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BIARRITZ magazine N°203 JANVIER 2011 LE DOSSIER LE TEMPS DE LA SOLIDARITÉ L’ACTUALITÉ LE FIPA, 24 e ÉDITION L’AGENDA DE LA HALLE D’IRATY 2011 BIARRITZ VOUS DONNE RENDEZ-VOUS AVEC L’OCÉAN

BIarritz Magazine du mois de Janvier 2011

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Le Biarritz Magazine du mois de janvier 2011

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BIARRITZmagazineN°203 JANVIER 2011

LE DOSSIERLE tEmpS DE LA SOLIDARIté

L’ACtUALItéLE FIpA, 24e éDItION

L’AgENDA DE LA hALLE D’IRAty

2011bIARRItz VOUS DONNE RENDEz-VOUS AVEC L’OCéAN

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sommaire2 LA TRIBUNENouvelles solidarités

4 LE ZAPPING DE 2010

L’ACTUALITÉ6 Le Fipa, 24 ans de télévision idéale7 Salon Écovie

LE DOSSIER8 Le temps de la solidarité 16 Aterpea baino geihago

LA VILLE18 VIE qUOTIDIENNE2011 Vous avez rendez-vous avec l’Océan

23 RENCONTRES Le sauvetage selon David Dubès

24 MÉMOIREBistrots et cafés d’antan

LA VIE ASSOCIATIVE26 L’agenda des 3A, Agir, AEL, Informatique à l’Atabal

L’AGENDA28 Au Royal en janvier, l’agenda de l’Atabal, Top 14

33 L’EXPRESSION DES GROUPES POLITIqUES

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Janvier 2011 | n° 203Directeur de la publication Michel VeunacDirectrice de la communication Claire RipertRédactrice en chef Anne-Marie Galé Secrétaire de rédaction Sophie Vivé Participation rédactionnelle : A. Rode, S. Vivé, D. Yustède, A. Laborde

Réalisation API® : Maquette Vincent Ahetz-EtcheberImpression SAI – BP 90 041 64201 Biarritz CEDEX – 05 59 43 80 30Publicité au journal : 05 59 52 84 00ISSN : 0998-0687

Couverture : Marie-Céline Hondelatte

COURRIERMerci de nous contacter :

service CommunicationHôtel de Ville 64200 Biarritz

Tél. 05 59 41 54 34 Fax. 05 59 41 59 61

[email protected]

www.biarritz.fr

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“De nouvelles solidarités, vont

s’imposer comme solutions partielles,

raisonnables, généreuses, des

problèmes sociaux et notamment de la

dépendance.”

la tribune

Le président de la République a lancé il y a peu, avec éclat, le grand chantier de la « dépendan-ce ». Il s’agit de la couverture collective d’un

5e risque social, celui de la perte d’autonomie, après ceux concernant la santé, la retraite, le chômage et la famille.

L’ensemble de ces politiques sont regroupées dans le cadre de la Sécurité Sociale, des Pôles Emploi, des Caisses d’allocations familiales ; leur gestion, différen-

te d’un risque à l’autre, repose essentiellement sur l’interven-tion et la responsabilité de l’État, sur la parité syndicats-patronat. L’équilibre général du système est assuré par les charges socia-les sur salaires, l’impôt et l’em-prunt.

Le dossier de la « dépendance » sera, avec la réforme fiscale promise pour 2011, mais incer-taine quant à sa mise en œuvre, le dernier grand engagement de l’actuelle mandature présiden-tielle et il est considéré comme un prolongement naturel de la réforme des retraites, récemment votée. Il sera, de toute évidence, au cœur des futures élections po-litiques.

Pourquoi donc cette question de la dépendance surgit-elle aussi brutalement aujourd’hui dans le débat public ? Bien sûr, la raison principale en est l’aug-mentation régulière, en France, de l’espérance de vie. Dans une vingtaine d’années, près du tiers de la population aura plus de 60 ans, ce qui signifie une crois-sance de cette tranche d’âge, de près de 50 %.

Mais il y a aussi le poids des plus de 75 ans qui pourraient repré-senter près de 20 % de l’ensem-ble de la population. Et il y a le

développement parallèle de la maladie d’Alzheimer. Huit cent mille personnes sont atteintes aujourd’hui et leur nombre ne cessera de croître dans les années qui viennent, si aucun traitement nouveau ne ralentit cette évolution.Nous connaissons bien le problème, ici à biarritz, puisque la situation annoncée en France dans une vingtaine d’années est déjà dépassée chez nous. 38 % des résidents Biarrots ont plus de 60 ans et le nombre des centenaires approche les 40, soit près de 1,5 % de la population globale.

On devine, à travers l’évolution des services et des réseaux mis en place dans notre ville, les problèmes que va créer ce vieillissement naturel de la population nationale et les pertes d’autonomie correspondantes.

Les objectifs recherchés par la réforme de la dépen-dance sont assez faciles à définir. D’abord garder les gens chez eux le plus longtemps possible, leur permet-tre de vivre dans leur logement, sans rupture de souve-nirs et d’habitudes, avec une qualité de vie satisfaisante. Ensuite développer les services quotidiens qui sont né-cessaires pour ceux qui connaissent des difficultés de déplacement et enfin rompre l’isolement, la solitude que subissent beaucoup de nos concitoyens âgés et qui se traduisent, pour eux, par une grande angoisse.Je reçois régulièrement, toujours avec attention et amitié, des personnes seules, je perçois leur besoin de communiquer, d’échanger, je mesure leur attente d’aide et de conseils face à des situations qui les dépassent.Il y a, en outre, la nécessité d’alléger les familles qui ont chez elles des malades d’Alzheimer car il s’agit, quel que soit l’amour porté à ses proches, d’une contrainte incessante, d’une responsabilité lourde, qui perturbent la vie quotidienne et conduisent souvent à la dépres-sion.La charge financière du risque « dépendance » est évaluée, par les organismes officiels, à 10 milliards d’euros par an, qui viendront s’ajouter au déficit actuel annuel de la Sécurité sociale, soit 30 milliards d’euros.Les déficits sociaux sont systématiquement financés par des emprunts dont le remboursement sera sup-porté par les générations futures. Comment accepter que les dépenses de santé d’aujourd’hui, les allocations familiales ou le chômage constituent une charge pour nos enfants, demain ?Une remise en ordre de ce système, est indispensable, la réforme des retraites, qui pèsent lourd dans ces dé-ficits, a constitué un premier pas en ce sens. Le finan-cement du risque dépendance est évidemment un défi supplémentaire à cet égard.

Bien sûr, la première réponse est de bon sens : c’est l’obligation morale des familles de s’occuper de leurs anciens. En d’autres termes, les devoirs qui résultent des liens du sang. Mais on connaît les limites de cette solidarité, contrariée par l’éparpillement des familles et le vieillissement des enfants, en même temps que celui des parents.C’est aussi l’obligation républicaine, celle d’une démar-che collective, redistributive, égalitariste, qui contraint les plus favorisés à apporter leur contribution au profit de ceux qui sont les plus fragiles, c’est-à-dire le finan-cement par les prélèvements fiscaux.

NOUVELLES SOLIDARITÉS

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On devine pourtant qu’une telle démarche tradition-nelle, ancrée dans l’esprit de nos concitoyens, qui y voient le fondement du modèle social français, ne per-mettra pas de résoudre l’équation budgétaire corres-pondante, tant les dépenses seront importantes, dans les décennies à venir. D’où l’idée d’exiger de ceux qui ont des revenus suffisants de prendre des « assuran-ces » individuelles, c’est-à-dire d’épargner une partie de leurs revenus pour obtenir en retour la prise en charge, par un système privé, d’une partie des retrai-tes et des frais de la dépendance, lorsqu’ils en auront besoin. Le débat sera politiquement chaud.On peut prédire d’ores et déjà que le gouvernement s’engagera dans cette double voie et qu’il augmentera certains impôts malgré ses vives dénégations actuelles, notamment la C.S.G. (Contribution sociale générali-sée) ou la C.R.D.S. (Contribution pour le Rembour-sement de la dette sociale) et à terme, dans un souci de clarification et de simplification, cela se traduira par une T.V.A. sociale frappant la totalité des consomma-tions. Croire le contraire relève de la naïveté.Il n’empêche qu’on peut aussi imaginer une orienta-tion nouvelle, complémentaire, en réfléchissant sur les déviations de l’évolution sociale et en reconnaissant que tout ne peut dépendre du secteur marchand, que tout ne peut être financé par des prélèvements obli-gatoires, sauf à contrarier le dynamisme et la compé-titivité de notre économie et donc sa capacité à créer de la richesse.

Je suis persuadé que de nouvelles solidarités, qui com-mencent d’ailleurs à émerger dans notre pays, vont s’imposer comme solutions partielles, raisonnables, généreuses, des problèmes sociaux et notamment de la dépendance.D’abord, il y a le mouvement associatif. Dans une ville comme Biarritz, celui-ci a pris une très grande dimen-sion et l’engagement de nombreux concitoyens au service des autres, par une action bénévole, volontaire et régulière, exprime leur conscience d’un besoin de société plus humaniste, solidaire, responsable.La contribution du monde associatif à la lutte pour l’égalité concrète, le respect véritable des libertés in-dividuelles, la dignité de l’homme, son apport dans le combat contre l’isolement, la pauvreté, l’absence de logement, nous réapprend une vérité simple : le vouloir est plus important que le devoir. L’égoïsme de ces familles disposant des moyens pour aider leurs parents et qui les oublient, les ignorent, est insuppor-table. La loi doit les y contraindre, j’en suis bien d’ac-cord. Mais il me semble que la réponse associative, en élargissant le champ de la responsabilité de chacun, est essentielle, elle constitue une forme de solidarité nouvelle qui marquera notre société pour les décen-nies à venir.Et puis il y a peut-être un autre chemin, moins évident car plus subtil, celui de la proximité. L’urbanisation moderne, sous l’impulsion des architectes, le regrou-pement des populations dans les villes, autour de l’em-ploi, les efforts d’investissements publics pour affirmer l’identité des quartiers, doit conduire à redécouvrir la notion de voisinage. Il est insupportable que la mort d’un voisin soit découverte des semaines après, sans que personne ne se soit inquiété de sa disparition, de son absence.Le voisinage est certes une situation souvent imposée, car on ne le choisit pas. Mais il paraît naturel que les

« communautés de voisinage » se développent autour d’une réalité simple, celle de la vie quotidienne partagée avec les autres.

Il me semble que le problème de la « dépendance », qui suppose des aides matérielles, des services à la per-sonne, mais aussi de la chaleur humaine, une attention aux autres, un besoin d’échange et d’amitié, ne peut trouver sa seule solution dans la logique marchande et donc dans une dépense publique ou privée sup-plémentaire.

En d’autres termes, le principe de subsidiarité qui s’impose, pour des raisons d’efficacité, aux struc-tures administratives, pourrait aussi s’appliquer aux communau-tés humaines, qui n’échapperont pas à la responsabilité de tendre la main à ceux qui sont géogra-phiquement les plus proches, sur la base d’une totale réciprocité.L’ambition relève peut-être du rêve, de l’utopie, car il s’agit de passer d’une société plus ou moins déshumanisée, tournée vers la concur-rence, le profit et l’argent, qui génère des inégalités sans cesse plus criantes, à une société privilégiant la re-lation humaine, organisée à l’échelon le plus proche de l’homme, c’est-à-dire celui du voisinage, du quartier et de la famille.Dans cette perspective, les collectivités locales auront un rôle particulier à jouer, parce qu’une telle organisation, pour remplir son rôle, se doit d’être professionnelle.

Pour aider les personnes âgées, tout simplement parce qu’il y a beaucoup de personnes âgées dans la ville et que cette démarche nous est naturelle. Nous allons continuer dans cette direction, en cherchant à dynami-ser par des moyens supplémentaires l’associatif, sans in-tervenir dans sa gestion, en facilitant les passerelles entre les initiatives et les structures bénévoles existantes, en adaptant sans cesse l’offre de services aux besoins réels des populations concernées, en ouvrant les établisse-ments d’accueil pour les personnes âgées seules, qui ne peuvent plus vivre dans leur appartement ou pour les malades d’Alzheimer.

À cet égard, le projet d’un centre de jour dans la Villa Sion est une priorité de notre majorité municipale. Je compte bien obtenir les accords de la part de l’État et du Conseil général, nécessaires à sa réalisation, même si la situation financière actuelle ne rend pas optimiste pour l’avenir très proche.D’évidence, les communes ont vocation à devenir l’un des éléments moteurs d’une organisation sociale renou-velée, où l’homme ne sera pas laissé seul, où il y aura toujours quelqu’un pour échanger avec lui et l’aider dans ses difficultés, que ce soit son voisin, sa famille ou les associations. Tout cela se fera progressivement avec le temps, par une prise de conscience collective et l’émergence de solidarités nouvelles. Voilà un grand dessein pour notre société et pour notre ville.

Didier Borotra,sénateur maire

“Les communes ont vocation à devenir l’un des éléments moteurs d’une organisation sociale renouvelée, où l’homme ne sera pas laissé seul.”

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Cœur de Pirates, Big Festival 2010

le zapping de 2010Bonne Année 2011…

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• 1 - Biarritz sous la neige • 2 - Remise des trophées du 23e Fipa • 3 - L’Agenda 21 lancé par la

Ville sur les bases d’une consultation publique • 4 - Fin janvier, la Halle d’Iraty ouvre ses portes

• 5 - Grande journée de la forme pour le 1er jour du printemps • 6 - 6e édition du Festival des

Arts de la Rue • 7 - Le BOPB en finale de la HCup contre le Stade Toulousain • 8 - Plus de 300

danseurs pour la Flashmob de la Semaine de l’Océan • 9 - Cori Schumacher sacrée championne

du monde de longboard 2010 au Roxy Jam • 10 - Iggy Pop embrase la Halle d’Iraty pour le Big

Festival • 11 - Le soleil, la plage d’Ilbarritz, du rock : la recette du succès de ce 4e Rip Curl Music

Festival • 12 - Les ballets de Lorraine font l’ouverture des 20 ans du Temps d’aimer • 13 - Les

lauréats du Festival Biarritz Amérique Latine • 14 - Dimitri Yachvili, joueur clé du derby victorieux

• 15 - Assemblée générale publique des Conseils de quartier, un an et demi après leur création

• 16 - 11e Foro de Biarritz • 17 - Imanol Harinordoquy sacré aux Victoires du Sport Aquitain à la

Gare du Midi • 18 - Un sapin durable réalisé avec des objets de récupération, trône dans le hall

de la mairie • 19 - Biarritz s’habille de lumière et les matriochkas dansent sur la place

Clemenceau

Bonne Année 2011…

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Nina Companeez

Nina Companeez sera juré lors du prochain Fipa. Née en 1937, l’actrice hérite de la passion pour ce métier de son père, scénariste. Très vite elle coécrit et devient dialogueuse pour Michel Deville. C’est en 1976 qu’elle se lance dans la production de séries et de films pour la télévision. La scénariste reçoit en 1993 le Grand Prix de la SACD (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques). En 2002 elle est récompensée par un FIPA d’honneur et un hommage lui est rendu avec la diffusion de sa série L’Allée du roi. Récemment, la réalisatrice a adapté l’œuvre de Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, qui sera diffusée début 2011, sur France 2.

l’actualité

Pour la 24e année consécutive, le FIPA donne rendez-vous au meilleur de la télévision d’ici et d’ailleurs. Du 24 au 30 janvier professionnels, grand public, scolaires et étudiants assisteront à des débats de qualité autour d’une programmation riche et éclectique, cette nouvelle édition faisant la part belle aux programmes anglais, asiatiques et sud-américains.

FIPA, 24 Ans de télévIsIon IdéAle

L’euro Fipa décerné à Arte

Le Fipa distingue Arte cette année en lui décernant l’Euro Fipa d’honneur. La chaîne européenne qui fête son 20e anniversaire est depuis ses débuts partenaire du festival.

Plateforme unique et incontournable dans le paysage mondial du petit écran, le FIPA est une vitrine de choix : 70 programmes sont en compétition dans différentes catégories telles que la fiction, les séries et feuilletons, les documentaires. Pour les départager, siègent cinq jurys internationaux, composés de professionnels parmi lesquels : la comédienne française Elizabeth Vitali, Samuel Labarthe, acteur français, prochainement à l’affiche du film de Xavier Durringer, La Conquête, et la réalisatrice de renom, Nina Companeez. L’édition 2011 offre également un focus sur la fiction anglaise avec notamment, la présen-tation d’une série inédite, Downton Abbey. Une sélec-tion de web-programmes ainsi qu’un Euro Fipa d’hon-neur décerné à la chaîne Arte et une sélection de 30 pro-grammes hors compétition, complètent un programme déjà très généreux.

Le cinéaste plasticien Alain Fleischer signe l’affiche 2011

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Premier salon a avoir inauguré la Halle d’Iraty en en février 2010, ÉcoVie, le salon de la vie écologique du Pays Basque et du sud des Landes ouvre de nouveau ses portes, du 28 au 30 janvier à l’éco habitat, le développement durable, la santé bien-être, l’alimentation bio et les loisirs verts [www.ventdidees.com]. Depuis son ouverture, la Halle d’Iraty a accueilli 95 000 visiteurs, 19 événements (salons, colloques, festivals, concerts, soit 120 jours d’occupation).Agenda 2011 : du 12 au 14 février, le Salon des vins et de la gastronomie, [[email protected]] ; du 8 au 10 avril, Avrilexpo [[email protected]] ; du 21 au 25 avril, le Salon des antiquaires [[email protected]] ; le Salon des seniors du 25 au 29 mai [senior-event.com][[email protected]] ; le Salon des antiquaires du 11 au 15 août. [[email protected]] ; du 6 au 9 octobre, Solutions maison [[email protected]].

SALON ÉcOvie

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PROLONGATION DE L’EXPOSITION GEORGES VISAT & DOROTHEA TANNING

Les œuvres des artistes Georges Visat et Dorothea Tan-ning demeureront accrochées aux cimaises de la Crypte Sainte-Eugénie jusqu’au 30 janvier. L’exposition a choisi d’associer le peintre, graveur, éditeur d’art, Georges Visat, à l’épouse de Max Ernst, Dorothea Tanning : deux artistes liés d’amitié, à découvrir à la faveur d’une centaine de pein-tures, gravures, photos et livres d’art. Entretien avec Marie Contraires, adjointe au maire, déléguée aux Affaires cultu-relles et au Patrimoine.Ouvert tous les jours de 14 h à 19 h, fermé le mardi. Entrée libre. Rens. : 05 59 41 57 50 [georgesvisat.com]

Biarritz magazine : Pourquoi la Ville a-t-elle décidé de prolonger l’exposition ?Marie Contraires : “Cette exposition était prévue pour la période des fêtes, c’est-à-dire un mois. Or quand on l’a visualisée, on a constaté l’intérêt, la réussite de son installation et on a pensé qu’un mois était bien trop court. En effet, le montage de cette exposition est vraiment très beau. Après 18 mois de présence, Alain Fourgeaux a bien pris la mesure des salles de la Ville et notamment la Crypte. Il y a fait réaliser des modifications au niveau du lettrage, des éclairages et a ainsi réussi à tirer un nouveau profit du lieu. Nous allons maintenant travailler à rendre plus visible l’entrée de la Crypte Sainte-Eugénie afin que le public vienne encore plus nombreux. Prolonger l’exposition jusqu’en janvier est aussi une façon de faire vivre ce premier mois de l’année, souvent triste et froid, en apportant des distractions culturelles au chaud ! De

plus, l’entrée est libre : c’est une volonté pour la Ville de proposer un cadeau au public. ”Btz mag : Avez-vous déjà des pistes pour la grande exposition de l’été ?M.C. : “ Oui… Elle devrait être consacrée au peintre surréaliste belge Paul Delvaux. Nous avons découvert ses œuvres lors d’un voyage à Ixelles – commune belge jumelée avec Biarritz – dans une exposition présentée par le Musée de la ville. ”

L’Opéra National de Paris (Étoiles et corps de ballet, soit 105 personnes) sera à Biarritz pour 3 représentations exceptionnelles (uniques dates hors de l’Opéra Garnier et Bastille) les 28 et 29 octobre. Au programme : Suites en blanc de Serge Lifar ; L’Arlésienne de Roland Petit ; Le Boléro de Maurice Béjart. Gare du midi, 20 h 30. Tarif de 12 à 50 €. Rés. : 05 59 22 44 66.

L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS à BIARRITZ

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LA CRISE ET LE RETOUR DE L’HIVER AGGRAVENT CHEZ LES PLUS DÉMUNIS LES PROBLèMES DE DÉNUEMENT, MAL-LOGEMENT, ISOLEMENT FAMILIAL, PERTE DES LIENS SOCIAUX, EXCLUSION. SUR LE TERRAIN, LES SERVICES SOCIAUX DE LA VILLE œUVRENT DE CONCERT AVEC LES ASSOCIATIONS CARITATIVES, POUR VENIR EN AIDE AUX PERSONNES EN SITUATION DE PRÉCARITÉ, LES ACCOMPAGNER ET LEUR OFFRIR UN TOIT.

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le dossierLE TEMPS DE LA SOLIDARITÉ

LOGEMENT ET SOLIDARITÉPar Françoise Mimiague, adjointe au maire, chargée du Logement social, des Solidarités : soutien et coordination des associations à caractère social.

“Se loger et pouvoir vivre dans des conditions dignes est une préoccupation qui nous concerne tous. Aujourd’hui plus que jamais, les demandes de logement social affluent et l’attente peut être longue avant d’obtenir un toit.Notre Service municipal du Logement, dont l’une des mis-sions est d’enregistrer et d’instruire les demandes de loge-ment social, recense plus de 780 demandeurs biarrots qui souhaitent un logement adapté à leurs besoins. Recevoir, Accueillir, Écouter ces personnes en attente d’un logement voilà ma priorité d’Adjointe, notre priorité. C’est un travail d’équipe, un travail de terrain qui se réalise au

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quotidien avec le service. La commune souhaite dévelop-per le parc social, et le rachat de la Sogicoba par la société Erilia est en ce sens une réelle opportunité d’évolution, de-venue indispensable pour répondre aux besoins croissants de nos concitoyens en matière de logement. Il ne faut pas avoir peur du changement tant qu’il est guidé par la raison. Malgré les moments « difficiles », je reste optimiste en pen-sant aux projets à venir…• Le programme Kléber est un véritable tremplin pour les jeunes ou les familles qui souhaitent accéder à la propriété. Ce sera également la possibilité de satisfaire des personnes en attente de logement locatif et d’inciter les déplacements au sein du parc.• Pour ceux qui se préoccupent des plus démunis et des sans logis, l’ouverture de l’Hôtel social apportera une ré-ponse adaptée. Et je tiens à souligner la détermination de Didier Borotra sur ce sujet comme sur beaucoup d’autres.• Il ne faut pas oublier les gens du voyage. En collabora-tion avec l’association Gadjé Voyageurs, la Ville mettra à disposition un terrain pour accueillir une famille désireuse d’accéder à un véritable espace de vie tout en respectant sa culture d’origine.• Notre partenariat avec l’agence immobilière à vocation sociale « Louons Solidaire » va se poursuivre afin d’inciter les propriétaires encore frileux à louer leur bien dans des conditions plus que favorables…Parler du logement est un sujet sans fin. En tant qu’élue, je dirais que c’est un dossier sensible et difficile parce qu’il touche en priorité à la préoccupation essentielle de chacun.Être au cœur des réalités, devoir choisir en toute impartia-lité, savoir être juste mais ferme, savoir simplement qu’en face de soi ce n’est pas un numéro mais une personne avec toute son histoire… En prenant cette délégation, ô combien passionnante, nous tenons avec l’équipe du Service Municipal du Logement, les différents partenaires institutionnels et sociaux, à avan-cer de façon efficace et concrète. Si le chantier est immense, l’action de tous est nécessaire et la solidarité est plus que jamais un mot qui a tout son sens.”

Françoise Mimiague entourée (de gauche à droite) de Valérie Granville et Virginie Adam, conseillères en logement.

Le propre de la solidarité, c’est de ne point admettre d’exclusion.

Victor Hugo

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À Biarritz, le Service municipal du Logement gère l’accueil, l’information et l’orientation des deman-deurs de logement ainsi que l’enregistrement et

l’instruction des demandes de logement social pour le parc social Sogicoba/Erilia.Il intervient aussi auprès des administrés :• pour la prévention et le suivi des logements dit “indignes” avec la mise en place d’un échange soutenu avec le Service Hygiène de la commune, les services sociaux et le PACT,• sur le suivi des dossiers d’expulsion concernant la com-mune (mise en place d’une procédure de prévention en partenariat avec le BAL et les référents sociaux),• sur le plan des sinistres (incendies, dégâts des eaux…) afin d’accompagner les personnes concernées dans leurs démar-ches et suivre les possibilités de relogement en cas de besoin,

• dans un rôle de pré-information juridique relative au logement et réorientation, si nécessaire, vers le service approprié (ADIL notamment).Il travaille en relation avec le CCAS et les associations concernées dans le cadre de la recherche de logements.

Le logement socialLa plus forte demande de logements sociaux émane de per-sonnes vivant seules ou de familles monoparentales. Les motifs les plus fréquemment évoqués sont les loyers trop élevés ; une situation d’hébergement précaire et temporaire notamment chez les personnes recueillies par leur famille ou chez des amis ; un logement à libérer pour cause de vente ou de reprise. Le quartier Kléber qui verra le jour en 2013 proposera environ 300 logements sociaux dont 200 en locatif et une centaine en accession à la propriété.

UN LOGEMENT POUR TOUS

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le dossier

LOUONS SOLIDAIRE

Ce dispositif porté par l’Agence immobilière à vocation sociale et par le SIRES (Service immo-bilier social du PACT-HD Pays Basque) a pour objectif de trouver dans le parc privé des loge-ments dont le loyer serait de 20 à 30 % inférieur au prix du marché. Louons Solidaires propo-se plus d’un avantage pour garantir une gestion sereine des logements : un abattement fiscal pouvant atteindre 60 % des revenus fonciers ; la première année de garantie des risques loca-tifs (GRL) payée par la Ville de Biarritz ; un service de gestion adapté tant sur le plan de la médiation locative sociale que sur l’accompagnement juridique des propriétaires.Rens. : 05 59 46 31 31.

PACT : Protection amélioration, conservation et transformation, tél. : 05 59 46 31 31

BAL : Bureau d’accès au logement, tél. : 05 59 46 31 46

ADIL : Agence départementale de l’information sur le logement, tél. : 05 59 59 11 00

CCAS : Centre communal d’action sociale, tél. : 05 59 01 61 00

SIRES : Agence immobilière sociale, tél. 05 59 46 31 31

Plan d’urbanisme du futur quartier Kléber

Résidence Alcedo (HLM)

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Le logement temporaireEn 2010, 39 familles (44 adultes et 30 enfants) ont été hébergées dans les 26 logements temporaires que compte la ville : 8 dans un immeuble situé rue du Bon Repos ; 6 dans l’immeuble Mirasol, rue de Gascogne ; 5 dans l’im-meuble Dassault, rue du Chapelet ; 6 dans la Résidence Jaurès sur l’avenue Foch ; à cette liste s’ajoute 1 logement mis à disposition par la Croix rouge au quartier Pétricot. Située en bordure du rond-point Foch/Jaurès, et inaugu-rée en février 2010, la Résidence Jaurès est la plus récente des résidences sociales de Biarritz. Elle compte six loge-ments d’urgence : quatre T2 et deux T3. Pour cette réalisa-tion, un partenariat a été signé entre le CCAS de Biarritz et

l’Office 64 de l’Habitat, propriétaire des lieux. Depuis l’ouverture du bâtiment, 7 familles (8 adultes et 4 enfants) en situation d’urgence y ont été logées.

L’accueil hivernalSur Biarritz, le dispositif d’accueil hivernal d’urgence a débuté le 29 novembre avec l’arrivée des grands froids. La conciergerie du Centre hippique d’Ilbarritz, qui compte neuf lits, accueille les sans-abris de 20 h à 8 h du matin. Au départ de la Table du soir* à Bayonne, la Maraude de la Croix rouge prend en charge et conduit les personnes dans les centres d’accueil en fonction des places disponibles. Les centres communaux d’action sociale et les associations concernées coordonnent la gestion de 9 points d’héberge-ment de nuit, répartis entre Lahonce et Saint-Jean-de-Luz. *Association qui distribue gratuitement des repas chauds à des personnes en difficulté

LE LOGEMENT D’URGENCE

CCAS pendant toute la durée de son hébergement. Ce suivi social s’exerce également en réseau avec le tra-vailleur social de secteur et la conseillère en Économie sociale et familiale du Bureau d’accès au Logement. La gestion locative de ces logements est confiée, par conven-tion, au PACT du Pays Basque (contrat d’hébergement, état des lieux d’entrée et de sortie, encaissement des indemnités d’occupation…).Ces logements sont attribués lors de commissions d’at-tribution que je préside. Elles sont composées également d’autres élus et de représentants du CCAS, du PACT et de la Maison de la solidarité départementale. Les situa-tions étudiées lors de ces commissions sont présentées par des services sociaux.”

Btz mag : Y a-t-il encore des besoins en matière d’héber-gement temporaire sur la Ville ?J. S. : “On constate que les demandes sur ce type d’hé-bergement sont toujours très nombreuses et toutes les demandes sont loin d’être satisfaites. Le CCAS reste attentif à saisir toutes opérations immobilières qui nous permettraient d’agrandir notre parc. Nous avons un savoir faire qu’il nous faut optimiser au maximum pour aider les plus démunis.”

qUESTIONS à…

juliette Séguéla,adjointe au maire déléguée à l’Action sociale, aux Logements d’urgence, prési-dente déléguée du CCAS

Biarritz magazine : Quelle est la vocation des logements tem-poraires ?

Juliette Séguéla : “La vocation est de loger de façon temporaire des familles, couples ou personnes isolées qui sont en difficultés financière ou qui travaillent mais qui se retrouvent à un moment donné sans solution d’héber-gement (fin de bail, logement insalubre, expulsion…).Le passage dans un logement temporaire est un tremplin vers un logement autonome et/ou une insertion profes-sionnelle.”

Btz mag : Quel est leur mode de fonctionnement ?J. S. : “Les logements temporaires sont attribués pour une durée de 2 mois renouvelables.Chaque famille bénéficie d’un accompagnement social spécifique lié au logement par un travailleur social du

Résidence Jaurès

L’Accueil hivernal

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le dossier

LE LOGEMENT INTERGENERATIONNELUn toit à partagerCrise, loyers prohibitifs, solitude obligent, le logement intergénérationnel, à l’instar de la colocation classique, commence à se généraliser. Comme son nom l’indique, cette pratique met en relation un jeune et une personne du 3e âge. Vecteur de lien social, il répond à deux problémati-ques : la pénurie de logements étudiants et l’isolement des personnes âgées. À Biarritz, le CCAS et le Service jeunesse, en partenariat avec le SIRES – encadrent ce protocole de solidarité, pour fournir un logement peu coûteux à des étu-diants dans le besoin et une présence sécurisante à des per-sonnes du 3e âge propriétaires. La demande existe : les étu-diants du lycée hôtelier qui n’ont pas de place en internat, ceux du BTS audiovisuel, des stagiaires, des étrangers, des

jeunes de 18 à 25 ans à la recherche d’un logement pour une période définie et non pérenne. À leur demande, peu-vent répondre des propriétaires souhaitant participer à une belle aventure. Il ne s’agit pas là d’une véritable location mais plutôt d’un échange de service.

qUESTIONS à…

Brigitte Pradier,conseillère municipale déléguée à l’Insertion et l’Intergénérationnel

Biarritz Magazine : À qui s’adresse le logement intergéné-rationnel ?Brigitte Pradier : “Le loge-ment intergénérationnel s’adres-se à des étudiants ou des jeunes travailleurs qui peinent à se lo-ger sur Biarritz, ainsi qu’à des personnes âgées, propriétaires de leur logement et qui souf-

frent de solitude. Détail primordial, l’hôte doit être pro-priétaire de son logement, car il ne faut pas qu’il y ait de sous-location. Le logement doit être assez grand pour que le jeune puisse avoir son indépendance, sa chambre, un coin salle de bains. De plus, la personne âgée doit être vali-de car le jeune n’est pas là pour servir de garde malade. Ce sont les trois priorités que nous devons retenir chez la per-sonne qui héberge.

Btz mag : Comment fonctionne-t-il ? B. P. : “C’est extrêmement simple. Le CCAS se met en rapport avec des personnes âgées demandeuses, tandis que le Service jeunesse recueille les nombreuses candidatures de jeunes intéressés. Ces personnes sont ensuite présen-tées. Si le courant passe, elles disposent d’un mois de délai

pour voir si tout se passe bien. Concrètement, l’ancien donne un toit à un jeune contre une participation aux charges d’eau, de gaz et d’électricité. Les candidats signent une convention de cohabitation établie par les juristes du SIRES qui précise les droits et les devoirs de chaque par-tie. Elle est conclue pour une durée variable (quelques mois, une année scolaire, une année civile, les week-ends). Une période d’essai est prévue, à l’issue de laquelle un ac-cord définitif est donné. Cette convention peut être rési-liée à tout moment par l’une des deux parties. ”

Btz mag : Ce protocole présente-il des garanties ?B. P. : “ Aucune somme d’argent ne circule entre les deux parties. Le SIRES perçoit l’argent de la part du jeune et le reverse au propriétaire, afin qu’il n’y ait aucune question pécuniaire entre eux. Ainsi, s’il y a un problème de verse-ment de charges, c’est le SIRES qui rappelle à l’ordre l’hé-bergé et non le propriétaire. Pour ce qui est du jeune, si le propriétaire le prend pour un garde malade, cela est auto-matiquement dénoncé. Le CCAS et le Service jeunesse as-surent un suivi soutenu en prenant contact une fois par mois avec les deux personnes pour veiller au bon déroule-ment de la cohabitation.”

Btz mag : Comment fait-on acte de candidature ?B. P. : “Le jeune doit se présenter à l’Espace jeunes du Service jeunesse et s’adresser à Cathy Moncaubeig au 05 59 41 01 67 [[email protected]]. La person-ne âgée (ou le couple de personnes âgées), fait sa demande au CCAS, auprès de Fanny Nasra au 05 59 01 61 00 [[email protected]]”.

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SOLIDARITÉ MODE D’EMPLOISur le terrain, nombreuses sont les associations charitables subventionnées par la Ville qui apportent soutien et récon-fort aux personnes sans abris ou connaissant des difficultés d’ordre financier, familial, professionnel, etc. Parmi les plus impliquées, figurent Elgarri et la Croix rouge de Biarritz, mais il ne faut pas omettre le travail du Secours catholi-que, de l’Équipe Saint-Vincent ou de la Conférence Saint-Vincent-de-Paul, pour ne citer qu’elles.

ElgarriCréée à Biarritz en 1999, à l’initiative et avec l’appui de la municipalité, l’association Elgarri gère deux actions : l’Épi-cerie Sociale qui a ouvert ses portes en 1999 et le point accueil jour Zuekin qui a rejoint l’association en 2006.

L’Épicerie sociale est une aide alimentaire qui s’adresse aux Biarrots en difficulté, orientés par des travailleurs sociaux. Les usagers y bénéficient d’un accueil, de conseils liés au budget et à l’hygiène alimentaire et de prix excep-tionnels pour des produits de bonne qualité. Les clients de l’Épicerie sociale font l’objet d’un accompagnement indivi-

SOLIDARITÉ ET COMPLICITÉ

“Si tu veux, tu peux te faire une omelette… et il reste du taboulé, débrouille-toi ! Moi, j’ai mangé à midi pile.” Claudette Bugat, retraitée de 79 ans, ne s’adresse pas à son petit-fils, mais à Benoît Cazala, son coloc étudiant de 28 ans. Cette retraitée vit seule depuis longtemps et désire se rendre utile. Aussi, quand elle apprend que des étu-diants sont en quête de logement, elle se porte aussitôt candidate. “Préparer un repas pour soi ou pour deux re-vient au même ! Et avoir quelqu’un dans les murs, cela amène une présence et ça booste pour prendre soin de soi, être coquette…” Benoît Cazala, de son côté, nour-rit un objectif : réussir ses études. Cet étudiant en os-téopathie a déjà eu son “appart”, profité de la vie estu-diantine, des sorties, etc. “Mon but maintenant, c’est d’obtenir mon diplôme, et ici les conditions sont opti-males pour travailler. Il y a aussi la question financière. Un appartement c’est minimum 360 € par mois sur 3 ans, le calcul est vite fait ! Ici je verse 80 € pour les charges communes : eau, électricité, gaz et nourriture.” Depuis le début de l’année scolaire, Claudette et Benoît cohabitent, se rendant mutuellement service : Claudette s’occupe de faire les courses et la lessive de Benoît.

L’étudiant, pour sa part, rentre les pots de fleurs de sa colocataire, ferme les lourds volets le soir venu, et cer-tains week-ends, lorsqu’il rentre chez lui en Béarn, l’em-mène avec lui car elle possède une maison là-bas. Et comme le dit si bien Claudette : “ C’est sympa, ça va, c’est bien… Le jour où il n’aura plus besoin de moi, j’en prendrai un autre !!! ”

L’Épicerie sociale

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duel assuré par une conseillère en économie sociale et fami-liale qui les aide à réorganiser leur budget et leurs achats. Elle est secondée par une trentaine de bénévoles et trois salariés dont deux permanents, qui ont en charge la gestion logistique du magasin. L’association a pour ambition de proposer une offre alimentaire participative aussi proche que possible des circuits de consommation traditionnels. La coordination active entre tous les partenaires (services sociaux, association) est essentielle à son bon fonctionne-ment.L’Épicerie sociale est ouverte quatre demi-journées par semaine. À compter du 10 janvier 2011, les horaires d’ouverture sont les suivants : lundi de 16 h à 18 h 45 ; mardi et vendredi, de 9 h à 11h 45 et 14 h à 16 h 45 ; jeudi de 9 h à 11 h 45. Épicerie sociale : 6, rue Pasteur.Tél. : 05 59 23 31 08.Le point accueil jour Zuekin (avec toi en basque) est situé dans un pavillon à l’entrée du Parc Mazon. Sous la respon-sabilité d’une assistante sociale, des bénévoles assurent l’ac-cueil de personnes dirigées par les organismes sociaux ou par le bouche à oreille, chaque après-midi, du lundi au ven-dredi. Des boissons chaudes leur sont offertes gratuitement et à volonté.

Un service d’hygiène : douche, lavage et séchage de linge, leur est également proposé, moyennant une somme de 0,20 € par service. Les personnes nécessitant un suivi appro-fondi sont prises en charge par l’assistante sociale qui, au cours d’un entretien personnel, les aide dans leurs démar-ches administratives et les oriente vers les associations, les organismes sociaux ou les services médicaux lorsque c’est nécessaire. De plus, une infirmière et une éducatrice spécia-lisée en addictologie, présentes une après-midi par semaine, les écoutent et les assistent dans leur suivi médical. Deux fois par mois, deux coiffeuses professionnelles et bénévoles

La Croix rouge de BiarritzÀ Biarritz, la Croix rouge prend en charge une population très démunie n’ayant pas accès à l’Épicerie sociale, en lui fournissant des vêtements et un panier alimentaire par semaine, moyennant une contribution symbolique de 2 € par mois. En partenariat avec le CCAS, l’association assure aussi le transport des personnes âgées en situation de préca-rité pour les conduire par exemple à l’Épicerie sociale. Une fois par mois, elle met en place des ateliers d’activités tournées vers l’échange. Tous les trimestres, une prome-nade est organisée (visite d’Arnaga en décembre dernier) suivie, le mois suivant, d’un goûter pour évoquer cette sortie. La Croix rouge est aussi ouverte à tous les publics :

offrent la possibilité de se faire couper les cheveux pour la modique somme de 1 €. Horaires d’ouverture : du lundi au vendredi de 14 h à 17 h. Zuekin - 14 avenue de la République. Tél. : 05 59 24 95 19

le dossier

Accueil jour Zuekin

Goûter de Noël à Zuekin

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• le mercredi après-midi, une écoute est animée par une bénévole, assistante sociale à la retraite ;• un atelier informatique se tient le lundi ;• un atelier apprentissage de la langue dévolu aux étrangers souhaitant se perfectionner en français se déroule les mardi, mercredi et jeudi selon les niveaux.

Outre les cinq braderies organisées au cours de l’année, la Croix rouge de Biarritz propose deux rendez-vous annuels importants : • en septembre, une initiation gratuite aux gestes qui sau-vent• début décembre, le Noël de la Croix rouge, manifesta-tion intergénérationnelle au cours de laquelle se retrouvent tous les acteurs de l’association : bénévoles, adhérents, par-ticipants, etc. Friande de mixité, l’association rappelle qu’elle est ouverte à tous les publics et qu’elle accueille volontiers les bénévo-les. Parmi eux sont activement recherchés : un secrétaire et un chauffeur. À bon entendeur… Permanences : lundi, mercredi, vendredi, de 14 h à 18 h.Rens. : 05 59 24 24 13 [[email protected]].

AtherbeaÉtablie à Bayonne, l’association Atherbea est habilitée par le préfet des Pyrénées-Atlantiques au titre de l’aide sociale d’État pour l’hébergement des personnes sans abris et l’ac-compagnement en vue de l’insertion ou de la réinsertion (dans les deux CHRS Foyer Atherbea et Foyer Les Mouet-tes) à héberger et à accompagner les demandeurs d’asile en attente de leur intégration auprès de l’Office Français de Protection des réfugiés et apatrides sur l’ensemble du Pays Basque. L’association aura en charge la gestion du futur hôtel social de la Négresse. (voir p. 16 dosiera et ci-des-sous)10, rue de la Feuillée 64100 Bayonne. Tél. : 05 59 52 22 23

Un collectif d’associations au service des sans-abris En 2012, l’Hôtel social ouvrira ses portes dans le quartier de la Négresse. Il aura une capacité de 30 places. Ce projet est porté par un collectif d’associations : Emmaüs, Landes-Pays Basque, Point Accueil Jour BAB, la Croix Rouge, la Table du Soir, le Secours Catholique, Atherbea. Il est financé par la CABAB, l’État, la CAF et le Conseil gé-néral des Pyrénées-Atlantiques. L’Hôtel social sera géré par l’association Atherbea (voir p. 16 dosiera). Il accueillera des personnes isolées (femmes victimes de violences conjugales, jeunes en errance, personnes âgées sans solution…) ainsi que des familles, pour des séjours d’une durée de 15 jours renouvelables. Cet accueil sera immédiat et incondi-tionnel.

Braderie de la Croix Rouge

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du Angelun, Aturri bazterrean, 15 bat langileentzat. Zura eta baratzegintzan ari dira. Berrikitan konpostagailu proiektua landu dute. Xixareekin (lombricomposteur). Prototipoa sortu dute eta espero dute zonbait kontratu eskuratzea ekoizpena garatzeko.Aterpetze ahalen emendatzea 2012 berri ona da Olivier Picot Atherbearen lehendakariarentzat : « eskas haundia bazen berehalako aterpetzearentzat ; elkarteen kolektiboarekin (Atherbea, Emmaüs, Table du soir, Point Accueil Jour, Secours Catholique) gure lanbidea egiten ahalko dugu ». Hala ere ez ditu arazo guziak konpontzen. Duela 5 urte lehandakari bilakatu den Olivier Picot-ek, Paueko ahalmenekin alderatzen du : « defizita haundia dugu ». Badu bost urte elkarteek aldarrikatzen zutela urte guzian idekia izan behar den Hotel soziala. Eskatzen zuten ere holako egitura sortzea barnekaldean eta hego Lapurdin. Eskaerak lurperatuak dira podere publikoen partetik. Erran behar da Biarritzeko egitura berria Estatuak (Direction départementale de la cohésion sociale, DDASS ohia) « zentima bat sartu gabe » idekiko dela, zehazten du 55 urteko abokatuak.

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dosiera

ATERPEA BAINO GEHIAGO

Lanbidea ezagutzen dute. Badu mende erdia baino gehiago Atherbea elkartea ari dela laguntzen etxebizitza eskas larrian den jendea. 1954ean sortu zen garaian deitutako Centre d’accueil et foyer côte basque elkartea. Lehen aterpetxea idekitzen du bi urte berantago, Baionako gouverneurs karrikan, L’Etape izenekoa. 1973an, Baionako aterpetxea hesten dute, gaur egun oraino famatua den Atherbea idekitzeko Angelun. Geroztik egitura zabaldu eta elkartearen betebeharrak garatu dira.Atherbea elkartea publiko bereziari egiten dio arreta. Behar gorrian diren gizon eta emazte ezkongabeeri, haur gabeko bikoteeri, edota haurrekin diren emazte bakarreri. Bi motako etxebizitza proposatzen ditu Atherbeak, CHRS (Centre d’hébergement et de Réinsertion Sociale).Berehalako aterpetzea proposatzen du elkarteak, zonbait egunetik zonbait asteraino. 51 toki ditu. Bigarren aterpe mota eskaintzen du, zonbait astez (kasik bi urte arte), inserzio soziala ahalbidetzeko asmoarekin. Halako 120 toki kudeatzen ditu. Bainan ez Angelun bakarrik. 1983 urtea geroztik Baionako Les Mouettes egoitza ere bere gain du (batez ere genero indarkeriaren biktimentzat). Biarritzeko Hotel soziala eta bere 30 tokiak lehen kategorian sailkatzen da. Horiek oro, urte osoan idekirik dira. Erran gabe doa, aterpetzeaz gain, Atherbea elkarteko 90 langileek izugarriko laguntza soziala ekartzen dutela, gizon eta emazteak egoera larrietatik urruntzeko.Horren ahalbidetzeko inserzio obrak kudeatzen ditu. Betidanik. Azken urteetan ACI bat (Atelier et Chantier d’Insertion) sortu

Atherbea elkarteak kudeatuko du 2012an idekiko den Hotel soziala Biarritzen

Olivier Picot Atherbeako lehendakaria

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Atherbearen lana ez da aterperatzean mugatzen. Azken hamarkadetan beste betebehar ezezagunagoak bere gain hartu ditu. 1992 Angeluko egoitzan CADA (Centre d’aide aux demandeurs d’asile) egitura sortu dute. 60 bat atzerritar errezebitzen ditu (gehienbat familiak eta Europa ekialdekoak). Errefuxiatu politiko estatutoa eskatu duteneri etxebizitza eskainiz eta desmartxa administratiboetan laguntzeko. Gehienbat, errefuxiatu estatutoa ezeztatua izan zaie, eta helegitearen emaitzaren zai daude.2009an, beste egitura berezia ideki du Atherbeak. Ohe medikalisatuak (Lits Halte Soin Santé). Erakunde ediko-soziala da, dozena erdi bat oherekin. Zerbitzu hori etxebizitza finko gabekoeri idekia da (SDF), haien osasunak beharrezkoa ez duelarik hospitalisazioa, baina arreta bai.Oro har, 4000 eskaereri arreta ema dio, eta mila pertsona aterpetu ditu iaz Atherbeak. Eta heldu diren hilabeteetan, Hotel sozialaren idekitzea prestatzeaz gain, beste proiektuak garatzen ditu. Onbaitzu arrunt blokatuak dira. Hala nola aspalditik

aipatzen den Les Mouettes aterpetxearen tokiz aldatzea. « Proiektua blokatua, ez arazo teknikoengatik baizik eta diruztatze iturrien eskasa gatik » dio Olivier Picot-ek.2011an aintzinatuko den proiektua, Point Accueil Jour elkartearekin hurbiltzea izanen da. Badu bizpahiru urte aipatzen dela. Ez da bateratzea izanen. Bainan Atherbea elkarteak beregain hartuko ditu PAJ antolaketa, diruztatzeren eta langileen kudeaketa. Bolondresek segituko dutelarik esku kolpea emaiten SDF-en laguntzeko Baionako etxolan.Atherbeak emaiten dituen indar guziek oztopo berdina dute. Nola urrundu egoera larrietatik, etxebizitza eta lan arruntak eskuratzeko gero eta zailagoa delarik.

HIZteGIA LEXIQUEAterpea = Atherbea (en ancienne orthographe) : refuge, hébergement, abri • Egitura : structure • Betebeharra : mission, devoir • Hurbiltze : rapprochement • Urruntze : éloignement

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Atherbea, plus qu’un abri Résumé de l’article en français

L’association Atherbea qui gérera le futur hôtel social, avec les autres associations de lutte contre l’exclusion, a plus d’un demi-siècle d’expérience à son actif. Créée en 1954, l’association qui s’appellera Atherbea en 1973 assure un travail de centre d’hébergement et de réinsertion sociale. Un hébergement d’urgence, avec 51 places pour des séjours de quelques jours et un hébergement d’insertion, avec 120 places pour des séjours de quelques semaines (pouvant aller jusqu’à un an et demi). Un hébergement assuré pour l’essentiel dans le Foyer Atherbea d’Anglet et au Foyer Les Mouettes à Bayonne, ce dernier prenant en charge notamment les femmes victimes de violences conjugales. L’ouverture en 2012 de 30 nouvelles places à Biarritz est une bonne nouvelle pour Olivier Picot, avocat et président de l’association Atherbea, « car il y avait un manque crucial pour l’hébergement d’urgence ». Un manque doublé d’un « déficit si l’on compare aux moyens dont dispose Pau ». Les 90 salariés d’Atherbea proposent davantage qu’un simple hébergement aux personnes en situation d’urgence sociale : un véritable accompagnement d’insertion. Il s’illustre notamment par la mise en place depuis les années 1950 d’ateliers d’insertion. L’Atelier et le Chantier d’Insertion basés sur les bords de l’Adour salarient ainsi quinze ouvriers dans le bois et les espaces verts. Atherbea développe d’autres missions plus méconnues dont le Centre d’accueil des demandeurs d’asile qui, depuis 1992, accueille les réfugiés en attente de l’octroi du statut de réfugié politiques (une soixantaine) ainsi que des familles en provenance des pays de l’Est en majorité. Enfin en 2009, Atherbea a créé des Lits halte soin santé, une demi-douzaine de lits médicalisés pour les SDF mal en point mais ne nécessitant pas une hospitalisation.

Negresseko Hotel Soziala

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18 BIARRITZ magazine | jANVIER 2011 N°203

la villeVIE qUOTIDIENNE

2011, BIARRITZ A RENDEZ-VOUS AVEC L’OCÉANAvec l’ouverture dans quelques mois de la Cité de l’océan et du surf et de l’extension du musée de la Mer, c’est le projet Biarritz Océan qui va prendre vie. En juin 2011, Biarritz va donc inaugurer un nouveau pôle d’animation autour de l’océan qui reposera sur ces deux équipements complémentaires. juin 2011, Biarritz a rendez-vous avec l’océan… le compte à rebours a déjà commencé :

1er janvierFin du gros œuvre et second œuvre. Démarrage des amé-nagements intérieurs du bâtiment la Cité de l’océan et de l’extension du musée de la Mer.

janvier à avrilMusée de la Mer :- Du 3 janvier à fin mars : fermeture exceptionnelle du musée de la Mer durant les travaux de réfection de la ter-rasse du bassin des phoques et de la réalisation du nouveau hall d’accueil.- Mise en eau des aquariums et tests de fonctionnement des différents équipements.- Réception des poissons, invertébrés et végétaux, mise en quarantaine des spécimens, début de l’empoissonnement par étape des aquariums et bassins géants.Cité de l’Océan : - Mise en place de la scénographie et des animations. - Installation des décors et divers mobiliers, aménagements divers de la Cité de l’océan.

Avril, mai- Poursuite de l’empoissonnement des aquariums et bassins géants. - Période de rodage des structures, essais et réglages des diffé-rents équipements. - Réalisation des aménagements paysagers et des jardins autour des deux équipements.- Réalisation des parkings publics à proximité de la Cité de l’océan et mise en place des navettes entre les deux équipe-ments.

En parallèle, démarche de développement économique autour du thème de l’Océan (recherches, formations, pro-duction, accueil de séminaires et congrès), dont la prépara-tion d’un colloque international sur les risques côtiers et du salon « Oceanovation » qui auront lieu à Biarritz en octo-bre 2011.

juinOuverture au public de l’Aquarium du Musée de la Mer et de la Cité de l’Océan et du surf

Information : Pour comprendre ou découvrir le projet Biar-ritz Océan : Visitez le pavillon d’exposition ouvert tous les jours du lundi au samedi de 14h à 19h – Esplanade du Port-Vieux.

Musée de la Mer

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jANVIER 2011 N°203 | BIARRITZ magazine 19

VIE qUOTIDIENNE DANS LA VILLEMichel Veunac décoré de la légion d’honneur

Michel Veunac, 2e adjoint au maire délégué à la Communication, à la Pro-motion, au Journal municipal, à la Vie des associations, à la Participation citoyenne, aux Transports collectifs, a reçu en décembre les insignes de chevalier de la Légion d’honneur des mains du ministre de la Justice, Michel Mercier.

AGENDA 21

UN NOUVEAU COMMISSAIRE DE POLICE à BIARRITZ

AteLierS de prÉveNtiON deS chuteS pOur LeS SeNiOrS

La Ville de Biarritz a lancé depuis 2009 un projet de développement durable nommé Agenda 21. De nombreuses étapes ont déjà été franchies avec succès.Une consultation publique a été lancée l’hiver dernier par le biais de questionnaires qui ont connu un taux de retour exceptionnel : plus de 20% des ménages biarrots y ont répondu. Le logement pour tous, la protection du littoral et

l’emploi pour les jeunes sont apparus comme leurs préoc-cupations principales. Un diagnostic partagé avec tous les acteurs du territoire a ensuite été construit. Enfin, une stra-tégie de territoire a été réfléchie, traçant la ligne directrice du projet pour les années à venir.Aujourd’hui, l’Agenda 21 entame une phase de concerta-tion avec la population grâce à des ateliers de travail. Nom-mées ateliers 21, ces instances de réflexion et de discussion aborderont les thèmes stratégiques retenus à l’issue du dia-gnostic du territoire et permettront de construire un réel plan d’actions, cohérent et réalisable, qui inscrira concrète-ment l’Agenda 21 sur le territoire biarrot .Pour retrouver l’actualité de l’Agenda 21, les résultats du questionnaire…rendez-vous sur le blog : [http://agenda21.biarritz.fr]

C’est le 3 décembre dernier qu’est officiellement entré en fonction Nicolas Bedin, nommé commissaire de police de Biarritz. Venu de la commune voisine de Saint-Jean-de-Luz, ce jeune fonctionnaire de police, également directeur du commissariat de Bidart, compte bien poursuivre les efforts de son prédécesseur afin d’assurer au mieux la sécu-rité et la tranquillité de la cité biarrote.

Chaque année, près d’un tiers des personnes âgées vivant à leur domicile font une chute dont les conséquences peuvent être lourdes. Pour prévenir ces situations, la CARSAT Aquitaine (caisse d’assurance retraite et santé au travail) met en place des ateliers de prévention des chutes sur la commune de Biarritz, à raison de 15 séances collectives d’une heure. Participation : 20 € pour l’ensemble des séances. Le CCAS, en partenariat avec l’association Atout Age, propose une conférence de présenta-tion de ces ateliers le jeudi 3 mars 2011 de 15 h à 16 h à la Maison des associations - 2, rue Darichon – Quartier Pétricot à Biarritz.

Tri sélectif et collecte des déchetsPour toute information concernant la collecte des déchets et la propreté urbaine, un numéro vert est à disposition : 0 800 111 899. Pour la collecte des objets encombrants, composer le : 05 59 57 00 00.

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20 BIARRITZ magazine | jANVIER 2011 N°203

la ville

Le 6 janvier, a débuté la construction du nouveau collège Fal. Dessiné par l’architecte Patrick Arotcharen, l’établissement s’organisera autour d’un centre de documentation et d’information. Les larges couloirs accueilleront des cimaises destinées à d’éventuelles expositions. Clin d’œil à l’architecture de l’agora antique, des gradins s’organiseront autour de la cour du collège. Une contre-allée sera dessinée sur la rue Francis James pour la dépose des enfants en toute sécurité. Le 20 décembre les adjoints au maire, Juliette Séguéla et Max Brisson, ont posé la première pierre du futur bâtiment en présence du sénateur maire Didier Borotra et de Jean-Louis Nembrini, recteur de l’Académie de Bordeaux.

LE NOUVEAU COLLèGE FALDANS LA VILLE

Bernard iThurBide

erraTuM Bassussary acBa

Arrière petit-fils de Basques d’Arbonne et d’Arcangues (l’un était tuilier à La Négresse) et de Landais installés comme aubergistes et buralistes au quartier Chélitz (tous venus chercher du travail quand Biarritz se déve-loppait à la fin du 19e siècle), Bernard Ithurbide a rejoint le conseil municipal à la tête du Front de gauche.

Suite à la publication, dans son édition de novembre, d’une fausse infor-mation concernant la candidature de la commune de Bassussary à la Communauté d’Agglomération Côte Basque Adour, la rédaction du Biarritz Magazine présente ses excuses à l’ensemble de la municipalité et des habitants de Bassussary.

Écrivain public : Grégoire Turlotte est écrivain public et fort d’une expérience de dix années acquise dans le monde du livre, rédige des biographies, récits de vie, lettres administratives, CV, lettres de motivation, courriers, et corrige tous travaux écrits. Rens. : 06 09 86 75 56 [[email protected]].

ASSOCIATION DES DOCKS DE LA NÉGRESSEL’association des Docks de la Négresse s’est vue désigner une nouvelle présidente en la personne de Julie Battut. Également directrice du restaurant Négresse&CO, cette jeune femme dynamique entend bien poursuivre le déve-loppement de cette zone commerciale en plein essor.

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RCONSEIL DE qUARTIER SAINT-CHARLES – PHARE – LAROCHEFOUCAULDLa dernière permanence, tenue le 10 décembre au Lycée A. Malraux, a permis à sept personnes de faire part de leurs obser-vations aux cinq conseillers présents et de recevoir des informa-tions concernant le quartier ou la ville. Les membres du Conseil de quartier tiennent à exprimer leur reconnaissance au direc-teur du lycée qui les accueille depuis un an dans une salle confortable et spacieuse, mais bien entendu fermée pendant les congés scolaires. Aussi la recherche d’une salle accessible toute l’année et plus centrale s’impose. En attendant, la prochaine permanence se tiendra le 14 janvier de 17 h 15 à 19 h 15, tou-jours au lycée André Malraux, salle L1. Les sujets évoqués seront les transports en commun et la citoyenneté. Depuis un an, la permanence du quartier Saint-Charles a reçu plus d’une centaine de personnes et espère développer encore les échanges entre les habitants et leurs conseillers. Rens. : 05 59 22 35 47 [[email protected]]

CONSEIL DE qUARTIER RÉPUBLIqUE – LARREPUNTE – SAINT-MARTIN LAHOUZE – CHÉLITZ Le conseil de quartier comporte trois groupes de travail : Grands chantiers-Environnement, Vie quotidienne, Communi-cation, qui se réunissent une fois par mois. Afin de mieux connaître les besoins et les suggestions, des permanences sont organisées au centre social Maria Pia, les 10 et 28 janvier de 17 h à 18 h 30 et les 14 et 25 février de 17 h à 18 h 30. Une réunion d’information aura lieu le 19 janvier à 18 h 30 à la Maison des associations, où une galette des rois sera partagée entre tous les participants. Les principaux thèmes des activités du Conseil de quartier seront présentés et discutés comme : le projet Kléber, l’enfouissement des lignes, les transports interur-bains, la voirie, la sécurité, les incivilités… Le public est invité à assister à ces différentes réunions. Rens. : 06 11 28 55 59 [[email protected]]

LA VIE DES CONSEILS DE qUARTIER

UN PHILOSOPHE BIARROT RÉCOMPENSÉ

RÉCEPTION D’ACCUEIL DES NOUVEAUX BIARROTS

GIUSEPPE CHIAVARO TIRE SA RÉVÉRENCE

Le 9 novembre dernier, Frédéric Schiffter, professeur et philoso-phe biarrot, s’est vu décerner le prix Décembre pour son ouvrage Philosophie Sentimentale, publié aux éditions Flammarion.

Didier Borotra, Sénateur-Maire de Biarritz, accueillera les nouveaux arrivants dans les salons de l’Hôtel de Ville le samedi 15 janvier à 11h, en présence du Conseil municipal et avec la participation de l’association Biarritz Accueil. Une manifestation amicale pour leur présenter la Ville ainsi que les équipements et les services municipaux mis à leur dispo-sition. Rens. : 05 59 41 59 40

À l’issue de la 3e représentation de Roméo et Juliette à la Gare du Midi, Giuseppe Chiavaro a mis fin à sa carrière de danseur professionnel. Le danseur emblématique de Malandain Ballet Biarritz depuis 17 années a décidé de « ranger les chaussons » au sommet de son art. Sa longue silhouette n’apparaîtra plus sur les planches mais on conti-nuera certainement à croiser le bel Italien dans les rues de Biarritz. En effet, après avoir passé son diplôme d’État, il a choisi de rester dans notre ville et auprès de Thierry Malandain puisqu’il devient répétiteur pour les danseurs de la troupe qu’il va également accompagner lors des tournées. Une nouvelle aventure qui lui procure “une grande joie mais aussi une grande inquiétude…”

DANS LA VILLE

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RENCONTRES

LE SAUVETAGE SELON DAVID DUBèS

Si on a beaucoup parlé de David Dubès récemment, il y a bien longtemps que son nom résonne sur les plages biarro-tes. Cela commence avec son père, René, jeune nageur à l’Aviron bayonnais puis sauveteur pendant 45 saisons et aujourd’hui encore, pilier de la formation des sauveteurs biarrots. C’est donc naturellement que David, le fils, embrasse cette passion du sauvetage qui est avant tout celle de l’Océan. Lui aussi débute par la natation qu’il pratique en sport étude, au CREPS puis à haut niveau. Il continue ensuite dans les traces du paternel en arpentant les plages pendant plusieurs années comme sauveteur civil et CRS. Au début des années 1990, le sauvetage côtier sportif, venu tout droit d’Australie, apparaît sur les côtes françaises…et dans sa vie ! Adepte des courses de natation en mer, en eau libre, des traversées, David Dubès est recruté, avec d’autres précurseurs, pour former la première équipe de France de Sauvetage Côtier et participer aux championnats du monde

en Angleterre, première compétition organisée dans l’hémisphère Nord. Cette épreuve marque les débuts du sauvetage côtier en tant que sport en France. Le jeune biarrot va ainsi pouvoir assouvir sa passion du sauvetage à travers une pratique et des compétitions purement sporti-ves, et ce avec succès, puisqu’il remporte rapi-dement un titre de champion de France. Il par-ticipe naturellement à la création du club local, le Biarritz Sauvetage Côtier, avec Emmanuel Immig, actuel président, avec un état d’esprit clair : “le sauvetage et la formation en direction des jeunes”. Aujourd’hui, le club compte plus de cent jeunes adhérents et, en tant que parte-naire de la Ville, forme les sauveteurs qui œuvrent l’été sur les plages. Cette évolution

procure une réelle satisfaction à David Dubès qui, s’il a pris du recul par rapport à la compétition, continue à entraîner les jeunes et notamment ses filles dont il espère secrètement qu’elles reprendront le flambeau familial !

RETOUR SUR UN SAUVETAGEAppelé pour une personne en difficulté le 1er novembre dernier, David Dubès, brigadier au commissariat de la police nationale, accompagné de deux collègues, arrive au Trou du Diable, entre le Port-Vieux et la Villa Belza. Il y a déjà beaucoup de monde attroupé, assis-tant en panique, à la dérive d’Hervé Loutre, membre des Ours Blancs. Le sauveteur expé-rimenté comprend très vite que le nageur est en grande difficulté : il a déjà tapé sur les cailloux et a le visage ensanglanté ; il bouchonne, n’arrive même plus à lever les bras pour atteindre la bouée et il y a vraiment “pas mal de mer”. Pas le temps d’attendre les autres secours, David Dubès saute – en évitant de se blesser – et s’emploie à soutenir Hervé Loutre jusqu’à l’arrivée des deux pompiers et l’hélitreuillage qui mettra fin au calvaire du nageur. Après ce sauvetage pourtant héroïque qui lui a valu l’hommage républicain, pas de fierté insolente chez David Dubès : “Tant mieux pour la personne qui s’en est sortie. A priori il valait mieux qu’elle tombe sur moi que sur une autre personne. C’était sa destinée et la mienne. On s’est croisé au bon moment”.

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la ville

MÉMOIRE

BISTROTS ET CAFÉS D’ANTANEn 1694, on trouve à Biarritz quatre tavernes, une dans chaque quartier : Saint-Martin, quartier du bas ou Port-Vieux, quartier Hurlague et chemin Royal devenu plus tard d’Espagne, de Harausta, actuellement La Négresse. à partir du début du xixe siècle, la ville prend son essor et les bars et cafés se développent. Retour en images sur quelques-uns de ces lieux de rencontres et de convivialité.

Chez l’Espagnole à Chelitz (À gauche)

Établissement des Bains à la Côte des Basques (Ci-dessous)

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Café Terminus – Place de la Liberté (Place Clémenceau)

Le Royalty – Place Clémenceau

Bar basque

Café de Paris – Place Bellevue

Les Colonnes – Avenue Edouard VII

Le Café Cosmopolitain - Place de la Mairie (Place Clémenceau)

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ENERGy’S PAyS BASqUEOrganise des journées aux sports d’hiver à la Pierre Saint-Martin, Gourette ou Artouste les 16 et 30 janvier ; les 13 et 27 février, les 13 et 20 mars et le 3 avril, départ 6 h. parking Charles Floquet, 16/13 € ; ainsi qu’une promenade en bateau sur l’Adour de Bayonne à Peyrehorade, le 6 février, 37/39 €, départ 8 h.Rens. : 05 59 23 50 14 / 06 82 02 51 98 [nrjpb.com]

PREMIERS PAS EN INFORMATIqUE à L’ATABALAller sur Internet, recevoir et envoyer des mails, classer des photos, cette possibilité d’apprendre vous est proposée en participant au stage du 11 janvier au 11 mars, par Agirabcd, les mardis et vendredis de 15 h à 16 h 30. Rens. : 06 80 95 57 94

LES ANCIENS DE L’ÉCOLE jULES-FERRyVous invitent à participer à la galette des rois le 20 janvier au Bistrot (derrière la mairie). Inscription auprès de Rose-Marie Garcia 05 59 41 04 39

COURS D’ESPAGNOL à DENEKINSandrine vous invite à tenir une conversation en espagnol, tout en faisant un peu de grammaire. Également au programme, découverte de la culture espagnole ou sud-américaine, avec jeux, activités, projections de films, cours de cuisine espagnole et sorties sur le terrain... Une participation de 2 € par séance sera demandée. Rens. : 05 59 23 06 14.

COURS D’ANGLAIS AUX AELDes séances de conversation guidée en anglais seront proposées aux AEL à partir de janvier.Ces cours s’adressent à des lycéens et étudiants motivés, et conçus pour stimuler la réflexion et pour apprendre à s’exprimer plus facilement. Rens. : Chris Niles au 06 98 54 64 64

jMj 2011 à MADRIDAu mois d’août prochain se dérouleront les prochaines journées mondiales de la jeunesse à Madrid. Le diocèse de Bayonne est le seul en France à avoir été choisi comme diocèse d’accueil. Des familles d’accueil pour la période du 12 au 14 août, sont recherchées au sein de la paroisse de Biarritz. Contacter le 06 29 25 90 22 [[email protected]]

AGIRLes bénévoles d’Agir mettent leurs compétences professionnelles au service des personnes en difficulté. Si vous disposez d’un peu de temps, venez rejoindre l’équipe de l’antenne de Biarritz, qui intervient dans différents domaines comme l’apprentissage du français, l’illettrisme, le soutien scolaire, la réinsertion socio-professionnelle, la prévention routière, la découverte de l’informatique et d’internet, les techniques de recherche d’emploi, etc. Permanences au centre social Maria Pia, les mardis et jeudis de 9 h 30 à 12 h.Rens. : 05 59 02 96 79 [[email protected]]

AGUR ARMÉNIEPrésente Vahan Mardirossian, œuvres de Schumann et Beethoven. Ce récital de piano a lieu le 14 février à 19 h à l’Hôtel du Palais. Le nombre de places est limité. 25 €.Rens. : 05 59 22 44 66

ARROKA

KuNmiNg

Dans les années 30, en Biscaye, le soir de Sainte-Agathe, jeunes et moins jeunes, vêtus de xamarote (veste de pêcheurs) collectaient des subsides, de maison en maison, en faveur des plus démunis. En échange, ils honoraient de leurs chants les généreux donateurs. À Biarritz, dans les années 50, un groupe constitué de réfugiés de la guerre civile et de jeunes Biarrots redonna vie à cette manifestation au profit de la culture et de la langue basque. Depuis plus de 20 ans, Arroka perpétue cette tradition au rythme des bert-sularis, cette année, les 4 et 5 février. Rens. : [arroka.org]

Cinq stages ont été proposés sous la direction de Maître Zhang Guangde et de son neveu, le Professeur Zhang Jian, par l’association Kunming devenue l’Ecole française de Zhang Guangde, et qui ont réuni 119 stagiaires dont 56 venus depuis l’étranger et de départements extérieurs à notre région. Ce fut un très grand moment pour le Dao Yin Yang Sheng Gong, méthode de qi gong axé sur le maintien ou le renforcement de la santé. Cette méthode fait partie de la politique de santé publique en Chine et est largement dif-fusée dans de nombreux pays et notamment en Europe. Rens. : 05 59 22 35 47 / 06 65 31 32 83 [kunming.fr]

la vie associative

jANVIER AUX 3A Loto des rois le 3 ; balade verte les 5 et 19 ; randos groupes bleu et jaune tous les mercredis ; sortie bowling les 10 et 31 ; portes ouvertes autour des cartes le 17 ; atelier cuisine légère le jeudi 13. Les 3 A programment également deux voyages, l’un à Madère du 4 au 11 juin et l’autre en Jordanie et Israël du 12 au 20 octobre. Rens. 05 59 24 15 39 [biarritz.fr] [[email protected]]

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SECTION BASKET

Cette section est forte de 200 licenciés, des vétérans aux baby’s, et a obtenu le Label école de basket 3 étoiles, ce qui représente la plus haute distinction au niveau de ce sport. L’équipe seniors masculins, en promo région est actuelle-ment première de son championnat, tout comme les seniors féminines qui ont pour objectif la montée à l’étage supé-rieur cette saison. Rens. : 06 15 20 84 04

TROPHÉES DE FRANCE DE FULL CONTACT danza y Musica sin fronTera

Beaux résultats pour les combattants (es) du club de Full contact Biarritz Impact aux Trophées de France, à Eysines les 4 et 5 décembre : Alyson Hérouard, 10 ans, a pris les 1res places des catégories supérieures à la sienne en Light et Semi contact. Son grand frère Dorian Hérouard remporte chez les minimes - 50 kg une 1re place bien mérité en Semi contact, Nicolas Boulay en (Cadet - 60 kg) est 2e en Semi contact, Théo Lataste (Benjamin) 2e en Semi contact, Nico-las Pivetta (Senior - 94 kg) 1er en Light Contact et 2e en Semi contact, Max Manes (Vétéran - 84 kg) 2e place. Les deux oursons (catégorie sans contact) du club, Léa Arnaudin et Nathan Callier, 5 ans, sont aussi rentrés avec leurs trophées. Rens. : 06 66 99 76 08

Programme de nouveaux cours de danse à partir de janvier : rumba et afro cubain avec Pablo et Roli de Cuba, reggaeton et cubaton à la villa Sion et de la salsa pour débutants et bachata à la salle Errekart et ouvre également de nouveaux cours de guitare avec le Brésilien Edio Pessi. Essai gratuit avec prêt de guitare, solfège. Cours collectifs pour enfants, ados et adultes. Rens. : 06 33 84 60 27 [danzasinfrontera.com]

« VIVE LES ASSOCIATIONS ! » Le 3e forum des associations se déroulera cet automne, l’occasion pour les nombreuses associations de la ville d’aller à la rencontre du public pour les informer de leurs activités, les initier à de nouvelles pratiques et leur offrir des spectacles riches et variés. Une grande journée d’échange et de fête pour témoigner de la vitalité du mouvement associatif biarrot et de son engagement dans la vie de la cité.

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l’agendaLE ROyAL EN jANVIER Du 12 au 18 janvier 3e édition du Festival Zinérama : un bouquet de rencontres et de films à découvrir ou à revoir à 3,50 €. Le 12 janvier à 21 h : L’étranger en présence de son réalisateur Franck Llopis ; le 13 janvier à 20 h 30 : En 4e vitesse de Robert Aldrich en collaboration avec l’ESA, rencontre avec le peintre Marc Desgrandchamps ; le 14 janvier à 20 h 30 : Avoir 20 ans dans les Aurés de René Vautier, rencontre avec Maureen Loiret critique de cinéma et de Etienne Edme-Zamora à l’occasion de la sortie de son livre Ma guerre d’Algérie ; le 15 janvier à 21 h : Deux de la vague de Emmanuel Laurent et Antoine de Baecque, rencontre avec Emmanuel Laurent ; le 16 janvier à 18 h : Inside job de Charles Ferguson et débat sur l’univers de l’argent avec Chris Niles ; le 17 janvier à 21 h : Chom’Art Films de Ethel Muniz, court-métrages d’art, en présence de Ethel Muniz ; le 18 janvier à 21 h : Les jeudis noirs de l’information, débat sur les médias ; le 6 février à 16 h, une avant-première familiale du film d’animation, Le mar-chand de sable (dès 2 ans) ; le 8 février à 20 h 30, une plongée dans le monde du New-York City Ballet avec l’avant-première du film, Black Swan de Darren Aro-nofsky, le 12 février à 18 h 30 : projection du film japonais Femmes en miroir et rencontre avec Hiromi Baranton pré-sidente de Hiroshima 64 Orizuruno Inori et Mme Morita survivante d’Hiroshima.Rens. : 05 59 24 45 62 [royal-biarritz.com]

L’ATABAL

Présente Accept, groupe allemand mythique le 19 janvier, 16/20 € ; Young Gods le 3 février 14/18 € ; La Rumeur, hip hop le 12 février, 14/18 € ; Lee Perry le 19 février, 16/20 € ; Katerine le 18 mars 21/25 € ; Kaolin pop rock, le 26 mars, 16/20 € ; Asa le 2 avril 19/23 € ; Gentleman le plus grand groupe européen de reggae, le 20 avril, 16/20 €.Rens. : 05 59 41 73 20.

CONFÉRENCES DE L’UTLB Un pèlerinage de Biarritz à Rome au xxie siècle par Michel Datcharry, globe-trotter, le 13 janvier à 16 h 15 ; La géolo-gie et les moulins au Pays Basque par Jean-Claude Roux, géologue, le 18 janvier de 14 h 30 à 16 h ; Evolution du littoral à travers la série des cartes anciennes par Jean-Jac-ques Taillentou, professeur, le 20 janvier à 16 h 15 ; Une randonnée particulière, le chemin de Compostelle par Jean-Pierre Bourlier, professeur, le 27 janvier à 16 h 15 ; XI- La Grande Bretagne de la « der des der »… à la suivante par Paul Balseinte, professeur agrégé, le 3 février à 16 h 15 ; Nouveautés en prostate et sexualité par Pierre Réveillard, urologue, andrologue, sexologue, le 10 février à 16 h 15 ; La pêche dans le golfe de Gascogne depuis la chasse à la baleine jusqu’aux pêches actuelles par Françoise Pautrizel, océano-graphe, directrice du Musée de la Mer, le 3 mars à 16 h 15 ; Alimentation et gastronomie : I. Une histoire de l’alimenta-tion par André Fabre, ingénieur au CNRS le 4 mars à

14 h 30 ; Au spectacle au temps d’Eugénie par Jacques Balie, journaliste, le 10 mars à 16 h 15 ; Alimentation et gastrono-mie : II. Une histoire de la gastronomie par André Fabre, ingénieur au CNRS, le 11 mars à 14 h 30 ; L’enfance du langage par Bernard Contraires, pédiatre, le 15 mars de 14 h 30 à 16 h ; Camus et l’Algérie par Bernard De Monck D’Uzer, proviseur honoraire, le 17 mars à 16 h 15 ; Lénine, Staline et les Arts par Jean-François Larralde, professeur, le 24 mars à16 h 15 ; Voyage vers les Pyrénées par quelques che-mins de traverse par Jacques Deschamps, le 31 mars à 16 h 15 ; Les palaces de Biarritz : l’hôtel Régina par Marie Dalbarade, écrivain, le 7 avril à 16 h 15 ; Itinéraire de la France profonde aux scènes du monde par Roger Jean-Marie, trompettiste solo, le 28 avril à 16 h 15 ; La « Royale » au secours des Arméniens : L’Epopée du Musa Dagh, par Philippe Der Khatchadourian, vice-président de Agur Arménie, le 29 avril de 14 h 30 à 16 h. Maison des associations. 5 € pour les non-adhérents. Rens. : 05 59 41 29 82 [[email protected]].

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A LA DÉCOUVERTE DE L’HISTOIRE DE BIARRITZ ET DE SON PATRIMOINE ARCHITECTURAL

La visite guidée, prévue le 22 janvier, à 10 h, cheminera, le long et autour de l’avenue de l’Impératrice, du phare à l’hôtel du Palais et le 19 février, à 10 h, fera découvrir le centre ville. Durée du parcours : 2 h. 5 €. Pour l’inscrip-tion préalable obligatoire, s’adresser au : Musée historique, tél. : 05 59 24 86 28.

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l’agenda

EXPOSITIONS

Georges Visat & Dorothea Tanning. Jusqu’au 30 janvier. (Voir l’Actualité)Julie Le Berre. Entre la vie apparente et la vie rêvée : exposition de peintures. Jusqu’au 19 février. L’Atabal. Entrée libre. Rens. : 05 59 41 73 20Artistes du Pays basque : rencontre avec l’Asie. Du 7 jan-vier au 5 mars. 12e édition de cette exposition collecti-ve qui perpétue cette voie d’échanges de la culture et de l’art entre Orient et Occident. Musée Asiatica.Rens. : 05 59 22 78 78Le jour où tout a basculé… Photos d’Olivier Laban-Mat-tei. Du 6 au 29 janvier. À Gaza, en Haïti, en Irak, en Géorgie, en Birmanie ou en Iran, il a rencontré les mêmes destins tragiques, et toujours cette même dignité et ce même courage face à l’horreur. La Médiathèque. Entrée libre. Rens. : 05 59 22 28 86

LECTURES

Carnets de la passagère d’Alain Louyot, journaliste. Ouvrage dans lequel il évo-que le destin de sa mère en dressant le portrait d’une femme exceptionnelle, d’une mère battante, éblouissante... qui a connu le Biarritz des années 20. Un récit étonnant chargé d’une vraie émotion. Paru aux éditions Grasset.

DU 22 AU 23 jANVIER Théâtre Trois semaines après le paradis. D’après le texte autobiographique d’Horovitz, qui témoigne de son traumatisme juste après la tragédie du 11 Septembre. Avec Daniel San Pedro, formé au Théâtre du Versant. Le Colisée. 19/8 €. Rens. : 05 59 24 90 27 [amis-theatre-biarritz.com]

DU 24 AU 30 jANVIER Festival FIPA, Festival international de programmes audiovisuels. (Voir l’Actualité)

DU 28 AU 30 jANVIER Salon Ecovie. Le salon de la vie écologique au Pays Basque. (Voir l’Actualité)

MARDI 1er FÉVRIER Théâtre L’Avare de Molière, par le Théâtre de l’Echiquier. Le Colisée. 20 h 30. 10 €.Rens. : 06 73 38 73 21

LUNDI 10 jANVIER Conférence Le diable boiteux de Sacha Guitry. Film avec débat sur le Prince de Talleyrand. Proposé par les Amis de Napoléon III. Le Colisée. 17 h. 5 €.

MERCREDI 12 jANVIER Spectacle jeune public Dans ma cuisine, il y a… par la Compagnie Mécanica Théâtre. Dès 2 ans. Le Colisée. 16 h. 12 €. Rens : 05 59 22 44 66 / 05 59 22 20 21

VENDREDI 14 jANVIER Théâtre Anges de la rue. Les artistes de la compagnie se mobilisent pour le soutien d’une maison d’enfants des rues dans la banlieue de Mexico. Soirée vin, tapas et poésie. CRTI. 20 h. 5 €.Rens. : 05 59 23 02 30[theatre-du-versant.com]

SAMEDI 15 jANVIER Théâtre Les hommes préfèrent mentir. Comédie de Eric Assous Avec François-Eric Gendron, Manuel Gélin. Gare du Midi. 20 h 30. 48/43 €. Rens. : 05 59 22 44 66 / 05 59 5923 79 [entractes-organisations.com]

LUNDI 17 jANVIER Musique Vanessa Paradis en concert. Gare du Midi. 20 h. 59€. Rens. : 05 59 22 44 66

DU 21 AU 22 jANVIER Rencontre Images du monde dans les médias. L’historien Laurent Gervereau, spécialisé dans les images politiques, la photographie et l’art contemporain, présentera 4 de ses films. Le 21 janvier à 18 h : L’info est-elle comestible ? ; le 22 janvier à 11 h : La fabrique des images hybrides, à 15 h : Où sont les déchets ? et à 18 h : La pauvreté c’est quoi ? La Médiathèque. Entrée libre. Rens : 05 59 22 28 86

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SORTIE DVD

MATCHES DU BOPB

Taratabal, l’émission consacrée à la scène artistique locale sort en DVD. Enregistré à l’Atabal, le DVD permet de voir ou revoir les prestations live et impro de David Cairol, KèS-SeCé, les Good Old Girls, l’habillage graphique de Fred Frei, le clip de Vincil from Ummo… L’émission étant auto-produite, sa pérennité passe par la vente des dvd. Prix 15 €. Rens. : [kalage.fr]

8 janvier Biarritz vs SU Agen, Stade Aguilera ; 26-27 janvier Biarritz vs USA Perpignan, Stade Aguilera.Rens. : 05 59 01 64 64 [bo-pb.com]

DÉCOUVRIR à LA GARE DU MIDINicolas Canteloup et son nouveau spectacle le 10 mars ; Jena Lee et sa version du R&B le 11 mars ; Anthony Kava-nagh fera son coming out le 18 mars ; nous découvrirons Guillaume Grand le 29 mars ; le grand retour sur scène de Jenifer le 27 avril ; à ne pas rater Michaël Gregorio le 28 avril ; Grégoire le 1er mai ; le Clan des divorcées avec déjà plus de 1 000 000 de spectateurs le 10 mai ; Vincent Moscato fait son show le 14 mai ; Elisabeth Buffet, révéla-tion féminine de l’année le 27 mai ; Pascal Légitimus et son one man show Black à part le 9 juin ; Colombes (4 Moliè-res) avec Annie Duperey le 22 septembre ; une comédie à mourir de rire avec Clinic le 6 octobre ; Stéphane Rous-seau avec Les confessions de Rousseau en octobre ; une soirée au cœur de l’Irlande en compagnie d’Irish Legends le 1er novembre ou encore Grand Ecart avec Thierry Lhermitte le 12 décembre. Rens. : 05 47 64 52 09.

DU 3 AU 6 FÉVRIER Musique L’Amour fou, Clara et Robert Schumann. Un spectacle musical et théâtral à partir des correspondances de Clara et Robert Schumann. Mise en scène de Gaël Rabas. 15/12/6 € . CRTI. Rens. : 05 59 31 21 78 [orbcb.fr]

VENDREDI 4 FÉVRIER Musique Chansons pour filles et garçons sorties des boîtes en carton, par les Jeunesses Musicales de France de Biarritz. Le Colisée. 10 h, 14 h et 15 h 15. Rens. : 05 59 32 54 35

Musique I Muvrini en concert. Gioia un hymne à la joie. Gare du Midi. 20 h 30. 48/43 €.Rens. : 05 59 22 44 66 / 05 59 59 23 79 [entractes-organisations.com]

SAMEDI 5 FÉVRIER Théâtre Humoristes et Associés par l’Arta Théâtre. Le Colisée. 20 h 45. 10/8 €. Rens. : 05 47 64 11 64

Théâtre Désiré. Comédie de Sacha Guitry avec Robin Renuci. Gare du Midi. 20 h 30. 48/43 €. Rens. : 05 59 22 44 66 / 05 59 59 23 79

MERCREDI 2 FÉVRIER Conférence L’Inde : la quête de l’éveil intérieur, par Fernand Schwarz, philosophe, anthropologue. Le Colisée. 20 h 30. 8/5 €. Rens. : 05 59 23 64 48

jEUDI 3 FÉVRIER Théâtre Phèdre de Platon par la Compagnie des Amis de Platon. Le Colisée. 10 h et 14 h 30. 15/12/10 €. Rens. : 06 62 39 44 71 Théâtre Hamelin, de Juan Mayorga. Pièce nominée en Belgique au Prix de la Critique 2009. Gare du Midi. 20 h 30. 8/30 €. Rens. : 05 59 24 90 27 [amis-theatre-biarritz.com]

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l’expression des groupes politiques

Les jumelages en 2010

Avec l’année qui prend, l’occasion nous est donnée de faire un point sur les nombreuses actions qui

ont été menées au cours de 2010 dans le cadre des jumelages : - En avril, une trentaine de jeunes footballeurs de la JAB sont partis à Ixelles disputer des rencontres sporti-ves ; les inscriptions au concours international « L’Eau-tre Découverte » ont également été déposées. - En mai, une équipe senior d’Ixelles a participé au tournoi de basket ball de la JAB et 40 jeunes portugais de Cascais au tournoi Lissardy de football. - En juillet, une vingtaine de jeunes Biarrots ont sé-journé à Ixelles et Cascais et autant de jeunes Ixellois et portugais de Cascais sont venus à Biarritz. Un concert des chœurs mixtes de Saragosse et Itsasoa de Biarritz a été donné en septembre à l’Église Sainte-Eugénie. - Une délégation des villes jumelles de Saint-Louis (Haut-Rhin) et de Peyrehorade sont venues en visite à Biarritz en octobre. - Les 21 œuvres sélectionnées du concours internatio-nal « L’Eau-tre Découverte » ont été exposées d’abord à Ixelles puis à Biarritz au Casino municipal en novem-bre. En outre, les écoles Jules Ferry et Saint-Louis de Gonzague ont participé au volet du concours « L’Eau-tre Découverte » concernant les écoles et ont reçu la visite du chargé de mission de la commune d’Ixelles à cet effet. Par ailleurs, les villes de Wiesbaden (Land de Hess) et de Biarritz sont tombées d’accord pour nouer des liens en vue à terme d’un jumelage, encouragées par les liens qui unissent le Land de Hesse et la région Aqui-taine. En revanche, la ville anglaise de Greenwich n’a pas répondu favorablement à notre approche et celle de Viterbe en Italie n’a donné aucune suite. Nos investi-gations se poursuivent avec les communes de ces deux pays ainsi qu’avec l’Espagne.

André Labèguerie Adjoint au maire

Dépendance et lien intergénérationnel

La question de la dépendance est le sujet de pré-occupation pour demain et c’est dès maintenant

qu’il faut s’en emparer. Quelques chiffres permettent de mieux appréhender à quel point il est indispensable

GROUPE DE LA MAjORITÉ MUNICIPALE « LES BIARROTS RASSEMBLÉS »

que le Président de la République Nicolas SARKOZY lance cette réforme :La population vieillissante: en 2005, un individu sur cinq était âgé de plus de 60 ans; ce sera un sur trois en 2050, et d’ici là le nombre de personnes de plus de 80 ans devrait augmenter de 75 % !Le coût de la dépendance: 22 milliards d’euros soit 1,1 % du PIB, le double d’ici 2040. Les personnes âgées peinent à en financer seules le coût. Par exemple, il faut compter 1800 € par mois en moyenne pour une maison de retraite en sachant que la pension moyenne mensuelle de retraite était de 1122 € en 2008.C’est un enjeu de cohésion nationale, qui nous concer-ne tous.Comment, avec l’allongement de la durée de vie, une fa-mille pourra-t-elle gérer seule la prise en charge des pa-rents ou grands-parents qui deviennent dépendants ?Beaucoup de budgets ne pourront pas faire face !Nous avons le devoir de maintenir le lien intergéné-rationnel en aidant nos aînés les plus fragiles et leurs familles à affronter dans les meilleures conditions le défi de la dépendance, comme ils ont aidé leurs pro-pres enfants à se lancer dans la vie. Nous avons préservé l’avenir de nos enfants en sauvant les retraites, il faut désormais aider nos aînés à préparer leur vieillissement. Le débat sur la dépendance doit être saisi comme une opportunité pour renforcer notre cohésion nationale et non pas comme une angoisse collective.L’objectif est d’aboutir à un mécanisme d’ensemble qui permette la prise en charge de la dépendance tout en préservant le pouvoir d’achat des familles et l’équilibre de nos finances publiques.C’est d’autant plus un enjeu majeur pour nous Biarrots, dont l’âge moyen et l’espérance de vie sont supérieurs à la moyenne nationale avec plus de 40 % de la popula-tion âgée de plus de 60 ans, 18 % de plus de 75 ans.Le Conseil Général et la Municipalité ont anticipé ce problème : l’extension de la maison de retraite Notre Maison, et la création d’une unité Alzheimer répon-dent en partie à une demande très forte dans notre ville. D’autres projets sont d’ailleurs en cours.Enfin, il faut bien avoir conscience que les mesures prises par les pouvoirs publics ne seront à elles seules jamais suffisantes. La solidarité intergénérationnelle va être indispensable dans les années à venir et c’est la responsabilité de chacun d’entre nous d’en être les acteurs.

Philippe Nalpas, Conseiller Municipal, groupe UMP

Page 33: BIarritz Magazine du mois de Janvier 2011

34 BIARRITZ magazine | jANVIER 2011 N°203

Le début d’une nouvelle année, c’est toujours l’heure des bi-lans et des bonnes résolutions… 2011 pour notre ville sera

l’aboutissement du projet Biarritz Océan. En juin les fantasmes cesseront et la réalité du projet enfin dévoilée aux biarrots. Les sirènes hurlantes des opposants au projet annonçant la ruine de la ville cesseront et chacun pourra en toute objectivité se faire son opinion. L’orientation de développement économique que prend le projet est celle pour laquelle nous nous sommes battues toutes deux et avons été les premières à l’écrire dans ces mêmes pages dès mars 2009. La majorité municipale a repris l’idée et y travaille sérieusement et nous en sommes fières et soulagées. Kléber sera bien avancé avec les espoirs satisfaits de dizaines de ménages et de personnes seules qui auront la promesse d’avoir un logement abor-dable. Malheureusement, nous savons que malgré Kléber autant de personnes resteront mal logées dans notre ville.Alors quel espoir pour ces populations fragilisées, mal logées, sans emploi ou précaires ? Alors quel espoir pour nos classes moyen-nes toujours plus matraquées, toujours trop riches pour payer moins et pas assez modestes pour être aidées ? Qu’attendre de nos Dirigeants ? La réponse viendra peut être de nos actions de nos combats citoyens. Les ateliers de l’Agenda 21 sont des groupes de travail réunissant des habitants issus des associations, conseils de quartier sur des thèmes divers (éco, solidarité, énergie, etc). On demande à ces groupes d’imaginer un Biarritz idéal en 2030. Et là oui on se prend à rêver : on échange, on se concerte, une vraie so-lidarité existe entre les générations, les classes sociales. Ces ateliers font partie du processus classique de mise en place de l’Agenda 21 et ils donnent VRAIMENT la parole aux biarrots. Ils deviendront ce que nous en ferons. Mais avons-nous réellement besoin des élus pour faire preuve de civisme, de générosité ? Prendre des nouvelles de la voisine seule et âgée, lui descendre sa poubelle pour la mettre au container ?Prenons des bonnes résolutions pour 2011, et la première de tou-tes : gardons espoir en demain. Très belle année à vous tous et toutes, habitant(e)s de la plus belle ville du monde : BIARRITZ.

Denise Servy, Maider Arosteguy, www.biarritz-demain.com

GROUPE « UNION DE LA DROITE ET DU CENTRE POUR BIARRITZ »

GROUPE INDÉPENDANT « MAIDER AROSTEGUy ET DENISE SERVy »

de décideurs municipaux soucieux d’économiser l’argent public et de ne pas faire reporter sur les générations futures les dépenses du présent (PPP Biarritz Océan). J’ai fait le rêve d’un exécutif muni-cipal dont la seule obsession serait le bien être de ses concitoyens et non le rayonnement, le prestige et le faste de la ville !

Mais, hélas, ce n’était qu’un rêve et le réveil fut douloureux car l’incurie, l’autisme et l’incompétence de la majorité municipale sont plus que jamais à l’œuvre. Un exemple : la ville a retenu un taux de 4,24 % le 23 septembre 2009 pour le calcul des loyers du PPP Biarritz Océan alors qu’elle avait jusqu’à fin 2010 pour choi-sir le taux en vigueur qui est aujourd’hui d’environ 3,2 % ; d’où un coût de 5 millions d’euros pour la ville !

Patrick Destizon

Création d’une filière économique autour de l’océan !

Lors du Conseil Municipal du 26 novembre 2010, l’adjoint aux finances nous a présenté l’étude de faisabilité sur le de-

venir de la Cité de l’Océan. Cette étude commandée par la ville de Biarritz, auprès d’un bureau d’études moyennant la somme de 64 700 € HT, a pour but de réfléchir sur l’opportunité de créer une filière économique et scientifique autour de la thématique de l’océan. La majorité municipale après avoir dépensé des sommes pharaoniques pour la construction de ce bâtiment, (qui ouvrira ses portes début juin), s’attache à présent à vouloir remplir cette coquille vide ! Il était temps ! On construit et on réfléchit après, c’est la devise à Biarritz !

En effet, la réflexion tourne autour de la création d’un « cluster » ou toute autre filière visant à rapprocher, mutualiser et fédérer des compétences communes avec les acteurs publics et /ou privé sur un territoire donné. Les clusters ou grappes d’entreprises ont l’opportunité de voir le jour quand un réseau d’entreprises, géné-ralement dans un domaine d’activité, associant des acteurs de la formation, de la gestion de l’emploi et des compétences, de l’in-novation et de la recherche existent déjà. L’idée fort intéressante est ambitieuse mais les filières économiques (entreprises, écoles de formations..) et scientifiques (université et laboratoires adossés à des équipes de recherches reconnues) relatives au génie côtier, à la lutte contre les pollutions, à l’océan, ... ne sont pas présentes sur la communauté d’agglomération. Ce type de structure peut obtenir le titre de cluster que lorsqu’un « noyau dur » est déjà présent afin de pouvoir faire appel à différentes sources de fi-nancements dont les fonds européens (FEDER) pour réaliser des projets communs.

Nous souhaitons beaucoup de courage à la majorité pour tenter l’aventure et nous attendons avec impatience les premiers résul-tats de cette étude de faisabilité. Nous ne manquerons, pas chers biarrots et chères biarrotes de vous tenir au courant des nouveaux épisodes de la saga de la cité de l’Océan ! Faites nous confiance !

Karine Dubourgwww.udecbiarritz.fr - [email protected]

Permanences sur RDV : samedi matin de 10 heures à 12 heures.

Patrick DESTIZON – Karine DUBOURG – Éric FOUCHER

Nous vous présentons nos vœux chaleureux pour 2011. Urte Berri On !

J’ai fait un rêve !

J’ai fait le rêve d’édiles communaux qui réfléchissaient avant d’engager des sommes considérables dans des projets hasar-

deux comme la Cité du Surf (85 millions d’euros) ou la Halle d’Iraty (18 millions d’euros). J’ai fait le rêve d’élus de la majorité qui pratiquaient le dialogue avec les oppositions et la population plutôt que celle de l’invective et du fait accompli ! J’ai fait le rêve

Page 34: BIarritz Magazine du mois de Janvier 2011

jANVIER 2011 N°203 | BIARRITZ magazine 35

GROUPE « BIARRITZ à CœUR ÉLUS DE LA GAUCHE UNIE »

GROUPE « FRONT DE GAUCHE »

GROUPE « ELKARTU – BIARRITZ CITOyEN SOLIDAIRE »

Chers amis Biarrots

Permettez- moi de vous présenter avec toute mon équipe de « Biarritz Atout Cœur » nos meilleurs vœux de santé et de

prospérité pour 2011.Au 1er juin de cette année est prévue l’ouverture de « Biarritz Océan », projet dispendieux, auquel je me suis fermement op-posé, tout comme d’autres conseillers, cette affaire a été conçue sans sérieuse réflexion et à ma grande surprise, pendant ces trois années passées j’ai découvert à chaque réunion du conseil munici-pal de nouvelles propositions à financer, un véritable « Puits sans fond ». Aujourd’hui, sa réalisation se termine, et pour limiter les dégâts sur les finances de notre ville, souhaitons sa réussite, mais faut-il encore aménager un parcours aisé entre le Musée de la Mer et la Cité du Surf, chose très difficile durant la période estivale, éga-lement y pourvoir un parking assez grand pour le stationnement. Aussi indépendamment du côté ludique, il me paraît souhaitable que la Cité du Surf puisse servir d’instrument d’éducation et de formation scientifique pour les jeunes.

Galéry Gourret-HousseinConseiller municipal PS

courriel : [email protected] blog : www.biarritzacoeur.com

En forme de vœux

8 millions de personnes (2 d’enfants) vivent en France en des-sous du seuil de pauvreté. Chiffres terribles qui n’ont pas l’air

d’émouvoir Sarkozy et Gouvernement. Ils font fi de la cohorte

grandissante des victimes de la mondialisation capitaliste et enten-dent poursuivre leur politique de régression sociale. Ils ont choisi leur camp, celui du Medef, des puissances financières, des plus ri-ches. Ils entendent refermer définitivement la parenthèse ouverte en 1936 et 1945, celle d’un Etat solidaire des plus faibles.Dans cet objectif la Droite mène son offensive contre les collecti-vités, instances de proximité, de services, derniers remparts contre les logiques ultralibérales. Réforme territoriale et suppression de la taxe professionnelle visent tout simplement à asphyxier les collecti-vités et à les mettre sous tutelle de l’Etat Central à son service. Tout ce que nous pouvons nous souhaiter pour 2011 c’est de nous rassembler massivement et de nous occuper de nos affaires.

Bernard [email protected]

PCF 64

Ils nous gouvernent

Novembre, les feuilles des arbres tombent. Celles des impôts aussi. Prenons un foyer fiscal ayant toutes les caractéristiques

constantes et donc comparables d’une année à l’autre sur la pé-riode 2006-2010. La part communale de la taxe d’habitation aura augmenté annuellement de 3 %. Idem pour la part du département même si celle-ci descend à 1 % en cette veille d’élections cantona-les si importantes pour la droite locale… Pour la taxe d’équipe-ment, certes minime en valeur sur notre feuille d’impôts, c’est une augmentation de 150 % ! Entre 2006 et 2014, nos impôts locaux auront augmenté de 30 %. En 2009 le revenu disponible moyen des ménages n’a lui augmenté que de 1 %.Et pourtant l’augmentation des prix à la consommation sera supé-rieure à 1,8 % en 2010. On annonce aussi une augmentation du prix de l’électricité de 6 %, une augmentation des cotisations socia-les salariales comme l’assurance chômage devenue “indispensable” pour sauvegarder nos régimes sociaux.La majorité municipale, labellisée U.M.P, agit, à la demande de M. Borotra, comme le gouvernement. Elle dénonce les financiers responsables de la crise dans ses éditoriaux municipaux, mais ne s’en prend qu’aux salariés et retraités pour en solder les effets. Elle organise la récession sociale qu’elle qualifie d’inévitable.Pendant ce temps, dans le petit monde de ceux qui nous gouver-nent comme par exemple chez Hermès où Mme Woerth vient d’être nommée, les rémunérations au conseil de surveillance pas-sent de 282 000 € en juin 2009 à 400 000 € en juin 2010. Soit une augmentation de 41 % ! Et son ex-ministre de mari qui, la main sur le cœur et la larme à l’œil, nous assure que c’est pour notre bien que l’on prolonge le temps de travail de 2 ans et plus…C’est cette politique là qui grossit le mécontentement et la colère sur fond d’injustice et de mépris.C’est de voir Mrs Borotra-Brisson et leur comptable Lafitte ne tenir aucun compte des critiques soulevées par leurs investissements de 60 millions € pour la cité du surf, de la braderie de la Sogicoba, ou des cadeaux répétés à Vinci.Ils décident, les salariés payent.

Régine Daguerre & Peio [email protected]

http://biarritz.citoyen.solidaire.over-blog.com

Chers Amis Biarrots,

Alors que l’actualité internationale est tendue, que la crise se poursuit et que l’argent manque, je veux, au contraire, don-

ner un message d’espoir. C’est dans ces périodes difficiles qu’il est possible de rebondir. Nous avons la chance de vivre dans une ville magnifique qui présente beaucoup de possibilités encore peu ex-ploitées. Avec une autre façon d’aborder les choses, avec plus de respect, plus d’écoute, plus de participation citoyenne, nous pour-rons libérer les énergies qui existent à Biarritz. Il s’agit désormais de mettre l’accent sur le côté humain et d’organiser une véritable so-lidarité pour faire de notre ville un lieu de vie convivial, écologique et citoyen, avec chaleur et enthousiasme. La réponse à la morosité est dans la volonté de demeurer toujours positif. Quelques soient les difficultés, nous pouvons les surmonter, parce que nous sommes Français, Basques pour certains, et Biarrots de surcroît ! Amis Biar-rots, Bonne Année 2011 !

J.-B. Saint-Cricqwww.jbsaint-criq.fr

GROUPE « RASSEMBLEMENT POUR LE RENOUVEAU DE BIARRITZ »

Page 35: BIarritz Magazine du mois de Janvier 2011

36 BIARRITZ magazine | jANVIER 2011 N°203

NAISSANCESNOVEMBRE Camille CHaRBONNieR ■ ROdOlpHe daSQUeT ■ GaRaNCe ReNOUX ■

SwaN pidOUX ■ ValeNTiN BRiONNe ■ HUGO aRmaNd ■ lUCaS aRmaNd ■ lOUiS BeNZaÏm VaYRe ■ lYdie JimeNeZ ■ iZia BaBONNeaU BaReTS ■ makOa-GaiZka HeGOaS ■ dRiSS SaN-JOSÉ ■

MARIAGESNOVEMBRE NiCOlaS ROGUeS eT mYRiam palOT ■

DÉCèSNOVEMBRE JeNNY YaÈCHe (1922) ■ JOSÉ URmaN aNdia (1929) ■ aliCe ViaiN (1911) ■ ClÉmeNTiNe BONNaUd (1905) ■ pieRRe BOUÉ-laHORGUe (1919) ■ edmONd BOUaNHa (1927) ■ maRTHe BallaNd (1922) ■ CHaRleS SaiNT-laUReNT (1915) ■ FaNNY maRTiCOReNa (1925) ■ maRie GUÉBÉ (1935) ■ JaCQUeliNe CaRRÈRe (1919) ■ JeaNNe BRaNeNX (1920) DECEMBRE paTRiCe BaUdiN (1962) ■ GRaZia diGOUT (1915) ■ pHilippe BOURQUiN (1922) ■ maRie-aNNe lamBeRT (1911) ■ maRie eTCHeVeRRY (1937) ■ JeaNNeTTe delpeYROUX (1927) ■

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le carnetBIENVENUE à… 1 - Maena Calles-Petriacq, née le 17 août

2 - Ambre Boutier-Durante, née le 22 octobre

3 - Manon Michelin-Gardeil, née le 30 octobre

4 - Patlari jaume Paxkal Coste, né le 14 octobre

Phot

os :

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