Ballade pour violoncelle et chambre noire

Mercredi 5, jeudi 6, vendredi 7 décembre 2018 – 20h30

AMPHITHÉÂTRE – CITÉ DE LA MUSIQUE

Lorsqu’on l’interrogeait sur ses musiciens préférés, Robert Doisneau répon-dait avec malice  : « Avec une telle oreille en friche, mon avis n’a aucune importance. » Sa carrière fut pourtant ponctuée de rencontres musicales, toutes inspirantes pour son œil d’artiste. Programmé dans le cadre de l’expo sition Doisneau et la musique présentée par la Philharmonie de Paris, ce week-end est un hommage en musique, images et mots au photographe.

Réalisé par sa petite-fille Clémentine Deroudille, commissaire de l’exposi-tion, le documentaire Robert Doisneau, le révolté du merveilleux retrace le par-cours du photographe (8 décembre, 16h30).

Doisneau entretenait une amitié sincère avec Maurice Baquet. Ensemble, ils ont réalisé le livre Ballade pour violoncelle et chambre noire, qui sera conté par Mathieu Amalric et Laurent Poitrenaux les 5, 6 et 7 décembre à 20h30.

En lisant Prévert, on voit surgir les photographies de Doisneau. En regar-dant Doisneau, on entend les poèmes de Prévert. C’est cette compli cité que mettra en musique et en image Babx, entourés d’invités et des œuvres du photographe (7 décembre, 20h30).

Le concert-promenade Paris s’éveille est l’occasion d’une balade en chansons et solo de violoncelle (9 décembre, 14h30 et 15h30).

L’œuvre de Doisneau a aussi inspiré la composition par Moriarty d’une bande sonore destinée à habiller l’exposition Doisneau et la musique. Cette création donnera lieu à un concert accompagné de projections vidéo (9 décembre, 16h30 et 20h30 ; 10 décembre, 20h30).

Doisneau aimait à dire que les écrivains avaient joué un rôle fondamental dans l’apprentissage de son regard. Daniel Pennac fut l’un de ses plus proches amis, et ils ont publié ensemble deux ouvrages : Les Grandes Vacances et La Vie de famille. Le week-end se clôt sur une invitation à la découverte de l’univers littéraire du photographe en compagnie d’un trio de talentueux musiciens et d’Emmanuel Noblet (9 décembre à 18h30 ; 10 et 11 décembre à 20h30).

Vous avez la possibilité de consulter les programmes de salle en ligne, 5 jours avant chaque concert, à l’adresse suivante : www.philharmoniedeparis.fr

WEEK-END ROBERT DOISNEAU Mercredi 5, jeudi 6 & vendredi 7 décembre

20H30 SPECTACLE

BALLADE POUR VIOLONCELLE ET CHAMBRE NOIREMATHIEU AMALRIC, LAURENT POITRENAUX, RÉCITANTS

MAËVA LE BERRE, VIOLONCELLE

ÉRIC SLABIAK, VIOLON

CLÉMENTINE DEROUDILLE ET EMMANUEL

NOBLET, ADAPTATION ET MONTAGE DES TEXTES

Vendredi 7 décembre

20H30 CONCERT

DOISNEAU / PRÉVERTBABX, CHANT, PIANO, DIRECTION ARTISTIQUE

JULIEN LEFÈVRE, VIOLONCELLE, GUITARE

DAVID NEERMAN, VIBRAPHONE, MARIMBA,

PERCUSSIONS

EMMANUEL REYMOND, CONTREBASSE

AVEC THOMAS DE POURQUERY, ANDRÉ

MINVIELLE, L, MAISSIAT, ALBIN DE LA SIMONE

AVEC LA PARTICIPATION EXCEPTIONNELLE

DE JEAN-LOUIS TRINTIGNANT (VOIX OFF)

Dimanche 9 décembre

14H30 & 15H30 CONCERT-PROMENADE AU MUSÉE

PARIS S’ÉVEILLEMAGALI LÉGER, SOPRANO

ALEXIS KUNE, ACCORDÉON

NOÉMI BOUTIN, VIOLONCELLE, TEXTE, CHANT

MATHILDE TRIO, CHANT, VIOLONCELLE, GUITARE

Dimanche 9 & lundi 10 décembre

16H30 (DIMANCHE) & 20H30 (DIMANCHE & LUNDI) CONCERT

MORIARTY

Dimanche 9, lundi 10 & mardi 11 décembre

18H30 (DIMANCHE) & 20H30 (LUNDI & MARDI) SPECTACLE

ROBERT DOISNEAU, EN TOUTES LETTRESCLÉMENTINE DEROUDILLE, MONTAGE DES TEXTES

DANIEL PENNAC, EMMANUEL NOBLET, RÉCITANTS

BASTIEN LALLEMANT, COMPOSITION, GUITARE

MAËVA LE BERRE, VIOLONCELLE

ANNE GOUVERNEUR, VIOLON

ACTIVITÉS CE WEEK-ENDEN L IEN AVEC ROBERT DOISNEAU

SAMEDIVisite-atelier du Musée à 14h30CHANTONS, MAINTENANT !

Projection à 16h30ROBERT DOISNEAU, LE RÉVOLTÉ DU MERVEILLEUX

Rencontre à 18hRENCONTRE AVEC CLÉMENTINE DEROUDILLE ET SES INVITÉS

DIMANCHEUn dimanche en chanson à 14hLE PARIS DE DOISNEAU

ET AUSSI

Dimanche à 16hAtelier de pratique musicale pour les enfants dont les parents assistent au concert de 16h30.

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Lorsqu’on l’interrogeait sur ses musiciens préférés, Robert Doisneau répon-dait avec malice  : « Avec une telle oreille en friche, mon avis n’a aucune importance. » Sa carrière fut pourtant ponctuée de rencontres musicales, toutes inspirantes pour son œil d’artiste. Programmé dans le cadre de l’expo sition Doisneau et la musique présentée par la Philharmonie de Paris, ce week-end est un hommage en musique, images et mots au photographe.

Réalisé par sa petite-fille Clémentine Deroudille, commissaire de l’exposi-tion, le documentaire Robert Doisneau, le révolté du merveilleux retrace le par-cours du photographe (8 décembre, 16h30).

Doisneau entretenait une amitié sincère avec Maurice Baquet. Ensemble, ils ont réalisé le livre Ballade pour violoncelle et chambre noire, qui sera conté par Mathieu Amalric et Laurent Poitrenaux les 5, 6 et 7 décembre à 20h30.

En lisant Prévert, on voit surgir les photographies de Doisneau. En regar-dant Doisneau, on entend les poèmes de Prévert. C’est cette compli cité que mettra en musique et en image Babx, entourés d’invités et des œuvres du photographe (7 décembre, 20h30).

Le concert-promenade Paris s’éveille est l’occasion d’une balade en chansons et solo de violoncelle (9 décembre, 14h30 et 15h30).

L’œuvre de Doisneau a aussi inspiré la composition par Moriarty d’une bande sonore destinée à habiller l’exposition Doisneau et la musique. Cette création donnera lieu à un concert accompagné de projections vidéo (9 décembre, 16h30 et 20h30 ; 10 décembre, 20h30).

Doisneau aimait à dire que les écrivains avaient joué un rôle fondamental dans l’apprentissage de son regard. Daniel Pennac fut l’un de ses plus proches amis, et ils ont publié ensemble deux ouvrages : Les Grandes Vacances et La Vie de famille. Le week-end se clôt sur une invitation à la découverte de l’univers littéraire du photographe en compagnie d’un trio de talentueux musiciens et d’Emmanuel Noblet (9 décembre à 18h30 ; 10 et 11 décembre à 20h30).

Vous avez la possibilité de consulter les programmes de salle en ligne, 5 jours avant chaque concert, à l’adresse suivante : www.philharmoniedeparis.fr

WEEK-END ROBERT DOISNEAU Mercredi 5, jeudi 6 & vendredi 7 décembre

20H30 SPECTACLE

BALLADE POUR VIOLONCELLE ET CHAMBRE NOIREMATHIEU AMALRIC, LAURENT POITRENAUX, RÉCITANTS

MAËVA LE BERRE, VIOLONCELLE

ÉRIC SLABIAK, VIOLON

CLÉMENTINE DEROUDILLE ET EMMANUEL

NOBLET, ADAPTATION ET MONTAGE DES TEXTES

Vendredi 7 décembre

20H30 CONCERT

DOISNEAU / PRÉVERTBABX, CHANT, PIANO, DIRECTION ARTISTIQUE

JULIEN LEFÈVRE, VIOLONCELLE, GUITARE

DAVID NEERMAN, VIBRAPHONE, MARIMBA,

PERCUSSIONS

EMMANUEL REYMOND, CONTREBASSE

AVEC THOMAS DE POURQUERY, ANDRÉ

MINVIELLE, L, MAISSIAT, ALBIN DE LA SIMONE

AVEC LA PARTICIPATION EXCEPTIONNELLE

DE JEAN-LOUIS TRINTIGNANT (VOIX OFF)

Dimanche 9 décembre

14H30 & 15H30 CONCERT-PROMENADE AU MUSÉE

PARIS S’ÉVEILLEMAGALI LÉGER, SOPRANO

ALEXIS KUNE, ACCORDÉON

NOÉMI BOUTIN, VIOLONCELLE, TEXTE, CHANT

MATHILDE TRIO, CHANT, VIOLONCELLE, GUITARE

Dimanche 9 & lundi 10 décembre

16H30 (DIMANCHE) & 20H30 (DIMANCHE & LUNDI) CONCERT

MORIARTY

Dimanche 9, lundi 10 & mardi 11 décembre

18H30 (DIMANCHE) & 20H30 (LUNDI & MARDI) SPECTACLE

ROBERT DOISNEAU, EN TOUTES LETTRESCLÉMENTINE DEROUDILLE, MONTAGE DES TEXTES

DANIEL PENNAC, EMMANUEL NOBLET, RÉCITANTS

BASTIEN LALLEMANT, COMPOSITION, GUITARE

MAËVA LE BERRE, VIOLONCELLE

ANNE GOUVERNEUR, VIOLON

ACTIVITÉS CE WEEK-ENDEN L IEN AVEC ROBERT DOISNEAU

SAMEDIVisite-atelier du Musée à 14h30CHANTONS, MAINTENANT !

Projection à 16h30ROBERT DOISNEAU, LE RÉVOLTÉ DU MERVEILLEUX

Rencontre à 18hRENCONTRE AVEC CLÉMENTINE DEROUDILLE ET SES INVITÉS

DIMANCHEUn dimanche en chanson à 14hLE PARIS DE DOISNEAU

ET AUSSI

Dimanche à 16hAtelier de pratique musicale pour les enfants dont les parents assistent au concert de 16h30.

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PROGRAMME

Ballade pour violoncelle et chambre noire

Adaptation et montage des textes par Clémentine DeroudilleMise en espace et vidéos par Emmanuel Noblet

Mathieu Amalric, récitantLaurent Poitrenaux, récitantMaëva Le Berre, violoncelleÉric Slabiak, violon

En collaboration avec l’atelier Robert Doisneau.

Remerciements à Marie Baquet, Annette Doisneau et Francine Deroudille.

FIN DU SPECTACLE (SANS ENTRACTE) VERS 21H45.

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LE SPECTACLE

In(c)lassable trublion, qui fut à la fois violoncelliste, comédien et skieur de haut niveau, Maurice Baquet était considéré comme un frère ou un « professeur de bonheur » par Robert Doisneau. Partageant un même humanisme rieur, les deux hommes ont entretenu une amitié durant un demi-siècle. L’œil toujours en alerte, Doisneau a saisi de nombreuses fois Baquet avec son objectif. De leur histoire témoigne en particulier Ballade pour violoncelle et chambre noire, ouvrage d’une petite centaine de pages (paru en 1981) qui contient un florilège de photos en noir et blanc de Doisneau. Teintées d’une douce espièglerie, ces photos donnent à voir Baquet dans des postures souvent insolites avec son violoncelle. On le voit par exemple en train de jouer son instrument fétiche, assis sur une chaise au milieu d’un plan d’eau, entouré de cygnes.

Lecture musicale à la forme aussi vivante qu’originale, le spectacle Ballade pour violoncelle et chambre noire emprunte son titre à ce livre drôlement rêveur. Quant à sa matière littéraire, elle provient de l’abondante corres-pondance entre Doisneau et Baquet – correspondance en grande partie inédite, la seule publication à ce jour étant le recueil J’attends toujours le printemps : lettres à Maurice Baquet édité par Actes Sud en 1996. À l’origine du projet se trouve la journaliste radio, éditrice, réalisatrice et commissaire d’exposition Clémentine Deroudille, petite-fille de Robert Doisneau, dont elle perpétue le souvenir avec une allègre énergie.

« J’ai très bien connu Maurice Baquet car lui et mon grand-père étaient inséparables, raconte Clémentine Deroudille. Ils ont entretenu une relation épistolaire pendant toute leur vie. J’avais très envie depuis un moment de concevoir une création scénique à partir de cette correspondance. J’ai mis en forme le spectacle avec l’aide du comédien et metteur en scène Emmanuel Noblet. Nous avons choisi de travailler avec des lettres datant de 1961-62, au moment où Maurice part en tournée aux États-Unis avec Robert Dhéry, immense vedette comique à l’époque. De son côté, Robert Doisneau est encore un petit photographe inconnu qui court de commande en commande. Pendant toute cette période, les deux amis vont s’écrire régulièrement. »

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Dans les lettres qu’ils échangent alors, il est beaucoup question du livre qu’ils veulent faire ensemble et dont personne ne veut… Même lorsqu’ils évoquent leurs galères avec les éditeurs, ils ne perdent jamais leur sens de l’humour. « Ils s’attachaient tout le temps à être joyeux, précise Clémentine Deroudille. L’envie d’apporter de la joie à l’autre est fondamentale dans leur amitié. Être joyeux, c’est une volonté, presque un comportement moral. »

La gaieté de cœur et la vivacité d’esprit qui caractérisent Robert Doisneau et Maurice Baquet se révèlent avec éclat tout au long de cette lecture drôle et mouvementée, d’une réjouissante excentricité. Mathieu Amalric se glisse dans la peau de Doisneau et Laurent Poitrenaux dans celle de Baquet. Eux-mêmes amis, ils prennent un plaisir manifeste à faire revivre les deux hommes en s’appropriant leurs mots de manière très ludique et dynamique. « Ils avaient un regard émerveillé mais jamais bêtifiant, observe Laurent Poitrenaux. Le monde n’était pas plus doux à l’époque mais Doisneau, Baquet et d’autres s’arrangeaient pour qu’il soit plus doux. J’y vois une forme d’élégance, devenue rare aujourd’hui. »

Tout sauf statique, le dispositif scénique gagne encore en relief grâce à la musique et aux images. Jouant un rôle essentiel au niveau drama-turgique, la musique apparaît comme un troisième personnage, aussi important que les deux protagonistes principaux. À la fois enjouée et mélancolique, dans la grande tradition de la musique yiddish, elle est interprétée par Maëva Le Berre (violoncelle) et Éric Slabiak (violon), qui se trouvent au centre du plateau, les deux lecteurs/acteurs se déplaçant autour d’eux. Plusieurs thèmes sont issus du documentaire Robert Doisneau, le révolté du merveilleux (2016), réalisé par Clémentine Deroudille, dont Éric Slabiak avait composé la musique. À ces thèmes, repris et remodelés, s’ajoutent des thèmes emblématiques de Maurice Baquet, revisités très librement par Maëva Le Berre.

Traitées sans déférence, les photos sont projetées sur un écran pour diapos, accrochées de-ci de-là, manipulées en direct – l’idée étant de rendre tangible le travail du photographe, de faire ressentir la matéria-lité de la photo, de montrer l’image en train de se faire et de se révéler.

Jérôme Provençal

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LES AUTEURS

Robert DoisneauRobert Doisneau est né en 1912 à Gentilly, en banlieue parisienne. Jeunesse grise derrière les rideaux de macramé d’une famille petite- bourgeoise, il apprend à 15 ans le métier de graveur lithographe à l’école Estienne et entre dans la vie active en dessinant des étiquettes pharmaceutiques. C’est chez André Vigneau, dont il devient le jeune opérateur en 1931, qu’il découvre le monde de la création artistique qui l’animera désormais. Quatre années au service publicité des usines Renault, soldées par un licenciement pour retards répétés, lui permettent d’accéder au statut convoité de pho-tographe indépendant. La guerre éclate alors, mettant un frein brutal à ses projets. Dans l’euphorie des années d’après-guerre, bien qu’il soit quotidiennement soumis à la com-mande pour des raisons matérielles, il accumule les images qui feront son succès, circulant obstinément « là où il n’y a rien à voir », privilégiant les moments furtifs, les bonheurs minus-cules éclairés par les rayons du soleil sur le bitume des villes. À sa mort en avril 1994, Doisneau laisse der-rière lui quelque 450 000 négatifs qui racontent son époque avec un amuse-ment tendre et bienveillant qui ne doit

toutefois pas masquer la profondeur de la réflexion, la réelle insolence face au pouvoir et à l’autorité, et l’irréduc-tible esprit d’indépendance.

Maurice BaquetMaurice Baquet est né le 26 mai 1911 à Villefranche-en-Beaujolais. Avec son père Léopold au trombone, sa mère Marcelle au piano, son frère René à la flûte et lui au violoncelle – violoncelle que son père lui a ramené de la guerre, récupéré dans un foyer de soldats –, le quatuor familial et musical se forme très vite. Il est âgé de 11 ans lorsque son père lui offre un vrai vio-loncelle, qu’il baptisera « Cérébos » et qui ne le quittera plus. Maurice Baquet était titulaire d’un Premier Prix de violoncelle au conservatoire de Lyon et d’un Deuxième Prix au conserva-toire de Paris. S’il était capable de jouer du classique avec Rostropovitch, il n’hésitait pas à se lancer dans des partitions originales et dans des spec-tacles humoristiques et joyeux comme Réflexion fête. La musique va donc prendre une grande place dans sa vie, mais il ne négligera pas pour autant d’autres formes artistiques comme… la photographie, qu’il découvre avec Robert Doisneau. Skieur et alpiniste hors pair, Maurice Baquet fut le com-pagnon de cordée de Gaston Rebuffat.

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En 1979, il publie un livre de souvenirs au titre humoristique : On dirait du veau. Il fut récipiendaire d’un Molière

d’honneur en 1998, et était Chevalier de la Légion d’honneur. Il est décédé le 9 juillet 2005.

LES InTERPRèTES

Mathieu AmalricMathieu Amalric est un acteur et réa-lisateur français originaire de Neuilly-sur-Seine. Éclectique dans ses choix comme comédien (du film d’auteur français jusqu’aux grandes productions américaines), il sera récompensé plu-sieurs fois en tant que Meilleur acteur aux César et au Prix Lumière. D’abord en 2005 avec le film Rois et Reine pour son rôle d’Ismaël Vuillard, puis en 2008 grâce au film Le Scaphandre et le Papillon et son interprétation du personnage de Jean-Dominique Bauby, journaliste français victime du syndrome d’enfermement. Mathieu Amalric est également reconnu en tant que réalisateur, et recevra en 2017 pour son film Barbara le Prix Jean-Vigo du Long métrage, le Prix Louis-Delluc du Meilleur film, ainsi qu’une nomination aux César pour le Prix du Meilleur réalisateur, Meilleur film et Meilleur scénario.

Laurent PoitrenauxAu théâtre, son parcours de comédien l’a amené à travailler avec différents metteurs en scène tels que Christian Schiaretti, Thierry Bedart, Éric Vigner, Yves Beaunesne, Didier Galas, Daniel Jeanneteau, François Berreur, Marcial Di Fonzo Bo, Pascal Rambert, Ludovic Lagarde avec lequel il travaille réguliè-rement depuis de nombreuses années, notamment sur plusieurs adaptations de textes d’Olivier Cadiot (Le Colonel des Zouaves, Fairy Queen, Le Mage en été, Lear is in town, Providence), et Arthur Nauzyciel (Jan Karski, La Mouette) qu’il a rejoint à Rennes récemment en tant que responsable pédagogique de l’école du TNB. Au cinéma, il a travaillé avec Claude Mouriéras, Sigried Alnoy, Christine Dory, Patrick Mille, Gilles Bourdos, Christian Vincent, Sophie Fillières, plus récemment avec Agnès Jaoui (Au bout du conte), Isabelle Czajka (D’amour et d’eau fraîche et

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La Vie domestique) et Mathieu Amalric (La Chambre bleue) ainsi que les frères Larrieu (Vingt et une nuits avec Pattie), Justine Triet (Victoria) et Ilan Klipper dans Le Ciel étoilé au-dessus de ma tête, présenté à l’ACID du Festival de Cannes 2017.

Maëva Le BerreLe son de violoncelle de Maëva Le Berre est de ceux que l’on recon-naît immédiatement. Profond et solaire, il rayonne depuis une quinzaine d’années sur tout un pan de la scène française. Après un Premier Prix de conservatoire, elle prend son envol et enchaîne les tournées en France et à l’étranger aux côtés de grands noms de la pop et de la chanson comme Albin de la Simone, JP Nataf, Jacques Higelin, Hubert-Félix Thiéfaine, AaRON, Nouvelle Vague… Musicienne et arrangeuse de studio, elle compose et interprète également pour le cinéma ou le théâtre (aux côtés de Zabou Breitman, Jean-Louis Foulquier, Jean Michel Ribes…), participe régulièrement aux Siestes Acoustiques de Bastien Lallemant et est très active sur le front de la littérature mise en musique où l’on ne compte plus ses collaborations parmi lesquelles Gwenaëlle Aubry, Lola Lafon, Delphine de Vigan, Véronique Ovaldé, Sylvain Prudhomme… Maëva Le Berre ne quitte pas pour autant le répertoire classique, et après le duo Orma Luna avec la mezzo-soprano Marie Faure,

elle élabore avec BAUM l’album Ici-bas - Les Mélodies de Gabriel Fauré (Sony Classical), projet qui embrase la Cour d’honneur du Palais des Papes lors du dernier Festival d’Avignon.

Éric SlabiakCompositeur, violoniste, auteur et chan-teur, Éric Slabiak est né à Paris dans une famille où la musique est un art de vivre depuis plusieurs générations. Il débute le violon dès l’âge de 5 ans et obtient un Premier Prix au Conservatoire Royal de Bruxelles à 21 ans. Parallèlement à ses études de musique classique, il joue les musiques d’Europe de l’Est dont il fera son répertoire de prédi-lection. En 1992, avec son frère, il crée le groupe Les Yeux Noirs. Huit albums (dont une nomination aux Victoires de la Musique en 1998) et 1 400 concerts les emmènent dans une quarantaine de pays, sur les cinq continents, de l’Érythrée à l’Argentine, d’Israël au Cambodge, du Kenya à la Polynésie, en passant par la Roumanie et le Canada. Éric Slabiak participe également à plu-sieurs albums et tournées d’artistes tels que Mano Solo, Philippe Léotard et Bernard Lavilliers. Parallèlement à la vie du groupe, il se passionne pour la musique à l’image et compose ainsi depuis l’an 2000 les bandes originales de nombreux films documentaires et fictions, pour la télévision ou le cinéma : citons La Folle Histoire d’amour de Simon Eskenazy de Jean-Jacques

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Zilbermann en 2009 ou encore Du vent dans mes mollets de Carine Tardieu en 2012. En 2014, il habille les films Les Gens du monde d’Yves Jeuland et À la vie de Jean-Jacques Zilbermann. En 2017, il a colla boré une nouvelle fois avec Carine Tardieu pour Ôtez-moi d’un doute.

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expositiondu 4 décembre 2018 au 28 avril 2019

DOISNEAU ET LA MUSIQUE

PHILHARMONIEDEPARIS.FR 01 44 84 44 84 PORTE DE PANTIN

Fondation

Pub Doisneau 18-19.indd 1 29/11/2018 12:14