16
AUTOMNE, N923 de lAssociation des Anciens de I'OMS Organisation Mondiale de k Santé, CH-1211 Genèue (Suisse) ( Tél: 791 il03; Fax : 791 07 46 ) UNE LIMITE DE $I2,OOO LAssemblée générale a établi une limite annuelle que les Nations Unies peuvenr payer aux retraités qui sont employés comme consuhants, selon ne récente circulaire d'information (ST/IC/1995, 3l -aoirt 1995). Tout en faisant une exception pour les services de conférence pendant les cérémonies du cinquantiè- me anniversaire, l'Assemblée a prescrit dans une réso- lutions (491222 B) que: "..,eucun ancien membre du personnel au bénéfice d'une prestation de rerraire de la Caisse com- mune des pensions du personnel des Nations Unies ne pourra recevoir plus de $i2,000 de fonds des Narions Unies au total au cours d'une année". La résolution de l'Assemblée Générale n'affec- te pas I'OMS, du moins pour l'instanr. Dans un domaine apparenté, I'Assemblée s'est ttaquée, selon la circulaire, à certaines pratiques selon lesquelles quelques retraités ont pu recevoir une série de contrats à court terme séparés par des interruptions de service. Cadeaux à la réception: Histoire à la 1ère personne: J.Kilker ......4 Larubriquesanté:T. Strasse .....5 POUR LES RETRAITES salaire. Selon la circulaire, ces interruptions pour- raient circonvenir les règlements de la Caisse des Pen- sions. De plus, comme Ia source des fonds est la même, le bénéficiaire "mange à deux râteliers". La circulaire rappelle justement que les cheÊ de départments ou de services ont la responsabih'té d'éviter que de telles pratiques se perpétuent - ce qui reconnait, pour l'essentiel, que les décisions d'offrir de tels contrats ne sonr pas prises par les retraités. En définissant sa politique dans une lettre du 19 mai 1995, l'Association a déclaré qu'elle "ne préco- nise pas l'emploi des anciens dans des postes établis, ou dans des emplois qui pourraient bloquer les gro- motions de collègues en activité." Pour répondre aux inquiétudes des membres du personnel en activité, la lettre disait également que l'Association serait opposée des contrats à court- terme qui éviteraient la contribution à la Caisse des Pensions." Cependant, aussi longtemps que I'OMS aura besoin ou recherchera des consultants , les anciens désirent être pris en considération, à titre bénévole ou contre rémunération. Ces engagements - que les représentants du personnel en activité ont souvent appellé des "contrats rédigés avec estuce" - perm€ttent au bénéficiaire de continuer à recevoir sa pension tout en recevant un (V'oir au.ssi: "Cadeaus à k réception"' p. 3) -Ps1s1 Ozorio, Rédacæur Dans ce numéro : Auteur invité :4. Seth Mani Toutsauf "Retraité": J.Abcede . ... ......6 Nouvellesetopinions: ..........6 Tranchedevie: ..........8 Changements, encore : . . . . . .) Dans la maison: .2 .2 .10 lrupostÏoN DES PENSIoNS I voir supplément

AUTOMNE, - WHO · Les recettes ont été de CHF 1.667 dont CHF 1.227 provenant des contributions, et CHF 400 de la vente des billets de la lotterie. Parmi les anc.iens collègues

  • Upload
    others

  • View
    4

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

  • AUTOMNE, N923

    de lAssociation des Anciens de I'OMSOrganisation Mondiale de k Santé, CH-1211 Genèue (Suisse) ( Tél: 791 il03; Fax : 791 07 46 )

    UNE LIMITE DE $I2,OOOLAssemblée générale a établi une limite

    annuelle que les Nations Unies peuvenr payer auxretraités qui sont employés comme consuhants, selon

    ne récente circulaire d'information (ST/IC/1995, 3l-aoirt 1995).

    Tout en faisant une exception pour les servicesde conférence pendant les cérémonies du cinquantiè-me anniversaire, l'Assemblée a prescrit dans une réso-lutions (491222 B) que:

    "..,eucun ancien membre du personnel aubénéfice d'une prestation de rerraire de la Caisse com-mune des pensions du personnel des Nations Uniesne pourra recevoir plus de $i2,000 de fonds desNarions Unies au total au cours d'une année".

    La résolution de l'Assemblée Générale n'affec-te pas I'OMS, du moins pour l'instanr.

    Dans un domaine apparenté, I'Assemblée s'estttaquée, selon la circulaire, à certaines pratiques selon

    lesquelles quelques retraités ont pu recevoir une sériede contrats à court terme séparés par des interruptionsde service.

    Cadeaux à la réception:

    Histoire à la 1ère personne: J.Kilker ......4Larubriquesanté:T. Strasse .....5

    POUR LES RETRAITESsalaire. Selon la circulaire, ces interruptions pour-raient circonvenir les règlements de la Caisse des Pen-sions. De plus, comme Ia source des fonds est lamême, le bénéficiaire "mange à deux râteliers".

    La circulaire rappelle justement que les cheÊde départments ou de services ont la responsabih'téd'éviter que de telles pratiques se perpétuent -

    ce quireconnait, pour l'essentiel, que les décisions d'offrir detels contrats ne sonr pas prises par les retraités.

    En définissant sa politique dans une lettre du19 mai 1995, l'Association a déclaré qu'elle "ne préco-nise pas l'emploi des anciens dans des postes établis,ou dans des emplois qui pourraient bloquer les gro-motions de collègues en activité."

    Pour répondre aux inquiétudes des membresdu personnel en activité, la lettre disait également quel'Association serait opposée "à des contrats à court-terme qui éviteraient la contribution à la Caisse desPensions." Cependant, aussi longtemps que I'OMSaura besoin ou recherchera des consultants , lesanciens désirent être pris en considération, à titrebénévole ou contre rémunération.

    Ces engagements -

    que les représentants dupersonnel en activité ont souvent appellé des "contratsrédigés avec estuce"

    - perm€ttent au bénéficiaire de

    continuer à recevoir sa pension tout en recevant un

    (V'oir au.ssi: "Cadeaus à k réception"' p. 3)

    -Ps1s1 Ozorio, Rédacæur

    Dans ce numéro :

    Auteur invité :4. Seth Mani Toutsauf "Retraité": J.Abcede . ... ......6Nouvellesetopinions: ..........6Tranchedevie: ..........8

    Changements, encore : . . . . ..)

    Dans la maison:

    .2

    .2

    .10

    lrupostÏoN DES PENSIoNS I voir supplément

  • ^ u fil du remDs. i'ai vu le drame humain oue Drovoquent des Darents vieillissants lorsqu'ils veulent

    A absolument 'iivié dans leur maison de famille (ine-. ^ri .ll. ne ànvient pas à leurs besoins et ne cor-I L.rporrd pas à leurs moyens), ou garder l.r.rr, àâ.,ts près d'eux, ou vivrè auprès de leurs enfants, ourefuser d'aller drnr uh. maison de i'etraite, méq. bonne. .A p.art^les désagréments qu'il^pr.ovoque pour les deuxretuser d'aller dans Une malson de retralte , meme bonne . Â part les ctesagrements qu 1I provogénérations sur le plan matériel, ce type de situation engendreàes tensions-graves

    - êt inùtiles.

    Heureusement, la chos.e est possible, car j'ai accès.à un_lotissement situé le long d'un ruisseau et ayant lacontenance voulue pour envirol sèp\ maisons individuelles. , Il ne reste plus qu'à coristruire. Ainsi, les, partici-pants à ce plan auraient une maison donr ils érabliraient les plans selon leurs goûts (et non ceux d'un architecte),(ui convieirdrait à leur mobilier et à leurs activités favorites. Ils choisiraienr Tes dimensions de leur parcelle, quisèrait "privatisée" par des clôtures, des portails, des haies, etc. Cependant, une portion du terrain pourrait restecommüne et servii à la promenade; il y'aurait des bancs ou l'on poïrrait se prélaiser, ou lire, au soleil.

    Auteur invité CoNSTRUIRE LA MAISoN DE sES REVES(Suite de k lenre "[Jne rnaison en France" parue dans les Nouvelles trimestrielles À/' 22, été 1995)

    CHeNcEMENTS, ENCoRE...a été supprimée.

    Titchnologie de la Santé.' Le Dr Ambrose '§V'asunna,précédemment Médecin au Service de la Technologieèlinique, a été nommé Directeur du Programme sur laGchnologie de la Santé.Maladies non transrnissibles : . Le Dr M.S. Tsech-kovski, précédemment Directeur du DépartementPrévention des Maladies et Qualité des Soins àEURO, a été nommé Directeur de la Division deMaladies non transmissibles.Préuention de la Cécité et de la Surdité : ' Le Dr

    A .f,a proposition de "vivre ensemble" présenre d'autres avantages: on pourrait coordonner les achats et

    lvlt.à?*,1';ln',1"",i'iil',9ï:.'.ffiï*:',',',ïJ:;:o:.ui'ii'u,xi'.fiïË: â.:'.?x#:.1:rJHxla maintenance poseraient moins de problèmes. Les résiàents partant en vovage n'auraien"t pas de souci à se fairepour leur maiso'n ou leurs animaux d" co-prgni.. Les voisins'seraient ,.rrir8l.r. Je pouràis çontinuer, mais iepense que je me suis fait comprendre.

    J'ai déià fait les plans de la maison de mes rêves dans laquelle j'ai l'intention de passer Ie reste de ma vie.Elle se com.pose de .l l0 m2 d'espace habitable - chambre

    et ialle dê bain, chambre damis et douche, bureau,séjour, cuisihe spacieuse, vérandà

    - er d'un garage, d'une cave et d'un espace de rangement, sur un

    826 m2. Coût total: 2,2 millions de flrancs frÏnçais, taxes payables in trois àns compriËs! Les coûts c826 m2. Coût total: 2,2 mtllions de francs frànçais, taxes payables in trois àns comprises! Les coûts ont été éva-lués par un professionnel. ils seront moindres si iix ou sepf maisons sont construites'en même temps.

    J'ai un dossier complet sur les caracréristiques techniques de ma maison, sur la réglementation nationaleconceinant la construction, sur l'échelonne-.nt â.r rravauxèt la budgétisation; je connais"les entrepreneurs âux-quels il faudra faire appel dans le village er aux alentours.

    Ie suis donc toute disposée à aider ceux qui veulent dresser les plans de la maison de leurs rêves. Poseztoutes les questions que vous ioulez, même si ellei sonr personnelles. To^r'rr.r les idées sonr bienvenues.

    -Amrita Seth-Mani

    (BrT)Wrsonnex (France)

    Té1. pendant la journée 799 7628, dès 19h ,059 50 41 10 2-,

    Voici quelques nominarions récenres:Sous-Directeur général.' . Le Dr Aissatou Koné-Dia-bi, précédémmenr Représentant résident du PNUDau Bénin, a été nommée Sous-Direcreur général.Santé de k Famille et dz k Reproduction : . Le DrRopmris Türmen, précédemmenr Direcreur, Divi-sion de la Santé de la Famille, a été nommée Direc-teur exécutii Santé de la Famille et de la Reproduc-tion.Makdies émergentes, uirales et bactériennes : . LeDr David Heymann, précédemment Administrateurde program-. p", iniérim, Maladies sexuellementtransmissibles, Programme mondial de Lutte contre leSIDA, a été nommé Directeur de la nouvelle Divisiondes Maladies émergentes, virales et bactériennes - Sur-veillance et Lutte. Suite au départ à Ia retraire du DrG. Torrigiani, la Division des Maladies transmissibles

    Bjorn I. Thylefors a été nommé Directeur du nouveauProgramme pour la Prévention de la Cécité et de IaSurdité.

    Santé rnentale et Préuention des Tbxicomanies.' ' LeDr Jorge Costa e Silva et M Hans Emblad ont été

    page 2nommés respe ctivement Directeur .S'lrp. pncp, 5 ur+

  • DE NOMBREUX "CADEAUX'A I.A RECEPTION DE LASSOCIATION

    ïI

    I

    Ceux qui ont assisté à la réception annuelle del'Association, en novembre, ont été informés parnotre Présidenr, le Dr R. Pal, qu'à partir de la nouvelleannée, les cotisations des retraités à l'assurance-mala-die du personnel seronr réduites.

    Son discours de bienvenue comprenait untour d'horizon de l'assurance-maladie, un sujet cheraux coeurs de nos membres. Il annonça que "noscotisations seronr réduites du raux actuel de 1,5 pourcent au taux de 1993 àe 1,4 pour cent". La parricipa-tion de I'OMS est également réduite de 3 à 2,8 pourcent.

    Les plafonds de remboursement pour les soinsnon chirurgicaux, pour les actes chirurgicaux majeurs,pour les lunettes et les prothèses auditives seronr éga-lement relevés, a-t-il déclaré "à notre avantage".

    Pour les soins non chirurgicaux, la limite serarelevée de $20.000 à $30.000; pour les actes chirurgi-caux, de $30.000 à $40.000; pour les lunertes, de$100 à $300; et pour les prothèses auditives, de $300à $1,500, pour chaque appareil.

    Le Comité de Surveillance et la réunionconjointe doivent être félicités pour avoir approuvé leremboursemenr de frais catastrophiques pour lesretraités, (basés sur une durée de cotisation de 25 ansau lieu des 30 actuels.)

    (Les détails se trouuent dans IC/95/107, du 13déc.1995, qui stipule: "le tuux de contribution pour lesadultes deuront être réduix d'enuiron 60/o",)

    En ce qui concerne la lisre des anciensmembres du personnel qui sonr disposés à remplir desmissions à court terme, le Président de l'Associarion adit: "Nous sommes très conscients de la crise financiè-re que subit le système des Nations Unies. Si notreexpertise et nos services peuvent être utiies, nous lesoffrons de tout coeur à I'OMS".

    Afin de rassurer le personnel en acrivité, quiest actueilement soumis aux incertitudes de resrrucru-ration, il ajouta "nous ne sommes en aucune manièreen concurrence pour des postes disponibles".

    (La liste a été envoyée aux diverses administra-tions, tant au Siège qtie dans les régions, et le Prési-dent annonce qu'il lui a éré demandé de prendre laparole devant les directeurs de progranrmes.)

    La réception a réuni environ 180 personnes àqui ont été offerts:

    DONATEURS ET GAGNANTS

    Il y a eu d'autres cedeaux, grâce à la générositédes donateurs qui ont oflèrt les prix de la lotterie.

    Voici la liste des donateurs et des heureuxgagnents:

    . Don d'une montre: Société de Banque Suisse,représentant M. M. Spettel.

    . Gagnante: Mme Monica Legh-Jones.. Don d'un billet aller/retour à l'IIe Maurice:

    Mauritiue Air, représentant, Mme B. Figueroa.

    . Gagnant: M. F. Buono.. Don d'un billet aller/retour à tondres: l(*gon

    Lits, représentant M. D. Haymoz

    . Gagnant: Dr Petros-Bawazien.. Don d'un billet aller/retour à Séülls Cross

    Air, représentant M. G. Ludwig.

    . Gagnant: Dr A. Vessereau.. Don d'une bouteille de Johnnie '§ÿ'alker

    Black un admirateur anonyme des Noauelles trimes-trielles.

    . Gagnante: MlleA.L. Spinner.

    Gigôt d'agneau à la broche auec pain et moutar-de, découpé deuant uous; pain finlandais; mini sand-wichs au sd'Ltmon, creu€ttes et mousse de tlton; creuettesgéantes, à k prouençale (mex chauds); tortilla espagnole;bâtonn€ts de légumes tdrtares; mini beignets d'ananas, etbeaucoup à boire.

    Les recettes ont été de CHF 1.667 dont CHF1.227 provenant des contributions, et CHF 400 de lavente des billets de la lotterie.

    Parmi les anc.iens collègues se trouvaient M.Aamir Ali, Président de I'AAFI/AFICS, M. PierreBoulas, Président de l'Association des anciens du BIT,le Dr U Ko Ko, ancien Directeur régional, SEARO.Parmi les coilègues en activité, M. Denis Aitken,ADG, représentant le Directeur général, et Dr RalphHenderson, ADG et son épouse.

    (A Genèue, la baisse des primes sera. en tnolen-ne d'enuiron Frs, 15.- ou moins, par mois, Les parti-cipants à k réunion conjointe de l'assarance ruahdiedu personnel qui s'est tenue en juin n'ont pu prendrede ücision unanime.

    - Rédncteur)

    page i

  • Histoire à la 7ère personne..MoN AVENTURE AU TRIBUNAL,,'était vraiment un cas incroyable, encc,reque les chefs d'accusation fussent toutautres

    - raccrochage avec intention

    frauduleuse, c'est-à-dire aborder quelqu'un dans unlieu public dans l'intention de l'escroquer, et vol qua-lifié, c'est-à-dire s'emparer du bien d'autrui. C'étaitégalement un cas de cupidité pure et simple.

    Je faisais partie du jury du tribunal de premièreinstance du Comté de New York (de Manhattan, enfait). Après avoir pris ma retraite, j'avais effectué deuxmissions pour l'ONfJ, comme fonctionnaire del'information et comme observateur pour les élec-tions, parlant aux gens, au Cambodge et en Afriquedu Sud, de responsabilité civique dans une démocra-tie. Je jouais maintenant un rôle de citoyen dans "unpays que je connais bien", celui de juré.

    Larnaque qui avait motivé notre présencedans le jury, avait eu lieu à Broadway. EIle impliquaitdeux malfaiteurs, un homme et une femme, et la"cible", une jeune étudiante en médecine à qui onavait fait croire, aussi incroyable que cela puisseparaître, qu'elle avait trouvé US $95,000 dans un por-tefeuille sur le trottoir. Le portefeuille est devenu lapièce à conviction A.

    T 'étudiante revenait juste de chez Tiffany.I Une femme lui avait tapé sur l'épaule

    IJpour lui demander si le porte-monnaiequi se trouvait sur le trottoir lui appartenait. Enregardant à l'intérieur du porte-monnaie, elles avaientdécouvert une liasse de billets de banque attachés parun élastique. Le porte-monnaie ne contenait aucunepièce d'identé, de sorte qu'on avait fait croire à la vic-time que les deux femmes étaient tombées sur unmagot au jeu ou dans le trafic de drogue; il y avaitenviron US $95,000, d'argenr mal acquis; là-dessusintervient le démon de la cupidité. IJn passant,l'homme, se joint aux deux femmes.

    Etant donné l'origine de l'argent, il était tout-à-fait moral et sans danger, sinon légal, de se le répartirentre les trois; c'est ce qu'ont fait valoir les deux mal-

    AFFILIEZ.YOUSL'AAFI/AFICS, qui représente les intérêts des

    anciens fonctionnaires au sein des organes interinstitu-tions, par exemple le Comité mixte de la Caisse commu-ne des Pensions du Personnel et la Commission de laFonction publique internationale, a comme chaqueannée invité les collègues de l'0MS à s'affilier.

    Aux termes de l'accord conclu le 1er avril 1993,"l'AAFI/AFICS traitera toutes les questions concernantles pensions, aussi bien les cas individuels que les repré-

    page 4

    faiteurs tout en tentant d'extorquer de l'argent "hon-nête" à l'étudiante. Le moment critique du scénarioétait celui où la victime remettait uolontairement vrrepartie de son propre argenr. A ce moment-là I'hom-me s'était brusquement emparé de l'argent qu'elleavait en main. C'était là le fondement du chefd'accusation de vol qualifié. A l'insu de tous, la scèneavait été observée par un agent de police en train defaire sa ronde, qui s'était précipité pour arrêter le trio.

    Au tribunal, l'adjoint du Procureur a présenté lapièce à conviction A, une petite liasse de billets debanque. Le juge a accepté la petite liasse. Lavocat dela défense a accepté la pièce à conviction. Laccusé,impassible, ne disait mot.

    'était sa première arrestation; c'est pour-quoi, à la différence de milliers de mal-faiteurs du même genre arrêtés chaquq

    année dans la ville de New York, il s'était retrouvédevant un jury. Sa complice, qui avait déjà étécondamnée deux fois serait emprisonnée à vie si elleétait reconnue coupable par un jury. Nous avonsappris par la suite qu'elle avait négocié, ce qui avaitallégé sa condamnation.

    Dans cette ère du plastique personne s'estdemandé comment une liasse de 15 cm pouvait repré-senter autant d'argent liquide, fût-ce en billets de US$100. Nous avons tous perdu la capacité de visualiserà quoi ressemble réellement l'argent.

    Les délibérations du jury se sont déroulées aveccourtoisie, chacun des jurés exprimant son opinion ettous s accordant à n'accepter que les faits avancés à lafois par le ministère public et la défense, et à laisser decôté toute grandiloquence et redondance.

    En fin de compte, le jury a conclu que le prér.-t-nu était coupable du moindre chef d'accusation mais,jusqu'à la fin, tous les jurés, sauf I'auteur de ces lignesont cru qu'il était possible de mettre US $95,000 enbillets dans un porte-monnaie. La justice est aveugle.

    -Jery Kilker(ancien attaché d'information et de liaison, WUN)

    sentations auprès des organismes internationaux". Ellepublie un bulletin qui donne par exemple des informa-tions sur la valeur du dollar des Etats-Unis par rapportaux principales monnaies, les problèmes de fiscalité etles retraites (tout récemment un rapport de dix pagessur l"'lmposition des pensions de l'ONU").

    (Pour ptus de détails, s'adresser à : Aamir Ali,président, AAFI/AFlCS, bureau C 542-1, Palais desNations, CH-1211, Genève 10.)

  • . Dans un conte que j'ai entendu. il y-a e.nviron soixante-dix ans, une fée pleine de compassion pleuraitnuitet jour sur.toute la misère du monde.-Ses larmes séchèrent enfin et elle finiipar devenir aveugle, mais ellecontinuâ de se lamenter sur la détresse de l'human_ité, ignoranr son propre handicap. Ces fées orrt piob"blemenrP.ri"tqyll disparu mais, s'il en restait encore, elles au"raient de nombreuses raisois de gémir drr'frit desflam-bées d'épidémies de haine tribale qui. se déclarent dans diverses régions du monde. Elies n'en perdraient paspour eutant leur vue : le traitement èxisre, il esr simple , peu coûteux'et efficace

    Labsence de larmes provoque une sensation de démangeaison ou de brûlure dans les yeux, notamm€ntle matin; les paupières sont àllé.r,'r..ouvertes d'une croûrte iaune; on senr somme un corps étianeerdans l'oeil.Les ophtalmolo.giste.s dis.posent d'un test simple.pou, -.rrr.i la production de larmes r u.r. b.rrd.Ltte de papierb.uvard pllgÉ. dàns. l'oeif montre rapid.-.ri s'il^y.a diminution de la sécrérion er dans quelle mesure. OÀ f."talors remédier à l'absence de larmes'grâce à des collyres appropries. r À

    .Il existe plusieurs sorres de larmes artificielles : hypo-osmolaires, hyperosmolaires, gouttes à base de mucine et

    La rubrique santé L'OEIL SEC

    -Dr Tom Strasser

    (ancien membre de CVD)

    solutions de nè.ttoyage des palupières. Les yeux collés dumatin.exigenr-des solutions hypo-osmolaires (légères) pourlaver l'oeil. Le soir, des coliÿres mucomimetlquei, plusépais, peuvent êüe mieux appropriés. Avec un pê,l de pra-tique,_tout un chacun peui àpprendre comment s'instillerces collyres; toutefois, afin de faire le bon choix, ceux-ci doi-vent être. prescrits par un médecin. Quelques-unes de cespréparations contiennent des conservateurs, lesquels ris-quent d'être contre-indiqués pour un rraitement à iong ter-me. Or, notamment chèz les personnes âgées, il faut"sou-vent poursuivre le- trairement pendant loÀgtemps. Détailimportant : une fois que le càchet est brîsé .i le flaconouvert, la plupart des gouttes ne se conservent pas plus decleux semalnes.

    CHeNcrurNTs, surrE ner,q. pacE 2

    et Directeur associé de la nouvelle Division de la San-té mentale et de la Prévention des Toximanies.Alirnentation et Nutrition t . A la suite du départ àla retraite du Dr G.R. Quinke, le Dr G.A. Clugiton aété désigné Directeur par inrérim de la Divislon deI'Alimentation et de la Nutrition.Déueloppement du Personnel et de la Gestion : . LeDr Georg Asmann a été nommé Chef du nouveauBureau de Développemenr du Personnel et de la Ges-tion de la Division des Ressources humaines pour laSanté.

    Vaccins et Vaccinations: . M. Peter M. Evans, précé-demment Chef par intérim de l'unité Fourniture etAssurance de la Qualité des Vaccins, a été nomméChef de cette unité. Le Dr Bjorn Melgaard, précé-demment Coordinateur pour la Santé dù Progràmmed'Appui sanitaire au Bhoutan financé p". là Dane-mark, a été nommé Chef du Programme élargi deVaccinations.

    Personnel : . Mme Arlette Miller, précédemmentFonctionnaire chargé du Personnel à EMRO, a éténommée Chef de l'Administration des Contrats etinformation, Service de I'Administration et du Sou-tien au Personnel, Division du Personnel.Comité du Secrétariat pour les Recbercltes portant surl'Etre humain : . Suite au départ à la retraite du DrJ.F. Dunne, le Dr K-E Odânpâân-Heikkilâ, Direc-teur de la Division de la Gestion et des Politiquespharmaceutiques, exerce les fonctions de Secrétaire duComité pour les Recherches portant sur l'Etre humain(SCRIHS). Le Dr F.S. Antezana, Sous-Directeurgénéral, en a pris Ia présidence.Coordination de l'Elaboration de ln Politique : . LeDr Derek Yach, précédemment chargé de la rechercheen santé communautaire, Conseil de la Recherchemédicale d'Afrique du Sud, a été nommé Chef de lanouvelle Equipe de Coordination de I'Elaboration dela Politique au sein de la Division de l'Elaboration desPolitiques, du Prog.amme et de l'Evaluation.

    page 5

  • Iout sauf "Retraité" UNE VIE BIEN REMpLIE ApRES L,OMS'A la retraite" n'est pes exâctement l'expression

    qui convient pour décrire ma vie après 30 ans de ser-vice à I'OMS dans les Bureaux régionaux, \7PRO,AFRO et LUN (liaison au Siège à I'ONU). Voici ceque je fais actuellement.

    J'enseigne à temps partiel: le journalisme(articles concernânt I'actualité), la communicationpour le développement, la sociologie, l'histoire desPhilippines et le développement national contempo-rain, au Collège Perpetual Help de Rizal, qui compte11,000 étudiants. J'ai entre 30 et 35 étudiants enmoyenne à mes cours du soir.

    Pendant la journée, je me consacre à la LasPinas Development Foundation, qui est financée parun groupe de personnalités du monde des affaires etdu monde politique de notre communauté. Au coursde trois années écoulées, cette Fondation a parrainédes cours de formation destinés à enseigner aux rési-dents des zones dites déprimées ou des colonies desquetters le moyen de gagner leur vie et des tech-niques et, evec les autorités municipales, elle a créé uncentre pour les enfants des rues. Je fais office deDirecteur général de la Fondation, à titre bénévolecomme mes collègues.

    Dans ma communauté, on voit aussi en moil'homme politique. A mon retour de New York,l'atmosphère politique de Manille était plutôt tendue.J'ai pris part au "soulèvement" contre la dictature lorsde Ia révolution "Edsa" qui a renversé le régime Mar-cos. Vers la fin de 1986, je suis entré au gouverne-ment de Cory Aquino pour aider à fonder I'Agenced'Information des Philippines en tant que Directeurde l'Information.

    Puis je me suis intéressé à la politique locale.En 1988, je me suis porté candidat au poste de mairede Las Pinas. J'ai perdu. Avant que je puisse merendre compte de tout ce que signifiait ma première

    défaite politique, je me suis vu offrir toute une sériede serviles de-consultant à court terme, jusqu'à la mi-1991 au \flPRO.

    Retour dans l'arène politique en janvier 1992;cette fois, il s'agissait d'üne élection présidentielle etj'ai fait partie dà l'équipe chargée des rèlations avec les*édirt àu Sénateur-Jovito Salônga, candidat du Partilibéral. Ce fut pour nous une sorte de déroute, maiselle ne m'a nullement découragé.

    Ensuite, avec mes étudiants en communica-tion pour le développement, j'ai fait une enquête surles réiidents des boids du Zapote, rivière particulière-ment polluée. Notre râpport â impressionné le doyende noire collège des arts et des sciences. Le nouveauvice-maire, q,rT.tt également président de notre école,a manifesté un intérêt très vif pour notre projet.Nous espérons encore sauver la rivière. r

    En mai 1995, une autre élection de respon-sables nationaux et locaux a eu lieu. J'ai encore tentéma chance. Pourquoi? Parce que je vois dans unecharge publique un moyen de servir. Je pense que jeme suis imprégné de ce sens du service au cours demes annéei à I'OMS. J'ai pu voir que mes conci-toyens étaient nombreux à souffrir de mauvaise santé,de privations et du manque d'accès à une vie meilleu-,.. ^;. ne peux tout simp'lement pas faire comme si jene lé savaii pas. Je ne serai peut-être Pas en mesure defaire quoi gge c1 soit de vraiment. marquent, mais aumolns Je vals m y employer pendant que je le peuxencore.

    Une fois encore je n'ai pas recueilli assez devoix. Recommencerai-ie aux élections de 1998? Etbien, pourquoi pas?

    -Jose Abcede

    (An ci en resp on s a b le de l'informati on, "

    Manille)

    Ln RussIE ACCEPTE DE

    Nos anciens collègues de Russie, qui ont prisleur retraite entre 1981 et 1990, période pendantlaquelle ils étaient forcés de transférer leurs pensions àl'ex-URSS, devraient récupérer leurs pensions. Cetterestitution se fera certainement, mais lentement, parpaliers, selon un accord enüe les représentants de laCaisse des Pensions, la Russie et les anciens membresdu personnel à Moscou.

    "Le gouvernement russe assume la responsabi-lité pour les retraités qui ont transferé leur pension au

    NOUVELLES & OPINIONS

    RESTITUER LES PENSIONS

    Fonds de sécurité sociale soviétique", a déclaré la FIC-

    SA en annonçant ce qui été décrit comme une "bonne

    nouvelle".

    Selon les termes de l'accord, la restitutioncommencerâ ârrec les retraités "âgés de 60 ans ou plus,

    avec cinq années, ou plus, de service pensionable, àcompter d'une date à préciser. La restitution seraiteffectuée par la Russie à partir des paiements à laCaisse des Pensions par des versements échelonnés sur

    "dix ans ou plus".

    page 6

  • Alors qu'un accord est intervenu sur les dispo-sitions administratives, il y a des difftrences entre lesdeux parties sur les sommes qui doivent être rembour-sées. Selon I'ONU, environ $38 millions ont été ver-sés au fonds soviétique, représenranr 1.647 "transferrs".

    Par contre, "l'estimation préliminaire de IaRussie...serait de I'ordre de $23 millions", selon IeraPPort.

    Il y a deux ans, Ia situation des retraités enRussie a amené I'Union du Personnel du BIT à leur

    verser des allocations mensuelles de $30, en supplé-ment des pensions de $20 par mois qu'ils recevaientdes autorités soviétiques. Grâce à cet accord, unesolution devrait être mise en place.

    Afin de protéger leurs droits, la FICSA a lancéun appel aux "nationaux des autres républiques del'ex-URSS (dont la Biélorussie, le Kazakstkan, l'Ukrai-ne) qui auraient droit à une restitution' de contacterles associations du personnel en activité ou retraité.

    LR zottg cRÉPUscuLArREDans " Le Fonds de Pension paye le joueur de

    flûte" {Nouuelles trimestrielles, N". ZZ), ',rous *'"r.2qu'effleuré la partie visible de I'iceberg. Si desmembres du personnel employés localement dans deslieux d'affectation à bas niveau de vie sont promus àun grade professionnel, ou s'ils sont transftrés à deslieux d'affèctâtion à coirt de vie élevé en fin de carriè-re, leurs prestations de pension augmentent de plus decinq fois.

    Dans un cas, quelqu'un a été promu deux ansavant l'âge statutaire de la retraite. Son contrat a étéprolongé de 11 mois pour atteindre les trois ans deservice, pour qu'il puisse bénéficier au maximum de laCaisse des Pensions. On peut se demander pourquoicette personne a été promue juste avant l'âge statutairede la retraite après vingt ans de service?

    (La somme en capital à elle seule, dans ce cas,pourrait se monter à plus de 100 pour cent de lâcontribudon combinée du membre du personnel, deI'OMS, et des intérêts accrus au cours de la carrièredu membre du personnel, tout en laissanr une pen-sion mensuelle de bon niveau).

    Bien entendu, tout ceci respecte les règlementsde la Caisse des Pensions. On ne peut repiocher àI'intéressé cette udlisation du règlement qui lui â pro-fité" Mais est-ce équitable pour ceux qrri ont payé descontributions plus élevées pendant toute leur carrièreet pour ceux qui rfont pas bénéficié de "promotionscrépusculaires"?

    Un seul câs ne va pas ruiner la Caisse de Pen-sions mais, hélas, l'exemple cité n'est qu'un cas parmibeaucoup d'autres et I'OMS n'est pas la seule cou-pable. IJimpact sur le moral de ceux qui ne sont pasrécompensés par des promotions crépusculaires est

    mauvais pour I'OMS dans son ensemble.

    Vous mentionnez également 700 employés àcourt term€ "pour Ia plupart des personnes gui necotisent pas". C'est en âit le cas si leur contrat estrédigé dgjibérément de manière à ne pas dépasser les"cinq mois 29 jours" magiques. Les retraités guireçoivent de tels contrats bénéficient essentiellementd'un double paiement. Par contre, les personnesengagées à court terme qui ne sont pâs au bénéficed'une pension des Nations Unies contribuent à uneCaisse qui ne leur versera pas de prestations, et, ainsi,ils sont exploités pour aider le personnel à long terme,y compris ceuz qui reçoivent des promotions crépus-culaires.

    Il y a clairement un problème gui doit êtrerésolu si ceux d'entre nous qui comptent prendre leurretraite dans les prochaines cinq à dix années ne veu-lent pas voir l'arrivée des chèques s'arrêter pour tou-jours dans 20 ans. La Caisse semble être très biengérée et prctégér,, mais une solution aux problèmesà.s pror.rotions crépusculaires et des doubles paie-ments s'impose.

    On pourrait faire crois propositions dans labonne direction: (l) Tout emploi de toute duréecomme personnel temporaire (STC ou STP) devraitêtre soumis aux déductions pour pensions. (2) Lescontributions dans leur toalité devraient être comp-tdes pour le calcul des prestations de pensions, et nonpas ieulement les trois dernières années. (3) Unei'taxe" sur les promotions crépusculaires devrait êreimposée à l'organisation employeur aân d'aligner lacoÀtribution à la pension avec d'évenruelles Presta-uons,

    -G*"Y Tl Presthu*.

    HRP

    A pnrnoRE ou À tRrssrR : coNSEtL AUx FUTURS RETRAITESLes membres de l'association qui lisent ceci I capital, ils ont aussi dû choisir entre le tiers du mon-

    ont déjà décidé s'ils voulaienr, ou non, percevoir une I tr.rt, le montant maximum, ou moins. La plupartsomme en capital en déduction de leur pension à leur I ont pris cette décision après des réflexions angoissées.

    I

    Page / I

  • Par contre, les membres de l'associarion quin'ont pas encore pris leur retraite ont ce difficile pro-blème devant eux. Ils seront aidés dans leur recherchepar une feuille d'information publiée parI'AAFI/AFICS, "Nos pensions

    - Le retrait en capital:

    le "pour" et le "contre". Parmi les généralités mises enlumière:

    - Si vous décidez de prendre le retrait en

    capital, (1) Vous payez moins d'impôt sur le reyenu,sur la base d'une pension moins élevée; (2) Vous dis-poserez d'une somme substantielle (que vous pourrezutiliser pour une dépense importante, ou que vouspouvez investir vous-même

    - un point à prendre en

    compte pâr ceux qui ont démontré leur compétence àjouer à la Bourse).

    - Si vous ne prenez pas de somme en capi-

    tal, (1) Vous recevrez une pension plus élevée, ce quisignifie plus d'argent à dépenser, mais également plusd'impôt sur le revenu; (2) Vous recevrez les ajuste-ments au titre du coût de vie sur la base de votre pen-sion complète, et non sur une pension réduite.

    Cependant, que vous eyez opté ou non pourle retrait en capital, à votre décès, votre époux/épousesurvivant recevra la moitié de la pension normale -

    un argument en âveur du retrait. Deux autres consl-dérations à prendre en compte:

    D'abord, dans certains pays, la somme encapital n est pas imposable, mais évidemment les reYe-

    nus le sont. (Pour ceux qui prennent leur retraite enSuisse, la somme en capital est imposable. Si vousrésidez dans le cânton de Genève, selon la Société de

    Banque Suisse, "vous serez imposé...à la fin de I'annéesuivant le paiement de la somme en capital, alorsqu'un résident du canton de Vaud sera imposé dès le

    premier jour de la retraite .")

    En deuxième lieu, si vous demandez le paie-ment de la somme en capital en monnaie locale, lemontant en dollars est converti au taux de changeapplicable, et non sur la base de I'ONU de la moyen-ne de 36 mois.

    Ces indications ne couvrent pas tous lesaspects à examiner avânt que vous ne preniez votredécision; elles sont tout eu moins un point de départ.

    (Si uoas désirez receuoir le texte intégral deI'AAFI/AFICS, écriuez à I'AOMS|AFSM, OMS,BureauE l18)

    TRANCHES DE VIE

    L,ART D,ÊTRE GRAND-PARENTS

    Félicitations à la nouvelle grand'mère, pour lapremière fois, Dorothy Hoffmann (anciennementHED, INF), grâce à son fils Mark, sa femme Isabelleand son petit-fiIs, Paul, né le 17 novembre 1995 àParis. Il pesait 2.9 kg.

    (Un heureux éuénement, une réussite dans hfamilh ? Faites-noas en part et noils annoncerons lanouuelh. Réd.)

    LEs ScRI.IDINAVES SE FoNT ENTENDREUne collection fascinante, écrite en anglais,

    des expériences vécues par les Scandinaves en tant quefonctionnaires internationaux de 1945 à 1995 vientde paraître sous le titre "ln the Service of Peace andHumaniÿ'. Marquant le cinquantième anniversairede I'Organisation des Nations LJnies, elle est publiéepar la NAFICS (Association nordique d'anciens fonc-tionnaires internationaux), à Copenhague, associationqui a pour Président Inga Poulsen (anciennementd'INS).

    Le Dr Halfdan Mahler, de I'OMS, dit dans lapréface : "Ce livre raconte l'histoire de Scandinaves,hommes et femmes, travailleurs et dévoués, qui -

    ont contribué à amélio d'une façon ou d'uneautre, quelque pârt -

    le sort de leurs semblables". LeDr Mahlei a êté le troisième Directeur général deI'OMS, de 1973 à 1988. Les qualités de ces per-sonnes se reflètent dans les récits personnels de vingt-deux anciens membres du personnel de I'ONU, deI'UNESCO, de la FAO, de I'OACI et de I'OMS -âvec, pour I'OMS, Lennart Hesselvick, Per OwePetersàn, Eilif Liisberg, Erik Kjolbye, Tâge Egsmose,Ragna Kopp Egsmosà, Minna Madsen, Anna-LiisaTirohenmaa, Britta Pagh-Jensen.

    Leurs souvenirs positifs - comme l'a dit

    Liisberg, "Qui ne se serait pas senti honoré de tra-vailler fotr. u.r. telle organiiation? -

    contrastent demanièrè salubre avec la Ënd"n.. actuelle qui consisteà dévaloriser tout ce que I'ONU représente. "Peut-être les premiers membres du personnel, maintenant àla retraite", suggère le Dr Mahler "avaient davantageI'esprit missioriÀaire ou s'engageaient plus personnel-lement dans leur travail que le fonctionnaire moyend'aujourd'hui".

    ( Pour passer commande, écrire à I. Poulsen,Lonesuei 16r,9800 Hjorring (Danemarh), en y joi'gnant in cbèque dz IA0 DKK ena. 20 CHF).

    -Yves Beigbeder

    (Ancien de PER)Th onon- les- Bains (France)

    page I

  • Vlr rRcll-E

    Jacques Lannoix, anciennement au Siège, er safemme Sophie passenr l'été dans le Maine, oir il faitfrais, et l'hiver en Floride , or) il fait chaud -

    profitantainsi du meilleur de tous les temps possibles.

    " Nous habitons Sarasora (Floride) où se rrouvenotre résidence principale. Toutefois, depuis 1992,nous avons une résidence secondaire à Naples (Maine)où nous avons acheté un logemenr en copropriété,avec son propre accès à la plage au bord de LongLake", dit-il dans une lettre.

    l.a tempérarure moyenne dans le Maine en ététourne autour des 23oC avec un degré d'humiditépeu élevé, ce qui rend la vie très agréable. Les Lan-noix y pâssent six mois, de mai à octobre . "Nous

    appons de cette manière au long été chaud de laFloride". Que ce soit en été ou en hiver, ils ont unevie facile.

    ou sur commande auprès d'Anne Collas, 20 rue deLancry, 75010 Paris (France). Prix: FF. 115.- ( 30.-CHF pièce).

    - Eilif Liisberg, précédemment rédaceur duForurn, s'esr vu décerner le titre de Profesor colaborador

    (professeur associé) à l'Ecole de santé publique deMadrid après y avoir paradé pendant rrois ans en don-nant des conférences très vivantes deux ou trois foisPar an.

    - Roberto Masironi, précédemmenr à TOH,

    père de la première Journée mondiale sans tabac deI'OMS en 1988, a été élu Président de l'Associationmédicale européenne sur le tabac et la santé. Parmiles objectifs de cet ONG, fondée en 1986 à Bordeaux(France) figure la promotion d'une vie sans tabac par-mi les professionnels de la santé et d'hôpitaux sânstabac.

    - Inayat Khan, travaillant précédemment

    pour les médicaments psychotropes, vient d'acheyerune tournée de conférences de deux mois au Pakistan.Consultant pour EMRO, il a pris la parole dans seizeécoles de médecine, deux écoles de pharmacie et troisinstituts militaires de sept villes, pour promouvoirl'usage rationnel des médicaments essentiels. Il ditqu'il peut encore donner de la voix et qu'il piaffed'impatience à l'idée de repartir.

    Du ruouvEAU SUR LE DHEA

    Le DHEA (DesHydroEpiAndrosterone) unehormone naturelle produite par les glandes surrénalesa été associé à toutes sortes d'ef[ets sur la santé - parmilesquels la possibilité de rester mince, de refaire dumuscle, de prévenir l'issue fatale du câncer du sein, er,particulièrement pour les hommes, de la maladie car-diovasculaire. De même, il parait améliorer lamémoire, réduire le stress, et produire une sensationde bien-être général.

    Iihormone existe sous deux formes: le DHEAet le sulfate de DHEA (ou DHEA-S), dont les pro-portions sont constantes tout au long de la vie. LeDHEA atteint son niveau le plus élevé entre 20 et 30ans et tombe de 85o/o à 95o/o à l'âge de 70 ans. Nousperdons notre DHEA parce qu'un enzyme essentiel àla synthèse réduit sa fonction avec l'âge. Les glandesqui fabriquent le DHEA s'atrophient, et ainsi il n'estplus possible d'activer ou de remplacer l'enzyme enquestion.

    La surprenante bonne nouvelle, c'est que quel-le que soit la cause de la perte de DHEA, elle est aumoins partiellement reversible selon les experts perti-cipant à une réunion sur "Le DHEA et le Vieillisse-ment" tenue à tVashington D.C. sous les auspices dela New York Academy of Sciences.

    I four sAUF "RETRAITÉs"I

    I - Michel Bovay, précédemment à INF, estI plongé dans ses recherches en vue d'écrire un livre surI fhistoire de l'écriture "depuis les cylindres cunéi-I formes sumériens, les hiéroglyphes égyptiens er la cal-I ligraphie chinoise jusqu'à notre alphabet acruel".I Membre fondareur de la Société médicale de I'OMS,I il est devenu de lui-même, un expert de l'hormoneI DHEA "afin d'ajourer des années à la vie" (VoirI Lema). Il passe son remps enüe deux maisons, l'uneI en Toscane (ltalie) er l'aurre à Ferney-Voltaire (Fran-I ce).

    YI -_ Dr René Collas, précédemmenr à AFRO,I de 1963 à 1984, a écrit LesJoutes à Semène. Ce livre,I gui vient de paraître, raconre l'histoire d'un jeuneI artiste vue à rravers les yeux de son vieux professeur,I de son frère, d'un ami plutôt snob et d'une femmeI qu'il aime.I

    I C. livre est un roman de pure fiction - ài l'inverse de I'ouvrage Les chemins retrouuis publiéI l'année passée, qui est dans une large mesure autobio-I graphique. Les deux titres sonr en venre en librairie

    page 9

  • La chute des niveaux de l'hormone peut êtredue, en partie, à une augmentation normale avec l'âgedes niveaux de l'insuline, liés à des effets sur l'obésité,l'hypertension et le diabète de rype IL Certains médi-caments peuvent renverser cette tendance pernicieuse,et ce faisant, rétablir les niveaux de DHEA à ce qu'ilsétaient à I'âge moyen et même pendant la jeunesse.Le clofibrate, un agent anti-cholesterol, élève aussi laproduction de DHEA et de DHEA-S.

    Le Professeur Emile Etienne Beaulieu deI'INSERM, Kremlin-Bicêtre (France), indiqua à laréunion que le DHEA provoquait, chez les rats mâleset femelles, une diminution considérable du compor-tement envers les intrus. Par exemple, au lieu demordre en moyenne 36 fois les intrus lorsque leDHEA n'était pas administré, Ie compre tombait à 5ou 6 morsures en cas d'administration de DHM.

    (Jn autre participant déclara que son chien,un féroce Dobermann, devenait affèctueux sous admi-nistration de DHEA. (Jn autre encore signala que leshumains à caractère agressif tendaient à avoir desniveaux de DHEA-S peu élevés, indiquant ainsi lapossibilité que le DHEA-S puisse affecter la personna-

    lité. Des niveaux peu élevés sont aussi associés à lapersonnalité de rype A, elle-même encline aux mala-dies cardiovasculaire et à la mort prématurée. Maison ne sait toujours pes pourquoi le fait d'administrerdu DHEA inhiberait l'agression.

    Un clinicien qui prescrit du DHEA à sespatients déclara que le DHEA augmentait notable-ment leur libido, de telle façon qu'une relation entrele DHEA et la pulsion sexuelle pourrait être mise enévidence. Selon un participant venu d'Australie, lescontrâceptifs oraux tendent à diminuer le DHEA,mais pas le DHEA-S, suggérant ainsi que les femmesprenant des contraceptifs devraient aussi prendre duDHEA pour compenser cet effet réducteur.

    Bien que d'autres repports présentes projettentdavantage de lumière sur Ie DHEA, la recherche devracontinuer à déterminer le rôle que cette hormone jouedans le processus de vieillissement. Affaire à suivre.

    (Le DHEA est en uente libre en Suisse, mais àune seuh adresse: The Alzheimer's Buyers Clab, Post-

    facb, Ober Rffirsuil, CH-8911, Suisse. Le prix estde 73 dollars par lhcon di 100 capsahs dasées à 100m8,)

    DANS LA MAISON

    MRmoITS INFEcTIEUSESNOUVELLES ET NÉÉTUENEENTES

    Selon un aide mémoire de I'OMS, la planèteest aujourd'hui menacée par route une série de mala-dies nouvelles et réémergentes. Au cours des deux der-nières décennies, 29 nouvelles maladies infectieusesont fait leur apparition, à commencerl'immunodéficience humaine (VIH), la

    par le virus de

    ragique due au virus Ebola et la maladiere.

    fièvre hémor-

    du légionnai-

    I'OMSvirales

    sous la

    En plus, d'anciennes maladies comme latuberculose, la dengue et la diphtérie, connaissenr unerecrudescence. Le problème esr compliqué par unerésistance croissanre aux ântibiotiques.

    Pour faire face à cette menace croissante,a créé la Division des Maladies émergentes,

    et bactériennes - Surveillance et lufte (EMC)direction du Docteur David Heymann.

    Parmi les principales maladies réémergentes,citons la peste bubonique, le choléra, la cryptospori-diose, la dengue, la diphtérie, l'infection à EschericbiaCol(9157:H7 et la tuberculose.

    Au siège, le personnel a réuni une somme de14.000.-CHE dans le but d'aider les collègaes touchéspar les cou?es budgétaires. Ceci fut réalisé au trauersd'un programme corn?rennant des uentes de patisseries,

    des uentes-écltanges, des encltères, un rePdi cingakis, etd'autres

    - ! compris ce spectacle de claquettes, ttne

    première à |OMS, présenté par d.es membres du clubde fimess.

    (photo: Gilberte Milksson)

    page I0

  • GnÂce À L'lssuRANCE

    Je tiens à remercier sincèremenr norre Serviced'assurance qui en tout temps ne mânque pas de nousconseiller utilement et nous facilite aussi, les entréesdans les hôpitaux, comme cela a été le cas pour monépouse, suite à son accident de l'an dernier et à sesséjours répétés en milieux hospitaliers.

    Nous apprécions aussi rrès vivement la régula-rité des remboursements qui nous sont faits, suite auxfactures présentées.

    Finalement, je souhaite que le conrenu de cet-te lettre soit transmis à I'Association des AnciensFonctionnaires de I'OMS pour informarion er suite àdonner.

    -Roger Fontana

    1261 Longirod, W (Suiss)

    2 nÉporrrsEs À 2 cRlnoues

    (Les deux réponses publiées ci-après font suiteà I'article paru dans lTnt'l Herald Tribune du 2laoût sous h titre "Hota the 'World Heahh Organiza-tion Has Let the \Vorld Doton", de Paul Dietrich etVoldcmar Ermahou)

    l) d'un ancien fonctionnaire

    Certes, il ne fait aucun doute que I'OMS abeaucoup perdu de son prestige au cours des dernièresdécennies, mais les auteurs n'en font pas correctementressortir les causes. La décision de ne pas envoyerd'experts et eurres personnels de santé spécialisésdirectement de Genève a été prise sous la pression des

    À ÉnnolouER pRocHAINEMENT: de transmission. Une Commission Internationalepour la Certification de l'Eradication de la Dracuncu-lose a été créée. Dès mars 1996, commenceronr lesprocédures de certification de la dracunculose paysaprès pays.

    La dracunculose fait encore des ravages enInde et au Yémen ainsi que dans 16 pays d'Afrique ausud du Sahara. La populationexposée au risque estestimée à 130 millions de personnes dont 99o/o viventen Afrique.

    LI onRcUNCULoSE

    La dracunculose serait la seconde maladie éra-diquée de la planète après la variole, I'OMS a déclarédans un communiqué (OMS/86, 4 déc.1995). A fin1995 la dracunculose aura été éliminée à plus de95o/o.

    Sur les 70 pays touchés par certe maladie para-sitaire, 52 d'entre eux onr réussi à éliminer le risque

    LETTRES

    (§auf indication contraire dcs correspondents, il est d'usage que hs httres reÿæs soient examinéeset retouchées Pour quc hur publication encoùrage l'échange dc poînts'dz aae entre ,oilèg*t.

    -Réd)pays en développement, en particulier africains, deplus en plus critiques à l'égard de ce qu'ils considèrentcomme du "colonialisme". Ils ont insisté auprès deI'OMS pour être autorisés à distribuer les fonds eux-mêmes, même s'ils ne possédaienr souvent pas lesconnaissances techniques nécessaires.

    Il n'y a donc plus, pour faire contrepoids auxbureaucrates de nombreux ministères nationaux de lasanté, de brillanrs experrs de la santé versés dans lesproblèmes internationaux, comme ce fut le cas dansles premiers temps de I'OMS.

    IjOMS esr inconrestablement une nécessiré er,comme le reconnaissent les auteurs de l'article, uneutre organisme serait nécessaire si la communautéinternationale ne faisait pas le point de ce qui ne vapas et négligeait d'entreprendre des réformes indis-pensables.

    -J.M. van Gindertael

    (ancien INE EURO)(Extrait di |IHT 6 sept. 1995)

    2) d'un collègue en activité

    Contrairement à ce qu'écrivent les deuxauteurs) c'est grâce à la rapidité d'intervention deI'OMS que l'épidémie de fièvre Ebola qui s'est décla-rée à Kikwit, (7aire) en mai et juin a pu être rapide-ment maîtrisée.

    En ce qui concerne la lutte contre les mala-dies, I'OMS a maintenant réussi à éliminer la polio-myélite, la lèpre, le tétanos néonatal et la dracunculosede la planète, et la maladie de Chagas des Amériques,et leur éradication devrait être confirmée d'ici cinq

    page I1

  • ans. La lutie corltrc ces affections a bénéficié d'unepriorité accrue dans le budget progrâmme pour 1996-7997 et les dépenses dépassent maintenanr les 20 mil-lions de dollars.

    Les auteurs s'inquiètent de voir le programme"tabac ou senté" de I'OMS absorber des fonds quipourraient être utilisés pour la lume contre les mala-dies. Qu'ils soient rassurés car les dépenses au titre dece programme sont inferieures à un demi million dedollars par an. Ils n'en devraient pas moins tenircompte du fait que trois millions de personnes meu-rent prématurément chaque année à cause du tabac.

    Notre vérificateur des comptes n'a jamais indi-qué que "les irrégularités financières étaient légion" àI'OMS. Enfin, les dépenses pour les conferences onrdiminué, et non augmenté comme I'indique l'article,de quelque 250lo.

    -Ilona Kickbusch

    Directeur Promotion dr k santé,éducation et communication

    (Extrait de I'IHT 29 août 1995)

    ConsRttoNS: coMMENT pAyER

    Ref. Questions d'argent (Nouvelles rrimes-trielles, No. 22 été)

    Un membre de l'Association vivant au Portu-gal a envoyé un chèque sur une banque non-suisse deCHF 20.- pour régler sa corisarion. Mais seulementCHF 1.58 a été crédité à notre compre. Le solde deCHF 18.42 a été absorbé par Ia Société de BanqueSuisse, comme frais bancaire.

    En conséquence, il est vivement conseillé auxmembres de régler leur corisation, soir: (1.) par vire-ment ou chèque postal à notre compre de chèquespostaux, No. 12-17440-4 Genève (Suisse) ou (2.) parvirement ou chèque bancaire sur une banque suisse, ànotre compre no. D3-102,973.0, Société de BanqueSuisse, Succursale de I'OMS, 1211 Genève 27 (Suis-se).

    -Jo" Chang-§TailingTiesorier, AOMS

    Cnnre DE L,AOMS

    Je savais que la carte d'identité que je venaisde recevoir n impliquait de la part de I'OMS aucun

    engagement. Elle attestait simplement que son titu-laire avait travaillé pour I'OMS.

    En tout état de câuse, j'ai décidé de voir com-ment il serait possible de l'utiliser. Mon premier essaia été un échec. On m'a indiqué que l'on ne pouvait,(sur présentation de la carte), me donner un visa gra-tuitement. Par contre, certains pays d'Afrique l'ontfait, par courtoisie. Lorsque j'ai montré ma carte, unhôtel international m'accordé la même remise que cel-le dont bénéficient les membres de I'ONU en exercicedans le pays. En la mettant dans mon passeport, j'aieu le plaisir de passer la douane sans que l'on medemande, comme d'habitude, d'ouvrir mes valises.

    Le titulaire de la carte n'est pas assuré, en lamontrânt, de bénéficier de ces privilèges. Celadépend strictement de la bonne volonté de ceux à qui1I a affake. J'ai peut-être eu de la chance, mais il nefait aucun doute que je la réutiliserai pendant mesprochaines vâcânces.

    -Errol Williams

    Lithonia, Ga ( Etax-Unis dAmérique)

    (Les cartes d'identité se font dans l'ordrealphabétique. Vous êtes priés d'écrire aotre numéro deretraité sur h carte. Vous auez dzux naméros: celuide membre de personnel de I'OMS, qui est le mêrneque h nuntéro de l'assurance makdie et h nurnéro deretraité, Ce dernier est indiqü sur h httre du fondsdc pension dc Neut Yorh,.

    -Président)

    RÉPENToIRE DES MEMBRES DE L,AOMS

    Pendant mes vacences aux Antilles, en sep-tembre, j'ai été bloqué pendant cinq jours à Antiguapar l'ouragan Luis. Le répertoire des membres deI'AOMS m'a permis de prendre contact avec Sir L.J.Charles, à St John's. Nous ne nous étions pas vusdepuis 1973 àBrazzaville (AFRO). Le Dr Charlesm'a obligeamment reçu et m'â non seulement nourrimais approvisionné régulièrement en gin et cinzano eten punch au rhum particulièrement rare.

    J'aimerais exprimer ici toute ma reconnaissan-ce à Sir Charles qui a célébré son 82ème anniversairele 4 septembre 1995. Il est en très bonne santé à ceciprès que son jardinage quotidien le fait parfois beau-coup souffrir du dos.

    -J.§[ Kwamina Duncan

    Lagos (Nigeria)

    page 12

  • . Je vais quitter la Suisse pour rerourner vivredans mon pays, l'Afrique du Sud, au Cap plus précisé-ment.

    Pourriez-yous prendre note de ma nouvelleadresse afin que je reçàive bien les Nouuelles trimes-y1ielks.. Depuis que j'ai pris ma rerraite il y a trois ans,j'apprécie de recevoir lè bulletin dont Éon nombred'articles sont très inréressanrs. J'aurai plaisir à liretoutes les nouvelles et à prendre connaissance des avisdonnés par les uns er les àutres à l'avenir.

    ET.I RoUTE PoUR L,AFRISUE DU Suo

    -Mildred M. Reid

    Vaud (Suisse)

    ETRSLIn DES CoNTAcTS

    Suite à votre circulaire du 4 septembre 1995concernant les listes de numéros de réléphone, il est à

    mon avis souhaitable que l'on puisse, le cas échéant,prendre rapidement conracr avec nous. Je suggéraismême que ceux qui disposent du courrier électro-liqq. ou d'un accès à Inrerner (ou réseau analogue)l'indiquent dans le répertoite de nos membresl enmême temps que leurs numéros de téléphone et detélécopie.

    Les contacts seront encore plus faciles si leslistes comprennent: 1) le code du pâys, 2) le code dela zone et 3) le numéro local. Cela éiant, mon numé-ro de téléphone (Je n'ai pas d'adresse électronique) estle suivant : TP + 1 212 410 9067 (appels internatio-naux) et (212) 410 9067 (appels nati6naux). Commenous sommes beaucoup à résider dans des pays dift-rents, je suggère que nous utilisions la première for-mule.

    Je vous remercie de votre travail au nom del,AoMS. _d,"l,W*)Neut Yorh

    DANS LA PRESSE

    Ln FnnTtcE REDUIT SA CoNTRIBUTIoN

    La France a choisi de diminuer de façon dras-tique la contribution française lorsque celle-ci se faitsur une base volontaire.

    C'est le cas des grands programmes desNations unies comme l'Unicef, le HCR, le \W?F, leINUD et pour parrie I'OMS. La situation est plusinquiétante pour l'Unicef, Celle-ci devait recevoii 30millions de francs in 1995 (moitié moins environqu'en 1994). Or, à trois mois de Ia fin de l'année, lepremier franc reste à verser.

    "Ce sera une câtastrophe si la France ne verserien", résume le docteur François Rémy, président ducomité français pour l'Unicef. Lannonce, dimanche 8octobre, par Jean Arthuis, le ministre des finances,d'un nouveau train d'économies budgétaires n'est pasfaite pour rassurer.

    _ 'Je souhaite que la France augmenre sa contri-bution publique à l'action de l'Unicef, qui n'est pas àla hauteur de ce qu'elle devrait être", déciarait en àffet,le 9 décemb re 1994 à Paris, Jacques Chirac, en clôtured'un Colloque international des maires défenseurs desenânts. C'est peu dire que le président n'a pas renules promesses du candidat...

    La nomination récente d'une Américaine à latête de l'Unicef, de préftrence à une Européenne, n'esrsans doute pas étrangère à ce revirement. Mais ilpourrait bien se retourner contre Paris: en échange des

    nières années , I'Unicef achetait à la France pour prèsde 150 millions de francs d'équipements rnédicaux -dont nombre de vaccins. C'est cette manne qui pour-rait bien se tarir.

    -lfean-Pierre ïirquoi

    (Extraits duMonde, 1l oaobre 1995)

    55 millions de francs par an qu'elle versait ..r d.r-

  • L,OMPI REJETTE SIru FNNNCISCO

    LOrganisation mondiale de la propriété intel-lectuelle (OMPI) ne sera pas démembrée. Elle nedéménagera pas une partie de ses services aux Etats-Unis. Lassemblée générale de I'OMPI a rejeté uneproposition américaine. Celle-ci visait à transférer leservice de la coopération en matière de brevets à SanFrancisco, un service qui emploie quelque 200 per-sonnes, soit le tiers environ eiu personnel de I'OMPI.

    LOMPI prévoit de construire, derrière le bâti-ment âctuel, une extension importante. Coût estiméde l'opération: entre 80 et 100 millions de francs.

    C'est cette somme, jugée trop élevée, quiaurait poussé les Américains à jouer Ia carte de SanFrancisco. D'autres solutions de financement ont étécherchées. Du coup, la Conféderation et le cantonpourraient participer à l'opération. "Rien n'est encorearrété", souligne toutefois un haut fonctionnaire duDépartement des travaux publics de Genève.

    Lassemblée, qui siège tous les deux ans, aadopté un budget de 300 millions de francs pour lesdeux prochaines années, en augmentation de 70 mil-lions. Contrairement a d'autres organisations spéciali-sées, I'OMPI a des comptes équilibrés.

    -P.-8. D./C. B.

    (Exnaits duJownal de Genève, 5 oct 1995)

    IT S,OCCUPE DES PENSIONS

    Henry Ouma pèse 14,2 milliards de dollars!Cet homme est en effet responsable à New York de Iagestion et de la politique de placement de la Caissedes pensions de I'ONU qui regroupe 102 000 coti-sânts et rentiers au sein de I'Organisation eile-mêmeet de 16 agences affiliées.

    La fortune de sa caisse de retraite est investiedans 30 monnaies et 46 pays différents. Le seulconseiller global en investissements de la caisse depension de 1'ONU est la banque américaine FiduciaryTrust. Des conseils qui doivent être pertinentspuisqu'à fin juin, sut une année et en dollars, la totali-té du fonds avait prospé ré de 9 ,7o/o.

    Ouma explique ce résultat par la grande diver-sification des actifs, qui a permis de minimiser I'expo-sition directe au billet vert tout en profitant de la for-ce des autres monnaies, et aussi Par une plus grande-exposition du fonds aux actions. Celles-ci représen-rcnt 620/o de la fortune contre 29o/o en obligations,60lo dans l'immobilier et Ie solde en liquidités ou enplacements à court terme.

    -Paul Coudret

    (Extrait duJournal de Genève, 22 septernbre 1995

    Remerciements: Le Comité exécutif tient à remercier les personnes dldnt permis k réalisation de ce nurnéro, etnotamment Peter Ozorio (Rédacteurj, Rolindo, Pal (Présidà), Yues niigbelen John Bknd, les collègues en_acttiuité,]!y 2"ppr:thater, Jean ieclercq, ,i lr, àrt rt t adu.rt*rr; ainsi que Mirianne'King. Mise en pagé par HumphreyMatthey, Genùte.-

    Les opinions acprimées ici ne sont pas obligatoirement celles dÉ IAOMS.

    page 14

  • IMPOSITIONS DES PENSIONS

    Depuis que Rolande Cuvillier (ex-fonctionnaire de l'01T, Genève), le Dr A.E. Brownet Mme M. Ghess ont soulevé la question de l'imposition des pensions de l'ONU (Nouvellestrimestrielles N* 19, 20, 21) et que l'Association des Anciens de l'OMS a invité MmeCuvillier a venir exposer son point de vue sur la légalité (ou plutôt I'illégalité) de l'imposi-tion des pensions de l'ONU par les gouvernements au cours d'une réunion qui, soit dit enpassant, mais de façon tout-à-fait compréhensible, a suscité encore plus d'intérêt chez lesfonctionnaires de I'OMS en exercice que chez ceux qui ne le sont plus - les retraités etfuturs retraités ont commencé à espérer qu'ils pouvaient peut-être envisager un avenirmeilleur dans lequel ils n'auraient pas à payer d'impôts.

    Personne n'aime payer des impôts, et l'intérêt suscité par cette question est donctout-à-fait compréhensible. Lenthousiasme manifesté par de nombreux fonctionnaires etretraités en faveur d'une action en justice devant un tribunal national ou internationaltient, semble-t-il, à leur conviction que tous profrteraient obligatoirement d'une exonérationfiscale de nos pensions. Comment pourrait-il en être autrement? Nous n'avons pas àconsidérer la question sur la base des arguments juridiques allant à I'encontre de l'imposi-tion qui ont été brièvement exposés par Mme Cuvillier (Nouvelles trimestrielles N" 19) ouavec ia possibilité d'appliquer ses propositions dans la pratique mais, avant de sauter lepas, nous devrions examiner quelque peu ce qui se passerait probablement dans la pra-tique pour nos pensions et notre vie de retraité si l'Assemblée générale des Nations Uniesdécidait que toutes les pensions de I'ONU ne sont pas imposables.

    De nombreux partisans de l'exonération fiscale semblent penser que le niveau despensions de l'ONU resterait inchangé si leur proposition était adoptée. lls semblent oublierque le niveau de nos pensions est calculé en tenant compte du fait qu'elles seront impo-sées par les gouvernements. Les retraités résidant dans des pays tels que l'Autriche, où lespensions de i'ONU sont officiellement exonérés d'impôts, ont déjà dÛ se rendre douloureu-sement à l'évidence: l'Assemblée générale de I'ONU a réduit leurs prestations au titre de lapension en fonction de cette exonération.

    Certains anciens membres du personnel se rappelleront que le niveau initial de leurpension a été calculée sur la base non pas de leur traitement net (exonéré d'impÔt) maisde leur rémunération considérée aux fins de la pension ainsi que du nombre d'années deservice. Cette rémunération était nettement plus élevée que le traitement net, et cela pré-cisément parce que la plupart des pays imposent les pensions de l'ONU. ll ne fait doncaucun doute qu'une exonération générale des pensions de l'ONU s'accompagnerait d'u.neréduction au moins proportionnellé du niveau de nos pensions. ll est possible que certainsretraités dont la pension est relativement importante et qui résident dans des pays où lestaux d'imposition augmentent très rapidement puissent bénéficier en fin de compte depensions exonérées drimpôts un peu plus élevées que celle qu'ils reçoivent actuellementune fois les impôts Oedüits mais, pour beaucoup de retraités, sinon la plupart, ce seraitprobablement l'i nverse.

    Cela dit, il existe un autre risque, encore plus important. Ceux d'entre nous qui ontparticipé aux délibérations du Comité mixte de la Caisse commune des Pensions du Per-sonnel'ou qui ont suivi de près les débats sur les pensions à la Cinquième Commission del'Assemblée générale se rappelleront que, depuis une vingtaine d'années, la majorité desgouvernements des pays développés s'efforcent sans discontinuer, et le plus souvent.aveciuccès, de réduire le montant des pensions sous un prétexte ou un autre. De nombreuxgouvernements font encore valoir que les pensions de l'ONU sont beaucoup trop géné-ieuses, en particulier si on les compare à celles versées aux fonctionnaires nationaux'Aujourd'hui, alors que le déficit actuariel de la Caisse des pensions de l'0NU se remet àaugmenter et que nous sommes en pleine crise financière, que les budgets des organismesde l'ONU se trouvent réduits et que les gouvernements soit ne payent pas leurs contribu-

    anx Nou.uelles trimestrhlhs &s Anciens dE |AMS Antamnç,,N"23, 1995

  • tions, soit cherchent à les réduire, il est tout-à-fait concevable que l'Assemblée généralesaisisse I'occasion d'une révision du montant des pensions si elles devenaient non impo-sables pour examiner une fois de plus la question du montant "approprié" des pensions.Selon toute vraisemblance, une révision générale entraînerait une fois de plus un abaisse-ment du montant des pensions pour chacun, abaissement qui serait supérieur à ce qui cor-respondrait à un simple passage de l'imposition à l'exonération. Dans ce cas, tous lesretraités et tous les futurs retraités y perdraient.

    ll convient également de considérer la situation des nombreux retraités qui résidentdans des pays qui n'ont pas officiellement exonéré les pensions de l'ONU mais où ces pen-sions ou une partie d'entre elles ne sont pas en fait imposées en raison de l'ambiguïté destextes juridiques, de la négligence ou de l'ignorance des agents de perception locaux, oupour toute autre raison. Le montant des pensions dans ces pays n'a pas été réduit parl'0NU, contrairement à ce qui s'est passé dans les pays qui officiellement n'imposent pasles pensions de l'0NU. ll est évident que tous les retraités résidant dans les premiers paysy perdraient car leur pension, normalement imposable mais en réalité exonérée, seraitramenée à un niveau plus bas, officiellement non imposable, par l'Assemblée générale desNations Unies.

    Enfin, on peut raisonnablement se demander si les retraités qui recevraient des pen-sions exonérées d'impôts seraient facilement acceptés comme résidents dans les paysautres que le leur. Si tel était le cas, les retraités de I'ONU pourraient rencontrer des diffi-cultés à obtenir des permis de résidence permanente dans certains pays auxquels vontactuellement leur préférence. Par exemple qui peut penser que les autorités suisses, enparticulier celles des cantons de Genève et de Vaud, accorderaient aussi facilement un per-mis C aux milliers de retraités étrangers de I'ONU si elles ne pouvaient pas plus percevoird'impôts sur leurs pensions?

    Abstraction faite de ces considérations pratiques, une question d'intérêt publicintervient également dans la question de savoir si les pensions de I'ONU doivent ou nonêtre imposées. Comme le savent bien la plupart d'entre nous, le statut d'exonération dontbénéficient les fonctionnaires employés par les organismes des Nations Unies n'est pasparticulièrement bien accueilli par le grand public dans la plupart des Etats Membres, quiestiment que, lorsqu'un fonctionnaire prend sa retraite, il n'y a aucune raison qu'il puissecontinuer à bénéficier des privilèges et immunités qui lui étaient accordées lorsqu'il étaiten exercice. Au contraire, le sentiment général est que le retraité d'un organisme de I'ONUdevrait être totalement intégré à la vie du pays et être un citoyen ou résident comme lesautres, et qu'il devrait partager avec le reste de la population la charge de la fiscalité encontrepartie des services et facilités dont il bénéficie dans le pays où il réside. La décisionde ne pas imposer les pensions de l'ONU là où elles l'étaient depuis près d'un demi-siècleserait une catastrophe en termes de relations publiques dans de nombreux pays, tant pourles organisations internationales que pour les retraités. Ainsi donc, si l'on en venait àdevoir choisir entre une pension imposable au niveau actuel et une pension non imposableà un niveau moins élevé, la plupart des Etats Membres et les organisations faisant partiedu système des Nations Unies de même qu'un bon nombre de fonctionnaires internatio-naux et de retraités opteraient, sans avoir probablement d'autre choix pour la première pos-sibilité.

    Le Comité exécutif va naturellement continuer à suivre de près l'évolution de lasituation concernant cette question importante.

    Gomité exécutif de I'A0MS30 nouembre 1995

    auc Nouuelhs trimestriellcs des Anciens de |OMS Autotnne, N'23, 1995