Théâtre de l’Acacia

Béatrice

de Françoise et Béatrice

de Delphine Breteschémise en scène de Carole Drouelle

Production DiffusionCorinne Merle06 62 69 83 96 – 09 64 05 03 43corinne.merle@comeprod.frwww.corinnemerle.fr

Françoise et Béatrice, on ne les voit jamais mais tout le monde enparle. Elles vont avoir un enfant, ensemble, et c'est toute notre sociétéqui est invitée à fêter cette naissance annoncée...et à réagir àla nouvelle ! Les proches et les moins proches convergent peu à peuvers la maison du futur bonheur. Chacun est bousculé dans sa proprevie, son organisation, ses certitudes. Les familles et les couples,les célibataires, les amants, vont dessiner en chemin des parcoursentrelacés de conflits et de drôlerie, de rires et/ou de pleurs.

Françoise et Béatrice ou comment l'homoparentalité fait l'effetd'une bombe dans nos si petits mondes...

Création le 8 novembre 2012 à Anis Gras Le Lieu de l’Autre ( Val deMarne).Le 8 mars 2013 : extraits donnés pour le lancement du Festival FémininIntinérant - Rosa Bonheur (Paris)16 novembre 2013 Centre Louis Jouvet à Bonnières sur Seine ( Yvelinnes)

Distribution

Mise en scène : Carole Drouelle

Texte : Delphine Bretesché

Avec : Alain Carnat, Valérie Coué-Sibiril,Michel Cochet,Gatienne Engelibert, France Ducateau

Décor : Solenne MusseauCréation lumière : Fabrice SarcyBande son : Alain KarpatiImages vidéo : Sonia CantalapiedraPhoto de plateau : Raphaël CharuelProduction/diffusion/presse : Corinne Merle

Théâtre de l’Acacia

62 rue de la Liberté – 94300 VincennesSiret : 445 081 565 00027

06 63 59 65 01theatre.acacia@free.fr

Note d’intention

Béatrice de Françoise et Béatrice

Cette pièce est construite comme une grande maison pleine de fenêtres, de petitesouvertures par lesquelles on entre dans « le système » Françoise et Béatrice,les amis, la famille, les connaissances, tout un réseau périphérique et enmême temps partie prenante de leur histoire. La future maternité du coupleFrançoise et Béatrice déclenche toutes sortes d’émotions, de la bêtise, del’amour, de la violence… pour certains c’est le drame, pour d’autres un sujet deplaisanterie ou d’admiration… personne n’y reste indifférent !Et nous, public, nous sommes spectateurs des spectateurs de Françoise et Béatrice(qui n’apparaissent jamais dans la pièce, gardant ainsi tout leur mystère…)et nous sommes aussi appelés à réagir, sollicités et poussés dans nos retranche-ments.

Parler de l’homoparentalité aujourd’hui sur scène est comme une nécessité desalut public. Comment notre société accueille cette nouveauté, cette liberté depouvoir vivre sa sexualité et sa… parentalité ? Vivre certes, mais sous le regard,et parfois le jugement, d’une société qui a du mal à encaisser certains bouleverse-ments ; représenter la différence en restant dans le lien social, voilà la question !Un tel texte fait bouger les mentalités, les idées, les perceptions. Il fallait bienune écriture de cette trempe, drôle, pétillante et sans concessions, pour servirun tel propos !

Sur la scène, de petits espaces mobiles sur roulettes circuleront, se croiseront,se percuteront parfois…pour composer une sorte de kaleïdoscope emblématiquede notre société. Chaque parcelle du récit apparaîtra et disparaîtra sur cesplateaux en mouvement qui seront autant d’univers clos pouvant interagir, tousreliés par l’histoire de Françoise et Béatrice. Chaque situation sera ainsi isoléedans sa singularité : la famille recomposée, le couple de copines lesbiennes, lecouple homo à vélos, le couple hétéro à la voiture de sport très sexe and sun, lafemme de l’handicapé, l’amant… La fluidité du texte trouvera ici un équivalentdans le mouvement des espaces de jeu. Ce dispositif permettra au rythme rapidede l’écriture de prendre corps sur la scène dans un mouvement d’apparition-disparition, d’ouverture-fermeture, comme des fenêtres ouvertes etrefermées vivement par le vent…

Et puis il y a l’archétype de l’homme en perte de repères dans une société où toutsemble en mouvement justement, celui qui traîne à suivre, le beau-frère, le frèrede Françoise. Sa soeur est homo mais lui est amer. Au fil de la pièce il laisse monterune colère qui explose finalement dans un déferlement de violence désespérée. Iln’apparaîtra sur le plateau qu’en image, coincé dans un écran télé, dans son errancede bar en bar, plan serré sur son visage de souffrance.

Beaucoup de personnages communiquent par téléphone dans la pièce. Pour cesmoments de monologues en suspens, le traitement scénique sera particulier : onentendra les conversations en voix off, mais les comédiens seront sur scène,muets, et dévoileront gestuellement ce qui ne se dit pas de la souffrance, du doute,de la joie, et aussi de la drôlerie de chacun.

Ainsi, les cinq acteurs réaliseront un travail physique spécifique, dessinant des per-sonnages repérables dans l’enchaînement rapide des scènes, comme l’écriture lesuggère, sans jamais grossir le trait. Ils seront pris tantôt dans des « mouvementsimmobiles » sur les plateaux qu’ils feront glisser, tantôt dans des moments de déliresgestuels quasi-chorégraphiques. Le jeu sera orienté vers la recherche de ladistance juste entre l’acteur et son personnage, une forme de distanciation ludiquequi passera par le corps.

Et Françoise et Béatrice : où seront-elles dans tout ça ? Elles planeront sur la pièce,in-visibles comme deux Arlésiennes, évoquées par une musique de fête qui se rap-proche petit à petit, un leitmotiv musical qui traverse l’ensemble. C’est donc leurmusique qui donnera au spectacle son tempo !

Carole Drouelle

Delphine BRETESCHE :l’auteure

Auteure-plasticienne, elle vit actuellement à Nantes où se trouve sonatelier. Béatrice de Françoise et Béatrice a été sélectionné par le collectif AMots Découverts en 2010.Morceaux choisis sera monté à Nantes par la compagnie La Fidèle Idée en2012. Georges, son troisième texte, a été joué au Lieu Unique, scène na-tionale de Nantes, en 2010.Elle sera en résidence au Théâtre du Peuple de Bussang pendant l'été2011 et à La Marelle-Villa des Auteurs à Marseille en 2012.

3ème Acte et deux livres d'artistes sont publiés aux Editions Joca Seria.

(...)Aussi auteure de théâtre, DelphineBretesché s'engage pour la féminitédans ses textes qui parlent dela place des femmes et de la famille.L'artiste est engagée car pour elle"être plasticienne c'est être féministe"."Quand on voit le nombre dejeunes femmes qui sont en écoled'art, puis le nombre d'entre elles quien vivent", constate t-elle. "L'expositionest formidable, elle rend comptedu chemin parcouru et à parcourir."

Une tentative de portrait...

“La cohérence, c'est vous. Vous dessinez, vous écrivez (du théâtre en ce moment) et vous per-formez... Il me faudrait dire que vous vous tenez dans cet équilibre entre texte, image et action,allant de l'un à l'autre, mixant parfois l'un et l'autre (performances écrites ou dessinées, textedessiné), cherchant toujours, avançant parfois si vite que l'on peut difficilement vous décrire. ...entre le temps où j'écris ce texte et sa publication, j'ai trop peur que tout ceci soit passé, qu'arméde votre bâton à dessiner vous soyez loin déjà.”

http://www.delphinebretesche.fr

Carole DROUELLE :la metteure en scène

Metteure en scène, directrice artistique du Théâtre de l'Acacia et membredu collectif A Mots Découverts. Ses choix s'orientent vers l'écriturecontemporaine et la collaboration avec les auteurs vivants (Camille Lau-rens, Soazig Aaron, Garance Hayat,...). Elle travaille sur le lien du corps etdu texte, et sur la transcription de l’émotion par le geste. Au fil de ses spec-tacles, elle explore l'intime et l'épique, et crée sur le plateau des formesprivilégiant le travail de l'espace et du mouvement comme vecteurs del'émotion.

Ses principales mises en scène :L’Hymne de G. Schwajda, 2000-2003 (coproduction de Noisy-le-Sec et duConseil Général de Seine Saint-Denis, Festival officiel Avignon 2000, CDNde Saint-Etienne, Scènes nationales de Châlon, Alençon-Flers…) Didasca-lies d’Isaraël Horovitz, 2002 (Théâtres de Montereau, Noisy-le-Sec,Fresnes,…)Le NON de Klara de Soazig Aaron, 2003-2005 (Coproduction Grange Dî-mière de Fresnes et Théâtre Paul Eluard de Choisy-le-Roi ; diffusion : ICFde Casablanca, Choisy-le-Roi, Vitry-sur-S., Centre Rachi, ,…)L’Amour, théâtre d’après Camille Laurens, 2007 (Coproduction de laGrangeDîmière de Fresnes, diffusion : ICF de Casablanca, théâtres du Perreux,Chambéry…)Jeune public : La Jeune fille aux mains d’argent d’après Grimm, 2007 (la Nefde Pantin, Festival de Vevey- Suisse, Choisy-le-Roi, villes d’Ile-de-France) ;La Tambouille des sons d’Alain Karpati, 2010 (Théâtre de l’Essaïon nom-breux lieux en Ile-de-France).

Création le 8 novembre2012 à Anis Gras

©Raphaël Charuel

©Raphaël Charuel

La presse

Un théâtre sur l'homoparentalité... plein d'humanité, vivant et sans outrances "Béatrice

de Françoise

et Béatrice", Anis Gras le lieu de l'autre, Arcueil, Val-de-Marne

Dans cette histoire, tout aurait dû se passer comme sur des roulettes : un couple, un en-

fant, un cercle de famille qui s’élargit, heureux d’être invité à fêter la naissance. Mais

voilà, l’enfant va naître dans un couple lesbien : chez Béatrice et Françoise.

Deux femmes. Objet de toutes les conversations, toujours invisibles. Leur désir provoque

une onde de choc qui prend chacun dans ses travers. Les proches, le frère, le voisinage

perdent leurs repères, épient, s’effondrent, comprennent, admirent. La comédie de

mœurs est contemporaine. Elle est drôle et fine.

Astucieusement, la metteure en scène présente les protagonistes comme pétrifiés. Ils

entrent et sortent poussés sur des mini scènes à roulettes, maquettes aux couleurs

joyeuses des toiles de Mondrian.

Les comédiens trouvent leur sincérité dans un monde, pour eux, instable et mouvant,

qui produit un élément comique et les soude dans une complicité réciproque. Pour le

spectateur la fable est de compréhension immédiate. Chaque scène se déroule sur au-

tant de piédestaux, de pavois qui mesurent la vanité et la fragilité des caractères et incite

le spectateur à regarder les légers déséquilibres. Le geste et le mouvement parfaitement

précis dans cet instant d’instabilité même traduisent alors les émotions tout autant que

la posture ou le verbe.

Le débat sur l’homoparentalité sort ainsi de la rhétorique et trouve un équilibre

humanisé et fluide. "Béatrice de Françoise et Béatrice" procure au spectateur le

plaisir d’une comédie vivante et sans outrances.

Le 9 novembre 2012

le Courrier-de-Mantes du 20 novembre 2013

La presse

Les cinq comédiens

Michel COCHET, comédien, metteur en scène et dramaturge,s’oriente très vite vers la création et l’accompagnement des auteursvivants. Comédien, il travaille avec plusieurs compagnies dont leThéâtre de l'Acacia (L'Amour Théâtre, 2007); metteur en scène, il crée

Les Mains Bleues et Le Déclic du Destin de Larry Tremblay (Théâtre de l’Atalante-Paris), LaConfession d’Abraham de Mohamed Kacimi, Trois balles de Match de Thierry Georges-Louis(Théâtre du Rond-Point-Paris, Centre des bords de Marne-Le Perreux), L’Anniversaire deBruno Allain (L’Etoile du nord-Paris), Il était une fois mais pas deux - cabaret Brigitte Fontaine etLe Tireur occidental de William Pellier. Il anime par ailleurs le collectif A Mots Découverts, col-lectif artistique et laboratoire vivant de l’écriture dramatique contemporaine.

Valérie COUE-SIBIRIL, née en 1965, se frotte à des rôles allant de Ca-lamity Jane à la vierge Marie, en passant par Hermione, Jocaste, « lamer », … rencontre des auteurs tels Crébillon fils, Oscar Panizza, Sha-kespeare, Gisèle Halimy, Racine, Nathalie Decrette, S. Puertolas, So-phocle, Eluard,…des metteurs en scène : Nathalie Decrette, Farid Paya,

Bruno Ouzeau, Céline Bothorel, Anna Andreotti… Elle a aussi co-réalisé des Lectures gusta-tives au Théâtre du Lierre et défend la poésie au théâtre avec son propre spectacle : Eclipsesde femme. Elle a aussi joué dans L’Amour, théâtre de Camille Laurens, mis en scène par Carole

Alain CARNAT, acteur corporel. Il croise de nombreuses fois le mondedu Théâtre du Soleil, et en 1991, Guy Freixe, directeur du Théâtre duFrêne, l'invite à le rejoindre.Fidèle à cette compagnie avec laquelle il partage le même goût pour unjeu très physique et expressif, il est présent dans Le baladin du monde oc-cidental de JM Synge, Le conte d'hiver de W. Shakespeare, Triptyque d’Eu-gène O’Neill …

Il multiplie les expériences au sein de compagnies (Factotum, Catogan, Mandarine Blanche,Fahrenheit 451, etc.) qui se reconnaissent dans un théâtre populaire de qualité, que ce soitdans les textes classiques oucontemporains. Il incarne aussi Don Quichotte, dans une mise en scène de ChristopheGauzeran, qui confronte la comédie classique au monde du cirque.

France DUCATEAU, après une formation au Théâtre-Ecole du Pas-sage, elle joue essentiellement des pièces d'auteurs contemporainstels que Brian Friel, David Storey, Howard Barker, Jacques Roubaudet Florence Delay, Copi, Peter Weiss, Dea Loher sous la direction deGuy Freixe, Lionel Parlier, Olivier Besson, Jerzy Klesyk, Niels Ares-trup, Marianne Clévy, Guillaume Hasson, Brigitte Barilley...Elle travaille à Radio-France avec Anne Lemaître, Michel Sidoroff,Etienne Vallès....

A l'écran, elle a tourné avec Stéphane Brizé, Olivier Guignard, Pascale Pouzadoux, MichelGondry.Parallèlement, elle continue sa formation au cours de stages avec Dan Jemmet, ChristopheRauck, Denise Namura et Marion Lévy (en danse contemporaine), avec Hélène Delavault etJean-Pierre Gesbert (en chant).Elle est intervenante-théâtre en classe de 5e pour le Théâtre Firmin Gémier/La Piscine à Châ-tenay-Malabry.

Gatienne ENGÉLIBERT, Formée à l’école Jacques Lecoq, Gatienne Engéli-bert, comédienne, metteur en scène, joue d’abord avec la CompagnieSuisse bilingue Le Théâtre des 13 Lunes, puis depuis 1989 jusqu’à au-jourd’hui dans un grand nombre de spectacles mis en scène par G. Freixe, J.Guedj, J. de Neergard, I. Tanguy, A. Beal, L.Travaglino, F. Accard…(Shakes-peare, Molière, Synge, Wedekind, Gogol, Friel, Belbel, Levin, Horvat, Va-lentin, Motton, Sinisterra, LuXun, Ibsen, Pasolini, Dorin…)

Elle met en scène A ciel ouvert création de rue en 2007, C’est déjà bien assez d’après K.Valentinen 2010, Le roi carotte opéra-bouffe d’Offenbach en 2010.Collabore aux dernières mises en scène de G.Freixe ainsi qu’à celle de C.Pécheny d’après Laconférence des oiseaux de JC Carrière créé en octobre 2012 à Lörrach (D).

FICHE TECHNIQUE

Dimension minimum du plateau :Profondeur : 6m50 + circulation fond de scèneOuverture : 7m50Dégagements jardin et cour : 2m50

Vidéo-projecteur :Au sol plateau cour ou sur pied devant plateau cour (selon configuration).Câble VGA long (jusqu’à régie)

Diffusion son : Lecteur CD HP façades et retours sur plateau

Matériel Lumières : Gélatines :

4 PC 1kw 3 Lee200 pour PC 650w7 PC 650w 2 Lee200+diff pour découpe 500w3 PAR 64 1 Lee151 pour découpe 1kw7 Découpes 1kw 2 Lee151 pour PAR 642 Découpes 500w 4 Lee136 pour PC 1kw

4 Lee136 pour découpe 1kw1 Lee703 pour PAR 641 Lee703 pour PC 650

Contact technique :Fabienne Breitmandirourdir@gmail.com

Production DiffusionCorinne Merle06 62 69 83 96 – 09 64 05 03 43corinne.merle@comeprod.frwww.corinnemerle.fr

Théâtre de l’Acacia

62 rue de la Liberté – 94300 VincennesSiret : 445 081 565 00027

06 63 59 65 01theatre.acacia@free.fr

©Raphaël Charuel