, si ce n’est le fait que le règlement ne nous aide pas pour que nos voitures se battent davantage aux avants- postes. J’espère que ce sera pour cette saison, avec l’expérience acquise en 2014.»

DANS L’UNIVERS «IMPITOYABLE» DU SPORT AUTOMOBILE, IL N’Y A PAS QUE LES PILOTES QUI NOURRISSENT DES RÊVES, GILLES SOMMER EN EST UN EXCELLENT EXEMPLE. Par Gérard Vallat

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AU MILIEU DE LA VIE, LA PRÉVOYANCE DES RISQUES PRIVÉE DEVIENT IMPORTANTE

On n’est plus seulement responsable de soi-même, on l’est également pour d’autres. La prévoyance des risques privée gagne en importance. Et si l’im-probable se passe, si le partenaire ou un parent

n’est plus là ? La famille doit pouvoir joindre les deux bouts, les propriétaires doivent continuer à utiliser leur hypothèque. Un versement de capital en cas de décès aide à atteindre ces objectifs. Il existe des assurances risques vie avec une somme d’assurance constante ou dégressive. Le montant de la somme d’assurance doit représenter trois à cinq fois le salaire annuel. Petit conseil : un examen de santé est requis pour conclure une assurance vie. C’est pour cette raison qu’il faut choisir la police avec la plus longue durée possible, car la santé ne s’améliore pas avec l’âge.

L’invalidité représente elle aussi une charge financière importante. Au bout de deux ans maximum, les employés deviennent sous-assurés car l’indemnité journalière n’est

plus payée par l’employeur et/ou l’assurance. Les indépen-dants et les employés de maison sont les plus mal lotis. Particulièrement en cas d’invalidité suite à une maladie, les pertes financières sont considérables ; en cas d’accident, la couverture est légèrement plus sûre. C’est d’autant plus regrettable que neuf personnes invalides sur dix le sont devenues à la suite d’une maladie et non d’un accident. Dans ce cas-là, une assurance contre l’incapacité de gain peut être la bonne solution.

Ces deux assurances peuvent également être conclues dans le pilier 3a. Les primes sont alors déductibles du revenu imposable. Il serait intéressant de faire le point sur toutes ces questions avec un conseiller en prévoyance compétent. Les solutions doivent correspondre à la situation person-nelle et patrimoniale de chacun. Par exemple, les couples en concubinage ont généralement des besoins de couverture nettement plus importants.

DANS CETTE PHASE DE LA VIE, ON PREND DE BONNES DÉCISIONS : À CET ÂGE, NOMBREUX SONT CEUX QUI FONT DES ENFANTS ET SONGENT À DEVENIR PROPRIÉTAIRES DE LEUR LOGEMENT.

47Auto & Sport 250

LE BON CONSEIL

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Rue/n°

NPA/localité

N° de membre

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