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TPE : TPE : l’enfer ! l’enfer ! P.3 Bruit2Couloir Bruit2Couloir Journal du lycée Saint-Exupéry - N° 22 - AVRIL 2013 BLOG B2C : http://bruit2couloir.blogspot.com Le journal qui n'a pas peur des mots ! Le journal qui n'a pas peur des mots ! DOSSIER DOSSIER SPECIAL SPECIAL P. 8-9 I I NTERVIEW NTERVIEW VIP : VIP : P. 5 R ÉSEAUX ÉSEAUX SOCIAUX SOCIAUX : : L’ L’ ENFER ENFER OU OU LE LE PARADIS PARADIS ? N°22 [source : www.shop.owni.com] C C ONCOURS ONCOURS : : Dessinez les personnages de l’histoire Zone HCC ! P. 16 J.C. MATTEI, journaliste sportif JEUX JEUX VIDEO VIDEO P. 15 Les sorties du mois ! LYCEE LYCEE PRO : PRO : P. 6 Coups de soleil sur St Ex ! & Salon du chocolat P. 7 Semaine ecole / entreprise

B2C N°22 - Avril 2013

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Journal du lycée Saint Exupéry

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Page 1: B2C N°22 - Avril 2013

TPE :TPE : l’enfer !l’enfer !

P.3

Bruit2CouloirBruit2Couloir Journal du lycée Saint-Exupéry - N° 22 - AVRIL 2013

BLOG B2C : http://bruit2couloir.blogspot.com

Le journal qui n'a pas peur des mots !Le journal qui n'a pas peur des mots !

DOSSIERDOSSIER

SPECIALSPECIAL

P. 8-9

IINTERVIEWNTERVIEW VIP :VIP :

P. 5 RRÉSEAUXÉSEAUX SOCIAUXSOCIAUX : :

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N°22

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CCONCOURSONCOURS :: Dessinez les personnages de l’histoire Zone HCC !

P. 16

J.C. MATTEI, journaliste

sportif

JEUXJEUX VIDEOVIDEO

P. 15

Les sorties du mois !

LYCEELYCEE PRO : PRO :

P. 6

Coups de soleil sur St Ex ! & Salon du chocolat P. 7

Semaine ecole / entreprise

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Le numéro que vous avez entre les mains tient presque du miracle : entre le Bac Blanc surprise d’histoire (!), les oraux de Français, mais aussi les écrits, et surtout les TPE, notre emploi du temps de ministre a eu raison de nous, et nous avons été obligé de sauter un numéro ! Nous voici de retour avec un nouveau numéro chargé d’articles, et un super DOSSIER SPECIAL sur les RESEAUX SOCIAUX. Vous y retrouverez aussi la suite de votre histoire préférée, ZONE HCC (Humains, Clones et Cyborgs),

un gros zoom sur les projets menés au lycée professionnel Ces satanés TPE nous ont tellement occupés pendant 5 mois entiers que nous en avons fait un article au titre évocateur : TPE L’ENFER ! N’oubliez surtout pas NOTRE GRAND CONCOURS : « DESSINEZ LES PERSONNAGES DE L’HISTOIRE HCC ». Vous avez jusqu’au LUNDI 13 mai pour rendre vos dessins au CDI ! Bons d’achat à gagner ! Et surtout ne désespérez pas : même si la Corée du Nord me-nace celle du Sud, si les ministres partent en vrille, si les Conservateurs américains nient le concept de la Relati-vité d’Einstein… Ayez confiance : le printemps sera bientôt là ! L’équipe de rédaction

édito

Débordés,Débordés,

mais vivants !mais vivants !

L e C h i f f r e C l éL e C h i f f r e C l é 104 kg

Avec votre Smartphone, ce FLASH CODE vous enverra

sur le blog du journal !

5

Tops et flops

J.C. MATTEI, journaliste sportif enga-

4

Concours 3. Imaginez les personnages de Zone HCC 3

Dans nos murs... 6. Semaine Ecole/Entreprise 7. Un coup de soleil à St Ex Salon du chocolat

7 6

Société TPE : L’enfer !

16

Dans nos murs... 10 Brêves de St Ex !

9 8

Dossier spécial Réseaux sociaux : l’enfer ou le paradis ?

15 libre Expression

S o m m a i rS o m m a i r ee

C’est le poids des denrées collectées à St Ex au profit des Restos du Cœur !

Madame Battelli, la responsable des Restos du cœur de Fréjus qui nous avait accueillis en décembre, nous re-mercie chaleureusement !

Opération collecte alimentaire à refaire l’année prochaine :

on compte sur vous !

11 Tribune libre... Droit au logement pour tous !

12 Zoom Manga

VIP

Série HCC : Episode 3

Sorties jeux vidéo du mois ! 14 Techno-News

13 Coups de cœur

de la rédac’

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33 B2C N° 22 B2C N° 22 –– Avril 2013Avril 2013

33 CONCOURS

Directeur de la publication : Lycée Saint-Exupéry. Directrices de rédaction : Christine DENEL, Florence DELCLOS, professeures-documentalistes. Rédacteurs en chef : Dylan FALSONE, Shannon FRIQUET-MENANTEAU, Anne-Lise MANGOURNY. Journalistes : Justine BOAZZO, Néry BOULHAIA, Florian CASTIONI, Dylan FALSONE, Shannon FRIQUET-MENANTEAU, Thibaut IMBERT, Louis-Pierre LAMOUROUX, Joanna LOGLISCI, Thomas MARCHAND, Marine SAUVAGE.

Mise en page : C. DENEL, F. DELCLOS, A. GRANDOU. Crédit images : http://www.gettyimages.fr

Contacter la rédaction de“Bruit de Couloir” : Lycée Saint Exupery, 83700 Saint-Raphaël Tél. : 04.94.19.72.80 - Fax :.94.19.72.82

Concours B2c N° 21 : SAFARI DE NOEL ILS ONT GAGNE !

La série « ZONE HCC », publiée dans B2C depuis 2 numéros vous a plu ? Alors dessinez les personnages ! Le 3ème épisode est dans ce numéro, et la fin sera publiée dans le prochain.

AAPPORTEZPPORTEZ VOSVOS DESSINSDESSINS AUAU CDI CDI AVANTAVANT LELE LUNDI 13 MAI !LUNDI 13 MAI ! Règles à respecter :

2 catégories au choix : - Catégorie 1 : Un personnage (Armis, Ryan ou l’inconnue)

- Catégorie 2 : Le trio Un seul dessin par personne, sur format A4. Pas de décor, ni de lieu. Technique au choix (dessin, ordinateur, etc.). Dessin en couleur, contours contrastés, noirs.

Les meilleurs dessins seront choisis pour illustrer notre dernier N° !

A gagner des bons d’achat Cultura !

Ils ont participé au concours

« Attrapez-les tous ! » de notre n°20. Ils ont gagné

des bons d’achat Cultura. Félicitations !!

Helena CATHAGNE TES1

Dylan FALSONE 1L2

Aline POINCLOU TES1

Mathilde SILLE TS5

CCONCOURSONCOURS DESSINDESSIN :: IIMAGINEZMAGINEZ LESLES PERSONNAGESPERSONNAGES

DEDE LALA SERIESERIE «« ZZONEONE HCCHCC »»

La Mère Noël (incognito) photo Aline & Helena

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Monde : Tops et Flops !Monde : Tops et Flops !

Thomas MARCHAND, TS4

TOPS & FLOPS

Un petit creux ?

On n’en demandait pas tant mais les Argentins l’ont fait ! Pour Pâques, ils ont préparé un œuf entièrement en chocolat de 6 mètres de haut. 4,5 tonnes de délice ont ainsi raflé le record du monde de la plus grande sculpture

en chocolat et pour ne rien gâcher, l’œuf géant a été dé-coupé et distribué aux enfants le lundi de Pâques. Que demande le peuple ?

Quand y’a d’la gêne...

Un couple d’estoniens en visite à Bali a été surpris en plein ébat sexuel dans un temple hindouiste. Ils se sont vus contraints de payer une amende s’élevant à environ 1600 euros. Les responsables du lieu ont

confié que l’argent servirait à « purifier » le temple . Dorénavant, des pancartes affichant « Sexe interdit » devraient être posées à l’entrée des lieux sacrés !

Batman est revenu !!

La police britannique a c o n f i r m é qu'un hom-me mysté-rieux, déguisé en Batman a bien déposé un individu dans un poste de police de Bradford, le 25 février 2013, avant de dis-paraître dans la nuit. Les images captées par une caméra du poste de police montrent un justicier be-donnant et un malfrat apparemment très coopérant ! L'homme doit comparaître devant le juge pour faits de recel et de fraude. Peut-être donnera-t-il alors des informations sur l’identité du mystérieux-justicier !

Non mais allô quoi ?

Appel d’urgence de Nabila, notre star de la série « Les anges de la téléréalité»: Je souhaite met-tre mon talent au service des gens ! En effet Nabila se lance dans la politique et annonce qu’elle participera aux élections municipales de 2014 ! Elle ne sait pas dans quelle ville ni pour quel parti politique elle se présentera, mais elle déclare vouloir sauver et protéger les animaux. Les politiques sont sous le choc… Et nous aussi !

Ils sont partout !

En Inde, le nombre de tués sur les rou-tes est l’un des plus élevés du monde, non pas à cause de l’alcool comme chez nous, mais par non respect des règles. C’est pourquoi la police a décidé d’ins-taller des soldats en carton pour ef-frayer les conducteurs…

Ca a marché... jusqu’à ce que l’on vole les mannequins !

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Non, ne fuyez pas ! Enfin, pas avant d’avoir fini de lire cet article ! Après, libre à vous de partir loin du j o u r n a l q u e v o u s tenez entre vos mains. Et puis, vous êtes loin d’être les seuls à blêmir devant ces trois lettres qui, pendant des mois, vont tourmenter votre vie d’élève de 1ère , quelque soit votre

filière générale. Ces fameux Travaux Personnels Encadrés tou-chent tout le monde, chaque année, et les victimes de ce fléau sont indénombrables ! Heureusement, la période des TPE vient de prendre fin il n’y a pas très longtemps, et voici les réactions de quelques survivants...

- "Ah non, par pitié, c’est fini, je ne veux plus en entendre par-ler !". Voilà une réaction qui a le mérite d’être claire, précise, et surtout, concise ! Bien que très courte, cette petite phrase inno-cente nous permet d’avancer un premier point des plus impor-tants : les TPE traumatisent les élèves, comme s’ils revenaient de guerre! - "S’il fallait comparer les TPE à un objet ? Je dirais une scie. Ou une corde, pour se pendre ?". Lecteurs, lectrices, l’heure est grave, car si nous n’intervenons pas dans cette affaire, tous les lycéens pourront être poursuivis pour non-assistance à personne

en danger ! Car je ne veux rien avancer, mais je pense que cette personne essaye subtilement de nous dire qu’elle a de légères tendances suicidaires, dues en grande partie à la pression de ces travaux. Alors je vous le demande, pourquoi continuer ainsi ?

- "Au fond, les TPE montrent une chose : travailler avec ses amis, ce n’est peut-être pas le meilleur moyen pour les gar-der !" Ah, on touche ici un point que peu de personnes osent aborder, ce sont les conflits entre collègues. Car qui, honnête-ment, ne s’est pas embrouillé avec ses camarades ? Il y a bien eu un moment où le troisième larron de l’équipe avait tendance à moins travailler, ou bien subitement, le sujet ne semblait plus au goût de tout le monde ! Bref, un moment où tout simplement, plus rien n’allait.

- "Même si le travail a été dur, je trouve que les TPE ne sont pas une si mauvaise chose : au moins, ça fait des points faciles à obtenir pour le Bac." On termine donc avec une phrase pleine de bon sentiment, et surtout de sagesse ! Si le calvaire fut long et pénible, quelques groupes ont su retourner la situation à leur avantage en propo-sant, pour l’oral, des scènes quelques peu atypiques : Journal Télévisé, conférence scientifique, voir même, petit spectacle de danse pour un groupe de 1ère L.

Alors nous ne dirons qu’une chose aux prochaines victimes, qui attendent impatiemment leur tour : BON COURAGE !

Florian CASTIONI, 1S3

Les TPE : l’enfer !Les TPE : l’enfer !

Faites l’amour... pas les magasins !

A entendre ici et là nos contemporains s’é-merveiller sur les formidables cadeaux offerts (ou reçus) et d’autres s’en lamenter, une cer-taine incrédulité s’immisce dans nos pensées

et nous amène à la question suivante : l’amour s’achèterait-il ? Non, bien sur, et pourtant… Entre un collier de pierres précieuses et une fleur des champs fraichement cueillie, lequel des deux vous semblerait le plus significatif ? Ne vous sentez-vous pas davantage aimé(e) lorsqu’on vous offre un objet précieux, plutôt qu’un vulgaire artifice des prairies ? Il semblerait que cette idée prédomine en France, comme nous le montrent chaque année les chiffres de la Saint Valentin... En effet, nous sommes 90 % des français à la célébrer, ce qui n’est pas rien ! Près de 39% des Français considèrent la Saint-Valentin comme le jour « le plus romantique de l’année ». Si l’on parle dépenses, 82 % dépensent plus de 50 € pour la St Valentin, et seulement 8% dépensent moins de 30 €. Que ce soient les délicieux chocolats, les romantiques fleurs, les coquines lingeries, les enivrants parfums ou les simples et tou-chantes cartes de St valentin, les cadeaux sont devenus incontournables pour prouver son amour… A croire que les sen-timents s’achètent avec les cadeaux !

Plus qu’une simple offrande, il semblerait donc que la valeur commerciale du cadeau, son prix, soit directement en rapport avec sa valeur affective. On pourrait même se demander si la valeur du cadeau offert ne serait pas, pour certains, plus im-portante que le cadeau lui-même… Les commerçants et magasins, eux, ne peuvent que se réjouir de cette croyance, avec en 2012 une progression de 32% de leur chiffre d’affaire ! Evidemment, ils attisent au maximum cette tendance en harcelant le consommateur, voire en le culpabilisant, s’il n’achète pas. Certains pays ont même récupéré cette fête pour l’implanter chez eux : la Saint-Valentin est désormais partout : Inde, Chine, Arabie Saoudite, Hong-Kong, Taïwan, Corée du Sud, et même Japon (fête assumée comme typiquement commerciale !). Quant aux chiffres des Etats-Unis, ils parlent d’eux-mêmes : 17 milliards de dollars dépensés en 2012 pour la St Valentin avec un panier moyen de 126 $ , soit presque 100 euros ! Alors la question est posée : est-il nécessaire d’attendre cette occasion pour prouver son amour ? L’amour se limite t’il vrai-ment à une fête ? Quelques mots sincères peuvent-ils faire mieux qu’un cadeau, forcément éphémère ? En un mot, il faut choisir : faire l’amour… ou faire les magasins ?! Joanna, 1ère S3

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Du lycée professionnel à la vie professionnelle, il n’y a qu’un pas : faire entrer le monde de l’entreprise au sein de la formation scolaire des élèves.

Lors de la "Semaine école /entreprise 2012", qui s’est tenu en novembre 2012, le Lycée SAINT-T EXUPERY a accueilli des professionnels de la région pour co-animer, avec l’équipe de vente du lycée professionnel, des ateliers composés des 80 élèves de 2nde Baccalauréat professionnel "Tertiaire commercial".

L’objectif de cet événement était de donner du sens à leur formation en leur faisant prendre conscience qu’un pro-duit arrive sur le marché grâce à son histoire (produit, prix, distribution, communication), mais aussi grâce à l’entrepri-se et aux personnes qui travaillent pour qu’il soit vendu. Que ce soit l’atelier pour créer des mini-glaces pour en-fant, un vêtement recyclable, un pot de pâte à tartiner bio-logique ou un cartable pratique et innovant, l’objectif était le même : « Imaginer, créer et vendre un produit ». Pour cela, les élèves ont dû construire leur réflexion en travaillant en groupe, en développant leur créativité, en confrontant leur avis, en s’exprimant en public. Toutes ces compétences ont été mises en œuvre pour mettre en va-leur le potentiel de nos jeunes et rendre concret une for-mation théorique.

Une certaine appréhension quant à la manière dont les jeunes allaient se positionner par rapport à cette 1ère expé-rience étreignait les professeurs. Cependant, cette appro-che intéressante tant au niveau de l’approche pédagogi-que (centrée sur le projet) que sur le fédéralisme d’un groupe, d’une classe a permis d’établir un contact à la fois plus simple et moins formel entre les élèves et leurs pro-fesseurs. La journée s’est clôturée par la valorisation des projets les plus créatifs et construits avec l’esprit d’entreprise puis la remise de diplômes. L’enthousiasme et l’entrain que les élèves et les profes-

sionnels ont exprimés, nous pousse à vouloir réitérer cette

expérience l’année prochaine !

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6 Dans nos murs...

« Semaine ECOLE / ENTREPRISE 2012 » : un pari réussi !!

AVIS D’ELEVES :AVIS D’ELEVES :

Brahim : "Ce projet nous a permis de découvrir le monde professionnel." Mailys : "Travailler à ce projet nous a permis de passer au dessus des conflits et de dégager notre volonté de travailler ensemble pour un projet commun." Moufida : "Nous avons pu canaliser toute l’énergie que nous avons dans un projet commun qui nous tenait à cœur." Romain : "On a pu faire travailler notre imagination et travailler en équipe." Eva : "Les groupes imposés ont permis de mieux nous connaître les uns et les autres."

LES PROFESSIONNELS :LES PROFESSIONNELS :

M. REBER, directeur de la librairie CHARLEMAGNE (FREJUS) : "Excellente journée. J’ai pris un réel plaisir à transmettre ce que je sais aux élèves ; ils étaient très réceptifs." Mme LOUISE, responsable à Patrice BREAL (ST RAPHAEL) : "Journée d’échange riche et émouvante. J’ai apprécié de pou-voir voir des élèves timides faire des efforts en communication orale". M. GERBI, directeur de BIOMONDE : "Journée enrichissante et agréable". M.LABOURASSE, commercial pour un fabricant de glaces : "C’était très intéressant de voir des élèves inventer des glaces

qui pourraient être vendues sur le marché. Certains ont même inventé une glace qui existe sur le marché sans le savoir ! Les

jeunes sont très créatifs. L’esprit de compétition était présent mais surtout la volonté de travailler ensemble. Le rapproche-

ment élèves / professionnels est indispensable en lycée professionnel ".

Mme ROUMANI et les élèves de 2nde professionnelle "Tertiaire commercial "

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77 Dans nos murs

Le samedi 9 février 2013, salle Blondelet à Boulouris, onze élèves de Terminale Accueil et Comptabilité réussissaient leur pari : accueillir les visiteurs du 1er Salon du chocolat et des gourmandises de Saint-Raphaël. Depuis quatorze mois, ils travaillaient une ou deux heures par semaine en Accompagnement Personnalisé avec deux de leurs professeurs Laurent Bocquillon et Claude Vachet pour mener à bien ce projet. Pro-jet unique car il s’agissait d’un salon entièrement organisé par des lycéens. En effet, durant plus d’un an, Alexandra, Alexiane, Alexis, Angé-lina, Anouar, Alycia, Erwan, Lau-reen, Ludivine, Mahe et Sara ont multiplié les courriers, les appels téléphoniques, les rendez-vous en mairie avec Mme Roubeuf, ad-jointe au Maire chargé de l’éducation et Mme Caizergues, directrice du service communication pour mener à bien ce qui apparaissait au début comme un projet insensé. Après s’être rendus au salon du chocolat de Cannes et de Man-delieu, avoir visité le laboratoire du Maître chocolatier Di-dier Carrié à Agay, les élèves-organisateurs étaient prêts pour relever le défi. Il a alors fallu convaincre Monsieur le Proviseur, qui tout de suite se montra très enthousiaste,

mais aussi et surtout les exposants. Et là commença un petit tour de France qui permit de ramener à Saint-Raphaël un nougatier du Lot, un chocolatier de la Haute-Loire, un fabricant de pâte à tartiner de la Loire ; sans ou-blier les ateliers chocolat où chacun pouvait s’initier au travail du chocolat avec un chocolatier venu de Marseille. Le choix avait été fait de mettre à l’honneur uniquement

des artisans, pour le plus grand plai-sir des papilles des visiteurs. C’est ainsi que les meilleurs chocolatiers de Saint-Raphaël étaient présents, des biscuitiers toulonnais, un confi-turier de Lorgues… Au total, quinze stands ont attiré plus de mille visi-teurs, malgré la concurrence du Car-naval le même week-end. Avec la recette de la manifestation,

l’apport de partenaires locaux et le financement du lycée Saint Ex ces 10 élèves vont partir le premier Mai à Lon-dres…tous frais payés, récompense méritée d’un investis-sement sans faille. Alors souhaitons leur un excellent séjour et rendez-vous en 2014 pour le second salon du chocolat et des gourmandi-ses avec son lot de nouveautés et de surprises ! L.B.

MIAM : LE SALON DU CHOCOLAT A BOULOURIS !

« COUP DE SOLEIL SUR ST EXUPERY » est un projet conduit pour la troisième année qui s’adresse à tous les lycéens

de St Ex intéressés et assez motivés pour consacrer volon-tairement un peu de leur temps à un projet qui permet d’aller à la découverte de soi-même, pour mieux se connaître et connaître les autres. Amalgames, idées préconçues ou encore apriori ? C’est par l’échange, la découverte de celui ou celle qui est différent(e) que chaque élève pourra apprendre à mieux connaître « l’autre ». Le but de ce projet est de rassembler, d’unir, d’apprendre à être tolérant, d’accepter les différences…autour d’un tra-vail identitaire. Les supports de travail sont riches et différents tous les ans, autour de lectures, de rencontres avec des auteurs, des poètes, d’ateliers d’écriture, de séances de yoga (et oui on fait même du yoga à St Ex !!), de recherche d’informa-tions, de participation à des émissions de radio de Mosaï-que FM, de diaporamas… D’ailleurs, un diaporama sur les signes religieux et les sym-boles communautaires va très prochainement être diffusé sur les écrans du lycée. Ce diaporama a été élaboré par les

élèves participants au projet depuis octobre. Il a pour but de faire découvrir des choses que nous côtoyons tous, tous les jours, sans vraiment les connaître… sous le thème de la laïcité et de la tolérance. Nous participons également tous les ans, depuis trois ans, au Festival « Le Maghreb des Livres » proposé par l’associa-tion Coup de soleil au mois de février, à PARIS. Cela permet aux élèves de rencontrer l’auteur étudié pendant le projet et de partager avec le public le travail réalisé, mais aussi de découvrir d’autres auteurs, de débattre sur des sujets… A cette occasion, les élèves sont récompensés de leur travail par des chèques livres. Nous en profitons également pour visiter les lieux incontournables de notre capitale !! Ce projet s’adresse à TOUS, attention lecteurs ou non lec-teurs, vous êtes les bienvenus !! Nous préparons déjà la 4ème édition de ce COUP DE SO-LEIL SUR ST EXUPERY alors n’hésitez pas à prendre contact avec Mme Essouri ou Mme Moussard.

Le rôle de l’élève est de « tisser des liens, être des trait d’union, des passerelles ».

Amin Maalouf A.E

COUP DE SOLEIL SUR ST EXUPERY !

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… Ou ENFER ?

B2C N° 22 B2C N° 22 –– Avril 2013Avril 2013

88 DOSSIER SPECIAL

FACEBOOK = PARADIS...

Trouver l’amour !Trouver l’amour ! Beaucoup de jeunes utilisent maintenant les réseaux sociaux pour faire des ren-contres. De nature plutôt timide, ou au contraire véritables Dom Juan en mal d’affection, ces personnes préfèrent utili-ser Twitter ou Facebook plutôt que abor-der l’autre directement. Les timides se

dévoilent plus facilement sans crainte du jugement, les sé-ducteurs multiplient leurs conquêtes. D’autres encore utili-sent Facebook ou Tweeter pour se faire remarquer, se créer une identité virtuelle qui plaira beaucoup que celle de la « vraie vie » !

Partager sa viePartager sa vie !! Grâce aux réseaux sociaux, on peut partager des photos et garder une trace de nos souvenirs, de nos délires ou fou-rires, entre amis ou famille. Partager nos passions et nos envies, nos textes et nos goûts musicaux du moment en instantané. La beauté des réseaux sociaux, c’est de pouvoir partager de l’information facilement et gratuitement avec des milliers d’internautes !

Garder contact avec sa familleGarder contact avec sa famille

et ses amis !et ses amis ! Facebook peut être très utile lorsque l’on déménage, pour garder contact avec ses anciens amis. Les réseaux sociaux sont de bons moyens pour ne pas se retrouver seul à son arrivée dans un nouvel établissement. De plus, les réseaux sociaux nous permettent de partager notre quotidien, par exemple en échangeant des photos. Lorsqu’on est éloigné de sa famille pour diverses raisons (entrée à l’université, études à l’étranger, vacances, etc.), on peut garder contact et nos parents peuvent être rassurés, sans que l’on soit obligés de les appeler tous les soirs ! Vous avez perdu un ami ? Plus besoin de détective et d’en-quête qui vous coûte un bras : Facebook est là ! Il permet de retrouver des amis d’enfance ou des membres de la fa-mille que vous avez perdus de vue, à cause d’une rupture familiale ou de diverses autres raisons.

Reseaux sociaUx :

Donner son avisDonner son avis

en participant à des groupes !en participant à des groupes ! Il est maintenant facile de trouver des discussions sur des milliers de sujets –même les plus stupides ! - et de pouvoir y participer en quelques clics. En donnant son avis sur des sujets d’actualité, sans jugement puisque l’autre n’est pas en face de soi, on se sent plus libre. Pas de risque de conflits ! Facebook permet également de soutenir des cau-ses comme les discriminations, la maltraitance, etc. Twitter permet de suivre l’actualité people, des stars en cas que fan incontesté !

Les mauvaises rencontres…Les mauvaises rencontres… C’est l’inconvénient le plus connu de Facebook : comment être sûr de l’identité de la personne à qui l’on se confie ? Un conseil : privilégiez les personnes que vous connaissez en dehors de Facebook. Sur les réseaux sociaux, tout com-me sur les sites de rencontres, certaines personnes malsai-nes se présentent comme une écoute douce et gentille… Se vieillissant ou se rajeunissant, ils cherchent à atteindre leurs objectifs de prédateurs sexuels. Cette fausse identité autorise l’anonymat, et peut engendrer plusieurs problè-mes tels que les usurpations d’identité, très courantes.

Baisse des résultats scolaires...Baisse des résultats scolaires... L’addiction aux réseaux sociaux entraîne forcément une baisse du niveau scolaire, quoiqu’on y fasse. Car le soir après les cours, la première chose que tout adolescent fait, c’est allumer son ordinateur et aller sur les réseaux so-ciaux, une énorme perte de temps, il faut bien le reconnaî-tre… Question idiote : mais comment utilisions-nous tout ce temps après les cours, avant Facebook ? De plus, comment se concentrer totalement sur son travail en faisant ses devoirs ou en répondant aux nombreuses sollicitations Facebook ou Twitter ? En outre, en restant connectés très tard devant les réseaux sociaux, nous accumulons la fatigue, avons du mal à nous concentrer en cours et pouvons même carrément rater notre année.

Les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter ont fait leur apparition il y a seulement quelques années et pourtant, ils font l’hu-manité auprès des jeunes qui en deviendraient presque accros. En effet, 80% des 18-29 ans sont inscrits et suivent régulièrement les réseaux sociaux (enquête…). Nous avons voulu faire le point sur ce que les réseaux sociaux peuvent nous apporter, en terme d’avantages et d’inconvénients. Car si nous les utilisons tous au quotidien, savons-nous réellement ce qui se cache derrière eux ?

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B2C N° 22 B2C N° 22 –– Avril 2013Avril 2013

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Atteinte à la vie privée...Atteinte à la vie privée... « Il faut être conscient que partager des informations per-sonnelles sur des médias sociaux, c’est renoncer à un article de la Charte des Droits et Libertés de la personne qui protè-ge notre vie privée » ( source : ???). Evitez absolument de publier toutes photos dégradantes et toutes publications douteuses qui feraient part de vos sen-timents personnels et de votre vie privée et de celle des autres. Les informations concernant d’autres personnes sont également à éviter. Sachez aussi que lors d’un éven-tuel entretien d’embauche, votre futur potentiel patron peut se renseigner sur votre Facebook et découvrir un élé-ment qui donnerait une mauvaise image de vous : vous ra-terez ainsi l’occasion d’un poste !

Désordre psychologique…Désordre psychologique… Certaines personnes deviennent carrément dépendantes aux réseaux sociaux. Les sites tels que Facebook peuvent avoir un effet « addictif », certains n’arrivant pas à décro-cher par peur de rater des informations qu’ils jugent impor-tantes sur leurs stars préférées, leur famille ou leurs amis. Pour beaucoup d’entre nous, Facebook permet aussi de surveiller son copain ou sa copine, voire son ex ! Du coup, difficile de se débarrasser vraiment de son ex-ami(e) un peu trop encombrant ! Poussées à l’extrême, on assiste à des addictions du type « No Life » : certains étudiants, connectés en permanence aux réseaux sociaux, n’ont plus de vie familiale ni sociale, souffrent de tendances narcissiques, de problème de som-meil, d’un manque de concentration, voire de paranoïa !

Dépression,Dépression,

suicides...suicides... Via les réseaux sociaux, les a d o le s ce n t s pe u ven t être victimes de harcèle-ment, d’injures, de publica-tion de photos obscènes,

d’intimidations… D’ailleurs, de plus en plus d’agressions se font dans les collèges et lycées via les réseaux sociaux.

L’enfer ou le paradis ? L’adolescent qui subit une agression au lycée n’a pas de répit une fois rentré chez lui, puisque les insultes conti-nuent sur les réseaux sociaux. Appelées « cybers intimida-tions », ces agressions se font au travers de commentaires ou de photos intimes, de « statuts » (commentaires) inju-rieux ou humiliants. Cela renforce la violence du harcèlement et plonge alors l’adolescent dans une solitude infinie, car tout le monde peut lire les commentaires, voir les photos, etc. Les ru-meurs circulent vite et l’ensemble des élèves rejoignent le mouvement, rendant l’adolescent impuissant face à ses persécuteurs... Les faits divers dus à l’utilisation des réseaux sociaux se sont multipliés, et le nombre de discriminations et de ten-tatives de suicide chez les jeunes connait une forte aug-mentation. Nombreux sont les témoignages sur le Net de ces adolescents en souffrance. En guise de conclusion, on peut dire que les avantages des réseaux sociaux sont aussi nombreux que leurs inconvé-nients. Mais surtout, ce sont leurs qualités qui, poussées à l’extrême, deviennent des défauts : arme idéale pour lutter contre la timidité d’un côté, mais incitation au narcissisme de l’autre. Curiosité, écoute et empathie d’un côté, mais voyeurisme de l’autre, et même manipulation. Chacun possède une approche différente, chaque dérive est à prendre au cas par cas. Mais on sait que les accrocs aux réseaux sociaux ont plus de risques de tomber dans la dépression. La revue américaine Pediatrics a constaté que « plus on compte d’amis sur la Toile, moins on en a dans la vie réelle », et de nombreux chercheurs américains ont relié addiction à Internet et dépression… Une utilisation des réseaux sans heurts est tout à fait pos-sible, tout est une question de prise de conscience et d’é-ducation. Il est cependant affolant de constater que dans notre lycée, certains élèves affirment avec fierté que par-fois, Facebook leur sert à humilier ou à intimider d’autres lycéens… Les CPE, infirmière du lycée accueillent régulière-ment des victimes de harcèlement moral via Facebook.

La persécution est bien réelle, et certains adolescents vont même jusqu'à se donner la mort. Face à ces suicides, on peut choisir entre banaliser la situation, ou essayer de provoquer une véritable prise de conscien-

ce de la gravité du problème. C’est aussi pour cette raison que B2C a décidé de traiter ce sujet en Dossier Spécial…

Marine SAUVAGE 1COMM2, Dylan FALSONE 1L2

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B2C N° 22 B2C N° 22 –– Avril 2013Avril 2013

1010 Breves de St Ex

Mardi 5 février, la faculté de Lettres de Ni-ce a accueilli les élèves de terminale étu-diant l’occitan dans l’académie afin de leur présenter les différents débouchés que

peut offrir la langue régionale. Nous nous y sommes donc rendus accompagnés de notre professeur de pro-vençal, Mme Bosc. Lors de cette conférence nous avons pu apprendre que la filière occitane mène essentiellement à deux voies : les métiers de l’enseignement et du patrimoine (musées, archives mais aussi tourisme…) par le biais d’une licence ou après un BTS Tourisme. Ces études sont un véritable atout car elles offrent de réelles op-portunités d’emplois dans les secteurs du tourisme et de l’enseignement. Cela nous a également permis de rencontrer d’autres passionnés de la langue qui étudient le provençal ou le nissart dans différents lycées de la région. En conclusion, cette première sortie de l’année des élèves de la classe de provençal fut une réussite.

LLAA FACFAC DEDE LLETTRESETTRES DEDE NNICEICE

OUVREOUVRE SESSES PORTESPORTES AUXAUX LYCÉENSLYCÉENS !!

Durant la semaine du 18 au 23 mars, le CVL a organisé sa première semaine culturelle. Chaque jour était consacré à un art. Des rencontres variées ont eu lieu, depuis le mini-concert dans le CDI, à la rencontre avec un acteur, écrivain et professeur de théâtre Jean Louis Châles, une comédienne Marie Pierre Califi, ou encore celle avec un musicien spécia-liste d’instruments ancien, Benjamin Melia. L’humoriste et programmateur de la saison humour de Saint Raphaël, Oli-vier Sagot est aussi venu rencontrer les élèves. Une visite des coulisses du théâtre du Forum a été aussi un moment passionnant. Bref, une programmation variée, de belles ren-contres pour les élèves, à renouveler !

SSEMAINEEMAINE CULTURELLECULTURELLE : : PREMIÈREPREMIÈRE ÉDITIONÉDITION !!

Les élèves du lycée ont la chance d’être proche du cinéma le Lido, ce qui favorise de nombreux projets. Ainsi, e lycée est engagé depuis 3 ans dans l’action “Lycéens au cinéma” avec plusieurs classes : projection d’un film en VOST par trimestre et interventions de professionnels autour des films.

A noter également que 3 classes voient jeudi 11 avril le film “Despuès de Lucia” autour du thème du harcèlement via les réseaux sociaux. Au cinéma Vox à Fréjus, une nouvelle mani-festation a lieu du 5 au 12 avril, les “Rencontres du cinéma Sud-américain” auquel les professeurs d’espagnol vont fai-

re participer des classes. Bref, il y a toujours des occasions de découvrir un cinéma différent de celui des blockbusters américains, le lycée est aussi là pour ouvrir notre esprit à la culture du 7ème art!

SSAINTAINT EEXX AIMEAIME LELE CINÉMACINÉMA !!

La troupe Théâtre en Folie est heureuse de vous pré-senter sa nouvelle pièce "Un Monde Fou", de Becky Mode. Petit résumé de la pièce : Sam est un acteur au chôma-ge qui arrondit ses fins de mois en travaillant comme standardiste pour un grand hôtel. Il déploie des trésors de patience pour répondre aux stars capricieuses qui l'assaillent, au Chef égocentrique qui le harcèle, au maî-tre d'hôtel condescendant, au cuistot désinvolte ou à l'ami comédien à qui tout réussit et qui le lui fait sa-voir. Mais il sait que, même si on l'oblige à exécuter les tâches les plus ingrates, son heure viendra bientôt… Distribution : Marie-Pierre CARIFI, Jérémy SALTIEL, et Nicolas DESNOUES.

Venez assister à la premiè-re de cette pièce le MARDI 23 AVRIL à 19h à la Salle Félix Martin de Saint-Raphaël. Sinon rdv entre le 23 et le samedi 27 avril à la salle Félix Martin et au Centre Culturel (tarif 8€, réserva-tion au 06.59.73.62.13). Et pour ceux que ça tente, nous serons également pré-sents pendant tout le Festi-

val OFF D'AVIGNON 2013 à l'Atila Théâtre à 21h ! Allez, ON VOUS ATTEND, soyez curieux !

EEVÉNEMENTVÉNEMENT THÉÂTRALTHÉÂTRAL : : DESDES LYCÉENSLYCÉENS COMÉDIENSCOMÉDIENS !!

Ils étaient 13 au départ du train en direction de Paris ce mer-credi 13 février, à la gare de Saint Raphaël. « Ils » ou plutôt « elles » puisqu’un seul garçon avait la chance infinie de par-tir accompagné de 12 magnifiques demoiselles (le veinard !). En 5 jours, ils firent la tournée des principaux musées pari-siens : Le Louvre, Beaubourg et son expo Salvador Dali, le musée d’Orsay, le musée Rodin, l’atelier Brancusi, sans ou-blier quelques galeries du quartier du Marais, quelques esca-pades dans les rues de Paris et une Saint-Valentin mémora-ble ! Ils s’en retournèrent le samedi soir, fourbus, mais heureux de tous ces magnifiques tableaux, peintures, sculptures, instal-lations, etc., sans lesquels la vie, avouons-le, serait beaucoup moins belle !

LLESES TTERMINALESERMINALES AARTSRTS PPLALA ÀÀ PPARISARIS !!

St Ex Academy : MARDI 7 MAI après-midi au lycée. Billets en vente début mai au prix exceptionnel de 2€ !

N’hésitez pas !

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B2C N° 22 B2C N° 22 –– Avril 2013Avril 2013

1111 TRIBUNE LIBRE

« J’en appelle aujourd’hui à tous : les loge-ments se font rares et ne sont pas toujours

confortables et décents. De plus, chaque individu ne peut bénéficier d’un logement correspondant à ses besoins. Des familles se retrouvent même en surpopulation dans leurs logements. Comment pouvons-nous supprimer ces inégalités ? Vous sentez-vous concernés par ce problème de loge-ment ? Aujourd’hui, la situation relative aux problèmes du loge-ment est explosive. Si l’année 1954 avait déjà connu une situation dramatique, pour laquelle l’Abbé Pierre s’est d’ailleurs battu toute sa vie, celle de 2012 n’est pas plus enviable. Dans les grandes villes, on voit de plus en plus de sans-abris dans les halls de gare, les métros, les grandes ave-nues, tous ces lieux qui offrent un petit recoin abrité. Le logement d’un grand nombre est très souvent insalubre, sans respect des normes sanitaires, électriques ou autres… Certains vivent dans des sous-sols, des caves humides ou des garages. Ne nions pas la vérité, et n’adoptons pas la politique de l’autruche ! Accepteriez-vous que votre famille vive dans de telles conditions ? Et pourtant les logements vacants existent, et ce sont des logements salubres ! Comment la société en est-elle arrivée là ? Tout être hu-main n’a-t-il pas le droit d’avoir un toit ? Nous ne sommes pas des animaux ! Apprenons à respecter notre prochain, même avec ses différences, si elles existent, que ce soit pour la race, pour le mode de vie, la religion ! Quelqu’un qui a des revenus faibles a le droit d’avoir un toit pour abriter sa famille décemment. La société doit faire confiance à ces personnes sans abri ou mal logées, même si elle doit prendre des risques. Ne soyons plus égoïstes en ne pensant qu’à notre propre bonheur, ne méprisons pas les mal lotis : il est de notre devoir d’agir !

Les solutions existent : - Par exemple, la création d’emplois, les politiques en par-lent assez. Car on ne peut pas, sans travail, déposer un dossier de demande de logement. - Par ailleurs, les communes ont l’obligation de créer des logements sociaux. Il est absolument indispensable et im-pératif qu’elles le fassent réellement sinon, qu’elles soient pénalisées par les pouvoirs en place ! - Certains propriétaires ne peuvent pas réhabiliter leurs logements insalubres, faute de moyens financiers. Il serait souhaitable qu’ils obtiennent plus facilement des subven-tions, ce qui augmenterait encore le nombre de logements à louer. Par contre, pour ceux qui n’ont aucune raison de garder leurs logements vacants, pourquoi ne pas les péna-liser comme les politiques en parlent en ce moment dans la nouvelle loi de finance ? - De plus, il serait souhaitable de bloquer les loyers ou de réajuster les prix, qui n’ont fait que flamber ces dernières années. - N’oublions pas non plus qu’une aide supérieure de la CAF pour les plus pauvres ou les personnes sans revenus s’avè-re indispensable. - Enfin, il faudrait inciter les locataires, quels que soient leur modes de vie, à respecter les lois, à respecter les loge-ments qu’ils occupent afin que les propriétaires soient ras-surés et plus confiants. En fait, il est vrai que le manque de logement est réel mais si chacun y met du sien, y compris les politiques, les collec-tivités locales et chaque concitoyen, des mesures à pren-dre et à respecter pourront pallier ce problème qui n’est pas insoluble. Il appartient à chacun de se mettre au travail ! »

Antony VIARD, 1CPTA

DROIT AU LOGEMENT :DROIT AU LOGEMENT :

UN DROIT POUR TOUS !UN DROIT POUR TOUS !

Si vous aviez la possibilité de monter à la Tribune pour vous faire entendre par tous,

que dénonceriez-vous ?

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B2C N° 22 B2C N° 22 –– Avril 2013Avril 2013

1212 Manga mania

Titre: CCITYITY--HHALLALL Type: Shônen Année de parution : 2012 Genres : Aventure, Fantastique, Action Nombre de volume(s) : 3 (Terminé) Pays d’origine: France Scénariste : Rémi GUERIN Dessinateur : Guillaume LAPEYRE Editeur: Ankama (société qui a développé l’appréciable DOFUS). RESUME : Imaginez un monde où tout ce que vous écrivez prendrait vie. Que se passerait-il alors si le papier, disparu de-puis plus de 200 ans, réapparaissait aux mains d’un dangereux esprit criminel ? Les forces de police de City Hall n’ont d’autre choix que de faire appel aux deux écrivains les plus réputés de Londres : Jules Verne et son assistant, Arthur Co-nan Doyle. En leur confiant le dernier carnet de feuilles vierges existant, c’est le destin de toute la ville que le maire de City-Hall remet entre leurs mains. Secondés de la provocante Amelia Earhart, ils devront faire face à cette menace ressur-gie du passé. Un petit plus : City-Hall est l’un des rares mangas français étant parvenu à se faire une place au milieu de ses nombreux concurrent nippons. Parmi ces mangas français, nous pouvons citer l’excellent Dreamland de Reno Lemaire (disponible au CDI), ainsi que le sombre Catacombes de notre compatriote Vald. De plus, si vous êtes intéressés par les histoires met-tant en scène des personnages historiques ayant réellement existés, le passionnant Afterschool Charisma de Kumiko Suekane devrait vous plaire. Enfin, n’oubliez pas de lire l’interview du dessinateur de ce manga, Guillaume LAPEYRE ! Matane !

Pandoram

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Les coups de Les coups de de la rédac’ !de la rédac’ !

Un roman : Le Monde de CharlieUn roman : Le Monde de Charlie

Ce livre datant de 1999, de Ste-phen CHBOSKY, raconte l’histoi-re de Charlie, un étudiant de seconde très sensible et bizarre, qui se retrouve seul suite au sui-cide de son meilleur ami un an auparavant. L’histoire se base sur des lettres qu’il envoie à un inconnu pour échapper à son angoisse. Il va découvrir au cours de son année de seconde qu’il peut être apprécié, et va devenir ami avec deux élè-ves de Terminale, Patrick et Sam, frère et sœur, qui vont lui faire découvrir une nouvelle vie. Le livre a été réédité en 2012 suite à son adaptation au cinéma. Charlie est interprété par Logan Lerman, connu notamment pour son film « Percy Jackson : Le voleur de foudre ». Sam est joué par Emma Watson, connue mondialement pour son rôle d’Hermione dans « Harry Potter », et Patrick par Ezra Miller, jeu-ne acteur.

B2C N° 22 B2C N° 22 –– Avril 2013Avril 2013

1313 Coups de Coeur de la redac’

Musique : (My) C(he)mical (Ro)manceMusique : (My) C(he)mical (Ro)mance

Coup de gueule : (My) C(he)mical (Ro)mance arrête la musique ! Ce groupe de rock alternatif vient en effet d’être dis-sout, il y a tout juste deux semaines. La cause ? Envie de passer à autre chose ! Comme on peut le lire sur leur site : « Comme pour tou-tes les bonnes choses, l’heure de la fin est arrivée !». Ce qui est sûr, c’est qu’après 12 années de carrière, le groupe est certain de rester dans la mémoire de ses fans !

Thibaut Imbert, S15

Une BD : S.A.M.Une BD : S.A.M.

S.A.M. est une quadrilogie sur le thème de la fin du monde. L'histoire se déroule dans les dé-combres d'une mégalopole où quel-ques groupes d'adolescents tentent de survivre après une élimination de l'Homme par des robots. Traqués par des tripodes ayant la mission de détruire toute forme de

vie sur Terre, les adolescents se réfugient dans les égouts d'où ils ne sortent que pour trouver de quoi survivre. Un jour, l'un d'eux se retrouve bloqué face à un robot portant les initiales S.A.M. sur son épaule. Mais celui-ci ne le tue pas. Tentant de comprendre ce mystère, le héros va tenter de le retrouver et de comprendre ce robot, alors que son clan s'y oppose. Ce dont il est sûr, c'est qu'il ne s'agissait pas d'un simple disfonctionnement… Scénario de Richard Marazano, dessin de Shang aux éditions Dargaud. Même si les dessins sont un peu sombres, l’intrigue est passionnante et l’ensemble réussi. A lire ! Sylvain Regnier, S18

Le train des orphelins raconte une histoire vraie à la-quelle il est difficile de croire : dans les années 1850, la ville de New-York, envahie par les enfants émigrants venus de la vieille Europe, commence à organiser la « déportation » de ces enfants vers l’Ouest des Etats-Unis, alors en manque de têtes blondes à chérir et de main d’œuvre bon marché. D’abord artisanal, ce système prendra une ampleur et une efficacité quasi-industrielle. A son arrêt, en 1929, on estime à 250 000 le nombre d’enfants ainsi envoyés à l’Ouest. L’histoire de deux de ces enfants orphelins qui se re-trouvent 70 ans plus tard. En 2 tomes, au CDI, à lire absolument !

Dames Gertrude et Hortense

Une BD : Le train des orphelinsUne BD : Le train des orphelins

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B2C N° 22 B2C N° 22 –– Avril 2013Avril 2013

1414 TECHNO NEWS

Sorties jeux vidEos

du mois !

Defiance sorti le 2 avril sur

Xbox 360, PS3 et PC est un

jeu MMO (jeu massivement

multi-joueurs). Ce jeu à

l’aspect futuriste est lié

pour la plus grande surprise

de tous à une série télé sur

la chaine de science-

fiction Syfy et pour cause!

Si un événement se passe

dans la série, il se déroulera directement dans le jeu

et inversement. Les joueurs apparaitront dans la sé-

rie pour la compléter.

J’ai juste une chose à dire :

CE JEU EST UN TRUC DE DINGUE !!!

Fire Emblem

Awakening, dont

la sortie est pré-

vue le 19 avril sur

Nintendo 3DS,

est un jeu RPG

(jeu de rôle).

On retrouve avec

joie la série des

Fire Emblem et

pour le plus grand bonheur des fans le même

gameplay, la sauce 3D et une toute nouvelle his-

toire. Il existe une démo gratuite sur le Nintendo

E-shop de la 3DS pour vous mettre en appétit !

Evoland sorti le 4 Avril sur le Web est un jeu d’aven-

ture RPG. A la base, ce jeu marque l’évolution du

jeux-vidéo à travers le temps. Le but premier est de

ramasser le plus de coffres possibles afin

« d’améliorer » son jeu au niveau des graphiques et

du gameplay (exploration à la Zelda et combat à la

Final Fantasy). Pour tous ceux qui ne sont pas

convaincus, une version gratuite du tout premier

jeu est disponible sur le site.

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B2C N° 22 B2C N° 22 –– Avril 2013Avril 2013

1515 Expression Libre

Episode 3 :

Céleste, par instinct, se mit entre Ryan et la machine métalli-sée. Matérialisant son bouclier à l’instant précis de l’impact, la jeune fille parvint à absorber le rayon explosif. La force de l’im-pact lui coupa le souffle. Ryan se jeta sur l’adversaire, dégainant un poignard dissimulé dans sa chaussure. Tenant fermement le manche d’une main, il empoigna violemment la lame de l’autre afin d’en déplier le reste, laissant se découvrir l’épée cachée. Les yeux ronds, Céleste vit réellement Ryan pour la première fois, la main ensanglantée et une magnifique épée au poing, il ressem-blait à un véritable guerrier. A l’inverse, Armis ne daigna pas lui accorder son attention et continua de lutter contre son adversaire de métal. La machine la prit pour cible et enchaina un grand nom-bre de rayons destructeurs. A son tour Ryan entreprit de l’atta-quer. Il banda ses muscles et courut, la rage dans le regard. Quand il arriva à la bonne hauteur il put abattre son arme avec force. Au dernier moment l’engin para de ces membres métalli-ques et riposta aussitôt contre le jeune homme à l’aide de ses attaques destructrices. Armis s’interposa et dévia le coup à l’aide de son bras métallique. Armis grimaça légèrement lorsque les deux armes s’entrechoquèrent. « Qu’est-ce-que tu fais ? » Fulmina Ryan, « j’allais l’avoir en un coup ! »

Lui lançant un nouveau regard noir, il ne lui répondit pas pour autant, serrant les dents pour ne pas crier de douleur. Le robot n’arrivant pas à toucher ses adversaires, il attaqua l’adolescente qui semblait la plus faible du groupe… Céleste ! Le canon intégré du robot dégageait une lumière rouge éclatante lorsqu’il tira, alors que son offensive se dirigeait droit sur la clone. Armis pous-sa Ryan droit sur le rayon, qui par chance, fut dévié par l’épée. - « Mais t’es folle j’aurais pu y rester ! » - « C’était bien ma stratégie… » marmonna la Cyborg entre ses dents. - »J’aurais pu me protéger seule… » nota timidement Céleste. - »Toi, la ferme ! » s’écrièrent ses camarades en chœur.

Se sentant légèrement indésirable, la pauvre clone recula autant qu’elle put pour ne plus leur être désagréable. Ignorant leur dis-cussion, la machine envoya une explosion à l’endroit où se dispu-taient les deux combattants. Au dernier moment Ryan et Armis esquivèrent l’attaque, partant chacun de leur côté respectif. Les adolescents attaquèrent à leur tour simultanément. Chacun de part et d’autre du robot, ils enchainèrent les attaques à une vites-se folle sans laisser à la créature un instant de répit. La machine s’extirpa soudain d’entre ses assaillants d’un bond majestueux. Aussitôt Armis se vit contrainte de dévier sa propre attaque au risque de carboniser Ryan. « Imbécile ! Tu me ralentis ! Va ailleurs, c’est la cour des grands ici, pas le bac à sable ! » s’énerva la Cyborg, « rends toi utile et vas te cacher au lieu de me coller aux basques ! »

ZONE HCC

Etonnamment le robot ne sembla pas repartir à l’assaut. Au contraire il battit en retraite. Bien qu’il ne sembla pas près à lais-ser tomber. De l’extérieur les dégâts semblaient mineurs pour-tant il ne volait plus tout à fait droit. - « Oui, c’est ça retourne chez ta mère ! », lança la cyborg au robot qui tournait au bout du couloir, presque hors de vue maintenant.

- « A cause de toi il s’est barré ! » s’écria Ryan. - « Tu rigoles, tu lui as laissé un champ libre d’au moins dix mè-tres pour s’enfuir ! bon à rien ! »

Sur ces mots, une avalanche d’insultes déferla entre les deux adolescents frustrés. Timidement Céleste tenta quelques mots pour les calmer, en vain. Leurs voix s’élevaient si haut que la jeune clone ne s’entendait même plus bredouiller.

- « Arrêtez immédiatement ce vacarme où je vais m’énerver ! » s’écria-t-elle d’une voix étonnement assurée.

Armis et Ryan ne l’avaient même pas remarquée malgré tous les efforts inhabituels qu’elle fournissait pour s’affirmer. Soudain, Céleste s’avisa que faire autant de bruit risquait de leur attirer d’autres ennuis. Elle tenta de les séparer par un champ de force, mais ils ne faisaient que crier encore plus fort. Déterminée, Céleste leva les bras devant elle et tenta un véritable exploit, soulever ses deux camarades du sol et les éloigner l’un de l’au-tre. Ses bras tremblèrent quand elle envoya un immense champ de force dans leur direction. Ryan se vit projeté à une dizaine de mètres en arrière, tandis qu’Armis n’avait même pas bougé d’un pouce. La stupeur fut de rigueur quand le jeune homme traver-sa à une vitesse fulgurante la cour. La léthargie de Céleste laissa place à de l’incompréhension. Elle se précipita vers Ryan sous l’hilarité d’Armis, pliée littéralement en deux. Sonné, Ryan se releva. Avec rage, il se dirigea droit vers les filles, leur lança un regard noir. Se rapprochant violemment d’Armis, qui le défiait toujours, son poing vola, et pour la premier fois Armis montra un signe de faiblesse, ferma les yeux et se couvrit le visage. Le poing de Ryan percuta le mur, et, rouge de colère, il se retourna et se dirigea en sens inverse. Il laissa Armis et Céleste sans rien dire, de peur de s’emporter. Les deux filles le suivirent discrète-ment, se rendant compte enfin que Ryan n’était pas aussi docile qu’il avait bien voulu le faire croire depuis le début. En effet Ryan, blessé, n’avait pas voulu rétorquer tout de suite mais sa rage bouillonnant, il avait enfin montré qui il était vraiment. Do-cile et calme quand il le fallait mais ne se laissant pas marcher sur les pieds non plus. Il savait être hargneux. Soudain tous trois eurent un très mauvais pressentiment. Ils se retournèrent d’instinct et découvrirent horrifiés des ombres dans le ciel. La machine était revenue avec deux autres compa-gnons, ces monstres n’abandonneraient-ils donc jamais ?!...

SUITE et FIN AU PROCHAIN N° !!!

Justine BOAZZO 1S2, Joanna LOGLISCI 1S3, Dylan FALSONE 1L2

Après que Ryan, Céleste et Armis aient découvert la raison de la destruction de la Zone HCC, un robot surgit du ciel...

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1616 B2C N° 22 B2C N° 22 –– Avril 2013Avril 2013 Interview VIP

Phoenixel

B2C : Pouvez-vous nous dire quel di-plôme est nécessaire pour devenir journaliste ? Il y a deux filières : soit l’école de journaliste pendant 2 à 3 ans selon l’école, soit directement dans un jour-nal en tant que « correspondant », pendant plusieurs années, et en étant titularisé ensuite. Pour avoir l’appella-

tion de « Journaliste professionnel », il faut que plus de 50% des revenus soient issus du journalisme. On peut alors demander une Carte de presse au Syndicat National des Journalistes Profession-nels, qui la délivre sous présentation d’un dossiers indiquant les revenus, le nombre d’articles publiés, etc. Pour devenir journaliste sportif, il faut ensuite se spécialiser, en connaissant déjà bien son domaine par une curiosité personnel-le, un intérêt particulier, et en allant proposer ses « piges » (articles ponctuels) aux revues ou journaux spécialisés. B2C : Quelles sont les aptitudes requises pour être journaliste? Quelle est l’importance des langues par exemple ? La première qualité d’un journaliste, c’est la CURIOSITE. Il faut s’intéresser un peu à tout ! Ensuite, il faut quand même savoir un peu écrire, c’est quand même la base (rires). Ensuite, il faut être à l’écoute des sujets, essayer de trouver des sujets intéressants, se mettre souvent à la place du lecteur. Il faut surtout aimer ce métier et il ne faut pas chercher le côté lucratif car il n’y en a pas ! On ne devient pas journaliste non plus pour se mettre en avant ni pour se faire plaisir en cherchant le sensationnel par exemple. Un journaliste est là pour relater au lecteur ce qu’il ne peut pas voir. Par exemple, lorsque l’on est dans un match de hand, on se doit d’écrire, non pas pour ceux qui ont vu le match, mais pour les absents ! Il faut également être le plus neutre possible, c’est la base de la déontologie du métier... Plus on parle de langues étrangères, plus c’est intéressant car il y a davantage de débouchés, de publics, d’occasions de partir sur de nouveaux sujets. B2C : Quels sont les débouchés après une école de journalis-me ? Il y a 3 types de journalisme: la presse écrite, la presse radio et la presse audiovisuelle. Le choix est vraiment une question de fee-ling : beaucoup de personnes préfèrent la presse audiovisuelle car c’est là où il y a actuellement le plus de débouchés. Mais le travail en presse radio aussi sont très intéressant. Il y a mainte-nant une presse écrite un peu différente sur Internet, qui se dé-

veloppe de plus en plus. Il faut savoir qu’actuellement la pres-se la moins rentable est la presse écrite. De nos jours, les journaux se vendent de moins en moins, principalement car en presse papier, on ne peut pas éviter le décalage de l’infor-mation : en effet, un papier qui sort aujourd’hui a déjà été écrit la veille sur Internet ! B2C : Quelle incidence ce métier a-t-il sur votre vie quoti-dienne ? Le journalisme, c’est beaucoup de boulot : un journaliste tra-vaille 24h sur 24 ! En fait, toutes les informations qu’il va pio-cher à droite à gauche, s’il ne s’en sert pas aujourd’hui, il s’en servira demain. C’est un métier de tous les instants, il faut aimer son métier, toujours être à l’écoute de tout. Pas de réelle coupure entre le boulot et la vie personnelle : on tra-vaille quasiment tout le temps ! B2C : Quel est votre meilleur souvenir professionnel, et aussi le pire ? J’ai écrit un article sur un footballeur professionnel qui joue à Fréjus. C’est une personne qui a eu un vécu personnel assez impressionnant : il a perdu sa fille, sa deuxième petite fille, sa femme (pour cause de cancer, d’accident de la route) et cet homme a été quasiment détruit à 25 ans... Pourtant, il a réus-si à se reconstruire grâce au sport. A l’époque j’avais fait un papier d’une page dans Nice Matin, qui avait suscité beau-coup de commentaires. Beaucoup de gens m’avait appelé pour me féliciter. Chaque fois que je rencontre ce footballeur, c’est une réelle émotion. Il me parle de cet article, qu’il a affi-ché dans son salon. Je pense qu’il m’est reconnaissant de cet article, et de mon côté, j’ai beaucoup d’estime pour lui… D’ailleurs on se connait depuis plus de 20 ans et on continue de se vouvoyer ! Ce n’est pas un souvenir « professionnel » à proprement parler, c’est beaucoup plus : une vraie rencontre… Et le pire souvenir… ? Je crois que c’est de ne pas trouver l’inspiration, ce qu’on appelle « la page blanche », exacte-ment comme pour un écrivain !

Dans ce numéro, un VIP un peu spécial, un interview de Jean-Christophe MATTEI, journaliste sportif. Pas un « people » au vrai sens du terme, mais un homme engagé, qui exerce le métier de journaliste sportif, en toute dis-crétion… Car a-t-on vraiment besoin d’être médiatisé pour mériter un article VIP ? La valeur ne vient-elle pas davantage de l’honnêteté avec laquelle on exerce de son métier, plutôt que du nombre de pa-parazzis qui vous traquent pour vous arracher une photo ?