revue du Centre Culturel et de la vie associative de Vitry-sur-Seine • 1,10 €le Relaisn°418avril 2014

5ans1964

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le Centre Culturel de Vitry “facilitateur de projets”

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EditoPar Mme Madeleine Barthelat

pages 2 & 3

Hommages aux poilusMobilisation Générale…

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La dictée en familleMobilisation Générale…

pages 5 à 8

Paroles de bénévolesIndépen-danse (2)…

page 9

Carte blancheÀ Jean-Claude Duvillard…

page 10

Aux 3 Cinés RobespierreLe Quartier Balzac…

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La BriqueterieAppel à participation…

page 12

L’agenda des associations

Centenaire de la 1ère Guerre mondialeMobilisation Générale

voir pages 2 & 3

Bal 14-18

dimanche6 avrilgymnaseJoliot-Curie

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A l’heure où paraîtra ce Relais, nousconnaitrons le Conseil Municipal justesorti des urnes. Souhaitons que le nou-veau Maire et son équipe continuentd’accorder au monde associatif et auCentre Culturel de Vitry la même atten-tion et le même soutien qu’auparavant.Nous en avons besoin pour développerune politique au plus près des besoinsdes nombreuses associations vitriotes,mêlant projets culturels et initiatives enlien avec les quartiers.

Nous connaissons les difficultés budgé-taires rencontrées par les collectivités lo-cales suite aux mesures drastiques etinjustes prises par l’état pour augmentertoujours plus leurs charges et affaiblirainsi leurs actions notamment dans lesdomaines social et culturel.Contre cela, nous devons résister poursauvegarder notre tissu associatif, un despiliers de notre vie démocratique et dubien vivre en société, attaché à des va-leurs de solidarité et de paix.

Nous comptons sur vous pour faire vivreet enrichir toutes les initiatives que leC.C.V. mettra en place dans les semainesà venir.

Le mois d’avril verra se poursuivre les ac-tivités de souvenir autour de la GrandeGuerre pour ne pas oublier et tirer les le-çons afin que cette tragédie n’ait plus ja-mais lieu.

Plus jamais ça ! C’estle rêve que je vouspropose de faire en-semble, en ce débutde printemps !

ÉditoAu printemps,de quoi révais-tu ?

Madeleine BarthelatSecrétaire adjointe du Centre Culturel de Vitry

E.F.

Soirée "Poèmes de Paix"jeudi 3 avril dés 19h

Entrée libre.

L’association Espace les Monis, implan-tée sur le quartier de la Commune deParis, propose de partager une soirée surla Paix mêlant poésies et chants avec no-tamment la participation des élèves de laclasse de CM2 de l'école Jules-Verne.Ces poètes en herbe seront rejoints pardes choristes de l’Association Artis-tique et Musicale de Vitry et le chan-sonnier vitriot Jean Dubois. Ilsinterpréteront des chansons faisant réfé-rence à cette période tragique pour desmillions de poilus appelés sur le front.

Salle de quartier Commune de Parisau dessus de la PMI • 94400 Vitry/seine

Parlerde la guerrepour mieuxparlerde la paix…Ce mois-ci, la Mobili-sation Générale liéeau centenaire de la 1ère

Guerre mondiale sepoursuit en se déclinantdans toute une séried’initiatives multicultu-relles et associatives enhommages aux poilus.Pour vous accompagnerdans cette Mobilisation,le Relais vous en dévoilela programmation.Alors, à vos agendas !

>>> Infos sorties sur www.ccv-vitry.fr

HommaCentenaire de la 1ère Guerre mondiale

Mobilisation Générale

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Par Emmanuel Fougeray

Bal 14-18dimanche 6 avril de 14h à 18h

Entrée libre.

Chacun et chacune sera invité(e) à revê-tir ses plus beaux habits* du dimancheavec costume et couvre-chef, sans omet-tre de mettre vos jolis souliers vernis,pour venir guincher au bal 14-18.Ce bal rétro est organisé par le CentreCulturel avec la collaboration de l’asso-ciation Danse qui Vive !.Au programme, des animations musicalesrapprochant folk et musette avec notam-ment la participation des musiciens de"Danse qui vive !", "les Caliornes" et "leBœuf Musette Endimanché"…* Un prix récompensant la plus authentiquedes tenues sera décerné à l’issue du bal dansles catégories : enfants, jeunes et adultes.

Gymnase Joliot-CuriePassage Joliot-Curie • 94400 Vitry/seine

Conférence-débatLes Maghrébins dans la 1ère Guerremondiale

mercredi 9 avril à 20h30

Entrée libre.

C’est une conférence-débat, proposéepar l’association Art et Mémoire auMaghreb et animée par Anissa Bouyaedet Chantal Chanson-Jabeur, qui, à partirde documents d’archives et de photogra-phies d’époque inédites, nous feront re-vivre la participation des Maghrébinsdans la Grande Guerre.Historiennes et spécialistes du Maghreb,ces deux intervenantes universitairesprésenteront à la fois le rôle et la parti-cipation des Maghrébins dans la guerremais aussi les débuts de la migration detravail en France.Une discutante : Sylvie Barbier ouvrira ledébat en abordant la littérature sur laguerre et les colonies.Cette conférence clôturera ainsi cettepassionnante semaine d’actions associa-tives portées par le respect de la mé-moire que nous devons aux poilus.

Maison de la vie associative36, rue Audigeois • 94400 Vitry/seine

Spectacle théâtral et musicalOn les appelait les poilus

samedi 5 avril à 20h30dimanche 6 avril à 16h

Entrée libre. Réservation impérative.

Onze comédiens de la compagnie dethéâtre La Charbonnerie présente-ront un spectacle théâtral et musicalécrit par Jean-Pierre Amiet, On les appe-lait les poilus, adapté et mis en scène parAnnie Pudal. Ce spectacle évoque, avecémotion, les souffrances des soldats en-traînés dans ces combats sanglants, etcelles des femmes qui luttent pour qu’àl’arrière, la vie continue.La partie musicale sera assurée par Da-nièle Nauche accompagnée de son fidèleorgue de barbarie.L’entrée est gratuite mais, il vous faut im-pérativement et nominativement réser-ver votre place au préalable auprès duCentre Culturel.

Maison de la vie associative36, rue Audigeois • 94400 Vitry/seine

gesaux poilusdu 3 au 9 avril

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Plus de 40 personnes étaient pré-sentes à cette douzième édition dela Dictée en famille, à la Maisonde la vie associative.Cette année, la dictée s’inscrivaitdans l’événement mis à l’honneurpar le Centre Culturel de Vitry,Mobilisation Générale quicommémore la centenaire de la1ère Guerre mondiale.

Pour l’occasion, le conteur vitriot,Ludovic Souliman nous avait pré-paré une dictée sur la "der des der", cette guerre qui devait être la dernière. Par son texte, iladresse un message de paix et de solidarité et un devoir de mémoire à ces poilus qui ont com-battu jusqu'à la mort. Il nous appelle à tenir nos consciences en éveil.Avec ténacité et persévérance, chaque participant a cherché à déjouer les nombreux piègeset traquenards de la langue française, posés ça et là parmi la dictée.Après un goûter bien mérité, les plus talentueux ont été récompensés.Pour ceux qui n’ont, malheureusement, pas pu venir à la dictée, voici le texte :

Dans la catégorie moinsde 12 ans1er prix : Lune Gète • 2e

prix : Ouaba Hamid.

Dans la catégorie moins de18 ans1er prix : Julie Clément • 2e

prix : Inès Petetin • 3e prix :Séverine Idir.

Dans la catégorie adulte1er prix : Jean-Pierre Amiet • 2e

prix : Nicole Cnudde • 3e prix :Nicole Bouzol • 3e prix exaequo : Laurence Olivier.

mains dans le sang des peuples en débi-tant des apophtegmes à la gloire guer-rière aveuglant les troupeaux serviles deleurs fumisteries patriotiques et reli-gieuses. J’ai un dieu ancien et païen. Je sais qu’ilabhorra la paix et ses hérauts indignéset larmoyants.Qu’on ne croie pas que nous fuyionscette époque ambiguë et ses chausse-trapes hypocrites, pour moi, point d’ob-solescence ni de déshérence. Les quelquecent ans passés se sont lavé la mémoireet se sont ris des pacifistes. Et les belli-cistes concupiscents, de l’Algérie au Chili,du Rwanda à la Syrie, l’emportent de loinsur ces chiffes molles humanistes.Je n’ai nul regret, nulle résipiscence carje ne suis que la servante inconscientedes puissances avides qui font battre lestambours de la finance.Au fronton de mes pandémoniums, dix-huit est mon chiffre final, il recèle le nom-bre de la bête craint par tous leshexakosioihexekontahexaphobes.Je suis la grande guerre, l’immarcescible,l’irréfragable mère de millions de morts,trépassés au champ d’horreur que l’onremémore et l’on honore encore.

Fin niveau "adulte"

La der des der ----------------------

Je suis la grande, l’horriblement belle. Je suisla cruelle, l’impitoyable, l’injuste.Sous mes habits chantants, mes apparatsroyaux se cachent un corps de fer et uncœur de pierre.J’exalte les vertus patriotiques pourmieux exulter de voir la terre rougie parle sang des innocents. Certains vous diront que je suis un malnécessaire, voire bonne pour la santédu monde à l’instar des corps purifiéspar des saignées salvatrices.

Fin niveau "primaire"

Je suis la fausse der des der. A monbal trônait l’orchestre du capital, sesmusiciens banquiers en beaux diablesbattaient la mesure de la haine et del’argent roi. La mort en coryphée(ou choryphée) dirigeait leschœurs des orphelins et desveuves éplorées de mes tragédiesapocalyptiques de feu et d’acier.Des villes que j’ai eu à visiter nesubsistent que ruines.

Fin niveau "secondaire"

J’ai bonne presse et mes fidèlespanégyristes se sont lavé les

Hexakosioihexekontahexa-phobes : littéralement, "peur dunombre six cent soixante six", c'estune phobie qui tire son origine duverset 13 : 18 de l'Apocalypse, l'undes livres de la Bible. Ce verset in-dique que le nombre 666 est le nom-bre de la bête, bête associée à Satanou à l'Antéchrist. En dehors de la foichrétienne, cette phobie a été "popu-larisée", le nombre 666 étant utilisécomme un symbole dans de nombreuxfilms d'épouvante.À remarquer : ce mot est bien le plus longde la langue française, devant anticonstitu-tionnellement !

Immarcescible : qui ne peut se flétrir,au propre et au figuré. Eternel.

Irréfragable : qu'on ne peut récuser, nicontredire.

Panégyriste : dans l'église catholique, per-sonne chargée de l'encensoir. Par dériva-tion, désigne maintenant un vil flatteur.

Pandémonium : Pandémonium, désigne lacapitale imaginaire des enfers où Satan in-voque le conseil des démons. Depuis, ce motest également utilisé pour désigner un lieu oùrègne corruption, chaos et désordre.

Concupiscent : adjectif de concupiscence :envie, inclination violente aux plaisirs qui sontinterdits par les moralistes, surtout aux plaisirssexuels.

Résipiscence : fait de reconnaître qu'on a com-mis une faute, accompagné de la résolution des'amender. L'expression consacrée quand on agitde la sorte est "venir à résipiscence", et quand onfait agir quelqu'un : "amener à résipiscence".

Choryphée, coryphée : nf, dans l'Antiquité, enGrèce, responsable de chœur dans la tragédie, per-sonne qui tient la première place.

dimanche 9 mars

Quelquesexplications

La dictéeen famil

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Par Jean-Yves Abasq

Les gagnants

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en ont besoin, qu’ils ne vivent pas commedes Africains mais comme des Européens.

C’est tout un travail qui commenceQuand les jeunes arrivent au début, ilss’assoient pour manger sans rien dire. Jeleur dis :- Vous n’avez pas oublié de dire bonjour ?Vous n’avez pas oublié d’aider à mettre latable ?C’est tout un travail qui commence. Etc’est de plus en plus dur parce que nosenfants ici sont de plus en plus assistés.On s’assoit, on mange, on s’en va. Il n’y aplus ce temps de paroles et d’échange.C’est une perte de valeurs et cela corres-pond à ce qu’ils doivent vivre ici chez eux.Pendant trois semaines, on ne lâchepas :- Vous dites le bonjour quand on arrive, le aurevoir quand on s’en va. Je peux aider ? jepeux débarrasser ? je peux faire la vaisselle ?Les premiers jours, c’est un travail etaprès, c’est naturel, il n’y a plus besoind’en parler.

Ça ne se fait pas comme çaÇa marche depuis le début par le boucheà oreille entre jeunes. Un frère qui enparle à sa sœur, une fille qui en parle à sacopine ou à son copain. On arrive commeça à partir avec une dizaine de jeuneschaque année. Avant de partir, ils ne seconnaissent pratiquement pas. Mais ça ne se fait pas comme ça beaucoupde boulot, il y a un tout un travailavant.On prépare le voyage six mois avant. Ilfaut trouver de l’argent pour le voyage,pour les matériaux et pour profession-nels au Sénégal qui vont encadrer lesjeunes sur les chantiers solidaires.

On estensembleIls ne connaissent pasJ’ai évolué dans l’association, je suis passéde secrétaire à trésorier, puis de trésorierà président en 2008.J’ai vu qu’il y avait du positif dans notreassociation, que l’on transmettait des va-leurs. Je me suis posé des questions hu-maines :- Qu’est-ce que je fais sur terre ? Qu’est-ceque je fais humainement ?On répond de façon concrète ; on fait desprojets solidaires pour faire des salles declasse, autour de la santé, une salle de sports.En Afrique, on est utile.

Paroles de bénévolesGraines de mémoireOn est bénévole, on n’est pas là pour gagner de l’argent maispour gagner de la vie. Tonio

Bénévole, quel joli mot, celui qui veut le bien et qui donne gratuitement deson temps, de son énergie, de sa vie pour faire vivre à travers une association,un rêve, une passion, une utopie.Paroles de bénévoles a pour ambition de faire partager à travers les ré-cits "Graines de mémoire" de bénévoles de la ville de Vitry-sur-Seine, l’âmede ces femmes et hommes qui donnent de leurs temps, de leur bonne volontépour faire grandir la maison de notre humanité. Troisième rencontre, après celle de la Casa España et des femmes dela Charbonnerie, celle avec Indépen-danse et son président FabriceDuthuillé (2e partie)…

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Mais est-ce qu’ici, on est aussi utilespour nos jeunes ?Je pense que quand on part avec dixjeunes là-bas, on l’est. Parce que ce sontdix jeunes sur lesquels on va veiller. Onva faire un travail avec eux pendant unmois. Toute la théorie qu’on a préparée aveceux sur l’Afrique, on va la mettre en pra-tique. La plupart sont issus de parents africainsmais ils n’ont pas été en Afrique. Ils neconnaissent pas. Ils croient qu’ils n’ont pasbesoin des médicaments ou de la crèmesolaire parce qu’ils sont d’origine afri-caine. On leur dit :- T’en as besoin. Tu es Européen.Arrivé là-bas, ils se rendent compte qu’ils

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des enfants pour payer leur séjour. Pourmoi, c’est riche, le jeune s’engage. Le jeune trouve la motivation et nous, ontrouve les mots pour le motiver.Tout est clair avec les jeunes, ils connais-sent le budget ; les dépenses, les recettes,ils savent à quoi sert l’argent.On organise des rencontres entre jeunespour qu’ils apprennent à se connaîtreparce qu’ils sont de plusieurs quartiers. Après, c’est quatre semaines là-bas à vivreensemble.Après, certains s’en vont et on ne les re-voit plus et puis d’autres, qui reviennentdepuis trois ans, qui nous disent :- J’ai envie d’être utile pour l’associa-tion, qu’est-ce que je peux faire ?Certains ont créé des associations et sesont engagés dans des projets solidaires.Souvent, je dis aux jeunes :- Ce que vous faites là, vous n’allez pas vousen rendre compte tout de suite. Vous allezrentrer, et avec le recul, cette expérienceforte, cette expérience humaine que vousavez vécue, c’est quelque chose de noble quevous avez fait. Vous l’avez fait avec votrecœur et pas par intérêt.

Ce n’est pas toujours facileCe n’est pas toujours facile. Une fois, j’aieu un groupe qui ne s’est pas ouvert, quiest resté replié sur lui-même. C’étaitbeaucoup de jeunes issus d’un mêmequartier qui se connaissaient avant departir. Ils sont restés en clan, entreeux. On avait beau leur parler, ils ne vou-laient pas s’ouvrir. On a réussi à en sortirquelques uns. Mais, les autres sont restésbloqués sur des chichis comme le fait qu’iln’y ait pas de papier toilette ; la nourri-ture qui n’est pas la même.

En amont, il y a la préparation d’un dos-sier pédagogique. On prépare le dossieravec les jeunes et ce sont eux qui vont leprésenter à des financeurs ; le conseil gé-néral, la ville de Vitry. Je travaille commeagent administratif à la ville de Vitry et çam’aide dans mes démarches pour l’asso-ciation.Il y a le ministère des affaires étrangèresqu’il faut rencontrer et les jeunes présen-tent le projet à un jury pour qu’il soit ac-cepté. On dit aux jeunes :- Qu’est ce que vous pouvez faire pour récol-ter de l’argent ?Ils sont acteurs dans le projet. Onfait des concerts, des galas de basket, destombolas. On prépare des stands, des bu-vettes et les jeunes doivent venir pourtenir les stands. Comme ça on récolte del’argent, du matériel. Et les jeunes doivents’engager. Ils donnent de leurs temps.Nous, on les accompagne. Un des objec-tifs du projet, c’est que les jeunes s’impli-quent. Quand un jeune demande ?- Qu’est ce que je vais avoir si je fais tout ça.- Sois noble ! Fais une action noble. Tu faisparce que tu es convaincu de quelque choseet non pour avoir de l’argent.Le plus dur, c’est de convaincre desjeunes de ça.En plus, les jeunes participent au coûtvoyage. La gratuité, chez nousn’existe pas, chaque jeune doit payer saparticipation qui est de l’ordre de 300euros. Les jeunes vont bosser pour ça ;certains au Mac Do, d’autres vont garder

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terminées et qu’il ne reverra sans doutejamais les gens à qui il dit au revoir. Le jeune est confronté à la réalité de laséparation. Il va quitter ces gens qui onttout donné avec le cœur pendant quatresemaines. C’est un adieu. Cet instant du départ, c’est notre baro-mètre, quand on voit la plupart desjeunes qui pleurent, on sait que le projetest réussi. La salle de classe est montée et c’estl’humain qui a gagné. Le jeune est face à ces gens. Les gens quisont là n’ont pas été payés, ils ont été làpour lui, pour l’accueillir, pour l’accompa-gner, pour lui faire aimer son pays, pourpartager sa vie. Le jeune pleure parce qu’ilse rend compte humainement de ce qu’ila vécu. Il a vécu cette rencontre humaine.Cette émotion, ces larmes, c’est unerichesse.

C’est la racine du développement Le village au Sénégal, pour moi, c’est lessourires, c’est les applaudissements. Cesont ces jeunes qui sont membres de l’as-sociation là-bas qui étaient des enfantsquand on a commencé au Sénégal et quiont compris qu’ils ont un rôle à jouerdans la société. Ils ne sont plus assistésmais ils sont dynamiques, ils ont deschoses à faire. Le développement passe par ça, c’est laracine du développement. On donne desoutils mais ils n’ont plus besoin de nouspour continuer.

Ce que je n’avais pas envieCe que je n’avais pas envie de devenir,c’est quelqu’un d’inactif, de fade, sans rienavoir à raconter, quelqu’un, sans but,sans objectif. S’enfermer dans une routine me faisaitpeur. J’avais peur de devenir quelqu’un quin’est rien à faire, rien à donner. L’association m’a permis de sortir decette peur, de m’ouvrir.Aujourd’hui, on a quinze ans d’existence. Depuis trois ans, on a réussi à faire venirdes gens du Sénégal. C’est un bonheur, deréussir à rendre un peu de ce qu’ils nousont donné. En novembre, ce sont les jeunes de cetété qui vont organiser une soirée poureux. Après, on va leur faire découvrirParis et aussi, des rencontres avec desélus de la ville. Mais surtout, deséchanges avec nos jeunes, qu’ils dé-couvrent ce qu’on vit ici, notre quotidien,

nos grandes tours. Ils sont logés à l’hôtel et c’est dommagequ’on ne puisse pas les accueillir sur unlieu plus convivial. J’ai fait une demandepour qu’on puisse les recevoir à la villades Cygnes où il y a des appartementsqui servent pour le comité de jumelage.J’y ai été au culot et j’espère que çamarchera.

Ce nom, c’est notre histoireIndépen-danse, on a gardé notre nomparce que c’est toute une histoire qui aévolué. La danse s’est arrêtée mais on acontinué sur d’autres choses. C’est fort cette histoire. On a com-mencé à 18, 20 ans avec la danse, avec lebesoin de s’exprimer entre nous, entregroupes. Puis, on s’est ouvert sur de lasolidarité, sur de l’échange avec l’autre,sur de la culture. C’est une ouverture qu’on a eue en tantque jeune puis en tant qu’adulte. Ce nom, c’est notre histoire.Aujourd’hui, nous sommes une associa-tion solide avec des partenaires solides.Je ne suis pas toujours obligé d’être làtout le temps. On est huit sur qui je peuxcompter. Ce sont des jeunes qui pourcertains sont là depuis les débuts avec ladanse en 1998. A l’époque, ils avaient unedizaine d’années et aujourd’hui, ils ont 25ans. On a des valeurs communes mais onn’est pas forcément toujours d’accord.On est une association mais on estcomme une famille. On passe dutemps ensemble, on passe de personne àpote, à ami, à proche. Comme dans unefamille, il faut que je compte sur toicomme toi, tu comptes sur moi…

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Ils sont restés bloqués sur leur réalitésans vouloir voir la réalité de là-bas quin’est pas la même. Cette expérience a éténégative et ça a été dur à vivre.Ça a été un échec pour nous. Ons’est dit qu’on avait loupé quelque chose.On a rebondi. On fait attention à avoirune plus grande mixité de quartier.

C’est là où tout se passeMais les points sont plus positifs que né-gatif. Au bout du séjour, des quatre se-maines passées ensemble au village, c’estlà où tout se passe. Quand les jeunes di-sent au revoir à Clémentine, à sa famille,aux jeunes du chantier, l’émotion est là. Etl’émotion parle. On se dit au revoir où on se dit adieu. Onsent que le jeune, c’est la question qu’il sepose. Il dit au revoir mais au fond de lui,il sent que c’est un adieu. Il sent queles quatre semaines qu’il a passées sont

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… Pour qu’on aille dans le même sens,il faut cet esprit. C’est la vie. On s’estvu grandir ensemble. On s’entend aumieux pour aller dans le même sens. Onen est fier.L’association, pour moi, c’est comme unbébé qu’on a fait naître et qu’on a fait gran-dir. Je ne suis pas lassé de cette richesse. Le jour où je sentirai que je ne fais plusles choses avec les mêmes convictions,avec le même plaisir, j’arrête. Il faut savoirs’arrêter si on n’a plus l’envie.Un jour, j’espère que d’autres vont pren-dre le relais avec nos objectifs, avec nosvaleurs.

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Récit écrit par Ludovic Souliman à partirde paroles collectées auprès de FabriceDuthuillé, président de l’association Indé-pen-danse dans le cadre du projet "Pa-roles de bénévoles".

Si un jour l’association s’arrête parcequ’on ne peut plus, ce sera dur mais onaura fait notre boulot, on aura été utilejusque-là.

J’ai appris à donner Je suis célibataire. C’est un mode de viedifficile à supporter pour l’autre qui vitavec toi. C’est des réunions souvent tardle soir, des vacances pas forcément enamoureux mais avec un groupe de jeunes.Souvent, je pars là-bas sur mes congés etje ne demande rien. C’est un sacrifice. Mais ce sacrifice m’apermis de me construire humainement.Je me suis enrichi de tout ça. On faitquelque chose de noble, quelque chosequi nous grandit. Maintenant, il faut trouver quelqu’un quisoit intelligente, qui me connaisse. Et moiaussi, je dois faire des efforts. Je ne pour-rais pas toujours partir sur mes congés. Le bénévolat, avant, je ne connaissais pas.Je n’avais pas cette culture. Tout çac’est construit grâce à l’asso de monfrère. Comme je disais au début, j’ai étéconsommateur. Petit à petit, j’ai appriscomment ça fonctionnait, j’ai appris àdonner sans rien attendre. J’ai appris qu’on pouvait être acteur de savie, qu’on pouvait être utile.

C’est là où il y a quelque chose à faireOn a vu beaucoup d’associations grandiravec nous. Aujourd’hui, on voit toujours les mêmespersonnes mais on ne voit pas de nou-velles associations qui veulent faire leurplace. C’est là où il y a quelque chose àfaire pour que ça continue.

Pour ça, il faut qu’il y ait des contacts avecles jeunes et avec les autres. On essaye defaire des temps forts pour qu’il ait desrencontres aves d’autres associations, quechacun apprenne à se parler, apprenne àse connaître. Chaque association vit dans son coin eton ne se connaît pas, on ne sait pas ceque font les autres. C’est quelque chosequi manque.Aujourd’hui, je suis président de l’OMJpour qu’il y ait une transmission. Je suis làpour ma ville, pour que le mouvementavec les jeunes continue. La vision que j’aidans notre association, j’essaye de la par-tager avec d’autres associations, avecd’autres jeunes qui vont continuer.

Niofarr !Ce projet sur la parole des bénévoles, il ya beaucoup de choses à dire, c’est riche,quinze ans d’existence. Moi, je suis plusquelqu’un de terrain, de pratique et par-ler, ce n’est pas forcément mon truc. Par-ler, c’est dur de trouver les bons mots, lesmots justes pour parler de mon expé-rience, pour arriver à faire comprendrel’intérieur des choses. Là-bas, au Sénégal,les mots ont un impact et les gens fonttrès attention à ce qu’ils disent, au choixdes mots. Ils parlent Wolof et souvent il ya une parole qui vient, Niofarr. Ce quiveut dire :- On est ensemble !On est ensemble, on ne fait qu’un, onn’est pas seul, on est ensemble.Là-bas, c’est un leitmotiv, c’est une parolequi dit tout, une parole qui rassure et quifait du bien. On est ensemble !

Paroles de bénévoles de ceux qui veu-lent le bien. Je ne suis rien sans l’autre.Qu’est-ce que je fais de ma vie pourmoi et pour les autres ?Qu’est-ce que je fais pour être et nonpour avoir ?Un récit peut faire rêver les gens, leurdonner l’envie à eux aussi d’inventerleurs vies, d’être des semeurs de bon-heur, des faiseurs de joie, des acteursdu vivre ensemble.

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Jean-Claude Duvillard est né en 1930. Aprèsune formation à l’école des Arts Appliqués, il atravaillé dans la décoration et la publicitépeinte. Il exerçait un métier qui s’appelait alors"décorateur, peintre en lettres".

Après avoir beaucoup peint dans sa jeunesse(huiles, aquarelles, fusains…), il s’est remis à lapeinture "pour le plaisir", une fois à la retraite.

C’est à cette époque qu’il a rejoint l’associa-tion des Peintres à Vitry (PAV) dont il devientun membre actif et au sein de laquelle il ap-

Carte blancheest une invitationofferte par le Cen-tre Culturel deVitry à des artistesissus du monde as-sociatif.Ainsi, du samedi 26au mercredi 30 avril,l’association Pein-tres à Vitry rendrahommage à Jean-Claude Duvillard dé-cédé en 2012.Cette initiative est or-ganisée avec le soutiende la ville de Vitry/Seine.

précie le partage et l’échange avec les autresmembres de l’association.

Sa grande admiration pour le maître dutrompe-l’œil, Jacques Poirier, a conduit Jean-Claude Duvillard à ce genre pictural qu’il af-fectionnait particulièrement tant pour lemessage que pour la technique pointue et per-fectionniste qui le caractérise.

Il a réalisé de nombreux trompe-l’œil qui ontsouvent été primés dans divers concours jusqu’en2012 où il nous a quitté à l’âge de 82 ans.

Partagez…

Faso MusikEn avril…> L'association sera présente au Parcdu Coteau, le samedi 12 avril, de 14hà 18h, dans le village des enfants enmusique. Un atelier de découvertedes percussions africaines vous per-mettra de jouer avec des musiciensprofessionnels.> Le dimanche 13 avril, de 9h30à 12h30, c'est sur le parcour descoureurs de l'Humarathon quevous apprécierez les rythmesd'Afrique de l'Ouest. Où se trou-veront-il ? Vous les entendrez !

Contact :Tél. : 06 20 06 38 61

Courriel :faso.muzik.africa@gmail.com

Site : www.fasomuzik.com

L'AssociationArtistique Musicalede Vitry à Meissen du 1er au 4 mai…

C'est dans le cadre de l’anniversaire des 50 ansdu jumelage entre les 2 villes de Vitry et Meis-sen (Allemagne), que la chorale "Le Tourdion" del’Association Artistique Musicale de Vitry sousla direction de Yolande Blavet, accompagnéeau piano par Jean Dubois, donnera un grandconcert au théâtre de la ville avec Le Winzer-chor (la chorale des vignerons) de Meissen.Les échanges entre les 2 chorales ont dé-buté en mai 2006 et ne se sont jamais arrê-tés. L’amitié entre les peuples passe bienavec la musique, cette langue universelle !

Contact :Courriel : ytourdion@gmail.comSite : tourdion94.blogspot.com

Maison de la vie associative 36, rue Audigeois - 94400 Vitry-sur-SeineExposition du samedi 26 au mercredi 30 avril / entrée libre / tous les jours de 15h à 19hVernissage samedi 26 avril, à partir de 18h.

Participez…

Par Michel Chevalier

carte blancheà Jean-Claude Duvillard

Exposition

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six nouvellesassociationsadhérentes auCentre Cultu-rel de Vitry…La Récréation ---------Objectifs : favoriser et déve-lopper la rencontre entre lespratiques artistiques et théra-peutiques.Contact : Mme BrigitteLE CHEVALIER • 06 08 48 61 04contact@larecreation.orgwww.larecreation.org

AISPED ---------------------(aide à l'insertion sociale des per-sonnes en difficulté) Objectifs : fédérer et coordonnerles initiatives en faveur des popula-tions des cités, en vue d’aider les per-sonnes en difficultés sociales às’intégrer dans la société française.Contact : Mme Tran KIEN06 18 97 12 66 • 06 03 11 57 17aisped@hotmail.fr

Association des FemmesCongolaises en France --------Objectifs : entraide et solidarité entre sesmembres, aussi bien en France qu’en Ré-publique Démocratique du Congo.Contact : Mme Véronique NTOYABAYAKA • 01 46 80 87 45 • 06 34 38 73 7706 23 12 70 34afemmescongolaise@yahoo.fr

Découverte, Art et Nature ------(D.A.N.)Objectifs : étude, pratique et promotion d’artsculturels dans un esprit de maîtrise de soi, dedignité et de progrès de chacun. Contact : Mr LECHANOINE • 01 48 92 07 59

Tae Kwon Do Club Dojang Vitry -----Objectifs : enseignement du TaeKwonDo de loisiret de compétition, ainsi que la Self-défense, dansle respect de l’autre.Contact : Mr Laurent MOREL • 01 46 82 98 81 &06 03 91 24 43 • tkdojang@free.fr

Le Collectif Vitriosart -----------------Objectifs : favoriser des rencontres et créer unesynergie entre les artistes habitant Vitry-sur-Seine,professionnels ou non.Contact : Mr Georges GROSZ • vitriosart@free.fr •http://vitriosart.free.fr/

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Avec le soutien du Collectif 6bis eten partenariat avec le Centre SocialBalzac, le Centre Culturel de Vitryet les 3 Cinés Robespierre.

CinévilleAUX 3 CINéS ROBESPIERE

Ce film se passe à Vitry-sur-Seine, dans lequartier Balzac. Il fait partie de A Peri-pheral Urban Global World, un projetcinématographique du réalisateur quis’inscrit dans un parcours artistique àmultiples dimensions entre Paris, MexicoCity et Tokyo. A la même occasion sera présenté La

Cité Balzac à Paris, un projet de Daniel Purroy que reconstitue au cœur de Paris la façaded’un immeuble de la Cité Balzac récupérée avec l’aide des habitants avant sa démolition.Après la Nuit Blanche de l’année dernière, une nouvelle invitation est maintenant proposéeaux habitants pour accompagner cette façade au Palais Tokyo de Paris dans le cadre du Fes-tival "Banlieue is beautiful" qui aura lieu le 16/17/18 mai.

Synopsis du film 3 seconds et 5 minutesUne famille habite dans un logement de la Cité Balzac et doit le quitter avant sa démolition pourune rénovation du territoire due à des résolutions politiques, sociales et économiques.Croisements de différents points de vues vécus par les membres de la famille. Entre joie, nos-talgie, enthousiasme et indifférence, face à un quartier qui disparaîtra quelques jours après.L’artiste implique ces citoyens à jouer eux-mêmes dans un film de fiction autour de leur démé-nagement et la fin de leur communauté.

http://www.pasqualecalone.com/togheter/Accueil.htmlhttp://citebalzac-paris.blogspot.fr/

‰ 3 Cinés Robespierre Tél. : 01 46 82 51 12 ‰ Tarif unique : 5 €

Par Djihane Slimani

SEANCE HORS-LES MURSCatégorie compétition française du festivalEntre débrouille et embrouille, la vie et les petits trafics d’Eugène, "affaires man", de 20ans à Ouagadougou…Soirée en partenariat avec le Centre Social Balzac.Suivi d’un débat en présence des réalisateurs.

samedi 12 avril à 2

0h

Eugène Gabana le pétroliervendredi

18 avril à 20h

un film documentaire de Jeanne Delafosse et Camille Plagnet • 59 min • 2013

Parta-gez…

3 seconds et 5 minutesun film de Pasquale Calone

B. A

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Pour plus d’information : La Briqueterie • 17, rue Robert-Degert / 94400 Vitry-sur-SeineCourriel : mediation@alabriqueterie.com • Tél. : 01 46 86 17 61

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Vitry LivresEchangesDes livres àdonner ?L'association dont le but est defaire circuler les livres pour leurdonner plusieurs vies et per-mettre à tous d'y avoir accèsrecherche actuellement deslivres pour enfants et despoliciers.

Contact :Vick Poirier

Tél. : 06 60 19 83 06 Nuria Sentenac

Tél. : 06 79 20 38 83

La Briqueterie, ancienne usine de brique réhabilitée en Centre dedéveloppement chorégraphique a ouvert ses portes en 2013 àVitry-sur-Seine.Un appel à participation est lancé pour deux projets en cours qui au-ront lieu d’avril à septembre 2014 et seront présentés lors des Journéesdu Patrimoine, les 20 et 21 septembre.

Danse Qui Vive !danse & musique…Jeudi 3 avril de 18h à 23h, Rencontre avec des musiciens amateurs. Soirée dedécouverte et de partage de la musique folk trèsriche mais pas assez connue du public, avec d'au-tres musiciens, quelle que soit leur couleur musi-cale, à partir d’un même répertoire que nous leurproposons.Maison de la vie associative (36, rue Audigeois)

Dimanche 6 avril de 14h à 18hBal 14-18, gratuit. Venez nombreux vous divertiret n’hésitez pas à vous endimancher en cos-tumes des années 20 (voir p. 3).Gymnase Joliot-Curie (passage Joliot-Curie)

Lundis 7 et 28 avril de 19h à 21hCours d’accordéon diatonique avec DanielDenécheau. Les ateliers ont pour projetd’acquérir une technique de l’accordéondiatonique en abordant différents réper-toires folk.Jeudi 10 avril de 18h à 23hSoirée "Portes découvertes". Atelierdanse d’après la liste des danses établiepar les participants lors du premier ate-lier. Auberge espagnole (chacun apportedes victuailles à partager).Vendredi 11 avril de 19h à 22hStage de danses bretonnes : gavotte,kost-ar-hoat. Auberge espagnole.Salle Auber (18, rue Auber)

Jeudi 24 avril de 19h à 22hAtelier chants. Tout le monde pourray être acteur en apportant deschants traditionnels à danser.(Contact : yvroj.leborgne@gmail.com/ 06 75 08 16 45)Salle Auber (18, rue Auber)

Contact :Schéhérazade / Tél. : 06 27 02 32 71Courriel : dansequivive@gmail.comSite : http://dansequivive.blogspot.fr

Par Djihane Slimani

Les Ateliers d’écriture déambula-toires avec l’auteure Johanne Jarry(Montréal Quebec) du 5 au 26 avril.

Dans le cadre de sa résidence, Johanne Jarrycomposera une histoire de la Briqueterie, bâ-timent industriel conçu en 1867, à partir dematériaux hétéroclites traces d’un passéqu’elle entremêlera au présent dont noussommes les acteurs.

Pour ce faire, l’auteure propose dans un pre-mier temps des ateliers d’écriture déambula-toires dans les rues de Vitry et ses environs.Les trajets se traceront avec les participantsqui seront invités à répondre à des questionsque soulève le "vivre aujourd’hui". Ces ré-ponses deviendront matière et mémoires duprésent, tramé avec le passé dans un textede création.

Prenant pour point de départ La Briqueterie,située au 17 rue Robert Degert, ils serontd’une durée approximative de trois heures,avec plusieurs arrêts réservés à l’écriture. Ladéambulation s’adaptera au rythme des par-ticipants, du plus jeune au plus âgé.

Le projet de concert danséMusic for Eighteen Musiciansde Steve Reich avec la Cie MADde Sylvain Groud et l’EnsembleLinks (musiciens).

L’objectif du projet est de faire danser lepublic sur le chef-d’œuvre de Reich. Pour se faire, la Briqueterie recherche despersonnes qui travailleront en amont pours’approprier physiquement la pièce de Reichloin des codes traditionnels de la dansecontemporaine.Ce projet ne nécessite pas d’être danseur,mais simplement d’avoir envie de partager àplusieurs, un moment autour de la musique(celle de Steve Reich) et de la danse.La conception chorégraphique part de la pro-position des amateurs eux-mêmes durant desateliers répartis sur quinze heures d’avril à sep-tembre, conduits par Sylvain Groud et cinq dan-seurs transmetteurs.

La représentation finale aura lieu le 21 septembredans le cadre des Journées du Patrimoine à la Bri-queterie, avec le public présent ce jour-là.

Partagez…Découvrez…

La BriqueterieFenêtre surles Ateliersd’écrituredéambulatoireset le concertdansé Musicfor EighteenMusicians

Cie

MA

D.

le Relaiswww.ccv-vitry.fr

revue du Centre Culturel et de la vie associative de Vitry-sur-Seine

Mobilisation Généralejeudi 3 avril Soirée "Poèmes de Paix" dés 19h, Salle de quar-tier Commune de Paris ;samedi 5 & dimanche 6 avril Spectacle théâtral et musical, Maison de la vieassociative ;dimanche 6 avril Bal 14-18, Gymnase Joliot-Curie ;mercredi 9 avril Conférence-débat, Maison de la vie associative.4Voir pages 2 & 3

Mouvement de la paixsamedi 5 avril Café chouquettes, marché de Vitry (centre ville),de 10h à 12h.Contact : mvtpaix.vitry@yahoo.fr •www.blog.mvtpaix-vitry.org

Danse qui vive !en avril Cours d'accordéon diatonique, découverte etpartage de la musique folk, atelier danse,atelier chant…4Voir page 11

Peintres à Vitry4 avril au 7 juin Les adhérents de l'association exposent leurs œuvresdans les locaux du Crédit mutuel (1, av. de l'AbbéRoger Derry).Contact : 01 46 82 97 91

Société d'histoire de Vitrysamedi 12 avril Inauguration du cercle de généalogie, à 17h, auCentre de quartier du Port-à-l'Anglais (53 bis, rueCharles-Fourier / Vitry).Contact :histoire.vitry94@free.fr / histoire.vitry94.free.fr

Faso Musiksamedi 12 avril Découvertes des percussions africaines, au parc duCoteau, de 14h à 18h ;dimanche 13 avril Sur le passage des coureurs de l'Humarathon, de 9h30à 12h30.4Voir page 9

Arc-en-ciel • la sourcedimanche 13 avrilRepas convivial et musical, de 12h à 20h,au centre de quartier du Square del’Horloge (1, allée des acacias). Réserva-tion indispensable.Renseignements : 06 68 88 90 20 •arc.en.ciel.lasource@free.fr

Urban Dance Projectsamedi 5 & dimanche 6 avrilStage exceptionnel avec trois figures embléma-tiques de la street dance : Sandrine Sainte Croix(Waacking), Jihene Grey (House Dance), Clara Ba-jado (Hip Hop).Renseignements : asso.udp@gmail.com

Les 50 ans du CCVjeudi 10 avrilPortes découvertes par l'association Danse quiVive !4Voir page 11

Mémoire des Arméniens deFrance pour la Postéritéjeudi 17 avrilConférence "Les centrales nucléaires enArménie" à 21h, Maison de la vie associative(36, rue Audigeois).

Centre Culturel de Vitry36, rue Audigeois94400 Vitry-sur-SeineTél. :01 79 61 60 80Fax :01 79 61 60 81Courriel :centre.culturel@mairie-vitry94.frSite :http://www.ccv-vitry.fr/

Jours et horaires d’ouvertureau public :- lundi de 14h à 18h- du mardi au vendredi de 9h à 12het de 14h à 18h

- samedi de 9h à 12h (hors vacancesscolaires)

Cinéville aux 3 Cinés Robespierresamedi 12 avrilà 20h, projection du film de Pasquale Calone "3 Seconds et5 Minutes" en partenariat avec le Centre Social Balzac.Tarif : 5 € 4Voir page 10

EXCEPTIONNELsortie à l'Opéra Bastille --------Le Palais de Cristal, danse contempo-raine, dimanche 25 mai (Départ del'Hôtel de ville de Vitry à 13h15). Tarif :50 € (cout réel : 100 €).Inscription : Centre Culturel de Vitry •01 79 61 60 80

édité par le Centre Culturel de Vitry : 36, rue Audigeois - 94400 Vitry-sur-Seine • Directeur de la publication : Yolande Blavet • Rédacteur en chef : Michel Chevalier •Rédaction : Michel Chevalier, Emmanuel Fougeray, Jean-Yves Abasq, Djihane Slimani et les associations... • Mise en page : Catherine Dauchez • Imprimerie : Ville de Vitry-sur-Seine •Frais d’envoi à la demande par numéro : 1,1 € / Ce numéro a été tiré à 2000 exemplaires.

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