AVEC

Marijo

Ouzbékistankhiva

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Autrefois, important centre marchand d’esclaves d’Asie centrale, ville musée depuis 1967, Khiva a fêté ses 2 500 ans en 1997. De ses 40 000 habitants, seulement 1 500 familles ont retrouvé leur demeure à l’intérieur des murailles. Les Soviétiques les en avaient chassés, créant ainsi une vieille ville, très belle mais sans âme… C’est, cependant, l’ensemble architectural le plus homogène du monde islamique. Le plan suivant témoigne de la densité des constructions de la partie ouest de cette vieille ville, Itchan Kala.

C’est une fascinante ville fortifiée, longue de 600 m et large de 400. Les murailles, très imposantes, s’étendent sur plus de 2 km, atteignant 8 m de hauteur et épaisses de 6. Leur origine remonterait au Ve siècle, mais c’est au XVIIe qu’en fut érigée la plus grande partie. Ensuite, avec les différentes invasions de nomades, perses ou russes, elles furent détruites et reconstruites à maintes reprises…

Par cette porte, Ota Davorza, commence, en général, la visite de Ichan Kala. A gauche, la

muraille.

Un autre aspect des

murailles et…

… porte Nurullaboy Hovlilari.

Dès l’arrivée sur le site, on remarque, à droite de la porte, une large esplanade devant une immense construction richement décorée. C’était la medersa Mohamed Amin Khan, de la fin du XIXe siècle. Elle pouvait accueillir 250 étudiants. Elle a été transformée en hôtel de luxe, l’hôtel Khiva. Séparée de la medersa par une cour moderne, l’ancienne mosquée transformée en bar et salle deréception, nous accueille avec un magnifique portail restauré. De là, on peut contempler parfaitement, le Kalta Minor.

Ci-haut et à droite, la medersa transformée en

hôtel, en bas, la medersa Matniyaz Divanbegi qui

abrite le restaurant.

Le Kalta Minor devait atteindre 70 m de haut mais sa

construction s’arrêta à 26 m en raison du décès du

Khan Mohamed Amin qui l’avait commandité. Il

arbore le turquoise typique des

constructions de Khiva.

Le palais Tach Kaouli qui date du XIXe

siècle.

La forteresse Koukhna Ark est la plus ancienne du site. Ses fondations datent du Ve siècle, mais des ajouts se firent jusqu’au XIXe.La plus vieille construction actuelle date du XIIe siècle. La résidence officielle des Khans de Khiva comprenait plusieurs cours avec mosquée, salle de garde, chancellerie, salle du trône, harem, etc.

Les images précédentes témoignent de la richesse

de la décoration.Il n’est donc pas

surprenant que l’on ait choisi ce lieu pour la

présentation d’un spectacle de danses

traditionnelles…

Au cœur de la vieille ville, à l’ombre des minarets, est installée une école de sculpture. De jeunes élèves produisent, notamment, d’ ingénieux présentoirs qui peuvent s’installer à différentes hauteurs pour la mise en évidence d’un livre particulier.

Mausolée Pakhlavan Mahmoud

Une tombe…

Partage et recueillement…

Au début du XXe siècle, le grand vizir, Islam Khodja, commandita la medersa qui porte son nom et son minaret. Ce sont les derniers monuments architecturaux des khanats d’Asie centrale.La medersa est devenue le plus important des musées de Khiva.Il expose une série d’objetsreprésentant les arts appliquésde la région.

La medersa et sa cour intérieure.

Avec près de 45 m, le

minaret n’en a que 2 de

moins que le célèbre

Kalon de Boukhara.

Situé à l’extérieur de la vieille ville, le Palais Nouroullah Baï, construit une dizaine d’années avant l’arrivée des Bolcheviks, paraît en assez mauvais état de prime abord. Seule la salle de réception, avec ses décorations de style art nouveau, témoigne encore de la splendeur de ce temps-là.

Musique : Turgon Ali Matov Nasr-I Segah

Documentation : Guides Olizane et Petit Futé

Photos, conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé

Juillet 2007

marijo855@gmail.com

A BIENTÔT