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Samedis Samedi 6 Avril 1889 7°» Année. — N° 14. PRIX DE L'ABONNEMENT : Un an. t moi«, s mois. Quimper et départements... » f, A f. a f. Étranger (Union postale). . . o f. a f. a f. Les abonnements partent du 1" et du 15 de chaque mois et se paient d'avance. — Au montant des sommes recou- vrées par la poste, il sera ajouté 0 fr. 50 c. pour frais de recouvrement. DU FINISTERE S'adresser pour tout ce qui concerne le Jouraalt nu Directeur-Gérant. 3 PRIX DES INSERTIONS : La ligne Annonces * f. «o Réclames » f. 40 Faits divers. 1 f. 00 Les insertions doivent être remises au plus tard la veille, avant midi, au bureau du journal. Les abonnés d'un an ont droit à une remise de 50 pour cent pour leurs annonces personnelles. Qtiimper, le 6 avril Î889. BULLETIN Chambre. Samedi, le gouvernement, voulant soumettre les journalistes d'opposition au bon plaisir des juges payés par lui, a fait déposer un projet de loi déférant à la police correctionnelle les débits d'injures envers les fonctionnaires, actuellement jugés par la Cour d'assises, juridiction devant laquelle la preuve des faits est admise. M. de Cassagnac a rap- pelé à ce sujet le mot de Oesmoulins : Il n'y a Î ue les fripons qui aient peur des réverbères. 'urgence est déclarée et la discussion remise à mardi. Lundi, malgré l'opposition du ministre Yves Guyot, la Chambre a discuté une loi concernant la sécurité en chemin de fer. Mardi, discussion de la loi contre la presse. M. Goblet est venu s'associer aux conservateurs en disant qu'il ne fallait pas laisser aux seuls membres de la Droite l'honneur de combattre celte loi atientatoire à une des libertés les plus nécessaires. Le passage à la discussion des ar- ticles a été repoussé par 306 voix contre 242 : c'est un enterrement de i " classe accordé au projet gouvernemental. Jeudi, séance très orageuse à la Chambre ; le ministre Thévenet n'a pas eu le courage de lire à la tribune le réquisitoire qu'il avait fait contre le général Boulanger ; cette peur visible lui a.attiré des apostrophes plus ou moins désa- gréables qui ont mis en fureur la majorité op- portuno-radicale. Rappels à l'ordre et censures " ^ o n t été administrés généreusement aux inter- rupteurs par le doux Méline. En résumé, les poursuites contre le général Boulanger ont élé votées par 353 voix contre 199. Mais, Bou- langer doit se moquer, à Bruxelles, des Robes- P ierre au petit pied qui vont le condamner à aris. • • Sénat. — Vendredi, adoption du projet de loi snr les attributions judiciaires du Sénat. Lundi, suite de la discussion sur les accidents du travail. Mardi, discussion sur la réforme des prisons. Jeudi, discussion du projet sur les traite- ments de l'enseignement primaire. * De diverses informations publiées par les organes officieux et par les journaux entre- tenus sur les fonds secrets, il résulte que le Gouvernement va, à bref délai, saisir la Haute Cour de Justice de l'affaire de la Ligue des ' Patriotes. • • L'Académie française a procédé jeudi au re- nouvellement de son bureau pour le 2» trimes- tre de cette année. Le duc d'Aumale a été élu directeur, et l'a- miral Jurien de la Gravière devient chancelier. L'Académie des sciences morales et politiques a procédé à l'élection d'un membre titulaire en remplacement de M. Rosseuw-Saint-Hilaire, dé- cédé. Mgr le duc d'Aumale, qui n'avait pas de con- current, a été élu par 32 voix sur 3i votants. Il y a eu deux bulletins blancs. • • Un ouragan terrible s'est déchaîné sur les lies Samoa. Les vaisseaux allemands Adler, Olga, Eber, les vaisseaux américains Trenlon, Vandalia, Nipsik, ont été jetés sur les récifs et sont tota- lement perdus. Quatre officiers et quarante-six matelots amé- ricains, neuf officiers 6t quatre-vingt-sept ma- telots allemands se sont noyés. LA TERREUR Vendredi soir, on apprenait avec stupé- faction que le procureur général Bouchez avait donné sa démission plutôt que de signer un réquisitoire tout préparé que lut présentait le ministre Thévenet, réqui- sitoire au moyen duquel on devait com- mencer par coffrer le sénéral Boulanger et le traduire ensuite devant le tribunal tout acheté que forme la majorité du Sé- nat. M. Bouchez n'a pourtant jamais passé pour bégueule ; et il faut que la besogne qu'on essayait de lui imposer fut bien malpropre pour qu'une conscience aussi large que la sienne se soit révoltée contre l'exécution du plan ministériel. Aussitôt M. Thévenet choisit un magistrat à tout faire, M. Quesnay de Beaurepaire, connu en littérature sous le pseudonyme de Jules de Glouvet, et le bombarda procureur gé- néral. Lui, n'hésita pas : il signa des deux mains l'acte d'accusation. Lundi soir, à la nouvelle de la nomina- tion de son ennemi, le général Boulanger, averti à temps par ses amis, ne fit qu'un saut de son hôtel à la gare du Nord : quelques heures après il était à Bruxelles l'attendaient ses amis le bonapartiste comte Dillon et le radical marquis de Ro- chefort. On ne peut s'empêcher de trouver que cette fuite est une lâcheté, surtout au mo- ment où ses amis de la Ligue des Patrio- tes sont sur les bancs de la correction- nelle ; mais dam ! le général connaît ses anciens collègues républicains pour les avoir longuement fréquentés, et il savait qu'une fois en prison, il ne sortirait pas vivant des mains des chats-tigres oppor- tunistes. Or, comme tout homme tient à sa peau, Boulanger a préféré prendre la poudre d'escampette que de subir le mar- tyre pour ses convictions... s'il en a. Seulement ce n'est pas crâne pour un futur dictateur. Voici le programme du coup de force prémédité par le Gouvernement et qui montre bien à quel point d'affolement sont arrivés les opportunistes qui détiennent le pouvoir. Le général Boulanger devait être arrêté dans la nuit de lundi à mardi. Deux cents agents choisis étaient prêts à marcher sous les ordres de MM. Augé, chef du service politique à la Préfecture de Police, et Clément, commissaire aux dé- légations. En outre on avait constitué avec des cadres spéciaux une compagnie de la garde républicaine. On comptait que le général résisterait, comme c'était son droit, puisqu'il était inviolable comme député et qu'en outre tout domicile est réputé inviolable la nuit. Alors une balle intelligente devait débar- rasser pour toujours les opportunistes de leur ennemi. En cas de soumission, le général était interné à Mazas et jugé im- médiatement par le Sénat et peut-être par une cour martiale, puis exécuté. Le plan était vraiment bien combiné, mais montre une fois de plus à quels moyens odieux sont réduits les républi- cains pour se maintenir au pouvoir contre le gré de la, nation. C'est le véritable régime de la Terreur, le retour au beau temps ilorissait la loi des suspects. Les coups d'Etat des Bona- parte sont maintenant dépassés, sinon en exécution, du moins en projet. De l'imbécillité, la République tombe dans le sang, ainsi que l'avait prédit M. Tliiers. Quant à Boulanger, qui remplace en ce moment à Bruxelles, Mgr le duc d'Au- male, qu'il avait exilé on voit que nous avions raison de mettre nos amis en garde contre un homme qui ne leur offrait ni garantie ni solution. Nous avions raison d'affirmer chaque semaine que le programme du général Boulanger était un piège ; qu'il aurait pour résultat de diviser les conservateurs et de retarder une restauration devenue néces- saire. Déjà nous voyions avec tristesse je ne sais quel refroidissement gagner les con- servateurs, je ne sais quelle vague inquié- tude les envahir. La fuite du général Boulanger n'a que trop prouvé la vérité de nos prévisions. Le moment est venu de remonter le courant, de nous cramponner de toutes nos forces aux principes d'autorité et d'hé- rédité, dont les royalistes sont les témoins et les gardiens. Rallions-nous donc une bonne fois et formons un grand parti national ouvert à tous les hommes de bonne volonté, et soyons, comme l'est notre chef, de loyaux serviteurs de notre pays, si nous voulons rétablir la Monarchie française et chré- tienne. F»EFl H A I A N E maro'had Kemper. lan. Salud Per ! Pell-zo n'am euz ket guelet ac'hanout : na voez ket bet e foër Plo- gastel ? Per. — Nan, lan, chomet e ouen er ger : d'ar mintin e ouen bet en offeren, ha d'an abar- dae. hag epad ar zeun, oun bet okupet da lakaat avalou-douar. E guirione e to digaset re vrao din. lan. — Ne ket ta. Mar zeuent mad brema e viz kontant outheu, kar n'euz ket voien da gaout guelloc'h evitheu da zebri. — Petra e teuz birio a neve da gonta din ? Per. — 0 fei, kalz traou avad, lan. Mez m'en dare ha me am bo amzer da gonta anezho did tout. Da genta e lavarin did penoz ne ket brao, enn amzer-ma, presta arc'hant d'an holl : enn eur ober eur miz bennak pedir pe pemp sociétés financières 0 deuz gret faillite. lan. — Hag meur a hini zo bet sur rivinet gantheu ? Per. — la, siouaz, meur a zen, goude beza labouret epad pell-amzer da zastum eun draïk bennak, 0 deuz guelet kollet, enn eun toi, ho foan hag ho labour ! lan. — Paourkez-tud ! nag hint zo dign a drue 1 Kouskoude, emichans, e vo peet unan bennak ? Per. Nebeut vo ar re-ze, kar, peurvuia, pa choarvez traou e giz-se, ar mistri a zastum an arc'hant enn ho chakpt hag a ia ganthan er mez a Frans, abarz m'en defe den gouet netra. An dra-ma en deuz great eur financier juif, hanvet Jacques Meyer, hag ar pez zo goasoc'h, hervez a gonîer eo bet sikouret da ober he dol gant eur penn braz bennak euz ar gouarnamant, pehini a rank beza, a gredan, an otrou Théve- net, hirio minislr ar justis. lan. — Ne ket posubl I Per. — Eo, lan, hag her c'hompren skier a ri bremaïk. Setu ama penoz eo c'hoarveet ke- ment-se. Eun itron n'oa prestet er bloaz paseet, 700,000 Iur d'ar financier ma komzon outhan. Divezatoc'h an itron-se en deuz bet eun tamik douetans var honestis ar bankier. Goulen a reaz neuze he arc'hant, hag evel n'her roer ket dezhi, e sonjaz galva Jacques Meyer dirag ar justis. Mez abarz m'en doa bet amzer da ober tout he demarchou, e resevaz eur billet var behini oa skrivet : t Madame, votre plainte est inutile le sieur Jacques Meyer sera écroué ce soir d Mazas. Signé Z... » Hag ermemez amzer Z...agase ive d'ar bankier argomz-ma 1 filez », da lavaret eo eet buan er mez a Frans, arogma vo bet amzer da lakatan dorn varnoc'h. lan. — Hag ar financier ne gollaz ket sur kalz amzer evit en em denn. Per. — O nan I An tol-ze a reaz kouskoude kalz trouz^goudeze, hag ar Z..., aon dezhan, a c'houlennaz al lizer en do skrivet d'an itron, heb gellout he gaout : kinnig a reaz memez evit an dra-ze 50,000 lur. lan. — Hag ar 50,000 lur-ze a vije bet adarre sur kemeret divar hor c'houst-ni. Per. — An dra-ze a zo skier avad, ne ket Z... nije peet an dra-ze. Mez, dre voneur evi- domp, e kollaz he boan, hag al lizer a jomaz el lec'h ma oa arog. lan. — Hag evel-se na eo bet anaveet tro Z... Mez ha goud mad a reer ive penoz an otrou Thévenet na eo ar Z...-se ? Per. — la, lan, ar pez ez an da lavaret did brema hen diskuez-skler t A vec'h ma eo han- vet Thévenet da vinistr, e lakeaz fouilla ti an otrou Autchisky da behini en do an Itron roët al lizer, var zigare, emezhan, oa an den-se nan euz pennou al Ligue des Patriotes, mez, evit guir, 0 sonjal lakat he zorn var ar paper a ree aon dezhan. Me he-ma a oa bet klozel mad, ha ne oa ket kavet. Ouspen, eur journal repu- blikan, l' Eclair, a lavare n'euz ket pell-zo: « Nous avons en main les preuves de la com- plicité de M. Thévenet avec Jacques Meyer. » lan. — Hag ar ministr n'en deuz respontet nelra ? Per. - Nan, lan, grik ebed. Eur journal-all, La Cocarde, ive republikan, en deuz meur a vech skrivet e lizerennou braz : « Le jour où M. Thévenet fut nommé garde des sceaux, il était en eonférence en Belgique avec l'escroc, le banqueroutier frauduleux Jacques Meyer. Nous mettons M. Thévenet non pas au défi de nous démentir (il n'en est pas à un mensonge prés), mais au défi de nous poursuivre », ha biskoaz, ken nebeut, ar ministr n'en deuz lavaret ouf! lan. — Ar pez a brouv skier penoz ar jour- naliou-se a lavare ar virione. Mez Per, pe seurt ministr eo Thévenet ? Per. — Ministr ar Justis, mar plij I lan. — Ah ! Brao vo deomp ia mont da c'hou- len justis digant eul laër t Per. — la, siouaz l rezon e teuz. C'hoaz mar vije bet mad ar ministred-all, mez me Iaka n'int tam guelloc'h eged he-ma. Sonj e teuz lan, euz ar 100 million euz ar budget en do Tirard kollet enn he chakot t lan. — Oh 1 ia, sonj am euz outheu, ha n'ho dizonjin biken. Per. — Mad, lan, teir zeun-zo bennak ez euz bet prouvet er Gambr penoz an otrou Constans, ministre deTmtérieur, a zo befgânt pemp d»- Î ute pe senalour ail, e penn eur société, La 'ilte de Lyon, pehini en deuz bet ato goal-vrud, hag euz a behini ar fondatour zo bet, a nevez- zo, kondaonet da zaou bloaz prizon. Constans a dlje kaout evit he zervich 3,000 lur ar bloaz, ha roët oa dezhan ouspen 10,000 lur var ar briz. Eun nebeudik goude, evel ne zante ket louez vad, al louarn a fellaz dezhan en em denn, pe evit lavaret guell,ac'houzantaz chom e penn ar société, gant ma na vije ket bet gret implij euz he hano, gant ma nije den gouét e oa er société. lan. Ah ! dran-Doue, hennez a zo eur potr fin avad ! Kontant da gaout he lod euz an arc'hant a vije bet laëret, gant ma nije guellet ober kement-se e kus. Klevet am euz avechou son < ar Filouter fin >, me laka Constans a zo c'hoaz re bar d'hèn. Per. — Rouvier ive, ministre des finances, a lavare c'hoaz ar journal republikan, am euz hanvet kenloc'h, VEclair, zo unan euz founda- tourien eur société-ail, Compagnie auxiliaire des chemins de fer, pehini en deuz gret ive fail- lite n'euz ket c hoaz pell-zo. An den-se a zo bet c'hoaz ministr gant Gam- betta, hag unan euz ann afferiou kenta a reaz neuze, oa goulen mar nije ar gouarnamant laket ober 6,500 bagon, grn ar Gompagnunez-ze, ha var benn ar re-ma ar journal a lavar c'hoaz : « Je ne sais pas si on les a jamais vus, les 6,500 wagons. Cependant ils furent payés, Rouvier. » Ha da tout an dra-ze, Rouvier n'euz ket respon- tet eur gomz, ar pez a ra da gredi penoz pennou braz ar Gqmpagnunez ar barlachaz etrezho an arc'hant 0 d'oa bet digant ar gouarnamant. lan. — Bravoc'h var vravoc'h : 6,500 bagon a die talvout eur guchennad mad a arc'hant. Per. — la, lan, setu aze traou hag a zo kazi E rouvet euz pevar euz ar ministred on euz irio, ha piou lavaro ne vo ket divezatoc'h prouvet kement-all euz ar re-all ? Mar monar- chisted 0 dije gret eur c'hard euz an troïou-se, oh ! neuze avad ne vije ket paseet an traou egiz-se : pell-zo e vijent bel ar prizon, ha mad vi bel gret dezho. An dra-ma a zo bet diskue- zet aoualc'h er Gambr, d'ar 26 pe 27 a viz meurs divea. Eun député en do dizoloët penoz eur ministr euz ar bloavez 1876 en do aispi- gnet 6,000 lur, heb konsantamant ar Gambr, evit dougen, a dreuz ar Frans, eur prins euz an Espagn ; lavaret a reaz e oa ar ministr-se eur monarchist, an otrou Buffet. Ha kerkent ar botred ru da c'hrial ma vije gret d'an den restol ar 6,000 lur, hag ar gonservatourien a votaz gantho evit kement-se Mez goude, daou zepute euz an tu deou : Le Provost de Launay hag d'Aillières, zo deuet ive da ziskuil minis- tred republikan, ha da c'houlen : 1 E pelec'h ema an arc'hant ? Er bloaz 1880, emezho, ar gouarnamant en deuz empruntet 440 million, euz a bere 26 million zo paseet ne oar den e \ 1 y Vi J

Avril 1889

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Samedis Samedi 6 Avril 1889 7°» Année. — N° 14.

PRIX DE L'ABONNEMENT : Un an. t moi«, s mois. Quimper et dépa r t emen t s . . . » f, A f. a f. Étranger (Union postale). . . o f. a f. a f.

Les abonnements partent du 1 " et du 15 de chaque mois et se paient d'avance. — Au montant des sommes recou-vrées par la poste, il sera ajouté 0 fr. 50 c. pour frais de recouvrement.

D U F I N I S T E R E

S ' a d r e s s e r p o u r t o u t c e q u i c o n c e r n e l e J o u r a a l t n u D i r e c t e u r - G é r a n t . 3 PRIX DES INSERTIONS : La ligne Annonces * f. « o

Réclames » f. 40 Faits divers. 1 f. 00

Les insertions doivent être remises au plus tard la veille, avant midi, au bureau du journal.

Les abonnés d'un an ont droit à une remise de 50 pour cent pour leurs annonces personnelles.

Qtiimper, le 6 avril Î889.

BULLETIN C h a m b r e . — Samedi, le gouvernement, voulant soumettre les journalistes d'opposition au bon plaisir des juges payés par lui, a fait déposer un projet de loi déférant à la police correctionnelle les débits d ' injures envers les fonctionnaires, actuellement jugés par la Cour d'assises, juridiction devant laquelle la preuve des faits est admise. M. de Cassagnac a rap-pelé à ce sujet le mot de Oesmoulins : Il n'y a

Îue les fripons qui aient peur des réverbères. 'urgence est déclarée et la discussion remise à mardi. Lundi , malgré l'opposition du ministre Yves Guyot, la Chambre a discuté une loi concernant la sécurité en chemin de fer. Mardi, discussion de la loi contre la presse. M. Goblet est venu s'associer aux conservateurs en disant qu'il ne fallait pas laisser aux seuls membres de la Droite l 'honneur de combattre celte loi atientatoire à une des libertés les plus nécessaires. Le passage à la discussion des ar-ticles a été repoussé par 306 voix contre 242 : c'est un enterrement de i " classe accordé au projet gouvernemental. Jeudi, séance très orageuse à la Chambre ; le ministre Thévenet n'a pas eu le courage de lire à la tribune le réquisitoire qu'il avait fait contre le général Boulanger ; cette peur visible lui a.attiré des apostrophes plus ou moins désa-gréables qui ont mis en fureur la majorité op-portuno-radicale. Rappels à l 'ordre et censures " ^ o n t été administrés généreusement aux inter-rupteurs par le doux Méline. En résumé, les poursuites contre le général Boulanger ont élé votées par 353 voix contre 199. Mais, Bou-langer doit se moquer, à Bruxelles, des Robes-

Pierre au petit pied qui vont le condamner à aris. • • S é n a t . — Vendredi, adoption du projet de loi snr les attributions judiciaires du Sénat. Lundi, suite de la discussion sur les accidents du travail. Mardi, discussion sur la réforme des prisons. Jeudi, discussion du projet sur les traite-ments de l 'enseignement primaire.

• *

De diverses informations publiées par les organes officieux et par les journaux entre-tenus sur les fonds secrets, il résulte que le Gouvernement va, à bref délai, saisir la Haute Cour de Justice de l'affaire de la Ligue des ' Patriotes. • •

L'Académie française a procédé jeudi au re-nouvellement de son bureau pour le 2» trimes-t re de cette année. Le duc d'Aumale a été élu directeur, et l 'a-miral Jurien de la Gravière devient chancelier. L'Académie des sciences morales et politiques a procédé à l'élection d 'un membre titulaire en remplacement de M. Rosseuw-Saint-Hilaire, dé-cédé. Mgr le duc d'Aumale, qui n'avait pas de con-current , a été élu par 32 voix sur 3 i votants. Il y a eu deux bulletins blancs. • • Un ouragan terrible s'est déchaîné sur les lies Samoa. Les vaisseaux a l lemands Adler, Olga, Eber, les vaisseaux américains Trenlon, Vandalia,

Nipsik, ont été jetés sur les récifs et sont tota-lement perdus. Quatre officiers et quarante-six matelots amé-ricains, neuf officiers 6t quatre-vingt-sept ma-telots allemands se sont noyés.

LA TERREUR Vendred i so i r , on a p p r e n a i t avec s t u p é -

fact ion q u e le p r o c u r e u r géné ra l Bouchez avai t d o n n é sa démiss ion p lu tô t q u e de s igne r un réqu i s i to i re tout p r é p a r é q u e lu t p résen ta i t le min i s t r e Thévene t , r équ i -s i toire au moyen d u q u e l on devai t c o m -m e n c e r pa r cof f re r le s é n é r a l Bou lange r e t le t r adu i r e ensu i t e devan t le t r i buna l t ou t acheté q u e f o r m e la m a j o r i t é d u Sé-

na t . M. Bouchez n ' a p o u r t a n t j a m a i s passé p o u r bégueu le ; et il faut q u e la besogne q u ' o n essayai t de lui i m p o s e r fu t b ien m a l p r o p r e p o u r q u ' u n e conscience auss i la rge q u e la s i e n n e se soit révol tée c o n t r e l 'exécut ion du p lan min i s t é r i e l . Aussi tôt M. Thévenet choisi t un magis t ra t à tout fa i re , M. Quesnay de Beaurepai re , c o n n u en l i t t é ra tu re sous le p s e u d o n y m e de Ju l e s de Glouvet , et le b o m b a r d a p r o c u r e u r gé -néra l . Lui , n 'hés i ta pas : il s igna des d e u x ma ins l 'acte d ' accusa t ion .

Lund i soir , à la nouvel le de la n o m i n a -t ion de son e n n e m i , le géné ra l Bou lange r , avert i à t emps pa r ses a m i s , n e fit q u ' u n sau t de son hôtel à la ga re d u Nord : que lques h e u r e s a p r è s il était à Bruxe l les où l ' a t t enda ien t ses a m i s le bonapa r t i s t e comte Dillon et le radica l m a r q u i s de R o -chefor t . On ne peut s ' e m p ê c h e r de t r o u v e r q u e cet te fu i te est u n e lâcheté , s u r t o u t a u m o -m e n t o ù ses amis de la Ligue des P a t r i o -tes son t s u r les bancs de la co r r ec t i on -nel le ; m a i s d a m ! l e g é n é r a l conna î t ses a n c i e n s col lègues r épub l i ca in s p o u r les avoir l o n g u e m e n t f r é q u e n t é s , e t il savai t q u ' u n e fois en p r i son , i l n e sor t i ra i t pas vivant des m a i n s des chats - t igres o p p o r -tun i s t e s . Or , c o m m e tou t h o m m e t ient à sa peau , Bou langer a p ré fé ré p r e n d r e la p o u d r e d ' e scampe t t e q u e d e s u b i r le m a r -ty re p o u r ses convic t ions . . . s ' i l en a . S e u l e m e n t ce n ' e s t p a s c r â n e p o u r u n f u t u r d ic ta teur . Voici le p r o g r a m m e d u c o u p de force

p r é m é d i t é pa r le G o u v e r n e m e n t e t qu i m o n t r e b ien à quel po in t d ' a f fo l emen t sont a r r ivés les o p p o r t u n i s t e s qu i d é t i e n n e n t le pouvoi r .

Le généra l Bou langer devait ê t re a r r ê t é d a n s la n u i t de lund i à m a r d i .

Deux cen ts agen ts choisis é t a i en t p rê t s à m a r c h e r sous les o r d r e s de MM. Augé, chef du service pol i t ique à la P ré fec tu re de Police, et Clément , commissa i re aux dé -légat ions . En o u t r e on avait cons t i tué avec des cadres spéciaux u n e compagn ie de la g a r d e r épub l i ca ine .

On compta i t q u e le généra l rés i s te ra i t , c o m m e c 'étai t son droi t , pu isqu ' i l étai t inviolable c o m m e d é p u t é et q u ' e n o u t r e tou t domici le est r é p u t é inviolable la nu i t . Alors u n e bal le intelligente devai t d é b a r -r a s se r p o u r t o u j o u r s les o p p o r t u n i s t e s de leur e n n e m i . En cas de soumiss ion , le géné ra l é tai t i n t e r n é à Mazas e t j ugé im-m é d i a t e m e n t p a r le Sénat et peu t -ê t re pa r u n e cou r mar t i a le , p u i s exécu té .

Le p lan étai t v ra imen t b ien combiné , ma i s m o n t r e u n e fois de p lus à que l s m o y e n s od ieux son t r édu i t s les r é p u b l i -ca ins p o u r se m a i n t e n i r a u pouvoir con t re le g ré de la, na t ion .

C'est le vér i table r ég ime de la T e r r e u r , le r e t o u r a u beau t e m p s où ilorissait la loi des suspec t s . Les coups d 'E ta t des B o n a -par te son t m a i n t e n a n t dépassés , s inon en exécu t ion , d u mo ins en pro je t .

De l ' imbéci l l i té , la R é p u b l i q u e t ombe d a n s le sang, a insi q u e l 'avai t p réd i t M. Tl i ie rs .

Quan t à Boulanger , — qui r e m p l a c e en ce m o m e n t à Bruxel les , Mgr le duc d 'Au-ma le , qu ' i l avait exilé — on voit q u e n o u s avions ra ison de m e t t r e nos a m i s en ga rde con t r e u n h o m m e qu i ne l e u r offra i t ni ga ran t i e ni so lu t ion .

Nous avions r a i son d ' a f f i r m e r c h a q u e sema ine q u e le p r o g r a m m e d u géné ra l Bou langer étai t un piège ; qu ' i l au ra i t p o u r r é su l t a t de diviser les conse rva t eu r s et de r e t a r d e r u n e r e s t au ra t i on d e v e n u e néces -sa i r e .

Déjà n o u s voyions avec t r i s tesse j e ne sais que l r e f ro id i s semen t g a g n e r les con-serva teurs , je n e sais quel le vague inqu ié -tude les envah i r .

La fui te d u géné ra l Boulanger n ' a q u e t rop prouvé la vér i té de nos prévis ions .

Le m o m e n t est venu de r e m o n t e r le cou ran t , de n o u s c r a m p o n n e r de tou tes nos forces aux p r inc ipes d ' au to r i t é et d ' h é -rédi té , don t les royal is tes son t les t é m o i n s e t les ga rd i ens .

Ral l ions-nous donc u n e b o n n e fois et f o r m o n s un g r a n d par t i na t ional ouve r t à tous les h o m m e s de b o n n e volonté , et soyons , c o m m e l 'est n o t r e chef , de loyaux serv i teurs de no t re pays , si n o u s vou lons ré tab l i r la Monarchie f r ança i s e et c h r é -t i e n n e .

F » E F l H A I A N E maro'had Kemper.

lan. — Salud Per ! Pell-zo n ' am euz ket guelet ac'hanout : na voez ket bet e foër Plo-gastel ? Per. — Nan, lan, chomet e ouen er ger : d 'ar mintin e ouen bet en offeren, ha d'an abar-dae. hag epad ar zeun, oun bet okupet da lakaat avalou-douar. E guirione e to digaset re vrao din. lan. — Ne ket ta. Mar zeuent mad brema e viz kontant outheu, ka r n'euz ket voien da gaout guelloc'h evitheu da zebri . — Petra e teuz birio a neve da gonta din ? Per. — 0 fei, kalz traou avad, lan. Mez m'en dare ha me am bo amzer da gonta anezho did tout. Da genta e lavarin did penoz ne ket brao, enn amzer-ma, presta arc 'hant d'an holl : enn eur ober eur miz bennak pedir pe pemp sociétés financières 0 deuz gret faillite. lan. — Hag meur a hini zo bet sur rivinet gantheu ? Per. — la, siouaz, meur a zen, goude beza labouret epad pell-amzer da zastum eun draïk bennak, 0 deuz guelet kollet, enn eun toi, ho foan hag ho labour ! lan. — Paourkez-tud ! nag hint zo dign a drue 1 Kouskoude, emichans, e vo peet unan bennak ? Per. — Nebeut vo ar re-ze, kar, peurvuia, pa choarvez traou e giz-se, ar mistri a zastum an arc 'hant enn ho chakpt hag a ia ganthan er mez a Frans, abarz m'en defe den gouet netra. An dra-ma en deuz great eur financier juif, hanvet Jacques Meyer, hag ar pez zo goasoc'h, hervez a gonîer eo bet sikouret da ober he dol gant eur penn braz bennak euz ar gouarnamant, pehini a rank beza, a gredan, an otrou Théve-net , hirio minislr ar justis. lan. — Ne ket posubl I Per. — Eo, lan, hag her c 'hompren skier a r i bremaïk. Setu ama penoz eo c'hoarveet ke-ment-se. Eun itron n'oa prestet er bloaz paseet, 700,000 Iur d 'ar financier ma komzon outhan. Divezatoc'h an itron-se en deuz bet eun tamik douetans var honestis ar bankier. Goulen a reaz neuze he arc 'hant, hag evel n 'her roer ket dezhi, e sonjaz galva Jacques Meyer dirag ar justis. Mez abarz m'en doa bet amzer da ober tout he demarchou, e resevaz eur billet var behini oa skrivet : t Madame, votre plainte est

inutile le sieur Jacques Meyer sera écroué ce soir d Mazas. Signé Z... » Hag e rmemez amzer Z . . . a g a s e ive d 'ar bankier argomz-ma 1 filez », da lavaret eo eet buan er mez a Frans, a rogma vo bet amzer da lakatan dorn varnoc'h.

lan. — Hag ar financier ne gollaz ket sur kalz amzer evit en em denn. Per. — O nan I An tol-ze a reaz kouskoude kalz trouz^goudeze, hag ar Z. . . , aon dezhan, a c'houlennaz al lizer en do skrivet d'an itron, heb gellout he gaout : k innig a reaz memez evit an dra-ze 50,000 lur . lan. — Hag ar 50,000 lur-ze a vije bet adarre sur kemeret divar hor c'houst-ni. Per. — An dra-ze a zo skier avad, ne ket Z.. . ni je peet an dra-ze. Mez, dre voneur evi-domp, e kollaz he boan, hag al lizer a jomaz el lec'h ma oa arog. lan. — Hag evel-se na eo bet anaveet tro Z... Mez ha goud mad a reer ive penoz an otrou Thévenet na eo ar Z...-se ? Per. — la, lan, ar pez ez an da lavaret did brema hen diskuez-skler t A vec'h ma eo han-vet Thévenet da vinistr, e lakeaz fouilla ti a n

otrou Autchisky da behini en do an Itron roët al lizer, var zigare, emezhan, oa an den-se nan euz pennou al Ligue des Patriotes, mez, evit guir, 0 sonjal lakat he zorn var a r paper a ree aon dezhan. Me he-ma a oa bet klozel mad, ha ne oa ket kavet. Ouspen, eur journal repu-blikan, l 'Eclair, a lavare n'euz ket pel l -zo: « Nous avons en main les preuves de la com-plicité de M. Thévenet avec Jacques Meyer. » lan. — Hag a r ministr n 'en deuz respontet nelra ? Per. - Nan, lan, grik ebed. Eur journal-all, La Cocarde, ive republikan, en deuz meur a vech skrivet e lizerennou braz : « Le jour où M. Thévenet fut nommé garde des sceaux, il était en eonférence en Belgique avec l'escroc, le banqueroutier frauduleux Jacques Meyer. Nous mettons M. Thévenet non pas au défi de nous démentir (il n'en est pas à un mensonge prés), mais au défi de nous poursuivre », ha biskoaz, ken nebeut, ar ministr n 'en deuz lavaret ouf! lan. — Ar pez a brouv skier penoz a r jou r -naliou-se a lavare ar virione. Mez Per, pe seurt ministr eo Thévenet ? Per. — Ministr ar Justis, mar plij I lan. — Ah ! Brao vo deomp ia mont da c'hou-len justis digant eul laër t Per. — la, siouaz l rezon e teuz. C'hoaz mar vije bet mad ar ministred-all, mez me Iaka n'int tam guelloc'h eged he-ma. Sonj e teuz lan, euz ar 100 million euz a r budget en do Tirard kollet enn he chakot t lan. — Oh 1 ia, sonj am euz outheu, ha n 'ho dizonjin biken. Per. — Mad, lan, teir zeun-zo bennak ez euz bet prouvet e r Gambr penoz an otrou Constans, ministre deTmtérieur, a zo b e f g â n t pemp d » -Îute pe senalour ail, e penn eu r société, La

'ilte de Lyon, pehini en deuz bet ato goal-vrud, hag euz a behini ar fondatour zo bet, a nevez-zo, kondaonet da zaou bloaz prizon. Constans a dlje kaout evit he zervich 3,000 lur a r bloaz, ha roët oa dezhan ouspen 10,000 lur var ar briz. Eun nebeudik goude, evel ne zante ket louez vad, al louarn a fellaz dezhan en em denn, pe evit lavaret guel l ,ac 'houzantaz chom e penn ar société, gant ma na vije ket bet gret implij euz he hano, gant ma nije den gouét e oa er société. lan. — Ah ! dran-Doue, hennez a zo eur potr fin avad ! Kontant da gaout he lod euz an arc 'hant a vije bet laëret, gant ma nije guellet ober kement-se e kus. Klevet am euz avechou son < ar Filouter fin >, me laka Constans a zo c'hoaz re bar d 'hèn.

Per. — Rouvier ive, ministre des finances, a lavare c'hoaz ar journal republikan, am euz hanvet kenloc'h, VEclair, zo unan euz founda-tourien eur société-ail, Compagnie auxiliaire des chemins de fer, pehini en deuz gret ive fail-lite n'euz ket c hoaz pell-zo. An den-se a zo bet c'hoaz ministr gant Gam-betta, hag unan euz ann afferiou kenta a reaz neuze, oa goulen mar nije a r gouarnamant laket ober 6,500 bagon, grn ar Gompagnunez-ze, ha var benn ar re-ma ar journal a lavar c'hoaz : « Je ne sais pas si on les a jamais vus, les 6,500 wagons. Cependant ils furent payés, Rouvier. » Ha da tout an dra-ze, Rouvier n'euz ket respon-tet eur gomz, ar pez a ra da gredi penoz pennou braz ar Gqmpagnunez a r barlachaz etrezho a n arc'hant 0 d'oa bet digant ar gouarnamant.

lan. — Bravoc'h var vravoc'h : 6,500 bagon a die talvout eur guchennad mad a arc 'hant . Per. — la, lan, setu aze traou hag a zo kazi Erouvet euz pevar euz ar ministred on euz irio, ha piou lavaro ne vo ket divezatoc'h prouvet kement-all euz ar re-all ? Mar monar-chisted 0 dije gret eur c 'hard euz an troïou-se, oh ! neuze avad ne vije ket paseet an traou egiz-se : pell-zo e vijent bel ar prizon, ha mad vi bel gret dezho. An dra-ma a zo bet diskue-zet aoualc'h er Gambr, d 'ar 26 pe 27 a viz meurs divea. Eun député en do dizoloët penoz eur ministr euz a r bloavez 1876 en do aispi-gnet 6,000 lur, heb konsantamant ar Gambr, evit dougen, a dreuz ar Frans , eur prins euz an Espagn ; lavaret a reaz e oa a r ministr-se eur monarchist, an otrou Buffet. Ha kerkent ar botred ru da c'hrial ma vije gret d 'an den restol ar 6,000 lur , hag ar gonservatourien a votaz gantho evit kement-se Mez goude, daou zepute euz an tu deou : Le Provost de Launay hag d'Aillières, zo deuet ive da ziskuil minis-tred republikan, ha da c 'houlen : 1 E pelec'h ema an arc'hant ? E r bloaz 1880, emezho, a r gouarnamant en deuz empruntet 440 million, euz a bere 26 million zo paseet ne oar den e

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Page 2: Avril 1889

L'Union monarchique du Finistère

pelec'h. Ouspen, euz 1878 da 1 8 8 5 , 5 5 0 million ail zo bet dispignet ne oar den ken nebeut da ober petra. Ian. — Neuze, emichans, an dud koupabl a vo jpoursnivet ive. Per. — Oh ! pell euz an dra-ze, paourkez lan ! Dizonjet e t 'euz penoz a r r e a zo a du gan t a r Republik zo libr da ober a r pez a ga-r o n t ? lan. — Kouskoude, pebez diffarans e t re 6 ,000 lur ha 26 pe 550 million ! Per. — la , lan , al laër bian a vo puniset, hag al laër braz vo martreze roët dezhan ar groaz a henor , hag an hini braz zo ken sur da veza lezet t rankil , ma ne zeuz ket martreze e n n député republ ikan ha n ' en defe ket bet he lod euz an arc 'hant laëret. Ian. — Ha goude an dra-he ne fell d 'heu c'hoaz beza hanvet laëron I Oh ! poent, ha pa-scal poent, eo rei eun toi bolaën d 'ar Frans , evit skuba tout ar botred-se, ha kas an 'heu , evel a lavaren, eun nebeudik-zo, da frita treid siliou var eu r garegen bennak e kreiz a r mor braz, mil leo deuz pep douar . Per. — Rezon e t 'euz, Ian. Ar republikanet , evel e lavaren kentoc'h, a zonje dezlio penoz an hini en do implijet fal a r 6,000 lu^ a oa eur monarchis t . Mez, pegemend n ' in t ket bet esto-ne t pa en deuz an otrou Le Provost de Launay diskuezet dezho penoz pevar devez arog m'oa bet dispignet ar 6,000 lu r , an otrou Buffet a oa bet ramplaset gant eur republ ikan, hanvet Dufaure . lan. — Ah ! dran-Doue, a-he int bet tapet avad. Mar o ni je gouët kemeut-se, no dije bi-ken laket punisa anhén . Per. — Oh nan , an dra-ze a zo sur . Ar Finistère a zonje dezhi penoz ne oa nemed Hémon hag a ouie an histoire ; mez me laka en em dromple. Kaër en do an tam kazetennik-ze konta h a g i n v e n t i ge ie reuz ar gonservatourien, n e vo ket kalzavansetoc'b. Bemde, hagmuioc 'h-mui , e komprener penoz an darn-vuia euz ar republ ikanet ne dint nemed laëron, ha penoz, e r c 'hontrol , guella difennourien ar vro hag a r bobl eo a r monarch i s led k r i s t en , pe re a vot kerkoulz a enep al laër braz eged a enep al laër bian ; kerkoulz a enep ho amezeien, a c'helfe mankout d 'ho dever, eged a enep ho adversourien. — Kaout a rafen c'hoaz kalz traou da gonta did, mez poent eo din partial. Mar-t reze e velin ac'hanout e foar Pont 'n Abad ? lan. — Martreze aoualc'h ; sonj am euz da vont d ' a r foër. Per. — Kenavodir-iaou, neuze ! lan. — Kenavo, P e r !

DERNIÈRE HEURE (Service spécial de l'Union monarchique).

Paris, S avril, 9 heures 43, soir. D est probable que sur la demande de quelques membres de la majorité, la Cham-bre discutera le budget avant les vacances de Pâques, de telle sorte que pour l'ouver-ture de l'Exposition le terrain politique et financier soit déblayé. On annonce que MM. Laisant, Laguerre et Naquet, de retour de Bruxelles où ils étaient allé conférer avec le général Boulanger, pu-blieront demain dans les journaux un nou-veau manifeste boulangiste.

C h r o n i q u e C o c a l f P a r décret présidentiel du 3 avril, sont nommés : Subst i tu t du Procureur de la République à Brest , M. Lepellelier, substi tut à Saint-Malo ; Substi tut du Procureur de la République à Lo-rient, M. Le Bourdellès, substitut à Quimper ; Subst i tut du Procureur de la République à Quim-per, M. Mallet, juge suppléant à Nantes. P a r décret du 29 mars 1889, M. Poir ier (Joseph-Pierre) , chef de bataillon au 118» régiment d ' infan-terie, a été nommé lieutenant-colonel et aflecte au 118° régiment d ' infanterie. P a r décision ministérielle du 29 mars, M. Pen-dezec, l ieutenant-colonel breveté du 118« régiment d ' infanterie , passe au 2° régiment de même arme. M. Souviat, chef de bataillon au 130" régiment d'infanterie, passe au 118« régiment de même arme.

Odyssée électorale. Sous ce l i t re , le Journal de Rennes publie la let tre suivante d 'un correspondant de Quimper : « U n e lutte électorale intéressante et qui montre l 'acharnement de l 'Administration contre les conser-vateurs, vient de se terminer dans le Finistère < M. de Chamaillard, avocat de talent du barreau de Quimper , et l 'un des plus vaillants champions de la cause monarchique, avait été élu conseiller muni-cipal, en mai dernier , dans deux communes du dé-partement : Ell iant et Trégunc. « Ces deux élections, qui atteignaient profondé-ment nos adversaires — puisque M. de Chamaillard passait avec toute la liste conservatrice dans deux communes non acquises jusqu 'a lors — furent aussi-tôt contestées ; et celles d 'El l iant ont même donné lieu, contre noire ami, à des poursuites correction-nelles qui n 'ont abouti qu 'à un arrêt d 'acquit tement de la Cour de Rennes, fortement motivé et mon-t r an t la fausseté des accusations, en même temps

3ue l 'a t t i tude au moins étrange de M. le Procureur e la République de Quimper. Ce fut un curieux procès. t Cependant, élu dans deux communes, M. de Chamaillard, aux termes de la loi, devait opter pour l 'une d'elles ; il refusa, prétendant, non sans raison, qu' i l ne pouvait être mis en demeure d'exercer s o l droi t d'option tant qu'il n 'aura i t pas été statué défi-nitivement sur les deux élections contestées. — Com-ment admet t re que l 'on soit forcé de se dépouiller

soi-même d 'une situation, sachant qu'on veut vous enlever l 'autre ? La législation est formelle sur ce point en ce qui concerne les élections doubles ou multiples au Sénat , à la Chambre, au Conseil géné-r a l et au Conseil d 'arrondissement. .Exls te- t - i l une seule raison de décider le contraire en ce qui touche tes élections municipales, quoique la loi du 5 avril 1884 n'en parle pas? Cela serait bien illogique. — Du reste, le préfet du Finistère lui-même, < après avoir pris l 'avis du ministre de l ' intérieur > d 'alors, adopta le statu quo et fit officiellement part de cette décision à M . d e Chamai l lard .— Etai t -ce un piège? « Peu après, les deux élections contestées ve-naient devant le Conseil de Préfecture qui les annu-lait pour toute la liste ; et un pourvoi était formé par les parties devant le Conseil d 'E t a t . f Mais, entre temps, M. de Chamaillard ayant été élu maire de Trégunc, le préfet, considérant cette nomination comme une option de sa par t en faveur de cette commune, prit un arrêté annulant sa nomination de conseiller municipal à Ell iant .Cet arrêté, a t taqué d'abord devant le Conseil de préfec-ture, fu t confirmé par cette juridiction, et cette dé-cision portée devant le Conseil d 'E ta t par le candi-dat, soutenant toujours que son droit d'option n 'é-tait pas éteint, puisqu'il n 'avait pas été définitivement s ta tué sur les «eux élections. i Dûment averti et instruit de l'influence, bien légitime, du reste, que prenait M. de Chamaillard près de ses administrés, le Conseil d 'E ta t , qui us,e d 'ordinaire d 'une sage (?) lenteur, et retient souvent plus que de raison les causes électorales qui lui sont apportées, précipita cette fois sa décision. « P a r un ar rê t en date du 22 février dernier, opérant une habile (?) disjonction, il annula l'élec-tion de Trégunc, mais en ce qui concerne M. de Chamaillard seulement, disant que, au rebours de ce qu'avaient décidé le Conseil de préfecture et le prétet, « qui avait pris cependant l'avis du ministre de l ' intérieur, > — l'ancien — l'option aurai t dû avoir lieu dans les délais légaux, et que, ce délai étant expiré, M. de Chamaillard, aux termes de la loi, n 'ayant pas exercé son droit , était présumé avoir opté pour la commune d'Elliant, cette com-mune ayant une population plus laible de 60 habi-tants que celle de Trégunc. » Il faut lire en entier ce monument de jur i spru-dence républicaine, dans lequel apparaît seule la préoccupation électorale ! Mais il fallait aller au plus pressé. « Le lendemain, en effet, un arrêté du préfet cas-sait M, de Chamaillard de ses fonctions de maire, et les conseillers municipaux y répondaient par une démission collective, résolus à lier étroitement leur sort à celui de leur maire qu 'on leur enlevait ainsi brutalement. i Cela ne faisait, en aucune façon, l 'affaire de nos adversaires, qui espéraient bat t re notre ami dans une élection partielle, et séparé des autres conseillers. Aussi le préfet, toujours obéissant, et usant à son tour du procédé de disjonction — sans tenir compte de la démission collective qui aurait dû amener des élections complètes du Conseil muni-cipal, a convoqué les électeurs de Trégunc pour le 31 mars dernier , à l'effet d'élire un seul conseiller en remplacement de M de Chamaillard, dont l 'é-lection avait élé annulée. i Le lendemain, bien entendu, le Conseil muni-cipal de Trégunc retirait sa démission. < Ce qUe l 'Administration et nos adversaires o n t ' dépensé d'efforts et de promesses pour persuader les ' électeurs et trouver un concurrent , personne ne le saura. Mais le Breton est têtu : il voulait son maire. t Le dimanche 31 mars, à sept heures du soir, M. de Chamaillard, toujours courtois, informait par dépêche M. le préfet qu'élu à Trégunc avec 241 voix de majorité, il donnait sa démission de conseiller municipal d 'Ell iant , sauf à s'y représenter si les élections de cette commune, encore pendantes de-vant le Conseil d 'Etat , étaient annulées. < Voilà la campagne, terminée par un piteux échec, qu'a menée depuis le mois de mai dernier, avec l 'aide du Conseil d 'E ta t , l 'administration pré-fectorale du Finistère. < E t , en disant : terminée, nous nous trompons. Car le Conseil d 'E ta t n'a pas encore statué sur les élections, inattaquables du reste, des deux commu-nes. Mais, quel qu'en soit le sort , les agissements et les roueries de nos adversaires ont obtenu un résultat diamétralement opposé à celui qu' i ls avaient en vue. Ils ont, en effet, fortifié et rendu inébran-lable désormais, dans ces deux communes, la situa-tion de M. de Chamaillard et de nos amis portés sur ses listes. « Aussi , quelles qu'aient été les péripéties de cette lutte, véritable odyssée électorale, le résultat acquis n'est point fait pour nous déplaire. » État-Civil de la ville de Quimper

Du 29 mars au 4 avril 1889. N A I S S A N C E S .

Quéinec, Yves -Franço is -Lauren t . — Bar-guédan, Delphine. — Le Floch, Pierre-Marie. — Perchec, Pierre-Yves-Jean. — Le Bescond, Marie-Corentine. — Caradec, Marie-Mathilde. — Le Pesq, Yves-Jean-Marie. — Bréfort, Hervé-Marie. — Guéguen, Alain-Louis. — Le Stum, Marie-Jeanne. - Le Nédellec, Lucie-Samuelle-Guillemette. (131 naissances en 1889.)

Mariages : 29. D É C È S . Nerzic, Marie-Renée, 63 ans , cuisinière, cé-libataire. — Guédôs, Eugénie-Elvire, 51 ans , sans profession, veuve de Sosthène-lsidore-Jut inien Vauseland. — Le Guellec, Prosper, 67 ans, retraité de l'asile Saint-Athanase, époux de Marie-Hortense Le Houx. - Le Corler, Ma-r ie-Jeanne, 57 ans, propriétaire, veuve de François-Pierre Descliamps. — Gorgé, Lauren t , 3 ans. — Herlédan, Joséphine-Yvonne-Magde-leine, 2 ans. — Du Laurens de la Barre, E r -nest-Marie-André, 40 ans, propriétaire, veuf de Marie-Christine-Anna-Suzanne Viguioboul, épouse de Marie-Marllie-Madeleine Cléret-Lan-gavanl . — Cosmao, Marie, 3 ans. (166 décès en 1889, donl 39 aux hôpitaux).

P a b l l c u t l o i i a d e M a r i a g e . Alcide-André Parpais, dépensier, et Eugénie

Dur inger , employée de commerce, domiciliés à Q u i m p e r .

État-civil de la ville de Pont-1'Ab.bó Du 15 au 31 Mars 1889

NAISSANCES. Le Garrec, Corentin. — Chaffron, Corent in-Joseph-Marie. — Tanneau , Marie-Louise-Josè-phe. — Le Coz, Sébastien. — Moysan, Marcel-Joseph-Marie. — Le Guiader, Hippolyte-Marie. — Larnicol, Yves-Marie-Corentin. — Diqué-lou, Louis-Marie. (51 naissances en 1889.)

M A R I A G E S (Néant). (21 mariages en 1889.) ^ D É C È S .

Mourrain, Marie-Jeanne, 70 ans, proprié-taire, veuve de 1° Yves Le Brun, 2 ü Mathias-Marie Olivier, et 3° Jean-Marie Le Congrès. — Le Bras, Jeanne-Marie, 23 ans, couturière, épouse de Budoc Pochic. — Mèhu, Marie-Per-r ine, 4 ans. — Talouarn, Jean, 2 ans. — Cos-ser, Yves, 45 ans, chiffonnier, époux de Cathe-r ine Roynan. — Janvier , Louis-Urbain-Marie, 34 ans, 1 e r maître-mécanicien de la mar ine , cé-libataire. - Biger, Sébastien, 5 ans. — Mèhu, Louis, 3 mois. — Le Breton, Urbane-Louise, 62 ans, ménagère, épouse de Sébastien-Guil-laume Le Buhanic. — Cabon, anonyme (gar-çon). — Le Sénéchal, Marie-Louise, 33 ans, journal ière , épouse de Jean Cabon. (118 décès en 1889.) État-Civil de la ville de Douarnenez

Du 15 au 31 Mars 1889 N A I S S A N C E S

Jannic, Yves-Marie. — Jadé, Henri-Pierre.— Pouliquen, Joseph-François-Marie. — Ansquer, Louis. — Marchand, Catherine. — Pérennou, Corentin. — Magnan, Alain-Joseph-Eugène. — Biaise, Françoise-Josèphe. — Gouais, Suzanne-Françoise. — Peton, Yves-Joseph. — Le Doaré, Jeanne - Marie - Françoise . — Pennanéac'h , Pierre-Marie .—Prigent , Joseph-Marie. — Cren , Marie-Anne-Camille-Françoise. — Guéguiniat, Marie. (97 naissances en 1889.) M A R I A G E S (Néant).

D É C È S Rivier, Guillaume-Yves, 75 ans, retraité des Douanes, époux de Mar i e -Pe r r ine Farou. — Peuziat, Jeanne, 74 ans, ménagère, veuve de Pierre Le Bot. — Queffurus, enfant présenté sans vie (s. f.). — Caradec, René, 18 mois. — Moreau, Lorent-Marie, 1 mois. — Jannic, Yves-Marie, 15 jours. — Guyard, Marie-Alphonsine, 2 3 ans, célibataire. (36 décès en 1889.) M E R C U R I A L E S O F F I C I E L L E S

Quimper Marché du 30 Mars 1889.

Froment les 100 kilog. 22 f. 50 Seigle - 15 00 Blé-noir - 15 00 A v o i n e . . : . . . . . - 17 00 Orge - 15 00 Pommes de te r re - 5 50 Far ine ( l " qualité) - - 33 00 - (2* - ) . . . . - 32 00 Son - 13 00 (Le tout s a n s to i l e s . ) Foin — 7 00 Paille de f roment . . . . - 5 00 Pont-l'Abbé

Marché du jeudi 4 Avril 1889. P R I X

des des de - de 100 kil. 60 ki). 50 lui. l'itcciol.

Froment 23196 14 '38 • r , 1 8 f 6 9 15 • 9 » • i 10 50

i i > i 6 63 7 69 Blé noir. . . . . 15 > 9 » • > 10 35 Avoine i i i > 8 2 5 8 25 Pommes déterre i > i i 2 6 3 3 74 Foin . . . les 500 ki o g . . . . 35 » Paille ÜEufs (prix moyen) Beurre —

15 la d o u z a i n e . 50 le 1/2 kilog 1 1 0

B I B L I O G R A P Ï Ï I E L I B R A I R I E E D . B A L T E N W E C K

Hue du Vieux-Colombier, li, à Paris

Magasin littéraire & scientifique Revue mensuelle, G1"" année, 1889.

Prix de l'Abonnement 1 2 francs S O M M A I R E D U 1 5 M A R S 1 8 8 9 . I. La Poésie narrative au Moyen-Age, AbbO

J . -B. STIKH.NET . — II. Les Eorivains oatholi-çrues (suite et tin), Tristan de Rochenoire. — lit. La Toison d'or, Albert Diitrv. — IV. La Ma-done à l'Enfant, Einilo Roustan. — V. Poètes provençaux de la Renaissanoe au dix-neuvième sièole (suite), L. »le Hacker. — VI. Hembyze (suite et (in), Caron A . de T'Serclaes de Woimnersom. — VU. Tinel et Mathieu, A. Sol-vyns. - VIII. Notes d'art, A. D. - IX. Poé-s i e s : A l'0(4ise, le soir ; Besoin de l'inlini, Jean Casier. — X. Conoours, ***. Préjugé à combattre !

Il est un préjugé que les progrès scientifiques do notre époquo n'ont pas réussi à déraciner et qui malheureu-sement se maintient vivace comme au temps du légen-daire Purgon des comédies de Molière : c'est la manie des purgutions violentes. Se sent-on atteint de constipation, d'embarras gastri-que? La digestion est-elle diUlcile? Des lourdeurs de této se produisent-elles 1 La poitrine est-elle char-gée d'humeurs, de glaires ou de bile ? L'appétit

vient-il à faire défaut ? Vite un purgatif ! On a recours aux médications excitantes, aux pilules, aux purgatifs salins de toute sorte... Qu'arrive t-il? Le corps violem-ment secoué par ces absorptions irritantes, obtient, souvent au milieu d'efforts et de coliques, 'des évacua-tions abondantes il est vrai ; mais tout le système ner-veux, tout l'appareil intestinal en demeurent ébranlés et le tube digestif, surchauffé outre mesure, ne fonction-ne plus qu'avec difficulté. Les selles, d'abord nombreu-ses et exagérées, diminuent et finissent par cesser. C'est à recommencer : il faut un nouveau purgatif I Ces alter-natives de constipation et d'évacuation forcée, irritent les nerfs, engourdissent et atrophient les intestins, qui ne peuvent plus agir que sous l'empire de purgations irritantes. C'est là une extrémité fâcheuse que chacun doit pren-dre à tâche d'éviter. II faut, pour cela, remplacer ces mrgatifs dangereux par le Rob Lechaux, aux jus d'her-es, le dépuratif bien connu qui depuis longtemps, a conquis une place importante dans la thérapeutique. Le Rob Lechaux débarrasse le sang de ses humeurs, de ses vices, de ses impuretés. Possédant une vertu suffisante laxative, il imprime une marche régulière et naturelle au fonctionnement des intestins dont les sécrétions ne sont dès lors, ni précipitées, ni arrêtées, mais au con-traire, se produisent toujours normalement et sans au-cune inflammation. L'inventeur M. Lechaux, Pharmacien, 164, rue Sainte-Catherine, à Bordeaux, adresse franco sa brochure inté-ressante, (50* édition) sur la régénération du sang. Il expédie franco' 3 flacons pour 12 francs ou '8 flacons contre 21 francs, mandat.

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Page 3: Avril 1889

V

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Le public est prévenu que le D i m a n -o h e 7 A v r i l 1 8 8 9 , à l 'heure de midi et jours suivants s'il y a lieu, au domicile de ALAIS LOUET, commerçant au bourg d'Elliant, il sera procédé par le ministère de l 'huissier soussigné, a la vente aux enchères publiques des meubles, mar-chandises et objets mobiliers, saisis sûr le dit Louet à la requête de M. DB MAL-HERBE, négociant à Concarneau.

Les dits objets consistant notamment en : Tables, Bancs, Batterie de cuisine, Linge, Effets d'habillement, Horloge, Armoires, Comptoirs, Marchandises neuves de mer-cerie et d'épicerie, Draps, Fort-en-diable, Mousseline, Cotonnade, Foulards, Laines, Dentelles, Velours, Indiennes, Rouennerie, Flanelle, Balances avec poids, Gilets, Tricots et quantités d'autres Objets et Marchandises neuves.

La Vente aura lieu au comptant. Pour avis :

LE BONZEC. Etude de M" J. SOUDRY, avoué-licencié, rue Laënnec, 19,

à Quimper.

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Devant le Tribunal civil de Quimper Le MERCREDI 10 AVRIL 1889

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Pour plus amples renseignements, voir le

cahier des charges déposé au gretïe et les affi-ches apposées aux endroits prescrits par la loi ou s'adresser à M" SOUDRY et AL AVOINE, avoués. Pour extrait :

L. SOUDRY, ' Avoué-licencié.

Étude de M" MAUDUIT, notaire à Pont-l'Abbé.

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29 septembre prochain. — On pourra traiter avant l'adjudication si les offres conviennent.

Pour tous autres renseignements, s'adresser audit M* M A U D U I T .

Études de ME Paul MOREL, avoué, licencié en droit, quai du Stéir, il" 6, ù Quimper, et de M0 SEVRAIS, notaire à Concarneau.

VENTE Par Suite de

Conversion de Saisie-Immobilière En l'Étude et par le Ministère

de M« SÉVRAIN, notaire À Concarneau, LE L U N D I 2 9 AVRIL 1 8 8 9 à deux heures de l'après-midi.

Désignation des Immeubles à vendre : Département du Finistère. — Arrondisse-ment de Quimper. — Canton de Conoar-neau. — Commune de Beuzeo-Conq. Ces Immeubles sont, ainsi qu'il suit détaillés au procès-verbal de saisie :

A u l i e u d i t « L E L I N » ARTICLE IE*.

X J N E M A I S O N servant à l'habitation, construite en simple maçonnerie et couverte en ardoises, à deux costiéres et ayant cheminées aux deux pignons, composée d'un rez-de-chaussée, étage et mansardes, mesurant environ onze mètres soixante-dix centi-mètres de longueur et six mètres environ de largeur, ayant sa façade au Midi, cor-niche et ouvertures en pierres de taille.

Cette maison ouvre, sur la façade, d 'une porte et de deux croisées au rez-de-chaus-sée, trois croisées au premier étage et trois lucarnes aux mansardes. Le rez-dc-chaus-sée de la dite maison comprend, deux

l'une est louée verbale

l 'autre chambre est aussi louée verbale-ment au sieur Jean-Vincent Le Roux, charpentier, moyennant une somme an-nuelle de soixante-dix francs.

Le premier étage comprend deux cham-bres et un cabinet ; une des chambres est occupée par Jean-Marie Le Tellec et Louise Ca,riguel, son épouse, parties saisies; l 'au-tre chambre et le cabinet sont loués ver-balement au sieur René Barré, charpen-tier, moyennant une location annuelle de quatre-vingt-cinq francs.

Les mansardes sont composées de deux pièces à feu et un cabinet, l 'une des piè-ces est non-louée, l 'autre et le cabinet sont loués verbalement à Madame veuve Bre-ton, moyennant soixante-cinq francs par an.

Art. 2. — Au sud de la dite maison se trouve une petite Cour de même lon-gueur que l habitation et d'environ deux mètres ae largeur.

Ces Immeubles -donnent du Nord sur l 'ancienne propriété Dubois, actuellement à M"0 Françoise Cariou, propriétaire à Trégunc, et sur la route départementale n° 1, d'Hennebont à Lanvéoc, du Sud sur quai de l 'arrière-port de Concarneau, de l'Ouest sur magasin à M. Etienne Guillou, négociant à Concarneau, et de l'Est sur ruelle et maison à M. Salaûn, François, maçon, au Lin, en Beuzec-Conq.

Ils sont imposés au rôle des contribu-tions foncières de la commune de Beuzec-Conq, folio 550, case 267, et se trouvent portes au plan cadastral de la même com-mune sous le numéro 19, section E, pour une contenance superficielle de 96 centia-res et un revenu de 30 francs 35 centi-mes, ainsi qu'il résulte de la copie de la matrice cadastrale dont la teneur suit :

chambres, dont ment au sieur Goyat, Louis, marin-pécheur, moyennant soixante-dix francs par an

Extrait da la Matrice des Propriétés foncières de la commune de Beuzec-Conq (folio 550, case 267). Monsieur L E T E L L E C , Jean-Marie, demeurant au Lin, propriétaire foncier.

I N D I C A T I O N CONTENANCE I M P O S A B L E u s NOMBRE ! d'ouv. imposé

de la

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du N"

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Plan 1

des Caillons, Lieux-dits ou Villages des Noms des Parcelles de la Nature

d e l a Propriété u «J JS l Si « S

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19 P Le Lin Parc-an-Ty Terre labour. 96

E ! 19 I , Le Lin Propriétés bâties i | Maison

Totaux. 96

» f . 3 5

3 0 » 3 0 f . 3 5

10

Certifié conforme à la matrice cadastrale de Beuzec-Conq. A Quimper, le 14 février 1889.

L'adjudicataire entrera en jouissance par mains après l'expiration du délai de surenchère, cl pour la perception des revenus, au 29 septembre IH89.

Mise à prix fixée par le Tribunal : deux mille francs, ci . . . . 2 ,000 fr.

Cette vente est poursuivie en exécution d'un jugement sur requête, émané du Tri-bunal civil de Quimper, en date du 19 mars 1889, enregistré, après saisie-réelle des biens sus-designés, suivant pro-cès-verbal de Le Moal, huissier à Coucar-«

Le Directeur des Contributions directes, Signé : Ducoutmoux.

neau, en date du 29 février 1889, en-registré et transcrit avec l'exploit de dénonciation au bureau des hypothèques de Quimper, le 1 e r mars 1889, volume 56, numéros 19 et 20.

E N T R E : M. Jean-Marie Glémarec, cultivateur-

propriétaire, demeurant au village de Ke-rambacon, en la commune de Beuzec-Conq, créancier poursuivant et demandeur en conversion de saisie, sous la constitu-tion de M° Paul Morel, avoué près le Tri-bunal civil de Quimper, avec élection de

domicile en son étude, sise audit Quimper, quai du Stéir, n° 6.

M® Paul MOREL, avoué. E T :

Jean-Marie Le Tellec, marin-pécheur, et Louise Cariguel, son épouse, ménagère, demeurant ensemble au Lin, en ladite commune de Beuzec-Conq, débiteurs s a i -sis et aussi demandeurs en conversion de saisie, ayant pour avoué près ledit Tribu-nal Me Marchand, avec élection de domi-cile en son étude, sise quai de l'Odet, n° 32, en la ville de Quimper.

M ° MARCHAND, avoué. En conséquence, l'adjudication desdits

immeubles aura lieu en l 'étude et par le ministère de Me Sévrain, notaire à Con-carneau, en un seul lot, comme il est dit ci-dessus, le Lundi 29 Avril 1889, à deux heures de l 'après-midi, sur la mise à prix de deux mille francs, aux points, clauses et conditions du cahier des charges déposé en l 'étude dudit M° Sévrain, où toute personne peut eu prendre connais-sance.

Rédigé en l'étude, à Quimper, le 2 avril 1889, par l'avoué soussigné poursuivant ladite vente. P. MOREL,

Avoué-licencié. Étude de M° Pau l LE SCOl'R, avoué, licencié en droi t ,

r u e Laënnec n° 6 , à Q u i m p e r .

V E ~ N T E PAR SUITE DE FAILLITE

Devant le Tribunal civil de Quimper Le Mercredi 10 Avril 1889

à 11 heures 1/2 du matin, de la moitié bout Couchant d 'UNE MAISON portant le n° 18, de la moitié de la cour et d 'un jardin, au Midi de la maison. Le tout d 'une contenance d'envi-ron 4 ares 78 centiares, est situé au lieu du S T I G A D O U , quartier du Glazrn, eu la ville de DOUARNENEZ.

Mise à prix : 1,000 fr. Pour tous renseignements, s'adresser à Ma LE SCOUR, syndic et avoué poursuivant.

Etude de M ' Pau l M O R E L , avoué, licencié en dro i t , Quai du Stéir, n* 6, à Quimper.

Par suite de Saisie-Immobilière Devant le Tribunal civil de Quimper

LE MERCREDI 1» MAI 1889 A << heures 113 du madu

Désignation des Immeubles à vendre : Département du Finistère. — Arrondisse-

ment de Quimper.—Canton de Douar-nenez. — Commune de POULLAN. Ces Immeubles sont, ainsi qu'il suit,

détaillés au procès-verbal de saisie : au lieu dit Le MOULIN de KERDANET ART. 1 E R . — Une MAISON d'HABI-TATION, construite en simple maçonne-

rie, couverte en ardoises, à deux pignons Nord et Sud avec cheminée au pignon Midi, et Grenier. Le bout Nord est com-posé de deux Moulins dont l 'un sert à moudre du blé noir et l 'autre à moudre du blé blanc. Chacun de ces moulins pos-sède deux pierres (Champagne-Rouen).

Cette Maison, ouvrant au Levant d'une porte, une fenêtre et deux lucarnes, au Couchant d'une autre porte, au Nord d'une lucarne et ayant de longueur environ onze mètres, de largeur environ sept mètres, et de hauteur environ deux mètres quatre-vingts centimètres, donne du Couchant et du Nord sur terre de Kernoch, du Levant sur issue et chemin ; elle est portée au plan cadastral de la commune de Poullan sous le numéro 451, section K.

ART. 2. — Au Couchant de l'article pré-cédent, se trouve une Crèche, construite en moellons, couverte partie en roseaux, partie en genêts, ayant de longueur envi-ron cinq mètres, de largeur environ trois mètres cinquante centimètres, et de hauteur environ un mètre cinquante centimètres, ouvrant au Levant d 'une porte ; près de celte Crèche, au Levant et au Nord se trouve une issue, contenant sous fonds environ quarante centiares, ci. . . 40 c. ART. 3. — Une PRAIRIE, nommée « Prat-al-Leur ou Foënnec-an-allée », donnant du Nord sur terre de Kernoc'h, du Levant sur terre de Kerinec-Izella, des Couchant çt Midi sur terres au saisi; cette parcelle, ainsi uue l'Etang, sont portés au plan cadastral de la commune de Poul-lan sous les numéros 236, 237, section K, pour une contenance d'euvirou trente-sept

È Ë É ï i ^ L

Page 4: Avril 1889

L'Union monarchique du Finistère

¡à, r

ares trente centiares, ci . . . 37 a. 30 c. ART. 4. - FOENNEC LOST-AR-

MENEZ, pré, porté au plan cadastral de la commune de Poullan, sous le n° 438, section K , pour une contenance d'environ cinquante-trois ares quatre-vingts centiares, ci 53 a. 80 c.

Cette parcelle donne du Levant sur terre au saisi et du Couchant sur chemin.

ART. 5. - FOENNEC CREIS, pré,

Sorté au plan cadastral de la commune e Poullan, pour une contenance d'environ

trente ares, donnant des Nord et Midi sur terres de Kermoal et du Couchant sur terre au saisi, ci 30 a.

ART. 6. — AR LIORS, terre laboura-ble, donnant du Nord sur chemin ou allée, du Levant sur terre de Ker inec .et du Cou-chant sur terre à la partie saisie,-porté au plan cadastral de la commune de Poullan, sous le numéro 1086, section K, pour une contenance d'environ seize ares vingt cen-tiares, ci 16 a. 20 c.

ART. 7. — AN ALLEE, la moitié Midi de l 'allée menant du Moulin à eau au manoir de Kerdanet, le long des parcelles « Foënnec- Lost- ar- Mènes et Ar-Liors », avec les arbres se trouvant au Midi de cette allée, contenant sous fonds environ vingt ares, ci 20 a.

ART. 8. — SOL DE MOULIN et dé-pendances, donnant du Nord sur terres de Kernoc'h et au saisi, du Levant sur chemin, et du Couchant sur terres de Kernoc'h, portés au plan cadastral de Poullan sous

les numéros 351 et 352, section K, pour uue contenance d'environ un are huit cen-tiares, ci 1 a. 08 c.

ART. 9. — Sur partie de l'article précé-dent se trouve Un PETIT HANGARD, construit sur pil iers en bois, couvert en planches et carton.

ART. 10. - Un MOULIN A VENT, ayant de circonférence environ seize mè-tres, construit en simple maçonnerie et couvert en ardoises, ayant de hauteur environ cinq mètres cinquante centimètres, ouvrant au Nord d'une porte, au Midi d'une autre porte, d 'une fenêtre et d'une lucarne.au Couchant,d'une autre lucarne; dans ce moulin, il n'y a que deux pierres de Rouen ; à son côté Couchant se trouve une cheminée, porté au plan cadastral de le commune de Poullan, sous le n0 448, section K.

ART. 11. —\ SOL DE MOULIN A VENT, montagne, contenant sous fonds environ un are cinquante centiares, ci 1 a. 50 c.

Ces deux derniers articles donnent du Nord sur terres à divers, du Levant sur terre de Nerlan, et du Couchant sur terres de Kér inec.

Ces immeubles sont exploités par le saisi ci-après nommé, qualif ié et domicilié, et par sa femme, née Marie - Françoise Le Normant. I ls sont imposés au rôle des contributions foncières de la commune de Poullan, ainsi que le constate la copie de la mairice cadastrale, dont la teneur suit:

Département du Finistère, arrondissement de Quimper ( fo l io 74, case 130).

Extrait de la Matrice des Propriétés foncières de la commune de Poullan. Monsieur M O R E A U , Jean, demeurant au moulin de Kerdanet, propriétaire foncier.

INDICATION NATURE CONTENANCE

1 i

CONTENANCE DE LA DU DES CANTONS DES NOMS de la CLASSE REVENU

SECTION NUMERO LIEUX-DITS des PHOPRIÏTÏ SECTION DU PLAN OU VILLAGES PAHCELLES

hect. ». c. fr. c.

! K 236 Moulin de Kerdanet 1 Etang » 4 70 1 i 02 i 237 id. Prat-al-Leur Pré . 32 60 3 5 87 i 488 id. » Pré . 53 80 3 9 68 i 331 id. i

M Sol de moulin > > 48 1 i 15 > 352 id. t Dépendances > » 60 1 > 19 > 448 id. t Soldemouliuàv1 i > 12 1 > 04 > 1086 id. Ar-Liors Terre lab1« > 16 20 4 1 31 i 1085 p Kermoal Foënnec-Bras Pré • 27 75 3 4 99

Totaux. • • • • • • • 1 36 25 22 25 Propriétés bâties (Case 130)

K 448 Moulin de Kerdnnet • Moul" à vent > i » i 25 00 > 451 id. 1 Moulin à eau i i > > 20 00

Totaux. 1 36 25 67 25

Certilié conforme à la matrice cadastrale de Poullan. Quimper, le 17 novembre 1888.

L'entrée en jouissance do l 'adjudicataire, tant par mains que par la perception des revenus, sera immédiate.

Mise à prix, f ixée par la poursuivante, quatre mille francs, ci 4,000 fr.

La présente vente est poursuivie à la requête de Marie-Jeanne Doaré, veuve René Mazéas, cultivatrice, demeurant au vil lage de Kerdanet, en la commune de Poul lan, créancière saisissante et poursui-vant, qui constinue pour son avoué près le Tribunal civil de Quimper. M° Paul Morel, avec élection de domici le , en son étude, sise audit Quimper, quai du Stéir, n° 6.

S U R :

Le sieur Jean Moreau, meunier, domi -cilié au moulin de Kerdanet, en la com-mune de Poullan, actuellement interné à la Maison de Fontevrault (Ma ine-e t -Lo i re i , en vertu d'un arrêt contradictoire de la Cour d'assises du département du Finis-tère, rendu le 9 novembre 1888, enregis-tré ; le dit Moreau, débiteur et partie sai-sie.

Les dits immeubles ont été saisis sui-vant procès-verbal du ministère de Dieu-cho, huissier-audiencier à Quimper, en date du 11 janvier 1889, dûment visé, en-registré et transcrit avec l 'exploit de dénon-ciation au bureau des hypothèques de Quimper, lo 23 janvier 1889, volume 56, numéros I I et 12.

« Jl est déclaré que tous ceux du chef « desquels il pourrait être pris inscrip-« lion pour raison d'hypothèques léyales, « devront requérir cette inscription avant « la transcription du jugement d'adjudi-« cation. »

r,

Le Directeur des Contributions directes, Signé : D U C O U R T I O U X .

L'adjudication desdits immeubles aura l ieu à l'audience des criées du Tribunal civil de Quimper, au Palais de Justice, quai de l 'Odet, en la dite vil le de Quim-

er, en un seul lot, aux jour , heure et sur ¡a mise à prix prè-indiqués, aux points, clauses et conditions du cahier des charges déposé au Grelîe du Tribunal, où toute per-sonne peut en prendre connaissance.

Rédigé, en l'étude, par l 'avoué soussi-gné, poursuivant la dite vente.

Quimper, le ,3 avril 1889. P. MOREL,

Avoué-licencié.

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I

Page 5: Avril 1889

7 m e Année. — N° 15. Paraît tous lei Samedis. Samedi 13 Avril 1889.

DU FINISTERE PRIX DE L'ABONNEMENT :

Un an. « moi « , 3 mois. Quimper et d é p a r t e m e n t s . . . r f. A f. » f. Étranger (Uuion postale). . . a f. M f. a f.

Les abonnements partent du 1" et du 15 de chaque mois et se paient d'avance. — Au montant des sommes recou-vrées par la poste, il sera ajouté 0 fr. 50 c. pour frais de recouvrement.

RÉDACTION à A D M I S T R M : i l Quai du Siéir, à » ' ad re s se r pour tout ce qui concerne le Journal» a u iklrecteui -Gérant .

Vente au N u m é r o t à QOIHPER, au bureau du journal ; chez M" L c f ebv re et L e Bras, l ibraires, rue Kerèon ; M " « Merc ier , l ibraire, quai du Stéir ; M " ' L e Br is , l ibraire, rue de la Hal le : à la gare ; — il PONT-L'ABBÉ, cher M11« Qulniou et M . Guinvarr.'b, l ibraires ; — îi DOUAUNENM, chez M . L e Moan, l ibraire ; — i CONCARNEAU, cher M « » veuve Besrou ; — à PI.OBANNALEC, chez M. Kervei l lant ; — & LOCTUDY, chez M . Boêunec, aube r « i s t e : — & S'-JEAN-TROLIMON, citez M . Iilavau ; — à PLOHEUR, chez M " veuve Dre i en ; — k COMBRIT, chez M . L 'He lgouarch.

P r l » d u i V u u i e i ' o » ¿9 Centime».

PRIX DES INSERTIONS : La Ugne » T. * 0

i f. o o

Annonces Réclames Faits divers

Les insertions doivent être remises au plus tard {a veille, avant midi, au bureau du journal.

Les abonnés d'un an ont droit à une remise de 50 pour cent pour leurs annonces personnelles.

Quimper, le 13 avril Î889.

BULLETIN Chambre. — Samedi, adoption d'un pro

jet de loi allouant une pension de 6,000 fr. i . la veuve de l'amiral Jauréguiberry. Adoption

d'un crédit de M» million que le comte Carnot de Feuleins et ses ministres se partageront

Kur se donner toutes sortes de plaisirs pendant

xposilion. Un autre crédit d'un million est voté pour les fêtes du centenaire. ., si après cela le bon contribuable français n'est pas con-tent, c'est qu'il sera bien difficile !

Lundi, continuation de la loi sur la sécurité en chemin de fer. Dépôt du projet de la procé-dure à suivre par le Sénat comme haute Cour de Justice.

Mardi, discussion de la loi de procédure du Sénat ; plusieurs orateurs ont démontré que c'était subordonner le suffrage universel au suffrage restreint ; M. Andrieux a protesté, au nom de la liberté, contre la tyrannie des As-semblées. Enfin, après une discussion très ani-mée, l'ensemble de la loi est adopté par 318

\ voix contre 205. Jeudi, adoption d'un crédit de 10,005 fr.,

pour les funérailles de M. Chevreul. Reprise de la discussion sur la sécurité en chemin de fer. Pois la Chambre s'ajourne au 14 mai. •

t • S é n a t . — Vendredi, discussion d'un projet

de loi sur les dépenses de l'instruction publique. <Lo&di, te président a donné lecture "du dé-

cret constituant le Sénat en haute Cour de Jus-tice devant se réunir le 12 avril pour juger le général Boulanger.

Le ministre demandait le fonctionnement de la Haute-Cour sans loi, mais il s'est rendu aux vives protestations de la Droite et s'est décidé à soumettre le projet à la Chambre.

Mardi, le Sénat met à l'ordre du jour, pour après Pâques, la loi de désorganisation militaire.

Jeudi, le Sénat adopte, à l'unanimité, le pro-jet de faire célébrer les obsèques de M. Che-vreul aux frais de l'Etat. Il décide qu'il nom-mera sa commission d'instruction de Haute-Cour, le lendemain malin.

• • •

Samedi, le gouvernement a reçu un nou-veau soufflet de la justice. Les membres de la Ligue des Patriotes ont été acquittés comme ne faisant pas partie d'une société secrète, et seu-lement condamnés ù 100 francs d'amende pour participation à une sociélé non autorisée. Quel tour !

• • L'illustre savant centenaire, M. Chevreul,

est mort mardi matin, suivant ainsi de près dans la tombe son fils, dont on lui avait caché le décès, vn son état de faiblesse.

• • Le gouvernement français a fait son possible

pour expulser de Belgique le général Boulan-ger et ses amis ; mais le ministère belge a seu-lement recommandé le calme au réfugié.

• • •

On écrit de Luxembourg que la Chambre des députés a adopté, à l'unanimité, une résolu-tion portant que la régence est dévolue au duc de Nassau, la maladie du roi l'empêchant de régner.

LA SITUATION En écrivant ce mot en tête de ces courtes

remarques, nous n'avons pas Ja sotte pré-tention de caractériser un état social qui dél ie toute description et dépasse en l'ait d ' anarch i e tout ce qu'on pouvait prévoir.

Les faits parlent plus haut que tous les commentaires et leur éloquence jette une sinistre lueur sur l 'agonie de cette républ i-que fatalement condamnée à mourir dans le sang et l ' imbécil l i té.

« On ne photographie pas le chaos » , écrit j e ne sais plus quelle feuil le parisienne dans son compte-rendu de la séance du 4 avril .

« On eût dit, écrit une autre, une mul-

titude de fauves en fureur, hurlant, levant férocement leurs gri f fes, prêts à bondir les uns sur les autres

Au sang et à l ' imbécil l ité, Thiers devait ajouter sans crainte de passer un jour pour faux prophète : la haine, la peur, la hideu-se peur, et par-dessus tout le crime de lè-se-patrie, l 'anti-patriotisme, dans ce qu'il a de plus cynique et de plus éhonté.

Ah I comme il avait la claire vision des choses notre Berryer, qui se faisait g loire et honneur d'être légitimiste, parce qu'i l était « patriote, très bon patriote » , lors-que dès l 'année 1866 il écrivait à un ami :

« Soyez convaincu que le gouvernement » par SON PRINCIPE, par les conditions né-» cessaires de son existence PLUS QU MOINS » PRÉCAIRE, est le plus dangereux propa-» gateur du mal moral . Vous ne voyez pas » les hommes d'assez près, vous ne con-» naissez ni la bassesse de leur cupidité, » ni la honte de leur servil isme, ni la là-» cheté de leurs adulations. Attendez peu » de temps encore, et vous verrez dans » les faits qui déjà s'accomplissent et rece-

. » vront bientôt leurs déplorables consé-» quences, ce que deviendront dans notre » pays l 'antique honneur, la rel igion, l ' or -» dre et la liberté I »

Ils n'ont pas tardé à s'accomplir les faits

Srévus et signalés comme 'inévitables par t grand oratttaHcgrt imrstoret légit imiste,

encore une fois, pareequ' i l était patriote. Quatre ans se sont à peine écoulés et la

Républ ique poursuivait avec une persis-tance satanique l 'œuvre commencée par le Gouvernement qui, « par son principe, était le plus dangereux propagateur du mal moral. »

Au milieu de toutes ses folies, de toutes ses turpitudes, de tous ses attentats contre « l'antique honneur » de notre viei l le France, telle que l'avaient f.iite nos évéques et nos rois ; « contre la rel ig ion, l 'ordre et la l iberté » , n'avons-nous pas le droit, avant tout, de demander à 1a Répu-blique un compte sévère de cet anti-patriotisme, grâce auquel elle a fait mettre au bau de l 'Europe la grande nation qui serait encore à sa tète, si el le était restée fidèle à. ses traditions, à sa foi religieuse, à sa foi polit ique.

N'a-t-el le pas abdiqué toute pudeur, cette République affolee, qui s' indignait si fortement l'autre jour de ce qu'un ministre hongrois avait, en pleine tribune, émis des doutes sur le calme régnant dans une Exposition destinée à glori f ier moins les réformes légitimes et voulues de tous, que les saturnales révolutionnaires ?

Se figure-t-on la satisfaction de M. Tisza à la lecture de la séance du 4 avril 1

Se f igure-t-on surtout la jo ie exubérante du Chancelier de fer, en constatant à quel degré d'abaissement, de corruption, de

les manœuvres de Jules Ferry , et précieux auxiliaire, étaient

comme toujours propices à sa polit ique et à l 'exécution de ses plans I

Nôn pas, à Dieu ne plaise, que nous prenions parti pour le réfugié de Bruxel les, on sait ce que nous pensons de sa qua-trième République.

Entre Naquet, apôtre du divorce, des-tructeur du foyer domestique, et l 'erry, déclarant à la tribune du Sénat « qu'ins-j crire le nom de Dieu dans une loi d 'en-seignement, ce serait causer à la Républ i -que un tort irréparable » , s'il existe en France un seul catholique hésitant dans son choix, au lieu de les renvoyer dos à dos, qu' i l me permette de le plaindre et de déplorer du fond de l 'âme un si profond aveuglement.

HENRI DE VANSSAY.

3 ? E R H A I A N E Foar Pont '& A b a d .

out I dija. Achui a ri

e t'o komanseï disa-

Per. — Bonjour, lan. — la, avad,

hirió da gonta din dorn ?

Per. — Oh ! Ian, achu ne rin kel : evit ke-ment-se e 've red din da nebeuta eiz de. A vo-lonté vad e gontin did an traou brasa zo paseet a nevez-zo. Klevet e t'euz sur ez euz savet e Pariz eun tour houarn a 900 troatad ; mez m'en daré ha ti a oar evit petra a zo bel bernet ke-ment a draou. \

lan. — Martreze, Per, ar republikaned o deuz aon ne zeufe an otrou Doue da zigas adarre eun dour-beuz evit goalchi an douar, hag a zo fellet d'heu ober evel bugale Noe, sevel eun tour beteg an env.

Per. — Ne ket, lan. Sonj mad ! ¡an. — Martreze c'lioaz, ar botred-se, o

c'houzout ervad int sur da veza kaset da bour-men a-benn an eleksionou, o deuz sonjet pre-

Eari eur plas, elec'h ma vije bet eaz d'heu torri o gouk !

Per. — Evit, guir, lan, divar bek an tour-se a zo eur plas dispar da c'hoari pirouetten ; mez ne ket evit an dra-ze eo bet savet.

lan. — Evit petra eo neuze eta, dran-Doue ? Lavar din buan, me n'oun ket divinour.

Per. — Evit henori ar revolusion ha derc'hel sonj anezhi.

lan. — Ah ! ar Revolusion, eur pez kaër c'hoaz ia ! Per. — Te, lan, ne rafes ketJors nag na ve mut so&f ebeiwn: arftevolusion, mez ar bolred ru n'int ket eveldout, ha kredi a reont memez ne ket aoualc'h an tour a 900 troatad evit ho miret dà zizonjal outhi. D'an 29 a viz meurs o deuz votet 12 million, enn intansion-se, evit-sevel eun dra ail bennag, ne oar den c'hoaz petra vo.

lan. — Martreze eur guillotin, P e r ! . . . 12 million I Guelit neuze da betra zervich hor ar-c'hant, kar sur an dra-he a vo kemeret adarre enn hor chakot I

Per. — la, ia, enn hor chakot. Deputeet an tu deou o deuz goulennet ma na vije bel keme-ret an arc'hant-se nemed divar goust ar re-publikanet, peguir n'euz nemelho hag o defe c'hoant da henori Robespierre, Danton," Marat, etc.

lan. — Hagavejust , Per. Pafell deompkaout, bep bloaz, eur guennek bennak euz ar budget evit ar relijion gatholik, hint ne vankont ket da lavaret deomp penoz mar fell deomp kaout beleien pea an'heu, an dra-he n'eo ket ho affer. Mad, an henor a fell d'heu ober d'ar Revolusion n'eo ket bon affer keu nebeut ; ne vint keteia, emichans, fachet o klevet lavaret d'heu pea ho-unan an dispignou foll o deuz c'hoant da ober.

Per. — Ne dlefet ket be, da viana, lia mar fachont int lud drol. Nin zo kontant da bea ar veleien, mar doe'h ive kontant da denna euz ho chakot an arc'hanl a ia ganeoe'h da ober brezel d'ar Relijion. An dud a gas ho bugale d'ar skoliou krislen a zo c'hoaz konlant da bea ar frered hag ar seurezed ; ba kontant eo ive ar re a gas lio bugale d'ar skoliou dizoue da bea al lakisien hag an demezelled vrao a am-ploïet er skoliou-ze, beteg pevar, pemp, da ober skol da eur c'hrouadur hebken, evel enn eur barrez euz ar Vendée ?

lan. — Allo, otrou Héroon, lavarit ho ker. Mar blij kement-se deoe'h e momp akord. C'houi lezo ganeomp ar veleien, armistri hag ar mes-trezed kristen da bea ; ha c'hui neuze ive avad a beo armistri hag armestrezed laïques neutres, mizQU Kanved ar llevolusioii, ar fonds secrets, ha memez, tout ar lloquenet pe Ferryslel zo du-ze er Gambr hag er Señad, rag ar re-he ne blijont tam deomp.

Per. — Ha goude avad, ne zeuit ket da ober deomp ar pez en deuz gret, n'euz ket pell, prefet departamant Cantal.

lan. — Petra zo adarre erruel enno ? Per. - Eur ger, Saint-Flour, en deuz,

evit dastum epad an deiz ar vugale vian, eun ti e pehini a zo seurezed. Ar re-ma ne blijont ket d'ar prefet, hag eun devez e teuaz da lavaret d'ar C'honseil kas anezho kuit, ha chench ar 1,900 lur a roer dezho bep bloaz e 4,500 da bea demezelled laïk.

lan. — Ar pez a ree 2,600 lur ogmenta-lion : eur stal vrao evit guir, ha me gaf did mar vijen bet conseiller er ger-se, ne mije ket gret digemer vad d'an azennik-ze.

Per. - Oh t nao, pa lije dreist-holl klevet

he goz. Pa lavaraz kas ar seurezed kuit, a r gonseillerien a responlaz dezhan : « Nin a gar ar merc'hed santel-ze. - Roët peoc'h, eme ar prefet, me am euz kaz outho. — Arc 'he -renl a fell dezho ho c'haout, a lavaraz adarre ar gonseillerien. — Me na fell ket din ho c'haout, ar c'herenl n'o deuz kel d'en em okupi euz ho bugale, an dra-ze eo ma affer-me. »

lan. — Eun drue eo kement-se, Per. Gue-let a rit, tadou ha mamou, n'o peuz ket da emel euz ho pugale, an dra-he eo labour ar prefejou. C'hui o peuz c'hoant da gaout bugale krislen, mez ar republikaned ne blij kel d'heu kement-se : desket e vo deu eta kaout kaz ouz an Otrou Doue hag euz ar Relijion. Ha lavaret a rafec'h c'hoaz penoz ne fell ket d'ar Repu-blik degristena ar Frans ? Ha voti a rafec'h c'hoaz evit ar franmasouned ?

Per. — Ne rafen kel, lan. E Breiz ni zo c'hoaz guir gristenien. Kalz a zo bet en em dromplet eun nebeudik amzer, mez hirio o deuz digorret ho daoulagad, ha tout, hiviziken, ni a volo alo evit krislenien kalounek, hag a bedo kalz evit ma raio an holl Fransichien eveldomp.

— Silaou c'hoaz ar fin euz koz ar prefet : Nin on euz die, a lavar ar gonseillerien. — C'hui a gresko ho tle. Ne ket me a beo.

lan. — Ne ket me a beo ; unan bennak a ranko pea kouskoude. Pegeit e vo lezet c'hoaz ar botred-se da ober goap ac'hanomp evel-se î

Brao, edeomp, ia, kreski hor die, pa en deuz dija ar Frans 36 milliards var he c'hein ; c'hui a beo a re-he, prefet ar Chantai i Per. — Na rai ket, keokoc'h a rafe an otroa Hemon.

— Klevet e t'euz, lan, eo eet Boulanger kuit? lan. — N'am euz ket avad, Per, hag estoni a

rez ac'hanon. Per. — D'an de kenta a viz avril eo e e t d'ar

Belgique. lan. — la, martreze evit ober eur bourme-

naden na eo eet di, o sonjal evelse ober peskik avril d'ar gouarnamant.

Per. — Oh ! ne ket, lan. Ar ministred oa o sonj arreti anezhan d'an noz etre ar c'henta hag an eil devez a viz avril, ha kas anezhan raktal dirag eun tribunal, komposet euz he enebou-rien touet, hag ar paourkez Boulanger a vije bet fuzillet dindan 24 beur.

lan. — Dran-Doue, poënt oa d'hên en em denn neuze.

Per. — Dont a ri da Gemper a-benn disa-dorn, lan ?

lan. — Na zin kel kazi sur, Per, ha ma bari ne veli ket ac'hanon arog foër hanter-avril.

Per — Kenavo ac'han di, neuze ! lan. — Kenavo, Per ! K

ihita et HauDelles L a M a i s o n d e F r a n c e e t l e s o u v r i e r s

A la séance de clôture de l'assemblée provin-ciale du Poitou, qui vient de se tenir à Poitiers sous la présidence de M. le duc de Cars, entouré d'un grand nombre de sénateurs et de députés, M. Urbain Guérin a prononcé sur la faillite éco-nomique de la Révolution un discours qui a produit un grand effet.

Ayant parlé de la nécessité de la protection des faibles par le pouvoir, il a rappelé le ser-ment des Capéliens à leur avènement au trône, s'engageant à faire rendre justice à chacun,'et en a rapproché les paroles de M. le Comte de Paris se prononçant résolument en faveur de la réglementation du travail pour la protection-des faibles.

Cet hommage à la Maison de France proté-geantà travers les siècles les intérêts populaires avec ce même sentiment de justice, a été cou-vert d'applaudissements chaleureux unanimes.

Il y avait à cetié séance un millier de per-sonnes, parmi lesquelles un grand nombre de paysans et d'ouvriers.

« L e C o n t r i b u a b l e d e 1 8 8 9 » •

1889 n'est pas seulement l'année du cente-naire. C'est aussi une annéé d'élections. La moitié des Conseils généraux, la Chambre des députés tout entière vont être soumises au re-nouvellement.

De ces élections dépendront l'avenir d e la France et le sort de chaque Français en parti-culier.

L - —

Page 6: Avril 1889

» L'Union monarchique du Finistère

La France continuera-t-elle à être exploitée par un Syndicat de républicains concentrés pour le partage des dépouilles publiques ? Les Français devront-ils supporter encore la tyran-nie lourde, quoique mesquine, des petits des-potes locaux ?

Question capitale et qu'il faut résoudre. Mais on ne la résoudra pas en restant chez

soi, à gémir sur les malheurs des temps, sans rien faire et sans rien oser.

Quand une maison est en feu, ce n'est pas en pleurant sur l'incendie qu'on l'empêche de se propager. Le parti conservateur en France se contente trop souvent de pleurer. Il recule de-vant les efforts et les sacrifices ; il ne fait rien ou il fait trop peu pour s'assurer contre la Ré« publique.

Propriétaires, négociants, fermiers, vous qui dépensez chaque année des sommes importan-tes pour vous garantir des risques ou des acci-dents, n'avez-vous jamais réfléchi qu'un mau-vais gouvernement coûte plus cher que plu-sieurs sinistres ?

Si vous consacriez à la propagande le dixième seulement des sommes que vous employez

.chaque année, à vos assurances, la France se-rait, cette année même, délivrée de ceux qui l'exploitent.

Mais il ne faut pas attendre, pour faire la riropagande que le jour de l'élection soit venu. I Mut semer avant de récolter ; les idées,

comme le blé, doivent avoir le temps de germer et de grandir. Ce n'est pas tout que de multi-plier, la veille du scrutin, les envois de jour-naux et de brochures arrivés trop tard pour Kavoir être lus ; c'est à l'avance, c'est quand

( électeurs peuvent entendre, qu'il faut s'a-dresser à eux.

C'est pour faciliter cette propagande, pour la mettre à la portée de toutes les bourses que le Contribuable de 1889 a été créé.

Le Contribuable de 1889 n'aura que quatre numéros, et l'abonnement à ces quatre numéros ne coûtera que cinquante centimes.

Fournir, dans chaque commune, aux con-servateurs zélés, un résumé clair et vivant des arguments et des documents qui peuvent leur servir pour la propagande. Donner aux élec-teurs hésitants le moyen de s'instruire et de se convaincre. Tel est le but des rédacleurs du Contribuable de 1889. Ils voudraient montrer par des faits et par des chiffres, précis et in-contestables, ce qu'à coûté à la France le gou-vernement des républicains ; rappeler ce que paie chaque Français, même le plus pauvre, comment il le paie, pourquoi il le paie; donner à chaque électeur les éléments nécessaires, pour dresser son compte_personnel vis-à-vis du régime, qui a fait de M. Wilson .un grand finan-cier et de M. Félix Pyat un candidat officiel. ~ Le premier nûmSmîu Gontri&uable de 1889

paraîtra le 8 avril 1889 ; le» trois autres nu-méros paraîtront en mai, juin et juillet.

L'abonnement pour ces quatre numéros sera de 50 centimes.

Pris par ballot de cent, expédiés à une seule adresse, l'abonnement sera réduit à 30 cen-times par exemplaire.

Les demandes d'abonnement et le montant du prix doivent être adressés le plus tôt pos-sible, pour faciliter la confection des bandes, à M. Pierre DE W I T T , au Val-Richer, par Lisieux (Calvados). D E R N I È i F l E H E U R E

(Service spécial de Y Union monarchique). Paris, 13 avril, 10 heures 10, matin.

Dans sa séance secrète, la Haute-Cour n'admet pas les excuses des sénateurs refu-sant de siéger. Un grand débat au sujet de la compétence est soulevé par M. Oscar Vallée, et auquel prennent part, contre M. Vallée, M. Baragnon ; pour, MM. Le Noël, Lacombe, Bérenger et Dauphin. La Haute-Cour, après un vote nominal, prononce sa compétence.

Chronique CocaU Heures des offices à Saint -Corentin

pendant la Semaine-Sainte. Dimanche des Rameaux. — La dernière messe basse se di t à 8 heures e t demie. — La bénédiction des rameaux commence a 9 heures et demie. — A l'issue des vêpres, qui se chantent à 2 heures et de-mie, instruction et bénédiction. — Le soir à 7 heures et demie, sermon de la Passion en breton. Mercredi, Jeudi et Vendredi. — Office des ténè-bres , à 4 heures du soiir-Jeudi-Saint. — Messe de communion à 7 heures et demie. — A 9 heures grand'messe et office par Monseigneur. — Quête pour les lieux-saints toute la journée. — A 2 heures 4/2, lavement des pieds. Vendredi-Saint. — Office à 9 heures et demie. — A 3 heures exercice du chemin de la croix. — Le soir à 7 heures et demie, sermon de la Passion. Samedi-Saint. — L'office commence à 8 heures et demie. IHmanehes de Pâques. — Monseigneur officie toute la journée. — A l'issue de la grand'messe, Bénédiction papale. — Après les vêpres qui se chan-tent à 2 heures et demie clôture de la station de carême et Bénédiction solennelle. Nécrologie. — Nous apprenons le décès

du R. P. Buguel, de la congrégation du Saint-Cœur de Marie, décédé à Bombon, et de M. Le Prévost, vicaire à Plouénan.

P a r décision ministérielle du 9 avril 1889 : M. Ds lamare , ma jo r breveté du 118' régiment d'infan-

terie, a été mis en activité hors cadre, pour être affecté au service d 'é ta t -major en qualité de chef de bataillon, est nommé à un emploi de son grade à i ' é ta t -major du 9° corps d 'armée. Aux termes d 'un rapport approuvé le 28 mars , il a été décerné une médaille d 'argent de 2« classe, à Kerloc'h (Victor), ga rde-champêt re à Audierne ; 9 janvier 1889 : a sérieusement exposé sa vie en arrê tant un cheval emporté qui venait de blesser mortellement un homme.

J i i r é s . — Nous avons reçu le document sui-vant qui se passe, croyons nous, de commen-taires t Quimper, le 6 avril 1889

« A Monsieur le Président de la Cour d'assises du Finistère. ï

< Nous soussignés Jurés, réunis pour la deu-xième session d'assises du Finistère, i Considérant que la liste du jury, quoique

dressée avec tout le soin désirable, pourrait ga-gner à être soumise à un nouvel examen*

« Nous avons l'honneur d'émettre le vœù : 1° que, pendant toute la durée de chaque session d'assises, la liste, par canton, des Jurés du dé-partement, soit déposée dans la salle des délibé-rations, au palais de Justice.

« 2° Que, dans la même salle, un registre soit mis à la disposition de MM. les Jurés, en exer-cice, pour y consigner les observations que leur paraîtrait comporter la confection de cètte liste. " i Considérant en outre, qu'en raison de la distance qui sépare leur domicile du chef-lieu, ou pour toute autre cause majeure, certains Jurés pourraient se trouver dans l'impossibilité de se présenter à l'appel fait avant ia première séance du jour d'ouverture de la session, ;

« Nous avons l'honneur de prier M. le Prési-dent des assises, de vouloir bien faire, auprès de qui de droit, les démarches nécessaires^ pour que l'heure de cette séancè, actuellement*fixée a onze heures, soit désormais reportée à-Midi, afin de permettre à la majorité des Jurés, de Erofiter au train arrivant.^ Quimper à onze

eures et demie. > Suivent les signatures.

Procédé opportuniste 1 Il est toujours écœurant pour un honnête

homme, de discuter probité avec un fripon. Or, c'est là, exactement, le sen liment que

nous éprouvons lorsqu'il nous faut répondre aux calomnies du Finistère. Il est pourtant de ces calomnies qu'on ne peut laisser passer sous silence.

Aussi rendons-nous nos lecteurs juges du procédé suivant employé par le journal oppor-tuniste, dans son numéro, du mercredi .3,;avril, pour tromper le public en dénaturant absolu-ment une phrase qu'il cite comme trouvée dans l'Union monarchique.

Le samedi 30 mars, nous avons inséré sous le titre : « Royaliste >, un article de M. H.-A. Martin, de VEspérance du Peuple. Dans cet article se trouvait une phrase où parlant des boulangisles parisiens, il était dit que • des • conservateurs sans principes, des catholiques i sans convictions politiques, ont pu s'égarer à t leur suite »...

Voici comment le Finistère reproduit cette partie de phrase :

« Des conservateurs sans principes, des ca-i tholiques sans convictions, ont pu s'égarer « à leur suite >... ?

Pour les personnes qui ne lisent pas les deux journaux, il est, croyons-nous, utile de faire remarquer la différence existant entre l e s « catholiques sans convictions politiques », signalés par M. H.-A. Martin, et la déndtaina-tion de « catholiques sans convictions », que nous attribue le mensonger Finistère.

On reconnaîtra aisément dans ce procédé in-qualifiable, indigne d'un journal honnête, le genre de calomnie habituel à cette coterie op-portuniste, qui n'a jamais vécu que de menson-ges et de compromissions honteuses, suivant en cela son grand patron Voltaire, le roi des hypocrites.

• •

Dans son numéro de mercredi dernier, 10 avril, le journal ferryste de Quimper réé-dite sa calomnie : ce lui est si agréable de du-per ainsi continuellement ses lecteurs gobe-tout !

Pour nous, une telle façon de comprendre la polémique n'est plus du journalisme : c'est! du banditisme. i »

Q u i m p e r . — Le R. P. Toulemont de la So-ciété de fôsus, est décédé dimanche matin à la maison de Saint-Joseph, âgé de 63 ans.

Le Père Toulemont, natif de Plobanbalec, était très peu connu à Quimper, où il né rési-dait que depuis deux ans, les médecins de Paris, où il avait passé la plus grande partie de sa vie, lui ayant prescrit l'air natal pour sa santé très ébranlée.

Lundi, une foule de prêtres et de fidèles a conduit à sa dernière demeure le R. P. Toule-mont.

B r i e o . — On n o u s éc r i t : Quelle bonne séance à la justice de paix de Briec, vendredi dernier 5 avril I Nous l'avons dit, elles sont rares, et M. le Juge se plaint de ses trop nom-breux loisirs ; mais, enfin, de temps à autre on peut s 'y rendre et r ire tout à son aise aux dépens des acteurs. L'unique inculpé est le casseur d'assiettes dont nous avons parlé dans votre numéro du 30 mars dernier . Chose singulière ! le Juge assiste bien à la séance, mais s'est récusé, laissant la présidence à

Mosieu Kerbourc 'h . E t pourquoi d o n c ? Mystère?. . . On dit bien qu'il a pour l 'accusé un certain faible ; ce n'est pas, cependant, une raison pour ne point siéger et faire croire à tous qu'on n'est pas dans son assiette. Mais, enfin, passons et ne chicanons pas ; on ne discute pas des goûts ni des couleurs, pas plus que des sympathies ou des antipathies. Notre ami Kerbourc 'h préside donc. Eh bien ! pourquoi ne pas l 'avouer : il ne fait pas mauvaise figure, Mosieu Kerbourc 'h I Rasé de plus prés, si c'est possible, por tant avec distinction la toge ( bien que la toque soit un peu de côté, ce qui, ma foi, lui donne un certain air dégagé lui seyant à mer-veille), le notaire-juge dirige les débats avec onction et autorité. Le port est toujours majestueux, le geste Slus élégant que jamais, la parole abondamment eurie, n'en déplaise à M. le J u g e l En un mot, Mosieu Kerbourc 'h s 'est surpassé ; voudrait-il donc supplanter le t i tulaire ?

Mais nous allions oublier le clou de la fête, le héros de la séance, Jaouen, conseiller général par procuration, qui dans la circonstance est chargé du ministère public. Rendons justice à notre adversaire politique : Jàouen fait l 'exposé de l'affaire en termes clairs et limpides. Son argumentation est serrée, relevée par un style brillant, sublime par sa simplicité (c'est, d 'ailleurs, le propre du génie) ; les périodes se suc-cèdent, le juriste se révèle... E t dire que le Conseil Î;énérala eu la cruauté de cacher sous le bahut cette ampe ardente qui devait l 'éclairer et le d i r iger ! C'est que ses collègues craignaient, sans doute, qu'il no les éclipsât tous et qu'il ne devint le candidat nécessaire pour la prochaine élection sénatoriale ! Car , on aura beau dire, Jaouen est un maître dans l 'ar t de penser et de pa r l e r ! . . . Quesnay de Beaure-paire, que n'étiez^vour là I vous eussiez profité pour votre prochain réquisitoire contre le général Bou-langer!! Aussi, quand, en terminant , Jaouen fait remarquer qu'il ne s'agit pas d 'un simple délit de défaut d'éclairage, mais d 'une faute grave deman-dant une répression sévère, l'accusé frémit, le juge Riou blêmit, et l 'auditoire éclate en bravos et crie bis su r tous les tons. On dirait que tous les ani-maux de la création se sont donné rendez-vous, et que la ménagerie est au complet. Le tapage est si fort que M, Kerbourc'h menace de faire vider les lieux (sic) (il voulait dire, sans doute, évacuer la salle), et ajoute même qu'il n 'est jamais permis de mettre ainsi les pieds dans les plats. E t comme il s'agissait de vaisselle brisée, sans le vouloir, le président faisait un magnifique jeu de mots. Le jugement est remis à quinzaine. Mais pariez que le trio d 'éclopés va nous accuser de les blaguer!-

Et que conclure de tout ceci ? Que Jaouen est un homme fini comme conseiller général. Cela est si vrai, que les républicains eux-mêmes sont à la re-cherche d 'un candidat plus sérieux. Quel qu'il soit, cependant, ii peut compter sur une formidable veste. Le canton de Briec est franchement conserva-teur , comme le prouvènt de multiples élections. Les catholiques se préparent à reprendre leur revanche, à secouer le joug honteux que voudrait leur imposer un gouvernement gâteux, à rendre à la vie privée les inutiles et les incapables qui acceptent toujours toutes lés mesures iniques et odieuses, et n 'osent

Jamais r é s i s t e r — — - — : A bientôt, M. Jaouen ! votre mandat touche à sa fin -, il est renouvelable, mais ne sera point renou-velé. ALFOUH. P. S. — U n bon point à M. le percepteur, il se trouvait & Briec cé jour-là et était assis près de son ami M. Riou, plus piteux que jamais, et le consolait de son mieux. Pont-l'Abbé. — On nous adresse de celte

ville l'intéressante lettre que voici : Bien que l'époque fixée pour les élections légis-latives par ce qu'on est convenu d'appeler, en l'absence de véritable constitution, les lois consti tu-tionnelles et, tout récemment encore, par la loi réta-blissant le scrutin d 'arrondissement ou de la peur, bien que cette époque soit encore assez éloignée, les républicains s 'agitent, se démènent, s 'organisent en vue de la lutte prochaine. U n e lettre de convocation, adressée par M Cosmao-Duménez, conseiller général et vice-président du Comice agricole du canton de Pont-l 'Abbé, à un certain nombre de ses électeurs, choisis avec soin (?) parmi les plus notoirément républicains, le prouve suffisamment. Voici la teneur de cette lettre :

« Pont-l'Abbé, le 1" avril 1889. < Monsieur et cher concitoyen,

c Les élections législatives devant avoir lieu dans le courant de l 'année, et, au plus tard au mois de septembre prochain, le parti républicain doit se t rou-ver prêt à toute éventualité. < Le Comité de Quimper a pris l 'initiative de l 'organisation républicaine, prenant pour base de ses statuts, celle des associations républicaines précé-dentes. « Un comité cantonal nouveau doit donc se former à Pont- l 'Abbé, en vue de désigner quarante délégués pris parmi les républicains du canton . Ces délégués, réunis à ceux des cantons de Plogastel , Pont-Croix et Douarnenez, se rendront à Quimper au premier appel, dès que la période électorale sera ouverte. Ils discuteront les t i tres des candidats qui seraient disposés à se présenter au suffrage des électeurs et en désigneront définitivement un qui sera le candidat du parti républicain. < On constituera alors les Comités d'action et on s 'entendra pour prendre les mesures que comportera l'élection. f V o u s êtes naturellement désigné pour faire par -tie du Comité cantonal qui.se réunira à Pont- l 'Abbé, Jeudi 11 avril, Salle du café de la Liberté, à deux heures et demie précises, et j 'espère que vous vou-drez bien vous rendre à celte réunion dont l ' impor-tance ne peut vous échapper. « Agréez, Monsieur et cher concitoyen, l 'expres-sion de mes sentiments de considération très distin-guée. « DR COSMAO-DUMÈNEZ. »

N'en déplaise à M. Cosmao-Ouménez, si M. le comte de Feuleins ne se décide pas, d'accord avec le Sénat ,—assemblée très-populaire, comme chacun le sait, — à dissoudre la Chambre, dont l ' impopu-larité va toujours croissant, le jour des élections Îénérales peut-être reculé jusqu 'à la veille même du 4 octobre E t cette dissolution n'est guère proba-ble. Par ailleurs, cette lettre est un véritable chef-

d'œuvre, et elle est pour nous d 'un prix inest imable, puisqu'elle nous dévoile tout un pian de campagne — de mobilisation dirai t -on au parquet s ' i l s 'agis-sait d 'un document émanant de la Ligue des Pat r io tes . t Le Comité de Quimper , — y est-Il d i t , — a pris l 'initiative de l 'organisation républicaine. » — Il fallait cela pour nous apprendre , non que ce Comité n'était pas républicain, mais qu' i l allait le devenir. Dans ce pauvre Comité, l 'opportuniste tuait le républicain, comme dans beaucoup d 'aut res , le républicain étouffe le Français . Maintenant , tout va changer. Gonidec a filé, mais ses électeurs, ses partisans ne l 'ont pas suivi : il faut les enrôler. Y réussira- t -on ? Par tout vont se former des Comités républicains, véritables associations ayant des s ta tuts , à qui l'on ne refusera pas la tolérance dont a joui la Ligue des Patr iotes tant qu'elle est restée opportuniste. Puis , le candidat du parti républicain, choisi par les délégués de ces Comités, « on constituera les Comi-tés d'action et on s 'entendra pour prendre les me-sures que comportera l 'élection, > peut -ê t re ces mêmes mesures que préconisaient, avant les élec-tions d'octobre 1885, Vacquerie et consorts, pour le cas où le suffrage universel se révolterait contre la République.. Nous avons entre les mains un exemplaire de cette let tre de convocation, qu 'a bien voulu nous confier un électeur < naturellement désigné pour faire partie du Comité cantonal dé Pont- l 'Abbé. » — Le nom de la personne convoquée ne s 'y t rouve pas. II devait en être de même des au t res invita-tions. La réunion tenue au café de ta Liberté, réunion de plus de vingt personnes, et à laquelle on avait nécessairement voulu donner un caractère privé, était donc de fait une réunion publique tom-bant sous le coup de la loi pour n'avoir pas été l'objet d 'une déclaration préalable à la mairie. Néan-moins, ceux qui l 'ont organisée ne seront nullement inquiétés. Ah ! s'il s 'était agi d 'une réunion conser-vatrice ou boulangiste !... Les foudres de M. Berniquet et de son chef hié-rarchique, M. Constans, — le ministre au saucisson, — n'at teindront pas davantage les maires et adjoints qui ont assisté à cette réunion essentiellement poli-tique. Ils ne sauraient prétendre à l 'honneur d 'ê t re suspendus ou révoqués par les maî t res du jour . M. Le Déliou, conseiller d 'ar rondissement , b r i l -la i t . . . par son absence. 0 Guillaume! à mon roi ! l'univers t'abandonne...

Pont-l'Abbé. — Le 5 de ce mois, vers 7 h. 1/2 du soir, le sieur Cossec, Louis, âgé de 34 ans, cultivateur, à Lez-Berné, en Plonéour, a été écrasé, sur la route de Quimper à Pont-l'Abbé, par la voiture qu'il conduisait. Comme Cossec avait le dos tourné à son cheval, l'ani-mal prit peur et partit au galop. Le malheureux conducteur n'eut pas le temps de se garer et fat renversé sous l'une des roues de la voiture, qui lui passa sur le corps. La mort a été immédiate. Cossec laisse une veuve et 8 enfants, dont le plus jeune n'a que 8 mois.

Lorient. — Un terrible accident s'est pro-duit le 10, en matin, sur le pont du chemin de fer, sur le Scorff. Une jeune ouvrière de Cau-dan, âgée de 19 ans, avait pris l'habitude de prendre le pont pour venir à Lorient, malgré les observations des employés qui plusieurs fois l'avaient prévenue qu'un jour ou l'autre elle serait victime de son imprudence.

En effet, elle a été surprise sur le pont par le train de 7 heures et tamponnée ; elle a eu la tête fracassée et un pied écrasé. On l'a transpor-tée immédiatement à l'hôpital, oà elle est morte quelques instants après.

V a n n e s . — Vendredi 5 avril, le 116e régi-ment de ligne faisait à la gare des manœuvres d'embarquement. Toul-à-coup, on vit M. le commandant baron Fririon chanceler pendant quelques secondes, puis, sans qu'on ait eu le temps de le soutenir, s'affaisser à terre lourde-ment. Quand on s'efforça de le relever, aucun doute n'était plus possible : il venait d'être frappé par une attaque d'apoplexie.

M. le baron Fririon est mort samedi matin, à dix heures. C'était un excellent officier, et la courtoisie de ses manières le faisait aimer et apprécier de toutes les personnes qui avaient des relations avec lui.

Sa veuve est la fille du brave baron Dau-mesnil, dit la jambe de bois, qui ne voulut ja-mais consentir à livrer le fort de Vtncennes.

Herd Book breton. Résultats de la 7* tournée de la commission dans le Finistère.

tnimiiu tnlmiux inseriti

visités. Tiureiui. VichM.

25 mars , Quimperlé . . . . 92 7 - 32 25 - Arzano 24 3 10 25 - Guilligomarc'h . . 24 1 12 25 — Locunolé 70 5 25 26 — 81 3 34 26 — Sain t -Thur ien . . . 45 (> V 18 26 — Scaër 26 5 7 27 - 21 1 8 27 — Rosporden . . . . 20 4 . 6 27 — 26 1 6 28 - Douarnenez . . . . 6 t 8 30 28 - 122 18 43 29 - Chateaulin . . . . 48 6 20 29 — 53 7 ' 13 30 — P o n t - l ' A b b é . . . . 11 2 7 30 - Concarneau. . . . 20 2 7 To taux . . . . 74» 75 278

La commission du Herd Book opérera dans le Morbihan, à par t i r du 8 avril . Le Secrétaire,

C H E V A L I E R . LE MONITEUR DE LA BANQUE

(17* année. — 6 Fr . par An.) Seul journal publiant tous les tirages, don-

nant tons les renseignements nécessaires aux porteurs de titres. 173, rue Saint-Hmoré, Paris.

Page 7: Avril 1889

L'Union monarchique du Finistère

íf'-V'^.ér

M E R C U R I A L E S O F F I C I E L L E S

Q u i m p e r

Marché du 6 Avril 1889.

Seigle. Blé-noir« Avoine O r g e . P o m m e s d e t e r r e F a r i n e q u a l i t é j . . . . .

S o n . . . . (Le tout sans toile« )

F o i n . . . « • • • Pa i l l e d e f r o m e n t

— 1 3 0 0 — 1 5 8 0 — 1 7 0 0

1 4 5 0 5 5 0

3 3 0 0 3 2 0 0

— 1 2 0 0

7 0 0 5 0 0

et-

P o n t - 1 ' A b b ó

Marché du jeudi 11 Avril 1889.

F r o m e n t Seig le O r g e Blé no i r . . . . . Avoine P o m m e s de t e r r e Fo in Pai l le Œ u f s (p r ix m o ; B e u r r e —

P R I X

des des des de too kil. 60 kil. SO kil. l'bectol.

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coloniale. - Système métrique. — Système monétaire. C a r t e de l 'Indo-Chine, p o u r s u i v r e l ' e x p l o -

r a t i o n d e M. Cami l l e G a u t h i e r .

Abonnements : France, uu an, 2 5 fr. — Prix du numéro, 1 fr. 50. ,, , ,

On trouve la Revue Française et 1 on peut s abonner chez Calmaun Lévy, 13, boulevard des Italiens, Paris.

A S T R O N O M I E P O P U L A I R E PAR CAMILLE FLAMMARION

Ouvrage couronné par l'Académie française. L'Astronomie populaire offre l'exposé précis des gran-

des découvertes astronomiques qui nous ont appris a connaître le ciel et la terre. Ce livre est l'expression complète de l'état actuel de la science sur la constitution do l'univers. .„ . , , •

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Couronnée par l'Institut (prix Montyon de 1 Académie française), adoptée par le ministre de l'instruction pu-blique, l'Astronomie populaire est devenue indispensable pour toute instruction qui désire être établie sur une base sérieuse. . . ,

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G. MARPON, et E. FLAMMARION, éditeurs, 26, rue Racine, Paris.

É t a t - C i v i l d e l a v i l l e d e Q u i m p e r Du 5 au 11 avril 1889.

N A I S S A N C E S . Hui t r i c , Luc ie -Mar ie . — F loch , J e a n n e . —

N i h o u a r n , Mar ie -Françoise . — Libé ra l , A n n a -Marie . — T r é h o n y , E r n e s t - J é r ô m e - M a r i e . — P e r r o t , E u g é n i e . — B r i g a n t , M a r i e - C a t h e r i n e . — Morio, René .

(139 na i s sances e n 1889.)

Mariages : 29 .

DÉCÈS. Mahieu , Louis -Mar ie , 4 9 a n s , pos t i l lon , cé -

l iba ta i re . — Quéau , e n f a n t s a n s vie . — Gui l -l ou , e n f a n t s ans vie . - T o u l e m o n l , P ie r re , 6 3 a n s , Pè re d e la C o m p a g n i e d e Jésus . — Cot ten , A l i n e - J e a n n e - M a r i e , 4 mois . — R o n a r c h , Ma-r i e , 2 9 a n s , r e l i g i e u s e d e la Re t r a i t e . - Gou-z a r c ' h , F r anço i s , 17 a n s , sans profess ion. — Cas t , Mar ie -Josèphe , 41 ans , m é n a g è r e , épouse d e R e n é - J e a n Gorgé . — L e Pe rchec , E u g é n i e -Al ine-Rose , 16 a n s , r epas seuse , cé l iba ta i re . — — C a b o n , Joseph-Mar ie -Noël , a n s , f ab r i can t d e c h a n d e l l e s , vèuf d e Josèj>he-Marie Ca rda l i a -g u e t . — Combot , Jean-Mar ie , 2 1 a n s , so lda t a u 118* d e l i g n e , cé l iba ta i re .

( 177 décès e n 1889 , d o n t 4 2 a u x h ô p i t a u x ) . p u b l i c a t i o n * d e M a r i a g e .

Georges - Joseph-Ju les Viel , c o m m e r ç a n t , do -mic i l ié à Bres t , e t Lou i se - Joséph ine David , sans p rofess ion , domici l iée à Q u i m p e r .

Joseph-Louis -Mar ie L e Boulc 'h , e m p l o y é d e la Mai r i e , e t G e o r g i n a - E m i l i e F r a n c i l l o n , i n s t i -t u t r i c e , domici l iés à Q u i m p e r .

BIBLIOGRAPHIE

LE JARDIN JOURNAL D'HORTICULTURE G É N É R A L E

Publié par la Maison GODEFROY-LEBEUF & A r g e n t e u i l (Scine-tt-OiscJ

Avec la collaboration de M. le marquis HE CHERVILAE, de M. CH. de FRANCIOSI,

président de la Société d'Horticulture du Nord, de MM. CR. BALTET, BERGMAN, CHATËNAY,

CORREVON. etc., cte.

ABONNEMENTS : Un an, 1 2 francs ; Six mois, 7 francs. L e s A b o n n e m e n t s s o n t r e ç u s a u b u r e a u d u j o u r n a l .

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e t E X P L O R A T I O N * GAZETTE GÉOGRAPHIQUE

TOME IX (Quatorzième année).

EDOUARD MARBEAU, Directeur ; GEORGES DEMANCHE, Rédacteur en chef.

48, Cours la Reine 48, PARIS.

Sommaire du n' 81. — K Avril 1889. Croiaade médioa le en Orient et en Afr ique:

Appel au l'Académie l'Académie u» u.,»™»., — ciétés de Missionnaires médecins, Lionel Radiguet. — V o y a g e en Russ ie , Question polonaise (suite), C. Courriere. — Explorat ion de M. Gauthier au L a o s (avec carte), Voulzie. — L e nouveau port de Saint-Louls-du-Rhone, A. deLaire delà Brosse. — Ooéanie, Arohipe l Samoa, Allemands, Anglais, Américains, Indigènes. — Fleuves internationaux, » Nouvelles études de M. E. Engelhardt.

Nouvelles Géographiques et Coloniales. Maroc, relation» commerciales avec la Franco, Voie

algérienne. — Exploration Binger et Treich-Laptène. — Allemands au pays de Togo. - Madagascar, funé-railles malgaches, Industrie française. — Soudan,echec des Mahdistes. - Exploration de J. Borelli, Riviere Omo. — Protectorat italien, côte Somali. — Italiens ä Massouah, statistique. — Les races noires de l A/rique. — Conférence internationale pour la suppression de l'esclavage. — Esclavage dans la mer ttovge. — Ex-péditions géographiques russes. - Turkestan, Frontières Husso-Afgnane. - Ferse, Fleuve Karoun. - Explora-tion de ta Palagonie. — Groenland, Exploration Ch. Rabot. — Océanographie. — Cavernes de la Lozère et du Gard. — Club alpin français. — Congrès interna-lional des Sciences géographiques. — Gendarmerie

Q u ' e n r e s t e - t - i l ? Oui, qu'en reste-t-il de tous ces dépuratifs offerts au

public sous les noms les plus bizarres, mais dont on néglige à dessein de faire connaître la formule ? Leur existence éphémère prouve que les malades se méfient, et non sans raison, des produits dont on leur cache la C°ff Pn'en10est pas de même du Rob Lechaux, aux jus d'herbes : chacun sait qu'il doit ses propriétés dépura-tives aux sucs iodurés de Cresson et de Salsepareille rouge. Aussi tous ceux qui, par son. emploi, ont été guéris de migraines, tournements de tête, troubles ner-veux, bouffées de chaleur, perte de appétit, digestion laborieuse, e tc . . . , tous symptômes d'une altération du sang, savent à qui s'adresser lorsque pour eux ou leurs proches, se fera de nouveau sentir le besoin d un dépu-ratif sur lequel ils puissent compter.

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Le Lundi 45 Avril 1889, à u n e h e u r e d e l ' a p r è s - m i d i , i l s e r a p r o c é d é , P l a c e d e l a T o u r - d ' A u v e r g n e , à l a v e n t e a u x e n c h è r e s p u b l i q u e s d e : d e u x C h e v a u x e n t i e r s , d e u x J u m e n t s e t u n C h e v a l h o n -

Sre ; t ro i s M a r e n g o t t e s , d e u x T o m b e r e a u x , e u x B r e a c k s , u n T i l b u r y , u n e B e r l i n e e t

u n e Vpiture t o u t e n e u v e c a p i t o n n é e s e r v a n t a u x d é m é n a g e m e n t s ; H a r n a i s d e v o i t u r e e t d e c h a r r e t t e .

Le Mardi 46 Avril e t j o u r s s u i v a n t s , A v e n u e d e l a G a r e , v e n t e p u b l i q u e d e s M e u b l e s , Ef fe t s m o b i l i e r s , B o i s s o n s e t Matérie l d e d é b i t .

Les O b j e t s à v e n d r e c o n s i s t e n t e n : C h a i s e s , T a b l e s , C o m m o d e s , A r m o i r e s , p l u s i e u r s Li t s t r è s b i e n a c c o u t r é s , e t c .

T a b l e a u x , G l a c e s , P e n d u l e s , e t c . B o i s s o n s e t Matér ie l d e d é b i t .

La vente se fera au comptant. Les adjudica-taires paieront 10 0/0 en sus du prix d'adjudi-cation.

POCR AVIS :

Le commissaire-priseur, M1 GUÉZENNEC.

L -

Page 8: Avril 1889

PLAIES VARIQUEUSES ULCERES i — » EAU FÉLIX FORGE

L'Union monarchique du Finistère

Etudes de M" Paul MOREL, avoué, licencié en droit, Quai du Stéir, n» 6, à Quimper, et de M" SCHANG, notaire à Trégunc.

Exécution de la loi du 23 octobre 1 8 8 4 .

w ï û i a \ Tî."'.- TER TSW i M R ¡ S U I T E I ) Ë L I U T I T I O V

En l ' E l u d e et par le Min is tère de M ° S C H A N G , nota i re à T r é g u n c

LE L U N D I 2 9 AVRIL 1 8 8 9 A l'heure de midi et demi.

Désignation des Immeubles à vendre : Commune de TRÉGUNC. — Canton de Concarneau.

— Arrondissement de Quimper. — Départe-ment du Finistère. \

AU BOURG CHEF-LIEU DE LA COMMUNE DE TRÉGUNC

T J I S T E Ï U E A I S O I S T Couverte en paille el construite en simple maçonnerie , ayant cheminée à son pignon Levant, composée d 'un rez-de-chaussee et d 'un grenier au-dessus, avec l 'issue se trouvant au Midi, circonstances et dépen-dances, donnant du Levant sur passage qui la sépare de maisons à la veuve Le Dez et à Jean-Marie Dagorn ; du Midi sur maison à Jean-Marie Le Dez, tailleur d 'habi ts ; du Couchant sur jardin et c rè-che à autre Jean-Marie Le Dez, bedeau, et du Nord sur venelle qui la sépare de maison à Pierre Lijeour.

Cette maison est portée au plan cadas-tral de la dite commune de Trégunc, sous le n° 498, section K, pour un reveuu de 12 francs .

L'entrée en jouissance aura lieu, tant par inains que par la perception des re-venus, au 29 septembre 1889.

Mise à prix, fixée par le Tribunal , huit cents francs, ci.- 800 fr.

La présente vente est poursuivie en exé-cution d 'un jugement rendu par le Tribu-nal civil de première instance de Quimper, sous la date du 13 février, enregistré.

ENTRE :

<1° Thumette Quiniac, veuve de Jé rôme Quéroué , ménagère , demeuran t au bourg de Trégunc ; 2° Thumette Quéroué, veuve Gégou, Joseph , sans profession, demeu-rant au dit bourg de Trégunc, demande-resses qui ont pour avoué constitué près le Tribunal civil de Quimper, M" Paul Mord , avec élection de domicile en son étude, sise audit Quimper , quai du Stéïr , -n0 6.

M0 Paul MOREL, avoué. Et :

4° Marie-Anne Quéroué, ménagère , et Michel Floc'h, son mari , en autorité, ma-réchal-ferrant , demeurant au bourg de Trégunc ; 2" Victoire Quéroué, ménagère, et Jean-Marie Le Bris, son époux, qui l 'as-siste et l 'autorise, mar in-pècheur , demeu-rant au Lin, en la commune de Beuzec-Conq ; 3° Marie-Corentine Drouglazet, veuve Jean-Mar ie Quéroué, ménagère, de-meuran t à Kerousse-Lambell , en la com-mune de Trégunc, eu sa qualité de tutrice naturel le et légale de 1° Marie, 2° Rose, 3" Marie-Jeanne, 4° Jean-Marie, 5° V i c a -rine el G° Pierre, mineurs , nés de son dit mariage ; 4° Uose l 'éron, veuve en pre-mier mariage de Théodore Quéroué, épouse actuelle dYves Michelet ; 5° ledit Yves; Michelet, en autori té , demeurant ensem-ble au bourg de Trégunc, agissant en leur qualité de tutrice et co- tuteur de Marie-Rose Quéroué, mineure , issue du premier mariage de la dite Rose Péron, tous défen-deurs ayant pour avoué près ce Tribunal , M0 Marchand, demeurant à Quimper , quai de l'Odet, n ' 32.

M" MARCHAND, avoué. L'adjudication dudit immeuble aura lieu

le lundi 29 avril 1889, à l 'heure de midi et demi, en l 'étude de M® Scliang, notaire il Trégunc, en un seul lot et sur la mise à prix de huit cents francs, en présence de 1° Jean-Marie Quéroué, charron, de-m e u r a n t . à Kerandisqui , en Trégunc, su-brogé-tuteur des mineurs : Marie, Rose, Marie-Jeanne, Jean-Marie , Victorine et Pierre Quéroué ; 2° Jégou, Joseph , joueur de biniou, au bourg de Trégunc, subrogé-tuteur de la mineure Marie-Rose Quéroué, ou eux dûment appelés, aux points, clau-ses et conditions du cahier des charges dressé par le dit notaire et déposé en son étude, où toute personne peut en p rendre connaissance.

Rédigé en l 'étude, par l 'avoué soussi-gné, poursuivant la dite vente.

Quimper , le 8 avril 1889. P. MOREL,

Avoué-licencié.

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Le dimanche 14 avril courant , à midi , et j o u r s suivants s'il y a lieu, M® LE BRETON, huissier à Quimper, procé-dera à la vente aux enchères publ iques et au comptant du mobilier saisi sur JEAN

LE BRAS, cult ivateur, demeurant à Keran-roch en la commune de Briec (section de Landrévarzec.)

OBJETS A VENDRE : Batterie de cuisine, Meubles meublants ,

17 Bêtes à cornes, 3 Porcs dont un gras, 4 Chevaux, Charrues , Charrettes, Char-à-banc, Herses, Machine à battre, Ventilateur, Bascule, Blé-noir, Seigle, Bois de corde, Fagots, etc. , etc.

Pour avis : L. LE BRETON, huissier .

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Page 9: Avril 1889

Samedi 20 Avril 1889. . ,

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Annonces » f. » o Réclames . » f. « o Faits divers ! . î f. o o

Les insertions doivent être remises au plus tard la veille, avant midi, au bureau du journal.

Les abonnés d'un an ont droit à une remise de 50 pour cent pour leurs annonces personnelles.

Quimper, le 20 avril 1889.

BULLETIN H a u t e - O o u r . — Le Parlement régulier

étant en vacances, toute l'attention des jour-naux politiques se reporte» sur le Sénat trans-formé en Haule-Cour de Justice (basse-cour, disent les membres du parti national), pour condamner le général Boulanger et ses amis trop républicains qui croyaient encore, sans doute, a l'étiquette : liberté, égalité, frater-nité...

Vendredi, donc, le Sénat s'est réuni et après la lecture du réquisitoire par le procureur-général, Q. de Beaurepaire, s'est constitué en chambre du conseil pour décider s'il y avait lieu de poursuivre. On pense bien que la majo-rité n'a pas hésité, sans s'arrêter aux observa-tions des membres de la Droite qui deman-daient, mais en vain, aux accusateurs une ap-parence qnelcouque de preuve du complot. Les accusateurs sont restés muets, mais ont volé avec ensemble qu'il soit procédé à l'instruction.

Le matin, une commission de 9 membres avait été nommée par le Sénat pour l'instruc-tion du procès ; ce sont MM. Merlin, Cazot, Cordelet, Trarieux, Munier, de Marcère, De-môle, Lavertujon et Morellel ; suppléants, MM. Develle, de Rozières, Dusollier et Testelin.

Samedi, la commission d'instruction a nommé pour président M. Merlin ; c'est ce sénateur qai va désormais opérer seul avec ses assesseurs, ordonner des arrestations, des crochetages, des perquisitions et tout le cortège de violences pseudo-légales qui, autrefois, faisaient bondir les républicains...

Mardi, M. Merlin a fait faire des perquisitions chez MM. Boulanger, Rochefort et Dillon.

Mercredi, des perquisitions ont été faites chez les anarchistes-boulangistes Morphy et Sou-dey.

La commission a conféré avec le général Saussier ; on suppose que les opportunistes vont faire leur possible pour déférer le général Boulanger devant un Conseil de guerre, pour embauchage.

Jeudi, des perquisitions ont été faites a Neuilly chez MM. Puech et Cladel. On annonce des perquisitions en province chez les mem-bres de la liigue des Patriotes.

On voit que c'est tout-à-fait le règne de la Terreur qui commence... moins la guillotine; mais ça viendra !

• •

S é n a t . - Vendredi le Sénat a nommé sa commission d'instruction et un vice-président de la Haule-Cour. Puis on lit un rapport sur l'organisation municipale.

Samedi, adoption de la pension accordée à la veuve de l'amiral Jauréguiberry, et des 2 mil-lions pour les ministres et les fôtes du cente-naire. Puis le Sénat s'ajourne au 14 mai. • •

On télégraphie de Berlin au Journal des Débals :

On dit ici dans le monde diplomatique que les puissances européennes qui ont des intérêts en Afrique ne seraient pas éloignées de s'enten-dre sur l'opportunité de réunir une conférence en vue de concerter les mesures à prendre pour la répression de la traite.

La France, l'Allemagne et sans doute aussi le Portugal seraient entrés dans les vues de l'An-gleterre et de la Belgique.

U reste à fixer le lieu où se réunirait le con-grès. Bruxelles a des chances d'être choisi.

LE CONSEILLE GUERRE La commission des neuf élabore mysté-

rieusement son œuvre ténébreuse. Toute-fois, des indiscrétions qui sourdent dans le morne Luxembourg et dans les anti-chambres ministérielles, où l'on complote pendant que le pays travaille, filtrent de vagues rumeurs. On hésiterait, on tâton-nerait. Le Gouvernement paraît encore per-plexe. En tout cas, la question serait déjà posée : faut-i l traduire le chef du parti national devant un Conseil de guerre ?

Pour résoudre affirmativement cette question, il faut que la commission des neuf reconnaisse tout d'abord que, l 'accu-sation d'attentat contre la sûreté dé l'Etat n'est point justifiée ; que la Haute-Cour de Justice se déclare partant incompé-tente. Rien, certes, ne nous surprendrait, de la part de cette majorité opportuniste qui s'est réfugiée dans la citadelle sénato-riale, prête à résister aux assauts du suf-frage universel. Mais il nous semble que cette déclaration d'incompétence, après la mise en mouvement de l'appareil de la Haute-Cour, coûtera beaucoup à ses mem-bres opportunistes. Quelle fusée de rires dans tout le pays I

Si la chapelle Ferryste et Spullérienne le décide pourtant, il faudra bien se sou-mettre. Les radicaux eux-mêmes emboîte-ront le pas aux opportunistes, car leurs protestations contre « la domination d'une secte » érigée « en principe de gouverne-ment » fut toujours et restera éternelle-ment platonique.

Un conseil de guerre sera donc saisi du « complot » dont les preuves auront été compulsées par la silencieuse commission des neuf.

Mais, alors, pourquoi le Gouvernement, qui a confié les dossiers à la commission, n'a-t-il point saisi immédiatement de la prévention le Conseil de guerretî-

Que signifieraient de telles incohéren-ces ? ' *"

« La nuit historique » , avec ses varia-tions narratives, recèlerait-elle en ses flancs de multiples et fort gênantes connivences ?

Les témoins nocturnes ne porteraient-ils point une part de responsabilité ?

La loi frappe également auteurs et com-plices des crimes et délits.

Les hésitations du gouvernement s 'ex-pliquent tout naturellement.

Heureusement, le pays voit clairement maintenant à travers les intrigues de la comédie républicaine qui se joue aux dé -pens de son repos, de ses intérêts, de son honneur ; que cette misérable politique enfantée par les rivalités ambitieuses des opportunistes et des radicaux, reste l 'œu-vre de ces mêmes factions, se perpétue par les tiraillements de leurs égoïstes inté-rêts, de leur insatiable avidité du pouvoir, de la fortune publique, des honneurs, et qu'il est temps, grand temps, d'en finir.

Opportunistes et radicaux seuls ne com-prennent point encore. Espérons que leurs coupables illusions tomberont avec les feuilles jaunies que balaiera l'automne.

E D M O N D R O B E R T .

F » E F l H A I A N E foar Hanter-Avril.

Per. — Bonjour, Ian I lan. — Bonjour, Per I Pera e t'euz digaset

d'ar foér! Per. — Ar veurc'h a oa bet ganin e foar

Pont 'n Abad, d'ar 7 a viz fuervrer. Na t'euz ket sonj, Ian, em bo lavaret d'id neuze, en dije ar Republik lakeet al loanet hag an traou all da geraat, dre ma vjie tosteet an eleksionou ?

Ian. — Eo, avad, Per, ha me laka e t'o lava-ret guir, kar abaoue an devez-se eo guelleet kalz an traou. Mersi> a laran da Variana, abla-mour da ze, non paz e ve kouskoude goest an tamik tromplerez-se da lakat ac'hanon da drei ganthi, ha ne labourin ket nebeutoc'h evit kas anezhi da zec'hi he fri louz.

Per. — Mad-tre e savarez, Ian. Lavaret a reer penoz ne ket ar pez a roer na ra ar melit, mez an intansion hag ar feson gant pere e roer. Hogen, ar Republikaned, o lakat ar c'honvers da vont guelloc'h en dro, o deuz gret, guir eo, kalz vad d'eomp •, mez en eur ober kement-se, n'o deuz ket an dislera truez ouzomp : ho holl intansion a zo bel trompla ac'hanomp, o sonjal gallout chom goude pelloc'h da chuna ac'ha-nomp, ha peur-aohui da goll hor Bro. Kerkent a v e paseet an eleksionou, al lapoused-se, m a r

. , — • -• •> — vent hanvet en dro, a zijonsfe buan ac'hanomp, evel o d'euz gret beteg-hen, ha ni a ve adarre ken maleuruz hag epad ar bloaz paseet. Rezón e t'euz eta da lavaret ne labouri ket nebeutoc'h evit ho c'has da bourmen ; na me ken nebeut. — N'euz deuet netra, gañid d'ar foar, lan ?

lan. — Eo, Per, eun ebeul-bian. Per. — N'oun ket bet c'hoaz beteg marc'had

ar c'hezed : mont mad a reont ? lan. — la, zur ; non pas kouskoude evel

brema zo eun nebeud blaviou. Dont a rez ga-nin, Per, da velet mar zamik-bleo ?

Per. — Demp ta, lan, hag enn eur vont me lavaro eun dra bennak did c'hoaz divar benn arpolitik.

lan. — la, ia, an dra-he na eo, kont din kalz traou evit ma c'hellin kaout va-unan kalz da gonta d'ar re am bo koz ouiheu.

Per. — Gouzout a rez, Ian, ar botred ru ne vezont ket kontant pa vez lavaret dezho e tis-pignont kalz arc'hant, hag e peont kalz re loi euz ar re a zo dindan ar gouarnamant. Me ia da ziskuez did penoz zo, e guinone, lec'h da rebech an dra-ze dezho. Pep hini euz ar mi-nistre a douch bep bloaz 60,000 lur, ar pez zo brao, gaf din. . .

lan. — la, avad, Per ; hag an hini a c hell dispign 60,000 lur ar bloaz n'euz ket riskl gan-than da gaout kalz a zienez, da viana euz traou ar bed-ma ; ha mo'ien en defe c'hoaz da regali aliez kal euz he amezeien.

Per. - Mad, Ian, er bloa-ma, netra ken ne-med evit an dra-ze, digemer ho amezeien e vezo roët da bep hini anezho 100,000 lur, ous-pen ar 60,000 tur all-se ; prezidant ar C'hon-seil, Tirard, hag ministr an affaires étrangères a resevo memez bep a 280,000 lur. '

lan. — Sioúaz deomp ! Na yo ket diez d'heu, nan, frikota hag eva guin champagn gant 100,000 pe 250,000 lur zo mo'ien da gaout meur adra. Hag Prezidant ar Republik, da hen-nez ne vo roët netra ?

Per. — Eo, eo, Ian ; hennez en do he-unan 800,000 lur, a ziouez an 300,000 lur-all a roer dezhan bep bloaz evit an dra-ze alo, digemer he amezeien, ar pez a ra'io dezhan 800,000 lur da zispign, hep tenna eur guennek euz he cha-kot, nag hep diminuí tam he beamant, pehim a zav da n'ouzon daré pegement biskoaz.

lan. — Mar deo permettet?... Lavar din,Per, ma ne ket laërez a ra an dud-se o tenna diga-neomp kement a arc'hant, pa on euz dija kement a vizer ? Mar o deuz, er bloa-ma, res-tadet eun dra'ik bennak, ar pez a zo douetans braz, e tlefent diminui deomp ar c'hargou, e-lec'h kreski enn hevelep proporsion peamant tud pere a douch dija teir guechre ; pe da viana, implija an arc'hant-se da zoulaj mizer kement a beorien pere no do ket martreze eun tam bara zec'h da lakat etre ho dent, e pad ma vo hint oc'h ober cher vad divar hor c'houst-ni. Mez, Per, pera e sonjont ober euz 700 mil-lion ar fonds secrets.

Per. — Ah, sell, ia, dizonjet am bo ar re-ma. Deuz ar ialc'h doun-se o dije, gaf din, gellet tenna arc'hant aoualc'h, evit ober ho leinou braz ; mez, me laka, e sonjer ho mirât tout evit an eleksionou.

lan. — Fei neuze-ni a velo c'hoaz traou brao, abarz ma no échu tout ar reuz vraz-se.

Per. — Oh, ia, ha bravoc'h martreze eged on euz biskoaz guelet. Qa c'hortoz, hirió e ve-lomp an diffarans a zo etre ar ministred roya-listet hag ar ministred republikanet, pere a gar kement grial liberté, égalité, fraternité. Dindan Louis XVIII, an duc de Richelieu, a oa bet votet evithan eur bansion a 50,000 lur gant an de-puteet. An duc, pehini ne oa ket kouskoude goal benvidik, a refuzaz da genta. Eriïn, oblijet da accepti, e roaz tout evit sevel, e Bourdel, eun hospital evit ar re baour.

lan. - N'euz ket danjer e rafe kement-se, nikun euz ar ministred on euz hirio ; ho kouls-koude, hervez ar pez e t'o lavaret din e Kem-per, eur pemzek de-zo bennak, o deuz dija laë-ret pasable divar ar Frans. Brema, potred, e vo guelet hag c'hui o peuz kement a fraternité hag an duc de Richelieu.

Per. — la, brema e veler petra int e gui-rione. Bez a zo dija pell-zo abaoue m'eo bet votet evit-ho ar millirou-ze, lia n'am euz ket kleveten defe nikun anezho refuzet he lod, paz memez an otrou Carnot. Ha kouskoude, pehini outho en deuz gret an distera tra evit meritout eur seurt som ? An duc de Richelieu en doa gouneetmad ar pezoa kinniget dezhan, ha setu ama penoz. Hervez an traité de paix, sinet e Pariz goude ma oa bet tapet Napoléon

koz e Waterloo, ar Frans a dlie antreteni, epad pemp bloaz, eun arme a 150,000 den euz ar broïou-all, a oa en em zavet a enep an Impa-laër. Ar ministr Richelieu a obtenaz ma vije bet diminuet an amzer-ze euz a zaou vloaz, ar pez a oa kalz. — (Me n'oun ket bet o teski an histoire er memez skol hag an otrou Hémon ; gellet em euz kouskoude deski mad kement-ma.) — Mad, pa en deuz eur ministr royalist refuzet 50,000 lur divar goust ar vro, goude beza ho gouneet mad, perak ministred repu-blikanet, pere n'o deuz ket meritet eun diner, ne refusfent ket ive 100,000, 250,000 hag me-mez 500,000 lur ?

lan. — Alio, republikanet, c'hui lavar e ga-rit muioc'h ar Vro eged ar royalisted : prouvit deomp an dra-he brema ela. Mez, allaz, gue-let a ran penoz ne doc'h nemed gaouerien pe laëron tout. Dalc'hit sonj mad euz an dra-ma : a-benn miz here ni lavaro deoc'h en em denn, evit ober p!as da monarchisted kristen, pere, evel an duc de Richelieu, en em gontanto gant nebeutoc'h egedoc'h, ha pere ouspen, ne ge-merfent nemed ar pez vo roët d'heu, a volonté vad, hep laërez ac'hanomp evel a rit-hu.

Pe. — Setu ni digouet : e pelec'h ema da ebeul-bian ?

lan. — Du-he eman, e laë ar blasen. Per. — Sell, sell, Ian. Guelet a riz Ju-ze

eun otrou, kroazet ganthan he zaouarn e u z a a dreôn, respet deoc'h, hag eur sigaren g a n -than etre he vuzellou.

Ian. — Pebez ear chumud ha faoz en deuz ! piou eo hennez Per ?

Per. — An otrou Hémon, Ian ! Ian. — Ah I an otrou Hémon I N ' a m b o k e t

bet an henor d'he anveout c'hoaz. Petra e klask dre a-he, ar blagueur-ze ? _

Per. — Petra e klask, lan, ne ket diez h e r gouzout : lavaret geier d'an dud ha pourchu anezho da voti evit-han. La ! guelet a rez anez-han o vont da bea eur banne da eur paotr Maloz !

lan. — Ma kar dont da gonta din eun dra bennak, me zesko he baler d'hen ma n'her goar ket.

Per. — Setu va fotr Laouik o tont da glask ac'hanon. Red eo din lezel ac'hanout, Ian. Mar gellan me zeuio en dro.

Jatts et HouoeUe« L a f a m i l l e r o y a l e .

Monsieur et Madame la comtesse de Paris qui étaient allés passer quelques jours à Wood-Norton, propriété de Monsieur le duc d'Aumale, sont rentrés à Scheen-House, pour le retour de Monseigneur le duc d'Orléans, leur fils, qui revient des Indes.

• •

Monsieur le comte de Paris s'est rendu di-manche à Ostende. U a pris passage à bord du paquebot Princesse-Joséphine. Il est descendu à Ostende à l'hôtel Fontaine où l'a rejoint S. A. R. le duc d'Orléans, arrivant de Bologne, der-nière étape de son lointain voyage où il a visité son grand'père, S. A. R. le duc de Montpen-sier.

De retour à Ostende, Monsieur le comte de Paris et son fils ont pris le paquebot Comte-de-Flandre.pour regagner l'Angleterre. Ils ont été reçus sur la jetée de Douvres par Madame la comtesse de Paris.

Le voyage du duc d'Orléans anra donc duré plus de quinze mois. Aux Indes, il a servi comme lieutenant dans les chasseurs à pied : il a pris part ensuite aux manoeuvres dirigées par le commandant en chef des forces anglaises, puis avant de repartir pour l'Europe, il a-fait une excursion d'études le long de la frontière militaire de l'Inde anglaise.

• » • *

S. A. R. Madame la princesse Hélène, seconde fille de Monsieur le comte de Paris, accompa-gnée du marquis et de la marquise de Lastey-rie, est arrivée lundi soir à Paris venant d'Es-pagne et est [descendue rue Jean-Goujon, chez sa tante, Madame la duchesse de Chartres.

• Mardi matin, à 8 heures, la princesse Hélène est repartie avec M. le duc de Chartres pour l'Angleterre où elle est arrivée à Scheen-House presque en même temps que son frère S. A. R. le duc d'Orléans.

7me Année. — M

Paraît tous lés Samedis. N° 16.

Page 10: Avril 1889

è

L'Union monarchique du Finistère

Protestation de l'Union des Droites.

L 'un ion des Droites de la Chambre, réunie sous la présidence de M. le baron de Mackau, a résolu de protester publ iquement contre la Haute Cour de justice. Après avoir statué sur la question de principe, le groupe a chargé MM. de Mackau, de Man, de Cassagnac et Piou de rédiger la déclaration suivante qui a été sou-mise au groupe:

« Les membres de l 'Union des Droites, » Considérant que la Haute Cour a été réunie

i dans des circonstances qui démontrent la volonté » arrêtée de la majorité républicaine d'avoir raison > par la violence des manifestations du suffrage » universel ;

» Considérant que les poursuites ont été provo-i quées par une délégation de la majorité du Sénat; » qu'il est inouï que les dénonciateurs deviennent * des juges :

» Déclarent ne pas reconnaître cette juridiction » exceptionnelle qui menace la libre expression de > la volonté nationale ;

* Protestent contre cette parodie de la justice, » Et attendent avec confiance que le Pays se pro-

» nonce entre eux, qui défendent le suffrage unl-» versel, et le gouvernement qui l'opprime. »

Celte protestation a été votée à l 'unanimité.

Pas de lumière !

Dans la séance du 15 avr i l , M. Merl in, prési-dent de la Commission d'instruction de la H. C. a proposé de lancer plusieurs mandats d'arrêts.

Mais l 'un des membres de la Commission a objecté qu' i l fallait s 'arranger de façon à ne pas eng lober dans les poursuites d'autres inculpés

Î|ue M. le général Boulanger, M. Henr i Roche-ort et M. le comte Dil lon, afin d 'év i ter des dé-

bats contradictoires devant la Haute-Cour de Justice.

Un pareil langage prouve bien que le Comité des Neuf , dit Commission d'instruction, a tou-tes les allures d 'un comité révolutionnaire.

Dans la Commission d'instruction on ne fait pas œuvre de justice ; on ne poursuit pas la ré-pression de cr imes dûment établis par des docu-ments certains ; on ne se l i vre qu'à des menées polit iques.

A u président qui veut étendre les poursuites, on répond : « Non ! en étendant les poursuites, nous provoquerions des débats contradictoi-res ! >

Ce mot restera, mais ce mot donne une triste idée de la haute magistrature républicaine.

Scandale laïque.

H n'est question à Troyes et dans toute la Champagne que d 'un scandale comme on n'en avait pas vu, peut-être, depuis l 'antiquité païen-ne, où la corruption de la f e m m e égalait que l -quefois ou dépassait même cel le de l 'homme.

L ' éco le normale des institutrices de Sainte-Sav ine , à Troyes , n'avait de saint que l e nom de sa patronne.

« A la suite d 'une enquête d i r igée par le rec-teur d'académie en personne, les faits ont paru si g raves qu' i l n'a pas osé faire de rapport écrit, nous dit le Propagateur de Champagne, car cela ne pouvait même pas s'écrire en latin, et il est venu à Paris fa ire un rapport oral qui a amené la révocation par dépêche de la direc-trice avec ordre de quitter la vil le dans les 24 heures, et l 'expulsion de trente jeunes filles qui auraient trop bien suivi ses leçons de morale laïque et indépendante. >

Les scènes les plus révoltantes auraient eu lieu en cette école sans Dieu, et l 'école normale des futures institutrices des jeunes filles était devenue un lieu abominable, dont les débau-ches intimes ont été un sujet d 'épouvante et de surprise même pour les v ieux universitaires, qu i , pourtant, do ivent connaître leurs auteurs latins.

i l parait que dans cet établissement ce n 'é-taient pas seulement « les couloirs > qui « man-quaient de becs de gaz, » comme cela était cons-taté jadis dans une école similaire

Mais, il nous semble que ces faits doivent en-traîner une punition autre que cel le de la révo-cation pure et simple ; car si de pareils faits étaient seulement soupçonnés dans un établis-sement re l i g i eux , le lélégraphe ne serait pas assez rapide pour ordonner la fermeture de l'établissement et les cachots ne sembleraient pas assez noirs pour y plonger les cr iminels ,ou ceux supposés tels, comme lors de l 'affaire de Clteaux.

Toujours deux poids et deux mesures, la balance républicaine ayant continuellement des faux poids dans un de ses plateaux.

D E R N I È R E H E U R E (Service spécial de l ' U n i o n monarchique).

Paris, 19 avril, 10 heures 30, matin. M. Goutay, sénateur du Puy-de-Dôme, est

mort ce matin. Le procureur Q. de Beaurepaire va inten-

ter des poursuites correctionnelles, devant les Assises, à l'Autorité, la Cocarde, la Presse, Y Intransigeant ot le Gaulois pour injures et diffamations.

Chronique f o c a l i Par décret du 15 avril 1889, a été nommé suppléant

du juge de paix du canton de Pleyben (Finistère), M. Bourlés (Jean-Louis), conseiller municipal, en remplacement de M . Lazennec, démissionnaire.

A la suite du concours de 1889, M. Thibaut, ser-gent au 118° régiment a été admis à l'école militaire d'infanterie de Saint-Maixentavec le n° 143 sur 379.

Par décision du ministre de la marine, en date du 13 avril 1889, las engagements dans le corps des équipages de la flotte sont fermés pour les : marins sans spécialité, ouvriers mécaniciens de toutes pro-fessions, charpentiers, voilier, tailleurs d'habits, cor-donniers, boulangers, coqs, tonneliers, maîtres d'ho-tel, cuisiniers et musiciens.

Herd-Book breton. — Dans leur sep-t ième tournée, dans le Morbihan, les commis-sions du Herd-Book ont visité, du 8 au 12 avr i l , 692 an imaux , et inscrit 79 taureaux et 286 vaches. %

L e prochain bulletin comprendra l ' inscription,' pour le Finistère et le Morbihan, de 154 taureaux et 564 vaches.

M. l 'abbé Dagorn, professeur au petit-sémi-naire de Pont-Croix, v ient d'obtenir la vio lette d 'argent au concours des j eux floraux pour son poëme intitulé : Chassés.

La session d 'avr i l des conseils généraux s'ouvrira lundi 29 avri l . <

L e Finistère, surpris par nous en flagrant,, délit de malhonnêteté, n'est pas content — cela" se conçoit, — que nous lui ayons publiquement mis le nez dans ses savants mensonges.' >j '

Et pourtant, un valet du cynique Ferry ne devrait pas s' inquiéter de si peu, aujourd'hui que personne n ' ignore qu'opportunisme et men-songe sont synonymes.

Quant à la diversion que le journal ferryste essaie de faire dans sa soi-disant réponse, il. serait év idemment oiseux d'en discuter la va-leur, étant donnée la bonne foi de celui qujf l 'opère. • *

Que le Finistère, cet adversaire déclaré du suffrage universel , continue donc à berner l e groupe d'électeurs qui semble encore fanatique! de ce journal : nous n 'y pouvons r ien, car tes malheureux gogos qui soupirent après la tyran-nie ferryste sont des aveugles incurables. j

Mais nous avons le droit et le devo i r , pour le plus grand profit des clairvoyants, de dévoi ler les calomnies et les mensonges du monilôuç quimpérois de l 'opportunisme. ; v.;

C'est ce que nous avons fait samedi et nous nous y tiendrons.

Dans son numéro du 3 avr i l , l e Finistère nous apprend que M. Jules Fer ry a été nommé président de l'Association natibnale républ i-caine, et déclare que cette association ne pou-vai t faire un mei l leur choix ; et, ma foi , ce n'est pas moi qui dirai le contraire. Qui, pn effet, si ce n'est le Polichinelle de l 'amiral Cour-bet, pourrait bien d i r i ge r une bande de PoHcftW, nelles ? Et, si j 'appel le Polichinelle les m e t û b r è P de la Société républicaine, c'est <jue tout, le T monde reconnaît qu' i ls sont de véritables po l i -chinel les, destinés à égayer les électeurs, mais que les élections n'égaieront guère.

Dans le discours qu' i l a prononcé en prenant

Sossession du fauteuil , ajoute le Finistère, [. F e r r y a constaté que « depbis 1881, on avait

introduit dans les élections de nouvelles mœurs. Si le parti républicain n'a presque rien dépensé à cette époque, il lui faut aujourd'hui un trésor de guerre. » N'est-ce pas proclamer hautement la corruption électorale ?

Un trésor de guerre ! Et où trouver ce t r é ^ sor ?

Oh, soyez tranquilles ; « M. Jules F e r r y a annoncé qu'i l était déjà assuré, à ce point de vue, d'un généreux donateur, qui ne veut point§ se faire connaître, » mais que nous dés ir iop 's^ bien connaître ; un donateur dont Fer ry véut cacher le nom, et que je vais nommer , à savoir le contribuable.

Oui, Français tant soit peu imposés, c'est vous qui allez fournir ce trésor de guerre à M. Fe r r y et consorts. Cette année, pas plus que les années précédentes, le ministre des finances n'a pas oublié de comprendre les fonds secrets dans son budget. Ce sont ces fonds secrets qui vont serv ir à acheter des suffrages aux répub l i - ;

cains e t à l eurrer les électeurs ; ce sont eux qui paieront ces petits verres que vous con-naissez, et ces journaux, remplis des plus af freu-ses calomnies contre les monarchistes et la re l i -

qu'on envo ie dans tous les foyers aux gion,

ut"

approches des élections. Et ces fonds secrets, électeurs, vous savez que c'est de votre bourse ' j qu'i ls proviennent. . . . . "

M. Ferry avait vra iment raison de voi ler le nom du donateur, bien généreux, en ef fet , oui doit lui fournir son trésor de guerre. Sa décla-ration correspond admirablement bien au titre de grand menteur qu' i l s'est acquis depuis déjà longtemps, et ses paroles méritent d 'être rap-prochées de certaines phrases du discours qu'a prononcé, à Draguignan, M. Y v e s Guyot, m i -nistre des travaux publics. Ecoutez, mes amis : « Les adversaires ae la République"disent que le rég ime républicain ruine la France : qu ils consultent le rendement des impôts, ils verront si la fortune a diminué. »

Quelle bouffonnerie ! et quel i l lustre person-nage ! Va-t-on le décorer ? Qui, en effet, aurait soutenu qu'en doublant les impôts, comme l'a fait la République, leur rendement eût aug-menté ? Et dire, qu'il a fallu un ministre répu-blicain pour nous convaincre du fait ! Je me demande si un élève de nos écoles neutres n'au-rait pas prouvé autant.

Il se peut que la fortune des républicains n'ait pas diminué depuis que nous sommes en Républ ique, mais je ne sais s'il en est de même

:

du reste du peuple français : l'heureuse décou-verte de M. Guyot ne le prouve pas suffisam-ment. LE GLAZIK.

Quimper. — Jeudi prochain sera donné au patronage Saint-Joseph un concert dont nous aonnons plus loin le programme et auquel nous convions les amateurs de bonne musique.

— On nous in forme que, depuis quelques semaines, une société chorale de jeunes gens s'est fondée à Quimper sous le nom de « \'Ar-moricaine ».

Celte société, approuvée par le Préfet, le 13 avr i l , et qui compte déjà 28 membres actifs, fonctionne depuis le 1 e r et a pour chef un tou-lousin, M . Cassanac, commerçant, rue des Reguaires, qui espère pouvoir faire entendre quelques chœurs à l'occasion des fêtes du 15 août.

Quimper. — Notre grande foire aux che-vaux du f o avri l a été lamentable. L e nombre de bêtes était très considérable, mais les tran-sactions ont été presque, null.es et les prix dér i -soires. Qu'on s'étonne après cela que les cultivateurs émigrent en masse !

— Un indiv idu du nom de L e Doeuf Guillau-me, meunier au moulin de Toulgoat , en Saint-Y v i , a été arrêté, le 15 avri l dernier , jour de la foire, au moment où il emmenait tranquil lement une paire de bœufs qu'il avait détachés de la cour de M. Bois, marchand de vin à Quimper, où ils avaient été laissés en remise par leur propriétaire, la v euve Guillou. Il a prétendu qu'ayant vu ces animaux sortir sans conducteur, il ,les avait pris pour les mettre en fourr ière dans une des cours du sieur Cosquéric qui habite rue Neuve . 11 était alors 5 heures du soir.

L e Dœuff , à l 'approche des gendarmes, fit semblant d'être ivre , et, prof i lant du moment où ceux-ci faisaient entrer les bœufs dans la cour de Cosquéric, il disparut tout à coup ; ce n'est que plus tard, dans la soirée, que les gen-darmes l e retrouvèrent et le conduisirent au v io lon .

Un peu plus L e Dœuff allait se procurer à bon compte une belle paire de bœufs ; à la prochaine audience i l saura ce qu'i l en coûte de faire de ce l le façon le commerce de bestiaux.

— Dimanche, vers deux heures un quart de l 'après-midi, le vapeur le Tage, de 250 tonneaux capitaine L e Naindre, de Concarneau, quitait le port de Quimper, avec un chargement de blé pour Bordeaux.

M. L e Naindre avait gracieusement inv i té ( une trentaine de personnes, parmi lesquelles ' des membres du barreau, des professeurs et quelques dames, à monter à son bord pour

1 fa ire une promena.de eu r iv ière jusqu'à Béno-v;det. Une foule énorme de curieux assistaient au

départ du Tage. Ce nav ire a déposé à Bénodet , après une heureuse navigat ion, ses passagers

3ui ont chaleureusement remercié M. L e Nain-re de son aimable attention. Ils ont trouvé à Bénodet des voitures de

louage, envoyées de Quimper, qui les ont ramenés dans la soirée.

— Le 14 courant, un sieur Kershéro, Pierre, âgé de 49 ans, commissionnaire, demeurant à Brest, rue de Siam, 74, a été trouvé pendu dans la chambre qu'i l occupait à l 'hôtel du Lton d 'or . Il y était descendu le 12 courant au soir, disant se nommer Cloarec, Louis, serru-r ier , né et demeurant à Lor ient , où il se rendait venant de Brest.

/ Au moyen des renseignements qu'avaient fournis cet homme sur sa famil le, on put télé-graphier à cette dernière à Lor ient , et la f emme de ce malheureux qui devait être prévenue de l ' a r r i vée de son mari, fut ainsi in formée de sa mort. M. le commissaire de police s'est rendu immédiatement sur les l ieux et aidé du briga-dier Piriou, a lui -même détaché cet indiv idu qui s'était suspendu à un porte-manteau au

' moyen d'un foulard noué d'un bout autour de son cou et de l'autre bout au porte-manteau.

Le corps bien que sensiblement refroidi aux extrémités avait encore une chaleur au tronc, mais la mort était certaine, M. le docteur Coll, a ide-major du 118° de l igne l'a ensuite consta-tée.

On ignore les causes qui ont détermité Kers-héro à mettre son triste projet à exéculior>.

Pant-1'Abbé. — A l'occasion de la caval-cade qui doit avo i r lieu à Pont- l 'Abbé lundi pro-chain, 22 avr i l , la Compagnie d'Orléans a décidé de former un train spécial de voya-geurs qui partira de Quimper à 11 h. 30 du

'matin, passera à Pluguffan a 11 h. 53, à Com-br i t -Tréméoc à midi 7 et arrivera à Pont-

! l 'Abbé à midi 21. L e retour se fera par les trains réguliers.

Brleo. — L e 8 de ce mois, le nommé N i -g e r , René, tai l leur d'habits au vi l lage de Guer-vriant, est mort subitement chez une de ses voisines, la f emme Rolland, chez laquel le il était allé travail ler. Vers midi , c'est-à-dire à l 'heure du repas, il déclara qu'i l ne se sentait pas bien ; comme il n'avait rien pris de la ma-tinée, on lui fit de la soupe, mais il refusa d 'en prendre et continua son travail. Ve rs quatre heures, il eut une syncope au cours de laquelle il1 rendit le dernier soupir.

! I l a succombé à la rupture d 'un anévr isme. "N i g e r était âgé de 54 ans et père de 5 en-

fants dont l*alné n'a que d ix ans. Sa f emme, qui est in f i rme, peut à pe ine marcher. La mort

de ce .malheureux laisse une fami l le dans la plus noire misère.

Hanveo. — Mardi matin, vers sept heures, un jeune homme des environs d 'Hanvec , en se rendant dans un champ voisin de son habi -tation, aperçut dans une lande, entre l e châ-teau de feerliver et le bourg d 'Hanvec, un in -dividu couché qu'il prit pour un homme i v re . Celui-ci avait la face tournée du côté de la ter re et semblait endormi . L e ' j e u n e homme essaya de le réve i l l er , mais il ne tarda pas à s 'aperce-vo i r qu ' i l avait af faire à un individu mort d e -puis longtemps. I l courut au bourg, ramena l 'adjoint, M. Floch, et le docteur Guil let, qu i constatèrënt que ce malheureux avait été tué par une arme à feu : il avait la poitr ine cr iblée ae plombs.

La v ict ime a été reconnue pour être un nommé Goavec, Nicolas, âgé de 35 ans, mar ié depuis deux mois à peine.

L e juge de paix et le maréchal des logis de Daoulas sont allés sur les l ieux mardi soir. I ls ont appris que Goavec avait quitté Hanvec lundi soir , à sept heures, pour se rendre chez son patron, au v i l lage de.Verl^dan, Une f emme aurait entendu un coup de fusil dans la soirée, vers neuf heures.

L e parquet de Brest a été avisé et s'est rendu mercredi à Hanvec pour fa ire les constatations d'usage.

On suppose que l e malheureux Goavec, passant près d 'un groupe de maisons, aura éti pris pour un rôdeur et qu'i l aura ainsi reçu un coup de fusil qui ne lui était pas destiné.

Poullaouen. - L e nommé Kerramon Jean-François, cult ivateur au v i l lage du Cosquer en Poullaouen, inculpé d 'homicide volontaire sur la personne de sa f emme v ient d 'être arrêté et écroué à la maison d'arrêt de Châteaulin. L a femme Kerramon, née Marie Bail, âgée de 33 ans, mourait dans la nuit du 13 au 14 f év r i e r dernier , à la suite des couches, disait-on. C e -pendant les deux femmes chargées de l ' enseve l i r remarquaient qu 'e l le avait le cou fortement contusionné, mais personne ne d i t r ien . Quel-ques jours après le j eune veuf se fiançait avec une jeune fille de 18 ans, de son v i l l age .

Les compères des environs commencèrent alors à jaser, e l d imanche dern ier lorsque Ke r ra -mon se présentait à la mair ie avec sa f iancée pour célébrer le mar iage c iv i l , M. le Maire dut lui d ire que ses pièces n'étaient pas en règ l e et qu'i l fallait surseoir au mariage.

En même temps ce magistrat prév int la gen-darmerie . Cel le-c i après une enquête informa l e parquet de Châteaulin qui s'est transporté mardi 26 sur les lieux et a fait procéder à l ' exhumation.

L 'autopsie du cadavre a démontré que la f e m -m e Kerramon était morte étranglée ; néanmoins le meurtr ier a continuer à nier et ce n'est qu 'en route lorsqu'i l a vu qu'on l 'emmenait en prison qu' i l a fait des aveux complets, disant qu ' i l avait étranglé sa f e m m e trois ou quatre heu-res après qu'e l le avait accouché, parce qu ' e l l e ne voulait pas, dit- i l , fa ire aucune dépense pour fêter l e nouveau-né.

Vannes. - Samedi dern ie r , entre deux et trois heures de l 'après-midi, un orage des plus violents s'est déclaré à Vannes et dans les c om-munes voisines. Pendant plus d 'une d e m i -heure, le tonnerre n'a cessé de gronder , avec accompagnement d 'une pluie torrentiel le.

Da foudre est tombée, dans plusieurs e n -droits. I

A Vannes, l 'école normale des élèves institu-teurs l'a échappé belle. L e tonnerre, à v ing t -cinq mètres à peine des bâtiments, a fendu du haut en bas un grand chêne

A Séné, la foudre a détaché plusieurs p ierres du clocher et, à T h e i x , e n suivant le fil télégra-phique, el le a pénétré dans le bureau de poste où, sans atteindre la direct ion, e l l e a brûlé deux ou trois registres. Ce commencement d ' incendie a été prompiemeut éteint, sans aucun dommage appréciable.

Patronage Saint-Joseph

A 8 heures-JEUDI 25 AVRIL 1889 - A 8 heures

S O I R É E I D S I C A L E Donnée avec le concours de : MM. A L L È G R E , Violoncelle solo

du ThôStre de Brest ; ROYOL, Artiste-Comique de B r e * . ; M l u M U L L E R , M. et M " « THOMAS, Planistes ; M. s ! T . I Baryton, de Quimper.

1" Ouverture de Freysohtitz (WKBER), pour deux Sianos à huit mains, par M. et H"' Thomas.

:»• Mu lier. L e Potaohe (FEYDEAU), monologue, par M. Royol. a. Larghetto (DGNCELER), solo 3e violoncelle/ ô. Air dans le stvle ancien (G. ] - — - - v«. MARIE), pa r M. Allègre. •1° Air des Cloches du Carillonneur de Bruges

(GRISAR), p a r M. S. 5» a. 2 " Valse (GODARD). b. Menuet du Bœuf, (HAYDN), joués par M11« MulJer. C° L'Aooordeur (ROYOL), monologue, par H. Royol. Quête au profit de l'Œuvre.

1° Marche nuptiale du Songe d'une nuit d'été (MKNDELSSOHN), pour deux pianos à huit mains, par M. et M1" Thomas, M1" Muller. 2" Romance de l'Etoile du Soir de Tannhattaer (WAGNER), p a r M. S . Tarentelle, pour piano (Th. LACK).

Quimper, valse (C. MUU.ER), par M , H Muller. L'homme qui baille (X...), monologue, par M. Royol.

a. Romance, solo de violoncelle (RABAUD). b. Berceuse (DUNCKLKR), par M. Allègre. Le Râve du Prisonnier (RUBINSTEIN), mélodie,

par M. S. Le Pianiate (X...), monologue, par M. Royol.

P r i x d e s P l a o e i : CHAISES: 2 F R . ; BANCS : 1 F X .

L~

Page 11: Avril 1889

L'Union monarchique du Finistère • • • «

On est instamment prié de prendre ses billets d'avance ; on pourra s'en procurer soit chez M. SALAUN, libraire, rue feréon, soit chez M" GOYAT, sur le Parc. Nota.—Les personnes qui désireraient se rendre en voiture de choz elles au Patronage ou en revenir, n'au-ront au'à se faire inscrire avant jeudi prochain, 1 heures, chez M. RANCILLAC. Le prix de la course sera de 50 c. par place.

M E R C U R I A L E S O F F I C I E L L E S Quimper

Marché du 13 Avril 1889. Froment les 100 kilog. 22 f. 00 Seigle - 18 00 Blé-noir — 14 80 Avoine — 16 80 Orge . . . - 14 80 Pommes de terre — 8 80 Farine (1" qualité) - 33 00

- (2' - ) - 32 00 Son - 12 00

(Le tout sans toiles.) Forn — 7 00 Paille de froment — 8 00

Pont-1'Abbó Marché du jeudi 18 Avril 1889.

P R I X

Froment Seigle Orge Blé noir Avoine Pommes de terre Foin les 800 kilog. Paille -Œufs (prix moyen) la douzaine.. Beurre — le 1/2 ki log. . .

des des de» de 100 kil. 60 kil. &0 kil. lliectol.

23'55 14 r 13 f » » 18f37 15 41 9 ¿S i i 10 79

i i > i 6 63 7 69 i i i i i i i i > > i > 8 50 • 8 50 i i i > 2 63 3 74

28 » 2 40 > 80 1 >

Etat-Civil de la ville de Quimper Du 12 au 18 avril 1889.

N A I S S A N C E S . Loréal, Marcelle. — Kerlouegant, René. —

Schmid, Emile-Henri. — Le Bourhis, Pierre-François. — Garin, Adolphe. — Garin, Marie. — Trévidic, Michel-Alphonse-Marie. — Kervel, Anna-Geneviève. — Coadou, Léonie-Marie. — Barré, François.

(149 naissances en 1889.) Mariages : 29.

DÉCÈS.

Queffélec, Jean, 29 ans, sabotier, célibataire. — Faro, enfant sans vie. — Uguen, François-Marie-Goulven, 45 ans, sans profession, céli-bataire. — Rioual, Guillaume, 86 ans, peintre en bâtiment, époux de Françoise Calvez. — Bforvan, Alexandre-François-Louis, 19 mois — Kershéro, Pierre-Marie, 49 ans, commis-sionnaire, épouse de Marie-Brigitte Couchou-ron. — Bltuzen, Allain, 62 ans, meunier, veuf de Marie-Corentine Bourbao — Josse, Coren-tin-Baptiste, 80 ans, tonnelier, époux de Anne-Marïe LeNézet. — Piriou, Annélina-Joséphine-Marie, t ans. — Aflkhard, Joseph-Marie-Ar-sène, 74 ans, négociant, veuf de Armeline-Marie Dubreil. — Rannou, Jean-Paul, 83 ans, maçon, célibataire. — Corler, Marie-Jeanne, 34 ans, ménagère, épouse de Jean-Louis Le Men. — Favennec, Marie-Perrine, 23 ans, do-mestique, célibataire. — Le Loupe, Charles-Marie-Jeseph, 89 ans, retraité de la marine, veuf de Marie-Catherine Kervarec. — Hénaff, Guillaume, 69 ans, chaisier, époux de Marie-Jeanne Le Moal.

(192 décès en 1889, dont 47 aux hôpitaux). P u b l i c a t i o n » d e M a r i a g e .

Donald-Etienne - Charles-Marie-Victor Le Court de Béru, propriétaire, domicilié à Lan-gon (Ille-et-Vilaine), et Alix-Léonie Malherbe de la Bouëxière, propriétaire, domiciliée à Quimper.

Joseph-Marie Lacoëntre, maçon, domicilié à Brest, et Marie-Louise Le Corre, sans profes-sion, domiciliée à Quimper.

Jean-René Daniel, menuisier, et Marguerite Brenant, domestique, domiciliés à Quimper.

Joseph-MariePoulmarc'h, serrurier, et Marie-Anne Radon, institutrice, domiciliés à Quimper.

Louis-Hervé Sanséau, maçon, et Marie Floch, cuisinière, domiciliés à Quimper.

Jean-Marie Gentric, cordonnier, et Corentine Le GofT, cuisinière, domiciliés à Quimper. État-civil de la ville de Pont-l'Abbé

Du 1" au 15 Avril 1889

NAISSANCES.

Cariou , Pierre-Jean-Marie. — Diquélou, Hervé-Nicolas. — Le Maréchal. Yves. — Ca-louarn, Marie-Louise. — Calouarn, Marie-Jeanne. — Le Rud, Ambroise-Emile-André. — Bouguéon, Marie-Louise. — Kernafflen, José-phine-Françoise-Marie. — Gloaguen, Marie.

(60 naissances en 1889). MARIAGES (Néant).

(21 mariages en 1889.) D f c f e s .

Gentric, Gourgon, maçon, 89 ans, époux de Catherine Hélias. — Calouarn, Pierre-Jean-Louis, 6 ans. — Le Garrec, Marie-Corentine, 8 ans. — Le Dilosquer, Charles, 19 mois. - Le Cossec, Louis, 52 ans, cultivateur, époux de Marie Lacas. - Le Guyader, anonyme (fille).

Le Guillou, Marie-Corentine, 47 ans, coutu-rière, veuve de François-Marie Briec. — Le Signor, Jeanne-Marie, 3 ans. — Le Signo'r, Marie-Jeanne, 6 ans. — Le Campion, Margue-rite, 6 semaines. — Le Pud, Ambroise-Emile-André, 7 jours. — Biger, Sébastien, 2 ans. — Le Gloanec, Thomas, cultivateur, 88ans,époux de Marie Le Loc'h. — Le Floc'h, Marie, 3 ans. — Blayau, Marie-Eloïse-Noëlle, 72 ans, sans profession, veuve de Joseph Lérès, et de Joseph Barré.

(134 décès en 1889.) CHEMIN DE FER D'ORLÉANS

F Ê T E S DE PAQUES. — Extension de la durée de validité des billets aller et retour. — A l'occasion des F ê t e s do P â q u e s , la Compagnie d'Orléans éten-dra la durée de validité de ses billets A l l e r e t R e t o u r de la manière suivante : 1° Les billets A l l er e t R e t o u r réduits de 25 ,/• sur je prit ordinaire des places qui seront délivrés pendant la période du Mercredi 17 Avril inclus au Dimanche 28 Avril inclus seront valables pour le retour jusqu'au i30 Avril inclus (Tarif spécial A n° 9). 2» Les billets dits de B a i n s de Mer, qui ne sont habituellement délivrés qu'à partir du 1" Mai, pour les stations balnédires de P o r m o h e t , L e P o u f l j u é n , Bat s , L e Cro i s ioe t Ouérande, seront mis à l a dis-position du public pendant la période du 17 au 28 Avril, ces deux jours inclus, et seront également valables pour le retour jusqu'au 30 dudit mois inclus (Tarif commun A n° 16 Orléans et G. V. 100 bis Ouest). 3« Les billets dits de B a i n s de Mer, qui, aux ter-mes du tarif spécial A n' 8, ne sont délivrés qu'à partir du l " Mai, seront également délivrés du 17 au 18 Avril inclus, aux gares de L a Chapelle-du-Chène. Mé-«eray, A r n a g e , Neui l lé -Pont-Pierre (vid La rlèche), Saint-Antoine-du-Rooher, (vid Tours),' B a u g é (vid La Flèche), Jumel les -Brion (vid Saumur) e t de Ch&teaubriant, ainsi qu'aux gares et stations comprises entre ces divers points et Saint-Nazaire, pour les stations balnéaires de Saint-Nazaire au Croisio et à Ouérande, ces trois points inclus, et seront valables pour le retour jusqu'au 30 Avril inclus

IB LIOGRAPHIE ETUDES rel igieuses, philosophiques, historiques et l i ttéraires, Bevue men-suelle publiée par des Pérès de la Compagnie

de Jésus. Sommaire de la livraison d'Avril 1889

I . De la Prédication, P . V . D E L A P O B T E . — I I . L'Héritage de 8 9 . ha maison, P . Hte MARTIN. — I I I . De fEducation nationale, P. V. MERCIEH. — IV. Les Jours de la créalion el le transformisme, P. J. BnucKEn. — V. M. Paul Bourget et la criti-que psychologique, P. Et CORNUT. — VI. Au pays des Castes. Voyage à la côte de la Pêcherie (suite), P. St. COUBÉ. — VII. La Raison chez les chiens, P . J. DE BONNIOT. — VIII. Bibliographie. — IX. Tableau chronologique des principaux événements du mois, P . P. M U R Y .

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D'un acte reçu par M* Coubé, notaire à Quimper) le 10 avril 1889, enregistré à Quimper le 11 du même mois, folio 80, case 15, par M. Hubert, qui a perçu 113 fr. 63 c., décimes compris, il appert que la Société en nom collectif, formée entre M. Joseph-Marie-Arsène Affichard, père, et M. Augustin-Marie-Arsène Affi-chard, fils, tous deux minotiers, demeu-rant à Quimper, sous la raison sociale « Affichard et fils », pour le commerce des blés et farines et pour l'exploitation 1° de l'établissement de minoterie de la Lorette, en la commune de Plogonnec, 2° et du moulin de Launav, en la com-mune de Guengat, suivant dite du 1 0 jan-vier 1864, au rapport de M* Créac'hcadic, ancien notaire à Quimper, a été dissoute, à compter du 10 avril 1889, et que M. Affichard, fils, a été chargé du recouvre-ment des crédits.

Pour extrait, COUBE. ^ S S i

Elude de M' Michel GUtiZENNGC, eommissaire-prisenr, rue des Reguaires, n* 9, à Quimper.

VENTE~JÛDÎCIAIRE de meubles et Effets m o b i l i e r s Appartenant au sieur Charles ARIBART.

Le Mardi 23 Avril 1889, à une heure de l'après-midi, et jours suivants, à la requête de la Compagnie des Chemins de fer d'Orléans, il sera procédé par le ministère de M E M I C H E L GUEZENNEC, com-missaire-priseur à Quimper, à la vente aux encheres publiques de :

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taires paieront 10 0/0 en sus du prix d'adjudi-cation.

P O U R A V I S : Le commissaire-priseur,

M'GUÉZENNEC. Cette Vente aura lieu i la Gare des Marchan-

dises de Quimper. L a M o n t r e F r a n ç a i s e .

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Page 12: Avril 1889

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Pour tous renseignements, s'adresser h M* DURAND,

chargé de la vente. Élude de M" Paul MOREI., avoué, licencié en droit, Quai du Stéir, n" 6, à Quimper.

V E N T E P A Î T L I C I T A T I O N Devant le Tribunal civil de Quimper

LE MERCREDI 15 MAI 1889 A onie heures et demie du matin

Désignation des Immeubles à vendre : Département du Finistère. — Arrondis-

sement de Quimper. — Canton de Fouesnant.— Commune de BENODET.

PREMIER LOT. Le Moulin à eau de Kergaouren,

consistant en édifices et terres, porté au plan cadastral sous les numéros 373, 3 /4 , 375, 376, 377, 378, 388 et 389, section B,

\ de la commune de Bénodet, pour une con-tenance de 42 ares 02 centiares, se décom-posant comme suit :

Sol de Moulin, Cour et Crèche. . 2 a.34 c. Etang g Courtil ™ 4d Pré 8 3 2

Total 42 a.02 c. Cet immeuble donne par ses confins

généraux, du Nord sur le petit moulin, du Sud sur route de Bénodet à Fouesnant, de l'Est sur terres de Kerguell et de l'Ouest sur l 'anse du petit moulin.

L'entrée en jouissance de l'adjudica-taire n'aura lieu, tant par mains (¡ue par la perception des revenus, quau 29 septembre 1889. Mise à prix fixée par le Tribunal, quatre mille francs, c j 4,000 fr.

DEUXIÈME LOT. Un Moulin à vent, situé aux issues

du village de Kerguel, en la commune de Bénodet.Ce moulin et la lande, sur laquelle il est construit, sont inscrits au plan cadas-tral de cette commnne sous les numéros 651, 652, section C, pour une contenance de v ingt-quat re ares quarante-s ix cen-tiares.

Dans cette lande, il existe une carrière de pierres ouverte depuis longtemps et en exploitation.

L'entrée en jouissance de l'adjudica-taire, tant par mains que par la percep-tion des revenus, aura lieu au 29 septem-bre prochain. Mise à prix, fixée par le Tribunal, douze cents francs, ci 1 , 2 0 0 fr.

TROISIÈME LOT. Trois Parcelles de Terre, fonds et

droits réunis, aux dépendances du village de Kerenguyader, nommées « Ar Bouil-

lennou-Bras », sous nature de lande et pâture, portées au plan cadastral de la commune de Bénodet, sous les numéros 294, 295 et 296 P, section B, pour une contenance de 4 hectares 3 ares 49 cen-tiares. , . . !

L'entrée en jouissance de l'adjudica-taire, tant par mains que par la percep-tion des revenus, aura lieu au 29 sep-tembre J889.

Mise à prix, fixée par le Tribunal, deux mille cinq cent trente-cinq francs, ci 2 ,535 fr.

QUATRIÈME LOT.

Les Édifices, Superfices et Droits réparatoires d 'une tenue à domaine con-géable, située au village de Kerenguyader, en la commune de Bénodet, consistant en maison d'habitation, édifices et terres, por-tés au plan cadastral de la dite commune, sous les numéros 278, 279, 282, 284, 297, 298, 299, 303, 335 section B, 111, 112, 113, 642, 643, 646, 653, 656, 660, 662. 700, 714, 717, 719, 720, 721, 723, 736, 737, 739, 741, 742, 743, 744, 745, 746, 747, 748, 749, 750, 751, 752, 753, 759, 796, 799, 800, 801, 803 section C, et 281 P, section B, pour les contenances sous fonds ci-après, savoir :

Maisons, sol, aire et dépen-dances »h. 10 a. 83 c.

Lande et taillis. . » . . . . . 10 28 6b Terre labourable 8 18 dE Courtil » 32 3b Pré el pâture » 41 ttt

Total 19h.28a.81c. Le fonds et les droits fonciers de ce

domaine appartiennent à M. Jeun-Baptiste-Marie-lucien Colomb, conseiller de pré-fecture honoraire, propriétaire, demeurant autrefois à Quimper, et actuellement à Trégontmab, en Ergué-Armel, lequel, par acte au rapport de M0 Lesneven, notaire a Pleuven, du 11 décembre 1876, avait con-senti baillée au sieur Jean Seznec, culti-vateur, demeurant à Kerenguyader, en Perguet, de la dite tenue de Kerenguya-der, pour neuf années entières et consé-cutives, qui ont commencé à prendre cours le 29 septembre 1877 pour finir à pareille époque de l 'année 1886, moyennant qua-tre cent cinquante francs par an de rente foncière et convenancière, avec impôts, outre le paiement effectué d'une commis-sion gracieuse de six cents francs.

Depuis l'expiration de cette baillée, ledit Seznec jouit par tacite reconduction des droits édificiers et réparatoires du dit domaine.

NOTA. — Le fonds de la dite propriété de Kerenguyader se trouve actuellement en vente de gré à gré, chez Me Coubé, notaire à Quim-per. ' •

L'entrée en jouissance de l'adjudica-taire, n'aura li 'cu, tant par mains que par la perception des revenus, qu'au 29 sep-tembre prochain.

Mise à prix, fixée par le Tribunal, neuf mille deux cent quatre-vingt-quinze francs, 9 , 2 9 5 fr.

La présente vente est poursuivie en exécution d'un jugement du Tribunal civil de Quimper, du 30 janvier 1889, enregis-tré et rendu

ENTRE •

Reine Seznec et Yves Lancien, son mari qui l'assiste et l'autorise, cultiva-teurs, demeurant au Grand-Verger, en Fouesnant, demandeurs, qui ont pour avoué constitué près le Tribunal civil de Quimper, M0 Paul Morel, avec élection de domicile en son élude, sise audit Quim-per, quai du Stéir, n» 6. v M" Paul MOREL, avoué.

E T :

1- Jean Seznec, propriétaire-cultivateur, demeurant à Kerenguyader, en Bénodet ; 2° Marie-Anne Seznec et Yves Gourlaouen, son mari, en autorité, cultivateurs, demeu-rant ensemble au (iuinadou, en la com-mune de Perguet, défendeurs, ayant pour avoué constitué, près ledit Tribunal,M 0 Mios-sec, avec l'électiu» de domicile en son étude, sise en la ville de Quimper, rue Astor, n» 20.

MA MIOSSEC , avoue. L'adjudication des dits immeubles aura

lieu à l'audience des criées dudit Tr ibu :

nal, au Palais du Justice, sur le Quai a Quimper, devant celui de MM. les Juges qui tiendra la dite audience, en quatre lots composés comme ci-dessus, aux jour et heure sus-indiqués, et sur les mises à prix de :

4 , 0 0 0 francs pour le 1 e r lot, 1,200 francs pour le 2 e lot, 2,535 francs pour le 3° lot, 9,295 francs pour le 4 e lot, Et aux points clauses et conditions du

cahier des charges, déposé au greffe dudit Tribunal, où toute personne peut e;i pren-dre connaissance.

Rédigé, en l'étude, par l'avoué soussi-gné, poursuivant la dite vente.

Quimper, le 15 avril 1889. P . M O R E L ,

Avoué-Licencié. 1 fr. 88. Enregistré à Quimper, le 17 avril 18S9, f> 19, case 14. Reçu un franc quatre-vingt-huit centimes,

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Le Directeur-Gérant : EMMANUEL CHALONY. Quimper, imprimerie AR. DE KERANOAL.

Page 13: Avril 1889

7 m e Année. - ,N° 1 7 . Paraît tous les Samedis. Samedi 27 Avril 1889.

L'UNION MOVAKCIIIUI K D U F I N I S T È R E

PRIX DE L'ABONNEMENT : Un an. « mois. .1 mois.

Quimper et départements... y f. A f. a f. Étranger (Union postale). . . o f. » f. 3 f.

Les abonnements partent du 1" et du 15 de chaque mois et se paient d'avance. — Au montant dos sommes recou-vrées par la poste, ¡1 sera ajouté 0 fr. 50 c. pour frais de recouvrement.

RÉIMTIOX k ADMINISTRATION : f ! , Quai do Sléir, à QOIMPER « ' « d r e s s e r pour tout ce qui concerne le Journal , au Dlreeteu ' -Gérant .

V ' v n i o a u N u m é r o i i Quimper, an bureau du journal ; chez H " Lefebvre et Le Bras, libraires, rue Keréon : M11" Mercier, libraire, quai du Stélr ; M11« Le Bris, libraire, rue de la Halle : i la gare ; — i Pont-l'Abbé, cher M1" Qulnlou et M. Gulnvarr.'H, libraires ; — i Douarnenu. chez M. Le Moan, libraire ; — il ConcarneaU, chez M»« veuve Resrou ; — il Plobannalec, chez M. Kervelllant i — il Loctudy, chez M. Bofinner., aubergiste ; — il S'-Jean-Trolimon, chez M. Blayau ; — i Plomeur, chez M"« vente Drêzen ; — il Comihit, chez M. L'Helgouarch.

Priât «fut Numéro t 10 Centime».

PRIX DES INSERTIONS : La ligne

Annonces » f. * o Réclames > f. AO Faits divers. . 1 f. 0 0

Les insertions doivent être remises au plus tard la veille, avant midi, au bureau du journal .

Les abonnés d'un an ont droit à une remise de 50 pour cent pour leurs annonces personnelles.

Quimper, le 27 avril 1889.

BULLETIN H a u t e - C o u r . — M. Merlin el ses asses-

seurs pontifient toujours el lancent do temps en temps un o rd re de crochetage conlre les radi-caux ou les boulangistes. Mais ils ont beau fouil-ler , crocheter , violer tous les secrets, au mé-pris de lout droit régul ier , ils ne t rouvent , parait-i l , aucune trace du fameux complot ima-giné par les opportunistes . Si bien qu'on aff i rme aujourd 'hui que des groupes de députés répu-blicains demanderaient à la Cour, dîle Haute, de suspendre indéf in iment ses opérations pour ne pas avoir la honte de faire un fiasco com-plet . Du reste tous les républicains au pouvoir ont plus ou moins conspiré avec ou sans Bou-langer , et cela est gênant pour les pseudo-juges .

Samedi , l 'accusateur Merlin a en tendu le généial Fer ron .

Mardi, les généraux Fer ron et Logerot ont été en tendus : on voudrait toujours essayer de faire t radui re Boulanger devant u n e cour mar -tiale : c'est le de rn ie r espoir des opportunistes .

Le p rocureur général Q. de Beaurepaire se paie aussi quelques petits manda ts de pe rqu i -sit ion.

Dans le courant de la semaine, un crochetage avec perquisit ion a été fait à l'Ile de Berder (Morbihan), propriété de M. le comte Dillon. Nature l lement on en a été pour les frais de cro-chetage. Il n ' y avait rien de suspect.

1 'n» , ..... . • • 1 Le p rocureu r Q. de Beaurepaire poursui t u n e

quant i té de j ou rnaux pour in jures ou diffama-t ion, ces j ou rnaux ayant osé met t re à jour son passé louche.

Mais chose curieuse : M. Q. de Beaurepaire étant journal is te lu i -même, a eu la démangeai-son de la plume, ce qui fait que le procureur est poursuivi par ceux qu' i l poursuit , éga lement pour diffamation. Quelle triste comédie républi-ca ine !

• •

Le général Boulanger a quit té Bruxelles pour Londres , mardi de rn ie r . Le gouvernement belge lui avai t , di t-on, fait des ohservalions au suje t de réun ions t enues chez lui, ce qui a dé-cidé le fugitif à s ' embarquer pour l 'Angle ter re , le pays de la liberté. Nul doute que le gouver-n e m e n t républicain n 'ai t exercé une pression plus ou moins occulte sur la Belgique : Ferry-est si bien avec Bismarck !

On télégraphie de Souakim qu'à la pointe du jour les derviches on t a t taqué le port Halaïle, où l 'on construi t ùh nouveau fort. La garnison eu t plusieurs tués et blessés et dut se réfugier à bord d 'un bâ t iment égyptien qui l'a t ranspor-tée, ainsi que les habitants , à Souakim.

LA CRAVACHE Ce n ' e s t p l u s s e u l e m e n t d e l e u r s a c t e s

p e r s o n n e l s e t d e l e u r s s e n t i m e n t s — ce q u i é t a i t d é j à b i e n jo l i — q u e les m a i r e s s o n t r e s p o n s a b l e s , c es t a u s s i d e s a c t e s e l s e n t i m e n t s d e l e u r s s u b o r d o n n é s , t é m o i n c e t t e l e t t r e a b r a c a d a b r a n t e de M. E d g a r d Monte i l , a n c i e n r é d a c t e u r d e M. G a m b e t t a , p o u r le p r é s e n t p r é l e t d e la C r e u s e .

U n g n r d e - c h a m p é t r e , s u s p e c t d e t i é d e u r , ava i t é t é r é v o q u é , M. Monte i l é c r i t a u m a i r e : -

« Je n e f rappe au jou rd ' hu i q u e vot re subor-bonné, mais je vous déclare que je n 'hési terai pas un instant à vous r end re responsable — vous comme lout au t r e mai re qui oublierait ses devoirs de fonct ionnaire de la République — des manifestat ions illégales qui se produira ient su r les voies, places publiques ou lieux décou-verts d e votre commune . »

C 'es t c a t é g o r i q u e , e l d ' a i l l e u r s M. Mon-te i l , q u e q u e l q u e s j o u r n a u x o p p o r t u n i s t e s t r o u v a i e n t t r o p zé l é , n ' a fai t q u e d e v a n c e r d e q u e l q u e s h e u r e s la n o u v e l l e e t n o n d e r n i è r e c i r c u l a i r e d e M. C o n s l a n s , d a n s l a q u e l l e ce l i b é r a l m i n i s t r e e n j o i n t a u x

m a i r e s d e se c o n s i d é r e r a v a n t t o u t c o m m e d e s f o n c t i o n n a i r e s , c ' e s t - à - d i r e d e n ' a i m e r e l n e p r o t é g e r q u e ce q u ' a i m e e t p r o t è g e le g o u v e r n e m e n t , d e ne p é c h e r c o n t r e ce g o u v e r n e m e n t ni p a r ac t i ons , ni p a r p e n -s é e s , p a r o l e s o u o m i s s i o n s , de se pe r f ec -t i o n n e r d a n s l ' a r t d e fa i r e s a u t e r l a c o u p e é l e c t o r a l e , d e fa i re e n u n m o t tou t ce q u i

v c o n c e r n e l e u r é t a t d e va le ts , c a r c ' e s t à ce r ô l e q u ' o n rava le l e s f o n c t i o n n a i r e s .

M o n s e i g n e u r le Comte d e P a r i s c o m p r e -na i t a u t r e m e n t l e r e s p e c t d e la l i b e r t é e t d e la d i g n i t é , l o r s q u ' à p r o p o s d e ces m ê m e s f o n c t i o n n a i r e s c r a v a c h é s p a r la R é p u b l i q u e , il d o n n a i t a u x r e p r é s e n t a n t s d u pa r t i m o n a r c h i s t e e n F r a n c e , ces i n s -t r u c t i o n s n e t t e s e t p r éc i s e s :

« Dans no t r e société en t ransformat ion, u n e courte période de seize années a vu ! su rg i r , de-puis le hameau jusqu'à la Capitale, ce que les républicains ont appelé « les nouvelles cou-ches. « Des hommes nouveaux sont arrivés en grand nombre à conquér i r u n e part d ' inf luence qu'i ls ne possédaient pas encore. Ils l 'auraient acquise sous tout au t re gouvernement , car ce progrès légitime de leur condition est le f ru i t des bienfaits de l ' instruction et de la lente ascension qui , à travers les siècles de notre his-toire, a rapproché les différentes classes de la société. Mais ils croient la devoir à la Républi-que . Ils conf ineront à en jouir , il faut qu ' i l s le sachent , sous l 'égide de la Monarchie, Le main-tien du suffrage universel pour toutes les fonc-tions actuel lement électives et d e l à nominat ion des mai res par les Conseils munic ipaux dans les communes rura les , sera l eu r principale garant ie .

• Le même, les modestes servi teurs de l 'Etat qui ont gagné leur situation par leur travail ne seront pas menacés parce qu ' i l s la t iennent de la République. Si, d une par i , toutes les victi-mes de la persécution républicaine sont assu-rées de recevoir l 'ample réparat ion qui leur est, due ; d ' au t re part , les exploi teurs et les indi-gnes qui avilissent leurs fonctions auron t seuls à redouter l ' avènement d 'un pouvoir honnête et juste. *

Voilà qu i r e p o s e d e la l i t t é r a t u r e l i b é -r a l e d e s Montei l e t d e s C o n s t a n s .

E d o u a r d GRIMBLOT.

P E R H A I A N E f o a r H a n t e r - A v r i l (Suite).

Per. — Alio, I a n , d e u e t oun e n n dro. Tan. — Mad-tre, Pe r . Guerzet e t 'euz da

veurc 'h ? Per. — la, ia, guerzet ei ; pemp skoët ha

daou-ugent a n n euz bel evithi. Hema na eo da ebeul-bian ? eun brao eo, m'ez n 'eo ke t goal-kapabl : N'eo ket guerzet c 'hoaz ?

lan. — Eo, Per , e u n tri c ' ha rd -heu r zo ben-nak , ha bremaïk e r ank in mont da gas anhên d ' a r g a r .

Per. — Pegement e t 'euz bet evi than 1 lan. — Pemzek skoët muioe 'h eged et , euz

bet euz da veurc 'h . Per. — Ar pez a ra neuze t r i -ugent skoët :

ne ke t fa l - t re . lan. — Oh, n a n , brema zo daou vloaz-so ne

mije ket sur tosteet ouz an d ra -he . — Allo, b reu r , abarz 'n em zispartia, kont din c 'hoaz eun dra bennak divar benn a r goua rnaman t .

Per. — Fei , lan, me gaf din em euz kontet pasable did evit eun devez. Koulskoude pa fell did kleo c 'hoaz, e lavarin did penoz zo paseel e r Sénat, n 'euz ket pell, eul lezen drol aouac'h, ha pehini a zell ouzout evel ouzon-me . Hervez al lezen-se, hanvet loi sur les accidents du tra-vail, a r mistri 0 deuz da re spon t euz a gement drouk a c 'helfe e r ruou t , epad ho labour, gant a r re a zo dindanho, nag e ve memez dre f o t a r re -ma. Evelse, lan, ma tigouesfe da unan ben-nak t rap he zorn pe lie c 'ha r ebarz da vekanik dorna , an den-se a c 'helfe oblijout ac 'hanaout da bea dezhan eur bansion bcp bloaz ; ma tigouesfe gan than terri ha blesa u n a n bennak , e ve a r memez t ra .

lan. — Dran-Doue, me zo 0 vont neuze avad da bezi m a mekanik a goste. Mar ia eun azen-nik bennak da blanta he zorn pe he droad e r m e k a n i k , goaz a-ze evi t -han ; m a r ka r e

ziouallo. Ha mar tigouez gant eun dra bennak ter r i , ne ket a r vistri a ve koz ato : ne main t ket 0 klask guelet ho zraou 0 foeltri, an dra -he ne ket ho frofll.

Per. — An dra-ze zo gu i r , lan, ho guir eo ive penoz ma zigouefe da vevel kouea lia lorri he c 'ha r , e n n e u r vont d ' he labour, le ne vez ket koz : n 'euz fors, da vevel a c 'helfe ober did ma ga anezhan ha pea dezhan he zispign, rire ma na ve ket goest da labourat : pouvd ra ar Sénat zo felvezet dezho kement-se. Brema, d re c 'hras Doue, on da peoc'h outho epad euu ne-beudik amzer ; eet int tout en vacances, sena-lourien ha deputeet , ha n e z e u f e n t e n n dro ken a r 14 a viz mae.

lan. — Profit vi bet deomp ne vint denet mui biken.

Per. — Hag a r Sénat, l an , he r goiul a rez martreze, zo c h e n c h e t e n n eun tr ibunal braz.

lan. — la, Per , evit ober pera ? evit barna Wilson, a r ministred hag al laëron ail evel-d 'heu ?

Per. — Ne ke t , lan , a r re-ze n'o deuz ket em da gaout aon euz a ne t ra , d r e ma bado a r Re-publik. Evit barn a r jenera l Boulanger na eo bel chenchel , evel a lavarer , en Haule-Cour de Justice.

lan. — Ar jeneral Boulanger , hag ato Bou-l a n g e r ! pera a r g u r u n e r ank beza an den-se , peguir zo kement a goz ou than , hag e ra ke-ment a spont d ' a r republ ikaned. Pera 0 deuz da rebech d 'hén , Pe r ?

Per. — Ar pez 0 deuz da rebech did ha din-me, d ' an holl gu i r kr is tenien ha da tout, a r re ne blij ket dezho a r Republik. Boulanger , evel e m euz lavaret did c 'hoaz, a fell dezhan chench ar Republik on euz hirio enn eun ail , a vije mar t reze rezonaploc'h ha furoe 'h : setu aze h e dorfed braz .

lan. — Mez, Per, neuze hervez an égalité, peguir 0 deuz c 'hoanl da bunisa Boulanger, e liefern ive punisa tout a r re a zo a enep Mariana, kar tout a r re-he a fell d 'heu chench a r goua r -namant .

Per. — la. lan , ha gret a dije kement -se , panefer l 0 deuz aon. Häg evit guir , mar goman-sefent a r jeu-se , e nent diskaret heb dale kalz, r ag ni zo da nebeuta eun drede ren muioe 'h evitho, ha ne ket denved omp. Beleg eu r ser ten poent ni a losko ober goap ouzomp ha tregasi ac 'hanomp, erfin kouskoude, nia zeufer re var hor boulou, ni a c 'helfe diskuez n 'omp ket tud varo. Hini a oar uiad an dr a-ze, ha n 'euz netra ken hag a vir outho da arre l i ac 'hanomp evel Boulanger, ha da c'huillotina ac 'hanomp-ol l , k e m e n t eo gui r e viront al liberté.

Taraal reer ive da Boulanger da veza klasket lakaat a r zoudardet da drei gan ihan a enep a r Republ ik , evi t ober gantho goudeze un coup d'Etal; mez beteg-hen n 'o deuz ket c 'hoaz gel-let goud mad an dra-ze.

lan. — Ha kouskoude, ma bari , 0 deuz gret ho fosubl evit her goud ? 1 Per. — l a , a v a d , l a n ; bemde e maint 0 fouilla

eun ti bennak , evil guelel ha kaout a raient eun draïk bennak da brouvi kement -se k e m e n t tamik skrid a vez dizolvel a ne käset raktal da eur vouest houarn , e kichen pehini zo ato daou pe dri oe'h ober gard , fuzillou gantho, gant aon, emichans, ne zeufe Boulanger euz a r Belgique da laërez anezhi .

lan. — Dont a rafent a benn , gaf did, da brouvi eun dra bennak , goëst da lakal kon-daoni anhên.

Per. - N'ouzou kel , lan ; mez a r pez a ouzon eo mar ne prouvel eun dra vraz bennak v a r n -han , e vo p ouvet kement-al l euz ouspen eu r potred ru , evel an olrou Clemenceau. Kamalad Floquet , ha selu a r pez a ra aon dezho, hag a lak a nez ho da labourai an didrusa ma c 'he l lent . C'hoaveout a ra ganlho kouskoude ober traou drol aouac'h ; evelse, e Ii Rochefort, 0 deuz lapet iri gas dindan a r ziel, ebarz e u r c 'hao. Rochefort en deuz neuze skr ivet eul lizer evit r ekomand i he gicher da prezidaut a r société protectrice des animaux.

Ma n ' euz kel a r ministred t ruez ouzon, emez-h a n , c 'hui da viana, 0 pezil t ruez euz va c 'hi-cher , ha n 'ho lezit ket da vervel gant an aon. Ar re-ze a zo innosant , biskoaz n 'o deuz great politik evil Boulanger.

lan. — Paourkez lud , nag a c 'hoap a ve gret ou theu . Poent eo d in mont d ' a r gar , Pe r . Kenavo f

Per. — Kenavo, l an .

laits et ïlouDelles Le Centenaire.

Au suje t de la célébration officielle du cen te -nai re de 1789, voici la conclusion d 'un ar t ic le de M. Cornély, dans le Gaulois :

A la place de la gue r r e de 1870, mettez la Révolution française.

A la place des illusions de victoire, mettez les illusions de régénérat ion.

Alors le rapprochement sera saisissant. Alors vous trouverez que les gens qui solen-

niseront par des cris de joie les premières jou r -nées d e la Révolution ressemblent à l ' homme qui voudrait solenniser par u n e fête, la période d 'espérance enivrante qui dura du 15 jui l let a u x premiers jours d'aoftt 1870.

Nos pères se* sont mis en ronte pour accom-plir leur révolution, comme nous-mêmes nous nous sommes mis en route pour faire la g u e r r e à la Prusse .

E u x , comme nous, ils sont partis joyeux e t ils sont r evenus tristes et sanglants !

Eux , comme nous , ils croyaient al ler à la victoire, et ils sont revenus , poussés par la dé-faite !

Eux, comme nous , ils rêvaient d ' ag rand i r la patrie, et ils ont amoindr i le coin d e l 'Europe où vivait leur race, ce coin qu i s 'est rapet issé dans l eu r sang comme il s 'es t rapetissé d a n s le nôtre .

Les Français qui connaissent l eu r h i s to i re res teront donc chez eux le 5 mai , parce q u e

, cette histoire l eu r mont re ra , d e r r i è r e l ' apo-théose des Etats généraux , d e u x spectres :

Le spectre d ' u n Roi décapité e t le spectre d ' une France déchirée.

Les gens qu i exploitent le centenai re peuven t d 'a i l leurs se rassurer .

Ils t rouveront parmi les Français qui ne savent pas l eu r histoire, après dix années d ' é -cole laïque, assez de foule pour o rganise r d e s haies sur le passage de tous les cortèges, des bandes de claqueurs , décidés à applaudir tous les mensonges historiques, et des bals dans tous les carrefours .

Concours de 1889.

La corporation chré t ienne des Plublicistes me t au concours pour les écrivains catholiques qui voudront y p rendre par t le sujet su ivant :

Le Siècle de la Révolution. Une médaille d 'or sera décernée a u travail

qui en prose ou en vers et que lque soit le g e n r e de ce travail: monographie , essai historique, nou-velle, poème ou ode, résumera de la façon la plus é loquente soit l 'histoire du siècle, soit l 'h is-toire d ' u n e de ses phases.

Aucun travai l ne devra contenir moins de 100 lignes ni dépasser mille l ignes . . . Une médai l le de vermeil sera décernée au t ravai l classé le second.

Les manuscri ts , désignés par u n e devise, d e -vront ê t re adressés à M. de Marolles, P rés iden t de la Corporation, 262, Boulevard Saint-Germain le 10 Mai (889.

Une enveloppe fe rmée contenant le nom e t portant sur la suscription la répétition de la de-vise sera jointe au manuscr i t .

La déclaration du ju ry sera proclamée en séance solennelle dans les p remie r s jours de Ju in .

Le manuscr i t qui aura ob tenu la médail le d 'o r sera publié.

Le ju ry qui se prononcera su r la valeur des t ravaux envoyés se composera de MM. Xavie r Marmier, de l 'Académie française, Antonin Ron-delet, Lecoy de la Marche, Cornély, J . de Marolles.

Décidément, M. Yves Guyot v e u t se faire passer pour u n h o m m e ext raordina i re . Après les impôts qui , d 'après sa g rande découver te , r e n d e n t plus quand on les double, ce sont les chemins de fer qui lui prouvent que la r ichesse de la France , loin de d i m i n u e r , s'est accrue depuis que nous sommes en République.

Il est bien vrai , en effet, q u e l 'é tendue des chemins de fer s'est considérablement déployée en ces derniers temps ; par sui te et na tu re l l e -men t , le n o m b r e de voyageurs et la quant i té de marchandises , t ransportés pa r e u x , on t aussi augmenté . Mais, pa r contre , que sont devenues toutes ces voitures qu i , aut refo is , remplaçaient l es chemins de fer I A quoi ser-

Page 14: Avril 1889

L'Union monarchique du Finistère

'aient-elles, ces voitures, M. Guyot ? Les fai-sait-on courir vides d'une ville ù une autre, pour le plaisir de les voir passer ? Voilà ce que vous avez oublié de nous dire. Vous ne nous avez pas même parlé des dettes et des emprunts contractés par l'Etat pour construire ces che-mins de fer, la plupart électoraux.

Pour un ministre, c'est un peu fort. Pour-quoi ne nous dites-vous pas aussi que les 800 millions qui passent chaque année à l'étranger, par suile de l'excédent de votre importation sur votre exportation, enrichissent aussi la France ? El les palais scolaires ?

Craindriez-vous les élections, M. Yves Guyot ? Auriez-vous peur pour votre mandat ? Il n'y a que ça qui m explique vos belles paroles.

Le Finistère est bien naïf, s'il croit faire avaler toutes ces absurdités à ses lecteurs, à moins que ceux-ci ne soient un peu louches.

M. Carnot, aussi lui, veut se mettre de la partie.

• Messieurs, dit-il, la France est un pays de travail. Elle est aussi un pays d'honnêtes gens.

ÎOui, sans doute, principalement ceux que la lépublique persécute). Son gouvernement est

un gouvernement d'ordre et d'honnêteté. » Quel farceur que ce Carnot !

Il semble ignorer ce qui s'est prouvé, ce qui se prouve encore chaque jour, des plus grands personnages du gouvernement, voire môme de plusieurs de ses valets. Il n'a jamais entendu

Sarler ni du maître Wilson, ni du saucisson e M. Constans, ni de Jacques Meyer, ami in-

time et collègue de M. Thévenet. Il n'a pas lu le discours de M. Le Provost de Launay, de-mandant où ont passé les 550 millions qu'on a dépensés en six ans, à rien faire. Je gage qu'il n'a même pas vu cet entre&let du journal la Cocarde :

Rouvier — Allmayer. Thévenet = Jacques Meyer. Constans = Baratte.

Total: trois ministres = trois voleurs. L E GLAZIK .

L'enseignement laïque. On lit dans le Journal de Roubaix : U n scandale vient de se produire dans une des

écoles officielles de l'arrondissement de Douai. Un instituteur adjoint, marié, a été arrêté pour avoir commis des attentats nombreux sur des entants con-fiés à ses soins.

Quoique la culpabilité de cet ignoble satyre soit complètement prouvée par les dépositions des enfants nous préférons attendre que le parquet ait terminé son enquête pour donner son nom.

S'il s'agissait d 'un instituteur congréganiste, les journaux de gauche ne manqueraient pas de jeter feu et flamme et de dire :

Voilà les résultats de l'enseignement des frères ! Nous pourrions imiter cette conduite et dire aussi :

* Voilà ce que procure l'enseignement officiel. » Nous ne le ferons pas, parce que l'enseignement

officiel pas plus que l'enseignement congréganiste ne sont responsables des fautes de quelques individus Indignes.

Mais il est bon de rappeler à cette occasion que, d 'après des statistiques officielles, les crimes et dé-lits sont beaucoup plus fréquents, toutes proportions gardées, cbez les insti tuteurs officiels que chez les congréganistes.

Cette différence s'accentuerait encore si le gouver-nement se montrait aussi sévère vis-à-vis des pre-miers que des seconds ; mais l'on sait que, pour la moindre peccadille, l'action publique se met en mou-vement contre les frères et les sœurs, tandis que l 'autorité académique fait tout pour étouffer les scandales laïques, et ne se décide à laisser poursui-vre qu 'à la dernière extrémité.

D E F I N I È R E H E U R E (Service spécial de l 'Union monarchique).

Paris, 26 avril, 9 heures 50, soir.

Le bruit court qu'après l'ouverture offi-cielle de l'Exposition, le 6 mai, les portes seraient fermées au public jusqu'à la fin de mai.

Le Soleil dit que Boulanger a reçu en Angleterre un accueil peu sympathique.

Les notabilités royalistes iront prochaine-ment à Richmond à l'occasion des noces d'argent de Monsieur le Comte de Paris.

Le Figaro a reçu une lettre de M. Bocher, chargé, dit-on, de diriger l'action royaliste, avec la formule royale : Ni transaction, ni transition.

Épiscopat. Le sacre de Mgr Augustin Juteau, évêque

élu de Poitiers, a eu lieu, mardi, à neuf heures, dans la cathédrale de Saini-Pierre.

Le sanctuaire élait richement décoré. Le prélat consécraieur, Mgr Meignan, arche-

vêque de Tours, était assisté de NN. SS. l'ar-chevêque de Sébasle et l'évêque d'Angoulême.

Dans le chœur on remarquait : MM. de Va-reilles-Sommières et Périvier, vicaires capi l -laires ; les chanoines de la cathédrale et troiâ cents ecclésiastiques.

Dans l'assistance : les autorités civiles et mi-litaires, les membres du conseil de fabrique pt de la conférence de Saint-Vincent-de-Paul. .

La cérémonie terminée, le nouveau prélat,a fait le tour du sanctuaire, en bénissant la nom-breuse assistance.

Mgr Juteau est âgé de 49 ans ; il a élé nommé évêque de Poitiers, en remplacement de Mgr Bellot des Minières.

• •

Par décret présidentiel du 24 avril, M. Ber-thet, curé à Serres (Hautes-Alpes), est nommé évêque de Gap. 1 ^

M. Gilly, vicaire capitulaire à Nîmes, est nommé évêque de Nimes.

M. Servonnet, chanoine à Lyon, est nommé évêque de Digne.

M. Baptifolier, desservant de Saint-Bernard de la Chapelle, à Paris, est nommé évêque de Mende.

Chronique CocaU j La subvention aux écoles libres.

Chronique tteltgieusf Nominations. — M. Caradec, recteur de

Logonna-Daoulas, est nommé curé de Scaër. M. Le Baill, recteur de Kersaint-I'labennec,

est nommé curé de Plouzévédé. M. Abilv, vicaire à Mespaul, est nommé

vicaire à Piouénan. M. Le Gall, jeune prêtre, est nommé vicaire

à Mespaul. , . . M. Le Betiz, jeune prêtre, est nommé vicaire

à Melgven. „ , . . M. Larvor, vicaire à Garlan, est nommé

vicaire à Melgven. M. de Roquefeuil, jeune prêtre, est nommé

vicaire à Garlan.

Démissions. — MM. Le Porz et Gloarec, vicaires de Melgven, sont démissionnaires pour raison de santé.

• •

Nécrologie. - M. Robic, chanoine hono-raire, ancien curé de Daoulas, est décédé au Faouët. _ _ _ _ _

Au moment où les Conseils généraux vont se réunir, nous croyons utile de signaler à nos amis l'excellent exemple donné par le Conseil général de Maine-et-Loire qui, par sa persévé-rance et son énergie, a su faire triompher le droitdes assemblées départementales de subven-tionner des écoles libres.

A la session d'août 1887, il avait voté 1,400 francs pour les écoles libres du département et chargé la Commission départementale de faire la répartition. Le Préfet ayant fait ses réserves, le Conseil, à la session d'août 1888, jprocède lui-même à la répartition de ces 1,400 fr., et vote, en outre, une nouvelle allocation 4e 3,000 fr. sur le budget de 1889. Le Préfet re-nouvelle ses réserves, et lorsqu'on l'invitait à se conformer à la décision du Conseil, qui avait lui-même attribué les sommes allouées à des écoles spécialement désignées, il répondait : L'affaire est au Conseil d'Etat.

On sait que le Conseil d'Etat, à,14 date du 29 juillet 1888, a émis un avis qui conteste atix communes le droit de subventionner des écoles libres. Des tentatives ont été faites pour éten-dre la même théorie aux subventions départe-mentales. Mais le Conseil d'Etat, qui commence lui-même à reconnaître qu'il est allé bien loin dans son avis de juillet 1888, a sans doute dé-couragé les désirs de l'Administration, car le budget de Maine-et-Loire est revenu avec l'ap-probation ministérielle, sans aucune réserve. Aussi, en février dernier, le Conseil général étant réuni en session extraordinaire, a invité le Préfet à signer les mandats pour les divers directeurs et directrices des écoles libres sub-ventionnées, — et le Préfet a signé.

Nous ne saurions trop engager les Conseils généraux, dont la majorité est conservatrice, à procéder comme l'ont fait leurs collègues de Maine-et-Loire.

Loyauté.

Voltaire, l'ami du roi de Prusse, disait jadis à ses fidèles: « mentez ! mentez toujours! meniez c o m m e des diables I »... Jules Ferry, l'ami de Bismarck, a donné, de nos jours, à ses valets, l'ordre de suivre le conseil de Voltaire.

Voilà pourquoi le Finistère est un véritable recueil de mensonges, qui finira par devenir légendaire.

Nous allons donner, comme exemple, la phrase suivante d'un article où le journal opportuniste nous reproche de ne pas approuver les mesures arbitraires et violentes prises par le gouvernement contre les citoyens français qui ne pensaient pas comme lui : « Aùsjsi, « malgré ses dénégations répétées, tenons-nous « l'Union monarchique pour parfaitement bûU-i langiste. « III! lJ

Ainsi, le Finistère admet que lorsqu'un journal dit blanc il faut penser noir !... L'organe ferryste nous juge évidemment d'après lui-même ; mais nous répudions énergiquement cette tentative d'assimilation. L'Union monar-chique a toujours eu des procédés loyaux ; que le Finistère en dise donc autant sans avoir recours au procédé des Voltaire et des Ferry...

Une ancienne connaissance.

On se rappelle du fameux instituteur sur-nommé « Le Bolon » qui fit jadis tant causer de lui dans les environs.

Il parait que l'école de hameau où il a été envoyé a été très favorable à sa santé et à son e8Ç)n nous affirme que ce farouche républicain d'autrefois est devenu maintenant un zélé conservateur. Il a également une horreur pro-fonde des auberges, lieux où autrefois il se trouvait si bien, même les jours de classe. Enfin

sa disgrâce l'a retourné comme un gant. Aussi s' inquiète-t-i l plus que jamais de ce qu'on peut bien penser lui dans son ancienne résidence. Les renseignements doivent être satisfaisants, car il y est presque oublié, heureusement.

Le Finistère est atteint d'une monomanie qui le fait assez souvent divaguer d'une façon ex-traordinaire ; celte monomanie est la haine du clergé el de tout ce qui touche à la religion.

Un de ses articles de mercredi en oftYe'encore la preuve. Nous avons en effet recueilli quel-ques informations sur divers personnages de Briec dont les manœuvres publiques peuvent et doivent être appréciées par tout électeur in-telligent. Le Finistère s'écrie aussitôt : « On reconnaît bien là le style des vicaires, etc., etc.... » Bref, toutes les balivernes que com-porte le genre anti-clérical.

Nous pourrions faire des rapprochements probablement plus désagréables à l'auteur de l'article du Finistère que ceux qu'il a imaginés contre des prêtres dévoués ; mais nous avons ttop pitié de la folie pour nous acharner sur un monômane inconscient.

Disons seulement aux individus du Finistère qui pourraient encore avoir un peu de sang-froid en pensant aux t curés » .que leur protégé Jaouen, le conseiller général en dégringolade, est fini, plus que fini. Les électeurs de Briec veulent un homme indépendant et ils l'auront. Ce ne sera donc pas l'illustre Jaouën (de Briec).

Le Publicateur de Quimperlè a reçu de M. A. de la Salle, ancien président du tribunal civil de Quimperlè, la lettre suivante :

Quimperlè, 15 avril 1889. Monsieur le Rédacteur.

A propos de la nomination de M. Quesnay de Beaurepaire au poste de procureur général prés ta Cour de Paris, le Publicateur du Finistère a rap-pelé que ce magistrat, autrefois procureur général à Rennes, me fit suspendre de mes fonctions après m'avolr publiquement outragé et calomnié devant la Cour d'Assises du Finistère.

Le fait est absolument exact ; mais, comme nul ne peut facilement comprendre qu'un procureur gé-néral fasse condamner un président de tribunal à trois années de suspension de ses fonctions sans avoir pour cela les motifs les plus graves, je suis forcé d'intervenir.

J'affirme de nouveau que, sur seul et unique griet de recherches exercées pur moi à l'occasion d'un arrêt de la Cour de Rennes, réformant un jugement du tribunal que je présidais, arrêt rendu sur un dos-sier mutilé, j'ai été, sur la dénonciation de M. Quesnay de Beaurepaire, dé fé rée la Cour de Cassa-tion par M. le ministre de la justice, Gustave I lum-bert, puis jugé et condamné sur des chefs d'accusa-tion qui n'étaient que <les pures fables, des inventions ridicules, odieuses, grotesques et machiavéliques.

Agréez, Monsieur le Rédacteur, l 'assurance de ma considération distinguée.

A . DE L A S A L L E , O Ancien président du Tribunal

de Quimperlè.

Quimper. — Jeudi a eu lieu, au Patronage Saint-Joseph, devant une belle salle, la soirée musicale dont nous avions donné le programme dans notre dernier numéro.

Chacune des deux parties de ce concert artis-tique débutait par un morceau pour deux pianos à huit mains, exécuté avec un rare ensemble par M. et M"« Thomas, M"0 Miiller, et Mme C. dont l'obligeance est trop connue pour que nous essayions d'en faire l'éloge.

Le reste du programme se composait de solos exécutés ou dits par des artistes et amateurs, dont plusieurs se présentaient pour la première fois au public de Quimper.

M"0 Miiller a fait beaucoup de plaisir dans quatre morceaux de piano, dont un de sa com-position.

M. Royol, déjà connu au Patronage, a été comme toujours désopilant dans quatre mono-logues auxquels, en présence de son succès, il il a bien voulu ajouter un cinquième pour finir la soirée par un fou rire (1).

M. S...., dont la voix de baryton expressive et sympathique a été très appréciée, a rendu à merveille trois mélodies dont l'une élait pour-tant hérissée de difficultés,—c'était du Wagner.

Enfin M. Allègre a exécuté ses quatre solos de violoncelle avec une pureté de style déno-tant un véritable artiste. La perfection de son jeu et le charme infini de son phrasé expressif ont ravi l'auditoire qui ne se lassait point de l'entendre. , , .

Quant à M. Thomas qui, en dehors des deux morceaux d'ensemble, s'est borné au rôle modeste, mais difficile, d'accompagnateur, on ne saurait trop louer l'habileté el la discrétion avec laquelle il a fait ressortir le talent des solistes.

Les applaudissements et les rappels ont suffisamment prouvé aux artistes et aux orga-nisateurs de ce concert toul le plaisir que de semblables soirées procurent aux amateurs de bonne musique : le Patronage est le seul endroit de Quimper où l'on en fasse en public ; il serait d o n c désirable qu'on en puisse entendre plus souvent.

— On nous annonce pour mardi prochain, 30 avril, à la salle du Musée, une représentation de Hichard-Cœur-de-Lion, opéra-comique en 3 actes et 4 tableaux, paroles de Sedaine, musique de Grétry. .

Plusieurs morceaux de cet opéra, qui fit les délices de nos ancêtres, sont restés célèbres,

(1) On nous apprend qu'un des monologues dits par M Royol, et dont il est fauteur : « L'accordeur », est en vente fchoa M. SalaUn, libraire, au prix de 1 frano.

entr'autres le duo < une fièvre brûlante » et l ' a i r d e Blondel « 0 R i c h a r d , 6 m o n ro i , l ' u n i -vers t'abandonne >.

Le spectacle commencera par Chacun son tour, opérette en 1 acte de M. Martial, l'admi-nistrateur de la troupe.

P o n t - l ' A b b é . — Nous recevons la lettre suivante en réponse à l'article grotesque paru samedi dans le Finistère ••

i Monsieur le Directeur, « Un de mes amis me remet, comme chose m'ap-

partenant. le numéro du Finistère de samedi der -nier, que lui a gracieusement adressé l'aimable administration de ce journal qui croyait iavoir décou-vert en lui votre « benêt de correspondant » Pon t -l'Abbiste, et j 'y lis, en guise de réponse à la lettre que vous avez publiée dans l'Union, du 13 couran t , un long article où je suis littéralement éreinté, ainsi que — autant valait profiter de l'occasion — mon collègue de Briec.

« Malgré toute la bonne volonté que j 'y mets, il m'esl impossible de découvrir dans la lettre qui m'a attiré de la part de votre confrère cette bordée d ' i n -jures, rien qui puisse justifier l'accès de mainraiise' humeur qui s'est ainsi traduit . Peut-êtré serez-vous plus heureux. Je le souhaite, sans oser l 'espérer.

c J 'avais bien, je pense, le droit de faire part aux lecteurs de l'Union, de ma trouvaille, — de ma découverte, puisque le Finistère s'exprime a ins i ,— en y ajoutant quelques commentaires qui ont eu le don de déplaire aux républicains, et à une part ie desquels leur organe a daigné répondre.

< Ce qui est défendu, dit-il en substance, ce n'est oas l'organisation faite en vue d 'une élection déter-minée, c'est l'association permanente ayant un but tout autre qu'un but électoral. La Ligue des P a -triotes était, tout le monde en conviendra, u n e association permanente, e tc 'es t seulement lorsqu'elle a pris à cœur de soutenir contre le gouvernement les candidatures multiples du général Boulanger et de ceux qui avaient déclaré accepter sans réserve son programme, lorsque le but par elle visé a pris un caractère purement électoral, ce n'est qu'alors qu'on lui a enlevé l'autorisation tacite qu'on lui avait accordée et dont elle a longtemps joui sous l'œil bienveillant de nos gouvernants.

< Les comités électoraux qui vont se former ou qui se sont formés en vue des prochaines élections générales se dissoudront-ils aussitôt ces élections terminées ? On est en droit d'en douter. Si dans la future Chambre, comme j 'en ai la certitude, les con-servateurs et les boulangistes, qui ont un terrain d'action commun, forment la majorité, M. Carnot de F e u H n s , ne pouvant gouverner contre eux, devra en appeler au suffrage universel. Formera- t -on alors d 'autres comités en viie de ces nouvelles élec-tions ? Et pour les élections partielles qui pour-raient suivre — et de très près -t- les élections générales ? C'est, pour ainsi dire, matérielletnéfit impossible. Quelle différence existe-t-il .donc entre toutes ces associations el la Ligue des Patriotes au seul point de vue de l'organisation ? Aucune : c e s / comités se reliant tous entre eux, leurs nombres réunis sont pour t émoins aussi nombreux que ceux, de la Ligue des Patriotes.

t Le Finistère prétend que nos candidats ont < toujours l 'air de sort ir d 'une boite à surprises ». Je ne sais si les siens ressemblent à ces bonshom-mes que renferment certaines de ces boites et qui sont pour les enfants de vrais épouvantails. Les candidats monarchistes aux élections d'octobre 1885 ont été choisis par des délégués en nombre égal, sinon supérieur, à celui des républicains qui ont dû être désignés ou le seront incessamment pour élire leurs porte-drapeaux ; et ces délégués ont été pris dans chaque commune, proportionnellement au chiffre des électeurs inscrits, par les conservateurs notoires. Est-ce là agir en catimini ?

« Je vous ai raconté, en son temps, comment les ainis de M. Le Déliou, — celui-là qui, dans trois mois, pourra ajouter à ses titres celui d ' a n c i e n conseiller d'arrondissement, -r- avaient réussi à le faire admettre comme candidat aux élections municipales dernières. La réunion dans laquelle la candidature lui avait été offerte, grâce au refus de de deux des personnes qui le précédaient sur la liste arrêtée, avait été organisée par on ne sait qui ; les lettres de convocation, peu nombreuses, étaient signées du pseudonyme : Le Comité.

< Les lettres de convocation à la réunion publique non préalablement déclarée qui s'est tenue à Pont l'Abbé. le jeudi i l courant, et qui-étaient adressées à des personnes « naturellement désignées pour raire partie du Comité cantonal », portaient la signature de M Cosmao-Duménez. En quelle 'qualité M. Cosmao-Duménez agissait-il ? Comme conseiller général ? Il ne le disait pas. Comme président, vice-président ou secrétaire du Comité ? Il n'y en avait plus, à moins qu'en même temps que le commun des membres, le bureau n 'a i t été naturellement désigné. Ce n'est pas non plus comme vice-président du Comice agricole du canton. Alors, est-ce comme candidat à la candidature 9 La manière dont il a présidé, — toujours en la même . qualité, sans doute, — là séance du Comité naturel porterait à le croire. Les quarante délégués on» été désignés par lui et soumis par lui à l'acceptation de l'assistance qui devait faire ses observations de vive voix. Personne n'en a naturellement présenté.

< Ces délégués sont, certes, des délégués bien choisis. On y chercherait vainement un t enilleur de bourdes cléricales ». Si ceux des autres cantons du Finistère ont été désignés aussi naturellement, les républicains peuvent at tendre l 'ouverture de-la période électorale sans craindre de voir leurs can-didats sortir d 'une « boite à surprises ».

t La République chère au Finistère et aux avo-cassiers, ses amis, qui râle sous la lourde botte de Boulanger et ne sera bientôt plus, Dieu merci, qu 'un mauvais souvenir, ne se hâtera pas de terminer sa trop longue agonie par le suicide, ce qui ne serait pas un crime, — loin de là. — en prononçant la dissolution de la Chambre. Mais qui peut affirmer que le peuple de Paris, pour délivrer ceux que l'on voudra livrer à la Haute-Cour, ne fera pas dans quelques semaines, peut-être dans quelques jours, un nouveau X V I I I brumaire !

« Que les conservateurs se préparent à la lutte, mais que, de grâce, ils ne s'y préparent pas à la républicaine.

t Veuillez agréer, etc. »

Page 15: Avril 1889

L'Union monarchique du Finistère

Nous avons tenu à insérer intégralement cette lettre, bien que nous eussions à y faire d'importantes réserves au sujet du boulaogisme. Nous pou s sommes assez souvent expliqué à ce sujet pour n'avoir pas besoin d'y revenir lon-guement. Disons seulement que nous regret-tons de ne pas partager les illusions de notre aimable correspondant ; mais, pour nous, le général Boulanger ne vaut guère mieux que les autres républicains qui, tous, par intérêt personnel, nous éloignent de la Monarchie tra-ditionnelle, dans le rétablissement de laquelle réside le salut de la France, notre malheureuse patrie, ruinée par la République.

Tout ce qui nous éloigne de ce but de nos efforts est donc l'ennemi.

P o n t - l ' A b b é . — On nous écrit : La cavalcade que nous avions annoncée, favorisée

par un temps superbe, s'est déroulée, lundi dernier, dans les principales rues de la ville, au milieu d'une foule, énorme accourue des campagnes environnantes et des villes voisines. Le train spécial, organisé à cette occasion, avait débarqué plus de 500 per-sonnes, i • • ; *. •

Le service d'ordre était fait par la police, la gendarmerie et les sapeurs-pompiers de la ville, qui se sont bien acquittés de cette tâche qu'ou leur im-posait pour la première fois i> Pont-l'Abbé.

En téte du cortège, marchait un groupe de mous-quetaires à cheval, portant crânement leur magni-fique costume.

Puis venaient : le char du Meunier, représentant un vieux moulin au toit de chaume, tout entouré de lierre, dont les ailes tournaient constamment ;

Le char de l'Agriculture, orné de feuillage et d'instruments aratoires, au milieu desquels la blonde Cérès se tenait debout sur un piédestal, s'appuyant d'Une main sur une charrue, et élevant de l'autre une faucille et quelques épis... sur leurs tiges ;

Le char de la Musique, tout garni de drapeaux et de draperies tricolores, coupées ç!i et là débandés de verdure, surmonté d'une belle lyre dorée et de la bannière — qui faisait sa première sortie — de la Société musicale, et où quinze des meilleurs exé-cutants de celte Société, tous en costume hongrois fantaisie, ont fait entendre, sur tout le parcours de la cavalcade, les meilleurs morceaux de leur réper-toire ;

Le char de la Marine, représentant une goélette latine avec son grand pavois, et où une trentaine de matelots de six à dix ans, exécutaient, à chaque tournant et à toutes les haltes, sur un signe de leur commandant, du même âge qu'eux, le salut mili-taire, avec un ensemble vraiment remarquable ;

Le char du Magicien, où M. X***, l'amateur bien connu, qui donne son concours à toutes nos fêtes de bienfaisance, a émerveillé la foule et obtenu un légitime succès :

Enfin, le char de la Charité, aussi bien décoré que les autres, où les quêteurs venaient souvent vider leurs bourses.

Entre ces chars, marchaient de nombreux cava-liers et piétons aux costumes brillants et variés Citons particulièrement un officier hongrois portant son uniforme avec l'aisance d'un jeune madsyar, et quelques seigneurs François I», Henri IV et Louis XIII.

La recette s'est élevée à environ 450 francs. Le soir, toute la jeunesse de Pont-l'Abbé et nom-

bre d'étrangers à la ville dansaient dans la vaste salle des écoles, beaucoup trop exiguë. Le produit des entrées et de la quête qu'on a faite vers minuit, a atteint le chiffre de 460 francs. Le bal s'est ter-miné à 5 heures, au jour.

Mardi soir, M. X*** a donné, dans la même salle, toujours au profit des pauvres, une séance de pres-tidigitation. La part des nécessiteux s'est trouvée, de ce fait, accrue de 100 francs.

C o n c a r n e a u . — Lundi dernier, 22 courant, vers une heure de l'après-midi, le sieur Piriou Jean-Baptiste, patron du bateau de pèche Ta me fait rire, domicilié au < Passage >, en Lanriec, quittait le port avec son équipage composé de 8 hommes pour aller à la pèche. Arrivé en pleine baie il céda la barre du gonvernaiià un ae ses hommes, le nommé Piriou Jean-Pierre, son cou-sin. Celui-ci, arrivé près du fort Cigogne (archipel des Glénans) monta sur la chambre arrière afin de satisfaire \tn besoin personnel. Tout à coup, par suite d'un faux mouvement, il tomba à la mer la tôte la première entraînant avec lui la barre qu'il n'avait pas lâchée un ins-tant et qu'il tenait toujours sous son bras.

Le patron Piriou donna immédiatement l'or-dre d'amener les voiles et de virer de bord afin de porter secours à ce malheureux, mais la ma-noeuvre dura près d'un quart d'heure et quant on recueillit le corps de Piriou qui surnageait toujours, il n'était déjà plus qu'un cadavre ; en effet, malgré tous les soins qni lui furent prodi-gués, il fut impossible de le ramener à la vie. On le transporta alors à Concarneau, où M. le commisaire de police, après les constatations d'usage, le lit remettre à la famille pour être inhumé

Piriou Jean-Pierre était âgé de 28 ans. Il était célibataire.

E l l l a n t . — Le 21 de ce mois, entre trois heures et trois heures et demie de l'après-midi, le fea a pris dans l'habitation du sieur Lamazec

' Henri, propriétaire-cultivateur, au village de Kernaléguen. La femme de ce dernier, aui était occupée à chauffer son enfant devant le foyer s'est enfuie avec celui-ci dans un autre village, pendant que son mari essayait vainement de combattre l'incendie. Le village, du reste, est isolé de toute habitation et ne comprend qu'une seule tenue, de sorte que, faute de secours, les immeubles et le matériel agricole de Latnézec sont devenus en peu de temps la proie des flam-mes. Les immeubles consistaient en une longère de bâtiments comprenant crèche, hangar et mai» son d'habitation, le tout couvert en chaume. Cependant la crèche a été en partiepréservée et comme on avait pris la précaution de la décou-vrir pour essayer d'arrêter les progrès du fea,

la charpente est restée intacte. D'un antre côté le mobilier a été sauvé presque entièrement.

Le sieur Lamézec est assuré pour une somme de 3,300 fr.

On ignore comment le feu a pris naissance. En tous cas on ne saurait, parait-il, l'attribuer à une imprudence commise par des enfants, car ceux-ci se trouvaient absents du village au mo-ment où l'incendie a éclaté.

Touroh. — Un individu du nom de Furie, habitant une maison isolée à un kilomètre du bourg de Tourch, a été dernièrement victime d'un vol qui semble avoir été commis par un habitué de la maison.

En effet, ce bonhomme, âgé de 70 à 78 ans, avait eu l'idée de cacher ses économies sous la pierre de son foyer. Il y a quelques semaines, Furie trouva les oiseaux dénichés, c'est-à-dire 1500 francs environ.

L o r i e n t . — Le Morbihannais nous apprend l'arrestation, à Lorient, de M. Henri cien ' rédacteur du Phare de Bretagne, et qui devait prendre samedi, la rédaction en chef d'un nouveau journal : Le Patriote Breton, organe boulangiste.

Pour empêcher la parution de ce journal, les opportunistes morbihannais n'ont trouvé rien de mieux que de faire exécuter lejugementqui condamnait dernièrement M. Oriol à 1000 francs de dommages-intérêts et quatre mois de con-trainte par corps. M. Oriol ne payant pas, on l'arrête en pleine rue et on l'emprisonne comme un vulgaire malfaiteur.

Tous les moyens sont bons aux opportunistes pour combattre leurs adversaires, môme les mo-yens légaux.

Ille-et-Vilaine. - On lit dans le Salut, de Saint-Malo :

i L'invasion de nos ports par les navires allemands continue.

« Samedi dernier, le steamer allemand Agathe, de Memel, est entré dans le bassin à flot de Saint-Malo avec un chargement d'avoine pour l'armée.

< Continuez, messieurs les ministres, à favoriser l'alimentation des chevaux de l'armée française par l'agriculture allemande.

< Quant aux avoines de notre pays dont nos gre-niers sont pleins, elles peuvent pourrir à l'aise, n'est-ce pas ! i

M E U C U t U A L E S O F F I C I E L L E S Quimper

Marché du 20 Avril 1889.

Seigle Blé-noir. .V Avoine » « • » • • . , « • , * . • • Orge Pommes de terre Farine ({"qualité)

- (2; - ) Son • • » • • • • • > • • • « » • « •

(Le tout sans toiles.) Foin Paille de froment

— 15 50 — 14 50 — • 16 50 _ " 15 00

5 50 33 00 32 00

— 12 00 7 00 5 00

Pont-l'Abbé Marché du jeudi 25 Avril 1889.

Froment Seigle Orge Blé noir. Avoine., Pommes de terre Foin Pdlllô OEufs (prix moyen) Beurre —

P R I X

la douzaine le 1/2 kilog

Etat-Civil de la ville de Quimper Du 19 au 25 avril 1889.

NAISSANCES.

Le Fioch, Jean-Pierre-Marie. — Le Lann, Isabelle-Marie. — Le Gall, Marie. — Le Der-rien, Alain-Jean-Marie. — Brenner, François-Michel. - Canet, Victoire-Louise-Yvonne,,.— Le Goff, Jean-Louis. — Le Cloarec, Corentin.

(157 naissances en 1889.) Mariages : 32.

DÉCÈS.

Lévénez, Marc, 52 ans, domestique, veuf de Barbe Talouarn. — Louboutin, Hervé, 82 ans, manoeuvre, veuf de Adèle Menguy. — Grall, Hélène-Marie-Yvonne, 3 ans. — Quintin,Yvon-Jean, 4 ans. — Gillis, Françoise-Magdeleine, 87 ans. sans profession, veuve de Joseph-Jac-ques-Marie Brard. — Cosmao, Pierre, 7 ans. — Kaphalen, Gourgon, 37 ans, cultivateur, époux de Anne Le Gac. — Le Gars, Bertrand, 74 ans, cultivateur, veuf de Marie-Anne Le Nir. -Robert, Armand, 13 mois. — Le Reste, Pierre, 41 ans, sans profession, célibataire. — Le Bris, Fanie-Laurence, 74 ans, propriétaire, céliba-taire. — Moysan, Louis-Marie, 2 ans. — Horel-lou, Julien, 34 ans, cultivateur, célibataire. — Rotié, Alfred, 4 mois. - Kerbrat. Jean, 77 ans, ancien cultivateur, veuf de Marie - Perrine Le Bian. — Morvan, François-Yves-Marie, 1 mois.

(208 décès en 1889, dont 52 aux hôpitaux).

Publications de Mariage.

Nédélec, Laurent, cultivateur, domicilié à PFonévez-du-Faou, et Marie-Jeanne Le Guillou, sans profession, domiciliée à Quimper.

François-Marie Petit, couvreur en ardoises, et Marie-Anne Louboutin, ménagère, domiciliée à Quimper.

BIBLIOGRAPHIE L£ PÉRIL SOCIAL ; que faire pour le conjurer

en assurant à la France la -prospérité et le calme ? M. le Comte de la Barre de Nanteuil, gendre du

regretté général Le Flô, vient de publier, sous ce titre, à la librairie Pion, Nourrit et Cie, une bro-chure très substantielle sur les questions sociales qui s'imposent désormais de plus en plus aux es-prits éclairés.

M. de Nanteuil a pris, comme épigraphe, cette phrase de M. Renan, dans son discours à l'Aca-démie, le 21 février 1889: « La Révolution est con-« damnée, s'il est prouvé qu'au bout de cent ans « elle en est encore à recommencer, à chercher sa « Viôle.'à se débattre sans cesse dans les conspira-« tlons etl'anarchie. >

Il étudie donc, tour à tour, l'état maladif de la France ; le caractère social des maux dont le pays souffre ; la Révolution responsable d'avoir miné les assises mêmes de la France, c'est-à-dire la société domestique, la société civile, la société politique et la société religieuse ; il montre, par des aperçus historiques, les responsabilités de cha-cun dans cette œuvre de désorganisation et indique enfin les remèdes possibles à cet état de choses.

Les préférences raisonnées de M. de Nanteuil le portent naturellement comme, la plupart des esprits sages et droits, à désirer la monarchie nationale représentée par Monsieur le comte de Paris, car, dit-il, f un roi n'est jamais l'homme d'un parti, mais bien le représentant de la nation tout entière.

« A ce titre, il possède une autorité exception-nelle inhérente au principe même qu'il représente.

• Chacun peut s'incliner, sans difficulté, devant cette autorité. Elle lui donne la possibilité, ù l'inté-rieur, de dominer les factions et de protéger les in-térêts de tous sans en sacrifier un seul ; à l'extérieur, de poursuivre avec suite une politique nationale bien définie.

i L'admirable unité de la France, œuvre de nos rois, et la torce que cette unité avait procurée au pays, en sont l'irrécusable preuve.

< Au contraire, un homme dont l'élévation au pouvoir est liée à celle d'un parti aujourd'hui vain-queur et demain condamné à être vaincu, ne peut posséder une telle autorité. Ne doit-il pas payer son élection en livrant à ses amis toutes les fonctions gouvernementales? Pour cela, ne faut-il pas qu'il les enlève à ceux qui les occupaient ? On condamne donc le pays à un état permanent de guerre civile...»

Puis, en terminant, M. de Nanteuil, allant au plus pressé, dans un but patriotique, insiste pour faire immédiatement l'union de tous les honnêtes gens afin d'obtenir les réformes sociales les plus urgentes pour donner t des assises à tout gouverne-ment quel qu'il soit i .

Nous terminerons notre léger aperçu de cette excellente étude en espérant, avec l'auteur, que < les t honnêtes gens finiront par l'emporter ; qu'ils ne f se découragent pas. Les hommes passent, la raison t demeure ».

LE JARDIN JOURNAL, D'HORTICULTURE GÉNÉRALE

Publié par la Maison GODEFROY-LEBEUF & Argenteuil fSeine-et-Oisej

Avec la collaboration de M. le marquis DE CHERVILLE, de M. CH. de FRANCIOSI,

président de la Société d'Horticulture du Nord, de MM. CR. BALTET, BERGMAN, CHATENAY,

CORREVON. etc., cte.

ABONNEMENTS : Un an, 12 francs ; Six mois, 7 francs. Les Abonnements sont reçus au bureau du journal.

Revue Française DE L'ÉTRANGER ET DES COLONIES

e t E X P L O R A T I O N , GAZETTE GÉOGRAPHIQUE

K TOME IX

(Quatorzième année).

EDOUARD MARBEAU, Directeur ; GEORGES DEMANCHE, ; Rédacteur en chef.

48, Cours la Reine 48, PARIS.

Sommaire du n' 68. — 1S Avril 1889. Questions africaines, D. Kaltbrunner. — Ex-

ploration de Stanley : Son rapport (avec cartes). — Bolivie, Le Brun, Consul général. — Nouvelle-Guinée. — Fortiûoations du Col de Tende.

Nouvelles Géographiques et Coloniales. Algérie . Navigation sous pavillon trançais. —

Maroo : Université de Fez. — Sénégal : Commerce de l'arachide..— Haut-Sénégal : La prise de Koun-

; dian, — Haut-Congo : Mission de Balolo. — Afri-que booidentale : Mission des Ambuellas (Cunene). — Iles Comores : Suppression de l'esclavage ; ' troubles. — Lao Nyasaa : Missions écossaises ; An-glais et Portugais. — Exploration Cordoio et Serpa Pinto. — Protectorat italien. Côte So-mall. — Esolavage afrioain à la Chambre des Communes. Griefs et aveux. — Situation des Compagnies Coloniales allemandes. — Asie Mineure : Chemins de fer. — Asie Centrale : Colonisation russe. — La ville de Prjevalsky. — Emigration ohinoise. — Tahiti : Colonisation française. — Brésil : Sobral. <— Lauréats de la Sooiété de Géographie oommeroiale de Pa-ris. — Bihlographie. — Arméniens à Paris.

ITINÉRAIRE DE L'EXPLORATION DE STANLEY.

Abonnements : France, un an, 2 5 fr. — Prix du numéro, 1 fr. 50.

On trouve la Revue Française et l'on peut s'abonner chez Calmann Lévy, 13, boulevard des Italiens, Paris.

LE MONITEUR DE LA BANQUE (17* année. — « Fr. par An.)

Seul journal publiant tous les tirages, don-nant tous les renseignements nécessaires aux porteurs de titres.

173, rue Saint-Honorè, Paris.

Chemin de fer d'Orléans. A l'occasion de l'Exposition universelle de 1889,

la Compagnie d'Orléans délivrera, pendant la pé-riode du l « mai au 31 octobre, aux exposants, sur justification de leur qualité, des cartes d'abonne-ment trimestrielles pour Paris, comportant une réduction de 40 i/0 sur les prix prévus par son tarif spécial A. n» 3.

Toutefois celle réduction ne portera que sur les cartes délivrées pour des parcours excédant 50 kilo-mètres.

En vue de donner plus de facilités aux popula-tions desservies par ses gares situées au delà de 600 kilomètres de Paris, et réciproquement, la Com-pagnie du Chemin de fer d'Orléans a soumis i l'administration supérieure, qui vient de l'homolo-guer, une proposition ayant pour objet de modifier l'échelle actuelle indiquée dans le § t " de son Tarif spécial A n° 9. pour la durée de validité des billets aller et retour réduits de 25 °/o, délivrés tous les jours à Paris, pour les gares et stations du réseau, et vice versa.

A dater du 25 mars, la durée de ces billets, qni était fixée à 6 jours pour les distances au delà de 500 kilomètres, est étendue ainsi qu'il suit pour les gares ou stations distantes de Pans : de 601 à 700 kilom., 7 jours, au de là de 700 kilom., 8 jourt, aller et retour compris, au lieu de 6 jours.

Ces dispositions intéressent tout particulièrement les voyageurs partant des gares comprises entre: Hennebont et Quéménéven, Auray et Quiberon, Auray et Pontivy, Rosporden et Concarneau, Quim-per et Combrit-Tréméoc, Quimper et Le Juch, qui se trouvent bénéficier d'un délai de 7 jours au lieu de 6 ; enfin, les voyageurs partant des stations de Châtéaulin à Landerneau, de Pont-l'Abbé et de Douarnenez auront droit à un délai de 8 jours.

C H E M I N S D E F E R D E L ' O U E S T

Paiement du Dividende Le Conseil d'administration a l'honneur de pré-

venir MM. les Actionnaires que le Coupon de divi-dende le l'exercice 1888 : (N» 68 pour les Actions de Capital), ( N» 24 pour les Actions de jouissance), fixé à 20 fr. 50 par l'Assemblée Générale, est paya-ble, à partir du 30 mars : 1° A présentation, à la Caisse de la Compagnie, à Paris, gare Saint-Lazare (Bureau des Titres), de dix heures du matin à dix heures de l'après-midi, les dimanches et fêtes excep-tés ; 2« Sous un délai de 15 jours, à dater du dépôt des Coupons et des Titres nominatifs ne don-nant pas lieu à d'autres opérations que celles de la vérification : dans les gares du réseau de l'Ouest, désignées pour ce service ; dans toutes les gares du réseau français de la Compagnie de Paris-Lyon-Méditerranée et à ses bureaux des Titres de Lyon, de Marseille et d'Alger ; dans toutes les gares do réseau d'Orléans ; dans les gares du réseau de l'Est, désignées pour ce service ; 3° Sous urt délai de 20 jours, dans les principales gares du réseau du Micii (Bordeaux excepté); 4° Sans frais ni commis-sion, mais sous réserve de délais, à tous les gui-chets : de la Société générale ; de la Société géné-rale alsacienne de Banque ; du Crédit Lyonnais ; du Crédit industriel et commercial et chez tous ses correspondants de province ; 5° A tous les guichet* de la Banque de France, dans les délais et condi-tions d'usage. .

Par suite des impôts établis par les lois de finan-ces, le montant de ce coupon est de :

Titres nominatifs : Actions de Capital et de Jouissance : 19,885 ; Titres au porteur : Actions de Capital: 19,013 ; Actions de Jouissance : 19,002.

Nos grands héros I Blessé grièvement dans une bataille, le grand Condâ

disait à son médecin : « Je vous en prie, donnez-moi tous les remèdes que vous voudrez, mais ne me con-damnez pas à l'inaction ! > Sa nature ardente et fou-gueuse ne pouvait se résoudre à l'oisiveté.

Ce sentiment est commun à beaucoup de malades. Le Rob Lechaux, aux jus d'herbes, a l'avantage, appré-cié de tous ceux qui sont occupés de leurs travaux ou de leurs plaisirs, de constituer un traitement très facile à suivre, qui permet de vaguer aux occupations habi-tuelles et laisse le corps et l'esprit parfaitement dispos.

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Page 16: Avril 1889

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