215
RappoRt annuel

Awb 2009 vf fr

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RappoRt annuel

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RappoRt annuel 2009

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S o m m a i r e

le Mot du président 6

un leader de dimension africaine 8

Des performances financières solideset pérennes

10

Des principes de gouvernance conformesaux meilleures normes

13

Faits marquants 18

une vision stratégique créatrice de valeur pour nos clients, nos actionnaires, nos collaborateurs et nos partenaires

• la stratégie du Groupe

• un positionnement volontariste sur des cibles de clientèle peu servies par le système bancaire

• un acteur régional de référence

21

Des réalisations performantes confirmantla nouvelle dimension du Groupe

• 1er collecteur de l’épargne au Maroc

• 1er distributeur de crédits au Maroc

• 1ère position dans la banque d’investissementet les activités de marché au Maroc

• leadership confirmé dans l’assurance

29

un Groupe engagé et responsable 45

Rapport de gestion 55

Contacts 212

RappoRt annuel 2009 5

Page 6: Awb 2009 vf fr

Le Mo t du P ré s iden t

l’année 2009 a été, pour le Groupe

atti jariwafa bank, marquée par

l’accélération du déploiement du plan

stratégique «attijariwafa 2012» mais

aussi par l’amélioration des niveaux de

rentabilité, nous confortant dans les

options de développement choisies.

Renforçant sa position d’acteur majeur

du paysage financier national et régional,

notre Groupe a ainsi enregistré des pro-

gressions significatives de l’ensemble de

ses indicateurs. le produit net bancaire

consolidé s’accroît de 21% à 13,3 milliards

de dirhams, le résultat net part du Groupe

ressort à 3,9 milliards de dirhams, s’amé-

liorant de 26% et le total bilan s’établit à

290,4 milliards de dirhams, en hausse de

12,1%. Cette évolution atteste du dyna-

misme déployé par toutes les entités du

Groupe, qui s’appuient sur une démarche

alliant gestion rigoureuse des risques et

maîtrise des coûts, et visant à conforter

la satisfaction de nos clients.

au Maroc, la synergie entre nos pôles

d’expertises dans tous les domaines de

la banque et de la finance, conjuguée à

la mobilisation de nos équipes a permis

de compenser les impacts de la crise

financière internationale sur l’économie

nationale et de placer notre Groupe en

première position en matière de collecte

d’épargne, de financement des différents

agents économiques et d’opérations de

marché et de banque d’investissement.

Dans le même temps, nous avons ré-

solument investi de nouveaux champs

d’activité, ouvrant l’accès des produits

financiers au plus grand nombre à tra-

vers plusieurs actions créatrices de

valeur et porteuses de progrès social :

« Hissab Bikhir », concept inédit de

banque économique, « pacte Rasmali »

accompagnant le développement de la

petite entreprise, ou encore « pacte Vert »

offre de financement innovante en faveur

du secteur agricole, en droite ligne avec

le plan Maroc Vert.

À l’échelle régionale, l’évolution rapide

de la contribution de nos filiales hors du

Maroc à notre compte de résultat vient

confirmer nos options stratégiques,

constituant des relais de croissance di-

versifiés et complémentaires. Dans cette

optique, le Groupe s’est attelé à l’ancrage

des banques récemment acquises en

afrique subsaharienne, en les inscrivant

Page 7: Awb 2009 vf fr

rapidement dans une nouvelle dynamique

de croissance et en les intégrant dans les

dispositifs de risques, de contrôle et de

conformité de notre Groupe.

attijariwafa bank europe n’a pas été

en reste. le dispositif de la filiale a été

consolidé dans le sens de l’élargissement

de son périmètre d’intervention, en vue

d’une participation de plus en plus impor-

tante à l’accroissement des flux entre nos

différentes zones d’implantation : europe,

Maghreb, afrique de l’ouest et afrique

Centrale. la plate-forme parisienne des-

tinée aux entreprises a été réorganisée

et ses moyens renforcés. en outre, la

transformation de nos implantations dans

7 pays d’europe en réseaux bancaires au

service des diasporas marocaine, et plus

globalement africaines, est aujourd’hui

largement engagée.

au niveau de la banque au Maroc, l’année

aura également vu la mise en oeuvre

des premiers grands projets structu-

rants du schéma directeur des systèmes

d’information, s’intéressant notamment

au pilotage analytique de la rentabilité,

à l’amélioration des dispositifs de maî-

trise des risques et à l’accroissement de

l’efficacité commerciale. parallèlement,

la revue de la gouvernance interne et de

l’organisation des diverses entités et

filiales du Groupe aura permis de tisser

des liens entre les équipes, désormais

réparties sur une vingtaine de pays, et

d’insuffler une culture et des objectifs

partagés.

C’est donc une étape majeure de la vie

du Groupe que nous avons franchie en

2009, donnant corps à l’assise panafricaine

d’attijariwafa bank et concrétisant l’am-

bition de notre projet de développement.

et c’est avec un élan renouvelé que nous

entamons l’exercice 2010, portés par des

équipes aux capacités reconnues, capita-

lisant des expertises multiples et tirant

profit de leur diversité culturelle. nous

entendons consolider les fondements de

notre stratégie en l’inscrivant dans une

logique de croissance forte et pérenne, au

bénéfice de tous nos partenaires : clients,

collaborateurs et actionnaires.

Mohamed El KEttani

Président Directeur Général

RappoRt annuel 2009 7

Page 8: Awb 2009 vf fr

Un leader de dimension africaine

1re Banque Maghrébine1er Groupe Bancaire de l’UEMOAActeur de référence de la CEMAC

Plus de 11 000 collaborateurs au service de plus de 4 millions de clients, présents dans 22 pays

Contribution par aCtivité au

total bilan Consolidé

31 décembre 2009

Banque Maroc, Europe et Zone Offshore

Sociétés de Financement Spécialisées

Assurance et Immobilier

Banque de Détail à l'International

67,4%7,8%

6,7%

18,1%

Page 9: Awb 2009 vf fr

20

6

18

11

10

5

21

22

7 4

19

16

14

15

17

9

12 23

8

13

1

15 Abu Dhabi16 Arabie

Saoudite17 Dubai

18 Espagne19 Libye20 Royaume-Uni

21 Burkina-Faso22 Cameroun23 Chine (non présente sur la carte)

1 Maroc2 Allemagne3 Belgique4 Congo5 Côte d’Ivoire 6 France7 Gabon

8 Guinée Bissau9 Italie10 Mali11 Mauritanie 12 Pays-Bas13 Sénégal14 Tunisie

Bureaux de représentation

En cours d'implantation

Implantations bancaires et financières

RappoRt annuel 2009 9

Page 10: Awb 2009 vf fr

Des performances financières solideset pérennesChiffres Clés Consolidés aux normes ifrs

struCture du produit net banCaire

31 décembre 2009

total créditen milliards MAD

140,8

179,2

206,2

31/12/0831/12/07 31/12/09

+15%

+27%

Résultat brut d’exploitationen milliards MAD

6,1

7,8

4,6

31/12/07 31/12/08 31/12/09

+34%

+28%

Coût du risqueen %

0,390,530,52

31/12/07 31/12/08 31/12/09

+0,14pt-0,13pt

taux de couvertureen %

77,876,4

80,7

31/12/07 31/12/08 31/12/09

-2,9pt-1,4pt

taux de contentialitéen %

5,5 5,3

6,5

31/12/07 31/12/08 31/12/09

-1,0pt-0,2pt

Résultat neten milliards MAD

3,64,6

2,7

31/12/07 31/12/08 31/12/09

+32%+26%

Bénéfice par action(1)

en milliards MAD

16,220,4

12,7

31/12/07 31/12/08 31/12/09

+27%+26%

Fonds propresen milliards MAD

21,124,8

18,2

31/12/07 31/12/08 31/12/09

+18%+16%

total bilanen milliards MAD

258,9290,3

211,9

31/12/07 31/12/08 31/12/09

+12%+22%

Produit net bancaireen milliards MAD

31/12/07 31/12/08 31/12/09

13,3

8,811,0

+25%

+21%

total dépôten milliards MAD

31/12/0931/12/07 31/12/08

164,2

201,8220,8+23%

+9%

(1) Résultat net part du Groupe de la période / nombre d’action.

Créances en souffranceen milliards MAD

8,9 10,08,2

31/12/07 31/12/08 31/12/09

+8,5%+12,6%

Page 11: Awb 2009 vf fr

Chiffres Clés Consolidés aux normes ifrs

(1) au 31/12/2009 : 1 USD = 7,89955 MAD 1 Euro = 11,30400 MAD.(2) Total crédits = crédits à la clientèle + crédits aux établissements de crédits.(3) Total dépôts = dépôts de la clientèle + dépôts des établissements de crédits.(4) Rendement des fonds propres du début d’exercice hors dividendes au titre de l’exercice précédent.(5) Résultat net / Total bilan.

(MaD m) (1) 2007 2008 2009

Total bilan 211 911 258 942 290 347Fonds propres 18 156 21 091 24 782Total crédits (2) 140 764 179 176 206 234Total dépôts (3) 164 158 201 833 220 799Produit net bancaire 8 793 10 967 13 255Résultat brut d’expoitation 4 568 6 120 7 850Résultat net 2 750 3 637 4 591Résultat net part du groupe 2 454 3 118 3 941Taux de contentialité 6,5 % 5,5 % 5,3 %Taux de couverture 80,7 % 77,8 % 76,4 %Coefficient d’exploitation 48,1 % 44,2 % 40,8 %Coût du risque 0,52 % 0,39 % 0,53 %ROE (4) 17,8 % 20,8 % 22,7 %ROA (5) 1,3 % 1,4 % 1,6 %

rating

FitCh RatinG Décembre 2009

Long-term en devises BB+

Short-term en devises B

Long-term en monnaie locale BBB-

Short-term en monnaie locale F3

Perspective stable

CaPital intElliGEnCE Mars 2009

Long-term BBB-

Short-term A3

Financial Strength BBB

Perspective stable

StanDaRD & PooR’S Juillet 2009

Long-term BB

Short-term B

Perspective stable

RappoRt annuel 2009 11

Page 12: Awb 2009 vf fr

Conseil d’Administration

M. abdelaziz alaMiPrésident d’honneur

M. Mohamed El KEttaniPrésident Directeur Général

M. hassan BoUhEMoUAdministrateurReprésentant SNI

M. Manuel VaRElaReprésentant Grupo Santander

M. El Mouatassim BElGhaZiVice-président

M. José REiGAdministrateur

M. hassan oURiaGliReprésentant F3I

M. antonio ESCaMEZ toRRESVice-président

M. abed YaCoUBi SoUSSanEAdministrateur

M. Matias aMat RoCaReprésentant CorporaciónFinanciera Caja de Madrid

M. Mounir El MaJiDiAdministrateur Représentant SIGER

M. Javier hidalgo BlaZQUEZAdministrateur

Mme Wafaâ GUESSoUSSecrétaire

Page 13: Awb 2009 vf fr

Des principes de gouvernance conformes aux meilleures normes

afin de répondre aux attentes de ses clients, de ses actionnaires, et de ses collaborateurs, le groupe attijariwafa bank s’est fixé des objectifs

ambitieux en matière de gouvernance d’entreprise, de déontologie et de gestion des risques.

Quatre organes, issus du Conseil d’administration, ont été mis en place à savoir :

• le comité stratégique• le comité des nominations et des rémunérations• le comité d'audit et des comptes• le comité des grands risques

Ces comités ont pour mission d'instruire et de préparer les décisions du Conseil d'administration en matière de stratégie, de gestion des risques et d'optimisation des leviers de pilotage prioritaires du Groupe.

le principe de collégialité des décisions dans la gestion du Groupe est as-suré à travers :

• le comité de direction générale, composé des Directeurs Généraux et présidé par le Président Directeur Général, assure le pilotage de la performance du Groupe et veille à la mise en œuvre de la stratégie telle qu'approuvée par le Conseil d'administration ;

• le comité exécutif, présidé par le Président Directeur Général ou un mem-bre de la Direction Générale, dirige la banque sur le volet opérationnel, organisationnel et administratif ;

• les comités spécialisés, présidés par le Président Directeur Général ou un membre de la Direction Générale, qui s’ajoutent aux organes de gouvernance et complètent le dispositif.

13RappoRt annuel 2009

Page 14: Awb 2009 vf fr

Comité exéCutif

M. Boubker JaÏ

Directeur Général - Pôle Banque de Financement et d’Investissement et Marchés, et Filiales Financières

M. omar BoUnJoU

Directeur Général - PôleBanque de Détail

M. ismaïl DoUiRi

Directeur Général - Pôle Finances, Transformation et Opérations

M. talal El BEllaJ

Gestion Globale des Risques

M. Chakib ERQUiZi

Banque des Marchés

M. Mouawia ESSEKElli

Administrateur Directeur Général Attijariwafa bank Europe

M. hassan BEDRaoUi

Systèmes d’Information Groupe

M. Saâd BEnJElloUn toUiMi

Banque de l Entreprise

M. abdeljaouad DoSS BEnnani

Finances Groupe

M. Mohamed El KEttani

Président Directeur Général

Comité de direCtion générale

Page 15: Awb 2009 vf fr

M. omar GhoMaRi

Capital Humain Groupe

Mme Wafaâ GUESSoUS

Logistique & Achats Groupe et Secrétariat du Conseil

Mme Mouna KaDiRi

Communication Groupe

M. Said SEBti

Banque des Particuliers et Professionnels

M. abdellatif SEDDiQi

Rationalisation des structures

M. hicham SEFFa

Services et Traitements Clientèle

M. abdelkrim RaGhni

Administrateur Directeur Général - CBAO Groupe Attijariwafa bank

M. Youssef RoUiSSi

Banque de Financement

M. Brahim SaÏD

Audit Général

Mme noufissa KESSaR

Banque Privée

M. abderrazak laMRani

Conformité Groupe

M. Mounir oUDGhiRi

Administrateur Directeur Général - SIB Groupe Attijariwafa bank

RappoRt annuel 2009 15

Page 16: Awb 2009 vf fr

prinCipales partiCipations au 31 décembre 2009

struCture du Capital au 31 décembre 2009

nom de la filiale % de contrôle

Etablissements financiers Attijariwafa bank Europe 100,00%

Attijari International Bank 50,00%

Attijari bank Tunisie 54,56%

Banque Internationale pour le Mali 51,00%

CBAO Groupe Attijariwafa bank 80,16%

Crédit du Sénégal 95,00%

Union Gabonaise de Banque 58,71%

Crédit du Congo 91,00%

Société Ivoirienne de Banque 51,00%

Filiales para-bancaires Wafasalaf 50,94%

Wafabail 97,83%

Wafa Immobilier 100,00%

Attijari Immobilier 100,00%

Attijari Factoring Maroc 75,00%

Wafacash 99,13%

Wafa LLD 100,00%

Filiales financières Attijari Finances Corp. 100,00%

Wafa Gestion 66,00%

Attijari Intermédiation 100,00%

assurance Wafa Assurance 79,23%

personnel Groupeattijariwafa bank

1,96%

Institutionnels nationaux31,83%

Corporación Financiera Caja de Madrid

3,42%

Grupo Santander4,55%

Groupe SnI13,47%

Flottant et autres14,73%

Groupe ona30,04%

Page 17: Awb 2009 vf fr

une rentabilité supérieure à Celle du marChé

l’action attijariwafa bank a surperformé durant l’année 2009 l’indice général MaSI. après son évolution au rythme

du marché durant le premier trimestre, l’annonce des résultats annuels 2008 a propulsé le titre à un plus haut de

297 Dirhams, avant de subir la correction encourue par l’ensemble du marché. néanmoins, le titre a démontré une

certaine résilience à la tendance baissière du marché, à compter du mois de Juin 2009, enregistrant ainsi un recul

semestriel de -9,1% comparé à -10,4% pour le MaSI.

l’action attijariwafa bank clôture l’année 2009 à 270 Dirhams, enregistrant une performance annuelle de 4,9%, à contre-

tendance du MaSI qui recule de -4,9% ou encore l’indice du secteur bancaire qui décroît de -1,4%. Cette évolution a

été accompagnée par des échanges en hausse : le volume global moyen quotidien s’établit à 118 milllions de Dirhams,

contre 77 millions de Dirhams une année auparavant.

indiCateurs boursiers du titre attijariwafa bank

attijariwafa bank 31/12/2007 31/12/2008 31/12/2009

Cours de clôture 308 258 270

Plus haut 340 355 297

Plus bas 230 247 210

P/B(*) 3,5x 2,6x 2,5x

P/E(*) 24,2x 15,9x 13,2x

DY 1,6% 1,9% 2,2%

Nombre d’actions 192 995 960 192 995 960 192 995 960

Capitalisation boursière (MDH) 59 443 49 696 52 109

(*) le PER et le P/B sont calculés sur la base du RNPG et des Fonds propres.P/E = Cours / BPA de l’année en cours ; P/B = Cours / FPPG ; DY = Dividende / Cours

60

70

80

90

100

110

120

déc-08

jan-09fév-09

mars-09

avr-09mai-09

juin-09

juil-09aoû-09

sep-09

oct-09nov-09

déc-09

ATW base 100 MASI base 100

RappoRt annuel 2009 17

Page 18: Awb 2009 vf fr

Déploiement d’un plan de développement régional avec un focus sur l’afrique de l’ouest et l’afrique Centrale

• Finalisation de l’acquisition de participations majoritaires

dans le Crédit du Congo, l’union Gabonaise de Banque,

la Société Ivoirienne de Banque, et le Crédit du Sénégal,

accompagné de la cession de 24% de la participation

de Wafa assurance dans le Crédit du Maroc au profit

du Crédit agricole (France) et de la cession de 15% de

Wafasalaf à Sofinco.

• lancement des activités en libye à travers l’ouverture

d’un bureau de représentation.

• Renforcement des fonds propres d'attijariwafa bank

et de ses filiales :

- attijariwafa bank Maroc : émission de deux dettes

subordonnées de 1 milliard de Dirhams chacune ;

- attijari bank tunisie : augmentation de capital

de 56 millions de Dinars.

Accélération de la politique de croissance externe

Renforcement de la capacité de distribution de produits financiers, avec un réseau d’agences atteignant 1806 agences à fin 2009.

• attijariwafa bank : + 92 agences.

• Wafacash : + 61 agences dont 12 en propre et 49 pour

les franchisés.

• attijari bank tunisie : + 12 agences.

• CBao - Groupe attijariwafa bank (Sénégal) : + 6 agences

et 7 bureaux.

• BIM (Mali) : + 3 agences.

• Wafa assurance : octroi d’agréments au profit de 17 nou-

veaux agents.

Poursuite du programme d’extensiondu réseau de distribution au Maroc et à l’international

pour la 3ème année consécutive, le prestigieux magazine

the Banker, publication du Groupe Financial times a élu

le groupe attijariwafa bank, meilleure banque de l’année

2009 au Maroc. l’équipe éditoriale du magazine a voulu

récompenser la banque pour la qualité de ses performan-

ces et la pertinence de sa stratégie.

le magazine Global Finance a primé le Groupe bancaire

pour la sixième fois, en récompense des initiatives prises

notamment le lancement du concept novateur de Banque

économique ou « low Income Banking », sa stratégie d’ex-

pansion sur le territoire à travers l’ouverture de nouvelles

agences bancaires ainsi que l’augmentation significative

du nombre de détenteurs de cartes bancaires.

Distinctions internationales : Attijariwafa bank, primée meilleure banque de l’année 2009

Faits marquants

Page 19: Awb 2009 vf fr

• attijariwafa bank :

- pacte vert : offre de financement dédiée aux agriculteurs

et opérateurs de l’agro-industrie, s’inscrivant dans le

cadre du plan « Maroc Vert 2020 » ;

- Miftah assaad : crédit immobilier destiné à faciliter

l’accès au logement pour la classe moyenne ;

- « Solutions Bidaya » : produit bancaire destiné aux

jeunes actifs de moins de 35 ans.

• Wafacash :

- Hissab Bikhir : concept novateur de banque économique

ou « low income banking » ;

- partenariat avec Moneygram étoffant l’offre de trans-

fert d’argent.

• Wafa assurance : refonte de la gamme des assurances

automobile et lancement de deux nouveaux produits.

• attijari bank tunisie : élargissement significatif de la

gamme des produits destinés à la clientèle des entre-

prise et des particuliers.

• attijariwafa bank : avancement substantiel de la mise

en œuvre du Schéma Directeur « e-btikar » :

- Déploiement d'un outil de gestion de la relation

client ;

- Renumérotation des comptes et lancement du projet

« Inbitak » pour la salle des marchés ;

- poursuite du projet Bâle II avec la mise en place d’une

notation interne clients;

- Data warehouse : mise en production du chantier

pilotage de la rentabilité analytique.

• BIM (Mali) : lancement du plan de transformation bap-

tisé « nyeta ».

• Wafa Immobilier : déploiement généralisé d'un système

de vente dans le réseau attijariwafa bank.

• attijari Factoring : intégration de l’activité confirming

et la mise en œuvre d'un nouveau système de gestion

de l'activité.

Dynamique commerciale insufflée par le développement de l’ensemble des métiers du Groupe

Lancement et développement de projets organisationnels et informatiques d’envergure

RappoRt annuel 2009 19

Page 20: Awb 2009 vf fr

« Avec ses services financiers et ses formules d’épargne adaptés à nos besoins, le groupe Attijariwafa bank nous aide à réaliser nos projets de vie. »

amadou thiam, médecin (Dakar)

Page 21: Awb 2009 vf fr

RappoRt annuel 2009 21

U n e v i s i o n s t r a t é g i q u e c r é a t r i c e d e v a l e u r p o u r n o s c l i e n t s , n o s a c t i o n n a i r e s ,

n o s c o l l a b o r a t e u r s e t n o s p a r t e n a i r e s

Page 22: Awb 2009 vf fr

Une vision stratégique créatrice de valeur pour nos clients, nos actionnaires, nos collaborateurs et nos partenaires

Banque universelle, acteur de référence au Maghreb et en afrique subsaharienne, attijariwafa bank récolte cette année

les fruits de son développement, grâce à la consolidation de son positionnement sur ses marchés historiques et la

conquête de nouveaux marchés à travers une politique de croissance externe dynamique et sécurisée.

La stratégie du Groupes’articule autour de plusieurs axes spécifiques

• le choix d’une croissance

récurrente et rentable : le groupe

attijariwafa bank privilégie une

croissance récurrente et rentable,

en vue d’accroître sa capacité

d’investissement, réaliser des

économies d’échelle et réduire

ses coûts, lui permettant ainsi

de proposer à sa clientèle des

produits et services innovants et

au meilleur prix ;

• la consolidation du leadership au

niveau local : dans le cadre du plan

stratégique « attijariwafa 2012 », le

Groupe prévoit de consolider ses

parts de marché à travers le déve-

loppement de la banque de détail,

l’amélioration de la gestion et du

financement de la petite entreprise,

ainsi que l’optimisation des synergies

entre les différents compartiments

de banque universelle ;

• le développement de la banque

universelle dans les filiales afri-

caines : attijariwafa bank est réso-

lument engagée à accompagner la

dynamique économique du continent

africain à travers le déploiement

de tous ses métiers, le partage du

savoir-faire et la mise en réseau

de toutes les expertises. le Groupe

contribue de manière active à l’effort

de bancarisation de la population, à

l’élargissement de la base clientèle

à l’ensemble des agents économi-

ques et enfin au financement des

projets d’infrastructure dans les

pays d’implantation.

Page 23: Awb 2009 vf fr

RappoRt annuel 2009 23

Une vision stratégiqUe c r é at r i c e d e va l e U r p o U r n o s c l i e n t s , n o s a c t i o n n a i r e s , n o s c o l l a b o r at e U r s e t n o s pa r t e n a i r e s

le groupe attijariwafa bank a lancé en 2009 plusieurs actions visant la conquête de nouvelles cibles de clientèle

complétant son positionnement de banque universelle et réaffirmant son rôle de banque citoyenne.

Un positionnement volontaristesur des cibles de clientèle peu servies parle système bancaire

La Banque Économiqueattijariwafa bank a développé en

2009 un concept novateur destiné à

démocratiser l’accès aux produits et

services bancaires. ainsi, hissab Bikhir

est la première banque économique

du Maroc offrant l’opportunité à la

clientèle à faibles revenus de s’insérer

dans le système socio-économique

du pays.

Ciblant une population non bancarisée,

il prend la forme d’un compte ban-

caire simplifié adossé à des produits

monétiques de base, commercialisé

à travers un réseau de plus de 360

agences.

attijariwafa bank s’appuie sur un

réseau de distribution étendu et

situé dans des zones proches des

populations cibles dans les milieux

urbains et périurbains, sous l’égide

d’une marque de commercialisation,

largement implantée : Wafacash.

Il s’agit d’agences au merchandi-

sing et à l’environnement adaptés,

aux horaires d’ouverture assouplis

et véhiculant une image attractive

au profit d’une clientèle à revenus

modestes ou irréguliers .

La PetiteEntrepriseFidèle à sa politique citoyenne, le

groupe attijariwafa bank réaffirme

son soutien aux petites entreprises

à travers le Pacte Rasmali, une of-

fre dédiée pour leur permettre de

poursuivre leur développement, de

devenir performantes et de faire face

aux défis de la croissance.

Les petites entreprises peuvent compter

sur une grande banque

Pacte RasmaLiPour faire grandir les petites entreprises

www.attijariwafabank.com

Page 24: Awb 2009 vf fr

PACTE VERT Des solutions d’experts au service de l’agriculture et de l’agro-industrie

UNE BANQUEAU CŒURDE MAROC VERT

pour accompagner le plan sectoriel

national marocain appelé « plan Maroc

Vert », attijariwafa bank a consacré

une enveloppe de 25 milliards de

Dirhams, sur les 5 années à venir, via

le lancement du Pacte Vert, une offre

sur mesure visant à soutenir toutes

les filières du secteur agricole et de

l’agro-industrie, à travers :

- le crédit d’investissement Macharii : produit adapté à tout projet d’inves-

tissement, aux remboursements

modulables et aux modalités de

taux flexibles ;

- le fonds dédié agram invest : destiné

à l'investissement en fonds propres

dans des sociétés spécialisées dans

l’agro-alimentaire et l’agro-industrie.

les investissements sont réalisés

sous forme de prise de participation

au capital ou par souscription à

des émissions obligataires simples

ou donnant accès au capital des

sociétés cibles ;

- le crédit de campagne : crédit

bancaire destiné à financer les

besoins ponctuels des exploitations

agricoles ou unités agro-industriel-

les et à alléger les tensions sur la

trésorerie ;

- une offre riche de produits d’as-surance : la banque propose une

palette de produits d’assurance-vie

et non-vie, dont la « Multirisques

agro plus » et la « Multirisques

agricole ».

U n e v i s i o n s t r a t é g i q U e c r é at r i c e d e valeUr

Le secteur Agricole

Page 25: Awb 2009 vf fr

25

Un acteur régional de référence

attijariwafa bank a privilégié une

stratégie fondée d’une part, sur des

acquisitions ciblées et d’autre part,

sur des investissements organiques

dans des zones à fort potentiel.

S’appuyant sur un modèle de ban-

que universelle, la spécificité des

marchés locaux, le Groupe a ainsi

développé sa présence et établi des

positions fortes au Maghreb et en

afrique Subsaharienne.

trois principes majeurs guident cette

stratégie à l’international :

- le déploiement d’un modèle de

gouvernance basé sur le socle des

normes, pratiques et valeurs du

Groupe tout en veillant à l’harmo-

nisation des process et le pilotage

des activités ;

- le déploiement de tous les métiers

de la banque et le développement

des activités para-bancaires, en

exploitant au mieux les synergies

du groupe attijariwafa bank ;

- l’accompagnement de la dynami-

que économique des pays cibles,

à travers une contribution active

à l’effort de bancarisation des po-

pulations, des solutions innovantes

de soutien des petites et Moyennes

entreprises et une participation

significative au financement des

projets d’infrastructure.

Positionnement du Groupe

RappoRt annuel 2009

Page 26: Awb 2009 vf fr

U n e v i s i o n s t r a t é g i q U e c r é at r i c e d e valeUr

l’année 2009 a été marquée par la

poursuite des acquisitions de banques

de proximité, dans les pays d’afrique

subsaharienne. ainsi, le groupe

attijariwafa bank a racheté les filiales

bancaires du groupe Crédit agricole

France, implantées en afrique Centrale

et en afrique de l’ouest :

• l’Union Gabonaise de Banque

troisième banque au Gabon, l’union

Gabonaise de Banque dispose d’un

réseau de cinq agences avec un effectif

de 298 collaborateurs ;

• Société ivoirienne de Banque

la banque dispose d’un réseau de

16 agences, avec un effectif de 407

collaborateurs. elle occupe la 6ème

position au niveau du marché ban-

caire ivoirien ;

• Crédit du Sénégal

l’établissement bancaire dispose d’un

réseau bancaire de 8 agences, avec un

effectif de 210 collaborateurs, occupant

le 6ème rang au Sénégal ;

• Crédit du Congo

acteur de référence sur le marché

congolais, le Crédit du Congo dispose

d’un réseau de 4 agences avec un

effectif de 200 collaborateurs.

Cette opération stratégique a permis

de réaliser cette année, les objectifs

tracés dans le plan de développement

« attijariwafa 2012 ».

Dans la même période, attijariwafa bank

a poursuivi le déploiement des plans

de transformation et de développe-

ment, des autres filiales :

• Poursuite du programme

d’expansion d’attijari bank

tunisie

la filiale bancaire poursuit sa conquête

du marché bancaire tunisien par

l’élargissement de son réseau en

2009, à travers l’ouverture de 12

nouvelles agences, pour le porter à

149 branches.

la finalisation du programme de

transformation a permis de hisser

la banque aux premiers rangs au

regard des critères de rentabilité.

avec un coefficient de rentabilité des

fonds propres de près de 30% et une

croissance observée de près de 50%

de son cours boursier, attijari bank

tunisie confirme sa volonté de devenir

un acteur de référence au sein du

marché bancaire tunisien ;

• Consolidation du position-nement de CBao-Groupe attijariwafa bank

après une année 2008 marquée

par la prise de contrôle de la CBao

par le groupe attijariwafa bank et

une fusion réussie entre la CBao et

attijari bank Sénégal, CBao - Groupe

attijariwafa bank, consolide en 2009

sa position de leader au sein du marché

bancaire de l’espace ueMoa.

l’adoption d’une nouvelle démarche

commerciale, l’extension du réseau

ainsi que l’élargissement de la

gamme de produits ont constitué les

principaux leviers de la stratégie de

développement en 2009.

Développement du Réseau en Afrique et en Europe

Siège de CBao - Groupe attijariwafa bank (Dakar)

Page 27: Awb 2009 vf fr

27

Dans le cadre du renforcement de sa

position sur le marché des particuliers

et des professionnels, la banque a

mené plusieurs actions de conquête

grand public. 6 nouvelles agences ont

été ouvertes dans différentes régions

du pays (thies, Saint louis, touba

et Ziguinchore). la CBao - Goupe

attijariwafa bank dispose ainsi d’un

réseau de 60 agences à travers le

Sénégal.

au delà de sa participation à l’effort

de bancarisation, CBao - Goupe

attijariwafa bank confirme sa

position de leader sur le marché

des entreprises, grâce à une offre

adaptée et un réel engagement en

faveur du développement économique

et au financement des chantiers

structurants du pays.

• transformation de la BiM (Banque

internationale pour le Mali)l’événement majeur de l’année 2009 pour la BIM est incontestablement le lancement du plan de transformation baptisé « nyeta » dont l’objectif est de mettre la banque aux standards du Groupe et d’accélérer le dévelop-pement de ses activités.parallèlement, la banque a adopté une nouvelle organisation, étoffé son réseau et élargi son offre produits.la banque consolide ainsi sa position de deuxième grande institution ban-caire du pays, avec un réseau de 57 agences et bureaux et un effectif de près de 320 collaborateurs.

• Poursuite de la transformation

d’attijariwafa bank Europe en

banque de détail

Ciblant la diaspora africaine résidant

en europe ainsi que les entreprises

opérant entre l’afrique et l’europe,

attijariwafa bank europe a franchi de

nouvelles étapes en 2009, se dotant

d’un nouveau Système d’Informa-

tions et transformant l’essentiel de

ses bureaux de représentation en

agences bancaires.

Dans le même temps, elle a adapté

son organisation aux nouveaux enjeux

et poursuivi le développement de son

réseau de distribution.

Siège de attijariwafa bank europe (paris)

RappoRt annuel 2009

Page 28: Awb 2009 vf fr

« Depuis que j’ai confié mes transactions financières au groupe Attijariwafa bank, mon portefeuille s’en porte mieux. »

anas ouaZZani, promoteur immobilier (Casablanca)

Page 29: Awb 2009 vf fr

RappoRt annuel 2009 29

D e s r é a l i s a t i o n s p e r f o r m a n t e s c o n f i r m a n tl a n o u v e l l e d i m e n s i o n d u G r o u p e

Page 30: Awb 2009 vf fr

1er collecteur de l’épargne au Maroc

À travers les différents véhicules de

placement proposés par la banque à

ses clients, attijariwafa bank est le

premier collecteur de l’épargne au

Maroc avec un total de 217,5 milliards

de Dirhams, en croissance de 6,6% par

rapport à 2008.

l e groupe attijariwafa bank opère dans des marchés en profonde transformation. au Maroc, l’industrie bancaire

connaît un fort développement, marqué par la multiplication des produits d’épargne et par le potentiel de ban-

carisation du pays.

Évolution de l’épargneglobale collectée parle Groupe au Maroc

(en

mill

iard

s de

dir

ham

s)

2008

204,1

2009

217,5

+6,6

%

Maroc

Afrique Subsaharienne

Tunisie

Europe

Autres

0,40,86,5

84,0

8,2

Structure de l’épargne par zone géographique (en %)*

* épargne globale collectée par le Groupe

Page 31: Awb 2009 vf fr

des réalisations performantes confirmant la noUvelle dimension dU groUpe

RappoRt annuel 2009 31

les différents marchés de la Banque de Détail ont contribué à cet effort de collecte des dépôts

• la Banque des Particuliers et des

Professionnels : principal marché

de collecte de l’épargne classique,

la Banque des particuliers et des

professionnels s’est inscrite dans

une dynamique continue et sou-

tenue de conquête de la clientèle,

basée sur le lancement de produits

innovants et la diversification des

offres (Hissab Kafi, Hissab Fayda,

Solutions Bidaya, etc.).

• la Banque des Marocains sans

Frontières : en dépit du contexte

de crise économique et finan-

cière, le Groupe a poursuivi l’ac-

compagnement de ses clients

Marocains Résidents à l’Étranger

par la mise en place d’un dispositif

spécifique: réduction des coûts de

transferts, extension du réseau de la

banque à l’étranger, lancement de

produits bancaires innovants. les

premières retombées de ces me-

sures ne se sont pas faites attendre

puisque le Groupe a vu les transferts

des MRe transitant par son réseau

augmenter de +2,1%, gagnant 1,5

point de part de marché et captant

près du tiers de ces transferts. les

dépôts de la clientèle MRe ont

progressé de 5,3%, pour s’établir à

32,3 milliards de Dirhams, soit une

part de marché de 26,7%.

• la Banque Privée : s’inscrivant

constamment dans une démarche

proactive d’accompagnement de

ses meilleurs clients, le Groupe

a érigé la Banque privée en tant

que Business unit rattachée au

pôle Banque de Détail et a pris

des mesures importantes visant à

améliorer la qualité de service et à

développer une gamme de produits

exclusifs et sur mesure destinés à

cette clientèle.

avec une part de marché en 2009 de

26%, le Groupe a enregistré, en 2009,

une croissance moyenne de 1,5%

pour s’établir à plus de 153 milliards

de Dirhams.

la structure des ressources de la

banque est parmi les plus favorables

du secteur, la part de ressources

non rémunérées représentant plus

de 65% des ressources globales,

attestant d'un pilotage commercial

ciblé et d'une base de clientèle de

plus en plus élargie.

Les dépôts de la clientèle

Évolution de l’encours des dépôts au Maroc

2008

151

2009

153,3

+1,5

%

(en

mill

iard

s de

dir

ham

s)

Évolution de la structure des dépôts au Maroc

Ressources non rémunérées

Ressources rémunérées2009

65,8%

34,2%

2008

64,0%

36,0%

Page 32: Awb 2009 vf fr

• Clientèle Particuliers

et Professionnels

l’offre aux particuliers comprend sept

gammes de produits à rentabilité et

risque différents, présentant des

avantages compétitifs par rapport à

celles proposées sur le marché.

• Clientèle Entreprises

et institutionnels

Wafa Gestion propose trois gammes

de produits allant de la gestion de la

trésorerie sans risque sur le capital

investi, à l’investissement dans des

titres émis ou garantis par l’État sur

une durée minimale de deux ans.

• Clientèle Privée

Quatre opCVM sont dédiés à ce type de

clientèle avec pour principal objectif

l’optimisation du rendement sur une

durée de placement minimale en

fonction de l'appétence aux risques

des clients et de leur horizon d'in-

vestissement.

en 2009, Wafa Gestion a consolidé sa

position de leader du marché de la

gestion d’actifs à fin 2009 avec plus

de 55 milliards de Dirhams d’encours

sous gestion, soit une part de marché

de 29,6%.

alors que le marché de la gestion

collective a enregistré une progres-

sion de 31 milliards de Dirhams en

2009 pour s’établir à 187 milliards

de Dirhams, Wafa Gestion a réalisé

une collecte additionnelle de 8,7 mil-

liards de Dirhams, conservant ainsi

sa position de marché.

Sur le segment des institutionnels,

Wafa Gestion a emporté 3 appels

d’offres, tandis que sur le segment

de la clientèle privée, la filiale du

Groupe a mis en place de nouveaux

mandats pour la gestion de fonds

dédiés aux personnes physiques

(fonds obligataire, fonds action, fonds

structuré).

Évolution de l’encourssous gestion

(en

mill

iard

s de

dir

ham

s)

2008

46,6

2009

55,3

+18,

7%

le groupe attijariwafa bank, à travers sa filiale Wafa Gestion, occupe une position majeure de la gestion d’actifs

au Maroc, en termes d’encours sous gestion, mais aussi à travers son approche multi-expertises couvrant tous

les segments de clientèle - investisseurs institutionnels, entreprises et particuliers, ainsi que toutes les classes

d’actifs.

la satisfaction des clients est au cœur des priorités de Wafa Gestion. Sa culture d’entreprise se nourrit des règles et

valeurs qu’exige son métier, à savoir la protection et le développement de l’épargne des clients en recherchant l’opti-

misation du rendement. Wafa Gestion offre à ses clients plusieurs offres selon le profil investisseur :

Les actifs sous gestion

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Page 33: Awb 2009 vf fr

33

Institutionnalisée par la promulgation

du Code des assurances en 2002, la

bancassurance occupe aujourd’hui

une place prépondérante au niveau

de la distribution des produits

d’assurance au Maroc. en 2009, le

groupe attijariwafa bank consolide sa

position de leader dans la bancassurance,

avec un accroissement de l’encours

de 22% et l’enrichissement de la

gamme de produits.

RappoRt annuel 2009

Évolution de l’ encours épargne Bancassurance

(en

mill

iard

s de

dir

ham

s)

2008

6,6

2009

8,0

+ 22

%

La bancassurance

Page 34: Awb 2009 vf fr

des réalisations performantes c o n f i r m a n t l a n o U v e l l e d i m e n s i o n d U groUpe

1er distributeur de crédits au Maroc

Dans un contexte marqué par une crise économique et financière internationale, et une rareté des ressources,

attijariwafa bank a continué à accompagner ses clients et à contribuer au financement de l’économie marocaine,

tout en maintenant un système rigoureux de pilotage des risques.

au cours de l’année 2009, attijariwafa bank

a vu ses engagements par caisse sur

ce segment au Maroc atteindre près de

71 milliards de Dirhams, contribuant

ainsi activement au financement de

l’économie marocaine et des grands

projets d’infrastructure.

une impulsion forte a également

été donnée à la diversification et

l’élargissement des services offerts à

la clientèle, à travers une collaboration

et une coordination optimisée des

lignes métiers et des filiales autour

des Grandes entreprises et de leurs

collaborateurs, attijariwafa bank déploie

aujourd’hui une offre de produits et

services globale, impliquant l’ensemble

des lignes métier du Groupe.

Évolution des crédits distribuéspar le Groupe au Maroc*

Structure des crédits par zone géographique (en %)*

(en

mill

iard

s de

dir

ham

s)

2008

139,7

2009

155,7

+11,

5%

Dynamisation du positionnement sur le segment des Grandes Entreprises

Maroc

Afrique Subsaharienne

Tunisie

Europe

Autres

0,91,07,9

81,6

8,6 Maroc

Afrique Subsaharienne

Tunisie

Europe

Autres

0,91,07,9

81,6

8,6

* Crédits par décaissement aprés élimination des encours intragroupe

Page 35: Awb 2009 vf fr

35RappoRt annuel 2009

attijariwafa bank continue de renforcer

son positionnement sur ce segment

à travers une organisation dédiée,

privilégiant une plus grande proximité et

une politique commerciale dynamique

sur l’ensemble du territoire.

l’année 2009 a été marquée par

l’élargissement de son réseau de

distribution à travers le Royaume

avec l’ouverture de quatre nouveaux

Centres d’affaires à nador, Berkane,

Beni Mellal et ait Melloul.

prenant appui sur l’expertise et le

professionnalisme de ses équipes, le

Groupe a affiché en 2009 sa stratégie

commerciale avec le lancement de

plusieurs campagnes thématiques sur

les principaux produits et services à

même de renforcer la compétitivité de

la pMe, à savoir : le développement à

l’international et la gestion du poste

fournisseur.

le Groupe accompagne également

le pacte national pour l’Émergence

Industrielle dont un axe important est

consacré à la compétitivité des pMe.

Dans ce cadre, des programmes et une

offre spécifique visant à consolider le

tissu des pMe, soutenir leur crois-

sance et renforcer leur productivité

ont été mis en place.

Dans le même temps, une offre

d’accompagnement dédiée à la petite

entreprise a été lancée.

parallèlement, la banque a conclu

plusieurs conventions de partenariat

et de coopération avec des organis-

mes extérieurs qui se sont avérées

fructueuses, notamment :

- la convention de soutien aux secteurs

en difficulté, à savoir le textile, le

cuir, l’équipement automobile et

l’électronique ;

- le lancement du crédit d’investisse-

ment « Macharii Bila Houdoud » pour

répondre à l’incitation des pouvoirs

publics en faveur des MRe ;

- la convention Rénovotel II, destinée

au co-financement entre la banque

et l’État marocain de la rénovation

des unités hôtelières ;

- le partenariat avec l’anpMe portant

sur la mise en œuvre de solutions

d’accompagnement à travers les

programmes Imtiaz et Moussa-

nada ;

- le partenariat avec la Caisse Cen-

trale de garantie en vue d’élargir la

panoplie de produits et de garanties

destinés aux pMe.

Appui constantà la Petite etMoyenne Entreprise

Page 36: Awb 2009 vf fr

Crédit à la Consommationla banque et sa filiale spécialisée

Wafasalaf, ont conforté le positione-

ment du Groupe en tête du marché du

crédit à la consommation au Maroc

sur tous les produits : prêt personnel,

crédit automobile et équipement des

ménages.

l’année 2009 a vu le lancement de

produits innovants et diversifiés

au niveau de la Banque des parti-

culiers et des professionnels, tels

que « Solutions Bidaya », un pack

de produits comprenant l’accès au

crédit à la consommation et d’autres

produits bancaires. Cette offre dédiée

aux jeunes actifs et qui englobe des

réponses à tous les besoins bancai-

res a été à l’origine d’une conquête

massive d’un nouveau réservoir de

clientèle jeune.

Wafasalaf, pour sa part, a placé l’année

2009 sous le signe de la proximité.

en effet, l’adoption d’une nouvelle

signature « Dima Maak » intervient

dans le cadre du renforcement de la

dynamique de développement de la

marque et de son positionnement.

Wafasalaf a également ouvert 5 nou-

velles agences portant ainsi son réseau

à 40 agences, et noué de nouveaux

partenariats élargissant son réseau

de distributeurs indirects.

Une réponse globale aux besoins de financement des ménages

des réalisations performantes c o n f i r m a n t l a n o U v e l l e d i m e n s i o n d U groUpe

Évolution des créditsà la consommation (en milliards de dirhams)

Wafasalaf

attijariwafa bank

2009

11,7

6,8

2008

11,3

6,0

+13,

4%+3

,4%

Page 37: Awb 2009 vf fr

37

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Pour devenirpropriétaire, fermez les yeux

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Crédits immobiliers Miftah Les clés de vos rêvesDevenir propriétaire, c’est le rêve de tous. Permettre à tous de le réaliser, c’est la mission que nous nous sommes fixée chez Attijariwafa bank. Nos conseillers clientèle sont à votre écoute dans les agences d’Attijariwafa bank et vous proposent la gamme de crédit immobilier, la plus complète du marché. Alors, pour devenir propriétaire, fermez les yeux et dites : «Miftah»!

RappoRt annuel 2009

Crédit à l’habitat

Fin 2009, les crédits immobi-

liers acquéreurs enregistrent

une progression de 14,2%, pour

s’établir à 25,6 milliards de Di-

rhams, situant la part de marché

de la banque sur ce segment à

23,1%, en progression de 50 pbs.

la banque a lancé en 2009 une

nouvelle variante de la gamme

de crédits Miftah : Miftah assaad.

premier crédit adossé au fond

de garantie Damane assakane,

ce produit est destiné au finance

ment des logements principaux

à hauteur de 800 000 Dirhams en

faveur des classes moyennes.

Grâce à sa large gamme de produits,

la banque, en collaboration étroite

avec sa filiale Wafa Immobilier, a

connu en 2009 un fort dynamisme

en matière de crédit immobilier et

a renforcé son taux de pénétration

sur un marché porteur.

Évolution des créditsimmobiliers acquéreur(en milliards de dirhams)

2009

25,6

2008

22,4

+14,

2%

Wafasalaf

attijariwafa bank

37RappoRt annuel 2009

Page 38: Awb 2009 vf fr

« Pour mes opérations à l’international, le groupe Attijariwafa bank me donne le support nécessaire pour assurer rapidité, efficacité et sécurité… »

adel benYahia, transitaire (TUNIS)

Page 39: Awb 2009 vf fr

RappoRt annuel 2009 39

D e s r é a l i s a t i o n s p e r f o r m a n t e s c o n f i r m a n tl a n o u v e l l e d i m e n s i o n d u G r o u p e

Page 40: Awb 2009 vf fr

1ère positiondans la banque d’investissement et les activités de marché au Maroc

la Banque des Marchés et de l’investissement a renforcé sa position en 2009 dans les activités de marché des

capitaux, de conseil financier et d’intermédiation boursière.

la banque d’affaires du groupe

attijariwafa bank a réalisé en 2009 des

opérations stratégiques d’envergure,

consolidant de ce fait son avance en

tant que conseiller en matière de

fusion-acquisition et d’opérations

de marché.

• Conseil en fusions-acquisitions :

un cœur de métier à forte valeur

ajoutée

Grâce à l’expertise des équipes

d’attijari Finances Corp., la filiale

du Groupe a réalisé les opérations

suivantes :

- Conseil de la société d’investis-

sement alHIF dans le cadre de

la structuration du fonds et d’un

placement privé ;

- Conseil des groupes Zalagh Holding

et al atlas dans le cadre de leur

rapprochement stratégique ;

- Conseil du groupement alliances

Développement Immobilier (aDI)/

palmeraie Développement/Somed/

actif Invest/ Compagnie des alpes

dans le cadre de l’appel à manifes-

tation d’intérêt international pour

la réalisation d’un programme

d’aménagement intégré de la zone

Sindibad et l’exploitation du parc

de loisirs ;

- Conseil de l’ona dans le cadre de

la cession de ses participations

dans le capital de la société Mer-

cure.com ;

• opérations de marché : une présence

forte sur tous les compartiments

attijari Finances Corp. a confirmé

sa forte présence sur le marché

actions (equity capital market) et

celui de la dette privée (debt capital

market) en apportant son conseil

aux principaux émetteurs ayant fait

appel au marché :

- Conseil d’autoroutes du Maroc dans

le cadre de l’émission d’emprunts

obligataires de 3 milliards de Di-

rhams ;

- Conseil de SnI et d’attijariwafa bank

dans le cadre de l’émission d’emprunts

obligataires pour des montants

respectifs d’1,5 milliard de Dirhams

et 2 milliards de Dirhams;

- Conseil de Wafasalaf dans le cadre

d’un programme d’émission de

bons de société de financement

(1,5 milliard de Dirhams)

- Conseil de alliances Développement

Immobilier (aDI) dans le cadre de son

programme de rachat d’actions.

Attijari Finances Corp. Une avance nourrie par une grande expertise

Page 41: Awb 2009 vf fr

4141RappoRt annuel 2009

Intermédiation boursière, 1ère position renfor-cée dans un marché en ralentissementDans un contexte 2009 marqué par

la baisse des volumes, des cours et

des indices, attijari Intermédiation

est parvenue à conforter sa première

position en réalisant un volume de

transactions de 37,6 milliards de

Dirhams .

Wafa Bourse, société de bourse en

ligne, a placé l’année 2009 sous le

signe du renforcement de son position-

nement commercial sur le segment

des particuliers. elle consolide ainsi

son avance en termes de nombre de

contrats exécutés avec 27% de part

de marché.

Capital Markets, une expertise au service de la performance

l’activité Change a réalisé un volume des dérivés de change de 18 milliards de Dirhams. en matière de couver-ture des risques matières premières (énergie, métaux, grains, oléagineux...), près de 62 000 contrats ont été traités sur les marchés organisés (Chicago, londres…).

Sur les marchés obligataires primaire et secondaire, le Capital Markets a réalisé un volume global de près de 49 milliards de Dirhams. Il a, par ailleurs, participé à 6 émissions obligataires pour un montant global de 8 milliards de Dirhams en tant que chef ou co-chef de file.

par ailleurs, l’équipe Structuration a confirmé en 2009 son avance en termes d’innovation et d’expertise par l’élaboration de solutions de marché

sur mesure pour les entreprises.

en 2009, les actifs en conservation

ont enregistré une légère baisse de

- 0.96% par rapport à 2008 alors que

les indices boursiers se sont inscrits

en baisse de - 4,9% pour le MaSI et

- 6.6% pour le MaDeX.

Grâce à ses efforts d’anticipation,

attijariwafa bank a pu consolider

sa position de leader sur l’activité

conservation pour le compte des

institutionnels locaux, situant sa part

de marché à 37,1%.

des réalisations performantes confirmant la noUvelle dimension dU groUpe

Page 42: Awb 2009 vf fr

Attijari Invest, un positionnement consolidéFiliale spécialisée dans le Capital Investissement au sein d’attijariwafa bank, attijari Invest gère plus de 2,5 milliards de Dirhams à travers différents fonds d’investissement : Moroccan Infrastructure Fund, Morocco Hospitality Investment Fund (H-partners), Igrane et agram Invest.

l’année 2009 a connu la réorganisa-

tion d’attijari Invest, la refonte de ses

procédures internes de gestion, et

l’uniformisation des modes de gou-

vernance des fonds d’investissement

sous gestion.

le fonds d’investissement MIF

( Moroccan Infrastructure Fund )

a vu son portefeuille s’enrichir de

deux nouvelles participations qui

opèrent dans le secteur des Btp :

« Somadiaz » et « entreprise Marocaine

des travaux (eMt) » acquises en juin

2009 en co-investissement avec le

Groupe alliances Développement.

H-partners a, de son côté, profité du

lancement de « Mediterrania Saïdia »,

première station balnéaire du plan

azur, pour ouvrir son premier hôtel

dont la gestion a été confiée au groupe

espagnol Barcelo.

le fonds d’investissement Igrane

dédié à la région Souss Massa Drâa

s’est, pour sa part, engagé à parti-

ciper dans le tour de table du parc

halieutique Haliopolis qui entre dans

le cadre général du pacte national

pour l’Émergence Industrielle.

Ces réalisations ont contribué, de fait,

à consolider la position d’attijari Invest

en tant qu’acteur majeur dans le

domaine du Capital Investissement au

Maroc, et à poursuivre son implication

dynamique et volontariste dans le

développement du tissu industriel

marocain.

attijari Invest demeure, par ailleurs,

très active dans le montage et la

structuration de nouveaux fonds

d’investissement, en association

avec des partenaires financiers et

stratégiques de premier rang.

des réalisations performantes c o n f i r m a n t l a n o U v e l l e d i m e n s i o n d U groUpe

Page 43: Awb 2009 vf fr

43

Leadership confirmé dans l’assurance

Premier opérateur du secteur des assurances au Maroc pour la deuxième année consécutive, Wafa assurance

voit son chiffre d’affaires progresser en 2009 de 3,5%, pour atteindre 4,3 milliards de Dirhams.

l’évo lut ion de l’ac t i v i té de

Wafa assurance est le fruit de

plusieurs actions :

- Développement des réseaux par-

tenaires à travers l’ouverture de 17

nouveaux points de vente, portant

le réseau des agents à 145 ;

- Élargissement de l’offre commer-

ciale de la compagnie au niveau de

la branche non-vie avec la refonte

de la gamme automobile à travers

une approche segmentée. Quatre

produits ont été lancés à destina-

tion des seniors, des familles, des

salariés, et des propriétaires de

véhicules neufs. Dans ce cadre, la

compagnie a ouvert des centres

d’indemnisation rapide « Wafa Drive »

à Casablanca et à Rabat et a mis

en place « Wafa Moujoud », un

dispositif d’indemnisation sur le

lieu du sinistre ;

- Consolidation du positionnement

auprès de la clientèle entreprise

et réduction du taux de sinistralité

à travers le dispositif « Wafa

prévention » ;

- Développement de la branche vie

à travers une attention particu-

lière à la production récurrente

dans les produits d’épargne et à

leurs niveaux de rémunération.

Wafa assurance a ainsi affiché le

meilleur taux de valorisation de

l’épargne de la place (5,75%) au

titre de l'exercice 2008.

RappoRt annuel 2009

Page 44: Awb 2009 vf fr

« Le groupe Attijariwafa bank est une entreprise citoyenne respectueuse des codes, engagée dans le développement de la société aussi bien dans l’économie, le social que dans la culture. »

Yasmina Chaouki, étudiante (Marrakech)

Page 45: Awb 2009 vf fr

RappoRt annuel 2009 45

U n G r o u p e e n g a g é e t r e s p o n s a b l e

Page 46: Awb 2009 vf fr

la responsabilité sociale du

Groupe repose sur cinq piliers

fondamentaux :

- une déontologie rigoureuse et

un sens de l’éthique, gage de

performance et de développe-

ment durable ;

- une démarche de transparence

et de qualité axée sur la clientèle

et la recherche permanente de

sa satisfaction ;

- une gestion rigoureuse des ris-

ques et des dispositifs de contrôle

interne ;

- une politique de gestion du capital

humain au centre de la stratégie

du Groupe ;

- un engagement affirmé dans

les domaines de l’éducation et

de la culture.

la diversité géographique et

opérationnelle d’attijariwafa bank

impose une gestion rigoureuse des

risques de réputation et d’image

ainsi qu’une maîtrise des risques de

toute nature, dans tous les pays où

le Groupe est présent.

Cette maîtrise des risques constitue

un élément essentiel de l’organisa-

tion, de la gestion et des stratégies

du Groupe. parmi ces risques, ceux

portant atteinte à la déontologie

occupent une place importante. Ils

recouvrent la protection de la répu-

tation du Groupe et la mise en oeuvre

de ses règles de bonne conduite,

notamment, le respect de l’intégrité

des marchés, de la primauté des in-

térêts des clients, la contribution à la

lutte contre la corruption, et l’éthique

professionnelle des collaborateurs.

Dans un souci permanent de renforcer

son mode de gouvernance et afin de

répondre aux exigences de plus en

plus renforcées des régulateurs ainsi

qu’aux évolutions de l’environnement

bancaire, le Groupe s’est doté depuis

janvier 2004 d’une démarche déonto-

logique aux standards les plus élevés

en la matière.

Durant l’exercice 2009, le Groupe

a poursuivi son travail visant à se

doter d’un corps de référentiels de

haut niveau. Cette démarche s’est

caractérisée notamment par :

- la « maintenance de l’existant » :

plusieurs collaborateurs de la banque

et des filiales ont ainsi bénéficié des

séances de sensibilisation portant

sur la formation et l’information ré-

gulière relatives aux différents codes

de déontologie mis en place ;

- la poursuite de la déclinaison de la

politique en matière de transactions

personnelles des collaborateurs sur

instruments financiers à travers

le code pour les fonctions dites

« sensibles » ;

Un Groupe engagé et responsable

Une démarche déontologique aux meilleures normes

Page 47: Awb 2009 vf fr

4747RappoRt annuel 2009

Un groUpe engagé et responsable

- le renforcement de l’expertise

déontologique (formation, sensibili-

sation…) et son transfert aux entités

locales et internationales.

la cohérence de la méthodologie est

strictement respectée dans le Groupe :

après le Maroc, l’europe et la tunisie,

la démarche a été lancée au Sénégal

en avril 2009, avec la mise en place

d’un comité de pilotage et d’un Groupe

de travail dédiés au projet.

les dispositions du Code de bonne

Conduite du Groupe ont un impact

majeur tant sur la relation avec les

clients dont elle améliore de façon

importante la protection des intérêts,

que sur la relation entre collabora-

teurs et avec les fournisseurs. tel

est notamment le cas en matière de

conflits d’intérêts, d’adéquation des

produits aux besoins des clients, de

meilleure exécution de leurs ordres, de

transparence et de compte rendus.

Quant au code pour « fonctions sen-

sibles », complément au Code de

Bonne Conduite, il s’adresse aux

collaborateurs dont les fonctions

sont dites « sensibles » en raison

de leurs responsabilités au sein

du Groupe. Ce code comporte des

dispositions complémentaires au

code de déontologie généraliste per-

mettant de répondre aux obligations

réglementaires de la circulaire 01/05

du CDVM (Conseil Déontologique de

Valeurs Mobilières).

Ces d ispos i t ions déta i l lent

également les modalités que le

Groupe s’est imposé en matière

de respect des règles de conduite

des transactions financières sur le

marché et des opérations sur le titre

attijariwafa bank des collaborateurs

"Initiés permanents".

les différents codes de déontologie

mis en place au sein du Groupe, ré-

pondent aux principes d’exhaustivité

et d’universalité. Ils s’appliquent avec

le même degré d’exigence quelles que

soient l’activité ou l’entité, au Maroc

ou à l’étranger, par application du

principe du mieux disant qui stipule

que la règle la plus exigeante s’im-

pose, entre celles énoncées par les

législations et réglementations des

différents pays, et les directives et

procédures propres au Groupe

Page 48: Awb 2009 vf fr

De nouvelles mesures de la qualité pour améliorer la satisfaction du client le client demeure au cœur des pré-

occupations du Groupe. une place

de choix lui est accordée lors de la

définition des priorités stratégiques

du Groupe.

la démarche qualité du Groupe se

décline en 3 axes majeurs :

- Écouter le client et mesurer sa

satisfaction ;

- Développer un dispositif de pilotage

objectif et fiable ;

- S’inscrire dans une démarche d’amé-

lioration continue.

en 2009, une refonte globale du « peC - programme d’Écoute Client » a été menée afin de suivre l’évolution des orientations stratégiques du Groupe et être en parfaite adéquation avec ses besoins. Ce dispositif est constitué d’une batterie d’outils : enquêtes de satisfaction, baromètres de mesure des engagements de service, visites mystères, appels mystères, focus group, audits qualité interne.

Ce dispositif d’écoute permet une re-montée fiable du niveau de perception et de satisfaction de la qualité par le client, de recueillir les attentes de la clientèle par marché, et d’apporter les

réponses adaptées à ces attentes.

le groupe attijariwafa bank favorise le

déploiement de démarches de progrès

en vue d’une amélioration continue

de performance des processus. Des

efforts particuliers sont déployés

dans la mise en œuvre et l’évolution

de démarches de certification par

engagements de service.

Ces engagements auprès de la clien-

tèle entreprise, certifiés en 2006

par « aFaQ aFnoR France », sont

confirmés par les audits de validité du

certificat en 2009, et arrivent à un bon

niveau de maîtrise. actuellement, une

réflexion est menée pour l’évolution de

ces engagements et l’élargissement

de leur périmètre.

De nouveaux standards en termes de gestion globale des risques et de conformitéla démarche d’attijariwafa bank en termes de gestion globale des risques s’inscrit dans le cadre des règles définies au niveau international et des recommandations des autorités de tutelle.

la gestion des risques du Groupe est centralisée au niveau de la Gestion Globale des Risques (GGR), struc-ture indépendante des fonctions commerciales rattachée au Comité de Direction Générale. la GGR est organisée conformément à la typo-logie des risques telle que définie par le comité de Bâle. les fonctions Risque de Contrepartie et Risque de Marché ont pour mission de détecter, d’analyser et de suivre les différents risques, de rationaliser ses positions par des autorisations formalisées et d’être attentifs à tout écart en matière de répartition des risques. la fonc-tion Risque opérationnel, Juridique, Informatique et Humain est chargé de détecter, d’analyser et de suivre les différents risques opérationnels au sein du Groupe.

Un groUpe engagé et responsable

Page 49: Awb 2009 vf fr

49RappoRt annuel 2009

Une politique de gestion du Capital Humain au centre de la stratégie du Groupe le groupe attijariwafa bank déploie

un effort continu en destination de son

capital humain visant l’amélioration

des performances individuelles et

collectives, et convergeant ainsi vers

ses objectifs de croissance à l’échelle

nationale et internationale.

en matière de recrutement, le Ca-

pital Humain Groupe développe des

approches différenciées et adaptées,

tenant compte des spécificités propres

à chaque métier selon l’expertise

requise, l’adéquation des diplômes

et les particularités régionales. C’est

dans cette optique que le Groupe a

initié une démarche proactive envers

les jeunes diplômés de tous les pays

où il est présent.

la participation aux salons et forums

d’étudiants au Maroc et à l’étranger

et le soutien des associations es-

tudiantines, permettent au groupe

attijariwafa bank de maintenir un

contact permanent avec les étudiants

et lauréats de divers horizons. en

2009, près de 1000 collaborateurs

ont été recrutés par le Groupe dont

approximativement 50% de cadres.

par ailleurs, au cours de 2009, le

Groupe a consacré d’importantes

ressources à la formation continue

de ses collaborateurs, notamment

via l’académie attijariwafa bank et

des cycles de formation spécifiques.

ainsi en 2009, 28 432 jours/homme de

formation ont été dispensés, repré-

sentant une moyenne de 4,7 jours de

formation par collaborateur.

l’effectif formé s’élève à plus de

5 200 participants dont 1 512 ont eu

accès à des cycles de développement

managérial et comportemental ;

1 338 ont bénéficié de cursus de

formation métiers, particulièrement

ceux des réseaux de la Banque des

particuliers et des professionnels

et de la Banque d’entreprise, et

1 236 ont eu droit à des formations

adaptées à leur entité. par ailleurs,

prés de 1 150 participations ont été

enregistrées au niveau des forma-

tions diplômantes interbancaires,

des cours de langue et bureautique,

et des séminaires externes.

le dialogue avec les partenaires

sociaux s’est poursuivi et renforcé.

par ailleurs, le programme de régio-

nalisation des activités culturelles

et sportives s’est accéléré. en mai

2009, l’éléction des délégués du

personnel s’est déroulée dans d’ex-

cellentes conditions et a connu un

niveau de participation élevé.

Page 50: Awb 2009 vf fr

promouvoir et valoriser le savoir

en vue de l’épanouissement des

jeunes est la mission que s’est

fixée attijariwafa bank à travers sa

Fondation. Ceci se traduit par des

actions d’envergure en faveur de

tous les niveaux de l’enseignement

public, des écoles primaires aux

universités sans oublier les classes

préparatoires.

attijariwafa Universités : des projets ambitieux et innovants qui traduisent les engagements de attijariwafa bank en faveur de l’université marocaine

- la carte Jamiati, développée en

partenariat avec Santander et en

collaboration avec l’université Has-

san II, site pilote, est la première

carte électronique universitaire au

Maroc. Destinée aux étudiants et au

corps professoral et administratif

des universités, elle permet, via

des bornes interactives, d’accéder

à un certain nombre de services

universitaires. elle offre des services

extra-bancaires et peut même faire

office de carte bancaire pour ceux

qui le souhaitent .

Cette démarche, initiée au Maroc

depuis plusieurs années, se déploie

progessivement à l’international. À

titre d’exemple, la carte Jamiati a été

intégrée par attijari bank tunisie dans

son portefeuille de projets.

- le Portail Jamiati.ma, développé en

collaboration avec universia, est le

premier site universitaire marocain

fédérant l’ensemble des universités

marocaines.

Jamiati.ma, qui s’adresse à une

très large communauté universi-

taire marocaine, se veut une vitrine

sur le monde universitaire, un

canal de communication entre les

universités et leurs partenaires et

un site d’échange d’informations,

d’expérience et de savoir-faire,

à l'instar du portail universitaire

espagnol universia.es, mis en

ligne en 2006 et qui jouit d'une

forte popularité ;

Un groUpe engagé et responsable

Carte JAMIATI1ère carte électronique universitaire

Carte JAMIATI POUR VOS ÉTUDES UNIVERSITAIRES,

JOUEZ LA BONNE CARTE

www.attijariwafabank.comwww.uh2c.ac.ma

Un partenaire engagé de l’éducation

Page 51: Awb 2009 vf fr

51RappoRt annuel 2009

- le Master « Banque et Marchés

Financiers » est un autre exemple

réussi de partenariat et de collabo-

ration entre le monde de l’éduca-

tion et les entreprises (université

Hassan II de Casablanca, université

de Cantabria, attijariwafa bank à

travers sa Fondation, Santander,

la Fondation uCeIF et la Fondation

euro-arabe). en septembre 2009

ce Master à acceuilli sa troisième

promotion;

l’école primaire et secondaire : une contribution, pour une meilleure qualité de l’enseignement

attijariwafa bank est l’un des

membres fondateurs de al Jisr.

Cette association, placée sous la

présidence d’honneur de Sa Majesté

le Roi Mohammed VI, bénéficie de

la reconnaissance d’utilité publique

et fait preuve d’engagement envers

l’éducation au Maroc. Véritable pont

entre les établissements scolaires et

les entreprises, l’association privilégie

le système de parrainage d’écoles

par les entreprises partenaires.

Ces dernières initient des actions

concrètes pour améliorer les conditions

d’apprentissage des élèves, comme

la rénovation des salles de classe,

l’équipement des bibliothèques et

des salles multimédia, le soutien

des activités parascolaires ou encore

l’organisation de stages en entreprise.

l’objectif de l’association est de

parrainer 1 000 établissements à

l’horizon 2012.

Prépa Plus, soutien et reconnais-sance du mérite

la Fondation attijariwafa bank a

initié de nombreuses actions de

soutien en faveur des élèves des

classes préparatoires publiques, qui

constituent une filière d’excellence au

sein de l’enseignement publique, et

encouragent l’égalité des chances et

le progrès par le mérite et le travail,

valeurs chères à attijariwafa bank.

À l’instar des années précédentes, la

Fondation attijariwafa bank a organisé

en juin à Ifrane, une semaine de

concentration pour ces élèves avec le

soutien pédagogique du ministère de

l’Éducation nationale et le concours de

l’université al akhawayne. au total, 98

élèves ont bénéficié d’une préparation

aux épreuves orales, sous forme d’un

coaching de haut niveau dispensé par

des professionnels qualifiés.

l’année 2009 a aussi été marquée

par l’accompagnement des élèves à

paris par 4 professeurs de classes

préparatoires afin de les assister

et parfaire leur préparation aux

épreuves orales.

la Fondation attijariwafa bank a

également procédé à la distribution

de prix aux élèves les plus méritants

et les mieux classés.

ainsi, des élèves ont été primés lors

de deux cérémonies, une première

organisée à paris en octobre 2009 à

l’ambassade du Maroc à paris et une

autre cérémonie en décembre 2009

au siège d’attijariwafa bank.

MASTER INTERNATIONAL “Banque et Marchés Financiers"

• Secrétariat du Master Académie Attijariwafa bank : 69, avenue du Prince My Abdellah - CasablancaTéléphone 022 22 02 30 - 022 42 49 74

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… Un avenir assuré !

Page 52: Awb 2009 vf fr

Un groUpe engagé et responsable

attijariwafa bank veille, depuis plu-

sieurs décennies, à promouvoir l’art

contemporain marocain et à multiplier

les rencontres interculturelles. le

Groupe, au travers de sa fondation

actua, fait preuve également d’un

engagement de plus en plus marqué

envers les jeunes artistes.

en effet, la Fondation actua a pro-

gressé dans la réalisation de ses

principales missions:

- Sensibilisation et initiation à l’art

au profit des populations les plus

larges en capitalisant sur une col-

lection de peinture riche de plus de

1500 oeuvres ;

- Création de passerelles intercul-

turelles à travers la promotion de

l’art contemporain africain,

- Conservation, mise en valeur et

diffusion de la collection de pein-

ture ;

- pérennisation des partenariats por-

teurs de valeur comme le Festival

de Fès et l’académie de l’education

du Grand Casablanca ;

- Synergie avec le pôle Éducation

pour rapprocher le monde de l’art

de celui de l’éducation.

Ces missions ont été declinées en

un programme d’actions couvrant

essentiellement des expositions, des

ateliers de création artistique et des

publications.

Durant l’année scolaire 2009, 30

élèves parmi les plus talentueux et

les plus motivés ont été retenus pour

participer à un atelier de peinture

conduit et encadré par la Fonda-

tion. les thèmes de l’atelier ont été

directement puisés de la collection

d’art du groupe attijariwafa bank et

inspirées des plus grands artistes

marocains.

Un mécénat actif au service de l’Art et de la Culture

Page 53: Awb 2009 vf fr

53RappoRt annuel 2009

l’atelier de peinture pour les écoles publiques en chiffres

- ateliers préliminaires: participation de 650 élèves en provenance de 35 écoles et collèges de l’ensemble des délégations de Casablanca en quatre semaines,

- atelier permanent: 30 élèves de 10 à 14 ans pendant toute l’année scolaire 2009,

- environ 400 œuvres produites et repérage de 3 talents prometteurs.

Caravansérail

حـال محـط الـر

Exposition

Confluences africaines

القـــي إفـريـقيـــة ـ م

Page 54: Awb 2009 vf fr
Page 55: Awb 2009 vf fr

R a p p o r t d e G e s t i o n

RappoRt de Gestion 2009

environnement économique 56

environnement bancaire et financier 68

analyse de l’activité et des résultats d’attijariwafa bank 72

affectation du résultat 76

perspectives 2010 76

activité et résultats des filiales para bancaires 77 et des filiales de la banque d’affaires

Résultats consolidés du groupe attijariwafa bank 90

Gestion Globale des Risques 93

Résolutions de l’assemblée Générale ordinaire 132

Comptes Consolidés 133

Comptes sociaux 187

Contacts 212

55

Page 56: Awb 2009 vf fr

RappoRt de gestion

exeRcice 2009

Environnement économique1 I - MONDE : rEprIsE DE la crOIssaNcE DaNs

la plupart DEs pays avaNcés EN 2009• après une forte baisse d’activité en 2008 et au

premier trimestre 2009 dans la plupart des pays

occidentaux, l’activité s’est nettement moins

contractée dans les économies avancées à partir

du second trimestre en raison essentiellement

des interventions massives des etats (baisses

des taux , injections illimitées de liquidités dans le

système bancaire, rachats d'actifs …). La France,

l’allemagne et le Japon ont ainsi renoué avec la

croissance au cours du second trimestre 2009 avec

des taux respectifs de 0,3%, 0,4% et 0,7%.

• a partir du troisième trimestre, ce sont les etats-

Unis et la Zone euro qui sortent d’une récession

ayant duré plus d’un an avec des croissances

de 0,9% et 0,4% respectivement. néanmoins,

l’économie espagnole semble toujours impactée

par la crise avec un taux de croissance négatif

au troisième et quatrième trimestre.

T1-2008

T2-2008

T3-2008

T4-2008

T1-2009 T2-2009 T3-

2009T4-

2009 2009* 2010*

Monde - - - - - - - - -0,8 % +3,9 %Zone Euro + 0,8 % - 0,3 % - 0,4 % - 1,8 % - 2,5 % - 0,2 % + 0,4 % 0,0% -3,9 % +1,0 %France + 0,5 % - 0,4 % - 0,2 % - 1,5 % - 1,4 % + 0,3 % + 0,2 % +0,6 -2,3 % +1,4 %Allemagne + 1,6 % - 0,6 % - 0,3 % - 2,4 % - 3,5 % + 0,4 % + 0,7 % 0,0% -4,8 % +1,5 %Espagne + 0,4 % + 0,0 % - 0,6 % - 1,1 % - 1,6 % - 1,1 % - 0,3 % -0,1% -3,6 % -0,6 %Royaume-Uni + 0,6 % - 0,1 % - 0,7 % - 1,8 % - 2,5 % - 0,6 % - 0,43% +0,4% -4,8 % +1,3 %Etats-Unis - 0,2 % + 0,4 % - 0,7 % - 1,4 % - 1,6 % - 0,2 % + 0,6 % +1,4% -2,5 % +2,7 %Japon + 1,0 % - 0,7 % -1,7 % - 3,0 % - 3,2 % + 0,7 % -0,1% % +0,9% -5,3 % +1,7 %

Evolution trimestrielle de la croissance des principaux pays de l’OCDE

(*) : FMi - Janvier 2010 oCde- novembre 2009

(1) source : FMi, BM, insee, oCde, dpeG, BaM, opep (2)La Fed, la Banque d’angleterre et la Banque du Japon les ont ramenés quasiment à 0% et la BCe à 1% (3)La Fed et la Banque d’angleterre ont annoncé des programmes massifs d’achat d’actifs s’élevant respectivement à 12,3 et 8,7 points de piB

• Le taux de croissance enregistré dans le monde en

2009 est de -0,8% contre 3,0% en 2008, en raison

notamment de la contre performance des pays

avancés :-2,5% pour les etats-Unis, -3,9% pour

la Zone euro et -5,3% pour le Japon. toutefois,

les pays en développement ont mieux résisté

à la crise avec une croissance de 8,7% pour la

Chine et 5,6% pour l’inde. Quant à la croissance

enregistrée au continent africain, elle est de 1,9%

en 2009 contre 5,6% en 2008. L’afrique du sud, le

nigeria, le Ghana et le Kenya ont été les premiers

à subir les effets de la crise, avec une chute des

cours boursiers, une inversion des flux de capitaux

et des tensions sur les taux de change. L’afrique

subsaharienne a par contre mieux résisté avec

une croissance de 1,6% en 2009.

Page 57: Awb 2009 vf fr

RappoRt de Gestion 2009 57

• La croissance mondiale approcherait les 4% en 2010

(Fonds Monétaire international : +3,9% ; Banque

Mondiale : +2,2%) contre une contraction en 2009

de l’ordre de -0,8% (FMi) et -2,7% (BM). Cette

reprise discrète, se confirmerait en 2011 selon

la Banque Mondiale qui prévoit une croissance

de l’ordre de 3,2 %.

Légère reprise du commerce mondial à partir du second trimestre 2009

• soutenu par la reprise de la demande des économies

avancées et des pays émergeants, le commerce

mondial s’est apprécié de 4,2% au troisième

trimestre selon le FMi (en variation trimestrielle)

après une stabilisation au second trimestre et un

effondrement exceptionnel au premier trimestre

de 2009 et au quatrième trimestre de 2008 dû

au resserrement des conditions de crédits et

de la contraction de la demande. toutefois, le

volume du commerce mondial (biens et services)

a enregistré une baisse de 12,3% en 2009 contre

+2,8% en 2008.

Inflation et pétrole

• Les taux d’inflation sont redevenus positifs à partir de novembre en raison de l’amélioration de l’activité économique et de la hausse des cours des matières premières. au quatrième trimestre, ils se sont établis à 1,1% aux etats-Unis et à 0,2% en Zone euro contre 1,7% et -0,4% respectivement au troisième trimestre.

• s’agissant du pétrole, la consommation a repris au quatrième trimestre en raison de l’amélioration

des activités économiques dans le monde. Cependant, la demande mondiale de l’or noir s’est contractée de 1,4 mb / j en 2009 (1 mb/j en 2008). Le cours moyen du pétrole s’est déprécié de 36% en 2009 par rapport à 2008 avec un taux moyen de 62 dollars le baril.

Parité euro-dollar : retournement de tendance en ce début d’année

• Le cours du dollar a poursuivi sa tendance baissière

face à l’euro en 2009 s’établissant à 0,69 euros

au 31 décembre (-3,4% en un an). Le dollar a été

pénalisé par l’affaiblissement de son rôle de valeur

refuge en raison notamment du creusement du

déficit public américain et de la perte de confiance

des investisseurs. son cours moyen par rapport

au dirham en 2009 s’est établit à 8,082. Celui de

l’euro par rapport au dirham a atteint en moyenne

sur l’année 11,2429 dirhams.

II - MarOc : cONfIrMatION DE la crOIssaNcE EN 2009 à 5,3% tIréE par lE sEctEur agrIcOlE Et la prOgrEssION DE la DEMaNDE INtérIEurE

II-1- Sur le plan macroéconomique

Maroc : le PIB a cru de 7,8% au quatrième trimestre 2009 (HCP)

• Le piB a progressé de 7,8% au cours du quatrième

trimestre contre 5,8% publié auparavant. Cette

hausse est dûe à l’augmentation de la valeur

ajoutée agricole et non agricole durant le quatrième

trimestre de 2009 respectivement de 26,9% et

4,9% contre 16,6% et 1,4% une année plus tôt.

(4) 85 à 90 millions de barils sont produits par jour en moyenne(5) Moyenne des cours UK Brent, dubbai et West texas intermediate.

57

Page 58: Awb 2009 vf fr

• en glissement annuel, le piB a marqué une

progression de 5,2% en 2009 contre 5,6%

en 2008.

• Les prévisions du HCp se rapprochent de celles

du gouvernement qui prévoit une croissance de

5,3% en 2009.

• Le ralentissement de la croissance de la valeur

ajoutée non agricole s’explique notamment par

le recul des activités du secteur secondaire de

2,8%. en effet, le fléchissement de la demande

mondiale adressée au Maroc de 10% par rapport

à 2008, s’est répercuté fortement sur les activités

industrielles et minières orientées à l’exportation

(recul de la production des dérivées de phosphate,

de la confection et des biens d’équipements de

l’automobile). dans ce contexte et afin de palier

aux effets de la crise internationale, l’etat est

intervenu pour soutenir les branches d’activités

exportatrices à travers des actions ciblées prises

par le Comité de Veille stratégique.

Contribution en points de pourcentage des secteurs primaire, secondaire et tertiaire

à la croissance globale

Secteurs T1-08

T2-08

T3-08

T4-08

T1-09

T2-09

T3-09

T4-09*

Primaire (**) 2,5 2,5 2,7 2,8 3,3 4,2 4 4secondaire 1,7 1,1 1,0 -0,8 -1,0 -0,5 -0,3 -0,2tertiaire 3,0 2,7 2,0 1,1 1,4 1,7 1,9 2,0

Le projet de loi de finances table sur une croissance

de 3,5% en 2010 et le HCP sur 4,4%

• Le projet de loi de Finances 2010 (pLF) prévoit :

- une croissance économique de 3,5 % en 2010

contre 5,3% en 2009 en raison essentiellement

de la baisse de la valeur ajoutée agricole basée

sur une campagne céréalière moyenne de

70 millions de quintaux;

En volume T1-08 T2-08 T3-08 T4-08 T1-09 T2-09 T3-09 T4-09 2009 2010*

PIB (Volume)(Croissance %)

144.4977,2 %

148.4426,3 %

146.3135,7 %

145.6023,1 %

149.9043,7 %

156.4815,4 %

165.2445,6%

178.1337,8% 5,2% 3,5%

VA agricole (hors pêche)

18.80516,0 %

20.47916,6 %

19.67116,1 %

20 36316,6 %

23.84526,8 %

26.17227,8 %

32.97726,0%

41.84826,9% 25,7% -2,4%

VA non agricole 107.6816,2 %

109.2874,8 %

108.8944,3 %

107.5981,2 %

108.2960,6 %

111.4512,0 %

114.3492,6%

119.9524,9% 2,3% 4,4%

Evolution trimestrielle du PIB marocain en glissement annuel

(*) : prévisions loi de finances 2010 source : Comptes nationaux du 4ème trimestre– HCp

(*) : estimations s&d, (**): y compris pêche source : HCp, BaM

Page 59: Awb 2009 vf fr

59

RappoRt de gestion

exeRcice 2009

RappoRt de Gestion 2009

- une progression soutenue des activités non agricoles de 4,4% ;

- une maîtrise de l’inflation autour de 2% ;- un déficit budgétaire autour de 4% suite notamment à

l’augmentation des dépenses d’investissement.

• s’agissant des prévisions du HCp, elles tablent sur une croissance de 4,1% en 2010 contre 5% en 2009 en raison notamment de la reprise des activités non agricoles dont la valeur ajoutée progresserait de 5,9% en 2010 (la LF2010 prévoit une croissance de 4,4% seulement), et de la poursuite du dynamisme du secteur primaire et de la pêche maritime.

Les perspectives économiques vont s’améliorer en 2010 pour le Maroc selon le FMI et les différents organismes internationaux

• Les perspectives économiques du Maroc devraient s’améliorer en 2010, a précisé, la mission du FMi ayant séjourné du 2 au 13 novembre 2009 à Rabat. Le FMi souligne qu’en dépit de la crise économique mondiale, « la performance économique du Maroc est restée solide…. Les perspectives du Maroc devraient s’améliorer en 2010, mais demeurent tributaires des évolutions externes. Bien que faible, la croissance prévue de la zone euro, devrait contribuer à une reprise graduelle des exportations de biens et services ainsi que des transferts. »

• par ailleurs, l'agence internationale de notation, Fitch Ratings, a confirmé en septembre dernier le niveau de notation « investment grade »

attribué au Maroc avec une perspective stable. Un communiqué du Ministère de l'economie et des Finances précise que la dette en devises et la dette en monnaie locale sont ainsi assorties, respectivement, des notes BBB- et BBB.

• Quant à oxford Business Group qui a présenté le 9 décembre son rapport intitulé « the Report : Morocco 2009 », il confirme que « le Maroc résiste mieux, en moyenne, que l’europe et la région Mena. La croissance est maintenue autour de 5% en 2009. et malgré la crise, le piB devrait progresser de près de 3,5% en 2010 ».

Statistiques à fin décembre 2009

Finances publiques, les résultats de l’exécution de la loi de finances au terme des 11 premiers mois de l’année 2009 sont favorables

L’exécution de la Loi de Finances 2009 au terme des onze premiers mois de 2009 s’est soldée par un déficit budgétaire de 3,9 milliards de dirhams. Les recettes fiscales se sont inscrites en baisse de 9,6% par rapport à fin novembre 2008 pour s’établir à 136,5 milliards de dirhams. L’exécution des dépenses ordinaires demeure maîtrisée et leur tendance baissière se maintient suite essentiellement au repli des charges de compensation de 61% pour se chiffrer à 11,5 milliards de dirhams à fin novembre 2009 en raison de la contraction des cours mondiaux des matières premières. Hors dépenses de compensation, les dépenses ordinaires ont augmenté de 8,2%.

59

Page 60: Awb 2009 vf fr

• s’agissant des dépenses de biens et services,

elles ont augmenté de 10,6% pour atteindre

103,9 milliards de dirhams en raison de la hausse

des dépenses du personnel de 4,8% et de celles

des autres biens et services de 22,8%.

• Les charges en intérêts de la dette ont quant

à elles, reculé de 4,8%, sous l’effet conjoint

de la baisse de celles de la dette intérieure de

5,9% et la quasi stagnation de celles de la dette

extérieure (+0,9%).

• d’un autre côté, les émissions des dépenses

d'investissement ont enregistré une hausse de

16% à fin novembre à 37,1 milliards de dirhams

et se sont réalisées à hauteur de 96,8%.

• Le budget 2009 a été affecté par la conjoncture

internationale et ses retombées sur l’économie

marocaine. en effet, après deux années successives

d’excédent budgétaire, les recettes budgétaires se

sont globalement repliées en raison de la baisse

des recettes fiscales. Le solde du budget de l’etat

représenterait -2,7% du piB en 2009 et -4% en

2010 contre +0,4% en 2008 et +0,7% en 2007.

L’inflation : hausse de l’indice annuel de la consommation de 1% en 2009

• L’indice annuel des prix à la consommation

(ipC) a augmenté de 1,0% au terme de l’année

2009 selon le HCp, par rapport à l’année 2008.

La hausse a concerné aussi bien les produits

alimentaires (+1,0%) que les produits non

alimentaires (+ 0,9%).

• Quant à l’ipC du mois de décembre 2009, il a

connu une baisse de 0,5% par rapport au mois

précédent en raison de la baisse de l’indice des

produits alimentaires de 1,0% et de l’indice des

produits non alimentaires de 0,1%.

• d’après les hypothèses de la LF2010, l’inflation

se maintiendrait aux alentours de 2% en 2010.

Le taux de chômage s’est établi à 9,0% au quatrième trimestre 2009

• Les chiffres relatifs au quatrième trimestre 2009

indiquent que le taux de chômage national s’est

établi à cette date à 9,0% contre 9,5% un an

auparavant. Ce repli incombe, essentiellement, à

la baisse de 0,8 point du taux de chômage urbain,

en variation annuelle, pour s’établir à 13,8%, et de

celle du taux de chômage rural de 0,1 point.

• sur toute l’année 2009, le taux de chômage aurait

atteint 9,1%, à son plus bas niveau jamais enregistré,

en baisse de 0,5 point par rapport à 2008. Ce recul

a plus profité au milieu urbain (-0,9 pts) qu’au

rural qui s’est stabilisé autour de 4%.

Evolution trimestrielledu taux de chômage en %

2007T1 T2 T3 T4 Année

10,1% 9,4% 9,9% 9,7% 9,8%

2008T1 T2 T3 T4 Année9,6% 9,1% 9,9% 9,5% 9,6%

2009T1 T2 T3 T4 Année9,6% 8,0% 9,8% 9,0% 9,1%

source : HCp – BaM - depF

Page 61: Awb 2009 vf fr

61

RappoRt de gestion

exeRcice 2009

RappoRt de Gestion 2009

• La population active occupée nationale a augmenté de 0,9% en 2009 en variation annuelle pour atteindre environ 10,3 millions de personnes. Ce qui correspond à la création nette de 95.100 postes en un an répartis comme suit : les services (78.800 postes nouveaux) et les Btp (62.000 postes). toutefois, en raison de l’impact négatif de la crise internationale, les autres secteurs ont perdu environ 45.700 postes en 2009 : -39.700 postes au niveau de l’industrie y compris l’artisanat ; -1.100 emplois au niveau de l’agriculture et pêche ; -4.000 postes dans les autres activités.

Balance des biens et services déficitaires

• À fin décembre 2009, la balance des biens et services laisse apparaître un déficit de 95,7 milliards de dirhams et un taux de couverture de 68,6% en baisse de 3,7 points par rapport à 2008. en effet, les importations des biens et services ont atteint 305,1 milliards de dirhams en baisse de 14,9% par rapport à 2008. Quant aux exportations des biens et services, elles se sont élevées à 209,4 milliards de dirhams en baisse de 19,2%.

Creusement du déficit de la balance commerciale (des biens) en 2009

Les deux composantes de la balance commerciale ont marqué une baisse en 2009

• au terme de l’année 2009, le solde de la balance commerciale a atteint -152,6 milliards de dirhams contre 170,3 milliards de dirhams une année auparavant selon l’office des Changes.

Baisse des exportations des biens en 2009

• La baisse des exportations des biens (FoB) a été

plus affirmée en 2009:-28,2% à 111,8 milliards

de dirhams contre 155,7 milliards de dirhams en

2008. Cette situation s’explique notamment par le

repli de 10,7% des exportations hors phosphates

et dérivés (93,1 milliards de dirhams contre

104,3 milliards de dirhams en glissement annuel).

dans le même sillage, les ventes de phosphates

et dérivés se sont inscrites en baisse de 63,6% à

18,8 milliards de dirhams contre 51,5 milliards de

dirhams à fin décembre 2008). par conséquent, le

taux de couverture a reculé de 5,5 points, passant

à 42,3% contre 47,8% un an auparavant.

Baisse des importations des biens en 2009

• Quant aux importations des biens (CaF), elles

se sont chiffrées à 264,4 milliards de dirhams

au mois de décembre contre 326,0 milliards

de dirhams à fin décembre 2008, en baisse de

23,4%. Les produits importés hors pétrole se

sont élevés à 247,3 milliards de dirhams contre

295,4 milliards de dirhams, soit -16,3%. Celles

du pétrole ont été de 17,2 milliards de dirhams

contre 30,7 milliards de dirhams à la même

période de l’année passée, soit -44,1%.

• par continent, l'europe, avec 237.063,6 millions de

dirhams (475.806,0 millions de dirhams en 2008),

intervient pour 63,0% (+0,3% par rapport à 2008)

dans le total des échanges du Royaume,

61

Page 62: Awb 2009 vf fr

suivie de l'asie (19,5% : -1 pt), de l'amérique

(11,2% : +0,8 pt), de l'afrique (6,0% : +0,6 pt) et de

l'océanie (0,3% : -0,7 pt).

• par pays, c’est la France qui occupe la première

place en terme d’échanges avec une part de

marché de 18,2% (+0,4 pt par rapport à 2008),

suivie par l’espagne (14,4% : +1,9 pt) et la Chine

(5,5% : +1,6 pt).

Un léger redressement de la demande extérieure adressée au Maroc selon le HCP à partir du deuxième trimestre

• après quatre trimestres de contraction, la demande

mondiale adressée au Maroc s’est légèrement

redressée au deuxième trimestre 2009 (+1,2%, en

variation trimestrielle) en raison notamment de la

reprise économique des principaux pays partenaires

du Maroc notamment la France et l’allemagne.

• au troisième et quatrième trimestre, la relance des

économies émergentes, combinée à l’amélioration

de l’activité dans les économies avancées, a

stimulé davantage le commerce mondial (+4,2%

au troisième trimestre). Ce mouvement a conforté

la reprise de la demande étrangère adressée au

Maroc dont la progression est estimée à 4% au

troisième trimestre et à 5% au quatrième.

Excédent notable de la balance des services

• a fin décembre 2009, le commerce des services

du Maroc avec le reste du monde fait ressortir

selon l’office des Changes, un excédent de

41,2 milliards de dirhams (contre +51,5 milliards

de dirhams à fin 2008). Les recettes ont atteint

97,6 milliards de dirhams en baisse de 5,6% par

rapport à 2008. Quant aux dépenses, elles se sont

établies à 56,4 milliards de dirhams (+8,6% en

variation annuelle).

IDE : 2009 a connu une baisse importante des investissements directs étrangers

• La crise financière et économique mondiale

s’est traduite par une baisse importante des flux

des investissements directs Étrangers (ide) à

travers le monde. Le dernier rapport annuel de la

Conférence des nations unies pour le commerce

et le développement (Cnuced), rendu public au

mois de septembre 2009, estime une chute de

30% des ide en 2009, tout en tablant sur une

légère reprise en 2010. en 2009, les flux d’ide

auraient atteint 1.200 Usd mds, contre 1.700

Usd mds en 2008, ce qui représente une chute

de 29,41%.

• en décembre 2009, les recettes des investissements

et prêts privés étrangers ont totalisé 26,1 milliards

de dirhams contre 35.3 milliards de dirhams à fin

décembre 2008, soit -26,1%. La répartition des

recettes au titre des investissements et prêts

privés étrangers, par nature d’opération, demeure

prédominée par les investissements directs avec

73,4% du total des recettes, suivis des prêts privés

étrangers avec 14,3% et des investissements de

portefeuille avec 12,3%.

Page 63: Awb 2009 vf fr

63RappoRt de Gestion 2009

Flux des IDE par pays 2006-2008en USD mds

Région / paysFlux entrants des IDE

2006 2007 2008 2009 F

Egypte 10,0 11,6 9,5 ~6,5Libye 2,0 4,7 4,1 -Maroc 2,5 2,8 2,4 ~1,9Tunisie 3,3 1,6 2,8 -Algérie 1,8 1,7 2,7 -Soudan 3,5 2,4 2,6 -Total Afrique du nord 23,2 24,8 24,0 ~18,0

Total Afrique 57,1 69,2 80,7 ~33,0Pays en développement 433,8 529,3 629,7 -

Monde 1.461,1 1.978,8 1.697,4 1.190,0(F): s&d

source: World investment Report 2009 – CnUCed – septembre 2009

Essoufflement des recettes des transferts des Marocains Résidents à l’Étranger

• La crise financière internationale a nettement

impacté les transferts des marocains résidant à

l’étranger. en effet, les recettes MRe ont reculé

de 5,3% en 2009 selon l’office des Changes pour

se situer à 50,2 milliards de dirhams contre 53,1

milliards de dirhams en 2008.

• Cette baisse est expliquée par le contexte peu

favorable marqué par un ralentissement de la

conjoncture économique dans les pays d’accueil,

notamment européens ainsi qu’un accroissement

du taux de chômage. La banque mondiale indique

dans sa dernière publication sur la migration et

le développement parue au mois de novembre,

que les transferts de fonds opérés durant les

neufs premiers mois de l'année des émigrés

marocains vers leur pays ont diminué d'environ

20 % (plus de 10 pts d’écart avec les statistiques

officielles).

• d'après la Banque Mondiale, les flux d'envois de

fonds vers les pays en développement devraient

diminuer moins que prévu, pour s'établir à 317

milliards de dollars en 2009, contre 338 milliards

de dollars en 2008. Les transferts devraient

demeurer presque stables en 2010, avec une

modeste hausse de 1,4%, avant d'enregistrer

une croissance de 3,9 % en 2011.

• en 2010, le CMC envisage une hausse comprise

entre 2% et 3%. Les projections en interne de

stratégie et développement (s&d) tablent sur

une progression de 3 à 4% en 2010 et 2011.

A environ 7 mois d’importations, les réserves de changes restent relativement correctes

• La baisse des recettes MRe combinée à celle des

recettes voyages (-5%) et celle des ide (-14%) a

contribué à la réduction des réserves de changes

de 3,6%, en variation annuelle, pour s’établir à

189,4 milliards de dirhams contre 196,5 milliards

de dirhams en 2008.

• Les réserves couvrent environ 7 mois d’importations

en 2009. encore loin du seuil critique de 3 mois

selon les analystes.

RappoRt de gestion

exeRcice 2009

63

Page 64: Awb 2009 vf fr

II-2- Sur le plan sectoriel : bonnes performances du secteur agricole et repli des autres secteurs d’activité

Récolte céréalière exceptionnelle en 2009 et quasi stagnation en 2010

• Comme signalé précédemment, le rythme de

croissance des activités agricoles s’est accéléré

en 2009 avec près de 24% par rapport à 2008. Les

subventions publiques adressées au secteur se

sont élevées, à fin décembre 2009, à 1,84 milliards

de dirhams et ce, dans le cadre de la mise en

œuvre du plan Maroc Vert, lancé en 2008, et ayant

pour objectif d’atteindre en 2020 un piB agricole

de 100 milliards de dirhams contre 38 milliards

de dirhams actuellement.

• Le Ministre de l´agriculture et de la pêche

Maritime a affiché, au mois de septembre, sa

satisfaction de la campagne agricole 2008-2009.

Les conditions climatiques nationales et la

conjoncture internationale (cours des intrants)

y ont fortement contribuées. C’est ainsi que

la production céréalière s´est établie à 102

millions de quintaux soit une augmentation de

98,3 % par rapport à la précédente campagne.

Cette production se répartit entre le blé tendre

à hauteur de 43,4 millions de quintaux, l´orge

pour 37,8 millions de quintaux et le blé dur avec

20,3 millions de quintaux.

• La loi de finances de 2010 prévoit une baisse du

taux de croissance de la valeur ajoutée agricole

de 2,4% en se basant sur une hypothèse de

récolte de 70 millions de quintaux. néanmoins,

compte tenu des fortes précipitations et du taux

de remplissage des barrages avoisinant les 95%,

la récolte céréalière pourrait être meilleure que

prévue si les conditions météorologiques sont

favorables au mois de mars (phase de remplissage

du grain). C’est ainsi que le taux de croissance de

la valeur ajoutée agricole serait vraisemblablement

compris entre -1,5% et -0,5%.

• par ailleurs, la mise en œuvre du plan Maroc

Vert portant sur la nouvelle stratégie agricole

nationale, est en cours. Cette stratégie, pilotée

par l'agence de développement agricole (ada),

est axée sur une approche globale sur la base

de deux piliers : pilier i (développement d’une

agriculture moderne) et pilier 2 (approche de

lutte contre la pauvreté). il est prévu lors de la

campagne 2009-2010 le lancement d’une vingtaine

de projets pilier i et 48 projets pilier ii. pour rappel,

le plan Maroc vert, lancé l’année dernière, a pour

objectif d’atteindre en 2020 un piB agricole de

100 milliards de dirhams contre 38 milliards de

dirhams actuellement.

Pêche : repli des ventes des produits de la mer de 25%

• À fin 2009, la production halieutique nationale,

toutes espèces confondues, a totalisé un volume

de 1.157.994 tonnes pour un chiffre d’affaires

de 7,1 milliards de dirhams, soit une hausse de

14% en poids et une baisse de 16% en valeur par

rapport à la même période de 2008. (Ministère

des pêches Maritimes)

Page 65: Awb 2009 vf fr

65RappoRt de Gestion 2009

• plan Halieutis : Le Maroc a lancé au mois d’octobre le plan Halieutis, destiné à dynamiser le secteur de la pêche et à augmenter ses revenus à hauteur de 22 milliards de dirhams d'ici 2020 à travers la mise en place de trois pôles de compétitivité à agadir, tanger et dakhla. selon le Ministère de l'agriculture et de la pêche Maritime, le méga parc halieutique « Haliopolis » d'agadir coûtera près de 6,6 milliards de dirhams. il devrait permettre la transformation de 500.000 tonnes de produits de la mer, dont 150.000 tonnes pour les usines délocalisées et 350.000 tonnes pour les nouvelles unités industrielles.

Tourisme : 8,3 millions de touristes en 2009 (+5,9%)

• selon les dernières statistiques de l’observatoire Marocain du tourisme, les arrivées touristiques ont augmenté de 5,9% pour s’établir à 8,3 millions de touristes en 2009 contre 7,9 millions en 2008. a l’origine de cette amélioration, les marchés : hollandais (+12,2%), belge (+11,9%), italien (+10,8%) espagnol (+9,7%) et français (+4%). Quant aux MRe, leur nombre s’est apprécié de 10,4% pour s’établir à 4 millions de visiteurs. Les dispositions de Cap 2009 avec l’ouverture des nouvelles stations essaidia et Mazagan ont contribué à la promotion du tourisme national. Quant au tourisme interne, il aurait tiré profit de l’opération Kounouz Biladi.

• néanmoins, les nuitées réalisées dans les établissements d’hébergements touristiques classés ont baissé de 1,4% en 2009 en variation annuelle.

Mais globalement, les nuitées se sont améliorées de 13,7% au mois de décembre en variation annuelle après une baisse de 4,7% en novembre et une hausse de 1,3% au mois d’octobre.

• Quant aux recettes voyage, elles ont reculé respectivement de 5,0% en variation annuelle pour atteindre 52,8 milliards de dirhams. selon les prévisions de s&d, les recettes voyages évolueraient de 3% en 2010 en liaison avec la reprise dans le monde.

Energie : repli de 44% de la facture pétrolière du Maroc en 2009

• s’inscrivant dans la trajectoire baissière de l’année 2008, la croissance du secteur énergétique est restée très irrégulière en 2009. en effet, après une progression de 5% au premier trimestre, une régression de 3,5% a été notée au deuxième trimestre, avant d’afficher une amélioration de 2% au troisième trimestre. Cette évolution en dents de scie s’explique notamment par l’apport irrégulier des centrales hydrauliques suite à la baisse des réserves en eau de barrages au troisième trimestre. Quant à la production d’électricité d’origine thermique, elle a également connue une faible croissance en raison de la contraction des activités des centrales à base de fuel et de celle des unités concessionnelles d’une part et de la hausse des prix du charbon (+7,3%) d’autre part. Globalement, la production d’électricité a baissé, au troisième trimestre 2009, de près de 0,6%, en variation trimestrielle, en faveur d’un renforcement de 8,7% des importations.

RappoRt de gestion

exeRcice 2009

65

Page 66: Awb 2009 vf fr

• sur toute l’année 2009, la production nette locale

s’est améliorée de 3,3% par rapport à 2008.

• a l’inverse, les importations de pétrole ont

enregistré une baisse de 44% au mois de décembre

2009 par rapport à décembre 2008 et ce, sous

l’effet combiné de la baisse des livraisons des

raffineries, destinées principalement aux activités

électriques et industrielles, et de la reprise, de

la production locale. outre le recul du volume

importé, l'allègement de la facture pétrolière du

Royaume (17,2 milliards de dirhams en 2009 contre

30,7 milliards de dirhams en 2008) s'explique

par la dépréciation des cours du pétrole sur le

marché international.

• par ailleurs, un programme d’énergie solaire visant

la couverture de 42% des besoins électriques du

Maroc en 2020 a été lancé au mois de novembre.

C’est un ambitieux projet de production électrique

d´origine solaire d´une capacité de 2.000 mégawatts,

représentant un investissement de 9 milliards de

dollars (environ 70 milliards de dirhams).

Mines : recul des exportations des phosphates et dérivés en décembre

• Ce n’est qu’à partir du second trimestre 2009 que

les activités minières se sont, améliorées, profitant

d’un rattrapage technique de la production des

minerais non métalliques, après quatre trimestres

de baisses continues. en effet, la valeur ajoutée

du secteur s’est accrue de 9,3% au troisième

trimestre contre +26% au second et -27,5% au

premier trimestre. sur toute l’année 2009, la

valeur ajoutée minière a fléchi de plus de 16%, en

variation annuelle. toutefois, le redressement de

la production du phosphate (+47%, au troisième

trimestre 2009, en variation trimestrielle) semble

de nouveau relancer l’activité. Mais celle-ci reste

fragile en raison de la faible demande étrangère

adressée aux produits miniers bruts.

• au terme de l’année 2009, la production des

phosphates s’est repliée de 29,1% après un

recul de 7,2% en 2008. Quant aux exportations de

phosphates et dérivés, elles se sont inscrites en

baisse de 63,3% par rapport à la même période

en 2008.

Télécommunications : baisse de la valeur ajoutée au troisième trimestre 2009

• La valeur ajoutée de l’activité des postes et des

télécommunications a enregistré une baisse de 1,4%

au troisième trimestre par rapport au trimestre

antérieur (+5,3) selon le HCp qui annonce une

amélioration au quatrième trimestre.

• La croissance du parc global mobile (6,5% au

troisième trimestre par rapport au second) reste

inférieure aux croissances historiques observées.

Quant à la téléphonie fixe, elle a enregistré une

hausse trimestrielle de 3,9%, s’alignant ainsi sur

sa croissance tendancielle en raison notamment

de la progression des abonnés internet de 8,9%

au troisième trimestre par rapport au second.

Secteur industriel : la production industrielle a

connu une hausse au troisième trimestre

• La valeur ajoutée du secteur industriel a connu

une hausse de 0,4% au troisième trimestre, en

Page 67: Awb 2009 vf fr

67RappoRt de Gestion 2009

glissement annuel. toutefois, les évolutions sont

contrastées d’une branche à l’autre. en effet, le

textile et le cuir affichent une croissance positive

pour la première fois depuis une année (hausse de

la valeur ajoutée au troisième trimestre de 3,8% en

glissement annuel) alors que l’agroalimentaire s’est

maintenu sur son rythme de croissance entamé

au deuxième trimestre (la valeur ajoutée des

industries agroalimentaires a progressé de 2,7%,

en glissement annuel). en revanche, l’activité des

autres secteurs est restée atone. Les industries

iMMe évoluent toujours à un rythme largement

en dessous de leur potentiel productif (la valeur

ajoutée s’est inclinée, au troisième trimestre, de

0,4%, en variation annuelle). Les industries de la

chimie et de la parachimie évoluent, en revanche,

en dents de scie (la valeur ajoutée a reculé de 0,6%,

en variation annuelle).

Le secteur de l’immobilier continue de subir les effets de la crise économique

• depuis le début 2009, un ralentissement de

l’activité a été ressenti s’accentuant au troisième

trimestre (baisse de la valeur ajoutée de -0,1%

en glissement annuel). Globalement, l’année

2009 a connu une décélération sans précédent de

l’activité en raison, d’une part, de l’impact de la

crise sur les ventes de logements haut standing

et de la baisse de la production de logements

sociaux de plus de 30% en 2009.

• toutefois, cette situation est contrastée entre la

branche du bâtiment et celle des travaux publics

d’après les professionnels du secteur. en effet,

contrairement au segment du bâtiment ayant

subi l’effet de l’accalmie de la demande adressé

au secteur immobilier, celui des travaux publics

enregistre une croissance soutenue depuis l’année

2008, malgré une légère stabilisation au troisième

trimestre 2009.

• par ailleurs, le ralentissement des activités de

l’immobilier a largement affecté la demande

adressée aux matériaux de construction (marbre,

céramique, sanitaire et les briques). aussi, ces

mêmes produits importés d’egypte et de turquie

à des prix plus compétitifs ont inondé le marché

marocain. Quant aux ventes du ciment, principal

baromètre de l’activité de construction, elles ont

cru de 16,2% au quatrième trimestre en glissement

annuel après une baisse de 2,4% au premier, une

augmentation de 3,9% au second et encore une

baisse de 2,4% au troisième.

• Les ventes de ciment cumulées de l’année

2009 se sont accrues de 3,4% en variation

annuelle.

• s’agissant du financement du secteur, l’encours

du crédit à l’immobilier s’est établi en 2009 à

172,3 milliards de dirhams réalisant une croissance

de 12,8% par rapport à 2008. de plus, plus de

54 000 ménages ont bénéficié de la garantie

FoGaRiM depuis la création de ce fond, pour un

montant de 7,9 milliards de dirhams.

RappoRt de gestion

exeRcice 2009

67

Page 68: Awb 2009 vf fr

Environnement bancaire et financier ENvIrONNEMENt baNcaIrE 1- Résultats de l’activité du secteur bancaire

à fin 2009

Le secteur bancaire marocain a montré sa solidité et

sa fiabilité face à la crise financière internationale en

raison d’une politique réglementaire et prudentielle

efficace. L’activité bancaire en 2009 a été marquée

par une reprise graduelle du rythme d’octroi des

crédits.

Les crédits à l’économie

au terme de l’année 2009, les crédits à l’économie

totalisent, 568 373 Mad millions, en accroissement

de 13% par rapport à 2008. ils représentent près

de 90% des ressources (91% en 2008). Cette

augmentation est essentiellement redevable aux

crédits immobiliers, crédits à l’équipement et aux

crédits de consommation lesquels augmentent

respectivement de 21,5% à 174 066 Mad millions,

de 23% à 125 077 Mad millions et de 26% à 29

810 Mad millions.

Les dépôts de la clientèle

Les dépôts de la clientèle du système bancaire

marque, au 31 décembre 2009, une progression

de 3%, s’établissant à 589 504 Mad millions.

Les dépôts non rémunérés représentent 61,9%

des ressources du marché, en amélioration de

0,7 point par rapport à l’année 2008. Les dépôts

MRe augmentent de 6,8% à 120 960 millions de

dirhams, ce qui correspond à 33,6% de la collecte

générale de la sphère bancaire.

pour leur part, les engagements par signature

s’accroissent de 7,5% pour se fixer à 164 922

millions de dirhams.

2- Marché monétaire

Le resserrement des trésoreries bancaires enclenché

en 2008, s’est poursuivi en 2009. après s’être

atténué au cours du premier trimestre 2009 suite

à l’abaissement du taux de la réserve monétaire

à partir du 1er janvier 2009 de 15% à 12%, il s’est

accentué de manière ascendante au cours des

deuxième et troisième trimestres. Cette situation

a persisté en dépit d’une deuxième réduction du

taux de la réserve Monétaire à compter du 1er juillet

2009 pour le ramener à 10%. Cette évolution découle

essentiellement de l’effet restrictif induit d’une part,

par les opérations sur avoirs extérieurs suite aux

achats de devises par les banques commerciales

et d’autre part, par l’augmentation de la circulation

de la monnaie fiduciaire.

Face à cette situation, la Banque Centrale a décidé une

troisième réduction du taux de la réserve monétaire

à partir du 1er octobre 2009, le ramenant à 8%. Ces

décisions ont été accompagnées par la baisse du

taux directeur de 3,5% à 3,25% ,le 24 Mars 09.

en conséquence, l’insuffisance des trésoreries

bancaires s’est résorbée au quatrième trimestre

2009.

Page 69: Awb 2009 vf fr

69RappoRt de Gestion 2009

afin de répondre aux besoins du système, BaM a

procédé à des injections de liquidité principalement

à travers les avances de 7 jours dont le volume

moyen a augmenté en passant de 11 milliards de

dirhams en 2008 à 16,6 milliards en 2009.

Ces interventions ont permis à partir du deuxième

trimestre de préserver la stabilité des taux à des

niveaux proches du taux directeur à l’exception des

replis significatifs observés en fin des périodes

de constitution de la réserve monétaire. ainsi, la

moyenne trimestrielle du tiMpJJ a diminué en

passant de 3,41% au premier trimestre à 3,21%

au deuxième et à 3,15% au troisième trimestre

avant d’augmenter à 3,28% au quatrième trimestre.

La moyenne annuelle du tiMpJJ a enregistré un

repli de 11 points de base par rapport à 2008 pour

s’établir à 3,26% et sa volatilité a reculé de 2 pb

pour s’établir à 0,27% en 2009. en parallèle, le

volume moyen des transactions interbancaires a

diminué par rapport à 2008 de 7,9% pour s’établir

à 2,7 milliards de dirhams.

3- Marché obligataire

durant l’année 2009, le trésor a levé 72,9 milliards de

dirhams, en hausse de 56,9% par rapport à l’année

2008, dont 21,4% sont intervenues au cours du mois

de novembre. Ces levées ont concerné les maturités

courtes et moyennes avec des parts respectives

de 68,4% et 31,6% au lieu de 94,5% et 5,5% en

2008, ainsi pour la deuxième année consécutive, le

trésor n’a pas recouru aux maturités longues. Les

remboursements des Bons du trésor ont atteint

67,7 milliards de dirhams, en hausse de 26,6% par

rapport à 2008.

L’encours des Bons du trésor par adjudication s’est

établi, à fin 2009, à 257,9 milliards de dirhams, en

hausse de 2,1% par rapport à son niveau à fin 2008

après une baisse de 2,7% l’année dernière.

s’agissant de l’offre des investisseurs au cours de

l’année 2009, elle a augmenté de 40,3% par rapport

à 2008 pour atteindre 456,4 milliards de dirhams,

satisfaite à hauteur de 16% au lieu de 14,3% l’année

précédente et orientée essentiellement vers le court

terme (63,7%) et le moyen terme (34,4%).

Les derniers taux retenus pour les maturités 13

semaines, 26 semaines et 52 semaines s’établissent

respectivement à 3,25% et 3,29% et 3,42% soit

des baisses de 43 points de base, 45 points de

base et 44 points de base par rapport à fin 2008.

dans une moindre mesure, les taux des maturités

moyennes, à savoir 2 et 5 ans, ont baissé en 2008,

respectivement de 4 points de base à 3,58% et de

19 points de base à 3,80%.

Courbes des taux primaires

RappoRt de gestion

exeRcice 2009

69

Page 70: Awb 2009 vf fr

pour leur part, les taux longs se sont stabilisés au

même niveau de ceux enregistrés en 2008 du fait du

non-recours du trésor aux maturités longues.

sur le marché secondaire, comparativement à

2008, les taux se sont inscrits globalement en

baisse. en effet, les taux de 13 semaines, 5 et

15 ans ont perdu respectivement 36 points de

base à 3,32%, 35 points de base à 3,81% et 40

points de base à 4,40%.

4- Taux d’intérêt

La moyenne annuelle du tiMpJJ a enregistré un

repli de 11 points de base par rapport à 2008 pour

s’établir à 3,26%.

Cette baisse est due essentiellement à la baisse

du taux directeur de 0,25%, qui est passé de

3,50% à 3,25% suite à la décision de BaM du 24

mars 2009.

Le taux d’intérêt servi sur les dépôts en comptes

sur carnets auprès des banques, indexé sur celui

des bons de trésor à 52 semaines au cours du

semestre précèdent, diminué de 50 points de base,

a été fixé à 3,11% pour le deuxième semestre 2009,

contre 3,29% au premier semestre 2009.

Le taux maximum des intérêts conventionnels

(tMiC) qui était de 14,17% pour la période allant

du 1er avril 2008 au 31 mars 2009, s’est établi à

14,40% pour la période allant du 1er avril 2009 au

31 mars 2010.

5- Marché boursier

L’évolution du marché boursier en 2009 a été très

contrastée mais globalement orientée à la baisse

dans le prolongement d'une période de correction

amorcée depuis mars 2008. en effet, après avoir

marqué une pause au deuxième trimestre 2009,

le marché boursier a viré au rouge au troisième et

quatrième trimestre. au quatrième trimestre, la

correction a été moins prononcée. Cette morosité

trouve son explication dans les répercussions de la

crise financière internationale sur le comportement

des secteurs économiques et les inquiétudes des

investisseurs face aux perspectives des sociétés

côtées.

Courbe des taux secondaires

Page 71: Awb 2009 vf fr

RappoRt de Gestion 2009

L’évolution du Masi en 2009 a été marquée par trois

principales phases :

Phase I : phase de rebonds techniques

après avoir démarré l’année sur une sévère correction

de 13%, le Masi a enregistré son premier rebond

technique de 17,3% en anticipation des résultats

annuels des sociétés cotées.

La publication de résultats en dessous des prévisions,

avec une croissance bénéficiaire en recul de 3,1%,

entraine le Masi dans une chute de 8% en 1 mois

à 10 402,09 points.

Le deuxième rebond technique s’opère suite à un

retour de l’intérêt des investisseurs sur certaines

grandes capitalisations, offrant des points d’entrés

intéressants. durant cette phase, le Masi atteint un

pic annuel de 11 729,86 points.

Phase II : phase de correction

Une phase de correction durant laquelle l’indice

accuse une contre performance de -8,9%. en effet,

le démarrage de la saison estivale conjugué à la

publication en septembre de résultats semestriels fortement impactés par la crise internationale, a tiré le marché progressivement vers le bas durant presque 6 mois pour atteindre un plus bas de 9997,56 points.

Phase III : phase de redressement

au titre de cette période, le Masi met fin à son trend baissier en affichant une reprise significative de 4,46%. Comme chaque année, nous constatons une accélération haussière de l’indice durant les

dernières semaines en raison des allers retours des investisseurs réalisés dans le but de revaloriser leur portefeuille actions.

La Bourse de Casablanca a clôturé l’année sur des reculs de 4,9% pour le Masi et de 6,6% pour le MadeX après des baisses respectives de 13,5% et 13,4% en 2008. pour sa part, la capitalisation boursière s’est repliée de 4,3% pour s’établir à 508,9 milliards de dirhams.

sur le plan sectoriel, les plus importantes baisses de 2009 concernent les indices de 12 secteurs sur 21 représentés à la cote de la Bourse de Casablanca. il s’agit notamment des banques (-2,7%), des télécommunications (-12,5%), de l’immobilier (-10,3%), du Btp (-7,9%), des sociétés de portefeuilles-holdings (-5%) et des assurances (-11,1%). il est à noter toutefois que les indices de 9 secteurs ont enregistré des performances annuelles positives : l’agroalimentaire (+24,6%), les boissons (+95,7%), les mines (+52,3%), l’informatique (+26,6%) et l’électronique (+31,7%).

Évolution mensuellede la capitalisation boursière

RappoRt de gestion

exeRcice 2009

71

Page 72: Awb 2009 vf fr

Le volume global des transactions a atteint 144,4 milliards de dirhams au terme de l’année 2009, en baisse de 40,9% par rapport à 2008. Le volume canalisé au mois de décembre représente 25,5% du volume global.

Le marché central a drainé 54,5% du volume global des transactions. Ce sont les actions addoha, itissalat al-Maghrib, attijariwafa bank, BMCe et CGi qui ont été les plus actives avec des parts du volume des transactions en actions sur ce marché de 18,6%, 12,4%, 9,9%, 9,3% et 5,9% respectivement.

Le marché de blocs a drainé quant à lui 34,1% du volume global des échanges concernant essentiellement les valeurs attijariwafa bank (28,7%), BMCe (15%), Crédit du Maroc (14,8%) et CGi (9,7%).

Le restant des flux transactionnels est réparti entre les augmentations de capital (4,4%), les apports de titres (4,4%) et les introductions des emprunts obligataires (2,1%).

Analyse de l’activité et des résultats d’Attijariwafa bank1- actIvIté (MarOc)Ressources clientèle

au terme de l’année 2009, les dépôts de la clientèle

d’attijariwafa bank totalisent 154,2 milliards de

dirhams, en progression de 1,7% comparativement

à l’année 2008. Cette évolution est redevable à

l’accroissement de 0,6% à 62,9 milliards de dirhams

des ressources rémunérées et à l’amélioration de

2,4% à 91,3 milliards de dirhams des dépôts non rémunérés. La part de marché d’attijariwafa bank est de 26,1% à fin 2009.

Les ressources non rémunérées représentent, à fin décembre 2009, 59,2% des dépôts clientèle. Ces dépôts recouvrent une amélioration de 3,1% à 63,6 milliards de dirhams des comptes chèques et une hausse de 0,8% à 20,7 milliards de dirhams des comptes courants créditeurs. La banque se place en deuxième position des ressources non rémunérées avec une part de marché de 27,8%.

pour leur part, les ressources rémunérées représentent 40,8% du total des dépôts. Leur évolution découle d’une baisse de 8,8% à 34,8 milliards de dirhams des dépôts à terme et d’une hausse de 9,0% à 17,7 milliards de dirhams des comptes d’épargne. La part de marché d’attijariwafa bank s’établit ainsi dans les ressources rémunérées à 23,5%.

Crédits par décaissement

Représentant 25,7% des crédits à l’économie du

système bancaire, les crédits par décaissement

d’attijariwafa bank marquent, au titre de l’année

2009, un accroissement de 9,9% à 144,4 milliards

de dirhams par rapport à fin décembre 2008.

La progression des créances s’explique essentiellement

par:

• La hausse de 3,2 milliards de dirhams des crédits

immobiliers acquéreurs et de 1,0 milliard de dirhams

des crédits immobiliers promoteurs, portant le total

des crédits immobiliers à 40,2 milliards de dirhams

au 31 décembre 2009 ;

Page 73: Awb 2009 vf fr

RappoRt de Gestion 2009

• L’appréciation de 12,8 milliards de dirhams

à 34,1 milliards de dirhams des crédits à

l’équipement (dont 3 milliards de dirhams de

reclassement de crédits de trésorerie);

• L’amélioration de 0,8 milliard de dirhams

à 5,4 milliards de dirhams des crédits à la

consommation ;

• et, la baisse de 0,8 milliard de dirhams à

18,3 milliards de dirhams des créances sur les

sociétés de financement.

de leur côté, les créances en souffrance s’établissant

à 4,64 milliards de dirhams en hausse de 0,65

milliard de dirhams. Les provisions pour créances

en souffrance terminent, quant à elles, l’année 2009

à 3,72 milliards de dirhams après un write-off de

496 millions de dirhams.

Le taux de contentialité se fixe à 3,34%, en baisse

de 4 points de base et le coût du risque s’établit à

0,19% (Hors provision pour risques généraux).

pour leurs parts, les crédits sains d’attijariwafa bank

augmentent de 9,7% à 139,7 milliards de dirhams

et accaparent 26,3% de part de marché. La banque

préserve également sa première position des

crédits sains.

Crédits par signature

a l’issue de l’année 2009, les engagements par

signature s’établissant à 41,7 milliards de dirhams

en baisse de 10,3% par rapport à l’année 2008.

La part de marché de cette activité se fixe à 25,4%

à fin 2009.

2- résultats Produit net bancaire

au terme de l’année 2009, le produit net Bancaire

(pnB) s’est élevé à 7,05 milliards de dirhams au

lieu de 6,57 milliards de dirhams au 31 décembre 2008,

s’inscrivant en hausse de 7,4% (+482,9 millions de

dirhams). Cette évolution est principalement redevable

à l’amélioration du résultat des opérations de marché

de 308 millions de dirhams et à l’augmentation

des autres produits bancaires de 153,5 millions

de dirhams et de la marge sur commissions de

24 millions de dirhams.

La structure du produit net bancaire est ventilée

comme suit :

Déc. 2009

Part/ PNB

Déc.2008

Part/PNB

VariationsMDhs %

Marge d’intérêt 4 944,1 70,1% 4 928,6 75,0% 15,5 0,3%

Résultat des opérations de crédit-bail et de location

14,2 0,2% 18,8 0,3% -4,6 -24,5%

Marge sur commissions 998,8 14,2% 974,6 14,8% 24,2 2,5%

Résultat des opérations de marché

1126,4 16,0% 818,3 12,5% 308,1 37,7%

divers autres produits bancaires

563,4 8,0% 409,9 6,2% 153,5 37,5%

diverses autres charges bancaires

596,4 8,5% 582,5 8,9% 13,9 +2,4%

Produit Net Bancaire 7 050,6 100,0% 6 567,7 100,0% 482,9 7,4%

RappoRt de gestion

exeRcice 2009

73

Page 74: Awb 2009 vf fr

Marge d’intérêt

Représentant 70,1% du pnB, la marge d’intérêt s’accroît

très légèrement à 4,94 milliards de dirhams. Cette

amélioration est essentiellement dûe à l’augmentation

de 21,0 milliards de dirhams (+17,8%) de l’encours

moyen des crédits par décaissement et à la hausse

de 3 points de base du taux de rendement qui a eu

un effet positif de 30 millions de dirhams. La marge

d’intérêt peut être ventilée comme suit :

• Les intérêts et produits assimilés se renforcent de

11,4% à 8,47 milliards de dirhams, principalement

grâce à la progression de 16,2% (+0,94 milliard

de dirhams) à 6,77 milliards de dirhams des

intérêts et produits assimilés sur opérations sur

la clientèle

• Les intérêts et charges assimilés augmentent de

31,7% à 3,52 milliards de dirhams. Cette variation

découle notamment de la hausse de 24,7% (536,5

millions dirhams) à 2,71 milliards de dirhams des

intérêts et charges assimilés sur opérations sur

la clientèle et l’accroissement de 68,5% (267,6

millions de dirhams) à 658,4 millions de dirhams

des intérêts et charges assimilés sur opérations

sur les établissements de crédit.

Résultat des opérations de crédit-bail et de location

À l’issue de l’année 2009, le résultat des opérations

de crédit-bail et de location s’inscrit en baisse de

24,5% se fixant à 14,2 millions de dirhams au lieu de

18,8 millions de dirhams une année auparavant.

Marge sur commissions

La marge sur commissions affiche une progression

de 2,5% (24,2 millions de dirhams) pour s’établir,

à fin décembre 2009, à 998,8 millions de dirhams.

Cette évolution est due à l’extension du réseau et

à la commercialisation de nouveaux produits et

services destinés à la clientèle.

Résultat des opérations de marché

Le résultat des opérations de marché se chiffre,

en 2009, à 1 126,4 millions de dirhams au lieu

de 818,3 millions de dirhams en 2008, soit une

hausse de 37,7%. Cette variation recouvre (i) un

accroissement des résultats sur les opérations sur

produits dérivés lesquels passent de 81,3 millions

de dirhams en 2008 à 139,5 millions de dirhams en

2009 ; (ii) un résultat des opérations sur titres de

transactions et de placements de 484,1 millions de

dirhams en hausse de 28,7% ; (iii) une hausse de

39,4% à 502,9 millions de dirhams du résultat des

opérations de change.

Divers autres produits bancaires

Les autres produits bancaires sont en hausse

de 37,5% se fixant à 563,4 millions de dirhams.

Cette variation trouve son origine dans la hausse

des dividendes perçues par attijariwafa bank suite

à la bonne performance des filiales du Groupe.

Diverses autres charges bancaires

au 31 décembre 2009, les autres charges bancaires

augmentent de 2,4% à 596,4 millions de dirhams.

Page 75: Awb 2009 vf fr

RappoRt de Gestion 2009

Charges générales d’exploitation

À l’issue de l’année 2009, et malgré un plan de

développement important, attijariwafa bank parvient

à limiter la hausse de ses charges générales

d’exploitation à un niveau acceptable. en effet,

celles-ci enregistrent, à fin décembre 2009, une

hausse de 5,7% s’établissant à 2,88 milliards de

dirhams. Cette variation est due à la hausse de 80,4

millions de dirhams à 1,29 milliards de dirhams

des charges de personnel, à la hausse de 62,1

millions de dirhams des charges d’exploitation et

à l’augmentation de 25,7 millions de dirhams des

dotations aux amortissements et aux provisions des

immobilisations corporelles et incorporelles.

Le coefficient d’exploitation ressort à 40,9% en 2009

au lieu de 41,5% à fin décembre 2008, réalisant une

amélioration de 66 points de base.

Déc. 2009

Déc.2008

VariationsMDhs %

Frais généraux 2 488,0 2 345,6 142,5 6,1%Charges du personnel 1 287,3 1 207,0 80,4 6,7%Charges d’exploitation 1 189,1 1 127,0 62,1 5,5%

Redevances crédit-bail immobilier 11,6 11,6 0 0%

Dotations aux amortissements d’exploitation

393,0 367,3 25,7 7,0%

Charges sur exercices antérieurs - 14,0 -14,0 ns

autres charges générales d'exploitation

- - - -

Charges générales d’exploitation 2 881,0 2 726,8 154,2 5,7%

Résultat brut d’exploitation

Le résultat brut d’exploitation s’est amélioré de 25,8%

passant de 3,84 milliards de dirhams en 2008 à 4,83

milliards de dirhams en 2009. Cette appréciation

résulte essentiellement de :

• l’accroissement de 482,9 millions de dirhams

du pnB ;

• la forte hausse de 654,9 millions de dirhams

du résultat des opérations sur immobilisations

financières ;

• et, l’ appréciation de 154,2 millions de dirhams

des charges générales d’exploitation.

Résultat courant

À fin décembre 2009, le résultat courant se chiffre à

4,29 milliards de dirhams au lieu de 3,49 milliards

de dirhams une année auparavant, marquant une

amélioration de 22,9%.

Les dotations aux provisions nettes des reprises

se sont élevées à 368,3 millions de dirhams, en

baisse de 258,5 millions de dirhams par rapport

à l’année 2008. Ce provisionnement découle

principalement de :

• une dotation brute globale s’établissant à

1 284 millions de dirhams en 2009 contre

1 192 millions de dirhams en 2008 ;

• et, une reprise de provisions globale de 757 millions

de dirhams en 2009 contre 876 millions de

dirhams en 2008.

Le taux de couverture des créances en souffrance

par les provisions s’établit à 80,2% en 2009.

RappoRt de gestion

exeRcice 2009

75

Page 76: Awb 2009 vf fr

Résultat net

au final, le résultat net ressort, à l’issue de l’année

2009, à 2,80 milliards de dirhams contre 2,36 milliards

de dirhams en 2008, soit une hausse de 18,6%.

Fonds propres

Les fonds propres relatifs à l’exercice 2009, hors

résultat net, se sont établis à 15,19 milliards de

dirhams au lieu de 13,80 milliards de dirhams en

2008, soit une appréciation de 10,1%.

Total bilan

Le total bilan s’est fixé, à fin décembre 2009, à

225,88 milliards de dirhams contre 204,82 milliards

de dirhams en 2008.

Affectation du résultatRésultat net de l’exercice 2 797 007 487,57 DH

Mise en réserve légale -

Mise en réserve d’investissement 83 333 333,33 dH

Report des exercices précédents 625 407,85 dH

Bénéfice distribuable 2 714 299 562,09 DH

Répartition

dividende statuaire 6% 115 797 576,00 dH

somme nécessaire pour porter le dividende par action à 6 dh

1 042 178 184,00 dH

Soit un total de distribution de 1 157 975 760,00 DH

Mise en réserves extraordinaire 1 550 000 000,00 DH

Report à nouveau 6 323 802,09 DH

Perspectives 2010L’année 2009 était riche en évènements. en atteste

la dynamique de la banque en terme d’extension

du réseau d’agences et les différentes acquisitions

à l’international réalisées au cours de l’année.

en effet, en terme de développement régional,

attijariwafa bank a acquis le Crédit du Congo et

l’Union Gabonaise de Banque avec la cession de

15% de Wafasalaf en septembre 2009. egalement

en décembre 2009, attijariwafa bank a finalisé

l’acquisition de la société ivoirienne de Banque et du

Crédit du sénégal avec la cession de la participation

du Crédit du Maroc dans Wafa assurance (24%) au

Crédit agricole France.

pour rappel en novembre 2008, attijariwafa bank

avait signé un accord avec le Crédit agricole pour

la cession de ses participations dans ces pays. Le

dénouement de cette opération était donc conditionné

par l’autorisation des autorités de tutelles.

Le plan de développement stratégique attijariwafa 2012

a permis au Groupe de focaliser sur les axes suivants :

• la poursuite du développement de la politique

de proximité, avec l’ouverture de 92 agences par

attijariwafa bank, de 61 agences par Wafacash,

de 11 points de vente par attijari bank tunisie, de

7 agences par attijari bank europe, 6 agences par

CBao, 2 agences par la Banque internationale pour le

Mali et avec la mise en place d’usines délocalisées à

Meknès et oujda par Wafa immobilier en 2009 ;

Page 77: Awb 2009 vf fr

• lancement du concept novateur de Banque

economique « Hissab Bikhir » à travers sa filiale

Wafacash ;

• lancement de divers produits ciblés tels que le

crédit logement « Miftah assaad » destiné à la

classe moyenne, le pack jeunes actifs « solutions

Bidaya » ainsi que le pack « Hissab Faida » adossé

au compte sur carnet ;

• lancement d’une politique volontariste de soutien

de toutes les filières du secteur agricole dans le

cadre du plan national « Maroc Vert 2020 » avec

le produit « pacte Vert » ;

• l’optimisation des synergies Groupe (filiales Maroc

et international) ;

• la consolidation du positionnement du Groupe en

tant que leader incontesté sur les métiers Corporate

et de la Banque des Marchés et d’investissement.

de plus, attijariwafa bank poursuivra la mise

en œuvre de sa stratégie de développement à

l’international qui s’articule autour des deux grands

axes suivants :

• renforcement de la présence au Maghreb, à

travers le déploiement du plan de développement

d’attijari bank tunisie et le lancement des activités

en Libye ;

• poursuite de l’extension régionale en afrique

du nord, en afrique de l’ouest et en afrique

Centrale.

Activité et résultats des filiales para bancaires et des filiales de la banque d’affaires 1- fIlIalEs para baNcaIrEs Wafasalaf

La marché automobile marocain est en recul de 8% sur le 2ème semestre 2009 entraînant une rude concurrence entre les sociétés de financement à la fois en terme de teG, de commissions que

d’innovation produit.

La forte concurrence concerne également le marché

du prêt personnel notamment sur le segment des

fonctionnaires et retraités.

dans ce sillage, Wafasalaf a réalisé une production

globale de 9,53 milliards de dirhams, en hausse

de 6% comparativement à l’année 2008. Cette

évolution a tiré profit de l’accroissement de 22% à 3,56 milliards de la production gérée. pour sa part, l’encours global a progressé de 12% s’établissant à 17 105 millions de dirhams faisant suite à la hausse respective de 4% à 11 685 millions de dirhams de l’encours porté et l’amélioration de 37% à 5 419 millions de dirhams de l’encours géré. La bonne performance de la société de consommation lui a permis de consolider son leadership avec une part de marché globale en terme d’encours de 30,9% à fin décembre 2009.

en terme de développement commercial, Wafasalaf a lancé plusieurs campagnes dont notamment une campagne internet pour les demandes de crédit sur son site et la campagne « hemzat l’hmouz » destinée aux fonctionnaires et aux retraités CMR.

RappoRt de Gestion 2009

RappoRt de gestion

exeRcice 2009

77

Page 78: Awb 2009 vf fr

Côté résultats, le produit net bancaire s’est accru de 5% pour s’établir à 909 millions de dirhams. pour sa part, le résultat brut d’exploitation s’est fixé à 640 millions de dirhams en appréciation de 4% comparativement à l’année précédente. Le coefficient d’exploitation s’est établi à 29,6% en 2009 au lieu de 28,9% en 2008. au final, le résultat financier net ressort à 302 millions de dirhams, en baisse de 6%.

Wafa Immobilier

en 2009, le groupe attijariwafa bank a atteint une part de marché de 23,5% en terme de crédit immobilier acquéreur grâce au dynamisme de sa filiale. a travers cette amélioration le groupe attijariwafa bank finance un logement sur trois au Maroc, réalisant ainsi un des axes stratégiques de

la banque prévus pour 2010.

Wafa immobilier a été très active au courant

de l’année. elle a participé à différents salons

au Maroc et à l’étranger et a organisé et animé

plusieurs tables rondes autour de l’évolution du

secteur immobilier ainsi que des réunions de divers

fédérations et promoteurs immobiliers. de même,

la filiale immobilière a été sponsor de la convention

nationale des notaires.

pour plus de proximité, Wafa immobilier a ouvert

2 agences, portant son réseau à 47 agences

spécialisées et a axé sa stratégie sur la signature

de plusieurs conventions en 2009.

au niveau activité, la production totale a diminué

de 9% à 7,98 milliards de dirhams. Cette baisse

trouve son origine dans le recul du segment du très

haut standing et du logement social. de son côté,

l’encours global s’est établi à 28,80 milliards de

dirhams, en accroissement de 17% comparativement

à l’année 2008.

en termes de résultats, le produit net bancaire

s’est établi à 192 millions de dirhams marquant

ainsi une légère baisse de 4%. pour sa part, le

résultat brut d’exploitation s’élève à 87 millions de

dirhams marquant une baisse de 5% par rapport

à l’année 2008. il en découle un résultat net de

48 millions de dirhams en 2009 au lieu de 54 millions

de dirhams en 2008.

Wafabail

Le marché leasing clôture le 3ème trimestre 2009 sur

une légère hausse de la production (1% en montant)

suite au recul du leasing mobilier qui est en baisse

de 2,9% en montant.

dans ce contexte mitigé, Wafabail voit sa part de

marché se renforcer à 24,9% à fin décembre 2009

(en terme de production) contre 23,8% en 2008.

sa production est passée à 3,52 milliards de dirhams,

en accroissement de 3% par rapport à 2008. Cette

performance est principalement redevable à la

synergie Groupe avec le réseau attijariwafa bank

et à un meilleur positionnement sur le canal des

fournisseurs.

en terme de rentabilité, Wafabail a réalisé un produit net

bancaire de 261 millions de dirhams, en amélioration

de 3% par rapport à 2008. Le résultat brut d’exploitation

a augmenté de 3% à 203 millions de dirhams.

Page 79: Awb 2009 vf fr

Le coefficient d’exploitation s’est amélioré de 0,1

point à 22,5%. en définitive, le résultat financier

net a enregistré un recul de 33% s’établissant à 98

millions de dirhams.

Attijari Factoring Maroc

au terme de l’année 2009, la production

d’attijari Factoring est passée de 3,27 milliards de

dirhams en 2008 à 4,17 milliards de dirhams en 2009,

en augmentation de 28%. par activité, l’amélioration

de la production recouvre :

• une progression de 63% à 3,16 milliards de dirhams

de la production du Factoring domestique ;

• une baisse de 22% à 546 millions de dirhams de

la production de l’activité export ;

pour leurs parts, les encours de financement ont

enregistré un net redressement à fin décembre 2009

de 54% grâce notamment au bon comportement des

opérations du Factoring domestique.

en terme de résultats, le produit net bancaire a

augmenté de 21% à 37,5 millions de dirhams.

Les charges générales d’exploitation ont été

contenues à 7,6 millions de dirhams. il en découle

un résultat brut d’exploitation de 30 millions de

dirhams, en hausse de 24% par rapport à l’année

précédente. dans une proportion similaire, le

résultat net s’est accru de 18% s’établissant à

17,1 millions de dirhams.

Wafa LLD

Wafa LLd a évolué, au cours de l’année 2009, dans un

marché caractérisé par la hausse de la tarification

mais avec une forte concurrence. dans ce sillage,

la filiale de location en longue durée a remporté

8 appels d’offres en 2009 et a réalisé un taux de

renouvellement des clients de 48,6%. Quant au taux

d’extension des clients, il a atteint 10,6%.

À fin décembre 2009, Wafa LLd a totalisé un parc

de 4 061 véhicules, en baisse de 1% par rapport à

l’année 2008. sa part de marché estimée s’est ainsi

élevée à plus de 20%. La production brute s’est

chiffrée à 1 031 nouveaux véhicules mis en route

et 1 087 véhicules cédés.

Wafa LLd a revu sa stratégie en fixant comme

objectif la stabilisation du parc auto tout en visant

la rentabilité et l’élargissement à la clientèle pMe

supérieure.

Wafacash

L’activité de Wafacash a été marquée par la

poursuite de la crise internationale au cours de

l’année 2009 et son impact quoique limité sur la

conjoncture nationale. en effet, les recettes MRe

se sont repliés, à fin décembre 2009, de 5,3%

s’établissant à 50,2 milliards de dirhams. de

même, les recettes Voyages ont reculé de 5% à

52,8 milliards de dirhams.

dans ce contexte, la filiale du groupe attijariwafa bank

a réalisé des performances satisfaisantes dépassant

celles du marché.

au niveau du cash express, le volume a enregistré

un bond de 36% par rapport à l’année 2008 se fixant

à 5,32 milliards de dirhams. pour sa part, le nombre

de transactions s’est accru de 41 % à 1,68 millions

de transactions.

RappoRt de Gestion 2009

RappoRt de gestion

exeRcice 2009

79

Page 80: Awb 2009 vf fr

du côté des transferts Western Union, Wafacash

a préservé en 2009 sa position de leader sur le

segment du transfert d’argent rapide. Le volume

traité en 2009 a enregistré un léger recul de 6% à 4,78

milliards de dirhams. Le nombre des transactions

est en baisse de 1% se fixant à 1,62 millions de

transactions.

pour le change manuel, le volume passe de

1 031 millions de dirhams en 2008 à 1 346 millions

de dirhams en 2009, soit une progression de 31%.

Le nombre des transactions s’améliore de 43% à

0,64 millions de transactions.

en terme d’innovation produits, Wafacash a lancé

en 2008 la carte « Floussy » destinée à la clientèle

non bancarisée. Le nombre de cartes vendues

depuis le lancement a atteint 36 608 cartes, à fin

décembre 2009.

La filiale de transfert d’argent du groupe attijariwafa bank

a poursuivi un large processus d’ouverture et de

modernisation du réseau avec l’ouverture de 61

nouvelles agences dont 12 propres et 49 en réseau

franchisé. portant ainsi le total réseau de Wafacash

à 368 dont 88 agences propres.

2- fIlIalEs DE la baNquE D’affaIrEs

Corporate Finance : Attijari Finances Corp.

au cours de l’année 2009, la filiale banque d’affaires

du groupe attijariwafa bank a renforcé son leadership

en matière de conseil en fusion-acquisition et

d’augmentation de capital, à travers les opérations

stratégiques suivantes :

• conseil de la société d’investissement aLHiF

dans le cadre de la structuration du fonds et d’un

placement privé d’un montant de 1,15 milliard

de dirhams ;

• conseil des groupes Zalagh Holding et al atlas dans

le cadre de leur rapprochement stratégique ;

• conseil du groupement alliances développement

immobilier(adi)/palmeraie développement/

somed/actif invest/Compagnie des alpes à l’appel

à manifestation d’intérêt international pour le

choix d’investisseurs pour la réalisation d’un

programme d’aménagement intégré de la zone

sindibad et l’exploitation du parc de loisirs ;

• conseil du groupe ona dans le cadre de la cession

de ses participations dans le capital de la société

Mercure.com pour un montant de 97 millions

de dirhams ;

• conseil du groupe attijariwafa bank dans la

finalisation de la transaction pour l’acquisition

de 91% du capital du Crédit du Congo (CdC) et de

58,7% de l’Union Gabonaise de Banque (UGB) ;

• conseil du groupe attijariwafa bank dans la

finalisation de la transaction pour l’acquisition

du 95% du capital du Crédit du sénégal (Cds)

et de 51% du capital de la société ivoirienne de

Banque (siB).

sur le volet opérations de marché, les principales

références de attijari Finances Corp., au titre de

l’exercice 2009, se présentent comme suit :

• conseil de alliances développement immobilier

(adi) dans le cadre de son programme de rachat

d’actions ;

Page 81: Awb 2009 vf fr

RappoRt de Gestion 2009

• conseil du groupe attijariwafa bank dans le cadre de

l’émission d’un emprunt obligataire subordonné d’un

montant de 1 milliard de dirhams (Juin 2009) ;

• conseil de Wafasalaf dans le cadre de l’émission d’un programme de Bons de sociétés de Financement d’un montant de 1,5 milliard de dirhams ;

• conseil de « autoroutes du Maroc » dans le cadre de l’émission d’un emprunt obligataire d’un montant de 1,5 milliard de dirhams (Juillet 2009) ;

• conseil de sni dans le cadre de l’émission d’un emprunt obligataire d’un montant de 1,5 milliard de dirhams ;

• conseil de autoroutes du Maroc dans le cadre de l’émission d’un emprunt obligataire d’un montant de 1,5 milliard de dirhams (novembre 2009) ;

• conseil du groupe attijariwafa bank dans le cadre de l’émission d’un emprunt obligataire subordonné d’un montant de 1 milliard de dirhams

(décembre 2009).

Intermédiation boursière : Attijari Intermédiation

poursuivant son trend baissier amorcé en septembre 2008, la Bourse de Casablanca enregistre en 2009, une contre-performance limitée à -4,9% comparée à -13,4% en 2008

Ce repli du marché s’est traduit par une contraction des volumes de titres échangés qui atteint 144,4 milliards de dirhams en baisse de 40,9% par rapport à l’année précédente, et par une absence totale d’opérations d’introductions en bourse.

Ce recul des volumes a été plus ressenti au niveau du marché central dont les échanges ont baissé de -54,1% à 71,8 milliards de dirhams.

dans ce contexte de baisse de l’activité boursière, attijari intermédiation a consolidé son positionnement avec un gain de 6 points de part de marché sur le compartiment central à 27% soit 19,4 milliards de dirhams.

Volume et part de marché par type de marché

(En millions de dirhams) MARCHE ATI PDM

MaRCHe CentRaL 71 887 19 431 27,0%MaRCHe de BLoCs 38 878 18 149 46,7%TOTAL GENERAL 110 764 37 580 33,9%

L’ambition affichée d’attijari intermédiation est de se positionner en tant qu’opérateur de courtage, de conseil et de placement de premier plan tout en déployant des efforts supplémentaires afin de favoriser les synergies Groupe.

RappoRt de gestion

exeRcice 2009

81

Page 82: Awb 2009 vf fr

3- fIlIalEs assuraNcE Et gEstION D’actIfs

Gestion d’actifs : Wafa Gestion

Wafa gestion a maintenu sa position de leader du marché de la gestion d'actifs à fin décembre 2009 avec plus de 55 milliards de dH d'encours sous gestion, soit une part de marché de 29,55%.

a fin 2009, le marché de la gestion collective a enregistré une progression de 31 milliards de dH par rapport à fin décembre 2008 (encours fin de période), dont 14,9 milliards de dH collectés par les 3 premiers (Wafa Gestion, CdG Capital Gestion et BMCe Capital Gestion) et 11,5 milliards de dH apportés par RMa Capital (nouvel entrant).

Wafa Gestion a ainsi consolidé son positionnement grâce notamment à la collecte réalisée auprès de la clientèle des grandes entreprises et des institutionnels.

sur le segment des institutionnels, Wafa Gestion a remporté en 2009, trois appels d'offres auprès de la CiMR (un fonds actions et un fonds monétaire) et de Bank al-Maghrib (un fonds diversifié).

sur le segment de la clientèle privée, Wafa Gestion a mis en place trois nouveaux mandats pour la gestion de fonds dédiés à des personnes physiques (un fonds

obligataire, un fonds actions et un fonds structuré).

par ailleurs, Wafa Gestion a procédé à la refonte de la gamme opCVM Grand public avec 14 fonds répartis sur 3 segments de clientèle :

- gamme « clientèle des particuliers et des

professionnels » (7)

- gamme « clientèle privée » (4)

- gamme « clientèle entreprise » (3)

enfin Wafa Gestion a organisé en 2009 un séminaire en faveur de ses plus importants clients institutionnels et grandes entreprises (90 participants) sous le thème de "l'investissement en matières premières".

Wafa Assurance

L’année 2009 a été marquée par le lancement effectif du Contrat programme à l’initiative du Ministère des Finances et de la profession. Ce plan vise à renforcer le secteur des assurances à l’horizon 2015, pour en faire un véritable levier de développement économique, social et financier du pays.

sur le plan fiscal, la loi de finance 2009 a ramené de 10 à 8 ans le délai ouvrant droit, à la sortie:- à l’exonération fiscale pour les contrats d’assurance

vie ;

- et l’abattement fiscal pour les contrats d’épargne

retraite.

Cette nouvelle fiscalité vise les contrats souscrits à

partir de 1er janvier 2009. Le bénéfice de ce régime

fiscal est désormais assorti de nouvelles exigences

de forme.

sur le plan réglementaire, le secteur a notamment

connu la fin de la cession légale en décès et l’institution

de nouveaux délais de versement des primes par

les intermédiaires aux compagnies. Ces nouveaux

délais s’appliqueront sur une période transitoire de

2 ans à compter du 1er janvier 2010.

afin de conforter sa position dominante sur le marché

du particulier/professionnel, Wafa assurance a poursuivi

sa politique d’innovation produits en 2009.

Page 83: Awb 2009 vf fr

RappoRt de Gestion 2009

Sur le marché de l’automobile

Wafa assurance a renforcé sa gamme automobile

à travers une approche segmentée. pour chaque

segment, un produit adapté est conçu :

• « Wafa oto Maalem » pour les seniors,

• « Wafa oto aaily » pour les familles,

• « Wafa oto WW » pour les véhicules neufs,

• « Wafa oto salariés ».

Cette refonte de la gamme a été accompagnée par

une campagne de communication ludique sous

forme de saga.

pour le volet indemnisation, une innovation a

été apportée à travers la création d’un centre

d’indemnisation rapide dénommé « Wafa drive ».

Le premier centre a été ouvert Casablanca et le

second à Rabat.

de plus, Wafa assurance a testé pendant le mois de

Ramadan, « Wafa Moujoud », dispositif d’indemnisation

sur le lieu de sinistre.

Sur le marché de l’entreprise

La compagnie a déployé l’initiative « Wafa prévention »,

une équipe d’ingénieurs spécialisés dans la sécurité

des personnes et des biens sur le lieu de travail, afin

de contribuer à faire baisser le nombre d’accidents

du travail.

Les efforts commerciaux ont permis d’effectuer un

bon renouvellement 2009 en réalisant un taux de

captation significatif. de plus, les équipes ont mis

en place le dispositif d’accueil et de traitement du

portefeuille assurance du Groupe.

Sur le marché « Vie »

La compagnie a amorcé en 2009, un premier virage

stratégique important visant à privilégier, en « épargne

bancassurance », la production récurrente par rapport

aux versements uniques ou exceptionnels. Cet objectif

stratégique qui permettra de pérenniser le chiffre

d’affaires pour l’avenir, a été réalisé moyennant une

baisse limitée des primes « Vie » en 2009.

Les réseaux partenaires

Le réseau exclusif s’est enrichi de 17 nouveaux

agents en 2009.

Le dispositif d’animation et de formation des réseaux

partenaires a été renforcé en moyens humains

et matériels, et les process ont été revus pour

améliorer la qualité de service aussi bien dans la

« Vie » que dans l’automobile.

Sur le plan des investissements

L’événement notable de l’exercice est la cession effective

des 24% de Crédit du Maroc et le renforcement de

la position stratégique dans attijariwafa bank. en

parallèle, la compagnie a poursuivi l’implémentation

progressive de son allocation stratégique d’actifs.

La qualité des placements de Wafa assurance a permis

par ailleurs de dégager un taux de rémunération pour

les assurés de 5,75% au titre de l’exercice 2008.

par ailleurs, le modèle de développement organique

basé sur les synergies Groupe et les partenariats avec

nos intermédiaires, mis en œuvre depuis plusieurs

exercices, a été couronné, en 2009, par la position

de numéro 1 du marché de l’assurance.

RappoRt de gestion

exeRcice 2009

83

Page 84: Awb 2009 vf fr

enfin, la compagnie s’est dotée en 2009 d’un nouveau

plan stratégique « Wafa assurance 2012 » qui lui

permettra de renforcer son leadership sur les

marchés des particuliers et des entreprises.

Les résultats

• primes

au terme de l’exercice 2009, les primes émises ont

totalisé 4 297,9 millions de dirhams, en croissance

de 3.5% par rapport à 2008.

Cette progression est portée par l’activité « non-

Vie » dont les primes émises marquent une hausse

de 15,4% sur l’exercice et s’établissent à 1 717

millions de dirhams. Cette performance est dûe à

la croissance de 23,1% enregistrée sur le segment

des entreprises.

parallèlement, le chiffre d’affaires « Vie » ressort

en repli de 3,2% sur l’exercice, à 2 581 millions de

dirhams en raison de la volonté de la compagnie

de privilégier, en épargne, la production en primes

périodiques. L’activité décès enregistre, pour sa

part, une hausse de 12,3%.

La ventilation des primes émises par catégories

d’assurance se présente, pour les deux derniers

exercices, comme suit :

Répartition du Chiffre d’affaires 2008 2009

automobile 19,8% 21,2%at-RC 4,8% 6,3%dommages aux biens 6,6% 7,5%Maladie et accidents corporels 4,7% 5,0%Non Vie 35,8% 40,0%décès 10,0% 10,8%epargne 54,2% 49,2%Vie 64,2% 60,0%Total 100,0% 100,0%

L’activité non-Vie renforce sa part dans le chiffre

d’affaires de la compagnie, passant de 35,8% en

2008 à 40% en 2009. Cette évolution fait suite à

l’effet conjugué de la baisse de la production de

l’épargne en prime unique et la croissance réalisée

en automobile et sur le marché de l’entreprise.

• prestations et frais

Les prestations et frais affichent une progression

de 1,9% à 3 738,8 millions de dirhams contre une

croissance des primes émises de 3,5%.

en non-Vie, les prestations et frais se montent à

1 072,2 millions de dirhams contre 898,8 millions

de dirhams en 2008.

en Vie, celles-ci ressortent à 2 666,6 millions de

dirhams, en baisse de 104,7 millions de dirhams

par rapport à l’exercice précédent, compte tenu du

recul de la production et des intérêts techniques

de l’exercice.

Page 85: Awb 2009 vf fr

RappoRt de Gestion 2009

• provisions techniques

Les réserves techniques ont totalisé 16,3 milliards de

dirhams en hausse de 14,7% par rapport à 2008.

Les provisions des assurances Vie s’établissent à

10,1 milliards de dirhams, soit 62% des réserves

contre 59% en 2008.

• Charges techniques d’exploitation

Les charges techniques d’exploitation ressortent

à 648,7 millions de dirhams, en hausse de 15,5%.

Les charges d’acquisitions sont en progression de

24% à 315,0 millions de dirhams en raison de la mise

en conformité du commissionnement du réseau

avec les pratiques du marché qui s’est traduit, en

Vie, par une hausse des commissions de 41,5%

sur l’exercice.

Rapportées aux primes acquises, les charges

d’acquisitions Vie s’établissent à 4,0% contre 2,8%

en 2008. en non-Vie, ce ratio reste relativement

stable à 12,4%.

Les charges de gestion s’établissent à 333,7 millions

de dirhams, en hausse de 8,6%.

en non-Vie, les charges de gestion rapportées aux

primes émises sont en baisse de 1 point par rapport

à 2008, à 15,4%.

en Vie, le ratio frais de gestion sur encours moyens

baisse de 0,81% en 2008 à 0,72% en 2009.

• produits des placements

Les produits des placements s’établissent à

1 341,2 millions de dirhams contre 1 078,6 millions

de dirhams en 2008, soit une hausse de 27,4%.

Cette progression est dûe essentiellement à la

concrétisation de la cession de 24% du Crédit du

Maroc, qui a généré une plus-value de 738 millions

de dirhams.

Les produits des placements affectés à la non-Vie

totalisent 1 028,0 millions de dirhams, en hausse

de 441 millions de dirhams par rapport à l’exercice

précédent.

Les produits des placements affectés à la Vie

s’élèvent à 346,1 millions de dirhams en baisse de

29,6% par rapport à 2008.

• Résultats

au terme de l’exercice 2009, l’activité technique de

la Compagnie affiche un bénéfice avant impôts de

988,8 millions de dirhams contre 762,9 millions de

dirhams en progression de 29,6%

Ce résultat se décline comme suit :

- le résultat technique non Vie s’établit à

933,4 millions de dirhams contre 593,4 millions de

dirhams en 2008 ;

- le résultat technique Vie s’élève à 55,4 millions

de dirhams contre 169,5 millions de dirhams

en 2008.

Compte tenu d’un résultat non technique de

27 millions de dirhams et en intégrant une charge

d’impôt sur les sociétés de 338,9 millions de

dirhams, la compagnie dégage un bénéfice net

sur l’exercice 2009, de 677,3 millions de dirhams

contre 467,5 millions de dirhams au terme de

l’exercice précédent.

RappoRt de gestion

exeRcice 2009

85

Page 86: Awb 2009 vf fr

en conclusion, l’exercice 2009 aura permis, outre

la distribution de 241,5 millions de dirhams, le

renforcement des fonds propres à 2 175 millions

de dirhams contre 1 739 millions de dirhams à

fin décembre 2008, en hausse de 25,1%, sachant

que les plus-values latentes sur actions cotées et

opCVM s’élèvent à 2 174 millions de dirhams contre

2 651 millions de dirhams au 31 décembre 2008

suite à la cession des titres Crédits du Maroc.

en application des dispositions réglementaires, le

taux de couverture de la marge de solvabilité s’établit

à 346,5% contre 421,5% l’année précédente.

s’agissant du risque de recouvrement, la compagnie

a continué d’améliorer le taux de couverture des

créances en souffrance qui s’établit à 92,4% en 2009

contre 89,4% en 2008.

4- fIlIalEs EN afrIquE Et EN EurOpE

Tunisie

L'économie tunisienne a enregistré un taux de croissance estimé à 3,1% en 2009 contre une moyenne annuelle de 5% durant les dernières années, selon la Banque Centrale de tunisie (BCt). Ce taux a été réalisé grâce à l’amélioration de la production agricole et la progression des activités de services, deux secteurs ayant contribué à la préservation des équilibres financiers internes et externes du pays. Le taux d’inflation a été contenu à 3,7% contre 5% en 2008 malgré l’apparition de certaines tensions au cours des derniers mois sur les prix de quelques produits alimentaires.

dans ce contexte, la filiale d’attijariwafa bank, attijari bank tunisie, a clôturé l’année 2009 sur une forte croissance de ses encours. en effet, les ressources clientèles ont enregistré une hausse de 16% pour atteindre 16,88 milliards de dirhams, ce qui a porté la part de marché à 8,9% à fin décembre 2009.

Quant aux crédits par décaissement bruts, ils ont augmenté de 14% à 14,72 milliards de dirhams. La part de marché d’attijari bank tunisie s’est élevé à 7,9% à fin décembre 2009.

attijari Bank tunisie a également continué sa stratégie d’extension en élargissant son réseau de 12 nouvelles agences, portant ainsi le nombre total d’agences à 149 à fin 2009.

Côté résultats, le produit net bancaire de la filiale tunisienne est en hausse de 15% à 885 millions de dirhams. pour sa part, le résultat net s’est accru de 15% pour atteindre 280 millions de dirhams.

Zone UEMOA

L’année 2009 a été marquée par la propagation des

effets de la crise internationale dans les économies

des pays membres.

en effet, la croissance économique de cette zone est

estimée en 2009 à 3,0% contre 3,8% en 2008. Les

entrées de recettes au titres des échanges extérieurs

ont ralenties, notamment concernant l’exportation

des biens et matières et les transferts des migrants.

Les systèmes financiers de ces pays sont également

fragilisés par la crise internationale puisque la

progression des dépôts est faible (environ 10% à

fin juin 2009 sur une année glissante contre 17%

Page 87: Awb 2009 vf fr

RappoRt de Gestion 2009

à fin juin 2008) et les crédits à l’économie ont

nettement ralentis (10% sur une année glissante à

fin juin 2009 contre 21% à fin juin 2008).

L’UeMoa est couverte par les filiales suivantes :

CBao, Crédit du sénégal, Banque internationale pour

le Mali (BiM) et la société ivoirienne de Banque.

il est à signaler qu’en décembre 2009, la société

ivoirienne de Banque et le Crédit du sénégal

ont été acquises dans le cadre de l’opération de

cession de la participation de Crédit du Maroc dans

Wafa assurance (24%) au Crédit agricole.

Malgré ce ralentissement, ces filiales parviennent

à augmenter leurs ressources.

ainsi le CBao voit ses ressources augmenter de

12% à 8,50 milliards de dirhams, la BiM de 9% à 2,75

milliards de dirhams, la société ivoirienne de Banque

de 18% à 2,76 milliards de dirhams et le Crédit du

sénégal de 15% à 1,59 milliards de dirhams.

Les ressources globales du groupe attijariwafa bank

en zone UeMoa atteignent 15,59 milliards de dirhams,

en hausse de 13% à fin 2009.

Concernant les crédits par décaissement bruts, ils sont

en hausse de 7% à 12,64 milliards de dirhams.

Le CBao représente 48,0% des crédits du Groupe

dans la zone avec une hausse de 8% à 6,049 milliards

de dirhams. Quant à la société ivoirienne de Banque,

ses crédits représentent 21% avec une hausse de

20% à 2,72 milliards de dirhams à fin 2009.

La croissance des activités du Groupe en zone

UeMoa a permis au produit net bancaire d’être

en hausse de 7% à 1,49 milliards de dirhams. La

plus forte contribution revient à la CBao avec un

produit net bancaire de 0,78 milliards de dirhams

en hausse de 8%, soit 53% du produit net bancaire

global de la zone.

Produit Net Bancaire 2009

Quant au résultat net, il est en hausse de 11% à

0,30 milliards de dirhams à fin décembre 2009.

Cette hausse est essentiellement dûe à la hausse

du résultat net de la CBao de 31% à 0,19 milliards

de dirhams en 2009 compensée par la baisse de

celui de la société ivoirienne de Banque de 21% à

86 millions de dirhams sur la même période.

Résultat net 2009

RappoRt de gestion

exeRcice 2009

87

Page 88: Awb 2009 vf fr

Zone CEMAC

La croissance économique de la zone CeMaC est estimée en 2009 à 2,4% contre 4,1% en 2008.

Les pays de la zone sont fortement marqués par la baisse des cours du pétrole, des produits miniers et des prix du bois conjuguée à une baisse de la demande internationale.

L’inflation connaît également un repli à 4% en 2009 contre 5,9% en 2008 et ce, en relation avec le reflux des prix mondiaux.

suite à la crise internationale, la communauté financière internationale (FMi, BiRd et Ue) a fait des dons afin de compenser l’effondrement des recettes d’exportation et les dettes des ppte ont été partiellement effacées.

La zone CeMaC est couverte par les filiales du Groupe : l’Union Gabonaise de Banque et le Crédit du Congo.

pour rappel, en septembre 2009, ces deux banques

ont été acquises par attijariwafa bank par la cession

de 15% de Wafasalaf.

Face à ce ralentissement, l’Union Gabonaise de Banque

réussit à augmenter ses ressources de 5% à 3,47

milliards de dirhams et ses crédits par décaissement

bruts de 11% à 2,20 milliards de dirhams alors que

les ressources du Crédit du Congo sont en baisse

de 2% à 2,23 milliards de dirhams et les crédits par

décaissement sont en hausse de 10% à 0,74 milliards

de dirhams à fin décembre 2009.

au terme de l’exercice 2009, le produit net bancaire

dégagé par le groupe attijariwafa bank dans la zone

est de 0,54 milliards de dirhams en baisse de 9%.

L’Union Gabonaise de Banque et le Crédit du Congo

ont connu des baisses respectives de 10% à 0,33

milliards de dirhams et de 7% à 0,21 milliards de

dirhams en 2009.

Quant au résultat net, il est en baisse de 41% à

73 millions de dirhams pour l’Union Gabonaise de

Banque et de 50% à 45 millions de dirhams pour

le Crédit du Congo.

Europe

pour attijariwafa bank europe, l’année 2009 fut placée

sous le signe du changement et de l’innovation.

Développement de l’activité « Banque de Détail »

en France

Le déploiement de cette nouvelle activité s’est

accéléré en 2009 avec d’une part, l’ouverture

de trois nouvelles agences à nîmes, Courcouronnes

et Rennes, et d’autre part, par la mise à niveau des

guichets existants.

L’offre de produits s’est également élargi en France

avec deux nouveaux produits d’epargne réglementée : le

Livret a et le Livret de développement durable.

Développement de l’activité « Banque de détail »

sur l’ensemble des pays d’Europe

La volonté de développement de l’activité « Banque

de détail » ne s’arrête pas au réseau français et

s’étend aux autres pays européens où le Groupe

est présent. ainsi, l’agence bancaire d’anvers en

Belgique a ouvert ses portes au début de l’année

2009 et, anticipant le déploiement du passeport

européen notamment en italie, le nouveau point

Page 89: Awb 2009 vf fr

RappoRt de Gestion 2009

de vente de padova a été conçu d’emblée sous le

mode « agence ». Les projets de transformation

des points de vente en allemagne et en Hollande

ont été lancés et deux nouvelles agences ont été

acquises à Liège et à schaerbeek (Belgique).

Lancement sur un nouveau marché : les Tunisiens résidents à l’étranger

en avril 2009, la filiale européenne du Groupe

ouvrait les portes de son réseau français à une

toute nouvelle clientèle : « les tunisiens Résidents à

l’Étranger ». travaillant de concert avec attijari bank

tunisie, attijariwafa bank europe a pu monter une

offre et proposer à cette nouvelle cible des produits

d’intermédiation et des solutions de transferts. Les

équipes ont également été formées et sensibilisées

afin d’accueillir dans les meilleurs conditions cette

nouvelle cible.

Synergie avec le réseau commercial au Maroc : Intermédiation inversée

Capitalisant sur la largeur du réseau commercial

d’attijariwafa bank au Maroc, la BMF et attijariwafa bank

europe ont imaginé un nouveau modèle de distribution

des produits commercialisés en europe. L’activité

d’« intermédiation inversée » a donc été lancée

à l’occasion de la campagne d’accueil des MRe

lors de l’été 2009. dès juin 2009, l’ensemble des

agences à forte concentration de clients MRe au

sein du réseau marocain a pu proposer la demande

de souscription à des produits jusque là disponible

uniquement en europe.

Application d’une nouvelle directive gouvernementale

suite aux mesures gouvernementales mises en place

pour soutenir les MRe en cette période de crise, le

Groupe a rapidement proposé, à travers sa filiale

européenne, la gratuité des transferts ainsi que de

nouvelles solutions de prêts au Maroc : le produit

« Macharii Bila Houdoud » venant encourager les

investissements des MRe ou encore l’offre de crédit

immobilier réadaptée « Miftah assaad Bila Houdoud ».

Cap Europe 2012 : Le schéma directeur

entamé en 2008, le projet de bascule du système

d’information en France fut achevé avec succès

en juin 2009. L’ensemble du réseau français dispose

d’un outil performant répondant aux exigences

opérationnelles et réglementaires en vigueur.

Une fois les derniers ajustements finalisés, les

équipes si de la filiale ont migré en Belgique pour

préparer la bascule du système de la succursale.

RappoRt de gestion

exeRcice 2009

89

Page 90: Awb 2009 vf fr

Résultats consolidésLe groupe attijariwafa bank publie depuis le

30 juin 2007 ses résultats consolidés selon les

normes iFRs.

en 2009, le périmètre de consolidation du Groupe

s’est élargi avec l’acquisition de 95% du Crédit du

sénégal, 58,7% de l’Union Gabonaise de Banque,

91% du Crédit du Congo et de 51% de la société

ivoirienne de Banque.

résultats Du grOupE

Total bilan

au 31 décembre 2009, le total bilan du groupe

attijariwafa bank se chiffre à 290,35 milliards de

dirhams, en hausse de 12,1% par rapport à l’année

2008. Les principaux éléments d’actifs du Groupe

sont les prêts et créances sur la clientèle, les

actifs financiers disponible à la vente, les prêts

et créances sur les établissements de crédit, les

actifs financiers à la juste valeur par résultats, qui

représentent ensemble 88% du total actif (87% au

31 décembre 2008). L’augmentation de 12,1% de

l’actif est essentiellement attribuable à :

• la hausse de 16,6% à 178,99 milliards de dirhams

des prêts et créances sur la clientèle ;

• l’accroissement de 25,7% à 6,54 milliards de

dirhams des comptes de régularisation et

autres actifs ;

• la progression de 6,0% à 27,24 milliards de dirhams

des prêts et créances sur les établissements de

crédit ;

• et, l’augmentation de 11,5% à 23,42 milliards de

dirhams des actifs financiers à la juste valeurs

par résultat.

en contrepartie, l’augmentation du passif est

principalement redevable à :

• la progression de 10,3% à 194,71 milliards

de dirhams des dettes envers la clientèle,

lesquelles représentent, à elles seules, 67% du

total bilan ;

• et, la hausse de 67,4% à 8,48 milliards de dirhams

des comptes de régularisation et autres passifs.

Les fonds propres consolidés

Les fonds propres consolidés se montent à 24,78

milliards de dirhams, en amélioration de 17,5%

comparativement à l’année précédente.

Le produit net bancaire consolidé

Le produit net bancaire consolidé du groupe

attijariwafa bank affiche une progression de 20,9%

à 13,26 milliards de dirhams. Cette évolution résulte

principalement de :

• la hausse de 5,8% à 7,37 milliards de dirhams

de la marge d’intérêt ;

• l’accroissement de 2,4% à 2,20 milliards de dirhams

de la marge sur commission ;

• et, l’amélioration de 46,6% (hors plus-values) à

3,07 milliards de dirhams du résultat des activités

de marché et à la plus-value de 1,13 milliard de

dirhams sur Wafasalaf et Crédit du Maroc dans

le cadre du projet CeRes.

Page 91: Awb 2009 vf fr

RappoRt de Gestion 2009

au 31 décembre 2009, la structure du pnB consolidé

se présente comme suit :

Structure du PNB au 31 décembre 2009

Le résultat brut d’exploitation

Le résultat brut d’exploitation réalise une progression

de 28,3% à 7,85 milliards de dirhams. Cette évolution

découle notamment de la maîtrise des charges

générales d’exploitation lesquelles limitent leur

croissance à 9,3%. Le coefficient d’exploitation s’en

trouve ainsi amélioré à 40,8% au lieu de 44,2% une

année auparavant.

Le coût du risque

Le coût du risque enregistre une hausse de 56,3% à

988 millions de dirhams. Rapporté au total encours,

le coût du risque augmente de 14 points de base

se fixant à 0,53%. pour leur part, les créances en

souffrance s’établissent à 10,52 milliards de dirhams

pour un total encours de 186,6 milliards de dirhams.

Le taux de contentialité s’établit à 5,3%.

Le résultat net consolidé

À l’issue de l’année 2009, le résultat net consolidé

du Groupe franchit pour la première fois la barre

des 4 milliards de dirhams s’établissant à

4,59 milliards de dirhams en accroissement de

26,2% comparativement à l’année 2008.

Le résultat net part du Groupe

Le résultat net part du Groupe s’inscrit en hausse

de 26,4% à 3,94 milliards de dirhams. Cette

performance est le fruit des efforts consentis par

les différentes entités de la banque et des filiales et

particulièrement l’activité immobilier et assurance

et Banques Maroc, europe et zone offshore. en effet,

la contribution de l’activité immobilier et assurance

est passée de 10% en 2008 à 19% en 2009 tandis

que la contribution de Banques Maroc, europe et

zone offshore est stabilisée à 66%.

Contribution par activité au RNPGau 31 décembre 2009

La rentabilité des capitaux propres –Roe- se monte

à 22,7% en 2009 au lieu de 20,8% en 2008. pour

sa part, le ratio de la rentabilité rapporté au total

bilan s’établit à 1,6% en 2009 contre 1,4% une

année auparavant.

RappoRt de gestion

exeRcice 2009

91

Page 92: Awb 2009 vf fr
Page 93: Awb 2009 vf fr

G e s t i o n G l o b a l e d e s R i s q u e s

Mission et organisation de la Gestion des Risques 94

dispositions générales 95

i - RisQUe de CRedit 98

a - politique de crédit 98B - procédures 104C - notation interne 110

ii - RisQUe MaRCHe 112

a – Gestion des risques de marché 112B – Méthodologie de mesure des risques de marché (Modèle interne) 115

iii - RisQUe opeRationneL 116

a – Contexte et méthodologie 116B – Rappel de l’organisation de la filière risques opérationnels 118C – Réalisations 120

iV- Gestion aCtiF passiF 121

a – Conventions et modèles aLM 122B – Risque de taux 122C – Risque de liquidité 123d – Risque de change 124

peRspeCtiVes 125

Contexte Bâle ii perspectives d’adaptation de la politique du risque de crédit

piLieR iii 126

Gestion Globale des RisquesRappoRt de Gestion 2009 93

Page 94: Awb 2009 vf fr

gestion globale des Risques

Mission et Organisation de la Gestion des RisquesLa démarche d’attijariwafa bank en matière de

gestion des risques s’inscrit dans le cadre des

normes professionnelles et réglementaires, des

règles définies au niveau international ainsi qu’aux

recommandations des autorités de tutelle. La gestion

des risques du Groupe est centralisée au niveau de

la Gestion Globale des Risques (GGR), indépendante

des pôles et Métiers et rapportant directement au

Comité de direction Générale.

Cette configuration consacre le principe de globalité

dans la Gestion des Risques du Groupe et confirme

son indépendance totale vis-à-vis des autres pôles

et métiers de la Banque. Cette indépendance lui

permet d’assurer une objectivité optimale dans

l’examen des propositions de prises de risque et

dans le contrôle.

La GGR a pour principale mission de veiller à couvrir

et à superviser l’ensemble des risques inhérents aux

activités du groupe, de les mesurer et les contrôler.

La fonction exerce un contrôle permanent, le plus

souvent a priori, nettement différencié de celui de

l’audit interne, effectué de façon périodique et a

posteriori.

ses missions permanentes consistent notamment

à formuler des recommandations en matière de

politiques de risque, à analyser les portefeuilles

de crédit avec une vision prospective, à approuver

les crédits aux entreprises et particuliers et les

activités de trading et à garantir la qualité et

l’efficacité de suivi du risque.

Les principaux risques sont identifiés en trois

familles :

• risque de crédit et de contrepartie : correspond

au risque de défaillance totale ou partielle de la

contrepartie avec laquelle des engagements de

bilan ou hors bilan ont été contractés ;

• risque de Marché : dû au risque de perte lié aux

évolutions défavorables des paramètres de marché

(taux d’intérêt, taux de change, prix des actions

et des matières premières, …)

• risque opérationnel : inclue le risque informatique,

le risque juridique, le risque humain, le risque

fiscal, le risque commercial etc.

L’organisation du pôle Gestion Globale des Risques

est calquée sur la typologie des risques telle qu’a

été définie par les accords de Bâle ii. il est organisé

autour des entités suivantes :

1 - l’ENtIté « rIsquE DE cONtrEpartIE » La mission principale de l’entité consiste à :

En amont

• analyser et instruire les demandes de prise de

risque émanant des différentes forces de vente

de la Banque par le paradigme contrepartie/

transaction;

• évaluer la consistance et la validité des garanties ;

• apprécier le volume d’activité de la relation, le bien

fondé économique des financements sollicités.

Page 95: Awb 2009 vf fr

95Gestion Globale des RisquesRappoRt de Gestion 2009

En aval

• passer en revue régulièrement l’ensemble des

engagements pour qualifier le portefeuille par

famille de risque;

• examiner les états hebdomadaires des autorisations

et utilisations ;

• relever les dépassements, et prendre les mesures

nécessaires pour leur apurement ;

• appréhender les créances présentant des

signes de difficulté et repérer les incidents de

paiement ;

• suivre avec le réseau la récupération de ces

créances ;

• provisionner les créances classées en

souffrance.

2 - l’ENtIté « rIsquE DE Marché » La fonction de l'entité est de détecter, d’analyser et

de suivre les différentes positions de la Banque en

matière de taux et de devises, de rationaliser ses

positions par des autorisations formalisées et d’être

alerte à toute déviation de ses positions ;

3 - l’ENtIté « rIsquE OpératIONNEl » La fonction de l'entité est de détecter, d’analyser

et de suivre les différentes risques opérationnels

inhérents à l’activité bancaire (humain,

informatique, fiscal, juridique).

Fin 2008, la GGR s’est dotée d’une nouvelle entité dédiée aux systèmes de Risk Management pour s’aligner sur les meilleures pratiques de pilotage

des risques, notamment Bâle ii. trois missions sont assignées à cette entité :1. Conception de modèles de notation conformes à

l’esprit de la réglementation Bâle ii2. Mise en place de normes & méthodes devant

régir le fonctionnement de la GGR3. pilotage des projets relatifs à la gestion des

risques notamment Bâle ii.

Dispositions générales1- gOuvErNaNcE Et OrgaNIsatION

La gouvernance et l’organisation de la gestion des

risques précisent et appliquent de façon systématique

les principes de gestion arrêtés par les instances

de la banque.

pour une meilleure coordination des actions

communes, les responsabilités des principaux

acteurs ont été bien définies.

Ces acteurs sont :

• Conseil d’administration

• direction Générale

• Comités de décision

• Gestion Globale des Risques

- Rôle du Conseil d’Administration :

dans le cadre de l’exercice des activités de marché, le

Conseil d’administration a pour responsabilités :

• de définir et revoir périodiquement la stratégie

commerciale et les politiques de gestion des

risques ;

95

Page 96: Awb 2009 vf fr

• d’appréhender les risques principaux auxquels

s’expose la banque dans ses activités ;

• de valider les limites globales de risques et de

s’assurer que la direction Générale et les Comités

de décision prennent les mesures nécessaires

pour identifier, mesurer, suivre et contrôler ces

risques, les limites de risques doivent être fixées

en tenant compte des fonds propres ;

• d’approuver la structure organisationnelle ;

• de s’assurer que la direction Générale vérifie

l’efficacité du dispositif de contrôle interne ;

Rôle de la Direction Générale

La direction Générale est l’organe exécutif, elle a

pour responsabilités de:

• mettre en œuvre les stratégies et les politiques

approuvées par le Conseil d’administration ;

• mettre en œuvre les processus et les moyens

permettant d’identifier, mesurer, suivre et contrôler

les risques liés aux activités commerciales ;

• mettre en place et de maintenir l’organisation

chargée de la gestion des opérations commerciales

et du suivi des risques ;

• mettre en place les normes et méthodes de

contrôle interne ;

• informer le Conseil d’administration des éléments

essentiels et des conclusions qui peuvent être

dégagées des mesures des risques auxquels la

banque est exposée ;

• associer le Conseil d’administration dans le

pilotage des activités de marché en lui soumettant,

pour approbation, les politiques développées

pour la gestion des risques.

Rôle des Comités

Comité des Grands Risques (comité issu du conseil

d’administration)

présidé par le président directeur Général, ce comité

examine et autorise les opérations importantes

qui engagent le Groupe (crédits, recouvrement,

investissements, achats,…) au-delà d’un certain

seuil.

désormais, ce comité supervise l’évolution des

indicateurs de risque et fixe les orientations à court

terme en matière de gestion des risques.

Comité de Risque de Crédit Groupe

Le Comité de Crédit Groupe est compétent dans

l’ensemble des engagements du groupe attijariwafa bank

jusqu’à une limite de 600 millions de dirhams.

il fixe également, sur proposition du Correspondent

Banking, les limites de contrepartie accordées aux

banques internationales.

Comité Risque de Marchés (CRM)

Le Comite Risques de Marchés (CRM) est l’instance

interne de décision et de suivi des risques de

marchés selon toutes ses formes. il a comme

responsabilités :

• le suivi et l’analyse des risques de marchés et

leur évolution ;

Page 97: Awb 2009 vf fr

gestion globale des Risques

97Gestion Globale des RisquesRappoRt de Gestion 2009

• il s’assure du respect des indicateurs de surveillance,

des règles spécifiques de gestion et des limites

définies ;

• il octroie des limites aux différentes lignes de

produits dans le cadre des stratégies fixées par

la banque.

Rôle de la Gestion Globale des Risques

elle assure le rôle de supervision des méthodologies

et des risques de contrepartie, de marchés et

opérationnels. ses principales responsabilités

sont :

• formuler des recommandations en matière de

politiques de risque

• instruire les demandes de limites de crédit et

de trading avant de les soumettre au comité

compétent ;

• assurer le suivi des risques de contrepartie,

de marchés et opérationnels en procédant à la

consolidation de l’ensemble des expositions de

la banque ;

• valider les principes du dispositif et les méthodes

de mesure en s’assurant notamment de leur

homogénéité avec celles du Groupe ;

• valider les modèles internes et les modèles des

logiciels utilisés pour la valorisation des instruments

financiers

2- prOcEssus DE gEstION DEs rIsquEs Le processus de gestion des risques comporte quatre

étapes essentielles faisant intervenir plusieurs

entités :

• l’identification des risques

• la mesure des risques

• le suivi des risques

• le contrôle des risques

L’identification des risques

L’identification des risques consiste en un inventaire

complet et détaillé des risques et des facteurs

inhérents à chaque risque.

L’actualisation régulière de cet inventaire s’impose

pour tenir compte de l’évolution des facteurs

générateurs de risques et des changements induits

par l’actualisation des orientations et politiques de

gestion.

L’entité Contrôle et Méthodes est chargée de cette

fonction aussi bien dans l’activité courante et que

dans la phase de lancement de nouveaux produits

ou activités. elle s’appuie également sur les rapports

et notes du Contrôle interne

La mesure des risques

il s’agit d’évaluer la probabilité d’occurrence des

risques et leurs conséquences financières sur les

positions ou le patrimoine de la banque ;

Les méthodes de mesure des risques adoptées

s’inspirent largement des « saines pratiques »

édictées par le Comité de Bâle et en conformité avec

la réglementation prudentielle et sous le pilotage

des Comités de Risques et la GGR.

97

Page 98: Awb 2009 vf fr

La banque s’engage à investir dans la mise en place

de techniques avancées en matière de gestion des

risques intégrant ainsi les nouveaux développements

en vue de la préparation pour l’application des

méthodes internes.

La maîtrise des risques

il s’agit des mesures prises par la banque pour

limiter les risques à des niveaux acceptables.

Le contrôle des risques

Cette dernière étape englobe la surveillance et

le pilotage de la gestion des risques et permet

également d’identifier de nouvelles zones de

risques et d’ajuster les limites en fonction de leur

évolution.

I- Risque de Crédita- pOlItIquE DE créDIt I- Principes généraux

La politique générale de crédit (pGC) a pour

finalité de définir le cadre de référence qui régit

les activités génératrices de risque de contrepartie

pour la banque.

Le risque de contrepartie représente le risque

de perte financière du fait de l’incapacité d’un

débiteur à honorer ses obligations contractuelles.

il concerne les activités de prêt ainsi que d’autres

activités exposant la banque au risque de défaut

d’une contrepartie ou d’un émetteur notamment

les transactions sur le marché de capitaux ou sur

les opérations de règlement -livraison.

Les dispositions de la présente pGC ont une portée

générale et s’appliquent de manière permanente.

elles sont susceptibles de mises à jour lorsque

l’évolution de la situation économique et financière

des marchés le justifie.

Ces dispositions peuvent être complétées par

des politiques spécifiques relatives à certaines

activités ou entités du groupe. de même qu’elles

sont accompagnées par des orientations de crédit

révisables périodiquement.

La politique de crédit de la banque s’appuie sur les

dix principes fondamentaux suivants :

I.1 Déontologie et conformité : le groupe s’astreint

au strict respect des principes déontologiques

définis dans son code interne et des dispositions

réglementaires régissant ses activités.

I.2 Indépendance fonctionnelle des structures de

Risques par rapport aux entités opérationnelles afin

de préserver la qualité des risques et l’objectivité

dans les prises de décisions.

I.3 Responsabilité des risques. Les business units

restent pleinement responsables de leurs risques de

crédit. Cette responsabilité est également supportée

par les organes d’octroi.

I.4 Collégialité des décisions : les décisions de crédit

nécessitent au minimum une double signature et un

double regard : celui des organes commerciaux et celui

du risque, ce qui favorise l’analyse contradictoire.

Page 99: Awb 2009 vf fr

gestion globale des Risques

99Gestion Globale des RisquesRappoRt de Gestion 2009

Le renvoi en arbitrage à un niveau supérieur peut

éventuellement être envisagé pour certaines

décisions divergentes.

aucune décision d’octroi ne sera rendue de manière

unilatérale sauf délégation particulière de l’organe

d’administration.

I.5 Rémunération satisfaisante : Chaque risque pris

par la banque doit être correctement rémunéré.

La tarification doit toujours s’inscrire en adéquation

avec la notation.

I.6 Suivi : Chaque risque pris par la banque doit être

suivi sur une base continue et permanente.

I.7 Séparation de la fonction de gestion et de la

fonction de contrôle des risques.

I.8 La prudence et la « consultancy » doivent être

de mise en cas de doute ou d’ambiguïté.

I.9 Analyse préalable par le comité nouveaux produits

de tout risque de contrepartie lié au lancement de

nouveaux produits ou de nouvelles activités.

I.10 Règle restrictive : aucun financement ne

peut être octroyé au profit d’une relation ayant

bénéficié d’un abandon ou ayant fait l’objet d’un

déclassement à contentieux. Le dispositif de notation

est discriminatoire pour ce type de clientèle (note

éliminatoire) .

II. Structuration du risque de contrepartie

principes généraux de prise de risque

La prise de risque doit s’inscrire dans le cadre

des stratégies risques approuvées. Les stratégies

sont adaptées à chaque métier et à leur plan de

développement et reposent sur :

- des limites globales ;

- des critères d’intervention ;

- un schéma de délégation.

Ces stratégies sont également déclinées par :

- métier ;

- entité ;

- secteur d’activité ;

- pays.

Le respect de ces stratégies relève des Métiers et

est contrôlé par la GGR.

toute décision de risque nécessite une analyse

approfondie aussi bien de la contrepartie que de la

transaction et doit être motivée par une appréciation

du couple risque-rendement. elle doit s’inscrire

dans la stratégie risque du métier concerné et

dans le dispositif de limites en vigueur.

II.1 La sélection de la clientèle

Le Groupe ne traite qu’avec les contreparties bénéficiant

d’une bonne réputation. Les équipes commerciales

sont responsables pour recueillir les informations

pertinentes sur la clientèle en excluant la clientèle

répertoriée dans les bases négatives (interdits de

comptes, chéquiers et contentieux).

si une contrepartie n’honore pas sa signature auprès

de notre Groupe ou du système bancaire, elle ne

peut plus prétendre à de nouvelles attributions de

crédits auprès du Groupe. À défaut d’un règlement

rapide de la créance contentieuse, attijariwafa bank

se désengage de la contrepartie concernée.

99

Page 100: Awb 2009 vf fr

si un règlement amiable se traduit par un abandon

de créances, la contrepartie ne peut plus prétendre à

des concours auprès d’attijariwafa bank (sauf décision

contraire du comité des Grands Risques) .

Les directions commerciales doivent également

s’assurer de la bonne origine et du caractère licite

des ressources de la clientèle.

La décision finale d’engagement s’appuie sur la note

interne et un avis indépendant de la GGR. Le comité

demeure l’instance ultime de décision.

II.2 Structure des opérations

L’activité de crédit suppose une parfaite maîtrise

de la structure des opérations de crédit selon les

points suivants :

• objet : la justification économique des opérations

de crédit doit être avérée ;

• structure : les opérations doivent être clairement

explicitées et appréhendées et leur suivi doit

être assuré ;

• maturité : les maturités des engagements de crédits

doivent être adossées à leur objet ainsi, les crédits

d’investissement doivent en principe être échéancés

sur 7 ans sauf exception pour les crédits habitats

dans le cadre d’une politique d’adossements des

ressources à ces maturités ;

• transparence : la procédure d’octroi de crédit doit

être conforme aux règles de déontologie;

• sécurité : la capacité de remboursement des

contreparties doit être analysée et confirmée ;

• garanties ou sûretés : le crédit doit être assorti

de garanties. La valeur économique de ces gages

doit être validée par expertise et régulièrement

actualisée ; de même, la surface patrimoniale des

garants doit être détaillée et mise à jour ;

• notification : les modalités du crédit doivent être

formellement notifiées à la clientèle de manière

à préserver les intérêts des parties.

III. le Dispositif d’encadrement de l’activité crédit

en raison de son importance vitale mais aussi des

risques qu’elle induit, l’activité crédit est encadrée

par un dispositif articulé autour de trois grandes

orientations :

- le respect des règles prudentielles édictées par

Bank al Maghrib ;

- la notation des contreparties visant une sélection

et un suivi rigoureux des risques ;

- et la diversification sectorielle à même d’atténuer

le risque de concentration .

III.1 Règles prudentielles

Le risque inhérent à l’activité crédit est encadré

par un corpus de règles prudentielles destinées à

en atténuer l’impact étant donné qu’il représente

le risque bancaire majeur. Ces règles se rapportent

aux trois phases de la prise de risque:

Avant la prise de risque À ce stade, la banque doit veiller en permanence au

respect du coefficient minimum de solvabilité de 10%.

Cela revient à coupler l’accroissement de l’activité

crédit à l’augmentation du niveau des fonds

Page 101: Awb 2009 vf fr

gestion globale des Risques

101Gestion Globale des RisquesRappoRt de Gestion 2009

propres (crédit égal 10 fois les fonds propres nets)

afin de limiter le niveau d’endettement de la banque

qui est aussi un facteur de fragilisation.

La prise de risque

Cette phase est soumise à des dispositions

réglementaires se rapportant :

• à l’instruction des demandes de crédit en termes

de check list minimale ;

• au respect du plafond d’exposition maximale

limité à 20% des fonds propres au profit d’un seul

bénéficiaire (individuel ou groupe) ;

• à la nécessité de déconcentration du portefeuille

engagements en vue de limiter la charge de

risque ;

• à l’obligation de conformité de l’activité crédit

aux différentes règles de droit, règles éthiques,

fiscales et autres.

Après la prise de risque

Les risques importants encourus sur un même

bénéficiaire (individuel &/ou groupes) font l’objet

d’un suivi particulier en plus des contraintes

réglementaires les régissant (CMdR 20% des Fp et

déclaration à BaM à partir de 5% des Fp).

Les groupes sur lesquels notre banque a atteint

son plafond réglementaire d’engagements doivent

faire l’objet d’une gestion spécifique conjointe entre

les entités commerciales et la GGR de manière

à permettre à notre établissement de profiter

des opportunités de financement éventuelles en

améliorant la rentabilité de notre intervention sans

aggraver notre exposition .

de même, le portefeuille engagements doit faire

régulièrement l’objet de revue et de requalification

en vue de structurer ce portefeuille en encours

sain, en créances sous surveillance et en créances

en souffrance avec une couverture appropriée en

provisions.

L’efficacité de ces règles doit être assurée par la

mise en place d’un dispositif de contrôle interne

englobant :

• la mesure de l’exposition de la banque et des filiales

au titre des engagements (mobilisés et confirmés

non utilisés) et au titre du risque de contrepartie

sur les opérations de marché ;

• la maîtrise et la surveillance des risques au niveau

du Groupe grâce à une identification précise des

tiers porteurs de risque afin d’assurer la cohérence

et l’exhaustivité du reporting de suivi de risque

et l’affectation des encours aux portefeuilles

bâlois ;

• ainsi que le stress test en tant qu’outil de

simulation de la capacité de la banque à résister

à la détérioration du portefeuille engagements

du fait de retournements défavorables de la

conjoncture.

III.2 Risque de concentration

Le risque de concentration du crédit est le risque

inhérent à une exposition de nature à engendrer

des pertes importantes pouvant menacer la solidité

financière d'un établissement ou sa capacité à

poursuivre ses activités essentielles.

101

Page 102: Awb 2009 vf fr

Le risque de concentration du crédit peut découler

de l'exposition envers :

•des contreparties individuelles ;

•des groupes d'intérêt ;

• des contreparties appartenant à un même secteur

d'activité ou à une même région géographique

• des contreparties dont les résultats financiers

dépendent d'une même activité ou d'un même

produit de base.

La politique d’expansion internationale de notre

Groupe induit des risques dus à une concentration

des contreparties appartenant à une même région

géographique. Cette concentration est assortie

d’une gestion des limites (en matière à la fois

d’exposition et de délégations de pouvoirs) et des

seuils d’alertes.

Le risque de concentration individuelle et sur des

groupes d’intérêt est régi par les dispositions de la

banque centrale en matière de division des risques.

Cela suppose une gestion des groupes selon un

processus normalisé s’appuyant sur une définition

très large de la notion du groupe d’affaires et une

approche concertée avec les lignes de métiers en

vue de :

• définir les limites d’exposition globale et les choix

d’accompagnement ;

• consolider dans une seule base de données les

informations sur les groupes de contreparties.

de même, la déclinaison d’une politique sectorielle en

matière de distribution de crédits tient compte :

1. du taux de pénétration de la banque dans chaque

secteur d’activité;

2. de la qualité de ses actifs (sinistralité et rating) ;

3. et des marges de progression que laisse envisager

la conjoncture (intelligence économique, comités

consultatifs avec les professionnels, fédérations,

dispositions de la loi des finances etc…) afin de

baliser l’action commerciale et de préserver

au niveau du portefeuille engagements de la

banque,un profil de risque optimal en termes

de concentration sectorielle.

La revue périodique de l’exposition de la banque à

la lumière des évolutions conjoncturelles permet

un pilotage décisionnel et un ajustement dynamique

des limites quantitatives, voire qualitatives, dans

le sens :

• de l’accroissement des secteurs à fort potentiel

de développement;

• de la consolidation sur les activités où le taux de

pénétration est assez élevé ou bien pour lesquelles

nous n’avons pas une grande visibilité;

• ou du repli à l’égard des secteurs en déperdition

(perspectives défavorables, grande sinistralité …).

Ces limites sectorielles quantitatives sont challengées

de manière concertée entre les unités commerciales

(cf.business plan) et la GGR, avant leur approbation

par les organes habilités. elles doivent régir aussi bien

les demandes de réévaluations que les entrées

Page 103: Awb 2009 vf fr

gestion globale des Risques

103Gestion Globale des RisquesRappoRt de Gestion 2009

en relation. Les dépassements de ces limites doivent

être soumis à cette même instance pour autorisation

et mise à jour de nouveaux seuils.

III.2.1 - Diversification par contrepartie

evaluée en tenant compte de l’ensemble des

engagements portés sur un même bénéficiaire,

la diversification est une constante de la politique

de risque de la banque. L’étendue et la variété

des activités du Groupe pourraient y participer.

Les éventuelles concentrations font l’objet d’un

examen régulier donnant lieu le cas échéant à des

actions correctives. Cette diversification se décline

comme suit :

Ventilation des engagements de la banque par catégorie de contrepartie au 31 décembre 2009

III.2.2 - Diversification sectorielle

La répartition des risques selon les secteurs de

l’économie fait l’objet d’une même attention et se double

d’une analyse prospective permettant une gestion

dynamique de l’exposition de la Banque. elle s’appuie

sur des études exprimant une opinion sur l’évolution

des secteurs et identifiant les facteurs qui expliquent

les risques encourus par leurs principaux acteurs.

La répartition des engagements donnés par secteurs, rapportés au total des engagements de la Banque à fin décembre 2009, se décline comme suit :• les établissements financiers –holding et assurances

représentant 19%, en quasi-stagnation par rapport à 2008. Les engagements sur ce secteur sont de très bon risque (96% des engagements des établissements financiers spécialisés sont sur des filiales de banques et la CdG ).

• le Btp & matériaux de construction représente 7% en 2009 en quasi-stagnation par rapport à 2008. Les crédits par signature représentent plus de 50% des engagements globaux de ce secteur.

• la promotion immobilière représente 9% en quasi-stagnation par rapport à 2008. depuis 2006, Les engagements sur ce secteur ont connu une forte progression du fait de la stratégie de la Banque d’accompagner la réalisation de nombreux grands projets d’envergure en matière d’habitat.

Ventilation des engagements de la banque

par secteur d'activité au 31 décembre 2009

103

Page 104: Awb 2009 vf fr

III.2.3 - Répartition géographique

La répartition des engagements par zone géographique

montre que l’exposition du Groupe est très largement

concentrée au Maroc avec 78%. Le reste étant réparti

entre la tunisie (9%), l’europe (4%), le sénégal (5%)

et autres pays africains (4%).

Ventilation des engagements de la banque par

pays au 31 décembre 2009

au niveau Maroc, la région de Casablanca représente,

à elle seule, 78% des engagements de la banque,

suivie de la région de Rabat (8%), celles de Meknès-

Fès, souss-sahara et le Rif-oriental lesquelles

représentent 3% des engagements chacune et

autres avec les 6% restantes.

Cette concentration s’explique par :

• le fait que les régions de Casablanca et de Rabat

représentent le « cœur économique, financier et

administratif » du Royaume

• la domiciliation des comptes à Casablanca et Rabat

des principaux projets d’infrastructure lancés et

réalisés en province.

Répartition des engagements au Maroc par

zone géographique au 31 décembre 2009

b- prOcéDurEs

1- Prise de décision

a- Compétences

Le dispositif de décision en matière de crédit repose sur un ensemble de délégations qui implique de recueillir l’avis conforme d’un représentant de la

fonction risque nommément désigné. L’accord est

toujours donné par écrit que ce soit au moyen d’un

processus de recueil de signatures ou par la tenue

formelle d’un comité de crédit.

Les délégations de compétence se déclinent en

montant de risques variant selon les catégories de

notes internes et les spécificités de métiers.

Les propositions de crédit doivent respecter les

principes de la politique générale de crédit. Les

exceptions impliquent le recours au niveau d’autorité

supérieur .

Page 105: Awb 2009 vf fr

gestion globale des Risques

105Gestion Globale des RisquesRappoRt de Gestion 2009

s’agissant de la banque, les différents organes de

prise de décision tels qu’ils ont été validés par le

Conseil d’administration sont (classé par niveau de

compétences croissant) :

• Comités GGR restreints (3 niveaux)

• Comité Crédit Be

• Comité de Crédit Groupe

• Comité des Grands Risques, présidé par le

président directeur Général, est l’instance ultime

de décision en matière de prise de risques de crédit

et de contrepartie.

s’agissant des filiales du Groupe, les compétences

sont définies en montant de risques. en cas de

dépassement de seuil, les décisions sont prises

par les différents comités de la banque.

b- Processus

Demande et proposition

après la prise de contact avec le client et une première évaluation de son activité et/ ou de ses revenus, le responsable commercial en agence procède au montage d’une proposition de crédit via une application informatique dédiée. il constitue un dossier administratif de ladite proposition, recensant l’exhaustivité des documents exigés tant par la réglementation BaM que par le règlement interne de l’établissement en matière d’engagement de crédit.

Cette proposition doit comporter toutes les informations requises pour permettre la prise de décision au niveau du pôle « Gestion Globale des Risques ».

Etude et décision

Les analystes du pôle « Gestion Globale des Risques » reçoivent la proposition de crédit et procèdent à un premier diagnostic complet de la relation à travers les éléments suivants :• l’activité et la rentabilité de la relation ;• la capacité de remboursement de la contrepartie ;• la structure financière de l’affaire ;• l’historique des relations ;• la qualité des garanties bordant le crédit ;• la rentabilité de l’opération ;• le rating déterminé par le système de notation

interne de la banque ;

en plus de ces éléments, et afin d’améliorer la maîtrise des risques encourus par la banque, l’analyse des dossiers de crédit est complétée par les études sectorielles réalisées par l’entité « Études Économiques et sectorielles ».

Ces études ont pour principal objectif d’analyser l’évolution de l’environnement macro-économique en réalisant des études ciblées sur l’ensemble des secteurs d’activité de manière à contribuer à la fixation des grandes orientations de la politique de crédit de la Banque.

Ce diagnostic est ensuite approuvé par un œil d’expert en matière de gestion des risques (divisionnaire GGR). Ce dernier prend la décision approprié dans le cadre des compétences qui lui sont déléguées intuiti personae sine qua non, il présente la proposition à l’instance habilitée pour prise décision.

105

Page 106: Awb 2009 vf fr

Notification de la décision

entrant dans le cadre du projet de certification du process crédit, cette nouvelle procédure a permis d’officialiser l’ensemble des termes de nos décisions de crédits clarifiant ainsi les relations avec notre clientèle dans un souci de transparence et de préservation des intérêts mutuels des parties .

des améliorations sont en cours à ce niveau prévoyant la mise en place de contrat d’ouverture de crédit et/ou de lettre de notification spécifique pour certains types de financement notamment de l’immobilier.

Révision

À l’instar de la proposition de mise en place, la

proposition de révision des lignes de crédits émane

des unités commerciales. toutefois, elle peut être

provoquée sur demande des entités GGR notamment

lorsque les outils de suivi font apparaître des

anomalies justifiant une révision à la hausse comme

à la baisse des enveloppes autorisées .

Le circuit d’étude et de décision obéit au même

schéma que pour la phase d’octroi.

Personnes morales apparentées :

L’octroi de crédits aux personnes morales apparentées

obéit aux mêmes règles et procédures appliquées

pour les clients normaux.

c- Gestion des dossiers de crédit

Les dossiers physiques de la clientèle comprennent :

• le dossier de la Relation ;

• le dossier des garanties ;

• le dossier administratif ;

• le dossier des services opérationnels.

en plus, et conformément aux termes de la

directive de Bank al-Maghrib datée du 1/04/2005,

les dossiers de crédits sont complétés par les

éléments suivants :

• pV d’assemblée ayant statué sur les comptes de

l’exercice ;

• états de synthèse annuels ;

• rapport du Commissaires aux comptes ou attestation

de régularité et de sincérité des comptes ;

• récépissé de dépôt des états de synthèse et du

rapport du commissaire aux comptes au greffe

du tribunal de commerce.

Les dossiers de crédit sont tenus au niveau de

l’agence. pour les besoins d’étude, les copies des

documents originaux sont envoyées pour consultation

aux différents services centraux concernés, pour

permettre de formuler la décision de crédit.

a noter que les propositions de crédits ainsi que les

décisions et documents y afférents sont archivés au

niveau de la Gestion Globale des Risques.

parallèlement à la gestion des dossiers physiques,

le système d’archivage électronique mis en place

à attijariwafa bank offre une historisation, sur une

profondeur de plusieurs années, d’un ensemble

d’états et de situations permettant ainsi des

recherches approfondies à partir de critères

préalablement définis.

Page 107: Awb 2009 vf fr

gestion globale des Risques

107Gestion Globale des RisquesRappoRt de Gestion 2009

d- Gestion des garanties

Les garanties sont proposées par l’unité commerciale

dans le cadre de la proposition de crédit, elles sont

donc préalablement négociées avec le client dans

l’objectif de couvrir un risque de crédit.

Ces garanties sont évaluées simultanément à

l’évaluation de la proposition de crédit. Cette évaluation

s’effectue via un certain nombre d’informations

et documents requis dans le cadre du processus

d’instruction de toute proposition de crédit. Les

principales garanties retenues par la banque et

leur mode d’appréciation sont :

• la caution personnelle est appréciée sur la base

d’une surface patrimoniale détaillée récente et

conforme au modèle pré-établi ;

• le gage hypothécaire est apprécié sur la base du :

− rapport d’expertise établi par un expert agréé par

attijariwafa bank pour les garanties supérieures

ou égales à un million de dirhams ;

− rapport d’un responsable de l’établissement étayé

d’un compte rendu de visite pour les garanties

inférieures à un million de dirhams ;

À l’occasion du renouvellement annuel du dossier

de crédit, l’analyste veille à actualiser, si besoin est,

l’expertise des biens affectés en hypothèques.

• La valeur du nantissement sur fonds de commerce

pourra également être étayée d’un rapport

d’expert ;

• Les marchandises nanties sont régulièrement

assorties de déclaration de stock voire éventuellement

contrôlées par les organismes habilités ;

• Les matériels financés et nantis sont corroborés par les factures et preuves de paiements correspondantes.

Gestion des dossiers de garanties

Les actes originaux des garanties sont conservés sous la responsabilité de l’administration des garanties au siège.

Les demandes de libération de garanties obéissent au même circuit de traitement que les propositions de crédits après toutefois avoir été visées par l’entité de Contrôle des engagements. toute modification autorisée des garanties est donc répercutée au niveau de la décision de crédit.

pour une parfaite maîtrise des opérations, le traitement des main levées est centralisé au niveau de l’administration des Garanties, les signatures habilitées en la matière ayant été strictement fixées.

Le projet aGMa initié par la banque en 2007 vise la refonte du système de gestion des garanties par une centralisation de la gestion des dossiers de garanties et la mise en place d’un système informatisé de gestion des garanties et des mainlevées.

2- Surveillance

dans la nouvelle organisation du groupe attijariwafa bank, le rôle de surveillance et de détection des créances en difficulté incombe essentiellement à l’entité « surveillance et Contrôle des Risques de Crédit ».

107

Page 108: Awb 2009 vf fr

L’entité « surveillance et Contrôle des Risques de Crédit » veille en permanence, dans une optique préventive, à la santé et à la qualité des engagements de la banque.

Fonction clé dans le processus de maîtrise des risques, cette gestion préventive consiste à anticiper les situations de dégradation des risques et à y apporter les ajustements appropriés.

dans le cadre de l’exercice de cette fonction, cette entité est amenée à :• surveiller la régularité des engagements : conformité

à l’objet du crédit et respect des côtes autorisés ;

examen des incidents de paiement ; revue des

dossiers échus…

• détecter les créances présentant des signes de

faiblesse persistants (créances dites difficiles) à partir

d’un certain nombre de clignotants d’alerte ;

• suivre avec le réseau l’évolution des principaux

risques (créances difficiles, engagements les plus

importants et/ou les plus sensibles);

• déterminer les dossiers éligibles au déclassement

au regard de la réglementation en vigueur régissant

les créances en souffrance ;

• suivre avec le réseau le dénouement de certains

risques spécifiques notamment, les admissions

temporaires, les avances sur marchés publics et

les avances sur marchandises.

Cette entité est structurée en trois sous-entités à

l’instar de l’organisation actuelle du Réseau :

• Banque de détail ;

• Banque d’entreprise ;

• Filiales et succursales.

L’objectif escompté de ces diverses formes de

contrôle est de prévenir les risques pouvant résulter

de dépassements ou d’incidents de paiements,

ainsi que d’une baisse importante des opérations

domiciliées par le client à travers des réactions

rapides permettant d’appréhender à temps, les

problèmes rencontrés par le client concerné et lui

trouver les solutions appropriées.

3- Provisionnement

en vue d’identifier les créances sensibles et celles éligibles

au provisionnement au regard de la réglementation

en vigueur, une revue exhaustive du portefeuille de

la Banque est effectuée trimestriellement à l’aide

d’un état des clignotants conçu par référence aux

critères de classifications des créances en souffrance

institués par la circulaire n°19 de BaM, ainsi qu’à

d’autres critères de sécurité complémentaires

retenus par la Banque.

Ces clignotants d’alerte, dont les règles de détection

sont conformes à la réglementation en vigueur, relèvent

essentiellement des quatre familles ci-après :

• clignotants relatifs aux dépassements ;

• clignotants relatifs aux impayés (escompte

commercial ou crédits amortissables) ;

• clignotants relatifs au gel de compte ;

• clignotants relatifs aux critères financiers.

À ces critères usuels de détection, il convient d’ajouter

un ensemble de ratios pro-actifs récemment introduits

dans l’état des clignotants et déterminés par rapport

à certains postes du bas de bilan.

Page 109: Awb 2009 vf fr

gestion globale des Risques

109Gestion Globale des RisquesRappoRt de Gestion 2009

Ces ratios confèrent la possibilité de repérer de façon

précoce, les signes précurseurs de dégradation du

risque.

Les créances, ainsi détectées et pré-classeés, sont examinées, dans un second temps, dans le cadre des comités de suivi des créances difficiles de concert avec les autres instances de la Banque (Réseau, Crédits, Recouvrement).

Ces comités suivent de manière périodique l’évolution des créances en souffrance qui peut déboucher sur l’une des actions suivantes:• la régularisation, et donc le reclassement desdites

créances dans la catégorie normale ;• le rééchelonnement ou la restructuration pour

les affaires économiquement et financièrement viables ;

• le déclassement définitif de la créance dans l’une des catégories des créances en souffrance après la mise en demeure préalable du client concerné ;

• le maintien de la créance en suivi pour les cas qui bien qu’ils ne soient pas encore formellement éligibles au déclassement au regard des critères réglementaires, nécessitent, de par leur sensibilité, un certain accompagnement de la part des entités concernées et qui peuvent être couvertes le cas échéant par des provisions pour risques généraux.

Les créances en souffrance sont évaluées et comptabilisées conformément à la réglementation bancaire en vigueur. elles sont réparties en trois catégories différentes :

• les créances pré-douteuses ;

• les créances douteuses ;

• les créances compromises.

par ailleurs, les dossiers éligibles au provisionnement

sont préalablement mis en demeure par les entités

concernées de la Banque.

enfin, les garanties hypothécaires dont le montant

est égal ou supérieur à un million de dirhams font

l’objet d'une évaluation systématique avant leur prise

en compte dans le calcul des provisions.

il faut noter par ailleurs que dans un souci de

prudence, la politique du Groupe prévoit que les

créances en souffrance sont, pour l’essentiel, classées

directement dans la catégorie « Compromises » et

provisionnées en conséquence.

il y a lieu de noter que le Comité des Risques et

des Comptes examine régulièrement, lors de ses

réunions périodiques, la situation des engagements

classés en souffrance et ceux faisant l’objet d’un

suivi particulier, suite à l’apparition d’indicateurs

pouvant être défavorables.

4- Gestion Corrective du Portefeuille

pour améliorer l’efficacité de recouvrement des

créances difficiles, un dispositif de recouvrement à

l’amiable a été mis en place au sein de la Banque.

Ledit dispositif est doté de deux structures, l’une

dédiée aux activités du réseau entreprise et l’autre

à celles du réseau particuliers/professionnels.

109

Page 110: Awb 2009 vf fr

Rattachées aux entités risques, recouvrement

entreprises, professionnels et particuliers de la

Gestion Globale des Risques, ces entités ont pour

mission de :

• veiller en permanence à la régularité et à la qualité

de l’ensemble des engagements de la Banque ;

• suivre, principalement via le réseau, ou directement

avec les clients concernés, la régularisation de

toute insuffisance ;

• adopter une démarche pro-active visant à éviter

toute dégradation de la qualité du risque.

c- NOtatION INtErNE

La notation interne est un outil d’aide à l’évaluation, à

la décision ainsi qu’au suivi du risque. elle constitue

l’un des instruments de détection de la dégradation

ou de l’amélioration d’un risque lors des revues

périodiques de portefeuille.

Le système de notation interne d’attijariwafa bank

a été élaboré en juin 2003 avec l’assistance technique

de la société de financement internationale et du

cabinet Mercer oliver wyman :

a) périmètre: portefeuille entreprises hors collectivités

locales, banques, holdings, sociétés de financement,

entreprises du secteur agricole, du secteur hôtelier

et de la promotion immobilière ;

b) la classification « Compromis » a été adoptée

comme définition du défaut

c) le système prend en compte deux paramètres : une

échelle de notation de six notes (a, B, C, d, e et F)

et les probabilités de défaut (pd) estimées.

d) Le modèle intègre cinq facteurs financiers

explicatifs du risque de crédit :

• la taille

• la structure

• la rentabilité

• la liquidité

• le levier

e) Mode de calcul de la note : pour chacun des cinq

facteurs, une table de notation a été créée. Le

score final est la somme des notes pondérées

obtenues au niveau de chaque facteur :

f) Grille de Rating d’attijariwafa bank :

• le support des scores a été segmenté en six classes

de risque de type « Master scale »

• les pds ont été calculées et ajustées par rapport

à chaque classe de risque

Classification Attijariwafa bank Description

a très bon

B Bon

C Moyennement haut

d Moyen

e Moyennement bas

F À surveiller

La répartition des engagements d’attijariwafa bank

selon le système de notation interne est présenté

dans le graphique suivant :

Page 111: Awb 2009 vf fr

gestion globale des Risques

111Gestion Globale des RisquesRappoRt de Gestion 2009

Ventilation des engagements de la banque par

classe de risque au 31 décembre 2009

nR : en attente de rating

Le système de notation interne fait actuellement

partie intégrante du process d’évaluation et de

décision de crédit. en effet, lors du traitement de

la proposition de crédit, une confirmation de la

notation est effectuée en accord avec l’instance de

décision. Les niveaux de délégation des compétences

en termes de décisions de crédit sont d’ailleurs

fonction de la notation risque.

g) Maintenance du système de notation

d’attijariwafa bank:

Un premier Backtesting du modèle de notation

interne a été finalisé fin août 2007 au niveau du

segment « Corporate -Ge & la grande pMe- ».

Objectifs du Backtesting :

• tester le pouvoir prédictif du modèle de notation

• s’assurer de la bonne calibration des probabilités

de défauts

- Nouveau Modèle de Notation interne

Un nouveau modèle de notation vient d’être

conçu pour améliorer les qualités prédictives du

système :

• une re-spécification des facteurs financiers a été

mise au point,

• le modèle a été enrichi par les facteurs qualitatifs

et de comportement,

• une distinction entre la « Grande entreprise » et

la « pMe » est désormais opérationnelle dans

le système de notation.

Ce nouveau modèle de notation comprend huit

classes de risque dont une en défaut (a, B, C, d,

e, F, G, et H). Les classes de risque du modèle

ont été calibrées par rapport aux classes de risque

des agences de notation internationales (type s&p

et Moody’s).

Classification Attijariwafa bank Description

a très bon

B Bon

C assez bon

d Moyen

e Médiocre

F Mauvais

G très Mauvais

H défaut

Le calcul de la note prendra en compte désormais

trois types de facteurs : facteurs financiers,

qualitatifs et de comportement. Le dit modèle a

été testé sur un échantillon représentatif « pMe /

Ge ». Ceci dans un environnement de test et a fait

l’objet de pré validation par la GGR et le réseau.

Le nouveau modèle fait ressortir que plus des 2/3

du portefeuille est raté dans les classes a-d (très

Bon, Bon, assez Bon, Moyen).

111

Page 112: Awb 2009 vf fr

Ce constat issu des modèles statistiques conforte

l’avis des gestionnaires de risque.

La mise en œuvre du modèle de notation pMe

dans le cadre du système opérant de la banque

est en phase finale. Le déploiement du nouveau

modèle de notation est prévu au courant du premier

trimestre 2010.

L’outillage du modèle Ge est également prévu

en 2010. d’autres modèles de notation dédiés

à d’autres segments (tpe) ou à des secteurs

spécifiques sont projetés.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre du processus

de mise en conformité avec les approches

avancées Bâle ii.

II- Risque MarchéLes activités de marché constituent un domaine où

la gestion des risques est considérée comme une

préoccupation majeure et un levier important de

pilotage de la rentabilité et de la performance.

Un ensemble de dispositions et de mesures sont

établies par la banque pour prévenir, réduire les

risques et améliorer leur maîtrise.

a – gEstION DEs rIsquEs DE Marché

1- Catégories de risques de marché

Les principaux risques de marchés sont :

• le risque de taux

• le risque de change

• le risque actions

• le risque sur les produits de base

- LE RISQUE DE TAUX

Ce risque correspond au risque de variation de la

valeur des positions ou au risque de variation des flux

de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait

de l’évolution des taux d’intérêts sur le marché.

- LE RISQUE DE CHANGE

Ce risque correspond au risque de variation d’une

position ou d’un instrument financier du fait de

l’évolution des cours de change sur le marché.

techniquement, le risque de change est mesuré

par la position de change qui inclut :

• les spots de change

• les changes à terme

• les prêts emprunts en devises

• les options de change

Les limites d’encadrement du risque de change sont :

• limite de position par devise en fin de journée ;

• limite de position globale en fin de journée ;

• limite de position courte ;

• limite de stop loss.

Ces limites sont déterminées sur la base des limites

réglementaires.

Les positions structurelles liées aux investissements

stratégiques en devises de la banque ne font pas

l'objet de couverture.

À fin décembre 2009 la position change à terme s'élève

à 22,5 milliards de dirhams ventilé comme suit :

(Chiffres en millions MAD) < 3 mois 3M-6M > 6 mois

Couverture des résultats 14 800 1 850 5 850

Page 113: Awb 2009 vf fr

gestion globale des Risques

113Gestion Globale des RisquesRappoRt de Gestion 2009

À fin décembre 2009 la position options de change

s’élève à 5 milliards de dirhams.

- LE RISQUE ACTIONS

Ce risque résulte de la variation de la valeur d’un

portefeuille actions suite à une évolution défavorable

des cours de bourse.

- LE RISQUE SUR LES PRODUITS DE BASE

Ce risque découle de la variation de positions suite

à une évolution défavorable des prix des matières

premières sur les différents marchés sur lesquels

la banque intervient.

2- Dispositif de suivi et de contrôle

Le Contrôle des risques de marché se fait en

procédant à la comparaison des différentes

mesures de risques avec les limites correspondant

dont le respect incombe en permanence aux lignes

de produits de la salle de Marchés

Les fonctions de contrôle relatives au suivi des risques

de marché sont principalement assurées par :

• l’entité Contrôle et Méthode de la Banque de

Marché

• l’entité Risques de marché de la GGR

• le Contrôle interne

L’entité Contrôle et Méthodes est rattachée à la

Banque de Marchés, mais elle reste indépendante

du Front office et des équipes commerciales.

Le Contrôle interne est rattaché hiérarchiquement

à la Banque de Marchés et fonctionnellement à la

Conformité Groupe.

Rôles des différents intervenants

Contrôle et Méthodes

L’entité Contrôle et Méthodes est responsable du

contrôle de niveau 1 ; il a des fonctions opérationnelles

liées aux applicatifs qu’il administre. ses grandes

attributions sont :

• produire et analyser quotidiennement les résultats

et les risques ;

• s’assurer de la fiabilité des paramètres de marché

servant à l’élaboration des résultats et des risques

(taux, cours de change, cours de bourse, prix

matières premières, cotation swap, …);

• proposer les méthodes de calcul des risques et

des résultats en s’assurant de leur exhaustivité

et de leur adéquation avec la nature des risques

encourus ;

• concevoir en liaison avec la GGR le dispositif

de limites ainsi que les méthodes de calcul de

risque ;

• suivre et notifier tout dépassement de limites de

marché ;

• s’assurer la conformité des opérations initiées par

le Front office par rapport aux pratiques de marché

et par rapport aux règles fixées par la banque ;

• valider les pricers utilisés par le Front.

113

Page 114: Awb 2009 vf fr

La Gestion Globale des Risques ( Risques de

marché)

La GGR assume la composante financière du contrôle

de niveau 2 avec en particulier un rôle de supervision

des méthodologies et des risques de marché. ses

grandes attributions sont :

• valider les principes du dispositif et les méthodes

proposés par l’entité Contrôle et Méthodes, en

s’assurant en particulier de l’homogénéité des

méthodes au sein du Groupe et émettre des

recommandations le cas échéant ;

• assurer le reporting global interne et externe sur

les risques de marché ;

• valider les méthodes développées en internes, et

les modèles des logiciels utilisés pour valoriser

les produits en portefeuille ;

• Valider les diverses autorisations et limites

demandées pour les différentes lignes de

produits.

Comité Risques de Marché

Ce comité réunit trimestriellement les responsables

des différents niveaux de contrôle ainsi que les

responsables du Front office. Le Comité valide

les nouvelles limites, les aménagements de

limites proposées et passe en revue les différents

dépassements constatés.

3- Gestion des limites

Les limites sont fixées par le Comité Risques de

Marchés pour chaque type d’exposition pour une

année, mais elles peuvent être révisées en fonction

des besoins des lignes de produits et pour tenir

compte des évolutions des marchés.

Les demandes de limites sont exprimées par les

différentes lignes de produits de la salle des Marchés

et doivent être adressées à l’entité Contrôle et

Méthodes, accompagnées d’une note expliquant :

• les limites demandées et la nature des risques

correspondant ;

• les motivations pour leur mise en place.

a noter que le comité des risques de marché

a instauré un système de stop loss par produit

(change, taux, actions …). ce système repose sur

la clôture immédiate de la position en cas ou le

trader atteint les niveaux de pertes maximales

fixées par le Comité.

Suivi des limites et traitement des dépassements

Le Contrôle du respect des limites est assuré par :

• l’entité Contrôle et Méthodes

• la GGR

L’entité Contrôle et Méthodes surveille en permanence

les expositions et effectue les mesures de risques

et les compare avec les limites. elle produit

quotidiennement des reporting appropriés qu’elle

adresse à :

• la direction

• la GGR

• le contrôle interne

elle signale immédiatement les dépassements de

limites et propose les mesures à prendre pour leur

régularisation.

Les limites de contrepartie sont révisées :

• annuellement à l’occasion du renouvellement des

dossiers des contreparties par la GGR

Page 115: Awb 2009 vf fr

gestion globale des Risques

115Gestion Globale des RisquesRappoRt de Gestion 2009

• ponctuellement pour accompagner l’évolution

de l’activité et du risque des contreparties.

pour la révision annuelle, l’entité Contrôle et Méthodes

examine les limites définies et les compare avec

les réalisations de l’année écoulée. elle propose,

en concertation avec le Marchés des Capitaux et

les autres entités commerciales, les ajustements

nécessaires pour l’année suivante.

pour les révisions ponctuelles, les acteurs intervenants

dans la mise en place des limites peuvent demander

la révision des limites octroyées à une contrepartie

pour faire face à de nouvelles circonstances. La

révision peut porter sur l’augmentation d’une

limite, sa réduction ou sa suppression.

toutes les demandes de révision sont centralisées

par l’entité Contrôle et Méthodes qui examine leur

impact sur les opérations de la salle des Marchés

avant de les adresser à la GGR.

4- Système mise en place pour gérer les risques de marché

pour répondre à une exigence réglementaire de

reporting, attijariwafa bank a opté pour l’acquisition

du solution informatique « Fermat » pour répondre

à des besoins internes et réglementaires en matière

de calcul des exigences des fonds propres relatives

au risque de marché, le calcul du ratio de solvabilité,

mesure les risques de marché encourus….

au courant de l’année 2007, La banque a mis en

place la méthode standard (Bâle ii) grâce à l’outil

Fermat.

outre l’outil Fermat, la banque a développé en

interne des applications pour mesurer et quantifier

les risques de marché sur les différents produits

de la salle des marchés.

b – MéthODOlOgIE DE MEsurE DEs rIsquEs DE Marché (MODèlE INtErNE)

1- Mesure en VaR

La valeur en risque (VaR) est une mesure de la

variation maximale de la valeur d’un portefeuille

d’instruments financiers, avec une probabilité

fixée sur une période donnée sous des conditions

normales de marché.

Le modèle VaR a été développé par les soins de la

Gestion Globale des Risques d’attijariwafa bank,

il couvre le risque de taux dirham, le risque de

change au comptant et à terme ainsi que le risque

sur les titres de propriété. il s’agit d’une application

en interne qui repose sur l’implémentation

de la méthode RiskMetrics développée par Jp

Morgan.

Cette méthode présente différents avantages :

(i) facile à implémenter, (ii) tient compte des

corrélations existantes entre les prix des actifs

et (iii) prend en considération des fluctuations

récentes et historiques des prix.

115

Page 116: Awb 2009 vf fr

La méthode RiskMetrics repose sur une matrice

de variances et covariances des rendements des

actifs du portefeuille ainsi que leur composition

dans le portefeuille. La Gestion Globale des Risques

produit quotidiennement un reporting détaillé qui

retrace le calcul et l’évolution de la VaR, le contrôle

des limites réglementaires et internes.

Activité(en dirhams)

Position MAD VaR (1 jour)

VaR réglementaire

10 jours

Change 1 900 000 000 4 900 000 15 800 000

titres de propriété 76 500 000 2 300 000 7 300 000

Taux (dont OPCVM) 11 300 000 000 7 600 000 24 000 000

2- Back-testing

Le modèle permet de faire du backtesting. Ce dernier

est une technique pour tester la validité du modèle

de calcul de la VaR. il consiste à se baser sur des

opérations historiques de calcul de la VaR et de

voir par la suite si cette VaR encadre réellement

la perte potentielle réalisée en la comparant au

p&L théorique.

3- Stress-testing

pour des raisons techniques, le modèle VaR actuelle

ne permet pas de faire de stress – testing, c’est une

action qui sera développée ultérieurement.

III- Risque opérationnela- cONtExtE Et MéthODOlOgIE

Contexte

Le projet de mise en place d’un dispositif de gestion

des risques opérationnels (GRo) s’inscrit dans le

cadre de la réforme « Bâle ii » et de sa déclinaison

pour le Maroc par la directive dn/29/G/2007, édictée

par Bank al Maghrib le 13 avril 2007.

il vise à améliorer et structurer la gestion des risques

opérationnels dans tous les métiers et les fonctions

support du Groupe afin de :

• assurer la cohérence du dispositif en termes

de normes, de méthodes et d’outils au sein du

Groupe

• inculquer aux métiers une véritable culture de

gestion du risque opérationnel

Ce projet est piloté par l’entité « Risques opérationnels,

Juridiques, informatiques et Humains » créée

au sein de la « Gestion Globale des Risques » en

2008. il est entré dans sa phase de mise en oeuvre

opérationnelle en juin 2008 et s’est poursuivi durant

tout l’exercice 2009 au sein de la Banque ainsi que

ses filiales au Maroc.

Méthodologie adoptée

Modélisation du risque opérationnel

Le risque opérationnel est défini par Bank al Maghrib,

comme étant « un risque de pertes résultant de

carences ou de défaillances attribuables à des

procédures, personnels et systèmes internes ou

Page 117: Awb 2009 vf fr

gestion globale des Risques

117Gestion Globale des RisquesRappoRt de Gestion 2009

à des évènements extérieurs ». Cette définition

inclut le risque juridique, mais exclut les risques

stratégiques et de réputation.

Un risque se représente comme l’enchaînement

d’un évènement générateur (la cause) et d’une

défaillance (la conséquence), à laquelle peut être

associé un impact ou non.

Évaluation d'un risque - illustration

L’objectif de la modélisation du risque opérationnel

est de représenter de manière normalisée les

évènements qui peuvent conduire à une défaillance

opérationnelle et de pouvoir en évaluer, à l’aide de

critères objectifs, documentés et standardisés :

• La fréquence d’occurrence

• L’impact en cas de survenance

La cartographie des risques désigne donc l’ensemble

des risques représentés selon ce modèle sur un

périmètre organisationnel donné (un pôle, un métier,

une filiale, …).

Approche méthodologique

attijariwafa bank a adopté une approche basée

sur la formulation des risques par des experts

métiers et des consultants d’un cabinet expert en

la matière pour la mise en place du dispositif GRo

avec un découpage de la banque en 23 métiers et

19 filiales. Ce projet comprend plusieurs phases :

• une phase cadrage du dispositif qui a abouti

essentiellement à :

− la construction et formalisation des livrables

méthodologiques

− la définition des principes organisationnels

− la mise en place des outils provisoires pour la

gestion des Ro

− déploiement de 2 métiers pilotes

L’ensemble de ces points a été consolidé dans une

charte GRo formelle.

• Une phase de déploiement lot 1 comportant 23 métiers

de la banque et 4 filiales (attijariwafa bank europe,

Wafasalaf, Wafacash et Wafa immobilier)

• Une phase de déploiement lot 2 comportant les

autres filiales marocaines ainsi que les filiales

basées à l‘étranger.

La méthodologie retenue dans le déploiement du

projet Ro s‘appuie sur les étapes suivantes :

1. Validation des processus : cette étape est basée

sur un découpage du métier en macro-processus

et processus clés pour l’identification des risques

au sein de chaque métier retenu.

117

Page 118: Awb 2009 vf fr

2. Identification et évaluation des risques : les

risques opérationnels identifiés sont côtés

au moyen d’une fréquence d’occurrence et

d’un impact formalisant la cartographie des

risques opérationnels métier. a cette étape,

les risques majeurs font l’objet d’une attention

particulière.

3. et 4. Identification d’indicateurs et des plans

d’actions : des indicateurs et des plans d’actions

sont associés aux risques majeurs. L’objectif est de

limiter la fréquence de survenance des incidents

et/ou d’atténuer leur impact.

5. Collecte des incidents et suivi des risques à

piloter : un dispositif organisationnel de collecte

des incidents et de suivi des risques opérationnels

est mis en place au sein des métiers afin :

• d’apprécier les causes d’incidents

• de déterminer les actions appropriées pour réduire

le risque opérationnel

• de disposer d’une base historique d’incidents et

de pertes

• de garantir la cohérence de l’ensemble

6. Back-testing et Réévaluation des risques : cette

étape sera effectuée après au moins un plein

exercice de chacun des métiers. Le Back–testing

permet la confrontation des incidents survenus

dans les métiers et l’évaluation des risques

opérationnels initialement identifiés dans les

cartographies.

Livrables risques opérationnels par métier

À l’issue du déploiement d’un métier, et en application

de la charte GRo, les livrables sont composés

essentiellement de :

• La déclinaison opérationnelle de la charte GRo

• La cartographie des Ro du métier

• supports de formation

• Mise en place d’outils bureautiques pour la collecte

des incidents Ro

• Un référentiel des macro processus et processus

b- rappEl DE l’OrgaNIsatION DE la fIlIErE rIsquEs OpEratIONNEls

Processus organisationnel

L’animation du dispositif s’appuie sur une structure

centrale « RoJiH » (Risques opérationnels,

Juridiques informatiques & Humains) rattachée

à la GGR (Gestion Globale des Risques) avec deux

niveaux de gestion à distinguer :

Page 119: Awb 2009 vf fr

gestion globale des Risques

119Gestion Globale des RisquesRappoRt de Gestion 2009

• 1er niveau / entité ROJIH : la mesure et le

contrôle des risques opérationnels sont de sa

responsabilité. elle est en charge de mettre à

disposition des métiers les informations sur leur

niveau de risque opérationnel et de les éclairer

sur la mise en place de plans d’actions.

• 2e niveau / métier : la détection, la collecte

des incidents et la mise en œuvre d’actions de

couverture des risques, sont de la responsabilité

des métiers eux-mêmes.

ainsi, au sein de chacun des métiers, les principaux

intervenants dans le dispositif de gestion des Ro

sont:

RRO : RELAIS Risques opérationnels (au niveau

métier)

CRO : CORRESPONDANT Risques opérationnels

(au niveau métier)

MRO : MANAGER Risques opérationnels (au niveau

de l’entité RoJiH)

RM : RESPONSABLE Métier

Principaux Comités

Le dispositif Ro comprend un ensemble de comités :

➤ Comité Risques Opérationnels métier d’une

fréquence à minima trimestrielle, ses objectifs

sont :

• revue des pertes et incidents opérationnels de la

période écoulée

• suivi des risques à piloter avec les indicateurs et

plans d’action associés

• évaluation des changements ayant un impact sur

les Ro et lancement de plans d’actions ad Hoc

• validation de la mise à jour éventuelle des documents

de référence (processus, cartographie)

➤ Comité ROJIH d’une fréquence mensuelle, ses

objectifs sont :

• vérifier le déploiement du dispositif risques

opérationnels dans les entités du Groupe

• valider les évolutions de la cartographie des risques

(validées en comité Ro Métier)

• examiner les risques majeurs survenus au niveau

du groupe et proposer une mise à jour des plans

d’actions associés

119

Page 120: Awb 2009 vf fr

• élaborer les reportings destinés à la direction

Générale et aux différents organes de gestion

de la banque

➤ Comité d’exploitation d’une fréquence hebdomadaire,

ses objectifs sont :

• faire un bilan des travaux de la semaine échue et

planifier la semaine à venir

• préparer les chantiers à venir en terme de reportings,

outils, moyens et objectifs

c - rEalIsatIONs

Rappel Réalisations 2008

À l’issue du lot1, le dispositif avait été déployé dans

l’ensemble des métiers de la banque et les 4 filiales

(cf. tableau ci-dessous)

Métiers de la Banque1. Banque de l’entreprise 13. BMF siège

2. Ctn opérations de Marché 14. Qualité Groupe

3. Ctn devises 15. Conseil Juridique

4. Ctn engagements 16. achats, Logistique et sécurité

5. Ctn dirhams 17. si Groupe

6. Ctn Monétique 18. Banque de financement

7. service Clientèle 19. Banque des marchés

8. Recouvrement Groupe 20. Capital Humain Groupe

9. CtR 21. Custody

10. Bpp 22. Gestion Globale des Risques

11. Communication Groupe 23. Finance Groupe

12. organisation et Reengineering

Filiales24. Wafasalaf

25. Wafacash

26. Wafa immobilier

27. attijariwafa bank europe

ainsi, il avait donc été établi 23 cartographies de

risques opérationnels couvrant l’ensemble des

métiers de la banque avec :

• le nombre de risques opérationnels identifiés : 581

• le nombre de risques à piloter : 148

pour les 4 filiales attijariwafa bank europe, Wafasalaf,

Wafacash et Wafa immobilier :

• le nombre de risques opérationnels identifiés : 405

• le nombre de risques à piloter: 93

Réalisations 2009

➤ Cartographie des risques opérationnels

La cartographie des risques opérationnels de la

banque a été mise à jour. Le nombre de risques

opérationnels se monte ainsi à 605 risques et le

nombre de risques à piloter à 166.

L’identification de ces nouveaux risques fait suite à :

• l’analyse des remontées d’incidents non rattachés

à des risques identifiés

• la mise en place de nouveaux produits et/ou

process

➤ Mise en oeuvre de la charte de gestion des

risques opérationnels

durant le 2° semestre 2009, l’entité RoJiH a élaboré et

mis en place un indicateur afin d’évaluer le respect

Page 121: Awb 2009 vf fr

gestion globale des Risques

121Gestion Globale des RisquesRappoRt de Gestion 2009

du déploiement du dispositif GRo de chacune des

23 entités de la Banque et ce conformément à la

charte GRo.

➤ Incidents Risques Opérationnels

La mise en place du dispositif GRo sur les 3 derniers

trimestres 2009 a permis la collecte de 2895 incidents

au niveau des 23 métiers de la banque.

Le futur déploiement du progiciel permettra de

consolider les incidents, d’en affiner l’analyse et de les

rattacher aux causes et lignes métier bâloises.

➤ Déploiement du dispositif GRO des filiales

Le dispositif de gestion des risques opérationnels

du lot2 (filiales du groupe) a été entamé durant cet

exercice 2009.

ainsi 9 filiales ont été déployées courant 2009 :

• attijariwafa bank europe

• Wafasalaf

• Wafacash

• Wafa immobilier

• Wafabail

• attijari Factoring

• Wafa LLd

• Wafa Bourse

• attijari intermédiation

Les cartographies des risques de ces 9 filiales

totalisent 693 risques opérationnels identifiés

dont 149 sont considérés comme « risques

à piloter ».

À noter également que le déploiement de la filiale

CBao sénégal a été entamé fin 2009 et s’achèvera

début 2010.

➤ Réalisations à venir

Les principaux chantiers prévus courant 2010 sont :

• la poursuite de l’optimisation du dispositif GRo

• le déploiement d’un progiciel intégré de gestion

des risques opérationnels et du contrôle interne

• le passage de l’approche « indicateur de base »

à l’approche « standard » pour le calcul des

exigences réglementaires en fonds propres au

titre du risque opérationnel

• la poursuite du déploiement du dispositif GRo

au sein des filiales à l’étranger.

IV- Gestion Actif PassifLes risques structurels de nature aLM se rapportent

aux risques de pertes de valeur économique ou de

baisse des marges d’intérêts futures compte tenu

des décalages de taux, des échéances entre les actifs

et passifs de la banque.

L’aLM fournit des indicateurs de suivi des risques

et de rentabilité attendus sur les différents produits

du bilan et décline les règles de gestion à même de

limiter l’exposition du bilan de la banque aux risques

et de gérer de façon optimale ses positions.

Ceci étant, la démarche aLM poursuit un processus

d’identification, d’évaluation et de gestion des positions

de risque prises. La définition des règles d’écoulement

et de traitement des postes du bilan au travers des

études économiques et financières est l’une des

étapes fondamentale de la démarche aLM.

121

Page 122: Awb 2009 vf fr

a- cONvENtIONs Et MODèlEs alM La Gestion actif passif de la banque attijariwafa bank

dispose d’un ensemble de modèles et conventions

aLM sur la base de la réalité des encours de la

banque et compte tenu des facteurs marchés et

économiques à influence sur le comportement des

lignes bilantielles de la banque.

Ces hypothèses financières sont dynamiques et

sont revues régulièrement pour pouvoir refléter

réellement l’évolution des emplois et ressources

de la banque.

en effet, la mesure des risques de liquidité, de taux d’intérêt et de change nécessite une prise en charge effective des caractéristiques intrinsèques des contrats, en l’occurrence la maturité, la nature de taux d’intérêt (taux fixe / révisable / variable) et la devise de libellé de chaque poste du bien doivent être recensées.

par ailleurs, au-delà des caractéristiques contractuelles des postes bilantiels, les options cachées du bilan (possibilités de remboursements anticipés par exemple) et le comportement de la clientèle (en matière notamment de durée de détention des comptes de dépôts) ont été modélisés.

L’approche retenue se base sur la production et la projection statique et dynamique des postes du bilan dans le temps jusqu’à extinction des encours en stock et de la production nouvelle issue du budget et du plan stratégique de la banque.

La modélisation financière aLM du bilan est axée sur :• Échéancement du bilan :− selon les modalités contractuelles pour les

postes échéancés− sur la base d’études statistiques pour les postes

sans échéance− sur la base des hypothèses budgétaires et

stratégiques pour la vision dynamique• options et comportements clientèles :− options de remboursements (activité de crédit)

et les options de retrait des dépôts (activité de collecte)

− comportements de prorogations, de renégociation etc.

b- rIsquE DE taux Les évolutions défavorables de la courbe des taux peuvent impacter négativement les revenus futurs d’intérêts sensibles de la banque. (exemple : effet d’une hausse des taux d’intérêt sur le coût des financements à court terme de la Banque non adossés aux actifs de mêmes conditions).

La sensibilité au risque de taux peut s’expliquer dès lors que les actifs et passifs à taux fixe ou à taux révisable réagissent en décalage temporels et en volumes inégaux (gaps de taux) aux changements de la courbe des taux.

La gestion du risque de taux d’intérêt vise à immuniser les marges d’intérêt prévisionnelles et l’amputation de la valeur des fonds propres contre des mouvements adverses de taux d’intérêt.

Page 123: Awb 2009 vf fr

gestion globale des Risques

123Gestion Globale des RisquesRappoRt de Gestion 2009

1. Gestion du risque de taux

L’approche en taux poursuivie porte sur les encours dont les taux resteront fixes sans indexation sur les taux marchés ou déterminés par avance et fixes pour une période donnée. La détermination de ces positions permet de calculer leur sensibilité aux variations du taux d’intérêt (la sensibilité étant définie comme la variation de la Van de ces positions pour une évolution adverse de la courbe des taux).

La politique de taux de la banque consiste à réduire l’exposition au risque en vue de limiter la sensibilité du résultat et de la valeur patrimoniale et ce, par des actions de couverture qui peuvent porter sur certaines activités et sur certaines maturités.

La gestion des gaps de taux d’attijariwafa bank (excédents structurels en taux) consiste à renforcer les actifs clientèle à moyen et long terme de même nature de taux et à défaut par une stratégie de placement des excédents en titres d’etat sans risque et cessibles.

2. Exposition

Gaps de taux en capitaux (stock passif – stock actif)

(milliards de dirhams)

3 mois 1 an 2 ans 5 ans 10 ans-1 2,8 7,9 11,2 -12,1

La sensibilité pour 1bps de choc parallèle des taux

sur la pnB est de l'ordre de 0,002% et sur les fonds

propres est de 0,02% :

Evolutiondes taux

Variation de 50 pbs

Variation de 200 pbs

impact / pnB 0,01% 0,1%impact / Fp 0,75% 3%

c – lE rIsquE DE lIquIDIté L’objectif étant de s’assurer que la banque, compte

tenu du niveau de la transformation des ressources

opérées, pourra faire face à ses engagements par la

seule mobilisation de ses actifs et sans difficultés,

notamment en cas de situations de retraits massifs

des dépôts de la clientèle, de déblocage important

des crédits, d’une crise de confiance ou de liquidité

générale du marché.

Le risque de liquidité est piloté dans le cadre d’un

dispositif aLM mis en place par la banque pour

gérer la liquidité en situation courante comme dans

l’hypothèse de crise de liquidité.

1. Gestion du risque de liquidité

La gestion du risque de liquidité se traduit par :

• la mesure de ce risque au travers l’étude des

échéanciers contractuels ou modélisés des emplois

et des ressources, ce qui permet de mettre en

évidence les exigibilités ou impasses de liquidité

à différentes échéances.

• une politique de transformation plus adaptée en

conséquence de la qualité des ressources collectée

et des emplois financés.

123

Page 124: Awb 2009 vf fr

Un comité de trésorerie à été crée pour suivre et

piloter le risque de liquidité à court terme notamment

en assurant une veille régulière des conditions du

marché, vérifier les capacités internes de la banque

à faire face aux différents besoins éventuels en

liquidité, piloter le coefficient de liquidité….

2. Exposition

Les impasses de liquidité de la banque à fin décembre

2009 s’affichent comme suit :

Impasses de liquidité de la banqueau 31 décembre 2009 (Millions MAD)

L’année 2009 s’est caractérisée par un resserrement

de la liquidité sur le marché. Ce resserrement

s’est traduit au niveau de la banque par la hausse

des refinancements à court terme.

Le Coefficient de liquidité enregistre une moyenne

de 110% en 2009 (108% à fin 2009).

D- rIsquE DE chaNgE

Le risque de change est le risque de baisse de la

marge nette en devise, de dépréciation de la valeur

d’un actif (créance ou avoir), d’une hausse d’un

passif (dette) ou d’un engagement hors bilan libellé

en devise étrangère suite à l’évolution adverse des

cours des monnaies.

dans la banque, trois grandes familles de positions

de change sont générées et font l’objet d’une

gestion régulière.

• Risque de change structurel : résulte des investissements

durables dans des actifs en devises : il s’agit

essentiellement des participations de la banque

à l’étranger et de bons de trésor marocain émis

en euro et présentent à fin 2009 un encours de

l’ordre de 7,9 milliards de dirhams.

• Le risque de change opérationnel : il porte

principalement sur les activités courantes de

collecte, de crédits de la banque en devises ainsi

que du change à terme exprimé par la clientèle en

couverture de leur besoins à terme en devise.

• Le risque de change transactionnelle : il s’agit

des opérations en devises initiées et gérées

par la salle des marchés de la banque pour son

propre compte

Les positions opérationnelles et transactionnelles

font l’objet d’un suivi régulier (en limite et en

sensibilité) par la direction Gestion Globale des

Risques.

Gouvernance ALM de la banque

La politique aLM de la banque est pilotée dans le

cadre d’un Comité aLM qui a pour responsabilités

de déterminer les grandes orientations de la banque

en matière d’organisation de la gestion des risques

financiers, de la stratégie de couverture et de gestion

globale du bilan.

Page 125: Awb 2009 vf fr

gestion globale des Risques

125Gestion Globale des RisquesRappoRt de Gestion 2009

Le comité aLM est chargé de définir le cadre global

aLM de la liquidité, du risque de taux d’intérêt et de

change, gestion du fonds de roulement, orientation

de la stratégie de financement et de placement de la

banque compte tenu des conditions du marché…

ainsi, le Comité aLM est tenu trimestriellement

et présidé par le président directeur Général de

la banque pour acter et décider sur les points

suivants :

• organisation et suivie de la fonction gestion actif

passif du groupe ;

• validation des méthodologies et conventions de

gestion actif passif ;

• fixation des limites aLM et veille sur leur respect ;

• supervisions du risque global de taux, du risque

de change et du risque de liquidité ;

• fixation des règles internes en matière de risques

financiers et de gestion du bilan ;

• veille sur l’application de la réglementation

prudentielle ;

• définition de la politique de placement et de

financement de la banque.

PerspectivesLe groupe attijariwafa bank a fait le choix de mettre

en œuvre les approches avancées « Bâle ii » et de

s’inscrire dans le schéma des meilleures pratiques

en matière de gestion et de mesure des risques.

dans ce cadre, le système de notation interne

pour les entreprises a été rénové et un chantier

de transformation du pôle Gestion Globale des

Risques est bien engagé.

Le chantier de transformation de la GGR couvre

à la fois des aspects de Gouvernance des risques

(politique des risques, procédures d’octroi, délégation

de pouvoirs …), mais aussi l’optimisation des

processus et l’évolution du système d’information

pour accélérer les délais et répondre aux impératifs

de Bâle ii.

Les approches avancées « Bâle ii » impliquent des

changements profonds en matière de processus

métiers de la banque, notamment pour :

• garantir la fiabilité de l’information sur les

risques consolidés et les données nécessaires

au calcul des indicateurs réglementaires et

économiques ;• disposer d’une vue client unique au niveau

Groupe intégrant l’ensemble des engagements bilan et hors bilan, les limites de crédit, les garanties, les sûretés, la notation, les dispositions contractuelles,… ;

• mettre à niveau la gestion opérationnelle des risques (Watch-list, prévention, gestion du défaut,..) ;

• intégrer la prise en compte des évolutions dans l’exploitation commerciale pour la sélection des engagements (rating,..), la décision de crédit et le pricing des opérations de crédit ;

• décliner les impacts organisationnels (rapprochement Risques et Finance, séparation des activités d’origination de celle de gestion du crédit CpM,..).

125

Page 126: Awb 2009 vf fr

Les principaux processus impactés par l’adoption d’une telle démarche d’adaptation sont les suivants :

• l’octroi de crédit : sur la base des règles du système de notation interne ;

• la gestion des limites au niveau groupe: dépassements, autorisations temporaires, reconductions d’échéances et Consolidations ;

• le Contrôle et la surveillance : pilotage consolidé du portefeuille risque de crédit (RC) ;

• les sûretés et garanties : règles de gestion, de réévaluation et de prise en compte dans l’évaluation du risque de crédit à l’octroi ;

• le recouvrement : convergence vers les normes Bâle2 en fonction de l’évolution de l’environnement local du droit des créanciers, du recouvrement et de la réalisation des garanties ;

• la tarification: selon le risque, l’allocation des fonds propres et la mesure de la performance.

• la gestion de la qualité des donnés risques: référentiels et données clients, …

Compte tenu de ces processus impactés, un ensemble de chantiers nécessaires ont été identifiés selon une « feuille de route » établie.

PILIER III

Informations quantitatives et qualitativesLa publication des informations financières portant

sur les fonds propres et sur les risques s’effectue

sur base consolidée conformément à l’article 2 de

la circulaire 44/G/2007.

Le troisième pilier de l’accord de Bâle vise à

promouvoir la discipline de marché à travers la

publication d’un ensemble de données venant

compléter la communication financière. L’objectif de

cette communication est de permettre aux acteurs

de marché d’apprécier des éléments d’information

essentiels sur les fonds propres, les expositions

aux différents types de risques, les procédures

d’évaluation des risques et, par conséquent,

l’adéquation des fonds propres de l’établissement

à son profil de risque.

1. gEstION Du capItal Et aDéquatION DEs fONDs prOprEs

1-1 Composition des Fonds Propres

au 31 décembre 2009, les fonds propres prudentiels

du groupe attijariwafa bank sont composés

des fonds propres de base et des fonds propres

complémentaires.

Les fonds propres de base sont déterminés à partir

des capitaux propres comptables du Groupe ajustés

d’éléments connus sous le nom de « filtres prudentiels ».

Ces ajustements consistent principalement en

l’anticipation d’une distribution de dividende et la

déduction des écarts d’acquisition et des autres

actifs incorporels.

Les fonds propres complémentaires sont composés

essentiellement de dettes subordonnées. Une décote

est appliquée aux dettes subordonnées de maturité

inférieure à 5 ans. Les dettes subordonnées sont limitées

en montant à 50% des fonds propres de base.

Page 127: Awb 2009 vf fr

127

gestion globale des Risques

Gestion Globale des RisquesRappoRt de Gestion 2009

pour la détermination des fonds propres prudentiels,

le montant des participations détenues dans le

capital des établissements de crédit et assimilés

au Maroc et à l’étranger et des entités exerçant les

opérations connexes à l’activité bancaire au Maroc

et à l'étranger sont déduits pour moitié des fonds

propres de base et pour moitié des fonds propres

complémentaires.

(En milliers de dirhams) 31/12/09 31/12/08

Fonds propres de base 17 239 036 14 482 492

Eléments à inclure dans les fonds propres de base 24 220 130 20 168 031

Capital social ou dotation 1 929 960 1 929 960Réserves 18 968 469 16 183 139

intérêts minoritaires créditeurs 3 321 701 2 054 932

Eléments à déduire des fonds propres de base (6 981 094) (5 685 539)

Déduction prudentiel (137 982) (54 405)

Fonds propres de base après déduction (Tier 1) 17 101 054 14 428 087

Fonds propres complémentaires 8 993 928 7 215 765

dont :

plus values latentes résultant de la détention des titres de placement (aFs)

746 847 910 542

dettes subordonnées à durée initiale supérieure ou égale à cinq ans (*)

7 880 000 6 163 701

Déduction prudentiel (137 982) (54 405)

Fonds propres complémen-taires après déduction (Tier 2) 8 855 946 7 161 360

Total des fonds propres après déduction des participations 25 956 999 21 589 447

(*) dans la limite de 50% des Fonds propres de base, avant déduction des participations.

a fin décembre 2009, les fonds propres de base réglementaires du Groupe, avant déduction de 50% des participations, s’élèvent à 17 239 036 KdH. Les fonds de base complémentaires du Groupe, avant déduction de 50% des participations, s’établissent, pour leur part, à 8 993 928 milliers de dirhams. Le total des Fonds propres après déduction des participations est de 25 956 999 milliers de dirhams.

1-2 Adéquation des fonds propres (ICAAP)1

dans le cadre de pilier iii, attijariwafa bank a mis en place un processus prévisionnel de suivi et d’évaluation de l’adéquation des fonds propres afin de s’assurer que ses fonds propres couvrent en permanence son exposition au risque, conformément aux règles dictées par le régulateur.

par ailleurs, des projets sont en cours afin d’adopter les best practices en la matière.

1-3 Exigence en fonds propres

au 31 décembre 2009, l’exigence en fonds propres au titre du pilier 1 de l’accord Bâle ii pour le groupe attijariwafa bank s’élève à 18 639 685 milliers de dirhams. Celle-ci est calculée en méthode standard pour les risques de crédit, de contrepartie et les risques de marché et en méthode d’indicateurs de base pour le risque opérationnels.

(En milliers de dirhams) 31/12/2009 31/12/2008Risque de Crédit et de Contrepartie

16 590 233 13 989 645

Risque de Crédit (*) 16 304 009 13 811 643

Risque de Contrepartie 286 224 178 002 Risques de Marché 437 654 482 529 Risque Opérationnel 1 611 797 1 278 357 Total 18 639 685 15 750 530

(*) y compris le risque de crédits sur les autres actifs (immobilisations corporelles, divers autres actifs et titres de participation)

(1) Internal Capital Adequacy Assessment Process.

127

Page 128: Awb 2009 vf fr

Pilier I

Risque Couvert

Méthode d'Evaluation et de Gestion

Risque de Crédit et de Contrepartie √ Méthode standard

Risques de Marché √ Méthode standard Risque opérationnel

√ Bia (Basic indicator approach)

1-4 Ratio de solvabilité

au 31 décembre 2009, le ratio Groupe sur Fonds propres de base s’établit à 7,34% et le ratio de solvabilité se fixe à 11,14% au lieu de 10,97% une année auparavant.

(En milliers de dirhams) 31/12/2009 31/12/2008

Fonds Propres de Base 17 101 053 14 428 087Total Fonds Propres 25 956 999 21 589 447Risques Pondérés 232 996 062 196 881 629Ratio sur Fonds Propres de Base 7,34% 7,33%

Ratio de Solvabilité 11,14% 10,97%

2. DIspOsItIf MIs EN placE pOur IDENtIfIEr, MEsurEr Et gérEr lEs DIfférENts rIsquEs

2-1 Méthode d’évaluation des éléments relevant du portefeuille de négociation

Les actions, titres en devise, matières premières sur marché organisé, matières premières sur marché gré à gré sont évaluées au prix du marché.

Les options de change sont évaluées avec le modèle Garman-Kohlhagen2.

2-2 Risque de crédit net sur instruments dérivés

L’équivalent risque de crédit sur instruments dérivés au 31/12/2009 s’élève à 3 630 720 milliers de dirhams.

La répartition de cette exposition par segment se présente comme suit :

(en milliers de dirhams)

Classe d'exposition Equivalent risque de crédit

Institutions 113 514

Etablissements de crédit et assimilés 561 282

Clientèle 2 955 923

Total 3 630 720

2-3 Impact de la dégradation de la notation externe de qualité de crédit sur le montant des sûretés réelles à fournir

Conformément à la circulaire 26/G/2006, Attijariwafa bank a opté pour l’application d’une pondération de 100% à toutes les créances sur les entreprises indépendamment de leur notation externe.

2-4 Niveau d’exposition relatif au risque de contrepartie

Le risque de contrepartie représente 1,73% du total risque de crédit/risque de contrepartie. Il concerne les cessions temporaires et les produits dérives du portefeuille bancaire et du portefeuille de négociation.

2-5 Risque de contrepartie : expositions couvertes par des sûretés

Le total des sûretés financières sur les expositions soumises à un risque de contrepartie, s’élève à 17 416 299 milliers de dirhams.

(2) modèle dérivé de Black & Scholes pour application aux options de change.

Page 129: Awb 2009 vf fr

gestion globale des Risques

Gestion Globale des RisquesRappoRt de Gestion 2009

(en milliers de dirhams)

Expositions nettes Expositions couvertespar des Surêtés

21 395 830 17 416 299

2-6 Risque de contrepartie sur dérivés de crédit : Expositions couvertes par des garanties

Le total des expositions nettes sur dérivées de crédit est de 3 630 720 milliers de dirhams dont 143 231 milliers de dirhams faisant l’objet d’une garantie.

(en milliers de dirhams)

Expositions nettes Expositions couvertespar des Garanties

3 630 720 143 231

2-7 Garanties

(en milliers de dirhams)Expositions garanties

Souverains 10 656 794 Banques Multilatérale de développement

7 612

Etablissements de crédit et assimilés au Maroc et à l'étranger

2 856 909

Entités exerçant les opérations connexes à l'activité bancaire au Maroc et à l'étranger

593

Autres entités bénéficiant d'une notation au moins égale à « A- »

382 296

Total 13 904 204

3. gOuvErNEMENt D’ENtrEprIsE

Le système de gouvernance mis en place respecte les principes généraux du gouvernement d’entreprise. Ce système se compose de six organes de contrôle et de gestion, issus du conseil d’administration.

CONSEIL D’ADMINISTRATION

Le Conseil d’Administration (CA) est constitué d’un groupe de personnes, morales ou physiques (les administrateurs), chargé de diriger la banque. Ils sont nommés par l’assemblée générale des actionnaires. Le CA comprend plusieurs membres, dont un président et un secrétaire. Toute personne morale membre du CA désigne une personne physique pour la représenter.

L’organisation, le fonctionnement et les prérogatives du Conseil d’Administration sont fixés par le statut de la banque et dépendent du droit national.

3-1 Comité de Direction Générale

Le comité de direction générale réunit les responsables de pôles sous la présidence du Président Directeur Général. Ce comité, qui se tient une fois par semaine, assure une vue synthétique des activités opérationnelles dans les différents secteurs, le pilotage des grands projets stratégiques et la préparation des questions à soumettre au Conseil d’Administration, dans une démarche collégiale.

Membres FonctionDate d’entrée en fonction

M. Mohamed EL KETTANI Président Directeur Général 2007

M. Boubker JAI Directeur Général Délégué 2003

M. Omar BOUNJOU Directeur Général Délégué 2003

M. Ismail DOUIRI Directeur Général Délégué 2008

3-2 Comité exécutif

Le comité exécutif, également présidé par le Président Directeur Général, assure la gestion opérationnelle et administrative du Groupe. D’une périodicité bimensuelle, le comité exécutif est composé des membres de la direction générale et des responsables des principaux domaines d’activité.

129

Page 130: Awb 2009 vf fr

Membres Fonction Date d’entrée en fonction

M. Mohamed EL KETTANI Président Directeur Général 2007

M. Boubker JAI

Directeur Général Délégué - Pôle Banque de Financement et d’Investissement et Marchés et Filiales Financières

2003

M. Omar BOUNJOUDirecteur Général Délégué - Pôle Banque de Détail 2003

M. Ismail DOUIRIDirecteur Général Délégué - Pôle Finance, Transformation et Opérations

2008

M. Hassan BEDRAOUISystèmes d’Information Groupe 2007

M.Saâd BENJELLOUNTOUIMI Banque de l’Entreprise 2007

M. Abdeljaouad DOSS BENNANI Finances Groupe 2004

M.Talal EL BELLAJ Gestion Globale des Risques 2007

M. Chakib ERQUIZI Banque des Marchés 2007

M. Mouâwia ESSEKELLIAdministrateur Directeur Général Attijariwafa bank Europe

2008

M. Omar GHOMARI Capital Humain Groupe 2007

Mme Wafaa GUESSOUSLogistique & Achat Groupe et Secrétariat du Conseil 2007

Mme Mouna KADIRI Communication Groupe 2007

Mme Noufissa KESSAR Banque Privée 2008

M. Abderrazak LAMRANI Conformité Groupe 2009

M. Mounir OUDGHIRIAdministrateur DirecteurGénéral SIB groupeAttijariwafa bank

2009

M. Abdelkrim RAGHNIAdministrateur DirecteurGénéral CBAO groupeAttijariwafa bank

2008

M. Youssef ROUISSI Banque de Financement 2005

M. Brahim SAID Audit Général 2007

M. Said SEBTIBanque des Particuliers et des Professionnels 2008

M. Abdellatif SEDDIQI Rationalisation des Structures 2007

M. Hicham SEFFAServices et Traitements Clientèle 2007

3-3 Autres Comités issus du Conseil d’Administration

• Comité Stratégique :

Membres Fonction

M. Mohamed EL KETTANIPrésident Directeur Général Attijariwafa bank

M. Hassan BOUHEMOU Administrateur, représentant SNI

M. El Mouatassim BELGHAZI Vice-Président, représentant de l’ONA

M. Antonio ESCAMEZ TORRES Vice-Président

M. José REIG Représentant Grupo Santander

• Comité des Grands Risques :

Le Comité des Grands Risques, qui se réunit sur convocation du Président Directeur Général, examine et se prononce sur le sort des engagements et les investissements au-delà d’un certain seuil.

Membres Fonction

M. Mohamed EL KETTANI Président Directeur Général Attijariwafa bank

M. Hassan BOUHEMOU Administrateur, représentant SNI

M. José REIG Représentant Grupo Santander

M. Talal EL BELLAJ Directeur Gestion Globale des Risques

M. Said ENNABIH Responsable Risque de contrepartie

• Comité d’Audit et des Comptes

Le comité d’Audit et des Comptes assure le suivi des fonctions Risque, Audit, Contrôle Interne, Comptabilité et Conformité. Ce comité se tient tous les trimestres.

Membres Fonction

M. Hassan OURIAGLI Administrateur

M. José REIG Administrateur

M. Abed YACOUBI-SOUSSANE Administrateur

M. Abderrazak LAMRANI Directeur Conformité Groupe

M. Brahim SAID Directeur Audit Général

M. Abdeljaouad DOSS BENNANI Directeur Finances Groupe

M. Talal EL BELLAJ Directeur Gestion Globale des Risques

Page 131: Awb 2009 vf fr

gestion globale des Risques

Gestion Globale des RisquesRappoRt de Gestion 2009

• Comité des Nominations et des Rémunérations

D’une périodicité annuelle, le comité des nominations et des rémunérations gère les nominations et les rémunérations des principaux dirigeants du groupe.

Membres Fonction

M. Hassan BOUHEMOU Administrateur Représentant SNI

M. El Mouatassim BELGHAZI Vice-Président, Représentant de l’ONA

M. José REIG Représentant Grupo Santander

131

Page 132: Awb 2009 vf fr

• PREMIèRE RÉSOLUTION

L’Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture des rapports du Conseil d’Administration et des Commissaires aux Comptes sur l’exercice clos au 31 décembre 2009, approuve expressément les états de synthèse dudit exercice tels qu’ils lui ont été présentés, ainsi que les opérations traduites dans ces états ou résumées dans ces rapports se soldant par un bénéfice net de 2 797 007 487,57 dirhams.

• DEUXIèME RÉSOLUTION

L’Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux Comptes, sur les conventions relevant des articles 56 et suivants de la loi 17/95 relative aux sociétés anonymes telle que modifiée et complétée par la loi 20/05, approuve les conclusions dudit rapport et les conventions qui y sont mentionnées.

• TROISIèME RÉSOLUTION

L’Assemblée Générale approuve l’affectation des résultats proposée par le Conseil d’Administration à savoir :− Résultat net de l’exercice 2 797 007 487,57DH − Mise en réserve légale -− Mise en réserve d’investissement 83 333 333,33 DH − Report des exercices précédents 625 407,85 DH

• BÉNÉFICE DISTRIBUABLE 2 714 299 562,09 DH

• RÉPARTITION : − Dividende statutaire 6% 115 797 576,00 DH− Somme nécessaire pour porter le dividende par action à 6 dirhams 1 042 178 184,00 DH

• SOIT UN TOTAL DE DISTRIBUTION DE 1 157 975 760,00 DH− Mise en réserves extraordinaires 1 550 000 000,00 DH− Report à nouveau 6 323 802,09 DH

En conséquence, l’Assemblée Générale Ordinaire décide la distribution d’un dividende, pour une année de jouissance, de 6 dirhams par action qui sera mis en paiement à partir du 1er juillet 2010 au siège de la banque, conformément à la réglementation en vigueur.

• QUATRIèME RÉSOLUTION

En conséquence des résolutions précédentes, l’Assemblée Générale confère aux membres du Conseil d’Administration, quitus définitif et sans réserve, de leur gestion pendant l’exercice dont les comptes ont été ci-dessus approuvés et aux Commissaires aux Comptes pour leur mandat durant ledit exercice.

• CINQUIèME RÉSOLUTION

L’Assemblée Générale fixe le montant des jetons de présence à allouer aux membres du Conseil d’Administration au titre de l’exercice 2010 à 4.000.000 DH.

Le Conseil d’Administration répartira cette somme entre ses membres, dans les proportions qu’il jugera convenables.

• SIXIèME RÉSOLUTION

L’Assemblée Générale donne tous pouvoirs au porteur d’un original ou d’une copie des présentes pour accomplir les formalités de publicité ou autres prescrites par la loi.

Résolutions de l’assemblée généRale oRdinaiRe

29 avRil 2010

Page 133: Awb 2009 vf fr

aux actionnaires de attijariwafa bankCasablanca

RAPPORT D’AUDIT SUR LES ETATS FINANCIERS CONSOLIDÉSEXERCICE DU 1ER JANVIER AU 31 DECEMBRE 2009

nous avons effectué l’audit des états financiers consolidés ci-joints, de attijariwafa bank et ses filiales (Groupe attijariwafa bank) comprenant le bilan au 31 décembre 2009, le compte de résultat, l’état du résultat global, l’état de variation des capitaux propres et le tableau des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, et des notes contenant un résumé des principales méthodes comptables et d’autres notes explicatives.

Responsabilité de la DirectionLa direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de ces états financiers, conformément aux normes internationales d’information Financière (iFRs). Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation des états financiers ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs, ainsi que la détermination d’estimations comptables raisonnables au regard des circonstances.

Responsabilité des Auditeursnotre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états financiers sur la base de notre audit. nous avons effectué notre audit selon les normes de la profession applicables au Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d’éthique, de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d’anomalie significative.

Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations fournis dans les états de synthèse. Le choix des procédures relève du jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation du risque que les états financiers contiennent des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. en procédant à ces évaluations du risque, l’auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l’entité relatif à l’établissement et la présentation des états financiers afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci . Un audit comporte également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers.

nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Opinion sur les états de synthèseÀ notre avis, les états financiers consolidés cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière de l’ensemble constitué par les entités comprises dans la consolidation au 31 décembre 2009, ainsi que la performance financière et des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément aux normes internationales d’information Financière (iFRs).

Casablanca, le 26 mars 2010

Les Commissaires aux Comptes

288, Bd Zerktouni20000 Casablanca - MAROC

37 Bd. Abdellatif Ben Kaddour20 050 Casablanca - MAROC

RappoRt généRaldes commissaiRes aux comptes

comptes consolidés au 31 décembRe 2009

RappoRt de Gestion 2009 133133

Page 134: Awb 2009 vf fr

comptes consolidés au 31 décembRe 2009

1- Normes et principes comptables appliqués par le Groupe

1.1 CONTEXTEL’application des normes iFRs est obligatoire à partir de l’exercice clos le 31/12/2008.

L’objectif primordial des autorités réglementaires est de doter les établissements de crédit d’un cadre de compta-bilité et d’information financière conforme aux standards internationaux en termes de transparence financière et de qualité de l’information fournie.

Le groupe attijariwafa bank a anticipé la mise en œuvre du projet d’adoption des normes internationales d’information financière iFRs pour les comptes consolidés au premier semestre 2007 avec 2006 comme comparatif.

Le groupe attijariwafa bank a appliqué les nouvelles normes, amendements et interprétations approuvées par l'international accounting standards Board (iasB) pour ses comptes arrêtés au 31 décembre 2009.

Les états financiers du groupe attijariwafa bank ont été établis selon la norme ias1 révisée « présentation des états financiers ». Cette norme révisée a pour objectif de faciliter l’analyse et la comparaison par les utilisateurs de l’information donnée dans les états financiers, elle porte exclusivement sur les aspects de présentation et le contenu de ces états financiers. L’application de la norme ias 1 révisée aux comptes annuels du groupe a eu pour effet d’introduire un nouvel état de synthèse présenté à la suite du compte de résultat intitulé « etats du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Ce nouvel état présente le résultat net et y ajoute les gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres tels que la réévaluation

des actifs disponibles à la vente et la réévaluation des instruments de couverture.

Le groupe n’a pas anticipé l’application des nouvelles normes, amendements et interprétations adoptés par l’international accounting standards Board (iasB) lorsque l’application en 2009 n’est qu’optionnelle et notamment iFRs 3 révisée.

Les changements essentiels en termes d’impacts notamment sur l’organisation des systèmes sont :- de nouvelles catégories d’actifs financiers basés sur

l’intention et le marché : titres en aFs (available For sale), titres détenues jusqu’à l’échéance, titres par juste valeur en résultat, titres classées en prêts et créances ;

- de nouveaux modes d’évaluation introduits pour les instruments financiers basés sur l’intention et le marché ;

- de nombreuses informations à gérer en attributs : caractère réescomptable ou non, agent économique, durée initiale, etc;

- l’application de la juste valeur pour l’évaluation de l’ensemble des éléments d’actif et du passif avec des tests de dépréciation chaque fois qu’il y a un risque de dépréciation de la valeur ;

- l’application du principe de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique. ainsi, les biens acquis dans le cadre d’un contrat de crédit bail sont inscrits en tant qu’immobilisations dans l’actif ;

- la disparition de l’hors bilan. - la suppression de la provision pour risques généraux

dans la mesure où les provisions inscrites doivent être justifiées et mesurées ;

- le changement du périmètre de consolidation pour intégrer les entités ad-hoc et les opCVM ;

- l’enrichissement des annexes pour donner à l‘investisseur une information fiable et exhaustive.

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135Comptes ConsolidésRappoRt de Gestion 2009

1.2 NORMES COMPTABLES APPLIQUÉES

1.2.1 CONSOLIDATION La détermination d’un périmètre de consolidation suppose l’intégration de toutes les entités, étrangères et nationales, sur lesquelles le groupe exerce un contrôle exclusif

La détermination d’un périmètre de consolidation suppose l’intégration de toutes les entités, étrangères et nationales, sur lesquelles le groupe exerce un contrôle exclusif, un contrôle conjoint ou une influence notable.

parmi les entités sur lesquelles l’établissement de crédit exerce une influence notable et qui doivent être consolidées figurent les entités ad hoc quels que soient leur forme juridique et le pays d’exercice de leur activité.

Une entité ad hoc doit être consolidée lorsqu’en substance elle est contrôlée par l’établissement de crédit assujetti, et ce même en l’absence d’un lien capitalistique entre eux.

Une entité ad hoc est une structure juridique distincte créée spécifiquement pour réaliser un objectif limité et bien défini (par exemple, effectuer une location ou une titrisation d’actifs financiers).

Une entité est exclue de la consolidation si :- elle est contrôlée de façon temporelle ; c'est-à-dire

acquise et détenue dans l’unique perspective de sa sortie ultérieure dans les 12 mois ;

- elle représente des actifs détenus à des fins de transactions et comptabilisés à la juste valeur et avec une variation de la juste valeur au compte de résultat (comptabilisation selon ias 39).

La nature du contrôle détermine la méthode de consoli-dation. (intégration globale ; consolidation proportionnelle et mise en équivalence).

Une filiale est incluse dans le périmètre de consolidation même si ses activités sont différentes de celles des autres entités du Groupe.

Concernant l’adoption de l’intégration globale, la norme ias 27 ne prévoit pas de présomption de contrôle pour les filiales détenues entre 40% et 50%. dans ce cas, le contrôle doit être démontré.

aussi, les entités identifiées sous contrôle conjoint (coentreprises) sont soit consolidées selon la méthode de l’intégration proportionnelle, soit évaluées par mise en équivalence.

1.2.1.1 Options retenues par Attijariwafa bank

Définition de périmètre

afin de définir les sociétés à intégrer dans le périmètre de consolidation, les critères suivants doivent être respectés :

- attijariwafa bank doit détenir, directement ou indirec-tement, au moins 20 % de ses droits de vote existants et potentiels.

- L’une des limites suivantes est atteinte : • le total du bilan de la filiale est supérieur à 0,5% du

total bilan consolidé,• la situation nette de la filiale est supérieure à 0,5% de

la situation nette consolidée,• le chiffre d’affaires ou produits bancaires de la filiale sont

supérieurs à 0,5% des produits bancaires consolidés,

Les titres de participation sur lesquelles le groupe n’a aucun contrôle, ne sont pas intégrés au niveau du périmètre même si leur contribution remplie les critères présentés ci-avant.

Exception

Une entité ayant une contribution non significative doit intégrer le périmètre de consolidation si elle détient des parts dans des filiales qui vérifient un des critères ci-dessus décrits.

135

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La consolidation des entités ad hoc

La consolidation des entités ad hoc et plus particuliè-rement des fonds sous contrôle exclusif a été précisée par le siC 12.

en application de ce texte, les opCVM dédiés sont consolidés.

Les exclusions du périmètre de consolidation

Une entité contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de consolidation lorsque, dès son acquisition, les titres de cette entité sont détenus uniquement en vue d’une cession ultérieure à brève échéance.

Ces titres sont comptabilisés dans la catégorie des actifs destinés à être cédés, et évalués à la juste valeur par résultat.

Les participations (hors participations majoritaires) détenues par des entités de capital-risque sont également exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option.

Les méthodes de consolidation

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes ias 27, 28 et 31. elles résultent de la nature de contrôle exercé par attijariwafa bank s.a. sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale.

1.2.1.2 Divergences avec les normes marocaines :

La détermination de la méthode de consolidation est en fonction de la nature du contrôle exercé par le groupe, mais aussi de la nature des activités des filiales contrôlées.

La méthode de la mise en équivalence pour les co-entreprises est interdite en règles marocaines.

1.2.2 IMMOBILISATIONS CORPORELLES Une immobilisation corporelle est un bien par nature durable détenue par l’entreprise pour être utilisé par elle même ou loué à des tiers.

pour l’évaluation d’une immobilisation corporelle, une entité doit choisir une des méthodes suivantes : le modèle du coût ou le modèle de la réévaluation.

Le modèle du coût

C’est le traitement de référence de toute évaluation ulté-rieure à la comptabilisation initiale d’une immobilisation corporelle.

Le coût correspond au coût diminué du cumul des amor-tissements et du cumul des pertes de valeurs.

Le modèle de la réévaluation

après sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobi-lisation corporelle dont la juste valeur peut être évaluée de manière fiable doit être comptabilisée à son montant réévalué. il s’agit de sa juste valeur à la date de réévaluation diminuée du cumul des amortissements ultérieurs et du cumul des pertes de valeur ultérieures.

La fréquence de réévaluation dépend des fluctuations de la juste valeur des immobilisations en cours de rééva-luation. Lorsque la juste valeur d’un actif réévalué diffère significativement de sa valeur comptable, une nouvelle réévaluation est nécessaire.

La juste valeur

La juste valeur est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé entre des parties bien informées, consen-tantes et agissant dans des conditions de concurrence normale.

Page 137: Awb 2009 vf fr

comptesconsolidés

au 31 décembRe 2009

137Comptes ConsolidésRappoRt de Gestion 2009

Les règles d’amortissement par composants significatifs

Chaque élément significatif d’une immobilisation corporelle doit être comptabilisé séparément comme un composant et amorti de façon systématique sur sa durée d’utilité propre, de manière à refléter le rythme de consommation des avantages économiques.

Les conditions d’amortissement relatives au montant amortissable

La base amortissable d’un actif correspond au coût de l’actif (ou montant réévalué) diminué de sa valeur résiduelle.

La dotation aux amortissements d’un exercice est généra-lement comptabilisée dans le résultat. toutefois, lorsque les avantages économiques futurs représentatifs de cet actif sont absorbés dans la production d’autres actifs, la dotation aux amortissements fait partie du coût des autres actifs et est considérée comme incluse dans leurs valeurs comptables. a titre d’exemple, l’amortissement des installations de production est inclus dans les coûts de fabrication des stocks (ias2).

Les durées et méthodes d’amortissement doivent être revues périodiquement par l’entreprise.

en cas de révision de ces hypothèses, un changement d’estimation comptable doit être comptabilisé. de même, les dotations aux amortissements de l’exercice en cours et des exercices futurs doivent être ajustées.

L’amortissement est comptabilisé, même si la juste valeur de l’actif est supérieure à sa valeur comptable, et ceci tant que la valeur résiduelle n’excède pas sa valeur comptable.

La valeur résiduelle

C’est le prix actuel de l’actif en tenant compte de l’âge et de l’état estimés de l’immobilisation à la fin de sa durée d’utilité. en pratique, c’est souvent une valeur immatérielle

qui n’inclut pas les effets de l’inflation.

elle doit être réajustée à chaque date de clôture.

La durée d’utilité

La durée d’utilité est la période pendant laquelle l’entité s’attend à utiliser un actif.

L’amortissement d’un actif débute quand cet actif est dis-ponible pour être utilisé. par conséquent, l’amortissement d’un actif cesse quand l’actif est sorti du bilan.

pour la détermination de la durée d’utilité, l’ensemble des facteurs suivants est pris en considération :

L’usage attendu de cet actif : cet usage est évalué par référence à la capacité ou à la production physique attendue de cet actif ;

L’usure physique attendue, qui dépend des facteurs d’activité telles que les cadences auxquelles est utilisé l’actif et le programme de maintenance, les soins apportés et la maintenance de l’actif en dehors de sa période d’utilisation :- l’obsolescence technique ou commerciale découlant de

changements ou d’améliorations dans la préparation, ou d’une évolution de la demande de marché pour le produit ou le service fourni par l’actif ;

- les limites juridiques ou similaires sur l’usage de l’actif, telles que les dates d’expiration des contrats de location.

Les coûts d’emprunt

La nouvelle version d'ias 23 « Coûts d’emprunt » supprime la possibilité de comptabiliser immédiatement en charges les coûts d'emprunt qui sont directement attribuables à l'acquisition, la construction ou la production d'un actif éligible. L'ensemble de ces coûts d'emprunt doit être incorporé dans le coût de l'actif. Les autres coûts d'emprunt doivent être comptabilisés en charges.

137

Page 138: Awb 2009 vf fr

1.2.2.1 Options retenues par Attijariwafa bank

Evaluation

La norme Groupe est de ne pas adopter l’option réévaluation prévue en IAS 16.

Cependant, il est possible pour une entité du Groupe d’opter pour l’option juste valeur (iFRs1) pour un ou plusieurs immeubles sans justification de ce choix avec comme contrepartie un compte de capitaux propres.

Durée d’amortissement

La norme Groupe est de ne pas multiplier les plans d’amortissement et d’avoir un plan d’amortissement identique dans les comptes consolidés IAS/IFRS.

il est admis que les durées d’amortissement appliquées par les filiales du Groupe présentent des différences par rapport aux durées d’amortissement adoptées par le Groupe dans la limite d’une fourchette de 2 ans.

Approche par composants

Pour les besoins Groupe, il n’est pas nécessaire d’isoler des composants dont la valeur brute est inférieure à 1 000 KMAD.

Une décomposition de la valeur brute initiale des immo-bilisations en composants est nécessaire, notamment pour les constructions (gros œuvre, agencement et aménagements intérieurs, étanchéité, installations techniques fixes, menuiserie).

Cette proposition de découpage par composants est un minimum.

Les durées d’amortissement des composants d’un immeuble sont résumées dans le tableau suivant :

Durée annuelle amortissement

Durée mensuelle Amortissement

Gros Œuvre 50 600

etanchéité 20 240

agencement aménagement intérieur 15 180

installations techniques fixes 20 240

Menuiserie 15 180

Les composants ci-dessus s’appliquent nécessairement aux sièges.

pour les agences, une ventilation plus restreinte peut être effectuée, en fonction de la matérialité des enjeux.

Concernant les logements de fonction, il n’y a pas d’exo-nération au principe de ventilation des composants (ias 16). Les logements de fonction sont aussi décomposés (ias 16).

Les honoraires d’architecte sont à activer.

par mesure de simplification, il a été décidé que ces honoraires ne sont pas à ventiler mais à intégrer dans le composant principal qui a « bénéficié » des travaux de l’expert.

Ventilation des composants

La méthode de reconstitution historique des composants à partir des factures d’origine a été rejetée par le Groupe.

il est plus aisé de décomposer le coût historique d’origine selon la répartition du coût actuel à neuf en fonction des données techniques.

Ce coût d’entrée n’est pas à retraiter rétrospectivement en fonction de la répartition charge/immobilisation des frais accessoires d’acquisition. par contre pour toutes les acquisitions postérieures au 01/01/2006, un suivi

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139Comptes ConsolidésRappoRt de Gestion 2009

différencié est à opérer entre le coût d’entrée normes locales et normes ias.

a cet effet, les frais d’acquisition non encore amortis en tant que charges à répartir au 01/01/06 sont à retraiter en contrepartie des capitaux propres.

Valeur résiduelle

La valeur résiduelle des composants autres que le terrain est supposée nulle. en effet, la valeur résiduelle est logée au niveau de la composante pérenne du bien qui n’est autre que le terrain qui par sa nature n’est pas amortissable.

1.2.2.2 Divergences avec les normes marocaines

en règles marocaines, il est possible d’opter pour la comptabilisation groupée des immobilisations et de constituer des provisions pour réparations.

Contrairement aux règles marocaines, l’ias16 :

- impose une revue et une révision régulière des méthodes et durées d’amortissement ;

- reconnaît la valeur résiduelle.

1.2.3 IMMEUBLES DE PLACEMENT Un immeuble de placement est un bien immobilier (terrain ou bâtiment – ou partie d’un bâtiment – ou les deux) détenu (par le propriétaire ou le preneur dans le cadre d’un contrat de location financement) pour en retirer des loyers ou pour valoriser le capital ou les deux, plutôt que pour :

- l’utiliser dans la production ou la fourniture de biens ou de services, ou à des fins administratives ;

- le vendre dans le cadre de l’activité ordinaire.

Critère de distinction entre un immeuble de placement et un bien immobilier occupé par son propriétaire : un immeuble de placement génère des flux de trésorerie largement indépendant des autres actifs détenus par

l’entreprise, ce qui n’est pas le cas pour la production ou la fourniture de biens ou de services qui est l’objet principal de l’utilisation d’un bien immobilier occupé par son propriétaire.

dans le cas où une entité possède un bien immobilier loué à, et occupé par sa maison mère ou une autre filiale, dans les comptes consolidés, le bien immobilier ne remplit pas les conditions d’un immeuble de placement car du point de vue Groupe dans son ensemble, le bien est occupé par son propriétaire.

Une entité a le choix entre :

- Le modèle de la juste valeur : (Cf paragraphe 2.2)

si l’entité opte pour ce traitement, il doit être applicable à tous les immeubles de placement. notons que le recours à ce modèle est encouragé par les évaluateurs indépendants.

- Le modèle du coût : (Cf paragraphe 2.2)

dans les deux cas, une estimation de la juste valeur des immeubles de placement reste obligatoire, pour la comp-tabilisation au bilan ou la présentation en annexes.

Les changements de modèles sont permis seulement s’il en résulte une présentation plus appropriée. seul le passage du modèle du coût au modèle de la juste valeur est possible.

1.2.3.1 Options retenues par Attijariwafa bank

Identification

Les immeubles de placement sont l’ensemble des immeubles hors exploitation hormis les immeubles destinés au personnel et les immeubles destinés à être vendus dans un délai d’un an.

Les biens immobiliers, ainsi que le mobilier, matériel et autres immobilisations corporelles y affectées, occupés

comptesconsolidés

au 31 décembRe 2009

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Page 140: Awb 2009 vf fr

par des membres du personnel ne sont pas considérés comme immeubles de placement.

Les immeubles destinés à être cédés sont pour la plus part des immeubles obtenus en dation, il n’y a pas de certitude de vente de ces immobilisations à un délai de moins d’un an, compte tenu des conditions de réalisation de ce genre d’opérations. de ce fait, l’enregistrement d’une immobilisation de placement en immobilisation destinée à être cédée devrait être formellement documenté par des indications fiables qui montrent que la probabilité de cession dans les 12 mois est imposante.

Les autres immobilisations corporelles hors exploitation liées aux immeubles de placement devraient suivre le même traitement.

Tous les immeubles d’exploitation loués à des sociétés hors Groupe

Les immeubles d’exploitation qui ne servent pas direc-tement à des fins administratifs sont considérés comme des immeubles de placement.

Cas particulier des opérations Intra-Groupe

Le bien immobilier loué par les filiales du groupe ne remplit pas les conditions d'un immeuble de placement car du point de vue du groupe, il est occupé par son propriétaire.

Valorisation :

L’option a été prise de valoriser les immeubles de placement au coût historique corrigé selon l’approche par composants.

L’information de la juste valeur devrait être présentée en annexes, la valorisation de la juste valeur devrait être faite par le biais de l’expertise interne.

Certains biens immobiliers comprennent une partie qui est détenue pour en retirer des loyers ou valoriser le capital

et une autre partie qui est utilisée dans le processus de production ou de fourniture de biens ou de services ou à des fins administratives. si ces deux parties peuvent être vendues ou louées séparément, l'entité les comptabilise séparément. si les deux parties ne peuvent être vendues séparément, le bien immobilier est un immeuble de placement seulement si la partie détenue pour être utilisée dans le processus de production ou de fourniture de biens ou de services à des fins administratives n'est pas significative.

La valorisation de la juste valeur de ces parties séparées considérées comme immeubles d’exploitation devrait être effectuée de façon fiable.

1.2.3.2 Divergences avec les normes marocaines

Contrairement aux iFRs, il n’existe pas de dispositions spécifiques aux immeubles de placement au pCeC : - aucune présentation séparée au bilan n’est requise ;- aucune option pour la juste valeur n’a été prévue ;- aucune information en annexe n’est prévue sur la juste

valeur de l’immobilier de placement lorsque la méthode du coût est choisie.

1.2.4 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire, identifiable et sans substance physique.

elle est :- identifiable : afin de la distinguer du goodwill ;- Contrôlée : si l’entreprise a le pouvoir d’obtenir les

avantages économiques futurs découlant de la ressource sous-jacente et si elle peut également restreindre l’accès des tiers à ses avantages

deux méthodes d’évaluation sont possibles :

Page 141: Awb 2009 vf fr

141Comptes ConsolidésRappoRt de Gestion 2009

Le modèle du coût :

L’immobilisation est comptabilisée à son coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeurs.

Le modèle de la réévaluation :

L’immobilisation incorporelle doit être comptabilisée pour son montant réévalué correspondant à sa juste valeur à la date de réévaluation, diminué du cumul des amortissements ultérieurs et du cumul des pertes de valeur ultérieures. Ce traitement est applicable si le marché est actif.

L’amortissement d’une immobilisation incorporelle dépend de sa durée d’utilité. Une immobilisation incorporelle à durée d’utilité indéterminée n’est pas amortie et est soumise à un test de dépréciation au minimum à chaque clôture annuelle. par contre, une immobilisation incorporelle à durée d’utilité déterminée est amortie sur cette durée.

La valeur résiduelle, la durée d’utilité et le mode d’amor-tissement sont revus à chaque clôture (ias 8, changement d’estimation).

pour apprécier si une immobilisation incorporelle générée en interne satisfait les critères de comptabilisation, il est nécessaire de classer la création de l’immobilisation dans : - phase de recherche : aucune immobilisation incorporelle

résultant de la recherche ne doit être comptabilisée. Les dépenses de la recherche doivent être comptabilisées en charges lorsqu’elles sont encourues ;

- phase de développement : une immobilisation incorporelle résultant du développement doit être comptabilisée si elle remplit les conditions suivantes :

• la faisabilité technique de l’achèvement de l’actif afin de pouvoir l’utiliser ou le vendre ;

• son intention d’achever l’immobilisation incorporelle et de l’utiliser ou de la vendre ;

• sa capacité de vendre ou d’utiliser l’actif produit ;

• l’aptitude de l’actif à générer des avantages économiques futurs ;

• l’existence des ressources suffisantes pour mener à bien le projet ;

• sa capacité de mesurer de façon fiable les coûts liés au projet.

1.2.4.1 Options retenues par Attijariwafa bank

Amortissements

La norme Groupe est de ne pas multiplier les plans d’amortissement et d’avoir un plan d’amortissement identique dans les comptes consolidés et ias/iFRs.

Les frais d’acquisition non encore amortis en tant que charges à répartir au 01/01/06 ont été retraités en contrepartie des capitaux propres.

Droit au bail

Les droits au bail doivent être valorisés de façon fiable par le biais d’un expert externe. dans le cas où cette valorisation s’avère difficilement réalisable, ces baux doivent être annulés en contrepartie des réserves consolidées.

Le suivi des droits au bail doit être effectué selon une fréquence annuelle. dans le cas ou ce suivi ne pourrait pas être effectué régulièrement ou les coûts générés par cette procédure s’avèrent très importants, ces baux doivent être annulés en contrepartie des réserves consolidées.

Fonds de commerce

Les fonds de commerce acquis doivent faire l’objet d’un suivi régulier et formalisé à chaque clôture. dans le cas ou le suivi de ces FdC est impossible, une option de les annuler est effectuée.

Logiciels

Les durées de vie des logiciels utilisés sont différentes selon que les logiciels en question soient des logiciels

comptesconsolidés

au 31 décembRe 2009

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Page 142: Awb 2009 vf fr

d’exploitation ou des logiciels de bureautique. Ces durées de vie sont à définir par la direction des si (système d’information).

il est admis que les durées d’amortissements appliquées par les filiales du Groupe présentent des différences par rapport aux durées d’amortissement adoptées par le Groupe dans la limite d’une fourchette de 2 ans.

Valorisation des logiciels développés en interne

La direction des si doit être en mesure de valoriser les logiciels développés en interne dans la phase de déve-loppement. dans le cas ou la valorisation n’est pas fiable, aucune immobilisation n’est à enregistrer.

Les droits de mutation, honoraires commissions et frais d’actes

Les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’actes sont selon leur valeur enregistrés en charges ou intégrés au coût d’acquisition alors qu’en ias, ces dépenses sont à activer.

Le suivi de deux plans d’amortissement distincts entre comptes marocains et comptes ias est effectué dès lors que l’écart sera supérieur à 1000 milliers de dirhams.

1.2.4.2 Divergences avec les normes marocaines

Les règles comptables relatives à la recherche et dévelop-pement au Maroc diffèrent de celle des iFRs : en règles marocaines, les frais de recherche et développement sont immobilisés sous conditions. Leur durée d’amortissement maximum est de 5 ans sauf s’il y’a une dérogation.

Les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’actes sont, selon leur valeur, enregistrés en charges ou intégrés au coût d’acquisition.

1.2.5 STOCkS

Définition

Les stocks sont des actifs :- détenus pour être vendus dans le cours normal de

l’activité ;- en cours de production dans le but d’une vente future ;- sous forme de matières premières ou de fournitures

devant être consommées dans le processus de production ou de prestation de services.

Evaluation

Les stocks doivent être évalués au plus faible du coût et de la valeur nette de réalisation.

La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans le cadre normal de l’activité, diminué des :

- coûts estimés pour l’achèvement ;

- coûts nécessaires pour réaliser la vente.

Le coût des stocks pour des éléments non fongibles doit être déterminé en procédant à une identification spécifique des coûts individuels.

À contrario, le coût des stocks pour des éléments fongibles peut être déterminé selon deux méthodes :- la méthode du premier entré – premier sorti (FiFo) ;- la méthode du coût moyen pondéré.

Une même méthode de calcul du coût doit être utilisée pour tous les stocks de même nature et usage similaire.

1.2.5.1 Options retenues par Attijariwafa bank

Les stocks sont valorisés selon la méthode du Coût Unitaire Moyen pondéré.

Les titres destinés à la vente sont enregistrés au niveau des stocks.

pas d’autres retraitements des iFRs.

Page 143: Awb 2009 vf fr

143Comptes ConsolidésRappoRt de Gestion 2009

Les participations dans les sociétés Civiles immobilières (sCi) doivent être reclassé au niveau des actifs détenus à la vente dans le cas ou ces titres ne sont pas consolidés.

1.2.5.2 Divergences avec les normes marocaines :

aucune divergence n’est à signaler concernant les principes d’évaluation des stocks.

toutefois, les informations à fournir sont beaucoup plus complètes en ias/iFRs.

1.2.6 CONTRATS DE LOCATION Un contrat de location est un accord par lequel le bailleur cède au preneur pour une période déterminée, le droit d’utilisation d’un actif en échange d’un paiement ou d’une série de paiements.

Un contrat de location-financement est un contrat qui transfère au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif.

Un contrat de location simple est un contrat de location autre qu’un contrat de location-financement.

pour le preneur, la comptabilisation des contrats de location-financement, déterminée en début de période de location, doit être inscrite à l’actif et au passif du bilan pour des montants égaux :

- à la juste valeur du bien loué

- ou, si celle-ci est inférieure, à la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location.

Le bailleur doit, quant à lui, comptabiliser dans son bilan les actifs détenus en vertu d’un contrat de location-financement et les présenter comme des créances pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. (ias 17)

La comptabilisation de produits financiers doit s’effectuer sur la base d’une formule traduisant un taux de rentabilité périodique constant sur l’en-cours d’investissement net du bailleur dans le contrat de location-financement. (ias17)

Définition du taux d’intérêt implicite (TII)

Le tii est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :- la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir

par le bailleur augmentés de la valeur résiduelle non garantie,

- et la valeur d’entrée du bien (= juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux).

Evolution de la valeur résiduelle d’un contrat de location financement

La norme ias 17 exige que les valeurs résiduelles non garanties fassent l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie doit entraîner une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (recalcule d’un nouveau plan d’amortissement).

La part de variation au titre des périodes échues est enregistrée flat en résultat et la part de variation au titre des périodes à venir est constatée par le biais d’une modification du taux d’intérêt implicite.

en normes ias, la dépréciation est étalée sur l’ensemble de la durée de vie du contrat.

1.2.6.1 Options retenues par Attijariwafa bank

Contrats de location simple donnés Attijariwafa bank

Les contrats de location simple donnés dont les durées sont déterminées et renouvelables par tacite reconduction, aucun retraitement n’est à faire.

comptesconsolidés

au 31 décembRe 2009

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Page 144: Awb 2009 vf fr

Contrats de location à durée indéterminée

immeuble donné en location avec des contrats de durée 3 ans, 6 ans ou 9 ans. Le renouvellement tacite de la période de location fait que le contrat est à durée indéterminée. il a été qualifié de contrat de location-financement.

La durée du contrat prise en compte est de 50 ans.

Ces actifs doivent être comptabilisés dans le bilan du bailleur comme des créances pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location.

À la date de début de contrat, les loyers sont actualisés au taux d’intérêt effectif (tie). Leur somme correspond au montant initial de financement.

Contrat de leasing

Les contrats de Leasing sont des contrats de location-financement. attijariwafa bank est le bailleur. La banque ne comptabilise dans ses comptes que sa part dans le contrat.

Ces actifs sont comptabilisés dans le bilan du bailleur comme des créances pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location.

À la date de début de contrat, les loyers sont actualisés au taux d’intérêt effectif (tie). Leur somme correspond au montant initial de financement.

1.2.6.2 Divergences avec les normes marocaines

Une prédominance de l’approche juridique, en effet :

aucune distinction entre la location simple et la location-financement n’est à faire ;

en l’absence du transfert de la propriété du bien dans le patrimoine de l’utilisateur, le retraitement des contrats de location est interdit.

en règles marocaines, la dépréciation de la valeur d’actif concerné par le contrat de location est constatée flat. en effet,

la révision régulière de la durée d’utilité est une disposition qui se substitue aux règles actuelles de provisionnement au titre des dépréciations de valeur d’actif.

1.2.7 ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS

Crédit

Le coût amorti d’un actif ou d’un passif financier correspond

au montant auquel cet instrument a été évalué lors de sa

comptabilisation initiale diminué des remboursements

en principal, majoré ou diminué de l’amortissement

cumulé calculé par la méthode du taux d’intérêt effectif,

de toute différence entre ce montant initial et le montant

du remboursement à l’échéance et diminué de toutes les

réductions pour dépréciations ou irrécouvrabilité.

Ce calcul doit inclure toutes les commissions et autres

montants payés ou reçus directement attribuables aux crédits,

les coûts de transaction et toute décote ou surcote.

La méthode du coût amorti consiste à étaler ces différentes

composantes par l’intermédiaire du taux d’intérêt

effectif.

Le taux d’intérêt effectif (tie) est le taux qui actualise

exactement les décaissements ou encaissements de

trésorerie futurs, sur la durée de vie attendue de cet

instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus

courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de

l'actif ou du passif financier.

Evaluation ultérieure d'actifs financiers

après leur comptabilisation initiale, une entité doit évaluer les actifs financiers, y compris les dérivés qui constituent des actifs, à leur juste valeur, sans aucune déduction au titre des coûts de transaction qui peuvent être encourus lors de leur vente ou d'une autre forme de sortie, sauf en ce qui concerne les actifs suivants :

Page 145: Awb 2009 vf fr

145Comptes ConsolidésRappoRt de Gestion 2009

- les prêts et créances qui doivent être évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif ;

- les placements détenus jusqu'à leur échéance, qui doivent être évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif ;

- et, les placements dans des instruments de capitaux propres qui n'ont pas de prix coté sur un marché actif et dont la juste valeur ne peut être évaluée de façon fiable, ainsi que les instruments dérivés liés à ces instruments de capitaux propres non cotés et qui doivent être réglés par remise de tels instruments, qui doivent être évalués au coût.

Emprunt et dépôt

Lors de sa mise en place, un dépôt ou un emprunt classé en ias dans la catégorie « autres passifs financiers » doit être évalué au bilan à sa juste valeur augmentée ou minorée :- des coûts de transaction (ils correspondent aux coûts

d’acquisition externes directement attribuables à l’opération),

- des commissions perçues correspondant à «des honoraires qui font partie intégrante du taux de rendement effectif du dépôt ou de l’emprunt.

Les dépôts et emprunts classés en ias dans la catégorie « autres passifs financiers » font l’objet en date d’arrêté d’une évaluation ultérieure au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif (taux actuariel).

Les dépôts classés en ias dans la catégorie « passifs détenus à des fins de transaction » font l’objet en date d’arrêté d’une évaluation ultérieure à la juste valeur. La juste valeur du dépôt est calculée intérêts courus exclus.

Un dépôt ou un emprunt peut être le contrat hôte d’un dérivé incorporé. dans certaines conditions, le dérivé incorporé doit être séparé du contrat hôte et comptabilisé

selon les principes applicables aux dérivés. Cette analyse doit être menée à l’initiation du contrat sur la base des clauses contractuelles.

1.2.7.1 Options retenues par Attijariwafa bank

Crédit

La banque aura à appliquer le coût amorti sur les Crédits à plus d’un an en fonction de leur importance significative.

Les crédits à moins d’un an seront maintenus au coût historique.

Emprunt

pour l’élaboration du comparatif 2006, les dettes et dépôts seront ventilés par nature entre les différentes catégories « passifs financiers » / « passifs de trading » / « passifs à la juste valeur sur option ».

Dépôt

Pour les dépôts à vue :

pour les dépôts à vue le groupe attijariwafa bank applique ias 39 §49- La juste valeur d’un dépôt à vue ne peut être inférieure

au montant payable sur demande - elle est actualisée à partir de la première date où le

paiement de ce montant pourrait être exigé.

Pour les dépôts rémunérés

Dépôts rémunérés à des taux de marché

pour les dépôts rémunérés à des taux de marché, la juste valeur sera la valeur nominale, sous réserve de la non significativité des coûts marginaux de transaction.- en cas d’existence de coût corrélable et directement

affectable, ces derniers devraient être inclus dans la juste valeur :

comptesconsolidés

au 31 décembRe 2009

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Page 146: Awb 2009 vf fr

- Coût marginaux de transaction et de commissions directement affectables externes au groupe, comme par exemple des commissions d’apporteurs d’affaires ;

- Les coûts de transaction et les commissions directement affectable intragroupe devront aussi faire l’objet d’une analyse (identifier les opérations non neutre en inter compagnie avec impact résultat).

il est nécessaire de conserver des historiques de taux, afin de pouvoir justifier que les taux étaient bien des taux de marché d’origine.

La période de conservation des taux est fixée à 10 ans à l’image du délai de conservation des documents comptables (voir le texte du code de commerce).

Dépôts rémunérés à des taux hors marché

pour les dépôts rémunérés à des taux hors marché, la juste valeur sera constituée de la valeur nominale et d’une décote.

pour les produits de collecte vendus à des taux hors marché, la juste valeur n’est pas égale à la valeur nominale, il faut donc estimer cette juste valeur, c’est à dire déterminer la valeur d’entrée au bilan de ces opérations.

il est donc nécessaire de recenser les opérations de collecte et apprécier si le taux consenti est sensiblement différent de celui accordé par les autres établissements de la place (cela pourrait être le cas pour certains dat).

pour les dépôts rémunérés à des taux hors marché, il faudra tenir compte d’une décote pour la comptabilisation ultérieure. si la société émet un prêt portant un intérêt à un taux différent de celui du marché et si elle reçoit des frais prélevés à l’émission à titre de rémunération, cette société comptabilisera le prêt à sa juste valeur, c’est à dire net de la commission qu’elle perçoit. La société portera la décote dans le compte de résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

N.B : Les avances sur dépôts rémunérés sont systéma-tiquement comptabilisés en prêts et créances et traités en iFRs en tant que tel.

Les comptes sur carnet

Un même taux réglementé appliqué par la grande majorité des établissements de crédit de la place est réputé être un taux de marché.

par conséquent, pas de retraitement iFRs pour les comptes sur carnet.

Position d’Attijariwafa bank

Les produits de collecte doivent être classés dans la catégorie des « autres passifs »

Le groupe attijariwafa bank ne comptabilisera pas de passifs financiers à la juste valeur par résultat que par dérogation de la direction Financière (Groupe)

en effet, par principe, l’activité de collecte faisant partie de l’activité d’intermédiation bancaire, doit être comptabilisée dans la catégorie des autres passifs, ce qui lui permet de garder le coût historique ( sous certaines conditions), et non à la juste valeur.

sauf exception signalée explicitement, les options décrites ci-dessus s’appliqueront également aux titres de dette émis.

1.2.7.2 Divergences avec les normes marocaines

Crédit

Les notions de coût amorti et de taux d’intérêt effectif n’existent pas dans le référentiel marocain.

en règles marocaines, les crédits sont enregistrés au bilan pour leur valeur nominale et sont comptabilisés au coût historique (taux facial).

Les commissions et les frais sont comptabilisés soit flat soit prorata temporis.

Page 147: Awb 2009 vf fr

147Comptes ConsolidésRappoRt de Gestion 2009

Emprunt et dépôt

Les dépôts et emprunts sont actuellement comptabilisés au coût historique.

en date d’arrêté, les intérêts courus calculés au taux facial (sur la valeur nominale nette des amortissements et depuis la mise en place ou depuis la date du dernier arrêté comptable ou depuis la date de dernière échéance d’intérêts) sont débités dans un compte de charges par le crédit au passif d’un compte de «dettes rattachées ».

Ces intérêts courus sont calculés sur la base d'échelle d'intérêts quotidienne.

1.2.8 TITRES La norme ias 39 définit quatre catégories d’actifs appli-cables aux titres :- titres de transaction (actifs financiers à la juste valeur par résultat) ;- titres disponibles à la vente (available For sale – aFs) ;- titres détenus jusqu’à l’échéance (Held to Maturity – HtM) ;- prêts et créances (catégorie ouverte aux titres non cotés

sur un marché actif souscrits directement auprès de l’émetteur).

Les titres sont classés en fonction de l’intention de gestion.

Les titres doivent être initialement évalués au coût qui est la juste valeur de la contrepartie donnée ou reçue pour les acquérir.

L’évaluation ultérieure des titres est, quant à elle, fonction de la catégorie dans laquelle ils ont été classés.

il a été procédé à un recensement au sein du groupe aux opérations sur titres, par nature et par type de portefeuille. en analysant leurs caractéristiques, il a été défini les principes à retenir pour la classification des titres en

normes ias, leur méthode d’évaluation et le mode de calcul de dépréciation à appliquer.

1.2.8.1 Titres du portefeuille de Transaction : Actifs financiers à la juste valeur par résultat affectation par nature ou sur option

selon la norme ias 39.9, les actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat sont des actifs ou passifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

Un actif financier sera classé dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par résultat si, indépendamment des raisons pour lesquelles il a été acquis, il fait partie d’un portefeuille pour lequel une indication d’un rythme effectif récent de prise de bénéfices à court terme existe.

N.B : tous les instruments dérivés sont des actifs (ou passifs) financiers à la juste valeur par résultat, sauf lorsqu’ils sont désignés en couverture.

La norme ias 39 limite la portée de l’option juste valeur par résultat quand :

- il existe toujours la catégorie qui enregistre les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte d’une réelle intention de gestion – affectation par nature ;

- la catégorie « option à la juste valeur par résultat »- affectation sur option- dans laquelle sont enregistrés certains actifs financiers acquis non dans une intention de trading mais dont l’évaluation en Juste valeur (avec enregistrement des variations de juste valeur en résultat) permet de répondre à un souci de gestion comptable et opérationnel (par exemple éviter la séparation de dérivés incorporés pour les actifs financiers qui doivent être comptabilisés séparément selon la norme ias 39).

comptesconsolidés

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Page 148: Awb 2009 vf fr

Principes de comptabilisation

Evaluation initiale

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat devront être initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, hors coûts de transaction directement attribuable à l’acquisition et coupons courus inclus.

evaluation ultérieure :

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

Cette catégorie de titre ne fait pas l’objet de dépréciation.

1.2.8.2 Titres du portefeuille "Available For Sale" : "Disponible à la vente"

ias 39 prévoit une deuxième catégorie de titre appelée : « titre disponible à la vente » dans laquelle on pourrait classer les titres de placement, les titres de l’activité de portefeuille, les titres de participation non consolidés et les autres titres détenus à long terme.

La catégorie « disponibles à la vente » est définie comme étant la catégorie par défaut.

en effet, la norme stipule que sont classés dans cette catégorie les actifs et passifs qui ne répondent pas aux conditions de classification exigées par les trois autres catégories.

Principes de comptabilisation

en ias 39, les principes de comptabilisation des titres classés en "disponibles à la vente" sont les suivants :

Evaluation initiale

Les titres disponibles à la vente devront être initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition (en

théorie) et coupons courus inclus (dans un compte de créances rattachées),

Evaluation ultérieure

Les variations de juste valeur des titres (positives ou négatives) classés en "disponibles à la vente" sont enregistrées en capitaux propres (recyclables). L’amortissement dans le temps de l’éventuelle surcote / décote des titres à revenu fixe est comptabilisée en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif (étalement actuariel).

Dépréciation

en cas de signe objectif de dépréciation, significative et durable pour les titres de capitaux propres, et matérialisée par la survenance d’un risque de crédit pour les titres de dettes, la moins value latente comptabilisée en capitaux propres doit en être sortie et comptabilisée dans le résultat de l’exercice.

en cas d’amélioration ultérieure, cette dépréciation peut faire l’objet d’une reprise par résultat pour les instruments de taux mais pas pour les instruments de capitaux propres. dans ce dernier cas, la variation de juste valeur positive sera comptabilisée dans un compte de capitaux propres recyclables et la variation négative sera enregistrée en résultat.

principes de classification en résultat :

La valorisation en juste valeur des titres de ce portefeuille est répartie entre les lignes suivantes du compte de résultat :- « produits d’intérêts » pour le montant correspondant

au coût amorti de la période ;- « résultat net sur actifs disponibles à la vente » pour le

montant correspondant aux dividendes, aux dépréciations durables sur titres à revenu variable, aux résultats de cession

Page 149: Awb 2009 vf fr

149Comptes ConsolidésRappoRt de Gestion 2009

- « coût du risque » pour les dépréciations durables et réappréciation sur titres à revenu fixe

- et la ligne de capitaux propres « variation de valeur sur actifs disponibles à la vente » pour le montant corres-pondant au complément de juste valeur.

1.2.8.3 Titres du portefeuille "Held To Maturity" : "Détenus jusqu’à l’échéance"

La catégorie "titres détenus jusqu’à l’échéance" (éligibles aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la banque a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance. (ias 39.9) autres que :

a) ceux que l’entreprise a désignés lors de leur comp-tabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat;

b) ou ceux que l’entreprise a désignés comme des actifs disponibles à la vente;

c) ou ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent être classés dans la catégorie des actifs détenus jusqu’à l’échéance.

Intention de gestion et règle du "tainting"

Le classement dans cette catégorie présente l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance (sous peine d’entraîner la déclassification de l’ensemble du portefeuille en actif disponible à la vente et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant 2 ans).

néanmoins des exceptions à cette règle de "tainting" peuvent exister lorsque :- la vente est proche de l’échéance (moins de 3 mois) ;- la cession intervient après que l’entreprise ait déjà

encaissé la quasi-totalité du principal de l’actif (environ 90% du principal de l’actif) ;

- la vente est justifiée par un événement externe, isolé ou imprévisible ;

- si l’entité n’escompte pas récupérer substantiellement son investissement en raison d’une détérioration de la situation de l’émetteur (auquel cas l’actif est classé en aFs);

- les ventes de titres entre les entités du Groupe (ventes intragroupe).

Capacité de conservation

L’entreprise doit attester de son intention et de sa capacité à conserver les titres jusqu’à l’échéance au moment de l’acquisition des titres et à chaque date d’arrêté.

interdiction de toute couverture en taux :

si la couverture du risque de taux est interdite sur ce portefeuille, les autres types de couverture (risque de contrepartie, risque de change) sont autorisés.

Principes de comptabilisation

- evaluation initiale

Les titres détenus jusqu’à l’échéance devront être initia-lement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus (dans un compte de créances rattachées).

- evaluation ultérieure

par la suite, la comptabilisation sera au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la règle du taux d’intérêt effectif (étalement actuariel).

Dépréciation

en cas de signe objectif de dépréciation, une provision doit être constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée (VRe).

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Page 150: Awb 2009 vf fr

La valeur de recouvrement estimée est obtenue par actualisation des flux futurs attendus au taux d’intérêt effectif d'origine.

en cas d’amélioration ultérieure, une reprise de la provision excédentaire est à constater.

Principe d’affectation en résultat

Le coût amorti est affecté en « produits d’intérêts et assimilés », les dépréciations et les reprises de provisions lors de la cession ainsi que les moins-values de cession, sont enregistrées en « coût du risque ».

Les plus-values de cession, dans les cas prévus par la norme ias 39, sont enregistrées en « gains ou pertes sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Titres du portefeuille "Prêts et créances"

La catégorie «prêts et créances» est ouverte aux actifs financiers non cotés et non destinés à être cédés et que l’établissement a l’intention de conserver durablement.

Principes de comptabilisation :Comptabilisation au coût amorti (selon méthode du tie) corrigé d’éventuelles provisions pour dépréciation.

Dépréciation

en cas de signe objectif de dépréciation, une provision doit être constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée (VRe).

en cas d’amélioration ultérieure, une reprise de la provision excédentaire est possible.

Remarque : les avances consolidables à des titres de participation non consolidés restent évaluées à leur valeur nominale, quel que soit leur mode de rémunération ou de remboursement.

Principe d’affectation en résultat

Le coût amorti est affecté en « produits d’intérêts et assimilés », les dépréciations et les reprises de provisions lors de la cession ainsi que les moins values de cession, sont enregistrées en « coût du risque ».

Les plus-values de cession, dans les cas prévus par la norme ias 39 (résultat de cession de titres non cotés), sont enregistrées en « gains ou pertes sur actifs financiers disponibles à la vente ».

1.2.8.1 Options retenues par Attijariwafa bank

Classification des portefeuilles

attijariwafa bank et autres entités hors compagnie d’assurance

Les instruments détenus en portefeuilles sont classés actuellement dans les catégories suivantes :

HFT AFS HTM Prêts et créances

• portefeuilles de trading de la salle des Marchés

• Bons du trésor négociables classés en portefeuille de placement

• obligations et autres titres de créances négociables

• titres de participation

• néant • dette CaM

• dette CiH

• Bons socio-économiques

• Bons du trésor non négociables inscrits en comptes chez Bank al-Maghrib

Options d’affectation des titres :

- non utilisation de la classe HtM ;

- Limitation de l’affectation à la classe aFs à 10% du total du bilan consolidé.

Page 151: Awb 2009 vf fr

151Comptes ConsolidésRappoRt de Gestion 2009

Critères de dépréciations des titres - Baisse continue de plus de 20 % du cours moyen sur

une période de 6 mois consécutifs.

1.2.8.2 La juste valeur

La valeur de marché est déterminée : - soit à partir de prix cotés sur un marché actif,- soit à partir d’une technique de valorisation faisant appel

à des méthodes de calcul mathématiques fondées sur des théories financières reconnues et des paramètres de marché observables :

CAS 1 : Instruments traités sur des marchés actifs

Lorsque des prix cotés sur un marché actif sont disponi-bles, ils sont retenus pour la détermination de la valeur de marché. sont ainsi valorisés les titres cotés et les dérivés sur marchés organisés comme les futures et les options. La majorité des dérivés de gré à gré, swaps et options simples, est traitée sur des marchés actifs, leur valorisation est opérée par des modèles communément admis (méthode d’actualisation des cash flows futurs, modèle de Black and scholes, techniques d’interpolation) et fondés sur des prix de marché cotés d’instruments ou de sous-jacents similaires.

CAS 2 : Instruments traités sur des marchés inactifs

produits traités sur un marché inactif valorisés avec un modèle interne fondé sur des paramètres directement observables ou déduits de données observables.

Certains instruments financiers, bien que n'étant pas traités sur des marchés actifs, sont valorisés selon des méthodes fondées sur des paramètres observables sur les marchés.

Les modèles utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options, les taux de défaut et hypothèses de pertes obtenues à partir

de données de consensus ou à partir des marchés actifs de gré à gré.

Cas des actions non cotées

La valeur de marché des actions non cotées est déterminée sur la base de la quote-part de la situation nette revenant au groupe calculée à partir des informations disponibles les plus récentes.

1.2.8.3 Divergences avec les normes marocaines :

La catégorie "actif financier à la juste valeur par résultat" présente de grandes similitudes avec la catégorie "titres de transaction" définie par le pCeC.

toutefois, la catégorie des titres classés en "actifs financiers à la juste valeur par résultat" est plus large que dans le pCeC puisqu’elle supprime la limitation de détention fixée à 6 mois et offre l’opportunité, par l’enregistrement de titres à la juste valeur, d’éviter notamment la séparation du dérivé incorporé et les contraintes de documentation de certaines relations de couverture.

La norme ias 39 prévoit une catégorie de titres "disponibles à la vente" dont le mode de comptabilisation diffère de celui des titres de placement en normes marocaines. en normes marocaines, les titres de placement sont enregistrés au coût avec provisionnement des moins values latentes.

La description des critères attestant de la capacité de l’entreprise à conserver les titres jusqu’à leur échéance est moins précise en norme ias qu’en pCeC marocain.

en effet, la norme ias 39.87 mentionne uniquement l’existence de ressources suffisantes et l’absence de contraintes juridiques affectant la capacité de détenir l’actif jusqu’à maturité alors que la réglementation comptable bancaire marocaine impose l’observation de certaines conditions restrictives.

comptesconsolidés

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Page 152: Awb 2009 vf fr

1.2.9 ASSURANCE

Contrat d’assurance

Le traitement des contrats qualifiés de contrat d’assurance au sens de la définition donnée par la norme iFRs 4 ainsi que des contrats d’investissement à participation discré-tionnaire est régi par la norme iFRs 4 dont les principales dispositions sont récapitulées ci-après :- La possibilité de continuer à comptabiliser ces contrats

selon les principes comptables actuels, en distinguant les trois contrats d’assurance selon iFRs 4 :• Les contrats d’assurance purs• Les contrats financiers comportant une clause discré-

tionnaire de participation aux bénéfices• et les passifs relatifs aux autres contrats financiers,

qui relèvent de la norme ias 39, sont comptabilisés dans le poste « dettes envers la clientèle »,

- L’obligation de séparer et de comptabiliser en juste valeur par résultat les dérivés incorporés qui ne bénéficieraient pas d’une exemption selon iFRs 4,

- L’interdiction de constitution de provisions au titre de demandes d’indemnisation éventuelles selon des contrats d’assurance non encore souscrits à la date de reporting (telles que les provisions pour risque de catastrophe et les provisions pour égalisation).

- L’obligation de mettre en œuvre un test de suffisance des passifs d’assurance comptabilisés et un test de dépréciation relatif aux actifs au titre des cessions en réassurance.

- par ailleurs, l’assureur n’est pas tenu mais est autorisé à changer ses méthodes comptables relatives aux contrats d’assurance pour éliminer une prudence excessive. toutefois, si un assureur évalue déjà ses contrats d’assurance avec une prudence suffisante, il ne doit pas introduire de prudence supplémentaire.

- Un actif des cessions en réassurance est déprécié, en comptabilisant en résultat cette perte de valeur, si et seulement si :

• il existe des preuves tangibles, par suite d’un événement qui est survenu après la comptabilisation initiale de l’actif au titre des cessions en réassurance qui font que la cédante peut ne pas recevoir tous les montants qui lui sont dus selon les termes du contrat ;

• Cet événement a un impact évaluable de façon fiable sur les montants que la cédante recevra du réassureur.

- L’obligation pour un assureur de conserver les passifs d’assurance dans son bilan jusqu’à leur acquittement ou annulation, ou expiration, et de présenter les passifs d’assurance sans les compenser par rapport aux actifs au titre des cessions en réassurance ;

- La possibilité d’appliquer une comptabilité reflet pour les contrats d’assurance ou d’investissement comportant une clause de participation bénéficiaire, ce qui permet de reconnaître les effets sur le passif de montants qui n’étaient pas comptabilisés à l’actif dans les normes comptables existantes, et de les enregistrer de manière symétrique (cas des plus values latentes sur les titres classés en catégorie « actifs disponibles à la vente » en contrepartie desquelles une provision pour participation différée est reconnue directement par fonds propres)

- L’obligation de constater un nouveau passif d’assurance en iFRs 4 « shadow accounting » appelé la participation des assurés aux bénéfices différée et qui représente la quote-part revenant aux assurés des plus values latentes des actifs affectés aux contrats financiers, prise en charge par la norme ias 39.

Placement assurance

La norme ias 39 définit quatre catégories d’actifs financiers en fonction de l’origine de l’opération et de l’intention de détention : - prêts et créances : cette catégorie regroupe les actifs

avec un paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas côtés sur un marché actif. Ces instruments financiers sont comptabilisés, à l’initiation, à leur juste valeur,

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153Comptes ConsolidésRappoRt de Gestion 2009

complétée des commissions, coûts internes, et externes directement affectables à la mise en place du crédit et de toute sur-côte ou décote éventuelles pour constituer le coût d’entrée au bilan. Ces instruments financiers sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti au moyen du taux d’intérêt effectif (tie).- instruments financiers en juste valeur par résultat : un

actif peut être classé en :• Catégorie « trading » quant : il est acheté avec un

objectif de revente à court terme ou inclus dans un portefeuille de trading.

• Catégorie « option juste valeur par résultat » quand :- L’actif est porteur d’un dérivé incorporé ;- Les variations de juste valeur de l’actif se compensent

substantiellement avec les variations de juste valeur d’un passif ou d’un dérivé pour lequel la documentation d’une relation de couverture n’est pas souhaitable.

- investissements détenus jusqu’à l’échéance : sont des actifs financiers avec des paiements fixes ou détermi-nables et une échéance fixée que l’entité a l’intention explicite et la capacité financière de conserver jusqu’à l’échéance. Ces actifs financiers sont comptabilisés au coût amorti.

- actifs disponibles à la vente : ce portefeuille regroupe tous les instruments qui n’ont pas été classés dans l’une des trois catégories précédentes. il s’agit de la catégorie par « défaut ». Les actifs financiers disponibles à la vente sont évalués à leur juste valeur.

Remarque : en termes de présentation, les éléments de même nature évalués différemment doivent faire l’objet de présentation sur une ligne séparée du bilan. dans la mesure du possible, les éléments sont ensuite répartis par type de contrepartie et par ordre de liquidité.

1.2.9.1 Options retenues par Attijariwafa bank

Placement assurance

Classification du portefeuille des placements détenus chez Wafa assurance :

- Les opCVM non consolidés dans le cadre du périmètre de consolidation du Groupe attijariwafa bank, sont classés en « trading » pour être évalués à leur juste valeur par résultat.

- Les bons de trésor et les obligations non cotés sont classés en « prêts et créances » pour être évalués à leur coût amorti. Quant aux obligations cotées, celles-ci sont classées en « actifs disponibles à la vente » pour être évaluées à leur juste valeur.

- Les bons de sociétés de financement et les prêts im-mobilisés sont classés en « prêts et créances » et sont évalués à leur coût amorti ;

- tous les autres placements sont classés en « aFs » et sont évalués à leur juste valeur par capitaux propres. en matière de dépréciation, celle-ci est à effectuée en fonction de la classification adoptée ci-dessus.

1.2.9.2 Divergences avec les normes marocaines

Contrat d’assurance

L’évaluation des provisions relatives aux contrats d’assurance (notamment provisions mathématiques en vie, provisions pour sinistres et provisions pour primes impayées) est effectuée suivant des méthodes encadrées par les dispositions réglementaires marocaines et basées sur des calculs statistiques et/ou forfaitaires.

ainsi, les actifs et passifs liés directement aux contrats d’assurance tels qu’ils sont évalués en normes marocai-nes, pourrait ne pas refléter nécessairement la réalité économique.

comptesconsolidés

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Page 154: Awb 2009 vf fr

Placement assurance

en règles marocaines, les placements affectés aux opérations d’assurance et les autres immobilisations sont présentés au niveau du bilan suivant leur nature, dans les catégories suivantes :- placements immobiliers ; - obligations et bons ; - actions et parts sociales ; - prêts et effets assimilés ; - dépôts en comptes indisponibles ; - autres placements.

Ces actifs sont tous évalués suivant leur coût historique diminué des provisions pour dépréciation éventuelles.

1.2.10 PROVISIONS

Provisions pour risques généraux

Une provision doit être comptabilisée lorsque : - l’entreprise a une obligation actuelle (juridique ou

implicite) résultant d’un événement passé,- il est probable qu'une sortie de ressources représentatives

d'avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l'obligation ; et

- le montant de l'obligation peut être estimé de manière fiable.

si ces conditions ne sont pas réunies, aucune provision ne doit être comptabilisée.

en iFRs, lorsque l’effet est significatif, l’actualisation obligatoire des provisions pour risques et charges pour lesquelles la sortie probable des ressources est prévue, dépasse une année.

en iFRs les passifs éventuels, hors regroupements d’entreprises, ne sont pas provisionnés. La mention en annexe est impérative lorsque le passif ou l’actif éventuel est significatif.

Provisions sur créances client

il n’existe pas en ias de catégorie comptable spécifique pour les encours douteux.

Une provision est constituée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation sur des prêts classés en prêts et créances.

Les provisions sont déterminées par différence entre la valeur nette comptable du prêt (impact du coût amorti) et le montant recouvrable estimé, celui-ci représentant la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif (tie) d’origine du contrat, des flux estimés recouvrables.

Provision pour dépréciation sur base individuelle

dans le cas d’un prêt faisant l’objet d’impayés :

Les pertes sont déterminées sur la base de la somme des flux de trésorerie futurs estimés, actualisés aux taux effectif d’origine du prêt ; les flux futurs tiennent compte de l’évaluation des garanties reçues et des coûts de recouvrement.

Les données observables permettant d’estimer les flux futurs doivent être suffisantes et pertinentes afin d’obtenir une estimation fiable de ceux-ci. au cas ou les données observables se révèlent être limités ou ne plus être pleinement pertinentes au vu des circonstances actuelles, la société aura recours à son jugement expérimenté.

dans le cas d’un prêt sans impayé mais dont des indices objectifs de dépréciation indiquent des difficultés à venir :

La banque aura recours à des statistiques historiques de pertes pour des prêts comparables afin d’estimer et de positionner les flux futurs.

dans le cas ou les statistiques ou les données observables se révèlent être limités ou ne plus être pleinement pertinentes au vu des circonstances actuelles, la société aura recours à son jugement expérimenté et documenté.

Page 155: Awb 2009 vf fr

155Comptes ConsolidésRappoRt de Gestion 2009

Une fois positionnés dans le temps, les flux futurs seront actualisés au tie d’origine du prêt.

Provisions pour dépréciation sur base collective

Lorsque le test de dépréciation individuel des créances ne révèle pas l’existence d’indice objectif de dépréciation, celles-ci sont regroupées par ensemble homogène de caractéristiques de risque de crédit similaires, afin d’être soumises à un test de dépréciation collectif.

Appréciation des indices objectifs de dépréciation

dans le cadre d’un examen collectif, un indice objectif de dépréciation peut se résumer à des événements observables indiquant qu’il existe une diminution mesurable des flux de trésorerie futurs estimés provenant d’un groupe de prêts depuis que ces actifs ont été comptabilisés pour la première fois, et ce bien que cette diminution ne puisse encore être rattachée aux divers prêts composant ce groupe notamment.

parmi les indices objectifs on peut citer :- les modifications défavorables de la capacité de paiement

des emprunteurs faisant partie du groupe ou ;- une situation économique nationale ou locale corrélée

aux défauts de paiement sur les actifs faisant partie du groupe.

Dépréciation sur base collective : calcul de la dépréciation

1- Utilisation de l’historique des pertes constatées sur des actifs présentant des caractéristiques de risque de crédit similaires à celles des actifs composant le groupe examiné, afin d’estimer de façon fiable l’incidence sur les flux de trésorerie du groupe d’actifs examiné.

dans le cas ou la société ne possède pas de tels histo-riques de pertes, celle-ci se référera à l’expérience de sociétés comparables pour des groupes d’actifs financiers comparables.

2- prendre en considération les événements observables actuels, de manière à tenir compte des effets de conditions qui n’affectaient pas la période sur laquelle portent ces statistiques historiques.

Les statistiques historiques de pertes utilisées (notamment pd) devront être au besoin corrigées, au vu des données observables actuelles, de manière à tenir compte des effets de conditions qui n’affectaient pas la période sur laquelle portent ces statistiques historiques.

dans le cas ou les historiques de pertes ne sont plus valables en raison d’une modification des conditions qui existaient pendant cette période, la société doit procéder à un ajustement en fonction du nouveau contexte actuel à l’aide de son jugement expérimenté et documenté.

3- sur la base de l’historique des pertes (ajusté au besoin) survenues sur des actifs similaires à ceux examinés collectivement, on procède à l’estimation des flux futurs. La méthodologie et les hypothèses utilisées pour estimer les flux de trésorerie futurs doivent être examinées régulièrement pour réduire tout écart entre les pertes estimées et celles qui sont réellement subies.

4- Une fois les flux futurs estimés et positionnés dans le temps, il faut procéder à leur actualisation aux taux d’intérêt effectif (tie).

5- Les provisions pour dépréciations comptabilisées au niveau d’un groupe sont une étape intermédiaire en attendant l’identification de la dépréciation de chacun des actifs faisant partie du groupe d’actifs financiers dont la dépréciation est évaluée collectivement. dès qu’on disposera de suffisamment d’informations permettant d’identifier spécifiquement les pertes afférentes à chacun des actifs dépréciés d’un groupe, évalué individuellement, ces actifs seront retirés de ce groupe. ainsi, il faut examiner si une

comptesconsolidés

au 31 décembRe 2009

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nouvelle information permet d’identifier l’un des prêts du groupe comme individuellement déprécié :

dans la négative, aucun prêt n’est sorti du groupe.

dans l’affirmative, le prêt identifié comme étant indivi-duellement déprécié sera sorti du groupe et soumis à un examen individuel.

1.2.10.1 Options retenues par Attijariwafa bank

Provisions pour risques bancaires généraux

L’analyse des provisions pour risques et charges supérieures à 1 million de dirhams, afin de s’assurer que les conditions iFRs sont respectées.

Provisions sur créances client

Pour la provision des crédits sur base individualisée

il a été décidé de :- valoriser les garanties à la juste valeur pour 80% des

dossiers ; - déterminer les provisions collectives pour les créances

individuelles non significatives sur la base du modèle statistique construit à cet effet en se basant sur les taux de récupération moyens pondérés par ancienneté des créances pour estimer les cash flow futurs des récupérations ;

- un modèle statistique a été élaboré par l’équipe projet et approuvé par BaM suite aux résultats de simulation obtenus.

- déterminer les flux de recouvrement pour déterminer les échéanciers de récupération par produits et par nature de clients ;

- la perte en cas de défaut sera déterminée selon les dispositions des règles baloises si la banque n’arrive pas à mettre en place un modèle permettant d’évaluer la valeur vénale des garanties d’une part et d’actualiser les flux futurs de récupération estimés au taux contractuel d’origine d’autre part.

Pour le calcul des provisions collectives

en ce qui concerne les entreprises :

se baser sur la notation interne de la banque (base MeR-CeR oLiVeR WYMan actualisée en prenant en compte un périmètre post fusion)

en ce qui concerne les particuliers et professionnels, se baser sur un modèle statistique.

1.2.10.2 Divergences avec les normes marocaines

Provisions pour risques bancaires généraux

en règles marocaines, cette rubrique enregistre les mon-tants que l'établissement décide d'affecter à la couverture de risques futurs, à l’arrêté des comptes, actuellement non identifiés, non mesurables avec précision, avec une faible probabilité de se concrétiser à court terme, et qui sont disponibles pour faire face à ces risques lorsqu’ils se réaliseront.

peuvent être classées dans ce compte, à titre d’exemple, les provisions pour risques sectoriels et les provisions pour risque de taux.

Lorsque la date de survenance du risque ou de la charge est estimée à plus d'un an à la date du bilan, il s'agit de « provisions durables pour risques et charges ». sinon, il s'agit d' « autres provisions pour risques et charges ».

pas de référence au niveau des principes comptables marocains à des passifs éventuels.

Provisions sur créances client

Les indications objectives de dépréciation de créances client sont identiques en ias et en référentiel marocain, l’ias traitant de rupture de contrat plutôt que d’impayé.

Les provisions sont déterminées par différence entre la valeur nette comptable du prêt et le montant calculé sur

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157Comptes ConsolidésRappoRt de Gestion 2009

une base se composant du capital restant dû déduction faite de la garantie après l’application de la quotité.

1.2.11 IMPôT EXIGIBLE ET IMPôT DIFFÉRÉ Un actif ou passif d’impôt différé est comptabilisé chaque fois que le recouvrement ou le règlement de la valeur comptable d’un actif ou passif augmentera ou diminuera les paiements futurs d’impôt par rapport à ce qu’ils auraient été si un tel recouvrement (règlement) n’avait pas eu d’incidence fiscale.

il est probable que l’entreprise disposera d’un bénéfice imposable sur lequel elle pourra imputer une différence temporelle déductible :- Lorsqu’il y aura suffisamment de différences temporelles

imposables relevant de la même autorité et relatives à la même entité imposable et dont on attend à ce qu’elles s’inversent :• au cours de l’exercice durant lequel on s’attend à ce

que les différences temporelles déductibles s’inversent, ou

• au cours des exercices sur lesquels la perte fiscale résultant à l’actif d’id pourra être reportée en arrière ou en avant.

- lorsqu’il est probable que l’entreprise dégage un bénéfice imposable suffisant relevant de la même administration fiscale et pour la même entité imposable au cours des exercices appropriés.

- la gestion fiscale lui donne l’opportunité de générer un bé-néfice imposable au cours des exercices appropriés.

dans le cadre d’un regroupement d’entreprises, le coût de l’acquisition est affectée aux actifs et passifs identifiés acquis par référence à leur juste valeur sans que leur base fiscale soit modifiée : c’est une différence temporelle taxables dont résulte un passif d’id.

Ce passif d’id affecte le goodwill.

dans un regroupement d’entreprises, lorsque le coût d’acquisition affecté à un passif n’est déductible fiscalement qu’au cours d’exercice fiscale ou lorsque la juste valeur d’un actif est inférieure à sa base fiscale, une différence temporelle déductible apparaît qui donne lieu à un actif d’id.

Ce dernier affecte le goodwill.

Lorsqu’un actif d’id de l’entreprise acquise n’a pas été comptabilisé par l’acquéreur en tant qu’actif identifia-ble à la date d’un regroupement d’entreprises et est comptabilisé ultérieurement dans les états financiers consolidés de l’acquéreur, le produit d’impôt différé qui en résulte est comptabilisé dans le compte de résultat. en plus, l’acquéreur ajuste la valeur comptable brute du goodwill et les amortissements cumulés correspondant des montants qui auraient du être enregistrés, il comp-tabilise aussi la réduction de la valeur nette comptable du goodwill en charge.

aucune modification ne devrait survenir au niveau du goodwill négatif.

L’ias interdit l’actualisation des impôts différés.

en cas de changement de taux d’impôt ou de règles fiscales, l’impact sur les impôts différés est comptabilisé selon le principe de symétrie : si l’impôt différé a été comptabilisé initialement en capitaux propres, l’ajustement est également comptabilisé en capitaux propres, sinon comptabilisation de l’impact en résultat.

1.2.11.1 Options retenues par Attijariwafa bank

Appréciation de la probabilité de récupération des actifs d’impôt différé

Les id dont la probabilité de recouvrement est incertaine ne sont pas activés. La probabilité de recouvrement peut être appréhendée par les business plan des sociétés concernées.

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au 31 décembRe 2009

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en outre, en iFRs, l’expression « recouvrement probable » devrait être interprétée comme signifiant un « recouvrement plus probable qu’improbable », ce qui pourrait donner lieu, dans certains cas, à la comptabilisation davantage d’impôts différés actifs qu’en principes comptables.

Les actifs d’id sur les déficits fiscaux

Comptabilisation d'impôt différé passif au titre des différences temporaires relatives à des immobilisations incorporelles générées dans le cadre d'un regroupement d'entreprise

Les écarts d’évaluation liés à des immobilisations incorpo-relles crée dans le cadre d’un regroupement d’entreprises et non cessibles séparément de l’entreprise acquise génère un id passif, et ce même si ces immobilisations ont des durées de vie indéfinies.

Impôt différé actif au titre des différences temporai-res déductibles relatives aux titres de participation consolidés

Comptabilisation obligatoire d’un impôt différé actif au titre des différences temporaires déductibles relatives aux titres de participation consolidés (différences liées, par exemple, à l’élimination de résultats internes sur titres de participation consolidés) dès lors que ces différences temporaires devraient se résorber dans un avenir prévisible (cas rare en l’absence de décision de cession) et que le recouvrement de l’actif d’impôt différé est probable.

Possibilité de corrigé le GW si un ID est identifié après la période admise en IFRS pour la régularisation

Un actif d’impôt différé considéré comme non identifiable à la date d’acquisition et ultérieurement réalisé, est comp-tabilisé en résultat consolidé et l’écart d’acquisition est corrigé de manière rétrospective même après l’expiration du délai d’affectation, l’impact de cette correction étant également comptabilisé en résultat consolidé.

impôts différés initialement comptabilisés en capitaux propres :

Comptabilisation de l’impact des changements de taux d’impôt et/ou de modalités d’imposition en capitaux propres.

non actualisation des id

1.2.11.2 Divergences avec les normes marocaines

en principes comptable, l’expression «recouvrement probable » est souvent interprétée comme supposant un fort degré de probabilité.

en règles marocaines, il n’est pas requis de comptabiliser des impôts différés (obligatoires en ias) relatifs à : - des différences temporaires provenant des écarts d’éva-

luation portant sur des actifs incorporels généralement non-amortis ne pouvant être cédés séparément de l’entreprise acquise,

- des retraitements de l’hyperinflation, - des réserves non distribuées des entreprises associées

et coentreprises,- des différences temporaires relatives aux titres de

participation d’entreprises consolidées dont la cession est probable. L’écart de taux sur les impôts différés antérieurs est inscrit en résultat, en cas de changement de taux d’impôt ou de règles fiscales.

1.2.12 GOODWILL

Coût d'un regroupement d'entreprises

L'acquéreur doit évaluer le coût d'un regroupement d'entreprises comme :

- le total des justes valeurs, à la date d'échange, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés, et des instruments de capitaux propres émis par l'acquéreur,

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159Comptes ConsolidésRappoRt de Gestion 2009

en échange du contrôle de l'entreprise acquise;

- plus tous les coûts directement attribuables au regroupement d'entreprises : honoraires versés aux comptables, aux conseils juridiques, aux évaluateurs et autres consultants intervenus pour effectuer le regroupement.

- déduit des coûts administratifs généraux, y compris les coûts de fonctionnement d'un service chargé des acquisitions, et les autres coûts qui ne peuvent être directement attribués au regroupement concerné en cours de comptabilisation ; ces coûts sont comptabilisés en charges au moment où ils sont encourus.

La date de l'acquisition est la date à laquelle l'acquéreur ob-tient effectivement le contrôle de l'entreprise acquise.

Affectation du coût d'un regroupement d'entreprises aux actifs acquis et aux passifs et passifs éventuels assumés

L'acquéreur doit, à la date d'acquisition, affecter le coût d'un regroupement d'entreprises en comptabilisant les actifs, les passifs et les passifs éventuels identifiables de l'entreprise acquise qui satisfont aux critères de compta-bilisation à leur juste valeur respective à cette date.

toute différence entre le coût du regroupement d'entreprises et la part d'intérêt de l'acquéreur dans la juste valeur nette des actifs, passifs et passifs éventuels identifiables ainsi est constatée au niveau du Goodwill.

L'acquéreur ne doit comptabiliser séparément les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables de l'entreprise acquise à la date d'acquisition (c'est à dire qui existaient déjà à la date d'acquisition) que si, à cette date, ils satisfont aux critères suivants :- dans le cas d'un actif autre qu'une immobilisation incor-

porelle, il est probable que tout avantage économique futur qui y est associé ira à l'acquéreur et que sa juste valeur soit évaluée de façon fiable ;

- dans le cas d'un passif autre qu'un passif éventuel, il est probable qu'une sortie de ressources représentatives d'avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l'obligation, et sa juste valeur peut être évaluée de façon fiable ;

- dans le cas d'une immobilisation incorporelle ou d'un passif éventuel, sa juste valeur peut être évaluée de façon fiable.

Goodwill

L'acquéreur doit, à la date d'acquisition comptabiliser le goodwill acquis lors d'un regroupement d'entreprises en tant qu'actif.- Évaluation initiale : ce goodwill devra être évalué ini-

tialement à son coût, celui-ci étant l'excédent du coût du regroupement d'entreprises sur la part d'intérêt de l'acquéreur dans la juste valeur nette des actifs, passifs et passifs éventuels identifiables.

- Évaluation ultérieure : après la comptabilisation initiale, l'acquéreur doit évaluer le goodwill acquis lors d'un regroupement d'entreprises à son coût, diminué du cumul des pertes de valeur.

si la comptabilisation initiale d'un regroupement d'entreprises ne peut être déterminée que provisoirement avant la fin de la période au cours de laquelle le regroupement est effectué, l'acquéreur doit comptabiliser le regroupement en utilisant ces valeurs provisoires. L'acquéreur doit comptabiliser les ajustements de ces valeurs provisoires liés à l'achèvement de la comptabilisation initiale dans un délai de douze mois à compter de la date d'acquisition.

1.2.12.1 Options retenues par Attijariwafa bank

- option prise de ne pas retraiter les Goodwill existants au 31/12/05, et ce conformément aux dispositions de la norme iFRs 1 « Fta » ;

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- arrêt d’amortissement des Goodwill, car leur durée de vie est indéfinie selon la norme iFRs3 « regroupement d’entreprises » ;

- des tests de dépréciation réguliers doivent être effectués pour s’assurer que la valeur comptable des Goodwill est supérieure à leur valeur recouvrable. dans le cas contraire, une dépréciation devrait être constatée ;

- les Unités Génératrices de trésorerie sont définies à l’image des informations sectorielles à présenter au niveau du Groupe. Celles ci sont l’activité banque et l’activité assurance ;

- la valeur recouvrable est la valeur la plus importante entre la valeur de marché et la valeur d’utilité (Basée sur les cash flow actualisés) de la banque.

1.2.12.2 Divergences avec les normes marocaines

La notion « Goodwill » est une nouveauté par rapport aux règles marocaines, qui est venue remplacer la notion « écart d’acquisition ».

Lors de l’entrée d’une entreprise dans le périmètre de consolidation, la différence entre le coût d’acquisition de ses titres de participation et la part de l’entreprise détentrice dans ses capitaux propres, y compris le résultat de l’exercice acquis à cette date, est appelée « Écart de première consolidation ».

Les capitaux propres sont retraités pour tenir compte des règles d’évaluation utilisées pour la consolidation.

Qu’il soit positif ou négatif, l’écart de première consolidation doit être réparti entre :- d’une part, des « écarts d’évaluation » positifs ou

négatifs afférents à certains éléments identifiables du bilan qui sont ainsi corrigés pour les amener à la valeur retenue pour la détermination de la valeur globale de l’entreprise.

- d’autre part, un « écart d’acquisition » constitué par le solde non affecté.

si l’écart d’acquisition est positif, il est amorti selon un plan préalablement fixé sur une durée qui est déterminée en fonction des objectifs de l’acquisition et qui ne peut excéder dix ans.

si l’écart d’acquisition est négatif, il est repris au compte de produits et charges soit pour compenser une faiblesse attendue des résultats de l’entreprise, lors de son acqui-sition, et à concurrence de ceux-ci, soit suivant un plan de reprise préalablement fixé si l’écart n’est pas justifié par une évolution défavorable des résultats de l’entreprise consolidée.

1.2.13 DÉRIVÉS INCORPORÉS Un dérivé incorporé est une composante d’un contrat financier ou non qui a pour effet de faire varier une partie des flux de trésorerie de l’opération composée d’une manière analogue à celle d’un dérivé autonome.

La norme ias39 définit un contrat hybride comme un contrat comprenant un contrat hôte et un dérivé incorporé.

Le dérivé incorporé doit faire l'objet d'une séparation si les trois conditions suivantes sont remplies :- le contrat hybride n'est pas comptabilisé à sa juste valeur

(avec prise en compte des variations de juste valeur dans le compte de résultat),

- séparé du contrat hôte, le dérivé incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé,

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

par exemple :- contrats commerciaux libellés dans une devise différente

de la devise de la société;- contrat de location indexé sur l’inflation ;

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161Comptes ConsolidésRappoRt de Gestion 2009

- clauses contractuelles particulières, report du terme, options de remboursement, option de prolongement, indexations des intérêts,

- option de conversion d’une dette en instrument de capitaux propres

Certains de ces dérivés nécessitent donc une compta-bilisation séparée du contrat « hôte »: il faut donc être capable de les dépister.

pour les dérivés inclus dans les instruments financiers, ces derniers sont comptabilisés indépendamment du contrat principal.

La norme ias 39 préconise de valoriser le contrat hôte à l'initiation en effectuant la différence entre la juste valeur du contrat hybride (= coût) et la juste valeur du dérivé incorporé.

si toutefois la juste valeur du dérivé incorporé ne peut être déterminée de façon fiable, ias.39 permet de la calculer par différence entre la juste valeur du contrat hybride et celle du contrat hôte.

dans le cas où aucune des solutions ne serait réalisable, ias 39 impose de valoriser l'ensemble du contrat hybride à sa juste valeur (avec prise en compte des variations de valeur en compte de résultat).

Ceci revenant à enregistrer le contrat hybride en "actif financier à la JV par résultat - affectation par option".

1.2.13.1 Options retenues par Attijariwafa bank

si le résultat de chiffrage des dérivés incorporés à la juste valeur fait ressortir un impact significatif, le dérivé incorporé est à comptabiliser sous la rubrique trading.

1.2.13.2 Divergences avec les normes marocaines

La notion de dérivé incorporé n’est pas reconnue en normes locales. Un dérivé incorporé n’est donc jamais comptabilisé séparément de son contrat hôte.

1.2.14 AVANTAGES AU PERSONNEL

Principe général

L’entité doit comptabiliser non seulement l’obligation juridique ressortant des termes formels du régime à prestations définies, mais aussi toute obligation implicite découlant de ses usages. Ces usages génèrent une obligation implicite lorsque l’entité n’a pas d’autre solution réaliste que de payer les prestations aux membres du personnel. il y a, par exemple, obligation implicite si un changement des usages de l’entité entraînerait une dégradation inacceptable des relations avec son personnel.

Typologie des avantages au personnel

Les avantages au personnel sont classés en cinq catégo-ries, selon la nature et les modalités de versement des prestations. on distingue :

Les avantages à court terme

exemples : Congés payés, congés maladie, salaires, primes, cotisations de sécurité sociale, avantages en nature, bonus, intéressement, prévoyance…

Les avantages à court terme sont dus intégralement dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lequel les membres du personnel ont rendu les services correspondants pour les congés, bonus et intéressement. Leur comptabilisation ne pose pas de difficulté particulière. ils sont enregistrés en charge de période.

Ces avantages sont à dissocier des indemnités de fin de contrat de travail et des avantages sur capitaux propres.

comptesconsolidés

au 31 décembRe 2009

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Les avantages postérieurs à l’emploi

Cette rubrique regroupe l’ensemble des prestations ga-ranties à partir du départ en retraite : pensions, assistance médicale postérieure à l’emploi, avantages en nature, prévoyance, les indemnités de fin de carrière,….

La prévoyance couvre les risques en matière de décès, arrêt de travail pour le personnel actif et frais médicaux par le versement d’un capital, d’une rente (incapacité, invalidité) ou le remboursement de frais de santé.

L’engagement en matière de prévoyance et avantages en nature pour les retraités suit le même traitement comptable que la retraite.

Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi sont classés en régimes à cotisations définies ou en régimes à prestations définies selon la réalité économique du régime qui ressort de ses principaux termes et conditions :

Régimes à cotisations définies

dans les régimes à cotisations définies, l’obligation juridique ou implicite de l’entreprise se limite au montant qu’elle s’engage à payer au fonds, le risque actuariel et le risque de placement incombant aux membres du personnel.

Régimes à prestations définies

dans les régimes à prestations définies, l’entreprise s’engage sur le montant de la prestation à verser aux membres de son personnel en activité et aux anciens membres, et assume donc le risque actuariel et financier.

Avantages à long terme

Cette rubrique comprend notamment les congés liés à l’ancienneté, les jubilés (telles que « wissam schorl »), les indemnités d’incapacité de longue durée, s’ils sont payables 12 mois ou plus après la clôture de l’exercice, les primes et les rémunérations différées...

Ces avantages sont à dissocier des indemnités de fin de contrat de travail, des avantages sur capitaux propres et des avantages postérieurs à l’emploi.

Indemnités de fin de contrat de travail :

Cette rubrique concerne principalement les avantages payables suite à une décision de l’entreprise de mettre fin à l’emploi avant l’âge de la retraite permis par la convention collective ou accord d’entreprise (indemnités de licenciement...) ou du salarié d’accepter le licenciement en échange de ces avantages (départ volontaire).

Avantages sur les capitaux propres

Les avantages sur capitaux propres peuvent prendre la forme d’instruments de capitaux (actions, stock options…) ou de paiements en trésorerie dépendant de l’évolution du cours de l’action.

Avantages postérieurs à l’emploi : régimes à prestations définies

Ecarts actuariels

des écarts actuariels pourront résulter d’augmentations ou de diminutions de la valeur actuelle d’une obligation au titre de prestations définies ou de la juste valeur des actifs du régime correspondant. parmi les causes susceptibles de générer ces écarts actuariels, on peut citer :- les taux exceptionnellement élevés ou faibles de rotation

du personnel, de départ en retraite anticipée, de mor-talité ou d’augmentation des salaires, des avantages du personnel ou des coûts médicaux;

- l’incidence d’un changement dans l’estimation des taux futurs de rotation du personnel, de départ en retraite anticipée, de mortalité ou d’augmentation des salaires, des droits à prestations (si les termes formels ou implicites d’un régime prévoient des augmentations des droits à prestations liés à l’inflation) ou des coûts médicaux ;

- l’impact de l’évolution du taux d’actualisation; et

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163Comptes ConsolidésRappoRt de Gestion 2009

- les différences entre le rendement attendu des actifs du régime et le rendement effectif.

Méthode du corridor

L’entité doit comptabiliser une fraction de ses écarts actuariels en produits ou en charges si les écarts actuariels cumulés non comptabilisés à la fin de l’exercice précédent excèdent la plus grande des deux valeurs ci-dessous :- 10 % de la valeur actuelle de l’obligation au titre des

prestations définies à la date de clôture (avant déduction des actifs du régime); et

- 10 % de la juste valeur des actifs du régime à la date de clôture.

Ces limites doivent être calculées et appliquées séparément pour chaque régime à prestations définies.

La fraction des écarts actuariels à comptabiliser pour chaque régime à prestations définies est l’excédent divisé par la durée de vie active moyenne résiduelle attendue des membres du personnel bénéficiant de ce régime.

Coût des services passés

Le coût des services passés est généré lorsque l’entité adopte un régime à prestations définies ou change les prestations à payer en vertu d’un régime existant. Ces changements sont opérés en contrepartie des services que ces membres du personnel rendront au cours d’une période prenant fin lorsque les droits à prestations concernés seront acquis. par conséquent, le coût des services passés est réparti sur cette durée sans tenir compte du fait qu’il concerne des services accomplis au cours d’exercices antérieurs. Le coût des services passés est évalué par le changement du passif résultant de l’amendement.

L’entité doit comptabiliser le coût des services passés en charges, selon un mode linéaire, sur la durée moyenne restant à courir jusqu’à ce que les droits correspondants soient acquis au personnel. dans la mesure où les

droits à prestations sont déjà acquis lors de l’adoption du régime à prestations définies ou de sa modification, l’entité doit comptabiliser immédiatement le coût des services passés.

Réductions et liquidations

Une réduction intervient lorsqu’une entité :- peut démontrer qu’elle s’est engagée à réduire de façon

significative le nombre de personnes bénéficiant d’un régime ; ou

- change les termes d’un régime à prestations définies de sorte qu’une partie significative des services futurs des membres du personnel actuels ne leur donnera plus de droits à prestations ou ne leur donnera que des droits réduits.

Réduction

Cela peut résulter d’un événement isolé comme la fermeture d’une usine, l’abandon d’une activité, la résiliation ou la suspension d’un régime. Un événement est suffisamment important pour être qualifié de réduction lorsque le fait de reconnaître un profit ou une perte de réduction aurait un impact significatif sur les états financiers. Les réductions sont souvent liées à une restructuration. par conséquent, une entité comptabilise une réduction en même temps que la restructuration correspondante.

Liquidation

Lorsqu’une entité conclut une transaction éliminant toute obligation juridique ou implicite ultérieure pour tout ou partie des prestations prévues par un régime à prestations définies, par exemple lorsqu’elle règle aux bénéficiaires du régime ou pour leur compte une somme forfaitaire en échange de leurs droits à recevoir des prestations spécifiées postérieures à l’emploi.

Une entité doit comptabiliser les profits ou pertes enregistrés au titre de la réduction ou de la liquidation d’un régime à

comptesconsolidés

au 31 décembRe 2009

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Page 164: Awb 2009 vf fr

prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation. Le profit ou la perte lié à une réduction ou à une liquidation doit comprendre :- tout changement de la valeur actuelle de l’obligation au

titre des prestations définies en résultant;- tout changement de la juste valeur des actifs du régime

en résultant;- tous écarts actuariels correspondants et coût des

services passés qui n’avaient pas été comptabilisés antérieurement.

avant de déterminer l’effet d’une réduction ou d’une liquidation, une entité doit évaluer à nouveau l’obligation (et, s’il y a lieu, les actifs correspondants du régime) au moyen des hypothèses actuarielles actuelles (notamment des taux d’intérêt actuels du marché et autres prix de marché actuels).

Avantages à long terme

La norme ias 19 impose une méthode simplifiée de comptabilisation des autres avantages à long terme. Cette méthode diffère sur les points suivants de celle imposée pour les avantages postérieurs à l’emploi :- les écarts actuariels sont comptabilisés immédiatement

et aucun corridor n’est appliqué; et- l’ensemble du coût des services passés est comptabilisé

immédiatement.

Indemnités de fin de contrat de travail

Une entité est manifestement engagée à mettre fin à un contrat de travail si et seulement si elle a un plan formalisé et détaillé de licenciement sans possibilité réelle de se rétracter. Ce plan doit indiquer, au minimum :- l’implantation, la fonction et le nombre approximatif de

personnes pour lesquelles il doit être mis fin au contrat de travail;

- les indemnités de fin de contrat de travail prévues pour chaque fonction ou classification professionnelle; et

- la date à laquelle le plan sera mis en oeuvre. La mise en oeuvre doit débuter dès que possible et sa durée doit être telle que des changements importants du plan ne soient pas probables. Une entité doit comptabiliser les indemnités de fin de contrat de travail au passif et en charges si et seulement si elle est manifestement engagée :

- à mettre fin au contrat de travail d’un ou de plusieurs membres du personnel avant l’âge normal de leur départ en retraite; ou

- à accorder des indemnités de fin de contrat de travail suite à une offre faite pour encourager les départs volontaires.

Couverture des engagements

Les engagements peuvent être couverts de deux manières :

1- par la constitution d’une provision en interne, uniquement ou en complément d’actifs de couverture ou de droits à remboursements

2- par l’externalisation de son obligation de verser les prestations par la souscription d’un contrat d’assurance (l’entreprise transfère son obligation de verser les presta-tions : les risques actuariel et de placement sont gérés par l’assureur, qui verse les prestations ; la seule obligation de l’entreprise est de payer des cotisations -régime à cotisations définies-).

La version révisée de la norme (révision de 2000) a défini trois critères caractérisant les actifs de couverture (ou contrats d’assurance admissibles) :- l’entité juridique détenant ces actifs doit être juridiquement

distincte de la société,- les actifs doivent être affectés exclusivement au financement

des prestations payables au titre du régime étudié,

Page 165: Awb 2009 vf fr

165Comptes ConsolidésRappoRt de Gestion 2009

- si les actifs sont suffisants pour couvrir les engagements, l’entreprise n’a aucune obligation juridique de payer les prestations directement au titre du régime.

tout actif destiné à couvrir les engagements mais ne vérifiant pas les critères ci-dessus est un « droit à remboursement ». Les droits à remboursements sont comptabilisés comme un actif séparé. ils ne viennent pas en réduction des engagements, contrairement aux actifs de couverture.

Évaluation des engagements

Méthode

La valorisation des régimes à prestations définies implique notamment l’obligation d’utiliser des techniques actuarielles pour estimer de façon fiable le montant des avantages accumulés par le personnel en contrepartie des services rendus pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

Cela suppose d’estimer les prestations, les variables démographiques du type mortalité et rotation du personnel, les variables financières du type taux d’actualisation, augmentations futures des salaires qui influeront sur le coût des prestations.

La méthode préconisée par la norme ias 19 est la méthode des unités de crédit projetées « projected Unit Credit », qui est aussi celle à retenir en normes françaises dans le cadre de la méthode préférentielle.

elle équivaut à reconnaître, à la date de calcul de l’enga-gement, un engagement égal à la valeur actuelle probable des prestations de fin de carrière estimées multipliée par le rapport entre l’ancienneté à la date du calcul et à la date de départ en retraite du salarié.

Cela revient à considérer que l’engagement se constitue au prorata de l’ancienneté acquise par le salarié. en conséquence, le calcul des droits est effectué en fonction

de l’ancienneté du salarié et du salaire estimé au jour de la fin de carrière défini.

Hypothèses

Les hypothèses actuarielles sont les meilleures estimations faites par l’entité des variables qui détermineront le coût final des avantages postérieurs à l’emploi. Ces hypothèses comprennent :

Hypothèses démographiques

elles sont relatives aux caractéristiques futures du per-sonnel ancien et actuel (et des personnes à leur charge) réunissant les conditions requises pour bénéficier des avantages. Ces hypothèses démographiques portent sur les éléments suivants :

- la mortalité, pendant et après l’emploi;

- la rotation du personnel, l’incapacité et le départ en retraite anticipée;

- la proportion des membres affiliés au régime et des personnes à leur charge réunissant les conditions requises pour avoir droit aux prestations; et

- les taux de demandes d’indemnisation en vertu de régimes médicaux.

Le taux attendu de rendement des actifs du régime

Ce taux doit être établi sur la base des attentes du marché à la date de clôture pour la période au cours de laquelle les obligations doivent être réglées.

il doit refléter la composition du portefeuille d’actifs. La composition des actifs de couverture du régime (obligations, actions, immobilier, …) et le rendement attendu utilisé pour chaque catégorie d’actifs devra être précisée dans le rapport actuariel.

comptesconsolidés

au 31 décembRe 2009

165

Page 166: Awb 2009 vf fr

Taux d’actualisation / taux d’inflation

Le taux à appliquer pour actualiser les obligations au titre des avantages postérieurs à l’emploi (que ceux-ci soient financés ou non) doit être déterminé par référence à un taux de marché à la date de clôture fondé sur les obligations d’entités de première catégorie. dans les pays où ce type de marché n’est pas actif, il faut prendre le taux (à la clôture) des obligations d’État. La monnaie et la durée des obligations d’entités ou des obligations d’État doivent être cohérentes avec la monnaie et la durée estimée des obligations au titre des avantages postérieurs à l’emploi.

La durée des engagements doit être appréciée à partir du calendrier des versements futurs (moyenne pondérée unique) pour l’ensemble des participants au régime au jour de l’évaluation.

Salaires, avantages du personnel et coûts médicaux

Les obligations au titre des avantages postérieurs à l’emploi doivent être évaluées sur une base reflétant :- les augmentations de salaires futures estimées;- les droits à prestations selon les termes du régime (ou

résultant de toute obligation implicite allant au-delà de ces termes) à la date de clôture; et

- les changements futurs estimés du niveau des prestations payées dans le cadre de tout régime général et obligatoire affectant les prestations à payer au titre d’un régime à prestations définies, si et seulement si :• soit ces changements ont été adoptés avant la date

de clôture;• soit l’expérience passée ou d’autres indications fiables,

démontrent que ces prestations payées dans le cadre d’un régime général et obligatoire évolueront d’une manière prévisible, par exemple qu’elles suivront l’évolution du niveau général des prix ou du niveau général des salaires.

Les hypothèses relatives aux coûts médicaux doivent prendre en compte les variations futures estimées du coût

des services médicaux résultant à la fois de l’inflation et de l’évolution spécifique aux coûts médicaux.

1.2.14.1 Options retenues par Attijariwafa bank

il a été convenu pour le cas d’attijariwafa bank que les prestations de retraites relevaient du régime à contributions définies. par conséquent, leur comptabilisation ne requiert aucun retraitement iFRs.

dans le cas de la couverture médicale postérieure à l’emploi (CMiM), attijariwafa bank ne dispose pas d’informations suffisantes pour comptabiliser comme tel ce régime multi-employeurs à prestations définies.

1.2.14.2 Divergences avec les normes marocaines

Les règles comptables relatifs aux avantages au person-nel au Maroc diffèrent de celle des iFRs : Les normes marocaines n’indiquent pas de constituer une provision concernant les engagements envers de prestations de fin de carrière.

1.2.14.3 Paiements à base d’actions

Les paiements à base d’actions sont constitués par les paiements fondés sur des actions émises par le groupe qu’ils soient dénoués par la remise d’actions ou par un versement de numéraires dont le montant dépend de l’évolution de la valeur des actions.

Ces paiements peuvent se faire par attribution d’option de souscription (stock option) ou par une offre de souscription d’action au salarié (opV).

attijariwafa bank accorde à ses salariés une offre de souscription d’action (opV) et s’est engagée sur un plan à long terme qui permettra de porter l’actionnariat salarié à 3% du capital de la banque, le but étant de développer une épargne salariale durable et de constituer un surplus de prévoyance sociale.

Page 167: Awb 2009 vf fr

167Comptes ConsolidésRappoRt de Gestion 2009

pour les offres de souscription d’action aux salariés, une décote est octroyée par rapport au prix moyen de marché sur une période donnée. La charge de cet avantage est constatée en tenant compte de la période d’incessibilité.

1.2.15 CAPITAUX PROPRES RECyCLABLES NON RECyCLABLES

Les ajustements Fta ont été inscrits dans les comptes consolidés de la banque en contrepartie des capitaux propres.

Les impacts des corrections de valeur sur les capitaux propres peuvent être définitifs ou temporaires :

si l'ajustement Fta a pour origine une écriture iFRs qui aurait du impacter le résultat, l'écart de valeur est défi-nitivement gelé en capitaux propres à travers l’utilisation d'un compte de capitaux propres non recyclables.

si l'ajustement Fta a pour origine une écriture iFRs impactant les capitaux propres, le recyclage en résultat est possible lors de la cession ou lors de la matérialisation de la couverture à travers l’utilisation d'un compte de capitaux propres recyclables.

1.2.16 IMPôTS DIFFÉRÉS L’impôt différé actif correspond à une économie d’impôt latent alors que l’impôt différé passif est un gain latent d’impôt.

1.2.17 TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE Le solde des comptes de trésorerie et assimilés est constitué des soldes nets des comptes de caisse, banques centrales, CCp ainsi que les soldes nets des prêts et emprunts à vue auprès des établissements de crédit.

1.2.18 ESTIMATIONS UTILISÉES DANS LA PRÉPA-RATION DES ÉTATS FINANCIERS

La confection des états financiers du groupe attijariwafa bank nécessite la formulation d’hypothèses et l’utilisation d’estimations dont la réalisation future peut être influencée par de nombreux facteurs notamment :- les activités des marchés nationaux et internationaux ;- les fluctuations des taux d’intérêt et de change ;- la conjoncture économique et politique dans certains

secteurs d’activité ou pays ;- les modifications de la réglementation ou de la

législationCes hypothèses concernent essentiellement :- l’usage de modèles internes pour la valorisation des

instruments financiers pour lesquelles on ne dispose pas de cotations sur les marchés organisés ;

- les tests de dépréciation relatifs aux actifs incorporels ;

- la détermination des provisions pour dépréciation des prêts et créances et des provisions pour risques et charges ;

- l’estimation des valeurs résiduelles relatives aux actifs valorisés au coût amorti, aux contrats de location finan-cement et de location simple.

comptesconsolidés

au 31 décembRe 2009

167

Page 168: Awb 2009 vf fr

comptes consolidés au 31 décembRe 2009

Bilan consolidé IFRS au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

ACTIF IFRS NOTES 31/12/2009 31/12/2008

Valeurs en caisse, Banques Centrales, trésor public, service des chèques postaux 13 937 027 15 729 694

actifs financiers à la juste valeur par résultat 2.1 23 415 807 20 996 239 instruments dérivés de couverture - actifs financiers disponibles à la vente 2.2 25 812 646 25 694 850 prêts et créances sur les etablissements de crédit et assimilés 2.3 27 240 871 25 703 520 prêts et créances sur la clientèle 2.4 178 992 641 153 472 051 ecart de réévaluation actif des portefeuilles couverts en taux - - placements détenus jusqu'à leur échéance - - actifs d'impôt exigible 2.5 60 972 37 766 actifs d'impôt différé 2.5 732 402 781 239 Comptes de régularisation et autres actifs 2.6 6 539 854 5 204 763 participation des assurés aux bénéfices différée 2.2 317 846 149 002 actifs non courants destinés à être cédés - - participations dans des entreprises mises en équivalence 2.7 97 734 93 571 immeubles de placement 2.8 1 077 449 791 331 immobilisations corporelles 2.9 4 490 309 4 330 027 immobilisations incorporelles 2.9 1 222 753 902 636 ecarts d'acquisition 2.10 6 408 911 5 055 213

TOTAL ACTIF IFRS 290 347 222 258 941 902

PASSIF IFRS NOTES 31/12/2009 31/12/2008Banques centrales, trésor public, service des chèques postaux 111 049 116 881 passifs financiers à la juste valeur par résultat 2.11 2 145 888 2 801 068 instruments dérivés de couverture - - dettes envers les etablissements de crédit et assimilés 2.12 26 093 428 25 240 708 dettes envers la clientèle 2.13 194 705 935 176 592 755 titres de créance émis 2.14 6 550 653 4 453 141 ecart de réévaluation passif des portefeuilles couverts en taux - - passifs d'impôt courant 2.5 804 006 476 826 passifs d'impôt différé 2.5 1 498 993 1 461 961 Comptes de régularisation et autres passifs 8 481 286 5 067 048 dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés - - provisions techniques des contrats d'assurance 15 628 317 13 805 743 provisions pour risques et charges 2.15 1 062 927 1 182 392 subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie 210 746 219 660 dettes subordonnées 2.14 8 271 775 6 432 961 Capital et réserves liées 7 366 523 7 366 523 Réserves consolidées 12 123 880 9 129 970

- part du groupe 9 149 861 7 292 229 - part des minoritaires 2 974 019 1 837 741

Gains ou pertes latents ou différés, part du groupe 700 923 956 901 Résultat net de l’exercice 4 590 892 3 637 363

- part du groupe 3 940 837 3 117 998 - part des minoritaires 650 055 519 365

TOTAL PASSIF IFRS 290 347 222 258 941 902

Capitaux propres

. part du groupe 21 158 145 18 733 652

. part des intérêts minoritaires 3 624 074 2 357 106

TOTAL 24 782 219 21 090 758

Page 169: Awb 2009 vf fr

169

Compte de résultat IFRS consolidé au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

NOTES 31/12/2009 31/12/2008

intérêts et produits assimilés 3.1 12 298 097 11 177 309 intérêts et charges assimilés 3.1 4 929 556 4 214 716 MARGE D'INTÉRÊT 7 368 541 6 962 594 Commissions perçues 3.2 2 407 257 2 318 490 Commissions servies 3.2 203 683 166 682 MARGE SUR COMMISSIONS 2 203 574 2 151 808 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 3.3 1 510 262 944 361 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 3.4 1 556 706 379 054 RÉSULTAT DES ACTIVITÉS DE MARCHÉ 3 066 969 1 323 415 produits des autres activités 3.5 4 337 748 4 157 547 Charges des autres activités 3.5 3 721 661 3 628 396 PRODUIT NET BANCAIRE 13 255 170 10 966 967 Charges générales d'exploitation 4 762 794 4 357 164 dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles 642 495 489 443

RÉSULTAT BRUT D'EXPLOITATION 7 849 881 6 120 360 Coût du risque 3.7 -988 329 -632 288 RÉSULTAT D'EXPLOITATION 6 861 552 5 488 072 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence 12 394 9 093 Gains ou pertes nets sur autres actifs -6 262 2 382 Variations de valeurs des écarts d'acquisition - - RÉSULTAT AVANT IMPôTS 6 867 684 5 499 546 impôts sur les bénéfices 2 276 792 1 862 183 RÉSULTAT NET 4 590 892 3 637 363 Résultat hors groupe 650 055 519 365 RÉSULTAT NET PART DU GROUPE 3 940 837 3 117 998 Résultat par action ( en dirhams) 20,42 16,16 Résultat dilué par action ( en dirhams) 20,42 16,16

État du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propresau 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

31/12/2009 31/12/2008

Résultat net 4 590 892 3 637 363 Variations d'actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres -299 472 -296 309

ecarts de conversion 8 773 -16 802 Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente -300 015 -329 085 Réévaluation des immobilisations - 53 070 Variations de valeur différées des instruments dérivés de couverture - - eléments relatifs aux sociétés mises en équivalence -8 230 -3 492

Total cumulé 4 291 420 3 341 054 part du groupe 3 686 709 2 815 961 part des minoritaires 604 711 525 093

Comptes ConsolidésRappoRt de Gestion 2009 169

Page 170: Awb 2009 vf fr

Tableau de variation des capitaux propres au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Capital

(1)

Réserves liées

au capital

(2)

Actions propres

(3)

Réserveset résultats consolidés

(4)

Total d'actifs et passifs

comptabilisés directement en capitaux

propres(5)

Capitaux propres

partGroupe

(6)

Intérêts minoritaires

(7)

Total

(8)Capitaux propres clôture au 31 décembre 2007 1 929 960 5 436 564 -1 727 356 10 017 082 1 291 261 16 947 510 1 208 336 18 155 846Changements de méthodes comptables - -Capitaux propres clôture au 31 décembre 2007 corrigés 1 929 960 5 436 564 -1 727 356 10 017 082 1 291 261 16 947 510 1 208 336 18 155 846opérations sur capital -228 145 -228 145 -59 820 -287 965paiements fondés sur des actions - -opérations sur actions propres -129 332 -129 332 -129 332dividendes -927 851 -927 851 -90 319 -1 018 170

Résultat de l'exercice au 31 décembre 2008 3 117 998 3 117 998 519 365 3 637 363Variations d'actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres (a) -328 852 -328 852 -27 577 -356 429ecarts de conversion (B) -10 176 -10 176 -5 190 -15 366Gains ou pertes latents ou différés (A)+(B) - - - - -339 027 -339 027 -32 767 -371 795Autres variations 113 906 113 906 -157 978 -44 071Variations de périmètre 141 603 36 990 178 593 970 289 1 148 881Capitaux propres clôture au 31 décembre 2008 1 929 960 5 436 564 -1 856 688 12 234 594 989 223 18 733 652 2 357 106 21 090 758

Changements de méthodes comptables Capitaux propres clôture au au 31 décembre 2008 corrigés 1 929 960 5 436 564 -1 856 688 12 234 594 989 223 18 733 652 2 357 106 21 090 758

opérations sur capital 251 503 251 503 211 616 463 118paiements fondés sur des actions - -opérations sur actions propres -195 496 -195 496 -195 496dividendes -737 072 -737 072 -77 065 -814 137Résultat de l'exercice 3 940 837 3 940 837 650 055 4 590 892Variations d'actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres (d) -264 208 -264 208 -44 037 -308 245ecarts de conversion (e) 9 972 9 972 -1 352 8 621Gains ou pertes latents ou différés (D)+(E) - - - - -254 235 -254 235 -45 389 -299 624Autres variations -595 913 -595 913 156 218 -439 695Variations de périmètre 14 763 108 14 870 371 534 386 404Capitaux propres clôture au 31 décembre 2009 1 929 960 5 436 564 -2 052 185 15 108 711 735 096 21 158 145 3 624 074 24 782 219

Tableau des flux de trésorerie au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

31/12/2009 31/12/2008Résultat avant impôts 6 867 684 5 499 546

+/- dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 642 495 489 443+/- dotations nettes pour dépréciation des écarts d’acquisition et des autres immobilisations+/- dotations nettes pour dépréciation des actifs financiers -3 874 -10 021+/- dotations nettes aux provisions 1 186 570 710 128+/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence -12 394 -9 093+/- perte nette/(gain net) des activités d’investissement -1 619 232 -410 261+/- perte nette/(gain net) des activités de financement+/- autres mouvements -40 709 152 265

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements 152 856 922 461+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit et assimilés 6 533 307 2 537 308+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle -7 847 641 -9 142 506+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers -2 616 781 -5 610 497+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers- impôts versés -1 982 353 -1 516 280

Diminution/(augmentation) nette des actifs et des passifs provenant des activités opérationnelles -5 913 467 -13 731 975Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle 1 107 073 -7 309 968

+/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations -2 070 358 -2 255 732+/- Flux liés aux immeubles de placement -104 049 26 776+/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -682 519 -690 670

Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement -2 856 926 -2 919 626+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires -814 137 -1 018 170+/- autres flux de trésorerie nets provenant des activités de financement 3 792 590 4 984 637

Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement 2 978 453 3 966 467Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie 12 634 37 683Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie 1 241 234 -6 225 443Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture 15 696 610 21 922 053

Caisse, Banques centrales, CCp (actif & passif) 15 612 813 16 774 635Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit 83 797 5 147 418

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 16 937 843 15 696 610Caisse, Banques centrales, CCp (actif & passif) 13 825 978 15 612 813Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit 3 111 866 83 797

Variation de la trésorerie nette 1 241 234 -6 225 443

comptes consolidés au 31 décembRe 2009

Page 171: Awb 2009 vf fr

171Comptes ConsolidésRappoRt de Gestion 2009

2.3 Prêts et créances sur les établissements de crédit

2.3.1 Prêts et créances sur les établissements de crédit au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

31/12/2009 31/12/2008Etablissements de créditsComptes et prêts 25 606 437 23 082 944Valeurs reçues en pension - 366 987prêts subordonnés 20 663 19 663autres prêts et créances 1 458 094 2 060 806Total en principal 27 085 195 25 703 520Créances rattachées 230 295 250 012provisions 74 618 76 891Valeur nette 27 240 871 25 703 520Opérations internes au groupeComptes ordinaires 2 298 031 1 274 286Comptes et avances à terme 23 072 119 18 851 595prêts subordonnés 432 423 411 877Créances rattachées 52 536 158 731

2.2.2 Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente au 31 décembre 2009

31/12/2009 31/12/2008

Juste valeur Gains latents Pertes latentes Juste valeur Gains latents Pertes latentes

effets publics et valeurs assimilées 10 407 041 318 765 -2 672 12 118 104 211 472 -8 605 obligations et autres titres à revenu fixe 7 831 176 186 372 -5 070 6 773 608 114 491 -42 724 actions et autres titres à revenu variable 4 456 555 187 820 -2 528 3 087 219 1 323 898 -6 972 titres de participation non consolidés 3 435 719 968 858 -273 732 3 864 920 338 183 -175 283 Valeur au bilan des actifs financiers disponiblesà la vente 26 130 492 25 843 851

total gains et pertes latents 1 661 815 -284 001 1 988 044 -233 585 impôts différés -558 414 97 413 -623 655 86 006 Gains et pertes latents sur actifs financiers disponible à la vente nets 1 103 402 -186 589 1 364 390 -147 578

Gains et pertes latents sur actifs financiers disponible à la vente nets Part groupe 870 680 -169 757 1 092 127 -135 226

Les actifs financiers disponibles à la vente détenus par Wafa Assurance s'élèvent à 8 035 millions de dirhams à fin décembre 2009 contre 8 003 millions de dirhams à fin décembre 2008.

2.2 Actifs financiers disponibles à la vente (en milliers de dirhams)

31/12/2009 31/12/2008Titres évalués à la juste valeur• Effets publics et valeurs assimilés 10 407 041 12 118 104 • Obligations et autres titres à revenu fixe 7 831 176 6 773 608

titres côtés 5 449 661 2 059 109 titres non côtés 2 381 515 4 714 500

• Actions et autres titres à revenu variable 4 456 555 3 087 219 titres côtés 2 294 464 2 790 764 titres non côtés 2 162 092 296 455

• Titres de participations non consolidés 3 435 719 3 864 920 Total des titres disponible à la vente 26 130 492 25 843 851

2.2.1 Actifs financiers disponibles à la vente au 31 décembre 2009

2.1 Actifs financiers à la juste valeur par résultat au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Actifs financiers détenus à des fins de

transaction

Actifs financiers à la JV par résultat sur option

Créances sur les établissements de créditCréances sur la clientèleactifs représentatifs de contrats en unités de comptesValeur reçus en pension - 1 298 effets publics et valeurs assimilées 4 434 506 - Obligations et autres titres à revenu fixe 4 382 945 -

• titres côtés 1 571 200 - • titres non côtés 2 811 745 -

Actions et autres titres à revenu variable 11 987 690 134 668 • titres côtés 11 987 690 134 668 • titres non côtés -

Instruments dérivés 2 356 507 Créances rattachées 118 193 Juste valeur au bilan 23 279 841 135 966

2- Notes relatives au bilan

171

Page 172: Awb 2009 vf fr

2.4 Prêts et créances sur la clientèle

2.4.1 Prêts et créances sur la clientèle au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

31/12/2009 31/12/2008

Opérations avec la clientèleCréances commerciales 33 022 389 29 593 559autres concours à la clientèle 123 561 385 93 418 964Valeurs reçues en pension 80 304 48 610Comptes ordinaires débiteurs 18 858 439 26 129 334Total en principal 175 522 518 149 190 468Créances rattachées 1 293 782 1 464 192provisions 7 236 974 6 528 980Valeur nette 169 579 326 144 125 679Opérations de crédit bailCrédit-bail immobilier 1 808 350 1 587 676Crédit-bail mobilier, Loa et opérations assimilées 7 977 650 8 108 265Total en principal 9 786 000 9 695 940Créances rattachées 7 884 11 126provisions 380 570 360 694Valeur nette 9 413 315 9 346 372Total 178 992 641 153 472 051

Pays31/12/2009 31/12/2008

Encours sains Encours dépréciés

Provisions individuelles

Provisions collectives Encours sains Encours

dépréciésProvisions

individuellesProvisions collectives

Maroc 143 298 473 6 736 519 4 515 306 589 263 126 889 730 5 868 816 4 277 203 490 539tunisie 13 635 211 1 480 551 847 953 171 865 11 720 600 1 545 200 787 135 218 382afrique subsaharienne 14 781 438 1 750 598 1 482 625 6 788 7 115 765 1 435 220 1 101 742 10 773europe 1 672 148 4 426 3 744 - 910 670 4 586 3 901 - autres 1 949 154 - - - 3 395 433 388 - - Total en principal 175 336 424 9 972 094 6 849 628 767 915 150 032 198 8 854 210 6 169 981 719 693Créances rattachées 1 301 667 1 475 317

Valeurs nettes au bilan 176 638 091 9 972 094 6 849 628 767 915 151 507 515 8 854 210 6 169 981 719 693

2.4.2 Prêts et créances sur la clientèle par zone géographique au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

2.3.2 Ventilation des prêts et créances sur les établissements de créditpar zone géographique au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

31/12/2009 31/12/2008Maroc 12 745 425 15 208 829tunisie 1 533 924 957 031afrique subsaharienne 4 621 610 1 159 238europe 7 432 312 6 939 127autres 751 924 1 266 173Total en principal 27 085 195 25 530 400Créances rattachées 230 295 250 012provisions 74 618 76 891Valeurs nettes au bilan 27 240 871 25 703 520

2.3.3 Ventilation des prêts et créances par durée restant à courir (en milliers de dirhams)

< = 3mois Entre 3 mois et 1an Entre 1 an et 5 ans > 5 ans Total

prêts et créances sur les établissements de crédit 21 668 041 2 982 496 2 028 528 331 512 27 010 577

2.4.3 Prêts et créances sur la clientèle par agent économique au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

31/12/2009 31/12/2008

entreprises 128 956 795 109 769 994dont Grandes entreprises 97 774 967 89 204 332particuliers 48 734 179 42 226 740Total en principal 177 690 974 151 996 733Créances rattachées 1 301 667 1 475 317Valeurs nettes au bilan 178 992 641 153 472 051

comptes consolidés au 31 décembRe 2009

Page 173: Awb 2009 vf fr

173

2.4.4 Ventilation des prêts et créances par durée restant à courir (en milliers de dirhams)

< = 3mois Entre 3 mois et 1an Entre 1 an et 5 ans > 5 ans Total

prêts et créances émis sur la clientèle 46 916 031 24 634 104 52 526 771 51 259 518 175 336 424La juste valeur des encours sains des prêts et créances sur la clientèle et sur les établissements de crédit est estimée à 201 596 millions de dirhams.

2.5 Impôts courants et impôts différés

2.5.1 Impôts courants et impôts différés au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

31/12/2009 31/12/2008

impôts courants 60 972 37 766impôts différés 732 402 781 239Actifs d’impôts courants et différés 793 374 819 005impôts courants 804 006 476 826impôts différés 1 498 993 1 461 961Passifs d’impôts courants et différés 2 302 999 1 938 788

2.5.3 Le taux effectif d'impôt au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

31/12/2009 31/12/2008

Résultat net 4 590 892 3 637 363Charge d’impôt sur les bénéfices 2 276 792 1 862 183Taux d'impôt effectif moyen 33,2% 33,9%

31/12/2009 31/12/2008

Charge d'impôts courants -2 286 326 -1 550 018Charge nette d'impôts différés de l'exercice 9 535 -312 165

Charges nette de l’impôt sur les bénéfices -2 276 792 -1 862 183

2.5.2 Charge nette de l'impôt sur les bénéfices au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Analyse du taux effectif d'impôt31/12/2009 31/12/2008

taux d'impôt en vigueur 37,0% 37,0%différentiel de taux d'imposition des entités étrangères -0,3% -0,6%imposition forfaitaire -0,1% -0,2%différences permanentes -0,5% -4,7%Changement de taux déficit reportable autres éléments -2,9% 2,4%Taux d'impôt effectif moyen 33,2% 33,9%

2.6 Comptes de régularisation et autres actifs

2.6.1 Comptes de régularisation et autres actifs au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

31/12/2009 31/12/2008

Autres Actifs 3 452 175 3 129 211débiteurs divers 1 675 330 1 352 702Valeurs et emplois divers 186 928 216 266autres actifs d'assurance 1 406 193 1 353 163autres 183 724 207 079Comptes de régularisation 3 087 679 2 075 552produits à recevoir 1 152 897 608 083Charges constatées d'avance 103 860 140 752autres comptes de régularisation 1 830 923 1 326 717Total 6 539 854 5 204 763

Comptes ConsolidésRappoRt de Gestion 2009 173

Page 174: Awb 2009 vf fr

2.6.2 Comptes de régularisation et autres passifs au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

31/12/2009 31/12/2008

Autres Passifs 3 998 196 3 007 403opérations diverses sur titres 57 802 8 950Créditeurs divers 3 666 516 2 716 786autres passifs d'assurance 273 878 281 668Comptes de régularisation 4 483 089 2 059 645Charges à payer 756 006 715 915produits constatés d'avance 199 719 196 311autres comptes de régularisation 3 527 364 1 147 419Total 8 481 286 5 067 048

Les autres comptes de régularisation Actif et Passif comprennent essentiellement les opérations qui ne sont pas définitivement imputées au moment de leur enregistrement au bilan. Ces derniers sont réimputés à leurs comptes définitifs dans les plus brefs délais

2.7 Participations dans les entreprises mises en équivalence (en milliers de dirhams)

Valeur de mise en équivalence Résultat Total bilan Revenu (CA)

Quote-part de résultat dans les

sociétés MEEsociétés financièresociétés non financières 97 734 37 174 647 125 266 690 12 394

Valeur nette au bilan des quotes-parts dans les sociétés MEE 97 734 37 174 647 125 266 690 12 394

La participation du groupe dans les sociétés mises en équivalence concerne uniquement la sociéte Moussafir Hotels.

2.8 Immeubles de placement (en milliers de dirhams)

31/12/2008 Variation périmètre Acquisitions Cessions et

échéancesAutres

mouvements 31/12/2009

Valeur brute 950 180 1 733 142 774 66 628 238 231 1 266 290 amortissements et provisions 158 849 1 733 23 701 2 424 6 982 188 842

Valeur nette au bilan 791 331 - 119 073 64 204 231 249 1 077 449

Les immeubles de placement sont comptabilisés au coût selon une approche par composants.

Le mode de calcul des amortissements pratiqué est linéaire. Les durées d'amortissements retenues correspondent aux durées d'utilité par composants suivantes :

Composants Durée annuelle d'amortissementGRos oeUVRes 50 etanCHeite 20aGenCeMents/aMenaGeMents 15instaLLations teCHniQUes 20MenUiseRie inteRieURe et eXteRieURe 15

La valeur de marché des terrains et constructions classés en immeubles de placement est estimée en 2009 à 1 480 millions de dH.

31/12/2009 31/12/2008

Valeur Brute

Cumul des amortissements

et pertes de valeur

Valeur Nette Valeur Brute

Cumul des amortissements

et pertes de valeur

Valeur Nette

terrains et constructions 2 480 881 730 451 1 750 429 2 794 525 608 830 2 185 695equipement Mobilier, installation 2 490 202 1 844 891 645 311 2 279 306 1 692 397 586 909Biens mobiliers donnés en location 506 133 187 707 318 426 551 291 163 476 387 815autres immobilisations 3 239 172 1 463 030 1 776 142 2 009 857 840 249 1 169 608Total Immobilisations corporelles 8 716 388 4 226 080 4 490 309 7 634 979 3 304 952 4 330 027Logiciels informatiques acquis 1 048 091 397 521 650 570 703 535 385 047 318 488autres immobilisation incorporelles 1 034 960 462 777 572 183 900 876 316 728 584 148

Total Immobilisations incorporelles 2 083 051 860 298 1 222 753 1 604 411 701 775 902 636

2.9 Immobilisations corporelles et incorporelles2.9.1 Immobilisations corporelles et incorporelles au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

comptes consolidés au 31 décembRe 2009

Page 175: Awb 2009 vf fr

175

Composants Durée annuelle d'amortissementConstructions par composant 15-50 ansequip. Mobilier, installation 4-10 ansBiens mobiliers donnés en location n/aautres immobilisations 15-20 ans

Composants Durée annuelle d'amortissement

Gros Œuvre 50etanchéité 20agencement aménagement intérieur 15installations techniques fixes 20Menuiserie 15

par ailleurs les composants des constructions ont été amortis de la façon suivante :

Le groupe a choisi de ne pas activer les coûts d'emprunts. Ces derniers sont passés directement en charges de l'exercice.

attijariwafa bank a opté pour une évaluation au coût de l'ensemble des immobilisations.

L'amortissement est linéaire et s'étale sur les durées d'utilités suivantes :

Immobilisations corporelles :

Logiciels informatiques acquis 5 ansLogiciels informatiques produits par l'entreprise n/aautres immobilisation incorporelles 15-20 ans

Le groupe attijariwafa bank n'a pas généré en interne d'immobilisations incorporelles. Les durées d'utilitées de ces immobilisations sont les suivantes :

Immobilisations incorporelles hors goodwill :

Durée résiduelle

Pour le bailleur

Montant des paiements futurs minimaux à recevoir au titre

des contrats de location simple non résiliables

1 an 25 468> 1 an 5 ans 275 791> 5 ansTotal 301 259

2.9.2 Locations simple : informations complémentaires (en milliers de dirhams)

31/12/2008 Variation périmètre Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2009

Valeur brute 5 055 213 1 564 471 -1 294 -209 479 6 408 911

Cumul des pertes de valeurs

Valeur nette au bilan 5 055 213 1 564 471 -1 294 -209 479 6 408 911

2.10 Ecarts d'acquisitions au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Le Groupe attijariwafa bank opère régulièrement des tests de dépréciation pour s’assurer que la valeur comptable des Goodwill (GW) est supérieure à leur valeur recouvrable.dans le cas contraire, une dépréciation devrait être constatée. pour l'exercice 2009, aucune dépréciation n'a été constatée.

31/12/2009 31/12/2008

Valeurs données en pension 1 688 285 992instruments dérivés 2 144 200 2 515 076

Juste valeur au bilan 2 145 888 2 801 068

2.11.1 Passifs financiers à la juste valeur par résultat au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

2.11 Passifs financiers à la juste valeur par résultat

Valeur comptable MontantnotionnelPar type de risque Actifs Passifs

instruments dérivés de taux de change 169 513 131 547 16 383 968instruments dérivés de taux d'intérêt 234 449 796 922 7 486 640dérivés sur matières premières 1 050 577 1 041 979 15 846 253autres instruments dérivés 901 967 173 752 1 904 984Total 2 356 507 2 144 200 41 621 845

2.11.2 Instruments dérivés par type de risque au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Comptes ConsolidésRappoRt de Gestion 2009 175

Page 176: Awb 2009 vf fr

31/12/2009 31/12/2008Établissements de créditsComptes et emprunts 18 557 233 15 349 752Valeurs données en pension 7 344 817 9 638 810Total en principal 25 902 050 24 988 561dettes rattachées 191 378 252 146Valeur au bilan 26 093 428 25 240 708Opérations internes au groupeComptes ordinaires créditeurs 1 705 218 1 014 416Comptes et avances à terme 23 534 474 19 106 037dettes rattachées 45 122 118 906

2.12.1 Dettes envers les établissements de crédit au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

2.12 Dettes envers les établissements de crédit

2.12.2 Ventilation des dettes par durée restant à courir au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

< = 3mois Entre 3 mois et 1an Entre 1 an et 5 ans > 5 ans Total

dettes envers les établissements de crédit 13 387 750 4 103 367 8 155 199 255 734 25 902 050

31/12/2009 31/12/2008

Comptes ordinaires créditeurs 122 522 024 111 478 902Comptes d’épargne 52 254 462 49 997 288autres dettes envers la clientèle 8 685 200 7 152 832Valeurs données en pension 10 261 172 7 247 237Total en principal 193 722 858 175 876 259dettes rattachées 983 078 716 496

Valeur au bilan 194 705 935 176 592 755

2.13 Dettes envers la clientèle

2.13.1 Dettes envers la clientèle au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

31/12/2009 31/12/2008

Maroc 121 303 233 118 079 943 tunisie 15 178 294 14 929 273 afrique subsaharienne 21 450 302 10 170 769 europe 33 632 399 31 528 351 autres 2 158 631 1 167 923 Total en principal 193 722 858 175 876 259 dettes rattachées 983 078 716 496

Valeur au bilan 194 705 935 176 592 755

2.13.2 Ventilation des dettes envers la clientèle par zone géographique (en milliers de dirhams)

< = 3mois Entre 3 mois et 1an Entre 1 an et 5 ans > 5 ans Total

dettes envers la clientèle 152 726 938 23 334 440 11 592 140 6 069 340 193 722 858

2.13.4 Ventilation des dettes par durée restant à courir (en milliers de dirhams)

31/12/2009 31/12/2008entreprises 69 370 967 70 354 526

dont Grandes entreprises 35 224 650 59 679 283particuliers 124 351 891 105 521 733Total en principal 193 722 858 175 876 259Créances rattachées 983 078 716 496

Valeurs nettes au bilan 194 705 935 176 592 755

2.13.3 Ventilation des dettes envers la clientèle par agent économique (en milliers de dirhams)

comptes consolidés au 31 décembRe 2009

Page 177: Awb 2009 vf fr

177

Produits Charges Net

Commissions nettes sur opérations 1 287 468 86 195 1 201 274 avec les établissements de crédit 42 079 28 696 13 383 avec la clientèle 693 077 693 077 sur titres 154 285 18 954 135 331 de change 105 429 - 105 429 sur instruments financiers à terme et autres opérations hors bilan 292 599 38 544 254 054 Prestation de services bancaires et financiers 1 119 789 117 488 1 002 300 produits nets de gestion d’opCVM 244 970 16 786 228 184 produits nets sur moyens de paiement 682 751 99 198 583 554 assurance 80 209 80 209 autres 111 859 1 505 110 354 Produits nets de commissions 2 407 257 203 683 2 203 574

3.2 Commissions nettes au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

31/12/2009 31/12/2008

Autres dettes représentées par un titre 6 550 653 4 453 141titres de créances négociables 6 063 227 3 647 259emprunts obligataires 487 425 805 882

Dettes subordonnées 8 271 775 6 432 961emprunt subordonnés 8 271 775 6 432 961à durée déterminée 8 271 775 6 432 961à durée indéterminée

Titres subordonnésà durée déterminéeà durée indéterminée

Total 14 822 428 10 886 101

2.14 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Stock au 31/12/2008

Variation de périmètre Dotations Reprises

utiliséesReprises

non utiliséesAutres

variationsStock

au 31/12/2009

provision pour risques d’exécution des engagements par signature 310 072 2 846 238 613 2 009 76 314

provision pour engagements sociaux 231 231 27 125 26 202 922 -2 115 281 521provision pour litige et garanties de passif 243 671 11 977 112 456 88 403 57 788 -2 420 219 492autres provisions pour risques et charges 397 418 114 715 26 910 378 485 601

Provisions pour risques et charges 1 182 392 156 663 138 658 89 325 323 312 -2 148 1 062 927

2.15 Provisions pour risques et charges au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

31/12/2009 31/12/2008

Produits Charges Net Produits Charges NetOpérations avec la clientèle 10 445 330 3 156 183 7 289 148 9 113 670 2 605 853 6 507 817Comptes et prêts / emprunts 9 610 151 2 878 847 6 731 304 8 329 059 2 427 069 5 901 990opérations de pensions 13 048 277 335 -264 288 39 774 178 785 -139 011opérations de location-financement 822 132 822 132 744 837 744 837Opérations interbancaires 928 995 1 079 382 -150 387 1 215 610 1 114 426 101 184Comptes et prêts / emprunts 920 560 1 064 032 -143 472 1 198 671 1 106 584 92 087opérations de pensions 8 434 15 350 -6 915 16 939 7 842 9 096Emprunts émis par le groupe 693 992 -693 992 494 436 -494 436Actifs disponibles à la vente 923 772 923 772 848 030 848 030Total des produits et charges d'intérêts ou assimilés 12 298 097 4 929 556 7 368 541 11 177 309 4 214 716 6 962 594

3.1 Marge d’intérêt au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

3- Notes relatives au compte de résultat

Comptes ConsolidésRappoRt de Gestion 2009 177

Page 178: Awb 2009 vf fr

31/12/2009 31/12/2008

Produits Charges Nets Produits Charges Netsproduits nets de l’assurance 3 853 128 3 389 207 463 921 3 681 892 3 287 817 394 075produits nets des immeubles de placement 38 966 38 966 21 636 21 636produits nets des immobilisations en location simple 260 4 331 -4 071 -11 086 344 -11 430autres produits 445 393 328 123 117 271 465 106 340 235 124 871

Total des produits et charges d'intérêts ou assimilés 4 337 748 3 721 661 616 087 4 157 547 3 628 396 529 151

3.5 Produits et charges des autres activités au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

31/12/2009 31/12/2008

titres à revenus fixes 587 256 265 809 titres à revenus variables 99 433 71 240 instruments financiers dérivés 722 641 494 670 Réévaluation des positions de change manuel 100 933 112 642

Total 1 510 262 944 361

3.3 Gains et pertes nettes sur instruments financiers à la Juste Valeur par résultat au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

31/12/2009 31/12/2008

Produits des titres à revenu variable 288 400 266 198Resultats de cession 1 264 432 104 004plus-value 1 264 432 104 004Moins-valueGains ou pertes de valeur des titres à revenu variable 3 874 8 852

Total 1 556 706 379 054

3.4 Gains ou pertes nets sur les actifs financiers disponibles à la vente au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

31/12/2009 31/12/2008

primes acquise brutes 4 273 981 4 099 974 Variation des provisions techniques -1 827 963 -1 649 330 Charges des prestations des contrats -1 870 817 -1 876 311 Charges ou produits nets des cessions en réassurance -111 280 -180 259

Total 463 921 394 075

3.6 Produits nets de l’activité de l’assurance au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

31/12/2009 31/12/2008

Dotations aux provisions -1 480 598 -886 525 provisions pour dépréciation des prêts et créances -1 368 143 -638 392provisions engagements par signature -89 224autres provisions pour risques et charges -112 456 -158 909Reprises de provisions 1 113 154 1 370 715 Reprises de provisions pour dépréciation des prêts et créances 701 439 1 178 441Reprises de provisions engagements par signature 238 613 31 535Reprise des autres provisions pour risques et charges 173 102 160 739Variation des provisions -620 884 -1 116 479 pertes sur prêts et créances irrécouvrables non provisionnées -11 634 -31 386pertes sur prêts et créances irrécouvrables provisionnées -640 493 -1 138 684Récupérations sur prêts et créances amorties 119 646 187 449autres pertes -88 403 -133 858Coût du risque -988 329 -632 288

3.7 Coût de risque au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

comptes consolidés au 31 décembRe 2009

Page 179: Awb 2009 vf fr

179

31/12/2009 31/12/2008

Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitationplus-values de cession 5 724 4 583Moins-value de cession -11 986 -2 202Gains ou pertes sur autres actifs -6 262 2 382

3.8 Gains et pertes nettes sur les autres actifs au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

4. Information par pôle d'activitéL’information sectorielle d’attijariwafa bank est articulée autour des pôles d’activité suivants :

• Banque Maroc, Europe et Zone Offshore comprenant attijariwafa bank sa, attijariwafa bank europe, attijari international bank ainsi que les holdings portant des participations dans les filiales consolidées par le Groupe

• Sociétés de Financement Spécialisées comprenant les filiales marocaines de crédit à la consommation, crédits immobiliers,

leasing, factoring et transfert d’argent cash

• Banque de Détail à l’International comprenant attijari bank tunisie, et les banques de la zone subsaharienne

• Assurance et Immobilier comprenant notamment Wafa assurance.

Compte de produits et charges décembre 2009

Banque Maroc, Europe et Zone

Offshore

Sociétés de Financement

Spécialisées

Assurance et Immobilier

Banque de Détail à l'International Eliminations TOTAL

Marge d'intérêt 4 891 988 1 087 712 188 012 1 200 828 - 7 368 541Marge sur commissions 1 436 082 403 956 -34 782 706 594 -308 275 2 203 574produit net bancaire 7 782 211 1 775 342 1 737 187 2 006 262 -45 832 13 255 170Charges de fonctionnement 2 846 757 598 188 314 517 1 049 164 -45 832 4 762 794Résultat d'exploitation 4 078 115 831 109 1 394 657 557 670 - 6 861 552Résultat net 2 616 434 512 400 939 838 522 220 - 4 590 892Résultat net part du Groupe 2 582 192 363 291 744 820 250 533 - 3 940 837

Compte de produits et charges décembre 2009

Banque Maroc, Europe et Zone

Offshore

Sociétés de Financement

Spécialisées

Assurance et Immobilier

Banque de Détail à l'International Eliminations TOTAL

Marge d'intérêt 4 891 988 1 087 712 188 012 1 200 828 - 7 368 541Marge sur commissions 1 436 082 403 956 -34 782 706 594 -308 275 2 203 574produit net bancaire 7 782 211 1 775 342 1 737 187 2 006 262 -45 832 13 255 170Charges de fonctionnement 2 846 757 598 188 314 517 1 049 164 -45 832 4 762 794Résultat d'exploitation 4 078 115 831 109 1 394 657 557 670 - 6 861 552Résultat net 2 616 434 512 400 939 838 522 220 - 4 590 892Résultat net part du Groupe 2 582 192 363 291 744 820 250 533 - 3 940 837

Bilan décembre 2009Banque Maroc, Europe et Zone

Offshore

Sociétés de Financement Spécialisées

Assurance et Immobilier

Banque de Détail à

l'InternationalTOTAL

Total Bilan 195 830 780 22 709 284 19 367 165 52 439 993 290 347 222 dont Eléments d'Actif actifs financiers à la juste valeur par résultat 16 995 411 - 6 356 782 63 614 23 415 807 actifs disponibles à la vente 11 542 820 174 748 8 037 501 6 375 422 26 130 492

prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés 19 964 397 237 313 26 013 7 013 148 27 240 871

prêts et créances sur la clientèle 128 067 745 19 559 575 2 047 646 29 317 675 178 992 641 immobilisations corporelles 2 410 572 482 273 239 172 1 358 292 4 490 309 Eléments du Passif

dettes envers les établissements de crédit et assimilés 19 108 739 4 206 416 1 851 2 776 422 26 093 428

dettes envers la clientèle 155 415 094 853 154 2 439 38 435 248 194 705 935 provisions techniques des contrats d'assurance - - 15 628 317 - 15 628 317 dettes subordonnées 8 118 729 110 117 - 42 929 8 271 775Capitaux propres 17 266 394 1 954 481 3 080 465 2 480 879 24 782 219

Bilan décembre 2009Banque Maroc, Europe et Zone

Offshore

Sociétés de Financement Spécialisées

Assurance et Immobilier

Banque de Détail à

l'InternationalTOTAL

Total Bilan 195 830 780 22 709 284 19 367 165 52 439 993 290 347 222dontEléments d'Actifactifs financiers à la juste valeur par résultat 16 995 411 - 6 356 782 63 614 23 415 807actifs disponibles à la vente 11 542 820 174 748 8 037 501 6 375 422 26 130 492

prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés 19 964 397 237 313 26 013 7 013 148 27 240 871

prêts et créances sur la clientèle 128 067 745 19 559 575 2 047 646 29 317 675 178 992 641immobilisations corporelles 2 410 572 482 273 239 172 1 358 292 4 490 309Eléments du Passif

dettes envers les établissements de crédit et assimilés 19 108 739 4 206 416 1 851 2 776 422 26 093 428

dettes envers la clientèle 155 415 094 853 154 2 439 38 435 248 194 705 935provisions techniques des contrats d'assurance - - 15 628 317 - 15 628 317dettes subordonnées 8 118 729 110 117 - 42 929 8 271 775Capitaux propres 17 266 394 1 954 481 3 080 465 2 480 879 24 782 219

(en milliers de dirhams)

5. Engagements de financement et de garantie5.1 Engagements de financement au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

31/12/2009 31/12/2008Engagements de financement donnés 16 969 431 19 637 333

aux établissements de crédit 71 237 47 797a la clientèle 16 898 193 19 589 536

Engagements de financement reçus 1 249 827 1 484 945 des établissements de crédit 1 249 827 1 484 945de l'etat et d'autres organismes de garantie - -

Comptes ConsolidésRappoRt de Gestion 2009 179

Page 180: Awb 2009 vf fr

5.2 Engagements de garantie au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

31/12/2009 31/12/2008Engagements de garantie donnés 37 182 853 30 176 001

d’ordre des établissements de crédit 5 955 951 6 631 191d’ordre de la clientèle 31 226 902 23 544 810

Engagements de garantie reçus 29 816 379 22 539 863 des établissements de crédit 18 758 229 20 344 940de l'etat et d'autres organismes de garantie 11 058 150 2 194 923

Entreprises consolidées par intégration gobale

ActifPrêts, avances et titres 26 464 465Comptes ordinaires 2 393 153prêts 23 946 312titres 125 000Actif divers 67 765

Total 26 532 231Passif

Dépôts 25 978 177Comptes ordinaires 2 233 632autres emprunts 23 744 545

Dettes représentées par un titre 486 288Passif divers 67 765Total 26 532 231Engagements de financement et de garantie

engagements donnés 8 393 821engagements reçus 8 393 821

6.1.1 Relation entre les sociétés consolidées du groupe au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

6. Informations complémentaires6.1 Parties liéesLes transactions opérées entre attijariwafa Bank et les parties qui lui sont liées sont réalisées aux conditions de marché prévalant au moment de la réalisation de ces transactions.

Entreprises consolidées par intégration gobale

intérêts et produits assimilés 506 501intérêts et charges assimilées 506 501Commissions (produits) 393 282Commissions (charges) 85 007produits des autres activités 76 624Charges des autres activités 339 068autres charges 45 832

6.1.2 Eléments de résultat relatifs aux opérations réalisées avec les parties liées (en milliers de dirhams)

Relations avec les membres des organes d'administration et de direction :La rémunération du conseil d'administration d’Attijariwafa bank s’établit à 4 millions de dirhams, au titre des jetons de présence. Cette somme globale inclut tous les frais annexes inhérents aux déplacements liés au conseil.Par ailleurs, la rémunération brute annuelle des membres de direction (21 membres) au titre de l’exercice 2009 s’élève à 48.6 millions de dirhams contre 47,7 en 2008. Les prêts à ces membres totalisent 74.8 millions de dirhams à fin 2009 contre 69,9 en 2008.

comptes consolidés au 31 décembRe 2009

Page 181: Awb 2009 vf fr

181Comptes ConsolidésRappoRt de Gestion 2009

6.2 Wafa Assurance au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Bilan 31/12/2009 31/12/2008

Eléments d'Actifactifs disponibles à la vente 8 035 437 8 002 540prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés prêts et créances sur la clientèle 2 047 646 1 059 404immobilisations corporelles 205 854 152 383Eléments du Passifdettes envers les établissements de crédit et assimilés provisions techniques des contrats d'assurance 15 628 317 13 805 743Capitaux propres 1 559 915 1 429 515

Compte de produits et charges 31/12/2009 31/12/2008Marge d'intérêt 166 568 128 592Marge sur commissions -27 151 -18 463Résultat net des autres activités 509 500 495 606produit net bancaire 1 522 586 797 506Charges de fonctionnement -338 776 287 330Résultat d'exploitation 1 158 971 364 431Résultat net 704 152 124 920Résultat net part du Groupe 557 876 98 970

6.3.1 Regroupements d’entreprises :Dans le cadre de l’accord conclu avec le Crédit agricole

France SA, Attijariwafa bank au cours du deuxième semestre

2009 a procédé à la finalisation de l’acquisition des quatre

banques africaines suivantes :

- Union Gabonaise de Banque :

Acquisition de 58,71% du capital de la banque dont

l’intégration globale dans les comptes consolidés a conduit

à la comptabilisation d’un écart d’acquisition provisoire, à

l’actif du bilan, de l’ordre de 594 millions de dirhams.

- Crédit du Congo :

Acquisition de 91 % du capital de la banque dont l’intégration

globale dans les comptes consolidés a conduit à la

comptabilisation d’un écart d’acquisition provisoire, à l’actif

du bilan, de l’ordre de 409 millions de dirhams.

- Société Ivoirienne de Banque :

Acquisition de 51 % du capital de la banque dont l’intégration

globale dans les comptes consolidés a conduit à la

comptabilisation d’un écart d’acquisition provisoire, à l’actif

du bilan, de l’ordre de 457 millions de dirhams.

- Crédit du Sénégal :

Acquisition de 95 % du capital de la banque dont l’intégration

globale dans les comptes consolidés a conduit à la

comptabilisation d’un écart d’acquisition provisoire, à l’actif

du bilan, de l’ordre de 105 millions de dirhams.

L’acquisition de la Société Camerounaise de Banque sera

finalisée au cours de l’année 2010.

6.3.2 Dettes subordonnées et certificats de dépôt émis en 2009 :

6.3.2.1 Dettes subordonnées :

Au cours de l’exercice 2009, Attijariwafa bank a reçu l’aval

du CDVM pour l’émission de deux emprunts obligataires

subordonnés réservés aux investisseurs institutionnels en

date du 15 juin et du 29 décembre 2009.

Cette émission s’inscrit dans la poursuite par Attijariwafa bank

de la mise en place de sa stratégie de développement à

l’international, notamment à travers le renforcement de sa

présence au Maghreb et le développement des activités en

Afrique Centrale et Occidentale.

6.3 Autres informations complémentaires :

181

Page 182: Awb 2009 vf fr

comptes consolidés au 31 décembRe 2009

Le premier emprunt porte sur un montant global de 1

milliard de dirhams scindé en 10 000 obligations de valeur

nominale de 100 000 dirhams à maturité de 10 ans. Il est

ventilé en quatre tranches dont deux cotées à la bourse de

Casablanca (tranches A et B), les deux autres étant non

cotées (tranches C et D).

Le taux d’intérêt nominal relatif aux tranches A et C est fixe

et s’établit à 5 % dont une prime de risque de 100 points

de base, celui applicable aux tranches B et D est révisable

annuellement et s’élève pour la première année à 4,42 %

dont une prime de risque de 100 points de base.

Le résultat global des souscriptions des quatre tranches

est résumé dans le tableau suivant :

Tranche A Tranche B Tranche C Tranche DMontant souscrit 205 000 - 505 000 290 000

Le second, porte sur un montant global de 1 milliard de

dirhams scindé en 10 000 obligations de valeur nominale

de 100 000 DH à maturité de 7 ans.

Il est ventilé en quatre tranches dont deux cotées à la

bourse de Casablanca (tranches A et B), les deux autres

étant non cotées (tranches C et D).

Le taux d’intérêt nominal relatif aux tranches A et C est

fixe et s’établit à 4,76 % dont une prime de risque de 80

points de base, celui applicable aux tranches B et D est

révisable annuellement, son taux de référence est calculé

sur la base d’une moyenne composée des Taux Moyens

Pondérés (TMP JJ) observés entre le 25 décembre 2009

et le 25 décembre 2010 (ou le jour ouvré précédent si ce

dernier n’est pas un jour ouvré), tels que publiés sur le

site de Reuters.

Pour les années suivantes, le taux de référence est calculé

sur la base d’une moyenne composée des Taux Moyens

Pondérés (TMP JJ) observés entre le 25 décembre n (ou le

jour ouvré précédent si ce dernier n’est pas un jour ouvré)

et le 25 décembre n+1 (ou le jour ouvré précédent si ce

dernier n’est pas un jour ouvré) tels que publiés sur le site

de Reuters. Le taux de référence ainsi obtenu sera majoré

d’une prime de risque de 80 points de base.

Le résultat global des souscriptions des quatre tranches

est résumé dans le tableau suivant :

Tranche A Tranche B Tranche C Tranche D

Montant souscrit - - 50 000 950 000

6.3.2.2 Certificats de dépôts :

L’encours des certificats de dépôts d’Attijariwafa bank à fin

décembre 2009 s’élève à 4,2 milliards de dirhams.

Au cours de l’exercice 2009, 6.8 milliards de dirhams de

certificats ont été émis dont la maturité est comprise entre

15 jours et 5 ans et les taux entre 3.40 % et 4.50 %.

6.3.3 Le capital et résultat par action

6.3.3.1 Nombre d’actions et valeurs nominales :

Au 31 décembre 2009, le capital d’Attijariwafa bank est

constitué de 192 995 960 actions de 10 DH de nominal.

6.3.3.2 Actions Attijariwafa bank détenues par le Groupe :

A fin décembre 2009, le Groupe Attijariwafa bank détient

15 555 980 actions Attijariwafa bank représentant un montant

global de 2 052 millions de dirhams qui vient en déduction

des capitaux propres consolidés.

6.3.3.3 Résultat par action :

La banque n’a pas d’instruments dilutifs en actions

ordinaires. Par conséquent, le résultat dilué par action

est égal au résultat de base par action.

31 décembre 2009 31 décembre 2008

Résultat par action 20,42 16,16Résultat dilué par action 20,42 16,16

6.3.4 Avantages au personnelLes avantages postérieurs à l’emploi accordés par le

Groupe varient en fonction des obligations légales et de

la politique locale en la matière.

Page 183: Awb 2009 vf fr

183183Comptes ConsolidésRappoRt de Gestion 2009

Les salariés du groupe bénéficient d‘avantages à court

terme (congés payés, congés maladie), d’avantages à long

terme (médaille du travail "Ouissam Achoughl", prime

de pèlerinage) et d’avantages postérieurs à l’emploi à

cotisations ou prestations définies (indemnités de fin de

carrière, régimes de retraite complémentaire, couverture

maladie).

Les avantages à court terme sont comptabilisés en

charge de période par les différentes entités du groupe,

qui les accordent.

Régimes postérieurs à l’emploi à cotisations définies

Ces régimes se caractérisent par des versements de

cotisations périodiques à des organismes extérieurs

qui en assurent la gestion administrative et financière.

Ces régimes libèrent l’employeur de toute obligation

ultérieure, l’organisme se chargeant de verser aux

salariés les montants qui leur sont dus (CNSS, CIMR).

Les paiements du Groupe sont constatés en charge sur

la période à laquelle ils se rapportent.

Régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies

Ces régimes se caractérisent par une obligation de l’employeur

vis-à-vis des bénéficiaires ou futurs bénéficiaires. S’ils

ne sont pas entièrement préfinancés, ils donnent lieu à

constitution de provisions.

L’engagement actualisé est calculé selon la méthode

des unités de crédits projetées en tenant compte des

hypothèses actuarielles, d’augmentation de salaires,

d’âge de départ à la retraite, de mortalité, de rotation

ainsi que de taux d’actualisation.

Les modifications d’hypothèses actuarielles, ou la différence

entre ces hypothèses et la réalité, donnent lieu à des écarts

actuariels qui sont constatés en contrepartie du résultat

de l’exercice lors de leur survenance conformément aux

principes comptables appliqués par le Groupe.

Prime fin de carrière

Ces régimes prévoient le versement d’indemnités

forfaitaires calculées sur la base de l’ancienneté au sein

du Groupe des salariés et de leur salaire au moment du

départ en retraite.

Elle est servie aux employés qui arrivent à l’âge de

retraite. Le nombre d’années passées au service de la

compagnie donne droit à un nombre de mois de salaire.

La prime de fin de carrière est égale au produit des

éléments suivants :

- nombre de mois de salaire acquis par l’employé en

raison de son ancienneté à l’âge de retraite.

- salaire brut mensuel.

- probabilité d’être en vie à l’âge de retraite.

- probabilité d’être présent à la compagnie à l’âge de

la retraite.

- facteur d’actualisation des engagements portant sur n

qui est le nombre d’années restant à la retraite tenant

compte du taux de valorisation du salaire

Prime Ouissam Achoughl

Elle peut être servie plusieurs fois dans la vie d’un employé

au sein de la compagnie. Le nombre d’années passées

au service de la compagnie donne droit à un nombre de

mois de salaire. La prime Ouissam Achoughl à 15 ans

d’ancienneté par exemple est le produit des éléments

suivants :

- nombre de mois de salaire acquis par l’employé

correspondant à 15 ans d’ancienneté

- salaire brut mensuel.

- probabilité d’être en vie à 15 ans d’ancienneté.

- probabilité d’être présent à la compagnie

- facteur d’actualisation des engagements portant sur n qui

est le nombre d’années restant à 15 ans d’ancienneté

183

Page 184: Awb 2009 vf fr

(en milliers de dirhams)

comptes consolidés au 31 décembRe 2009

tenant compte du taux de valorisation du salaire.

Hypothèses de calcul :

31 décembre 2009 31 décembre 2008début de période 01 janvier 2009 01 janvier 2008Fin de période 31 décembre 2009 31 décembre 2008

taux d'actualisation 3,81% 4,18%

taux d'augmentation des salaires

4,00% 4,00%

taux de rendement attendu des actifs de couverture

na na

Les résultats des calculs sont comme suit :

(en milliers de dirhams)

Variation de la dette actuarielle

31 décembre

2009

31 décembre

2008

Dette actuarielle N-1 231 231 204 096Coût des services rendus sur la période 13 927 12 459

effet de l'actualisation 3 476 -6 738Cotisations de l'employé - 0Modification/réduction/liquidation de plan - 0

acquisition, cession (modification du périmètre de consolidation) 27 125 23 234

indémnité de cessation d'activité - 0prestations versées (obligatoire) - 0Gains/pertes actuarielles 5 761 -1 821Dette actuarielle N 281 521 231 231

Charge comptabilisée31

décembre 2009

31 décembre

2008

Coût des services rendus sur l'exercice -13 927 -12 453

effet de l'actualisation -3 476 6 728Rendements attendus des actifs sur la période - 0

amortissement du coûts des services passés - 0

amortissement des gains/pertes actuarielles - 0

Gains/pertes sur les réductions et liquidations - 0

Gains pertes sur les limitations de surplus -7 876 502

Charge nette comptabilisée au compte de résultat -25 280 -5 223

Page 185: Awb 2009 vf fr

185

6.4 Périmètre de consolidationDénomination Secteur d'activité (A) (B) (C) (D) Pays Méthode % Contrôle % IntérêtattiJaRiWaFa BanK Banque Maroc topattiJaRiWaFa eURope Banque France iG 100,00% 100,00%attiJaRi inteRnationaL BanK Banque Maroc iG 50,00% 50,00%CoMpaGnie BanCaiRe de L'aFRiQUe de L'oUest Banque (1) (6) sénégal iG 80,16% 49,00%attiJaRiBanK tUnisie Banque tunisie iG 54,56% 45,66%La BanQUe inteRnationaLe poUR Le MaLi Banque (1) Mali iG 51,00% 51,00%CRedit dU seneGaL Banque (1) sénégal iG 95,00% 95,00%Union GaBonaise de BanQUe Banque (1) Gabon iG 58,71% 58,71%CRedit dU ConGo Banque (1) Congo iG 91,00% 91,00%soCiete iVoiRienne de BanQUe Banque (1) Côte-d'ivoire iG 51,00% 51,00%WaFa saLaF Crédit à la consommation Maroc iG 50,94% 50,94%WaFa BaiL Leasing Maroc iG 97,83% 97,83%WaFa iMMoBiLieR Crédit immobilier Maroc iG 100,00% 100,00%attiJaRi iMMoBiLieR Crédit immobilier Maroc iG 100,00% 100,00%attiJaRi FaCtoRinG MaRoC Factoring Maroc iG 75,00% 75,00%WaFa CasH activités cash Maroc iG 99,13% 99,13%WaFa LLd Location longue durée Maroc iG 100,00% 100,00%attiJaRi FinanCes CoRp. Banque d'affaire Maroc iG 100,00% 100,00%WaFa Gestion Gestion d'actif Maroc iG 66,00% 66,00%attiJaRi inteRMediation intermédiation boursière Maroc iG 100,00% 100,00%FinanZiaRia spa société financière italie iG 100,00% 100,00%FCp seCURite opCVM dédié Maroc iG 79,23% 79,23%FCp optiMisation opCVM dédié Maroc iG 79,23% 79,23%FCp stRateGie opCVM dédié Maroc iG 79,23% 79,23%FCp eXpansion opCVM dédié Maroc iG 79,23% 79,23%FCp FRUCti VaLeURs opCVM dédié Maroc iG 79,23% 79,23%WaFa assURanCe assurance Maroc iG 79,23% 79,23%BCM CoRpoRation Holding Maroc iG 100,00% 100,00%WaFa CoRp Holding Maroc iG 100,00% 100,00%oGM Holding Maroc iG 100,00% 100,00%andaLUCaRtHaGe Holding (2) Maroc iG 83,70% 83,70%

KasoVi Holding (1) Îles vierges britaniques iG 50,00% 50,00%

saF Holding (1) France iG 99,82% 49,98%FiLaF Holding (1) sénégal iG 100,00% 50,00%CaFin Holding (3) sénégal iG 100,00% 100,00%MoUssaFiR Hôtellerie Maroc Mee 33,34% 33,34%sUd siCaR Capital risque tunisie iG 67,23% 30,70%panoRaMa société immobilière Maroc iG 79,23% 79,23%

A) Mouvements intervenus au premier semestre 2008B) Mouvements intervenus au second semestre 2008C) Mouvements intervenus au premier semestre 2009D) Mouvements intervenus au second semestre 2009

1 - Acquisition. 7 - Changement de méthode - Intégration proportionnelle à Intégration globale.2 - Création, franchissement de seuil. 8 - Changement de méthode - Intégration globale à Mise en équivalence.3 - Entrée de périmètre IFRS. 9 - Changement de méthode - Mise en équivalence à Intégration globale.4 - Cession. 10 - Changement de méthode - Intégration globale à Intégration proportionnelle.5 - Déconsolidation. 11 - Changement de méthode - Mise en équivalence à Intégration proportionnelle.6 - Fusion entre entités consolidées. 12 - Reconsolidation.

Comptes ConsolidésRappoRt de Gestion 2009 185

Page 186: Awb 2009 vf fr
Page 187: Awb 2009 vf fr

187

RappoRt généRaldes commissaiRes aux comptes

comptes sociaux au 31 décembRe 2009

187

aux actionnaires de attijariwafa bankCasablanca

RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTESEXERCICE DU 1ER JANVIER AU 31 DÉCEMBRE 2009

Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre assemblée Générale, nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints de attijariwafa bank, comprenant le bilan, le hors bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le tableau des flux de trésorerie, et l'état des informations complémentaires (etiC) relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2009. Ces états de synthèse font ressortir des capitaux propres et assimilés de KMad 26.103.930 dont un bénéfice net de KMad 2.797.007.

Responsabilité de la directionLa direction est responsable de l'établissement et de la présentation sincère de ces états de synthèse, conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d'un contrôle interne relatif à l'établissement et la présentation des états de synthèse ne comportant pas d'anomalie significative, ainsi que la détermination d'estimations comptables raisonnables au regard des circonstances.

Responsabilité de l'auditeurnotre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit. nous avons effectué notre audit selon les normes de la profession au Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique, de planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.

Un audit implique la mise en oeuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations fournies dans les états de synthèse. Le choix des procédures relève du jugement de l'auditeur, de même que l'évaluation du risque que les états de synthèse contiennent des anomalies significatives. en procédant à ces évaluations du risque, l'auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l'entité relatif à l'établissement et la présentation des états de synthèse afin de définir des procédures d'audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité de celui-ci.Un audit comporte également l'appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l'appréciation de la présentation d'ensemble des états de synthèse.nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Opinion sur les états de synthèse

nous certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont réguliers et sincères et donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de attijariwafa bank au 31 décembre 2009 conformément au référentiel comptable admis au Maroc.

Vérifications et informations spécifiquesnous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et nous nous sommes assurés notamment de la concordance des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'administration destiné aux actionnaires avec les états de synthèse de la banque.

Conformément aux dispositions de l'article 172 de la loi 17-95 telle que modifiée et complétée, nous portons à votre connaissance que la banque a acquis au cours de l'exercice :

- 95% du capital du Crédit du sénégal pour MMad 290,- 91% du capital du Crédit du Congo pour MMad 580,- 58,71% du capital de l'Union Gabonaise des Banques pour MMad 824,- 51% du capital de la société ivoirienne de Banque pour MMad 648.

Casablanca, le 26 mars 2010

Les Commissaires aux Comptes

288, Bd Zerktouni20000 Casablanca - MAROC

37 Bd. Abdellatif Ben Kaddour20 050 Casablanca - MAROC

Comptes SociauxRappoRt de Gestion 2009 187

Page 188: Awb 2009 vf fr

comptessociaux au 31 décembRe 2009

Publication des comptes1. Présentation

attijariwafa bank est une société de droit commun constituée au Maroc. Les états de synthèse comprennent les comptes du siège ainsi que les agences établies au Maroc à l’étranger et les succursales de Bruxelles. Les opérations et soldes significatifs internes entre les entités marocaines et les succursales à l’étranger sont éliminés.

2. Principes généraux

Les états de synthèse sont établis dans le respect des principes comptables généraux applicables aux établissements de crédit.

La présentation des états de synthèse d'attijariwafa bank est conforme aux dispositions du plan Comptable des Établissements de Crédit.

3. Créances et engagements par signature

présentation générale des créances

• Les créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle sont ventilées selon leur durée initiale ou l’objet économique des concours :

- créances à vue et à terme, pour les établissements de crédit,

- créances de trésorerie, crédits à l’équipement, crédit à la consommation, crédit immobilier et autres crédits pour la clientèle.

• Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n’ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

• Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs, sont enregistrées sous les différentes rubriques de créances concernées (établissements de crédit, clientèle).

• Les intérêts courus sur les créances sont portés en

compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

.Créances en souffrance sur la clientèle

• Les créances en souffrance sur la clientèle sont comptabilisées et évaluées conformément à la réglementation bancaire en vigueur.

Les principales dispositions appliquées se résument comme suit :

- les créances en souffrance sont, selon le degré de risque, classées en créances pré-douteuses, douteuses ou compromises.

Les créances en souffrance sont, après déduction des quotités de garantie prévues par la réglementation en vigueur, provisionnées à hauteur de :

- 20 % pour les créances pré-douteuses,

- 50 % pour les créances douteuses,

- 100 % pour les créances compromises.

Les provisions affectées relatives aux risques crédits sont déduites des postes d’actif concernés.

• dès le déclassement des créances en créances en souffrance, les intérêts sur créances ne sont plus décomptés et comptabilisés. ils sont constatés en produit à leur encaissement.

• Les pertes sur créances irrécouvrables sont constatées lorsque les chances de récupération des créances en souffrance sont jugées nulles.

• Les reprises de provisions pour créances en souffrance sont constatées lorsque les créances en souffrance ont connus une évolution favorable : remboursements effectifs (totaux ou partiels) de la créance ou une restructuration de la créance avec un remboursement partiel de la créance.

• La banque a procédé à un abandon de créances en souffrance par utilisation des provisions correspondantes constituées.

Page 189: Awb 2009 vf fr

189Comptes SociauxRappoRt de Gestion 2009

Cette opération a porté sur un montant de 439 millions de dH, sans se traduire par un impact sur le résultat de l’exercice.

4. Dettes à vue et à terme

Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont présentées dans les états de synthèse selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

- dettes à vue et à terme pour les établissements de crédit,

- comptes à vue créditeurs, comptes d’épargne, dépôts à terme et autres comptes créditeurs pour la clientèle.

sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie, les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs.

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

5. Portefeuille Titres

5.1. Présentation générale

Les opérations sur titres sont comptabilisées et évaluées conformément aux dispositions du plan Comptable des Établissements de Crédit.

Les titres sont classés d’une part en fonction de la nature juridique du titre (titre de créance ou titre de propriété) d’autre part en fonction de l’intention (titre de transaction, titre de placement, titre d’investissement, titre de participation).

5.2. Titres de transaction

sont inscrits dans ce portefeuille, les titres dont la liquidité est assurée et qui ont été acquis avec une intention de revente à brève échéance.

Ces titres sont enregistrés à leur valeur d’achat (coupon inclus). À chaque arrêté comptable, la différence entre cette valeur et la valeur de marché est inscrite directement en compte de résultat.

5.3. Titres de placement

sont inscrits dans ce portefeuille, les titres acquis dans un objectif de détention supérieur à 6 mois à l’exception des titres à revenus fixes destinés à être conservés jusqu’à leur échéance. Cette catégorie de titres comprend notamment les titres qui ne satisfont pas aux conditions nécessaires leur permettant d’être classés dans une autre catégorie de titres.

Les titres de créances sont enregistrés au pied de coupon. La différence entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement est amortie sur la durée résiduelle du titre.

Les titres de propriété sont enregistrés à leur valeur d’achat hors frais d’acquisition.

À chaque arrêté comptable la différence négative entre la valeur de marché et la valeur d’entrée des titres fait l’objet d’une provision pour dépréciation. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.

5.4. Titres d’investissement

Les titres d’investissement sont des titres de créance qui sont acquis ou qui proviennent d’une autre catégorie de titres, avec l’intention de les détenir jusqu’à l’échéance, pour procurer, sur une longue période, des revenus réguliers.

À leur date d’acquisition, ces titres sont enregistrés coupon exclu. La différence entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement est amortie sur la durée résiduelle du titre.

À chaque arrêté comptable, les titres sont maintenus pour leur valeur d’acquisition quelle que soit la valeur de marché du titre. en conséquence, la perte ou le profit latents ne sont pas enregistrés.

5.5. Titres de participation

sont inscrits dans cette catégorie, les titres dont la possession durable est estimée utile à la banque.

189

Page 190: Awb 2009 vf fr

À chaque arrêté comptable, leur valeur est estimée sur la base des éléments généralement admis : valeur d’usage, quote-part dans la situation nette, perspectives de résultats et cours de bourse. Les moins-values latentes donnent lieu, au cas par cas, à la constitution de provisions pour dépréciation.

5.6. Pensions livrées sont inscrits dans cette catégorie, les titres dont la possession durable est estimée utile à la banque.À chaque arrêté comptable, leur valeur est estimée sur la base des éléments généralement admis : valeur d’usage, quote-part dans la situation nette, perspectives de résultats et cours de bourse. Les moins-values latentes donnent lieu, au cas par cas, à la constitution de provisions pour dépréciation.

6. Les opérations libellées en devises

Les créances et les dettes ainsi que les engagements par signature libellés en devises étrangères sont convertis en dirhams au cours de change moyen en vigueur à la date de clôture.

La différence de change constatée sur les dotations des succursales à l’étranger et sur les emprunts en devises couverts contre le risque de change est inscrite au bilan dans la rubrique autres actifs ou autres passifs selon le sens. La différence de change résultant de la conversion des titres immobilisés acquis en devises est inscrite en écart de conversion dans les postes de titres concernés.

La différence de change sur les autres comptes tenus en devises est enregistrée en compte de résultat. Les produits et charges en devises étrangères sont convertis au cours du jour de leur comptabilisation.

7. La conversion des états financiers libellés en monnaie étrangère

La méthode utilisée pour convertir les états financiers libellés en monnaie étrangère est celle dite du « taux de clôture ».

Conversion des éléments du bilan et hors bilan

tous les éléments d’actif, de passif et de hors bilan des entités étrangères (succursales de Bruxelles) sont convertis sur la base du cours de la devise à la date de clôture.

Les capitaux propres (hors résultat de l’exercice) sont évalués aux différents cours historique. L’écart résultant de la correction (cours de clôture – cours historique) est constaté parmi les capitaux propres au poste « écart de conversion ».

Conversion des éléments du compte de résultat

À l’exception des dotations aux amortissements et provisions convertis au cours de clôture, l’ensemble des éléments du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la devise constatée sur l’exercice.

8. Les provisions pour risques généraux

Ces provisions sont constituées, à la discrétion des dirigeants, en vue de faire face à des risques futurs relevant de l’activité bancaire, actuellement non identifiés et non mesurables avec précision.Les provisions ainsi constituées font l’objet d’une réintégration fiscale.

9. Les immobilisations incorporelles etcorporelles

Les immobilisations incorporelles et corporelles figurent au bilan à la valeur d’acquisition diminuée des amortissements cumulés, calculés selon la méthode linéaire sur les durées de vie estimées.

Les immobilisations incorporelles ventilées en immobilisations d’exploitation et hors exploitation sont amorties sur les durées suivantes :

Nature Durée d’amortissement

- droit au bail non amortissable- Brevets et marques n/a- immobilisations en recherche

et développement n/a- Logiciels informatiques 6,67- autres éléments du fonds de commerce 5

Page 191: Awb 2009 vf fr

comptessociaux

au 31 décembRe 2009

191Comptes SociauxRappoRt de Gestion 2009

Les immobilisations corporelles ventilées en immobilisations d’exploitation et hors exploitation sont composées sont amorties sur les durées suivantes :

Nature Durée d’amortissement

- terrain non amortissable- immeubles d’exploitation 25- Mobilier de bureau 6,67- Matériel informatique 6,67- Matériel roulant 5- agencements, aménagement

et installations 6,67

10. Charges à répartir

Les charges à répartir enregistrent les dépenses qui, eu égard à leur importance et leur nature, sont susceptibles d’être rattachées à plus d’un exercice.

Les durées d’amortissement appliquées sont les suivantes :

Nature Durée d’amortissement

- Frais préliminaires 3- Frais d’acquisition des immobilisations 5- Frais d’émission des emprunts n/a- primes d’émission ou de

remboursement de titres de créance n/a- autres charges à répartir entre 3 et 5 ans selon le cas

11. Provisions réglementées

Les provisions réglementées sont constituées en application de dispositions législatives ou réglementaires, notamment fiscales. Leur constitution facultative relève d’une décision de gestion motivée notamment par le souci de bénéficier d’un avantage fiscal.

dès lors que les conditions de constitution et d’utilisation sont réunies et ayant été constituées pour bénéficier d’un avantage fiscal certain, les provisions réglementées, à l’exception des amortissements dérogatoires, ont un caractère de réserves libérées d’impôt.

12. Prise en charge des intérêts et commissions dans le compte de produits et charges

Intérêts

sont considérés comme intérêts les produits et charges calculés sur des capitaux effectivement prêtés ou empruntés.

sont considérés comme intérêts assimilés les produits et charges calculés sur une base prorata temporis et qui rémunèrent un risque. entrent notamment dans cette catégorie, les commissions sur engagements de garantie et de financement (caution, crédit documentaire …).

Les intérêts courus sur les capitaux effectivement prêtés ou empruntés sont constatés dans les comptes de créances et dettes rattachées les ayant générés par la contrepartie du compte de résultat.

Les intérêts assimilés sont constatés en produits ou en charges dès leur facturation.

CommissionsLes produits et charges, déterminés sur une base « flat » et qui rémunèrent une prestation de service, sont constatés en tant que commissions dès leur facturation.

13. Charges et produits non courants

ils représentent exclusivement les charges et produits à caractère extraordinaire et sont par principe rares puisque de nature inhabituelle et de survenance exceptionnelle.

191

Page 192: Awb 2009 vf fr

comptessociaux au 31 décembRe 2009

ACTIF 31/12/2009 31/12/2008

Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 11 073 971 13 526 335Créances sur les établissements de crédit et assimilés 37 210 728 36 298 288 . a vue 6 355 600 6 260 158 . a terme 30 855 128 30 038 130Créances sur la clientèle 122 321 368 108 423 229 . Crédits de trésorerie et à la consommation 44 002 865 47 817 661 . Crédits à l'équipement 34 396 158 21 694 743 . Crédits immobiliers 40 194 664 35 992 619 . autres crédits 3 727 681 2 918 206Créances acquises par affacturage 790 798Titres de transaction et de placement 37 649 961 27 330 344 . Bons du trésor et valeurs assimilées 24 369 175 17 084 825 . autres titres de créance 4 986 564 2 494 691 . titres de propriété 8 294 222 7 750 828Autres actifs 2 325 996 3 051 123Titres d'investissement - 2 764 282 . Bons du trésor et valeurs assimilées 1 326 682 . autres titres de créance 1 437 600Titres de participation et emplois assimilés 10 630 925 8 080 899Créances subordonnéesImmobilisations données en crédit-bail et en location 302 292 333 702Immobilisations incorporelles 1 748 994 1 654 129Immobilisations corporelles 2 616 074 2 571 696

Total de l'Actif 225 880 310 204 824 824

PASSIF 31/12/2009 31/12/2008

Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postauxDettes envers les établissements de crédit et assimilés 21 832 616 19 167 406 . a vue 3 279 834 2 573 927 . a terme 18 552 782 16 593 479Dépôts de la clientèle 154 216 342 151 664 393 . Comptes à vue créditeurs 84 654 088 82 959 987 . Comptes d'épargne 17 795 778 16 324 378 . dépôts à terme 45 115 781 46 197 069 . autres comptes créditeurs 6 650 695 6 182 959Titres de créance émis 4 311 376 3 333 868 . titres de créance négociables 4 311 376 868 333 3 . emprunts obligataires . autres titres de créance émis

Autres passifs 18 670 722 7 862 449Provisions pour risques et charges 745 324 466 105Provisions réglementées 83 333Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie Dettes subordonnées 8 118 729 6 094 079Ecarts de réévaluation 420 420Réserves et primes liées au capital 13 262 667 11 870 000Capital 1 929 960 1 929 960Actionnaires. Capital non versé (-)Report à nouveau (+/-) -4 853 -4 816Résultats nets en instance d'affectation (+/-)Résultat net de l'exercice (+/-) 2 797 007 2 357 627

Total du Passif 225 880 310 204 824 824

Bilan agrégé au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Page 193: Awb 2009 vf fr

HORS BILAN 31/12/2009 31/12/2008

ENGAGEMENTS DONNES 41 730 273 46 542 437engagements de financement donnés en faveur d'établissements de crédit et assimilés 1 211 43 789engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 13 511 736 17 518 057engagements de garantie d'ordre d'établissements de crédit et assimilés 5 755 938 6 017 737engagements de garantie d'ordre de la clientèle 22 461 388 22 962 854titres achetés à réméréautres titres à livrerENGAGEMENTS RECUS 15 556 918 20 551 268engagements de financement reçus d'établissements de crédit et assimilésengagements de garantie reçus d'établissements de crédit et assimilés 15 474 570 20 490 227engagements de garantie reçus de l'etat et d'organismes de garantie divers 82 348 61 040titres vendus à réméré autres titres à recevoir

Hors bilan agrégé au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

31/12/2009 31/12/2008

PRODUITS D'EXPLOITATION BANCAIRE 11 927 690 10 703 738intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 1 202 733 1 276 745intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 6 768 349 5 825 639intérêts et produits assimilés sur titres de créance 497 284 502 553produits sur titres de propriété 563 440 409 626produits sur immobilisations en crédit-bail et en location 103 704 97 729Commissions sur prestations de service 998 760 973 608autres produits bancaires 1 793 420 1 617 838CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE 4 877 113 4 136 014intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 658 435 390 823intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 2 711 104 2 174 578intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis 154 726 110 899Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location 89 489 78 901autres charges bancaires 1 263 358 1 380 813PRODUIT NET BANCAIRE 7 050 577 6 567 724produits d'exploitation non bancaire 673 017 63 879Charges d'exploitation non bancaire 56 292 8CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION 2 881 043 2 726 819Charges de personnel 1 286 307 1 206 955impôts et taxes 84 078 78 334Charges externes 1 117 635 1 059 879autres charges générales d'exploitation 15 804 37 819dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 377 218 343 832DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CREANCES IRRECOUVRABLES 1 798 805 1 748 893dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 823 398 950 985pertes sur créances irrécouvrables 605 337 656 803autres dotations aux provisions 370 070 141 106REPRISES DE PROVISIONS ET RECUPERATIONS SUR CREANCES AMORTIES 1 301 868 1 333 007Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 948 342 803 949Récupérations sur créances amorties 112 081 176 997autres reprises de provisions 241 446 352 062RESULTAT COURANT 4 289 323 3 488 889produits non courants 826 8 664Charges non courantes 40 120 92 990RESULTAT AVANT IMPOTS SUR LES RESULTATS 4 250 029 3 404 563impôts sur les résultats 1 453 022 1 046 936RESULTAT NET DE L'EXERCICE 2 797 007 2 357 627

Compte de produits et charges agrégé au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Comptes SociauxRappoRt de Gestion 2009 193

Page 194: Awb 2009 vf fr

comptessociaux au 31 décembRe 2009

I-TABLEAU DE FORMATION DES RÉSULTATS 31/12/2009 31/12/2008 + intérêts et produits assimilés 8 468 366 7 604 937 - intérêts et charges assimilées 3 524 265 2 676 300 MARGE D'INTERET 4 944 102 4 928 637 + produits sur immobilisations en crédit-bail et en location 103 704 97 729 - Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location 89 489 78 901Résultat des opérations de crédit-bail et de location 14 215 18 828 + Commissions perçues 998 760 975 305 - Commissions servies 4 751Marge sur commissions 998 756 974 554 + Résultat des opérations sur titres de transaction 443 755 348 515 + Résultat des opérations sur titres de placement 40 323 27 653 + Résultat des opérations de change 502 889 360 851 + Résultat des opérations sur produits dérivés 139 467 81 260Résultat des opérations de marché 1 126 434 818 277 + divers autres produits bancaires 563 440 409 899 - diverses autres charges bancaires 596 369 582 471PRODUIT NET BANCAIRE 7 050 577 6 567 724 + Résultat des opérations sur immobilisations financières 598 395 -56 551 + autres produits d'exploitation non bancaire 58 762 51 742 - autres charges d'exploitation non bancaire - Charges générales d'exploitation 2 881 043 2 726 819RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION 4 826 692 3 836 097 + dotations nettes des reprises aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance -368 312 -626 842

+ autres dotations nettes des reprises aux provisions -169 058 279 635RESULTAT COURANT 4 289 323 3 488 889RESULTAT NON COURANT -39 294 -84 326 - impôts sur les résultats 1 453 022 1 046 936RESULTAT NET DE L'EXERCICE 2 797 007 2 357 627

État des soldes de gestion au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

II - CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT 31/12/2008 31/12/2007

+ dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 377 218 343 832

+ dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières 8 194 69 874+ dotations aux provisions pour risques généraux 300 000+ dotations aux provisions réglementées+ dotations non courantes - Reprises de provisions 141 554 244 570 - plus-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles 5 335 2 950 + Moins-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles - plus-values de cession sur immobilisations financières 614 255 12 137 + Moins-values de cession sur immobilisations financières 56 292 8 - Reprises de subventions d'investissement reçues + CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT 2 777 567 2 511 685- Bénéfices distribués 964 980 964 980 + AUTOFINANCEMENT 1 812 587 1 546 705

Créances en souffrance sur la clientèle sociale au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Crédits par décaissement

Crédits par signature total

provisions Crédits par

décaissement

provisions Crédits par signature

total

déc-09 4 636 593 482 744 5 119 337 3 718 901 130 413 3 849 314

Tableau de présentation du chiffre d'affaires au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

2007 2008 2009

8 881 214 10 703 738 11 927 690

Page 195: Awb 2009 vf fr

31/12/2009 31/12/2008 1. (+) produits d'exploitation bancaire perçus 11 364 250 10 149 556 2. (+) Récupérations sur créances amorties 112 081 176 997 3. (+) produits d'exploitation non bancaire perçus 54 253 57 456 4. (-) Charges d'exploitation bancaire versées (*) -5 004 926 -4 665 908 5. (-) Charges d'exploitation non bancaire versées 0 -8 6. (-) Charges générales d'exploitation versées -2 503 825 -2 382 987 7. (-) impôts sur les résultats versés -1 453 022 -1 046 936I. FLUX DE TRÉSORERIE NETS PROVENANT DU COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES 2 568 811 2 288 170

Variation des : 8. (±) Créances sur les établissements de crédit et assimilés -912 440 -4 798 986

9. (±) Créances sur la clientèle -13 107 341 -21 454 23310. (±) titres de transaction et de placement -7 555 335 -11 061 77111. (±) autres actifs 725 127 -307 64312. (±) immobilisations données en crédit-bail et en location 31 410 -88 69413. (±) dettes envers les établissements de crédit et assimilés 2 155 149 11 112 03314. (±) dépôts de la clientèle 3 062 009 15 244 60715. (±) titres de créance émis 977 508 1 620 63816. (±) autres passifs 10 808 273 4 485 355II. SOLDE DES VARIATIONS DES ACTIFS ET PASSIFS D'EXPLOITATION -3 815 640 -5 248 694III. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D'EXPLOITATION (I + II) -1 246 829 -2 960 52417. (+) produit des cessions d'immobilisations financières 1 534 954 415 16318. (+) produit des cessions d'immobilisations incorporelles et corporelles 18 217 81 29019. (-) acquisition d'immobilisations financières -3 532 311 -1 959 03020. (-) acquisition d'immobilisations incorporelles et corporelles -525 025 -554 50421. (+) intérêts perçus 118 16822. (+) dividendes perçus 563 440 409 626IV. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D'INVESTISSEMENT -1 940 725 -1 489 28723. (+) subventions, fonds publics et fonds spéciaux de garantie reçus24. (+) emission de dettes subordonnées 2 000 000 3 000 00025. (+) emission d'actions26. (-) Remboursement des capitaux propres et assimilés27. (-) intérêts versés -299 830 -151 45728. (-) dividendes versés -964 980 -964 980V. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES DE FINANCEMENT 735 190 1 883 563VI. VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE (III+IV+V) -2 452 364 -2 566 248VII. TRESORERIE A L'OUVERTURE DE L'EXERCICE 13 526 335 16 092 583VIII. TRESORERIE A LA CLOTURE DE L'EXERCICE 11 073 971 13 526 335(*) : y compris les dotations nettes de provisions

Tableau des flux de trésorerie au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

INDICATIONS DES DEROGATIONS JUSTIFICATIONS DES DEROGATIONS

INFLUENCE DES DEROGATIONS SUR LE PATRIMOINE, LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS

I. Dérogations aux principes comptables fondamentaux NÉANT NÉANT II. Dérogations aux méthodes d'évaluation NÉANT NÉANT

III. Dérogations aux règles d'établissement et de présentation des états de synthèse NÉANT NÉANT

État des dérogations au 31 décembre 2009

NATURE DES CHANGEMENTS JUSTIFICATIONS DES CHANGEMENTS

INFLUENCE SUR LE PATRIMOINE,LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS

I. Changements affectant les méthode d'évaluation NÉANT NÉANTII. Changements affectant les règles de présentation Reclassement des titres d’investissement vers les titres de transaction et de placement et vers les créances sur les établissements de crédit et assimilés

Conformité avec les IFRS NÉANT

État des changements de méthodes au 31 décembre 2009

Comptes SociauxRappoRt de Gestion 2009 195

Page 196: Awb 2009 vf fr

comptes sociaux au 31 décembRe 2009

Créances sur les établissements de crédit et assimilés au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

CRÉANCES

Bank Al-Maghrib, Trésor Public et

Service des Chèques Postaux

Banques au Maroc

Autres établisse-ments de crédit et assimilés au

Maroc

Établissementsde crédit à l’étranger

Total31/12/2009

Total31/12/2008

COMPTES ORDINAIRES DÉBITEURS 9 424 295 1 053 491 5 049 336 15 527 122 17 547 555VALEURS REÇUES EN PENSION 366 987 - au jour le jour 366 987 - à termePRÊTS DE TRÉSORERIE 1 724 344 15 378 196 627 999 17 730 539 17 619 988 - au jour le jour 39 498 236 987 276 485 539 678 - à terme 1 684 846 15 378 196 391 012 17 454 054 17 080 310PRÊTS FINANCIERS 2 549 680 10 424 244 12 973 924 12 388 552AUTRES CRÉANCES 145 573 10 629 427 156 629 165 554INTÉRÊTS COURUS À RECEVOIR 160 447 88 275 248 722 311 522CRÉANCES EN SOUFFRANCE

TOTAL 9 424 295 4 419 597 27 027 007 5 766 037 46 636 936 48 400 158

Créances sur la clientèle au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

CRÉANCES Secteur publicSecteur privé

Total31/12/2009

Total31/12/2008Entreprises

financièresEntreprises

non financières Autre clientèle

CRÉDITS DE TRÉSORERIE 298 842 301 285 35 831 055 1 463 775 37 894 957 42 579 384 - Comptes à vue débiteurs 298 842 301 285 12 493 628 1 463 775 14 557 530 20 125 695 - Créances commerciales sur le Maroc 3 814 379 3 814 379 4 461 718 - Crédits à l’exportation 335 146 335 146 549 064 - Autres crédits de trésorerie 19 187 902 19 187 902 17 442 907CRÉDITS À LA CONSOMMATION 5 430 755 5 430 755 4 611 499CRÉDITS À L’ÉQUIPEMENT 2 587 482 31 516 842 34 104 324 21 468 479CRÉDITS IMMOBILIERS 3 024 4 002 017 36 172 147 40 177 188 35 987 574AUTRES CRÉDITS 2 238 617 3 727 552 230 15 322 2 809 896 2 763 883CRÉANCES ACQUISES PAR AFFACTURAGE 790 798INTERÊTS COURUS À RECEVOIR 954 304 32 252 986 556 883 345CRÉANCES EN SOUFFRANCE 2 642 36 055 441 623 437 372 917 692 129 064 - Créances pré-douteuses - Créances douteuses - Créances compromises 2 642 36 055 441 623 437 372 917 692 129 064TOTAL 5 130 607 341 067 73 298 071 43 551 623 122 321 368 109 214 026

Ventilation des titres de transaction et de placement et des titres d’investissementpar catégorie d’émétteur au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

TITRESÉTABLISSEMENTS

DE CRÉDIT ET ASSIMILÉS

ÉMETTEURSPUBLICS

ÉMETTEURS PRIVÉS Total

31/12/2009Total

31/12/2008FINANCIERSNON

FINANCIERSTITRES CôTÉS 444 978 - 8 041 824 191 560 8 678 362 8 100 133 .Bons du trésor et valeurs assimilées - - .Obligations - - - - .Autres titres de créances 434 678 434 678 394 998 .Titres de Propriété 10 300 8 041 824 191 560 8 243 684 7 705 135 TITRES NON CôTÉS 794 083 25 090 086 6 032 3 081 398 28 971 599 21 994 493 .Bons du trésor et valeurs assimilées 24 369 175 24 369 175 18 411 507 .Obligations 673 114 720 911 1 162 822 2 556 847 1 253 904 .Autres titres de créances 119 969 1 875 070 1 995 039 2 283 389 .Titres de Propriété 1 000 6 032 43 506 50 538 45 693

TOTAL GÉNÉRAL 1 239 061 25 090 086 8 047 856 3 272 958 37 649 961 30 094 626

Page 197: Awb 2009 vf fr

Valeurs des titres de transaction, de placement et des titres d’investissement au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

TITRES Valeurcomptable brute Valeur actuelle Valeur de

remboursementPlus-values

latentesMoins-values

latentes Provisions

TITRES DE TRANSACTION 26 631 314 26 631 314 - - - - .BONS ET VALEURS ASSIMILEES 16 077 527 16 077 527 - - - .OBLIGATIONS 53 644 53 644 - - - .AUTRES TITRES DE CRÉANCES 2 309 748 2 309 748 - - - .TITRES DE PROPRIÉTÉ 8 190 395 8 190 395 - - - TITRES DE PLACEMENT 11 040 406 11 018 647 - - 21 759 21 759 .BONS ET VALEURS ASSIMILEES 8 294 320 8 291 648 - 2 672 2 672 .OBLIGATIONS 2 508 272 2 503 202 - 5 070 5 070 .AUTRES TITRES DE CRÉANCES 119 969 119 969 - - - .TITRES DE PROPRIÉTÉ 117 845 103 828 - 14 017 14 017 TITRES D'INVESTISSEMENT - - - - - - .BONS ET VALEURS ASSIMILEES - - - - - .OBLIGATIONS - - - .AUTRES TITRES DE CRÉANCES - - - - -

Détail des autres actifs au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

ACTIFMontant au 31/12/2009

Montant au 31/12/2008

INSTRUMENTS OPTIONNELS ACHETES 27 192 839OPERATIONS DEVERSES SUR TITRES (1)DEBITEURS DIVERS 225 234 964 728 Sommes dues par l'Etat 133 528 103 562 Sommes dues par les organismes de prévoyance Sommes diverses dues par le personnel Comptes clients de prestations non bancaires Divers autres débiteurs 91 706 861 166VALEURS ET EMPLOIS DIVERS 44 936 51 152COMPTES DE REGULARISATION 1 962 625 1 732 507 Comptes d'ajustement des opérations de hors bilan 224 857 163 707 Comptes d'écarts sur devises et titres 77 76 Résultats sur produits dérivés de couverture Charges à répartir sur plusieurs exercices 26 090 34 938 Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc 130 1 312 Produits à recevoir et charges constatées d'avance 940 117 743 494 Autres comptes de régularisation 771 354 788 978CREANCES EN SOUFFRANCE SUR OPERATIONS DIVERSES 93 174 109 897TOTAL 2 325 996 3 051 123

(1) PCEC 341,3463 et 3469 si débiteur

Créances subordonnees au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Créances

Montant Dont Entreprises liées et Apparentées

31/12/2009 31/12/2008 31/12/2009 31/12/2008

Brut Prov. Net Net Net Net1 2 3 4 5 6

Créances subordonnées auxétablissements de crédit et assimilés N E A N TCréances subordonnées à la clientèle

TOTAL

Comptes SociauxRappoRt de Gestion 2009 197

Page 198: Awb 2009 vf fr

comptessociaux au 31 décembRe 2009

NATURE

Montantbrut au

début de l’exercice

Montant des acqui-sitions au cours de l’exercice

Montantdes cessions ou retraits au cours de l’exercice

Montant brut à

la fin de l’exercice

Amortissements ProvisionsMontant net à la fin de

l’exercice

Dotation au titre de l’exercice

Cumul des

amortis-sements

Dotation au titre

del’exercice

Reprises de provi-

sions

Cumul des

provi-sions

IMMOBILISATIONS DONNÉES EN CRÉDIT-BAIL ET EN LOCATIONAVEC OPTION D’ACHAT

730 763 54 918 785 681 86 329 483 390 302 291

CRÉDIT-BAIL SUR IMMOBILISATIONS INCORPORELLESCRÉDIT-BAIL MOBILIER 702 825 53 482 756 307 86 318 461 454 294 853- Crédit-bail mobilier en cours 702 825 53 482 756 307 86 318 461 454 294 853- Crédit-bail mobilier loué- Crédit-bail mobilier non loué

après résiliationCRÉDIT-BAIL IMMOBILIER 25 647 25 647 11 21 936 3 711- Crédit-bail immobilier en cours- Crédit-bail immobilier loué 25 647 25 647 11 21 936 3 711- Crédit-bail immobilier non loué

après résiliationLOYERS COURUS À RECEVOIR LOYERS RESTRUCTURÉSLOYERS IMPAYÉS 2 291 1 436 3 727 3 727CRÉANCES EN SOUFFRANCEIMMOBILISATIONS DONNÉES EN LOCATION SIMPLEBIENS MOBILIERS EN LOCATION SIMPLEBIENS IMMOBILIERS EN LOCATION SIMPLELOYERS COURUS À RECEVOIRLOYERS RESTRUCTURÉSLOYERS IMPAYÉSLOYERS EN SOUFFRANCE

TOTAL 730 763 54 918 785 681 86 329 483 390 302 292

Immobilisations données en crédit-bail, en location avec option d’achat et en location simple au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Date de cessionou de retrait Nature Montant

brut

Amortisse-ments

cumulés

Valeurcomptable

nette

Produitde cession

Plus-values de cession

Moins-values

de cession

janvier 2009 PROP. Zahra bd kennedy 5 700 1 007 4 693 10 000 5 307

VILLA 5 700 1 007 4 693

janvier 2009 VEHICULE 198 198 0 28 28

FOURGON MASTER MILE 843 A 6 198 198 0

TOTAL 5 898 1 205 4 693 10 028 5 335 -

TOTAL GÉNÉRAL 5 898 1 205 4 693 10 028 5 335

Plus ou moins values sur cessions ou retraits d'immobilisations au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Page 199: Awb 2009 vf fr

199

Immobilisations incorporelles et corporelles au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

NATURE

Montant brut au

début de l’exercice

Montant des acquisi-

tions au cours de l’exercice

Montantdes cessions ou retraits au cours de l’exercice

Montant brut à la

fin de l’exercice

Amortissements et/ou provisions

Montant net à la

fin de l’exercice

Montant des amortisse-ments et/ou provisions

au début de l’exercice

Dotation au titre del’exercice

Montant des amortisse-ments sur immobili-

sations sorties

Cumul

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 1 962 553 216 456 4 906 2 174 103 308 424 116 685 - 425 109 1 748 994

- Droit au bail 252 110 39 719 - 291 829 - - - - 291 829

- Immobilisations en recherche et développement

- Autres immobilisations incorporelles d’exploitation 1 710 443 176 737 4 906 1 882 274 308 424 116 685 - 425 109 1 457 165

- Immobilisations incorporel-les hors exploitation

IMMOBILISATIONS CORPORELLES 5 009 513 312 887 9 181 5 313 219 2 437 817 260 533 1 206 2 697 145 2 616 074

- Immeubles d’exploitation 1 688 581 36 206 - 1 724 787 452 943 54 454 - 507 397 1 217 390 . Terrain d’exploitation 273 612 14 883 - 288 495 - - - - 288 495 . Immeubles d’exploitation.

Bureaux 1 339 158 21 322 - 1 360 480 403 368 51 788 - 455 156 905 324

. Immeubles d’exploitation. Logements de fonction 75 811 - - 75 811 49 575 2 666 - 52 241 23 570

- Mobilier et matériel d’exploitation 1 760 049 143 919 278 1 903 689 1 308 840 114 477 198 1 423 118 480 571

. Mobilier de bureau d’exploitation 373 254 31 651 - 404 905 260 945 26 534 - 287 479 117 425

. Matériel de bureau d’exploitation 817 014 45 404 80 862 338 645 752 43 568 - 689 320 173 018

. Matériel Informatique 560 482 66 432 - 626 914 392 894 44 023 - 436 917 189 997

. Matériel roulant rattaché à l’exploitation 9 299 432 198 9 533 9 249 351 198 9 402 131

. Autres matériels d’exploitation - - - - - - - - -

- Autres immobilisations corporelles d’exploitation 867 980 126 299 - 994 279 532 362 75 246 - 607 608 386 671

- Immobilisations corporel-les hors exploitation 692 903 6 463 8 902 690 464 143 672 16 357 1 007 159 022 531 442

. Terrains hors exploitation 219 947 - - 219 947 - - - - 219 947

. Immeubles hors exploitation 325 769 - 5 700 320 069 78 552 12 020 1 007 89 564 230 505

. Mobiliers et matériel hors exploitation 34 644 3 460 - 38 104 34 012 1 540 - 35 552 2 552

. Autres immobilisations corporel-les hors exploitation 112 542 3 003 3 202 112 343 31 109 2 796 - 33 905 78 438

TOTAL 6 972 066 529 343 14 087 7 487 322 2 746 241 377 218 1 206 3 122 253 4 365 068

Comptes SociauxRappoRt de Gestion 2009 199

Page 200: Awb 2009 vf fr

Détail des titres de participation et emplois assimilés au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

DÉNOMINATION OU RAISON SOCIALE DE LA SOCIÉTÉ ÉMETTRICE

Secteurd'activité

Capital social

Part du capitaldétenue

Valeurcomptable

brute

Valeurcomptable

nette

Extrait des derniers états de synthèse de la société émettrice Produits

inscritsau CPC

del’exercice

Date de clôture del’exercice

Situation nette

Résultat net

A - Participations dans les entreprises liées 9 949 709 9 771 506 456 629

ATTIJARI FINANCES CORPORATE Banque d'Affaire 10 000 100,00% 10 000 10 000 51 462 13 787 35 000

OMNIUM DE GESTION MAROCAIN S.A."OGM" Holding 885 000 100,00% 2 047 900 2 047 900 - - 124 880

SOMACOVAM Gestion d'actif 5 000 100,00% 30 000 6 108 - - - WAFA GESTION Gestion d'actif 4 900 66,00% 236 369 236 369 170 520 44 592 29 431 ATTIJARI INVEST. 5 000 100,00% 5 000 5 000 17 455 1 441 -

WAFA BOURSE Intermediation de bourse 20 000 100,00% 40 223 40 223 48 344 3 151 -

WAFA PATRIMOINE Gestion de patrimoine 10 000 66,00% 1 700 1 700 - - -

STE MAROCAINE DE GESTION ET TRAI-TEMENT INFORMATIQUE "SOMGETI" Informatique 300 100,00% 100 100 - - -

ATTIJARI CAPITAL DEVELOPEMENT Capital risque 10 000 100,00% 10 000 10 000 - - - ATTIJARI PROTECTION Securite 4 000 83,75% 3 350 3 350 - - - BCM CORPORATION Holding 200 000 100,00% 200 000 200 000 - - 3 000 CASA MADRID DEVELOPPEMENT Capital développement 10 000 50,00% 5 000 4 765 - - - MEDI TRADE Trading 1 200 20,00% 240 137 - - - AL MIFTAH Immobilier 100 100,00% 244 71 71 -2 - WAFA COURTAGE 1 000 100,00% 2 397 2 397 10 891 9 715 - WAFA COMMUNICATION 3 000 86,67% 2 600 866 999 117 - WAFA FONCIERE Gestion immobiliere 17 000 100,00% 3 700 2 117 2 117 -65 -

WAFA INVESTISSEMENT Holding de promotion des investissements 55 000 100,00% 55 046 55 046 - - -

WAFA SYSTEMES CONSULTING Conseil en systemes informatique 5 000 99,88% 4 994 4 994 6 474 897 950

WAFA SYSTEMES DATA Informatique 1 500 100,00% 1 500 1 500 2 680 703 1 000

WAFA SYSTEMES FINANCES Ingenierie informatique 2 000 99,85% 2 066 2 066 2 372 93 -

WAFA TRUST Conseil et ingenierie financiere 5 000 100,00% 5 000 964 964 -298 -

WAFATRADE 1 000 100,00% - - -2 300 393 - ATTIJARIA AL AAKARIA AL MAGHRIBIA Sté Immobiliere 10 000 100,00% 9 999 6 517 - - -

SOCIETE IMMOBILIERE ATTIJARIA AL YOUSSOUFIA Sté Immobiliere 50 000 100,00% 51 449 51 449 - - -

STE IMMOB.BOULEVARD PASTEUR " SIBP" Sté Immobiliere 300 50,00% 25 25 - - -

SOCIETE IMMOBILIERE RANOUIL Sté Immobiliere 3 350 100,00% 11 863 3 901 - - -

SOCIETE IMMOBILIERE DE L'HIVERNAGE SA Sté Immobiliere 15 000 100,00% 15 531 1 679 - - -

SOCIETE IMMOBILIERE MAIMOUNA Sté Immobiliere 300 100,00% 5 266 4 542 - - -

STE IMMOBILIERE MARRAKECH EXPANSION Sté Immobiliere 300 100,00% 299 299 - - -

SOCIETE IMMOBILIERE ZAKAT Sté Immobiliere 300 100,00% 2 685 255 - - - AYK 100 100,00% 100 - -1 097 -5 - CAPRI Immobilier 124 000 99,76% 187 400 137 000 51 837 -15 511 - ATTIJARI IMMOBILIER Immobilier 125 000 100,00% 179 224 131 407 - - - ATTIJARI INTERNATIONAL BANK Banque offshore 3 000 KUSD 50,00% 13 183 13 183 - - - WAFACASH Monetique 35 050 99,13% 321 752 321 752 - - - WAFA IMMOBILIER Immobilier 50 000 100,00% 164 364 164 364 - - 45 513

WAFASALAF Crédit à la consommation 113 180 50,94% 634 783 634 783 1 058 959 268 426 44 778

comptessociaux au 31 décembRe 2009

Page 201: Awb 2009 vf fr

(Suite) Détail des titres de participation et emplois assimilés au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

DÉNOMINATION OU RAISON SOCIALEDE LA SOCIÉTÉ ÉMETTRICE

Secteurd'activité

Capital social

Part du capitaldétenue

Valeurcompta-

blebrute

Valeurcomptable

nette

Extrait des derniers états de synthèse de la société émettrice

Produitsinscrits

au CPC del’exer-

cice

Date de clôture

del’exercice

Situation nette

Résultat net

WAFA LLD Leasing 20 000 100,00% 20 000 20 000 27 306 3 353 - WAFABAIL Crédit-bail 150 000 57,83% 86 983 86 983 - - -

ANDALUMAGHREB Holding 1 000 KEUROS 100,00% 10 950 10 950 - - 168 903

ANDALUCARTAGE Holding 126 390 KEUROS 83,70% 1 190 815 1 190 815 - - -

ATTIJARIWAFA FINANZARIA SPA Societé financiere 600 KEURO 100,00% 6 590 6 590 - - -

ATTIJARIWAFA EURO FINANCES Holding 33 907 KEURO 100,00% 288 711 288 711 - - -

CAFIN Holding 1 122 000 KFCFA 100,00% 293 487 293 487 - - -

KASOVI Holding 50 KUSD 50,00% 731 264 731 264 63 829 214 8 418 818 3 175

BIM SA Banque 5 002 870 KFCFA 51,00% 687 577 687 577 - - -

SOCIETE IVOIRIENNE DE BANQUE Banque 4 000 000 KFCFA 51,00% 648 084 648 084 - -

CREDIT DU SENEGAL Banque 2 000 000 KFCFA 95,00% 289 665 289 665 - -

CREDIT DU CONGO Banque 2 222 000 KFCFA 91,00% 579 815 579 815 - -

UGB GABON Banque 7 400 000 KFCFA 58,71% 823 932 823 932 - -

WAFACAMBIO 100,00% 963 963 ATTIJARIWAFA BANK OFFSHORE TANGER 100,00% 5 842 5 842

B - Autres titres de participation 409 492 392 184 - 73 638 NOUVELLES SIDERURGIES INDUSTRIELLES Métallurgie 3 415 000 2,7% 92 809 92 809 - - 27 991

SNI Holding - 554 554 - - 23 SONASID Métallurgie - 28 391 19 325 - - 2 160 ATTIJARIWAFA BANK Banque - 623 513 - - 10 AGRAM INVEST 10 000 34,9% 3 286 1 059 3 032 -2 540 - AM INVESTISSEMENT MOROCCO Prise de participations 400 000 3,3% 13 000 13 000 - - - BOUZNIKA MARINA Promotion Immobilière 500 500 - - - C.M.K.D. 829 483 1,4% 11 280 11 280 - - 902 EUROCHEQUES MAROC 118 118 - - - FONDS D'INVESTISSEMENT IGRANE 72 500 18,3% 13 239 11 072 20 640 -4 960 - IMMOBILIERE INTERBANCAIRE "G.P.B.M."

Groupement profes-sionnel des Banques 19 005 20,0% 3 801 3 801 - - -

IMPRESSION PRESSE EDITION (IPE) Edition 400 400 - - - MOUSSAFIR HOTELS Hôtellerie 193 000 33,3% 64 343 64 343 269 506 25 518 8 506 SALIMA HOLDING Holding 150 000 13,3% 16 600 16 600 251 077 98 382 - S.E.D. FES 10 000 10,0% - - - - - SOUK AL MOUHAJIR 6 500 15,2% 991 991 - - - STE D'AMENAGEMENT DU PARC NOUACER"SAPINO" Promotion Immobilière 60 429 22,7% 13 714 13 714 142 854 67 980 20 571

TANGER FREE ZONE Promotion Immobilière 105 000 25,7% 28 306 28 306 205 893 47 968 2 700 TECHNOLOPARK COMPANY "MITC" Prestation de service 8 150 7 784 - - -

MAROCLEAR Dépositaire des Valeurs Mobilières 20 000 6,8% 1 342 1 342 137 480 33 330 -

HAWAZIN Immobilier 960 12,5% 704 - -3 293 249 - INTAJ Immobilier 576 12,5% 1 041 549 4 393 -41 -

EXP SERVICES MAROC S.A. Services de centralisa-tion des risques 20 000 3,0% 600 600 - - -

H PARTNERS 1 050 008 7,1% 75 000 72 823 - - - BANQUE D'AFFAIRE TUNISIENNE Banque 2 583 2 583 - - - VISA - - - - 89 CENTRE MONETIQUE INTERBANCAIRE Monétique 98 200 22,4% 22 000 22 000 - - 8 846

SOCIETE INTERBANK Gestion de cartes bancaires 11 500 16,0% 1 840 1 840 - - 1 840

SMAEX 37 450 11,4% 4 278 4 278 75 515 -7 706 -

C - Emplois assimilés 467 524 467 236 - C/C ASSOCIES 451 689 451 401

AUTRES EMPLOIS ASSIMILEES 15 835 15 835

Total Général 10 826 725 10 630 925 - - - 530 267

Comptes SociauxRappoRt de Gestion 2009 201

Page 202: Awb 2009 vf fr

Dépôts de la clientèle au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

DÉPôTS Secteur publicSecteur privé

Total31/12/2009

Total31/12/2008Entreprises

financièresEntreprises non

financières Autre clientèle

COMPTES A VUE CREDITEURS 719 794 7 874 154 17 430 068 64 057 223 90 081 239 82 273 723COMPTES D'EPARGNE 17 654 922 17 654 922 16 202 141DEPOTS A TERME 490 736 8 501 297 13 868 347 16 102 122 38 962 502 38 222 202AUTRES COMPTES CREDITEURS 50 183 221 511 5 831 310 547 691 6 650 695 14 339 877INTERETS COURUS A PAYER 866 984 866 984 626 450

TOTAL 1 260 713 16 596 962 37 129 725 99 228 942 154 216 342 151 664 393

NATURE TITRES

CARACTÉRISTIQUES

MONTANT

Dont Montant non amorti des primes d’émission ou de rem-

boursement

Date de jouissance

Date d’échéance

Valeur Nominale Unitaire

TauxMode de

rembour-sement

Entreprises liées

Autresapparentés

CERTIFICATS DE DEPOTS 14/05/08 14/05/10 605 000 4,25% IN FINE 605 000 85 000CERTIFICATS DE DEPOTS 9/02/09 8/01/10 200 000 4,05% IN FINE 200 000 100 000CERTIFICATS DE DEPOTS 18/02/09 18/02/10 100 000 4,00% IN FINE 100 000CERTIFICATS DE DEPOTS 16/03/09 16/06/10 350 000 4,05% IN FINE 350 000 350 000CERTIFICATS DE DEPOTS 24/04/09 23/04/10 420 000 3,75% IN FINE 420 000CERTIFICATS DE DEPOTS 4/05/09 4/05/11 679 000 4,05% IN FINE 679 000 320 000CERTIFICATS DE DEPOTS 11/05/09 11/05/10 210 000 3,75% IN FINE 210 000CERTIFICATS DE DEPOTS 14/09/09 1/09/11 240 000 4,00% IN FINE 240 000CERTIFICATS DE DEPOTS 21/10/09 21/10/14 200 000 4,30% IN FINE 200 000CERTIFICATS DE DEPOTS 26/10/09 26/04/10 180 000 3,45% IN FINE 180 000CERTIFICATS DE DEPOTS 26/10/09 26/10/10 80 000 3,62% IN FINE 80 000CERTIFICATS DE DEPOTS 27/11/09 12/01/10 775 000 3,45% IN FINE 775 000 450 000CERTIFICATS DE DEPOTS 30/11/09 31/05/10 190 000 3,55% IN FINE 190 000

TOTAL 4 229 000 1 305 000

Titres de créance émis au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Dettes envers les établissements de crédit et assimilés au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

DETTES

Établissements de crédit et assimilés au MarocÉtablis-sements

de crédit à l’étranger

Total 31/12/2009

Total 31/12/2008

Bank Al-Maghrib, Trésor Public et

Service des Chèques Postaux

Banquesau Maroc

Autres établisse-ments de crédit et

assimilés au Maroc

COMPTES ORDINAIRES CRÉDITEURS 578 500 393 109 971 609 1 628 574VALEURS DONNÉES EN PENSION 350 009 7 504 867 7 854 876 8 812 010 - au jour le jour 510 059 510 059 677 572 - à terme 350 009 6 994 808 7 344 817 8 134 438EMPRUNTS DE TRÉSORERIE 3 188 503 7 605 659 2 010 024 12 804 186 8 490 444 - au jour le jour 1 123 294 1 123 294 200 000 - à terme 2 065 209 7 605 659 2 010 024 11 680 892 8 290 444EMPRUNTS FINANCIERS 19 168 23 096 42 264 96 373AUTRES DETTES 42 161 12 202 54 363 47 608INTÉRÊTS COURUS À PAyER 24 575 80 742 105 317 92 398

TOTAL 411 338 10 730 147 8 184 159 2 506 971 21 832 616 19 167 406

comptessociaux au 31 décembRe 2009

Page 203: Awb 2009 vf fr

Provisions au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

PROVISIONS Encours 31/12/2008 Dotations Reprises Autres

variationsEncours

31/12/2009PROVISIONS, DÉDUITES DE L’ACTIF, SUR : 4 156 861 778 328 982 347 - 3 952 842 Créances sur les établissements de crédit et assimilésCréances sur la clientèle 3 861 062 766 958 909 113 3 718 908 Titres de placement 33 595 3 175 15 012 - 21 758 Titres de participation et emplois assimilés 245 827 8 194 58 221 195 800 Immobilisations en crédit-bail et en locationAutres actifs 16 377 - - 16 377 PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF 549 437 418 315 222 454 -26 745 324 Provisions pour risques d’exécution d’engagements par signature 113 203 56 439 39 229 130 413 Provisions pour risques de change - - - - Provisions pour risques généraux - 300 000 - 300 000 Provisions pour pensions de retraite et obligations similaires 83 902 8 965 10 362 82 505 Provisions pour autres risques et charges 268 999 52 911 89 530 -26 232 406 Provisions réglementées 83 333 - 83 333 - TOTAL GÉNÉRAL 4 706 298 1 196 643 1 204 800 -26 4 698 167

OBJETECONOMIQUE

MONTANTGLOBAL

MONTANT A FIN 2008

UTILISATION 2009

MONTANT A FIN 2009

SUBVENTIONS

NEANTFONDS PUBLICS AFFECTESFONDS SPECIAUX DE GARANTIETOTAL

Subventions fonds publics affectes et fonds speciaux de garantie au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Dettes subordonnées au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Monnaiede

l’emprunt

Montant enmonnaie

de l’emprunt

Cours

(1)Taux

Durée

(2)

Condition deremboursement

anticipé, subordination

et convertibilité

(3)

Montant del’emprunt en

monnaie nationale (ou contrevaleur

en kDH)

dont entreprises liées dont autres apparentés

Montant 2008 (en

contrevaleurkDH)

Montant 2009(en

contrevaleurkDH)

Montant 2008(en

contrevaleurkDH)

Montant 2009(en

contrevaleurkDH)

MAD 2 000 000 3,85% 7 ANS 2 000 000 MAD 1 000 000 5,10% 10 ANS 1 000 000 MAD 1 000 000 4,60% 5 ANS 1 000 000 MAD 1 120 400 5,60% 10 ANS 1 120 400 MAD 879 600 4,73% 10 ANS 879 600 MAD 1 000 000 5,00% 10 ANS 1 000 000 MAD 1 000 000 4,76% 7 ANS 1 000 000 TOTAL 8 000 000 8 000 000

(1) cours BAM au 31/12/2009 - (2) éventuellement indéterminée - (3) se référer au contrat de dettes subordonnées

Détail des autres passifs d'achat au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

PASSIF Montant au 31/12/2009 Montant au 31/12/2008INSTRUMENTS OPTIONNELS VENDUS 11 288OPERATIONS DIVERS SUR TITRES (1) 13 563 726 5 912 100CRÉDITEURS DIVERS 1 531 698 1 203 608 Sommes dues à l’État 850 767 562 096 Sommes dues aux organismes de prévoyance 62 530 52 510 Sommes diverses dues au personnel 186 943 179 852 Sommes diverses dues aux actionnaires et associés 2 131 1 689 Fournisseurs de biens et services 374 478 309 499 Divers autres créditeurs 54 849 97 963COMPTES DE RÉGULARISATION 3 564 010 746 741 Comptes d’ajustement des opérations de hors bilan 206 928 Comptes d’écarts sur devises et titres Résultats sur produits dérivés de couverture Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc Charges à payer et produits constatés d’avance 461 151 479 246 Autres comptes de régularisation 3 102 859 60 567TOTAL 18 670 722 7 862 449(1) PCEC 341, 343, 344, 3462 et 3464 si créditeur

Comptes SociauxRappoRt de Gestion 2009 203

Page 204: Awb 2009 vf fr

Capitaux propres au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

CAPITAUX PROPRES Encours 31/12/2008 Affectation du résultat Autres variations Encours 31/12/2009

Écarts de réévaluation 420 420Réserves et primes liées au capital 11 870 000 1 392 667 13 262 667Réserve légale 192 996 192 996Autres réserves 6 240 440 1 392 667 7 633 107Primes d’émission, de fusion et d’apport 5 436 564 5 436 564Capital 1 929 960 1 929 960 Capital appelé 1 929 960 1 929 960 Capital non appelé Certificats d’investissement Fonds de dotationsActionnaires. Capital non verséReport à nouveau (+/-) -4 816 -20 -17 -4 853Résultats nets en instance d’affectation (+/-)Résultat net de l’exercice (+/-) 2 357 627 -2 357 627 2 797 007

TOTAL 16 153 191 -964 980 -17 17 985 201

ENGAGEMENTS 31/12/2009 31/12/2008

ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE DONNÉS 42 213 080 46 995 078Engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés 1 211 43 789 Crédits documentaires import Acceptations ou engagements de payer 1 211 43 789 Ouvertures de crédit confirmés Engagements de substitution sur émission de titres Engagements irrévocables de crédit-bail Autres engagements de financement donnésEngagements de financement en faveur de la clientèle 13 511 736 17 518 058 Crédits documentaires import 11 610 629 14 920 755 Acceptations ou engagements de payer 1 901 107 2 597 303 Ouvertures de crédit confirmés Engagements de substitution sur émission de titres Engagements irrévocables de crédit-bail Autres engagements de financement donnésEngagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit et assimilés 5 755 939 6 017 737 Crédits documentaires export confirmés 28 698 Acceptations ou engagements de payer Garanties de crédits données Autres cautions, avals et garanties donnés 5 727 241 6 017 737 Engagements en souffranceEngagements de garantie d’ordre de la clientèle 22 944 194 23 415 495 Garanties de crédits données 3 084 536 2 555 390 Cautions et garanties en faveur de l’administration publique 13 161 886 12 659 915 Autres cautions et garanties données 6 214 966 7 747 550 Engagements en souffrance 482 806 452 641ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE REÇUS 15 556 918 20 551 268Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés Ouvertures de crédit confirmés Engagements de substitution sur émission de titres Autres engagements de financement reçusEngagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés 15 474 570 20 490 227 Garanties de crédits Autres garanties reçues 15 474 570 20 490 227Engagements de garantie reçus de l’État et d’organismes de garantie divers 82 348 61 040 Garanties de crédits 82 348 61 040 Autres garanties reçues

Engagements de financement et de garantie au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

comptessociaux au 31 décembRe 2009

Page 205: Awb 2009 vf fr

Opérations de change a terme et engagements sur produits dérivés au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Opérations de couverture Autres opérations

31/12/2009 31/12/2008 31/12/2009 31/12/2008

Opérations de change à terme 44 603 419 42 929 936

Devises à recevoir 10 266 584 6 337 056Dirhams à livrer 3 956 468 2 051 454Devises à livrer 18 282 187 19 387 731Dirhams à recevoir Dont swaps financiers de devises 12 098 179 15 153 695

Engagements sur produits dérivés 7 804 930 2 090 087

Engagements sur marchés réglementés de taux d'intérêt 61 573 694 725Engagements sur marchés de gré à gré de taux d'intérêt 5 970 051Engagements sur marchés réglementés de cours de change 288 097 235 126Engagements sur marchés de gré à gré de cours de changeEngagements sur marchés réglementés d'autres instruments 1 485 209 1 160 236Engagements sur marchés de gré à gré d'autres instruments

MONTANT

Engagements donnésTitres achetés à réméré

NÉANTAutres titres à livrer

Engagements reçusTitres vendus à réméré

NÉANTAutres titres à recevoir

Engagements sur titres au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Valeurs et sûretés reçues en garantie Valeur comptable nette

Rubriques de l'actif ou du hors bilan enregistrant

les créances ou les engagements par signature donnés

Montants des créances et des engagements par

signature donnés couverts

Bons duTrésor et valeurs assimiléesAutres titres N/DHypothèquesAutres valeurs et sûretés réelles

TOTAL

Valeurs et sûretés données en garantie Valeur comptable nette

Rubriques du passif ou du hors bilan

enregistrant les dettes ou les engagements par

signature reçus

Montants des dettes ou des engagements par signature reçus

couverts

Bons du Trésor et valeurs assimilées 1 656 197 Autres titres HypothèquesAutres valeurs et sûretés réelles 922 487 Autres valeurs et sûretés

TOTAL 2 578 684

Valeurs et sûretés reçues et données en garantie au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Comptes SociauxRappoRt de Gestion 2009 205

Page 206: Awb 2009 vf fr

comptessociaux au 31 décembRe 2009

D ≤ 1mois 1mois < D ≤ 3mois

3 mois < D ≤ 1 an

1 an < D ≤ 5 ans D > 5 ans TOTAL

ACTIFCréances sur les établissements de crédit et assimilés 27 402 189 5 342 191 2 198 742 1 707 981 36 651 103Créances sur la clientèle 33 394 470 4 238 808 9 011 719 28 566 587 44 635 141 119 846 725Titres de créance 9 225 006 998 631 10 904 977 7 391 803 8 620 930 37 141 347créances subordonnéesCrédit-bail et assimilé

TOTAL 70 021 665 10 579 630 22 115 438 37 666 371 53 256 071 193 639 175

PASSIFDettes envers les établissements de crédit et assimilés 9 011 121 3 447 242 2 198 742 5 907 981 20 565 086Dettes envers la clientèle 118 351 172 12 914 122 17 484 420 4 588 461 11 184 153 349 359Titres de créance émis 975 000 100 000 2 035 000 1 119 000 4 229 000Emprunts subordonnés 3 000 000 5 000 000 8 000 000

TOTAL 128 337 293 16 461 364 21 718 162 14 615 442 5 011 184 186 143 445

Ventilation des emplois et des ressources suivant la duree résiduelle au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Commentaires:- Les créances à moins d'un mois comprennent les comptes à vue sur les établissements de crédit, les comptes chèques et les comptes courants de la clientèle- Les dettes à moins d'un mois comprennent les dettes à vue sur les établissements de crédit, les comptes chèques et les comptes courants de la clientèle

BILAN 31/12/2009 31/12/2008

ACTIF : 29 744 294 23 269 381Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 83 153 98 282 Créances sur les établissements de crédit et assimilés 15 180 997 13 726 627 Créances sur la clientèle 6 018 655 4 836 138 Titres de transaction et de placement et d'investissement 2 672 956 394 998 Autres actifs 41 335 245 052 Titres de participation et emplois assimilés 5 723 316 3 944 477 Créances subordonnées Immobilisations données en crédit-bail et en location Immobilisations incorporelles et corporelles 23 882 23 807PASSIF: 9 166 259 5 648 233Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 7 152 254 3 308 490 Dépôts de la clientèle 1 959 788 1 196 497 Titres de créance émis Autres passifs 51 918 1 140 954 Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie Dettes subordonnées Capital et réserves Provisions 7 777 7 753 Report à nouveau -5 478 -5 461 Résultat netHORS BILAN : 32 460 582 27 685 287 Engagements donnés 19 536 132 12 951 372 Engagements reçus 12 924 450 14 733 915

Ventilation du total de l'actif, du passif et de l'hors bilanen monnaies étrangères au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

NOMBRE DE BENEFICIAIRE TOTAL ENGAGEMENT

9 29 352 260

Concentration des risques sur un même bénéficiaire au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Page 207: Awb 2009 vf fr

31/12/2009 31/12/2008Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 6 768 349 5 825 639 dont : Intérêts 6 579 643 5 634 553 Commissions sur engagements 188 706 191 086 Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 1 202 733 1 276 745 dont : Intérêts 1 184 527 1 265 913 Commissions sur engagements 18 206 10 832 Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 497 284 502 553 INTERETS ET PRODUITS ASSIMILES 8 468 366 7 604 937 Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 2 711 104 2 174 578 Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 658 435 390 823 Intérêts et charges assimilés sur titres de créance 154 726 110 899 INTERETS ET CHARGES ASSIMILES 3 524 265 2 676 300 MARGE D'INTERETS 4 944 102 4 928 637

Marge d'intérêts au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

COMMISSIONS 31/12/2009 31/12/2008Commissions sur fonctionnement de comptes 198 725 176 213 Commissions sur moyens de paiement 352 727 335 867 Commissions sur opérations sur titres 64 134 84 202 Commissions sur titres en gestion et en dépôt 61 903 74 313 Commissions sur prestations de service sur crédit 81 779 55 913 Commissions sur activités de conseil et d'assistance - - Commissions sur ventes de produits d'assurance 74 234 50 740 Commissions sur autres prestations de service 165 258 196 358TOTAL 998 760 973 608

Commissions sur prestations de service au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

CHARGES 31/12/2009 31/12/2008 Charge de personnel 1 286 307 1 206 955 Impots et taxes 84 078 78 334 Charges externes 1 117 635 1 059 879 Autres charges generales d'exploitation 15 804 37 819 Dotations aux amortissements et aux provisions Des immobilisations incorporelles et corporelles 377 218 343 832 TOTAL 2 881 043 2 726 819

Charges générales d'exploitation au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

PRODUITS ET CHARGES 31/12/2009 31/12/2008 + Gains sur les titres de transaction 570 608 410 003 - Pertes sur les titres de transaction 126 853 61 489 Résultat des opérations sur titres de transaction 443 755 348 515 + Plus value de cession sur titres de placement 28 486 24 974 + Reprise de provisions sur dépréciation des titres de placement 15 012 10 431 - Moins value de cession sur titres de placement - - - Dotations aux provisions sur dépréciation des titres de placement 3 175 7 752 Résultat des opérations sur titres de placement 40 323 27 653 + Gains sur opérations de change virement 608 603 684 839 + Gains sur opérations de change billets 89 153 98 970 - Pertes sur opérations de change virement 194 376 422 807 - Pertes sur lopérations de change billets 491 151 Résultat des opérations de change 502 889 360 851 + Gains sur les produits dérivés de taux d'intérêt 301 138 + Gains sur les produits dérivés de cours de change 180 120 386 650 + Gains sur les produits dérivés d'autres instruments 300 - Pertes sur les produits dérivés de taux d'intérêt 205 924 - Pertes sur les produits dérivés de cours de change 136 168 305 391 - Pertes sur les produits dérivés d'autres instruments - Résultat des opérations sur les produits dérivés 139 467 81 260

Résultat des opérations de marché au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Comptes SociauxRappoRt de Gestion 2009 207

Page 208: Awb 2009 vf fr

CATEGORIE DES TITRES 31/12/2009 31/12/2008

Titres de placement 3 308 1 455 Titres de participation 560 132 408 171

TOTAL 563 440 409 626

Produits sur titres de propriété au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Autres produits et charges au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

AUTRES PRODUITS ET CHARGES BANCAIRES 31/12/2009 31/12/2008 Autres produits bancaires 1 793 420 1 617 838 Autres charges bancaires 1 263 358 1 380 813

TOTAL 530 062 237 024

PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION NON BANCAIRE 31/12/2009 31/12/2008 Produits d'exploitation non bancaire 673 017 63 879 Charges d'exploitation non bancaire 56 292 8

TOTAL 616 725 63 871

Dotations aux provisions et pertes sur créances irrécouvrables 1 798 805 1 748 893 Reprises de provisions et récupérations sur créances amorties 1 301 868 1 333 007

PRODUITS ET CHARGES NON COURANTS 31/12/2009 31/12/2008 Produits non courants 826 8 664 Charges non courantes 40 120 92 990

Maroc

Produit net bancaire 7 050 577 Résultat brut d'exploitation 4 826 692 Résultat avant impôt 4 250 029

Ventilation des résultats par métier ou pôle d'activitéet par zone géographique au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Détermination du résultat courant après impôts au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Détail de la taxe sur la valeur ajoutée au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

NATURE

Solde au début de l'exercice

1

Opérations comptables de l'exercice

2

Déclarations TVA de l'exercice

3

Solde fin d'exercice(1+2-3=4)

A. TVA collectée 108 258 969 557 995 090 82 725B. TVA à récupérer 72 031 368 014 343 234 96 810Sur charges 47 917 286 477 265 429 68 965Sur immobilisations 24 114 81 536 77 806 27 844C. TVA due ou crédit de TVA = (A-B) 36 227 601 544 651 856 -14 085

I.DETERMINATION DU RÉSULTAT Montant. Résultat courant d'après le compte de produits et charges 4 289 323 . Réintégrations fiscales sur opérations courantes (+) 320 831 . Déductions fiscales sur opérations courantes (-) 643 775 . Résultat courant théoriquement imposable (=) 3 966 379 . Impôt théorique sur résultat courant (-) 1 467 560 . Résultat courant après impôts (=) 2 821 763 II. INDICATIONS DU REGIME FISCAL ET DES AVANTAGES OCTROyES PAR LES CODES DES INVESTISSEMENTS OU PAR

DES DISPOSITIONS LEGALES SPECIFIQUES

comptessociaux au 31 décembRe 2009

Page 209: Awb 2009 vf fr

Passage du résultat net comptable au résultat net fiscal au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

INTITULES Montant Montant

I - RESULTAT NET COMPTABLE 2 797 007 . Bénéfice net 2 797 007 . Perte netteII - REINTEGRATIONS FISCALES 1 773 853 1- Courantes 1 773 853

- Impôt sur les sociétés 1 453 022 - Pertes sur créances irrécouvrables non couvertes par les provisions 10 619 - Dotations aux provisions pour risques généraux 300 000 - Dotations pour pensions de retraîte et obligations similaires 8 965 - Cadeaux personnalisés 1 247

2- Non courantesIII - DEDUCTIONS FISCALES 643 774

1- Courantes 643 774 - Abattement 100 % sur les produits de participation 550 080 - Reprise de provisions pour investissement 83 333 - Reprise de provisions utilisées 10 361

2- Non courantes -

TOTAL (T1) 4 570 861 (T2) 643 774

IV - RESULTAT BRUT FISCAL 3 927 087 . Bénéfice brut si T1 > T2 (A) 3 927 087 . Déficit brut fiscal si T2 > T1 (B)V - REPORTS DEFICITAIRES IMPUTES (C) (1)

. Exercice n-4

. Exercice n-3

. Exercice n-2

. Exercice n-1VI - RESULTAT NET FISCAL 3 927 087 . Bénéfice net fiscal ( A - C) 3 927 087 . Déficit net fiscal (B)VII - CUMUL DES AMORTISSEMENTS FISCALEMENT DIFFERESVIII - CUMUL DES DEFICITS FISCAUX RESTANT A REPORTER

. Exercice n-3

. Exercice n-2

. Exercice n-1VI - RESULTAT NET FISCAL 3 927 087 . Bénéfice net fiscal ( A - C) 3 927 087 . Déficit net fiscal (B)VII - CUMUL DES AMORTISSEMENTS FISCALEMENT DIFFERESVIII - CUMUL DES DEFICITS FISCAUX RESTANT A REPORTER. Exercice n-4. Exercice n-3. Exercice n-2. Exercice n-1(1) dans la limite du montant du bénéfice brut fiscal (A)

Affectation des résultats intervenue au cours de l'exercice au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

Montants Montants

A- Origine des résultats affectés B- Affectation des résultats Report à nouveau -4 816 Réserve légale - Résultats nets en instance d'affectation dividendes 964 980 Résultat net de l'exercice 2 357 627 autres affectations 1 392 684 prélèvement sur les bénéfices Report à nouveau -4 853 autres prélèvementsTOTAL A 2 352 811 TOTAL B 2 352 811

Comptes SociauxRappoRt de Gestion 2009 209

Page 210: Awb 2009 vf fr

Nom des principaux actionnaires ou associés Adresse

Nombre de titres détenusPart du capital

détenue %Exerciceprécédent

Exerciceactuel

A- ACTIONNAIRES MAROCAINS* FINANCIERE D'INVESTISSEMENTS

INDUSTRIELS & IMMOBILIERS C/° ONA 61 RUE D'ALGER CASA 28 488 090 28 488 090 14,76%

* ONA C/° ONA 61 RUE D'ALGER CASA 29 410 700 29 410 700 15,24%* AL WATANIYA 83 AVENUE DES FAR CASA 6 327 120 5 414 712 2,81%* WAFACORP 2 BD MY YOUSSEF CASA 4 481 090 1 929 960 1,00%* WAFA ASSURANCE 1 BD ABDELMOUMEN CASA 10 113 640 13 711 660 7,10%* GROUPE MAMDA & MCMA 16 RUE ABOU INANE RABAT 15 047 303 15 047 303 7,80%* AXA ASSURANCES MAROC 120 AVENUE HASSAN II CASA 4 033 040 4 061 740 2,10%* REGIME COLLECTIF D'ALLOCATION ET DE RETRAITE ANGLE RUES D'ALGER ET DUHAUME CASA 7 172 100 25 987 400 13,47%

* S.N.I 140 PLACE MY EL HASSAN RABAT 6 085 618 6 810 864 3,53%* CDG 140 PLACE MY EL HASSAN RABAT 4 639 560 4 694 810 2,43%* CIMR BD ABDELMOUMEN CASA 4 697 256 4 697 256 2,43%* OPCVM ************************** 6 639 982 6 817 035 3,53%* DIVERS ACTIONNAIRES MAROCAINS ************************** 21 322 340 20 309 716 10,52%

TOTAL - I 148 457 839 167 381 246

B - ACTIONNAIRES ETRANGERS

*santUsa HoLdinG PASEO DE LA CASTELLANA N° 24 MADRID (ESPAGNE) 28 085 810 8 786 214 4,55%

*CORPR. FINAC. CAJA DE MADRID ELOY GONZALO N° 10 - 28010 MADRID (ESPAGNE) 6 604 650 6 604 650 3,42%

*FININVEST 91/93 BD PASTEUR 6EME ETAGE BUREAU 30615 PARIS (FRANCE) 2 772 000 2 772 000 1,44%

*DIVERS ACTIONNAIRES ÉTRANGERS ************************** 7 075 661 7 451 850 3,86%TOTAL - II 44 538 121 25 614 714

TOTAL 192 995 960 192 995 960 100,00%

Répartition du capital social au 31 décembre 2009

RESEAU 31/12/2009 31/12/2008

Guichets permanents 795 703Guichets périodiques 2 1Distributeurs automatiques de banque et guichets automatiques de banque 752 668Succursales et agences à l'étranger 41 38Bureaux de représentation à l'étranger 17 15

Réseau au 31 décembre 2009

EFFECTIFS 31/12/2009 31/12/2008

Effectifs rémunérés 6 039 5 064 Effectifs utilisés 6 039 5 064 Effectifs équivalent plein temps 6 039 5 064 Effectifs administratifs et techniques (équivalent plein temps)Effectifs affectés à des tâches bancaires (équivalent plein temps)Cadres (équivalent plein temps) 2 888 2 567 Employés (équivalent plein temps) 3 151 2 497 dont effectifs employés à l'étranger 21 13

Effectifs au 31 décembre 2009

comptessociaux au 31 décembRe 2009

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Comptes de la clientèle au 31 décembre 2009

31/12/2009 31/12/2008

Comptes courants 107 384 108 235Comptes chèques des marocains résidant à l'étranger 569 408 536 501Autres comptes chèques 1 022 294 931 367Comptes d'affacturage 4Comptes d'épargne 519 708 485 152Comptes à terme 21 826 21 420Autres comptes de dépôts 89 231 67 276

2 329 851 2 149 955

Résultats des autres éléments des trois derniers exercices au 31 décembre 2009 (en milliers de dirhams)

NATURE Décembre 2009 Décembre 2008 Décembre 2007

CAPITAUX PROPRES ET ASSIMILES 17 985 201 16 236 524 15 010 503 OPERATIONS ET RESULTATS DE L'EXERCICEProduit net bancaire 7 050 577 6 567 724 5 916 006 Résultats avant impôts 4 250 029 3 404 563 2 958 111 Impôts sur les résultats 1 453 022 1 046 936 818 345 Bénéfices distribués 964 980 964 980 868 482 RESULTAT PAR TITRE ( en dirhams)Bénéfice distribué par action ou part sociale 5,00 5,00 4,50 PERSONNELMontant des charges du personnel 1 286 307 1 206 955 1 354 531 Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice

II. ÉVÉNEMENTS NES POSTÉRIEUREMENT A LA CLôTURE DE L'EXERCICE NON RATTACHABLES À CET EXERCICE ET CONNUS AVANT LA 1ERE COMMUNICATION EXTERNE DES ÉTATS DE SyNTHèSE

Dates Indications des événements

. Favorables N É A N T

. défavorables N É A N T

Datation et évenements posterieurs au 31 décembre 2009I. DATATION . Date de clôture (1) 31 DECEMBRE 2009. Date d'établissement des états de synthèse (2) FEVRIER 2010

(1) Justification en cas de changement de la date de clôture de l'exercice(2) Justification en cas de dépassement du délai trois mois prévu pour l'élaboration des états de synthèse.

Comptes SociauxRappoRt de Gestion 2009 211

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Wafa Assurance1, boulevard abdelmoumen, Casablanca, Maroc

téléphone 05 22 54 55 55

Fax 05 22 20 91 03

Wafasalaf5, boulevard abdelmoumen, Casablanca, Maroc

téléphone 05 22 54 51 00

Fax 05 22 29 49 63

Wafacash5, rue driss Lahrizi, Casablanca, Maroc

téléphone 05 22 20 80 80

Fax 05 22 27 23 83

Wafa Immobilier5, boulevard abdelmoumen, Casablanca, Maroc

téléphone 05 22 22 92 92

Fax 05 22 20 19 35

Wafabail5, boulevard abdelmoumen, Casablanca, Maroc

téléphone 05 22 26 55 19

Fax 05 22 27 74 11

Wafa LLD5, boulevard abdelmoumen, Casablanca, Maroc

téléphone 05 22 43 17 70

Fax 05 22 20 53 03

Wafa Bourse416, rue Mustapha el Maâni, Casablanca, Maroc

téléphone 05 22 54 50 50

Fax 05 22 47 46 91

Communication financièretéléphone +212 (0) 522 88 64 44Fax +212 (0) 5 22 29 41 25e-mail [email protected]

Siège social2, boulevard Moulay Youssef, 20000 Casablanca, Maroctéléphone +212 (0) 5 22 22 41 69 ou +212 (0) 5 22 29 88 88Fax +212 (0) 5 22 29 41 25

www.attijariwafabank.com

Attijari Factoring Maroc19, boulevard abdelmoumen, Casablanca, Maroc

téléphone 05 22 22 93 01

Fax 05 22 22 92 95

Wafa Gestion163, avenue Hassan ii, Casablanca, Maroc

téléphone 05 22 54 50 54

Fax 05 22 22 99 81

Attijari Finances Corp.163, avenue Hassan ii, Casablanca, Maroc

téléphone 05 22 47 64 35

Fax 05 22 47 64 32

Attijari Intermédiation163, avenue Hassan ii, Casablanca, Maroc

téléphone 05 22 43 68 09

Fax 05 22 20 25 15/95 25

Attijari Invest163, avenue Hassan ii, Casablanca, Maroc

téléphone 05 22 20 08 78/20 86 68

Fax 05 22 20 86 46

Attijari International bankLot n° 41, Zone Franche d’exportation,

route de Rabat - tanger, Maroc

téléphone 05 39 39 41 75/77

Fax 05 39 39 41 78

Contacts

Filiales au Maroc

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Filiales à l’internationalMaghrebAttijari bank Tunisie95, avenue de la liberté,1002 tunis, tunisietéléphone +216 71 141 400

Afrique de l’OuestCBAO1, place de l’indépendance, Bp.129 dakar, sénégaltéléphone +221 33 839 96

Banque Internationale pour le Mali (BIM) avenue de l’indépendance, Bp.15 Bamako, Mali téléphone +223 222 51 11

Crédit du SénégalBvd djily Mbaye, ex rue paul Huart. Bp. 56 dakartéléphone +221 849 33 00 00

Société Ivoirienne de Banque 34, bvd de la république, Bp.1300 abidjan téléphone +241 77 70 00 / 74 31 23

Afrique Centrale

Crédit du CongoBrazzaville, Bp.2470téléphone +242 810 714

Union Gabonaise de Banque Rue du colonel parant, Libreville, Bp. 315 téléphone +241 77 70 00 / 74 31 23

EuropeAttijariwafa bank Europe6, rue Chauchat - 75009 paris, France téléphone + 33 (0) 1 53 75 75 00 Fax + 33 (0) 1 53 75 75 26 ou 25

Succursale Belgique126-130, boulevard Maurice Lemonnier 1000 Bruxelles, Belgique téléphone + 32 (0) 2 218 14 45 Fax + 32 (0) 2 504 00 34

Succursale AllemagneMünchener strasse 24 60329 Frankfurt, allemagne téléphone + 49 (0) 69 23 46 54 Fax +49 (0) 69 25 06 77

Succursale HollandeWagenstraat 64-2512aXtel : +317 03 88 21 21

Succursale Italieattijariwafa FinanziariaVia abbadesse, 44 - 20124 Milan, italietél : +39 02 87 38 32 17Fax : +39 02 69 90 04 68

Desk commercial MilanUnicredito Milano, Commercial international Viale Bodio 29 - B3, 3o piano, 20158 Milan, italie téléphone + 39 (02) 37 724 675 Fax + 39 (02) 37 724 662

Desk commercial MadridC/Bravo Murillo 210, 28020 Madrid, espagne téléphone + 34 915 795 434 Fax + 34 915 795 799

Desk commercial BarceloneCalle tuset, n° 8, 2° 3a, escalera, derecha 08006 Barcelone, espagne téléphone +34 934 155 899 Fax +34 934 160 952

Bureaux de représentationTripoliBorj al Fatih, tripoli, Libyetéléphone + 218 21 33 62 256/258GsM +218 91 47 60 342Fax + 218 21 33 62 257

LondresC/o abbey Bank, 170 QueenswayLondon W2-6nt, englandtél: +44 79 56 11 88 64

Riyadhdirection Régionale Moyen orientpo Box 94392-11693 Riyadhtél : +966 1 480 19 15Fax : +966 1 481 00 58

Abu Dhabiabu dhabi Commercial Bank khalidia branchpo Box 29923 abu dhabitél: +971 2 665 52 59Fax: +971 2 666 32 99

Dubaiabu dhabi Commercial Bank Riggah Branchpo Box 5550 dubaitél: +971 4 295 80 64Fax : +971 4 295 02 99

ContactsRappoRt annUeL 2009 213

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