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La viedes paroisses
entre 3 rivièresJournal interparoissial
Baud
Melrand
Bleuzy
Pluméliau
Saint-Barthélémy
Guénin
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| Trimestriel | décembre 2020 | N°98 | Prix de l’abonnement de soutien : à partir de 10 euros |
Première communion à Baud
Des chapelles remarquables à (re)découvrir
p.3 p.11 p.13
Besoin de fraternité
Fratelli tutti, encyclique sur la fraternité et l’amitié sociale
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rançois parle de fraternité non pas comme principe de droit à respecter, mais
comme manière d’être obligés de nous conduire en êtres humains dignes de ce nom. La fraternité n’est pas simple-ment au cœur, elle est le cœur même de toute foi humaine et chrétienne. Sans elle, nous choisissons de sortir de l’humanité. Le pape explique : “Jésus nous exhorte, comme le fait le “bon samaritain”, à laisser de côté toutes les différences et, face à la souffrance, à devenir proche de toute personne… Nous devons reconnaître la tentation qui nous guette de nous désintéresser des autres, surtout des faibles. Nous avons progressé sur plusieurs plans, mais nous sommes analphabètes en ce qui concerne l’accompagnement,
l’assistance et le soutien aux plus fra-giles et aux plus faibles de nos sociétés développées. En période de crise, le choix devient pressant. Il y a deux types de personnes : celles qui prennent en charge la douleur et celles qui passent outre.”
Ce rappe l , l e pape Franço is , l’adresse au monde, mais aussi aux chrétiens tentés de suivre des idéolo-gies du mépris. “Il est inacceptable que les chrétiens partagent cette mentalité et ces attitudes, faisant parfois prévaloir certaines préférences politiques sur les convictions profondes de leur foi”, écrit le pape.
Chemin de fraternité
François veut donner sens à son propos en s’appuyant sur quelques figures fortes qui donnent une di-mension universelle - dans le temps comme dans l’espace - à ce chemin de fraternité individuelle et sociale.
Ces figures sont celles de Jésus proclamant dans Matthieu (22, 34-40), en réponse aux pharisiens : “Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tout ce qu’il y a dans l’Écriture - dans la Loi et les Prophètes - dépend de ces deux commandements.”
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Édito
n cette période où l’on parle d’achats de pre-mière nécessité, on de-vrait pouvoir cocher une
case : rencontre de personnes de première nécessité (sans lien avec le personnel de santé). Le bonheur de la présence des personnes que l’on aime est aussi important que ces achats. Et l’on a bien vu dans les Éhpad et ailleurs, des morts de chagrin, de désespoir, de solitude et d’incompréhension. Dans ce contexte anxiogène, la vul-nérabilité est partout et l’on a beau être équilibré, l’élan est coupé et nous sommes tels des funambules, fragiles et désemparés.
La force d’affronter l’incertitude et la nouveauté du monde se trouve dans l’amour, l’amitié, la bienveil-lance, encore faut-il que l’éloigne-ment des personnes aimées ne se prolonge pas.
“J’ai respiré plus aisément parce que tu étais là”, pourra-t-on dire à ceux que l’on aime.
Le manque de lien affectif et social et le manque de nourriture impactent de façon identique.
Maryvonne Picaut
Personnes de première nécessité
Publication du doyenné de Baud - Responsable de la rédaction : Père Jean-Yves Le Guévelédition et régie : Bayard Service Centre et Ouest - BP 97 257 - 35 772 Vern-sur-Seiche Cedex - Tél. 02 99 77 36 36 [email protected] - www.bayard-service.com - directeur de publication : Bayard Presse représenté par Pascal Ruffenach
Secrétaire de rédaction : Bernard Le Fellic - Maquette : Bayard Service - Dépot légal à parution - iSSn : 2266-8888 - Imprimeur : Atimco (Combourg - 35)
entre 3 rivières
Fratelli tutti, encyclique sur la fraternité et l’amitié sociale“Tous frères”. C’est par ces mots appelant tous les
hommes, croyants ou non, à la fraternité, que commence l’encyclique du pape François présentée le 3 octobre 2020.
La fraternité n’est pas une simple affirmation de principe parmi d’autres, elle est une façon pour le pape, dans
une période trouble et “relativiste” d’affirmer une dignité humaine inaliénable.E
L’autre figure qui complète cette déclaration est celle du Sa-maritain (Luc 10, 25-37). Cet homme, un étranger, d’une autre religion, qui se fait frère de l’homme blessé, est pour François l’image même d’une fraternité qui dépasse tous les clivages possibles et qui trouve sa plé-nitude sous le regard d’un Dieu Père. Pour lui, les droits humains accordés par nos sociétés ne sont pas assez universels. “Alimentés par des visions anthropologiques réductrices et par un modèle éco-nomique fondé sur le profit”, il leur manque une transcendance.
François développe par la suite la figure de saint François (dont il a choisi le nom), pas seulement pour son amour de la création et de ceux qui l’habitent, mais aussi pour sa volonté de dialogue. Dialogue qu’il réalise en Égypte en 1219, au plein milieu de la cinquième croisade, avec le sultan Malik-el-Kamil.
Cet appel au dialogue interreligieux venant du “poverello” renvoie à ce que lui-même a vécu dans sa ren-contre à Abou Dhabi avec le grand imam Ahbou Al-Tayyeb : le 4 février 2019, ils signent ensemble un do-cument historique sur la fraternité. Le chemin de dialogue interreligieux est une voie d’accès à la fraternité universelle, - à l’exemple du Père Charles de Foucauld - ; n’en déplaise aux tenants d’une laïcité de combat qui vise, sinon à éradiquer les reli-gions, à les enfermer pour le moins dans un espace privé aseptisé.
Les grands traits de l’encyclique
Après un regard sur le monde d’aujourd’hui qu’il qualifie de “monde fermé”, le pape François développe, pendant un chapitre entier, cette belle
figure du “samaritain” qui va demeurer en arrière-plan de sa réflexion.
Une réflexion sous la forme d’un plaidoyer pour un “monde ouvert”, un monde sans frontières. Il s’agit de la question des migrants et du respect qui leur est dû : “J’étais un étranger et vous m’avez accueilli”. Cette qua-lité d’image de Dieu, d’enfant de Dieu reconnue à toute personne humaine
et qui fonde sa dignité, a pour consé-quence que tout homme est chez lui - chez son père - en quelque lieu que ce soit sur la planète Terre. Voilà qui bouscule bien des certitudes ! “Certes, l’idéal serait de limiter les migrations inutiles… et créer dans les pays d’origine la possibilité effective de vivre et grandir dans la dignité… mais quand des progrès notables en ce sens manquent, il faut respecter le droit de tout être humain de trouver un lieu où il puisse répondre à ses besoins
fondamentaux et à ceux de sa famille, mais aussi à se réaliser intégralement
en tant que personne.” Plus loin : “Pour les communautés et les
sociétés d’accueil, (les mi-grants) représentent une opportunité d’enrichisse-
ment et de développement humain intégral de tous.”La réflexion sur la propriété
reprend la même logique. La pro-priété n’est qu’un bien second et re-latif, destiné au “bien commun”. “La propriété ne peut être considérée que comme un droit naturel secondaire”. François remet en cause le libéralisme économique et financier qui donne priorité aux gains et à la propriété sur le bien-être des gens et le respect de leur dignité.
“Jamais plus la guerre !” On ne peut plus parler de guerre juste ni de peine de mort. “Il est difficile aujourd’hui de défendre des critères rationnels mûris en d’autres temps.” Leur existence est signe de nos incapacités à inventer une réelle fraternité.
Tout aussi importante que la fraternité individuelle - avec celui qui est proche - construisons la fraternité sociale, celle qui s’exerce essentiellement dans la politique. L’encyclique parle “d’amour politique” qui requiert l’inclusion néces-saire des plus pauvres, des plus faibles. “J’appelle à réhabiliter la politique qui est l’une des formes les plus précieuses de la charité, parce qu’elle cherche le bien commun… La charité sociale nous fait aimer le bien commun et conduit à chercher effectivement le bien pour toutes les personnes considérées non seulement comme individus mais dans la dimension sociale qui les unit. Cha-cun n’est pleinement personne qu’en appartenant à un peuple.”
Jean-Yves Le Guével
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Fratelli tutti, encyclique sur la fraternité et l’amitié sociale
Encyclique
La fraternité est le cœur même de toute foi humaine et chrétienne. Sans elle, nous choisissons de sortir de l’humanité.
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J’étais enseignante et toujours en contact avec des jeunes. Au moment de ma retraite,
j’étais déjà engagée dans quelques activités, mais j’ai ressenti le besoin de rencontrer une autre population. J’ai d’abord eu l’occasion de participer à la collecte de la Banque alimentaire de Baud et j’ai continué à participer régulièrement aux activités de l’asso-ciation qui accompagne les personnes en situation de précarité. Nous leur distribuons de la nourriture qui pro-vient de la Banque de Vannes et des grandes surfaces de Baud, pour une période plus ou moins longue selon leurs besoins. Ils ont aussi la possibilité d’acquérir des vêtements.
Lien social
Ce désir d’engagement vient sans doute de l’exemple familial : ma famille a toujours été très investie dans la pa-
roisse, la commune, les associations. À la Banque alimentaire, le lien social est primordial. Nous travaillons en équipe, nous sommes là pour la même cause, tous bénévoles, et l’entente entre nous est réelle et essentielle.
Nous ne connaissons pas les béné-ficiaires, ni leurs problèmes. Parfois, certains se racontent et se confient, et cela fait du bien. Le dressing permet un peu de discussion : en choisissant des vêtements, on peut parler et plai-santer. Les mesures sanitaires dues à la Covid-19 ont, hélas, changé les habitudes. Nous devons à présent gar-der un peu de distance, et nous avons perdu un peu de convivialité.
J’ai un grand respect pour ces per-sonnes qui viennent à la Banque ali-mentaire. Il faut du courage pour venir chercher de quoi se nourrir et se vêtir.
Malgré les difficultés, ils s’entraident et se donnent des conseils. Il faut de la force pour vivre le chômage, le tra-vail précaire, la maladie, le manque d’argent, la solitude… Souvent, ils nous remercient, mais je leur dois aussi des remerciements, pour leur bonjour, leur sourire, leur volonté de rester digne.
Je pense faire partie d’une chaîne de solidarité. Si j’apporte un peu de bien
être dans la vie de quelques personnes, je reçois bien plus : la vraie vie est dans la relation avec les autres et le partage.
J’ai aussi pris conscience de la fragi-lité de situations que l’on croit solides, mais aussi que la solidarité existe et peut permettre de vivre la fraternité, de vivre pleinement notre humanité.
Propos d’Armelle recueillis par Jean-Paul Le Louer
Au service de la fraternité
Armelle, bénévole à lA bAnque AlimentAire
“L’homme ne vivra pas seulement de pain” (Matthieu 4-4)
Ils sont pompier, gendarme, médecin, bénévole ou croyant… Tous ont en commun un mot, une valeur : la fraternité.
Rencontres.
Si j’apporte un peu de bien être dans la vie de quelques personnes, je reçois bien plus…
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Pourquoi un tel engagement ? Il vous répondra avec spon-tanéité qu’il suit l’exemple de
sa sœur engagée elle aussi. Histoire de famille ! Comme tous les jeunes de son âge, ce sont avant tout les valeurs vécues au sein des pompiers qui l’ont attiré. Et même si “l’ambiance vache-ment sympa a de l’importance”, comme il le dit si bien, d’autres aspects sont également importants : les acquis, l’ex-périence, le secours à la personne, le contact avec le public, la camarade-rie, le partage avec les plus anciens... mais aussi le besoin de donner de son temps, de consacrer un peu de sa vie d’homme avec la fierté de représenter quelque chose de plus grand que lui. “Je suis fier de moi, même si je ne le crie pas sous tous les toits. Je suis heu-reux de ce que je suis et de ce que je fais. Cela me donne des objectifs.”
Dans le contexte qui est le nôtre, où, l’horizon est parfois teinté d’inquiétude, Yann est de ceux qui savent encore se projeter vers l’avenir, sans oublier le
présent, source de rencontre, d’ap-prentissages, d’expériences nouvelles, d’enrichissements personnels, de par-tages. Le sens du sacrifice et le sens des responsabilités, l’altruisme, la dis-crétion durant les interventions, ne sont pas de vains mots dans sa bouche.
Face à la réalitéÀ 17 ans, (18, le 25 juin prochain si
vous voulez lui souhaiter un excellent anniversaire), Yann pose un regard de bon sens sur l’humanité, sur celles et ceux qu’il côtoie et auprès de qui il in-terviendra sans aucun doute dans les mois qui viennent, dès la majorité obtenue. “Nos missions, notre respon-sabilité de pompier, nous amènent à côtoyer la réa-lité, à côtoyer le quotidien des gens qui vivent parfois dans la misère. Ce qui exige de cha-cun de nous un grand sens éthique pour accueillir ce
qui nous est donné de découvrir et d’ac-compagner. Cet engagement m’offre l’opportunité d’acquérir de la maturité.”
Yann passe du monde scolaire avec sa légèreté et son insouciance, au monde où l’homme est confronté aux responsabilités, au sens du sacri-fice. Son uniforme est, pour lui, bien plus qu’une tenue vestimentaire, il représente l’ensemble du corps des sapeurs-pompiers avec ses valeurs et sa symbolique. “Quand j’arrive chez les pompiers, je suis bien plus mature que dans la vie de tous les jours. Je fais gaffe à tout. Quand je suis en tenue, il n’y a plus que moi. Voir un pompier, c’est voir tout ce qu’il représente. Ses valeurs, son action…”
Et si nous prenions exemple sur ceux qui voient encore poindre le
jour, au-delà de l’horizon, pour vivre la fraternité.
Francis LE GOFF
Yann, sapeur-pompier volontaire
Il est jeune et sympa. Il est lycéen en terminale au lycée
Jeanne-d’Arc. Vous pouvez le croiser dans les escaliers du lycée ou en cours de math,
sur un VTT ou au presbytère de Pluméliau pour partager une raclette. Sportif, drôle
et discret, Yann est engagé chez les Jeunes pompiers
volontaires.
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Pourquoi un tel engagement profes-sionnel ? En quoi a-t-il enrichi ta propre expérience humaine et ton rapport aux autres ?
C’est un choix de vie plus qu’un engagement professionnel. Je vou-lais exercer un métier pour et au contact de la population. Mon engagement au sein de la Gendarmerie nationale me confronte aux diverses par-ties de la société, les riches comme les pauvres... Pour certaines, je n’y étais pas confronté aupara-vant. Mon rapport avec les autres a
été modifié avec le port de l’uniforme et ce qu’il représente. Il peut inspi-rer la haine parfois ou la confiance, notamment avec les victimes de vio-lences.
Ton engagement a-t-il changé ton re-gard ?
Mon regard sur moi-même n’a pas réellement changé. Je dirais que c’est plus une re-mise en question permanente :
est-ce que j’aurais pu faire mieux ou autrement ?
Lorsqu’on fait appel à nos services, la si-tuation est en géné-
ral dégradée, on appelle rarement le 17 quand tout va bien… Donc mon regard sur les autres a évidemment changé mais cela me force égale-ment à relativiser.
Ta définition de l’humanité a changé ?On se rend compte rapidement
qu’on est tous égaux devant les difficultés et que parfois, un simple geste, un sourire peut suffire à aider une personne, c’est à la portée de tous. En cela, oui ça a changé ma définition de l’humanité.
Recueilli par Francis LE GOFF
Dany, gendarme
association Solidarité pay-sans a été créée pour aider les
agriculteurs en difficultés économiques et morales entraînant des répercus-sions sur les familles et pouvant parfois conduire au pire.
En tant que bénévole, avec l’anima-trice de l’association, j’aide les per-sonnes dans leurs démarches auprès des différents créanciers. Elles se sentent ainsi rassurées. Un autre vo-let est, pour moi, essentiel : prendre le temps de les écouter, de les aider à ex-primer ce qu’elles vivent et ressentent en toute confiance, sans crainte de ju-gement. Les personnes se sentent ainsi reconnues et déculpabilisent. L’espoir revient, des choses peuvent encore être possibles, même si le chemin est en-core long… Tout ceci me demande de la disponibilité en même temps que de la capacité à prendre du recul pour pou-voir me préserver ainsi que les miens.
Dans notre monde où nous sommes souvent tentés de nous éloigner du plus fragile, ce lien que j’ai avec ces personnes m’aide à voir dans l’autre
qui souffre les richesses humaines pré-sentes en toute personne. C’est pour moi, en tant que diacre, comme pour tout chrétien, vivre l’amitié sociale et la fraternité que nous enseigne le pape
François : “…Réaliser combien vaut un être humain, combien vaut une per-sonne, toujours et en toutes circons-tances”.
Jean-Yves Guillaume
Solidarité paysanne
L’
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e suis médecin généra-liste de formation et de-puis 20 ans, j’ai travaillé en
France et aussi pour des Organisa-tions non gouvernementales médi-cales (ONG) dans plusieurs pays : Cambodge, Haïti, République Cen-trafricaine, Liban...
Être médecin est un choix qui per-met d’allier la science et l’exploration du rapport à l’autre, d’être continuel-lement dans l’obligation d’être en lien avec l’autre. Je crois qu’avoir grandi dans une famille où l’engagement associatif était très présent et que mon long passé scout ne sont pas étrangers à tout ça !
La médecine est exigeante. Elle m’apprend en tout cas l’humilité et le doute.
Pendant une période, j’ai alterné des missions à l’étranger avec mon travail de médecin généraliste en France. À aucun moment, je me suis dit, de retour en France : “Mon Dieu, ce patient se plaint pour rien”, ou “il ne fait que profiter du système”. Je perçois bien par contre, ce que représente notre système de solida-rité français et pourquoi on doit se battre pour défendre et améliorer ce bien public.
Je crois que ce que j’ai appris lors de mon premier départ à l’étranger (au Cambodge pour 2 ans 1/2, moi qui n’avais quitté la Bretagne plus de deux semaines), c’est à quel point, nous, hommes et femmes habitant cette terre, nous nous ressemblons, nous formons cette humanité. Mais nous héritons aussi de l’histoire de notre pays, de notre nation, de notre peuple, de notre famille. Nous sommes le fruit de notre éducation et d’une culture. Quel choc lorsque j’ai compris par exemple que ce que je dis en français n’est pas exactement traduisible en khmer et inversement.
Il y a des mots en anglais, et donc des notions, qui n’ont pas de traduc-tion exacte en français. Ça appelle à l’humilité, à la patience, au besoin de prendre du temps pour comprendre. Et ça rappelle l’importance de l’édu-cation et de la culture dans nos choix de société.
Moments d’humanité
Comment m’a fait évoluer le fait de travailler dans des contextes de crises ? Lors de l’épidémie de cho-
léra à Haïti, la crise syrienne, ou la crise en République cen-trafricaine, je crois que j’ai mis en place un réflexe de protec-
tion en évitant de réfléchir trop à tout ça. En France, j’ai peut-être fait pareil d’ailleurs sur la situation des Éhpad. La crise de la Covid-19 actuelle me rappelle ce que j’avais pu observer et que j’aurais peut-être dû dénoncer.
Ce qui est effrayant, angoissant dans tout ça, c’est que cette inhumanité est le fruit de notre humanité.
Toute seule, je ne peux pas tout changer et en même temps, tout dépend de chacun d’entre nous. Je crois que le côté extrêmement positif de ce parcours est de savoir apprécier les moments d’humanité tout simples, le temps passé entre amis, les temps de solidarité, la bien-veillance d’un tel, d’une telle. J’ai un grand respect pour toutes les formes d’engagement, que ce soit l’engage-ment d’un pompier volontaire, d’un parent dans l’association des parents d’élèves, ou l’engagement politique sincère. Parfois, ces engagements sont critiqués : ego, besoin de recon-naissance, erreurs faites ou autre. Peu importe. J’ai un grand respect pour ceux “qui font” avec et pour les autres.
Rozenn
Rozenn, médecin sans frontières
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J’ai un grand respect pour toutes les formes d’engagement.
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epuis tout petit, je prends beaucoup de plaisir à par-ticiper aux rassemblements
de l’église de mes parents. J’aime Dieu de tout mon cœur d’enfant et je m’applique à prendre des notes lors des prédications du pasteur.
Petit à petit, se forge en moi le désir de devenir à mon tour pasteur. Mais cela ne se fera pas du jour au lendemain. C’est d’abord le tennis qui occupe une place centrale dans ma vie de jeune homme. Puis, lassé moralement et spirituellement, je stoppe tout. Je me remets en ques-tion : est-ce que je ne suis pas en train de passer à côté de ce que Dieu a prévu pour moi ?
Je reprends mes études, me ma-rie, m’implique dans une église et dans un centre de vacances chrétien sur la côte nord de la Bretagne. Je débute aussi des études de théolo-gie à distance : je sens que l’appel de fond est toujours présent, mais pour l’instant, rien ne se concrétise.
Et puis un jour, surprise : un pasteur du centre de la Bretagne, qui suit ma formation depuis deux ans, me passe un coup de fil pour me proposer un stage pastoral : j’accepte, et tout s’enclenche !
J’aime appeler l’Église, “le projet fou de Dieu” ! Rassembler des per-sonnes de tous horizons, qui n’ont rien en commun si ce n’est leur hu-manité et leur foi en Jésus, quelle folie ! Lorsque j’écoute des per-sonnes me raconter leur parcours de vie, je suis toujours bluffé par la diversité des chemins, des joies, des souffrances, des expériences, et par la manière incroyable dont Dieu est capable de rejoindre chacun : quelle sagesse, quelle pédagogie, quel à propos !
Toutes ces histoires enrichissent inévitablement la mienne et j’en suis profondément reconnaissant ; elles me remplissent également d’admi-ration pour Dieu, et mon désir est
de tenter de faire preuve d’autant de justesse relationnelle : je fais mien le mot d’ordre de l’apôtre Paul, “se faire tout à tous” !
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u raison pourquoi ?Peu d’entre vous sans
doute ont souvenir d’un des premiers écrits de son pontificat : La lumière de la Vérité : réponse au rela-tivisme - 6 juin 2005. Le thème de la mise en garde contre le relativisme est l’un de ses sujets préférés qui lui a valu d’être considéré comme un doctrinaire psychorigide, témoin archaïque d’un monde révolu.
Lors de son allocution du 24 no-vembre, le président Emmanuel Macron, traçant la perspective d’un allègement du confinement, dénon-çait lui aussi le relativisme. Et si Be-noît XVI avait été un visionnaire dans cette affaire. Mais d’abord, qu’est-ce que le relativisme : c’est une croyance qui, au nom de la liberté, réduit (relativise) toutes les vérités à des opinions considérées comme équivalentes.
“Ce relativisme, en ne reconnaissant rien comme définitif, ne laisse comme ultime mesure que son propre moi, avec ses désirs, et sous l’apparence de la liberté, devient une prison pour chacun, séparant l’un de l’autre et réduisant chacun à se retrouver en-
fermé dans son propre “Moi”… Sans la lumière de la vérité, toute personne est condamnée à un moment ou à un autre, à douter de la bonté de sa vie même et des relations qui la consti-tuent, de la valeur de son engagement à construire quelque chose en com-mun avec les autres.”
15 années plus tard, et les évène-ments politiques récents politiques ne font que le confirmer, toute re-cherche d’une vérité commune, toute autorité - scientifique, religieuse, éducative - est remise en cause. Le relativisme sape toute possibilité d’une entente et d’une adhésion à un bien commun pour rester enfermé dans son moi et ses désirs les plus délirants.
Ce sont ces fake-news construites à coup tweets balancés dans la nature, ou diffusées en nombre par les réseaux (a)sociaux, ces théories complotistes qui sèment la défiance universelle, ce gilets-jaunisme cou-peur de têtes, ces querelles d’ex-perts trop sûrs d’eux-mêmes à pro-pos du Covid.
Pour Benoît XVI, tout comme pour
son successeur, le pape François, la vérité est toujours au-delà des opinions, dans une recherche et un dialogue sans cesse renouvelés. Il n’y a pas de sortie du relativisme et son cortège de morbidités sans faire appel à la foi en l’autre, cela s’appelle la fraternité, ni sans la foi dans le tout Autre qui nous emmène au-delà de nous-mêmes, la transcendance, le Transcendant.
Jean-Yves Le Guével
Libres pensées : et si Benoît XVI avait eu raison !
de la fraternitéAu service
Au commencement était le Verbe…En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes…À tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu…Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu.Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous…
Prologue de saint Jean
E
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Sauras-tu retrouver les 6 symboles de l’Épiphanie ?
Le premier dimanche de janvier, on fête la venue de Jésus pour les hommes du monde entier. Ce jour-là, on met les mages devant la crèche… Ce jour-là aussi, on partage la galette des Rois !
Les cadeauxLes mages ont apporté des cadeaux précieux
pour Jésus. De l’or, comme on offre
à un roi. De l’encens*,
comme on offre à Dieu. De la myrrhe*, comme
on offre à un homme.
* L’encens est une poudre parfumée que l’on brûle pour la prière. La myrrhe est une plante qui sert à parfumer le corps.
La couronneLa personne
qui trouve la fève dans sa part de galette
est proclamée roi ou reine. On lui offre une couronne,
et elle peut à son tour choisir sa reine ou son roi !
Découvre, dans cet imagier, ce que veulent dire ces 6 symboles.
Les magesOn les appelle aussi
les « rois mages ». Ce n’était pourtant
que des savants ! Ils vivaient
au bout du monde, étudiaient le ciel,
les astres et les étoiles. On les appelle parfois
par leur prénom : Gaspard, Balthazar
et Melchior.
La fèveQui est cachée dans la galette ? La fève ! Autrefois, c’était un haricot. Aujourd’hui, elle est bien jolie : il y en a de toutes les formes et de toutes les couleurs, c’est parfois un petit personnage ou un petit objet. Alors... attention aux dents !
La galette des RoisMmm ! Ce gâteau tout rond
et tout doré fait des miettes quand on le coupe…
Le pâtissier l’a fourré à la frangipane,
c’est pourquoi il sent bon l’amande.
En partageant la galette des Rois,
on partage un bon moment !
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L’étoileDans la Bible, on lit qu’une étoile annoncerait la naissance d’un Envoyé de Dieu.Les mages ont vu une étoile se lever dans le ciel. Pour eux, c’était l’étoile qu’ils attendaient ! Ils l’ont suivie. Elle les a conduits à Jésus bébé, dans la crèche.
avec le magazine
C'est l’Épiphanie !
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La viedes paroisses
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Des sacrements qui aident à grandir dans la foi
5 juillet Remise de croix à Baud
Raphaël Bekhoucha, Maxence Corlay, Bastian Couapel, Kévin Dorion, Azilis Evano, Laurène Gilet, Noëlie Héno, Éthan Kergrohen, Mylan Kergrohen, Cassandre Kerjouan, Ema Le Brazidec, Awen Le Corvic, Jules Le Dorze, Maïwenn Le Ruyet, Valentin Le Saux, Julien Lidurin, Guillaume Lucas, Damien Lucas, Léonie Naizin, Alexane Napoléoni, Isaac Nédélec, Jean Pécard, Amaury Richard, Annabelle Robic, Lina Thébaud, Maëlyne Vit.
11 octobre Première communion à Baud
Mewen Annezo, Pierre Anseaume, Anaïs Cœurdacier, Louna Collet, Lenaïg Connanec, Loréline Daigre-Tessier, Vic-toria De Voogd, Tyna Guillo, Éthan Intem, Lana Jarno, Nataël Jarno, Gabriel Jubin, Sarah Kerjouan, Malo Kervinio, Cléa Lamour, Louka Laurent, Jules Le Breton, Baptiste Le Cam, Éloïse Le Chenadec, Nolan Le Corre, Ugo Le Hay, Shayna Le Mouël, Léo Le Teuff, Laly Le Bouille, Matti Le Bourvellec, Gabin Quilleré, Sarah Robert, Malo Robert, Diego Xavier Rodriguez de Castro, Léon Allioux, Guillaume Lucas, Axelle Pothier, Jules Lestrehan.
11 octobre Première communion à Pluméliau
Élora Bernaert, Antoine Bevan, Emma Brouxel, Pauline Brunet, Ewen Corbel, Aëlya Duclos, Élouan Inquel, Lucie Jégoux, Lylwenn Jéhanno, Lilou Le Gourriérec, Antoine Le Jossec, Maël Le Manchec, Ambre Le Manchec, Clémence Le Saux, Inès Marteil, Estelle Paradis, Apolline Ploncard, Swann Rébeller, Théo Scheinder
10 octobre Profession de foi et confirmation à Guénin
Baud :Louise Corrignan, Inès Conanec, Ewen Évano, Judicaël
Gilet, Maël Hupin, Kyara Guillo, Marylou Jan, Meven Jubin, Louise Kodia, Noah Le Bourvellec, Pierre Le Dorze, Luka Le Falher, Emmy Le Gallic, Charlène Le Gourriérec, Noah Onno, Raphaëlle Robic.
Pluméliau :Loane Chomel, Kiara Corbel, Coralie Jarno, Énora Le Bigot,
Matéo Le Gourriérec, Honorine Le Peutrec, Louis Le Seyec, Louise Lecomte, Margot Oudar, Matthias Taoul, Faustine Rouzo, Jeanne Thoury
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La viedes paroisses
haque année, les Journées européennes du patrimoine sont l’occasion pour le pu-
blic de découvrir des lieux publics ou privés, souvent gratuitement. Cette 37e édition a permis de visiter des chapelles remarquables dans notre canton. Les mairies de Baud, Guénin, Pluméliau-Bieuzy et Saint-Barthélémy se sont associées au curé Jean-Yves Le Guével et à “Art dans les chapelles” pour proposer une visite de notre patrimoine reli-gieux le samedi 19 septembre toute la journée. Un car au départ de Baud a assuré le déplacement des curieux qui s’étaient inscrits à cette mani-festation.
Nous avons découvert la chapelle de Saint-Adrien en Saint-Barthélémy qui est aujourd’hui admirable après d’importants travaux. Une guide de l’association “Art dans les chapelles” nous a introduits à l’art moderne à travers l’œuvre de Katinka Bock qui était encore en place dans la cha-
pelle. Puis nous sommes allés à Saint-Gildas en Pluméliau-Bieuzy où Jean-Yves nous a retracé l’histoire des saints venus d’outre-Manche évangéliser la Bretagne.
Après le pique-nique sur les bords du Blavet, nous avons rejoint Saint-Nicodème pour une mise en paral-lèle de l’histoire de l’Europe et de
l’histoire religieuse depuis le Moyen-Âge, toujours par Jean-Yves. Ensuite Rachel Robic et Gilles Le Tonquèze nous ont expliqué l’architecture des deux chapelles du très beau site du Manéguen à Guénin.
La journée s’est achevée à la cha-pelle Saint-Cado en Baud par un concert de la harpiste Clotilde Trouil-laud et la dégustation de produits fabriqués dans le village (pain, fro-mage et cidre). Le public a beaucoup apprécié.
Myriam
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Journées du pAtrimoine :
Des chapelles remarquables à (re)découvrir
C
Concert de harpe à la chapelle Saint-Cado.
Saint-Nicodème.
Saint-Adrien.
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La viedes paroisses
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ADRESSE : 24 rue d’Auray - 56150 BAUD -TÉL. 02 97 39 08 09SITE : mil-couleurs.com - MAIL : [email protected]
BAUDZA de Kermestre - Route de Pontivy
Tél. 02 97 39 02 35Ouvert
du lundi au samedide 9h à 19h30
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SAINTE-ANNE Collège/Lycée Général & Technologique2 rue de Locmaria - 56400 SAINTE-ANNE D’AURAY
SAINT-LOUIS Lycée Professionnel15 rue du Jeu de Paume - 56400 AURAY
Baccalauréat général (9 spécialités), Baccalauréat Technologique STMG Baccalauréat Professionnel Métiers du Commerce et de la Vente(stage en France ou à l’étranger)CAP Vente3e Prépa-métiers
Sections européennes :anglais, allemand, espagnolSection Chant choral : ensemble vocalau collège dès la 6e : Sections : français/breton - anglais/allemand
GROUPE SCOLAIRE SAINTE ANNE - SAINT LOUISCRÉATEUR D’AVENIRINTERNAT FILLES & GARÇONS
FORMATIONS :
- Ateliers : théâtre - Activités sportives - chinois - espagnol- Echanges culturels : Séjours linguistiques - Stage en entreprise en 2nde - Bureau d’orientation
Déplacement du calvaire de Koh Koëd en Guénin
Les ensembles paroissiaux de Baud et de Pluméliau-Melrand
FONT APPEL À VOTRE GÉNÉROSITÉ
La Covid-19 ne frappe pas que les gens. Le virus heurte de plein fouet les ressources de nos paroisses :- Diminution considérable des recettes liées aux sacrements : les messes et quêtes, les services d’enterrements, les re-ports de mariages et baptêmes.
- Dans le même temps, il n’a pas été possible d’organiser les repas paroissiaux.
Alors que nos charges fixes ne diminuent pas et que les ser-vices ont été assurés dans les paroisses avec les accommo-dements rendus indispensables.
Pour exister, être à votre service, les paroisses ont besoin de vous.
DONNEZRappel : les dons sont susceptibles de déductions fiscales. N’hésitez pas à en faire la demande.
ADRESSER LES DONS À :Paroisse de Baud, impasse Pénerh Le Goff, 56 150 BAUDParoisse de Pluméliau, 13 place Jean-Marie Onno, 56 930 PLUMELIAU
Les prêtres et conseils paroissiaux du canton de Baud
ex-chapelle étant utilisée comme lieu de stockage par le Groupement de Défense Sanitaire Apicole du Morbi-
han, qui s’est porté acquéreur du bâtiment, le conseil paroissial a décidé avec l’accord du diocèse, de la vendre. Dans ce cadre, tout signe chrétien a été enlevé. Les statues, autel et clocheton ont été transférés à la paroisse de Guénin. Le calvaire répertorié au patri-moine communal est placé sur un terrain de la commune à quelques dizaines de mètres de son précédent emplacement.
L’
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Agenda
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Quelques dates Prochaine publicationd’Entre 3 rivières : avril 2021
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La viedes paroisses
entre 3 rivièresJournal interparoissial
Baud
Melrand
Bleuzy
Pluméliau
Saint-Barthélémy
Guénin
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Mois editionNe pas oublier
| Trimestriel | ??? 2015 | N°73 | Prix de l’abonnement de soutien : à partir de 10 euros |
Titre ?
BAUD, GUÉNIN ET SAINT-BARTHÉLÉMYBaud, Guénin et Saint-Barthélémy, la messe a lieu :• Samedi soir 18 h de l’église de Guénin (sauf exceptions indiquées sur feuille d’annonces ou le site.• Dimanche matin : 10 h à l’église de Saint-Barthélémy, 10 h 30 à l’église de Baud.En semaine à Baud, messe ou prière commune le jeudi, 11 h, à l’église.Le 1er jeudi de chaque mois, adoration du saint sacrement, à 10 h 30, avant la messe
Jeudi 24 déc. 18 h, messe de Noël des familles à St-Barthélémy. 18 h, messe de Noël à Guénin
Ven. 25 déc. 10 h 30, messe de Noël à BaudSam. 26 déc. 18 h, messe à GuéninDim. 27 déc. 10 h, messe à St-Barthélémy.
10 h 30, messe à Baud.Ven. 1er janv. 11 h, messe à BaudSam. 2 janv. 18 h, messe à GuéninDim. 3 janv. 10 h messe, à St-Barthélémy.
10 h 30, messe à BaudSam. 9 janv. 18 h, messe et service de mois à GuéninDim. 10 janv. 10 h, messe à Saint-Barthélémy.
10 h 30, messe à Baud pour Daniel SimonSam. 16 janv. 9 h 30, temps fort sixièmes. 18 h, messe à GuéninDim. 17 janv. 10 h, messe à St-Barthélémy.
10 h 30, messe à Baud et service de moisSam. 23 janv. 18 h, messe à GuéninDim. 24 janv. 10 h, messe à St-Barthélémy.
10 h 30 messe à BaudSam. 30 janv. 9 h 30, temps fort sixièmes. 18 h, messe à GuéninDim. 31 janv. 10 h, à St-Barthélémy. 10 h 30 à Baud.Sam. 6 fév. 14 h 30-20 h, préparation au mariage,
salle Jean-Paul II à Baud. 18 h, messe à GuéninDim. 7 fév. 10 h, messe à St-Barthélémy.
10 h 30, messe à Baud pour Daniel SimonSam. 13 fév. 9 h 30, temps fort sixièmes.
18 h, messe et service de mois à BaudDim. 14 fév. 10 h messe à St-Barthélémy.
10 h 30, messe à Guénin, accueil des enfants de première année catéchèse et service de mois.
Merc. 17 fév. 9h30 Temps fort de préparation au sacrement du Pardon. 18 h, messe et célébration des Cendres à l’église de Baud. 19 h, bol de riz salle Jean-Paul II au presbytère
Sam. 20 fév. 18 h, messe à GuéninDim. 21 fév. 10 h, messe à St-Barthélémy.
10 h 30, messe service de mois à Baud et célé-bration des Cendres.
Sam. 27 fév. 18 h, messe à GuéninDim. 28 fév. 10 h, messe à St-Barthélémy.
10 h 30, messe à BaudSam. 6 mars 18 h, messe à GuéninDim. 7 mars 10 h, messe à St-Barthélémy.
10 h 30 messe à BaudSam. 13 mars 9 h 30, temps fort sixièmes. 18 h, messe
et service de mois à GuéninDim. 14 mars 10 h, messe à St-Barthélémy. 10 h 30,
célébration du premier pardon, messe des familles et catéchèse à Baud
Sam. 20 mars 9 h 30, temps fort sixièmes. 18 h, messe à GuéninDim. 21 mars 10 h, messe à St-Barthélémy.
10 h 30, messe et service de mois à BaudSam. 27 mars 18 h, messe à BaudDim. 28 mars Fête des Rameaux 10 h, messe à St-Barthélémy.
10 h 30, messe des familles à GuéninSam. 3 avril 18 h, veillée pascale à GuéninDim. 4 avril Pâques 10 h, messe à St-Barthélémy. 10 h 30,
messe à Baud
PLUMÉLIAU - MELRAND - BIEUZY LES EAUXJeudi 24 déc. Nuit de Noël - 18 h, messe à Pluméliau.
19 h 30, messe à MelrandVen. 25 déc. Jour de Noël - 11 h, messe à l’église
de Bieuzy-les-EauxDim. 3 janv. 9 h 45, messe et service de mois à Melrand
et 11 h, messe à PluméliauDim. 10 janv. 9 h 45, messe à Melrand et 11 h,
messe à PluméliauDim. 17 janv. 9 h 45, messe à Melrand et 11 h,
messe et service de mois à PluméliauDim. 24 janv. 9 h 45, messe à Melrand et 11 h,
messe des familles à PluméliauDim. 31 janv. 9 h 45, messe à Melrand et 11 h,
messe à PluméliauDim. 7 fév. 9 h 45, messe et service de mois à Melrand
et 11 h messe à PluméliauDim. 14 fév. 9 h 45, messe à Melrand
et 11 h, messe des familles à Pluméliau
Dim. 21 fév. 9 h 45, messe à Melrand et 11 h, messe et service de mois à Pluméliau
Dim. 28 fév. 9 h 45, messe à Melrand et 11 h, messe à Pluméliau
Dim. 7 mars 9 h 45, messe et service de mois à Melrand et 11 h, messe à Pluméliau
Dim. 14 mars 9 h 45, messe à Melrand et 11 h, messe à Pluméliau
Dim. 21 mars 9 h 45, messe à Melrand et 11 h, messe des familles et service de mois à Pluméliau
Dim. 28 mars Rameaux - 9 h 45, messe à Melrand et 11 h, messe à Pluméliau
Ven. 2 avril Ven. saint - 15 h, chemin de croix à Pluméliau 18 h, office de la Passion à Pluméliau
Sam. 3 avril 18 h 30, Veillée pascale à l’église de PluméliauDim. 4 avril Pâques - 9 h 45, messe et service de mois à
Melrand et 11 h, messe à Pluméliau
HORAIRES DE MESSES POUR PLUMÉLIAU ET MELRANDDimanche, 9 h 45 à Melrand et 11 h à PluméliauEn semaine, à 18 h 30 à l’église, sauf le lundi
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Services mensuels
Melrand - Bieuzy-les-Eaux, 3 janvier, 7 février, 7 marsMichel Guillaux, Thérèse David, Jean Le Saux, Jacque-line Guillaux, Christiane Guéganic, Jeanne Le Mague-resse, Marie Louise Padellec, Jean Le Calvé, Gilbert Le Strat, Germaine Le Peutrec, Joseph Mallardé, Marcel Le Devehat, Monique Le Saux, Marie Yvonne Le Moul-lac, Auguste Le Nozeh, José Cardesa, Eugène Le Strat, Marie Aline Huet, Nicole Hemonet, Louis Le Goff, Jean Michel Le Tadic, Henri Pelletier de Rosanbo, Célestine Le Govic, Brigitte Jehanno, Angèle Mallardé, Albert Le Louer, Rémy Rivalain, Anne Marie Péres, Sylviane Jouanno
Pluméliau, 17 janvier, 21 février, 21 mars : Anne Ehouarn Marie Antoinette Le Tutour, Joséphine Bron-sard Thérèse Conanec
Guénin, 9 janvier, 13 février, 13 mars à 18 h : Anne-Marie Torrivellec 9e 10e, 11e ; Marie-Anne Le Tutour 9e 10e 11e, Alice Le Guidec 8e, 9e, 10e, Émile Annic 7e, 8e, 9e ;
Baud, 17 janvier, 21 février, 21 mars, à 10 h 30 : Joseph Corbel 12e Eugénie Le Priol 10e, 11e, 12e, Marie-Anne Le Pabic 6e 7e 8e, Mathurin Le Gouellec 6e, 7e 8e, Louis Laudrin, 4e, 5e, 6e.
Saint-Barthélémy, 24 janvier, 28 février, 28 mars, à 10 h : Hubert Annic, 8e, 9e, 10e ;
BaptêmesBaud29 août : Jeanne Tastard, fille d’Anthony et de Marie-Anne BézilleAyden Le Coq, fils d’Alexandre et d’Audrey Caplet5 sept : Axel Évanno, fils de Gaëtan et de Carole Lidurin19 sept : Thalia François, fille de Thomas et de Coralie LibanSéréna Godier, fille d’Andy et d’Aurélia MesnardKhéo Lucas, fils de Jérôme et de Mélody Joubin17 oct : Mathis Collet, fils de Valentin et de Céline Le Goudivèze18 oct : Nolan Ribier, fils de Julien et de Laëtitia Le Mézo
Pluméliau-Bieuzy-Melrand2 août : Malia Le Moing, fille de Florent et de Jenna Le Bos2 août : Léa Bourcier, fille de Nicolas et de Jœlita Lanoly29 août : Gabin Le Mouël, fils de David et de Clémence Jégouzo29 août : Léna Le Metayer, fille de Killian et de Justine Busnel5 sept : Nolann et Théo Grevese fils de Yoann et de Elodie Le Texier12 sept : Thiago Michel Ferreira, fils de Régis et de Telma Ferreira13 sept : Luna Scolan Hœllard, fille de David et de Mélissa Hœllard19 sept : Malo Le Denmat, fils de Vincent et de Julie Philippe
20 sept : Adysson Denis, fille de Damien et de Carole Pasco20 sept : Lucas Ferteux, fils de Nicolas et de Julie Étienne26 sept : Maelann Le Neven, fils de Judicaël et de Aurégane Portanguen4 oct : Yllias Guegan, fils de Jérôme et de Charlène Krainsky4 oct : Brieuc Chapon, fils de Benoît et de Émilie Even
MariagesBaud12 sept : Christophe Guilloret et Virginie Turquet
Pluméliau19 sept : Gaël Quillere et Clarisse Palud à Pluméliau26 sept : François Jehanno et Virginie Le Rouzo à Pluméliau
Obsèques Baud20 août : Janine Renault, 92 ans10 sept : Yves Le Carret, 70 ans26 sept : Joséphine Nicolo, 87 ans14 oct : Jean-Paul Le Tartesse, 81 ans21 oct : Lucienne Le Gallo, 95 ans23 oct : Simone Hourlier, 90 ans28 oct : Denise Le Roch, 87 ans29 oct : Thérèse Le Guilloux, 83 ans31 oct : Louise Le Jossec, 87 ans5 nov : Émile Philippe, 82 ans9 nov : Jocelyne Degat, 72 ans12 nov : Pierre Guyomard, 66 ans
13 nov : Fabienne Robic, 87 ans
Guénin27 août : Bernard Le Courtès, 84 ans24 oct : Sabine Edy, 105 ans28 oct : Robert Le Dévédec, 77 ans
Pluméliau - Bieuzy - Melrand27 mars : José Cardesa 83 ans (Melrand)8 juin : Rémy Rivalain 80 ans (Bieuzy)13 juillet : Marie Joseph Le Paih 60 ans20 juillet : Solange Le Gal 78 ans11 août : Anne Marie Perès 91 ans (Bieuzy)24 août : Noël Vessier 90 ans25 août : Anne Marie Poulain 87 ans16 sept : Thérèse Conanec 82 ans25 sept : François Lainé 71 ans26 sept : Sylviane Jouanno 86 ans (Bieuzy)30 sept : Jacky Fieve 61 ans5 oct : Benoît Pépion 86 ans10 oct : Eugène Le Strat 91 ans (Melrand)12 oct : Irène Lamouric 88 ans13 oct : Thérèse Le Mézo 93 ans27 oct : Valentine Drogo 89 ans30 oct : Maurice Étienne 71 ans31 oct : Anne Marie Le Fralliec 86 ans3 nov : Francine Duclos 84 ans4 nov : Claudette Le Moing 83 ans6 nov : Jean Le Cornec 83 ans9 nov : Marie Aline Huet 78 ans (Melrand)11 nov : Damien Bonno 88 ans13 nov : Nicole Hemonet 77 ans (Melrand)20 nov : Théophile Le Paih 96 ans
Saint-Barthélémy19 août : Raymond Henrio, 88 ans22 août : Madeleine Le Moing, 90 ans8 sept : Jean-Marie Soileux, 65 ans
Nos joiesnos peines
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Noël
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Le Noël de Léorand-mère est venue pour les vacances, elle aide Léo à pré-
parer le grand jour de Noël . Ensemble, ils ont fabriqué des guirlandes, préparé la liste des ca-deaux et décoré le sapin avec les boules multicolores… Ce matin, Léo a ouvert la dernière fenêtre de son calendrier aux bonbons.- C’est aujourd’hui Noël, c’est aujourd’hui ?- Non, pas encore, demain matin, lui répond sa grand-mère. Le Père Noël doit traverser tous les pays depuis le pôle Nord, et c’est loin.- Mais comment il fait pour avoir assez de jouets pour tous les en-fants du monde ?- C’est une bonne question, mon Léo. Parfois, il a des problèmes : à la fin de sa tournée, quand le Père Noël arrive à la dernière maison, il n’a plus rien dans sa hotte, plus un jouet, plus un cadeau pour le dernier enfant…- Mais c’est pas juste ! répond Léo. Il est méchant, le Père Noël.- Non, il n’est pas méchant. Mais l’enfant n’a peut-être pas pu faire sa lettre ou bien elle s’est perdue.
Parfois, un autre enfant a demandé tant et tant de cadeaux qu’il n’y en a plus pour le dernier.- C’est pas juste, chuchote Léo.Léo a une idée. Il se précipite dans sa chambre et renverse sa caisse de jouets. Oh, ce lapin, il ne s’en souvenait plus, ça fera plaisir à un petit. Et ces gros cubes en mousse, il les connaît, par cœur, il n’y joue plus depuis ; longtemps… Et cette voiture, elle est très belle mais il en a deux. Quand Léo re-vient au salon, il a les bras chargés de jouets. Il les dépose près de ses chaussons, au bas du sapin, et dit à sa grand-mère :- Tu vois, si le Père Noël est en panne, il prendra mes vieux jouets pour les donner au dernier enfant. Et ce sera plus juste.
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TAXI - POMPES FUNÈBRESFUNERARIUM - PRÉVOYANCE OBSÈQUES
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1 rue de la libération - 56150 BAUDTél. 02 97 51 02 35www.ndclarte.fr
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- LV1 : anglais - LV2 : allemand, espagnol, latin
Maternelle et PrimaireRue de la Libération - 56150 BAUDTél. 02 97 51 03 65Email : [email protected] : www.ecole-sainteanne-baud.fr
PORTES OUVERTESle 17 février 2021 - 17 h / 20 h
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Écouter Pour nous, vous êtes unique.Cherchons à mettre en valeur votre spécifi cité.
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Prière devant la crèche du père Antoine Chevrier
Ô Jésus qui avez poussé l’amour de la pauvreté jusqu’à vouloir naître dans une étable, n’ayant pour berceau qu’une misé-rable crèche et qu’un peu de paille pour couchette, accordez-moi la grâce d’aimer la pauvreté et de mépriser tous les biens de la terre pour ne plus m’attacher qu’aux biens impérissables du ciel. Faites que je comprenne bien cette parole de votre Évangile : “Bienheureux les pauvres en esprit, parce que le Royaume des Cieux est à eux !”Ô Marie ! Permettez-moi de m’agenouiller au pied de la crèche pour y adorer l’Enfant Jésus. Laissez-moi contempler ce petit En-fant, ce Jésus des petits et des pauvres.Puissé-je, à l’exemple des bergers, être toujours prêt à venir dans cette étable bénie pour y reconnaître et y adorer Celui que les anges adorent et contemplent dans le Ciel. Puissé-je aussi, à l’exemple des rois mages, être fidèle à la grâce de Dieu, surmonter avec courage les difficul-tés qui s’opposent à mon union avec Lui et apporter comme eux au divin Enfant les présents de mon esprit par la foi, de mon cœur par l’amour, de mon corps par l’obéissance.Ô Jésus, comme vous avez bien fait de naître dans cette étable ! Là, votre accès est facile, tout le monde a le droit de venir vous visiter et vous le voulez ainsi pour recevoir tout le monde. Si vous naissez ainsi pauvre, c’est pour m’apprendre que le premier pas dans la vie parfaite est la pauvreté. Je l’embrasse donc avec joie et amour.
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