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Diagnostic sensible du paysage DE BREIL-BARBERIE Avis de l’atelier citoyen Juin 2013

Avis de l'atelier citoyen : Diagnostic sensible du paysage de Breil

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Diagnostic sensibledu paysageDe Breil-BarBerie

Avis de l’atelier citoyen Juin 2013

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MANDAT CONFIÉ À L’ATELIER CITOYEN PAR LA VILLE DE NANTES 04

le contexte et la problématique de la démarche de dialogue citoyen 04

le mandat de l’atelier citoyen 05

les modalités et les étapes de l’atelier 06

AVIS DE L’ATELIER CITOYEN 08

Le portrait collectif du paysage du quartier 09

a / Ce qu’a mis en lumière le travail de reportage photographique et les entretiens 09

B / Ce qu’a mis en lumière le travail de carnet de déambulation 13

C / les grands traits du paysage du quartier 17

Nos propositions pour le paysage du quartier 22

a / renforcer et améliorer les lieux de vie du quartier 23

B / Mutualiser des espaces et équipements publics de proximité 24

C / Maintenir des activités économiques au sein du quartier 25

D / Affirmer la place de la nature en ville au sein du quartier 25

e / révéler et mettre en valeur le patrimoine géographique et historique du quartier 27

F / être vigileant à la qualité du tissu urbain constitué principalement d’îlots de maisons et de rues 28

G / Partager les usages de la rue et favoriser les déplacements doux à travers le quartier 29

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au sein de la Ville de Nantes, la Direction Territoriale de l’Aménagement a piloté cette démarche (avec l’équipe de quartier Breil-Barberie, de la mission CiTé)

Le dialogue citoyen, c’est associer les nan-tais et les nantaises pour améliorer les servi-ces et les projets conduits par la Ville.

L’expertise d’usage est la connaissance, les savoirs et les pratiques de ceux qui vivent dans la ville et utilisent ses services publics. elle ne se résume pas à des intérêts indivi-duels. elle peut être la base d’une élaboration collective par les citoyens d’avis et de propo-sitions.

L’expertise citoyenne est la capacité à construire l’intérêt commun.

Le mandat de participation, adressé par les élus aux citoyens, précise pourquoi la Ville a besoin de l’expertise d’usage. les questions précises posées aux citoyens, les modalités de participation qui leur sont proposées et enfin l’engagement de la Ville à prendre en compte les résultats.

L’atelier est le terme choisi par Nantes pour désigner le groupe de travail qui reçoit un mandat de la part de la Ville et s’engage à y répondre.

L’avis citoyen est la production finale d’un atelier : il matérialise l’avis collectif que se sont forgés les participants à l’atelier en ré-ponse au mandat donné par les élus.

La réponse argumentée de la Ville à l’avis citoyen permet d’expliquer ce qu’elle retient des travaux de l’atelier, et comment elle adaptera ses actions grâce à cet avis.

Le Conseil municipal est l’assemblée d’élus délibérant sur la politique menée par la Ville de Nantes.

Les politiques publiques représentent un ensemble d’actions coordonnées, mises en œuvre avec pour objectif d’obtenir une mo-dification ou une évolution d’une situation donnée. À Nantes, elles sont au nombre de 21 (Petite enfance, Personnes âgées, Famille, Développement durable, Sport…).

Les élus de quartier sont les représentants de la municipalité nantaise. ils jouent un rôle “d’interface” entre les quartiers nantais et la Ville.

La démocratie participative est une for-me de partage et d’exercice du pouvoir, fondé sur le renforcement de la participation des ci-toyens à la prise de décision politique.

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I Le CONTeXTe eT LA PROBLéMATIQUe De LA DéMARCHe De DIALOGUe CITOYeN

le paysage est au cœur du rapport sensible et affectif qu’entretiennent les habitants avec leur quartier. S’il s’offre à la vue au premier abord, il se révèle aussi ol-factif, sonore, voire tactile. On peut y être attaché pour des raisons qui tiennent à notre histoire personnelle (appartenance), on peut le trouver beau à regarder (es-thétique) ou considérer qu’il est le fruit d’une longue histoire (identité).

en somme il n’est pas neutre, son évolution fait sou-vent réagir.

VOICI Le MANDAT QUI A éTé CONFIé AUX MeMBReS De L’ATeLIeR CITOYeN “DIAGNOSTIC SeNSIBLe DU PAYSAGe”, eN jANVIeR 2013.

Un atelier citoyen sur le paysage a été expérimenté en 2011 sur le quartier Hauts-Pavés Saint-Félix pour que les expertises des habitants et des techniciens s’enri-chissent mutuellement. Cette démarche a permis de réaliser un travail collectif de qualité apprécié des élus, services et habitants, et qui voit des prolongements concrets dans l’organisation de balades urbaines, dans des recherches sur l’histoire du quartier, ou encore dans la modification du Plan Local d’Urbanisme, dans des aménagements de proximité. la ville souhaite diffuser en 2013 cette expérience sur le quartier Breil-Barberie, plus précisément sur le sec-teur Schuman - Jost - longchamp où les évolutions urbaines sont importantes et où alternent des paysa-ges diversifiés (secteur pavillonnaire, boulevards, parc et vallée, habitat collectif vertical).

la ville a entendu les mécontentements et inquiétu-des liés à des projets nombreux sur ce secteur. l’étude urbaine préalable menée sur le site de l’ex école d’ar-chitecture a associé un groupe de travail à toutes les étapes. Un groupe de suivi s’est constitué autour d’une approche globale de l’impact des projets immobiliers sur le secteur Jost - Schuman. Dans le cadre d’un pro-tocole avec une association, le projet de reconstruction du centre commercial des Collines du Cens a été amen-dé. la reconversion future du site de France Télécom a donné lieu à un dialogue constructif avec les riverains. Ces démarches seront naturellement poursuivies.

les échanges autour de projets ne permettent pas tou-jours d’interroger ce qui fait la qualité de la vie perçue dans un quartier. Or habiter un quartier, c’est dévelop-per petit à petit une familiarité avec les lieux que l’on fréquente au quotidien ; se laisser gagner par une émo-tion produite par une perspective, un arbre remarqua-ble, une belle maison ; dessiner des parcours de balade et découvrir. les services de la ville comme les habi-tants ont beaucoup à partager de cette poésie de la vie en ville pour alimenter les politiques publiques qui ont, de près ou de loin, rapport avec l’évolution de notre cadre de vie. Cet atelier citoyen doit y contribuer.

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LA VILLe SOUHAITe ReCUeILLIR VOTRe AVIS SUR LeS POINTS SUIVANTS

alternant reportage photographique, déambulations collectives et séances de travail avec un paysagiste et des étudiants de l’école d’architecture, l’atelier « Dia-gnostic sensible du paysage » portera sur les objets de travail suivants :

> apporter votre vision du paysage, à partir de votre ressenti.

> Identifier les points forts et les points faibles du paysage.

> établir des recommandations pour l’avenir.

le travail sera réalisé sur une partie du quartier Breil-Bar-berie. la tranche urbaine concernée s’étend de la rue de la Gaudinière à l’Ouest à la Perverie à l’est, de la vallée du Cens au Nord au boulevard des américains au Sud.

l’atelier citoyen ne vise pas à débattre des projets immo-biliers en cours de définition sur le secteur. Ces projets font l’objet de démarches de concertation distinctes.

en sollicitant la contribution du groupe de travail, la Ville souhaite s’appuyer sur le regard des habitants dans une démarche de diagnostic urbain afin d’iden-tifier ce qui contribue à la qualité des paysages et de la vie dans le secteur considéré. les conclusions de l’atelier viendront ainsi nourrir les réflexions urbaines sur ce secteur.

II Le MANDAT De L’ATeLIeR CITOYeN

Périmètre indicatif du diagnostic du paysage

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B / MéTHODeS eT CALeNDRIeR

> étape 1 Séance de lancement de atelier 11 février 2013

> Présentation du mandat, de la méthode, du périmètre retenu pour le diagnostic, de la notion de paysage.

> étape 2 Travaux individuels

> réalisation, par chaque participant, à titre individuel :

- soit d’un reportage photographique 11 au 25 février 2013,

- soit d’un carnet de déambulation 11 au 20 mars 2013.

> étape 3 restitution des travaux individuels

> les étudiants reçoivent en entretiens individuels les personnes ayant choisi de réaliser le reportage photographique. 25 février au 11 mars 2013.

> les paysagistes animent une réunion collective avec les personnes ayant choisi de réaliser le carnet de déambulation. 21 mars 2013.

> étape 4 Séance de mise en commun 26 mars 2013

> les paysagistes et les étudiants présentent une synthèse des reportages photographiques et des carnets de déambulation.

> les paysagistes nous livrent leur lecture professionnelle du paysage et restituent une lecture croisée et synthétique des carnets de déambulations.

> Nous préparons les déambulations collectives sur le terrain.

> étape 5 Déambulation collective 13 avril 2013

> réalisation d’un parcours de (re)découverte collective du paysage du quartier pour couvrir l’essentiel du périmètre d’étude. Partage des points de vue sur le terrain.

> étape 6 Nos recommandations en lien avec le paysage

> Séances de travail sur la formulation des recommandations en lien avec le paysage urbain. 15 mai 2013, 29 mai 2013 et 12 juin 2013.

> étape 7 restitution en Conseil de quartier 18 juin 2013

> Présentation de l’avis citoyen « Diagnostic sensible du paysage » aux élus de quartier et à l’adjoint à l’urbanisme lors d’un Conseil de quartier plénier.

la ville s’engage à analyser l’avis citoyen « Diagnostic sensible du paysage » et à y répondre avant la fin de l’année 2013.

III LeS MODALITéS eT LeS éTAPeS De L’ATeLIeR

A / COMPOSITION De L’ATeLIeR CITOYeN

l’atelier est ouvert aux conseillers de quartier, et aux habitants et associations de quartier qui souhaitent s’y investir. les participants se sont engagés à être pré-sents jusqu’à la remise de l’atelier citoyen.

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C / PRODUCTION De L’ATeLIeR

À travers les photographies, les déambulations collectives et le dialogue avec un professionnel du paysage, l’atelier vise à produire un diagnostic sensible mettant en évidence ce qui fait la qualité du paysage urbain sur le secteur considéré et à émettre des recommandations pour l’avenir.

Ce travail formalisé par écrit et accompagé d’autres formes d’expression (photos, cartes…) constitue l’avis citoyen rendu par l’atelier. il fera l’objet d’une restitution par l’atelier, au conseil de quartier et aux élus signataires du mandat.

D / LA RéPONSe ARGUMeNTée De LA VILLe

la Ville s’engage à apporter une réponse aux membres de l’atelier suite à la remise de l’avis. elle précisera pour chacune des recommandations ce qu’elle en a compris, ce qu’elle compte faire, comment elle traduit de façon concrète les idées en actions et les raisons pour lesquelles elle ne retient pas telle(s) proposition(s).

Pascale Scilboadjointe au Maire de NantesQuartier Breil-Barberie

alain robertadjoint au Maire de NantesUrbanisme, logement, commerce et artisanat

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LA VIe De L’ATeLIeR

la participation

Vingt-trois personnes se sont engagées à l’issue de la séance de lancement de l’atelier le 11 février 2013. au terme de la première étape de travail individuel, onze reportages photographiques et sept carnets de déam-bulation ont été réalisés. Dix personnes étaient présen-tes à la restitution collective de ces travaux le 26 mars. la déambulation sur le terrain le 13 avril 2013 a réuni quinze personnes. le premier atelier sur l’élaboration de propositions a rassemblé quatorze personnes le 15 mai 2013, elles étaient onze lors du second atelier de relecture-amen-dement le 29 mai 2013. Enfin, sept personnes se sont portées volontaires pour préparer la restitution orale aux élus. la participation a donc été constante tout au long de l’atelier, constructive, aucun essoufflement n’a été observé.

le lieu de vie des participants

les participants habitent l’ensemble des secteurs cou-verts par le périmètre du diagnostic sensible du paysa-ge : Diane-épine, Schuman, Barberie-Mulotière, amé-ricains-Jean XXiii, Gaudinière. le travail a permis de révéler des ressentis très localisés, les spécificités des micro-quartiers ainsi que des points de vue croisés sur les lieux emblématiques.

le rôle de l’équipe d’animation

la DTa Nantes Ouest et l’équipe de quartier ont veillé à la bonne mise en oeuvre de la méthode envisagée et à la bonne organisation de l’atelier. les paysagistes de l’agence De long en large et de l’agence Map, mission-nées par la ville, ont joué le rôle de conseil auprès de la ville et des habitants tout au long de l’atelier : appui méthodologique, lecture du paysage, animation des ateliers, synthèse des éléments recueillis, émergence d’idées, formalisation du rendu final. Les étudiantes de l’école d’architecture ont piloté l’étape reportage photo-graphique et apporté leurs contributions à la méthode et aux synthèses réalisées tout au long des ateliers.

Des productions personnelles et collectives dans le cadre d’ateliers

Des « travaux personnels » ont été réalisés par les par-ticipants (reportage photo et/ou carnet de déambula-tion). ils ont permis de faire émerger une expression individuelle autour du paysage du quartier et du vécu, parfois de la mémoire, de chacun. Un travail de mise en commun et de synthèse a ensuite été réalisé aboutis-sant à des cartes et écrits collectifs qui ont pris forme et se sont enrichis tout au long des temps d’atelier. l’avis citoyen qui vous est présenté est une synthèse des tra-vaux réalisés et des résultats de cette dynamique col-lective autour du paysage du quartier Breil-Barberie.

Les participants

Gilles Beaudonnet, Jean-luc BlanchardGuénolé Bourdaud, Patrick ChauveauBruno Coïc, Gérard CourantJohane Guerlais, Fabienne GuillonDaniel lagre, albert le CourtPatricia le Foll, Gilles le NezetJoël le rudulier, Patrick lerayPhilippe letort, laure litoualain Maffray, Marie-Paule MassonPhilippe Menard, Bernard MilletJosiane Perine, Jean-Noël rabarijaonaMichel rault

élus référents

Pascale SCilBO - adjointe du Quartier Breil-Barberiealain rOBerT - adjoint au Maire en charge de l’urbanisme Pilotage atelier

Jérôme le JelOUX - Direction Territoriale d’aménagement (DTa) - Nantes Ouest - Nantes Métropole Matthieu DaNieaU - équipe de quartier Breil-Barberie - Ville de Nantes Animation atelier

émeline eSCaTS - Concepteur Paysagiste Bureau d’étude De long en large basé à NantesGaëlle PiNier - Concepteur Paysagisteagence MaP [PaYSaGiSTeS], basée à Nantes Clémence NOUrY - étudiante à l’école Nationale d’architecture de Nantes - Stagiaire au laUaSarah GriFFON - étudiante à l’école Nationale d’architecture de Nantes - Stagiaire au laUaencadrées par elise rOY et anne BOSSéenseignantes-chercheures au laUa

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a / Ce QU’a MiS eN lUMière le TraVail De rePOrTaGe PHOTOGraPHiQUe eT leS eNTreTieNS

le groupe de travail s’est fortement investi dans la re-cherche de la définition d’un portrait partagé du paysage de leur quartier. les participants ont été guidés dans leur démarche par des exercices simples : le reportage pho-tographique et le carnet de déambulation. Cette étape de diagnostic a été un préalable à la formalisation des re-commandations. il est intéressant de noter les similitudes

et croisements possibles entre les thèmes issus du travail de reportage photographique et du travail de carnet de déambulation.Ces deux démarches ont été menées parallèlement et, dans un premier temps, les conclusions et thématiques ont été formulées séparément.

I Le PORTRAIT COLLeCTIF DU PAYSAGe DU QUARTIeR

L’AVIS CITOYeN A éTé CONSTITUé COLLeCTIVeMeNT PAR LeS MeMBReS De L’ATeLIeR CITOYeN, eN RéPONSe AU MANDAT CONFIé PAR LeS éLUS.

le travail de reportage photographique a été organisé autour de quatre questions : Quel est le lieu que vous aimez ? Quel est le lieu que vous aimez moins ? Quel est le lieu que vous souhaiteriez promouvoir ? Quel est le lieu que vous souhaiteriez revaloriser ?

Suite aux prises de vue réalisées par les habitants, des entretiens individuels ont été menés. au cours de ceux-ci, les participants ont pu exprimer leurs choix et leur ressentis vis-à-vis du paysage de leur quartier. Un travail de restitution et de synthèse a été réalisé afin de mettre à jour les grands thèmes qui reflètent une perception partagée du paysage.

extraits des travaux réalisés

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Des micro-quartiers

Des grands axes

Des centralités dispatchées l’esprit de rue

les passages piétonniers

La mutation du paysage urbain

« La densification de la ville c’est presque inéluctable »

Changement de gabarits et ressenti urbainPression foncière et mixité

aspect visuel. Patrimoine. Usages.

« Ce n’est pas qu’il n’y a pas assez de stationnement, ce n’est pas ça le problème. C’est qu’il ne faut pas avoir de voiture. Si on met plus de stationnements dans une construction d’immeuble, il y aura plus de voitures. (…) Nous, on n’a pas de voiture sur la rue, on n’avait pas de garage, mais la cuisine on l’a changée et on a fait un garage. Bon, quand on a changé de voiture, elle ne rentrait plus dedans ! il y a beaucoup de gens qui arrivent à la glisser dans les jardinets mais ça pose problème, c’est sûr. il y a plein de maisons qui n’ont pas de garage. (…) Bientôt on va nous coller un stationnement payant devant chez nous, ça va nous faire drôle ! »

« Plein de maisons n’ont pas de recul, mais elles ne sont pas toutes non plus sur la rue.là, c’est la «rue-fossé», qui est d’un autre style, ce qui est dommage. On a ce côté agressif parce qu’on est quasiment acculé sur la rue, avec l’immeuble. »

Près de la pharmacie, il y a un petit manoir qui a été détruit mais ils ont conservé la clôture en pierre et construit l’immeuble derrière. C’est sympa de garder des choses comme ça (…) c’est positif…

La vie de(s) quartier(s)

Là, il n’y a pas de place de village, et ça, c’est un truc qui manque. Vous allez sur certains quartiers, Chantenay par exemple, vous avez une place, vous avez une église, vous avez un truc qui fait cœur historique, cœur ancien.

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le Parc de la Gaudinière et son château

l’octroi

la vallée du Cens

l’église Sainte-Thérèse et la perspective du boulevard des

américains

Les traces de l’histoire locale / Un paysage commun

le centre pénitentiaire provisoire

les maisons remarquables

les murs des anciennes tenues maraîchères

Une histoire méconnue ?

les « lotissements de châteaux »

l’école du vélodrome de longchamp

entre public et privé / Un paysage communDes jardins

vus depuis la ruela vallée du Cens : une nature difficilement accessible

Fleurir l’espace public

Une nature présente mais peu visible

« il y a le château de la Gaudinière, il est dommage qu’il n’y ait rien là-dedans. (…) Pourquoi la mairie n’est pas là ? On pourrait imaginer d’autres choses, ou que ça devienne un lieu de vie. C’est une sorte de bâtiment-musée. »

« D’un seul coup on se croirait à la campagne, c’est presque surprenant. (…) avant c’est vrai que c’était moins dégagé. il y avait des fourrés, des rhododendrons sur le côté. On voit que c’est moins sauvage que cela n’a été. Mais ça reste quand même très nature. »

« il y a des bouts de murs qui n’ont pas été détruits. (…) Pour moi, c’est extrêmement important de conserver ces murs des tenues maraîchères. ils délimitaient les parcelles. »

« la rue de l’épine pour l’instant elle est protégée, enfin, elle a échappé au massacre pour le moment. On a des petits jardins, et donc c’est un quartier qui fait aéré. »

On était plus ou moins à la campagne ici donc il y a des lieux de villégiature.

Tout est privatif ! Moi, je trouve qu’on devrait presque obliger à laisser une partie de jardin devant. Parce que je trouve que l’on est en manque de verdure dans les rues.

L’octroi il y a le côté signification et puis aussi le côté esthétique. Ça fait partie du passé de la ville.Les lieux emblématiques / Un paysage commun

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12 extraits des carnets de déambulation

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B / Ce QU’a MiS eN lUMière le TraVail De CarNeT De DéaMBUlaTiON

> la présence d’une nature « sauvage » (vallée du Cens).

> la présence d’une nature « maîtrisée » (parc de la Gaudinière).

> l’attachement aux ambiances de « ville à la campagne » > les indices qui y sont liés : des morceaux de campagne dans la ville.

> la valeur accordée au système des jardins de cœur d’îlot et des jardins de devant qui contribuent à la qualité de l’espace public.

> l’importance de la typologie des rues et leur forte hiérarchie qui influence les usages associés.

> la valeur accordée aux points de repère architecturaux et liés au végétal > témoignage de l’évolution du quartier et points de repères.

> la présence de polarités dans la ville, essentiellement liées aux commerces et services.

> l’intérêt pour les chemins de traverse et la mutualisation des espaces.

les carnets de déambulation ont pour but de faire ex-périmenter autrement le paysage quotidien, d’inciter à développer une approche du paysage basée sur les sens et le ressenti personnel, de susciter l’interroga-tion et la découverte. les sept contributions ont été d’une grande richesse tant par la diversité des expres-sions que par la dimension sensible qu’elles ont fait ressortir.

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herbe, feuilles, petites branchesun

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beaucoup de jardins

les murs d’enceinte

le bruit d’enfants qui crient.

des maisons colorées

J’entends des oiseaux, des murmures, de temps en temps… une

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asse

Des cerisiers en fleur au printemps.

oiseaux

cris d’enfantsune école

lumineux

silence

les murs des anciennes te

nues maraîchères

souvent humide, calme, un peu sauvage

boulevard très bruyant

très passant

gaz d’échappement

véhiculesgris

nuit

tambour

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rée d’un bois

c’est rassurant

Un paysage brumeux dans le soleil.

un fra

mbois

ier

Un petit espace ensoleillé,

une berceuse, le bois,

l’humus, de la mousse,

spongieux, jaune pastel.

des grands jardins pleins de verdure

une jolie balade au calme.

le bruit des voitures s’atténue.

Comme une ruche, parler très fort, de l’agitation,

le moteur des voitures, le bruit du tram.

rue des friches

Le parfum agréable des mimosas des jardins et de la tonte des pelouses…

des grands arbres majestueuxdes petits taillis

des fleurs sauvages

des canards

des jeux d’enfants

le calme du piano

très bruyant

des pelouses

le sous bois

du vert

le brouhaha du marché, les étals des

com

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çant

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rillon

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lles…

Un héron survole la vallée du Cens… Un héron survole la vallée du Cens…

Un héron survole la vallée du Cens… Un héron survole la vallée du Cens… Un héron survole la vallée du Cens…

souvent humide, calme, un peu sauvage

souvent humide, calme, un peu sauvage

le bruit d’un compresseur, d’un ventilateur…

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expressions positives

entendre, écouter«une berceuse»«les chants d’oiseaux couvrent la rumeur de la ville»«musique classique légère et joyeuse»«le calme du piano»«brouhaha du march黫 des passants qui discutent et ne parlent pas fort»« cris d’enfants»

Sentir, goûter«le bois / l’humus»«un framboisier (une mousse de framboise)»«mimosas des jardins»«odeur de l’herbe fraîchement coupée»

Toucher, matières, textures«texture spongieuse, de la mousse» «murs de pierre», «humide»«colorées», «couleur jaune pastel»«vert», «herbe, feuilles, petites branches»

Voir«perspective dégagée», «on aperçoit au loin un clo-cher», «magnifique cèdre», «animaux aperçus»«les hérons survolent la vallée du Cens»«belles maisons»«des oiseaux ont fait leurs nids»«grands jardins pleins de verdure»

expressions négatives

entendre, écouter«tambour»«le bruit d’un port (corne de brume au loin)»«comme une ruche»«certains parlent très fort»«enfants qui crient»«moteur de voitures»«musique du film Psychose de Hitchcock»«le tram et son bruit particulier (ding + moteur)»«bruit caractéristique des moteurs de bus»«calme relatif»«bruit d’un compresseur et d’un ventilateur»«le bruit du boulevard Schuman m’arrive aux oreilles»

Sentir, goûter«la mine»«des patates en gratin (bien lourd)»«échappement des automobiles et deux roues»

Toucher, matières, textures«minérales»«terne, dominance de gris»«la pierre», «rugosité du bitume»

Voir

«le Boulevard est tout en longueur, on voit loin mais on ne voit pas vraiment le bout»«câbles électriques dans tous les sens»«pas d’horizon»«pas de perspective»«barrières visuelles»

les murs des anciennes te

nues maraîchères

souvent humide, calme, un peu sauvage

Le parfum agréable des mimosas des jardins et de la tonte des pelouses…

le brouhaha du marché, les étals des

com

mer

çant

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Un héron survole la vallée du Cens… Un héron survole la vallée du Cens…

Un héron survole la vallée du Cens… Un héron survole la vallée du Cens… Un héron survole la vallée du Cens…

Un héron survole

la vallée du Cens…

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lapi

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Une voûte végétale accueillante.

souvent humide, calme, un peu sauvagesouvent humide, calme, un peu sauvage

souvent humide, calme, un peu sauvageOn fait un saut direct à la campagne.

Un lieu calme entouré par la rumeur de la ville.

Une musique classique, légère et joyeuse.

le chant des oiseaux s’y mêle.

le bruit d’un compresseur, d’un ventilateur…

Des voitures en continu, des moteurs de bus.

le bruit du boulevard schuman m

’arrive jusqu’aux oreilles…

il n’y a pas de perspective à la promenade, c’est vide et terne.

il fait sombre.

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la musique du film Psychose

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C / leS GraNDS TraiTS DU PaYSaGe DU QUarTier

l’identité paysagère du quartier ressort en partie au travers des commentaires issus des carnets de déam-bulation et des choix de prise de vue des participants. Elle s’est affinée et précisée au cours des temps d’ateliers.

les habitants ont exprimé un attachement fort à leur quartier et mis en avant la qualité de vie qu’il procure. Cette qualité de vie est mise en lien avec la proximité de vastes espaces de nature, la présence de commerces, la proximité du centre-ville de Nantes, les nombreux équipements, plus particulièrement les équipements scolaires, un tissus urbain spécifique dominé par une organisation en maisons individuelles formant des îlots autour d’un cœur «vert» intime, constitué de jardins, à l’arrière des maisons.

a la question «qu’est-ce qui fonde l’identité paysagère du quartier», on pourrait donc répondre qu’il ancre ses qualités dans les particularités du site et dans son his-toire, mais aussi dans l’existence d’une forme urbaine à laquelle les habitants sont attachés.

Les grands traits de ce portrait sont :

> la présence de la vallée du Cens : une structure paysagère majeure, remarquable et emblématique de la qualité de vie du quartier.

> les traces de l’histoire des domaines et des te-nues maraîchères.

> l’importance des espaces privés et des intériorités des jardins qui participent activement à la qualité paysagère très appréciée des habitants.

> Une forme urbaine constituée principalement de petits îlots de maisons et de rues. la présence d’architectures d’intérêt, avec une place im-portante des bâtiments d’angle, qui sont autant de points de repère dans le quartier.

> Une forte hiérarchie de la trame viaire avec un axe principal, le boulevard Schuman, qui est vécu com-me une rupture et qui est en partie à l’origine des difficultés à créer des liens est/Ouest au sein du quartier.

> le statut de la rue en tant qu’espace public par-tagé qui est très important dans le quartier. On re-marque une appropriation des voies de desserte qui sont parfois considérées comme des extensions de l’espace privé. Des conflits d’usages apparaissent alors entre les différents types d’usagers.

le chant des oiseau

x s’y

mêle.

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18

Six grandes thématiques se sont dégagées autour de ces traits de caractère et ont servi de trame de référence pour formuler les propositions de projets, d’amélioration, de mise en valeur du paysage analysé : l’influence de la géographie sur les perceptions du pay-sage, la nature à portée de main, une ambiance de «campagne à la ville», des éléments qui nous connec-tent au passé du quartier, le statut particulier de la rue dans l’organisation du quartier, les lieux de vie du quartier.

L’influence de la géographie sur les perceptions du paysage

> l’importance de la vallée du Cens.

> les micros-reliefs qui modèlent le quartier et lui donnent ses spécificités : le vallon du Gué Moreau, l’inclinaison générale est-Ouest ressentie dans les déplacements au niveau des trois axes longchamp, Berlioz et américains.

> Des cônes de vue localisés : devant le château de la Gaudinière vers la route de rennes, du boulevard des américains vers l’église Sainte-Thérèse.

> Des points de vue ponctuels (fenêtres visuelles et ca-drages) sur des repères architecturaux ou paysagers.

> la présence discrète de l’eau au sein du quartier.

les murs d’enceinte,

Le bruit d’enfants qui crient.un petit espace ensoleillé,

une berceuse, le bois,

l’humus, de la mousse,

spongieux, jaune pastel.

Une jolie balade au calme.

le bruit des voitures s’atténue.

les murs des anciennes te

nues maraîchères.

On aperçoit un clocher.

Le boulevard est tout en longueur, on voit loin mais on ne voit pas vraiment le bout, ça semble descendre.

Souvent humide, calme, un peu sauvage.

Page 19: Avis de l'atelier citoyen : Diagnostic sensible du paysage de Breil

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la nature à portée de main

> la vallée du Cens : un espace de nature sauvage à faire découvrir pour le partager.

> le parc de la Gaudinière : un espace de nature mis en scène, un lieu-phare du quartier auquel sont for-tement attachés les riverains.

> Des formes plus discrètes de nature en ville : le fleu-rissement des pieds d’arbre, les plantations d’arbres dans les rues (événements saisonniers).

> les jardins publics de proximité, par exemple le jar-din des Nectars ou le square Gaston Michel (on en recense peu sur le quartier).

Une ambiance de « campagne à la ville »

> les cœurs d’îlots verdoyants : véritables trésors ca-chés du quartier, des intériorités qui permettent de se ressourcer et tissent des continuités de nature domestique en ville.

> les ensembles de murs témoignant de la présence d’anciennes tenues maraîchères.

> Des traces discrètes d’une organisation plus ancien-ne dont témoignent certains éléments de toponymie faisant écho à des usages ou à des occupations des sols plus anciennes (la rue des Friches, le quartier des Fraises, la Saulzinière, la rue des Châtaigniers...).

> Des lieux d’usages et de vie sociale qui évoquent une proximité mais qui semblent trop rares : le mar-ché des américains, d’autres lieux cités appartenant au passé (café des Fraises, autres cafés et épiceries d’angles qui ont disparu).

Des éléments qui nous connectent au passé du quartier

> le patrimoine architectural : les villas et maisons « d’architectes » qui ponctuent le quartier, les tra-ces des anciens domaines des châteaux (la Close, la Gaudinière, la Porcherie...) et les bâtiments annexes associés (maisons de gardiens, conciergerie...), les bâtiments religieux : église Sainte-Thérèse et clocher du Séminaire, les bâtiments institutionnels : l’Octroi.

> Dans les rues, la place de la voiture est très impor-tante au détriment des modes doux (piétons, vélos).

> les murs des anciennes tenues maraîchères.

> le patrimoine végétal témoignant de l’existence pas-sée des parcs des grands domaines : cèdres ma-jestueux, marquant et soulignant les grands tracés urbains : les alignements d’arbres de boulevards.

> les récits et la mémoire vivante du quartier, l’histoire humaine et sociale de certains lieux emblématiques tels le secteur de l’octroi, le vélodrome de long-champ, l’impasse des fraises et la parcelle cultivée située en fond d’impasse, le boulevard des améri-cains, les hangars et ateliers d’artisans, les vergers palissés le long des murs...

herbe, feuilles, petites branches

beaucoup de jardins

J’entends des oiseaux, des murmures, de temps en temps… une

v

oitu

re p

asse

cris d’enfantslum

ineux

silence

Le parfum agréable des mimosas des jardins et de la tonte des pelouses.

Actuellement l’accès à la vallée se fait principalement par des entrées trop discrètes.

Une voûte végétale à l’entrée, depuis la rue Massenet…

On fait un saut direct à la campagne !

Passer tous les jours sous un magnifique cèdre, quelle chance !

Des animaux aperçus au niveau de l’ancien site de l’école d’architecture : écureuils, hérissons, salamandres, renards, lapins. Nombreux oiseaux dont les hérons survolant la vallée du Cens

En ce mois de mars, les chants d’oiseaux couvrent la rumeur de la ville.

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le statut particulier de la rue dans l’organisation du quartier

> Une forte hiérarchie dans l’organisation des rues au sein du quartier : le boulevard Schuman vécu comme une rupture, des voies souvent dédiées uniquement à la circulation automobile, les chemins de traverse recherchés et appréciés.

> Un déficit d’espaces publics de proximité.

> Une appropriation quasi privative des rues de des-serte autour de certains îlots de maisons.

> la présence de jardins de seuil au devant des mai-sons procure des ambiances très qualitatives dans certaines rues.

> Des conflits d’usages liés à des gabarits parfois ina-daptés (étranglements, resserrements ponctuels).

> la qualité nécessaire et remarquable des bâtiments si-tués à l’angle des îlots créant des éléments de repère.

> Une variété de maisons aux écritures architecturales multiples qui rythment les fronts bâtis et incarnent la mixité du quartier.

> Des craintes émises vis-à-vis de la perte de cette identité propre au quartier.

les lieux de vie du quartier

> Des centralités principalement liées à la présence des commerces et services (secteur de l’octroi, cen-tre commercial des Collines du Cens, secteur de la Poste route de Vannes).

> la mixité des fonctions dans la ville : la présence d’entreprises et d’artisans dont le maintien est re-cherché au sein du quartier.

> les petits espaces publics de proximité, rares et iso-lés, parfois peu qualifiés, très appréciés mais pour certains trop confidentiels (jardin des Nectars).

> Une demande de lieux de rassemblement et de mu-tualisation d’usage de certains équipements.

le bruit des voitures s’atténue.

très bruyant

Des cerisiers en fl eur au printemps.

l’o

rée d’un bois c’est rassurant.

le brouhah du marché, les étals des

com

mer

cant

s.

La fin du parcours est peu agréable : circulation, bruit, trottoirs étroits, odeurs.

Stationnement des voitures sur les trottoirs larges constituant des chicanes pour les piétons et les personnes à mobilité réduite.

C’est une rue très agréable.

Cette rue avec ses grands jardins pleins de verdure…

La rue Massenet apparaît dans toute sa diversité : végétale, maisons différentes.

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boulevard très bruyant

gaz d’échappementgris

nuit

tambour

le bruit du boulevard schuman m

’arrive jusqu’aux oreilles…

il n’y a pas de perspective à la promenade, c’est vide et terne.

il fait sombre.

atte

ntio

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!

la musique du film Psychose

la ru

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lité.

le brouhah du marché, les étals des

com

mer

cant

s.

très passant

véhicules

Des voitures en continu, des moteurs de bus.

le bruit d’un compresseur, d’un ventilateur…

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lors du premier atelier, deux groupes de travail ont été composés afin de réfléchir aux proposi-tions sur les différentes thématiques identifiées dans le cadre du portrait de quartier élaboré collectivement au fil de l’atelier.

la saisie des propositions s’est faite sous forme de prise de notes et en annotant les cartes pour repérer géographiquement les lieux évoqués.les travaux réalisés ont ensuite été mutuali-sés et débattus en fin d’atelier lors d’une pré-sentation des propositions de chaque groupe. les propositions étaient très proches en terme d’enjeux et d’actions proposées, avec certaines différences mais un socle commun est apparu assez nettement.

lors d’un second atelier, les propositions for-mulées ont été relues et ajustées. le croise-ment et la convergence des différents avis renforcent la légitimité des propositions pré-sentées ci-après.

Peu de sujets ont été l’objet de réelles diver-gences. la conservation ou non des murs des anciennes tenues maraîchères a fait débat ainsi que le statut de la gestion des plantations en pied d’arbre (doit-elle être déléguée à la ville ou bien doit-elle être gérée par les habitants?) ou le fait de rebaptiser certains lieux.

II NOS PROPOSITIONS POUR Le PAYSAGe DU QUARTIeR

Afin de formuler et valider les propositions de mise en valeur du paysage du quartier, deux temps d’ateliers ont été organisés.

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Il est difficile de trouver un lieu qui fasse office de cen-tralité, regroupant des commerces et des activités.

Secteur de l’octroi

Constats :

> Un espace plus central que celui de la mairie annexe, avec les seuls commerces du quartier. Tout le monde s’y croise.

> Des difficultés de stationnement (notamment le di-manche en raison de la fermeture des parkings du Super U et de Picard, l’après-midi : l’accès aux com-merces devient alors difficile).

> au carrefour longchamp/Jost la circulation est dif-ficile pour les cyclistes : des voitures sont souvent garées sur les pistes cyclables.

> le bâtiment et les abords de l’octroi sont peu mis en valeur. (l’immeuble du Crédit agricole est trop saillant et empêche la création d’une réelle place).

> entre l’Octroi et les Collines du Cens, on remarque la présence accentuée des commerces et services. l’attractivité de ce secteur est plutôt diffuse et il n’existe pas de réelle centralité. Cette sensation est renforcée par la présence du collège Talence, dont l’emprise créé une rupture entre ces deux secteurs.

> Une remarque sur le côté exclusivement minéral du rond-point.

Propositions (a1, a2)* : > Valoriser l’image de ce lieu et améliorer certains usa-

ges (par exemple : mettre en valeur le bâtiment par un éclairage nocturne).

> rappeler l’intérêt historique de ce lieu (par exemple : ajout d’une plaque explicative).

> Créer une offre de stationnements nouvelle au ni-veau de l’Octroi qui libérerait les trottoirs occupés par du stationnement anarchique (comme par exem-ple derrière la Station service).

> Créer des secteurs de stationnement en zone bleue

pour faciliter l’accès aux commerces, notamment sur une partie du parking de la station service.

> Mutualiser certains stationnements le dimanche (Super U, Picard et Caisse d’épargne).

> Ouvrir l’espace vert du collège Talence (cf proposi-tion plus bas).

la place Washington et le marché des américains

Constats :

> On ne s’arrête pas sur la place Washington. elle man-que d’entretien et de propreté.

> C’est un grand espace « vide » sans fonctions visi-bles ; qui n’a pas évolué malgré les demandes suc-cessives.

> C’est un espace polyvalent notamment utilisé pour les vides-greniers.

> le square Gaston Michel se trouve à proximité.

> Proximité immédiate du marché des américains (le mardi matin).

> le marché des américains est peu accessible aux personnes à mobilité réduite : absence de liaisons transversales en transports en commun entre route de rennes et route de Vannes ; peu de stationne-ments à proximité immédiate.

> La déambulation au niveau du marché est difficile et à certains endroits, elle peut-être dangereuse.

a / reNFOrCer eT aMéliOrer leS lieUX De Vie DU QUarTier

* Les lettres associées aux chiffres renvoient à la carte de synthèse en fin de document.

Page 24: Avis de l'atelier citoyen : Diagnostic sensible du paysage de Breil

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Propositions (a3) :

> repenser cet espace et le rendre plus accueillant.

> le garder ouvert, et en faciliter les accès.

> Diversifier les usages possibles tout en permettant d’y maintenir des événements (type vide-grenier). Trouver des usages qui soient complémentaires de ceux du square Gaston Michel.

> Réfléchir globalement la réorganisation de la place Washington et du marché des américains.

> Permettre un meilleur accès au marché (notamment pour les Personnes à Mobilités réduites) et un par-cours plus agréable.

le château de la Gaudinière et ses écuries

Constats :

> le château est un bâtiment symbolique mais inutilisé, qui dispose de grands espaces (250 m² à l’étage).

> il se dégrade faute d’usages, quel est le devenir de ce bâtiment ?

> les écuries sont réservées au SeVe.

> On remarque un manque de salle associative per-mettant d’accueillir des groupes de plus de 30 per-sonnes dans le quartier.

Propositions (a1) :

> Transformer le château en un centre de vie (y trans-férer la mairie annexe ? Y créer un centre de loisirs ? Un restaurant comme au parc de Procé ? Un crèche ? Des salles associatives ? Des salles de réception...)

> Mettre en place un groupe de travail pour réfléchir à la programmation de ces bâtiments (château et écu-ries) en lien avec les besoins du quartier.

le collège Talence

Constats :

> Un vaste espace qui semble peu utilisé, mais qui occupe un positionnement central dans le quartier.

> Cet espace clos créé une rupture au sein du secteur

d’attractivité (commerces et services) qui s’établit entre l’Octroi et les Collines du Cens.

> Une possibilité intéressante de déboucher rue Saint-louis et donc d’accéder par 2 endroits différents.

> Des difficultés à trouver des créneaux pour les asso-ciations sportives dans le quartier.

Propositions (b1) :

> Ouvrir l’espace vert et les installations sportives (gymnase, terrains) du collège au public (mutualisa-tion des usages).

l’école du vélodrome de longchamp

Constats :

> Un espace vert sous-utilisé, à proximité immédiate des locaux occupés par la direction des sports.

Propositions (b2) :

> l’ouvrir au public pour un usage à imaginer.

l’équipement sportif situé rue Clio

Constats :

> Un équipement public peu valorisé avec des abords sans qualités, ce qui rompt avec la qualité du pay-sage alentour.

Propositions (b3) :

> améliorer la qualité architecturale de la façade, per-mettre d’identifier l’entrée, requalifier ses abords.

le site de l’ancienne école d’architecture

Constats (b4) :

> Un déficit d’espaces publics de proximité au sein du quartier.

Propositions :

> envisager/créer de nouveaux lieux de sociabilité dans le projet urbain.

B / MUTUaliSer DeS eSPaCeS eT éQUiPeMeNTS PUBliCS De PrOXiMiTé

Page 25: Avis de l'atelier citoyen : Diagnostic sensible du paysage de Breil

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C / MaiNTeNir DeS aCTiViTéS éCONOMiQUeS aU SeiN DU QUarTier

D / aFFirMer la PlaCe De la NaTUre eN Ville aU SeiN DU QUarTier

Constats :

> le quartier se vide de ses activités professionnelles (entreprises, professions libérales et artisans), il de-vient uniquement un quartier d’habitation. la pré-sence d’activités au sein du quartier est bénéfique car elle induit, entre autre, des mouvements, de l’ac-tivité, une clientèle en journée pour les commerces.

Propositions :

> Maintenir un tissu professionnel dans le quartier. Pré-voir des locaux commerciaux et professionnels dans les nouvelles opérations et créer des incitations afin de réinvestir les locaux professionnels déjà existants.

> inciter les professionnels à s’installer dans le quartier en les mettant en valeur. Par exemple en créant un guide des artisans du quartier, un forum associatif, des locaux avec un loyer abordable et en facilitant l’accès aux commerces...

la vallée du Cens et le parc de la Gaudinière

Constats :

> les accès à la vallée du Cens sont trop rares et trop discrets, difficiles à identifier.

> au niveau du Pont du Cens : la traversé de la vallée n’est pas bien perceptible, la continuité de la rivière illisible. le boulevard constitue une coupure trop forte. le feu situé au niveau du Pont du Cens bloque la circulation, cela contraste avec la lignée de ronds-points sur Schuman en amont.

> le lien est-Ouest, plus particulièrement entre le parc de la Gaudinière et la vallée du Cens, n’est pas évident.

> Les liaisons Nord-Sud / Sud-Nord sont difficiles.

Propositions (d1, d2, d3) :

> Signaler/flécher les accès possibles vers la vallée du Cens, depuis le Pont du Cens, la mairie annexe de la Barberie, l’allée des Nouvelles Hébrides, les rues Masse-net et Charpentier... indiquer les temps de parcours.

> Signaler/flécher les « sorties » possibles depuis le chemin de la vallée (par exemple : indiquer les noms des rues les plus proches et les temps de parcours jusqu’aux centralités).

> Sécuriser la traversée du boulevard Schuman au ni-veau de l’entrée est du parc de la Gaudinière, pour rejoindre l’avenue de la Diligence.

> Marquer la traversée piétonne au niveau du Pont du Cens (par exemple par un marquage au sol bien vi-sible).

> Prévoir un accès à la vallée du Cens au niveau du site de l’ancienne école d’architecture. Dans un premier temps prévoir un simple fléchage ; à long terme péren-niser cet accès en l’intégrant dans le projet urbain.

> Concrétiser l’intention de cheminement doux entre la rue Yvernogeau et la rue Massenet.

> renforcer le projet d’accessibilité à la vallée du Cens dans le sens Est-Ouest : réfléchir aux continuités à l’échelle de la vallée, depuis l’erdre jusqu’à Sautron. Penser la mise en lien des espaces verts de la vallée du Cens de façon globale et faciliter notamment la mise en lien du parc de la Gaudinière, de la vallée du Cens et du secteur Petit Port.

> renforcer les possibilités de traversées Nord-Sud / Sud-Nord, notamment pour les vélos et piétons. Signa-ler ces traversées (par exemple par un marquage).

> entretenir les allées du parc de la Gaudinière.

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Sur l’espace privé : les « jardins de devant » et les jardins de cœur d’îlot

Constats :

> On remarque la présence de « jardins de devant » dans plusieurs rues (rue de l’épine, rue léon Jost, rue Charpentier, boulevard des américains, rue de Bélanton, rue des Friches, rue Jullin, rue Terront, rue Poulain, rue Jacquelin, rue du Sacré Cœur...)

> On remarque la présence de jardins de cœur d’îlot qui forment des continuités. ils sont accessibles seu-lement pour les riverains mais parfois visibles depuis la rue : ils constituent une richesse du quartier et contribuent à l’ambiance de campagne à la ville.

Propositions (d4) :

> lorsque les « jardins de devant » existent le long de la rue, maintenir les retraits d’alignement des bâti-ments et la fonction de jardin.

> Pour les nouvelles constructions situées à proximité

de ces secteurs, imposer un alignement des façades en retrait pour créer un espace à usage de jardin visible depuis la rue.

> Maintenir les vues sur ces jardins de devant depuis la rue en interdisant les clôtures hautes et opaques (à intégrer dans le règlement du PlU).

> Conserver des ouvertures et percées visuelles entre/sous les bâtiments afin de ressentir la présence des cœurs d’îlot jardinés depuis l’espace public.

> S’inspirer de cette organisation caractéristique du quartier dans les nouvelles opérations (jardins en cœur d’îlot, « jardins de devant », percées visuelles).

Sur l’espace public : les plantations d’alignement et les jardins publics de proximité

Note : remarque sur l’initiative à Chantenay-Sainte-Anne sur le fleurissement d’espaces publics en bordure des propriétés privées (rue Ferdinand Buisson).

Constats :

> Des regrets émis au sujet de la monotonie des plan-tations de certaines rues (ex. les arbres taillés du boulevard Schuman).

> Une perception positive des plantations d’arbres à fleurs (ex. Cerisiers fleurs du boulevard de Longchamp).

> Un jardin apprécié mais méconnu : le jardin des Nectars.

Propositions (d5) :

> Perpétuer les plantations en pied d’arbre boulevard de longchamp. Néanmoins, il est parfois constaté un manque d’entretien de ces plantations auquel le SeVe doit pallier pour assurer leur pérennisation.

> Sans que cela soit systématique, favoriser et per-mettre aux habitants de s’approprier la voie publique pour planter des fleurs sur la rue ou entretenir le trot-toir devant chez soi. (mettre en valeur les initiatives réussies dans la ville, à Chantenay par exemple).

> Proposer des petits ensembles de jardins familiaux répartis au sein du quartier (par exemple : rue de la Close, derrière le centre pénitentiaire, sur le site de l’ancienne école d’architecture, le long du Cens).

> Planter des arbres fruitiers dans l’espace public, les intégrer dans les aménagements futurs.

> anticiper le renouvellement des arbres repères dans le quartier.

> Mieux signaler le jardin des Nectars. Jalonnement à créer à partir de la rue Berlioz et du passage lafont.

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le Gué Moreau

Constats : > le passage du Gué Moreau est imperceptible

aujourd’hui. il passait notamment au niveau du bou-levard des américains et du square Gaston Michel.

> les rus et ruisseaux à ciel ouvert peuvent amener des nuisances (rats...) mais ils ont en contrepartie un intérêt historique et environnemental.

> il existe à Nantes une histoire liée à l’eau, ce patri-moine est peu mis en valeur.

Propositions (e1) :

> Mettre en valeur le patrimoine lié l’eau au niveau du square Gaston Michel : apposer une pancarte expli-cative, créer un rappel de l’eau (fontaine ?), rebapti-ser le square « square du Gué Moreau »...

les murs des anciennestenues maraîchères

Constats :

> les murs des anciennes tenues maraîchères sont nombreux au sein du quartier.

> ils contribuent à caractériser le paysage du quartier et participent fortement à l’ambiance de campagne à la ville.

> leur état de conservation est très variable. Tous n’ont pas la même qualité, certains murs sont gê-nants ou dangereux car en mauvais état.

> Il semble donc difficile de les protéger de façon sys-tématique.

> il existe un aménagement de qualité qui intègre des murets rue de la Perverie.

Propositions (e2) :

> établir un inventaire puis un diagnostic sur l’état des murs dans le quartier pour déterminer ceux qui se-raient à conserver ou pas.

> reconstituer selon les cas des murets à partir des anciens murs qui tombent en désuétude pour amé-liorer la qualité de l’espace public et perpétuer l’am-biance du quartier, comme cela semble possible dans la partie haute de la rue de la Gaudinière.

> envisager la construction ou re-construction de murs dans le cadre de nouvelles opérations, pour assurer les continuités avec les murs voisins.

> Signaler ces éléments de patrimoine, les intégrer dans une plaquette récapitulant les éléments patri-moniaux du quartier.

les bâtiments à caractère remarquable

Constats :

> Plusieurs bâtiments de caractère ou rappelant l’his-toire du quartier ont été identifiés : l’Octroi, l’an-cienne conciergerie du château de la Porcherie, la maison du gardien du château de la Gaudinière, vé-lodrome de lonchamp (disparu), les maisons sur le boulevard des américains…

> Ces bâtiments sont importants dans le quartier car ils ont souvent un rôle de repère (bâtiments d’angle).

> Ils ne sont pas suffisamment mis en valeur, certains d’entre-eux souffrent d’un contexte immédiat déva-lorisant (par exemple présence de panneaux publici-taires, stationnement anarchique).

Propositions (e3) :

> Signaler ces éléments bâtis, les intégrer dans une plaquette récapitulant les éléments patrimoniaux du quartier.

> Mettre en valeur l’ancienne conciergerie du château de la Porcherie (60 rue léon Jost) : supprimer le pan-neau publicitaire, réguler le stationnement, créer un espace végétal à proximité.

> Préserver les architectures remarquables du boule-vard des américains.

> inventorier la richesse architecturale du quartier.

e / réVéler eT MeTTre eN ValeUr le PaTriMOiNe GéOGraPHiQUe eT HiSTOriQUe DU QUarTier

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les points de vue et les points de repère

Constats :

> le quartier, par sa topographie et son organisation, dispose de peu de cônes de vue majeurs : le cône de vue du boulevard des américains vers l’église Sainte-Thérèse et le cône de vue du parc de la Gaudinière vers la route de rennes.

> On recense aussi des points de vue et cadrages qu’il serait intéressant de conserver : points de vue sur le clocher du Séminaire, points de vue sur des arbres remarquables.

> les éléments bâtis et les arbres constituent les prin-cipaux points de repère du quartier. les arbres re-père sont sensiblement tous de la même époque, il faut anticiper leur renouvellement.

Propositions (e4, e5) :

> Installer plusieurs bancs pour profiter de la vue depuis le parc de la Gaudinière (il n’y en a pas suffi-samment actuellement).

> Préserver les points de vue identifiés sur le clocher du Séminaire.

> Préserver la vue sur l’église Sainte-Thérèse depuis le Boulevard des américains.

> Préserver la vue sur le cèdre majestueux depuis la rue l’épine.

> Préserver la vue sur l’octroi depuis le boulevard de longchamp.

> Préserver la vue sur la vallée du Cens depuis la rue Massenet.

> Planter des arbres qui pourront servir de point de repère visuels dans le futur (arbres persistants plus particulièrement), notamment sur le point haut du boulevard de Longchamp afin de rompre la longueur de cet axe.

la toponymie, évocation et mémoire vive du quartier

Constats :

> De nombreuses rues évoquent l’histoire et les évo-lutions du quartier (rue des Fraises, rue des Friches, rue de la Gaudinière...).

Propositions :

> Travailler sur la signalétique pour révéler l’histoire du quartier par la toponymie. Par exemple prolon-ger la dénomination « rue de la Gaudinière » jusqu’à l’entrée du parc y compris séquence « rue Diane ». (cette proposition a été discutée sans recueillir la va-lidation de l’ensemble du groupe), donner des indica-tions supplémentaires sur les plaques des rues.

> récolter et mettre en forme les témoignages et ré-cits liés à la vie de quartier, comme ce fut le cas au quartier Breil-Malville.

la densité

Constats :

> Le quartier se densifie sur lui-même, des maisons individuelles sont remplacées par des immeubles collectifs, avec des hauteurs plus importantes qui dénotent parfois avec l’esprit du quartier.

> Certaines opérations semblent mieux acceptées par les habitants du quartier (exemple : maisons grou-pées rue Charpentier).

Propositions (f) :

> Rappeler que la densification urbaine n’est pas for-cément verticale.

> être attentifs dans les nouveaux programmes de construction au voisinage et à l’insertion dans le contexte bâti.

F / êTre ViGileaNT À la QUaliTé DU TiSSU UrBaiN CONSTiTUé PriNCiPaleMeNT D’îlOTS De MaiSONS eT De rUeS

Il faudrait profiter des projets pour définir l’identité du quartier.

On n’est pas contre la densité mais il faut que l’urbanisation soit réfléchie par îlots et intègre des espaces publics.

Page 29: Avis de l'atelier citoyen : Diagnostic sensible du paysage de Breil

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G / ParTaGer leS USaGeS De la rUe eT FaVOriSer leS DéPlaCeMeNTS DOUX À TraVerS le QUarTier

la rue de la Gaudinière

Constats :

> Un axe stratégique à valoriser.

Propositions :

> Créer un axe fédérateur vert, rue de la Gaudiniè-re depuis Sainte-Thérèse jusqu’au parc de la Gau-dinière (entrée sud) qui facilite les circulations des piétons et des vélos au sein du quartier (par exem-ple, prolonger la piste cyclable dans la partie haute). Cette proposition a déjà été exprimée par l’atelier déplacements doux. Saisir l’opportunité du projet sur le site de France Télécom et de l’emprise existante de la cité universitaire, pour réétudier le gabarit et la qualité paysagère de la rue après la recomposition des murs des tenues maraîchères et l’intégration de plantations d’arbres.

la rue Massenet

Constats :

> accès à la vallée du Cens trop discret.

> Des stationnements indisciplinés sur les trottoirs.

> largeur de voie généreuse qui pourrait permettre une autre organisation de la rue.

> Succès du chemin entre la rue Massenet et la rue Charpentier.

Propositions :

> Mettre en valeur la rue Massenet, étant donnée sa capacité à donner un accès direct au site de l’an-cienne école d’architecture et à la vallée du Cens.

> repenser le partage de cette rue pour ses différents usagers. Par exemple : créer une piste cyclable, d’un cheminement piéton accessible aux PMr, réorgani-ser les stationnements, planter la rue d’un aligne-ment d’arbres.

> Concrétiser l’intention de cheminement doux entre la rue Yvernogeau et la rue Massenet, dans la continui-té du chemin aménagé entre Massenet et Charpen-tier. (Proposition déjà émise dans le cadre du projet urbain de l’ancienne école d’architecture).

améliorer les déplacements est-Ouest

Constats :

> Beaucoup de mouvements pendulaires par les étu-diants entre les facultés et la cité universitaire. Sta-tion Bicloo manquante dans le quartier.

> Des difficultés à traverser le quartier d’Est en Ouest, notamment en transport en commun.

Propositions :

> implanter des stations Bicloo sur le quartier, particu-lièrement à proximité de la cité universitaire.

> Proposer plus de liaisons est-Ouest en transports en commun (notamment sur le boulevard des améri-cains pour faciliter l’accès au marché).

l’Octroi et la rue de Berlioz

Constats :

> Il est difficile de franchir le boulevard Schuman, il y a le problème des bus qui ne peuvent pas se croiser.

> l’entrée sur le boulevard est parfois dangereuse, malgré les aménagements récents.

> l’immeuble du Crédit agricole est trop saillant.

Propositions :

> Sécuriser les traversées (feux décalés par rapport au rond-point).

> Tirer parti des nouvelles opérations pour élargir l’em-prise des trottoirs lorsque cela est nécessaire.

Page 30: Avis de l'atelier citoyen : Diagnostic sensible du paysage de Breil

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CarTe De SYNTHèSe DeS PrOPOSiTiONS éMiSeS

rue

de la

Gau

din

ière

château de la Gaudinière

a4

b3

g2

d5

e2

a / reNFOrCer eT aMéliOrer leS lieUX De Vie DU QUarTier

a1 : valoriser le secteur de l’Octroia2 : repenser la cohérence et la mise en lien

des secteurs de l’Octroi et des Colline du censa3 : valoriser la place Washingtona4 : faire du château de la Gaudinière un centre

de vie pour le quartier

B / MUTUaliSer DeS eSPaCeS eT éQUiPeMeNTS PUBliCS De PrOXiMiTé

b1 : collège Talenceb2 : école du vélodrome de longchampb3 : équipement sportif rue de l’épineb4 : site de l’ancienne école d’architecture

C / MaiNTeNir leS aCTiViTéS éCONOMiQUeS aU SeiN DU QUarTier

D / aFFirMer la PlaCe De la NaTUre eN Villed1 : penser globalement l’aménagement de la vallée

du Cens, favoriser la mise en lien parc de la Gaudinière / Petit Port via la vallée

d2 : signaler et sécuriser les accès vers et depuis la vallée du Cens

d3 : permettre les liaisons Nord-Sud et réciproquement

d4 : pérenniser les «jardins de devant» et les jardins de cœur d’îlot

d5 : rendre plus accessibles et diversifier les espaces verts de proximité

e / MeTTre eN ValeUr le PaTriMOiNe GéOGraPHiQUe eT HiSTOriQUe DU QUarTier

e1 : évoquer la présence de l’eau, du ruisseau du Gué Moreau

e2 : tirer parti de la présence des murs des anciennes tenues maraîchères

e3 : valoriser les bâtiments à caractère remarquablee4 : prendre en compte et conserver les points de vue

existants sur les repères construitse5 : prendre en compte et conserver des points

de vue sur des arbres repère, anticiper leur renouvellement

F / Tirer ParTi De la QUaliTé DU TiSSU UrBaiN, êTre aTTeNTiF À l’iNSerTiON DeS NOUVeaUX PrOGraMMeS DaNS leUr CONTeXTe

G / ParTaGer leS USaGeS De la rUe, FaVOriSer leS DéPlaCeMeNTS DOUX

g1 : améliorer/favoriser les déplacements est-Ouestg2 : requalifier la rue de la Gaudinière, y créer un axe

fédérateur entre Ste-Thérèse et le parc de la Gaudinière

g3 : requalifier la rue Massenet

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square Washington

la vallée du cens

l’Octroi

les Collines du Cens

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Département Général du Développement UrbainDirection Territoriale d’aménagementNantes Ouest2 cours du Champ de Mars44923 Nantes Cedex 9

équipe de quartier Breil-Barberie19 rue des Plantes44100 Nantes

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