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BEAUCEANT A LA RESCOUSSE1 ! L’ART AU TEMPS DES TEMPLIERS
Introduction
Dans ce bilan, nous allons tout d’abord reprendre le descriptif du projet et du partenariat culturel
tels qu’ils ont été définis dans le dossier de subvention « Aux arts lycéens et apprentis » que nous
avons rempli en début d’année scolaire 2008-2009, avec l’aide de Nathalie Arnoux et Damien
Mesnil de la Fédération des Œuvres Laïques d’Eure-et-Loir, et des artistes participant au projet.
Ensuite, nous détaillerons chacune des actions développées cette année dans ce cadre, et enfin nous
nous attacherons à dégager un bilan de ce projet qui a monopolisé l’énergie de plusieurs enseignants
et personnels de l’E.R.E.A. tout au long de l’année scolaire.
Responsables du projet :
Isabelle Abiven, professeur-documentaliste ; Magali Choiseau, professeur des écoles spécialisé, en
charge du français, de l’histoire-géographie et des arts visuels.
Partenaires dans l’établissement :
Hélène Lescure, professeur des écoles spécialisé, en charge de la vie de classe pour les 6ème
,
du français et de l’histoire-géographie pour les formations qualifiantes ;
Marie-Aude Casolari-Duché, professeur de lycée professionnel, peinture application de
revêtements ;
Chantal Lurienne, professeur des écoles en charge des arts visuels et des activités
éducatives ;
Léandre Muniz, professeur des écoles spécialisé ;
Dominique Hurault, infirmière.
1 Extrait du cri de guerre des Templiers, Beaucéant étant le nom de leur étendard.
1. Descriptif du projet
1.1. Thématique
Les Templiers, entre légendes et réalité historique : reformulation d'un conte, réalisation d'un
manuscrit enluminé sur le thème du Graal et des Templiers, transformation de la salle d'arts
plastiques en décor médiéval, découverte des monuments liés à cette période, rallye lecture et
rencontre avec un auteur sur ce thème, spectacle.
1.2. Objectifs
Développer, nourrir l'imaginaire en partant de contes traditionnels classiques, connus par la
plupart des gens, mais qui sont étrangers à nos élèves ;
Apprendre à aimer l'objet livre en réalisant un véritable manuscrit enluminé, avec des jeunes
qui rejettent l'écrit comme symbole de leur échec scolaire ;
Apprendre les techniques de la calligraphie afin de créer une écriture calligraphiée
Réécrire, restituer un conte avec son propre vocabulaire, enrichi de nouveaux mots, et le dire
en public (adapter le langage à la situation de communication, au destinataire) ;
Faire le lien entre les grands monuments du passé et le présent à travers les contes et
l'histoire des Templiers / du Moyen Âge ;
Faire la différence entre l'imaginaire et la réalité, démêler le vrai du faux par le biais des
Templiers, entre légendes et réalité historique ;
Enseigner la démocratie, la tolérance, le respect des autres à travers le thème de la
chevalerie, un monde qui fascine nos élèves et dont les valeurs sont souvent proches des
leurs, dans leur représentations de la bande, du quartier, de son code d'honneur. Les
Templiers prônaient notamment la tolérance envers les religions, ce qui touchera notre
public cosmopolite ;
Prévenir l'illettrisme, la maîtrise de la lecture étant un préalable à l'émergence de tout projet.
1.3. Effets attendus pour les élèves
Enrichissement du dictionnaire mental (acquisition de vocabulaire, de tournures de
phrases) ;
Amélioration des compétences de lecteur : le lecteur devient actif donc meilleur lecteur ;
Amélioration des compétences de scripteur : tant sur la forme (calligraphie + lexique) que
sur le fond (imagination) ;
Développement de la confiance en soi (prise de parole, notamment en situation de conteur
lors des portes ouvertes) ;
Construction de repères : se situer dans l'espace et le temps, distinguer l'imaginaire du réel ;
Acculturation, découverte de l'héritage du passé.
1.4. Développement de chaque phase significative
1.4.1. Ateliers conte
Présentation du spectacle musical Perceval, la légende du Graal, de Pascal Fauliot, conteur
et Marc Anthony, musicien (vielle à roue) ;
Restitution du conte en présence du conteur, puis réécriture avec son propre vocabulaire afin
de le dire en public le jour des portes ouvertes et de réaliser le manuscrit ;
Entraînement à la diction, en prenant appui sur la musicalité du texte. Répétition du
spectacle, chacun trouvant sa place dans une mise en scène collective inventée avec le
conteur.
1.4.2. Ateliers d'enluminure et de calligraphie en collaboration avec le conteur
Apprentissage de la fonction d'écriture, découverte de l'enluminure,
Réalisation d'un manuscrit calligraphié et enluminé avec le concours d'Eric Montigny,
Conception contemporaine d'une écriture gothicisante, invention de formes, de couleurs et
réalisation de pochoirs de grande taille pour habiller un mur de la salle d'arts plastiques.
1.4.3. Rencontre et correspondance avec Arthur Ténor,
Lecture du roman : le dernier des templiers (rallye lecture),
Défi-lecture avec l'EREA Eric Tabarly de Châteauroux sur le thème des Templiers (quiz et
jeux en ligne),
Rencontre et interview de l'auteur.
1.4.4. Ateliers thématiques et visites ciblées de monuments liés à cette période et à ce thème
particulier :
La cathédrale de Chartres,
Le château Saint-Jean de Nogent-le-Rotrou,
Le musée du Moyen-Age (Cluny),
La commanderie templière d'Arville.
1.4.5. Préparation des Portes ouvertes et du spectacle
Réalisation d'un mur de château-fort et de façades de maisons médiévales dans la salle d'arts
plastiques ;
Confection de costumes d'époque, d'armoiries ;
Sculpture de gargouilles.
1.4.6. Spectacle et présentation des différentes créations aux portes ouvertes
Conte présenté sur scène en costumes ;
Habillage de tout l'établissement aux couleurs du Moyen Âge.
1.5. Prolongements
Goûter médiéval (Semaine du goût) ;
Découverte de contes médiévaux (Lire en fête) ;
Participation au festival du film scolaire de Chartres ;
Enrichissement du fonds du CDI sur ce thème ;
Français : étude de la structure du conte, suivi de la rédaction du conte, travail sur
l'étymologie et le lexique, répétition du spectacle de fin d'année ;
Histoire-géographie : travail sur l'histoire du Moyen âge à partir des représentations des
mois dans les Très Riches Heures du Duc de Berry (vie quotidienne, paysans, guerres...) ;
Mathématiques : acquisition des bases de géométrie nécessaires à la création du manuscrit
enluminé ;
Information-Documentation : recherches sur l'histoire des Templiers, entre mythe et
réalité ; défi-lecture (élaboration de jeux en ligne : quiz, mots croisés...) ; expositions ;
Technologie : reprise des manuscrits pour les numériser et réaliser les affiches (PAO)
annonçant les Portes ouvertes ;
Arts plastiques : réalisation de blasons, de gargouilles sculptées, de costumes (6ème
) –
Construction d'une muraille de château-fort, de façades de maisons, écriture du titre du conte
sur un des murs de la salle avec les pochoirs créés en atelier calligraphie (5ème
) ;
Ateliers professionnels : réalisation de boucliers aux armes des grands maîtres templiers et
d'accessoires (armes, éléments d'armure...) par les élèves de formation qualifiante (PAR :
Peintre Applicateur de Revêtement ; SM : Serrurier-Métallier ; MF : Menuisier-Fabricant).
1.6. Autres informations
C’est un projet pluridisciplinaire, réunissant l'ensemble des secteurs de l'établissement (lingerie,
cuisine, professeurs d'enseignement général et professionnel, professeurs des écoles en charge de
l'internat), et concernant un public en grande difficulté scolaire, en particulier en ce qui concerne la
lecture, et qui a peu ou pas du tout accès à la culture tout en étant demandeur (Le chéquier CLARC,
commandé par la plupart de nos élèves, est très utilisé).
1.7. Avis du chef d’établissement
Initiative remarquable qui permettra de fédérer l'ensemble de la communauté éducative. Ce projet
est une réponse pédagogique et éducative pertinente pour lutter efficacement contre l'illettrisme qui
touche toutes les classes de la 6ème à la formation qualifiante. D'autre part, l'ouverture aux arts et à
la littérature est au cœur de nos missions, rappelées par la circulaire de 1995.
Cette action, qui rassemble tous les acteurs de l'établissement, s'inscrit totalement dans les
prérogatives ministérielles. J'apporte un soutien sans réserve à ce projet novateur, en espérant qu'il
soit soutenu et reconnu par nos autorités de tutelle.
2. Partenariat culturel
2.1. Nom des partenaires
Eric Montigny, calligraphe et enlumineur professionnel
Pascal Fauliot, auteur et conteur
Arthur Ténor, auteur
La Ligue de l'Enseignement-F.O.L. 28 a accompagné la mise en forme du projet, a effectué
la mise en lien avec les artistes intervenants et suivra le déroulement des ateliers
2.2. Collaboration envisagée
2.2. 1. Eric Montigny : Atelier calligraphie et enluminure : 24 heures (5ème
)
Présentation historique de notre système d’écriture
Nouvelle forme contemporaine d’une écriture gothicisante basée sur une textura Quadrata
Fabrication d’encre
Mise en Page médiévale avec tracé géométrique
Apprentissage de la fonction d’écriture décomposé sur le bras et non sur les doigts
Etude de la structure de la lettrine
Etude et apprentissage de la décoration de la marge avec la petite vigne
Conception de caractère de très grande taille en créant des pochoirs
Réalisation d’une page de livre par élève et assemblage d’un livre par élève avec la
découverte d’une reliure japonaise dite “écaille de tortue”
Annexe : C.V. d’Eric Montigny transmis à la région.
2.2.2. Pascal Fauliot : Atelier autour du conte : 24 heures (2 x12 heures, 6ème
et 5ème
)
Présentation du spectacle musical Perceval, la légende du Graal
Restitution du conte, découpage en épisodes, appropriation de l'histoire, réinvention,
reformulation du conte (en présence du conteur, avec un suivi en classe)
La réécriture du conte représente une quête, comme celle du Graal. Cette légende, du roman
de Chrétien de Troyes au Da Vinci Code, a suscité de nombreuses versions littéraires. Les
élèves s'identifieront au personnage de Perceval, « un ignorant mal dégrossi » (comme tout
adolescent) qui devient un grand chevalier
Répétitions, préparation du spectacle
Annexe : C.V. de Pascal Fauliot transmis à la région.
Annexe : Descriptif du spectacle Perceval.
2.2.3. Arthur Ténor : Correspondance et rencontre
Lecture du roman, réalisation de quiz et de jeux en ligne sur le roman
Correspondance électronique puis rencontre de l'écrivain sur une ½ journée
Annexe : C.V. d’Arthur Ténor transmis à la région.
2.3. Présentation au public
Aux cours des portes ouvertes de l'établissement, les élèves accueilleront le public, costumés en
Templiers (costumes confectionnés par leurs soins). L'établissement sera décoré aux couleurs du
Moyen Age. Ils présenteront leur manuscrit enluminé et les différentes réalisations de l'année (mur
de château et de maisons médiévales dans la salle d'arts plastiques, expositions sur l'histoire des
Templiers, photos prises aux cours des ateliers et pendant la rencontre avec l'auteur...) et diront leur
conte sur scène.
La salle d'Arts plastiques sera entièrement consacrée au projet, complètement transformée en décor
médiéval. Sur un des murs, le titre retenu pour le conte sera écrit avec les pochoirs réalisés au cours
de l'atelier calligraphie. L'écriture sera créée par les élèves à partir d'une écriture gothicisante.
2.4. Budget
DEPENSES RECETTES
Rémunérations des partenaires culturels Participation du Lycée
Arthur Ténor : 297,50 €
Eric Montigny : 1964,42 €
Pascal Fauliot : 2608 €
Frais de réalisation (location de matériel,
achats divers, droits d’auteurs…)
Achat de livres du défi-lecture : 380,35 €
Matériel nécessaire à la réalisation des
costumes : 821,90 €
Autres frais (préciser)
Visites ciblées sur le thème : 2357 €
2357 €
27,96 %
Subvention demandée à la Région Centre
(La subvention concerne les frais liés au projet et
ne prend pas en compte les dépenses
d’investissement et de valorisation budgétaire).
6072,17 €
72,04%
Autres subventions
TOTAL : 8429,17 € TOTAL : 8429,17 €
3. Actions
3.1. Atelier conte
Les élèves ont tout d’abord assisté au spectacle musical Perceval, le conte du Graal, de Pascal
Fauliot et Marc Anthony, le 2 décembre 2008.
Marc Anthony
Pascal Fauliot
3.1.1 Atelier d’écriture
Le premier atelier conte a été consacré à la mise en place du « plan » de l’histoire, afin de la
restituer au mieux, avec leurs mots. Les ateliers suivants ont été l’occasion de réécrire l’histoire,
seuls pour les 5èmes
, en binôme pour les 6èmes
. Les élèves devaient réfléchir au texte chez eux, puis le
retravaillaient en classe ou au C.D.I., avant de l’améliorer grâce aux conseils de M. Fauliot.
Aurélien et Alexandre lisent leur texte pour voir s’il y a
des éléments à corriger.
Dylan et Alexandre saisissent leur texte à l’ordinateur.
Rapidement, nous nous sommes rendu compte qu’il serait difficile de mener de front deux
spectacles, l’un avec les 5èmes
, l’autre avec les 6èmes
. La classe de 5ème
étant nettement plus à l’aise
avec l’exercice, nous avons décidé de recentrer les ateliers avec le conteur sur cette classe. Le texte
élaboré par les 6èmes
étant néanmoins de qualité, nous avons décidé de l’exploiter en tant que
scénario pour participer au festival du film scolaire de Chartres, en juin (cf. ci-dessous).
Annexe : texte des sixièmes.
Annexe : texte des cinquièmes.
3.1.2. Atelier d’oralisation
Hadémou s’entraîne à dire son texte avec le ton
Les élèves se sont entraînés lors de ces séances
à oraliser leur texte avec une gestuelle et un jeu
d’acteurs adaptés. Hormis l’entraînement à la
lecture, la confiance en soi, la prise de parole
devant un groupe, le respect, l’écoute… La
finalité de cet atelier était une représentation
théâtrale à la journée « Portes ouvertes ».
Annexe : film de l’entraînement des cinquièmes.
3.1.3. Spectacle des 5èmes
Le spectacle s’est donc déroulé le 29 mai 2009, au cours de l’opération « Portes ouvertes » de
l’établissement. Tous les élèves étaient costumés. Après avoir défilé en musique dans tout
l’établissement, chacun a joué son texte avec beaucoup de sérieux. Tous ont fait preuve d’un grand
respect du travail de groupe (passage dans l’ordre prévu sans avoir besoin de rappel, silence, écoute
attentive…). Il y a eu deux représentations dans la matinée : l’une à 10h15, l’autre à 11h30, chacune
devant un nombre impressionnant de spectateurs.
Les conteurs, félicités par M. Serge Sibel, inspecteur ASH
Les élèves costumés, durant le défilé
Annexe : film du spectacle le jour des portes ouvertes.
Annexe : film du spectacle devant le décor.
3.1.4. Festival du Film scolaire
Affiche du festival
Notre première idée était de filmer les élèves disant leur conte
devant le château pour réaliser notre film, mais le temps nous a
manqué pour être prêts à la date du 30 avril, les costumes et les
décors n’étant pas terminés. Nous avons donc choisi, sur une
idée de Mme Choiseau, de jouer la carte de la parodie : quitte à
« cafouiller », autant le faire vraiment, avec le maximum
d’humour. Notre film s’intitule donc Percevable et la disquête
du Graal : quel cafouillage ! (les fautes sont volontaires.)
Résumé : Le jeune Perceval est un gallois ignorant et
sauvageon. Un jour, il rencontre des chevaliers et décide d’en
devenir un. Ses aventures le mèneront de la cour du roi Arthur
au mystère du Graal.
Il s’agit d’une réécriture du conte « Perceval » de Chrétien de Troyes, avec un texte rigoureux, au
plus près de l’original, mais filmé sur le mode de la parodie de film d’animation, avec des jouets
d’enfants, faisant la part belle aux approximations, invraisemblances et anachronismes.
Alexandre s’essaye à la réalisation
Deverson met en place les décors
Notre film n’a malheureusement pas été sélectionné pour
le festival, et n’a donc pas été projeté à l’IUFM.
Cependant, lors de sa projection aux portes ouvertes, il a
rencontré un succès. certain
Annexe : « Percevable et la disquête du Graal : Quel cafouillage ! ».
3.4. Atelier calligraphie et enluminure
Le premier atelier a permis aux élèves de
découvrir la calligraphie : définition de la
calligraphie : art de former de belles lettres
(graphein = écrire et Kalaos = beauté) ;
démonstration d'écriture avec différents outils ;
aperçus de différents exemples réalisés par Eric
Montigny, réalisation d'encre de chine par les
élèves, premiers essais à la calligraphie.
M. Montigny présente différentes formes de calligraphie
aux élèves.
Par la suite, les élèves se mettaient en binômes, fabriquaient leur encre et se mettaient au travail.
Après avoir appris les lettres une par une, ils devaient écrire l’alphabet. Au bout de quelques
séances, ils ont commencé à écrire leur manuscrit, à partir du texte élaboré avec Pascal Fauliot.
Jérôme s’entraîne à l’alphabet Bilal fabrique de l’encre avec une pierre à encre et un bâton
Un atelier a été consacré à la découverte de l’enluminure. Les élèves ont donc dessiné au crayon à
papier une bordure avec des feuilles de vignes (vignette), en ajoutant successivement les tiges, les
motifs, les feuilles, les vrilles, puis les couleurs.
Le dernier atelier d’entraînement avant d’écrire le manuscrit définitif a été l’occasion de s’exercer à
plier des missives (au Moyen Age, il n’y avait pas d’enveloppe, les lettres étaient pliées puis
cachetées.
Guillaume s’essaye à l’enluminure
Clément s’applique
L’un des derniers ateliers a également permis de réaliser le texte de l’invitation aux « Portes
ouvertes » en calligraphie, afin de le scanner pour l’imprimer en plusieurs exemplaires.
Au cours du dernier atelier, les élèves ont réalisé des affiches annonçant leurs productions, qu’ils
ont posées dans le couloir le jour de l’opération « Portes ouvertes ». Ils ont également reçu un
diplôme validant leurs acquis tout au long des ateliers.
Annexe : manuscrit des cinquièmes.
Annexe : Diplôme reçu par les cinquièmes.
Annexe : diaporama de l’atelier calligraphie.
Annexe : film de l’atelier calligraphie.
Annexe : Invitations.
Annexe : Affiche annonçant l’opération « Portes ouvertes »
3.5. Réalisation des costumes des chevaliers templiers
Pendant les cours d’arts visuels de Mme Lurienne et durant certains de ses ateliers éducatifs du soir,
les élèves de 6ème
, et quelques 5èmes
le soir, ont réalisé les boucliers, les bliauds (chasubles), les
heaumes (casques), les ceintures et les bourses.
3.5.1. Réalisation des boucliers :
Avant de réaliser les boucliers, nous avons étudié les blasons en abordant quelques notions
héraldiques. Nous avons ainsi étudié les deux types de blasons : Le blason personnel : propre à une
personne ou à une famille ; le blason collectif : symbole porté par tous les membres d'un ordre
religieux ou d'une confrérie comme celui des templiers.
Puis nous avons abordé le rôle des blasons : ce n'était pas par souci d'esthétisme que les armoiries
étaient affichées sur les boucliers, les étendards ou les bliauds portés sur une armure, mais tout
simplement pour être reconnu. Il ne fallait pas perdre de vue qu'une fois les visières baissées et dans
le tourbillon d'une bataille, il était très difficile de savoir qui était à l'autre bout de l'épée. C'était
donc par souci de reconnaissance que les blasons étaient créés.
Nous avons également étudié la règle et les symboles des couleurs, ceux des meubles des blasons,
ainsi que le vocabulaire héraldique. Chaque élève a réalisé son propre blason avec les meubles et les
couleurs de son choix pour se représenter. Ensuite il l'a présenté au groupe en utilisant le
vocabulaire héraldique approprié.
Malgré quelques difficultés de mémorisation du vocabulaire héraldique, les élèves ont dans
l'ensemble bien intégré cette nouvelle science. La découverte du blason de leur ville, du
département, de la région...a été une ouverture culturelle très enrichissante.
Après toute cette étude nous avons travaillé le blason de l'ordre du Temple. Puis nous avons
fabriqué les boucliers de la façon suivante : cartonnage renforcé du bouclier ; gabarit du meuble ;
reproduction ; peinture ; fixation des sangles.
Travailler avec de la peinture acrylique sur un grand support avec des tracés précis a été difficile
pour certains élèves. La peur de dépasser, de rater leur réalisation, nous a obligé à travailler en petits
groupes, afin que chacun soit dans un climat de confiance propice à la réussite.
3.5.2. Réalisation des bliauds (chasubles) :
Chaque élève disposait d'une chasuble préalablement découpée dans des draps blancs usagés qu’ils
avaient eux-mêmes apportés. Tous ont dessiné et découpé la croix des templiers dans de la feutrine
rouge.
Ensuite, le travail de couture réalisé en classe et le mercredi après-midi a duré plusieurs semaines.
L'infirmière s'est jointe régulièrement à notre groupe avec sa machine à coudre pour les ourlets, la
couture des côtés... Son intervention a été très utile et a passionné nos élèves.
Jérôme s’applique à faire ses points
Mme Hurault explique à Jérôme, Alexandre et Brice le
fonctionnement de sa machine à coudre
Cette activité inhabituelle pour nos élèves n'a pas été simple au départ : « c'était un travail de
fille ». Après leur avoir expliqué que les plus grands couturiers étaient des hommes, ils ont de bon
cœur décidé de se prendre au jeu de la couture et ont réalisé leurs bliauds avec un grand plaisir.
Toutes les chasubles étaient terminées pour les portes ouvertes et chacun était fier de s'exhiber dans
un costume qu'il avait lui-même cousu. De plus, certains étaient contents d'apprendre les rudiments
de la couture car « cela pouvait toujours leur servir un jour ». La persévérance et la volonté de
chacun a permis l'obtention d'un résultat harmonieux.
3.5.3. Réalisation des épées :
Les élèves ont fabriqué des épées en carton, selon les étapes suivantes : dessin ; découpe (cutter,
scie...) ; cartonnage renforcé ; peinture (argent, or...) ; décor (corde, cuir...).
L'utilisation d'outils inhabituels et de nouveaux matériaux divers mis à la disposition a permis aux
élèves de prendre des initiatives créatives tout en respectant les consignes de sécurité.
3.5.4. Réalisation des bourses et ceintures :
Les élèves ont tout d’abord découpé les ceintures puis fabriqué les bourses. Chaque élève a tracé un
cercle dans un morceau de cuir synthétique, l'a ensuite découpé et a positionné les trous à perforer
pour passer la lanière qui sera fixée à la ceinture.
La persévérance des élèves à utiliser l'emporte pièce ou « trouyoteuse » (perforatrice à cuir) comme
les cordonniers ou les bourreliers était assez étonnantes. Ils ont constaté que ces métiers étaient
difficiles. Certains ont préféré la perforatrice de la classe plus facile à utiliser mais beaucoup moins
précise. Au final, le travail de chacun a été réalisé avec beaucoup de soin.
Après plusieurs mois de travail les 26 chevaliers templiers étaient présents le jour des portes
ouvertes. Tous étaient fiers de porter et de défiler avec l'équipement complet des templiers.
Quelques écus remplissaient leurs bourses.
Annexe : diaporama de la fabrication des costumes
Annexe : diaporama des portes ouvertes
Annexe : film du défilé en costumes
3.6. Le château-fort
Réalisation des tours
Tout au long de l’année, durant les cours d’arts
plastiques de M. Muniz, les 5èmes
ont réalisé un
magnifique château qui recouvre deux murs de la
salle d’arts plastiques. Dès qu’ils le pouvaient, les
6èmes
et certains 4èmes
venaient proposer leur aide à
M. Muniz, qui souvent était présent sur son temps
libre. Ce sont les élèves qui ont effectué toute la
réalisation, sous la supervision de leur enseignant.
Gaétan découpe une archère (meurtrière)
À l’aide de carton « medium », ils ont fabriqué les
tours du donjon et celles qui soutiennent le pont-
levis. Puis, ils ont découpé les créneaux et les
archères à la scie circulaire. L’étape suivante
consistait à découper des pavés dans des cartons
récupérés en début d’année, puis à les coller sur les
tours. Puis parfaire leur chef d’œuvre, ils l’ont peint
au pistolet à peinture.
Pose des premières pierres Résultat final après peinture au pistolet
À la demande des élèves, le pont-levis, qui n’était pas prévu au départ, a été rajouté sur les plans.
Les élèves n’ont donc pas fait les façades de maisons médiévales initialement prévues, par manque
de temps et de place dans la salle.
Annexe : diaporama de la réalisation du château
3.7. Défi lecture
Nous devions lire trois romans, en même temps que l’EREA Eric Tabarly de Châteauroux avec qui
nous faisions ce type de projet depuis 4 ans, mais ce dernier a décliné cette année notre proposition.
Notre défi lecture des 6èmes
s’est donc déroulé le groupe A contre le groupe B, sans notion de niveau
de lecture, puisque les groupes étaient composés selon les binômes formés pour la réécriture de
Perceval.
3.7.1. Le dernier des Templiers
Nous avons commencé l’année scolaire en lisant le dernier des Templiers, d’Arthur Ténor. Ce livre
est une lecture ambitieuse pour des élèves ayant des niveaux de lecture assez peu élevés, en regard
du lexique difficile, composé de beaucoup de mots spécifiques au Moyen Age. Nous avons ainsi
passé beaucoup plus de temps que prévu sur ce roman, car il fallait souvent s’arrêter pour en définir
les mots.
Ce roman a permis d’introduire l’histoire des Templiers, puisqu’il débute par la mort de jacques de
Molay sur le bûcher. Les élèves ont été particulièrement impressionnés par la description du marché
parisien en 1314, notamment la partie où une femme verse des eaux usées par la fenêtre du premier
étage, en criant « gare à l’eau ».
Annexe : résumé du roman et évaluations
Annexe : les jeux en ligne sur le roman
3.7.2. Rencontre avec Arthur Ténor
Arthur Ténor, contacté par l’intermédiaire de la FOL, et que nous avions rencontré au salon du livre
jeunesse de Montreuil en journée professionnelle, a été enthousiasmé par le projet que nous lui
avions envoyé par courriel. Il est venu rencontrer les élèves le 16 mars, dans leur classe, et les a
tenus en haleine pendant deux heures.
Aurélien attend pour poser sa question tandis
qu’Alexandre observe l’illustration d’un des romans de
l’auteur
Arthur Ténor a notamment expliqué la genèse du Dernier
des Templiers.
Nous avions passé énormément de temps à lire son roman et les élèves avaient préparé leurs
questions avec beaucoup de sérieux. Ces questions étaient surtout d’ordre pratique : « combien de
temps vous faut-il pour écrire un livre, dans quelle pièce écrivez-vous, qu’y a-t-il dans votre
bibliothèque, combien gagne un auteur… ».
La presse locale était présente afin de relater l’événement, ce qui a beaucoup ému les élèves, déjà
très impressionnés par la venue « du monsieur qui a écrit le livre ».
Annexe : Vidéo de la rencontre avec l’auteur
Annexe : Dédicace
Annexe : Article de presse relatant la rencontre
3.7.3. Le secret du Templier
Ce roman était moins difficile que le précédent, et nous sommes passés plus rapidement sur les
passages expliquant l’histoire des Templiers, car ces notions avaient été vues dans le premier
roman, en cours d’histoire-géographie, et repris entre-temps au cours des visites, notamment celle
de la commanderie d’Arville.
Annexe : résumé du roman et évaluations
Par manque de temps surtout suite à des contraintes extérieures (intempéries, report de dates pour
certaines visites, changements d’emploi du temps pour faire venir les intervenants), nous n’avons
pas pu lire le troisième roman prévu : La croisade de la liberté, de Bertrand Solet.
3.7.4. Prolongement de la lecture en classe
Ci-dessous le bilan de Mme Lescure, professeur des écoles spécialisée, qui prend en charge une
heure par semaine la classe de 6ème et qui les a aidés dans la lecture des romans.
Depuis 3 ans, que j'enseigne à l'E.R.E.A. François Truffaut, une heure de mon emploi du temps est
consacrée aux 6èmes. Cette heure est très difficile : enseignante auprès des Formations Qualifiantes,
j'éprouve des peines à m'adresser à un public plus jeune. Au début de l'année scolaire, ces élèves
m'appelaient maîtresse et étaient très dépendants alors qu'a contrario les élèves dont j'ai la charge à
plein temps sont « autonomes » et ont un rapport avec moi du type lycéens-prof. Il a fallu que je
m'adapte au rythme de ces élèves, à leurs problématiques très différentes des adolescents et cela
peut s'avérer tout autant motivant que déstabilisant.
Seulement une heure par semaine avec un enseignant que les 6èmes ne connaissent pas et au second
étage du bâtiment d'enseignement général où ils ne vont pratiquement jamais. Ces paramètres sont
importants. Il est très compliqué dans ce cas de les intéresser, de les motiver et surtout de les
encadrer. C'est une heure de cours qui me met mal à l'aise car je me sens étrangère à leurs attentes.
Que faire en une heure de cours ? Quels peuvent être mes objectifs ?
De plus, je n'ai pas tous les élèves étant donné que certains d'entre eux à tour de rôle ont un cours de
soutien de français avec leur enseignante référente : Madame Choiseau. Il est compliqué d'entamer
un quelconque suivi pédagogique et relationnel.
Au début de l'année scolaire, je voulais participer humblement au projet templiers initié par mes
collègues en utilisant cette heure à bon escient. J'ai pensé créer une ouverture culturelle par le biais
de la musique médiévale. Étant musicienne et ayant suivi des cours d'Histoire de la Musique cela
me semblait envisageable. Mais voilà, je me suis trouvée confrontée à des soucis :
L'effectif des élèves est trop conséquent pour pratiquer une écoute musicale. Il est très difficile
d'obtenir une ambiance de classe adaptée à ce type d'enseignement. Le calme est un préalable
indispensable à l'écoute attentive et active d'œuvres musicales. Or, je n'ai pu atteindre cet objectif.
De plus, j'ai du utiliser les sanctions pour préserver un minimum de silence et cela n'a pas permis
aux élèves ou à moi-même d'être ouverts à cette activité.
Il m'était impossible de pratiquer la musique. En effet, je voulais juste centrer l'activité sur l'écoute
et l'analyse d'œuvres médiévales. Or, les élèves voulaient jouer des instruments ou plutôt comme ils
me l'ont dit « taper sur des machins ». Nous nous sommes retrouvés face à une incompréhension
commune.
Je pense également que suite à ce manque d'investissement des élèves, je me suis moi-même
désinvestie et j'ai perdu ma motivation initiale.
J'ai décidé d'arrêter cette activité aux vacances de février et j'ai continué le projet templiers dans le
cadre du défi lecture organisé par Madame Abiven. L'objectif était que les élèves lisent le livre Le
dernier des templiers en classe en vue d'une rencontre avec l'auteur.
Je me suis dit que si nous faisions une lecture à haute voix d'un texte d'aventure sans théâtralisation,
j'allais me retrouver avec une classe agitée. J'ai donc décidé de théâtraliser les scènes en choisissant
bien évidemment les leaders de classe dans les scènes de combat dans le but qu'ils prennent les rôles
de vainqueurs mais aussi de vaincus. Cela a amené à une fabuleuse heure de cours très vivante avec
des rires, des cascades et des conseils avisés d'élèves plus discrets à l'égard de leurs camarades
timorés.
3.8. Découverte du patrimoine culturel
3.8.1. Les gargouilles de la cathédrale de Chartres
Cette visite thématique était organisée par le centre international du vitrail de Chartres. Il s’agissait
de retrouver, à travers les gargouilles et les vitraux de la cathédrale, les représentations du diable.
C’était notre toute première visite sur le thème des Templiers et du Moyen Age.
L’imaginaire du Moyen Age était assez simple :
il y avait le domaine de Dieu, au ciel, et celui du
diable, sous terre, en enfer. Les gargouilles,
elles, sont coincées entre le ciel et la terre. Les
gens avaient peur de beaucoup de choses,
surtout de ce qu’ils ne connaissaient pas, et de
ce qui vivait la nuit, qu’ils associaient au diable.
Au Moyen Age, les prêtres essayaient de faire
Une gargouille sur la façade de la cathédrale
Des démons représentés sous les pieds d’un saint.
peur aux gens, en les menaçant d’aller en enfer
s’ils n’allaient pas à l’église par exemple.
La plupart des gens n’allaient pas à l’école, ils
s’instruisaient en regardant les vitraux et les
sculptures à l’intérieur et à l’extérieur de la
cathédrale. Les gargouilles et les vitraux nous
rappellent comment les gens du Moyen Age
voyaient le diable.
Toutes les statues de la cathédrale de Chartres étaient peintes. La couleur du diable était le vert. Il
était souvent représenté sous la forme d’un être mi-homme, mi-animal, ou un mélange de plusieurs
animaux.
Les gargouilles ont aussi une utilité : elles servent à éviter que l’eau de pluie ne coule sur les murs
de la cathédrale.
Cette visite a dans l’ensemble intéressé les élèves qui s’efforçaient de repérer les statues et les
éléments des vitraux représentant les démons. Nous avons eu ce jour-là à faire face à des résistances
de certains élèves qui ne voulaient pas entrer dans le monument, sous prétexte qu’il s’agit
également d’un lieu de culte.
Annexe : film de la visite
3.8.2. Le château de Nogent-le-Rotrou
Le château Saint-Jean, à Nogent-le-Rotrou, a été
construit par Rotrou Ier, pendant la seconde
moitié du Xème
siècle. Son successeur a fait
construire dans les années 1020 le donjon en
pierre.
Dans un premier temps, nous avons participé à
l’atelier « aux armoiries » de Gwénaëlle
Hamelin. Après un historique de l’héraldisme,
nous avons évoqué les 7 émaux (couleurs) des
blasons, les pièces et les partitions (figures
géométriques), les meubles (bestiaire et figures
qu’on trouve sur les blasons, et la façon de lire
un blason, à la manière d’un héraut d’armes.
Les élèves ont ensuite réalisé leurs propres
armoiries en suivant les règles évoquées
précédemment. L’historienne a bien su faire
partager sa passion aux élèves qui ont bien
adhéré à l’exercice et réalisé de très beaux
blasons exposés en classe aux portes ouvertes.
Les élèves s’appliquent à réaliser leurs armoiries
La façade du château
Cet atelier faisait écho au travail proposé en classe par Mme Lurienne, lors de la fabrication des
boucliers.
Après une pause déjeuner bien méritée à l’étang de Margon, nous avons effectué la visite guidée du
château, en évoquant le vocabulaire spécifique du château-fort (créneau, archère…) et les moyens
de défense contre les ennemis éventuels : situation géographique, armes, machines de guerre…
Annexe : diaporama de la visite
Annexe : film de la visite
3.8.3. La commanderie templière d’Arville
Cette commanderie, la mieux conservée de France, a été fondée par les Templiers au début du
XIIème
siècle. Elle a toujours été habitée, et les bâtiments ont subi beaucoup de transformations au
cours des siècles.
Entrée de la commanderie
Dans un premier temps, nous avons
effectué la visite guidée de la
commanderie et des différents
bâtiments : pigeonnier, grange,
boulangerie, église. Cette fois, cela
n’a posé problème à aucun élève
d’entrer dans cette église du XIIème
siècle.
En effet, après avoir discuté longuement en classe de la
tolérance prônée par les Templiers envers les différentes
religions, ils sont parvenus à faire la part des choses et à
prendre le recul nécessaire pour apprécier l’architecture du
lieu. Ils ont fort judicieusement remarqué que cette église est
différente des églises chrétiennes car il n’y a pas de bas-
côtés : elle n’est pas en forme de croix.
Ensuite, nous avons visité le musée qui relate l’histoire des
Templiers, et leur rôle au cours des croisades. Cela a été
l’occasion pour les élèves de concrétiser les notions vues en
classe. église de la commanderie
Ce que les Templiers ont apporté au monde occidental à la suite des
croisades : ci-dessus, le jeu d’échec, mais ils sont également à l’origine
de progrès en mathématiques, en médecine, en navigation… au contact
des musulmans.
L’équipement d’un chevalier du Temple
L’après-midi a été consacré à l’activité « chasse au trésor des Templiers ». Il s’agissait de réinvestir
les indications du guide en parcourant à nouveau la commanderie et le musée munis d’un
questionnaire : « La légende raconte que les Templiers auraient caché un fabuleux trésor avant leur
arrestation, à vous de le retrouver, en vous aidant de la lettre mystérieuse laissée par Jacques de
Molay… »
Les élèves étaient par groupes de cinq ou six, accompagnés d’un adulte. À chaque étape, le maître
du jeu (l’adulte) donne des mots à placer dans un mots-croisés, lorsque les élèves ont correctement
répondu aux questions. Lorsque toute la grille de mots-croisés est remplie, des lettres numérotées
donnent une phrase qui indique l’emplacement du trésor.
Les élèves gagnent à la fin un diplôme délivré par le commandeur Guillaume d’Arville, un marque-
page et un porte-clés.
Annexe : diaporama de la visite
Annexe : film de la visite
Annexe : diplôme reçu à la commanderie
3.8.4. Les chevaliers à travers les vitraux de la cathédrale
Vitrail de la vie de Charlemagne (1225)
La prise de Pampelune (écho de la
croisade contre les Albigeois en 1213)
Source : http://www.vitraux-chartres.fr/
© éditions Gaug, et Henri Gaud
Cette visite était organisée par le diocèse de Chartres,
responsable des visites guidées. Nous nous sommes d’abord
rendus dans une salle afin de découvrir un diaporama des
vitraux de la cathédrale, sur grand écran, ce qui est beaucoup
plus confortable que d’essayer de les distinguer dans la
cathédrale. Il s’agissait de repérer les caractéristiques des
chevaliers représentés sur les vitraux (armes, équipement,
scènes de batailles…) à travers deux vitraux : celui de la vie de
Charlemagne et celui de Saint Julien l’Hospitalier.
Il s’est avéré que les élèves connaissaient énormément de
choses sur la vie des chevaliers, et maîtrisaient parfaitement le
vocabulaire spécifique de ce thème, étudié en cours de
français. Ils se sont montrés extrêmement pertinents dans leurs
réponses.
Le vitrail de Saint Julien l’Hospitalier illustre l’histoire de
saint Julien, qui, poussé par la fatalité, tue ses parents.
Pour faire pénitence, il devient chevalier, part en croisade,
et devient « hospitalier ».
Malgré le caractère religieux de cette histoire, les élèves
ont su prendre le recul nécessaire à sa compréhension.
Pour clôturer la visite, nous sommes allés voir les vitraux
« en vrai » dans la cathédrale. Les élèves ont alors assailli
notre guide de questions, toutes très pertinentes. À la fin de
la visite, ils ont été félicités par cette dernière pour leur
enthousiasme et l’intérêt porté à son exposé.
Vie de Saint Julien l’Hospitalier (1215-1225)
Julien part en croisade
Source : http://www.vitraux-chartres.fr/ ©
éditions Gaug, et Henri Gaud
3.8.5. Le musée du Moyen Age de Cluny
Cette visite a été reportée en juin car notre calendrier, bouleversé par deux semaines d’intempéries,
était déjà surchargé. Pour terminer notre périple au cœur du Moyen Age, nous sommes donc allés
au musée de Cluny, à Paris.
Un manuscrit enluminé
Les élèves ont vraiment apprécié cette journée
qui parachevait le projet templiers. Cela a été
pour eux l’occasion de montrer tout ce qu’ils
avaient retenu sur le thème des chevaliers, au
cours de la visite guidée sur ce thème.
Les 5èmes
ont impressionné la guide en arrivant à
déchiffrer l’écriture gothique au bas d’une
tapisserie.
Les élèves repèrent la représentation des gestes sur une
tapisserie relatant la vie de Saint Etienne
Les garçons ont été fascinés par la finesse des
détails des manuscrits d’époque, et étaient fiers
de constater que l’enluminure de l’un d’entre
eux (photo ci-dessus) ressemblait beaucoup à
celle que leur a fait faire M. Montigny.
La visite s’est poursuivie pour les 6ème
par une
initiation à la calligraphie dans l’atelier
scriptorium, tandis que leurs camarades
suivaient un atelier de mise en image.
Il s’agissait d’abord de repérer les gestes représentés sur les tapisseries et les tableaux. Puisque très
peu de gens au Moyen Age savaient lire, il fallait qu’ils puissent comprendre immédiatement
l’histoire racontée par l’œuvre d’art.
Après avoir mimé les gestes sacrés et profanes, nous avons parcouru le musée à la recherche de
leurs représentation. Puis, de retour à l’atelier, les élèves ont réalisé un retable en découpant et
collant dans l’ordre les illustrations de la vie de Saint Martin.
Ils se sont montrés très intéressés, et notre guide a toujours essayé de faire le parallèle entre le
christianisme, l’islam et le judaïsme, en dégageant les points communs et les différences. Ils sont
bien parvenus à distinguer l’hagiographie de la légende et ont montré qu’ils connaissaient beaucoup
de choses sur ces trois religions.
Annexe : diaporama de la visite
3.9. La semaine du goût
La semaine du goût a eu lieu du 13 au 19
octobre 2008. Le mardi 14 octobre, en
collaboration avec Dominique Hurault, une des
infirmières de l'établissement, nous avons
organisé un goûter centré sur le thème du
Moyen Âge, et plus précisément sur l'apport des
Templiers dans le domaine de la nourriture, de
l'agriculture, de l'importation des épices.
Par groupe de 5, les 25 élèves de 6ème
et 5ème
ont
Atelier odorat
découvert successivement les 5 ateliers
proposés, avec une rotation toutes les 15 mn. À
la fin de la séance, tous se sont retrouvés autour
de la table pour partager les crêpes et les
gâteaux préparés à l'atelier cuisine.
Les 5 ateliers :
Cuisine : Réalisation de crêpes et de
« doigts de fée ». Atelier cuisine
Goût : Goûter et reconnaître les saveurs (salé, sucré, acide, amer) et identifier l'endroit où
on les sent sur la langue.
Toucher et Vue : Découvrir, goûter et reconnaître les farines, céréales, aromates utilisés au
temps des Templiers.
Odorat : Reconnaître, sentir les épices utilisées au Moyen Âge et les replacer sur le
planisphère selon leur origine.
Exposition : Découvrir l'histoire des épices au Moyen Âge, définir le sens du goût et le rôle
de la langue et répondre à des questions (rallye).
Annexe : exposition sur le thème des épices au temps des Templiers
Annexe : rallye réalisé sur l'exposition
Annexe : recette des doigts de fée
Annexe : diaporama de la semaine du goût
Sources :
Recette des doigts de fée : Le Moyen Age insolite (http://www.crapaudine.com/doigts-de-fees.asp)
Les épices au temps des Templiers : Médiéval et Moyen Age, compagnie des Flambeaux de l'Allan
(http://www.flambeauxallan.over-blog.com/article-3773581.html ; http://www.medieval-moyen-
age.net/article-3732126.html)
Wikipedia pour les images
3.10. Prolongements
3.10.1. Étude des Très Riches heures du Duc de Berry
Les très riches heures du Duc de Berry a servi de support pour étudier le Moyen Age. Dans un
premier temps, nous avons cherché à le définir. C'est un calendrier illustré du XVème siècle, écrit
par des moines. Chaque mois, nous étudiions le mois du calendrier correspondant, et un détail de
l'image servait de prétexte à l'étude approfondie d'un thème (les paysans, les chevaliers, etc....).
Par la suite, les élèves ont réalisé leur propre calendrier, chacun choisissant un mois, et l'illustrant à
la manière des très riches heures.
Les élèves ont eu recours à la géométrie (réalisation de figures géométriques, découpage d'un demi-
cercle en 28, 30 ou 31, utilisation du rapporteur) avant de disposer les images dans l'espace, de
rechercher une illustration actuelle en rapport avec le mois choisi, de coller les différents éléments
et de peindre leur illustration.
Ce livre a véritablement été étudié en profondeur, jusqu'aux signes astrologiques représentés, et à la
différence de représentation du jour et de la nuit, selon les saisons.
Annexe : page du mois de mai du calendrier réalisé par les élèves de cinquième.
3.10.2. Lire en fête
Pendant l’opération Lire en fête du mois d’octobre, les élèves de 6ème
et de 5ème
ont lu en cours de
français et au CDI, des contes médiévaux, et des épisodes relatifs à la Table ronde, au roi Arthur et
au Graal, en prévision du spectacle qui aurait lieu quelques semaines plus tard.
3.10.3. Les blasons réalisés par les formations qualifiantes première année
Les élèves inscrits en première année de
formation qualifiante ont été très contents
d’apporter leur contribution au projet templiers.
Sous la direction de leur enseignante, Mme
Casolari-Duché, ils ont réalisé tous les blasons
des grands maîtres templiers, et deux blasons à
croix pattée, afin de décorer la classe de
français/histoire-géographie. Les premiers blasons, utilisés comme décor le jour du
spectacle « Perceval » (cf. plus haut)
Les armes et éléments d’armure n’ont pu être réalisés dans les autres formations qualifiantes, en
raison du calendrier chargé, entre le CCF, les cours de SST et les stages, calendrier déjà mis à mal
par deux semaines d’intempéries qui ont perturbé les transports de nos élèves internes et annulé de
nombreux cours qu’il a fallu rattraper.
3.10.4. Sculpture de gargouilles en cours d’Arts visuels
Une gargouille
Pour préparer la visite sur ce thème à la cathédrale
de Chartres, les élèves ont d’abord étudié ce qu’est
une gargouille avec Mme Lurienne. Après la
visite, toujours avec leur enseignante, les élèves de
6ème
et 5ème
ont réalisé leur propre gargouille en
argile.
3.10.5. Atelier pyrogravure : les métiers du Moyen Age
L'atelier éducatif « pyrogravure », pris en
charge par M. Muniz, a été l'occasion de
rester dans le thème médiéval, avec des
gravures représentant les métiers du Moyen
Age. Cet atelier rencontre toujours un franc
succès chez les élèves.
Damien s’applique pour réaliser son dessin
4. Bilan
4.1. Le nombre et le niveau des élèves ayant participé au projet
26 élèves ont été directement concernés par ce projet, soit les classes de 6ème
et de 5ème
. Les 6 élèves
de première année de formation qualifiante PAR (peintre applicateur de revêtement) ont participé
au projet au premier trimestre en réalisant des blasons. Ponctuellement, des élèves de 3ème
et de 4ème
venaient aider leurs camarades pour la fabrication du château.
Le jour des Portes ouvertes, tous les élèves de l'établissement ont assisté au défilé des élèves
costumés. Les enseignants responsables du projet étaient également déguisés. Indirectement, on
peut dire que tous les élèves de l'établissement étaient concernés, soit 100 élèves environ.
4.2. Les résultats obtenus par rapport aux effets attendus. Les objectifs du projet sont-ils
atteints ?
4.2.1. Enrichissement du dictionnaire mental.
Le travail sur l'étymologie a permis aux élèves de comprendre le sens de mots spécifiques au
Moyen Age, qu'ils ont réinvestis lors de séances de travail en classe, et lors des visites de la
cathédrale, du château, de la commanderie et du musée du Moyen Age.
Ils ont également développé le vocabulaire lié au monde agricole en établissant une comparaison
entre les paysans du Moyen Age et ceux d'aujourd'hui.
Dans le même temps, ils ont acquis des notions d'histoire au cours de l'étude très complète du
Moyen Age et des recherches effectuées, notamment en ce qui concerne les Templiers, et les trois
ordres existant au Moyen Age.
4.2.2. Amélioration des compétences de lecteur et de scripteur
Le fait d'avoir écrit leur propre texte a permis aux élèves d'améliorer ces deux compétences : écrire
aide à lire. Les nombreuses recherches dans le dictionnaire et le dictionnaire des synonymes afin
d'améliorer leur conte et de comprendre les romans lus en classe leur a permis non seulement
d'enrichir leur dictionnaire mental, mais également de devenir meilleurs lecteurs : plus le
dictionnaire mental est riche, plus la compréhension du lecteur s'affine.
Au cours des séances de calligraphie, ils ont réappris le geste graphique afin d'améliorer la qualité
de leur manuscrit; En conséquence, la qualité de leurs copies s'en est trouvée grandement améliorée,
ce qui permet aussi de mieux se relire.
4.2.3. Développement de l'imaginaire
L'imagination a surtout été travaillée en 6ème au cours de l'élaboration du scénario du film. Les
élèves ont dû s'approprier le récit afin de le réinventer, le détourner. Nous avons travaillé
l'imaginaire dans la découverte d'un monde fantastique. Les 5èmes, quant à eux, sont restés fidèles
au texte afin de le restituer à l'oral; leur travail s'est focalisé surtout sur l'interprétation, la
théâtralisation de leur texte.
4.2.4. Amélioration de la confiance en soi
Être capable de réécrire un texte entendu a entraîné la revalorisation et la reconstruction de ces
élèves en échec face à l'écrit, cet univers méconnu d'eux.
Lire à haute voix devant un public adulte, inconnu et dont ils ne savent à quoi s'attendre, oser être
costumé constituait une authentique prise de risque pour des adolescents attachés à leur apparence.
4.2.5. Construction de repères
Des passerelles ont été créées entre différentes disciplines, notamment entre le français et l'histoire,
en établissant un parallèle entre l'histoire des Templiers et l'intrigue des romans lus au CDI. Ces
points d'ancrage étaient importants afin de se repérer dans l'espace et dans le temps. Les
mathématiques ont été utilisées en cours d'arts visuels, au moment de la construction du château et
de l'élaboration des « très riches heures » de la classe.
Les différentes visites effectuées ont permis aux élèves de différencier l'imaginaire du réel.
4.2.6. Acculturation, découverte de l'héritage du passé.
Découvrir le patrimoine culturel à proximité et apprendre à le respecter a permis de créer des liens
concrets entre ce qui était étudié en cours d'histoire et les monuments du passé.
Tous ont découvert une littérature, classique, qu'ils ne connaissaient pas, et des récits qui
appartiennent à notre culture commune, à notre patrimoine littéraire.
4.2.7. Tolérance, respect de l’autre
Les élèves ont appris à respecter la parole de l'autre pour leur spectacle, à s'écouter, à s'entraider
pour la lecture de leur texte.
Au départ, certains élèves refusaient d'entrer dans la cathédrale, de porter une croix pattée ou même
de la coudre sur le bliaud. Après avoir étudié l'histoire des Templiers et des croisades, avoir
découvert leurs principes de tolérance envers les religions, les élèves ont petit à petit pris de la
distance, et fait la part des choses entre ce qui concerne l'art et ce qui relève de la religion. Ils ont
appris énormément sur les religions des uns et des autres, et appris à les respecter. Rapidement, ils
ont été capables d'apprécier la beauté des sculptures, de l'architecture, en dehors de toute
considération religieuse. La seconde visite de la cathédrale nous a ainsi fait découvrir des élèves
plus mûrs, sensibles à l'art et curieux de tout.
Ce projet nous a permis de combattre les préjugés et les intolérances basés sur la religion, d'ouvrir
les esprits des élèves, quels qu'ils soient, car ils ont appris à respecter tant l'art chrétien que les
musulmans, à l'instar des Templiers.
4.3. L’analyse des séances de travail avec le(s) artiste(s) : points forts, points faibles
4.3.1. Calligraphie
M. Montigny est quelqu'un de très compétent, très pédagogue, qui avait un grand respect pour nos
élèves. Les séances de calligraphie étaient très appliquées, avec des élèves extrêmement motivés qui
dès le départ ont été subjugués par le talent du calligraphe. Les séances étaient extraordinairement
calmes, avec ces élèves pourtant en rupture avec l'écrit, qui ont redécouvert avec M. Montigny le
geste graphique avec plaisir et sérieux. Nos élèves d'EREA, réputés difficiles et turbulents, se sont
transformés à son contact en classe modèle. Certains se sont d'ailleurs montrés rapidement doués
dans cet apprentissage. Tous se sont trouvés revalorisés en tant que scripteurs.
Le seul bémol a été la mauvaise volonté de nos deux élèves gauchers, malgré tous les efforts
déployés par M. Montigny pour adapter ses séances à leur particularité (changement de position de
plume, puis d'alphabet).
4.3.2. Rencontre avec un auteur
Arthur Ténor est quelqu'un de passionné qui a su adapter sa réflexion et son langage à notre public,
et qui a captivé les élèves pendant deux heures. Les élèves ont été enthousiastes au-delà de toutes
nos prévisions à la suite de cette rencontre. En sortant de la classe, ils n'ont eu de cesse d'en raconter
les moindres détails à leurs enseignants et à l'administration. Le soir même, ils ont insisté auprès des
professeurs éducateurs pour qu'ils les aident à terminer les deux chapitres qui leur restaient à lire
afin de savoir la fin de l'histoire. Lorsqu'on a commencé le second roman, ils ont été déçus qu’on
n’en rencontre pas l'auteur.
4.3.3. Ateliers « conte » et « oralisation »
Pascal Fauliot a été très pertinent tout au long de la phase de réécriture du conte, et dispensait
conseils et astuces aux élèves qui avaient travaillé leur texte entre-temps. Pendant les séances
d'oralisation, il proposait aux élèves une gestuelle adaptée au texte, et les faisait répéter leur texte
jusqu'à ce que le ton lui convienne. Peu habitués à jouer la comédie, les élèves avaient souvent du
mal à saisir les différences d'interprétation proposées.
Son point faible est indubitablement la ponctualité. Les séances se trouvaient écourtées de 20
minutes chacune en raison de son retard qu'on ne pouvait rattraper car les élèves avaient un autre
cours après. De plus ces retards à répétitions les mettaient dans un état d'agitation peu propice à la
concentration, et les désistements n'ont pas permis un entraînement régulier pour le spectacle.
4.4. Le déroulement de la présentation publique du projet par les élèves. Préciser notamment
la date et le lieu de la manifestation ainsi que le nombre de lycéens touchés par l’événement.
Tous les élèves de l'établissement, de nombreux parents d'élèves, des élus, nos autorités de tutelle,
les voisins de l'établissement, ainsi que tous ceux qui ont vu les affiches placardées aux alentours, et
tous les personnels et bénévoles qui de près ou de loin ont participé au projet, ont assisté le vendredi
29 mai aux portes ouvertes, qui fut l'occasion de regrouper tout ce qui avait été fait sur le thème des
templiers tout au long de cette année par les 26 élèves concernés directement par le projet. Environ
200 personnes nous ont rendu visite, bien plus qu'habituellement au cours de cette opération
annuelle.
Déroulement de la matinée :
Deux défilés en costumes des élèves et enseignants sur la musique de Carl Orff, Carmina
Burana.
Deux représentations théâtrales devant une salle bondée
Projection en continu du film présenté au festival du film scolaire de Chartres
Expositions de toutes les réalisations de l'année (costumes, gargouilles, blasons, manuscrit,
etc. ...)
Expositions de photos prises pendant les ateliers et les visites du patrimoine culturel
Présentation des romans, bandes dessinées et documentaires du CDI qui ont enrichi le fonds
sur le thème du Moyen Age, des Templiers, de la calligraphie.
Visite du château-fort
Conclusion et Perspectives
C'est un projet qui a fédéré de nombreux personnels de l'établissement, qui a apporté énormément
aux élèves tant au niveau des compétences scolaires qu'au niveau de leur culture littéraire et
artistique. La rencontre avec les artistes a été extrêmement enrichissante pour les élèves et
formatrice pour les enseignants. Les rencontres ont également permis de relancer le projet,
conséquent et mené sur une très longue période, et de maintenir la motivation des élèves quelles que
soient les disciplines. Il est toujours intéressant de mener un tel projet, car cela permet de créer des
passerelles entre les disciplines, de créer des liens avec les artistes et entre les acteurs du projet au
sein de l'établissement.
Ce projet spécifique a été l'occasion de découvrir des activités abandonnées en classe, telles que la
couture ou la calligraphie. La découverte du patrimoine culturel ne peut être qu'enrichissante car
nos élèves n'ont pas l'habitude de visiter ce type de monuments, seuls ou en famille.
Nous aimerions certainement reconduire ce type de projet, sur un autre thème, car ce type
d'événement insuffle du dynamisme dans l'équipe pédagogique, qui entraîne les élèves à être acteurs
quels que soient les apprentissages proposés.
Remerciements :
Véronique Azan pour son travail précieux en ce qui concerne la logistique ;
Cécile Costet et Charlotte Baron pour leur participation bénévole aux ateliers de la semaine
du goût ;
Marcelle Péant pour sa magnifique cape de Templier et Bernard Péant pour ses recherches,
pour nous avoir prêté quelques-unes de ses œuvres et avoir dessiné l’affiche des portes
ouvertes ;
Michelle et Denis Plessis pour leurs précieuses recherches et leurs merveilleux costumes ;
Le personnel de l’établissement pour sa patience et toute l’aide proposée.
Liste chronologique des annexes du bilan « templiers »
CV d’Eric Montigny
CV de Pascal Fauliot
Descriptif du spectacle « Perceval, le conte
du Graal »
CV d’Arthur Ténor
Perceval – Texte des 6èmes
Perceval – Texte des 5èmes
Film – Atelier conte
Film – Spectacle des 5èmes
– Live
Film – Spectacle des 5èmes
– Devant décor
Manuscrit des 5èmes
Film – Percevable et la disquête du Graal
Diplôme du calligraphe
Diaporama – Calligraphie
Film – Calligraphie
Invitation aux portes ouvertes
Affiche des portes ouvertes
Diaporama – Costumes
Diaporama – Défilé des Portes ouvertes
Film – Défilé des Portes ouvertes
Diaporama – Château-fort
Le dernier des Templiers – résumé et
évaluations
Jeux en ligne sur le dernier des Templiers
(sommaire.html)
Film – Rencontre avec Arthur Ténor
Dédicace d’Arthur Ténor
Article sur la rencontre avec Arthur Ténor
Le secret du Templier – résumé et
évaluations
Film – Cathédrale (gargouilles)
Diaporama – Nogent-le-Rotrou
Film – Nogent-le-Rotrou
Diaporama – Commanderie d’Arville
Film – Commanderie d’Arville
Diplôme reçu à Arville
Diaporama – Musée de Cluny
Exposition « les épices au temps des
Templiers »
Rallye sur l’exposition de la semaine du
goût
Recette des doigts de fée
Diaporama – Semaine du goût
Les très riches heures du Duc de Berry
Légende :
Format pdf
Format Windows media (wmv)
Dossier de fichiers