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BACHELOR EN CRIMINOLOGIE

« PRATIQUES PLURIDISCIPLINAIRES EN CRIMINOLOGIE D’INVESTIGATION»

COURS EN FRANCE, EN AFRIQUE ET A DISTANCE

Formation qualifiante : équivalent BAC + 3 (3 année d’études après le Baccalauréat) 90 semaines de cours ou online Démarrage des cours : 03 Novembre 2018 Contrôles de connaissances : Deux devoirs (un écrit/un oral) par modules d’enseignement + mémoire écrit de 3ème année avec soutenance + rapport sur 30 jours de stage minimum Le cours s'adresse aux étudiants de toute formation, voulant étudier les théories et les pratiques en matière de criminologie pluridisciplinaire (droit, psychologie, sociologie, médecine, technologie et sciences humaines appliquées aux phénomènes criminels), ainsi que les causes, les manifestations et les conséquences de la délinquance. La spécialité en criminologie d’investigation vise en particulier les savoir-faire en prévention et sécurité, mais également les outils d’expertise participant aux méthodes et preuves forensiques (criminologie au service de la police et de la justice). Toutes professions intéressées traitant de la souffrance et de la violence sont concernées, en vue d’une compétence transversale, multi-professionnelle, actualisant une compréhension globale et une gestion d’intervention adaptée. Niveau d’entrée : Baccalauréat ou équivalent Bachelor 1 (1ère année : 60 crédits = 1500 heures, dont la moitié de travaux pratiques pour chaque module d’enseignement) BACHELOR 1 / COURS PRINCIPAUX (3 crédits) + TRAVAUX DIRIGES (3 crédits) CREDITS 1. Criminologie générale et spéciale 6 (150H) 2. Statistiques et méthodologie de recherche 6 (150H) 3. Droit pe ́nal général et Proce ́dure pe ́nale 6 (150H) 4. Psychologie générale et appliquée 6 (150H) 5. Victimologie générale et spéciale 6 (150H) 6. Communication, accueil, management 6 (150H) 7. Pédagogie pratique et sociale 6 (150H) 8. Sociologie, éthique et déontologie 6 (150H) 9. Méthodes et techniques d’enquête criminelle 6 (150H) 10. Anglais en Criminologie 6 (150H)

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Bachelor 2 (2ème année : 60 crédits = 1500 heures, dont la moitié de travaux pratiques pour chaque module d’enseignement) BACHELOR 2 / COURS PRINCIPAUX (3 crédits) + TRAVAUX DIRIGES (3 crédits) CREDITS 1. Criminologie clinique et diagnostique 6 (150H) 2. Psychiatrie générale 6 (150H) 3. Droit criminels comparé 6 (150H) 4. Psychologie et psychiatrie des catastrophes 6 (150H) 5. Psychiatrie criminelle 6 (150H) 6. Management et interrogatoires d’enquête 6 (150H) 7. Médecine légale 6 (150H) 8. Délinquance juvénile et Sociologie de la délinquance 6 (150H) 9. Méthodes et techniques d’enquête approfondies 6 (150H) 10. Neuropsychologie 6 (150H) Bachelor 3 (3ème année : 60 crédits = 1500 heures, dont la moitié de travaux pratiques pour chaque module d’enseignement) BACHELOR 3 / COURS PRINCIPAUX (3 crédits) + TRAVAUX DIRIGES (3 crédits) CREDITS 1. Renseignements criminels 6 (150H) 2. Pratiques en analyse criminelle et comportementale 6 (150H) 3. Droit pe ́nal international 6 (150H) 4. Psychologie comportementale de la motivation et des émotions 6 (150H) 5. Ethique et déontologie professionnelles 6 (150H) 6. Gestion et optimisation de la sécurité publique 6 (150H) 7. Police technique et scientifique 6 (150H) 8. Anti-terrorisme 6 (150H) 9. Management d’investigation et expertises judiciaires 6 (150H) 10. Mémoire et soutenance orale 6 (150H) Descriptif des modules d’enseignement et capacités contrôlées chez l’étudiant Module 1 Bachelor 1 – Criminologie générale et spéciale Description : Définition et objet de la criminologie Méthode de la criminologie La logique de la recherche criminologique Les grandes théories criminologiques Enseignement, recherche et profession en criminologie L’explication de l’action criminelle LA CRIMINOLOGIE THEORIQUE Macrocriminologie : Criminalité et types de société Criminalité dans les pays occidentaux La causalité de la criminalité

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Microcriminologie : Les facteurs du crime La personnalité du délinquant La situation précriminelle Le processus du passage à l’acte criminel L’acte délictueux ou praxéologie criminelle Les typologies criminelles Les relations entre le crime et la criminalité L’articulation du phénomène individuel et du phénomène collectif LA CRIMINOLOGIE APPLIQUÉE L’étude scientifique de la valeur des moyens de lutte contre la délinquance La politique criminelle et les techniques pénales La criminologie clinique : victimologie et agressologie La criminologie préventive 10 études de cas en Travaux pratiques Capacités contrôlées chez l’étudiant : Comprendre les principales études de recherche criminologique comme une méthode scientifique, en évaluant les forces et les faiblesses de chaque théorie et clinique. Connaître les caractéristiques criminologiques fondamentales et distinctives en tant que discipline scientifique. Comprendre les principaux thèmes et les orientations théoriques les plus importantes en criminologie endogène et exogène, aux fins de première évaluation globale d’un phénomène criminel étudié. Module 2 Bachelor 1 – Statistiques et méthodologie de recherche Description : STATISTIQUE DESCRIPTIVE : Concepts de base : Unités statistiques, Population, Variables, Différentes types de variables, Notion d’échantillon Etude d’une variable : Résumés statistiques • Indicateurs de tendance centrale • Indicateurs de dispersion, Représentations graphiques • Histogrammes • Boites à moustaches Etude de deux variables : Liaison et causalité (étude descriptive), Tableaux croisés, Indicateurs de liaison entre variables • Covariance • Corrélation INFERENCE STATISTIQUE Estimation d’un paramètre : Notion de sondage aléatoire simple, Estimation ponctuelle (erreur d’échantillonnage, précision et de risque d’erreur), Estimation par intervalle et degré de confiance , Taille de l’échantillon (calcul, influence sur la précision) Tests statistiques : Eléments d’un test statistique • Hypothèse nulle et hypothèse alternative • Région de rejet • Deux types d’erreurs • Deux types de risques d’erreur (α et β), Tests paramétriques • Test unilatéral • Test bilatéral, Tests de comparaison, Test du Chi-2 3. Méthodes de sondages : Sondages aléatoires et non-aléatoires, Méthode des quotas, Notion de représentativité, Sondages aléatoires simples, Sondages

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aléatoires à probabilité inégale, Sondages stratifiés, Sondages par grappe, Stratification a posteriori, Redressement d’échantillon en fonction de critères de représentativité MODELISATION STATISTIQUE Panorama des méthodes de modélisation statistique : Objectif de la modélisation • variable expliquée • Variables explicatives • Décomposition en partie déterministe et partie résiduelle aléatoire, Différentes méthodes en fonction de la nature des variables en jeu dans le modèle • Exemples illustratifs des différentes situations, Régression linéaire, logistique, Analyse discriminante, segmentation Régression linéaire : Modèle de la régression linéaire, Hypothèses du modèle, Estimation des paramètres du modèle • Critère des moindres carrés • Décomposition de la variance • Indicateurs de qualité : R2 et s Les tests • Test de Fisher global • Test de Student • Test de Fisher partiel, Construction d’un modèle • Variables explicatives qualitatives • Régression pas à pas • Multi-colinéarité, Analyse de la variance et de la covariance. Segmentation : Modélisation non-analytique, Méthode CHAID, Méthode CART, Application à la problématique du scoring Analyse des mesures conjointes : Méthodologie spécifique au Marketing pour analyser les préférences des consommateurs relatives à différents scenarii de produits ou de service, Mise en évidence d’une hiérarchie des critères expliquant ces préférences. 120 études de cas en Travaux pratiques Capacités contrôlées chez l’étudiant : Savoir collecter des données décrivant une réalité Organiser, résumer et décrire ces données Expliquer et modéliser leur variabilité, avec leurs interrelations dans le but Informer et aider à la prise de décision Comprendre pour chaque méthode son principe de fonctionnement et son mode d'utilisation Savoir les présenter dans un contexte d'application aux problèmes sociologiques et criminologiques Les mettre en œuvre à l’aide d’un logiciel statistique des traitements et d'interpréter les résultats obtenus Etre conscient de ses limites Module 3 Bachelor 1 – Droit pénal général et procédure pénale Description : DROIT PENAL GENERAL : L’infraction Classification des infractions La tentative punissable La complicité La personne punissable La responsabilité pénale Les causes d’irresponsabilité ou d’atténuation de la responsabilité pénale Les causes légales d’exemption et de diminution de peines

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Les concours d’infractions Les circonstances aggravantes La récidive Le sursis L’extinction des peines L’effacement des condamnations Les peines Le suivi socio-judiciaire La surveillance judiciaire La rétention de sûreté La surveillance de sûreté La confiscation La personnalisation des peines PROCEDURE PENALE La fauté civile et la faute pénale L’action civile L’action publique Le ministère public Le Procureur de la République Le Tribunal de Police Le Procureur général près la Cour d’Appel Le tribunal correctionnel La Cour d’Assises Les officiers de Police judiciaire Les agents de la Police judiciaire L’enquête préliminaire L’enquête de flagrant délit L’enquête de découverte de cadavre ou de personne grièvement blessée et de disparition de personne La commission rogatoire La criminalité et la délinquance organisée Les contrôles et les vérifications d’identité Le juge d’instruction La Chambre de l’instruction Les mandats de justice Les voies de recours L’application des peines La juridiction pour les mineurs Le juge des libertés et de la détention Le juge délégué aux victimes La contrainte judiciaire La détention provisoire L’enfance délinquante 10 études de cas en Travaux pratiques Capacités contrôlées chez l’étudiant : Aptitudes à la rédaction et présentation d’un rapport de synthèse

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Veille juridique et actualisation des connaissances (textes internationaux, lois, règlements, jurisprudence, doctrine) Première analyse et traitement de dossiers de contentieux pénaux Connaissances dans la lettre et l’esprit de haut niveau en droit pénal, procédure pénale Module 4 Bachelor 1 – Psychologie générale et appliquée Description : � Introduction à la psychologie : naissance de la psychologie scientifique L’approche neuro-physiologique, behavioriste, cognitive, psychanalytique et phénoménologique D’autres approches Les bases physiologiques des comportements Les bases des fonctionnements cognitifs Les bases du développement Les bases des fonctionnements socio-cognitifs Les bases de la psychopathologie et de la psychologie clinique La recherche en psychologie : la recherche expérimentale ; la recherche descriptive ; les recherches corrélationnelles et biologique ; l’évaluation de la recherche Les fondements biologiques du comportement Le neurone ; les messagers chimiques ; l’organisation du système nerveux ; un voyage dans le cerveau ; notre héritage génétique La motivation et les émotions La personnalité et l’intelligence La sensation : la vue ; l’ouïe ; l’odorat et le goût ; la somesthésie ; la privation sensorielle La perception La sensation et la perception ; la sélection ; l’organisation ; l’interprétation La conscience L’inconscient Le sommeil et le rêve ; les substances psychotropes ;les autres états altérés de conscience L’apprentissage : associatif (conditionnement), cognitif La mémoire : sensorielle, à court terme, à long terme 10 Etudes de cas Capacités contrôlées chez l’étudiant : Maîtriser les connaissances fondamentales dans les différents champs théoriques de la discipline, de leurs courants épistémologiques et de leurs approches méthodologiques. Maîtriser les bases méthodologiques et statistiques de l’analyse du comportement : objectif, problématique, hypothèse, méthode, analyse, implications. Reconnaître et comprendre les règles fondamentales du comportement cognitif, conatif et social, normal et pathologique, dans son environnement et dans son développement. Maîtriser les bases théoriques concernant le fonctionnement psychique par la prise en compte des interactions avec son environnement social

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Maîtriser les bases neuro-anatomiques et neuropsychologiques normales et pathologiques du comportement humain. Décrire et comprendre l’adaptation ou l’inadaptation à un environnement ordinaire ou spécifique. Savoir situer dans leur complexité les aspects normaux et pathologiques du comportement humain. Sensibilisation à la pratique professionnelle. Module 5 Bachelor 1 – Victimologie générale et spéciale Description : HISTOIRE DE LA VICTIMOLOGIE DANS LE MONDE Evolution du concept de la victime en victimologie Réseau victimologie en Belgique Politique en faveur de victimes et le dispositif d'assistance aux victimes Concepts juridiques et criminologiques en victimologie Qui sont les malfaiteurs ? CONSÉQUENCES PSYCHOLOGIQUES ET PSYCHIATRIQUES DES TRAUMATISMES PSYCHIQUES SUR LES VICTIMES Violence Clinique du Stress Clinique du traumatisme psychique Les troubles psychologiques post-traumatiques de l'enfant Troubles psychologiques et complications à long terme Psychopathologie de la victime Face à la mort: mort, mort subite, deuil en cas de disparition, deuil traumatique VICTIMES : PORTRAIT CLINIQUE ET MODELES DE PRISE EN CHARGE PSYCHOLOGIQUE ET ADMINISTRATIVE Victimes de violences d'origine humaine Victimes de violences d'origine technologique Victimes de catastrophes naturelles PRATIQUES CLINIQUES IMMEDIATES AUPRES DES VICTIMES DES TRAUMATISMES PSYCHIQUES Approche Individuelle Approche collective Gestion de crise Defusing et Debriefing PRISE EN CHARGE A LONG TERME DES VICTIMES DES TRAUMATISMES PSYCHIQUES Psychothérapies post-traumatiques pour les victimes de traumatismes psychiques Thérapie médicamenteuse Prise en charge en groupe STRESS DES INTERVENANTS Le stress des intervenants de premières ligne : trauma secondaire et épuisement professionnel (burn-out) Les complications spécifiques rencontrées par les thérapeutes : trauma vicariant La gestion du contre-transfert REPARATION JURIDIQUES ET MATERIELLES AUPRES DES VICTIMES La reconnaissance du statut de victime Indemnisation des victimes La réparation du dommage

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Le rôle de la Sécurité sociale Assurances et mutuelles La réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles Capacités contrôlées chez l’étudiant : Développer des compétences spécifiques à la problématique des victimes des incidents traumatiques, individuels et collectifs, familiaux et sociaux. Victimes d'incidents d'origine humaine (agression, viol, abus sexuel, harcèlement, violence familiale, maltraitance...), d'origine technologique (accidents, désastres, ...) ou d'origine naturelle (incendies, inondations, ...). Connaître les mécanismes de la victimisation et leurs conséquences. Connaître les types de victimes et leur prise en charge. Connaître et repérer les réactions traumatiques et les mécanismes de défense. Savoir distinguer les réactions normales et pathologiques des victimes. Savoir identifier les personnes à risques dans les situations d'urgence. Acquérir des compétences nécessaires pour aider à gérer la détresse et les besoins des victimes. Être capable de planifier de manière autonome une intervention psychosociale auprès des victimes. Acquérir les bons réflexes dans des situations de crise. Développer les compétences personnelles afin de pouvoir identifier et gérer ses propres réactions face aux victimes et aux événements traumatisants. Savoir aider les victimes à obtenir la réparation morale et matérielle des préjudices. Maîtriser les concepts de base de disciplines connexes comme le droit, la criminologie et la psychiatrie. Connaître les réseaux d'aide et d'accueil des victimes ainsi que les plans d'intervention d'urgence. Module 6 Bachelor 1 – Communication, Accueil, Management Description : La cible et l’image La communication écrite La communication orale La communication médias et hors médias La e-communication La communication d’entreprise Le guide pratique du journalisme Optimiser l’écoute La communication interne : descendante hiérarchique, ascendante ou salariale, horizontale ou latérale Les fonctions de la communication interne : écouter, informer, composer Les outils de la communication interne : note de service, tableau d’affichage, boîte à idées, compte rendu de réunion, film d’information, supports pédagogiques, techniques d’animation, types de conduite de réunion, sources documentaires Coaching, développement personnel et professionnel, conseils de vie La communication externe et relations publiques

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Communication comme système de défense : dynamique de crise, risques du silence, logique d’information La gestion de la communication en période de crise : rôle de la direction, implication des cadres, constitution d’une cellule de crise, nomination d’un porte-parole Communication financière : comme système de défense, pratiques de communication économique et financière Le comportement non verbal : synergologie, expressions faciales, micro-comportements Les principes généraux de l’accueil L’accueil des usagers, écoute, questionnement et reformulation L’accueil téléphonique, le service au téléphone, le traitement des appels d’urgence, le soutien psychologique L’accueil physique : prévention, détection et gestion des profils accueillis Gestion des conflits et du stress, causes, actions préventives Processus de management : planification, organisation, direction, contrôle, profil du manager et du leader, approches historiques et modernes Compétences contrôlées chez l’étudiant : Evaluer les sciences humaines qui permettent de comprendre le fonctionnement des sociétés humaines. Connaître son style personnel de communication, l’optimal feed-back, son habileté de questionnement et d’écoute Savoir analyser et maîtriser des processus et des contextes d’accueil et de management, les méthodes d’analyses des processus de communication. Dans une vision interdisciplinaire de la communication. Les emprunts à d’autres disciplines de sciences humaines, permettant de comprendre les interactions sociales (philosophie, psychologie, sociologie, économie, droit, sciences politiques, …) Maîtriser une approche pluridisciplinaire lui permettant de questionner de manière précise et étayée un phénomène ou une question relatif au domaine des sciences humaines Penser dans une démarche universitaire basée sur la recherche scientifique, une méthodologie rigoureuse et critique, en maitrisant au moins l’anglais Module 7 Bachelor 1 – Pédagogie pratique et sociale Description : PEDAGOGIE PRATIQUE Démarche déductive (énoncer le général et proposer ensuite des exemples pour l’illustrer et/ou des exercices d’application), le cours magistral. Démarche inductive (partir du concret et du particulier pour appréhender et comprendre un concept une notion plus générale, souvent abstraits), l’étude en histoire et l’étude de cas en géographie. Démarche dialectique (comparer/ opposer des connaissances pour faire émerger un sens général ou la construction d’une règle). L’étude de documents contradictoires ou en EMC : le dilemme moral ou le débat. Différenciation : Tenir compte des différences qui existent dans une classe pour répondre à l’hétérogénéité de la classe et amener chaque élève le plus loin possible dans les apprentissages. Tenir compte de différences variées :

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- les élèves avec des rythmes de travail différents - les élèves doués - les élèves ayant des bases lacunaires - les élèves ayant différentes façons d’apprendre Différencier quoi ? - les contenus - l’organisation de la tâche - la production des élèves - l’évaluation Diversification des méthodes : La méthode démonstrative : L’enseignant explique et montre, puis il observe, écoute et conseille, enfin il fait la synthèse. Les élèves écoutent et observent, puis reformulent ou reproduisent. Explication de documents. Point méthodologique. Le récit. Le cours dialogué : L’enseignant pose des questions avec ou sans support ; il fait participer le groupe. Les élèves répondent aux questions et en posent d’autres. Remobilisation d’acquis antérieurs. Accroche Etude de documents. Le cours magistral : L’enseignant parle et commente des supports. Les élèves écoutent et écrivent la leçon. Transmission d’un maximum d’informations dans un minimum de temps. La mise en activité : L’enseignant fournit une consigne claire, des supports de travail adaptés aux élèves. Il circule dans la classe pendant l’activité, apporte une aide individualisée. Il lance la synthèse. Les élèves travaillent en autonomie, réfléchissent, échangent, rédigent leurs propres réponses. L’étude de cas et l’étude. Les productions de groupe. La préparation d’un débat. La coopération : L’enseignant prépare des tâches définies qu’il répartit entre les élèves en tenant compte de leur potentiel. Il attribue à chaque groupe un élément de réponse au thème général. Les élèves travaillent sur leur élément avec leurs partenaires, puis ils retournent dans leur groupe où ils partagent le fruit de leur travail. La mutualisation de tous les éléments à l’intérieur de chaque groupe permet de répondre à la problématique du thème. PEDAGOGIE SOCIALE Profil du Pédagogue social et de l’éducateur Lutter contre sa propre oppression, constance sur le lieu et la durée de l’accueil, libérer la parole Pédagogie globale, inscrite dans la réalité, agir ensemble, « pour », « avec », dans un espace démocratique, décloisonnement mental, création d’assemblée et de conseils démocratiques Préférable dans les zones défavorisées, favorable partout à la rencontre de savoirs et des savoir-faire nouveaux Pas de colons charitables, mais l’adaptabilité pour l’émancipation, cortèges ou transhumance, installation et organisation de l’espace de façon collective, regroupement, déroulement des ateliers, gestion des conflits Palliatif aux manques des institutions, travailler ensemble à la transformation du milieu, de la société, par un fonctionnement « en relief » où chacun peut à tout moment faire autorité (capacitation, réappropriation des mots etc.) METHODES PARTICULIÈRES L’apprentissage collaboratif : la classe devient une équipe Le briefing de binôme

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Le duo synchronisé L’interview de binôme Le puzzle de binômes Le jeu de rôle Modérer un groupe de discussion Le placemat Le groupe en puzzle Le world café en salle de classe Le brainstorming La conversation écrite Le voyage imaginaire Le débat L’aquarium Le débat contradictoire Interroger les experts Le travail planifié Le portfolio Les expériences Recherche sur internet. Compétences contrôlées chez l’étudiant : Comprendre pour chaque méthode son principe de fonctionnement et son mode d'utilisation Savoir les mettre en application dans un contexte problèmes criminologiques, individuels ou collectifs Apprendre à mieux se connaître soi-même, pour mieux connaître puis aider les autres (portée et limites) Savoir associer stratégiquement psychologie, diagnostic, ciblage des éléments favorables et défavorables, pour optimiser le(s) moyen(s) pédagogique(s) les() plus porteur(s) Maîtriser l’interaction préférentielle avec la meilleure communication, accueil et management possibles Logique de « caméléon » et de « grand frère » éducateur Module 8 Bachelor 1 – Sociologie, éthique et déontologie Description : SOCIOLOGIE, SOCIOLOGUE ET VIE SOCIALE Deux formes d’existence sociale La rupture entre l’objet et le sujet L’ambivalence de la vie sociale moderne LES DÉBATS SOCIOLOGIQUES CONTEMPORAINS Les Institutions Sociologie de la ville Sociologie politique Sociologie du genre Sociologie de la santé et des rapports au corps Sociologie de l’environnement

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Sociologie des médias et des technologies de l’information Sociologie du travail et de l’organisation Sociologie de l’éducation et des savoirs Sociologie de l’échange Sociologie des migrations LA SOCIÉTÉ ENTRE LA NATION ET LES INDIVIDUS La formation des sociétés nationales Les sociétés modernes et l’émergence de l’individu L'INTÉGRATION L'anomie permanente L'institution de l'ordre social La morale, l'éducation et l'intégration LA SOCIOLOGIE DE LA SOCIÉTÉ : LA SYNTHÈSE FONCTIONNALISTE Les rôles sociaux Culture, personnalité et société La socialisation Du modèle à la complexité sociale Les classes sociales La mobilité sociale Le monde du travail L’économie comme objet sociologique La consommation et les styles de vie Mouvements et conflits sociaux L’Etat et le droit Pouvoir et politique Médias et nouveaux moyens de communication La religion La socialisation La famille Âges de la vie et générations L’éducation Les rapports de genre Corps et santé Le sport, Le langage La connaissance, les sciences et les techniques La culture et les arts LA SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE ET CAPITALISTE La « tragédie » de la modernité La société industrielle et la question sociale Elites, classes dominantes et champ de pouvoir Permanences et transformations des classes populaires Les inégalités sociales La dynamique historique La mondialisation Le capital social Anomie et pathologies sociales SOCIALISATION ET INDIVIDUALISME La conception classique de la socialisation La conception structurale METHODES D’ENQUETE

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ETHIQUE ET DEONTOLOGIE Fonctionnalités : Promotion de la personnalité et consolidation de la situation personnelle, Promotion de la culture organisationnelle et consolidation de la situation professionnelle Engagement de la responsabilité individuelle et institutionnelle avec le respect de l’intérêt public. Valeurs défendues : Justice, équité, égalité des chances, dignité, liberté individuelle et académique, propriété individuelle, intégrité professionnelle et morale, probité, honnêteté, correction, devoir, responsabilité publique, compétence, mérite, professionnalisme, transparence, respect et tolérance, bienveillance et attention, fidélité et loyauté, valeurs qui sont étroitement liées au principe universel de l’inoffensivité. Compétences contrôlées chez l’étudiant : Collecte en autonomie et en équipe de données de terrain Construction de la problématique et élaboration d’hypothèses Echantillonnage, Elaboration d’un questionnaire, Traitement statistique Analyse et synthèse des données, sur la base d’allers et retours entre réflexion théorique et résultats empiriques Conduite d'une enquête qualitative Réalisation d’entretiens semi-directifs et d’entretiens directifs Observation directe et observation participante permettant la compréhension des comportements en temps réel Etude croisée de résultats d’enquêtes françaises et étrangères Valorisation des résultats d’une enquête Réalisation d’un rapport de présentation des résultats d'une enquête valorisant l’interprétation objective des faits Rédaction d’une note de synthèse Représentation graphique de données (histogrammes, diagrammes en barre, graphiques chronologiques…) Module 9 Bachelor 1 – Méthodes et techniques d’enquête criminelle Description : Rechercher pour savoir, savoir pour chercher… et trouver Méthodologie générale d’enquête : collecte, évaluation, classement, analyse, diffusion, direction Investigation et instigation Identification et localisation criminelles Enquête de concentration Enquête préventive Lois relatives aux enquêtes criminelles Enquêteurs publics et privés Organismes publics et personnels d’enquête

- Stratégie nationale de lutte contre la délinquance

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- Protocoles relatifs à la coopération et à l’échange - Organigrammes - Visites de services enquêteurs et des laboratoires

Sélection et formation - Définitions d’emplois - Procédure de sélection, fiches de notation, jury de sélection - Manuels de formation et manuels pédagogiques - Visite de l’académie de police

Moyens et matériels d’enquête Protocoles/outils en police technique et scientifique Enquêtes criminelles Infractions déclarées Enquêtes proactives Collecte d’informations et preuves

- Manuels de formation et directives concernant la manipulation des preuves - Dossier des affaires closes pour insuffisance de preuves - Notes des agents concernant les incidents ou cahiers personnels des agents - Registres des éléments de preuves et pièces à conviction - Registre des perquisitions - Visite des chambres-fortes

Identification Victimes et témoins Techniques clandestines Informateurs Base de données Interrogatoires Utilisation des médias Coopération internationale Préparation de la mise en examen et du procès Partenariats et coordinations Management du servioce enquêteur Analyse des facteurs d’élucidation et des affaires non résolues Compétences contrôlées chez l’étudiant : Savoir penser l’optimisation de la structure du service enquêteur Organiser les investigations au plan technique et juridique Garantir la qualité des procédures en lien avec le module de « Droit pénal et procédure pénale », mais également « Communication, accueil et management » Optimiser le rôle et l’utilisation des ressources humaines ou matériels disponibles Procéder aux rappels individuels et collectifs sur les risques liés aux pratiques devenues routinières et/ou jugées contraignantes afin de responsabiliser chacun quant aux conséquences de ses actes dans la chaîne d’intervention et de conservation des pièces de procédure Module 10 Bachelor 1 – Anglais en criminologie Description : Stratégies de lecture en langue étrangère

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Stratégies de décodage d'un message oral en langue étrangère Structures grammaticales en anglais Extension du vocabulaire anglais spécifique à la criminologie et au droit Textes et vidéos abordés au cours proviennent de sources authentiques et impliquent, pour les textes, la lecture et la préparation à domicile de la part de l'étudiant qui doit mettre en oeuvre les stratégies de lecture acquises en classe. L'analyse et les commentaires des textes et vidéos en classe impliquent l'interaction des étudiants. çugt Le vocabulaire et les structures de base sont consolidés par le biais d'exercices écrits et oraux (analyse et commentaires). La grammaire est vue en contexte et renforcée par des exercices réguliers. La prononciation du vocabulaire général et spécifique est exercée de façon systématique Stratégies de compréhension à la lecture (skimming/scanning) afin de permettre à l'étudiant de lire les textes plus rapidement et surtout plus efficacement. Perfectionnement à la maîtrise du code (vocabulaire général et spécifique, grammaire). Développer l'autonomie de compréhension à l'audition par le biais d'émissions télévisées authentiques traitant de sujets orientés vers la criminologie(1h/semaine). Développer la production orale non-interactive de base. Familiarisation à différents types d'accents, les émissions télévisées utilisées comme support de cours étant authentiques. Sensibilisation à la phonétique et à l'accent tonique. Compétences contrôlées chez l’étudiant : Comprendre un texte en anglais orienté vers la criminologie ainsi que pour comprendre une communication orale simple dans ce même domaine. Comprendre un texte en anglais orienté vers la criminologie Niveau B1+ du Cadre européen commun de référence pour les langues [Compréhension à l'audition] Comprendre une communication orale claire et standard dans ce même domaine Niveau B1 du Cadre [Connaissance du Code] Maîtriser le vocabulaire (élémentaire, intermédiaire, académique et spécifique à la criminologie). Maîtriser les principaux points grammaticaux (formes verbales). Maîtriser la prononciation du vocabulaire vu. La contribution de cette UE au développement et à la maîtrise des compétences et acquis du (des) programme(s)

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Module 1 Bachelor 2 – Criminologie clinique et diagnostique Description : Structuration historique de la personnalité, ses modes d’organisation et de fonctionnement Les personnalités criminelles :

- Crime, personnalité et psychopathologie - Délinquance sexuelle - Les tueurs en série - Les violences conjugales - La maltraitance envers les enfants - La maltraitance envers les personnes âgées - Le syndrome de Stockholm - La délinquance et la criminalité au féminin - Les trajectoires développementales de la délinquance de l’enfance à l’âge

adulte - Les facteurs de risque délinquant - La dangerosité criminologique et psychiatrique - Les facteurs de persistance de l’activité délinquante et violente - La prédiction des comportements antisociaux - Les facteurs présents dès la petite enfance et la prévention

Le passage à l’acte criminel : - Violence naturelle , lectures freudiennes - Violence originelle, instinctuelle, fondamentale (Bergeret) - Le passage à l’acte abréactif, mis en acte, mis en scène - Acting out, acting de comportement, pulsions et pulsion de mort - Développement affectif et passage à l’acte : symptomes, itinéraires crimino-

biographiques (Flavigny), traumatismes précoces, pathologies de carence - Traumatismes subis et dangerosité - Conflits intrapsychiques - Troubles d’identité : père carent, père violent, méfaits de la dissociation

familiale, mère castratrice, mère perverse Les facteurs de risque criminels :

- Milieu familial brisé et abusif, Brutalités parentales, évènements traumatiques, Perte précoce d’un parent, Education froide, hostile, permissive, Manque de supervision des parents, Placements familiaux ou institutionnels, Tendances incendiaires, énurésie et cruauté envers les animaux, Echec scolaire

- Immaturité psychologique, intellectuelle et morale, Mentalisation et verbalisation déficientes, Introspection difficile, Incapacité à communiquer avec autrui, Caractère extraverti avec anxiété, Personnalité psychopathique-limite, Troubles psychotiques, Conduites addictives, Impulsivité pathologique, perte de contrôle, Automutilations, Fantasmes déviants agressifs, sexuels, incendiaires, sadiques, Comportement imprévisible, irrationnel, Colère, hostilité ou ressentiment chroniques, Egoïsme, absence de compassion,

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inaffectivité, Hyperémotivité, instabilité émotionnelle, Fanatisme politique, religieux

Les avatars du rapport aux lois anthropologiques et aux règles sociales Les processus de psychocriminogenèse Compétences contrôlées chez l’étudiant : Savoir faire et savoir être qui contribuent de travailler en relation individuelle ou groupale selon le contexte clinique et de compétences et connaissances propres aux champs de la victimologie et de la criminologie. Participer à la réalisation d’une intervention professionnelle adaptée au public concerné, en s'appuyant sur ses connaissances en Criminologie clinique, associée au module de psychologie criminelle et psychiatrie criminelle en particulier : évaluation, accompagnement, prise en charge thérapeutique, etc. Réfléchir aux modes de prise en charge dans les contextes propres au champ judiciaire, pénitentiaire, thérapeutique, notamment grâce à ces enseignements à double voix (à vocation autant judiciaire que psychologique) : transgression et passage à l’acte, responsabilité et culpabilité, répétition et récidive, peine et soin, etc., tandis que des connaissances interdisciplinaires et pluridisciplinaires enrichissent pour les mêmes fins l’abord de la clinique de l’acte, de la victimologie, des addictions, etc. Module 2 Bachelor 2 – Psychiatrie générale Description : Particularités du déroulement de l’examen psychiatrique Troubles psychiatriques et troubles de la personnalité Névroses, psychoses, autisme Sémiologie psychiatrique analytique Troubles de la vigilance Troubles de la mémoire Troubles de la psychomotricité Troubles des émotions (affectivité, humeur) Troubles des activités perceptives Troubles de la pensée, de la conscience de soi et de l’ »environnement Troubles du jugement Troubles des conduites instinctuelles Troubles des conduites sociales Conduites addictives ou toxicomanies Schizophrénie et autres psychoses Troubles du contrôle des impulsions Dépression majeure Autres troubles de l’humeur Trouble panique Autres troubles anxieux Troubles du comportement alimentaire Abolition et altération du discernement Compétences contrôlées chez l’étudiant :

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Maîtriser les critères de différenciation clinique en psychiatrie Contribuer au diagnostic sur étude de cas Associer la psychiatrie générale dans l’évaluation en criminologie clinique Introduire la relation théorique, pratique et professionnelle entre le criminologue et le psychiatre Travailler à l’interaction agresseur-victime au travers des troubles psychiatriques entrant dans le jeu dans le passage à l’acte comme de la victimation Travailler à la relation entre le droit, la psychiatrie et la criminologie clinique, au regard de l’irresponsabilité pénale ou du plein discernement à évaluer Module 3 Bachelor 2 – Droit criminel comparé Description : Sont examinées les principales caractéristiques des procédures pénales mixtes (ex. genevoise et française) et accusatoires (ex. italienne et anglaise), notamment en matière de poursuites, de jugement, de formation des preuves et de droits de l'accusé. Certains principes généraux du droit pénal seront traités, en matière de responsabilité pénale par exemple. L'analyse de quelques infractions, en particulier de celles significatives au regard de l'évolution du droit européen (trafic de stupéfiants, corruption, criminalité organisée, terrorisme') ou des processus de décriminalisation en cours dans certains pays (usage de stupéfiants, euthanasie'), sera effectuée en prenant en compte les questions procédurales reliées. Le cours se compose de deux parties : un certain nombre de séances introductives ex cathedra et des séances dédiées à la présentation de travaux des étudiants et à leur discussion. Le droit pénal comparé comme discipline en soi Le droit pénal comparé et les disciplines environnantes Le développement du droit pénal comparé : aspects logiques, aspects historiques Les méthodes du droit pénal comparé : l’inventaire des matériaux, l’exploitation des matériaux DROIT PENAL COMPARÉ SPECIAL

- L’infraction : classifications, éléments, personnages - Le procès : organes, preuve, appréciation de la preuve, phases, dérives et

remèdes, autorité de la chose jugée, secret et/ou publicité - La sanction : aux personnes physiques (droit commun, choix, sort, extinction,

régimes particuliers, délinquants mineurs, dangereux, malades) et aux personnes morales (énumération légale, détermination judiciaire)

DROIT PÉNAL COMPARÉ GÉNÉRAL - Les sources de la règle pénale : modèles romano-germaniques et common

law, traités internationaux, lois nationales, jurisprudences, sources secondaires

- Les modèles de politique pénale : modèle autoritaire ou la confiance absolue dans la répression, modèle libéral ou la confiance relative dans la répression, dynamique des modèles, mouvements d’origine interne et externe

- La vraie harmonisation entre droits pénaux : la voie moderne, modérée par idées communes, renforcée par des normes communes

Compétences contrôlées chez l’étudiant :

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La compréhension de concepts propres aux systèmes juridiques étudiés. La familiarisation avec des législations pénales étrangères. Le développement d'une analyse critique, fondée sur l'appréhension de la relativité des différents choix législatifs adoptés et des fondements de ces différences. La sensibilisation au respect des droits fondamentaux dans l'élaboration législative et dans la mise en oeuvre de la loi pénale. Le renforcement de la capacité des étudiants à construire leur propre champ d'analyse à partir de la comparaison. Module 4 Bachelor 2 – Psychologie et psychiatrie des catastrophes Description : Historique Concernant les évènements :

- Catastrophes naturelles - Catastrophes accidentelles - Le nucléaire et les nouveaux risques - Attentats et prises d’otages - Situations de conflits et de guerre - Catastrophes de société

Concernant les victimes : - Victimes primaires, décédées, blessées ou rescapées non blessées - Victimes secondaires qui correspondent aux familles et aux proches, qui

n’étaient pas sur les lieux mais qui réagissent par rapport à cette perte brutale qui les affecte

- Victimes de 3ème niveau, tels que les sauveteurs, les témoins sur place choqués

- Victimes de 4ème niveau, tels que les décideurs, les autorités, les médias - Victimes de 5ème niveau, telle que la population générale

Manifestations cliniques au cours des catastrophes : - Considérations nosographiques, syndromes psychotraumatiques - Syndrome de répétition - Syndromes non spécifiques - Troubles de la personnalité - Spécificités chez l’enfant - Cliniques en dehors du psychotrauma - Cas particulier du deuil dans les catastrophes - Manifestations à court, moyen et à long terme - Honte et culpabilité, conduites psychosomatiques, réactivations

Interventions thérapeutiques : - Premières interventions d’urgence dans le système français - Debriefing psychologique - Formation des intervenants - Interventions au niveau de la communauté - Particularités chez l’enfant - Interventions dans le cadre des risques nouveaux - Aspects préventifs, catastrophes annoncées (mesures générales, systèmes

d’alerte, exercices de préparation etc.)

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Compétences contrôlées chez l’étudiant : Savoir mieux informer, prévenir, accueillir, accompagner les intéressés lien avec les psychologues, psychiatres et autres personnels psycho-sociaux Maîtriser les spécificités de différenciation clinique en psychiatrie des catastrophes Contribuer au diagnostic sur étude de cas Associer la psychologie des catastrophes dans l’évaluation en criminologie clinique Introduire la relation théorique, pratique et professionnelle entre le criminologue et les intervenants en situation de catastrophe Travailler à la relation entre le droit, la psychiatrie des catastrophes et la victimologie, au regard des enjeux d’une meilleure prise en charge Module 5 Bachelor 2 – Psychiatrie criminelle Description : LA MALADIE MENTALE CHEZ LE CRIMINEL Approche de la maladie mentale :

- Une analyse clinique des maladies mentales - Les liens entre trouble mental et fait criminel

Approche de la folie criminelle : - Détermination de l’individu criminel - Expression de la folie criminelle

LE CRIME CHEZ LE MALADE MENTAL La dangerosité potentielle des malades mentaux :

- De la dangerosité au passage à l’acte - Du passage à l’acte à sa répétition

L’absence d’automaticité du passage à l’acte : - Prise en compte de la spécificité de l’individu dans le passage à l’acte - Reconstruire la politique de santé mentale autour de l’individu

LES PROFILS A RISQUE : TROUBLES DE LA PERSONNALITE ET DU COMPORTEMENT

- DSMV : appréciation critique du Diagnostical Statistical Manual - Borderline (état limite), antisocial, paranoaïaque, personnalité dépendante,

narcissique, évitante, histrionique, passif-agressif, obsessionnel-compulsif, schizoïde etc.

ETUDES CRIMINOLOGIQUES ET SOINS Liens avérés entre violence homicide et troubles mentaux graves

- Maladies mentales à risque homicide : schizophrénie paranoïde, addictions à la toxicomanie, trouble de la personnalité antisociale, paranoïa associée à l’alcool, dépression, surtout si combinés à une atteinte cérébrale ; risque multiplié par deux chez l’homme et par 6 chez la femme

- Mais la maladie mentale ne permet pas de prédire la survenue du passage à l’acte, et 80% à 85% des auteurs d’homicides sont indemnes de maladie mentale

- Les prédicteurs de violence liés à la victime virtuelle sont la proximité affective et géographique de la victime, les menaces de mort à l’endroit de la victime, la désignation nominale d’un persécuteur, une victime hostile, provocatrice,

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dépendante, imprudente, jeune, de sexe féminin, handicapée, malade mentale, privée de liberté

- Plus une société prône la violence, plus le risque qu’un sujet présentant une maladie mentale soit violent est important

Compétences contrôlées chez l’étudiant :

Maîtriser les critères de différenciation clinique en psychiatrie criminelle Contribuer au diagnostic sur étude de cas Associer la psychiatrie criminelle dans l’évaluation en criminologie clinique Introduire la relation théorique, pratique et professionnelle entre le criminologue et le psychiatre Travailler à l’interaction agresseur-victime au travers des troubles psychiatriques entrant dans le jeu dans le passage à l’acte comme de la victimation Travailler à la relation entre le droit, la psychiatrie criminelle et la criminologie clinique, au regard de l’irresponsabilité pénale ou du plein discernement à évaluer Module 6 Bachelor 2 – Management et interrogatoire d’enquête Description : Avant l’interrogatoire

- Préparation de l’interrogatoire : suite d’investigations objectives, parfaite connaissance du dossier, maximum de renseignements sur la personnalité du suspect pour « connaître son adversaire »

- Lieu de l’interrogatoire et nombre de participants : bureau enquêteur, un assistant dans la pièce pour éviter toute suspicion et prendre le relai si besoin

- Précautions à prendre : éviter que le suspect prenne connaissance du dossier, personne interrogée dans la lumière, bureau tranquille

Pendant l’interrogatoire - Prise de contact et mise en confiance de la personne interrogée : sérénité,

pas d’agressivité, commencer par l’identité et les ressources du suspect - Interrogatoire sur les faits - Différentes formes d’interrogatoire : aveu (opposer continuellement au suspect

toutes les preuves), enferrement (laisser parler et mentir le suspect, puis lui opposer de manière croissante les preuves contredisant sa version)

- Attitude propice aux aveux : être compréhensif, impartial, pas de menaces, éviter les questions suggestives ; c’est à l’interrogateur de trouver l’argument décisif, de toucher le point sensible pour provoquer le choc psychologique qui va déclencher l’aveu ; puis l’écouter sans réagir

- Contenu du procès-verbal d’aveux Procès-verbal d’audition-interrogatoire

- Incipit : éventuelle intervention d’interprète - Rubrique concernant la personne entendue - Rubrique concernant les faits - Enonciation terminale ou clôture - Cas particuliers : ressortissants étrangers, personnes handicapées

Simulations vidéos avec les étudiants, en particulier la mise en œuvre d’une stratégie faite d’un subtil dosage entre :

- Le « bluff » et la sincérité - La colère feinte et la sérénité

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- Le mécontentement et la bienveillance - Le langage commun et le propos courtois - La distance et l’affabilité - Le monologue, le dialogue et l’écoute - La conversation à bâtons rompus et la question précise - La pitié et l’intransigeance - Le doute et la certitude

L’enregistrement audiovisuel dans les cas prévus par la loi Compétences contrôlées chez l’étudiant : Travailler les qualités personnelles nécessaires, réelles ou simulées, pour profiler le suspect et adapter la stratégie d’interrogatoire optimale Maîtriser l’interrogatoire d’aveu et d’enferrement Savoir chercher, collecter et exploiter au maximum les éléments du dossier d’enquête Maîtriser le droit pénal et la procédure pénale afin de ne commettre aucun vice de procédure ni atteinte aux droits humains Module 7 Bachelor 2 – Médecine légale Description : Introduction : médecine légale du mort et du vivant Applications pratiques du secret médical Rédaction de rapports médico-légaux Responsabilité médicale au quotidien Signalement Estimation de l’âge chez le vivant Ethique médicale Toxicomanies Intoxications, empoisonnements Identification Attentats et actes à caractère sexuel Médecine légale infantile Asphyxies mécaniques Blessures Blessures par arme blanche Blessures par armes à feu Blessures par brûlures Mort subite, accidentelle, suspecte Constat de décès Levée de corps et certificat de décès Autopsie Diagnostic de la mort Détermination de l’origine vitale des lésions Histopathologie et imputabilité de la pathologie viscérale toxique Anthropologie médico-légale Odontologie médico-légale Aspects historiques et légaux de la prise en charge des victimes

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Descriptions médico-légales des blessures : aspects cliniques chez le sujet vivant Méthode d’entretien médico-légal et aspects psychologiques Certificat d’incapacité totale de travail Violences conjugales Maltraitance à enfants (hors abus sexuel) Maltraitance envers les personnes âgées Victimes d’agression sexuelle Médecins victimes de violence Psychotraumatisme Victimes de violences : évaluation du préjudice en vue de la réparation du dommage corporel Médecine de la violence et justice pénale Prise en charge médicale des personnes en garde à vue Conduite automobile et prise d’alcool et de stupéfiants, ivresse publique manifeste Compétences contrôlées chez l’étudiant : Développer des compétences spécifiques à la compréhension médico-légale des victimes Connaître les mécanismes de l’atteinte physique ou psycho-somatique et ses conséquences. Connaître les caractéristiques théoriques et appliquées de l’état du corps en vuie du meilleur diagnostic, même après intervention médico-légale sur photos, vidéos, rapport d’autopsie etc. Savoir distinguer la cohérence et les anomalies d’un diagnostic. Savoir déduire les personnes à risques au vu de l’état de la victime vivante ou morte. Acquérir les bons réflexes dans les situations d’intervention médico-légale (gel des lieux, protocoles de levée de corps et autopsie, rédaction pédagogique et méticuleuse du rapport écrit etc.). Savoir mettre en perspective la médecine légale avec l’ensemble des autres disciplines utiles à la manifestation de la vérité, spécialement dans les circonstances d’enquête de police Module 8 Bachelor 2 – Délinquance juvénile et sociologie de la délinquance Description : La définition du jeune délinquant

- Variations et statistiques : profil à raison du sexe, de l’âge, des origines sociales, du cursus scolaire et professionnel, de l’espace résidentiel etc.

- Le goût de la violence ou de la transgression légale - Le délinquant « caché » ou revendicateur - De la bande de jeunes au crime organisé, économie sous-terraine, zones de

non droit - Les « causes » significatives et prétendues : jeu, excitation, estime de soi,

virilité, logique familiale ou clanique, crises sociales et financières (Marx) etc. - Territoires, socialisations, pratiques, sous-cultures, carrières délinquantes - Chaque délinquant est différent

Les causes de la délinquance juvénile

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- Une abondance de théories : statistique morale de Quetelet, le crime est est un fait social normal (Durkheim), l’école de Chicago (désorganisation sociale), théorie du choix rationnel d’Osborne/Beccaria/Bentham, théorie de la tension ou anomie de Merton, théorie de la réaction sociale et de l’étiquetage de Becker/Goffman/Tannenbaum/Lemert, théorie de l’association différentielle de Sutherland, théorie de l’apprentissage etc.

- Le besoin d’être aimé - La recherche du « moi » - L’influence ou le conditionnement monde extérieur - Les angoisses et perturbations de l’adolescence

Les actions de la collectivité contre la délinquance juvénile - Prévention et traitement - Le rôle de l’école - Pour un enseignement plus personnalisé et une pédagogie sociale - L’aide à la famille - Exorciser la fixation traumatique - Châtiment ou « probation » - Prévention ou répression de la police - L’insertion professionnelle - Le sport et autres centres d’intérêt - Traitement individualisé des troubles de la personnalité

Les perspectives nouvelles - Neutralisation (Sykes et Matza), dissuasion, réhabilitation - Obtenir la coopération du délinquant - Nécessité de recherches et projets pilotes - Enfants en danger et enfants dangereux - Amour versus mise en danger

Compétences contrôlées chez l’étudiant : Travailler la vision psycho-sociologique de chaque étude cas (causes endogènes associées aux causes exogènes) Collecte en autonomie et en équipe de données de terrain Construction de la problématique et élaboration d’hypothèses en sociologie de la délinquance Savoir mettre en perspective avec le module d’enseignement sur la sociologie, l’éthique et la déontologie, autant qu’avec la psychologie/psychiatrie criminelle Savoir diagnostiquer et cibler les éléments clé de la déviance puis de la délinquance du jeune Savoir préconiser en relation avec les professionnels concernés des pistes sérieuses et adaptées de restauration normalisée Module 9 Bachelor 2 – Méthodes et techniques d’enquête approfondies Description : Définition du problème et formulation des objectifs Sélection d’une base de sondage Choix d’un plan d’échantillonnage

- Méthode exhaustive ou recensement - Méthode des sondages ou échantillonnage

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- Définir la population d’intérêt ou population cible et l’unité d’enquête - Fixer la taille de l’échantillon - Sélectionner une base de sondage - Fixer une méthode d’échantillonnage - Echantillonnage probabiliste (aléatoire simple, systématique, stratifié, par

grappe et à plusieurs degrés) - Echantillonnage non probabiliste (méthode des quotas, méthode des

volontaires ou de convenance, échantillonnage ciblé ou à la place, méthode « boule de neige », méthode « access panel » ou panel ouvert)

Conception du questionnaire - Consultation avec les experts du domaine, les utilisateurs des données et les

répondants - Examen des questionnaires précédents - Rédaction de la version provisoire du questionnaire - Examen du questionnaire auprès des utilisateurs de données - Mise à l’essai et révision du questionnaire - Prétest, groupes de discussion, essai pilote, touche finale - Formulation d’une question ouverte - Formulation d’une question fermée (question dichotomique, à choix unique, à

choix multiples, avec classement ou à réponse ordonnée) Collecte des données

- Autodénombrement - Interviews sur place ou face à face - Interviews téléphoniques - L’équipe de l’enquête (personnalité, instruction, honnêteté, esprit managérial,

expérience antérieure, langues et dialectes nécessaires etc.) Saisie et codage des données Vérification et imputation (traitement des données) Estimation (pondération) Analyse des données Diffusion des données Documentation (concepts et définition, sur la qualité des données etc.) Les erreurs à corriger

- Erreurs dues aux instruments de mesure - Erreurs dues à l’organisation - Erreurs dues à la méthode d’échantillonnage - Erreurs dues au phénomène de non-réponse - Erreur d’échantillonnage - Erreur de mémorisation

Compétences contrôlées chez l’étudiant : Savoir collecter des données décrivant une réalité avec application stricte des méthodes adaptées Organiser, résumer et décrire ces données Expliquer et modéliser leur variabilité, avec leurs interrelations dans le but Informer et aider à la prise de décision Comprendre pour chaque méthode son principe de fonctionnement et son mode d'utilisation

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Savoir les présenter dans un contexte d'application aux problèmes criminologiques Etre conscient de ses qualités et de ses limites Module 10 Bachelor 2 – Neuropsychologie Description : HISTOIRE ET DOMAINES DE LA NEUROPSYCHOLOGIE

- Période préscientifique - Broca et la naissance de la neuropsychologie scientifique - Localisationnisme et associationnisme - Le courant globaliste ou « anti-localisationniste » - Les études de séries de patients et la naissance de la neuropsychologie

expérimentale - La spécialisation hémisphérique - Les modèles anatomo-fonctionnels contemporains - La neuropsychologie cognitive - Les modèles connexionnistes - La neuropsychologie fonctionnelle

LES MÉTHODES DE LA NEUROPSYCHOLOGIE - Evaluations psychométriques - Evaluations cognitives et comportementales - Méthodes dérivées de la psychologie expérimentale - Méthodes d’imagerie fonctionnelle cérébrale - Méthodes par stimulation cérébrale

LES GRANDS SYNDROMES NEUROPSYCHOLOGIQUES - Aphasies - Acalculies - Apraxies - Agnosies - Héminégligence - Troubles du transfert inter-hémisphérique - Syndrome frontal - Syndromes amnésiques - Pathologie neurospychologique des émotions

LA NEUROPSYCHOLOGIE DE L’ENFANT - Troubles des grandes fonctions cognitives - Syndromes neurodéveloppementaux - Spécificités de l’évaluation et de la prise en charge

LA NEUROPSYCHOLOGIE DE L’ADULTE ÂGÉ - Cognition - Modèles explicatifs du déclin des performances cognitives dans le

vieillissement normal - Variabilité interindividuelle - Etudes d’imagerie cérébrale chez le sujet sain âgé

DÉMENCES ET SYNDROMES DÉMENTIELS - Maladie d’Alzheimer et son imagerie cérébrale - Démences frontotemporales - Démences corticales et sous-corticales - Examen neuropsychologique des patients déments

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RÉÉDUCATIONS NEUROPSYCHOLOGIQUES ET PRISES EN CHARGE DES PATIENTS ET DE LEUR ENTOURAGE Compétences contrôlées chez l’étudiant : Maîtriser les connaissances fondamentales dans les différents champs théoriques et diagnostiques de la discipline Reconnaître et comprendre les règles fondamentales du comportement cognitif, conatif et social, normal et pathologique, dans son environnement et dans son développement neuropsychologique. Maîtriser les bases théoriques concernant le fonctionnement neuropsychologique par la prise en compte des interactions avec son environnement social Maîtriser les bases neuro-anatomiques et neuropsychologiques normales et pathologiques du comportement humain. Décrire et comprendre l’adaptation ou l’inadaptation à un environnement ordinaire ou spécifique. Savoir situer dans leur complexité les aspects normaux et pathologiques du comportement humain. Sensibilisation à la pratique professionnelle. Module 1 Bachelor 3 – Renseignements criminels Description :

Nouveau modèle policier : la « police de renseignement criminel » (intelligence-led policing) Fondée sur le concept de risque : calcul « actuariel » des probabilités qu’un événement arrive ou non, gouvernant la prise de décision stratégique. Exemple : profilage criminel, prévention stratégique Conséquences : multiplication des collectes de données et des banques de données sur tous les aspects de la vie, répartition du travail selon les « points chauds », surveillance accrue de personnes « à risque », recentralisation du pouvoir policier, utilisation à distance des agents de police, retrait de l’expérience-terrain, relative inutilité des relations communautaires Nature du renseignement : Définition : le renseignement, c’est l’organisation logique, utile, efficace d’une suite d’informations portant sur un sujet particulier.

- renseignement criminel : porte sur les auteurs, les événements, les sentences, les réseaux, les actifs et passifs, les déplacements, les endroits, les moyens de transport, les méthodes de communication, etc. relatifs au crime commun.

- renseignement de sécurité : porte sur la prévention des attaques contre la sécurité nationale (subversion, ingérence de puissances étrangères, espionnage, terrorisme). Le renseignement de sécurité s’étend à l’étranger.

- renseignement militaire : porte sur l’équipement, les effectifs, les déplacements, les méthodes, les technologies, les stratégies et tactiques de forces militaires étrangères.

- le renseignement ne constitue pas une preuve, savoir n’est pas équivalent à pouvoir prouver.

Sources de renseignement :

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- sources « ouvertes » : disponible au public : médias, documents officiels, publications, discours publics, procès, rapports d’expertise, Internet, rapports annuels

- sources « fermées » : ce qui est confidentiel, réservé, d’usage exclusif, ou « secret défense » : infiltration, délation, observation directe, interceptions, surveillance, échanges, analyse avec « plus-value ».

Types de sources - HUMINT : (Human Intelligence). Ensemble des sources humaines,

témoignages, infiltration, observation, interrogatoires, délation, écoute directe. - SIGINT : (Signal Intelligence). Interceptions diverses de communications, et

par extension les sources impliquant une forme de technologie de surveillance.

- Documents : savoir qu’ils existent, les trouver, savoir être sélectif. Cycle du renseignement - Planification / identification d’objectifs - Collecte - Analyse - Diffusion Buts du renseignement - Objectifs tactiques : renseignements nominatifs visant la conduite d’enquêtes,

réseaux de criminels, activités illégales, modus operandi, capacités, limites, intentions de groupes/d'individus, sources de financement, individus/groupes subversifs, espions (militaires, industriels etc)

- Objectifs stratégiques : renseignements servant à orienter les priorités, politiques et pratiques policières ou gouvernementales, état de situation, tendances à long terme, évolution du milieu criminel, identification / évaluation de menaces à l’ordre public, transformation du cadre normatif, programmes de contre-offensive, modification des politiques criminelles ou des relations diplomatiques

Les forces en présence en France - Les services de renseignement militaire : Direction générale de la sécurité

extérieure (DGSE), Direction du renseignement militaire (DRM), Direction du renseignement et de la sécurité de la défense (DRSD)

- Les services de renseignement intérieur : Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), absorption d’une partie des RG par la DST, Traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins (Tracfin), Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), Service central du renseignement territorial (SCRT), Sous-direction de l’anticipation opérationnelle (SDAO), Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP)

- La coordination : Comité inter-ministériel du renseignement (CIR), Conseil de sécurité intérieure (CSI), Conseil national du renseignement, Unité de coordination de lutte anti-terroriste (Uclat), Etat-major opérationnel pour la prévention du terrorisme (Emopt), Académie du renseignement, Service de l’information stratégique et de la sécurité économique

- Méthodes, moyens et contrôles : renseignement d’origine humaine (ROHUM), renseignement issu de sources ouvertes, renseignement opérationnel, renseignement technique, cryptologie, repérage via des algorithmes, accès aux données de connexion, géolocalisation, interceptions de sécurité,

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dispositifs de sonorisation, fichiers de renseignement, coopération internationale

- Contrôles Compétences contrôlées chez l’étudiant : Connaître et évaluer les outils du renseignement criminel qui permettent de comprendre le phénomène criminel. Connaître l’organisation et les missions des services chargés du renseignement criminel Savoir analyser le renseignement au travers d’études de cas très réalistes, dans une vision interdisciplinaire des sciences criminologiques fondant un meilleur renseignement criminel. Les emprunts à d’autres disciplines de sciences humaines, permettant de comprendre les interactions sociales également (philosophie, psychologie, sociologie, économie, droit, sciences politiques, …) Cultiver l’esprit de sécurité publique et de sécurité nationale, tout autant que le renseignement territorial, dans un va et vient permanent horizontal, vertical et longitudinal des données Module 2 Bachelor 3 – Analyse criminelle et comportementale (profilage criminel) Description : ANALYSE CRIMINELLE PRINCIPAUX OBJECTIFS

- Aider les autorités – hauts responsables des services chargés de l’application de la loi, dirigeants et décideurs – à faire face plus efficacement à l’incertitude comme aux nouveaux défis

- Signaler dans les meilleurs délais l’existence de menaces - Apporter un appui aux activités opérationnelles et aux enquêtes complexes.

TYPES D’ANALYSES Analyse opérationnelle (ou tactique) : vise à faire en sorte que les services chargés de l’application de la loi obtiennent un résultat bien précis : arrestation, saisie, confiscation d’avoirs ou de fonds provenant d’activités illicites, démantèlement d’une organisation criminelle etc.

- mise au jour de liens entre des suspects et leur participation à des infractions et à des activités criminelles

- détection de lacunes majeures concernant les enquêtes ou les informations - élaboration ou la mise à disposition de profils de malfaiteurs connus ou

présumés. Analyse stratégique : vise à informer les décisionnaires de haut niveau et elle porte ses fruits à long terme. L’intention est d’alerter rapidement sur l’existence de menaces et d’aider les instances décisionnaires à définir les priorités afin de préparer leurs organisations aux nouvelles problématiques en matière de criminalité, par exemple en affectant des ressources à la lutte contre différentes activités illicites ou en développant les formations sur certaines techniques de lutte contre la criminalité.

- mise en évidence des modes opératoires - tendances et caractéristiques de la criminalité - nouvelles menaces

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- incidences éventuelles de facteurs externes tels que la technologie, la démographie ou l’économie sur les activités criminelles.

ANALYSE COMPORTEMENTALE Le profilage criminel général

- Le décodage du profil psycho-social et du comportement d’un individu inconnu - Mad Bomber et la genèse du profiling criminel aux USA - Le profiling : art ou science? - Méthodologie du FBI : La construction du profil d’un criminel, les éléments du

profil, les classifications, l’évaluation du crime, synthèse - La reconstitution des faits, les caractéristiques de la scène de crime, les mises

en scène (staging), les regrets (undoing) - Le modus operandi, les rituels et signature criminelle - Typologie organisé – désorganisé - Analyse des liens entre différents dossiers, VICLAS (Violent crime linkage

analysis system) - Les critiques à l’égard de la méthode : science et démarche scientifique? Les

raisonnements logiques et leurs limites, induction, déduction, distorsion Le profilage criminel spécial

- Profilage géographique - Autopsie psychologique et victimologique - Maladie mentale ou troubles de la personnalité? La simulation de la folie - Le point de vue du profileur criminel en lien avec les autres professionnels - Les facteurs évolutifs vers la criminalité, carences affectives, paraphilies,

psychopathies, absence de remords et de culpabilité, manipulation et fourberie, égocentrisme et grandiosité, impulsivité, sadisme etc.

- Les tueurs en série, les tueurs de masse, les criminels sans mobile apparent - Le profilage criminel appliqué à tous auteurs d’infractions (droit pénal spécial) - Etudes de cas et affaires criminelles à analyser

Compétences contrôlées chez l’étudiant : Maîtriser la méthodologie du FBI en profilage criminel Respecter la portée et les limites de cet outil d’aide à l’enquête Savoir articuler l’analyse criminelle avec l’analyse comportementale, et vice-versa Etre capable d’évaluer les éléments clé de l’évaluation du crime (étape 3 de la méthode du FBI) en application stricte des critères diagnostiques Savoir mener l’élaboration du profil criminel en interaction avec l’ensemble des autres modules d’enseignement du Bachelor en Criminologie ci-présent Module 3 Bachelor 3 – Droit pénal international Description : Droit international pénal et droit pénal international Histoire du droit international pénal Première Partie: Le droit international pénal et la Cour Pénale Internationale L’organisation de la Cour Pénale Internationale Les personnes qui participent au fonctionnement de la CPI Les organes et les moyens de la CPI

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La compétence de la Cour Pénale Internationale Compétence de la Cour et recevabilité Les infractions :

- Crime contre la paix - Crime de guerre - Génocide - Crime contre l’humanité

Le Contenu de la compétence de la CPI - La compétence ratione materiae - La compétence ratione personae - La compétence ratione loci - La compétence ratione temporis

Les modalités d’exercice de la compétence de la CPI Le procès devant la Cour Pénale Internationale Le droit applicable et les Principes généraux du droit pénal appliqués par la CPI (chapitre III du Statut) Le procès devant la Cour pénale Internationale Responsabilité pénale des personnes morales et physiques Deuxième partie : Le Droit international pénal hors CPI Les infractions Les modes de contrôle et de sanction. L’harmonisation du Droit International pénal et les difficultés de mise en oeuvre du système Le problème de la souveraineté des Etats. Le problème des Valeurs communes de l’humanité. Les immunités internationales. La prescription et l’amnistie. Compétences contrôlées chez l’étudiant : Permettre aux étudiants d'acquérir des connaissances juridiques concernant certains aspects internationaux du droit pénal et du droit de la procédure pénale. Développer l'esprit critique des étudiants en les aidant à comprendre les enjeux des nouvelles réglementations internationales en matière pénale. Savoir utiliser le droit pénal international dans les poursuites d’infracteurs internationaux, qu’il s’agisse d’Etat ou d’individu Module 4 Bachelor 3 – Psychologie comportementale de la motivation et des émotions Description : Expressions de la motivation : comportement, engagement, psychophysiologie, activation cérébrale, informations auto-rapportées LA MOTIVATION : PERSPECTIVE HISTORIQUE Les théories générales : volonté, instinct, pulsion / nature active de la personne, révolution cognitive, pertinence sociale des questions LE CERVEAU MOTIVÉ ET ÉMOTIONNEL Bases neurophysiologiques : cerveau cortical, sous-cortical, communication bidirectionnelle, structures cérébrales individuelles impliquées

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LES BESOINS Les besoins physiologiques : notions de base de la régulation, soif faim, rapports sexuels La motivation extrinsèque : incitations, renforçateurs, récompenses attendues et matérielles Les besoins psychologiques : autonomie, compétence, affiliation, mettre le tout ensemble, relations et contextes sociaux qui soutiennent la satisfaction Les motifs implicites : besoins acquis, la réussite, l’affiliation, le pouvoir COGNITION La fixation de buts et les efforts pour les atteindre : les plans d’action, la fixation des buts, les efforts pour atteindre un but, le désengagement du but Les états d’esprit : délibération, promotion, croissance, dissonance cognitive Les croyances de contrôle personnel : auto-efficacité, croyances de maîtrise, impuissance acquise, théorie de la réactance, l’espoir, le modèle des attentes-valeurs Le soi et ses aspirations : concept de soi, l’agentivité, l’autorégulation, l’identité LES ÉMOTIONS Définition, causes, diversité, utilité, différences avec l’humeur, contrôle des émotions Aspects biologiques, cognitifs et sociaux des émotions Les émotions individuelles : peur, colère, dégoût, mépris, tristesse, joie, intérêt, honte, culpabilité, embarras, fierté, triomphe, interactions, jalousie, gratitude, déception et regret, espoir, joie du malheur d’autrui, empathie, compassion LES APPLICATIONS Motivation de croissance et psychologie positive : holisme, réalisation de soi, tendance à la réalisation, phénomènes motivationnels humanistes, psychologie positive Motivation inconsciente : perspective psychanalytique, l’inconscient, la psychodynamique, la psychologie du moi, théorie de la relation d’objet Interventions : soutenir la satisfaction du besoin d’autonomie, renforcer un état d’esprit de croissance, promouvoir les connaissances émotionnelles, cultiver la compassion Compétences contrôlées chez l’étudiant : Apte à mieux se connaître soi pour mieux évaluer et aider les autres Savoir progresser vers le développement personnel, autant que dans la compréhension de la régression personnelle a contrario Savoir injecter l’intelligence émotionnelle et motivationnelle dans l’aide aux victimes, la pédagogie sociale et l’humanisme dans l’exercice professionnel du criminologue Utiliser l’approche de psychologie des émotions et de la motivation dans les pistes sérieuses de thérapie ou de transformation des agresseurs Connaître la marche à suivre pour une meilleure hygiène de vie, pour soi et les autres Module 5 Bachelor 3 – Ethique et déontologie professionnelles Description : Déontologie : ensemble de devoirs qui s’impose à des professionnels dans l’exercice de leur métier, examen des modalités d’exercice

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Morale : ensemble des règles de conduite considérées comme valables de façon absolue et socialement considérées comme bonnes Ethique : ensemble de principes exprimant des valeurs liées à des exigences morales (faire le bien, éviter de nuire) ou à des choix culturels qui ont des dimensions morales (droits de l’Homme), examen des modalités de mise en oeuvre Les valeurs sociales : éducation, culture, pluralisme, multiculturalisme, travail, développement technologique, vie et santé, bien-être, environnement, solidarité Les valeurs communautaires : loyauté, solidarité, dialogue, engagement, entraide, interdisciplinarité, collaboration Les valeurs professionnelles : compétence, assiduité, intégrité scientifique, propriété intellectuelle, probité, transparence, continuité, efficience, diligence, conformité, «équilibre, désintéressement, confidentialité, imputabilité, service exclusif, Les valeurs individuelles : égalité, dignité, respect, discrétion, fraternité, liberté, justice, équité, impartialité Promotion et protection des valeurs : notamment eu égard à la protection des droits de la personne, harcèlement sexuel, conflits d’intérêt, propriété intellectuelle, intégrité dans les travaux de recherche ou de création, traitement des plaintes concernant l’inconduite, sécurité des membres Travaux pratiques : étude exhaustive du Code de déontologie de l’ordre professionnel des criminologues du Québec Compétences contrôlées chez l’étudiant : Connaître l’ensemble des règles/valeurs applicables en criminologie d’investigation Savoir concrétiser les conduites couramment rencontrées par le criminologue dans l’exercice de son activité professionnelle Maîtriser le droit disciplinaire sans faire l’économie d’une réflexion personnelle Réaliser que la déontologie est toujours au carrefour du droit, de l’éthique et de l’applicabilité, et que la déontologie offre des repères, des balises aux pratiques, sans jamais donner de réponses à tous les problèmes Savoir modérer et raisonner la résolution de conflits dans un paysage professionnel criminologique changeant, de plus en plus exigeant et codifié, dans le respecft de la personne humaine, quelque soit sa condition

Module 6 Bachelor 3 – Gestion et optimisation de la sécurité publique Description : Sécurité quotidienne, présence et visibilité sur la voie publique, relations police-population, accueil des victimes et du public L’accueil, une mission au cœur de la relation entre la force publique et la population La force publique au contact direct de la population La sécurité publique au cœur de la Cité Investigation judiciaire, procédure pénale, police technique et scientifique L’exercice de la mission de police judiciaire L’apport des nouvelles technologies Les conditions d’une police technique et scientifique toujours plus performante L’organisation territoriale de la sécurité intérieure

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La nécessité de poursuivre le mouvement progressif de redéploiement police-gendarmerie à l’horizon décennal, pour optimiser la couverture du territoire par les services étatiques de sécurité intérieure L’approfondissement logique des mutualisations police-gendarmerie Les relations entre les forces étatiques de sécurité intérieure et les polices municipales La gouvernance locale de la sécurité intérieure La sécurité intérieure en outre-mer Livre blanc sur la sécurité publique Enjeux et perspectives du renseignement de sécurité publique (information générale, renseignement criminel, renseignement opérationnel de proximité, lien avec les polices administratives) L’identification des menaces Le cadre d’exercice de la mission d’information générale Les axes prioritaires pour la prochaine décennie Moyens spécialisés, intervention, anti-criminalité et ordre public La polyvalence et la mobilité : des atouts au service des missions de sécurité intérieure Principes d’action en intervention ou anti-criminalité rigoureux et incontestables Pour une plus grande complémentarité des forces d’intervention et de lutte anti-criminalité Les nouvelles technologies au service de la sécurité publique La sécurité publique au cœur des évolutions numériques Le recours aux technologies pour améliorer l’efficacité de la politique de sécurité Les facteurs clés permettant l’appropriation des nouvelles technologies par les citoyens et les acteurs de la sécurité Prééminence de la sécurité publique sur la sécurité privée Compétences contrôlées chez l’étudiant : Connaître parfaitement les services, les missions, droits et obligations des acteurs de le sécurité publique Savoir pratiquer un audit des atouts et manquements de chaque acteur de la sécurité publique Savoir réfléchir aux réformes possibles pour améliorer la qualité et la performance du service public, au vu de l’analyse criminelle, statistique et psycho-sociologique des phénomènes criminels rencontrés Savoir prioriser les profils de personnels, de services et de formation conformément aux objectifs de sécurité publique Module 7 Bachelor 3 – Police technique et scientifique (criminalistique) Description : LEGISLATION DE L’EXPERTISE DE POLICE SCIENTIFIQUE Choix et désignation de l’expert L’accomplissement de sa mission d’expert GESTION DE SCENE DE CRIME Les moyens de la police nationale et de la gendarmerie nationale Méthodologie théorique et pratique Coordination des opérations de criminalistique et la synthèse de la scène de crime

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Contextes particuliers (terrorisme, catastrophe de masse) Assurance qualité et scène de crime ROLE ET LIMITES DE LA TRACE EN POLICE SCIENTIFIQUE Trace, signe, indice, empreinte, échantillon, spécimen Comment la trace devient indice de source, d’action et de renseignement LES STUPEFIANTS Les produits Stratégie d’analyse LES EMPREINTES DIGITALES Méthodes de détection et révélation Processus d’identification L’EMPREINTE GENETIQUE Où chercher l’ADN L’analyse génétique Le rôle de l’expert LES INCENDIES Explosifs condensés et mélanges gazeux explosifs L’enquête après explosion LA BALISTIQUE Les armes à feu Les cartouches Les comparaisons Evaluation des distances et trajectoires de tir Résidus de tir LES DOCUMENTS Authentification Documents sécurisés Techniques mises en œuvre Modus operandi ATTENTAT NRBC Terrorisme et agression par des toxiques de guerre Mise en œuvre de la dosimétrie biologique Actes malveillants biologiques PREUVE NUMERIQUE Place de la preuve numérique dans l’enquête judiciaire Moyens d’obtention de la preuve numérique Traitement de la preuve numérique TRAITEMENT DU SIGNAL Signal audio Image et vidéo Réseaux sociaux et monde virtuel LES SERVICES DE POLICE SCIENTIFIQUE EN EUROPE PREUVE SCIENTIFIQUE ET INTIME CONVICTION Compétences contrôlées chez l’étudiant : Connaître les protocoles d’intervention sur une scène de crime Maîtriser la bonne affectation des outils au but criminalistique recherché Bien évaluer la portée et les limites de l’élément analysé, afin de le classer à différents niveaux de force probatoire

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Considérer en tout que l’identification par la preuve scientifique ne vaut pas culpabilité, que seule l’appréciation globale par l’enquête exhaustive puis le jugement définitif du tribunal arrêtera la position à avoir Garder à l’esprit qu’une enquête ou un jugement peut être révisé par un élément nouveau, telle qu’une preuve ADN, même plusieurs dizaines d’années après les faits Module 8 Bachelor 3 – Antiterrorisme Description : Discussion sur la définition du terrorisme et la CEDH La prévention du terrorisme et de la radicalisation idéologique Surveillance, vigilance, renseignement criminel Le terrorisme mondial : renouvellement des recrues, adaptation des méthodes, signature criminelle, développement du terrorisme hybride et protéiforme Géostratégie et géopolitique du terrorisme Histoire des conflits et des guerres en lien avec le terrorisme Les interventions visant à faire cesser les attaques terroristes : gagner la bataille des idées, gagner la bataille technologique Lutte contre le cyber-terrorisme Lutte contre le financement du terrorisme Les liens entre la criminalité de droit commun, le crime organisé et le terrorisme Le profil des terroristes Les médias face au terrorisme Les questions techniques et scientifiques relatives à l’attentat du 11 septembre 2001 Stratégies psychologiques et marketing de DAESH Les Unités d’interventions anti-terroristes La construction d’une justice spécialisée L’arrestation et la détention provisoire des terroristes présumés La procédure pénale contre les terroristes présumés Le traitement des terroristes présumés ou reconnus coupables en détention L’expulsion ou l’extradition des terroristes présumés ou condamnés Les « remises extraordinaires » de personnes soupçonnées de terrorisme Remarques finales sur le terrorisme et la CEDH : la difficile conciliation entre sécurité et liberté Compétences contrôlées chez l’étudiant : Savoir identifier les causes, les manifestations et les conséquences du terrorisme Evaluer le mode opératoire et la signature criminelle propre à chaque manifestation terroriste Apprécier le profil psycho-social et le processus par lequel un individu ou un groupe est devenu partie à une entreprise terroriste Maîtriser la règlementation, les compétences des services et personnels chargés de la lutte anti-terroristes Être force de proposition dans la prévention, la dissuasion et la neutralisation des profils/situations prédisposées au terrorisme Savoir utiliser les autres modules d’enseignement dans la détection et le signalement aux fins de meilleur renseignement criminel

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Comprendre la macro-intervention (en Irak) et la micro-intervention (avec son voisin) comme enjeux majeurs de société Promouvoir les valeurs de respect, de tolérance, de diversité dans le respect de toute humanité Module 9 Bachelor 3 – Management d’enquête et expertises judiciaires Description : MANAGEMENT D’ENQUETE CRIMINELLE Modélisation de l’enquête

- Sens de l’enquête : une matrice cognitive - Aspect constatif : processus informationnel - Aspect performatif : en quête de vérité - Essence de l’enquête : processus homéostatique - Généalogie de l’enquête : de l’épreuve physique à la preuve scientifique - Le système d’enquête - Modèle synchronique : une mise en scène et jeux d’acteurs - Modèle diachronique : le processus d’enquête - La performance de l’enquête - Le tout est plus que la somme des parties - Refuser d’accepter l’hypothèse pour guide et se condamner à prendre le

hasard pour maître Optimisation de l’enquête

- La mise en œuvre de l’expérimentation - La tentation du bien, le souci du mieux, la crainte du pire - Etude quantitative/qualitative d’enquêtes courantes, d’enquêtes majeures, du

vécu de l’enquêteur - Considération du contexte social du crime, des circonstances du crime, du

profil de la victime et du mis en cause - Cadre de l’enquête, profil de l’enquêteur, diachronie de l’enquête, synchronie

de l’enquête - Valorisation, professionnalisation, standardisation - Rationalisation, anticipation, prédiction - L’enquête auto-apprenante - Le décloisonnement des approches, la puissance des algorithmes, le jeu des

influences - L’enquête hors la justice, hors la police, hors l’enquête

EXPERTISE JUDICIAIRE Expertise et accès à la Justice

- Améliorer l’accès à la Justice au regard du choix de la mesure - Améliorer l’accès à la Justice au regard de l’information du justiciable - Le prix de l’expertise

Expertise et qualité de la Justice - Améliorer la qualité de la Justice au regard de l’expert

La formation des experts La sélection des experts La déontologie des experts L’évaluation des experts

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- Améliorer la qualité de la Justice au regard des opérations d’expertise La désignation des experts La mission Le respect des délais Le rapport La dématérialisation des opérations d’expertise

- L’expertise pré-sentencielle, un outil au service de la manifestation de la vérité Instrument soumis aux canons du procès équitable Valeur probante du rapport d’expertise

- L’expertise post-sentencielle, un outil au service de la prévention de la récidive Apparition progressive de l’expertise postérieure au jugement de condamnation Questionnements sur l’expertise de dangerosité

Compétences contrôlées chez l’étudiant : Connaître les bases théoriques du management d’enquête criminelle et de l’expertise judiciaire pour perfectionner ses méthodes de travail Maîtriser les facteurs de performances jouant autant dans l’optimal enquête criminelle que dans l’optimale expertise judiciaire Savoir associer les modules d’enseignement liés à la déontologie et à la psychologie de la motivation/émotion pour soutenir le perfectionnement professionnel Tel un puzzle à reconstituer, savoir recourir à tous les moyens méthodologiques, techniques et scientifiques contribuant à sa reconstruction au plus près du tableau d’origine Module 10 Bachelor 3 – Mémoire écrit avec soutenance orale Description : Méthodologie identique au lien suivant : https://www.ulb.ac.be/facs/droit/docs/CrimRegMem.pdf