Baromètre pour les PME 2013 Tableau de bord financier et fiscal … · 2020-05-12 · Baromètre pour les PME 2013 Tableau de bord financier et fiscal des PME belges 3 Bienvenue

Expertise-comptable • Tax & Legal • Business Control & IT • M&A & Finance

Baromètre pour les PME 2013Tableau de bord financier et fiscal des PME belges

3 Bienvenue

4 Les 9 indicateurs-clés

6 La rose de positionnement

8 Le groupe de référence

10 Baisse de chiffre d’affaires pour la moitié des PME en 2012

14 Le nombre d’entreprises qui investissent est historiquement bas

15 Le rendement de la PME moyenne sous pression pour la 2e année consécutive

16 4 PME bénéficiaires sur 5 payent de l’impôt en 2012

18 Impact fiscal: l’ONSS et l’impôt des sociétés représentent 87% de la pression fiscale

20 La force des PME belges consiste en leur capacité de financement propre

22 La valeur des PME encore inférieure de 40% par rapport à l’avant crise

24 La performance financière des sociétés d’exploitation

25 La performance financière de quelques secteurs importants

32 Quelle est la santé financière de votre entreprise?

33 Deloitte Fiduciaire connaît le monde des PME comme nul autre

34 Nos bureaux régionaux

Table des matières

Baromètre pour les PME 2013 Tableau de bord financier et fiscal des PME belges 3

Bienvenue

Chaque année, le Baromètre des PME de Deloitte Fiduciaire dresse le portrait des PME belges et examine leur santé financière et économique. Cette 9e édition reprend un groupe de référence de quelque 2.500 entreprises, toutes comparées à l’aide de 9 indicateurs financiers. Basée sur des données publiques et non publiques, cette étude vous propose donc un point de comparaison fiable vous permettant de situer votre entreprise.

À l’instar des 8 éditions précédentes, le Baromètre PME 2013 mesure l’impact de la crise en comparant les indicateurs financiers de la fin 2012 à ceux de la fin 2011 d’une part, et ceux de 2007 d’autre part, l’année juste avant le début de la crise. Cette édition en résume les conclusions les plus frappantes. Vous retrouverez également toutes ces informations sur notre site web www.barometrepme.be.

Vous voulez connaître la position de votre entreprise par rapport à ce point de référence? Surfez alors sur notre site pour faire établir le Baromètre PME de votre entreprise.

Dans notre brochure, vous trouverez également notre “empreinte fiscale” annuelle. Cette dernière jette de la lumière sur le secteur belge des PME. En outre, elle mesure quelle proportion d’un paramètre financier donné, comme le chiffre d’affaires ou l’EBITDA, une entreprise verse à son principal bénéficiaire, à savoir l’État.

Nous espérons que cette publication vous sera utile et vous éclairera sur la situation actuelle du secteur des PME!

Nikolaas TahonManaging Partner Deloitte Fiduciaire

4 4

Les 9 indicateurs-clés

Critère d’évaluation Ratio Définition Remarque

Solvabilité réelle Fonds propres réelsTotal du passif

Fonds propres + Comptes courantsTotal du passif

Les comptes courants (C/C) des actionnaires, associés, administrateurs ou gérants sont considérés comme des quasi- fonds propres.

Capacité de remboursement

Couverture des obligations financières à court terme par le cash-flow opérationnel net

Cash-flow opérationnel netDettes à plus d’un an échéant dans l’année + intérêts nets sur les fonds de tiers (hors intérêts sur compte courant)

Le cash-flow opérationnel net est le cash-flow après impôts que l’entreprise génère par ses activités, sans tenir compte des coûts du financement ou du produit des placements financiers.

Liquidités Current ratio Actifs circulants (corrigés) Fonds de tiers (corrigés) à court terme

Nous ne tenons pas compte des comptes courants des actionnaires et chefs d’entreprise, ni dans le numérateur ni dans le dénominateur.

Besoin en fonds de roulement

Besoin en fonds de roulement Produits d’exploitation

Stocks + (créances opérationnelles – dettes opérationnelles) à court termeProduits d’exploitation

Besoin en fonds de roulement: hors C/C des gérants/administrateurs.Produits d’exploitation, hors récupération des charges sociales.

Marge valeur ajoutée pure Valeur ajoutée pureProduits d’exploitation

Produits d’exploitation – achats – services externes et marchandises divers Produits d’exploitation

La valeur ajoutée pure ne tient pas compte de la récupération des charges sociales, des coûts d’intérim et des rémunérations des administrateurs. Ces trois postes sont considérés ici comme des coûts salariaux.


Critère d’évaluation Ratio Définition Remarque

Importance du coût du travail dans la valeur ajoutée

Charges socialesValeur ajoutée pure

Charges salariales réellesValeur ajoutée pure

Les charges salariales réelles sont les charges salariales majorées des coûts d’intérim et des rémunérations des administrateurs. La récupération des charges sociales de l’employeur est déduite de ce poste.

Rendement opérationnel EBITDAChiffre d’affaires

EBITDAChiffre d’affaires

L’EBITDA (Earnings before interest, taxes, depreciation and amortization) élimine l’impact du financement, des méthodes d’évaluation appliquées et du régime fiscal sur le résultat de l’entreprise et constitue dès lors une excellente base de comparaison du rendement des entreprises, les unes par rapport aux autres.

Rendement financier net Rendement net Bénéfice net + charge d’intérêt nette sur compte courantFonds propres réels

Dans cette étude, nous considérons le C/C et les avances des administrateurs comme des fonds propres. Dès lors, nous ne comptabilisons pas les rémunérations qu’ils perçoivent en tant que coût, mais bien en tant que quasi-dividende.

Retour sur capital investi ROCE(Return on capital employed)

EBITFonds propres réels +Fonds de tiers porteurs d’intérêt

EBIT = Earnings before interests and taxes (résultat d’exploitation).

6

La rose de positionnement

La rose de positionnement nous permet de situer une entreprise ou un groupe d’entreprises par rapport à un groupe d’autres entreprises, appelé groupe de référence, en fonction de certains ratios financiers.

Chacun des 9 axes de la rose représente un indicateur. Au centre de la rose, nous positionnons les entreprises qui réalisent les scores les plus faibles dans le groupe de référence (percentile 0). L’entreprise qui réalise les meilleurs scores dans le groupe de référence est positionnée sur le cercle extérieur (percentile 100). Les quadrants pour le groupe de référence se trouvent à l’intersection des cercles et des lignes. Le plus petit cercle à l’intérieur représente le percentile 25 (Q1), le cercle du milieu représente l’entreprise médiane ou le percentile 50 (Q2). Quant au troisième cercle, il correspond au percentile 75 (Q3).

Concrètement, pour calculer la valeur d’un indicateur pour 100 entreprises, il convient de trier les valeurs obtenues de la plus petite (faible) à la plus grande (meilleure).

Q0 = valeur de l’entreprise qui réalise les scores les plus faibles (cœur de la rose).

Q1 = valeur de la 25e entreprise. 24 entreprises réalisent donc de moins bonnes performances.

Q2 = valeur de la 50e entreprise (entreprise médiane).

Q3 = valeur de la 75e entreprise. A 25 près, cette entreprise est la plus performante.

Q4 = valeur de l’entreprise la plus performante (le cercle le plus à l’extérieur de la rose).

Lors de l’évaluation d’un groupe d’entreprises, nous croisons pour chaque axe les scores (Q1, Q2, Q3, Q4) du groupe. En reliant les points des différents axes, nous obtenons quatre polygones qui traduisent en un clin d’œil la situation financière du groupe d’entreprises.

Lors du positionnement d’une entreprise individuelle, nous indiquons sur chaque axe la valeur du ratio de l’entreprise en question et obtenons ainsi un polygone qui reflète la situation financière de l’entreprise.

Plus les polygones sont grands, plus les différents ratios de l’entreprise individuelle (ou du groupe) sont bons. Un polygone parfaitement arrondi indique une structure financière équilibrée de l’entreprise.


Q4

Q3

Q2

Q1

Q0

Charges salariales / Valeur ajoutée Valeur ajoutée / Produits d’exploitation

EBITDA / Chiffres d’affaires

Rendement net

Retour sur capital investi

Fonds propres réels / Total du passif

Couverture des obligations financières à court terme par le cash-flow

opérationnel net

Current ratio

Besoins en fonds de roulement / Produits d’exploitation

Structure financière & capacité de remboursement

Valeur ajoutée & intensité du travail

Liquidité & gestion des fonds de roulementRentabilité

8

Le groupe de référence

Le groupe de référence du Baromètre 2013 pour les PME regroupe 2.480 sociétés (comptes annuels non consolidés) qui répondent chacune aux conditions suivantes:• L’entreprise satisfait à la règle du going concern,

qui suppose d’exclure toutes les entreprises en liquidation.

• L’exercice le plus récent a été clôturé durant la période allant du 30 septembre 2012 au 31 mars 2013.

• Les entreprises présentant un exercice raccourci ou prolongé n’ont pas été retenues dans le groupe de référence. Les ratios calculés sur la base des comptes annuels représentant un exercice raccourci ou prolongé donnent une image déformée de la situation financière et de la rentabilité réelles de l’entreprise.

Pour chaque analyse et ratio clé, nous avons écarté de l’étude les 3% d’observations les plus élevées et les 3% d’observations les plus faibles 1. Ces valeurs “extrêmes” faussent en effet les valeurs du quadrant et donc l’image globale de la situation financière.

Nous calculons, en outre, le sixième indicateur “charges salariales / valeur ajoutée” uniquement pour les entreprises employant du personnel.

Le graphique repris à la page suivante résume la composition de notre groupe de référence:

• 51% des entreprises de notre groupe de référence n’emploient pas de personnel. 30% des sociétés emploient moins de 10 personnes. 15% des entreprises disposent d’un effectif de 11 à 50 personnes. Enfin, 4% des entreprises du groupe de référence emploient plus de 50 personnes.

• 97% des entreprises génèrent un chiffre d’affaires de 25 millions d’EUR ou moins. La majeure partie d’entre elles (88%) réalisent un chiffre d’affaires annuel de maximum 6,25 millions EUR.

• Nous distinguons également les durées d’existence suivantes:- 35% des entreprises sont actives depuis moins de

10 ans dans leur secteur;- 78% des entreprises sont actives depuis moins de

25 ans dans leur secteur;- 22% des entreprises sont déjà actives depuis plus

de 25 ans dans leur secteur.• 67% des entreprises du groupe de référence font

partie intégrante d’un groupe.• 85% des entreprises ont un caractère familial.

Il s’agit d’entreprises dont plus de la moitié des actions sont détenues par une seule famille et dont plus de la moitié des administrateurs font partie de ladite famille.

• 39% des entreprises du groupe de référence sont des holdings, des sociétés de patrimoine ou des sociétés de management. Les 62% restants sont des sociétés d’exploitation actives dans la construction, l’industrie, le commerce, l’agroalimentaire ou le secteur des services.

1 Toutes les valeurs de ratios, pour lesquelles une valeur nulle devrait être intégrée dans le dénominateur, ont également été écartées de l’étude.


2500

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0

2500

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2500

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1000

500

0

0 ET

P

> 50

ETP

11-5

0 ET

P

1-10

ETP

< 6.

250

< 12

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< 25

.000

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4-10

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> 25

a.

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TypeGroupeAgeChiffre d’affaires (000 EUR)Effectifs

2500

2000

1500

1000

500

0

Type Groupe

Entreprises familiales belges 2.106 85% Entreprises intégrées à un groupe 1.666 67%

Entreprises non familiales belges 249 10% Entreprises non intégrées à un groupe 814 33%

Filiales internationales 125 5%

Effectifs Chiffre d’affaires (000 EUR) Ancienneté

0 ETP 1.266 51% < 6.250 2.199 88% 0-3 a. 241 10%

1 - 10 ETP 737 30% < 12.500 131 5% 4-10 a. 629 25%

11 - 50 ETP 379 15% < 25.000 87 4% 11-25 a. 1.056 43%

> 50 ETP 98 4% > 25.000 63 3% > 25 a. 554 22%

10

Baisse de chiffre d’affaires pour la moitié des PME en 2012

Croissance réduite – perte accrueLa moitié des entreprises qui ont vu leur chiffre d’affaires baisser affiche une diminution de 9,1% voire plus. Parmi ces entreprises, un quart d’entre elles a subi une perte de chiffre d’affaires pouvant atteindre 21% minimum.

À l’inverse, on observe que la moitié des entreprises ayant enregistré une croissance a connu une hausse de maximum 8,8%. À peine un quart d’entre elles a profité d’une hausse des ventes de 17,7% ou plus.

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10%

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100%

Evolution du chiffre d’affaires année actuelle vs. année précédente

Croissance réelle Croissance nominale Baisse

39%

7%

2008 2009 2010 2011 2012

45%

13%

42%

41%

59%

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52%

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44%

7%

49%

Croissance 2008 2009 2010 2011 2012

Q1 3,8% 3,6% 5,1% 5,4% 3,5%

Q2 10,0% 8,0% 12,2% 11,6% 8,8%

Q3 21,4% 17,8% 23,9% 24,1% 17,7%

Baisse 2008 2009 2010 2011 2012

Q1 -19,4% -26,8% -18,6% -19,2% -21,0%

Q2 - 9,5% - 13,7% -8,5% -8,6% -9,1%

Q3 -3,4% -6,1% -3,4% -2,9% -3,7%

Evolution du chiffre d’affaires - cette année vs. année précédente: Croissance du chiffre d’affaires

Evolution du chiffre d’affaires - cette année vs. année précédente:Perte du chiffre d’affaires

En dépit d’une évolution positive en 2010 et en 2011, l’année 2012 présente à nouveau une diminution du chiffre d’affaires pour pratiquement 50% des entreprises. Toutefois, 7% des PME ont vu leur chiffre d’affaires progresser l’année passée, mais dans une mesure inférieure au taux d’inflation moyen de 2,16%. Pour ce groupe d’entreprises, on ne peut donc parler que d’une croissance nominale du chiffre d’affaires.


Seul le secteur tertiaire limite la casseL’année passée, tous les secteurs ont été touchés par la crise. En effet, 57% des entreprises du secteur de la construction ont subi une baisse de leur chiffre d’affaires. C’est également le cas pour 54% des sociétés du secteur du commerce et pour 53% des entreprises industrielles. Toutefois, le secteur tertiaire a été épargné. En effet, 52% des entreprises qui le composent enregistrent une légère hausse de leur chiffre d’affaires réel.

Les PME familiales plus lourdement touchéesAlors que 52% des PME non familiales ont observé une hausse de leur chiffre d’affaires, pas moins de la moitié des PME familiales a subi la situation inverse sur la même période. De plus, 28% des PME familiales ont été contraintes de réduire leur effectif l’année passée. À l’inverse, 4 PME non familiale sur 10 ont pu embaucher.

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10%

20%

30%

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100%

41%

Evolution chiffre d’affaires 2012 vs. 2011

Croissance réelle Croissance nominale Baisse

Construction Services Commerce Industrie

34%

9%

57%

52%

40%

39%

7%

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54%

42%

5%

53%

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Evolution chiffre d’affaires et évolution emploi 2012 vs. 2011

Croissance réelle

Croissance nominale

Baisse

PME PME familiale non familiale

PME PME familiale non familiale

Croissance

Statu quo

Baisse

Pas d’embauche

43%

7%

50%

52%

42%

6%

31%

28%

26%

40%

15%12%

28%

20%

12

4,5% de hausse dans le secteur tertiaire par rapport à 2011

Baisse du chiffre d’affaires par ETP, sauf dans le tertiaireL’année précédente et pour la troisième année consécutive, le secteur tertiaire affichait non seulement une hausse du chiffre d’affaires, mais également du chiffre d’affaires par ETP. À fin 2012, l’entreprise moyenne de ce secteur enregistrait un chiffre d’affaires par ETP de 197.421 euros, à savoir une hausse de 4,5 % par rapport à 2011.Tant le secteur de la construction que les secteurs du commerce et de l’industrie subissent à nouveau une perte de chiffre d’affaires par ETP en 2012, et ce malgré une belle hausse en 2011.

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50.000

100.000

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200.000

250.000

300.000

350.000

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Commerce Industrie

Chiffre d’affaires / ETPValeurs médianes

251.

621

260.

340

257.

910

194.

674

213.

129

209.

996

178.

386

188.

916

197.

421

359.

237

376.

453

375.

413

215.

161

191.

502

206.

608

Sociétéd’exploitation

Construction Services

2010

2011

2012


38,5% de plus de chiffre d’affaires par ETP

Chiffre d’affaires par ETP le plus important dans les petites entreprisesIl ressort du graphique suivant que les petites entreprises enregistrent le meilleur chiffre d’affaires par ETP. En effet, l’entreprise moyenne qui emploie maximum 10 personnes a enregistré un chiffre d’affaires de 281.212 EUR par ETP à la fin de l’année 2012.

Ce qui n’est pas moins de 38,5% de plus que les grandes entreprises qui emploient plus de 50 personnes.

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50.000

100.000

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200.000

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350.000

400.000

> 50 ETP

Chiffre d’affaires / ETPValeurs médianes

251.

621

260.

340

257.

910

277.

393

289.

773

281.

212

231.

524

241.

194

241.

150

179.

068

200.

191

203.

047

Sociétéd’exploitation

1-10 ETP 11-50 ETP

2010

2011

2012

14

Le nombre d’entreprises qui investissent est historiquement bas

0%

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201220112010200920082007

23%18%20%18%19%17%

58%64%59%63%64%66%

Q2=37.860

Q2=35.043

Q2=33.961

Q2=33.600

Q2=41.116

19%18%

21%19%17%17%

Q2=38.634

Evolution de la politique d’investissement

Désinvestir Pas investi Investir

Alors qu’en 2007, encore 66% des entreprises consentaient des investissements, le nombre d’entreprises ayant investi en 2012 a chuté pour atteindre 58%. En outre, le nombre d’entreprises ayant désinvesti en solde atteint un score historiquement élevé de 23%. Toutefois, une note positive concerne le budget d’investissement des entreprises qui ont investi, qui a augmenté de 22% l’année passée, pour atteindre une moyenne de 41.116 EUR.

Tandis qu’à fin 2010, la moitié des entreprises enregistrait un rendement opérationnel (à savoir EBITDA sur chiffre d’affaires) de 8,7 % ou mieux, ce chiffre a chuté à 8,2% à fin 2012. De même, le rendement financier net a systématiquement diminué au cours des deux dernières années, passant de 8,1% fin 2010 à 7,1% fin 2012.


Le rendement de la PME moyenne sous pression pour la 2e année consécutive

Le “return on capital employed” traduit la rentabilité pour les actionnaires et autres pourvoyeurs de fonds (c’est-à-dire, des banques et sociétés de leasing). L’an dernier, pour chaque euro investi, la PME belge moyenne a généré une rentabilité brute de 5,8%. Soit, à nouveau, une diminution par rapport à 2010.

Amélioration du rendement uniquement au sein du secteur tertiaireEn termes de rentabilité, le secteur tertiaire s’oppose à la tendance baissière, avec une hausse du rendement financier net de 9,7% fin 2010 à 9,9% fin 2012, ainsi qu’une forte croissance du return on capital employed de 7,1% fin 2010 à 8,2% fin 2012.

Tandis qu’à fin 2010, la moitié des entreprises enregistrait un rendement opérationnel (à savoir EBITDA sur chiffre d’affaires) de 8,7 % ou mieux, ce chiffre a chuté à 8,2% à fin 2012. De même, le rendement financier net a systématiquement diminué au cours des deux dernières années, passant de 8,1% fin 2010 à 7,1% fin 2012.

Rendement opérationnel Rendement financier net Return on capital employed

2010 2011 2012 2010 2011 2012 2010 2011 2012

Société d’exploitation 8,7% 8,1% 8,2% 8,1% 7,8% 7,1% 6,1% 6,0% 5,8%

Construction 9,1% 8,5% 8,2% 7,5% 8,1% 5,7% 4,9% 6,6% 4,0%

Services 17,6% 16,0% 16,6% 9,7% 9,7% 9,9% 7,1% 8,0% 8,2%

Commerce 5,2% 4,9% 4,9% 7,4% 6,7% 5,7% 6,4% 5,0% 5,0%

Industrie 7,3% 7,4% 7,1% 7,3% 7,8% 5,5% 5,5% 5,5% 4,6%

Valeurs médianes des sociétés d’exploitation

16

4 PME bénéficiaires sur 5 payent de l’impôt en 2012

Fin 2012, 70% des PME belges ont réussi à enregistrer un bénéfice comptable 2. Parmi ces entreprises, 81% d’entre elles ont payé de l’impôt des sociétés. Soit pas moins de 6% en plus qu’en 2010 et 2011.

70%30%

31% 68% 69%32%

Nombre de PME bénéficiaires qui payent de l’impôt

Bénéfice avant imposition

Perte avant imposition

81%I.Soc. payé

19%Pas d’I.Soc. payé

2010 2011 2010 2011

201075%201175%

201025%201125%

2 Afin de pouvoir correctement évaluer l’impact des mesures fiscales, nous tenons uniquement compte des entreprises dont les comptes annuels se clôturent le 31 décembre.


Plus de la moitié des PME belges bénéficiaires ont payé au moins 26,7% d’impôt des sociétés. Un quart des entreprises bénéficiaires a même payé plus que le tarif normal de 33,99%.

Un quart des entreprises du secteur tertiaire paie 35,6% ou plus d’impôt des sociétés. Le manque de stimulants fiscaux dans ce secteur et l’énorme quantité de dépenses non admises peuvent expliquer cette situation.

La société de management moyenne, qui est fortement visée pour l’instant, a quand même payé 32,5% d’impôt des sociétés en 2012.

Q1 Q2 = médiane Q3

Toutes les sociétés 9,0% 26,7% 33,9%

Sociétés d’exploitation 11,3% 27,2% 33,9%

Construction 7,4% 21,2% 30,7%

Services 18,3% 30,1% 35,6%

Commerce 9,0% 26,6% 33,4%

Industrie 12,2% 24,0% 32,0%

Sociétés de management 19,3% 32,5% 36,1%

Sociétés de holding et de patrimoine 3,8% 18,0% 30,5%

Impôt des sociétés / Bénéfice comptable brut

18

1 PME sur 2 verse plus de 37% de son EBITDA en contribution au fisc et à l’ONSSPour 100 euros de chiffre d’affaires d’une PME belge moyenne, celle-ci paye 5,8 euros au fisc et/ou à l’ONSS. Pas moins de la moitié des entreprises consacre au moins 37,6% de la trésorerie opérationnelle ou EBITDA aux charges fiscales et parafiscales. Soit une hausse de 2,6% en deux ans. Plus de la moitié du bénéfice opérationnel ou EBIT, 51,4% pour être précis, est versée à l’État. Enfin, l’étude révèle qu’une bonne moitié (53,7%) du bénéfice comptable brut est versée à l’État.

Impact fiscal: l’ONSS et l’impôt des sociétés représentent 87% de la pression fiscale

L’impact fiscal reprend toutes les charges fiscales et parafiscales et permet de calculer le montant qu’une entreprise verse à l’État. Le poids écrasant des charges patronales, soit 63,7% de l’impact fiscal total, est flagrant. Vient ensuite l’impôt des sociétés, qui représente 23,5%. Les diverses taxes incluent notamment la TVA non déductible, les accises, les taxes de circulation, les différentes taxes provinciales et communales et les contributions environnementales. Ce qui représente 12,6% de l’impact fiscal total. La charge de ces diverses taxes n’est donc pas négligeable.

63,7%

23,5%

-4,9%

5,1%12,6%

Impôts divers

Subsides

Impôt des sociétés

ONSS

Précompte immobilier

Composition de l’impact fiscal 2012


L’impact fiscal sur les petites PME équivaut à la moitié de la masse salarialeAu sein des petites entreprises, qui emploient moins de 10 personnes, 52% du bénéfice opérationnel ou EBIT est versé à l’État. La masse salariale représente 110% de l’EBIT dans les entreprises de cette catégorie. En résumé, nous pouvons avancer que pour 2 euros versés par ce groupe d’entreprises comme salaire brut, presque 1 euro est versé à l’État sous forme d’impôts et/ou d’ONSS.

Impact fiscal

Sociétés d’exploitation Q2 = Médiane

2010 2011 2012

Impact fiscal / Chiffre d’affaires 5,4% 5,4% 5,8%

Impact fiscal / EBITDA (*) 35,0% 37,0% 37,6%

Impact fiscal / EBIT (*) 51,1% 53,9% 51,4%

Impact fiscal / Résultat avant imposition (*) 53,5% 54,6% 53,7% (*) Après élimination des taxes reprises dans l’impact fiscal

Q2 Impact fiscal

/ EBIT (*)

Impact fiscal

/ EBIT (*)

Impact fiscal

/ EBIT (*)

Masse salariale (**)

/ EBIT (*)


/ EBIT (*)


/ EBIT (*)

2010 2011 2012 2010 2011 2012

Soc. d’expl. 51,1% 53,9% 51,4%

0 ETP 33,8% 35,0% 34,3% - - -

1-10 ETP 51,3% 53,6% 52,1% 113% 112% 110%

10-50 ETP 62,1% 61,9% 64,9% 160% 158% 165%

> 50 ETP 73,1% 73,0% 72,5% 204% 197% 201%

Impact fiscal vs. masse salariale

(*) Après élimination des taxes reprises dans l’impact fiscal

(**) Masse salariale, hors cotisations patronales ONSS

20

Fin 2011, la solvabilité réelle de la PME moyenne s’élevait à 48,3%. Fin 2012, ce chiffre avait encore grimpé à 51,7%. Un quart des PME se financent elles-mêmes à 74,4% ou plus grâce à des fonds propres. On peut donc affirmer que les actionnaires, les administrateurs et les gérants représentent les principaux pourvoyeurs de fonds des PME belges.

La force des PME belges consiste en leur capacité de financement propre

La PME belge moyenne jouit d’une forte solvabilité réelle, qu’elle a davantage renforcée l’année passée. Nous obtenons la solvabilité réelle de l’entreprise en ajoutant les fonds quasi propres aux fonds propres, à savoir les prêts à remboursement différé et comptes courants des actionnaires, des associés, des administrateurs et les gérants. Bien souvent, les actionnaires familiaux financent leur entreprise principalement avec des comptes courants, ce qui doit être tout autant considéré comme du capital à risque.

Solvabilité réelle = Fonds propres réels / Total du passif

2011 2012

Q1 Q2 Q3 Q1 Q2 Q3

Société d’exploitation 25,6% 48,3% 71,5% 28,2% 51,7% 74,4%

Construction 27,3% 49,8% 70,3% 30,2% 50,2% 75,4%

Services 26,2% 50,0% 76,6% 27,3% 53,8% 79,0%

Commerce 24,8% 46,6% 68,1% 28,5% 51,4% 71,2%

Industrie 27,5% 46,6% 66,6% 28,2% 48,3% 71,9%


0%

5%

10%

15%

20%

25%

12,8

15,617,1

20,5

6,56,2

11,1

16,8

19,0

21,8

Fonds bancaires / Fonds propres réels

2011 2012

IndustrieCommerceServicesConstructionSociétéd’exploitation

Diminution progressive des fonds bancaires comme source de financementEn revanche, on observe que la part des fonds bancaires comme source de financement a baissé de 2,8% l’année passée. Alors que la PME moyenne utilisait encore 15,6 euros de fonds bancaires par 100 euros de fonds propres à fin 2011, ce chiffre est descendu à 12,8 euros à fin 2012. C’est principalement dans le commerce que la contribution des fonds bancaires a fortement diminué: de 16,8% fin 2011 à 11,1% fin 2012.

22

La valeur des PME encore inférieure de 40% par rapport à l’avant crise

Nous calculons la valeur des PME belges sur base du multiple suivant:

Valeur = (EBITDA x multiple) + position de trésorerie nette

Le multiple fluctue au fil du temps. Il est influencé par une multitude de paramètres économiques.

Bien que la PME moyenne ait gagné 3% de valeur à la fin de l’année 2012 par rapport à l’année 2011, elle affiche toujours une perte de valeur cumulée de 39% par rapport à 2007, l’année antérieure à l’explosion de la bulle financière-économique.

La construction et l’industrie continuent d’accumuler une perte de valeur L’année précédente, tant le secteur tertiaire que celui du commerce ont récupéré une partie de leur valeur perdue au cours des 3 années précédentes. Au sein du secteur tertiaire, la moitié des PME a regagné au moins 5% de leur valeur, voire 7% dans le secteur du commerce. Les secteurs de la construction et de l’industrie continuent toutefois à perdre de la valeur. La moitié des entreprises de la construction voient leur valeur chuter à moins de 48% de la valeur d’avant la crise. La valeur de l’entreprise industrielle moyenne est même descendue à 44% de la valeur avant la crise.

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

6158

7379

68

Evolution de la valeur des sociétés d’exploitation

20122011201020092008

Valeur 2007

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

7973

58

48

68

8781

646973

7872

546164 61

58

46 44

60

Evolution de la valeur par secteur

20122011201020092008

IndustrieCommerceServicesConstruction

Valeur 2007


24

30/09/2012 - 31/03/2013 Q1 Q2 Q3

Fonds propres réels / Total du passif 28,2% 51,7% 74,4%

Capacité de remboursement 106,6% 198,4% 550,7%

Current ratio 101,5% 161,6% 329,3%

Besoin en fonds de roulement / Produits

d’exploitation20,1% 8,4% -1,4%

Valeur ajoutée / Produits d’exploitation 19,3% 36,6% 58,0%

Charges salariales / Valeur ajoutée 86,8% 72,7% 56,6%

EBITDA / Chiffre d’affaires 2,8% 8,2% 19,0%

Rendement financier net 0,3% 7,1% 19,6%

Return on capital employed 0,1% 5,8% 15,8%

La performance financière des sociétés d’exploitation

Les tableaux suivants présentent les valeurs Q pour les 9 indicateurs clés des sociétés d’exploitation.Le premier tableau reprend les valeurs Q1, Q2 et Q3 3 pour la période 30/09/2012 - 31/03/2013.Le second tableau résume l’ensemble des valeurs Q2 ou valeurs médianes sur les 6 années précédentes.

3 Q1 = Percentile 25: Il y a 25% des entreprises qui réalisent de moins bonnes performances et 75% des entreprises qui sont plus performantes. Q2 = Percentile 50: L’entreprise médiane. La moitié des entreprises réalise de moins bonnes performances, la moitié est plus performante. Q3 = Percentile 75: Il y a 75% des entreprises qui réalisent de moins bonnes performances et 25% des entreprises sont plus performantes.

Valeurs médianes (Q2) 30/09/2007 -31/03/2008

30/09/2008 -31/03/2009

30/09/2009 -31/03/2010

30/09/2010 -31/03/2011

30/09/2011 -31/03/2012

30/09/2012 -31/03/2013

Fonds propres réels / Total du passif 47,2% 49,3% 49,3% 48,9% 48,3% 51,7%

Capacité de remboursement 231,1% 217,6% 194,2% 227,4% 209,7% 198,4%

Current ratio 156,1% 164,3% 162,3% 163,3% 160,2% 161,6%

Besoin en fonds de roulement / Produits d’exploitation

7,8% 8,4% 7,7% 7,6% 7,1% 8,4%

Valeur ajoutée / Produits d’exploitation 34,1% 34,9% 35,5% 36,2% 35,1% 36,6%

Charges salariales / Valeur ajoutée 68,8% 70,4% 72,4% 70,9% 71,9% 72,7%

EBITDA / Chiffre d’affaires 8,7% 8,0% 7,7% 8,7% 8,1% 8,2%

Rendement financier net 9,0% 7,8% 6,2% 8,1% 7,8% 7,1%

Return on capital employed 7,3% 6,3% 5,1% 6,1% 6,0% 5,8%


La performance financière de quelques secteurs importants

Secteur: Construction 30/09/2012-31/03/2013 Valeurs médianes (Q2)

Q1 Q2 Q3 30/09/07 -31/03/08

30/09/08 -31/03/09

30/09/09 -31/03/10

30/09/10 -31/03/11

30/09/11 -31/03/12

30/09/12 -31/03/13

Fonds propres réels / Total du passif 30,2% 50,2% 75,4% 45,6% 46,4% 44,7% 48,2% 49,8% 50,2%

Capacité de remboursement 111,4% 199,4% 467,1% 236,6% 224,7% 203,4% 192,6% 243,5% 199,4%

Current ratio 115,5% 166,1% 343,5% 148,7% 151,2% 145,5% 160,1% 174,7% 166,1%


d’exploitation24,6% 14,3% 3,2% 10,9% 10,1% 11,4% 8,6% 11,3% 14,3%

Valeur ajoutée / Produits d’exploitation 24,0% 36,3% 46,3% 33,5% 35,2% 34,2% 37,1% 35,5% 36,3%

Charges salariales / Valeur ajoutée 89,5% 74,3% 62,0% 71,9% 71,5% 73,5% 73,4% 73,9% 74,3%

EBITDA / Chiffre d’affaires 2,4% 8,2% 14,4% 8,2% 8,1% 8,5% 9,1% 8,5% 8,2%

Rendement financier net 0,5% 5,7% 13,1% 8,9% 7,6% 7,0% 7,5% 8,1% 5,7%

Return on capital employed 0,0% 4,0% 11,2% 6,5% 5,5% 4,7% 4,9% 6,6% 4,0%

Secteur: Services 30/09/2012-31/03/2013 Valeurs médianes (Q2)

Q1 Q2 Q3 30/09/07 -31/03/08

30/09/08 -31/03/09

30/09/09 -31/03/10

30/09/10 -31/03/11

30/09/11 -31/03/12

30/09/12 -31/03/13



Current ratio 94,7% 155,3% 366,8% 159,3% 170,8% 165,7% 167,8% 162,9% 155,3%


d’exploitation13,3% 3,5% -6,1% 3,6% 2,5% 2,4% 3,4% 3,4% 3,5%






26

Sous-secteur: Transport et logistique 30/09/2012-31/03/2013 Valeurs médianes (Q2)

Q1 Q2 Q3 30/09/07 -31/03/08

30/09/08 -31/03/09

30/09/09 -31/03/10

30/09/10 -31/03/11

30/09/11 -31/03/12

30/09/12 -31/03/13



Current ratio 91,0% 141,6% 261,7% 121,3% 120,2% 144,0% 148,9% 145,5% 141,6%


d’exploitation15,3% 7,4% -0,1% 4,8% 3,9% 2,6% 6,7% 5,9% 7,4%






Secteur: Commerce 30/09/2012-31/03/2013 Valeurs médianes (Q2)

Q1 Q2 Q3 30/09/07 -31/03/08

30/09/08 -31/03/09

30/09/09 -31/03/10

30/09/10 -31/03/11

30/09/11 -31/03/12

30/09/12 -31/03/13



Current ratio 99,1% 157,7% 305,4% 156,5% 165,2% 151,9% 155,7% 150,8% 157,7%


d’exploitation22,5% 8,8% -0,4% 7,3% 8,4% 7,5% 7,4% 7,4% 8,8%




Rendement financier net -1,0% 5,7% 16,6% 8,5% 7,4% 6,4% 7,4% 6,7% 5,7%

Return on capital employed -0,8% 5,0% 14,2% 7,3% 6,3% 4,7% 6,4% 5,0% 5,0%


Sous-secteur: Commerce de détail 30/09/2012-31/03/2013 Valeurs médianes (Q2)

Q1 Q2 Q3 30/09/07 -31/03/08

30/09/08 -31/03/09

30/09/09 -31/03/10

30/09/10 -31/03/11

30/09/11 -31/03/12

30/09/12 -31/03/13



Current ratio 99,1% 157,7% 305,4% 168,2% 175,4% 150,7% 156,0% 149,7% 157,7%


d’exploitation19,3% 7,8% -0,3% 7,6% 8,5% 6,5% 6,4% 5,9% 7,8%






Sous-secteur: Commerce de gros 30/09/2012-31/03/2013 Valeurs médianes (Q2)

Q1 Q2 Q3 30/09/07 -31/03/08

30/09/08 -31/03/09

30/09/09 -31/03/10

30/09/10 -31/03/11

30/09/11 -31/03/12

30/09/12 -31/03/13



Current ratio 117,4% 185,7% 339,1% 157,9% 174,5% 179,1% 173,1% 169,3% 185,7%


d’exploitation30,1% 16,9% 6,7% 10,7% 12,9% 14,6% 13,1% 14,8% 16,9%






28

Secteur: Industrie 30/09/2012-31/03/2013 Valeurs médianes (Q2)

Q1 Q2 Q3 30/09/07 -31/03/08

30/09/08 -31/03/09

30/09/09 -31/03/10

30/09/10 -31/03/11

30/09/11 -31/03/12

30/09/12 -31/03/13



Current ratio 112,0% 177,0% 312,4% 157,6% 164,3% 191,2% 181,8% 169,1% 177,0%


d’exploitation26,4% 15,7% 6,8% 15,3% 15,3% 16,5% 16,0% 14,4% 15,7%






Sous-secteur: Bois 30/09/2012-31/03/2013 Valeurs médianes (Q2)

Q1 Q2 Q3 30/09/07 -31/03/08

30/09/08 -31/03/09

30/09/09 -31/03/10

30/09/10 -31/03/11

30/09/11 -31/03/12

30/09/12 -31/03/13



Current ratio 92,2% 139,2% 303,5% 173,3% 160,0% 180,3% 185,1% 133,5% 139,2%


d’exploitation25,5% 14,0% 8,2% 14,4% 14,5% 15,5% 16,8% 12,6% 14,0%







Sous-secteur: Matières plastiques et chimie

30/09/2012-31/03/2013 Valeurs médianes (Q2)

Q1 Q2 Q3 30/09/07 -31/03/08

30/09/08 -31/03/09

30/09/09 -31/03/10

30/09/10 -31/03/11

30/09/11 -31/03/12

30/09/12 -31/03/13



Current ratio 114,8% 209,3% 329,6% 178,2% 159,7% 193,8% 188,3% 186,6% 209,3%


d’exploitation23,0% 16,9% 7,7% 16,0% 16,9% 19,9% 18,2% 17,9% 16,9%






Sous-secteur: Industrie graphique 30/09/2012-31/03/2013 Valeurs médianes (Q2)

Q1 Q2 Q3 30/09/07 -31/03/08

30/09/08 -31/03/09

30/09/09 -31/03/10

30/09/10 -31/03/11

30/09/11 -31/03/12

30/09/12 -31/03/13



Current ratio 78,8% 133,5% 231,7% 128,2% 127,0% 201,7% 159,9% 179,4% 133,5%


d’exploitation18,8% 14,5% 3,3% 13,9% 9,4% 9,9% 10,3% 8,1% 14,5%



EBITDA / Chiffre d’affaires -3,0% 7,9% 12,9% 9,9% 11,8% 7,8% 8,4% 9,3% 7,9%



30

Sous-secteur: Textile 30/09/2012-31/03/2013 Valeurs médianes (Q2)

Q1 Q2 Q3 30/09/07 -31/03/08

30/09/08 -31/03/09

30/09/09 -31/03/10

30/09/10 -31/03/11

30/09/11 -31/03/12

30/09/12 -31/03/13


Capacité de remboursement -2,0% 139,3% 234,3% 240,5% 153,1% 115,4% 202,6% 137,8% 139,3%

Current ratio 129,3% 228,2% 344,9% 159,4% 196,7% 220,0% 211,8% 181,5% 228,2%


d’exploitation56,2% 19,6% 8,2% 26,0% 21,5% 24,8% 18,1% 19,5% 19,6%



EBITDA / Chiffre d’affaires -1,4% 5,8% 13,2% 5,8% 3,8% 3,4% 5,3% 3,6% 5,8%



Sous-secteur: Métal 30/09/2012-31/03/2013 Valeurs médianes (Q2)

Q1 Q2 Q3 30/09/07 -31/03/08

30/09/08 -31/03/09

30/09/09 -31/03/10

30/09/10 -31/03/11

30/09/11 -31/03/12

30/09/12 -31/03/13



Current ratio 118,8% 162,3% 302,6% 145,0% 164,3% 170,9% 154,1% 159,0% 162,3%


d’exploitation28,5% 15,8% 7,3% 14,1% 14,3% 18,3% 17,3% 15,4% 15,8%







Secteur: Alimentation & Agriculture 30/09/2012-31/03/2013 Valeurs médianes (Q2)

Q1 Q2 Q3 30/09/07 -31/03/08

30/09/08 -31/03/09

30/09/09 -31/03/10

30/09/10 -31/03/11

30/09/11 -31/03/12

30/09/12 -31/03/13



Current ratio 100,6% 150,7% 390,6% 159,2% 173,6% 170,6% 159,9% 196,0% 150,7%


d’exploitation17,5% 8,2% 0,2% 7,9% 14,6% 12,3% 8,0% 10,0% 8,2%






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