BELGIQUE ­ BELGÏEP.P.

1090 BRUXELLES 91/7702

N°AGRÉGATION: P405302BUREAU DE DÉPÔT 1090

BRUXELLES 9

Subsidié par le Ministère de la Communauté Française, service de l'Education permanente etde la Commission Communautaire de la Région de Bruxelles­Capitale

Editrice responsable: Magali Verdier, Rue Royale, 231, à 1210 BruxellesVie Féminine Bruxelles, Rue Royale, 231 à 1210 Bruxelles Tél 02/513.69.00 Fax 02/513.46.92

bruxelles@viefeminine.be

Septembre 2009N°142 trimestriel

V IRau féminin

SSoommmmaaiirree

2 VAF septembre 2009

Edito p. 3Une parole collective pour une société égalitaire

Rendez‐vous p. 4

Climat prenons la température

Repères de base pour alpha/fle à Vie Féminine: formation

Passage de Flambeau

11 novembre: assemblée régionale

commission loisirs

Du côté de chez nous p. 7Vigipub

Trace de l'événement régional

Ballade en Île‐de‐France

Femme remarquable p. 12Béatrice Francq, interview depuis l'Espace Femmes de Jette

Thema p. 16Emploi & formation

Bouche à oreille p. 20

«la ballade des expulsées» chant

Campagne SECAL

EEddiittoo

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Une parole collective pourune société égalitaire: enroute pour notre CongrèsLe 28 mai 2009, des femmes engagées àVie Féminine Bruxelles se sont expriméesdans l’espace public en répondant à laquestion: "la précarité: c’est quoi?" Lesparticipantes ont dénoncé les injusticessur l’accès au logement, les violences etle travail. Quelque soit leur nationalité,âge, culture, elles ont mis en relief desinégalités qui touchent toutes les femmes.Les traces laissées dans le parc ont révéléle caractère universel de la situation desfemmes. Nous avons pris conscience quenous formions en quelque sorte «une toilede la solidarité».Cet événement fédérateur constitue untremplin pour la préparation de notreCongrès où nous invitons les femmes ànotre assemblée régionale le 11novembre. Nous proposerons ce jour­làaux femmes d’exercer un rôle deparlementaire au sein de notremouvement. Elles pourront réagir auxpropos de toutes les femmes dumouvement au sein de différentescommissions: «Affaires sociales, santé etaccueil de la petite enfance, «Droits etjustice», « Mobilisation et participationcitoyenne et politique», «Normes etstéréotypes», «Questions économiques etemploi». L’enjeu sera de faire émergerune parole collective sur ce que noussouhaitons pour société égalitaire. Nousvous y attendons nombreuses.Magali VerdierResponsable régionale.

RReennddeezz‐‐vvoouuss

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Le MOC organise sa 4ème réunion àthème, le samedi 3 octobre de 10h à 12h30au 131 rue Fransman à 1020 Bruxelles.Pour s'y rendre, aller jusqu'à la PlaceBockstael car cette rue donne sur cetteplace.Le sujet qui sera développé par MyriamD'Jegham du MOC est le climat. Elleabordera les conséquence sociales de ceréchauffement climatique. La terre n'est pasen danger, avec l'augmentation de2°centigrade, c'est l'espèce humaine qui sesent en danger !On verra que les pays qui polluent le moinsseront les plus touchés par ceréchauffement, d'où une nouvelle sorte deréfugiés, qui chercheront à se sauver. Ceseront des réfugiés climatiques!Progressivement, nos conditions de vie

Le climat: prenons la températurevont se détériorer. Quelques pistesd'actions collectives seront présentées,notamment celui du "Train deCopenhague". Cette destination vers lacapitale danoise marque le sommet trèsimportant des Nations Unies qui sedéroulera en décembre 2009. La politiqueclimatique est mondiale et doit aboutir àun accord (post­Kyoto).Nous terminerons cette réunion par desquestions à débattre ensemble.Nous vous attendons trèsnombreux(ses)pour entendre développerce problème car nos enfants et petitsenfants seront les victimes de notre laisser­faire d'hier et d'aujourd'hui!Yvette Liénard, Vie Féminine etAiné­e­s dans la ville

Marie­Astrid Lissoir a accompagné l'intégration d'Aurélie Hanssens, engagée par VieFéminine Bruxelles en janvier dernier. En mai, Aurélie est partie en congé de maternitépour donner naissance et accueillir Samaël dans son foyer. Entre temps, à la mi­août,Marie­Astrid a trouvé un emploi dans la région namuroise où elle assurera la coordinationpédagogique d'Alpha 5000. Nous sommes enchantées de sa nouvelle perspectiveprofessionnelle et nous sommes ravies d'accueillir Aurélie Hanssens comme nouvelleanimatrice chargée de la coordination à temps plein de l'Espace Femmes de Jette.Souhaitons leur à chacune le début d'une belle aventure!

Passage de flambeau à l'Espace Femmes de Jette

Repères de base pour l'alpha, fle à Vie FéminineJournée de formationVendredi 25 septembre, 9 et 23 octobre 2009

rue de la Poste, 111 à 1030 BruxellesLe projet d’apprentissage du français à Vie Féminine repose sur un élément essentiel :l’engagement des bénévoles pour l’animation des divers ateliers. Chaque animatricebénévole qui s’engage dans une initiative d’alphabétisation ou de français langueétrangère le fait à partir d’un parcours et d’expériences. Forte de ce projet personnel,l’animatrice bénévole s’engage également à inscrire son action dans le cadre du projetglobal du mouvement. C’est ce projet que nous vous invitons à découvrir à travers unedémarche inductive et participative ! Enfin, compte tenu de la créativité en oeuvre dans leprocessus de transmission de la langue orale et écrite, la formation s'ancre dans l'échanged'expériences tant au niveau de la pratique pédagogique, que celui de jeux d'expression,d'animation de groupe,...Au programmeQuel est mon rôle de formatrice ALPHA ou FLE en Education permanente dans unmouvement féministe? Quel est la spécificité du public? Quels sont les objectifs desactions d'alphabétisation et français langue étrangère à Vie Féminine?Renseignement: Vie Féminine Bruxelles 02/513 69 00

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Vie Féminine tient son Assemblée régionale,tremplin vers le Congrès 2010 "En avant toutes"Le mercredi 11 novembre 2009, Vie Féminine Bruxelles invite toutes les femmes engagéesdans le mouvement à participer à la deuxième étape du Congrès national. Les femmess’exprimeront sur cinq domaines: l’économique, l’identité, le juridique, le social et lepolitique. Ce rassemblement régional est également l’occasion d’exposer des productionsartistiques qu’ont réalisées des groupes de femmes en mai, lors du lancement du Congrès.La journée se clôture par un moment public, destiné au monde politique bruxellois où serontprésentés les différents travaux de la journée.Lieux: la Maison de la SolidaritéAdresse: 133 rue du Viaduc, 1050 Bruxelles

Accès: Métro : 2 (arrêt Trône),Bus : 95­38­60 (arrêtBlyckaerts), Bus 54­71 (arrêtFernand Cocq), Tram 81­82(Arrêt Flagey)Au programme9h30 : accueil10h: Introduction10h30: Tables rondes dediscussion13h00­14h: Repas convivial14h­ 16h: reprise des travaux16h­16h30: présentation destravaux au public16h30­17h30: clôture de lajournée par un verre de l’amitié

Pour toute information, contacterMagali Verdier ou TamaraJoukovsky & pour les inscriptionsauprès du secrétariat de VieFéminine par téléphone au 02513 69 00 ou par courrielbruxelles@viefeminine.be pourle mercredi 4 novembre.Une garderie pour les enfantssera prévue à proximité.

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En supplément du dépliant n° 20 que vousavez certainement déjà reçu, nous avonsle plaisir de vous proposer en dernièreminute une après­midi extraordinaire dansl’un des lieux les plus prestigieux deBruxelles la «Galerie de la Reine», à deuxpas de la Grand­Place et dans lemerveilleux petit théâtre du «Vaudeville».Mieux, une visite dans les souterrainsmystérieux (parfaitement éclairés et facilesd’accès) de cette galerie centenaire duthéâtre du Vaudeville, où courentd’immenses souterrains transformés en unparcours­spectacle dans lequel toutel’histoire de Bruxelles est contée:«Bruxelles en scène».Vous assisterez ensuite à un concertexceptionnel dans le somptueux théâtreprivé de la Galerie de la Reine «LeVaudeville» qui vient d’être totalementrestauré (acoustique exceptionnelle).Vous découvrirez les nouveaux artistes du«Teatro Lyrico Italiano»: aussi talentueux,aussi gais, encore plus surprenants queceux que vous avez découverts lorsd’autres spectacles «Strauss et les plusBelles Mélodies du Monde», «les Etoilesdu Bolshoï», « le Noël d’Italie», «la Magiedes Orchidées»… et ceci, dans un cadreunique et exceptionnel.Cette après­midi: le spectacle «Il TeatroLyrico Italiano» ainsi que «le parcoursspectacle» sous la Galerie même,«Bruxelles en scène», vous serontprésentés le dimanche 25 Octobre 2009avec un programme en deux temps: à13h30: Visite du parcours­spectacle:«Bruxelles en scène» et à 15h00: Lespectacle au Théâtre du Vaudeville,Galerie de la Reine 11 – 1000 Bruxelles

Pour vous inscrire:Réservez votre ou vos place(s) entéléphonant à Viviane Maryns:02/771.16.52 ou à Suzanne Roisin:02/216.59.20 et laissez un message avecvos coordonnées ainsi que le nombre deplaces souhaitées.Prix: 34 € pour les membres, 36 € pour lesnon­membresLe paiement doit être effectué au compte799­5502351­28 de Vie FéminineBruxelles – Rue Royale 231 – 1210Bruxelles, en indiquant en communicationsur votre virement la mention «TeatroLyrico». Seules les places réservées etpayées seront définitives. La réservationet le paiement doivent être effectués aunom de la même personne. Réservez auplus vite.Bien amicalementSuzanne etViviane

Pour rappel: Notre fête «Le 10èmeanniversaire de notre fidèle équipe» le 10octobre 2009 à 12h00.

"Bruxelles en scène" & "Il Teatro Lyrico Italiano"ballades de saisons de la Commission Loisirs et Culture

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Publicité: non au sexisme comme argument de vente!Dénoncer les publicités sexistes. C’est lamission que s’est donné un petit groupe demilitantes de Vie Féminine Bruxelles.Réagir à la banalisation des stéréotypessexués dans les médias. Bousculer lesannonceurs en montrant que les citoyensexercent leur sens critique envers toutesles informations qu’ils reçoivent. Prendre letemps de voir, d’observer, d’analyser, decomprendre. Vouloir une société sanssexisme, sans clichés, sans violencesymbolique envers les femmes.Depuis deux ans, le comité Vigipub seréunit régulièrement pour réagir auxpublicités sexistes qui nous entourent, quis’imposent à nous dans notre universquotidien. Il s’agit d’une parmi tant d’autresinitiatives militantes féministes, avec lesmêmes objectifs d’égalité, de respect desdroits humains de tous, femmes ethommes. Dans le vaste mouvementféministe, qui va de l’action politique autravail de terrain, qui touche tous lessecteurs de la vie, de l’emploi à l’éducationen passant par la sexualité et la famille,pourquoi ce groupe de militantes a­t­ilchoisi de viser la publicité? Quel impactl’action de Vigipub peut­elle avoir sur lesrelations humaines? Surtout, dans lecontexte actuel, quel rôle peut­elle jouerdans l’analyse critique du systèmecapitaliste en dérive ?Pour nous, c’est bien simple: ens’attaquant au sexisme ambiant quevéhicule la publicité, nous refusons delaisser le corps des femmes être utilisécomme simple marchandise, comme objetde désir mis en image pour vendre desyaourts comme des voitures. Et enrefusant toute marchandisation du corpsdes femmes et tout stéréotype sexisteinégalitaire et dégradant, nous mettons encause la société de consommationactuelle.Alors que la ‘réclame’ des années 60vantait les mérites de différents produitspour les faire vendre, la publicitéd’aujourd’hui développe une vision du

monde bien particulière pour interpellerles consommateurs. Elle estomniprésente (dans le métro, dans nosboîtes aux lettres, dans la rue, surinternet, dans les magasins, à la radio...),et comme tout média faisant appel àl’imaginaire collectif, elle diffuse tout unensemble de représentations et d’imagesqui façonnent notre vision du monde.C’est pourquoi à travers Vigipub, nousvoulons rester vigilantes à la manièredont la publicité cherche à nousmanipuler, à jouer des stéréotypessexués pour nous imposer des habitudesde consommation. Nous sommesconvaincues que notre démarche saurainterpeller chacune et chacun: quelleimage donne­t­on des hommes si l’onconsidère qu’il faut leur montrer une jeunefemme dénudée pour leur vendre de lamousse à raser? Comment uneadolescente va­t­elle se projeter ensociété si l’on banalise dans la publicitél’image de femmes fatales au physiqueparfait?L’action féministe de Vigipub veut nousaider à voir réellement la publicité, àchanger nos habitudes, à retrouver notreesprit critique. Si nous ne voulons pasd’une société telle que celle que lemodèle de développement actuel nousimpose, alors réagissons, dénonçons lespublicités sexistes!Soutenez l’action du comité Vigipub deVie Féminine Bruxelles en devenantsignataire du manifeste ‘Non à la publicitésexiste!’.Plus d’infos:http://www.viefeminine.be/spip.php?rubrique319.Pierrette Pape, Vigipub

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Le choix du parc n'est pas anodin.Quelques années auparavant, ce parc fitl'objet d'un processus de consultation deshabitants du quartier pour sonréaménagement. A cette occasion, lesfemmes du quartier s'étaient beaucoupexprimées et avaient, notamment,interpellé les pouvoirs publics, lesassociations et les habitants. Elles ont misen avant la nécessaire implication despères dans l'éducation de leurs enfants,qui seraient alors plus à même derespecter le parc une fois celui­ciaménagé. L'entrée du parc est décoréepar une fresque­mosaïque réalisée pardes habitants du quartier & le thème estl'espace public. Lors de l'inauguration duparc, les femmes se sont largementexprimées sur le caractère inégalitaireentre les femmes et les hommes parrapport à l'occupation de l'espace publicdans le quartier.Quatre plus tard, d'autres femmes passentà l'action en occupant massivement cet

espace public ! Le28 mai dernier, lesfemmes s'exprimentsur la précarité enl'abordant sous troisangles : lelogement, l'emploiet les violences.Ensemble, ellesréfléchissent àl'impact desproblèmes sur lasanté qu'elles vivent dans ces troisdomaines.En sous­groupe, les femmes s'exprimentà partir de leurs expériences, discutent etse positionnent. Ensuite, elles lesinscrivent sur des écriteaux et desmorceaux de tissus accrochés à descordes à linge, placés dans le parc.Parallèment, elles réalisent une fresquegéante exposée en haut du parc, au piedde la tour des logements sociaux. Uneartiste appuie l'expression picturale des

femmes.Sur le temps de midi,un buffet est dressé àpartir des mets et desdélicieuses recettesapportés par lesparticipantes. Puis,après une bonnedigestion, l'expositionest inaugurée enmusique avec laperformanced'Alexandra, uneaccordéoniste,engagée dans notremouvement.La participation a ététrès bonne. Denombreuses femmessont venues issuesdes différentes

La précarité, c'est quoi?Action publique de Vie Féminine BruxellesLe 28 mai 2009, l'action publique de Vie Féminine Bruxelles se déroule dans leparc Saint‐François, situé dans le quartier Nord de la Commune de Saint‐Josse‐Ten‐Noode. Elle rassemble 110 femmes engagées dans les activités des antenneslocales de Vie Féminine (Maisons Mosaïques, Espaces Femmes, grouped'aînées,...).

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antennes. Elles ont eu l'occasion de seconnaître par le biais des travaux en sous­groupe et de manière plus informellependant le repas.Il semble que les femmes ont pris du plaisirà être dans un parc, à écouter de lamusique et à participer à des activitéscréatives.Le succès de cet événement est sansaucun doute inextricablement lié à laméthodologie participative utilisée. Cetteaction a été possible grâce aux femmes duComité d'accompagnement. Au cours de 4séances, elles ont vécu un processusparticipatif par leur implication dans desprises de décisions collectives et la prise encharge d'activité très concrète pour lapréparation del'événement et lejour même.Cet événement n'estqu'une premièreétape pour un travailrégional politiqueplus approfondi. Il aposé des conditionssine qua non pour untel travail :rassembler lesfemmes, créer uneidentité fémininecollective, associerles femmes à laconstruction d'unprojet, susciterl'expression des

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1. Notre première escale«l'Abbaye de Royaumont» ­ de l'ordrecistercien ­ édifiée au XIIIe siècle par SaintLouis, elle se trouve au milieu des étangset des forêts. Nous avons été guidés etdocumentés sur son histoire : ses origines,sa décadence, sa transformation enfilature, retour d'une communauté etl'époque contemporaine. Nous noussommes attardés dans le magnifiquecloître et le réfectoire (restauré en 2004)ainsi qu'au jardin d'inspiration médiévale«le jardin des neuf carrés ». De l'égliseabbatiale, il ne reste que la « tourelle».Nous sommes arrivés à Enghien­les­Bains­ qui doit son nom à la seigneuried'Enghien, près de Mons ­ en fm d'après­midi à« l'Hôtel du Lac », à quelques pas dulac, hôtel tout confort, agréable et calme(peut être trop ... ). Nous avons été étonnésde constater le peu de monde à cet endroitet la fermeture du« Grand Hôtel ». Le soir,nous avons apprécié le faste des lumières,jets d'eau, et en point de mire le « casino»dans une cage de verre remarquablementéclairée. Ayant des invitations pour l'entrée,plusieurs personnes se sont rendues dansce temple dédié au jeu et ont été déçues dupeu de fastes à l'intérieur ainsi que dumanque d'élégance des visiteurs.2. MardiAuvers­sur­Oise: nous avons commencépar le château dans lequel nous avons suiviun parcours spectacle «Voyage au tempsdes Impressionnistes », très astucieux etnotamment le trajet en train. L'après­midi,promenade guidée sur «les traces de VanGogh» plusieurs reproductions de tableauxindiquaient le lieu qui avait inspiré Vincent.Nous sommes passés également devantl'église ­ tableau très connu « Eglised'Auvers» ­ dont la tour était en

restauration. Nous avons été étonnés quecet endroit était resté tel que l'ont quittéles Peintres, pas du tout touristique nicommercial.Nous avons terminé la journée par levillage de Mériel, le «Musée Jean Gabin »,musée créé suite à un don de la familleMoncorgé­Gabin. De nombreux souvenirspersonnels du comédien ­correspondance, films ... ­ y sontprésentés comme dans unscénario animé sur le thème « Le film desa vie, la vie de ses films». Il est aménagédans l'ancienne maison ouvrière habitéepar l'acteur durant son enfance.3. MercrediLe Domaine de Chantilly, qui réunit lechâteau, son musée Condé et sesbibliothèques, le parc et ses jardinshistoriques et les Grandes EcuriesPrincières.Découverte de la vie de château au XIXes. : la vaisselle, la verrerie, l'argenterie, lescuisines avec les fourneaux et lescheminées et les salles de bain nous ontcharmés.Le château et son musée Condé abritentl'une des plus belles collections depeinturesanciennes en France: Raphaël, Poussin,Ingres,Delacroix, ainsi que de très richesbibliothèques :le cabinet desLivres et labibliothèque duThéâtre.Promenade enpetit train :Pour lapremière foisdepuis le

BALADE EN ILE-DE-FRANCEdu 3 au 7 août 2009Sous la houlette de Martine et Micheline, avec la participation d'Alice,Arlette, Camille, Gilberte, Hubert, Marguerite, Marie‐Thérèse, Nelly, Renée,Rosa, Viviane, Yvonne et Christiane, nous avons passé cinq jours ensoleillésensemble.Notre guide est Monique accompagnée du chauffeur: Jacky.

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XVIIIe s, le jardin à lafrançaise d'André Le Nôtre vous offre ànouveau sa féerie des eaux par laperspective,les jets d'eau des onzebassins, le Grand Canal et sa cascade.Spectacle équestre dans les GrandesEcuries : découverte des moments forts dela vie des princes de Chantilly sur près detrois siècles. Une heure de spectacle sousle dôme des Grandes Ecuries où se mêlentprouesses équestres, fantaisies etdressage.Nous avons pris le déjeuner à la «Capitainerie du Château» et n'oublieronspas de si tôt la délicieuse« crèmeChantilly» accompagnant le fondant auchocolat ....4. JeudiLa Basilique de St Denis est divisée endeux espaces : la nef et les bas­côtés oùont lieu les cérémonies catholiques; letransept, le choeur et le déambulatoireainsi que la crypte, accueillent un muséeoù sont exposés les tombeaux des rois etreines de France. On y remarque surtoutles mausolées de Louis XII, d'Anne deBretagne, de François Ier et de Henri II.La Basilique abrite aujourd'hui plus de 70gisants et tombeaux, une collection uniqueen Europe. Elle permet d'apprécierl'évolution de l'art funéraire, des gisants duXIIe s, sculptés les yeux ouverts, auxgrandes compositions de la Renaissance,associant la mort à l'espoir de larésurrection.Le Château d'Ecouen ­ Musée National dela RenaissanceDans la chapelle se trouve une copie de «La Cène» de Léonard de Vinci. La salle duRoi est dotée d'une cheminéemonumentale sculptée et incrustée demarbre; le centreest remonté d'un pavement de faïencepolychrome aux armes d'Anne deMontmorency, constructeur du château.Magnifique collection de céramiquesottomanes d'Iznik.5. Vendredi - CompiègneLa Forêt de Compiègne et la Clairière del'Armistice.

Le Il novembre 1918 y fut signé, par leMaréchal Foch, l'armistice mettant fin à lapremière guerre mondiale.Le musée présente un wagon identique àcelui utilisé ce jour­là et abrite denombreux souvenirs historiques des deuxguerres.P.S. : Au cours de cette balade notrevocabulaire s'est enrichi «pipoter », parlerpourne rien dire.Le 20 août 2009. Christiane.

La Commission Voyage est endeuillée.Monique Browet, épouse de feu ArmandTinant, s'est éteinte le 10 septembredernier. Son parcours professionnel avaitcroisé le chemin de Vie Féminine. Elleassumait la tâche quotidienne etrigoureuse de la comptabilité à lafédération de Bruxelles.Pensionnée, elle a poursuivit sonengagement à l'Espace Bien­Être où elleexerçait le rôle de trésorière dans leconseil d'administration.A l'instar de nombreuses femmes de sagénération, elle a contribué àl'amélioration de la condition des femmessimplement et consciencieusement.

Avis de décès

FFeemmmmee

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Quelle est ta spécialité?Est­ce une spécialité je ne sais pas? J'aiune passion: l'épanouissement des êtreshumains, l'harmonie individuelle etcollective.Quel élément du feu, de l'air, de l'eau et dela terre choisis­tu pour te définir?C'est une question que je pose souvent(rire). C'est marrant. En ce moment, hum,je ne sais pas. Les quatre (...) parce que jepense que pour l'harmonie, il faut réunir lesquatre. Chauffer le feu pour motiver legroupe, apaiser avec l'eau si il bouillonne,souffler pour que les braises reprennent &la terre, on y trouve toute l'énergie & parceque c'est la femme.Comment as­tu découvertVie Féminine?Je suis née dedans; magrand­mère, ma tante, mamère étaient à VieFéminine et aux Equipespopulaires, mon père étaità la JOC. Lorsque je suisvenue de la région deCharleroi à Bruxelles, j'ai cherché desactivités vers des gens, vers des femmes,vers Vie Féminine. C'est dû au contextefamilial & culturel; je n'aurai pas pensé auxFemmes prévoyantes socialistes. AuEquipe populaire, les enfants étaient réunisd'un côté et les parents d'un autre, celaimpliquait toute la famille. Adolescente,j'étais en sciences sociales, j'étais trèscurieuse, j'ai demandé à participer auxréunions des adultes. Certains étaientcontre, d'autres pour. J'ai finalement étéaccueillie.Quelle a été ta première impression?Dans mon village, c'était(et c’est toujours,car je vais de temps a autres pour uneanimation) des femmes âgées, comme lessections d'aujourd'hui, il y a avait bien

quelques mamans. A l'Espace Femmesde Jette à Bruxelles, c'est assez différent.Et puis, il y a la rencontre avec Marie­Astrid Lissoir, elle était très engageante.C'était au début de l'Espace Femmes deJette, en mars 2002, j'ai participé à unepremière activité de Bien­Être. A l'époque,je suivais parallèlement une formation enaromathérapie. Comme les oreilles deMarie­Astrid traînaient partout, elle m'aimpliquée davantage et a trouvé à mettreen valeur mes atouts en aromathérapie eten psychomotricité. C'est ainsi que j'aianimé des séances de relaxation.Quelles valeurs soutiennent tonengagement?Donner, c'est recevoir. Ce que j'apprends

peut être partagé. Nourrirl'autre, c'est se nourrir soi.Je n'aime pas mecantonner à une partie dela population. C'estpourquoi, moninvestissement se faitautant avec des femmesqu'avec des personnes

ayant un handicap visuel. Je n'aime pas leghetto. C'est pour ça que je vais àdifférents endroits, avec différentespersonnes. C'est l'humanité des êtres quim'importe plus que la personne étrangèreou handicapée.Quelles sont les actions que tu aréalisées? Depuis quand?Depuis 2002, je suis bénévole à l'EspaceFemmes de Jette avec des actions quitouchent à la promotion et la préventionen santé, l'épanouissement. C'est assezvaste. Cela comprend la relaxation, lagestion de l'alimentation avec le plaisir &le rapport à la nourriture, la sophrologieavec l'estime & la confiance en soi, lesommeil, la position des femmes. En tantd'années, il y a eu plein de choses.

Quatre éléments de l'harmonie: Béatrice FrancqElle est sophrologue, aromathérapeute, elle anime de nombreux ateliers aveccomme dénominateur commun le bien‐être de toutes. Son enthousiasme estcommunicatif.propos recueillis par Tamara Joukovsky

Je n'aime pas le ghetto.C'est pour ça que je vais àdifférents endroits, avecdifférentes personnes. C'estl'humanité des êtres quim'importe plus que lapersonne étrangère ouhandicapée.

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A une époque, je me suis impliquée dansle projet «Entourage» en partenariat avecquatre associations voisines, avec lesoutien de la Commune de Jette. Ils'agissait de toucher des personnes âgéesqui ne sortaient pas de chez elle. Lesrencontres ont porté sur la santé & le Bien­Être et rompu la solitude des personnesconcernées. L'action s'est achevée avecun forum qui a réuni 250 seniors et lapublication d'une brochure qui publie toutesles associations jettoises qui accueillent lesseniors et réalisent une actionintergénérationnelle. Depuis lors, l'EspaceFemmes de Jette accueille le groupe deseniors «la Chataigneraie».Ton engagement s'affermit au cours dutemps, quelle est la constante?Au départ, je pars de la demande desfemmes. Par exemple, avec l'animation surl'aromathérapie, je réponds aux questionssur l'huile essentielle pour la cuisine, larelaxation, la pharmacie de secours,comment les utiliser, les acheter. Puis, c'estdevenu l'atelier derelaxation. Et enfin, cela arebondi sur l'alimentation.En 7 ans, rien n'était prévu& c'est ça que j'aime. Partirdes gens, ça te granditd'essayer de répondre àleur demande. Ce que je fais ici n'est pasce que je fais ailleurs. Créer et composeren partant des demandes avec l'attentionsystématique de mettre en avant cequ'elles savent. Elles savent plein dechoses qu'elles ignorent. C'est passionnant!Peux­tu décrire les moments forts?Cela dépend du groupe, des thématiques,tout est différent. En sophrologie, le soir lesfemmes arrivent avec des situations queles autres ont vécues & elles s'échangentles réponses. Je n'ai presque pas besoind'être là, les choses viennent d'elles­mêmes. Si il y a une envie de plusd'informations, certaines en demandent,d'autres font la recherche. Lorsqu'ellesreviennent, elles partagent leur découverteet les autres en profitent.En sophrologie, il y a des exercices de

respiration et de relaxation. Uneinstitutrice primaire, qui vient depuisquelques années, les utilise avec sesélèves. Elle leur a appris à se masser lesmains, respirer, se relâcher. Les élèves luiont demandé cela tous les jours pendantla période des examens. Une autre fois,cette institutrice a réagi à un racket dansla cour de récréation en réunissant encercle tous les enfants & mettre leschoses à plat. Elle a fait appel à la gestionde conflit «se dire sans agression». Uneautre femme participante, mère d'uneétudiante stressée par la rentréeuniversitaire, est venue avec elle à lasophrologie. Toutes les deux participent etcela crée un lien mère­fille.Elles reçoivent des outils qu'ellesappliquent dans leur boulot, dans leur viequotidienne.A la suite du forum «Entourage», lesseniors sont venues, certaines ontdécouvert l'Espace Femmes de Jette &se sont impliquées dans des ateliers

santé, d'alphabétisation.Elles ont pu se direqu'elles connaissent deschoses & qu'ici on cherchedes personnes qui ont dutemps pour s'investir.Même pour six mois ou un

an, c'est déjà ça.Marie­Astrid m'a parlé de Sourcesd'Harmonie, peux­tu expliquer de quoi ils'agit?Il y a 4 ans, des proches et moi avonscréée l'asbl Sources d'Harmonie. Jepropose dans le monde associatif à desprix démocratiques (c'est le côté militant)des ateliers très variés.Quelles sont les sessions? Comment celase passe?Il y a le volet sophrologie. C'est unephilosophie de vie et de pensées positivesqui valorise le potentiel individuel versl'harmonie collective. Cela inclut larelaxation, l'écoute et le dialogue. Jepropose des thématiques suivant lademande: cela peut être la gestion dustress, de la tension, des troubles du

Créer et composer enpartant des demandes avecl'attention systématique demettre en avant ce qu'ellessavent.

14 VAF septembre 2009

sommeil, la fatigue, la douleur...Pour les personnes aveugles, j'ai adapté lasophrologie à cet handicap, notammentpar rapport à la fatigue & la concentrationde chaque instant. En bref par la sophro,j’aborde tout ce qui touche au quotidiendes personnes & combine la psychologie,la relaxation, la médiation, la philosophie,...Un second volet concerne le conte. Jetravaille cela dans les maisons de repos etde soin par exemple.Ce sont des rencontres mensuelles où le

conte est d'abord abordé comme unmoment de détente, égal à la musique. Enfait, cela crée un impact sur leurssouvenirs. Les personnes parlent d'elles.Par exemple, le conte de l'amour entre unetaupe et une étoile filante suggère undialogue sur le mariage et la nuit de noce.A cette occasion, j'ai appris l'histoire d'unefemme dont la traîne avait été cousue àmême la robe et que lors de la nuit denoce, son époux a dûu découper la robepour délivrer sa bien­aimée. Un autre conte surles paysans m'a appris qu'àl'époque les culottes étaientouvertes et que les femmesurinaient debout.Aujourd'hui, on ne connaît plus cela. J'yanime également la création d'un contecollectif où «il était une fois...» est untremplin à leur imagination. Cela travaille lamémoire immédiate pour que le récit ait dusens.Pourquoi as­tu créé cette association?C'est d'abord une passion. Mais c’est aussidu au fait que le monde du travail m’étaitinaccessible (les mentalités restent encoretrès fermées aux personnes handicapées).Suite à ma cécité, les portes étaientfermées. J'ai essuyé refus sur refus àcause des préjugés. J'ai décidé de cesserde prendre des claques et, soutenue parmon entourage convaincu de mescapacités et connaissances, j'ai lancé l'asblSources d'harmonie. Ce devait être undépart, un tremplin à l'emploi, c'est devenumon bébé, ma joie, ma richesse.Pendant ma formation d'éducatricespécialisée, j'ai réalisé un stage dans un

service d’accompagnement pédagogiquepour aveugles et mal­voyants où j'ai vécuune formation sur la gestion mentale. Lagestion mentale fait prendre consciencepourquoi on est plus auditif, plus visuel,ou kinéstésique. Par exemple, pourtrouver un chemin, le visuel a besoind'une carte, l'auditif a besoin quequelqu'un lui explique alors que lekinéstésique a besoin de prendre sesrepères physiquement. A l'occasion de laformation en sophrologie, mon travail defin d'études a consisté à l'adaptation desprincipes de la sophrologie aux mal­voyants grâce à la gestion mentale.Comment l’asbl fonctionne?L'asbl est une association classique, avecun conseil d'administration. Je suisl'animatrice, coordinatrice. Je suisentourée de bénévoles. L'une m'aide pourle blog, l'autre pour la comptabilité,d'autres pour les repérages et le circuit

des ballades contées.Tous sont des proches,seule mon «coach» estune consoeur de laformation en sophrologie.

Comment as­tu rencontré les demandes?Souvent, les partenaires sont des gensque je connais depuis un moment parceque je suis active depuis longtemps dansle milieu associatif. Par exemple, lorsquej'ai suivi le graduat en éducationspécialisée et le post­graduat enpsychomotricité, je suis née mal voyante,j'ai été soutenue dans mes études par leservice d'accompagnement destiné auxmal­voyants. J'ai fait mon stage enpsychomotricité dans une écolematernelle où je suis revenue récemmentpour animer des contes. Par des jeux delangages, des dessins, j'apprends auxpetits à s'écouter, s'exprimer. C'est difficileà leur âge.Après 4 années, quelles bases asseoientce projet?J'ai commencé en tant quepsychomotricienne, éducatricespécialisée. L'aromathérapie, lasophrologie & la création de l'asbl sont un

Ce devait être un départ, untremplin à l'emploi, c'estdevenu mon bébé, ma joie,ma richesse.

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recyclage professionnel par rapport à monhandicap visuel. Via l'asbl, je continue àapprendre. En fait, j'apprends tout letemps: je continue avec un module deformation d'autodétermination à l'UCL, surla symbolique du corps. Ces formationsarrivent par les rencontres et mespassions. Grâce à l'asbl, je peux choisir,cela ouvre des portes à tout ce que j'aienvie de faire.L'atout de l'asbl est l'autofinancement, lesanimations paient les formations. Si jetravaillais pour le compte d'autrui, jen'aurais pas autant de liberté. Ici, à l'asbl,si il y les sous dans la caisse, j'y vais.Je suis trop passionnée par l'être humain.Avec cet emploi, je travaille avec despopulations très variées, les femmes, lesenfants, les seniors, les handicapées.Rencontrer des gens, c'est se remettre enquestion. C'est del'éducation permanente enplein, partir des gens, desrencontres, faire des pontsentre les différentesassociations. Par exempleavec la ballade contée, lesgens se mélangent le tempsd'une après­midi, ils serencontrent sinon cela n'arriverait pasDepuis quelques temps, des séancessanté appelées «Remèdes de grands­mères» s'organissent à l’Espace Femmesde Jette, peux­tu lever le voile sur cetteinitiative récente? Qui y participe? Quel estl'objectif? Comment cela se déroule?«Remède de grand­mères» est au débutdu projet. L'année passée, Marie­AstridLissoir et Aurélie Hanssens ont relancél'axe santé J’ai donc animé une premièrerencontre santé pour les femmes afin desavoir comment elles se voyaient parrapport à ce thème. Une femme dugroupe a très bien résumé: «la femme estcomme un arbre, les racines sont safamille, sa culture; le tronc est son corpssolide sur lequel s'appuie tout le monde etles branches servent à donner à sesenfants, à diriger vers le reste du monde».Cela a été suivi par deux autres

animations. Avec l’équipe des bénévoles,nous avons également bien discuté sur lefait que chaque femme & chaque culture ades outils; nous nous sommes dit qu'il étaitimportant d'inclure ce projet santé àl'Espace femmes de Jette et de faire ensorte que la démarche multiculturelledevienne interculturelle. C'est ainsi que j'aianimé deux séances pendant les ateliersde FLE et d'alphabétisation. Cesanimations ont démarré avec une consignetelle que «dans mon pays, je mesouviens,...», «ce que je fais encoremaintenant,...».L'idée est de conclure les animations avecune publication pour la fin de l'année oùsont rassemblées les trucs et astuces degrand­mères.Quel est ton rôle?Pour l’instant, mon rôle est de motiver lestroupes, de coordonner et d'animer les

séances.Qu'attendent lesfemmes participantes?Selon moi, les femmessont engagées àpartager leur culture,découvrir les souvenirs.Elles peuvent

également apprendre à lire, écrire ets'investir dans un projet collectif defemmes. Avant l'été, elles ont vraimentmordu. Faut voir si cela prend cetterentrée, mais Aurélie et l’équipe desbénévoles, nous avons envie de continuer.Mais cela dépendra des femmes présentescette année?

Avec cet emploi, je travailleavec des populations trèsvariées, les femmes, lesenfants, les seniors, leshandicapées. Rencontrer desgens, c'est se remettre enquestion.

TThheemmaa

16 VAF septembre 2009

Qu‛est ce que c‛est l‛insertionsocioprofessionnelle

L’insertion socioprofessionnelle, c’estl’accompagnement des personnes quiéprouvent des difficultés à trouver unemploi en raison de leur situation, niveaude formation trop faible.C’est d’abord une insertion sociale etensuite une insertion professionnelle.L’aboutissement de l’insertionsocioprofessionnelle est la mise à l’emploivia l’accueil et la guidance des personnesen formation (alphabétisation, formation debase, formation qualifiante,…)Aujourd’hui l’insertion reste l’une desprincipales portes de sortie de l’exclusion.Un emploi c’est un salaire, c’est avoir descontacts sociaux, c’est être valorisé etavoir un sentiment d’être utile.L‛insertion socioprofessionnelle àla Maison Mosaïque d‛Etterbeek

C’est un partenariat avec la Chôm’hier etVie Féminine.Ce sont des formations étalées sur 14semaines à raison de 400 heures. Soit 27heures par semaine.Ces modules se font deux fois par an, deseptembre à décembre et de février à juin.Entre la rentrée de septembre 1998 et larentrée 2009 quelques 240 à 250stagiaires ont défilé en insertionsocioprofessionnelle à la MaisonMosaïque d’Etterbeek.Une équipe de 5 personnes travaillentactivement au bon suivi de chaqueformation et du suivi individuel de chaquestagiaire. Ces formations sont encadréespar l’adjointe de Vie Féminine.

A qui s‛adresse la formation?La formation s’adresse aux femmesinscrites chez Actiris commedemandeuses d’emploi. Elles auront unecompréhension de l’oral en français(compréhension d’une conversation de lavie de tous les jours) et une baseminimum en écriture. Elles doivent avoirun projet professionnel, une excellentemotivation et une volonté d’apprendre.Un test de Lire et Ecrire permet d’évaluerle niveau de connaissance en français etcalcul, suivi d’un test de motivation. Lesfemmes dont le niveau n’est pas adaptésont réorientées vers d’autresassociations.

DifficultésLe mot «insertion» n’est pas facileaujourd’hui. Après la phrase « je viens lireet écrire,….» se cache bien d’autresdemandes.Les femmes dans les groupes sont issuesde toutes les cultures. Elles vivent lesproblèmes de déracinement, le choc descultures à cause de l’immigration, lesfamilles éclatées, les femmes seules avecenfants, la solitude, l’adaptation aunouveau cadre de vie est parfois trèsdifficile. C’est un public vulnérable avecdes difficultés sociales lourdes, etparticulièrement fragilisé d’un point de vuesocioéconomique.Les stagiaires sont souvent submergéspar différents obstacles: endettements,problème de garde d’enfants pourentamer une formation, problème desanté, violence,… Tout cela entrave leprocessus de formation qui se traduit parun ralentissement de l’apprentissage, desdifficultés de concentration ou demémorisation.

L‛insertion socioprofessionnelleà la Maison Mosaïque d‛Etterbeek,tour d'horizon

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Le travail des animatrices est donc avanttout de travailler les connaissances debase mais aussi de développer la prise deresponsabilités ainsi que la confiance ensoi, l’esprit d’initiative et le sens critique.Une des difficultés c’est aussi de trouverun encadrement pour les enfants. Ellesviennent chercher quelque chose qu’ellestrouvent dans un lieu d’apprentissage deconnaissances indispensables à l’insertion.

Un moment de redynamisationpersonnelle sociale et de

sociabilisation.Un travail de fond est indispensable quantau bon déroulement de la formation. Aprèsnos réunions d’équipe et les difficultésrencontrées lors des formations, noustravaillons avec le planning familial et leservice social depuis plusieurs années.Le projet est intensif et rigoureux.La pédagogie est basée sur uneparticipation active des stagiaires. Laformation est adaptée en fonction de leurrequis.C’est un travail d’équipe; parmi nosobjectifs nous plaçons les priorités sur lamotivation, la valorisation et la prise deconfiance en soi qui passe par le respectdes autres.Améliorer leur situation sociale et

professionnelle en Belgique.Une bonne cohésion dans l’équipe estimportante. En début de la formation, lesactivités sont discutées et nous essayonsde faire un lien entre les différents cours.Nos objectifs sont aussi les compétencestechniques, français, calcul,….. Mais c’estavant tout un projet de société et pasuniquement au niveau du groupe, leformateur doit être aussi à l’écoute pourles soutenir dans la réappropriation de leurhistoire et redonner un sens à leur vie.

La stagiaire est amenée à faire un bilan desa situation actuelle, non seulement entermes de compétences et deconnaissances, mais aussi sur le planfamilial, et personnel et de décider de sespriorités.La diversité du public et des valeurs dansle groupe font que chaque module deformation est différent avec les freins maisaussi avec les réussites. Les apprenantesmotivées accrochées existent.

L‛éducation permanente en ISPDifficile de dissocier les deux. Elle estprésente et différente dans chaquegroupe. Différente selon les parcours devie de chacune, selon les sujets d’actualitéqui interpellent. Des thèmes différents sontabordés de manière différente en lien avecle français, le calcul et la vie sociale. Lastagiaire comprendra l’environnementsocial dans lequel elle vit et prendraconnaissance du marché de l’emploi .L’activité d’éducation permanente peutêtre la visite au musée, l'orientation dansla ville, un cours de vie sociale, la lectured’un plan de métro, les institutions enBelgique, l’actualité, l'invitation d’unepersonne de référence (un médecin, uneaide familiale, un juriste,...). Le thème seratoujours choisi en groupe.Ce travail d’information est une ouverturede la personne sur l’extérieur; saresocialisation.Le cours sera aussi un lieu de parolecollective où chacune «ose» s’impliqueren donnant son point de vue et doncaccéder à une certaine autonomie. Lorsde sa formation, la stagiaire est informéeet développera un esprit critique face à cequ’elle rencontrera dans sa vie sociale ouprofessionnelle, que ce soit sur le planpositif ou sur le plan négatif.Monique Defrenne

18 VAF septembre 2009

En décembre dernier, la cellule emploiformation de Vie Féminine Bruxelles (VFBxl) voit le jour. Elle repose sur lacollaboration entre VF Bxl, les secteurs del'animation et de l'insertion­professionnelle(ISP), et l'école de Promotion sociale deVie Féminine à Bruxelles, le Centre deformation culturelle et sociale (CFCS).Cette initiative inaugure une volonté departager nos observations et nosdifférentes analyses à propos de lasituation des femmes face à l'emploi et laformation dans la région bruxelloise.Nous voulons combiner les points de vues,différents secteurs, différentes contraintes,différentes obligations légales etfinancières. Unir nos forces et nos moyensd'analyses Renforcer la cellule pour porterla lecture de genre dans tout le systèmeinstitutionnel.Ensemble, nous avons dégagé desperspectives de travail pour les temps àvenir.

Pointer les besoins et lesproblématiques des femmes parrapport à l'emploi à Bruxelles.

Une des hypothèse est qu'il y a unchaînon manquant entre l'ISP etl'Education permanente (EP). Il s'avèreque cet espace qui sépare ces deuxprocessus ne renvoie pas seulement à lamaîtrise du français (le savoir­faire) desfemmes mais aussi à des questions desavoir­être (qui suis­je, comment je meprends en charge, quelle confiance, quelssont les arguments dont je dispose pourdéfendre le choix de ma formation...).L'enjeu est de construire ce pont etd'élaborer des formations dans cetteperspective. C'est pourquoi, la cellulecompte sur les animatrices dans lesecteur de l'animation (en EP) pour être àl'écoute des besoins des femmes, êtrevigilantes aux freins vécus afin dedresser un constat & élaborer ensembledes pistes de travail, des projets deformations, des revendications.

L'emploi et la formation des femmes au peigne fin

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Proposer des projets et desprocessus d'insertion

professionnels concretsMettre en place des formations quirencontrent l'épanouissement des femmeset des débouchés socio­économiques,chercher des niches d'emploi dansl'économie sociale. Renforcer les échangesavec les associés du MOC de Bruxelles(CSC, Mutualité,...) et solliciter lespartenaires potentiels COBBEF, FLORA,...

Identifier les moyens pourréaliser ces projets

Connaître les ressources financièresexistantes, savoir où et comment celles­cisont redistribuées et vers qui. Nous devonsutiliser les dispositifs où existent desmoyens tout en sachant utiliser le systèmeen connaissance de cause. De même, ilfaut constamment adapter, voire orienterles filières compte tenu des contraintes quiexistent, notamment dans le secteur de laPromotion Sociale où annuellement seposent les questions des statuts desenseignants et la dotation, définie enfonction des inscriptions.Par exemple: Actiris et Bruxelles Formationsoutiennent le CFCS maisVF Bxl n'est pasagréée comme opérateur d'ISP, seulementreconnue comme partenaire (cf. Texte surl'ISP à la Maison Mosaïque d'Etterbeek,page 16).

Collaborer avec les régionswallonnes de Vie Féminine

En Wallonie, les sessions modes «Visapour l'emploi» et «En route pour l'emploi»sont agréées et financées par le FOREM etla région wallonne. Il s'agirait d'établir unlieu d'écoute et d'échange poursystématiser la connaissance de ce secteurconcernant les femmes. Par exempleorganiser des rencontres annuelles sur lemétier de la formation pour établir un étatdes lieux entre les deux modesd'enseignements de l'ISP et de laPromotion Sociale.

Elaborer un dispositifpédagogique efficace

Cette attention se focalise à toutes lesétapes du processus tant sur laprésentation de la formation, quel'articulation avec les objectifs &l'accompagnement individuel, collectif desfemmes en tenant compte des étapesd'apprivoisement du dispositif. Une fois,les principes établis, le projetpédagogique sera pris en main par lecomité d'école.

Evaluer les projets et lesprocessus d'insertion

professionnels mis en placeAssurer le suivi du module desensibilisation sociale élaboré par CFCSet VF Bxl à la Maison Mosaïque deLaeken dont l'enjeu est de pérenniser ceprojet ISP (cf. Document de présentationà l'occasion de la prochaine publicationdu bulletin). Il semble que le moduleexpérimenté à la Maison Mosaïque deLaeken et à la mission locale deMolenbeek­st­Jean en collaboration avecle CFCS s'apparente au chaînonmanquant dans le circuit de l'insertionsocio­professionnelle et de la promotionsocialeIl s'agit de préciser et définir lesindicateurs des échecs et des succèsdans un processus de formation pourfaire en sorte qu'en amont, lesparticipantes puissent acquérir lesarguments pour faire la promotion de leurchoix de vie professionnelle, être enconnaissance de cause de ce qu'impliquel'engagement professionnel.Tamara Joukovsky

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20 VAF septembre 2009

Pas de taudis à prix exorbitant:On veut pour tous un logementdécentRefrain:Si on tient pas compte de nousNous, on est capable de tout!Si on tient pas compte de nousNous, on est capable de tout!Pas question de nous faire expulserSi sont pas foutus de nous relogerRefrainMarre du fric et de sa politiqueC'est toujours les petits qu'onnique!

RefrainA la merci de ces rentiersça peut un jour tous nous arriverRefrainOn veut une politique du log'mentQui légifère enfin socialementRefrainViens avec nous, on va t'apprendreQuels sont tes droits, comment lesdéfendreRefrain

La Ballade des expulsésNous, on est capable de tout!Mise en paroles de Dany sur l'air de : «La ballade des gens heureux» de Gérard Lenorman

Le SECAL, c‛est quoi?Unecampagne nationale pourvisibiliser le Service descréances alimentaires!30.000. C’est le nombre de dossierstraités en 2008 par le Service descréances alimentaires (SECAL).Pourtant, on estime que 150.000familles, voire 170.000, pourraientbénéficier de l’aide de ce service fédéralqui récupère les pensions alimentairesauprès des mauvais payeurs. C’est pourmettre fin à ce paradoxe que la Plate­forme associative CréancesAlimentaires lance ce 15 septembre unegrande campagne nationaled’information.Rappel succint des revendications: lerefinancement & la publicité descoordonnées du SECAL, le relèvementdu plafond du plafond d’accès, lacréation d'un registre fédéral &l'objectivation des pensionsalimentaires.Contacts et informations :http://www.creances­alimentaires.be