BENEDICTIONS DES ANIMAUX Prière pour que le produit de la pêche soit abondant Dieu Tout-Puissant et Eternel, Christ-Jésus qui, sur les bords du lac de Génésareth, as ordonné à Simon Pierre de revenir au large et de jeter de nouveau ses filets, lui permettant ainsi de prendre une si grande quantité de poissons que le filet se rompit, nous Te supplions de bien vouloir bénir le travail de ces humbles pêcheurs. Fais, ô Seigneur Miséricordieux, que la pêche leur soit abondante, fructueuse et rémunératrice, et que l’importance de leurs mérites s’accroisse devant Tes yeux au même titre que le produit de leurs filets de pêche. Par Jésus-Christ Notre Maître et Seigneur par Saint Jean Son serviteur. Amen + Bénédiction des Abeilles, des Ruches, de la Cire et du Miel Dieu Tout-Puissant et Eternel, Toi qui as créé le Ciel et la Terre ainsi que tous les animaux qu’ils abritent pour l’usage des hommes, Tes créatures privilégiées, Toi qui as permis à Ton serviteur Samson de recueillir la force d’un jeune lion en mangeant le miel que les abeilles avaient abrité en sa dépouille, Toi qui as permis que, par une alchimie mystérieuse, l’essence des trois règnes de la nature se retrouve concrétisée dans la cire et le miel, et qu’ainsi le monde minéral, passé dans le monde végétal, se retrouve, par le travail de l’humble abeille, mis ainsi à la disposition de l’homme, nous Te supplions de faire descendre Ta sainte bénédiction sur ces abeilles, ces ruches, le miel et la cire qu’elles abritent. Qu’elles soient nombreuses, fécondes, à l’abri de tout mal, en sorte que leurs produits soient employées par nous à Ta louange, à celle de Ton Fils et de l’Esprit-Saint. Par Jésus-Christ Notre Maître et Seigneur, et par saint Jean Son serviteur. Amen + Bénédiction d’un Animal errant ou malheureux Dieu Tout-Puissant et Eternel qui as rue tous les animaux et les as soumis à l’homme je Te supplie de Te souvenir de la promesse faite à Ton serviteur David : « Voici, l’homme et la bête, le Seigneur les sauve... (Psaumes, xxv, 3.) Accorde, ô Dieu secourable, à cet humble animal malheureux, la grâce de trouver une demeure et un bon maître. Fais qu’il ne souffre plus de la faim, de la soif, du froid ou de la pluie ; que nul danger ne le puisse dolorir mais qu’il voit à cet instant, le terme même de ses épreuves. Par Jésus-Christ Notre Maître et Seigneur, et par saint Jean Son serviteur. Amen + Prière pour l’apaisement des Fauves ou des Animaux dangereux Dieu Tout-Puissant et Eternel, Eternel Sauveur des Hommes, qui as par Ton Saint Ange délivré Daniel de la fosse aux lions, par Ton Prophète David promis au Messie qu’il marcherait sur l’Aspic et sur le Lion, qui as encore et si souvent montré aux peuples infidèles et cruels que la dent des fauves savait, sur Ton ordre, épargner Tes saints férocement exposés au centre des arènes, nous Te supplions, par les mérites de Tes saints : Paul de Tarse, Ignace d’Antioche, Germanicus de Smyrne, et de Tes saintes : Thècle et Blandine, d’envoyer Ton saint Ange calmer, apaiser et éloigner de Ton serviteur (ou de Ta servante) cette bête dangereuse qui la menace et l’attaque en cet instant et en ce lieu. Par Jésus-Christ Notre Maître et Seigneur, et par saint Jean Son serviteur. Amen +

Prière pour éveiller l’élément supérieur chez un animal Dieu Tout-Puissant et Eternel, Créateur de lous les Etres, qui, par une disposition aussi sage que bonne, as confié, à l’aube des Temps, à la garde de l’Homme les Animaux, suscités par Ta Sagesse pour l’équilibre de Ta Création Universelle, nous Te supplions en faveur de cet humble animal. Puisque, par la faute de l'homme-Premier, sa propre dégradation spirituelle a entraîné celle de tous les Esprits Inférieurs qui lui étaient soumis, et, plus particulièrement, ceux des Animaux, puisque, par Ton Fils Monogène, le Christ-Jésus, l’accès à Ta Divine Lumière a de nouveau été permis à l'Homme, ce responsable de la Chute Universelle et de la Dégradation de la Nature Initiale, permets à Ton serviteur, ô Seigneur Miséricordieux, de faire bénéficier cette humble créature des fruits de la Rédemption de l’Homme. Puisque Tu as daigné montrer à Ton serviteur l’apôtre Simon Pierre, en une grande nappe descendant du ciel, tous les quadrupèdes et les reptiles de la Terre et tous les oiseaux du Ciel, lui précisant : « Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde plus comme souillé... ». Permets-nous d’éveiller l’élément supérieur endormi par la Chute en cette humble créature. Que, par une sorte de réversibilité mystérieuse, la Réconciliation de l’Homme avec Toi, Seigneur, soit suivie de la Réconciliation de cette créature inférieure, afin qu’à la fin de sa vie présente, elle soit réintégrée dans son Archétype Initial au sein du Divin Plérôme, échappant ainsi au Prince de ce Monde de douleurs et de larmes, et à sa longue errance de vies en vies. Et permets qu’à la Fin des Temps lui soit appliquée la parole de Ton serviteur Zacharie «Et Jérusalem ne sera plus entourée de murailles, à cause de la multitude d’Hommes et d’Animaux qui seront au milieu d’elles... » (Zacharie, n, 4.) Par Jésus-Christ Notre Maître et Seigneur, et par saint Jean Son serviteur. Amen + Bénédiction d’un Animal domestique Du fond de l’Abîme, je crie vers Toi, Seigneur ! Seigneur, exauce ma prière, et que mon cri monte jusqu’à Toi. La Paix soit avec Toi, et avec Ton Esprit. Amen + Lecture du saint livre de la Genèse, n 19- 20. Le Seigneur Dieu ayant formé de la terre tous les animaux terrestres et tous les oiseaux du ciel, les mena devant Adam afin qu’il vil comment Adam les nommerait. Et le nom qu’Adam donna à chacun des animaux fut son nom véritable. Dieu Tout-Puissant et Eternel, qui as primitivement confié à l’Homme le gouvernement et l’évolution des Créatures inférieures à lui et, particulièrement, celle des animaux, nous Te supplions et nous T’implorons, par les mérites de Tes prophètes et de Tes saints, plus particulièrement, ceux de Moïse, de David, de Salomon et de Zacharie, de Te souvenir de Ta promesse : « Qui sait si le souffle de l’homme monte en haut, et si le souffle de la Bête descend en bas ?... ». «L’Homme et la Bête, en effet, le Seigneur les sauve... ». «Et Jérusalem ne sera plus entourée de murailles, à cause de la multitude d’Hommes et d’Animaux qui seront au milieu d’elles... ». C’est pourquoi, Seigneur, nous Te supplions et nous T’implorons encore d’accorder Ta protection et celle de Tes saints Anges à cet humble animal (ou à ces humbles animaux) et de le libérer et le protéger de toutes emprises démoniaques et maléfiques, de tout piège et de toute nuisance de la part des hommes et des autres animaux, comme de toute maladie naturelle. Fais donc, Seigneur Tout-Puissant, que, par l’effet de Ta Bonté Infinie et de Ta Divine Miséricorde, nul accident, nulle maladie, nulle blessure, tant corporelle que menaçant son (ou leurs) âme sensible, ne le vienne éprouver ou dolorir. Bien au contraire, qu’une santé prospère et une vie heureuse lui permettent (leur permettent) d’atteindre une heureuse vieillesse, à l’issue de laquelle, par l’effet d’un Mystère échappant à notre humain entendement, mais dans lequel nous osons retrouver l’effet de Ta Divine Providence, il sera (ils seront) introduit en ces Cieux et cette Terre nouveaux prophétisés par Ton serviteur Zacharie. Par Jésus-Christ, Notre Maître et Seigneur, qui vit et règne avec Toi en l’Unité du Saint-Esprit, et au siècle des siècles. Amen + On trace alors une croix sur le sommet du crâne ou sur l’échine de l'animal, avec l’Eau bénite.

Bénédiction d’un Animal malade a) Bénédiction de l’Huile de guérison des Animaux. Je t’exorcise, Créature d’Huile, par le Dieu Tout-Puissant et Eternel, qui a fait le Ciel et la Terre, la mer et toutes choses qui s’y trouvent. Que toute la force de l’Ennemi, tout envahissement et toute fantasmagorie de Satan et de ses ministres, soient arrachés et s’enfuient de cette Créature d’Huile, issue du fruit de l’Olivier pacifique, afin qu’elle donne à l’Animal en faveur de qui il en sera fait usage, la santé du corps, la guérison de toute maladie, de toute blessure, de toute souffrance, la libération de toute attaque malfaisante, quelle qu’elle soit, ainsi que le rejet de tous mauvais instincts. Par Jésus-Christ, Notre Maître et Seigneur. Amen + Seigneur Saint, Roi Tout-Puissant et Eternel devant qui se tient toute l’Armée des Anges, si connue de nous par les services spirituels et l’assistance matérielle qu’ils nous accordent, daigne regarder et bénir, sanctifier et potentialiser celte Créature d’Huile, issue de l’Olivier pacifique, afin que l’animal (ou les animaux) qui sera (seront) oint (s) de cette Huile soit délivré de toute langueur, de toute mala-die de toute infirmité et de toute souffrance, aussi bien que de tous sortilèges ou embûches de la Puissance des Ténèbres. Par Jésus-Christ, Notre Maître et Seigneur, qui vit et règne avec Toi, Dieu Eternel, en l’Unité de l’Esprit-Saint, dans les siècles des siècles. Amen + On trace avec le pouce droit imbibé d’huile le signe de croix sur la tête de l’animal, ou du conducteur du troupeau s’il s’agit d’un grand nombre d’animaux et l’on répète ce signe sur les reins si cela est possible. On impose ensuite les mains en équerre, pouces unis, sur l’onction elle-même, longuement. b) Bénédiction des Animaux. O Toi, mon Dieu, à qui tout obéit ici-bas, et qui, par une disposition aussi sage que douce, as voulu que les pauvres Animaux muets soient les serviteurs, les aides, les compagnons et, parfois, les amis de l’homme, daigne, Seigneur, bénir f et guérir ce pauvre Animal afin qu’il ne périsse point entre nos mains. Guéris-le de toute langueur, de toute souffrance, de toute blessure et de toute maladie, et, Te souvenant de Ta Miséricorde à notre égard, dis à Ton Ange + Exterminateur : «Ne lève point la main sur lui (sur eux)... » Par Jésus- Christ, Ton Fils Unique, Notre Maître et Seigneur, qui vit et règne avec Toi, Père, en l’Unité de l’Esprit-Saint dans les siècles des siècles. Amen +

Prière avant l’Holocauste d’un Animal (Valable pour la Chasse et la Pêche ou l’Abattage d’un animal de boucherie) Dieu Tout-Puissant et Eternel, qui, par une disposition aussi profonde que sage, as donné à l’Homme tous les animaux pour nourriture, Toi qui primitivement T’étais réservé en sacrifice tous les premiers-nés d’Israël, et leur as ensuite substitué Ton Divin Fils, Jésus-Christ, notre Maître et Seigneur, après leur avoir déjà substitué les humbles animaux muets, comme il en fut pour Isaac, le fils de Ton serviteur Abraham, et le bélier d’holocauste, sur le Mont Moria, Je Te supplie, Seigneur, de daigner considérer en Ta Bonté Souveraine l’humble Créature dont je vais prendre la vie pour ma subsistance et celle de mes semblables, ô Dieu Miséricordieux. Que ce sang que je vais répandre ne me soit point imputé comme une cruauté inutile et vaine, ô mon Dieu, mais comme l’exécution de Tes ordres mêmes. Que la mort lui soit douce, indolore et prompte, Seigneur, que la Voie Ténébreuse s’éclaire pour elle, et la mène, par Ta Souveraine Pitié, vers les verts pâturages où elle s’insérera à jamais en son Archétype Initial, comme aux temps bénis de l’Eden Premier. Et Toi, Christ-Jésus, notre Maître et Seigneur, Toi qui as purifié par Ton Divin Sacrifice la Création tout entière déchue avec l’Homme Primitif, comme Tu as libéré celui-ci de l’esclavage du premier-né de la Mort elle-même, daigne, ô mon Dieu, faire bénéficier cet être innocent de cette Restauration Universelle scellée de Ton Divin Sang. Et Toi, Esprit-Saint, Esprit d’Amour, Conducteur et Conservateur de toutes les Créatures, fais en sorte que ce sang que je vais répandre permette à l’Ame qui anime cet humble animal, de se libérer de ce Monde de douleurs et de larmes, et de se réintégrer à jamais en sa Chorégie originelle. Afin que se réalise la parole de Zacharie le prophète : «Et Jérusalem ne sera plus entourée de murailles, à cause de la multitude d’hommes et d’animaux qui seront au milieu d’elles... », Puisque, selon celle de David : « L’homme et la bête, en effet, le Seigneur les sauve... ». Par Jésus-Christ Notre Maître et Seigneur, et par saint Jean Son serviteur. Amen + On observera que c’est pour que l’animal ne souffre pas, qu’aux temps anciens, en Israël, et de nos jours, la lame du couteau de sacrifice ne devait point être ébréchée. La bête ne devait rien sentir, aucune pensée de révolte ne devait monter en son âme sensible, et comme celle-ci réside dans le sang, par prudence, Israël ne consommait que des viandes exsangues. Depuis le sacrifice du Christ, la Nature étant rachetée également, le règne minéral, le règne végétal, le règne animal, des uns dans les autres, d’abord, doivent, pour finir, passer par cet athanor que constitue l’Homme, élément final de transmutation pour toute la Nature. D’où le rejet du végétarisme par le Judaïsme, le Christianisme, et l’Islam, qui prennent néanmoins leurs motifs en des points différents de l’Ecriture.