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SAMEDI 6 JANVIER 20H CHŒUR DE RADIO FRANCE ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCE MIKKO FRANCK direction MIKKO FRANCK Beethoven Symphonie n o 9

Beethoven - Maison de la Radio janv... · Beethoven à utiliser la voix dans une partition symphonique, ... sonates pour piano : un tempo marqué Adagio et une série de variations

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SAMEDI 6 JANVIER 20H

CHŒUR DE RADIO FRANCEORCHESTRE PHILHARMONIQUE

DE RADIO FRANCEMIKKO FRANCK direction

MIK

KO F

RAN

CK

BeethovenSymphonie n o 9

Ce concert sera diffusé le 23 février à 20h sur France Musique & francemusique.fr

LUDWIG VAN BEETHOVENSymphonie no 9 en ré mineur, op. 125

1. Allegro ma non troppo, un poco maestoso

2. Molto vivace - Presto

3. Adagio molto e cantabile - Andante moderato

4. Presto

(65 minutes environ)

ANNETTE DASCH sopranoALISA KOLOSOVA mezzo-soprano

CHRISTIAN ELSNER ténorKWANGCHUL YOUN basse

CHŒUR DE RADIO FRANCELIONEL SOW chef de chœur

ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCEHélène Collerette violon solo

MIKKO FRANCK direction

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LUDWIG VAN BEETHOVEN 1770-1827Symphonie no 9Esquissée dès 1817. Composée en 1822-1824. Créée le 7 mai 1824 au Kärtnertortheater de Vienne sous la direction du compositeur. Dédiée à Sa Majesté le roi de Prusse Frédéric-Guillaume III. Nomenclature  : quatre voix solistes, chœur ; 3 flûtes dont 1 piccolo, 2 hautbois, 2 clarinettes, 3 bassons dont 1 contrebasson ; 4 cors, 2 trompettes, 3 trombones ; timbales, percussions ; les cordes.

Située chronologiquement entre les dernières sonates pour piano et les derniers quatuors à cordes (le Quatuor op. 132 reprend un thème qui aurait dû servir au finale de la Neuvième Symphonie si celle-ci n’avait pas fait intervenir les voix), la dernière symphonie de Beethoven est contemporaine de la Missa solemnis. Les deux œuvres ont plus d’un point commun : la monumentalité des formes, la confiance inoxydable en l’homme et en l’avenir, un désir d’élévation et de victoire de l’esprit sur la matière. Comme l’écrit Esteban Buch : « L’expansion de la forme symphonique explorée dans l’Héroïque se trouve alliée à une véritable rhétorique des genres musicaux qui évoque tantôt l’univers militaire, tantôt l’univers religieux, enfin le rituel de l’hymne, sacré ou profane, par lequel les hommes célèbrent en chœur le fait d’être ensemble : “Tous les hommes deviennent frères”, dit le vers le plus célèbre de cette œuvre où, pour la première fois, la voix humaine fait irruption au sein de la musique instrumentale. » (1) Couronnement, la Neuvième est aussi une récapitulation  : héroïque comme la Troisième Symphonie, pastorale (dans son deuxième mouvement) comme la Sixième, elle s’élève comme la Cinquième d’une tonalité mineure à une tonalité majeure pour figurer l’ascension vers la lumière. Elle reprend par ailleurs l’Ode à la joie de Schiller (datée de 1785), qui avait déjà fait l’objet d’une (modeste) mise en musique par Beethoven en 1793 et de nouveau tenté le compositeur une dizaine d’années plus tard à la faveur d’une ouverture chorale laissée inachevée. Il est du reste possible que la joie célébrée par Schiller ne soit qu’une liberté masquée : la Neuvième ne reprend-elle pas sur une grande échelle le message délivré par la fin de l’opéra Fidelio, celui de l’indéfectible foi en des lendemains qui chantent ?

Pourquoi des voix ?Le finale de la Neuvième soulève les auditoires par son enthousiasme péremptoire, et il est convenu d’y voir un coup d’audace ; on peut se demander néanmoins ce qui a poussé Beethoven à utiliser la voix dans une partition symphonique, lui qui avait tant fait pour affranchir la musique instrumentale, et sinon inventé du moins porté à l’incandescence le genre instrumental expressif. Berlioz fera le choix inverse et expliquera que l’orchestre seul, dans sa symphonie dramatique Roméo et Juliette, est capable de « donner à sa fantaisie une latitude que le sens positif des paroles chantées ne lui eût pas laissée, et recourir à la langue instrumentale, langue plus riche, plus variée, moins arrêtée, et, par son vague même, incomparablement plus puissante en pareil cas ». Alors, rédemption du son par le mot,

comme le suggère Carl Dalhaus ? (2) Peut-être Beethoven voulait-il que son message soit clair avant toute chose, ce qui l’aurait poussé, à l’instar de ce que fera un Mahler avec sa propre Huitième Symphonie, à faire suivre un ensemble de symphonies subjectives et tourmentées par une partition qui fût d’abord et sans équivoque possible une immense dispensatrice de joie. Le prodigieux Allegro initial de la Symphonie en ré mineur commence dans l’incertitude, comme un monde qui fermente et se crée avant de s’imposer avec violence. Il apparaît, dit André Boucourechliev, « comme un seul, immense développement, d’un bout à l’autre. (...) C’est la trajectoire sans déviation, irréversible, d’un météore incandescent. » Beethoven n’était jamais allé aussi loin dans l’évocation de ce que peut être une musique en fusion. Le Scherzo est placé en deuxième position, comme si le compositeur, en rompant avec l’usage, avait voulu distribuer sa partition en deux parties : deux mouvements véhéments, puis deux mouvements chantants (l’un pour l’orchestre seul, le second faisant appel aux voix). Un coup de timbales donne le signal de départ d’une ronde à la fois paysanne et dionysiaque, avec un Presto champêtre en lieu et place du Trio habituel. Dans le troisième mouvement, Beethoven utilise un procédé qui appartient aussi à la manière de ses dernières sonates pour piano : un tempo marqué Adagio et une série de variations qui produisent, sinon un effet d’éternité, du moins l’impression que la musique atteint à un degré inconnu de sérénité, malgré quelques courtes montées fortissimo portées par des accents martiaux, qui s’alanguissent rapidement.

Venu des lointainsQuant au finale, il s’ouvre sur une «  fanfare de l’épouvante» (Wagner) qui conduit au célèbre récitatif des cordes graves, « cheminement tâtonnant de l’artiste à l’intérieur de sa propre œuvre » (Boucourechliev). Le rappel successif des principaux thèmes des mouvements précédents se mêle au récitatif, puis, chacun étant écarté tour à tour, arrive des lointains le thème de la joie. Il s’impose et c’est à ce moment-là, seulement, que le baryton peut faire son entrée. Le chœur et les trois autres solistes interviennent à leur tour, et les différentes strophes du poème donnent lieu à des épisodes graves ou pleins d’allégresse jusqu’à la conclusion prestissimo et son accord de ré majeur clamé sans fin.Il est possible d’entendre dans ce finale, comme certains l’ont fait, une aimable cantate. On peut aussi considérer le finale de cette œuvre comme le substitut du Second Faust que Beethoven n’a jamais écrit (il est vrai qu’il n’a pas écrit non plus de Premier Faust), explosion de joie domptée par des accents tantôt militaires, tantôt religieux, à laquelle on peut préférer les grondements telluriques, bien plus inquiétants, du premier mouvement, ou la ronde infernale du deuxième.

Christian Wasselin

(1) Esteban Buch, La Neuvième de Beethoven, une histoire politique, Gallimard, 1999.(2) Carl Dahlaus, L’Idée de la musique absolue, Contrechamps, 1997.

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Texte de Friedrich Schiller

O Freunde, nicht diese Töne!Sondern laßt uns angenehmere anstimmenund freudenvollere.

Freude, schöner GötterfunkenTochter aus Elysium,Wir betreten feuertrunken,Himmlische, dein Heiligtum!Deine Zauber binden wiederWas die Mode streng geteilt;Alle Menschen werden Brüder,Wo dein sanfter Flügel weilt.

Wem der große Wurf gelungen,Eines Freundes Freund zu sein;Wer ein holdes Weib errungen,Mische seinen Jubel ein!Ja, wer auch nur eine SeeleSein nennt auf dem Erdenrund!Und wer’s nie gekonnt, der stehleWeinend sich aus diesem Bund!

Freude trinken alle WesenAn den Brüsten der Natur;Alle Guten, alle BösenFolgen ihrer Rosenspur.Küsse gab sie uns und Reben,Einen Freund, geprüft im Tod;Wollust ward dem Wurm gegeben,und der Cherub steht vor Gott.

Froh, wie seine Sonnen fliegenDurch des Himmels prächt’gen Plan,Laufet, Brüder, eure Bahn,Freudig, wie ein Held zum Siegen.

Seid umschlungen, Millionen!Diesen Kuß der ganzen Welt!Brüder, über’m SternenzeltMuß ein lieber Vater wohneIhr stürzt nieder, Millionen?Ahnest du den Schöpfer, Welt?Such’ ihn über’m Sternenzelt!Über Sternen muß er wohnen.

Ô amis, pas de ces accents !Mais laissez-nous en entonner de plus agréables,Et de plus joyeux !

Joie, belle étincelle divine,Fille de l’assemblée des dieux,Nous pénétrons, ivres de feu,Céleste, ton royaume !Tes magies renouentCe que les coutumes avec rigueur divisent;Tous les humains deviennent frères,Là où ta douce aile s’étend.

Que celui qui a su trouver la chance,D’un ami être un ami;Qui a faite sienne une femme accorte,Joigne à nous son allégresse !Oui, même celui qui ne nomme sienneQu’une seule âme sur tout le pourtour de la terre !Et qui jamais ne le put,Qu’il se retire en tristesse de cette union !

La joie, tous les êtres en boiventAux seins de la nature;Tous les bons, tous les méchants,Suivent sa trace de rose.Elle nous donna les baisers et la vigne;Un ami, éprouvé jusque dans la mort;La volupté fut donnée au vermisseau,Et le Chérubin se tient devant Dieu.

Joyeux comme volent ses soleilsAu travers du somptueux plan du ciel,Allez, frères, votre voie,Joyeux comme héros à la victoire.

Soyez enlacés, millions.Ce baiser de toute la terre !Frères ! Au-dessus de la voûte étoiléeDoit habiter un très cher Père.Vous fondez à terre, millions ?Pressens-tu le Créateur, monde ?Cherche-le par-delà le firmament !C’est sur les étoiles qu’il doit habiter.

CES ANNÉES-LÀ :

1822 : De l’amour de Stendhal, Trilby de

Nodier, Confessions d’un mangeur d’opium

de Thomas de Quincey.

1823 : création de la Missa solemnis et

composition de la Neuvième Symphonie de Beethoven. Semiramide de Rossini,

Euryanthe de Weber. Racine et Shakespeare

de Stendhal. Han d’Islande de Victor Hugo.

Turner peint La Bataille de Trafalgar.

1824 : Berlioz compose sa Messe solennelle.

La Jeune Fille et la mort de Schubert.

Naissance de Bruckner et de Smetana.

Fondation de La Muse française par Victor

Hugo et Émile Deschamps. Naissance

d’Alexandre Dumas fils et de Ludwig Büchner.

POUR EN SAVOIR PLUS :

- Barry Cooper (dir.), Dictionnaire Beethoven,

Lattès, 1991. Beethoven sous tous les angles.

- Maynard Solomon, Beethoven, Paris, 2003.

Une plongée vertigineuse dans la vie et l’œuvre

du musicien.

- André Boucourechliev, Beethoven, Seuil, coll.

« Solfèges », 1ère éd. 1963. Un compositeur

initie le lecteur à l’œuvre d’un autre compositeur.

- Éric Rohmer, De Mozart en Beethoven, Actes

sud, 1996. Un regard sur le sourd.

- Elisabeth Brisson, Beethoven, Paris, Ellipses,

2016. L’une des études les plus récentes.

SITES INTERNET :

- www.beethoven-france.org : site de

l’association Beethoven France et Francophonie,

qui publie par ailleurs une revue ;

- www.beethoven-haus-bonne.de (en allemand) :

le site de la maison de Beethoven à Bonn.

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de Genève. Prochains rendez-vous : Leonore dans Fidelio à Vienne, Rosalinde dans La Chauve-souris mise en scène par Rolando Villazon à Berlin.

ALISA KOLOSOVAMEZZO-SOPRANO

Née à Moscou, Alisa Kolosova commence sa carrière en tant que membre de l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris et du programme pour les jeunes chanteurs du Festival de Salzbourg. En 2010, son apparition au Festival de Pentecôte de Salzbourg sous la direction de Riccardo Muti marque le début de sa carrière internationale. De 2011 à 2014, elle est membre de la troupe de l’Opéra d’État de Vienne. Son répertoire comprend notamment les rôles de Maddalena dans Rigoletto, Pauline dans La Dame de pique, Fenena dans Nabucco, Suzuki dans Madame Butterfly, Isoletta dans La Straniera. Au cours de la saison 2016-2017, Alisa Kolosova fait ses débuts aux BBC Proms avec Marin Alsop et l’Orchestre de l’Âge des Lumières dans le Requiem de Verdi. Elle incarne Olga dans Eugène Onéguine au Lyric Opera de Chicago et à l’Opéra national de Pologne. Elle se produit également avec l’Orchestre national de France et l’Orchestre symphonique de l’Utah. Alisa Kolosova débute la saison 2017-2018 avec l’Orchestre symphonique de Nouvelle-Zélande dans le rôle de Marguerite de

La Damnation de Faust. Parmi les autres temps forts de la saison, citons le retour à l’Opéra d’État de Bavière avec Maddalena dans Rigoletto, et ses débuts à La Scala et à l’Opéra d’État de Hambourg.

CHRISTIAN ELSNERTÉNOR

Né à Fribourg, Christian Elsner a étudié le chant avec Martin Gründler, puis Dietrich Fischer-Dieskau et Neil Semer. Il s’est imposé dans les rôles de Siegmund et Parsifal au Deutsches Nationaltheater de Weimar, au Staatstheater de Kassel, au Dresden Semperoper, à l’Opéra de Vienne et au Teatro real de Madrid. Accompagné par Gerold Huber et Burkhard Kehring, il donne de nombreux récitals en Allemagne.Il a enregistré le Winterreise de Schubert, les Dichterliebe de Schumann et Das Lied von der Erde de Mahler, et a participé à des intégrales discographiques de Das Rheingold (rôle de Loge), Parsifal (rôle-titre) et Hänsel und Gretel (la Sorcière).Il a écrit à l’intention des enfants Lennie und der Ring des Nibelungen, et enseigne le chant depuis 2006 à la Hochschule für Musik de Wurtzbourg. Il a interprété la Neuvième Symphonie de Beethoven à Berlin, Vienne, New York, Taipei et Tokyo avec l’Orchestre philharmonique de Berlin sous la direction de Sir Simon Rattle.

ANNETTE DASCHSOPRANO

Annette Dasch, née à Berlin, entre à l’Université de musique et des arts de Munich en 1998 et parfait sa formation à l’Université de Graz. Sa carrière débute en 2000 lorsqu’elle remporte trois compétitions internationales : le Concours Maria Callas à Barcelone, le Concours Robert Schumann à Zwickau et le Concours international d’exécution musicale de Genève. Annette Dasch fait ses débuts sur la scène du Théâtre des Champs-Élysées en 2004, dans le rôle de la Comtesse Almaviva des Noces de Figaro. Elle interprète également Donna Elvira dans Don Giovanni au Deutsche Oper de Berlin en 2007 et Elettra dans Idomeneo pour la réouverture du Théâtre Cuvilliés à Munich en 2008. Elle est conviée en 2010 au Festival de Bayreuth pour chanter Elsa en compagnie du Lohengrin de Jonas Kaufmann. Elle continue d’explorer le répertoire (Elisabeth dans Tannhäuser à Francfort, Eva dans Les Maîtres chanteurs de Nuremberg au Met en 2014…). Elle interprète également Liù dans Turandot de Puccini à l’Opéra d’Etat de Dresde. Le rôle d’Antonia dans Les Contes d’Hoffmann d’Offenbach lui ouvre les portes de l’Opéra de Paris. Puis elle aborde le rôle-titre d’Armida de Haydn pour sa première participation au Festival de Salzbourg. Elle fait ses débuts en 2010 dans le rôle-titre de La Veuve joyeuse de Lehar au Grand Théâtre

Au cours de la saison 2017-2018 il chante Das Lied von der Erde, la version signée Hans Zender de Winterreise de Schubert à Francfort, le Requiem de Dvorák à Bruxelles sous la direction de Hartmut Haenchen, Parsifal en version concert à Bâle et Dornach, ainsi qu’Euryanthe de Weber à Dresde. Il clôt la saison avec Paulus de Mendelssohn à Florence sous la direction de Fabio Luisi.

KWANGCHUL YOUNBASSE

Kwangchul Youn étudie le chant à l’Université de Chungju (Corée du sud). En 1988, il fait ses débuts à l’Opéra national de Séoul en y interprétant Siriex dans Fedora de Giordano, puis aborde Basilio dans Le Barbier de Séville de Rossini, I due Foscari de Verdi ou L’élixir d’amour de Donizetti. Il poursuit sa formation à l’Académie de musique de Sofia puis à l’Académie des arts de Berlin. En 1994, il intègre la troupe de l’Opéra de Leipzig où il est notamment Sarastro dans La Flûte enchantée et le Commandeur dans Don Giovanni. De 1994 à 2004, il est membre permanent du Staatsoper de Berlin. Présent à plusieurs reprises au Festival de Salzbourg, il se produit chaque année depuis 2002 à Bayreuth où il chante Hermann (Tannhäuser), Titurel et Gurnemanz (Parsifal), le Roi Marke (Tristan et Isolde), Fasolt (L’Or du Rhin), Hunding (La Walkyrie). En 2014, il se produit à la Scala de Milan dans Fidelio

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(Rocco) et fait ses débuts en 2016 au Metropolitan Opera de New York (Talbot dans Marie Stuart de Donizetti). En 2017, il interprète le Roi Marke et Gurnemanz à l’Opéra de Vienne, Gurnemanz pour la première fois à l’Opéra de Sydney, et Sparafucile dans Rigoletto à Opéra national de Paris. En 2018, il chantera Ferrando dans Il trovatore et Frère Laurent dans Roméo et Juliette au Met, Abimélech dans Samson et Dalila au Théâtre des Champs-Élysées, etc. Depuis 2010, Kwangchul Youn enseigne à l’Université internationale de Séoul.

LIONEL SOWCHEF DE CHŒUR

Après des études de violon, de chant et de direction de chœur et d’orchestre, Lionel Sow devient directeur musical de plusieurs ensembles vocaux (Maîtrise des Petits Chanteurs de Saint-Christophe en 1995, ensemble vocal Les Temperamens en 2000). De 2004 à 2011, il dirige régulièrement le Chœur de Radio France pour des concerts a capella ou avec orchestre. De 2006 à 2014, il assure la direction artistique de la Maîtrise Notre-Dame de Paris. Au fil des saisons de la cathédrale, il s’attache à faire entendre les grands chefs d’œuvre de la musique sacrée et un important répertoire a capella allant de la Renaissance à la musique d’aujourd’hui.En septembre 2011, Lionel Sow a pris la direction du Chœur de l’Orchestre de Paris. En 2012, il a créé l’Académie du Chœur de l’Orchestre de Paris et en 2014 le

MIKKO FRANCKDIRECTION

Mikko Franck est né en 1979 à Helsinki (Finlande).Il a commencé sa carrière de chef d’orchestre à l’âge de dix-sept ans, et a depuis lors dirigé les plus prestigieux orchestres et opéras du monde. De 2002 à 2007, il a été le directeur musical de l’Orchestre national de Belgique.En 2006, il commence à travailler en tant que directeur musical général de l’Opéra national de Finlande. L’année suivante, il est nommé directeur artistique et directeur musical. Il exercera ces doubles fonctions jusqu’en août 2013.En parallèle à ses activités à l’Opéra national de Finlande, il a entre autres dirigé à l’Opernhaus de Zurich, au Metropolitan Opera de New York et à Covent Garden à Londres. À l’Opéra de Vienne, il a récemment dirigé La Bohème, Salomé, Lohengrin, Josephs Legende, Elektra, Tosca, La fanciulla del West, Die tote Stadt et Tristan und Isolde.Depuis septembre 2015, Mikko Franck est le directeur musical de l’Orchestre philharmonique de Radio France. Des oeuvres de Korngold, Sibelius, Debussy, Lindberg, Mahler, Messiaen, Dutilleux, Ravel et bien d’autres ont enrichi ses deux premières saisons musicales à ce poste.Deux enregistrements ont vu le jour : un CD Debussy (L’Enfant prodigue) _ Ravel (L’Enfant et les Sortilèges) chez Warner Classics (automne 2016), ainsi que le Concerto

pour piano et le Concerto pour violoncelle de Michel Legrand chez Sony (mars 2017). En dehors de Paris, Mikko Franck s’est produit avec l’Orchestre philharmonique de Radio France aux Chorégies d’Orange dans Madama Butterfly en 2016 ; et un concert lyrique avec Bryn Terfel en 2017. Il est également parti en tournée à deux reprises avec l’Orchestre philharmonique en tant que directeur musical : en Europe en novembre 2016 (Berlin, Cologne, Munich et Vienne) et en Asie en mai-juin 2017 (Corée du Sud et Chine) pour une série de 10 concerts. Mikko Franck a inauguré la saison musicale 2017-2018 avec un grand concert anniversaire pour les 80 ans de l’Orchestre philharmonique de Radio France. L’opéra est également à l’honneur : reprise de la production des Chorégies d’Orange de Madama Butterfly au Théâtre des Champs-Élysées en novembre et Elektra à la Philharmonie de Paris en décembre. De plus, Mikko Franck et l’orchestre se produiront à travers l’Europe (Allemagne, Italie et Grèce).Parallèlement à ses activités à Radio France, Mikko Franck a été nommé Premier chef invité de l’Orchestra e del Coro dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia à compter de septembre 2017 et pour trois saisons. Très attaché à ses origines, Mikko Franck est également directeur artistique du Festival de Kangasniemi en Finlande depuis 2002. Ce festival est consacré à la musique vocale et un concours national de chant y est organisé chaque année.

Chœur d’enfants de l’Orchestre de Paris. En parallèle, Lionel Sow a dirigé la Petite Messe solennelle de Rossini à l’Opéra de Vichy (2013) et a été amené à préparer la Maîtrise Notre-Dame de Paris pour le Requiem de Berlioz (direction Gustavo Dudamel, 2014) et la Messe en ut de Mozart (direction Sir Roger Norrington). Dans le cadre de ses fonctions, il a travaillé avec les chefs d’orchestre Manfred Honeck, Myung-Whun Chung, Fabio Biondi, Reinhard Goebel, Alexander Vedernikov, John Nelson, Zsolt Nagy, Denis Comtet, Jacques Mercier, Thomas Zehetmair, Patrick Fournillier. Lionel Sow enseigne régulièrement la direction de chœur durant des stages de formation professionnelle et intervient lors de sessions auprès du département de musique ancienne et de la classe de direction d’orchestre du CNSMD de Paris.

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Depuis sa création par la radiodiffusion française en 1937, l’Orchestre philharmonique de Radio France s’affirme comme une formation singulière dans le paysage symphonique européen par l’éclectisme de son répertoire, l’importance de la création, les géométries variables de ses concerts, les artistes qu’il convie et son projet éducatif.Cet esprit «  Philhar  » trouve en Mikko Franck, son directeur musical depuis 2015, un porte-drapeau à la hauteur des valeurs et des ambitions de l’orchestre, décidé à faire de chaque concert une formidable expérience humaine et musicale. Son contrat a été prolongé jusqu’en 2022, apportant la garantie d’un compagnonnage au long cours. Il succède à ce poste à Gilbert Amy, Marek Janowski et Myung-Whun Chung.80 ans d’histoire ont permis à l’Orchestre philharmonique de Radio France d’être dirigé par des personnalités telles que Cluytens, Dervaux, Desormières, Copland, Inghelbrecht, Kubelik, Munch, Paray, Jolivet, Rosenthal, Tomasi, Sawallisch, Boulez, Saraste, Eötvös, Ashkenazy, Benjamin, Harding, Temirkanov, Gilbert, Salonen, Dudamel…Après des résidences au Théâtre des Champs-Élysées puis à la Salle Pleyel, l’Orchestre philharmonique partage désormais ses concerts entre l’Auditorium de

Radio France et la Philharmonie de Paris, et s’est récemment produit avec Mikko Franck dans des salles telles que la Philharmonie de Berlin, le Konzerthaus de Vienne, ou pour une tournée de dix concerts en Asie.Mikko Franck et le Philhar poursuivent une politique discographique et audiovisuelle ambitieuse dans la lignée de leur premier disque Debussy et des nombreuses captations pour France Télévisions (Victoires de la musique classique 2017) ou Arte Concert. Parmi les sorties récentes : L’Enfant et les Sortilèges de Ravel et L’Enfant Prodigue de Debussy (Erato) et les Concertos de Michel Legrand (Sony). L’ensemble des concerts de l’Orchestre philharmonique sont diffusés sur France Musique.Conscient du rôle social et culturel de l’orchestre, le Philhar réinvente chaque saison ses projets en direction des nouveaux publics avec notamment des dispositifs de création en milieu scolaire, des ateliers, des formes nouvelles de concerts, des interventions à l’hôpital, des concerts participatifs... Avec Jean-François Zygel, il poursuit ses Clefs de l’orchestre à la découverte du grand répertoire (France Inter et France Télévisions). Les musiciens du Philhar sont particulièrement fiers de leur travail de transmission et de formation des jeunes musiciens (orchestre à l’école, jeune Orchestre des lycées français du monde, académie en lien avec les conservatoires de la région parisienne).L’Orchestre philharmonique de Radio France est ambassadeur de l’Unicef depuis 10 ans.

ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCE

MIKKO FRANCKDIRECTEUR MUSICAL JEAN-MARC BADOR DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL

VIOLONS SOLOS

Hélène Collerette, 1er soloSvetlin Roussev, 1er solo

VIOLONS

Virginie Buscail, 2e soloAyako Tanaka, 2e soloMarie-Laurence Camilleri, 3e soloMihaï Ritter, 3e soloCécile Agator, 1er chef d’attaquePascal Oddon, 1er chef d’attaqueJuan-Firmin Ciriaco, 2e chef d’attaqueGuy Comentale, 2e chef d’attaqueEmmanuel AndréJoseph AndréCyril BaletonEmmanuelle Blanche-LormandMartin BlondeauFloriane BonanniFlorence BouanchaudFlorent BrannensAurore DoiseFrançoise Feyler-PerrinBéatrice Gaugué-NatorpRachel GiveletLouise GrindelDavid HaroutunianMireille JardonJean-Philippe KuzmaJean-Christophe LamacqueFrançois LaprévoteAmandine LeyArno MadoniVirginie MichelAna MilletCéline PlanesSophie PradelMarie-Josée Romain-RitchotMihaëla SmoleanIsabelle Souvignet

Thomas TercieuxVéronique Tercieux-EngelhardAnne Villette

ALTOS

Marc Desmons, 1er soloChristophe Gaugué, 1er soloFanny Coupé, 2e soloAurélia Souvignet-Kowalski, 2e soloDaniel Vagner, 3e soloJulien DabonnevilleMarie-Emeline CharpentierSophie GroseilElodie GuillotClara Lefevre-PerriotAnne-Michèle LiénardFrédéric MaindiveBenoît MarinJérémy PasquierMartine SchoumanMarie-France Vigneron

VIOLONCELLES

Eric Levionnois, 1er soloNadine Pierre, 1er soloPauline Bartissol, 2e soloJérôme Pinget, 2e soloAnita Barbereau-Pudleitner, 3e soloJean-Claude AuclinCatherine de VençayMarion GaillandRenaud GuieuKarine Jean-BaptisteJérémie MaillardClémentine MeyerNicolas Saint-Yves

CONTREBASSES

Christophe Dinaut, 1er soloYann Dubost, 1er soloLorraine Campet, 2e soloMarie Van Wynsberge, 2e soloEdouard Macarez, 3e soloDaniel BonneWei-Yu ChangEtienne DurantelLéo GenetLucas HenriBoris Trouchaud

FLÛTES

Magali Mosnier, 1re flûte soloThomas Prévost, 1re flûte soloMichel Rousseau, 2e flûteNels Lindeblad, piccoloAnne-Sophie Neves, piccolo

HAUTBOIS

Hélène Devilleneuve, 1er hautbois solo Olivier Doise, 1er hautbois soloCyril Ciabaud, 2e hautboisStéphane Part, 2e hautbois et cor anglaisStéphane Suchanek, cor anglais

CLARINETTES

Nicolas Baldeyrou, 1re clarinette solo Jérôme Voisin, 1re clarinette soloJean-Pascal Post, 2e clarinetteManuel Metzger, petite clarinetteDidier Pernoit, clarinette basseChristelle Pochet, 2e clarinette basse

BASSONS

Jean-François Duquesnoy, 1er basson soloJulien Hardy, 1er basson soloStéphane Coutaz, 2e bassonWladimir Weimer, contre-basson

CORS

Antoine Dreyfuss, 1er cor soloNicolas Ramez, 1er cor soloMatthieu Romand, 1er cor soloSylvain Delcroix, 2e cor Hugues Viallon, 2e corXavier Agogué, 3e corStéphane Bridoux, 3e corIsabelle Bigaré, 4e corBruno Fayolle, 4e cor

TROMPETTES

Alexandre Baty, 1er trompette soloJean-Pierre Odasso, 2e trompette Gilles Mercier, 3e trompette et cornetBruno Nouvion, 4e trompette

TROMBONES

Patrice Buecher, 1er trombone soloAntoine Ganaye, 1er trombone soloAlain Manfrin, 2e trombone David Maquet, 2e trombone Raphaël Lemaire, trombone basseFranz Masson, trombone basse

TUBA

Victor Letter

TIMBALES

Jean-Claude Gengembre

PERCUSSIONS

Renaud Muzzolini, 1er soloFrancis Petit, 1er soloGabriel BenloloBenoît GaudeletteNicolas Lamothe

HARPES

Nicolas Tulliez

CLAVIERS

Catherine Cournot

CHEF ASSISTANTE

Elena Schwarz

RESPONSABLE DE LA COORDINATION ARTISTIQUE

Céleste Simonet

RESPONSABLE ADMINISTRATIVE ET BUDGÉTAIRE

Aurélie Kuan (Raphaële Hurel par intérim)

RESPONSABLE DE PRODUCTION RÉGIE PRINCIPALE

Patrice Jean-Noël

CHARGÉE DE PRODUCTION RÉGIE PRINCIPALE

Chloé Van Hoorde Emilia Vergara Echeverri

RÉGISSEUR

Philippe Le Bour Adrien Hippolyte

RESPONSABLE DE LA PROGRAMMATION ÉDUCATIVE ET CULTURELLE

Cécile Kauffmann-Nègre

CHARGÉE DE MÉDIATION CULTURELLE

Floriane Gauffre

PROFESSEUR-RELAIS DE L’EDUCATION NATIONALE

Myriam Zanutto

RESPONSABLE DE LA BIBLIOTHÈQUE D'ORCHESTRES

Maud Rolland

BIBLIOTHÉCAIRE

Noémie LarrieuAlexandre Duveau

RESPONSABLE DE LA PROMOTION

Laura Jachymiak

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Fondé en 1947, le Chœur de Radio France est à ce jour le seul chœur permanent à vocation symphonique en France, composé d’artistes professionnels et investi d’une double mission.Il est d’une part, le partenaire privilégié des deux orchestres de Radio France – l’Orchestre national de France et l’Orchestre philharmonique – et il collabore régulièrement avec la Maîtrise de Radio France. À ce titre, son interprétation des grandes œuvres du répertoire symphonique et lyrique est mondialement reconnue.Les chefs d’orchestre et de chœur les plus réputés l’ont dirigé : Bernstein, Ozawa, Muti, Fedosseiev, Masur, Jansons, Gergiev, Emmanuel Krivine, Daniele Gatti, Myung-Wun Chung, Mikko Franck, Yutaka Sado, Gustavo Dudamel, Bernard Haitink, etc. Et parmi les chefs de chœur : Simon Halsey, Marcus Creed, Celso Antunes, Nicolas Fink, Michael Alber, Alberto Malazzi, Lionel Sow, Florian Helgath et Martina Batic sans oublier Matthias Brauer qui fut son directeur musical de 2006 à 2014.D’autre part, le Chœur de Radio France offre aussi des concerts a capella ou avec de petites formations instrumentales, et différents groupes vocaux peuvent être constitués au sein de ce vaste ensemble d’artistes, qui s’illustrent aussi bien dans le répertoire romantique que contemporain.

Il est le créateur et l’interprète de nombreuses œuvres des XXe et XXIe siècles : Pierre Boulez, Gÿorgy Ligeti, Maurice Ohana, Iannis Xenakis, Ton That Tiet, Kaija Saariaho, Guillaume Connesson, Christophe Maratka, Bruno Ducol, Bruno Mantovani, Luca Francesconi, Magnus Lindberg, Ondrej Adamek… et participe régulièrement au festival Présences consacré à la création musicale à Radio France.Illustrant la synergie entre la voix et l’univers de la radio, le Chœur de Radio France participe également à l’enregistrement pour France Culture de concerts-fictions (Le dernier livre de la jungle de Yann Aperry et Massimo Nunzi) avec des comédiens, souvent sociétaires de la Comédie-Française, bruiteurs etc. Récemment, dans le mythique Studio 104 de Radio France, il a notamment enregistré avec l’Orchestre national de France, la musique du dernier film de Luc Besson, Valérian, et il s’associe volontiers à différents projets musicaux.Aujourd’hui, plusieurs concerts du Chœur de Radio France sont disponibles en vidéo sur internet, et les diffusions télévisées se multiplient (le Concert de Paris,  retransmis en direct depuis le Champ-de-mars le soir du 14 juillet, est suivi par plusieurs millions de téléspectateurs).Enfin, les musiciens du Chœur s’engagent dans la découverte et la pratique de l’art choral et proposent régulièrement des ateliers de pratique vocale en amont des concerts, auprès de différents publics et des familles.Au cours de la saison 2017-2018, le Chœur de Radio France célèbre son 70e

anniversaire. Pour l’occasion, dans le cadre d’un week-end entièrement consacré à l’art choral, il invite plusieurs des chefs qui l’ont dirigé et crée une œuvre de Philippe Hersant.Il aborde également plusieurs œuvres du répertoire symphonique (Requiem de Fauré sous la direction de Mikko Franck à l’Auditorium de Radio France ; Requiem de Berlioz avec Mikko Franck à la Philharmonie). Il interprète la Symphonie n° 2 de Mahler à la Philharmonie, la Symphonie n°9 de Beethoven à l’Auditorium de Radio France et retrouve avec plaisir l’Orchestre national et la Maîtrise dans la Symphonie n°3 « Kaddish » de Bernstein.Il participe également à plusieurs productions lyriques au Théâtre des Champs-Élysées  : Madama Butterfly de Puccini, Samson et Dalila de Saint-Saens et Orfeo ed Euridice de Gluck.Parmi les concerts a cappella, le Chœur propose un programme de musique française en ouverture de saison, puis un concert autour d’œuvres de Mendelssohn, un autre avec les Chichester Psalms de Bernstein. Pour la Saint-Valentin, il s’approprie des standards accompagné de David Linx et son trio de jazz. Enfin, comme chaque année, il participe au festival Présences.

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CHŒUR DE RADIO FRANCE

SOFI JEANNIN DIRECTRICE MUSICALE CATHERINE NICOLLE DÉLÉGUÉE GÉNÉRALE

SOPRANES 1

ARNOULD BlandineBACCARAT Marie-NoëlleBARRY NellyBERTHO SylvieDURAND KareenGOUTON AlexandraITO MannaLAMY LauryaLISTOVA Olga MARGELY LaurenceNAPOLI CatherinePOREBSKI AnnickRIZZELLO LuciaSUNAHATA Naoko

SOPRANES 2

ASSOULINE BarbaraCORET AnneDELAPORTE CarolineDUCROCQ Marie-ChristineHARNAY KarenMARGELY ClaudineMONTEYROL LaurenceMUNARI PaolaOTSUKA -TRONC AsayoRUSCICA GenevièveSZOJA UrszulaTREHOUT- WILLIAMS IsabelleVIGNUDELLI Barbara

ALTOS 1

BLAJAN HélèneDURIMEL DaïaGATTI Marie-HélèneGREGOIRE SoizicJARRIGE BéatriceMARAIS CarolePERSON FlorenceSENGES IsabelleVINSON AngéliqueVINSON -O’REILLY Brigitte

ALTOS 2

DEWALD SarahDUGUE LaureDUMONTHIER SophieGURKOVSKA OlgaMARTYNOVA TatianaNARDEAU AnitaPATOUT M .ClaudeSALMON ElodieWERQUIN FabienneZHENG Diane

TÉNORS 1

BOURGEOIS PascalBRAND Adrian CABANES MatthieuCABIRON ChristianCATALA PierreCHAMPION Romain ESTEBAN JohnnyFOUCHER PatrickPONCET ChristopheRODIERE FrancisSERFATY DanielVABOIS ArnaudVAELLO Pierre

TÉNORS 2

DA CUNHA JackyDUBOIS BertrandDURAND DanielHATEGAN Nicolae KOEHL Laurent LAITER AlexandreLEFORT David OSTOLAZA EukenPALUMBO Jeremy

BASSES 1

BARRET PhilippeCHOPIN NicolasDERRIEN RenaudGUERIN GrégoireIVORRA PatrickMENEZ Vincent PANCEK MarkRADELET PatrickROUSSEAU Jean-Chris-topheTRONC RichardVERDELET Patrice

BASSES 2

BENUSIGLIO PierreBI JoachimDEHONT BernardEYQUEM PhilippeFOUQUET MarcGRAUER LaurentJEZIERSKI RobertLECORNIER VincentLEVASSEUR SylvainPARISOTTO PhilippeROUX Pierre

RESPONSABLE DE LA COORDINATION ARTISTIQUE

Marie Boyer

RESPONSABLE ADMINISTRATIVE ET BUDGÉTAIRE

Nadine Toneatti

RÉGISSEUR PRINCIPAL

Gérard de Brito

RÉGISSEUR

Lesley Mege

RESPONSABLE DE LA PROMOTION

Marianne Devilléger

RESPONSABLE DES PROGRAMMES PÉDAGOGIQUES

Mady Senga-Remoué

RESPONSABLE DE LA BIBLIOTHÈQUE D’ORCHESTRES

Maud Rolland

BIBLIOTHÉCAIRE

Laure Peny-Lalo

© D

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lisla

eger

SAISON 17/18MAISONDELARADIO.FR - 01 56 40 15 16MAISON DE LA RADIO 116, AV.DU PRÉSIDENT-KENNEDY - PARIS 16e

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PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL DE RADIO FRANCE MATHIEU GALLET

DIRECTION DE LA MUSIQUE ET DE LA CRÉATION CULTURELLEDIRECTEUR DE LA MUSIQUE ET DE LA CRÉATION MUSICALE MICHEL ORIERSECRÉTAIRE GÉNÉRAL DENIS BRETINDIRECTEUR ADJOINT EN CHARGE DE LA PRODUCTION MUSICALE

ET DE LA PLANIFICATION STÉPHANE SPADARÉGISSEUR PRINCIPAL PASCAL BARANZELLIDÉLÉGUÉE GESTION ET RESSOURCES HUMAINES MURIELLE DIVIDÉLÉGUÉ GÉNÉRAL DE L’ORCHESTRE NATIONAL DE FRANCE ÉRIC DENUTDÉLÉGUÉ GÉNÉRAL DE L’ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCE JEAN-MARC BADORDÉLÉGUÉE GÉNÉRALE DU CHOEUR DE RADIO FRANCE CATHERINE NICOLLEADMINISTRATRICE DÉLÉGUÉE DE LA MAÎTRISE DE RADIO FRANCE JEANNE PARIENTERESPONSABLE DU BUREAU DE LA CRÉATION MUSICALE BRUNO BERENGUERDÉLÉGUÉE À L’ÉDUCATION ET AU DÉVELOPPEMENT CULTUREL MARINA SICHANTHO

PROGRAMME DE SALLECOORDINATION ÉDITORIALE CAMILLE GRABOWSKISECRÉTAIRE DE RÉDACTION CHRISTIAN WASSELINRÉALISATION DU PROGRAMME DE SALLE (MISE EN PAGE) PHILIPPE LOUMIET

GRAPHISME PAGES PUBLICITÉ / MAQUETTE PASCALE MONCHARMONT / HIND MEZIANE-MAVOUNGOUPHOTOGRAPHIES CHRISTOPHE ABRAMOWITZIMPRESSION REPROGRAPHIE RADIO FRANCE

7/7RÉSERVATIONS

01 47 20 00 [email protected]

MAISON DE LA RADIO 116, AVENUE DU PRÉSIDENT KENNEDY PARIS 16E

RADIOEATRESTAURANT

OUVERT TOUS LES JOURS MIDI ET SOIR 1ER ÉTAGE – GALERIE SEINE

LE BELAIRBAR

OUVERT DU MARDI AU SAMEDI DE 18H À 2H DU MATIN

2E ÉTAGE – GALERIE SEINE

DIMANCHE 7 JANVIER 11H &16H AUDITORIUMLES CLEFS DE L'ORCHESTRE

LUDWIG VAN BEETHOVENSymphonie no9

ANNETTE DASCH sopranoALISA KOLOSOVA mezzo-sopranoCHRISTIAN ELSNER ténorKWANGCHUL YOUN basseJEAN-FRANÇOIS ZYGEL piano et commentaireCHŒUR DE RADIO FRANCELIONEL SOW chef de chœur

ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCEMIKKO FRANCK direction

MERCREDI 10 & JEUDI 11 JANVIER 20H - AUDITORIUMCONCERT DU NOUVEL ANValses, polka, danses slaves...

ORCHESTRE NATIONAL DE FRANCEEMMANUEL KRIVINE direction

VENDREDI 12 JANVIER 20H AUDITORIUMRAMINTA ŠERKŠNYTÉDe Profundis (création française)JEAN SIBELIUSConcerto pour violon et orchestreBÉLA BARTÓKConcerto pour orchestreLISA BATIASHVILI violon

ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCEMIRGA GRAŽINYTE-TYLA direction

SAISON 17/18

PROCHAINS CONCERTS

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