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Février 2009 • Bulletin SYTACom [ SYT UATION ] Réseaux de microphones : l’avantage de multiples capteurs Chaires de Recherche: l’Excellence en Action

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Réseaux de microphones : l’avantage de multiples capteurs Chaires de Recherche: l’Excellence en Action

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Table des matières

p.2 Mot du directeur

p.3-6 Chaires de recherche: l’excellence en action

p.7-12 Réseaux de microphones : l’avantage de multiples capteurs

p13 Atelier Annuel SYTACom de 2008

p.14 Série de séminaires interdisciplinaires étudiants du SYTACOM

p.15 Récompenses

p.16 Evénements et Annonces

Un mot du directeur

Bienvenue à un nouveau numéro de SYTUATION, le bulletin de SYTACom.Je suis particulièrement fi er de ce numéro, puisqu’il met en valeur les accomplissements exceptionnels des chercheurs du SYTACom dans des domaines stratégiques clés tels que les communications sans fi l, la sécurité et l’apprentissage-machine. De plus, la force de nos liens avec l’industrie est démontrée grâce à la mise en place de trois chaires de recherche industrielle en communications sans fi l, en communications optiques et en communications à large bande, qui sont toutes décrites dans notre article principal. En plus des recherches innovatrices menées par notre corps profes-soral, nous mettons encore une fois en valeur le travail d’avant-garde entrepris par les étudiants de SYTACom tandis qu’ils explorent les problèmes de recherche les plus pertinents qui soient. Plus particu-lièrement, vous trouverez un article de M. Jacek Dmochowski, diplômé de l’INRS-ÉMT, qui traite des réseaux de microphones et qui examine l’utilisation de multiples capteurs. De telles recherches sont on ne peut plus pertinentes dans de nombreux domaines, y compris ceux de la sécurité et de la défense. Comme toujours, je vous souhaite une agréable lecture.

David V. PlantDirecteur du Centre SYTACom

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[SYTUATION]

Crédits Contributeurs: Fabrice Labeau Professeur agrégé de génie électrique et de génie informatique Université McGill Carrie Serban Coordonatrice Université McGill

Traduction: Amélie Saint-JacquesConception graphique: soniaMdesign

Centre de recherche SYTACom Université McGill 3480 University #753Montréal, Québec, CANADATél.: 514 398-8104Fax: 514 398-3127www.sytacom.mcgill.ca

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Chaires de recherche SYTACom: l’excellence en action

SOFIÈNE AFFES (INRS-EMT)Chaire de Recherche Canadienne dans le domaine des Communications Sans Fil à Haute Vitesse

Au cœur des systèmes 4GDans le contexte actuel d’évolution rapide et de convergence des technologies cellulaires, cette chaire vise à mettre au point de nouveaux terminaux sans fi l intelligents, « conscients » de leur environnement radio. Ces nouveaux terminaux doivent être capables de se reconfi gurer rapidement et de s’adapter aux conditions d’utilisation changeantes, afi n de fournir des services sans fi l à coût et à latence minimes tout en assurant une effi cacité spectrale, une couverture et des taux considérablement meilleurs.L’équipe de recherche du professeur Affes se concentre sur trois aspects principaux pour offrir ces services améliorés : des techniques de gestion des ressources radio fl exibles, afi n de permettre des communications sans fi l rapides; des terminaux de radio cognitifs pouvant s’auto-confi gurer pour accommoder plusieurs interfaces radio différentes, en utilisant de multiples ondes porteuses et de multiples antennes; et des aspects expérimentaux qui permettront de mettre au point des prototypes d’algorithmes développés et qui agiront comme catalyseurs pour le transfert de la technologie. Cette chaire, récemment renouvelée en 2008, se base sur le succès qu’a eu le professeur Affes en créant, en mettant au point et en implémentant des prototypes de modèles de récepteurs multi-antennes innovateurs, en collaboration étroite avec des partenaires industriels.

MOURAD DEBBABI (CONCORDIA)Chaire de Recherche de l’Université Concordia dans le domaine de la Sécurité des Systèmes d’Information

La sécurité pour l’industrie des TICM. Debbabi, Ph.D., est titulaire d’une Chaire de recherche de l’Université Concordia dans le domaine de la sécurité des systèmes d’information. Ses recherches visent à concevoir des processus, des méthodologies, des techniques et des outils pour améliorer la sécurité des systèmes d’information. Il mène d’importantes initiatives de recherche sur l’évaluation et le renforcement de la sécurité pour les logiciels gratuits en libre accès, sur la science légale informatique ainsi que sur l’ingénierie modale de systèmes et de logiciels sécuritaires, de détection d’intrusion pour la théorie des jeux et la conception, l’implémentation et l’analyse de protocole cryptographique. Il a établi des partenariats de recherche avec le CRSNG, le FQRNT, PROMPT-Québec, la Défense nationale, Bell Canada, Ericsson Canada, Alcatel Lucent, etc

FRANÇOIS GAGNON (ÉTS)Chaire Ultra Electronics (TCS) dans le domaine des Télécommunications Sans Fil

La technologie sans fi l dans des conditions réellesD’un point de vue technique, la Chaire favorise le développement d’algorithmes, de circuits numériques et de dispositifs radiofréquences pour les systèmes sans fi l. Puisque ces technologies sont évaluées en fonction de leur utilité dans les systèmes existants, elles doivent être étudiées en fonction de scénarios réels comprenant des problèmes de mobilité, la présence d’émetteurs causant de l’interférence et l’utilisation de multiples émetteurs et récepteurs. Les activités de recherche visent les systèmes de communication micro-ondes et portent sur le traitement de signaux à haut débit essentiellement numériques. Depuis la création de la Chaire en 2001, les retombées positives du partenariat avec Ultra Electronics se multiplient et sont encourageantes. Elles vont de nouveaux algorithmes égalisateurs pour la mobilité à de nouvelles stratégies radio cognitives pour améliorer la fi abilité en situation d’urgence. Avec chaque nouvelle découverte et chaque nouveau contact avec leurs collègues chercheurs, François Gagnon et son équipe ont fait grandir leur expertise, découvrant de nouvelles caractéristiques des réseaux sans fi l, améliorant des applications existantes et mettant au point de nouvelles applications (parfois insoupçonnées).

Douze membres de SYTACom détiennent un total de 14 chaires de recherche prestigieuses. Cet article décrit les lignes directrices de ces chaires, qui constituent chacune un creuset d’innovation pour les systèmes de communications du futur.

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Chaires de recherche SYTACom: l’excellence en action

ANDREW KIRK (MCGILL)Titulaire d’une chaire William Dawson dans le domaine de la Nanophotonique Intégrée

Former la lumière à l’échelle nanométriqueLes recherches du professeur Kirk visent l’interaction entre la lumière et les matériaux à structure artifi cielle; elles ont des applications à la fois pour les télécommunications et pour les capteurs biologiques. Le fait que la lumière est diffractée par les structures à petite échelle est connu depuis des centaines d’années, mais des applications et de nouvelles connaissances font encore surface. L’équipe de M. Kirk effectue des recherches sur une variété de dispositifs en guide d’ondes plan, dans lesquels la lumière est limitée verticalement, mais peut se propager librement dans les deux autres dimensions. On peut donc parler d’optique dans l’espace libre « plate », soit une manière de combiner les caractéristiques de dispositifs d’ondes dans l’espace libre et les dispositifs d’ondes guidées. Des exemples sont les démultiplexeurs superprismes en cristaux photoniques, les démultiplexeurs à réseau gravé répartis et les interrupteurs électro-optiques. Ces dispositifs sont conçus pour les réseaux agiles de la prochaine génération. Les stratégies d’intégration verticale pour les systèmes photoniques sont également un secteur clé de recherche : il faut des techniques pour empiler différents matériaux et dispositifs optiques, afi n de les intégrer de manière plus effi cace. Le plus grand défi est de mettre au point des interconnexions verticales compactes (l’équivalent de trous de raccordements en microélectronique) qui soient également effi caces. Le but éventuel est d’intégrer des dispositifs actifs (lasers, amplifi cateurs et détecteurs) avec des guides d’ondes optiques passifs, avec des applications dans les interconnexions d’un circuit à un autre.

ALI GHRAYEB (CONCORDIA)Chaire de Recherche de l’Université Concordia dans le domaine des Communications Sans Fil à Haute Vitesse

La distribution de réseaux d’antennes virtuellesLe professeur Ghrayeb met au point des techniques d’encodage et de traitement de signal pour les systèmes à entrées et sorties multiples, dans le but d’améliorer la performance et le débit de traitement des systèmes sans fi l sans augmenter la largeur de bande requise ni la puissance émise. Les recherches de M. Ghrayeb visent les défi s auxquels on fait face lors de l’implémentation de telles technologies. Plus particulièrement, l’objectif est d’améliorer la performance de tels systèmes et d’augmenter leur débit de traitement en mettant au point des techniques d’encodage et de traitement de signal sophistiquées qui sont adéquates pour les systèmes à entrées et sorties multiples (à la fois centralisés et virtuels). L’expansion des applications de communication sans fi l existantes et l’introduction de nombreuses autres a provoqué une très forte demande pour ce qui est des connexions sans fi l fi ables pouvant soutenir des débits de données élevés. La plupart des systèmes sans fi l de la prochaine génération devraient implémenter la technologie des entrées et sorties multiples sous une forme ou une autre, y compris les systèmes cellulaires 4G, les systèmes sans fi l à large bande fi xes et les réseaux locaux, pour ne nommer qu’eux. De tels systèmes auront soit des antennes co-localisées (ce qu’on appelle des systèmes à entrées et sorties multiples centralisés), soit des nœuds répartis qui coopèrent entre eux (ce qu’on appelle des systèmes à entrées et sorties multiples virtuels). Ces derniers ont davantage de potentiel, puisqu’ils résolvent la plupart des problèmes posés par les premiers. Cependant, les systèmes à entrées et sorties multiples virtuels ont leurs propres problèmes, y compris la performance, le débit de traitement et la synchronisation.

WALAA HAMOUDA (CONCORDIA) Chaire de Recherche de l’Université Concordia dans le domaine de la Communication des Données et de la Réseautique

Coopération dans les applications sans fi lLe professeur Walaa Hamouda effectue des études de recherche sur les implémentations de réseaux coopératifs, afi n de réaliser les gains prévus. Vu la demande grandissante pour les applications sans fi l à haut débit de données, ainsi que la capacité limitée et la faible qualité d’un canal sans fi l comparé à un réseau fi laire, les chercheurs comme le professeur Hamouda se sont concentrés sur les implémentations possibles des émetteurs-récepteurs pouvant soutenir ces applications avec la qualité des services requise. Dans le cadre de cette quête, les systèmes à entrées et sorties multiples ont beaucoup attiré l’attention, à la fois dans le domaine académique et le domaine industriel, en permettant une transmission fi able dans les applications à haut débit de données. Les systèmes à entrées et sorties multiples en tant que tels ont déjà été adoptés dans les futurs normes sans fi l, comme la Wi-Fi 802.11n (avec des débits prévus jusqu’à 248 Mbit/s) et l’IEEE 802.16 Wi-Max (avec des débits de 100 Mbit/s pour les applications mobiles et jusqu’à 1 Gbit/s pour les applications fi xes). Puisque les terminaux mobiles sont conçus avec des limites de puissance et une petite taille, l’utilisation de multiples antennes n’est pas toujours pratique. Le professeur Hamouda et son équipe ont donc eu recours aux systèmes à entrées et sorties multiples répartis, aussi appelés systèmes coopératifs, où les utilisateurs coopèrent entre eux pour former un système à entrées et sorties multiples virtuel/réparti. Dans ce domaine de recherche, de nombreux défi s limitent la performance de ces réseaux par rapport aux systèmes à entrées et sorties multiplescentralisés : citons entre autres la fi abilité du canal inter-utilisateur, la synchronisation stricte en temps et fréquences à tous les nœuds.

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SOPHIE LAROCHELLE (LAVAL)Chaire de Recherche du Canada en Communications et Composants à Fibres Optiques

La lumière au cœur de l’infrastructure réseauLes technologies de l’information jouent maintenant un rôle important dans tous les aspects de notre quotidien. L’Internet et le téléphone cellulaire ont transformé notre façon de travailler et de communiquer avec nos amis. Les applications basées sur le Web nous ont donné de nouveaux passe-temps et de nouvelles manières de participer à la société. Mais qu’y a-t-il derrière ces interfaces? Comment les informations de chacun peuvent-elles être transmises de façon effi cace? Pour accommoder ce trafi c de données grandissant, il faut mettre au point des réseaux effi caces et les améliorer constamment. Grâce à leur énorme capacité, les fi bres optiques sont l’ossature du réseau actuel. Peut-on les rendre plus effi caces, plus transparentes et plus intelligentes? La professeure Sophie LaRochelle, de l’Université Laval, titulaire d’une chaire de recherche du Canada en communication et composants à fi bres optiques, est en train de mettre au point des techniques et des dispositifs de traitement de signal entièrement optiques afi n d’encoder et de récupérer l’information dans les réseaux de communication à fi bre optique. Des exemples comprennent des sources de laser innovatrices, des fi ltres passe-bande intégrés ainsi que des réseaux de données et de capteurs non linéaires.La professeure LaRochelle met au point des lasers, des fi ltres et des éléments convertisseurs de fréquences pour générer et sélectionner les bons photons au bon moment afi n d’acheminer le signal dans le réseau, jusqu’au domicile des gens ou à leur bureau. En envoyant l’information de manière plus effi cace dans le domaine des fréquences et en la traitant plus rapidement, le réseau de données pourra offrir davantage de largeur de bande à tous les utilisateurs. Les applications de ces technologies visent les réseaux à large bande sur de longues distances, les réseaux d’accès et l’Ethernet optique à très haute vitesse.

SHIE MANNOR (MCGILL)Chaire de Recherche du Canada en Apprentissage-machine

Les agents dans le réseauLe professeur Mannor conçoit des ordinateurs qui apprennent de leur expérience et qui s’adaptent à leur environnement. La Chaire développe la méthodologie de « l’apprentissage-machine » afi n que des agents autonomes, et surtout des ordinateurs en réseau, puissent apprendre de leur expérience et modifi er leur comportement afi n de mieux performer. Ces recherches mènent à la mise au point de nouvelles technologies et de meilleurs algorithmes pour toute une variété d’applications, avec l’accent sur les réseaux de télécommunication. Les ordinateurs ou les dispositifs qui doivent faire preuve de comportement intelligent sont appelés des agents. Le professeur Mannor cherche des algorithmes effi caces pour des agents en milieu dynamique contenant de multiples agents. Puisque chaque agent doit tenir compte des autres agents en prenant une décision, cela mène à des calculs informatiques extrêmement complexes. L’un des buts de M. Mannor est de simplifi er les problèmes habituellement insolubles et d’obtenir des modèles qui peuvent être résolus tout en étant pertinents aux problèmes en situation réelle. En créant des fondations algorithmiques ainsi que la méthodologie pour concevoir des agents logiciels intelligents à confi guration automatique qui s’adaptent à leur environnement changeant et à d’autres agents, les recherches de M. Mannor ont un impact important sur la façon dont on construit les réseaux et les systèmes informatiques.

THO LE-NGOC (MCGILL)Chaire de Recherche du Canada en Communication à Large BandeChaire de Recherche Industrielle Bell Canada-CRSNG en Gestion de la Performance et des Ressources en Réseaux d’Accès à Large Bande

Partager au lieu de se faire concurrenceTho Le-Ngoc, directeur scientifi que du SYTACom, améliore la performance et la capacité des systèmes de communi-cation à large bande en mettant au point des méthodes pour que les communications à large bande se partagent les ressources, telles que le spectre des télécommunications, au lieu de se faire concurrence pour les utiliser. À mesure que davantage de Canadiens utilisent les communications multimédia, la demande pour l’accès à large bande, et pour un meilleur accès, augmente. Cependant, le spectre (l’étendue des fréquences disponibles pour toutes les applications, allant des téléphones cellulaires aux radios) a une largeur limitée, et les canaux eux-mêmes sont assez complexes. Tous ces dispositifs partagent le même spectre et les mêmes ressources. Le professeur Le-Ngoc travaille à mettre au point un système qui éliminera la concurrence pour les ressources, qui n’aura pas besoin de gros transmetteurs de puissance et qui acheminera les données dans le système en utilisant mieux les ressources. Le programme de recherches de M. Le-Ngoc mènera à des percées importantes dans la conception et l’implémentation de futurs systèmes de communication à large bande.

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Chaires de recherche SYTACom: l’excellence en action

DAVID PLANT (MCGILL)Titulaire d’une chaire James McGillChaire de Recherche industrielle CRSNG-Bell Canada en Réseaux de Transport et d’Accès Optiques Ultra-Rapides

L’autoroute en fi bres optiques intelligente Au cours des dernières décennies, on a assisté à une croissance phénoménale du déploiement des réseaux de communication à large bande, afi n de s’adapter à la demande pour des informations et des services « partout et n’importe quand ». Le réseau de télécommunication mondial est maintenant la machine la plus grosse et la plus complexe construite par l’humanité, et on prévoit qu’il continue à croître de façon exponentielle dans les dix prochaines années. Les taux de transfert des données sur les réseaux de fi bres optiques alimentant les réseaux à large bande, qui ont eu une croissance constante depuis de nombreuses décennies, sont maintenant sur le point d’augmenter leur vitesse de façon considérable, passant de 40 Gbit/s à 100 Gbit/s. Au-delà de 100 Gbit/s, des projections laissent entendre que 500 Gbit/s seraient possibles. Parallèlement, il faudrait la fi bre optique jusqu’au domicile ou aux locaux de l’abonné subvenir aux besoins grandissants des utilisateurs résidentiels et des entreprises.De concert avec un commanditaire industriel, Bell Canada, le professeur Plant et son équipe repoussent les limites des communications par les fi bres optiques en créant des réseaux de fi bres optiques qui sont vraiment « intelligents » et qui s’adaptent aux besoins de la communauté des utilisateurs fi naux.

KE WU (ÉCOLE POLYTECHNIQUE)Chaire de Recherche du Canada en Ingénierie des Ondes Radio et Millimétriques

Les RF dans le substratÀ l’École Polytechnique, le professeur Ke Wu est titulaire d’une chaire de recherche du Canada (Niveau 1) en ingénierie des ondes radio et millimétriques. Un pionnier de la technologie d’intégration hybride planaire/non planaire, le professeur W u travaille sur les aspects fondamentaux et appliqués de technologies des radiofréquences (RF), des micro-ondes et des ondes millimétriques (OMM), en mettant l’accent sur le développement et les applications innovateurs de programmes d’intégration hybrides et monolithiques appelés « circuits intégrés dans le substrat » (CIS). Ses recherches se sont révélées avoir une importance énorme dans le secteur extrêmement compétitif de l’électronique et des communications à haute fréquence; il a posé les bases du soutien et de la promotion des activités de recherche et de développement prometteuses des RF et des OMM au Canada. Les technologies des OMM sont devenues le point de mire dans le développement des générations futures de systèmes de communication à large bande et de dispositifs électroniques à haute vitesse avancés. Que les systèmes de communication soient sous forme sans fi l ou fi laire (optiques), mobiles ou fi xes, avec des plateformes terrestres ou satellites, les technologies des OMM sont une ressource à large bande unique et offrent un performance de système inégalée. Elles représentent un potentiel énorme dans les domaines tels que les réseaux multimédia à large bande pour les communications sans fi l et fi laires, les radars à haute résolution pour l’imagerie et la sécurité ainsi que les dispositifs électromagnétiques spéciaux pour des traitements biomédicaux et thérapeutiques. Grâce à des applications innovatrices comme les systèmes optiques et sans fi l, de même que les capteurs environnementaux et biomédicaux et les dispositifs de sécurité et de contrôle intelligents, la Chaire en ingénierie des ondes radio et millimétriques a établi un programme de recherche en ingénierie des RF et des OMM unique et de haut niveau à Polytechnique, comprenant à la fois la recherche fondamentale et appliquée sur les CIS hybrides et monolithiques. Le programme vise à démontrer l’utilité et l’importance de ce concept technologique nouveau et peut-être révolutionnaire en tant qu’une des composantes de base d’une grande variété d’applications de systèmes et de circuits quasi-optiques de RF, de micro-ondes et de (sous-)OMM, comme des systèmes sans fi l à large bande pour des signaux radio transmis par des fi bres.

THOMAS SZKOPEK (MCGILL)Chaire de Recherche du Canada en Électronique Nanométrique

Construire les dispositifs de prochaine génération – un atome à la fois

Le professeur Szkopek développe des matériaux et dispositifs nano-électroniques pour des applications dans les systèmes de télécommunications et de capteurs du futur. Durant les quatre dernières décennies, la miniaturisation des transistors combinée à un accroissement remarquable de leur vitesse ont permis la révolution des technologies de l’information. Une question centrale dans l’industrie des semiconducteurs est de savoir comment atteindre les limites de performance physiques fondamentales des transistors. Avec cette question comme motivation principale, le groupe de recherche de Szkopek développe des transistors à effet de champ et d’autres dispositifs à base de graphene - une couche de carbone d’un seul atome d’épaisseur. Parmi les propriétés remarquables du graphene, on note une vitesse des électrons inégalée à température ambiante. Au fur et à mesure que les problèmes liés à la fabrication avec ce nouveau matériau sont résolus, le graphene a un potentiel d’impact énorme sur les amplifi cateurs haute-vitesse/faible bruit, les capteurs moléculaires, et les composants optoélectroniques.

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0.2

0.4 0.4 0.4 0.4

Figure 1: Géométrie d’un réseau linéraire uniforme avec 5 capteurs”

Figure 2: Géométrie d’un réseau circulaire uniforme avec 8 capteurs.

Réseaux de microphones : l’avantage de multiples capteurs par J. Dmochowski

Historique Le traitement des signaux de réseaux de capteurs vise à propager les signaux et les informations que ceux-ci transportent. Mais pourquoi devrait-on employer de multiples capteurs pour capter les ondes de propagation? Essentiellement, de multiples capteurs permettent une discrimination spatiale qui fait défaut à un capteur unique. Avec un seul capteur omnidirectionnel, on ne peut distinguer le signal voulu d’un bruit indésirable qu’en se basant sur la structure temporelle. Avec un réseau de capteurs, on peut exploiter le fait que le signal voulu se propage à partir d’une certaine direction d’arrivée (DOA en Anglais), tandis que le bruit ne se propage pas ou encore est incident à partir d’une DOA disparate. Les dispositifs de communication modernes emploient de multiples microphones pour fi ltrer spatialement le bruit acoustique contaminant des signaux reçus. Les réseaux d’antennes peuvent régler un capteur de manière sélective afi n de percevoir la radiation électromagnétique de la DOA désirée. Si l’emplacement de la source du signal est inconnue, un réseau de capteurs peut extrapoler la DOA à partir des mesures du réseau. Les applications de systèmes de surveillance utilisent des réseaux pour identifi er l’origine d’un événement acoustique. Pour les sources en mouvement, un réseau de capteurs est capable de suivre la source en temps réel : les applications classiques comprennent le suivi d’aéronefs en utilisant soit la radiation acoustique émise, soit les ondes électromagnétiques réfl échies, de même que le suivi de navires en utilisant les ondes acoustiques sous-marines émises ou réfl échies. Les réseaux ont aussi leur place dans les applications de la défense, où les entités menaçantes peuvent être localisées et suivies grâce à la radiation émises par les objets en question. Les réseaux de microphones sont typiquement arrangés de façon symétrique, de telle manière que la relation entre la DOA et les délais relatifs (c’est-à-dire les différences des délais de propagation d’un microphone à l’autre) résultants a une forme mathématiquebien défi nie. Deux des géométries de réseau les plus courantes sont le réseau linéaire uniforme (RLU), illustré dans la Figure 1, et le réseau circulaire uniforme (RCU), illustrédans la Figure 2. Le RCU offre un avantage de performance net par rapport au RLU, puisqu’il offre une discrimination spatiale sur tous les 360º du plan azimutal. Le RLU, quant à lui, peut facilement confondre deux sources situées sur des côtés opposés du réseau linéaire.

La capacité d’un réseau de microphones à offrir une discrimination spatiale peut être quantifi ée par un diagramme polaire montrant la réponse du réseau à une onde sinusoïdale planaire en fonction de la DOA entrante. Un tel diagramme est illustré dans la Figure 3, où ce formeur de faisceaux particulier offre un gain maximal pour les ondes qui arrivent à 110º du plan azimutal, tout en atténuant les signaux arrivant à 45º.

Modélisation des réseaux de microphonesPrenons comme exemple un signal source en temps discret, noté s(k). Dans un environnement anéchoïque, la propagation de ce signal à un réseau de microphones est modélisée par une atténuation et un délai, tels que le n -ème capteur reçoit :

où an est l’atténuation du signal source au microphone n, ¿n , est le temps de propagation de la source au microphone n et vn(k) est le bruit additif reçu à l’échantillon de temps k par le n -ème capteur. En transposant cela au domaine des fréquences, on obtient :

où s(!) est la transformation de Fourier en temps discret de s(k) , et

où T représente la transposition de la matrice. Le traitement de réseau, ou la formation de faisceaux, est alors effectué en appliquant un poids complexe à chaque capteur et en additionnant les donnéespour toute l’ouverture :

où z (!) est le signal de sortie du formeur de faisceaux et H signifi e une trans-position conjuguée. Si la dépendance à la fréquence est annulée, le signal de sortie du formeur de faisceaux s’écrit z = w H y = w H (sd + v).

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−2−1.5

−1−0.5

00.5

11.5

2

−2−1.5

−1−0.50

0.51

1.52

−0.2

0.2

0.4

0.6

0.8

1

1.2

Estimation par maximisation de la transinformation

8

Le traitement de réseau a deux buts fondamentaux :• Retrouver s(k) ou s(!) à partir des mesures yn(k) ou yn(!) du réseau en

trouvant des poids de fi ltration w adéquats et en les appliquant aux observations;

et

• Retrouver les délais de propagations relatifs ¿nm = ¿m _ ¿n tels que les

délais relatifs résultants puissent être retracés à l’emplacement source. Figure 3: Un diagramme de directivité pour un réseau de microphones échantillon.

0.8

1

30

240

90

270

300

330

180 0

Tran

sinfo

rmat

ion

Poids appliqué au microphone 2

Poids appliqué au microphone 1

Figure 4: Surface de transinformation pour les signaux gaussiens.

Estimation par maximisation de la transinformationLes algorithmes de traitement de signaux ont longtemps cherché à optimiser les critères de statistiques de second ordre (SOS). Par exemple, on tente souvent de minimiser l’erreur quadratique moyenne (MSe en anglais) entre un signal désiré et un signal de sortie fi ltré; le célèbre fi ltre de Wiener accomplit cette minimisation. Cependant, il est bien connu que pour deux variables aléatoires, une mesure plus complète de leur « similarité » est la transinformation, un concept inventé par Claude Shannon à la fi n des années 1940. Dans [1], la formation de faisceaux est présentée comme étant un processus cherchant à maximiser la transinformation entre le signal source et le signal de sortie du réseau de microphones. En d’autres termes, on tente de fi ltrer les signaux des capteurs de manière à ce que le signal de sortie qui en résulte offre le plus possible d’informations signifi catives sur le signal source.La Figure 4 montre un échantillon de surface de transinformation pour un simple réseau de deux microphones où on applique un poids à chaque microphone avant de combiner les signaux des microphones dans une addition. Dans cette fi gure, on tient pour acquis qu’un signal source gaussien se propage au réseau de façon transversale, c’est-à-dire que l’onde atteint les deux microphones en même temps. Dans ce cas simple, il est clair que chaque microphone devrait recevoir le même poids afi n de maximiser le transfert d’informations de la source à la sortie du réseau.Il est démontré en [1] que si le signal et le bruit sont gaussiens, l’estimateur de transinformation maximale (MMIE pour Maximum Mutual Information Estimator) est en fait équivalent aux formeurs de faisceaux classiques basés sur les SOS, comme le fi ltre de Wiener. Le cas des signaux laplaciens est aussi examiné : il se trouve que les statistiques d’ordre élevé de la distribution laplacienne ne peuvent pas nous aider à mettre au point de formeurs de faisceaux optimaux. L’estimateur MMI est donc équivalent aux fi ltres basés sur les SOS même pour le cas laplacien!

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Localisation de source acoustique à complexité raisonnableUne manière polyvalente de localiser une source acoustique à partir d’un ensemble de microphones est de diriger un faisceau vers tous les emplacements possibles afi n de déterminer l’emplacement qui émet le plus d’énergie; on appelle cela la technique de puissance par réponse dirigée (PRD). Cette méthode est très polyvalente dans des conditions adverses; elle est donc souvent employée par les applications de localisation à bande large. Malheureusement, la méthode de PRD implique une recherche de l’emplacement très lourde du point de vue de la complexité de calcul. L’emplacement est balayé de façon itérative : à chaque emplacement potentiel, l’algorithme calcule l’énergie émanant de cet endroit. Cela veut dire que l’estimation fi nale de l’emplacement de la source ne peut pas être effectuée jusqu’à ce que tous les emplace-ments soient balayés. Dans [2] et [3], nous proposons une façon de réduire considérablement la complexité de la méthode de PRD tout en maintenant presque toute sa précision de localisation.La relation entre le délai relatif et un ensemble d’emplacements qui subissent ce délai relatif est bien connue : en effet, avec la méthode de PRD conventionnelle, on balaie l’espace des emplacements tout en accumulant la puissance. La méthode proposée transforme la recherche de PRD, passant de l’espace multidimensionnel de l’emplacement à l’espace uni-dimensionnel de délai relatif. Au lieu de balayer l’espace de l’emplacement, c’est l’espace de délai relatif de chaque paire de microphones qui est balayé. Il faut noter que le nombre de paires de microphonesest typiquement bien moins élevé que le nombre d’emplacements potentiels. Pour chaque délai relatif, un ensemble d’emplacements inverses, tous conformes à ce délai relatif, est mis à jour par la puissance dirigée correspondante. De plus, en ne mettant à jour que les délais ayant une forte corrélation croisée, on limite le nombre d’itérations tout en captant l’essentiel de la carte d’énergie de PRD.Les avantages de la méthode proposée sont illustrés dans la Figure 5, qui montre la distribution d’énergie d’un périmètre échantillon (représentée graphiquement en tant que fonction de l’azimut et de l’angle d’élévation relatif au centre d’un réseau de microphones sphérique) dans lequel il n’y a qu’un seul haut-parleur. La couleur de la carte d’énergie traduit la force du signal acoustique émis. L’emplacement source est marqué d’un « x », tandis que l’estimation de l’algorithme est illustrée par un carré. Dans la Figure 5 (a), la carte est construite en utilisant la pleine recherche conventionnelle, qui implique plus de 5 000 000 itérations algorithmiques. Par contre, la Figure 5 (b) emploie la recherche réduite proposée, qui ne requiert que 170 000 itérations. Malgré cette réduction dramatique, on observe que la méthode proposée estime tout de même l’emplacement de la source de manière exacte. Il est à noter que la différence entre les deux cartes d’énergie est la plus marquée dans les endroits situés loin de la source : la pleine recherche donne le « détail » des endroits situés loin de la source. Mais d’un point de vue de localisation de la source, ce détail ne nous intéresse pas. En n’itérant que pour les délais relatifs qui ont une forte corrélation croisée, la recherche proposée se concentre sur la proximité de la source.

Le diagramme de faisceau à bande largeLe diagramme de faisceau exprime la réponse d’un réseau à une onde plane à bande étroite en tant que fonction de la DOA entrante. Cependant, le son est naturellement un signal à bande large; il n’est pas logique d’évaluer la réponse d’un réseau de microphones à un signal à bande large en utilisant le diagramme de faisceau à bande étroite conventionnel. Dans [4], la notion de diagramme de faisceau est appliquée aux signaux à bande large en formulant le diagramme de faisceau à bande large, qui est défi ni comme étant la réponse d’un fi ltre spatial à une onde plane à bande large en tant que fonction de la DOA entrante. Il se trouve que le spectre bifréquence du signal joue un rôle clé dans la détermination de la réponse spatiale d’un formeur de faiceaux à bande large. Le spectre bifréquence traduit les corrélations interfréquences présentes dans les signaux non-stationnaires, tels que la parole. Ces corrélations jouent un rôle clé dans la formation de la réponse d’un réseau de microphones à un signal sonore incident.Tout comme un signal temporel doit être échantilloné à une fréquence égale à deux fois sa largeur de bande, pour prévenir une distorsion de repli temporel, l’échantillonage d’un signal spatial est habituellement effectué avec une période de moins de la moitié de la largeur d’onde du signal; sinon, il se produit un phénomène nommé « distorsion de repli spatial ». Par exemple, un réseau de capteurs dirigé vers une certaine DOA voulue pourrait aussi capter des signaux venant d’une autre DOA avec une « distorsion de repli ». Cependant, il faut noter que les réseaux de microphones échantillonnent un signal spatio-temporel : c’est-à-dire que le signal a quatre dimensions (trois dimensions spatiales et une dimension temporelle). De plus, le signal possède une large bande temporelle. Il n’est pas évident de savoir ce qui est nécessaire dans l’espacement des microphones afi n de s’assurer que le réseau transmet de manière adéquate la « scène » acoustique.D’après les résultats présentés en [4], il se trouve que pour le traitement de faisceau, il y a des avantages à travailler avec des signaux à large bande temporelle. Il est démontré que pour les signaux à bande temporelle étroite, le diagramme de faisceau à bande large montre clairement une distrorsion de repli quand la fréquence d’échantillonage spatial est inférieure à la fréquence de Nyquist. Cependant, pour les signaux à bande large, il est démontré que le critère de Nyquist n’est pas pertinent : en tenant pour acquis que le signal a une bande large et n’est pas dominé par une forte composante harmonique, le diagramme de faisceau à bande large est univoque, même pour un espacement très important entre les capteurs.

Localisation de source acoustique à complexité raisonnable

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(a) Recherche complète.

Azimut (Degrés)

Élév

atio

n (D

egré

s)

(b) Recherche réduite.

Azimut (Degrés)

Élév

atio

n (D

egré

s)

Le diagramme de faisceau à bande large

Ce résultat est illustré dans la Figure 6, où le diagramme de faisceau à bande large est représenté graphiquement pour le signal suivant :

qui est une combinaison linéaire de tonalités, avec fi ∈ {1000, 2000} Hz; c’est-à-dire que le signal est une addition de sinusoïdes espacés de manière uniforme entre 1 et 2 kHz. L’espacement du réseau (34 cm) est choisi exprès pour violer la fréquence de Nyquist, afi n d’examiner l’importance du théorème d’échantillonage spatial des réseaux de microphones. On tient pour acquis que le formeur de faiceaux « délai-et-addition » classique [5] est utilisé pour produire les courbes.

On remarque la présence d’une crête de distorsion de repli (illustrée en rouge) à environ 135 degrés dans la Figure 6 (a) : c’est le résultat de l’échantillonage insuffi sant d’un signal spatial à bande étroite. La vraie DOA, tel qu’indiquée par la ligne verte, est 73 degrés. À mesure que la largeur de bande du signal source est augmentée, la crête de distorsion de repliement diminue et l’emplacement de la source est estimée de manière exacte, tel qu’illustré dans la Figure 6 (b). La diversité spectrale présente dans un signal à bande large nous permet d’augmenter l’espacement des microphones sans provoquer de distorsion de repli spatiale.

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Figure 5 : Estimation de l’emplacement d’une source acoustique en utilisant (a) la méthode conventionnelle et (b) la méthode proposée.

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Figure 6: Le diagramme de faiceau à bande large d’un réseau de microphones linéaire uniforme pour un signal consistant en l’addition de tonalités entre et kHz. L’espacement de cm du réseau donne théoriquement une distorsion de repliement spatiale au-delà de Hz. Malgré le fait que les fréquences des composantes soient inférieures au seuil traditionnel de distorsion de repliement, à mesure que la largeur de bande du signal augmente, l’effet de distorsion diminue.

broadband beampatterntrue DOAaliased DOA

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Références

[1] J. Dmochowski, J. Benesty, S. Affes, “ An information theoretic view of array processing “, dans IEEE Trans. Audio, Speech, and Language Proc., à paraître.

[2] J. Dmochowski, J. Benesty, S. Affes, “ Direction of arrival estimation using the parameterized spatial correlation matrix “, dans IEEE Trans. Audio, Speech, and Language Proc., vol. 15, pp. 1327-1339, mai 2007.

[3] J. Dmochowski, J. Benesty, S. Affes, “ A generalized steered response power method for computationally viable source localization “, dans IEEE Trans. Audio, Speech, and Language Proc., vol. 18, pp. 2509-2526, nov. 2007.

[4] J. Dmochowski, J. Benesty, S. Affes, “ On spatial aliasing in microphone arrays “, dans IEEE Trans. Signal Proc., à paraître.

[5] D. H. Johnson et D. E. Dudgeon, Array Signal Processing, Englewood Cliffs, New Jersey: Prentice-Hall, 1993.

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À propos de l’auteur:Jacek Dmochowski est né à Gdansk, Pologne, en 1979. Il a reçu un baccalauréat en Génie (avec Grande Distinction, en génie des communications) et une Maîtrise en Sciences Appliquées en Génie Électrique de Carleton University, Ottawa, Canada, ainsi qu’un doctorat en télécommunications (mention « excep-tionnel ») de l’Université du Québec –INRS-EMT, en 2003, 2005 et 2008 respectivement.

Le Dr. Dmochowski est actuellement chercheur au département de génie biomédical du City College de New York, City University of New York, et est le récipiendaire d’une bourse de recherche postdoctorale du Conseil de Recherche en Sciences Naturelles et Génie (CRSNG) du Canada (2008-2010).

Ses intérêts de recherche se situent dans le domaine du traitement numérique du signal multicanal, incluant l’apprentissage automatique de signaux neuronaux, ainsi que la formation de faisceau, la localisation et la séparation des signaux acoustiques et biomédicaux.

ConclusionLes réseaux de microphones sont une technologie puissante grâce à leur capacité à distinguer les signaux acoustiques selon leur emplacement d’origine. Bien que la nature réverbérante et bruyante de l’environnement acoustique soit problématique pour lalocalisation de la source et la formation de faisceaux acoustiques, de nouvelles méthodes tenant compte de la nature à bande large inhérente à la parole sont prometteuses pour faire avancer les capacités des systèmes mains libres de l’avenir.

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Atelier Annuel SYTACom de 2008

L’Atelier Annuel de SYTACom était de nouveau à Montréal en 2008, animé cette année par l’Université Concordia. L’atelier comprenait des discours principaux sur les communications coopératives et les réseaux de capteurs par Vahid Tarokh (School of Engineering and Applied Sciences, Harvard University) et Michael Rabbat (Department of Electrical and Computer Engineering, McGill University), de même que des séances d’enseignement tutoriel, des expositions organisées par les participants de l’industrie et un concours d’affi ches sur la recherche par les étudiants. L’atelier était commandité en partie par Ericsson Canada.Encore une fois, la participation à l’atelier était bonne : il y avait plus de 130 participants académiques, gouvernementaux et industriels. Les étudiants affi liés au SYTACom ont participé au concours d’affi ches sur la recherche : 48 affi ches ont été soumises et jugées.Le prix de la meilleure affi che a été remis à M. Fattah Shaikh Anowarul, de l’Université Concordia, pour son affi che intitulée A Formant Estimation Scheme for Speech Signals under Noisy Conditions. Ce travail explore un modèle d’estimation de formants capable de contrecarrer les effets négatifs du bruit sur les estimations de la parole.Le deuxième prix a été décerné à M. Philippe Leroux, de l’Université Laval, pour son affi che A multi-agent architecture to manage cooperation and interference in a distributed base station system. En collaboration avec les professeurs Sébastien Roy et Jean-Yves Chouinard, de l’Université Laval, le travail de M. Leroux propose d’utiliser l’avantage de la coopération avec des réseaux sans fi l distribués de manière synergétique afi n d’offrir effi cacité et diversité spectrales.Mme Fariba Heidari, de McGill University, a reçu le troisième prix pour son affi che faite en collaboration avec les professeurs Lorne Mason et Shie Mannor, de McGill University. L’affi che, intitulée Quality of Service Routing using Decentralized Learning, présente des algorithmes basés sur le renforcement de l’apprentissage pour l’acheminement adaptatif décentralisé.

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Récompenses

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Prix SINERGIE Un fl orissant partenariat de recherche vieux de 12 ans entre les experts en communications sans fi l à l’École de technologie supérieure (ÉTS) et Ultra Electronics-TCS de Montréal a récemment été honoré par le CRSNG avec le très prestigieux prix Synergie pour l’innovation de 2008. Menés par le professeur François Gagnon, les chercheurs de l’ÉTS et Ultra ont radicalement transformé les communications militaires grâce à l’avènement de radios tactiques qui fonctionnent avec un logiciel plutôt qu’avec du matériel et qui offrent des liens multimédias vitaux entre les soldats et leur commandement dans les zones de combat. Grâce à des techniques de modélisation et de simula-tion, les chercheurs de l’ÉTS réussissent à incorporer davantage « d’intelligence » dans des radios rentables,fl exibles et versatiles. Leur but est de réduire la quantitéde planifi cation centralisée nécessaire pour déployerl’équipement sur le terrain, afi n de donner de l’autonomie aux radios et de leur permettre de s’adapter de manière hyper-effi cace aux conditions toujours changeantes dans lesquelles elles sont utilisées. En fi n de compte, ce processus élimine certaines des complexités auxquelles sont confrontésles soldats travaillant dans des environnements très stressants. Jusqu’à maintenant, le programme de recherche de M. Gagnon, Ph.D., a formé environ 50 étudiants aux cycles supérieurs, dont plusieurs se sont joints à Ultra.

RécompensesRécompensesRécompensesRécompenses

Prix SINERGIE

Série de séminaires interdisciplinaires étudiants du SYTACOMEncore une fois, la série de séminaires étudiants interdisciplinaires du SYTACOM, aussi connue sous le nom de Pizza Talks, a débuté. Les étudiants aux cycles supérieurs et les professeurs se réunissent pour les séminaires, qui ont lieu pendant l’heure du lunch toutes les deux semaines lors des sessions d’automne et d’hiver.

Ces séminaires sont une série de rencontres informelles où deux étudiantsprésentent, chacun pendant vingt minutes, un article ou un sujet sur lequel ils travaillent actuellement. Cela les aide ensuite à se préparer pour des colloques à venir, pour des rencontres plus formelles, ou encore les aide simplement à obtenir des commentaires de leurs pairs tout en se régalant avec de la pizza. Les sujets présentés dans le cadre des Rencontres Pizza vont de Network Capacity Allocation in Service Overlay Networks à Direct Electronic Nucleic Acids Profi ling using Nanostructured Microelectrodes.Ces rencontres sont une excellente occasion pour les étudiants avec diverses formations dans le domaine de l’informatique et du génie électrique d’échanger des idées et de réfl échir à de futures percées et découvertes technologiques.

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Récompenses VT

Usa Vilapornsawai, une étudiante de SYTACom, qui poursuit ses études de doctorat sous la supervision du Prof. Harry Leib, a remporté le Best Student Paper Award à la conférence IEEE Vehicular Technology Conference2008-Fall, pour un article intitulé « Spatial Correlation Effects on MAP-PSP Decoding of Multiple STTCs ». Cet article propose des avancées dans le de domaine du décodage de codes pour les communications sans-fi l à antennes multiples. Cet article a été sélectionné parmi 904 soumissions dont 420 ont été acceptées pour présentation à la conférence. VTC est la conférence phare biannuelle de la IEEE Vehicular Technology Society. Des membres de SYTACom ont aussi été à l’honneur durant cette conférence, en recevant des récompenses pour leur contribution à l’organisation du grand succès que fut VTC à l’automne 2006 à Montréal. Sofi ène Affes, un membre de SYTACom, a reçu le IEEE VTC Chair Recognition Certifi cate conjointement avec le CEO de PROMPT Inc., Charles Despins et avec le professeur David Haccoun de l’École Polytechnique. Le directeur adjoint de SYTACom, Fabrice Labeau, a reçu le IEEE VTS Outstanding Service Award, conjointement avec Josée Dagenais and Alex Stéphenne.

L’un de ses étudiants au doctorat actuel est également un membre clé de l’équipe d’ingénierie d’Ultra, tandis qu’un autre ingénieur principal des systèmes offre des cours aux étudiants gradués de l’ÉTS sur une base hebdomadaire.En plus d’avancées signifi catives dans le domaine de la technologie, le professeur Gagnon a également eu un immense succès dans le cadre de ses partenariats industriels. Son équipe maintient des collaborations de recherche importantes avec plusieurs grosses entreprises de communication, y compris Bell Canada, Ericsson Communications Canada et Nortel Networks. De plus, presque toutes les innovations pour les radios militaires d’Ultra sont tout aussi pertinentes pour les fournis-seurs commerciaux. Pour faciliter un meilleur partage entre les intérêts de communication militaire et commerciale, le professeur Gagnon a progressé au-delà du laboratoire de recherche. Il crée maintenant de nouvelles connexions, comme un important nouveau lien entre Ultra et des agences telles que PROMPT (Partenariats de recherche orientée en microélectronique, photonique et télécommunications) Québec, une alliance de recherche pré-concurrentielle dominée par les fournisseurs commerciaux. « Nous avons sans aucun doute fait des progrès phénoménaux avec Ultra au cours des 12 dernières années », affi rme M. Gagnon. « Je crois que nos cultures se marient bien parce que nous sommes tous deux d’avis que le marché militaire continuera à dépendre de l’excellence technologique pendant encore bien des années. »

Prix de reconnaissance SYTACom 2009 On reçoit en ce moment les mises en nomination pour les Prix de reconnaissance SYTACom de 2009.Le programme de Prix de reconnaissance SYTACom vise à reconnaître les contributions exceptionnelles des membres de SYTACom et de ses membres associés quant à l’objectif principal du Centre. Plus précisément, les candidatures et les mises en nominations pour quatre prix différents seront examinées chaque année. Chaque prix est accompagné d’une plaque comprenant une citation. Les catégories des prix sont les suivantes : Prix de supervision aux cycles supérieurs, Prix de collaboration industrielle, Prix de réseautage et de diffusion, Prix de service communautaireLes candidats doivent être mis en nomination par deux membres du SYTACom ou par deux de ses membres associés (ou encore, par un membre et un membre associé). On ne peut pas se mettre en nomination soi-même. Les détails spécifi ques quand aux conditions d’éligibilité, aux formulaires d’application et aux documents à inclure pour chaque prix sont disponibles en anglais sur le site web du SYTACom : www.sytacom.mcgill.ca/eng/13_Awards/index.htmlLa date limite pour la réception de l’ensemble des documents relatifs aux mises en nominations est le 15 mars 2009. Pour plus de détails sur le programme de Prix de reconnaissance, veuillez visiter le site web du SYTACom ou contacter notre bureau ([email protected]).

Récompenses VT

Usa Vilapornsawai, une étudiante de

L’un de ses étudiants au doctorat actuel est également un membre clé de l’équipe d’ingénierie d’Ultra, tandis qu’un autre ingénieur principal

Sofi ène Affes, Charles Despins, David Haccoun

Josée Dagenais, Fabrice Labeau, Alex Stephenne

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Membres SYTACom à partir de Mars 2009Abhari, Ramesh McGill University AssociéAffes, Sofi ène INRS-EMT RégulierAissa, Sonia INRS-EMT RégulierAjib, Wessam Université du Québec à Montréal AssociéAzana, Jose INRS-EMT AssociéBajcsy, Jan McGill University RégulierBeaubrun, Ronald Université Laval RégulierChampagne, Benoit McGill University RégulierChen, Lawrence McGill University RégulierChouinard, Jean-Yves Université Laval AssociéCoates, Mark McGill University RégulierDebbabi, Mourad Concordia University RégulierDssouli, Rachida Concordia University RégulierDziong, Zbigniew École de technologie supérieure RégulierFortier, Paul Université Laval RégulierGagnon, François École de technologie supérieure RégulierGhrayeb, Ali Concordia University AssociéGirard, André INRS-EMT RégulierGrégoire, Jean-Charles INRS-EMT AssociéGross, Warren McGill University AssociéHamouda, Walaa Concordia University AssociéKabal, Peter McGill University RégulierKhendek, Ferhat Concordia University RégulierKirk, Andrew McGill University RégulierLabeau, Fabrice McGill University RégulierLaRochelle, Sophie Université Laval AssociéLefebvre, Roch Université de Sherbrooke RégulierLeib, Harry McGill University RégulierLe-Ngoc, Tho McGill University RégulierLiu, Xue McGill University AssociéLynch, William Concordia University RégulierMaheswaran, Muthucumaru McGill University RégulierMaier, Martin INRS-EMT AssociéMannor, Shie McGill University AssociéMason, Lorne McGill University RégulierMehmet-Ali, Mustafa Concordia University RégulierO’Shaughnessy, Doug INRS-EMT RégulierPlant, David McGill University RégulierPopovic, Milica McGill University AssociéPsaromiligkos, Ioannis McGill University RégulierRabbat, Michael McGill University AssociéReza Soleymani, M. Concordia University RégulierRochette, Martin McGill University AssociéRose, Richard McGill University RégulierRoy, Sébastien Université Laval RégulierRusch, Leslie Ann Université Laval RégulierShayan, Yousef Concordia University RégulierSzczecinski, Leszek INRS-EMT AssociéSzkopek, Thomas McGill University AssociéTremblay, Christine École de technologie supérieure RégulierVu, Mai McGill University AssociéWu, Ke École Polytechnique Régulier

Événements

77e Congrès de l’Acfas à l’Université d’Ottawa

Cette année, le 77e Congrès de l’Acfas aura lieu dans la capitale nationale à l’Université d’Ottawa, du 11 au 15 mai 2009, sous le thème «la science en français : une affaire capitale». L’ensemble de la communauté des chercheurs, des étudiants et des acteurs de la société est invité à soumettre des propositions de communica-tions libres, de colloques scientifi ques ou d’activités spéciales en parallèle à son programme scientifi que.Tous les détails sont disponibles sur le site de l’Acfas à http://www.acfas.ca/congres/2009/pages/appel.html

Pour toute question, n’hésitez pas à communiquer à l’adresse suivante : [email protected]

L’Atelier MITACS/MASCOS

L’Atelier MITACS/MASCOS sur la fusion, l’exploration et la sé-curité des réseaux s’est tenu à Montréal (Québec), au campus du centre-ville de McGill University, du 16 au 20 juin 2008. Le but principal de l’atelier était de rassembler des chercheurs des domaines universitaire et industriel afi n qu’ils interagis-sent avec des étudiants aux cycles supérieurs. L’événement était un forum interactif informel mettant en vedette des séances de tutorat, des séminaires et des discussions sur des sujets tels que le contrôle et la tomographie de réseaux, les réseaux de capteurs, l’inférence et le traitement de l’information répartis, l’exploration et la fusion de données, l’exploration de graphiques ainsi que l’analyse de structure de communautés. SYTACom était un co-commanditaire de l’événement.

Plus de 50 étudiants et conférenciers venant du Canada, des États-Unis, de l’Australie, de la Turquie, du Mexique, du Nigéria, de l’Allemagne, de l’Italie, de l’Iran, du Pakistan, de la Suisse et du Royaume-Uni, pour ne nommer que ces pays, ont représenté, enrichi et diversifi é l’atelier.

Les commentaires reçus des participants à l’atelier étaient extrêmement positifs. Plus particulièrement, les participants ont mentionné la qualité exceptionnelle des conférenciers, des sujets et de l’organisation. Les chercheurs du SYTACom Michael Rabbat et Mark Coates (McGill) étaient membres du comité organisateur de l’atelier; Antonio Gómez-Igbo (McGill) a offert du soutien organisationnel.

Le réseau Mathématiques des technologies de l’information et des systèmes complexes (MITACS) est un réseau de recherche créé en 1999 pour mobiliser le pouvoir des outils et des méthodologies mathématiques afi n de faire face à la complexité inhérente aux problèmes modernes de l’industrie et de la société, pour le bénéfi ce de tous les Canadiens. MITACS encourage les liens avec les organismes industriels, gouvernementaux et sans but lucratif qui nécessitent des technologies mathématiques pour régler des problèmes d’importance stratégique au Canada. De plus, MITACS mène le recrutement, la formation et le placement d’une nouvelle génération de personnel extrêmement doué en mathématiques, vital pour le bien-être social et économique du Canada dans l’avenir

MASCOS, soit le centre d’excellence des mathématiques et des statistiques des systèmes complexes du Australian Research Council, a été établi en 2003 et comprend cinq branches : la University of Melbourne, la Australian National University, la University of New South Wales, la University of Queensland et La Trobe University. Il a présentement 14 enquêteurs en chef et 1 membre titulaire professoral, chacun ayant une réputation internationale pour leurs recherches en mathématiques et en statistiques.

Atelier Annuel SYTACom de 2009

L’atelier annuel de recherche du SYTACom de 2009 aura lieu le 28 avril 2009 à l’École de technologie supérieure. L’atelier de cette année visera les perspectives internationales sur l’avenir des technologies de l’information. Les événements de la journée comprendront des conférenciers invités, une discussion en groupe avec des experts, des visites de laboratoires par diffusion en direct sur le web, des expositions de participants de l’industrie et des démonstrations d’équipement, des présentations d’affi ches sur la recherche ainsi qu’un concours de recherche étudiante. L’Atelier se clôturera avec une réception vin et fromage. Pour plus de détails, visitez le site web du SYTACom (en anglais) : http://www.sytacom.mcgill.ca/eng/09_Workshop/index.html