10
On en trouve encore dans notre beau coin, et ils sont de plus en plus chers, ce qui peut expliquer pourquoi certains panneaux d’annonce de terrains à vendre restent en place plusieurs années. A moins que... A moins que certains acheteurs potentiels, désireux d’y planter un jour la maison de leur rêve, ne se soient avisés, sagement, que le per- mis de bâtir sur le terrain proposé n’allait pas s’obtenir sans peine, et n’aient, à temps, renoncé à l’affaire. Certaines déconvenues pouvant être éprou- vées par des demandeurs de permis ayant auparavant signé un peu trop impulsivement le compromis d’achat de leur terrain, il est sans doute utile de donner à ce sujet quelques indications sur ce qui peut se passer et sur la façon de ne pas s’exposer à de gros pro- blèmes. MOTIFS DE REFUS MAJEURS Il y a de multiples raisons possibles, et d’ailleurs compréhensibles, pour qu’un per- mis de bâtir soit refusé. Nous dirions volontiers: “ne parlons pas du cas où le terrain ne serait pas situé en “zone rouge“ au plan de secteur”. On imagine mal quelqu’un qui voudrait construire une rési- dence ailleurs que sur un terrain à bâtir. Eh bien, détrompons-nous : on a encore vu récemment à Lasne passer des demandes concernant des constructions à ériger en “zone d’espace vert, d’intérêt paysager“. Plus fréquemment encore, pour des habitations à ériger à l’extrême limite d’une zone rouge - ce qui est permis- avec des terrasses, de vastes jardins et des haies qui les clôturent, établis sur une bonne quinzaine d’ares de la zone agricole voisine, ce qui risque évidemment d’être refusé. Il est arrivé, en plus, que la zone agricole en question soit inondable. On peut dire que dans ce cas-là le refus du permis protège le demandeur contre lui-même. Un conseil tout de même : s’il met après cela son terrain en vente, ne l’achetez pas ! Or, cela se fait. Puissent nos mises en garde ne pas être inutiles... AUTRES RAISONS Parmi les motifs les plus courants de refus, ou d’acceptation sous réserve de conditions et de restrictions gênantes pour le demandeur, il faut compter l’inobservance de prescriptions CONSULTEZ NOTRE AGENDA EN DERNIÈRE PAGE 7 ème année - Numéro 25 - mars 1996 Bulletin trimestriel Siège social et rédaction B. 001-2326233-55 de l'a.s.b.l. "Lasne nature" Tél. : 02/ 633 30 24 3, rue de Fichermont - B-1380 Lasne Beaux Terrains urbanistiques propres à un lotissement, à une zone d’habitat à caractère rural ou à une zone ayant fait l’objet d’un plan particulier d’amé- nagement. Il y a encore la proximité d’un site classé, le sous-équipement de voiries, le non- respect de zones de recul ou de servitudes de passage, l’impossibilité d’accès par les véhi- cules de pompiers, la destruction d’arbres remarquables, la modification exagérée du relief, les obstacles à l’écoulement des eaux. Il s’agit en général de ce qui est contraire au “bon aménagement local “- pour nous limiter ici à ce qui concerne l’implantation des bâti- ments. Les plans une fois faits, s’ajoutent à cela, bien sûr, les refus justifiés par des considérations de gabarit, de nombre d’étages ou d’annexes, de formes, de matériaux, etc. LA PARADE RECOMMANDÉE Il existe divers moyens, plus sûrs les uns que les autres, de se prémunir contre le risque d’acheter un terrain sur lequel on ne pourra jamais construire le genre de maison qu’on veut y bâtir. Il s’agit de s’assurer à l’avance que l’autorité appelée à délivrer le permis n’y verra pas d’objections. Pour ce faire, on a le choix entre trois moyens : a) On peut écrire au service communal de l’urbanisme pour obtenir des “ renseigne- ments urbanistiques “ concernant la parcelle convoitée. C’est ce que le notaire, avant de passer l’acte de vente, peut se contenter de faire dans les cas ordinaires. Les indications reçues restent générales. On y trouve mention de la zone, rouge ou non, du recul exigé, du statut particulier éventuel (lotissement, plan particulier ), etc, avec un danger : la réponse n’engage en aucune façon LES COMMUNES ET LA POLITIQUE DE L’EAU L’organisation de cette journée était parrai- née par l’ “UNION DES VILLES ET COM- MUNES DE WALLONIE” et par “ INTER-ENVIRONNEMENT WALLO- NIE “. La première remarque : c’est l’absence de représentants des communes du Brabant, exception faite des orateurs. Nos édiles communaux ne s’intéresseraient- ils pas à la politique de l’eau ? Nous étions pourtant une centaines de participants. Après une allocution de bienvenue par Monsieur le Bourgmestre de la ville de Liège, nous enta- mons cette journée par le thème des inonda- tionsprésenté par Mme Christine Lahaye, chargée de mission à Inter-Environnement Wallonie. INONDATIONS Les inondations ne sont pas une fatalité. Il y a plusieurs possibilités d’en éliminer les méfaits: A VENDRE Photo extraite de «Votre jardin au naturel» (publié par la Région wallonne). JOURNÉE D’ÉTUDE À LIÈGE Suite en page 2 Suite en page 6

Beaux Terrains CONSULTEZ NOTRE AGENDA EN DERNIÈRE · 2011. 4. 24. · d’acheter un terrain sur lequel on ne pourra jamais construire le genre de maison qu’on veut y bâtir. Il

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Beaux Terrains CONSULTEZ NOTRE AGENDA EN DERNIÈRE · 2011. 4. 24. · d’acheter un terrain sur lequel on ne pourra jamais construire le genre de maison qu’on veut y bâtir. Il

On en trouveencore dans notre beau coin,

et ils sont de plus en plus chers, ce qui peutexpliquer pourquoi certains panneauxd’annonce de terrains à vendre restent enplace plusieurs années.A moins que...A moins que certains acheteurs potentiels,désireux d’y planter un jour la maison de leurrêve, ne se soient avisés, sagement, que le per-mis de bâtir sur le terrain proposé n’allait pass’obtenir sans peine, et n’aient, à temps,renoncé à l’affaire.

Certaines déconvenues pouvant être éprou-vées par des demandeurs de permis ayantauparavant signé un peu trop impulsivementle compromis d’achat de leur terrain, il estsans doute utile de donner à ce sujet quelquesindications sur ce qui peut se passer et sur lafaçon de ne pas s’exposer à de gros pro-blèmes.

MOTIFS DE REFUSMAJEURSIl y a de multiples raisons possibles, etd’ailleurs compréhensibles, pour qu’un per-mis de bâtir soit refusé.Nous dirions volontiers: “ne parlons pas ducas où le terrain ne serait pas situé en “zonerouge“ au plan de secteur”. On imagine malquelqu’un qui voudrait construire une rési-dence ailleurs que sur un terrain à bâtir.Eh bien, détrompons-nous : on a encore vurécemment à Lasne passer des demandesconcernant des constructions à ériger en“zone d’espace vert, d’intérêt paysager“. Plusfréquemment encore, pour des habitations àériger à l’extrême limite d’une zone rouge - cequi est permis- avec des terrasses, de vastesjardins et des haies qui les clôturent, établissur une bonne quinzaine d’ares de la zoneagricole voisine, ce qui risque évidemmentd’être refusé.Il est arrivé, en plus, que la zone agricole enquestion soit inondable. On peut dire quedans ce cas-là le refus du permis protège ledemandeur contre lui-même. Un conseil toutde même : s’il met après cela son terrain envente, ne l’achetez pas !Or, cela se fait. Puissent nos mises en gardene pas être inutiles...

AUTRES RAISONSParmi les motifs les plus courants de refus, oud’acceptation sous réserve de conditions et derestrictions gênantes pour le demandeur, ilfaut compter l’inobservance de prescriptions

CONSULTEZNOTRE AGENDA

EN DERNIÈREPAGE

7ème année - Numéro 25 - mars 1996

Bulletin trimestriel Siège social et rédaction

B. 001-2326233-55de l'a.s.b.l. "Lasne nature"

Tél. : 02/ 633 30 243, rue de Fichermont - B-1380 Lasne

Beaux Terrainsurbanistiques propres à un lotissement, à unezone d’habitat à caractère rural ou à une zoneayant fait l’objet d’un plan particulier d’amé-nagement. Il y a encore la proximité d’un siteclassé, le sous-équipement de voiries, le non-respect de zones de recul ou de servitudes depassage, l’impossibilité d’accès par les véhi-cules de pompiers, la destruction d’arbresremarquables, la modification exagérée durelief, les obstacles à l’écoulement des eaux. Ils’agit en général de ce qui est contraire au“bon aménagement local “- pour nous limiterici à ce qui concerne l’implantation des bâti-ments.Les plans une fois faits, s’ajoutent à cela, biensûr, les refus justifiés par des considérationsde gabarit, de nombre d’étages ou d’annexes,de formes, de matériaux, etc.

LA PARADERECOMMANDÉEIl existe divers moyens, plus sûrs les uns queles autres, de se prémunir contre le risqued’acheter un terrain sur lequel on ne pourra

jamais construire le genre de maison qu’onveut y bâtir.

Il s’agit de s’assurer à l’avance que l’autoritéappelée à délivrer le permis n’y verra pasd’objections. Pour ce faire, on a le choix entretrois moyens :

a) On peut écrire au service communal del’urbanisme pour obtenir des “ renseigne-ments urbanistiques “ concernant la parcelleconvoitée. C’est ce que le notaire, avant depasser l’acte de vente, peut se contenter defaire dans les cas ordinaires.Les indications reçues restent générales. On ytrouve mention de la zone, rouge ou non, durecul exigé, du statut particulier éventuel(lotissement, plan particulier ), etc, avec undanger : la réponse n’engage en aucune façon

LES COMMUNES ET

LA POLITIQUE DE L’EAUL’organisation de cette journée était parrai-née par l’ “UNION DES VILLES ET COM-MUNES DE WALLONIE”et par “ INTER-ENVIRONNEMENT WALLO-NIE “.La première remarque : c’est l’absence dereprésentants des communes du Brabant,exception faite des orateurs.Nos édiles communaux ne s’intéresseraient-ils pas à la politique de l’eau ? Nous étionspourtant une centaines de participants. Après

une allocution de bienvenue par Monsieur leBourgmestre de la ville de Liège, nous enta-mons cette journée par le thème des inonda-tionsprésenté par Mme Christine Lahaye,chargée de mission à Inter-EnvironnementWallonie.

INONDATIONSLes inondations ne sont pas une fatalité. Il y aplusieurs possibilités d’en éliminer les méfaits:

A VENDRE

Photo extraite de «Votre jardin au naturel» (publié par la Région wallonne).

JOURNÉE D’ÉTUDE À LIÈGE

Suite en page 2

Suite en page 6

Page 2: Beaux Terrains CONSULTEZ NOTRE AGENDA EN DERNIÈRE · 2011. 4. 24. · d’acheter un terrain sur lequel on ne pourra jamais construire le genre de maison qu’on veut y bâtir. Il

Certificat d’Urbanisme n° 2, qui se délivredans les mêmes conditions que le précédentmais comporte l’engagement des autorités ausujet des “ travaux ou actes qu’on a l’inten-tion d’exécuter “- travaux et actes allant de laconstruction dans telle partie de la parcelled’un immeuble de tel gabarit à tel usage, auxvoies d’accès à y aménager et aux plantationsà supprimer ou à faire.Le hic, c’est, bien entendu, que tout cela nes’obtient pas en un clin d’oeil et que votrevendeur, propriétaire du terrain ou agent dupropriétaire, est là qui tient dans la main uncompromis à signer.Alors ?

2 - mars 1996

SSUURR UUNN TTEERRRRAAIINN CCOOMMMMUUNNAALLREFUGE NATUREL MODÈLE

les autorités appelées plus tard à traiter lademande de permis de bâtir, qui peuventainsi un jour refuser le permis, après examenapprofondi du cas.

b) On peut solliciter de la Communeun “Certificat d’ urbanisme n°1“, qui donnesensiblement les mêmes renseignements maisprésente l’avantage d’être traité par les autori-tés-mêmes qui délivrent les permis. Ces auto-rités sont d’ailleurs tenues de ne pas s’écarterpendant un an de l’avis qu’elles donnent dansle certificat. C’est ce genre de certificat que lesnotaires doivent solliciter avant de faire aucu-ne publicité pour leurs ventes publiques deterrains (selon l’article 63 du CWATUP - Codewallon d’aménagement du territoire).

c) Enfin , et c’est évidemment ce qu’il y a deplus sûr lorsqu’on sait à peu près ce qu’onaimerait construire sur le terrain que l’onenvisage d’acheter, on peut se procurer un

FAITES LE COMPROMISVIA VOTRE NOTAIREC’est à notre avis la meilleure façon de procé-der. Surtout demandez à votre notaire d’insé-rer dans le compromis - et un peu plus tarddans l’acte- une clause suspensive disant quela vente ne sera réputée définitive que si uncertificat d’urbanisme n° 2 à solliciter dans teldélai ne comporte aucune restriction quel’acheteur ne pourrait admettre. Laissez-luibien sûr, le soin de rédiger la clause de lamanière qu’il préconisera, mais restez fermesur l’intention.

Et si votre vendeur de terrain n’acceptait pascette clause, bien que, somme toute, elle nemet pas en doute se bonne fois mais seule-ment le résultat de l’application de règleslégales, un dernier conseil : renoncez !

Fernand DEBREYNEUrbanisme et Aménagement du Territoire

Beaux Terrains

A VENDRESuite de la première page

Vous en avez déjàentendu parler : un

parcours didac-tique “Nature” va

s’ouvrir à LaMarache en face du

restaurant “Les troiscanards”. La commune de

Lasne, propriétaire d’une petite zone humideà cet endroit, a confié celle-ci en gestion àl’asbl “Réserves naturelles et Ornithologiquesde Belgique, RNOB”. Le site sera érigé en“Refuge naturel RNOB modèle” accessible aupublic. Rappelons que les “RéservesNaturelles RNOB“ (R.N.O.B. en abrégé) sontune association privée de conservation de lanature. Elle s’est spécialisée dans la créationet la gestion de réserves naturelles et entre-prend de multiples actions de sensibilisationdu public à la nature.

Refuge naturel ouréserve naturelle ?Le terme “réserve naturelle” est bien connu detous ... bien qu’il se soit galvaudé ! Sont engénéral érigés en réserves naturelles, des sitesd’intérêt biologique.La notion de “refuge naturel” a été introduitepar l’asbl “Réserves Naturelles RNOB” en1985. En lançant une opération“ refuge natu-rel” à travers la Wallonie et Bruxelles, lesRNOB invitent tout particulier assurant lagestion d’un terrain à accueillir la vie sauvagechez lui.

C’est ainsi que, depuis 1985, des centaines depersonnes ont transformé leur propriété en“jardin sauvage”, grâce à des conseils indivi-dualisés et ont obtenu le label (symbolique)de Refuge Naturel RNOB”.Un refuge naturel n’est donc pas une réservenaturelle. Sa valeur biologique n’est pas for-cément exceptionnelle (même si elle est supé-rieure à celle d’un jardin classique) et sa ges-tion concilie accueil de la vie sauvage etcontraintes d’utilisation par le propriétaire.

Et le “ Refuge NaturelRNOB Modèle” deLa Marache ?Le terrain humide de La Marache est uneancienne prairie de pâture bordée de saulestêtards. Des plantations récentes de peuplierset épicéas en ont diminué la valeur biolo-gique. Par une diversification des milieux(déboisement partiel pour faire place à deuxmares et à une prairie de fauche, plantationde haies ...) l’intérêt biologique du site estaugmenté et des milieux typiques du Brabantwallon sont restaurés. Le terrain est géré en“refuge naturel RNOB” afin de présenter aupublic des milieux tels que le bosquet, lamare, la prairie de fauche, l’arbre têtard et lahaie. Le visiteur pourra donc y découvrir lanature telle qu’elle existe au pas de sa porteet il sera conseillé pour recréer, dans son jar-din, les milieux qui lui sont présentés.Rappelons que ce projet a obtenu le label del’Année Européenne de Conservation de laNature 1995 et est soutenu financièrementpar la Région Wallonne, la Province duBrabant Wallon et la Commune de Lasne. Lestravaux lourds (creusement des mares, posede passerelles, tracé de sentiers, ...) ont, eneffet, été effectués par des professionnels, tan-dis qu’une équipe de bénévoles effectue lestravaux de gestion et d’entretien.

A quand une visite ?L’inauguration officielle aura lieu le 4 avril. Apartir de cette date, le site sera d’accès libre,pour les particuliers. Des activités guidéesseront organisées régulièrement. Signalonsd’ores et déjà : le 30 mars, à 14 h, une visitedu site suivie d’une balade de découverte dela nature dans les environs et, les 5 et 12 mai,plusieurs activités dans le cadre des journées“ portes ouvertes RNOB”. Renseignements entéléphonant au 654.18.44

Christiane PERCSYAdministrateur des “Réserves Naturelles RNOB “

Nouvelle surprise pour 1996.

La distinction entre “lettre“ et “imprimé“disparaît dans beaucoup de cas.Aujourd’hui, seuls les imprimés déposésau bureau de poste par 50 UNITÉS mini-mum pourront bénéficier du tarif imprimé.

Notre travail repose sur le bénévolat et nosfrais de fonctionnement sont réduits austrict minimum car nous ne voulons pasgaspiller l’argent des cotisations de nosmembres.

Le bulletin que nous envoyons chaque tri-mestre à tous nos membres résidant horsLasne bénéficie du tarif spécial de 7 F.comme publication trimestrielle à caractè-re non commercial dont tous les exem-plaires sont réunis en un envoi groupé etdéposé au bureau de poste de Lasne.

Jusqu’il y a peu, tous nos envois d’impri-més, même s’il s’agissait de spécimens dece bulletin que nous envoyions à des “can-didats membres“ (en dehors de l’envoigroupé dont question ci-dessus) devaientêtre timbrés à 13 F. jusqu’à 20 g et 16 F. de20 à 100 g.

Désormais, chaque fois que nous enver-rons un exemplaire de ce bulletin (pesant25 grammes), nous devrons appliquer 32F. de timbres soit le double du tarif 1995.L’envoi de quelques cartes postales misessous enveloppe, envoi pesant entre 50 et100 grammes, devra être oblitéré à 36 F.(16 précédemment). Pour une carte deschemins et sentiers, 32 F. au lieu de 16 !

La plupart des asbl ont protesté contre letraitement qui leur était imposé, tout lemonde est mis dans le même sac (postal)et de lourdes charges financières supplé-mentaires risquent de mettre en difficultécertaines d’entre elles.

Lasne Nature

et lesa.s.b.l.

Page 3: Beaux Terrains CONSULTEZ NOTRE AGENDA EN DERNIÈRE · 2011. 4. 24. · d’acheter un terrain sur lequel on ne pourra jamais construire le genre de maison qu’on veut y bâtir. Il

La haie-viveou

brise-ventson rôle,son importance

mars 1996 - 3

La chance que nous avons, en tant qu’habi-tants du grand Lasne de pouvoir vivre dans

un cadre privilégié, me pousse à vous parlerde l’importance de ce sujet, aujourd’hui et àlong terme.

Les haies vives ont payé un lourd tributdurant ces quarante dernières années, dû auremembrement, à la monoculture, à l’effet desproduits chimiques, à la hausse du prix ducarburant et de la main d’oeuvre, ainsi qu’à labanalisation du paysage découlant de l’empri-se du béton. On peut parler du triomphe de lagéométrie ordonnée sur les lignes floues.

Pourtant les avantages que procurent les haiesvives sont indéniables et nombreux.

Tout en délimitant les propriétés, elles enca-drent les jardins et domaines et dissimulentles éléments dissonnants comme les usines,terrains de sports, campings, cimetières devoitures. Elles améliorent le paysage en bri-sant toute monotonie. Elles représententle calme, la tranquillité, la beauté.

Du point de vue agricole, un bon maillage dehaies limite la vitesse du vent, augmente latempérature au niveau du sol, assure uneherbe plus abondante et précoce, d’où écono-mie de fourrage. La période de végétationétant plus longue, les mises à l’herbe du bétailse font plus tôt. Les haies protègent le bétaildu vent, de la pluie, des grands écarts detempérature. Dépensant moins d’énergie pourse protéger, le bétail sera en meilleure santé,la production de lait et de viande s’en trouve-ra augmentée.Autour des vergers, les haies limitent la chutedes fruits.

Autour des champs, elles protègent lescéréales de la verse.Savez-vous que l’effet d’écran de protectionpeut couvrir une zone dont la largeur équi-vaut à 10 à 20 fois la hauteur d’une haie ?Pour être pleinement efficace, l’alignementdoit être perpendiculaire à la direction duvent. Les arbres et arbustes sont de véritablespièges à poussières très efficaces. Ils serventde filtres à pollution. Leur enracinementfavorise la pénétration des eaux dans le sol.Les haies contrarient avec une efficacitéremarquable toutes les formes d’érosion surterrain en déclivité. Elles assainissent les solshumides grâce à leurs fonctions drainantes;mais en même temps, elles empêchent unetrop forte évaporation du sol.Elles ont desvertus thermorégulatrices surprenantes.

Les haies servent de refuges à de nombreusesespèces d’oiseaux, souvent comme sites denidification (sur 74 espèces, 57 niches dansles arbres). Elles constituent un habitat privi-légié pour de nombreux animaux utilescomme les crapauds, belettes, musaraignes,hérissons, taupes pour les insectes parasitesqui s’attaquent aux pestes des cultures. Cesderniers ont une fonction comparable à celledes pesticides chimiques dans les monocul-tures.Les haies servent de couloirs biologiquespour la “libre circulation“ de la plupart desanimaux.Elles sont aussi source de production pourl’homme.

Les essences d’arbres produisent bois dechauffage et bois d’oeuvre. Les arbres etarbustes ont aussi une valeur mellifère et sontun facteur de pollinisation.( 80% de ceux-ci ont besoin des abeilles pourassurer leur reproduction ). Ils produisent

fruits, feuilles, fleurs pour en faire tisanes,confitures, gelées, conserves, liqueurs.Le sureau, le prunellier, l’églantier, le mûrier,le sorbier, le noisetier, le tilleul, le châtai-gnier, les néflier, cognassier, cassis, gro-seillier, framboisier sont parmi les espèces lesplus intéressantes.

On fera en sorte que, le plus possible, lesvariétés choisies soient d’origine locale, enveillant à en écarter les conifères.Il convient de réintégrer les haies indigènes,par ailleurs moins chères à l’achat, en décou-rageant les plantations de thuyas, cyprès, lau-riers-cerises, tristes, invariables, étrangers aupaysage rural et peu appréciés par la faune.Ils forment des rideaux trop compacts, peuperméables au vent, dont l’effet brise-vent -s’il est très efficace juste derrière le rideau -l’est beaucoup moins au-delà (formation detourbillons).Un bon brise-vent doit être semi-imperméablepour freiner le vent sans le dévier.

Pour l’homme moderne, soumis à une vie tré-pidante, le spectacle harmonieux de la naturespontanée constitue un facteur équilibrant.Pourquoi ne pas l’introduire chez vous dansla mesure des espaces disponibles ?

Erik SEVERIN

Références :“La Haie, un milieu à protéger“ Fondation Roi Baudouin.“Planter des haies“ Dominique Soltner.“La Haie Pour qui, pourquoi, comment ?“ Marc Debroux.

PS: Le problème du choix des espèces, de laplantation, de la taille et de l’entretienseront traités dans un prochain article.

Devenez membre de l’a.s.b.l.

Cotisation annuelle(300 F minimum... pas de maximum)à verser au compte 001-2326233-55de l’a.s.b.l. Lasne Nature,1380 Lasne

Lasne et ses balades156 pages - Plus de 50 illustrations -

12 promenades - 12 chapitres consacrés àLasne et son histoire

Prix de souscription avant le 31 mai:450 F. + 70 F pour frais d’envoi.

(voir tous renseignements sur la feuille spéciale ci-jointe)

La souscriptionest ouverte pour notre livre

Page 4: Beaux Terrains CONSULTEZ NOTRE AGENDA EN DERNIÈRE · 2011. 4. 24. · d’acheter un terrain sur lequel on ne pourra jamais construire le genre de maison qu’on veut y bâtir. Il

4 - mars 1996

LA RÉSERVE NATURELLE ÉDUCATIVE DERENIPONTLe dimanche 30 avril dernier, nous organi-

sions, sous la conduite de Michel Degreef del’Institut des Sciences Naturelles et avecl’aide de Joël Hautfenne une visite de la réser-ve de Renipont.Dans notre numéro de juin Françoise Tobierendait compte de cette merveilleuse matinéeet terminait son article en écrivant : “Nousespérons que cette réserve qui pourrait êtreun modèle de réserve éducative et de forma-tion, sera enfin définitivement protégée et queles moyens de la gérer lui seront octroyés“.Lasne Nature a récemment décidé d’octroyerune aide modeste (15.000 F) pour l’achat dematériel destiné à la réserve.

Nous avons demandé à Michel Degreef et àJoël Hautfenne de nous parler aujourd’hui decette réserve et de son avenir.

LA RÉSERVE NATURELLEÉDUCATIVE DE RENIPONTEXISTE MAINTENANT DEPUISPLUS DE DIX ANS À L’ATHÉNÉEROYAL DE RIXENSART.Elle a été créée en bordure de la Lasne, dansle parc de l’Internat de l’Athènée de l’Etatsitué à Renipont, sur la commune de Lasne.Cette situation est en fait très intéressantepuisqu’elle constitue en quelque sorte(comme celle des autres réserves naturelles deLasne d’ailleurs) un prolongement au ParcNaturel de la Dyle, et que la vallée de laLasne constitue quant à elle, du fait des nom-breuses zones humides qui la composent(étangs, marais, ruisseaux, prairies inon-dables, ...) un important couloir pour lamigration des oiseaux.

Le label W.W.F. dont elle dispose depuis1987 marque sa reconnaissance officielle etprouve tant la valeur biologique du site quecelle des activités qu’il est possible d’y orga-niser.

Renipont constituait de la sorte la premièreréserve naturelle établie sur le territoire de lacommune de Lasne.

L’importance de telles activités éducativesn’est plus à démontrer de nos jours et le suc-cès qu’elles recueillent est évident.

Il faut cependant bien admettre que, aprèsune période initiale au cours de laquelle tantles améliorations de la richesse biologique(obtenues par une gestion adéquate des lieuxréalisée par les élèves de l’établissement sco-laire) que de la qualité du travail éducatif réa-lisé sur le terrain ne cessèrent de croître.Faute de moyens, de personnel spécialisé dis-ponible, mais surtout d’autorisation de ges-tion officielle, la mise sur pied d’activités futchaque année et au fil du temps, toujours unpeu plus fortement réduite.

UNE VOLONTÉ DE VOIRUNE REPRISE DES ACTIVITÉSSE CONCRÉTISER.Aujourd’hui, c’est le service de laConservation de la Nature, Division Nature etForêts du Ministère de la Région wallonnequi étudie la mise sous statut régional officiel

de cette propriété, seule solution pouvantgarantir une réalisation durable pour ce pro-jet.En Wallonie, les Réserves Naturelles etOrnithologiques de Belgique d’abord, relayéesensuite par le W.W.F. avaient privilégié cesdémarches qui menaient des milieux éduca-tifs à une approche concrète de réalisation(s)visant l’apprentissage et le constat des valeursde la conservation de notre nature.Dans ce cadre, il avait été possible de fairereconnaître et officialiser la “RéserveEducative de Renipont - Athénée deRixensart”.L’ Année Européenne de l’Environnementavait servi de déclic à bon nombre d’activités

d’actions éducatives de terrain.

LES OBJECTIFSÉtablir une collaboration et dégager les syner-gies entre les partenaires tels queÉDUCATION- RÉGION WALLONNE- A.R.RIXENSART - RÉSERVE DE RENIPONTPour concrètement:- mettre en oeuvre un projet pédagogique

actualisé,- disposer d’une structure stable ( statut offi-

ciel ),- développer des actions réalisables à court

terme, à moyen ou à long terme, en vue demettre en place des structures d’accueil etdes moyens d’éducation accessibles à ungrand nombre d’autres composants de notresociété : groupe d’étudiants de tousniveaux, formation des enseignants, accueil

en faveur de la participation de chacun à laprotection de la nature et la mise sur pied de“ Réserves Naturelles Educatives”, quellesqu’en soient les structures. Elles ont permis lamise en évidence des richesses potentielles etdes possibilités d’exploitation de telle(s) outelle(s) partie(s) de ces sites parfois miracu-leusement sauvegardés, souvent par hasard.

Une politique volontariste de prise en chargepar la Direction Générale des RessourcesNaturelles d’un maximum d’initiatives enmatière de soutien, de création et d’extensiondes réserves naturelles possibles (sous diffé-rents statuts - gestions domaniales tenantcompte des valeurs biologiques - gestion par-tielle de domaines militaires- soumissions decertains bois, de propriétés de fabriquesd’église, ...) mérite de poser le problème de lamise en place de moyens éducatifs visant laprise de conscience des problèmes relatifsaux différents axes de nos ressources natu-relles (pollutions, déchets, conservation de lanature, respect de l’environnement, ...).

En réalisant au travers de ce projet RENI-PONT une “ouverture “ de l’école sur l’exté-rieur, il était possible d’intéresser pas mal demonde, un profit pouvait intervenir pour leplus grand nombre et une réussite de l’opéra-tion dirigerait en tous cas nos “décideurs”vers une utilisation plus répandue de ce type

de séminaires, recyclage d’agents forestiers,ateliers nature, (in)formation des parents...

Des moyens sont de toute évidence néces-saires à la réalisation d’une telle entreprise,moyens dont ne disposent pas vraiment lespromoteurs du projet .Il s’agit donc bien d’établir des axes de colla-borations entre certaines des parties concer-nées de manière telle que chacune y trouveson épanouissement dans les créneaux qu’elleaura sélectionnés, de telle sorte que la finalitépuisse être atteinte par chacun et que l’expé-rience vécue puisse servir de modèle de for-mation.

Ceci nous semble la solution la plus osée,mais sans doute aussi celle qui se rapprochele plus d’un service à l’éducation d’un publicle plus large possible.C’est également celle qui devrait permettre lemeilleur partage du coût et des responsabili-tés engagés dans une opération qui, nous ensommes convaincus, apporterait au travers decette éducation et de la réalisation de cettecollaboration entre départements ministérielsdifférents :

- l’épanouissement des enfants,- le renom de l’opération,- le rayonnement de l’école,- la reconnaissance de l’efficacité d’un ensei-

gnement moderne qui au travers de la sen-

Page 5: Beaux Terrains CONSULTEZ NOTRE AGENDA EN DERNIÈRE · 2011. 4. 24. · d’acheter un terrain sur lequel on ne pourra jamais construire le genre de maison qu’on veut y bâtir. Il

mars 1996 - 5

sibilisation aux problèmes et aux réalités dela conservation de la nature, prouve sacapacité de s’adapter aux besoins actuels denotre société.

TECHNIQUEMENT ETPRATIQUEMENT SURLE TERRAINIl est à remarquer que la spécificité et la spé-cialisation du personnel des “Eaux et Forêts”qui pourrait être amené à apporter son aide à

la gestion du site accueillant l’opération,constitueraient des atouts supplémentaires àsa valorisation (plus) rapide.La Direction d’administration des bâtimentsscolaires de la Communauté française, pro-priétaire du terrain, pour sa part, laisse espé-rer les possibilités de réalisation.

Reste donc la bonne volonté des intéressés :main d’oeuvre bénévole pour la gestion dusite, utilisation d’un personnel pédagogique“spécifique“ (naturaliste, guide nature, éduca-teur, ...) mise en place des possibilités

d’accueil et d’ouverture sur l’extérieur,recherche de sponsors,...Quant au contenu de l’action pédagogique ilpourra être envisagé à différents niveaux deréalisation selon le choix des possibilitésfinancières, les partenariats souhaités, lesmoyens techniques envisagés, les assistancespédagogiques disponibles et un étalementdurable mis sur pied en collaboration avec lesexperts en conservation de la nature concer-nés.

Michel DEGREEF et Joël HAUTFENNE

C’EN EST ASSEZ !Notre patience et celle de nombreux habitants de Lasne a atteintses limites.Ceux qui respectent les règlements, leurs voisins et l’environne-ment de notre village sont sans doute majoritaires mais, considé-rés comme des naïfs.

Des naïfs, parce que ceux qui ne respectent rien, ceux qui balancent dans la nature leurs sacs poubelles,leurs déchets de constructionou de jardin,ceux qui s’approprient un sentier ou une servitude,ceux qui de leur voiture garnissent les accotements de sachets àfrites, cannettes ou bouteilles qu’ils viennent de vider,ceux qui envoient des pesticides non seulement sur leursplantes, mais sur celles du voisin,ceux qui ré-expédient à leur voisin, par soufflerie (car ils sonthyper-équipés) les feuilles tombées chez-eux,ceux qui déversent dans la nature ou dans un avaloir leurshuiles de vidanges ou celles de leur friteuse,ceux qui organisent des soirées, qui se prolongent tard dans lanuit, sans en avertir le voisinage, ceux qui font couler leurs eaux usées dans le chemin ou larivière,ceux qui vident leur piscine sur la voie publique...mêmelorsqu’il gèle ceux qui roulent dangereusement et garent leur véhiculen’importe où, ceux qui jettent leurs bouteilles à côté des bulles même quandcelles-ci sont vides,ceux qui considèrent que les espaces entre ces bulles sont desti-nés à y fourrer vieux matelas et TV usées,ceux qui empêchent l’usage des trottoirs en laissant croître leurhaie anarchiquement, ceux qui utilisent les corbeilles à papier pour y déposer desplastiques bourrés de détritus dont ils veulent délester leurs pou-belles ...et de ce fait empêchent d’autres d’y jeter un papier, unecannette ou un paquet vide de cigarettes,tous ceux-là et bien d’autres encore, le font par ignorancepar bêtisepar je-m’enfoutismeou tout simplementparce qu’ils savent que le laxisme ambiant est tel qu’on ne leurinfligera aucune amende.

Et pourtant,si l’on voulait simplement appliquer les règlements,dresser 20 contraventions exemplaires20 amendes importantesdont on exigerait le paiement, jusqu’au dernier franc, cela amènerait , peut-être, les agresseurs de notre environnementà plus de retenue, et les naïfs, à ne plus accepter ce manque de civisme quotidiencomme une fatalité.

Nos meilleurs alliés dans ce combat ?

Les enfants, car leur esprit n’est pas encore polluépar l’indifférence qui nous paralyse.Et, si elle le veut, l’Administration Communale.

D.G.

Nouvelles de Chapelle St-Lambert

Ah ! les petites écolesde village !

Renipont (suite)

On m’avait dit : “Il y a une belleexposition- nature à Chapelle”.Je m’y suis donc rendue et nem’en repens pas.Adorable école !On s’y sent un peu comme dansune maison merveilleuse, oùl’étude se fait dans la joie, avecdiscipline, sans cris, comme parmagie.Les élèves de première et deuxiè-me années avaient passé deuxjours à la mer et visité le Zwin, leMercator et la serre à papillons.Pendant trois mois l’institutrice aorienté le travail et les recherches

UNE AFFAIRE DE CLOCHEROn nous signale que J. Hautfenne a installé très confortablement uncouple de chouettes effraies dans le clocher de l’église, à la demanded’un groupe de jeunes de la paroisse. Voilà une bien heureuse initiati-ve dont nous nous réjouissons.C’est évidemment le lieu idéal pour mettre en pratique les paroles :“Croissez et multipliez-vous” ! Qu’il en soit ainsi !Dynamiques et motivés, les jeunes ont aussi accepté de participer auxtravaux de la Réserve de Renipont. Bravo!

M.M.L.

dans les livres adéquatssur la mer, les papillons,les oiseaux dans leur bio-tope et les caractéristiquespropres à chacun.A l’exposition, une casset-te reconstituait l’ambiancemusicale des chantsd’oiseaux tandis que,superbes, dessins etpoèmes d’enfants racon-taient leur découverte.En voici un, épinglé parmitant d’autres,..

Il y a des institutrices quisont des fées ! Bravo àcelle de Chapelle, si imagi-native, et à sa petitetroupe !

Page 6: Beaux Terrains CONSULTEZ NOTRE AGENDA EN DERNIÈRE · 2011. 4. 24. · d’acheter un terrain sur lequel on ne pourra jamais construire le genre de maison qu’on veut y bâtir. Il

6 - mars 1996

Voici, réunis en une seule rubrique, la listede toutes les possibilités d’élimination desdéchets (en dehors du ramassage des pou-belles).

1. COLLECTE SÉLECTIVE(GRATUITE) DESPAPIERS ET CARTONSÀ DOMICILE

Chaque mois, la collecte sélective a lieu unlundi (pour les rues dont les poubellessont ramassées le lundi, le mardi et unmercredi) et le mercredi (pour les ruesdont les poubelles sont ramassées le jeudiet le vendredi).

MARS: lundi 18 et mercredi 20AVRIL : lundi 22 et mercredi 24MAI : lundi 20 et mercredi 22JUIN : lundi 17 et mercredi 19

Voilà une excellente occasion de se déba-rasser sans frais et sans dérangement detous ces cartons et papiers qui constituentune part importante de nos déchets.Rappelons que les papiers et journaux doi-vent être mis en tas ou en boîtes de cartonet ficelés (afin de ne pas s’envoler lors deleur transport ). Les housses plastiques,papiers plastifiés ou aluminisés sont inter-dits.

Les boîtes de carton NE DOIVENT PASRESTER VIDES ET ENTIÈRES car ellesencombrent le camion. Il convient de lesdéchirer, les aplatir, les plier et en fairedes tas qui seront eux aussi ficelés. Sortez papiers et cartons devant les mai-sons la veille dans la soirée ou le matinmême, AVANT 8 HEURES.

2. RAMASSAGE DES GROSENCOMBRANTS

AVRIL LUNDI 1 dans les rues de la tournée deramassage des poubelles du lundi.MERCREDI 3 (rues du mercredi ).VENDREDI 5 (rues du vendredi ).MARDI 9 (rues du mardi) etJEUDI 11dans les rues du jeudi.

JUINLUNDI 3 (rues de ramassage du lundi.MERCREDI 5 (rues du mercredi).VENDREDI 7 (rues du vendredi ).MARDI 11 (rues du mardi) etJEUDI 13 (rues du jeudi).

Ne pas oublier de coller une étiquette surles grosses pièces !

Découpez et épinglez en bonneplace ces informations

(Suite en page 7)

QUE FAIREDE NOS DÉCHETS ?

LES COMMUNES ET

LA POLITIQUE DE L’EAU- Imposer des citernes d’eau de pluie dans

les zones sensibles.- En milieu rural, ne plus délivrer de permis

de bâtir dans les zones inondables.- Maintenir les prairies inondables dans les

fonds de vallées.- Arrêter le drainage des fonds de vallées et

des cultures situées en zones humides.- Stopper le remblayage des zones humides.

Pour les habitants ayant leur habitation enzone inondable :- Interdire les caves; s’ il y a des caves, elles

doivent être aménagées pour être inon-dables.

- Le rez- de-chaussée devra être “inondable“,éviter les tapis plains, panneaux degiproc,... avantager le carrelage.

- Prévoir les équipements électriques àl’étage.

- Placer la chaudière à l’étage.- Installer des dispositifs “ anti-refoulement “

dans les conduites d’égoût existantes.- Interdire les commerces dans les sous-sols.

Rôle de l’agriculture :Plusieurs points :- Éviter au maximum le drainage des terrains

agricoles.- Eviter la mise à nu des sols en hiver, afin

de diminuer le ruissellement.- Eviter de tracer les sillons dans le sens de

la pente du terrain.- Eviter le labour trop profond.- Favoriser la plantation de haies, de bos-

quets.- Favoriser la plantation de feuillus par rap-

port aux plantations d’épicéas (qui apau-vrissent le sol).

TECHNIQUES DUGÉNIE CIVILMême si les inondations ne sont pas domp-tées par ces mesures, il existe des moyenspour lutter. Voici quelques propositions :- Envisager des berges rehaussables aux

endroits stratégiques.- Eviter le dragage des rivières non-navi-

gables : cette méthode détruit la vie aqua-tique, déstabilise les fonds et bords derivières, augmente le volume d’eau de pas-sage, sans tenir compte des effets produitsen aval.

- Eviter la rectification des cours d’eau.Encore une fois, on ne tient pas compte desdégâts occasionnés en aval par l’augmenta-tion du débit.

En ce qui concerne notre commune, si sou-vent touchée par les inondations, cesquelques conseils seront à méditer.

ÉGOUTTAGECe sujet est présenté par Michèle Boverie,Conseillère à l’Union des Villes et desCommunes de Wallonie. En premier lieu, il convient de déterminer leszones sensibles. On entend par zones sen-sibles, les zones à forte eutrophisation (quandles cours d’eau contenant trop de nitrates etphosphates s’encombrent de plantes aqua-

Suite de la page 1 tiques qui, consommant l’oxygène, condui-sent à la disparition des poissons).Pour le 31 décembre 1998, les agglomérationsdont l’ E.H. (Équivalent Habitant) est supé-rieur à 10.000 devront être équipées deréseaux d’égouttage si elles sont en zones sen-sibles. L’épuration des eaux urbaines estconfiée pour notre province à l’I.B.W. LaRégion wallonne couvre totalement, dans cescas-là, les frais d’investissement et de fonc-tionnement.Ces travaux seront réalisés dans les délaisfixés par les programmes pluri-annuels deréduction de la pollution des eaux de surface.Le plan communal général d’égouttage a unevalidité maximale de 15 ans.On considère qu’à partir d’un coût supérieurà 250 à 300. 000F, la collectivité n’égoutteplus les habitations.Celles-ci devront avoir une épuration indivi-duelle.

LA VALORISATION DESBOUES D’ÉPURATIONCOLLECTIVECes boues peuvent être utilisées en agricultu-re mais elles sont soumises à analyse. Elles nepeuvent pas contenir de déchets toxiques.

SUBSIDES POURL’INSTALLATIOND’ÉPURATIONINDIVIDUELLELe montant de la prime s’élève à 40.000 Fpour une unité d’épuration traitant une char-ge polluante de moins de 6 équivalents / habi-tant (maison unifamiliale type de 5 per-sonnes). A cette somme on ajoute 10.000 F.par E.H.Le subside ne pourra pas dépasser 300.000 F.La procédure d’octroi doit être adressée à laRégion wallonne.

COÛT, PRIX VÉRITÉDE L’EAULe prix de l’eau est en accroissement constant.Alors que 10 litres d’eau potable par jour suf-fisent en Belgique, nous consommons 180litres/ jour.Le plus grand consommateur étant la Suisse :362 litres/jour. En Wallonie, seulement 30 %des eaux usées sont épurées.Sur base d’un prix moyen de 65 francs/m3 en1994, 41 F. 50 sont octroyés à l’eau, 7 F. àl’amortissement, 5 F. 25 à la redevance et lereste aux taxes.L’estimation est de 88 F. le m3 pour 1988 100à 120 F. Le m3 pour l’an 2000.

POURQUOI UNE TELLEAUGMENTATION ?La majorité servira à l’installation de stationsd’épuration; en effet, on estime que le prix del’eau potable n’augmentera pas, mais les fraisseront consacrés au traitement des eauxusées.

Alain CHARLIERGROUPE EAUX

Page 7: Beaux Terrains CONSULTEZ NOTRE AGENDA EN DERNIÈRE · 2011. 4. 24. · d’acheter un terrain sur lequel on ne pourra jamais construire le genre de maison qu’on veut y bâtir. Il

mars 1996 - 7

(Suite de la page 6)

3. LES BULLES SONTDÉSORMAIS PLACÉES:

À OHAIN :Centre sportif et culturel de Lasne, routede Genval (Gros Tienne) et rue des Saules(Ransbeck). À MARANSART :Centre sportif et cultu-rel, rue de Colinet.À LASNE CHAPELLE-ST-LAMBERT:Place de Renival.À COUTURE-ST-GERMAIN : Rue duVillage.À PLANCENOIT : Rue de la Bachée.

4. PARCS ACONTENEURS:

Toutes les personnes privées, domiciliéesà Lasne (la première fois, munissez-vousde vos pièces d’identité) sont autorisées ày déposer gratuitement une série dedéchets dont nous avons donné la listecomplète dans notre numéro de décembre1994. Nous pouvons vous envoyer cetteliste sur simple demande.

ADRESSES , JOURS ET HEURESD’OUVERTURE :

RIXENSARTrue Auguste Lannoye TEL.: 02/ 654 12 26(près des anciennes papeteries)

De mars à octobre, du lundi au vendredide 11 à 18h15 et le samedi de 10 à 18h15.(de novembre à fin février, les heuresd’ouverture et de fermeture sont avancéesd’une heure).

LOUVAIN-LA-NEUVErue Georges Lemaitre, 11 (non loin de lagare et de la Place Louis Pasteur).TEL.: 010/ 45 34 38De mars à octobre, du lundi au vendredide 11 à 18h15et le samedi de 10h à 18h15.(de novembre à fin février, les heuresd’ouverture et de fermeture sont avancéesd’une heure).NE MÉLANGEZ JAMAIS LES PRODUITSAVANT DE LES AMENER AU PARC ÀCONTENEURS.Signalez aux préposés les produits particu-lièrement dangereux.

N. B.: Il arrive parfois que l’on ne puissedéposer telle ou telle sorte de déchets, lesconteneurs adéquats étant saturés.Afin d’éviter ce genre d’aventure, nousvous conseillons de téléphoner au parc àconteneurs choisi avant votre départ.Pour Rixensart, au n° 02/ 654 12 26 et pourLouvain-la-Neuve, au 010/ 45 34 38.

RECYCLER C’EST BIEN. RÉDUIRE SA PRODUCTION DE DÉCHETS ESTINDISPENSABLE, SI NOUS NE VOU-LONS PAS UN JOUR ÊTRE SUBMERGÉSPAR LES ORDURES !!

Notre groupe “Sauvetage des batraciens“ s’estréuni le 30 janvier dernier au siège de notreassociation sous la conduite de Johanna LEU-PEN, sa responsable, et en présence de MmeChristiane PERCSY, déléguée pour le Brabantde RAÎNNE (SECTION HERPÉTOLOGIQUEde l’asbl “ AVES “).

Les participants ont échangé leurs points devue et expériences au sujet de nos campagnesdes printemps passés. Nos lecteurs s’en souviendront, quelquesdévoués, au printemps dernier comme lesannées précédentes, ont permis à de nom-breux tritons, grenouilles mais surtout cra-pauds, d’atteindre leurs lieux de ponte sansse faire écraser sur nos routes et chemins.

Cette migration, au départ de leurs lieuxd’hibernation se passe en deux endroits biendélimités de notre village :à Couture-St-Germain, au carrefour formé parla rue de la Croix Rolland, le sentier 22 et larue du Chêne au Corbeau et à quelques cen-taines de mètres de cette dernière, le long desétangs; et, d’autre part à Ohain, sur la routede La Marache, le long du tronçon comprisentre sa rencontre avec la rue d’Aquinotjusqu’à une centaine de mètres de LaRoseraie, c’est-à-dire, là aussi, le long desétangs.

Au printemps dernier, nous avions ainsi“transféré “ plus de 5000 de ces batraciens.

Grâce aux échanges d’idées et d’expériencesainsi qu’aux conseils de la spécialiste qu’estMme Percsy, notre travail futur sera grande-ment amélioré, plus efficace, et l’inventairedressé plus précis.En effet, il s’agit non seulement de sauver cesbêtes de l’écrasement sous les pneus, maisaussi d’étudier, par la rentrée de donnéesaussi exactes que possible, l’évolution deleurs populations dans l’ensemble du pays. Les participants ont décidé de garder lecontact avec Johanna LEUPEN de façon àorganiser, aussitôt que les conditions clima-tiques deviendront favorables, une réparti-tion des tâches pour chaque soirée.

Rappelons que “conditions climatiques favo-vables “ signifie que la température nocturneest supérieure à 5°. Cela peut se passer enfévrier, plus généralement début mars.C’est alors que les batraciens sortent de leur

refuge et se dirigent vers le lieu de ponte.Si le temps doux persiste la migration peutêtre pratiquement achevée en 10 ou 15 jours.Par contre, notre pays connaissant souventdes périodes où alternent courtes périodes degel et de redoux, cette migration s’arrête puisreprend selon la température. Cela peut seprolonger jusqu’au coeur du mois d’avril.

Si cette action vous intéresse, sivous êtes prêts à y consacrer uneou plusieurs soirées, contactezJohanna LEUPEN au 02/ 633 24 71.

Rejoignez notre groupe.Il s’agit d’une action de haute utilité puisqueces batraciens sont grands consommateursd’insectes... et réduisent en conséquencel’emploi de pesticides.C’est aussi un agréable but de promenadedurant les premières belles soirées.

Il n’y a pas d’âge pour participer et nousavons constaté combien les jeunes étaientpassionnés par cette occupation.Ces jeunes doivent pourtant être, pour leursécurité, accompagnés d’adultes, enseignantsou parents.Un petit matériel est nécessaire :- une bonne lampe de poche (pour repérer

les batraciens dans l’obscurité );- un brassart réfléchissant afin de signaler

votre présence aux automobilistes; - un récipient (style seau de plastique ) dans

lequel on place les crapauds afin d’aller lesporter au bord de l’étang tout proche.

Il convient de prendre les animaux avec lesmains légèrement humides. Certains préfèrenttravailler avec des gants. Dans ce cas lesgants devront eux aussi être légèrementhumides et dépourvus de tout détergent ainsique de talc.

SAUVONS-LES !

“Les Batraciens sur nos Routes” une bellepublication rédigée par Christiane Percsy,abondamment illustrée et contenant denombreuses informations générales surles batraciens ainsi que les manières de lesprotéger peut être obtenue sur simpledemande.Il suffit d’écrire à AVES, asbl, rue Marchéaux Herbes, 79 à 1000 BRUXELLES en joi-gnant à votre lettre 65 francs en timbres.

QUE FAIREDE NOS DÉCHETS ?

Page 8: Beaux Terrains CONSULTEZ NOTRE AGENDA EN DERNIÈRE · 2011. 4. 24. · d’acheter un terrain sur lequel on ne pourra jamais construire le genre de maison qu’on veut y bâtir. Il

8 - mars 1996

Le Courrier des LecteursLA CHATTE PEPSI NOUS ÉCRIT :Bois Lionnet, une petite route pavée.L’endroit semble tranquille. Il fait en tout casles beaux jours de ses habitants.Mais nous, animaux, devons faire attention. Au cours de nos promenades quotidiennes,nous pouvons tomber sur des collets.C’est la mésaventure qui m’est arrivée. Je suisPepsi, magnifique chatte (c’est du moins ceque j’entends dire autour de moi), magnifiquechatte au long poil gris perle. Je suis rentréechez ma maîtresse avec un long cable (voir photo ci-dessous) enroulé autour de mataille à proximité de mes deux pattesarrières...Tous les jours, j’aime me promener mais tousles jours je préfère passer la nuit à la maison.Lorsque je suis rentrée en rampant, toute saleavec une sorte de fil qui dépassait, ma maî-tresse s’est vite rendu compte qu’il s’agissaitd’un cable provenant d’un collet. Vous imagi-nez la volonté de survie que j’ai eue pour lecasser. Je me suis bien laissée faire pour quel’on puisse l’enlever. Après avoir coupé quelques poils, mon petitmaître Ludovic a réussi à faire coulisser toutdoucement le fil, il me restait une belleligne...Pendant plus d’une semaine, j’ai été complè-tement groggy. Je ne bougeais plus, je ne man-geais rien.Même si je m’en sors, il me restera toujoursdes traces de ma cuisante mésaventure.

Dans ma famille, on aime les animaux. On necomprend pas et on se demande pourquoi ontrouve encore dans des jardins ( ce qui veutdire proches de tout animal domestique ) descollets et autres pièges tout aussi cruels quilaissent deviner une mort lente...Pourquoi perpétuer ces pratiques barbares?

Pour PEPSI, C.B.

MASTODONTE ?Il faudrait en parler tout haut...Et c’est tout bas que le sujet est à la une, par-tout. On le chuchote dans les magasins, surles trottoirs, on en parle entre voisins...Est-ce du maïeur - dont la presse brabançonnerapporte qu’il aime tant la nature - qu’estvenue la permission de construire ces mai-sons monumentales à la rue de Caturia ?Chacun son goût, évidemment... mais où sontdonc les normes communales qui, voulantéviter les “fermettes flamandes” obligent lescandidats bâtisseurs à construire des maisonsde deux étages ?Ne pouvez-vous vraiment rien faire pourempêcher le non-respect d’un certain stylerural

J.M.

L’objet du délit

SIROP DE FLEURS DE SUREAUPlusieurs lecteurs nous redemandent cetterecette.On connaÎt généralement la confiture ou lesirop de sureau faits avec des fruits venus àmaturité.Ici , il s’agit de tout autre chose, d’un goût trèsdifférent.A la fin du printemps, les sureaux, nombreuxdans nos régions portent de belles ombellesde fleurs blanches.Récoltez vingt belles ombelles. Lavez-les etmettez dans un grand plat ces fleurs que vousaurez débarassées d’un maximum de tiges.Recouvrez-les d’un litre et demi d’eau froideet de deux kilos de sucre cristallisé.Mélangez. Laissez macérer durant deux oumaximum trois jours. Quand vous passez àcôté de votre plat remuez-le tout à l’aided’une cuillère en bois afin que le sucre soitbien dissous.Passez le tout à l’étamine et ajoutez au jusobtenu 25 gr d’acide citrique (vendu en phar-macie) que vous aurez préalablement délayédans un peu d’eau tiède.Mettez en bouteille le sirop ainsi obtenu etbouchez.Le sirop se conserve très bien en cave (au-delàd’un an) ou dans le fond de votre frigo. Unebouteille entamée sera replacée au frigo. Nevous inquiétez pas si quelque substanceépaisse apparaît à la surface du liquide; il suf-fit de l’éliminer avant de servir.Voilà un sirop qui vous permettra de prépa-rer, en en mettant 1cm au fond d’un verre,une excellente boisson rafraichîssante au goûtextrêmement fin et inattendu.

LA CONFÉRENCEILLUSTRÉE DEDAMIEN HUBAUTCe 16 janvier, Lasne Nature offrait à tous lesamateurs- ils furent nombreux- une conféren-ce illustrée, sur les oiseaux.

Damien HUBAUT, nous connaissions.Précédemment, il nous entretint des martins-pêcheurs et des chouettes. Cette fois, desgrues et de leur migration.

L’art du photographe est fameux. Il capte lesciels aussi bien la nuit que le jour et le vol enescadrille des oiseaux n’a pas de secret pourlui. Sa connaissance ornithologique estimmense.Savez-vous qu’à l’étang de Der (sur la routedes vacances pour beaucoup d’entre nous,près de Saint-Dizier, en Champagne) les gruessont des dizaines de milliers à faire escaleavant de repartir vers le Sud ? Cette étendued’eau, artificielle, ne compte que 4800 hec-tares... Cela fait rêver... Mais les échassierseux n’ont pas rêvé. Sitôt le site aménagé, ilsen ont pris possession. Faut-il dire que lesgrues n’ont pas fait le pied de grue... Le spec-tacle est extraordinaire dit, l’ornithologue.

Au cours de la deuxième partie de la soiréenous avons observé sur l’écran, en grand, ceque nous voyons bien souvent dans nos jar-dins, d’un peu loin il est vrai : les oiseauxfamiliers.Damien Hubaut nous a parlé avec amour etsimplicité de sa passion pour nos amis àplumes. Nous espérons le revoir encore, unpeu plus tard, mais c’est dès maintenant quenous lui redisons MERCI !

M.M.L.

UN CADEAU APPRÉCIÉ

IL Y A EAUX... ET EAULes eaux en bouteilles sont de trois types:LES EAUX DE SOURCE : issues d’unesource ou d’un puits forcé, elles ne peu-vent subir aucun traitement.LES EAUX MINÉRALES : issues elles ausside sources mais devant posséder des ver-tus curatives.LES EAUX DE TABLE : eaux de distribu-tion parfois déchlorées et gazéifiées.Les eaux minérales ne doivent même passe conformer aux prescriptions légales depotabilité appliquées à l’eau de distribu-tion publique.Certaines eaux minérales ne sont pas àconseiller pour une consommation quoti-dienne.Leur prix varie de 10 à 15 F. le litre.Il est souvent de bon ton de dénigrer l’eauqui nous arrive par nos robinets, influen-cés que nous sommes par les publicitéstapageuses pour les eaux en bouteilles.Tâchons de nous forger notre propre opi-nion sur le goût de cette eau et faisonsentre nous des essais de dégustation “àl’aveugle”. Le résultat vous étonnera... sur-tout qu’elle coûte moins de 10 centimes lelitre.Rappelons que l’eau de distribution doitrépondre à des normes sévères de qualitéédictées par la CEE. Savez-vous quel’I.E.C.B.W., la compagnie dont dépendnotre distribution réalise annuellement4000 analyses!

BIBLIOTHÈQUESJours et heures d’ouverture des biblio-thèques de Lasne, riches en livres sur lanature.

MARANSART, Vallée à DameMar.: 17 - 18h30 - Merc.: 16 -18h.Dim.: 10h30 -12h.PLANCENOIT, Maison de Tous, rue de laBachée, 17.Merc. :16 -18 h - Dim. : 10h30 -12 h.CHAPELLE St-LAMBERT, rue St-Roch, 2. Mar. : 17h30 - 19h30 - Merc. : 12h15-14h15 (vacances scolaires: 13 - 14h)1er et 3e Dim. : 10 - 12h.LASNE, Centre sportif route d’Ohain,Lun. : 17h30 - 19h - Merc.: 14h30 - 18h -Vend.: 17h30 - 18h30. Sam. : 10 - 13h.

Page 9: Beaux Terrains CONSULTEZ NOTRE AGENDA EN DERNIÈRE · 2011. 4. 24. · d’acheter un terrain sur lequel on ne pourra jamais construire le genre de maison qu’on veut y bâtir. Il

mars 1996 - 11

Vous pouvez nous atteindreà ces numéros

Secrétariat :Didier GELUCK au 633 30 24

Trésorerie :Geneviève VAN ACKER au 633 16 19

Groupe Sentiers :Pascale LAMBERT au 633 64 90Paul LECHARLIER au 633 15 87

Réserve Naturelle du Ru Milhoux :Erik SEVERIN au 653 55 79 après 20 h

Conservateurde la Réserve naturelle :

Eric de MEVIUS au 633.30.29

Eau et pollutions :Alain CHARLIER au 633 41 93 après 18 h

Urbanisme, Aménagement du territoire :Fernand DEBREYNE au 633 13 50

Groupe Batraciens :Johanna LEUPEN au 633 24 71

Contacts avec les écoles, flore, faune :Françoise TOBIE au 633 35 03

Comité de rédaction :Didier GELUCK au 633 30 24

QU’EN EST-IL DE CEFAMEUX SENTIER 71 ?En D/2 et D/3 sur notre carte, ce sentier deplus de 7 km qui permet de joindre la Forêtde Soignes (à Gaillemarde) à l’église d’Ohainet qui est encore obstrué à divers endroits pardes clôtures ou des amas de briquaillons.Nous en avons déjà beaucoup parlé !Depuis plusieurs années, nous avons tentéd’en obtenir la réouverture afin d’éviter lesdétours dangereux sur la route des Marnières,le Vieux chemin de Wavre et la chaussée deLouvain.Si, nous fûmes déboutés de nos dernièresactions au Tribunal de Police, si la Cour deCassation n’a pas fourni d’explication à sadécision (ne respectant pas elle-mêmel’article 157 de la constitution), CELA NEVEUT PAS DIRE QU’IL N’Y A QU’À FAIRESON DEUIL DE CET INDISPENSABLE SEN-TIER.En effet, les réponses du Tribunal de Police etde la Cour de Cassation ne concernaient pasla réalité des faits : à savoir l’existence dusentier fermé illégalement à trois endroits.Les réponses du tribunal ne concernaient queles peines éventuelles à infliger aux trois res-ponsables des obstructions.L’important reste donc toujours pour nous derécupérer l’usage de cette servitude de passa-ge sur son intégralité. COMMENT ?Lasne Nature a été forcée d’utiliser en sontemps une voie juridique peu appropriée pourdes raisons qu’il serait trop long de présenterici - et ne peut plus agir en justice pour ce casprécis.La Commune, par contre, était restée intelli-gemment à l’écart de notre action afin de seréserver, nous a-t-elle dit, la possibilité deréagir ultérieurement en utilisant une autrevoie juridique.Le moment est venu dès lors, pour la Com-mune, de montrer sa volonté et son couragede respecter ses engagements électoraux et deprendre le relais pour faire libérer définitive-ment les passages obstrués.Nous rencontrerons très prochainement lesresponsables communaux à ce sujet et voustiendrons informés du résultat de nosdémarches.Tout le monde connaît le nom du sentier 71de Ohain. C’est “le Sentier du Mayeur”.Nous ne pouvons croire que M.Rotthier pour-rait y rester insensible.Quant à nous tous, promenons-nous-y “tantque le loup n’ y est pas”

Monique DEKKERS

Les noms en “sart” sont nombreux(Moriensart, Maransart, Rixensart, ...) et nousramènent inévitablement vers “ essarter ”c’est-à-dire défricher la terre. Défrichée dansce cas par un certain Morial ou Morel ouencore Moreau ce qui signifie le Maure ou lebronzé (1).

Or, un vassal du seigneur de Wavre, le cheva-lier Arnoul de Limal, qui portait le sobriquetde Morel, vivait dans les années 1220 et il esttentant de croire qu’il ait donné son nom à latour construite à cette époque.

En 1280, on trouve la famille de Limal men-tionnée comme propriétaire de la seigneuriede Moriensart.Cent ans plus tard, un des successeurs duditMorel également nommé Arnoul, vend sesbiens dont une tour à Moriensart aux van denBossche (du Bois ou Doubos), les seigneursd’Ohain.En 1440, Moriensart appartient à la famillePinnock, originaire de Louvain, qui la cède en1511 à Colard Ferry, fils de maître Martin ver-rier à Ways.Aymon Ferry décède en 1561, criblé dedettes.Tous ses biens sont inventoriés et vendus en1569, à Guillaume Le Vasseur, receveur géné-ral d’Artois, tout dévoué à la cause du roid’Espagne Philippe II.

Par mariage, Moriensart fut transmis en 1637à la famille espagnole des Coloma. Ce seral’âge d’or du domaine qui sera agrandi et érigé

en baronnie en 1657.En 1795, l’abbé Antoine-François Colomalègue ses biens à son neveu Jean-Marie vander Dilft, chambellan de Guillaume Ier desPays-Bas. La tour fut ensuite cédée parAntoinette van der Dilft de Borchvliet derniè-re du nom à son neveu le baron Jean Gericked’Herwynen, père du propriétaire actuelFrançois-Xavier Gericke d’Herwynen lequel,lors de certaines journées du Patrimoine,ouvre les portes de son domaine.(2)

Et Hergé me direz-vous, que vient-il faire àMoriensart ?Il possédait tout simplement une maison àCéroux où il aimait séjourner (dans la rue quiporte aujourd’hui son nom).C’est ainsi qu’il fit connaissance avec le baronJean Gericke d’Herwynen pour lequel il dessi-na la tour en compagnie de Tintin et Milou,les héros des bandes dessinées qui ont fait etfont encore la joie des jeunes de 7 à 77 ans.

( 1 )Abbé Jeandrain : notice sur la tour de Moriensart.( 2 ) Il est possible de visiter la tour en prenant rendez-vous

par téléphone avec son propriétaire au n° 010 / 61.15.17.

La chronique de Françoise BORTELSDans notre précédent numéro, nous avons publié un article consacré au site de la Tour deMoriensart. Voici la fin de cette étude :

LES SEIGNEURS DE MORIENSART

ERRATUMEn annonçant dans notre précédent numé-ro la constitution d’une asbl “Les amis dusite de Moriensart” nous avons donné unn° de téléphone de contact qui comportaitune erreur. Il fallait lire le 010 / 61 28 97(et non 610). Pardon à nos amis de l’asbl età nos lecteurs.

EXPOSITIONS À LASNE

GALERIE D’ART NAÏFrue de la Lasne, 140, Tel.: 654.19.33

Du 23 mars au 31 maiSALON D’ENSEMBLE.

Ouvert les mer., jeudi et vend. de 14 à 19 hLes samedis et dimanches de 10 à 12 h

et 14 à 19h ou sur rendez-vous.

INTERNATIONAL ART GALLERYBois Lionnet, 16, Tel.: 633.18.06.

Jusqu’au 17 marsELISE DELBRASSINNE,

Pierres de silence (sculptures)Du 23 mars au 21 avril

DIALOGUEensemble de peintures et sculptures

Du 27 avril au 27 maiPAUL SCHROBILTGEN

peintures

La galerie est ouverte pendant les expositionstous les jours de 11 à 19 h ou sur rendez-vous.

Fermé les mercredis non fériés.

GALERIE TRIÈDRErue du Try Bara, 18, Tel.: 633.19.39.

Du 9 mars au 7 avrilHuiles de DINGELSTADT

Gravures d’ Yvonne DELGOSSculptures de Colette DEBREYNE

Ouvert du jeudi au dimanche de 14 à 18 h.

BORDS DE ROUTESDans le cadre de l’Année Européenne de laConservation de la Nature, la Commune deLasne, participe, en collaboration avec laRégion wallonne, à une action pilote pourune gestion plus écologique des bords deroutes. Une documentation relative à cette actionsera bientôt distribuée aux habitants del’entité Savez-vous que dans les bords de route, ona recensé : 20 espèces de mammifères, 40d’oiseaux, 6 de reptiles, 25 de papillons 15de bourdons ainsi qu’une flore riche d’aumoins 500 espèces de plantes supérieures?Un milieu à protéger !

Page 10: Beaux Terrains CONSULTEZ NOTRE AGENDA EN DERNIÈRE · 2011. 4. 24. · d’acheter un terrain sur lequel on ne pourra jamais construire le genre de maison qu’on veut y bâtir. Il

12 - mars 1996

Mis

e en

pag

e et

impr

essi

on :

PR

PR

INT

• 6,

Cou

r du

Mou

lin -

138

0 La

sne

• T

él.:

02/ 6

33 2

3 86

Edi

teur

res

pons

able

: Y

ves

Lim

auge

, 16,

rue

de

l’Abb

aye,

138

0 LA

SN

E

Horizontalement1. La pomme de terre en fait partie. • 2. Ensembles des enveloppesextérieures d’une fleur. • 3. Deux à Rome - ... sur Mer • 4. Permetde mesurer la pente d’un terrain. • 5. A l’origine du camée. • 6.Voile triangulaire chavirée. - Grecque. - Caesium. • 7. Pour appe-ler. - Port de Grèce. • 8. Muridé. - Exprime le rire ou le pleur. -Unité de formation et de recherche. • 9. Donne son nom à un pain.- Affluent du Danube. - Astate. • 10. Tel un temps agréable.

Verticalement1. En forme d’épi. • 2. Bourgeon naissant. - Biochimiste. • 3.Lawrencium. - Plantes lacustres. • 4. Possèdent. • 5. EcrivainYougoslave. - Fard. • 6. Qualifie un mode de pollinisation. • 7.Courant. - Pétrin malaxé. - Demi petit parisien. • 8. Interjection. -Bonne note. - Comme un ver • 9. Voyelles. - Relatif au rocher. •10. Police militarisée du parti nazi. - Défriche un terrain boisé,puis le brûle et répand la cendre.

MOTS CROISES

AGENDA

1123456789

10

2 3 4 5 6 7 8 9 10SOLUTION DU N° 24

1123456789

10

2 3 4 5 6 7 8 9 10D E L P H I IN U ME C O L O G I S

I MT E

M I L C IO M B P O T L EAI RA O SA I SS N I F S T A S EE T I NC C E SL S O A R SC AL D E P NE S A IE X O C E T S I L

JOURNÉE DE GESTION DE NOTRE RÉSERVE NATURELLE du RU MILHOUX .Rendez-vous à partir de 9h30 à l’arrière de la réserve (par chemin à la Croix ).Bienvenue à tout moment de la journée. Bottes indispensables. Confirmez votre venue aux n° 653 55 79 ou 633 30 29.

MARS 95

SAMEDI 16

FÊTE DU PRINTEMPSà “la Maison de l’Acacia méconnu”- 5, chemin de Plancenoit - LA MARACHE - OHAIN.

SAMEDI 23DIMANCHE 24

À 18h30 : Réunion du GROUPE SENTIERS. À 20h : Réunion plénière de LASNE NATURE.Centre sportif et culturel de Maransart, rue de Colinet.BIENVENUE À TOUS.

AVRIL 96

Visites guidées, sous le conduite de Michel DEGREEF du Musée d’Histoire Naturelle, de La Réserve Educativede RENIPONT (dépendant de l’Athénée de Rixensart) pour groupes d’élèves de 6e primaire des communesenvironnantes. Demandez à la direction de l'école de votre enfant de prendre contact avec l'Athénée. Renseignementsà l’Athénée de Rixensart. Tel. : 02/653 81 01

LUNDI 1erAU JEUDI 4

JOURNÉE DE GESTION DE NOTRE RÉSERVE NATURELLE du RU MILHOUX .Rendez-vous à partir de 9h30 à l’arrière de la réserve (par chemin à la Croix ).Bienvenue à tout moment de la journée. Bottes indispensables. Confirmez votre venue aux n° 653 55 79. ou 633 30 29

SAMEDI 13

À 18h30 : Réunion du GROUPE SENTIERS. À 20h : Réunion plénière de LASNE NATURECentre sportif et culturel de Maransart, rue de Colinet. BIENVENUE À TOUS.JEUDI 25

Promenade sous la conduite de Françoise TOBIE, guide nature: BEAUTÉ DES CHEMINS CREUX DE LA VALLÉE DUSMOHAIN. 9h30. Départ du Kiosque de la place Communale d’Ohain.SAMEDI 27

MAI 96

MARCHE ADEPS organisée par LASNE NATURE. Marches de 5, 10 et 20 km au départ de l’ECOLE DU CENTENAIRE (ex-école Ste Lutgarde) rue du Vieux Monument 1380 LASNE.Permanence dès 8 heures. Participation gratuite. Rafraichissements, restauration.

MERCREDI 1er

FÊTE DES PLANTES ET DU JARDIN à l’Abbaye d’Aywiers.Thème général : L’intégration du jardin dans son cadre naturel • Stand LASNE NATURE.Visites guidées des jardins : samedi 11h et dimanche 11 et 15h.Samedi 15h30 : Conférence-débat RNOB: JARDIN SAUVAGE - POURQUOI ? COMMENT ?

JEUDI 28

SAMEDI 3014h Visite du site du Refuge Naturel Modèle de LA MARACHE, RNOB, route de La Marache (face au restaurant"Les 3 Canards") - OHAIN/LASNE. Renseignements, Tel. : 02 / 654 18 44.

VENDREDI 3SAMEDI 4DIMANCHE 5

de 14h à 18h

de 10h à 18h

de 10h à 18h

JEUDI 30 À 18h30 : Réunion du GROUPE SENTIERS. À 20h : Réunion plénière de LASNE NATURE.Centre sportif et culturel de Maransart, rue de Colinet. BIENVENUE À TOUS.

DERNIÈRE MINUTENous venons d’apprendre que deux de nos membres :Françoise BORTELS-ROSE de Maransart et Willy CALLEEUW dePlancenoit qui avaient présenté l’an dernier leur mémoire en vuede l’obtention du brevet de GUIDE NATURE, ont réussi

brillamment leurs examens.Qu’ils trouvent ici l’expression de nos plus vives félicitations et detoute notre sympathie.Au nom de tous les membres de Lasne Nature.

Le conseil d’Administration.