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m NOUVEAUTES ACTUS DOSSIER INTERVIEWS SPORT ROMAIN GROSJEAN - KIMI RAIKKONEN

Auto Webzine - Février 2013

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Magazine automobile mensuel gratuit sur internet

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INTERVIEW

RALLYE NOUVEAUTES

PORTRAIT

ACTUS

DOSSIER INTERVIEWS

SPORT ROMAIN GROSJEAN

-

KIMI RAIKKONEN

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29 MILLIONS D’EUROS BABY !

Voilà le chiffre que nous pouvons annoncer fièrement aux

détracteurs plus ou moins verts des sports mécaniques. En effet, Canal+ vient de débourser cette coquette somme pour acquérir les droits de retransmission des courses de Formule 1. Partant du principe que les dirigeants de ce groupe ne sont ni idiots ni pris d’un soudain élan de mécénat vis-à-vis de notre passion, il faut bien en déduire que non seulement le spectacle qu’offre la compétition intéresse des millions de téléspectateurs mais aussi que le monde des courses fait vivre des milliers de personnes.

Il faudrait donc qu’une partie des "bobos écolos" replanche sur leur

copie afin d’étudier que dans un pays de démocratie, c’est la majorité qui l’emporte, la minorité qui n’aime pas notre sport (et c’est son droit) n’a qu’à aller à ses passions et nous laisser assouvir la nôtre ; à moins que justement dépourvue de passions, elle s’en soit créer une : "em…der" les autres !

Dernier point enfin et non des moindres, tous les progrès que

l’automobile a réalisé à ce jour en termes de sécurité, de freinage, de consommation et de pollution ont d’abord été testé et mis au point par le biais des courses ; sans compétition, point de progrès.

Après ces quelques remarques adressées à des gens qui certes ne

doivent pas faire partie de nos lecteurs, nous remercions toutes celles et tous ceux d’entre vous qui nous ont félicité et encouragé dans la réalisation de votre revue, vos mails ont été droit au cœur de la rédaction et nous motivent à travailler encore plus pour que vive notre passion et votre mensuel gratuit

JEF

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N°2 Février 2013

BBOOUUTTIIQQUUEE PP 2277

SSPPOORRTT PP 2288

Lotus F1 team présente sa F1 : la E21

Ferrari F318 : Que l’aventure commence !

Caterham CT 03

La Marussia MR02 enfin dévoilée

Force India mise sur sa VJM06 pour 2013

La Mc Laren MP4-28 déjà resplendissante

Red Bull défendra son titre avec la RB9

Sauber C-32 Ferrari

Nouvelle voiture et nouvelles têtes

chez Toro Rosso

Première victoire pour le duo Ogier -

Volkswagen en WRC

EEDDIITTOO PP 22

ACTUALITES P 4

NOUVEAUTES P 11

MERCEDES CLASSE E63 AMG

IINNTTEERRVVIIEEWWSS PP 1144

ROMAIN GROSJEAN

veut marquer un maximum de points

KIMI RAIKKONEN

serein pour la nouvelle saison

DDOOSSSSIIEERR PP 1188

DAKAR 2013

- STEPHANE PETERHANSEL

au sommet de son art

- La course étape par étape

EESSSSAAII LLEECCTTEEUURR PP 2244

Suzuki GSR 750

Comité de rédaction

Directeur de la publication : Jean-François FOREST

Rédacteur en Chef : François MICHEL

Comité : Christophe MOIRAND, François MICHEL

Infographiste – Webmaster : Sébastien FOREST

E-mail : [email protected] Site : www.autowebzine.fr

Les articles sont publiés sous la responsabilité de leurs auteurs.

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PEUGEOT offrait l’opportunité de piloter une 208

GTi lors des 24 heures du Nürburgring 2013 !

En 1984, PEUGEOT lançait la 205 GTI, reconnue comme une des meilleures

sportives de sa génération et très vite devenue culte. Aujourd’hui, le mythe est de retour avec la déclinaison GTI de la Peugeot 208.

C’est sur l’illustre circuit du NÛRBURGRING en Allemagne que PEUGEOT a choisi

d’introniser sa nouvelle citadine sportive dans le monde du sport automobile. Et seule une poignée d’élus aura le privilège de conduire la 208 GTi dans « l’Enfer Vert » de la Nordschleife : huit pilotes, répartis en 2 équipages, venus de huit pays d’Europe (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suisse) auront le privilège de pouvoir conduire la 208 GTi en avant-première et seront les ambassadeurs de Peugeot lors de l’édition 2013 des 24 heures du Nürburgring, la course d’endurance de berlines la plus éprouvante au monde.

Pour participer, les candidats devaient notamment, avoir au minimum 18 ans, posséder le permis de conduire et être titulaire d’une licence ICCC 2013 et d’une licence de Sport automobile pour 2011 et 2012. Seuls les 400 premiers inscrits dans chaque pays pouvaient être sélectionnés.

Avant d’aller défier les champions les plus chevronnés sur le bitume allemand, il vous faudra passer une 1ère épreuve chronométrée de sélection nationale. Les cinq meilleurs pilotes de chaque pays se retrouveront pour une phase finale de sélection, à l’issue de laquelle un jury désignera les huit pilotes choisis pour piloter, lors des 24 HEURES DU NÛRBURGRING 2013, une Peugeot 208 GTi préparée par PEUGEOT SPORT.

Rejoignez la compétition... et entrez dans la légende 208 GTI!

* 208 GTi : une expérience de pilotage

EN RAISON DU SUCCES DE L'OPERATION, LES INSCRIPTIONS ONT ETE EXCEPTIONNELLEMENT PROLONGEES JUSQU'AU 10 FEVRIER

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Triple Champion en Porsche Carrera Cup France en 2012, avec la victoire générale de Jean-Karl Vernay,

le succès au Classement B de Christophe Lapierre et le sacre au Classement Teams, Sébastien Loeb Racing

défendra l’ensemble de ses titres en 2013. Pour cela, l’équipe alsacienne mise sur le changement dans la continuité.

Tandis que Sacha Bottemanne et Christophe Lapierre disputeront leur seconde saison avec l’écurie de Sébastien

Loeb et Dominique Heintz, Maxime Jousse rejoint les rangs.

Objectifs élevés pour Sacha Bottemanne !

Après la Super Copa Seat Leon et un titre de Champion de France Junior en 207 « Sprint », Sacha

Bottemanne a effectué ses premiers pas en Porsche Carrera Cup en 2012. Il a rapidement montré sa pointe de

vitesse, avec quatre podiums. 2013 sera donc pour lui l’année de la confirmation : « 2012 a été une saison

d’apprentissage et j’ai effectivement beaucoup appris. Dans l’ensemble, l’année a été bonne, mais j’ai manqué de

régularité. Je veux changer ce point. Je connais mieux le team. Mon objectif est clair : scorer un maximum de points

pour gagner. Je veux concrétiser mes performances en remportant le championnat. Pour accomplir cette mission et

être affuté pour le premier meeting, le team a prévu une bonne préparation. La dynamique est positive. »

Maxime Jousse : Ambition et humilité…

Après la monoplace, avec notamment une place de vice-champion en Formule Palmer (2010) et un succès en

Italian F3 (2011), et l’endurance avec des apparitions en LMP2, Maxime Jousse va effectuer sa première campagne

complète en Porsche Carrera Cup, dont il avait disputé la finale 2012 : « J’ai essayé la Porsche 911 GT3 Cup,

d’abord au Club Porsche puis dans le championnat, et j’ai apprécié cette expérience. J’ai été séduit tant par le format

que par le niveau et les opportunités de cette coupe qui est de plus en plus attractive. Sébastien Loeb Racing a tout

gagné l’an dernier, c’est l’une des meilleures équipes tout simplement. J’aborde 2013 avec ambition et humilité : je

veux gagner mais je sais que ce ne sera pas facile. Les pilotes présents sont redoutables. Dans un premier temps, je

veux décrocher des podiums pour marquer des points importants. Je me prépare en conséquence ! »

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Christophe Lapierre vise le doublé !

Neuf victoires, quatre poles et quatre meilleurs tours en course. Christophe Lapierre a ajouté la manière au

résultat pour remporter le classement B – réservé aux Gentlemen Drivers – et offrir au Sébastien Loeb Racing son

premier titre en 2012. Le pilote drômois, qui inaugure ce jeudi le nouveau Centre Service Porsche Montélimar,

défendra sa couronne et sa motivation est intacte : « Mon but est clairement de rester champion. Je souhaite aussi me

battre au maximum avec les pilotes pros et faire quelques apparitions en GT. Gagner autant de courses qu’en 2012 sera

difficile, mais je veux être au moins autant performant. Je dois trouver le bon compromis entre mes ambitions au

classement B et ma volonté de jouer les trouble-fêtes au classement général. »

« Confirmer les titres ! »

Engagé notamment en FIA GT Series avec deux McLaren, le team Sébastien Loeb Racing alignera donc au

moins trois Porsche 911 GT3 Cup en Porsche Carrera Cup France. Comme depuis sa création, l’équipe alsacienne

sera logiquement ambitieuse. « Remporter les trois titres pour une première année d’existence, nous ne pouvions pas

espérer mieux » confie Dominique Heintz, le team manager. « Il faut désormais confirmer ces titres ! Nous connaissons

le potentiel de Sacha et nous attendons beaucoup de lui pour sa deuxième saison. Maxime rejoint l’écurie avec un profil

intéressant. Il est jeune, mais il a déjà un certain vécu en monoplace ou en proto, et il a montré de belles choses lors de

sa seule apparition en Cup. Enfin, Christophe sera de nouveau notre chef de file chez les Gentlemen Drivers. Nous

envisageons également de faire courir une ou deux Porsche supplémentaires, que ce soit chez les A ou les B. Nous

savons que nous serons attendus par les autres concurrents : il faudra être concentré, appliqué et déterminé. »

La saison 2013 de la Porsche Carrera Cup France débutera par les essais officiels à Magny-Cours le 5 avril

puis le premier meeting au Mans, les 27 et 28 avril.

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Fort d’une vingtaine d’années d’expérience en Formule 1, Arnaud Boulanger rejoint Renault Sport Technologies au

poste de Directeur de la Compétition. Il prend la suite de Jean-Pascal Dauce, nommé Directeur de l’Ingénierie et des Projets

de la nouvelle entité Alpine Caterham. Ingénieur diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers, Arnaud Boulanger débute sa carrière au sein de

Renault Sport F1 en 1992. En janvier 1995, il se voit confier la tête de l’équipe d’essais moteurs de Benetton. Toujours détaché

auprès de l’écurie basée à Enstone, il devient ingénieur en chef Exploitation pour les saisons 1997 et 1998.

Intégré au Renault F1 Team en 1999, Arnaud Boulanger occupe dans un premier temps la fonction d’Ingénieur principal

R&D. Puis il est nommé Responsable Liaison Technique Renault et projets avancés avant de prendre les rênes du département

Process Engineering. Il participe ainsi à la campagne couronnée par les titres mondiaux de Renault en 2005 et 2006. Lorsque

Renault F1 Team devient Lotus F1 Team, Arnaud Boulanger poursuit sa mission à la tête du Process Engineering. Il se voit

ensuite confier les projets externes de l’équipe.

Il rejoint aujourd’hui Renault Sport Technologies en qualité de Directeur de la Compétition. « Après une vingtaine

d’années en Formule 1, cette opportunité va me permettre de relever de nouveaux défis », déclare Arnaud Boulanger. « Grâce au

travail effectué ces dernières années par Jean-Pascal Dauce et son équipe, les activités compétition de Renault Sport se sont

déployées en s’appuyant sur les fondamentaux que sont l’équité sportive et technique, la maîtrise des coûts et le développement

d’une gamme adaptée aux attentes des clients. Je suis ravi de mettre mon expérience et ma passion du sport automobile au service de

Renault Sport Technologies. »

Nommé Directeur de l’Ingénierie et des Projets Alpine Caterham, Jean-Pascal Dauce se lance lui aussi dans un

nouveau challenge. « Ces cinq années passées à la tête du service Compétition de Renault Sport Technologies m’ont permis de

partager ma passion avec de nombreux acteurs du sport automobile. Je suis satisfait de ce que nous avons construit et développé, des

formules de promotion en rallye aux World Series by Renault. Au travers de ce concept unique, Renault démontre à quel point la

compétition peut être un vecteur positif pour un constructeur automobile. Avec toute mon équipe, nous nous sommes totalement

investis dans la formation des jeunes pilotes et c’est aujourd’hui une fierté de constater que plus de 50% des pilotes de F1 sont issus

de notre filière de formation. Après Renault, Renault F1 Team puis Renault Sport Technologies, je rejoins le projet Alpine Caterham,

engagé depuis plusieurs mois par les équipes de Renault Sport Technologies et de Caterham Technology and Innovation, pour un

nouveau défi particulièrement motivant. »

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Petter Solberg a tenu à rendre hommage à ses fans qui l’ont soutenu lors du Rallye de Suède

Historique, qu’il a remporté en Ford Escort Mk2.

Petter Solberg, Champion du Monde des Rallyes en 2003, a dû tirer un trait sur sa carrière au plus haut niveau

en fin de saison dernière, n’ayant pas trouvé de volant officiel. Il est toutefois revenu rapidement rouler en WRC…

mais dans la catégorie Historique, lors du Rallye de Suède, qu’il affectionne tout particulièrement. Il avait fait équipe

avec sa femme Pernilla, copilote pour l’occasion.

Le Rallye Historique se déroulait le même week-end que l’épreuve de WRC, le vendredi et le samedi. Le

parcours, long de 84 kilomètres, empruntait les spéciales de Vargasen, Sagen et Fredriksberg. Solberg a remporté

l’épreuve avec 1’49’’9 d’avance sur l’Audi d’Erik Johansson. Mats Myrsell a terminé troisième en Porsche 911.

Solberg a expliqué à wrc.com que c’est surtout la performance de ses supporters qui a été éblouissante. « C’était

incroyable de voir autant de monde au bord des routes, autant de monde nous soutenir, explique Petter. Je ne pourrai

pas les remercier assez. Nous avons essayé de leur offrir du beau spectacle. Apparemment, ils ont aimé le rugissement

de l’Escort. Nous avions un moteur allant aux environs de 10 400 tours la plupart du temps. »

Un problème sur la boite de vitesses de son Escort a pourtant permis à Johansson d’être le leader à l’issue du

passage dans Vargasen. Mais, grâce au travail de l’entourage de Solberg, y compris son ancien copilote Phil Mills,

Solberg a pu revenir sur le devant de la scène. « On a pu réparer même si on a perdu la marche arrière dans

l’opération. Nous n’avions pas le droit à l’erreur le deuxième jour. »

« Et je dois remercier mon copilote, qui a été extraordinaire, ajoute Petter. Nous sommes toujours mariés mais

nous avons quand même eu une petite prise de bec dans la dernière spéciale car elle regardait plutôt mon style de

pilotage que la route. Je crois qu’elle était un peu lassée. Elle regardait comment mes pieds agissaient sur les pédales.» -

Après l’historique, Solberg va revenir aux voitures modernes en se préparant pour la saison de rallycross. «

Nous avons une voiture, une Citroën DS3, et nous avons mis en place une bonne équipe. C’est beaucoup de travail et il

y a beaucoup à faire. Notre objectif est de commencer la saison lors de la manche d’ouverture du Championnat

d’Europe, à Lydden, fin mars. »

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Suite à la victoire de Volkswagen dès sa deuxième sortie avec la Polo R WRC, Yves

Matton imagine que la défense des titres mondiaux par Citroën sera ardue.

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Citroën Racing, qui domine le WRC depuis plusieurs années, s’attend cette saison à une mission plus

difficile. Avec l’arrivée de Volkswagen, c’est un constructeur aux moyens importants et à la préparation

minutieuse qui débarque avec ses ambitions.

Face aux huit titres « constructeurs » de Citroën, Volkswagen avait choisi l’humilité comme maitre

mot mais, en s’imposant dès la deuxième course, la structure allemande a montré ses possibilités.

Sébastien Loeb ne participant pas à la saison complète, il se pourrait que les Rouges éprouvent des

difficultés à conserver leur couronne.

Directeur de Citroën Racing, Yves Matton reconnait que Volkswagen a réalisé une « prestation

parfaite » en Suède. « Cela nous donne une idée de l’intensité d’une saison qui ne fait que commencer

», poursuit-il. Toutefois, Yves Matton sait qu’en l’état actuel des choses, une performance comme celle

du Rallye de Suède ne sera pas suffisante sur le long terme. « Nous avons montré un niveau de

performance en phase avec nos objectifs mais nous devrons maintenant réaliser des rallyes sans erreur

pour aller chercher les victoires. »

Meilleur pilote Citroën au Monte-Carlo et en Suède, Sébastien Loeb ne sera pas là pour les

prochaines manches. A titre personnel, il est toutefois satisfait de sa prestation suédoise. « Nous avons

fait un bon rallye mais ce n’était pas assez. J’étais à la limite. J’ai attaqué vraiment fort, j’ai fait de

mon mieux. J’ai fait quelques bons chronos mais aussi quelques erreurs. Mais je pense avoir perdu le

rallye jeudi matin, lors de la séance de qualifications. »

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S’il est vrai que les premiers résultats de ces essais ne sont pas obligatoirement le reflet de ce que sera la saison, il

est tout de même intéressant de s’approcher des résultats communiqués par les teams engagés. A défaut d’être officiels,

les chronos sont officieux mais laissent penser à une Ferrari 318 bien née, une Lotus E21 toujours aussi performante que

sa devancière, une Force India surprenante, tandis que les Mc Laren, Williams (qui roulait avec ses voitures 2012) et

Mercedes espéraient sans doute figurer davantage dans la hiérarchie du Top 5 … Notons les bons résultats de Jules

BIANCHI, Jean-Eric VERGNE et Romain GROSJEAN qui se sont distingués au cours de ces journées de test.

1. Felipe Massa - Ferrari 1:17.879 2. Kimi Raikkonen - Lotus 1:18.148

3. Jules Bianchi - Force India 1:18.175 4. Romain Grosjean - Lotus 1:18.218

5. Sebastian Vettel - Red Bull 1:18.565 6. Esteban Gutierrez - Sauber 1:18.669

7. Jean-Eric Vergne - Toro Rosso 1:18.760 8. Nico Rosberg - Mercedes 1:18.766

9. Jenson Button - McLaren 1:18.861 10. Lewis Hamilton - Mercedes 1:18.905

11. Sergio Perez - McLaren 1:18.944 12. Paul di Resta - Force India 1:19.003

13. Daniel Ricciardo - Toro Rosso 1:19.134 14. James Rossiter - Force India 1:19.303

15. Mark Webber - Red Bull 1:19.338 16. Nico Hulkenberg - Sauber 1:19.502

17. Valtteri Bottas - Williams 1:19.851 18. Pedro de la Rosa - Ferrari 1:20.316

19. Pastor Maldonado - Williams 1:20.693 20. Charles Pic - Caterham 1:21.105

21. Luiz Razia - Marussia 1:21.226 22. Max Chilton - Marussia 1:21.269

23. Giedo van der Garde - Caterham 1:21.311

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La nouvelle E 63 AMG réunit l’univers de la

compétition automobile et le caractère souverain

d’une berline. Dynamique de marche chargée

d'émotions, agilité et puissance figurent parmi ses

attributs, au même titre que sérénité et confort. Il n’y

a là aucune contradiction, mais la marque d’une

personnalité hors du commun. Sportif de haut

niveau, compagnon attentif ou leader ouvertement

ambitieux – à vous de déterminer le caractère du

nouveau modèle E 63 AMG, par simple pression sur

une touche.

Première chez AMG sur un modèle autre que

SUV: Pour la première fois, la E 63 AMG est

disponible non seulement avec une propulsion

arrière, mais également avec une transmission

intégrale 4MATIC spécifique AMG qui transmet la

puissance phénoménale du moteur haute

performance encore plus efficacement à la route.

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Extérieur – le dynamisme revisité

La E 63 AMG séduit par un langage plastique

AMG éminemment novateur et se démarque nettement

de sa devancière. Ce véhicule d'exception résolument

dédié aux hautes performances fascine par des éléments

stylistiques innovants et parfaitement harmonisés.

L’extérieur de la E 63 AMG en un coup d’œil :

- Inscription « V8-BITURBO » sur les ailes avant

- Ailes spécifiques élargies

- Jupe avant AMG avec bordure centrale inférieure

dans le ton carrosserie, baguette décorative sur la

bordure centrale inférieure en chrome argenté,

splitter avant dans le ton carrosserie, grandes prises

d'air de refroidissement avec ailettes noires pour un

meilleur guidage de l'écoulement

- Grille de calandre AMG à double lamelle en chrome

argenté

- Protections de bas de caisse AMG

- Jantes alliage AMG à 10 branches, finition gris

titane brillante, avec monte 255/40 R 18 à l’avant et

285/35 R 18 à l’arrière (E 63 AMG)

- Jantes alliage AMG à 10 branches, finition gris titane

brillante, avec monte 255/35 R 19 à l’avant et 285/30

R 19 à l’arrière (E 63 AMG 4MATIC)

- Système d’échappement sport AMG avec deux

doubles sorties chromées

- Baguette décorative de la jupe arrière AMG en

chrome argenté

Intérieur

un raffinement omniprésent

Le design intérieur haut de gamme souligne une nouvelle

fois l'ambition d'exclusivité et de performance de la berline

E 63 AMG au dynamisme exceptionnel et à l'équipement

très complet. Matériaux raffinés et technologie novatrice

confèrent au véhicule une sportivité maximale jusque dans

les moindres détails.

L’intérieur de la nouvelle E 63 AMG en un coup d’œil :

- DRIVE UNIT AMG avec levier sélecteur E-SELECT

en aluminium avec insert en cuir Nappa avec blason

estampé AMG

- Baguettes de seuil AMG en acier inoxydable brossé

avec inscription AMG

- Combiné d'instruments AMG avec visuel

multifonctions TFT de 11,4 cm, menu principal AMG,

chronomètre de course RACETIMER, écran de

démarrage AMG et graduations jusqu'à 320 km/h

- Horloge analogique spécifique AMG au design IWC

- Sièges sport AMG en cuir Nappa à contours

spécifiques

- Volant Performance AMG à 3 branches, aplati dans sa

partie inférieure et supérieure, avec zone de préhension

en cuir perforé, palettes aluminium argenté et deux

barrettes en chrome mat

- Clé électronique finition chromée avec blason AMG

- Pédalier sport en acier inoxydable brossé à picots

caoutchouc

- Inserts décoratifs en frêne noir brillant

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Technologie – dynamisme et motricité exemplaires

La E 63 AMG nouvelle génération, ainsi que la nouvelle E 63 AMG 4MATIC ouvrent un nouveau chapitre dans l'histoire des

berlines hautes performances d'Affalterbach. Le déploiement de puissance souverain du moteur V8 biturbo AMG 5,5 litres de 410

kW(557ch) éprouvé sur le modèle précédent figure au centre des mesures d'optimisation très poussées – encore plus de puissance pour

une efficience accrue. Les véhicules impressionnent par un dynamisme et une technologie novatrice de haut niveau tout en laissant en

permanence le conducteur choisir entre une conduite sportive et un style axé sur le confort..

La nouvelle E 63 AMG peut être combinée pour la première fois avec une transmission intégrale 4MATIC spécialement

développée pour AMG. Développée par les ingénieurs Mercedes-AMG dans une optique de maximisation de la performance, la

transmission intégrale 4MATIC de la E 63 AMG offre une motricité exemplaire et un comportement de marche neutre propre à AMG. Un

différentiel interpont à engrenages planétaires avec répartition du couple à prédominance arrière 33/67, ainsi qu'un blocage de base

modéré. Selon le mode ESP® choisi, des interventions de freinage ciblées roue par roue (Torque Vectoring) et des adaptations de la

gestion moteur permettent d'enrayer le sous-virage initial caractéristique des modèles à transmission intégrale.

Il en résulte une stabilisation confortable et une agilité remarquable dans les virages. La technologie de la E 63 AMG en un coup d’œil :

- Régulation du comportement dynamique ESP® à 3 niveaux

- Moteur V8 biturbo AMG de 5,5 litres délivrant une puissance de 410 kW(557 ch)

- Système de freinage hautes performances AMG avec disques de frein composites à l'avant

- Train de roulement sport RIDE CONTROL AMG avec système d'amortissement réglable incluant un correcteur d'assiette à

l'essieu arrière

- Transmission intégrale 4MATIC spécifique à AMG avec répartition du couple à prédominance arrière 33/67 (E 63 AMG

4MATIC)

- Boîte de vitesses sport à 7 rapports SPEEDSHIFT MCT AMG avec 4 programmes et fonction Race Start

- Direction paramétrique sport AMG

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Le Romain Grosjean qui prépare la saison 2013 est-il

différent de celui qui attaquait la saison 2012? En quoi avez-

vous changé?

Bon, d’abord, j’ai vieilli ! Non, pour moi, cette année, c’est

clairement différent. J’ai acquis beaucoup plus d’expérience en

Formule 1. Même si je connaissais l’équipe avant, je sais

maintenant beaucoup mieux comment travailler avec les

ingénieurs sur le plan technique. Par ailleurs, je connais

maintenant tous les circuits et je comprends mieux les différents

challenges d’une saison. Dans l’ensemble, cela s’est plutôt bien

déroulé, même si certaines choses ne se sont pas passées comme

nous l’aurions voulu. Ce sera très intéressant pour le début de la

nouvelle saison.

Quels sont vos objectifs pour 2013?

Je peux annoncer clairement que je veux marquer un maximum

de points pour l’équipe, tout le monde le sait. Mais je crois que

ce serait une erreur de prétendre finir le championnat à une

place particulière. Je tiens sincèrement à penser le plus souvent

possible que j’ai bien fait mon travail en sortant de ma voiture.

Je veux me dire que j’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir,

être fier de mes courses et de mes séances d’essais. Je veux

avoir ce sentiment le plus souvent possible cette année.

Dans quel domaine avez-vous le plus appris la saison

dernière?

Difficile de retenir un seul point. Quand vous commencez en

Formule 1, vous pensez ‘OK, c’est un nouveau challenge, il est

difficile’. Mais ensuite, au fur et à mesure de votre travail dans

la saison, la réflexion devient ‘Wouah ! Le challenge est encore

plus relevé que je l’imaginais !’ Tous les éléments qui

composent une saison de F1, les voyages – dépense d’énergie,

gestion du décalage horaire -, les activités médias et marketing,

les exigences physiques et la préparation pour piloter la voiture,

tout cela est important. Maintenant, je sais beaucoup mieux ce

dont j’ai besoin et c’est ce que j’ai appris la saison dernière.

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Qu’avez-vous ressenti à l’annonce de la prolongation de

votre contrat pour 2013, peu après être devenu

‘Champion des champions’ à la ‘Course des

Champions’?

Il y avait quelques détails à régler avant qu’une décision soir

prise et, bien sûr, cette attente n’était pas très agréable. Mais

c’était, en revanche, très agréable d’être confirmé. Le timing

était excellent aussi, juste après ma victoire à la ‘Course des

champions’, mais c’était une coïncidence. Cela m’a permis

de passer un bien meilleur hiver.

Quelle a été votre contribution à la E21 ? Aviez-vous

formulé une liste de souhaits?

Tout au long de l’année dernière, le feedback donné sur la

E20 a été pris en compte par l’équipe de développement pour

la E21. Ce qui implique que beaucoup d’informations

fournies par Kimi et moi ont servi sur cette voiture. Il est

difficile de dire à la fin de la saison ‘nous voudrions ci ou ça’

pour l’an prochain. Je crois que cela tient plus du travail

accompli pendant toute l’année, de discussions sur tel ou tel

point ou d’idées sur telle ou telle chose. Au bout de 20

courses, vous savez plus ou moins ce qui marché ou pas sur

la voiture. J’espère que nous aurons fait les bons choix pour

cette année.

Derrière les rideaux, comment s’est déroulée la phase de

développement à Enstone?

J’adore le processus de développement, regarder la voiture

‘grandir’. Vous voyez le premier concept, les essais en

soufflerie et enfin, après un long moment, apparait la voiture

terminée. C’est très intéressant et j’aime vraiment suivre tout

cela. Je fais en sorte de comprendre le plus possible, sans être

ingénieur. C’est toujours enrichissant.

Pensez-vous devoir faire vos preuves sur un

domaine particulier en 2013?

Je crois que tout le monde attend de voir si je suis

capable d’être constant, ce qui m’a un peu manqué la

saison dernière. J’en suis conscient et je ferai tout mon

possible pour prouver à tous que je suis capable

d’atteindre cet objectif.

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Le champion du monde 2007 confie ses espoirs pour sa deuxième saison avec Lotus F1 Team,

après un retour réussi en Formule 1.

Quelles sont vos réflexions avant votre deuxième saison avec Lotus F1 Team?

Je me sens très bien. Je suis revenu en F1 l’an dernier et

cela s’est très bien passé. J’attaque ma deuxième saison

avec Lotus F1 Team et ma onzième saison en en Formule

1, alors j’ai plutôt une bonne idée de ce qui m’attend. Je

suis certain que la saison sera passionnante et qu’il y aura

beaucoup de choses à dire. Pour ma part, je vais continuer à

donner le meilleur de moi-même. Il faudra voir si notre

voiture est bonne et si la concurrence est forte aussi.

La continuité avec l’équipe est-elle bénéfique pour vous?

Cela aide. Ce n’est pas un truc énorme qui va brusquement

vous faire gagner toutes les courses, mais c’est agréable de

rester dans la même équipe. Vous comprenez mieux leur

façon de travailler et ils comprennent mieux votre façon de

travailler. Nous avons développé très rapidement une bonne

méthode de travail l’an dernier et il n’y a aucune raison que

cela ne continue pas.

Apprenez-vous toujours des choses en tant que pilote?

Je ne crois pas que l’on cesse d’apprendre un jour. Mais au

Apprenez-vous toujours des choses en tant que pilote?

Je ne crois pas que l’on cesse d’apprendre un jour. Mais

au bout d’un certain temps, vous avez moins à apprendre

qu’un rookie. Et je ne crois pas pouvoir dire que je suis

un rookie. Nous avons eu quelques nouveaux circuits au

programme l’an passé et c’est toujours un plaisir de les

découvrir. Le mieux pour moi est de les apprendre

directement sur le terrain. Nous aurons une nouvelle

voiture à développer et à faire fonctionner au mieux.

Dans ce sport, il y a toujours des changements, parfois

petits, parfois importants. En général, l’ensemble reste

assez similaire et la sensation en course m’est très

familière.

Vous abordez la seconde de vos deux années de contrat. Pensez-vous à 2014 et au-delà?

En ce moment, je ne pense pas au-delà de cette saison,

mais je suis sûr que nous aurons des discussions à ce

propos avant la fin de l’année. J’ai apprécié mon retour à

la Formule 1 l’an dernier et je ne vois pas de raison pour

qu’il n’en soit pas de même en 2013.

Je sais que de gros changements se préparent dans les

règlements et pour les voitures à partir de 2014, mais qui

peut dire que ce ne sera pas passionnant ?

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Je sais que de gros changements se préparent dans les

règlements et pour les voitures à partir de 2014, mais qui

peut dire que ce ne sera pas passionnant ?

Vous êtes-vous fixé des objectifs pour cette saison?

Faire mon travail du mieux possible. Je n’ai pas encore

conduit la E21, alors c’est encore difficile de dire ce qui

sera possible ou pas. Nous savions que nous avions une

bonne voiture l’an dernier, mais tout le monde travaille

dur pour produire la meilleure voiture. Je vais travailler

avec l’équipe pour rendre la voiture la plus compétitive

possible. Ensuite, à Melbourne, nous aurons une première

idée de nos résultats. A partir de là commencera une

longue saison. 2012 a été un bon début, voyons ce que

nous pourrons faire en 2013.

Pensez-vous que l’équipe a les moyens de gagner un championnat?

Oui, je le pense. En travaillant avec eux, il est clair qu’ils

sont des compétiteurs et ils ont déjà remporté des

championnats dans leur histoire. Rien de ce que j’ai vu

l’an dernier ne m’interdit de penser qu’il est possible de

gagner un autre championnat dans l’avenir. Bien sûr, la

concurrence est très rude et chacun veut gagner. Cette

équipe a battu toutes les autres précédemment et rien

n’empêche de dire qu’ils peuvent recommencer.

Etes-vous content de continuer à travailler avec Romain?

Notre relation a été très bonne l’an dernier. Il est évident

Etes-vous content de continuer à travailler avec Romain?

Notre relation a été très bonne l’an dernier. Il est évident

qu’il est rapide et motivé. Nos temps en piste étaient très

proches mais cela n’a créé aucun problème entre nous.

C’est bien d’avoir un équipier rapide et travailleur. Je

pense que nous serons bien en 2013.

Pensez-vous avoir prouvé quelque chose en 2012?

Peut-être pour certains, pas pour moi. Je savais que je

pouvais toujours être compétitif en Formule 1 si je

disposais d’une bonne opportunité. Les doutes, c’était

seulement pour les autres.

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La course étape par étape

Le Dakar 2013 fut rude et éprouvant d’un bout à l’autre. Nous y avons vu un favori calme, choisissant soigneusement les étapes dans lesquelles il souhaitait faire la différence vis-à-vis de ses adversaires, sur une voiture toujours plus aboutie, à la fois en terme de performance comme de fiabilité. En dehors de la prestation des MINI et de son leader Stéphane PETERHANSEL, cette édition 2013 a aussi été marquée par la généreuse attaque de Robby GORDON, un Nasser AL-ATTIYAH en manque de réussite au volant de son BUGGY, 5 marques différentes parmi les 7 premiers… Bref, un DAKAR comme on les aime, chargé de sport, d’aventure, de performance et de valeurs humaines.

Rapide et technique à la fois, le parcours fut parfois piégeux et imprévisible à cause des intempéries subies au cours de ces deux semaines de course desquelles tous les pilotes – du premier au dernier –, sortirent une nouvelle fois vainqueurs.

LLEE PPEERROOUU :: UUNNEE CCOOPPIIEEUUSSEE MMIISSEE EENN JJAAMMBBEESS

Épicentre du pouvoir et de l’expansion coloniale espagnole au XVIème

siècle, le Pérou est le 3e plus vaste pays du continent sud-américain.

Lors de la première arrivée du Dakar au Pérou, seuls les plus valeureux

des pilotes du cru ont connu la fierté de monter sur le podium de Lima.

Cette année, la fibre s’est propagée dans tout le pays puisque ce sont 25

véhicules pilotés par des Péruviens qui prendront le départ du Dakar…

à domicile.

ÉTAPE 1 - 05/01/2012

LIMA > PISCO

Liaison : 250 km | Spéciale : 13 km

Total : 263 km

Symboliquement, la composition du Top 5 peut interpeller du côté de Mini.

Car pour son retour sur le Dakar, Carlos Sainz s'est montré le plus rapide. Il s'agit

certes d'une habitude pour ceux qui ont suivi l'épopée Volkswagen. Mais c'est au

volant d'un buggy qu'il a à peine pris en mains, et qui exige un pilotage totalement

différent, que le Matador signe sa 25ème victoire. Le buggy en question se montre

comme promis au point sur le plan de la performance pure, puisque Nassser Al

Attiyah place son jumeau à la 4ème place du classement du jour. Les Toyota sont au

rendez-vous aussi, mais c'est Lucio Alvarez qui a été le plus rapide pilote d'Hilux, en

prenant la 2ème place à 8'' de Sainz. La question de la compétitivité des deux roues

motrices est également posée par le team SMG : avec Guerlain Chicherit (3ème) et

Ronan Chabot (5ème), les deux pilotes de pointe de Philippe Gache n'ont été

devancés par aucun des Mini. Mais le tenant du titre, Stéphane Peterhansel, ne perd

que 34'' dans l'affaire. La situation est plus délicate pour Robby Gordon, qui connaît

ses premiers problèmes d'entrée et perd plus de dix minutes sur ses rivaux, pour

une station un peu trop prolongée sur la crête d'une dune. Mais le coefficient 3

appliqué aux temps bruts sur cette spéciale exceptionnellement courte relègue le

pilote américain à 31'45''. L'addition est sablée !

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ÉTAPE 2 - 06/01/2012

PISCO > PISCO

Liaison : 85 km | Spéciale : 242 km - Total : 327 km

Le charme du rallye raid réside en partie dans ces petites erreurs qui peuvent

bouleverser chaque jour les données de la course. Les spéciales a priori

inoffensives réservent quelquefois des surprises.

Ce n'est pas tout à fait au même endroit que certains des principaux acteurs

de la catégorie auto ont connu des déboires. Le haut du tableau n'a pas été épargné,

à commencer par Carlos Sainz, leader éphémère du Dakar 2013… jusqu'au km 50.

L'Espagnol et son copilote ont été les premières victimes d'une incompréhension du

road book qui les a conduits à « tracer des ronds » dans le désert péruvien, imités

ensuite dans leur bourde par Nasser Al Attiyah, puis un peu plus tard par Nani Roma.

Ce n'est pas sur un des égarements mais suite à ses premiers problèmes

mécaniques au volant du buggy SMG que Guerlain Chicherit a perdu une bonne

demi-heure. Giniel De Villiers, 2ème, place son pick-up Toyota en embuscade

derrière… Stéphane Peterhansel. Le capitaine de l'équipe X-Raid, qui n'a pas connu

la moindre hésitation tout au long de la boucle, signe sur le Dakar sa 60ème victoire

d'étape, et prend la tête du classement général avec 2'38'' d'avance sur le Sud-

Africain, qu'il avait précisément désigné comme son principal rival pour le titre. Tout

est donc en ordre.

ÉTAPE 3 - 07/01/2012

PISCO > NAZCA

Liaison : 100 km | Spéciale : 243 km - Total : 343 km

Les hostilités ont peut-être commencé dans la catégorie auto. Hier soir

encore à Pisco, Nasser Al Attiyah et Carlos Sainz partageaient dans la bonne

humeur leur repas avec Stéphane Peterhansel et Nani Roma. Pourtant, l'Espagnol

roulant pour le Qatar avait déjà porté une réclamation, qui allait lui permettre de

déposséder son partenaire de table de la 2ème spéciale et de la tête du classement

général ! Le collège des commissaires ayant accepté de retirer de son temps les

minutes passées à chercher un way point qui n'avait pas été « validé » par un GPS

défaillant, Sainz se retrouvait donc en position d'ouvreur pour filer vers Nazca.

Si « El Matador » s'est retrouvé dans l'incapacité de poursuivre son récital en

raison de problèmes électriques lui ayant valu des arrêts multiples et près d'une

demi-heure au total, c'est Nasser Al Attiyah qui a pris le relais pour assurer

l'invincibilité des buggys Qatar-RedBull. Parti en 7ème position, le pilote qatarien a

repris tous les véhicules qui le précédaient, à l'exception de celui de Stéphane

Peterhansel. La rentabilité de l'opération est maximale pour Al Attiyah, qui grimpe

dans la hiérarchie de la 7ème à la 2ème place. Le travail de remontée sera plus

laborieux pour Robby Gordon, mais l'Américain, qui avait quitté Pisco avec 55' de

retard, n'en a plus que 46' à Nazca. L'autre bénéficiaire de la journée, Stéphane

Peterhansel, reprend la tête du classement général, qu'il pensait avoir déjà conquis

la veille !

Le team X-Raid aura toutefois de la difficulté à savourer la position de leader

de Peterhansel. Car pendant que le capitaine remplissait sa mission, Krzysztof

Holowczyc a été victime d'un accident au km 39 de la spéciale. A la réception d'un

saut de dune, le violent choc subi dans l'habitacle du Mini a provoqué des blessures

au dos et aux côtes pour le pilote polonais, son copilote Felipe Palmeiro n'ayant

aucun dommage.

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ÉTAPE 4 - 08/01/2012

NAZCA > AREQUIPA

Liaison : 288km | Spéciale : 429 km - Total : 717 km

Le schéma de jeu de Nasser Al Attiyah ne connaît toujours pas d'accroc

majeur. En dépit de tous les doutes émis sur son buggy, il se montre au rendez-vous

de toutes les étapes. Pour le Qatarien, la tâche n'était pourtant pas aisée, puisqu'il

avait la responsabilité d'ouvrir la piste. Le vainqueur 2011 l'a assumée à la

perfection, et met la main à Arequipa sur une 16ème spéciale du Dakar. La

collection commence à peser, elle est désormais plus fournie que celles de Bruno

Saby et de Jean-Louis Schlesser ! Al Attiyah aurait pu être privé de ce petit bond

dans l'histoire par Guerlain Chicherit, passé en tête aux deux premiers points de

chronométrage, mais qui échoue sur la ligne d'arrivée à seulement 36''. Derrière les

deux fonceurs du jour, Stéphane Peterhansel a gardé un rythme soutenu, sans

s'accrocher aux roues d'Al Attiyah. Son Mini a rejoint Arequipa avec 1'17'' de retard,

mais ce léger déficit ne change pas sa position en tête du classement général, avec

5'16'' d'avance sur Al Attiyah.

Après 4 étapes, une première sélection est déjà faite parmi les prétendants

au podium. Giniel De Villiers y tient encore sa place, mais pointe tout de même à

plus de 30'. Les Mini de Leonid Novitsky et de Nani Roma sont également dans le

coup, tout comme Guerlain Chicherit. C'est en revanche beaucoup plus critique pour

Carlos Sainz, qui a éparpillé plusieurs heures sur le sable péruvien. Robby Gordon,

qui se voyait lancé dans une remontée à la Barreda, a quant à lui été stoppé dans

son élan sur un tonneau par l'avant, après une dune abordée de façon un peu trop

optimiste. L'Américain perd lui aussi plusieurs heures. La journée a aussi très vite

tourné au cauchemar pour Lucio Alvarez, en panne dès le km 28, où il a pu dire

adieu à la 3ème place qu'il occupait jusqu'alors.

ÉTAPE 5 - 09/01/2012

AREQUIPA > ARICA

Liaison : 337 km | Spéciale : 172 km - Total : 509 km

Dans la catégorie auto, la tendance observée depuis les derniers jours a été

légèrement modifiée, avec un retrait net des buggys qui s'étaient mis en lumière

jusque-là et parvenaient à faire jeu égal avec Stéphane Peterhansel. Cette fois-ci,

sur les chemins sinueux de la spéciale relativement courte qui leur a été dessinée

(172 km), c'est son coéquipier Nani Roma qui est venu signer le meilleur temps et

remporter sa 6ème spéciale en auto. Plus globalement, ce sont les 4x4 qui ont pris

le dessus, puisque derrière Nani Roma, la Mini numéro 302 de Peterhansel ne cède

que 1'23''. Si Robby Gordon avec son Hummer a réussi à s'intercaler sur le podium

du jour, Giniel De Villiers et son Toyota Hilux pointent à 1'51'' à l'arrivée, et Leonid

Novitskiy pensait placer un 3ème Mini dans le Top 5, jusqu'à ce que Carlos Sainz

vienne lui souffler la politesse ! Nasser Al attiyah, chargé d'ouvrir la piste, a cédé 6

minutes par rapport à Roma mais garde la 2ème place du classement général, à

9'54''. Enfin, Guerlain Chicherit, passé tout près de la victoire de spéciale hier, a

rejoint l'arrivée exténué et probablement blessé au poignet : le volant de son buggy

est devenu intenable après la rupture de sa direction assistée. Comme il y a deux

ans, le Dakar pourrait s'arrêter à Arica pour Chicherit !

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ÉTAPE 6 - 10/01/2012

ARICA > CALAMA

Liaison : 331km | Spéciale : 438 km - Total : 769 km

Un autre triplé a été réalisé dans la catégorie auto, avec la victoire de

Nasser Al Attiyah, qui navigue comme Chaleco à 50 % de réussite sur le Dakar 2013.

Son buggy achève les 438 kilomètres au programme du jour avec le meilleur temps,

et sans négliger la manière. Ainsi le Qatarien a mis une distance de plus de huit

minutes entre lui et Stéphane Peterhansel au classement de la spéciale, et s'est

surtout rapproché à seulement 1'18'' du tenant du titre et toujours leader du

classement général. L'écart est infime, surtout au regard du retard que prennent les

autres poursuivants, touchés tour à tour par la déveine ou perdus par leur

empressement. Aujourd'hui, Nani Roma a commencé par coincer son Mini pendant

plus de 30 minutes dans le sable du kilomètre 71, à l'endroit même où Giniel De

Villiers en laissait une dizaine ! Surtout, le taux de 50 % d'Al Attiyah s'applique d'une

façon plus amère à l'ensemble de son équipe, qui ne compte plus qu'une seule

voiture sur les deux engagées à Lima. Après 179 kilomètres de course, c'est le

moteur du buggy de Carlos Sainz qui a rendu l'âme. Pour son retour après une année

d'absence, le Matador quitte l'arène après avoir remporté une étape et éprouvé de

nouvelles sensations de pilotage. La poursuite du défi dans les années à venir n'est

pas exclue pour l'Espagnol.

ÉTAPE 7 - 11/01/2012

CALAMA > SALTA

Liaison : 585 km | Spéciale : 218 km - Total : 703 km

Le profil de cette étape de montagne posait des questions encore plus

sensibles dans la catégorie auto, sachant notamment que les moteurs équipés de

turbos subissent d'importantes pertes de puissance en altitude. Le handicap

supposé n'a pas empêché le Mini de Stéphane Peterhansel de signer le meilleur

temps à l'arrivée de la spéciale. Si le pilote français a arrêté de compter ses étapes,

il s'agit de la 61ème. En revanche, il suit de très près la distance qui le protège de la

menace de Nasser Al Attiyah, et qui est montée à 3'14'' à la fin de la journée.

En termes d'écarts, Guerlain Chicherit a la manie des petits chiffres qui lui

sont défavorables. A Arequipa, il était passé à 36'' de la victoire revenue à Nasser Al

Attiyah. Aujourd'hui, il baisse son score à 34'', mais échoue une fois de plus dans sa

quête de victoire. Le pilote SMG, donné en tête sur la moitié des points de

chronométrage du jour, est certes passé à côté de sa cible, mais a tout de même

donné des signaux encourageants après avoir blessé son poignet sur l'étape 5.

Sixième au général, devant deux de ses coéquipiers chez SMG, Ronand Chabot et

Benat Errandonea, Chicherit semble bel et bien de retour.

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ÉTAPE 8 - 12/01/2012

SALTA > SAN MIGUEL DE TUCUMAN

Liaison : 380 km | Spéciale : 470 km - Total : 850 km

En auto, la complexité de l'exercice est venue des conditions climatiques, de

violentes averses ayant perturbé la progression des véhicules. Et c'est peu dire !

Devant la montée des eaux brutale dans un « rio » se trouvant sur le tracé de la

spéciale, la course a été arrêtée à hauteur du CP2, soit après 88 kilomètres. A ce

stade de la partie, le meilleur temps était réalisé par Nasser Al Attiyah, avec 13''

d'avance sur Gordon, mais surtout près de 3 minutes sur Stéphane Peterhansel… de

quoi se rapprocher dangereusement de la première place au classement général.

Entre temps, plus de cinquante autos avaient passé ce cap, faisant route avec plus

ou moins de fortune vers l'arrivée. C'est dans cet intervalle que se retrouvait bloqué

le pilote qatarien, pendant que quelques-uns de ses rivaux prenaient le large. Sur la

ligne, Guerlain Chicherit est à la fois le premier à se présenter et l'auteur du meilleur

temps. Mais le pilote SMG, qui court toujours après une première victoire cette

année, risque encore de voir celle-ci lui échapper, les commissaires de course

n'ayant pas encore tranché sur les temps qui seront pris en compte !

Après la décision du collège des commissaires de la course auto, suite à la

neutralisation de la spéciale de l'étape 8, toutes les voitures n'ayant pas franchi la

ligne d'arrivée avant 16h24 se voient attribuer le temps réalisé par Stéphane

Peterhansel, soit 2h07'21''. Dès lors, Guerlain Chicherit remporte sa première

spéciale sur le Dakar 2013, avec 4'02'' d'avance sur Orlando Terranova, et 5'17'' sur

Robby Gordon. Nasser Al Attiyah et Giniel De Villiers, les deux poursuivants de

Stéphane Peterhansel, gardent donc un écart inchangé avec le leader du

classement général : 3'14'' pour le pilote Qatarien, toujours 2ème, et 44'03'' pour

Giniel De Villiers, 3ème.

ÉTAPE 9 - 14/01/2012

SAN MIGUEL DE TUCUMAN > CORDOBA

Liaison : 258 km | Spéciale : 593 km - Total : 851 km

Côté autos, meilleur temps de la première partie de spéciale, Giniel

De Villiers a longtemps espéré apporter enfin à Toyota sa 1ère victoire

d'étape 2013, mais c'était sans compter sur la dureté mécanique du

parcours du jour qui l'a contraint à lever le pied en fin de parcours. Au final,

le Sud-Africain termine à 9'39 du vainqueur du jour, Nani Roma. Au volant

de l'éprouvé Mini, le Catalan s'est encore une fois montré terriblement

efficace sur ce terrain rapide et signe la 13e victoire de sa carrière, 4'11

devant Stéphane Peterhansel et 6'54 devant le Régional Orlando Terranova.

Le fait marquant de cette journée reste toutefois les soucis

techniques de Nasser Al-Attiyah, contraint de s'arrêter de nombreuses fois

dans la spéciale, après une faute de pilotage qui se serait terminée contre

un arbre, selon le témoignage de concurrents passés devant lui. Le

Qatarien laisse ainsi filer ses ultimes espoirs de titre et permet à un « Peter

» toujours aussi régulier de compter désormais un très confortable matelas

d'avance en tête, avec 49'31 sur De Villiers, et 56'03 sur son coéquipier

russe Leonid Novitskiy.

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ÉTAPE 10 - 15/01/2012

CORDOBA > LA RIOJA

Liaison : 280 km | Spéciale : 353 km - Total : 633 km

Côté autos, l'étape du jour, longue de 353 km, restera longtemps

dans la mémoire des supporters Céleste, puisqu'en effet, c'est un des

leurs qui s'est montré le plus rapide entre Cordoba et La Rioja… Une

première pour un Argentin dans l'histoire de la course auto, à mettre au

crédit d'Orlando Terranova. Parti en 3e position, l'enfant du pays a

profité de sa parfaite connaissance des pistes locales pour remporter sa

1ère étape en 7 participations sur le Dakar, 2'07 devant Nani Roma et

2'19 devant Stéphane Peterhansel. Définitivement débarrassé de la

menace de Nasser Al-Attiyah, contraint à l'abandon hier sur un problème

de refroidissement moteur, le tenant du titre peut désormais contrôler

une avance confortable au général. En effet, à 4 jours de l'arrivée à

Santiago, « Peter » compte désormais 52'38 d'avance sur son premier

poursuivant, le Sud-Africain Giniel De Villiers et 1h08'40 sur le 3e, son

coéquipier russe Leonid Novitskiy.

ÉTAPE 11 - 16/01/2012

LA RIOJA > FIAMBALA

Liaison : 262 km | Spéciale : 219 km - Total : 481 km

En autos, c'est encore la météo qui est venue troubler la

donne dans cette 11e étape. La montée des eaux subite et

simultanée dans deux rios aux km 69 et 85 du parcours du jour,

la direction de course a été obligée pour raisons de sécurité,

d'arrêter l'étape au CP1, km 84. En attendant la décision

officielle du collège des commisssaires sportifs, Robby Gordon

qui menait alors les débats à ce point, avec 38'' d'avance sur

Ronan Chabot et 1'47 sur Lucio Alvarez, devrait donc s'offrir la

victoire d'étape, sa 8e sur le Dakar. Pointé 6e au CP1, 39''

derrière son principal rival Giniel de Villiers, Stéphane

Peterhansel n'en conserve pas moins la tête du général avec

51'59 d'avance sur le Sud-Africain.

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ÉTAPE 12 - 17/01/2012

FIAMBALA > COPIAPO

Liaison : 396km | Spéciale : 319 km - Total : 715 km

En autos, malgré une petite frayeur avec un pneu déchiré

en toute fin de spéciale, Nani Roma profite idéalement des «

plantages » successifs de Robby Gordon, puis de Stéphane

Peterhansel, pour signer sa 3e victoire 2013, 4'18 devant

l'Américain. Officiellement en gestion désormais de son avance

au général, le tenant du titre a roulé sans trop en faire, et

malgré une petite séance de plaques, « Peter » ne lâche que

6'03 à Roma, et surtout seulement 1'38 à son plus proche

poursuivant, Giniel de Villiers, 3e du jour à 4'25 du Catalan.

Ainsi, à 2 jours de l'arrivée à Santiago, Stéphane Peterhansel

compte encore 50'24 d'avance sur le Sud-Africain et 1h31'06

sur Roma, nouveau 3e aux dépends de Novitskiy.

ÉTAPE 13 - 18/01/2012

COPIAPO > LA SERENA

Liaison : 441 km | Spéciale : 294 km - Total : 735 km

Chez les autos, Robby Gordon l'avait annoncé après sa 2e place

d'hier, la 13ème étape serait pour lui, et l'Américain est homme de parole,

même s'il a trouvé un rival à sa démesure en la personne de Guerlain

Chicherit. Attaquant du début à la fin des 380 km chronométrés du jour, les

deux pilotes se sont affrontés à coup de secondes, et même si au final c'est

le « Bad Boy » au Hummer qui signe sa 2e victoire 2013, la 9ème de sa

carrière, c'est seulement 22 petites secondes devant le buggy SMG du

Français. Derrière, la concurrence n'a tout simplement pas pu suivre le

rythme. Ainsi, Giniel de Villiers, 3e du jour, pointe à 8'08, soit 27'' devant

Leonid Novitskiy, alors que Stéphane Peterhansel concède 13'51 à

l'Américain!

Au général, le Français reste néanmoins solidement accroché à la

tête avec encore 44'38 d'avance sur son seul rival, Giniel de Villiers.

Changement en revanche pour la 3e place, puisque le Russe Leonid

Novitskiy retrouve la 3e marche du podium, aux dépends de Nani Roma.

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ÉTAPE 14 - 19/01/2012

LA SERENA > SANTIAGO

Liaison : 279km | Spéciale : 346 km - Total : 715 km

En autos, cette dernière étape a vu le baroud d'honneur de

Nani Roma, vainqueur de sa 4ème victoire 2013, ce qui en fait le

meilleur performer de l'édition, respectivement 13'' et 31'' devant les

Argentins Orlando Terranova et Lucio Alvarez. Un 9ème succès en

carrière qui ne permettra cependant pas au Catalan de reprendre la

3ème marche du podium à son coéquipier Leonid Novitskiy, 7ème du

jour. Reste évidemment la satisfaction pour le Team X-Raid de placer

4 de ses machines aux 5 premières places, et surtout de conserver

le titre acquis l'an passé, grâce à un Stéphane Peterhansel

inébranlable. En pleine gestion, sur cette dernière étape comme tout

au long de la dernière semaine, le Français conclut sans surprises

son 25ème Dakar par une 5ème victoire sur 4 roues, la 11ème toutes

catégories confondues. Au final, « Peter » devance de 42'22 le

toujours aussi régulier Sud-Africain Giniel de Villiers, et de 1h28'22

donc le Russe Novitskiy.

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L'ouvrage s’organise autour de 3 thèmes majeurs : L’INDUTRIE,

LE SPORT ET LA CULTURE. Chacun de ces trois domaines fait l’objet

d’un récit exhaustif des événements qui ont jalonné l’année et d’une

réflexion en forme de bilan.

La première partie, dédiée à L’INDUSTRIE, est scindée en trois

chapitres: Economie, Production et Création. La deuxième partie, dévolue

au SPORT AUTOMOBILE, se répartit en quatre domaines principaux :

les grands prix, les courses d’endurance, les rallyes, le tourisme sur piste et

les particularismes américains, qui font leur grand retour dans L’Année

Automobile. Chaque formule fait l’objet d’une analyse des forces en

présence, d’un résumé de chaque épreuve avec leurs classements, et d’une

synthèse de la saison.

La dernière partie aborde LA CULTURE. Elle souligne les

influences réciproques entre l’automobile et la société. Objet culte,

l’automobile fascine les artistes, stimule les artisans, sensibilise les

architectes, attire les collectionneurs et occasionne ainsi mille rencontres

insolites et fructueuses. La référence incontestée pour les passionnés

d’automobile comme pour les professionnels.

Editions : E-T-A-I - 302 pages - Format : 24.5 x 31.7 cm - Prix : 69 euros

François CEVERT est mort aux essais du Grand Prix des ETATS-

UNIS, le 06 octobre 1973. Quarante ans plus tard, sa sœur Jacqueline

BELTOISE, ouvre les archives photos familiales et Johnny RIVES, de

l'EQUIPE, sort de sa retraite pour nous faire revivre ce jeune héros surdoué

qui devait à n'en pas douter devenir champion du monde des conducteurs de

F1 l'année suivante. Préfaces de Sir Jackie STEWART et Jean-Claude

KILLY

Sortie le 08 Février 2013

Editions AUTODROME

format : 26.8 x 28.5 cm

Prix : 39 euros

Dans cet ouvrage, Sébastien LOEB commente ses

courses, livre un témoignage exemplaire sur 10 ans de rallyes au

plus haut niveau et 9 couronnes mondiales. Ces textes ont

d’abord été publiés dans le magazine Auto Hebdo et ont gardé la

fraîcheur des premiers succès de 2002. Ils décrivent de

l’intérieur la montée en puissance de ce diable d’homme,

constamment au-dessus du lot des pilotes mondiaux, de l’élite!

On trouvera dans ce livre ce que lui et son champion de

coéquipier Daniel ELENA ont pensé de l’épreuve qu’ils

viennent de vivre, ce que Sébastien a pu dire de ses concurrents,

et on se replongera dans ces dix championnats du monde des

RallyesWRC. Merci pour ce superbe moment de partage et de

souvenirs !

Sortie le 09 Mars 2013 - Editions AUTODROME

format : 26.8 x 28.5 cm - Prix : 32 euros

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SPECIFICATIONS TECHNIQUES

Chassis

C’est un châssis monocoque en composite nid d’abeille,

moulé de fibre de carbone et d’aluminium, fabriqué par

Lotus F1 Team, conçu pour un maximum de résistance et

un minimum de poids.

Suspension avant

Les triangles haut et bas en fibre de carbone travaillent sur

un basculeur inboard via un système de poussoir.

L’ensemble est relié à une barre de torsion et des

amortisseurs montés à l’intérieur du nez de la monoplace.

Montants en aluminium et roues OZ en magnésium usiné.

Suspension arrière

Triangles haut et bas en fibre de carbone avec ressorts de

torsion à tirant et amortisseurs transversaux montés sur le

haut de la boîte de vitesses. Montants en aluminium et

roues OZ en magnésium usiné.

Transmission

Boîte sept vitesses semi-automatique en titane avec marche

arrière. Système « Quickshift » pour maximiser la vitesse

de passage des rapports.

Réservoir

Il est souple et en plastique renforcé de Kevlar ATL.

Système de refroidissement

Radiateurs d’huile et d’eau séparés, situés dans les

pontons et refroidis par le flux d’air.

Système électrique

Unité de contrôle électronique standard MES-Microsoft.

Freinage

Disques et plaquettes en carbone. Garnitures AP

Racing. Maître-cylindres AP racing et Brembo.

Cockpit

Siège pilote amovible en carbone composite moulé

dans la forme anatomique, avec harnais six ou huit points

OMP Racing. Volant intégrant les palettes de changement

de vitesse et d’embrayage et la commande d’aileron arrière

mobile.

KERS

Générateur devant le moteur avec batterie de

stockage d’énergie. Générateur fourni par Renault Sport

F1. Unité de contrôle électronique Magneti-Marelli.

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L’inédite F138 a été inauguré le 1er février au matin à Maranello. Avec cette nouvelle voiture, la

Scuderia FERRARI espère bien retrouver une monoplace à la hauteur de ses ambitions et du talent de ses pilotes. Présenté en début de journée, la F318 a quitté Maranello dès l’après-midi même, direction Jerez de la Frontera en Espagne, théâtre de la première des trois tests de cette saison 2013. Certains membres de l'équipe étaient déjà sur place pour attendre son arrivée, avant d’aborder quatre jours d'essais prévus du 5 au 8 Février, des jours de tests où chaque élément seront analysées soigneusement. Dès le lendemain matin, les derniers membres de l'équipe s'envolaient de l'aéroport de Bologne vers Jerez pour travailler dans les moindres détails afin d'acquérir de précieuses données relatives au comportement de la voiture de cette année.

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Caterham est né de la vente de Seven, une voiture de sport légère créé à l'origine par Colin Chapman et lancé comme une Lotus, depuis la fin des années 1950. En 1973, Caterham a acheté les droits

pour la fabrication de la voiture sur base de Lotus. Au cours des décennies passées, Caterham a continué à affiner et améliorer la conception de sa production, tout en respectant toujours l'éclat de la formule originale de "légèreté".

La voiture a été déclarée «trop rapide en course» par les autorités dans les années 1970 en raison de

son écrasante supériorité sur ses rivaux, et a été interdit de compétition. Pendant ce temps, une victoire de classe se préparait sur le Nürburgring en 2002 lors des 24 Heures dans le but de souligner les capacités de la voiture, même contre ses rivaux modernes - dans la mesure où Caterham a de nouveau été interdit de

courses ensuite. Aujourd'hui, il y a un grand nombre de Seven de course dans le monde avec plus de 700

compétiteurs, répartis sur 11 pays.

Les voitures de route Caterham continuent de recevoir des compliments pour leur niveau de

performance. En 2011, Caterham a annoncé l'introduction d'une toute nouvelle voiture de course, le

SP/300R. Développé en partenariat avec un autre constructeur automobile britannique emblématique dans le monde de la course, Lola Cars, ce SP/300R démontre l'alchimie parfaite entre la qualité d'ingénierie britannique et le riche patrimoine du sport automobile pour offrir un produit minimaliste qui reflète encore la philosophie originale de Colin Chapman.

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Le MR02 représente une évolution globale de la voiture 2012, rassemblant tous les paramètres et informations enregistrés au cours de nos trois années de mise en opposition avec la concurrence. La MR02 est l’aboutissement d’un développement progressif au cours de la seconde moitié de la saison dernière. Certains éléments du nouveau châssis ont dû être repensé pour accueillir les nouveaux développements importants visant à atteindre un niveau plus élevé de performances.

Le cœur de la voiture porte le secteur le plus important de réaménagement en raison de l'obligation de

permettre l'installation du KERS, ce qui est nouveau pour cette année. Cela a créé un programme plus occupé que d'habitude pour les concepteurs qui ont cherché à intégrer le système tout en cherchant à réduire le poids global du châssis sans perdre en rigidité pour répondre aux exigences des tests obligatoires de collision FIA. Marussia est heureux d'avoir répondu à tous ces impératifs.

Nous continuons de profiter des partenariats solides avec notre motoriste Cosworth et Xtrac. En tant

qu’ingénieurs expérimentés, Cosworth continue de travailler sans relâche pour développer les thèmes de la consommation, la fiabilité, la puissance, la maniabilité et le carburant de son moteur dans les paramètres serrés des règlements techniques de la Formule 1. La MR02 sera propulsé par Cosworth cette saison. La technologie de transmission de notre partenaire Xtrac apporte une évolution du design 2012 et de la boîte de vitesses, avec une attention particulière accordée à l'accroissement de la rigidité d'installation de la suspension. Le partenariat technique avec McLaren Applied Technologies continue de fournir certains des outils qui nous permettent de concevoir et de développer une voiture de course de plus en plus concurrentiel, en particulier l'utilisation de la soufflerie et le simulateur. Le nouveau Pirelli P Zéro forme du pneu en 2013 a été un facteur significatif de conception et qui a obligé l'équipe à être très diligent dans le processus de validation de notre

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Le partenariat technique avec McLaren Applied Technologies continue de fournir certains des outils qui permettent de concevoir et de développer une voiture de course de plus en plus concurrentielle, avec en particulier l'utilisation de la soufflerie et du simulateur. Le nouveau Pirelli P Zéro 2013 a été un facteur significatif de conception qui a obligé l'équipe à être très diligente dans le processus de validation de notre modèle à l'échelle de la soufflerie.

Un autre domaine clé de la contrepartie en termes de développement aérodynamique de la MR02 a été la réalisation de l'efficacité du refroidissement, maintenant accrue tout en améliorant le flux d'air sur l'arrière de la voiture. Cela apparaît clairement dans la solution côté design avec notamment une approche plus agressive de style Coanda sur l’échappement qui, selon Marussia, pourrait être un secteur clé pour le développement 2013. Marussia aura aligné ses principales évolutions aérodynamiques suffisamment tôt pour le test de pré-saison,

Telle était la nature progressive de notre programme 2012 de développement, en particulier dans des domaines tels que la suspension avant et arrière. Certains éléments de la conception mécanique de la MR01 ont été reportés à la MR02 pour concentrer au maximum d'autres considérations importantes, telles que le KERS par exemple.

Nous allons maintenant entamer le premier test de pré-saison de l'année avec un programme de

quatre jours à le circuit de Jerez. Max Chilton mettra la nouvelle voiture à l'épreuve pour la première fois lorsque le programme se met en branle plus tard ce matin.

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Sahara Force India a dévoilé sa monoplace 2013, la VJM06, sur le circuit de Silverstone.

La VJM06 est la troisième voiture qui sera supervisé par le directeur technique, Andrew Green, et s'appuie sur

les points forts de la voiture 2012. Avec stables règles techniques de la voiture est plus une évolution qu'une révolution

avec la suppression de la «baïonnette» du nez étant le changement le plus évident visuelle.

"La VJM06 ne semble pas massivement différente du modèle précéent, mais sous cette apparence, nous avons

étudié chaque détail pour essayer de trouver plus de performance», explique Team Manage, Vijay Mallya. « J'ai suivi le

développement de la voiture de près et je suis fier de ce que nous avons accompli. L'objectif est maintenant de s'assurer

que nous construisons sur la promesse de l'année dernière pour avoir un bon début de saison. "

Résumant l'approche de la conception de la VJM06, Andrew Green a déclaré: «C'est une toute nouvelle voiture –

tout y est nouveau. Il y avait encore des gains à avoir au niveau du châssis. Le plus grand changement que tout le monde

va constater cette année est le carénage sur le dessus du nez pour cacher la «baïonnette». Il est neutre en ce qui concerne

les performances de la voiture, mais range l'écoulement sur la partie supérieure du châssis. "

Chef de l'exploitation, Otmar Szafnauer, a salué les efforts de l'équipe durant l'hiver pour développer la VJM06:

"Nous sommes très optimistes. Nous avons travaillé dur pendant l'hiver, en essayant d'apporter des améliorations là où

nous savons que nous pouvons trouver la performance. Tout est venu très bien. Nous avons également mis l'accent sur la

force opérationnelle en renforçant notre programme de simulation et sur l'augmentation de notre capacité de CFD avec

le nouveau matériel. "

Paul Di Resta, a été enchanté de voir sa nouvelle voiture: "Voir la voiture construite et complète pour la première

fois est un sentiment spécial. J'ai suivi sa progression et elle semble très impressionnanet - agressive et rapide.

Maintenant, je suis impatient d'y aller et de voir où nous nous situons par rapport à nos concurrents. Après l'hiver, je me

sens reposé et désireux de me remettre au travail."

Les voitures du Groupe Sahara India seront propulsées par des moteurs Mercedes avec la boîte de vitesses

fournie par McLaren Applied Technologies pour une cinquième saison. Ce sera la troisième saison avec le KERS

Mercedes.

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Une voiture de Formule 1 est un prototype de grande vitesse. Il est en constante évolution, le développement, la perte de poids, le gain de vitesse. Chez Vodafone McLaren Mercedes, il n’a jamais été question qu’une même voiture participe à deux saisons de Formule 1 - en fait, le taux de développement est si intense que McLaren introduit une nouvelle partie de son prototype de F1 toutes les 17 minutes en moyenne. Le design représente un véritable processus à lui seul : la voiture de grand prix alignée au début d'une nouvelle saison de Formule 1 bénéficie des avantages de l'expérience collective des réussites de la saison précédente comme des échecs. Ce design est développé sur l'écran d'ordinateur, dans la soufflerie et, enfin, sur le circuit - le vrai test de performance et de potentiel.

Construit à partir de fibres de carbone, les meilleures voitures de Formule 1 vont exploiter toute la surface disponible de la voiture pour favoriser et créer des appuis en maximisant l'adhérence des pneus dans les virages tout en minimisant la traînée. La MP4-28 est donc le fruit de l’association du travail combiné de milliers d'hommes-ordinateur heures fournissant un travail assidu.

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Malgré le caractère en grande partie inchangée du règlement technique pour 2013, Adrian Newey a expliqué que

la morte-saison était loin d'être détendue. «C'est un hommage à tout le dur travail des gars pendant l'hiver parce que nous

avions un combat de championnat très serré l'an dernier», a-t-il dit. «C'était difficile d'essayer de poursuivre le

développement de la voiture de l'an dernier, tout en faisant des recherches sur la RB9. Évidemment, cela a fonctionné

pour nous, mais ça nous a donné un calendrier très serré pour concevoir et fabriquer cette voiture.

"Cette RB9 est une voiture évolutionnaire", a-t-il ajouté. "Probablement le changement le plus important n'est pas

la réglementation, mais les nouveaux pneus Pirelli. Nous avons eu un test rapide avec ceux-ci mais en vérité, nous

n'avons pas appris beaucoup en raison des conditions. Pirelli a fourni des données sur la façon dont les nouveaux pneus

se comportent mais l'expérience nous apprend que c'est seulement quand nous allons les tester que nous en aurons

véritablement la connaissance. "

Sebastian Vettel, pendant la présentation de la RB9 : "Nous avons eu une bonne saison l’année dernière, mais

elle était difficile aussi, c'était important pour moi de profiter d'être à la maison", a-t-il dit. "Assez vite, cependant, j'ai

commencé à m'entraîner à nouveau débutant la préparation pour la nouvelle saison et je suis très excité parce que c'est

la première fois que je vois la voiture en un seul morceau. J'ai vu des petits bouts, mais elle est très jolie, alors

maintenant nous attendons de voir si tout fonctionne comme prévu. Je suis impatient de repartir, de se remettre dans la

voiture, commencer les tests, puis faire des courses. Ensuite, nous allons enfin savoir où nous sommes. "

Alors que l'équipe s'apprête à entrer dans la nouvelle saison, Christian Horner a eu l'occasion de souligner la

valeur de la stabilité. "La saison 2012 a été difficile et longue, mais notre succès témoigne de tout le travail acharné et le

dévouement dans l'usine", a-t-il dit. "Nous avons eu la chance que nous avons été en mesure d'assurer la continuité au

sein de notre groupe. C'est la cinquième année que cet appariement pilote a été ensemble. Nous avons une continuité

dans l'ensemble des équipes techniques et de tous les secteurs clés. Je pense que c'est la preuve qu'il ya une volonté

farouche de garder ces deux trophées dans l'armoire pour une autre année. "

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Il y a un an, presque toutes les voitures avaient une chose en commun, ce qui entraîna de nombreux fans à une

levée de boucliers. Pour 2013, la FIA a approuvé une gaine optique dans ce domaine, tout en conservant les dimensions

actuelles du châssis et la hauteur du nez. Le nez mène actuellement une esthétique harmonieuse, ce qui améliore non

apparence, mais aussi la qualité aérodynamique de la partie avant.

Certains trouveront que cette C32 a un look très spécifique à cause des pontons nettement plus petits que

d'habitude sur les F 1. "Le flux d'air dans cette partie a une grande influence sur tout ce qui se passe à l'arrière du

véhicule," nous indique Matt Morris. Car les pontons ont un volume nettement moins importants en regard des variétés

conventionnelles. Cependant, chaque petit espace a été utilisé pour accueillir la multitude de composants.

L’une des priorités élevées parmi les spécifications du développeur était d’obtenir un arrière extrêmement mince,

très différent de celui de la C31.

"L'aérodynamique fait partie intégrante des idées novatrices de cette année. À cet égard, la conception et

l'équipe de production, notamment dans les pontons ont fait un excellent travail, tant en termes d’habillage de la voiture

ainsi que des propriétés structurelles" dit Morris.

Beaucoup de temps a été investi dans l'aérodynamique des gaz d'échappement - un secteur qui a un impact

significatif sur la performance, et dans lequel l'équipe Sauber F1 de la saison dernière a joué un rôle de premier plan.

Comme d'habitude, le KERS (Kinetic Energy Recovery System), le moteur et boîte de vitesse de Ferrari formeront la

nouvelle C32. Le KERS est basé sur la version de l'an dernier, mais a été optimisé en termes de volume et de poids.

Entièrement nouveau L'essieu arrière est entièrement nouveau. Il a été conçu de telle sorte que l’utilisation du

flux d'air sur la zone arrière perturbe au minimum les pneus pour une efficacité accrue. Il y avait aussi une amélioration

dans l'utilisation de pneus lors des qualifications. Pour Matt Morris: «L'année dernière, notre voiture était très bonne

quand il est venu pour préserver l’usure des pneus en course. Mais nous avons eu des problèmes avec la C31 de temps

en temps lors des qualifications pour obtenir le meilleur rendement. Ce phénomène fait l’objet d’une enquête

approfondie et des mesures appropriées seront prises. "

La réduction de la masse était une des priorités de Sauber sur sa nouvelle voiture afin de permettre une meilleure

répartition du ballast, tout en maintenant la rigidité des composants individuels. "Mes collègues ici ont fait un excellent

travail. Nous avons même réussi à dépasser nos objectifs initiaux", dit Morris.

"Nous nous sommes fixés des objectifs élevés avec les Sauber C32-Ferrari, et je suis convaincu que nous

pouvons y parvenir. Avec la C31, nous détenions une très bonne base, ce qui nous a permis de l’améliorer. Nous

voulons que 2013 remonte notre auto sur la ligne de départ, elle a beaucoup de potentiel de développement", résume

Matt Morris.

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Jean-Eric Vergne, # 18

En entrant dans cette saison c’est une expérience complètement différente qu’à la même époque l'an dernier,

lorsque j'ai dû faire face à beaucoup d'inconnues. J'ai dû apprendre la majorité des pistes, à comprendre tant de détails

sur la Formule 1 et apprendre à travailler avec l'équipe. Cette année, je vais encore être dans l'apprentissage - vous ne

cessez jamais d'apprendre - mais les bases sont là et je serai en mesure de me concentrer sur des aspects plus importants.

Il y a de nombreux changements au sein de l'équipe, et pour moi personnellement, je vais travailler avec un

nouvel ingénieur de course. Je m'attends à ce que cela prenne un certain temps pour apprendre à travailler ensemble,

mais je considère ça comme une étape positive pour moi. Mon nouvel ingénieur vient d'une équipe gagnante du

championnat du monde et il apportera une approche différente ce qui devrait être une bonne chose. En général, je

perçois une nouvelle philosophie au sein de Toro Rosso: Je ne dirais pas que les gens travaillent plus dur, mais peut-être

qu'ils vont dans une meilleure direction et tout le monde a fortement travaillé depuis la fin de saison dernière, pour

atteindre nos objectifs.

Mes priorités pour l'année à venir? Le premier est bien sûr de marquer autant de points que possible. Après cela,

comme tout pilote, je veux battre mon co-équipier. J'ai beaucoup appris de lui l'année dernière et je sens que je suis prêt

à faire mieux et aller de l'avant.

Daniel Ricciardo - # 19

Je serai plus confiant en 2013 que l'an dernier. J'ai toujours eu le désir et la volonté de réussir et je suis

maintenant prêt à renforcer ce que tout le monde a fait. J'ai passé la plus grande partie de l'hiver au calme et quand je

suis revenue dans l'usine de Faenza, je pouvais sentir une atmosphère très positive avec chacun, tous très excités au sujet

de la nouvelle voiture. L'objectif pour nous cette année est très simple: améliorer l'an dernier. Nous voulons faire un

grand pas en avant et nous devons revenir parmi les équipes à battre.

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A l’issue d’un week-end maitrisé de bout en bout,

Sébastien Ogier a décroché la première victoire en

Championnat du Monde des Rallyes pour le compte de

Volkswagen Motorsport.

Trois semaines après une deuxième place au

Monte-Carlo, le Français a offert à la Polo R WRC son

premier succès en deux rallyes. Après avoir pris la tête du

Rallye de Suède lors de l’ES2, Ogier a maitrisé la neige

et la glace pour au final repousser le nonuple Champion

du Monde au deuxième rang à 41.8s. Pour finir en beauté,

le pilote Volkswagen s’est imposé dans la Power Stage lui

permettant de glaner les trois points bonus.

Cette victoire, la huitième en WRC pour Ogier et

son copilote Julien Ingrassia, les propulse directement en

tête du championnat.

Après avoir embrassé sa voiture à la fin de l’ultime

spéciale, Ogier a rapidement tenu à saluer son équipe.

« Je dois les remercier car ils m’ont donné une voiture

parfaite ce week-end. Je n’ai jamais eu une WRC comme

ça. C’était génial », s’est-il félicité. « La victoire ici est

incroyable mais aussi une grosse surprise. Nous avons

passé beaucoup de temps lors de la préparation. Et

jamais nous nous attendions à une telle performance si

rapidement. »

« Ça ne pouvait pas être meilleur. Ce matin, Sébastien

nous a mis un maximum de pression et il survolait chaque

spéciale. Nous avons essayé de le suivre sans prendre trop

de risque. Malgré tout, nous avons dû attaquer car il était

vraiment très rapide. Gagner comme ça est génial », a-t-il

ajouté.

Avec sa deuxième place, Loeb permet de réaliser un

doublé français dans ce rallye. « Je pense que nous avons

perdu en partie à cause de notre mauvais résultat dans la

spéciale qualificative. Par conséquent, nous avions hérité

d’une mauvaise position sur la route. Puis nous avons

changé les réglages pour essayer d’améliorer les choses.

Mais au contraire, cela nous a conduits à deux erreurs la

première journée où nous avons perdu environ 30

secondes. Sébastien Ogier n’a fait aucune erreur et a fait

un rallye parfait. Il n’y avait rien de plus que je pouvais

faire. »

Mads Ostberg a égalé son résultat 2012 ici en

Suède avec une troisième place à 42.7s de Loeb. Pourtant,

le rallye du Norvégien a mal débuté avec une fuite de

liquide de refroidissement dès le vendredi matin. Après

avoir écopé d’une pénalité, le pilote de la Ford Fiesta RS a

attaqué pour revenir au contact de Jari-Matti Latvala et le

battre pour le gain de la troisième place.

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« J’ai compris rapidement que la victoire n’était pas

possible. Et depuis, je me suis battu pour cette troisième place »,

a-t-il concédé. « Il y a eu des hauts et des bas dans ce rallye,

mais je suis content d’avoir gagné la bataille face à Jari-Matti.

C’est vraiment agréable. »

Après être sorti lors du Rallye Monte-Carlo, Latvala a

marqué ses premiers points de l’année avec une quatrième place

à 6.1s d’Ostberg. Avec deux scratchs, Latvala a pourtant eu un

rallye difficile notamment pour maitriser la Polo R WRC.

« Évidemment, je suis déçu par ce rallye », a-t-il

reconnu. « Mon pilotage n’a pas été bon et je n’ai pas arrêté de

chercher les bons réglages, sans les trouver d’ailleurs. Mais le

principal est d’avoir marqué des points ainsi que pour le

classement constructeur. Nous allons travailler pour nous

améliorer avant Mexico. »

La cinquième place est revenue au pilote de la Ford

Fiesta RS, Thierry Neuville qui s’était sorti également au Rallye

Monte-Carlo. Le Belge a terminé à 3’35’’8 derrière Latvala. Ce

résultat l’encourage pour la suite. « Avant le rallye, honnêtement

je ne pensais pas que ce résultat était possible. Nous avons

réalisé une course propre et nous avons appris beaucoup de

choses. Finir cinquième est vraiment incroyable et je suis

content surtout après ce qui s’était passé au Monte-Carlo.

Maintenant, nous pouvons nous projeter vers l’avant et penser au

Mexique. »

Juho Hanninen, également sur une Ford Fiesta

RS, a terminé sixième, à 36.7s de Neuville. « Bien

sûr je suis satisfait d’avoir terminé le rallye. Mais je

suis déçu par l’écart avec les pilotes qui me

précèdent », a avoué le Finlandais.

Avec une septième place, Martin Prokop a

réalisé le même résultat que lors du Monte-Carlo. «

Le week-end a été très bon pour nous. Nous avons

appris beaucoup au niveau du pilotage sur la neige.

Je pense que nous pouvons utiliser ce style de

pilotage pour le futur sur la terre, comme par

exemple au Mexique », a détaillé le Tchèque.

Henning Solberg a survécu à un 540 degrés dans les

airs lors de la dernière spéciale. Le Norvégien a

terminé huitième et a assuré à ses fans qu’il

participerait à une autre manche du WRC cette

année.

Avant son tonneau dans l’ES20, Evgeny

Novikov était cinquième mais, au final, il s’est

classé neuvième. Le saoudien Yazeed Al Rajhi

complète le top 10, et remporte la catégorie WRC 2

avec sa Ford Fiesta RRC.

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