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Bibliographies sélect ives des agrégations de let t res classiques,grammaire et let t res modernes

| Les Belles Lett res | L’ inf ormat ion li t t érair e 

2003/3 - 55e année

ISSN 0035-1466 | ISBN 2-251-06111-4 | pages 26 à 62

Pour cit er cet art icle :

 —Bibl iographies sélect ives des agrégations de let t res classiques, grammaire et let t res modernes, L’ informat ion 

li t t éraire 2003/ 3, 55e année, p. 26-62.

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L’INFORMATION LITTÉRAIRE N°3 / 2003 – DOCUMENTATION BIBLIOGRAPHIQUE

I. Éditions, traductions, éditions commentées, commentaires.

Édition et traduction par V. BÉRARD dans la collectiondes Universités de France, 1924, souvent réimp., reproduitesous une forme simplifiée (pas d’apparat critique) dans lacollection « Classiques en poche », Paris, Les Belles Lettres,2001, avec une introduction de E. CANTARELLA et desnotes de S. MILANEZI (chants au programme : tome 1). Onse méfiera des athétèses, corrections et transpositions arbi-traires de Bérard. On fera davantage confiance à l’éd. de P.von der MÜHLL, Basel, 1945, 3e éd. 1962, réimp. coll.Teubner 1984 et Paris 1991 (avec la traduction de Mugler),ou à celle de H. van THIEL, Olms, Hildesheim Zürich NewYork, 1991. Il est prudent de se familiariser avec la typogra-phie de l’éd. d’Oxford (tome 3), due à T. W. ALLEN, 2e éd.1917, réimp., souvent utilisée à l’oral du concours.

La traduction de BÉRARD a souvent été réimp. sans letexte, par exemple en 1996, dans la coll. Classiques dePoche, Le Livre de Poche, avec une très bonne introductionde P. DEMONT ainsi que des index utiles et des notes perti-nentes de M.-P. NOËL. On pourra la confronter avec les tra-ductions en vers de Philippe JACCOTTET, 1955, réimp.

F.M.-La Découverte, 1982, ou de F. MUGLER, Éd. de laDifférence, 1991, et avec les traductions en prose de M.DUFOUR et J. RAISON, 1934, réimp. G-F, ou de L. BAR-DOLLET, coll. Bouquins, 1995.

Éditions commentées, commentaires. En français : J.BÉRARD, H. GOUBE et R. LANGUMIER, Odyssée,Classiques Hachette (même collection que les Extraits desOrateurs Attiques), 1952, réimp. (les deux chants au programmefigurent parmi les extraits). En allemand : K. F. AMEIS- C.HENTZE, 14e éd.1920, réimp., éd. encore précieuse pour sa pré-cision grammaticale. En anglais : W. B. STANFORD, 2e éd.1959, réimp. Pour le chant VI : A. F. GARVIE, Homer. Odyssey, Books VI-VIII , Cambridge Greek and Latin Classics, 1994. En

italien, édition scolaire du chant V : G. d’IPPOLITO, Lettura diOmero, Il canto quinto dell’« Odissea », Palermo, 1977.On dispose aussi d’un bon commentaire, dû à de grands

spécialistes : A. HEUBECK, S. WEST, J. B. HAINS-WORTH,   A Commentary on Homer’s Odyssey, Oxford,1988, version légèrement révisée d’un commentaire en ita-lien accompagnant une éd. et une trad. italiennes : OMERO.

Odissea, coll. Scrittori Greci e Latini, Roma, Mondador1982 ; pour les chants V et VI : vol. 1, par J. B. HAINSWORTH (l’introduction générale de HEUBECK, placée etête du volume, est particulièrement utile).

II. Instruments de travail.

Le   Lexikon des frühgriechischen Epos édité par BSNELL et H. ERBSE, Göttingen, à partir de 1955, remplacdésormais le Lexicon homericum d’EBELING. À défaut, opourra rechercher des précisions sémantiques dans PCHANTRAINE,   Dictionnaire étymologique, ParisKlincksieck, 1968-1980, réimp commodément en un seuvolume, 2000. Les concordances peuvent notamment servià étudier les variations sur les formules et les thèmes formulaires : H. DUNBAR,   A Complete concordance to thOdyssey of Homer , revue par B. MARZULLO, 1962, réimpet, plus complète : J. R. TEBBEN, Concordantia HomericaPars I : Odyssea. A Computer Concordance to the Van ThieEdition of Homer’s Odyssey, 2 vol., Olms-WeidmannHildesheim Zürich New York, 1994.

Relevé pratique de toutes les désignations des personnage(épithètes, périphrases, etc.) : J. H. DEE, The EpithetiPhrases for the Homeric Gods (Epitheta deorum apu Homerum, Olms-Weidmann, Hildesheim New York London2001 et Epitheta Hominum apud Homerum, ibidem, 2000.

Les scholies donnent une idée précieuse des réactions deAnciens devant les textes homériques et peuvent parfois guider le commentaire : Scholia Graeca in Homeri Odysseamedidit G. DINDORFIUS, t. 1, Oxford, 1855 (chant V : p. 240293 ; chant VI : p. 293-320). De même pour le commentaird’Eustathe : éd. BAUMGARTEN-CRUSIUS, vol. 1 (chantV-VIII), Leipzig, 1822 ; Hildesheim, 1960.

Pour reprendre contact avec la langue homérique, utilise

l’appendice grammatical de l’éd. J. BÉRARD-H. GOUBER. LANGUMIER, qui malheureusement n’a pas pu prendren compte l’apport du mycénien (l’introduction, par ailleursreste trop dépendante des hypothèses géographiques dBérard père). Pour approfondir : P. CHANTRAINEGrammaire homérique, 2 vol., Paris, Klincksieck, 19421953, réimp. avec des corrections, t. 1,1958 ; t. 2, 1973.

Homère, Odyssée, chants V et VI

BIBLIOGRAPHIES SÉLECTIVES DES AGRÉGATIONSDE LETTRES CLASSIQUES, GRAMMAIRE ET LETTRES MODERNES

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III. Homère et l’Odyssée : études générales.

Le Que Sais-je? de J. de ROMILLY, Homère, 1985 (= n°2218), ainsi que le petit livre de G. GERMAIN,  Homère,coll. « Ecrivains de toujours », 1958, constituent une pre-mière approche. Les grandes synthèses sont rares en languefrançaise. À utiliser avant tout l’ouvrage synthétique de S.

SAÏD,  Homère et l’Odyssée, Paris, Belin, 1998. É. DELE-BECQUE, Construction de l’Odyssée, Les Belles Lettres, 1980,ne se borne pas aux considérations sur la structure (voir notam-ment chapitre 1 : La loi chronologique, chap. 6 : Calypso, etchap. 7 : Les femmes d’Ulysse). Moins directement utiles pourl’agrégation : P. CARLIER, Homère, Fayard, 1999 (envisagesurtout l’aspect historique ; présente aussi un résumé de l’œuvrechant par chant) ; G. LAMBIN, Homère le Compagnon, CNRSÉd., 1995. A. SEVERYNS,  Homère, Bruxelles, 1944-1948(voir cependant le 3e fasc., intitulé L’artiste).

Nombreux ouvrages, en revanche, en langue étrangère,notamment : A. THORNTON, People and Themes in Homer’sOdyssee, London, I970 (un peu scolaire, mais utile) ; H.EISENBERGER, Studien zur  Odyssee , coll. Palingenesia,n° 7, Wiesbaden, 1973 (analyse méthodique ; voir notam-ment, pour les chants V et VI, les pages 100-106 : liens avecla Télémachie, et 107-113 : la Phéacie). U. HÖLSCHER,  Die Odyssee. Epos zwischen Märchen und Roman, 3e éd.,München, 1990 (originalité de l’Odyssée par rapport auxcanons de l’épopée classique, présents dans l’ Iliade).

Trois mises au point savantes ont paru récemment, sousforme d’articles dus à de grands spécialistes : I. MORRIS etB. POWELL, (éd.),  A New Companion to Homer , Leiden,1997 (une trentaine d’articles de synthèse sur presque tousles sujets : remplace le précédent Companion, publié en1962 par Wace et Stubbings) ; J.P. CRIELAARD, (éd.),  Homeric Questions, Amsterdam, 1995 (linguistique, his-toire) ; J. LATACZ, (éd.),   Zweihundert Jahre Homer-Forschung, Stuttgart, 1991 (fait le point sur les grandesquestions en insistant sur l’histoire de la recherche).

IV. Problèmes d’histoire et de civilisation.

M. I. FINLEY,   Le monde d’Ulysse, 1969, trad. d’unouvrage en anglais de 1954, réimp. (études intéressantes surla société et les valeurs homériques, l’hospitalité, etc.).

H. J. KAKRIDIS, La notion de l’amitié et de l’hospita-

lité chez Homère, Thessaloniki, 1963.M. WEISANTO, « L’évolution du mariage de l’ Iliade àl’Odyssée », in : E. LÉVY, (éd.), La femme dans les sociétésantiques. Actes des colloques de Strasbourg (mai 1980 et mai 1981), 1983, p. 45-58.

Pour le détail des realia, on se reportera aux fasciculesspécialisés (en allemand) de F. MATZ et H.G. BUCHHOLZ,

(éd.),   Archaeologia homerica, Göttingen, 1967-, (notamment à Seewesen, Fahren und Reiten, Hausrat, Die Frau).

V. Homère et l’Odyssée : études particulières.

Quelques titres, choisis dans le foisonnement des publ

cations homériques :P. PUCCI, Ulysse Polutropos. Lectures intertextuelles d

l’Iliade et de l’Odyssée, trad. d’un ouvrage de 1987, LilleSeptentrion, 1995 (notamment chapitres 1 à 5 et 14).

I. PAPADOPOULOU-BELMEHDI, Le Chant de PénélopeParis, Belin,1994 (notamment p. 117-119 : les lavoirs, sensymbolique ; p. 129-132 : femmes et déesses ; p. 169-184Figures féminines de la mémoire et de l’oubli).

K. REINHARDT, « Die Abenteuer der Odyssee », inTradition und Geist. Gesammelte Essays zur Dichtung, édC. BECKER, Göttingen, 1960, p. 47-124 (Circé et Calypsop. 77-87) (trad. anglaise dans : S. L. SCHEIN, (éd.), Readinthe Odyssey. Selected Interpretive Essays, Princeton,1996p. 63-132, et – partiellement - dans : G. M. WRIGHT and PV. JONES (éd.), Homer. German Scholarship in TranslationOxford, 1997, p. 217-248).

Chronologie de l’Odyssée.La chronologie proposée par Éd . DELEBECQUE (réfé

rences ci-dessus) a été récemment contestée par S. DOLSON,   Blood and Iron. Stories and Storytelling  Homer’s Odyssey, Leiden, 1995 (chap. 5 : Of time and thpoet : the internal chronology of the Odyssey, p. 91-119), quavance une chronologie beaucoup plus courte.

Géographie de l’Odyssée.L’opposition perdure entre les partisans d’une géogra

phie réaliste et les savants selon qui les aventures d’Ulyssse déroulent dans un monde imaginaire.

V. BÉRARD, Les Navigations d’Ulysse, Paris, 1927-1929réimp. (notamment vol. 3 et 4 : île de Calypso ; Phéacie).

G. GERMAIN, Genèse de l’Odyssée. Le fantastique et lsacré , Paris, PUF, 1954. Voir notamment, p. 285-319, « Lesujets du roi Force de Pensée » = la Phéacie ; et, p. 512-539« Le monde de l’imaginaire ».

P. VIDAL-NAQUET, « Valeurs religieuses et mythiquede la terre et du sacrifice dans l’Odyssée », in : Le Chasseunoir, Paris, 1981, p. 39-68 (déjà publié dans Annales E.S.C

25 (sept.-oct. 1970), puis dans M. I. FINLEY, (éd.)Problèmes de la terre en Grèce ancienne, Paris, 1973, p. 269292).

A. BALLABRIGA,   Les fictions d’Homère. L’inventiomythologique et cosmographique dans l’Odyssée, PariPUF, 1998 (chapitre 4 : Atlantides : Calypso et lePhéaciens, p. 173-219).

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Problèmes formels et techniques du poète.– Scènes répétées :W. AREND,   Die Typischen Szenen bei Homer , Berlin,

1933, réimp.H. BANNERT, Formen des Wiederholens bei Homer.

 Beispiele für eine Poetik des Epos, Wien, 1988.– Point de vue narratologique :

I. DE JONG,   A Narratological Commentary of theOdyssey, Cambridge Univ. Press, 2001.

S. RABAU, « Ulysse rentrera-t-il à Ithaque ? Programmedivin et narrativité dans l’Odyssée », Lalies, 19 (1999) 315-323 (contradiction entre les arrêts des dieux et l’intérêt nar-ratif, notamment à propos des propos de Calypso).

B. LOUDEN, The Odyssey. Structure, Narration, and  Meaning, Baltimore London, 1999. (chap. 1 : répétition dansl’Odyssée d’un même schéma narratif ; chap. 5 : « Kalypsoand the Function of Book Five »).

– Procédés divers :M. STEINRÜCK, Kranz und Wirbel. Ringkompositionen

in den Büchern 6-8 der  Odyssee, coll. Spudasmata, n° 64,Olms, Hildesheim Zürich New York, 1997.

W. H. RACE, « First Appearances in the Odyssey »,TAPhA, 123 (1993) 79-107 (le poète donne dès le départ uneidée de l’éthos du personnage ; Calypso et Ulysse : p. 91 ;Nausicaa et Alcinoos : p. 92).

B. FENIK, Studies in the Odyssey , Hermes Einzel-schriften, n°30, 1974 (étude intéressante des doublets, retar-dements, etc.).

– Discours :C. J. LARRAIN, Struktur der Reden in der Odyssee 1-8,

coll. Spudasmata, n° 41, Olms, Hidesheim Zürich New York,1987 (classement par types des tirades des personnages).

– Descriptions et rôle des objets :F. MÜLLER,   Darstellung und poetische Funktion der 

Gegenstände in der  Odyssee, Inaugural-Dissertation,Marburg / Lahn, 1968 (notamment p. 71-77 : le radeaud’Ulysse, et p. 123-137 : la grotte de Calypso).

– Comparaisons :H. FRÄNKEL, Die homerischen Gleichnisse , Göttingen,

1921, 2e éd. 1977. Une partie (« Essence and Nature of theHomeric Similes ») en trad. dans Wright-Jones (référencesci-dessus), p. 103-123

C. MOULTON, Similes in the Homeric Poems, coll.Hypomnemata, n° 49, Göttingen, 1977 (notamment p. 117-134 et 152-153).

Les dieux ; le rôle d’Athéna ; prières et supplications.P. CHANTRAINE, « Le divin et les dieux chez Homère »,

in : Entretiens sur l’Antiquité classique (Fondation Hardt) , I,Genève, 1952, p. 47-94.

W. KULLMANN, « Gods and Men in the Iliad and theOdyssey »,  HSCP, 89 (1985) 1-23, réimp. in :  Homerische

 Motive, Beiträge zur Entstehung von Ilias und Odyssee, édR. J. Müller, Stuttgart 1992.

H. ERBSE, Untersuchungen zur Funktion der Götter imhomerischen Epos, Berlin New York, 1986.

P. WATHELET, «Athéna chez Homère ou le triomphe dla déesse », Kernos, 8 (1995) 167-185.

M. MÜLLER, Athene als göttliche Helferin in der Odyssee

Untersuchungen zur Form der epischen Aristie, Heidelberg, 1966J. STRAUSS-CLAY, The Wrath of Athena. Gods an

  Men in the Odyssey, Princeton, 1983 (la colère d’Athéncontre Ulysse vue comme l’élément moteur dans l’Odysséeavant qu’elle ne se retourne contre les prétendants ; problème de la « double théodicée » de l’Odyssée).

D. AUBRIOT, Prière et conceptions religieuses en Grècancienne, 1992.

Les scènes d’hospitalité.S. REECE, The Stranger’s Welcome. Oral Theory an

the Aesthetics of the Homeric Hospitality Scene, Ann Arbo1993 (notamment chap. 1 = The Conventions of the HomeriHospitality Scene, p. 5-46, et chap. 5 = The Phaeacians (Od5.388-13.187), p. 101-121).

M. W. EDWARDS, « Type-scenes and Homeric hospitality », TAPhA, 105 (1975) 51-72.

Ulysse.M. CASEVITZ, « Quelques remarques sur l’identit

d’Ulysse », Cahier des Études anciennes, XXVII, 200(=  Mélanges Pierre Rodrigue Brind’Amour), I, p. 27-45.

M. DÉTIENNE et J.-P. VERNANT, Les ruses de l’inteligence. La mètis des Grecs, Paris, 1974 (notamment p. 2531, 45-49, 202-206, 227-233).

STANFORD, The Ulysses Theme.   A Study in th  Adaptability of a Traditional Hero, Oxford, 1954, réimp(caractères spécifiques d’Ulysse parmi les héros achéensévolution du thème à travers les littératures ancienne emoderne).

C. SEGAL, « Transition and Ritual in Odysseus’Return »PP, 116 (1967) 321-342 (rééd. in : C. SEGAL,Singers, Heroesand Gods in the Odyssey, Ithaca London, 1994, p. 65-84).

C. TAYLOR, « The Obstacles to Odysseus’ ReturnIdentity and Consciousness in the Odyssey », Yale Review, 5(1961) 569-580 (dangers, et surtout tentations féminines).

Paysages ; la grotte de Calypso.

A. BONNAFÉ, « Paysages d’Homère : Techniques descriptives dans l’ Iliade et dans l’Odyssée », in : C. MAUDUIT et P. LUCCIONI, (éd.), Paysages et milieux natureldans la littérature antique. Actes de la table ronde organiséau Centre d’Études et de Recherches sur l’Occident Romaide l’Université Jean Moulin-Lyon 3 (25 septembre 1997)Lyon 1998, p. 9-18.

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A. BONNAFÉ, Poésie, nature et sacré  I, Lyon, 1984(chap. VI Présence et sentiment de la nature dans l’Odyssée,p. 119-175 ; Conclusion, p. 253-261).

J. de ROMILLY, « Trois jardins paradisiaques dansl’Odyssée », SCI, 12 (1993) 1-7 (ceux de Calypso, Alcinoos,Laërte).

H. THESLEFF, « Man and locus amoenus in early Greek

poetry », in : G. KURZ, D. MÜLLER, W. NICOLAI, (éd.),GNOMOSYNE. Menschliches Denken und Handeln in der  frühgriechischen Literatur. Festschrift für Walter Marg zum70. Geburstag, München, 1981, p. 31- 45.

W. ELLIGER,   Die Darstellung der Landschaft in der Griechischen Dichtung, Berlin New York, 1975 (pourl’Odyssée, p. 103-156 ; voir notamment p. 105-107 et128-134 (Ogygie), 113-116 (l’Olympe), 147-156 (différencesavec les paysages de l’ Iliade).

L. VICENZONI, « Ma è poi vite la hèmeris di Calipso ?(Od . V, 59ss.) »,  Acme, 34 (1981) 369-372 (la prétenduevigne serait en fait un chêne dont les fruits sont comestibles).

Quelques épisodesL’assemblée des dieuxS.D. OLSON (références ci-dessus) : les deux assemblées du

chant I et du chant V n’en formeraient en réalité qu’une seule.M. J. APTHORP, « The Language of  Odyssey 5.7-20 »,

CQ, n. s. 27 (1977) 1-7 (défense de l’authenticité des vers).

Calypso ; Ulysse et CalypsoM. CASEVITZ, « Sur Calypso »,   L’univers épique.

 Rencontres avec l’Antiquité classique II, Annales Littérairesde l’Université de Besançon, Diffusion Les Belles Lettres,1992, p. 81-103.

J.-P. VERNANT, « Le refus d’Ulysse », Le temps de laréflexion, III (1982) 13-18. Réédité avec peu de modifica-tions dans L’individu, la mort, l’amour , coll. Folio Histoire,1996, p. 146-152.

G. CRANE, Calypso : Backgrounds and Conventions of the Odyssey, coll. Athenaeum n° 191, Frankfurt am Main,1988 (notamment p. 15-29 et 135-143).

D. LOHMANN, Kalypso bei Homer und James Joyce. Einevergleichende Untersuchung des 1. Und 5. Buches der Odysseeund der 4. Episode (Calypso) im Ulysses von J. Joyce, Tübingen1998 (les pages 3-41 portent uniquement sur l’Odyssée).

W. S. ANDERSON, « Calypso and Elysium », CJ, 54(1958) 2-11 (réimp. in : Ch. J. TAYLOR (éd.), Essays on the

Odyssey, 1963) : caractère également paradisiaque, maisconnotations funéraires.R. HARDER, « Odysseus und Kalypso », Kleine Schriften,

éd. W. MARG, München, 1960, p. 148-163 (bonne analyselittéraire de l’ensemble de la scène).

M. BALTES, « Hermes bei Kalypso (Od. e 43-148) », WJA,neue Folge 4 (1978) 7-26 (commente presque vers après vers).

D. BOUVIER, « Le pouvoir de Calypso : À propos d’unpoétique odysséenne », in : A. HURST et F. LÉTOUBLON(éd.),   La Mythologie et l’Odyssée. Hommage à GabriGermain. Actes du colloque international de Grenoble (2022 mai 1999), Droz, Genève, 2002, p. 69-85 (Calypscomme un double négatif de la Muse).

Le « radeau » (en fait un bateau) d’UlysseD. GRAY, Seewesen, in : Archaelogia Homerica , Band

Kapitel G (références ci-dessus, rubrique 4), p. G109-G 114L. CASSON, « Odysseus’ Boat (Od ., V, 244-257) »

 AJPh, 85 (1964) 61-64. Les amateurs de technologie antiqus’intéresseront à la controverse opposant CASSON et S. EMARKS (planches attachées par des cordes ou fixées l’aide de tenons et de mortaises ?) : AJA, 95 (1991) 441-445 IJNA, 21 (1992) 73-74 ; IJNA, 25, 1 (1996) 46-48.

Le départ ; la tempête ; l’arrivée en PhéacieM. CHRISTOPOULOS, « Le départ de l’île de Calypso

Quelques remarques sur le texte de l’Odyssée », Kernos(1996) 271-279.

D. R. KARDULIAS, « Odysseus in Ino’s Veil : FemininHeaddress and the Hero in Odyssey 5 », TAPhA,131 (200123-51 (essai d’interprétation anthropologique : Ulysse revêun vêtement féminin, déguisement nécessaire pour passer dla fréquentation des déesses à celle des mortelles).

A. BONNAFÉ, « L’olivier dans l’Odyssée ou le fourré dParnasse : reprises de termes et reprises de thèmes », QS, 2(janv.-juin 1985), 101-136 (« l’arbre se révèle lié à tous leâges d’Ulysse et aux étapes essentielles de sa vie »).

Les PhéaciensC. SEGAL, « The Phaeacians and the Symbolism o

Odysseus’ Return », Arion 1, 4 (1962) 17-64 (rééd. in : CSEGAL, Singers, Heroes, and Gods in the Odyssey, IthacLondon, 1994, p. 12-64).

K. RÜTER, Odysseinterpretationen. Untersuchunge zum ersten Buch und zur Phaiakis , coll. Hypomnemata n°19Göttingen, 1969 (notamment p. 219-224 Nausikaa unTelemach, et p. 228-246 Scheria und Ithaca).

G. P. ROSE, « The Unfriendly Phaeacians », TAPhA, 10(1969) 387-406 (les Phéaciens fondamentalement hostileaux étrangers). Objections à cette thèse : G. J. DE VRIES« Phaeacian Manners », Mnemosyne, ser. 4, XXX, 2 (1977113-121. J.S. CARNES, « With Friends like these

Understanding the Mythic Background of Homer’Phaiakians », Ramus, 22, 2 (1993) 103-115 (les Phéaciens l’écart des autres peuples : thème mythique à rattacher celui de l’autochtonie).

W. MATTES, Odysseus bei den Phäaken. Kritisches zu Homeranalyse, Inaugural-Dissertation Frankfurt am MainWürzburg, 1958 (notamment 143-166).

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I. Editions, traductions

• édition de travail : THUCYDIDE,   La Guerre duPéloponnèse tome III, 2e partie : livre III, texte établi et traduitpar R. Weil avec la collaboration de J. de Romilly, Paris, CUF,

1969. Consulter aussi la traduction de D. Roussel (Pléiade) *

Le rêveE. LÉVY, « Le rêve homérique », Ktèma, 7 (1982) 23-41.J. F. MORRIS, « Dream Scenes in Homer. A Study in

Variation », TAPhA, 113 (1983) 39-54.

L’OlympeR. SPIEKER, « Die Beschreibung des Olympos (Hom.

Od . z 41-47) », Hermes, 97 (1969) 136-161.

Nausicaa– Sources folkloriques et adaptation par Homère :G. VALLILLEE, « The Nausicaa Episode », Phoenix, 9

(1955), 175-179.J. T. KAKRIDIS, Homer Revisited , Lund, 1971 (chapitre

9 : « Nausikav a qew` n a[ po kavllo" e[cousa »).J. PINSENT, « Had the Cyclops a Daughter and Was

Nausicaa a Giant ? », in : Kentro Odusseiakwn spoudwn

SPONDES STON OMHRO. Apo ta Praktikav tou "

Sunedriou gia thn Oduvsseia (2-5 Septembriou 1990).MNHMH I. Q. KAKRIDH, Ithaque, 1993.

– L’épisode vu comme relatant des rites d’initiation :A. ZERBOU, « Nausikav  a parqev  no" ajdmhv  ". H prwv th

 afhvghsh th" koritsistikh" efhbeiv a" », ibidem, 149-175(résumé en français : initiation à l’âge adulte, dans les ejsca- tiaiv de la ville homérique ; correspondance avec Télémaqueet son voyage d’initiation).

Cl. CALAME,   Les Chœurs de jeunes filles en Grècearchaïque, I Morphologie, fonction religieuse et sociale,Roma, 1977 (notamment p. 140-142, 163-166, 344-346).

W. B. INGALLS, « Nausikaa, Penelope, and Initiation »,EMC , XLIV, n. s. 19 (2000), 1-18.

– La rencontre :N. FORSYTH, « The Allurement Scene : A Typical

Pattern in Greek Oral Epik », CSCA, 12 (1979) 107-120.J. GLENN, « Odysseus confronts Nausicaa : the Lion

Simile of Odyssey 6.130-136 », CW, 92, 2 (nov.-déc. 1998)107-116.

S. D. OLSON, « Women’s Names and the Reception of Odysseus on Scheria », EMC , XXXVI, n.s. 11 (1992) 1-6(usage subtil des noms de Nausicaa et Arété).

S. BESSLICH, « Nausikaa und Telemach. DichterischFunktion und Eigenwert der Person bei der Darstellung de  jungen Menschen in der Odyssee », in : GNOMOSYNE Menschliches Denken und Handeln in der frühgriechische Literatur. Festschrift für Walter Marg zum 70. Geburstag, edd. GKURZ, D. MÜLLER, W. NICOLAI, München, 1981, p. 103-116

– Un exemple de difficulté d’interprétation : les nom

breuses hypothèses avancées pour expliquer le refud’Ulysse d’être baigné par les servantes. Conscience d’unlaideur corporelle étrangère à l’humanité (J. PEIGNEY, « LPhéacie, terre poétique », in : Peuples et pays mythiquesTextes réunis par B. DEFORGE et F. JOUAN , Paris, LeBelles Lettres, 1988, p. 47-56) ; souci d’éviter à Nausicaa urefus d’obéissance de la part de ses servantes (K. JMacCAY, « Dramatic Tension in Odyssey VI 210ff. », AJPh80 (1959) 388-389) ; souvenir des pièges de Circé et donpeur de la castration (J. GUTGLÜCK, «   A DetestabEncounter in Odyssey VI », CJ , 83, 2 (déc.-janv. 1988) 97102) ; maladresse de Nausicca, qui ne connaît pas bien lerègles d’hospitalité (P. V. JONES, « Odyssey 6. 209-223 : ThInstructions to Bathe », Mnemosyne, ser. 4, XLII, 3-4 (1989349-364. Objections de G. J. DE VRIES, « Difficulties iOdyssey 6 », Mnemosyne , 43 (1990) 424-426) ?

VI. Représentations figurées.

O. TOUCHEFEU-MEYNIER, Thèmes odysséens danl’art antique, Paris, 1968 (p. 190-213, et planches XXX eXXXI). Divers articles dans le LIMC .

F. BROMMER, Odysseus. Die Taten und Leiden de  Helden in antiken Kunst und Literatur , Darmstadt, 198(Calypso : p. 92-95 ; Nausicaa : p. 95-97, et planches 39-41le radeau : planche 28b, et schéma p. 94).

H. A SHAPIRO, « Coming of Age in Phaiakia : ThMeeting of Odysseus and Nausikaa », in : B. COHEN, (éd.The Distaff Side. Representing the Female in HomerOdyssey, New York Oxford, 1995 (très belles reproductionn°24, 25, 26, 27 : Ulysse et Nausicaa).

Jean MÉTAYER

Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, III

* NB : pour commenter Thucydide, il sera bien sûr nécessaird’avoir lu l’ensemble de l’œuvre ; lire aussi les Cavaliers et les Guêped’Aristophane, pour compléter le portrait du démagogue Cléon.

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• autres éditions :ALBERTI, G. B., ed. Thucydidis Historiae, Roma :

Istituto Polygraphico dello Stato, vol. 1 (libri 1-2) 1972, vol.2 (libri 3-5) 1992., vol. 3 (libri 6-8) 2000.

HUDE, Karl, ed. Thucydides Historiae, 2 vols. 2d ed.Leipzig, Teubner, 1913-25 ; livres 1-2 révisés par OttoLuschnat, 1960.

JONES, H. S., ed. Thucydides Historiae, 2 vols. Oxford,Oxford University Press, 1900 ; révisée par J. E. Powell,1942.

• édition commentée :RHODES, P. J., Thucydides: History III , Warminster,

Aris and Phillips, 1994.

II. Commentaires

GOMME, A. W. (Books 1-5), A. ANDREWES (Books 5and 8), and K. J. DOVER (Books 6 and 7),   A HistoricalCommentary on Thucydides, 5 Vols, Oxford, 1945-81.

HORNBLOWER, S., Commentary on Thucydides, vol.1, Books 1-3, 1991 ; vol. 2, Books 4-5.24, 1996, Oxford.

III. Lexiques, scholies

BÉTANT, E. A.,  Lexicon Thucydideum, Genève, 1843-47 [reprint 2 Vols, Hildesheim : Olms. 1961].

ESSEN DRE (von), M. H. N., Index Thucydideus. Berlin.1887 [reprint Darmstadt : Wissenschaftliche Buchgesellschaft,1964].

HUDE, Karl, ed. Scholia in Thucydidem ad optimoscodices collata, Leipzig, Teubner, 1927 [reprint New York :Arno Press, 1973].

IV. Vie de Thucydide

PICIRILLI, L., Storie dello storico Tucidide : Edizione,traduzione e commento delle Vite, Genova, 1985.

V. Études générales sur Thucydide

 Présentation d’ensemble (auteur, période)

BATTISTINI, O., La Guerre du Péloponnèse : Thucydided’Athènes, Paris, Ellipses, 2002.DOVER, K. J., Thucydides. Greece and Rome : New

Surveys, 7, Oxford, 1973.FINLEY, J. H., Thucydides, Cambridge, MA: Harvard

University Press, 1942 [reprint Ann Arbor, MI : Universityof Michigan Press, 1963].

HORNBLOWER, S. Thucydides, Baltimore : The JohnHopkins University Press, 1987.

LEVY, E.,  Athènes devant la défaite de 404, AthènesParis, 1976 (BEFAR 225).

 Le texteBODIN, L., « Thucydide et la genèse de son œuvre »

 REA, 1912, p. 1-38.CANFORA, L., Tucidide continuato, Padova, 1970.HEMMERDINGER, B., « La division en livres d

l’œuvre de Thucydide », REG, 61, 1948, p. 104-117.–, B., Essai sur l’histoire du texte de Thucydide, Paris, 1955MAUER, K.,   Interpolation in Thucydides,  Mnemosyn

Supplements, 150, Leiden, 1995.MOMIGLIANO, A., « La composizione della Storia d

Tucidide », Mem. della Reale Acc. Delle Scienze di TorinoII, LXVII, 1930.

POUILLOUX, J. & SALVIAT, F., «Thucydide après l’exet la composition de son histoire », RPh 59, 1985, p. 13-20.

Style de ThucydideDenys d’Halicarnasse, Thucydide, ed. G. Aujac, Paris

CUF, 1991.ROS, J.,   Die metabolê als Stilprinzip des Thukydide

Nijmegen, 1938 [reprint. Amsterdam : Hakkert, 1968].

 Les discours chez ThucydideCOGAN, M., The Human Thing, Chicago: University o

Chicago Press, 1981.DEBNAR, P., Speaking the Same Language: Speech an

  Audience in Thucydides’ Spartan Debates, Ann ArborUniversity of Michigan Press, 2001.

IGLESIAS ZOIDO, J. C.,  La argumentación en los discursos deliberativos de Tucidides y su relación con lanormativa retórica del siglo IV a. C., Cáceres : Anejos deAnuario de Estudios Filologicos de la Universidad dExtremadura, 1995.

KAKRIDIS, J., Der thukydideische Epitaphios: ein stilisticher Kommentar. Zetemata Monographs, 26. Munich, 1961

LUSCHNATT, O., Die Feldherrnreden im Geschichtswerdes Thukydides, Leipzig, 1942.

STADTER, P. A., (ed.) The Speeches in ThucydidesChapel Hill, 1973.

ZIOLKOWSKI, J. E. Thucydides and the Tradition oFuneral Speeches at Athens. Salem, 1985.

Ouvrages et articles diversALLISON, J. W. Power and Preparedness in Thucydides

Baltimore : The Johns Hopkins University Press, 1989.–, J. W., Word and Concept in Thucydides, Atlanta, 1997CAWKWELL, G., Thucydides and the Peloponnesia

War , London, 1997.

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THUCYDIDE, LA GUERRE DU PÉLOPONNÈSE , III

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CONNOR, W. R., Thucydides, Princeton : PrincetonUniversity Press, 1984.

CRANE, G., The Blinded Eye : Thucydides and the NewWritten Word, Lanham, 1996.

–, The Ancient Simplicity : Thucydides and the Limits of Political Realism, Berkeley, 1998.

EDMUNDS, L., Chance and Intelligence in Thucydides,

Cambridge, MA : Harvard University Press, 1975.FINLEY, J. H., Three Essays on Thucydides, Cambridge,

MA : Harvard University Press, 1967.FORDE, S., The Ambition to Rule : Alcibiades and the

Politics of Imperialism in Thucydides, Ithaca : CornellUniversity Press, 1989.

HUART, P., GNWMH chez Thucydide et ses contempo-rains, Paris, 1973.

–,   Le vocabulaire de l’analyse psychologique dansl’œuvre de Thucydide, Paris, 1968.

HUNTER, V., Past and Process in Herodotus and Thucydides, Princeton: Princeton University Press, 1982.

MÉAUTIS, G., Thucydide et l’impérialisme athénien,Paris, 1964.

ORWIN, C., The Humanity of Thucydides, Princeton :Princeton University Press, 1994.

OSTWALD, M.,   Anagke in Thucydides, AmericanClassical Studies, 18, Atlanta, 1988.

PARRY, Adam. Logos and Ergon in Thucydides, with anew introduction by Donald Kagan, Salem, NH : Ayer, 1981.

PRICE, J., Thucydides and Internal War , Cambridge :Cambridge University Press, 2001.

ROMILLY, J. (de), Thucydide et l’impérialisme athé-nien, Paris, 1947.

–, « L’utilité de l’histoire selon Thucydide », in Histoireet Historiens dans l’Antiquité , Entretiens de la FondationHardt, IV, Genève, 1956.

–, Histoire et raison chez Thucydide, Paris, 1967.–, « Le thème du prestige dans l’œuvre de Thucydide »,

 Ancient Society 4, 1973, p. 38-58.–,   La construction de la vérité chez Thucydide, Paris,

1990.WESTLAKE, H. D., Individuals in Thucydides, London:

Cambridge University Press, 1968.–, Studies in Thucydides and Greek  History, Bristol,

1989.WOODHEAD, A. G., Thucydides on the Nature of 

Power, Martin Classical Lectures, 24, Cambridge, MA :

Harvard University Press, 1970.

VI. Études sur le livre III

ANDREWES A. A., « The Mytilene Debate: ThucydidesIII 36-49 », Phoenix 16, 1962, p. 64-85.

–, « Cleon’s Ethopoetics », Classical Quarterly 44, 1994p. 26-39.

–, « Cleon’s Hidden Appeals », Classical Quarterly 502000, p. 45-62.

BODIN L., « Diodote contre Cléon. Quelques aperçusur la dialectique de Thucydide »,  Mélanges Radet (= REA42), 1940, p. 36-52.

DEBNAR P. A., « Diodotus’Paradox and the MytilenDebate (Thuc. III 37-49) », RhM 143, 2000, p. 161-178.

EBENER D., « Kleon und Diodotus : zum Aufbau unzur Gedankenführung eines Redepaares bei Thukydides »Wiss. Zeitschrift der Martin-Luther Univ. Halle-WittenberV, 5, 1955/56, p. 1085-1160.

KAGAN K., « The Speeches in Thucydides and thMytilene Dabate », YCS 24, 1975, p. 71-94.

MACLEOD C. W., « Reason and Necessity : Thuc. III 914, 37-38 », Collected Essays, Oxford, 1968, p. 88-102.

–, « Thucydides’ Plataean Debate », ibid ., p. 103-122.–, « Thucydides on Faction (3. 82-83) », ibid ., p. 123

139.MANUWALD B., « Der Trug des Diodotus (zu Thuk

III, 42-48) », Hermes 107, 1979, p. 407-422.MORAUX P., « Thucydide et la rhétorique »,  LEC  22

1954, p. 3-23.PRANDI L., « Clemenza e impero nell’esperienza ate

niese (Thuc. III 40, 2-3 », in Responsabilita, perdono e vendetta nel mondo antico, ed. M. Sordi, Milan, 1998, p97-109.

WASSERMANN F., « Post-Periclean Democracy iAction : The Mytilenean Debate (Thuc. III 47-48) », TAPhA87, 1956, p. 27-41 (=WdF 477-497).

WINNINGTON-INGRAM R. P., « ta; devonta eij pei' nCleon and Diodotus », BICS 12, 1965, p. 70-82.

WINTON R. I., « Thucydides 3. 12. 3 », ClassicaQuarterly 48, 1998, p. 294-296.

WOODHEAD A. G., « Thucydides’ Portrait of Cleon » Mnemosyne 13, 1960, p. 289-317.

VII. Quelques sites internet

Nombreux sont les sites consacrés à Thucydide. On trouvera une liste dans Battistini (cf. supra, n°V). Voir notamment, pour la bibliographie :

http://www.rutgers.edu/~edmunds/thuc.html [site constru

et mis à jour par L. Edmunds]On trouvera aussi des cartes et des chronologies trècommodes sur le site suivant :

http://membres.lycos.fr/sdelille [site de Sven Delille]

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L’INFORMATION LITTÉRAIRE N°3 / 2003 – DOCUMENTATION BIBLIOGRAPHIQUE

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A. LEBEAU : ARISTOPHANE, LES OISEAUX 

I. Éditions, traductions, commentaires

– édition de travail : V. COULON et H. VAN DAELE, Aristophane, tome III, C.U.F., 1928, réed. 1980. Dans lesOxford Classical Texts, éd. de F.W. HALL et W.M. GEL-DART (2e éd., Oxford 1907).

Il existe plusieurs éditions de l’ensemble de l’œuvred’Aristophane, par exemple celle de R. CANTARELLA(avec trad. en italien, Milan, 1949-1964), celle de B.B.ROGERS (avec trad. en anglais, Londres, 1902-1916), etbeaucoup plus récemment celle de A. SOMMERSTEIN. Leséditions de la Fondazione Lorenzo Valla poursuivent lapublication des comédies conservées ; le volume consacréaux Oiseaux est paru en 1987.

– éditions commentées les plus récentes :DUNBAR N.,  Aristophanes’ Birds, Oxford, Clarendon

Press, 1995.KAKRIDIS P., ARISTOFANOUS ORNIQES, Athènes,

1974 (en grec).SOMMERSTEIN A., Aristophanes : The Comedies, vol.

VI :  Birds, Warminster, 1987 ; consulter aussi l’édition duPloutos (Wealth, Warminster, 2001) qui contient un Addendad’une centaine de pages aux volumes précédents ; pour lesOiseaux, p. 284-299.

ZANETTO G., Aristofane. Gli Uccelli, Fondazione LorenzoValla, 1987 (avec introduction et traduction de D. Del Corno).

– commentaire seul (après une brève introduction et des

notes sur le texte) : CASEVITZ M., Commentaire des« Oiseaux » d’Aristophane, l’Hermès, Lyon, 1978.Voir enfin les Extraits d’Aristophane et Ménandre de L.

BODIN et P. MAZON (classiques Hachette) : introduction etanalyse métrique puis, pour les Oiseaux, p. 144-182.

– traductions françaises de l’ensemble de l’œuvre :ALFONSI M.J. (Garnier-Flammarion, 1966, 2 vol.), DEBI-DOUR V.-H. (rééd. collection Folio 1965-66, 2 vol.),THIERCY P. (Pléiade, 1997), WILLEMS A. (3 vol. avec denombreuses notes, Paris et Bruxelles, 1919).

– édition des fragments des poètes comiques : KASSELR. et AUSTIN C., Poetae Comici Graeci, Berlin- New York ;pour Aristophane : vol. III, 1984.

II. Lexiques, scholies

DUNBAR H., A complete concordance to the comediesand fragments of Aristophanes, éd. revue par B. Marzullo,Hildesheim, 1973.

HOLDEN H., Onomasticon Aristophaneum, Cambridge1902 (réimpr. Hildesheim, 1970).

TODD O. J.,   Index Aristophaneus, Cambridge Mass1932.

– édition des scholies sous la direction de W. J. W. KOSTER et D. HOLWERDA, Scholia in Aristophanem ; fasc. 3Groningen 1991 pour les Oiseaux.

III. Aristophane et la comédie ancienne

– sur le théâtre de l’époque classique et l’histoire de lcomédie :

DEMONT P. et LEBEAU A.,   Introduction au théâtrgrec antique, 2e éd. Paris, 2003.

PICKARD CAMBRIDGE A.W.,   Dithyramb, Trageand Comedy, 2e éd. revue par T.B.L. Webster, Oxford, 1962et The dramatic festivals of Athens, 2e éd. revue par J. Goulet D.M. Lewis, Oxford, 1988.

SANDBACH F.H., The Comic Theatre of Greece an Rome, Londres, 1977.

On trouvera des articles importants et des bibliographieutiles dans les nombreux recueils consacrés à Aristophanenotamment   Aristophanes und die Alte Komödie, ed. H.JNEWIGER, Darmstadt, 1975 (collection « Wege deForschung »), le volume XXVI des Yale Classical Studies

ed. J. HENDERSON (New Haven, Connec., 1980), lvolume 38 des Entretiens de la Fondation Hardt , edd. J.MBREMER et E.W. HANDLEY (Genève, 1983), les Oxfor Readings in Aristophanes, ed. E. SEGAL (Oxford, 1996), oencore  Aristophane : la langue, la scène, la cité , edd. MMENU et P. THIERCY, Bari, 1997.

La liste qui suit contient plusieurs présentations générales du poète et de son œuvre (Debidour, DoverMastromarco), et des études qui concernent surtout l’originet la nature du genre comique, la structure et les partieconstitutives de la comédie ancienne (Carrière, GelzerHändel, Mazon, Sifakis, Zimmermann), la langud’Aristophane (vocabulaire, lyrisme, parodies, nature e

fonction des images : Henderson, Moulton, NerwigeParker, Rau, Taillardat), la signification politique et socialde son œuvre (l’article de Gomme reste en la matière lmeilleure référence ; cf. encore, dans une perspective trèdifférente, le livre désormais classique de V. Ehrenberg eparmi les travaux récents Heath, Konstan et Mac Dowellles divers problèmes de dramaturgie et de mise en scèn

Aristophane, les Oiseaux

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(Dearden, Russo, Thiercy), l’héroïsme comique et les grandsthèmes de la comédie (Whitman, Koch, Bowie).

BOWIE A.M., Aristophanes, Myth, Ritual and Comedy,Cambridge, 1993.

CARTLEDGE P.,   Aristophanes and his Theatre of the Absurd , Londres, 1990.

DEBIDOUR V.-H., Aristophane, Paris, 1962 (collection

« écrivains de toujours »).CARRIERE J.-C.,   Le Carnaval et la Politique. Une

 Introduction à la Comédie grecque suivie d’un choix de frag-ments, Paris, 1979.

DEARDEN C.W., The stage of Aristophanes, Londres,1976.

DOVER K.J., Aristophanic Comedy, Londres, 1972.EHRENBERG V., The people of Aristophanes. A

Sociology of Old Attic Comedy, 2e ed., Oxford, 1951.GELZER T.,   Der epirrhematisches Agon bei

 Aristophanes, Munich, 1960.GOMME A. W., « Aristophanes and politics », Classical

 Review LII, 1938.HEATH M., Political Comedy in Aristophanes,

Göttingen, 1987.HENDERSON J., The maculate Muse : obscene lan-

guage in Attic Comedy, Londres, 1975.HUBBARD T. K., The Mask of Comedy, Ithaca-New

York, 1991.KOCH K. D., Kritische Idee und komisches Thema,

Bremen, 1968.KONSTAN D., Greek Comedy and Ideology, Oxford, 1995.MAC DOWELL D. M.,   Aristophanes and Athens,

Oxford, 1995.MASTROMARCO G.,   Introduzione a Aristofane,

Roma-Bari, 1994.MAZON P., Essais sur la composition des comédies

d’Aristophane, Paris, 1904.MOULTON C., Aristophanic Poetry, Göttingen, 1981.NEWIGER H. J., Metapher und Allegorie. Studien zu A.,

Munich, 1957.RAU P., Paratragödia. Untersuchungen zu einer komisches

Form des A., Munich, 1967.RUSSO C., Aristofane, autore di teatro, 2e éd., Florence,

1984.SIFAKIS G., Parabasis and animal choruses. A contri-

bution to the history of Attic Comedy, Londres, 1971.– « The structure of Aristophanic Comedy », Journal of 

 Hellenic Studies 112, 1992, p. 123-139.SILK M. S., Aristophanes and the definition of Comedy,Oxford U.P., 2000.

– « Aristophanes as a lyric poet », Yale Classical StudiesXXVI, 1980, p. 99-151.

TAILLARDAT J., Les images d’Aristophane. Etudes delangue et de style, Paris, 2e éd., 1965.

THIERCY P., Aristophane : fiction et dramaturgie, Pari1986.

–  Aristophane et l’ancienne comédie, Paris, 1999 (colection « Que sais-je ? »).

WHITMAN C.H.,   Aristophanes and the comic herCambridge Mass., 1964.

ZIMMERMANN B., Untersuchungen zur Form und dra

matischen Technik des Aristophanischen KomödieKönigstein, 1985-87 (3 volumes).

– « L’organizazzione interna della commedia di A. » Dioniso 57, 1987, p. 49-64.

IV. Les Oiseaux

Comme l’indiquent clairement les titres qui suivent, ugrand nombre d’études porte sur le sens global des Oiseauxest-ce une œuvre d’évasion et de fantaisie pure, une utopipolitique, une pièce en rapport précis avec l’actualité, et ol’on peut reconnaître, sous les masques de la comédieAlcibiade, voire Nicias et Lamachos ?

ARROWSMITH W., « Aristophanes’ Birds. The fantaspolitics of Eros », Arion N.S. 1, 1973, p. 119-167.

BERTELLI L., « L’utopia sulla scena : Aristofane e lparodia della città », Civiltà classica e cristiana 9, 1983p. 215-261.

BREMER J.M., « Aristophanes on his own poetry », i Aristophane, Fondation Hardt, Genève, 1983, p. 125-172.

CRAIK E.M., « One for the Pot : Aristophanes’ Birds anthe Anthesteria », Eranos 85, 1987, p. 25-34.

DALFEN J., « Politik und Utopie in den Vögeln deAristophanes », Bolletino dell’Istituto di Filologia greca dPadova 2, 1975, p. 268-285.

DOBROV G., « A.’ Birds and the Metaphor of Deferral » Arethusa 23, 1990, p. 209-234.

– « The tragic and comic Tereus », American Journ. oPhil. 114, 1993, p. 189-234.

DOBROV G. ed.   A.ristophanes’Birds and Nephelokokkugia : Charting the comic polis, Papers of the APASeminar, Syracuse-NY, Trugedy Press, 1990.

– The City as Comedy : Society and Representation i Athenian Drama, Chapel Hill NC, 1997 (6 articles sur leOiseaux).

FRAENKEL E. Beobachtungen zu Aristophanes, Rome1962 (notes sur le texte ; p. 61-99 pour les Oiseaux).

– « Some notes on the Hoopoe’s song », in Aristophaneund die alte Komödie, Darmstadt, 1975, p. 256-265.GELZER T., « Some aspects of Aristophanes’ dramati

art in the  Birds »,  Bulletin of the Institute of Class. StudieXXIII, 1976, p. 1-14 (repris dans les Oxford Readings).

– « Feste Strukturen in der Komödie des Aristophanesin Aristophane, Fondation Hardt, Genève, 1983, p. 51-96.

34

L’INFORMATION LITTÉRAIRE N°3 / 2003 – DOCUMENTATION BIBLIOGRAPHIQUE

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A. BILLAULT : ÉPICTÈTE, ENTRETIENS, III

I. Texte

Outre celui de la C. U. F., on pourra utiliser l’édition deW. A. OLDFATHER dans la Loeb Classical Library.

II. Traductions

En plus de celle de la C. U. F., on dispose de la traduc-tion d’É. BRÉHIER, accompagnée d’une introduction et denotes de P. AUBENQUE, parue dans le volume de laBibliothèque de la Pléiade intitulé Les Stoïciens.

III. Le stoïcisme et les Stoïciens

Pour connaître le stoïcisme par la lecture des textes stoï-ciens, on utilisera A. A. LONG et D. N. SEDLEY (eds.), Les philosophes hellénistiques II, Paris, GF, 2001.

N. B. : le tome III de ce livre contient des bibliographies

abondantes et de précieux index.On se reportera, dans le volume Les Stoïciens, op. cit., àla préface de P.-M. SCHUHL, p. XI-LV, et à l’introductionde É. BRÉHIER, p. LVII-LXVI. Voir aussi :

É. BRÉHIER, Histoire de la philosophie, t. I, fascicule 2.V. GOLDSCHMIDT, « L’ancien stoïcisme », Histoire de la

 philosophieI, Paris, Encyclopédie de la Pléiade, 1969, p. 724-752.

P. HADOT, Qu’est-ce que la philosophie antique, Pari1995, notamment p. 196-216.

C. LÉVY,  Les philosophies hellénistiques, Paris, 1997p. 101-180.

L. ROBIN, La pensée grecque et les origines de l’esprscientifique, Paris, rééd. Albin Michel, « L’évolution de l’humanité », p. 385-401.

IV. Sur Épictète

Outre l’introduction à l’édition des Entretiens dans lC.U.F., t. I, p. I-LXXI, on pourra se reporter aux articles de AMICHEL,   Histoire de la philosophie I, Encyclopédie de lPléiade, op. cit., p. 851-859, et de M. SPANNEUT, Reallexico für Antike und Christentum V, 1961, 36, cols. 599-640, 37, cols641-681. On pourra lire aussi les ouvrages suivants :

T. COLARDEAU, Étude sur Epictète, Paris, 1903.J.-J. DUHOT, Épictète et la sagesse stoïcienne, Pari

1996.

G. GERMAIN, Épictète et la spiritualité stoïcienneParis, 1964.A. JAGU, Épictète et Platon, Paris, 1946.A. A. LONG, Epictetus. A Stoic and Socratic Guide t

 Life, Oxford & New York, 2002.J. MORAU, Épictète ou le secret de la liberté , Pari

1964.

HERINGTON J., « A Study in the Prometheia, Part II : Birds and Prometheia », Phœnix 17, 1963, p. 236-243.

HOFMANN H.,  Mythos und Komödie. Untersuchungen  zu des Vögeln des Aristophanes, Spudasmata 33,Hildesheim, 1976.

KATZ B., « The  Birds of Aristophanes and politics », Athenaeum LIV, 1976, p. 353-381.

van LOOY H., « Les Oiseaux d’Aristophane. Essai d’in-terprétation », in   Le monde grec.   Hommages à ClairePréaux, Bruxelles, 1975, p. 177-185.

KONSTAN D., « A City in the Air : Aristophanes’ Birds », Arethusa 23, 1990, p. 183-207.

NICEV A., « L’ énigme des Oiseaux d’Aristophane »,Euphrosyne 17, 1989, 9-30.

PADUANO G., « La citta degli uccelli e le ambivalenzedel nuovo sistema etico-politico », Studi Classici e OrientaliXXII, 1973, p. 115-144.

PERKELL C., « On the two voices of the birds in Birds », Ramus 22, 1993, p. 1-18.

POZZI D., « The pastoral ideal in the  Birds of A. »Classical Journal 81, 1986, p. 119-129.

QUIRINI B. Zannini,  Nephelokokkygia : la prospettivmitica degli Uccelli di Aristofane, Rome, « l’Erma », 1997

VICKERS M., « Alcibiade on stage : Aristophanes Birds », Historia 38, 1989, p. 267-299.

WARTELLE A., « L’analyse métrique de l’appel de l

Huppe », Bull. de l’Assoc. G. Budé 1966, p. 440-449.WILKINS J. ed., The Rivals of Aristophanes, Londre

Swansea, 2000 (deux articles sur la vie sauvage et l’utopidans les Oiseaux).

ZIMMERMANN B., « Utopisches und Utopie in deKomödien des Aristophanes », Wurzburger Jahrbuch 91983, p. 57-77.

Il ne sera pas inutile enfin, pour identifier les oiseaucités ou présents dans la comédie, de consulter W. d’ARCYTHOMPSON,   A glossary of greek birds, 2e éd., Oxford1936.

Anne LEBEAU

Épictète, Entretiens, III

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L’INFORMATION LITTÉRAIRE N°3 / 2003 – DOCUMENTATION BIBLIOGRAPHIQUE

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I. Éditions.

- sans traduction : W. M. Lindsay, Plauti Comoediae,Oxford, 1904-05, revue en 1968.

- avec traduction : A. Ernout, Plaute. Comédies, tome II,Paris, Les Belles Lettres, t. II, 1936 (tirage revu et augmentépar J.-Ch. Dumont, 1996, rééd,. 2003).

- avec commentaire :ERNOUT A., Plaute. Bacchides, comment exégétique et

critique, Les Belles Lettres, 1935.QUESTA C.,  Bacchides, note, introd. & testo crit.,

Florence, 1975 (2) ; introd. reprise dans Parerga Plautina,Urbino, 1985 : chap. 1 : « Struttura delle Bacchides (e pro-blemi del Dis Exapaton) » ; chap. II : « Per un’edizione delle Bacchides ».

BARSBY J., Plautus, Bacchides, ed. with transl. & com-ment., 1986, Warminster.

II. Le contexte historique.

a) Rome et l’hellénisme.GRIMAL P., Le siècle des Scipions, 1953, Paris ; 2e éd.

refondue et augmentée, Paris, Aubier, 1975 (ouvrage fonda-mental sur cette période).

b) Le « dionysisme » et la répression des « baccha-nales » à Rome et en Italie.

PAILLER J.-M.  Bacchanalia, Coll. de l’École fr. deRome, n°93, Rome, 198 (livre de référence sur la question,avec des aperçus utiles sur les rapports entre les comédies dePlaute et la diffusion du « dionysisme »).

III. Le théâtre et la comédie à Rome.

BEACHAM R. C. The Roman Theatre and its Audience,Londres, 1991.

DUMONT J.-Ch. et FRANÇOIS-GARELLI M.-H.,  Lethéâtre à Rome, Paris, Le Livre de Poche, 1998.

DUPONT F.,  L’acteur-roi, Les Belles Lettres, Paris1985.

GRIMAL P., « Le théâtre à Rome »,   Actes du ICongrès Budé de l’Ass. G. Budé  (Rome, 1973), Paris, LeBelles Lettres, 1975, p. 249-305. (survol rapide de l’histoirdu théâtre latin. De bonnes pages consacrées à Plaute).

HUNTER R. L., The New Comedy of Greece and RomeCambridge U.P., 1985 (excellente étude sur l’évolution de lNouvelle Comédie, sa structure, sa forme et sa signification)

MAURON Ch., Psychocritique du genre comique, Pari1964 (rééd., 1970, 1985...)

WRIGHT J. : Dancing in Chains : the stylistic Unity othe Comoedia Palliata, Rome, 1974.

IV. L’auteur et l’œuvre

On trouvera beaucoup d’indications dans les ouvragede la section qui consacrent tous des chapitres à Plaute et son œuvre.

DUCWORTH G. E. The Nature of the Roman ComedyPrinceton, 1952.DELLA CORTE F., Da Sarsina a Roma. Ricerche plau

tine, 1952, rééd., Florence, 1967.GRIMAL P., « Existe-t-il une morale de Plaute ? » dan

P. Grimal, Rome. La littérature et l’histoire, Coll. de l’Écolfr. de Rome, n°93, Rome, 1986, p. 357-71.

MORTIERD. (éd.), Le triomphe du valet de comédie : PlauteGoldoni, Beaumarchais, Hofmannsthal, Paris, Champion, 1998.

PANSIÉRI Cl., Plaute ou les ambiguïtés d’un marginaBruxelles, Coll. Latomus, n°236, 1997.

SEGAL E. W. Roman Laughter. The Comedy of PlautusCambridge-Harvard Univ. Press, 1968.

VI. Langue, style et métrique.

LINDSAY W. M., Syntax of Plautus, 1907.LODGE G. Lexicon Plautinum, Leipzig, Teubner, 192

(rééd. Hildesheim, 1962).

V. Sur les conditions de l’enseignement d’Épictète

P. A. BRUNT, « From Epictetus to Arrian », Athenaeum55, 1977, p. 19-48.

F. MILLAR, « Epictetus and the Imperial Court », Journal of Roman Studies 55, 1965, p. 141-148.

Ph. A. STADTER, Arrian of Nicomedia, Chapel Hill, 1980p. 19-31.

Enfin, on ne manquera pas de lire Pascal, Entretien ave M. de Saci sur Epictète et Montaigne (1655 ).

Alain BILLAULT

Plaute, Les Bacchides

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B. MINEO : TITE-LIVE, HISTOIRE ROMAINE , LIVRE XXVII

Édition de référence : Tite-Live, Histoire romaine, Livre XXVII, texte établi et traduit par P. JAL, Paris, 1998.

Sur le style des historiens latins et de Tite-Live enparticulier :

J. P. CHAUSSERIE-LAPRÉE,   L’expression narrativechez les historiens latins, Paris, 1969.

J. DANGEL,   La phrase oratoire chez Tite-Live, Paris,1982, en particulier les pages 338-366 consacrées au systèmedes clausules liviennes (structure et utilisation stylistique).

A. D. LEEMAN, Orationis Ratio, Amsterdam, 1963 (lirele chapitre VII consacré à l’historiographie à la fin de laRépublique, et en particulier les pages 190-197 consacréesau style livien et à sa supposée «  patauinitas ».

J. MAROUZEAU , Traité de Stylistique latine, Paris, 1962.T. J. MOORE, Artistry and ideology : Livy’s vocabulary

of virtue, Frankfort, 1989.O. RIEMANN, Études sur la langue et la grammaire de

Tite-Live, Paris, 1885.Pour une étude précise et claire des discours liviens, on

se référera aux travaux suivants :R. ULLMANN, La technique des discours dans Salluste,

Tite Live et Tacite. Oslo,1927.

–, Étude sur le style des discours de Tite Live, Oslo, 1929.

Histoire de la religion romaine :

J. BAYET,   Histoire Politique et Psychologique de la Religion romaine, (1956), 1969.

R. BLOCH,   Les Prodiges dans l’antiquité classiquParis, 1963.

J. CHAMPEAUX, « Pontifes, haruspices et décemvirl’expiation des prodiges de 207 », in R.E.L , Paris, 1997.

J. COUSIN, « La crise religieuse de 207 av. J.-C. », i RHR, CXXVI, 1942-1943, p. 15-41.

G. DUMÉZIL, La Religion romaine archaïque, Paris, 197(notamment le chapitre VII consacré à la religion romainpendant la seconde guerre punique).

J. GAGÉ, Apollon romain, Paris, 1955.P. GROS, Aurea Templa, Rome, 1976.B. MAC BAIN, Prodigy and expiation : a study in reli

gion and politics, Bruxelles, 1982.J. SCHEID,   Religion et piété à Rome, (1re éd. 1983Rome, Bari), Paris, 1985.

Histoire romaine :

A) Contexte historique de la deuxième guerrpunique :

A. E. ASTIN, Roman government and politics, dans ThCambridge ancient history, T. VIII, 1989, p. 163- 196 .

E. BADIAN, Foreign Clientelae, (264-70 BC), Oxford1958.

J. P. BRISSON, Carthage ou Rome ?, Paris, 1973.F. CASSOLA, i Gruppi politici nel III secolo, Trieste1962.

F. DECRET : Carthage ou l’empire de la mer , Pari1977.

E. GABBA,   L’Imperialismo romano,dans la Storia d Roma, T. II1,  L’impero mediterraneo,sous la direction de A

SOUBIRAN J., Essai sur la versification dramatique des Romains : sénaire iambique et septénaire trochaïque, Paris,1988 (à consulter sur des points précis de versification).

 – Prosodie et métrique du « Miles Gloriosus » de Plaute,Louvain-Paris, 1995 (fournit, p. 1-74, un précieux compen-dium de métrique plautinienne).

– « Structure et métrique des  Bacchides de Plaute », àparaître dans Vita Latina, déc. 2003.

VII. Sur les rapports entre le Dis Exapatôn de Ménandret les Bacchides

BLANCHARD A., Essai sur la composition des comédies de Ménandre, Paris, 1983.(chap. V : les adaptations dPlaute).

HANDLEY E. W.,  Menander and Plautus : a Study

Comparison, University College, London, 1968 (1ère publicdu Dis Exapatôn).

JACQUES J.-M., « Ménandre inédit : la Double fourberiet la Samienne », Bulletin de l’Ass. G. Budé , 1968, p. 213 sq

Jean-Pierre AYGON &Marie-Hélène GARELLI-FRANÇOI

Tite-Live, Histoire romaine, livre XXVII

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Momigliano et d’A. Schiavone, Roma, 1990, p. 189-233.M. GELZER,   Die Nobilität der römischen Republik ,

Leipzig, 1912, trad. en anglais,The Roman Nobility, NewYork, 1969.

S. LANCEL, Carthage, Paris, 1992.C. NICOLET,   Rome et la Conquête du Monde

 Méditerranéen, vol. II , Paris 1978.

G. DE SANCTIS, Storia dei Romani, vol. III, 2e partie,Florence, ( 1916) 1968 (2e édition). Il s’agit de l’ouvrage leplus complet sur la Deuxième guerre punique. Toujours fortutile, malgré son ancienneté.

H. H. SCULLARD, Scipio Africanus and the second Punic war , Cambridge, 1930.

–, Roman Politics, 220-150 B.C. , Oxford, 1951 (pagina-tion inchangée dans la 2e éd., 1973).

–, Scipio Africanus, Soldier and politician, London,1970.

A. TOYNBEE, Hannibal’s legacy, Oxford (2 vol.), 1965.

B) Contexte historique, littéraire et idéologique del’époque de Tite-Live :

P. PETIT,  Histoire Générale de l’Empire Romain, 1.  Le Haut-Empire, Paris, 1974.

J. M. ANDRÉ, Le siècle d’Auguste, Payot, Paris,1974 .J.-P. BRISSON, Rome et l’âge d’or, de Catulle à Ovide,

Paris, 1992.J.-L. FERRARY, Philhellénisme et impérialisme, EFR,

1988. Un ouvrage essentiel pour comprendre le développe-ment des relations entre Rome et le monde grec et les enjeuxidéologiques.

–, « The statesman and the law in the political philosophyof Cicero », in Justice and Generosity, Studies in HellenisticSocial and Political Philosophy Proceedings of the SixthSymposium Hellenisticum, [Éd. A. LAKS et M. SCHO-FIELD], Cambridge, 1995. Une contribution importante per-mettant de bien dessiner la ligne de départ entre le « princeps» cicéronien et le principat augustéen.

P. GRENADE, Essai sur les origines du principat, Paris,1961.

P. GRIMAL, Virgile, ou la seconde naissance de Rome,Paris, 1985

E. LEPORE, Il Princeps Ciceroniano , Napoli, 1954 .P. M. MARTIN, « Cicéron  princeps », in  Latomus, 39,

1980, p. 850-878.P. M. MARTIN,  L’Idée de royauté à Rome, T. 1,  De la

 Rome royale au consensus républicain, Clermont-Ferrand,1982 ; t. 2, Haine de la royauté et séductions monarchiques,Clermont-Ferrand, 1994.

K. A. RAAFLAUB et M. TOHER (Éd.),  Between Republic and Empire, Berkeley, Los Angelès, Londres, 1990

R. SYME, The Roman Revolution, Oxford (1939), 1987.Il existe une traduction française de cet ouvrage chez

Gallimard, Paris, 1967. Présente une interprétation très justde la nature de l’œuvre de Tite-Live.

P. ZANKER, The Power of Images in the Age o Augustus, Michigan, 1990.

Historiographie :

J.M. ANDRÉ, A. HUS, L’Histoire à Rome, Paris, 1974E. CIZEK,   Histoire et historiens à Rome dans l’ant

quité , Lyon, 1995.S. MAZZARINO,   Il Pensiero Storico Classico, Roma

 Bari, 1990, (t. 3).K. A. RAAFLAUB et M. TOHER (Éd.),  Betwee

 Republic and Empire, Berkeley, Los Angeles, Londres, 1990Lire en particulier la contribution de M. Toher, « Augustuand the Evolution of Roman Historiography », p. 139-154.

II) Sur Tite Live :

H. BORNECQUE, Tite-Live, Paris, 1933. Très vieillmais agréable à lire.

J. BAYET, introduction au Livre I de Tite-Live, CUParis, 1940, 2e éd. avec un commentaire historique de RBLOCH, 1962. L’introduction de J. BAYET (qui concernl’ensemble de l’œuvre livienne) est très riche et a fait longtemps autorité, mais son interprétation idéologique dl’œuvre est vieillie et contestable. On y trouvera cependande nombreuses références historiques précises et utiles.

E. BURCK, Wege zu Livius , Darmstadt ,1967 .E. BURCK,   Das Geschichtswerk des Titus Liviu

Heidelberg, 1992.E. BURCK, The Third Decade, in  Livy, ed T.A. Dorey

Londres, 1971, p. 21-46.E. BERNARD,   Le Portrait chez Tite-Live, Bruxelle

2000. Cet ouvrage présente une étude très fine de l’art dportrait et permet, de surcroît, de mieux cerner le desseiidéologique de Tite-Live.

R. CHEVALLIER ET R. POIGNAULT, Présence dTite-Live, Actes du Colloque de Tours de 1992, Paris, 1994

J. J. DELGADO, « Postura de Livio frente a prodigio »in Latomus, XIV, 1963, p. 381-419.

J. J. DELGADO, « Clasificacion de los prodigios titolivianos », in Helmantica, XII, 1961, p. 41-461.

T. A. DOREY [Éd], Livy, Londres, 1971.M. DUCOS : « Les passions, les hommes et l’Histoirdans Tite Live », REL, 1989, p.132-147. Présente une étudtrès précise et utile du rôle des passions dans le déroulemende l’histoire livienne.

E. FOULON, « BASILEUS SKIPIWN », in BAGB, 1Paris, 1992, p. 9-30.

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S. FRANCHET-D’ESPEREY & F. RIPOLL : VALÉRIUS FLACCUS,  ARGONAUTIQUES, L. VII & VIII (V. 1-133)

QUELQUES PROBLÉMATIQUESpar Sylvie FRANCHET D’ESPÈREY

Sous le signe de MédéeLe choix du chant 7 des  Argonautiques (et du début du

chant 8) tient sans doute à la place centrale qu’y occupeMédée. En effet toute la deuxième partie de cette épopéeécrite en 8 chants (le huitième étant inachevé) concerne laconquête de la toison d’or et donne un rôle important à lafille d’Eétès. Le chant 7 constitue un sommet dans l’évolu-tion psychologique de la jeune fille, puisque c’est celui où,après une terrible lutte intérieure, elle cède à l’amour et four-

nit à Jason les services qui lui permettront d’abord de venià bout des épreuves qui lui sont imposées par son père, puide s’emparer de la toison d’or. Ce color féminin pose deuquestions, qui sont liées, celle de l’infléchissement du genrépique et celle des modèles littéraires.

Une épopée flavienneL’époque flavienne (70-92) voit la publication de troi

épopées à peu près complètes (il y a aussi la Thébaïde dStace, les Puniques de Silius Italicus), le genre épiquconnaissant après cela une très longue éclipse. Ces œuvrese réfèrent toutes explicitement et implicitement à Virgile e

P. JAL, « Tite Live et le métier d’historien dans la Romed’Auguste », BAGB, 1990, p. 32-47.

 –, « L’organisation du récit livien : quelques remarques »,dans   Actes du Colloque de Tours, Caesarodunum, Tours,1994, p. 35-43.

 –, Tite-Live, Livre XXI , CUF , Paris, 1988 (l’introductioncomprend une présentation générale de la IIIe décade).

A. JOHNER,  La violence chez Tite-Live. Mythographieet historiographie, Strasbourg, 1996.

I. KAJANTO, God and Fate in Livy , Turku, 1957.D. S. LEVINE, Religion in Livy, in Mnemosyne, supple-

ment 127, Leiden-New York, 1993.W. LIEBESCHUETZ : « The religious position of Livy’s

history », JRS, LVII, 1967 p. 45-55 .J. LUCE,  Livy , The Composition of his History ,

Princeton, 1977.T. J. LUCE, « Livy, Augustus, and the Forum Augustum »,

in Between Republic and Empire, [Éd. K. A. RAAFLAUB etM. TOHER ], Berkeley, Los Angeles, Londres, 1990.

G. B. MILES,  Reconstructing Early Rome, Ithaca andLondon, 1995. Une excellente étude de l’organisation descinq premiers livres de Tite-Live.

B. MINEO, « La Philosophie de l’histoire chez Sallusteet Tite Live », in Caesarodunum XXX bis, Actes du Colloque,Tours, 1997, p. 45-60.

 –, « Camille, dux fatalis », dans Grecs et Romains aux  prises avc l’histoire, [Éd. G. Lachenaud, D. Longrée],Rennes, 2003, p. 159-175. Cet article s’emploie à démontrerla réalité d’une structuration cyclique du temps livien, etlaisse donc entrevoir la situation historique particulière quedevait représenter l’année 207 pour le lecteur de Tite-Live.

 –, pour une interprétation de l’année 207 dans le récit liviendu Livre XXVII, on se référera à l’article suivant : « L’année

207 chez Tite-Live », in Latomus,   juillet-septembre, 200p. 512-540.

J. MOLES, « Livy’s Preface », in Proceedings of thCambridge Philological Society, 39, 1993, p. 141-168.

C. MORESCHINI, « Livio nella Roma Augustea », danl’édition de la BUR , Livre I de l’ Ab Vrbe Condita de TiteLive , 1982. Cette introduction fait le tour de l’ensemble de

aspects de l’œuvre livienne.D. W. PACKARD,   A concordance to Livy. 4 vols

Cambridge, Mass. 1968.M. RAMBAUD, Une défaillance du rationalisme che

Tite Live,  L’Information littéraire, 7, Paris, Janv. -Fev. 1955E. DE SAINT DENIS, « Les énumérations de prodige

dans l’œuvre de Tite Live », in  RPh, 1942, p.128. Cet articlexamine les listes de prodiges du point de vue des effets narratifs recherchés. Cette étude peut donc s’avérer très utile poul’interprétation de la « crise prodigiale » de l’année 207.

G. STÜBLER,   Die Religiosität des Livius, StuttgartBerlin, Amsterdam, (1941) 1964.

R. SYME, « Livy and Augustus » HSPh, LXIV, 1959, p27-87 ; traduction italienne dans l’édition de la  BUR dl’ AUC , 1982. Le point de vue de R. Syme sur les relationentre Tite-Live et Auguste, loin de paraître vieilli aujourd’hui, se trouve conforté par les conclusions de la plupart detravaux récents.

H. TRÄNKLE, Livius und Polybios, Bâle-Stuttfart, 1977P. G. WALSH,  Livy, his historical aims, and methods

Cambridge, 1961. Une excellente synthèse, qui reste cependant insuffisante pour ce qui est de l’interprétation idéologique de l’œuvre.

 –, Livy and the Aims of Historia, Oxford,1974 .

Bernard MINEO

Valérius Flaccus,  Argonautiques, livres VII et VIII (v. 1-133)

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l’imitatio de l’Enéide est pour eux une marque de déférence,mais aussi un jeu et un défi, peut-être un automatisme.Toutefois il est évident que ces poètes sont marqués par lespréoccupations de leur temps et par la littérature postérieureà Virgile, en particulier par Lucain. Leurs œuvres diffèrentdonc profondément de l’Enéide. Entre « classicisme » et« baroque », elles ont parfois été qualifiées de

« maniéristes », mais ce qui importe pour le texte au pro-gramme, c’est la coloration « romanesque » qui y apparaît.

 Apollonios, Virgile et les autresMais le modèle le pus évident de Valérius Flaccus est

bien sûr les Argonautiques d’Apollonios de Rhodes, épopéealexandrine (IIIe siècle avant J.C.) : l’hypothèse le plus sou-vent retenue est celle d’une correspondance entre les deuxœuvres, selon le principe1 chant d’Apollonios = 2 chants deValérius, ce qui est une façon de prendre parti sur la fin del’épopée (voir l’introduction de G. Libermann, cette ques-tion ne concernant pas véritablement la partie au pro-gramme). Les épisodes au programme correspondent doncau chant 3 du poète grec et les ressemblances sont impor-tantes. Il conviendra donc de comparer la Médée de Valériusà celle d’Apollonios. Mais elle a aussi des traits de la Didonde Virgile, de l’Ariane de Catulle et des héroïnes d’Ovide( Métamophoses et Héroïdes). Par ailleurs Didon elle-mêmea beaucoup hérité de la Médée d’Apollonios, ce qui com-plique encore les choses.

Ce qui est sûr, c’est que la peinture de l’amour, plus pré-cisément de la naissance de l’amour, est l’un des grandsthèmes de ce texte. Pour bien l’aborder, il faut prendre l’épi-sode de Médée dans son ensemble, c’est-à-dire depuis leprologue du chant 5 (v. 217) en passant par la première ren-contre (5.329), la « teichoscopie » (chant 6), jusqu’au climaxdu chant 7. Il faut aussi envisager les deux visages deMédée : la jeune fille, plus précisément la jeune princesse, etla magicienne. Peut-être le poète a-t-il un peu de mal à lesfaire coexister.

 Médée est-elle coupable ?Le sort de Médée pose une autre question majeure, celle de

l’action des dieux. En effet Médée est manipulée par Junon etVénus, d’une façon qui choque le lecteur. Elle résiste autantqu’elle le peut à cette pression devant laquelle elle finit parcéder. Est-elle donc coupable ou innocente ? Valérius la déclare

coupable, mais décrit son combat moral avec une véritablesympathie. Finalement les dieux ne sont-ils pas plus coupablesqu’elle ? Ce type de questionnement est caractéristique desépopées de cette époque, en particulier de Stace, alors qu’on nel’imaginerait pas, en tout cas à un tel degré, chez Virgile. Onest passé – déjà avec Lucain – d’un univers confiant en l’ave-nir de Rome à un empire qui doute de lui-même.

Plus traditionnel est le traitement de la subjugation detaureaux, qui met en jeu un héroïsme proprement épiqueOn remarquera enfin que le roi Eétès a tous les traits dtyran tel qu’on le présentait dans les déclamations (dans leécoles de rhétorique) ou qu’on le trouve dans les tragédiede Sénèque. Valérius, dans ce cas, reste dans la topique dses contemporains.

Une narration subjectiveUn dernier axe important est celui de la narration. O

constate dans l’épopée latine une tendance de plus en plumarquée à une narration « subjective », qui s’oppose à l’affirmation aristotélicienne selon laquelle Homère n’intervienpas dans son œuvre. Elle se caractérise d’une part par l’empathie, d’autre part par des interventions du narrateur (apostrophes, commentaires…). Une particularité propre Valérius et à ce chant 7 est l’importance des monologue« intérieurs » de Médée. Peut-être faut-il y voir une influencde la tragédie (Ovide a écrit une Médée, aujourd’hui perdueou une imitation du chant 7 des  Métamorphoses. Toujourest-il que le récit épique se modifie profondément.

Un très beau texte, donc, mettant en jeu des problématiques proprement littéraires.

*

BIBLIOGRAPHIEpar François RIPOLL

La bibliographie ci-dessous est délibérément sélectiveElle ne comporte que des études touchant plus ou moindirectement à la partie de l’œuvre au programme et aisémenaccessibles dans les bibliothèques universitaires françaisesen excluant notamment toutes les thèses étrangères nopubliées.

I. Éditions.Les agrégatifs auront à leur disposition pour les leçon

l’édition CUF des Argonautiques, vol II, de G. LIBERMANparue en 2003. Pour les explications, tout dépendra des disponibilités de la bibliothèque d’agrégation. Il s’agira probablement de l’édition Teubner de W.-W. EHLERS, Stuttgar1980, ou de celles, plus anciennes, de E. COURTNEY

(Leipzig, 1970) ou O. KRAMER (Leipzig, 1913, rééd1967). Les différences de texte avec l’édition Budé étanassez importantes, les agrégatifs auront intérêt à travailler ltraduction en s’aidant d’une de ces trois éditions.

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II. Commentaires et traductions commentées.

Le chant VII a fait l’objet de trois commentaires, dontles deux premiers sont accessibles dans des B. U. fran-çaises. Les agrégatifs ne pouvant suivre un cours de prépa-ration auront besoin de l’un ou l’autre d’entre eux pouréclairer les difficultés du texte et repérer les réminiscences

intertextuelles :– H. STADLER, Valerius Flaccus, Argonautica VII : Ein

Kommentar , Hildesheim-Zürich-New York, 1993.– A. PERUTELLI  , C. Valerii Flacci Argonauticon, liber 

VII , Florence, 1997– A. TALIERCO, C. Valerio Flacco, Argonautiche libro

VII , Rome, 1992.À défaut d’un de ces trois ouvrages (et en attendant la

parution de la suite du commentaire de F. SPALTENSTEINchez  Latomus), on peut se reporter au commentaire d’en-semble, ancien mais toujours utile, de P. LANGEN, C. ValeriFlacci Setini Balbi Argonauticon, Berlin, 1896-7 (rééd.1964).

Cependant, un ouvrage récemment paru peut éventuelle-ment dispenser les agrégatifs de se reporter à ces commen-taires en langue étrangère : Valerius Flaccus, Argonautiques. Introduction, texte et traduction rythmée, notes et index par   Jean Soubiran (dans la   Bibliothèque d’Etudes Classiquesdes éditions Peeters). Le texte sur lequel se fonde J. SOUBI-RAN est majoritairement celui de l’édition Ehlers chezTeubner. Outre une traduction précise et élégante, et surtout,qui rend justice à la nature poétique du texte de ValériusFlaccus, cet ouvrage comporte une ample introduction deplus de 50 pages, ainsi qu’un appareil de notes et un indextrès complets ; il devrait rendre d’autant plus de services quec’est l’un des rares titres en français de cette bibliographie !

III. Textes anciens.

Les intentions et l’originalité de Valérius Flaccus ne peu-vent s’apprécier que par comparaison avec les Argonautiquesgrecques d’Apollonios de Rhodes, sa source directe. On auradonc intérêt à lire en parallèle avec le texte au programmel’édition Budé du chant III et du début du chant IVd’Apollonios (vol. II et III de la CUF ) par F. VIAN et E.DELAGE.

Il est aussi conseillé de jeter un coup d’œil à la quatrième

Pythique de Pindare, à la douzième Héroïde d’Ovide et auxvers 1 à 158 du chant VII des  Métamorphoses.Pour un aperçu d’ensemble sur les antécédents du mythe,

voir A. MOREAU, Le mythe de Jason et Médée : le va-nu- pied et la sorcière, Paris, 1994.

IV. Études sur le contexte historico-littéraire.

– S. FRANCHET D’ESPÈREY, « Vespasien, Titus et llittérature », dans ANRW II 32. 5, 1986, p. 3048-3086.

– H. BARDON, « Le goût à l’époque des Flaviens »dans Latomus 21, 1962, p. 732-748.

– F. RIPOLL,   La morale héroïque dans les épopée

latines d’époque flavienne : tradition et innovationLouvain-Paris, 1998 (peu de choses sur la partie de Argonautiques au programme).

V. Études d’ensemble sur les Argonautiques.

Pour un panorama de la bibliographie sur Valérius jusqu’en 1982, voir M. SCAFFAI, « Rassegna di Studi sValerio Flacco (1938-1982) », dans ANRW II. 32. 4, 1986p. 2359-2447.

Pour une étude d’ensemble des  Argonautiques, voir DHERSHKOWITZ, Valerius Flaccus’Argonautica. AbbreviateVoyages in Silver Latin Epic, Oxford, 1998 (les chapitrecentraux sont les plus convaincants).

Pour une approche générale, on peut voir aussi M. AMALAMUD & D. T. MC GUIRE, « Flavian variant : MythValerius’ Argonautica », dans  Roman Epic, A. J. Boyle édLondres, 1993.

VI. Études de problèmes particuliers sur l’ensemblde l’œuvre.

La composition :– J. ADAMIETZ, Zur Komposition der Argonautica de

Valerius Flaccus, Munich, 1976.Les monologues :– U. EIGLER   Monologische Redeformen bei Valeri

Flaccus, Francfort, 1988.Les comparaisons :– J. G. FITCH, « Aspects of Valerius Flaccus’use o

Similes », dans TAPhA 106, 1976, p. 113-124.– M. L. RICCI, « Di alcune similitudine mitologiche i

Valerio Flacco », dans SIFC 47, 1977, p. 145-196.– U. GÄRTNER, Gehalt und Funktion der Gleichniss

bei Valerius Flaccus, Stuttgart, 1994.La personnalité poétique de l’auteur :

– R. W. GARSON, « Valerius Flaccus the Poet », danCQ 20, 1970, p. 181-187.– P. VENINI, « Valerio Flacco e l’erudizione Apolloniana

note stilistiche », dans RIL 105, 1971, p. 582-596.– id., « Su alcuni motivi delle  Argonautiche di Valeri

Flacco », dans BStudLat 2, 1972, p. 10-19.– A. ZISSOS, « Allusion and narrative possibility in th

4

S. FRANCHET-D’ESPEREY & F. RIPOLL : VALÉRIUS FLACCUS,  ARGONAUTIQUES, L. VII & VIII (V. 1-133)

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QUELQUES PISTES DE RÉFLEXION

L’ Apologie – ou plus exactement le Pro se De Magia,puisque c’est sous ce titre que figure l’ouvrage, aux côtés

d’une partie de l’œuvre de Tacite, dans le Laurentianus 68,2,réputé, depuis les travaux de Keil 1, comme la source pro-bable de tous les manuscrits existants – se présente comme

le plaidoyer d’un homme accusé de magie dans lTripolitaine du IIème siècle. Mais cet homme est un rhéteude renom, dont l’activité judiciaire n’en est pas à son coud’essai. Le De Magia lui-même mentionne un procès anté

rieur à celui-ci ( Apol. 1,5), où Apulée assumait la défense dson épouse. Il ne semble pas que son auteur ait jugé bon dretranscrire ce plaidoyer pour la postérité. Celui-ci erevanche méritait le plus grand intérêt si l’on considère lsoin avec lequel il a été travaillé. Il ne suffisait pas que sonauteur fût blanchi de l’accusation de magie, il fallait encorque l’on sût urbi et orbi qu’un homme de bien, un philo

 Argonautica of Valerius Flaccus », dans CP 94, 1999, p.289-301.

Le personnage de Jason :– K. W. D. HULL, « The Hero-Concept in Valerius

Flaccus’ Argonautica », dans Studies in Latin Literature and  Roman History I , C. Deroux éd., Bruxelles, 1979, p. 379-409.

– J. ADAMIETZ, « Jason und Hercules in den Epen des

Apollonios Rhodios und Valerius Flaccus », dans A & A 16,1970, p. 29-38.

VI. Etudes concernant spécifiquement la partie auprogramme :

Les combats :– E. BURCK, « Jasons Kämpfe in Colchis bei

Apollonios Rhodios und C. Valerius Flaccus », dans Vom  Menschenbild in der römischen Literatur II, Heidelberg,1981, p. 558-585.

Jason :– F. RIPOLL, « Jason héros épique et tragique au chant

VII des  Argonautiques de Valérius Flaccus », dans Vita Latina, Déc. 2003 (à paraître).

Médée :– J. M. K. MARTIN, « Valerius Flaccus Poet of Romance »,

dans G & R 7, 1938, p. 137-148.– R. GARSON, « Some critical observations on Valerius

Flaccus’ Argonautica II », dans CQ 15, 1965, p. 104-120.– K. W. D. HULL, « Medea in Valerius Flaccus’

 Argonautica », dans Proceedings of the Leeds Philosophicaland Literary Society (Literary and Historical Section) 16/ 1,1975, p. 1-25.

– A. LA PENNA, « Tipi e modelli femminili nella poesiadell’epoca dei Flavi (Stazio, Silio Italico, Valerio Flacco) »,

dans Atti del Congresso internazionale du Studi VespasianeRieti, 1981, p. 223-252.

– A. TRAGLIA, « Valerio Flacco, Apollonio Rodio Virgilio. Gli episodi di Hylas e di Giasone e Medea », danVichiana 12, 1983, p. 304-325.

– H.-J. TSCHIEDEL, « Medea Zauberin und Liebende »dans Ratis omnia uincet. Untersuchungen zu den Argonautic

des Valerius Flaccus, (M. Korn & H.-J. Tschiedel éd.Hildesheim, 1991, p. 211-223.

– U. EIGLER, « Medea als Opfer. Die Götterintrigue imVII. und VIII. Buch der  Argonautica (VII 1-VIII 67), dan Ratis omnia uincet, 1991, p. 155-172.

– C. SALEMME, « Medea e il contagio d’amore », dan BStudLat 22, 1992, p. 3-21.

– C. SALEMME,   Medea. Un antico mito in ValerFlacco, Naples, 1993.

– A. TALIERCO, « Figure femminili nel l. VIII dell Argonautiche di Valerio Flacco e i modelli virgiliani », dan RCCM 39, 1997, p. 199-203.

– A. FERENCZI, « Medea. Eine Heldin », in Ratis omniuincet ,   Neue Untersuchungen zu den Argonautica dValerius Flaccus, (U. Eigler & E. Lefèvre éd.), Munich1998, p. 337-346.

– F. BESSONE, « Valerius Flaccus und die Medeen deOvid » dans Ratis omnia uincet , 1998, p. 141-172.

– L. BALDINI MOSCADI, « Les métamorphoses de lmagicienne : la Médée de Valérius Flaccus », dans La Magie Actes du colloque international de Montpellier, 25-27 mar1999, Montpellier, 2000, tome II, p. 277-288.

N. B. : Un troisième volume de   Ratis omnia uincdevrait paraître dans l’année, mais nous ignorons le détail dson contenu à l’heure ou nous écrivons ces lignes.

François RIPOLL

Apulée, Apologie

1. KEIL H., Obseruationes criticae in Catonis et Varronis de rerustica libros, Halle 1849, p.77sqq.

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sophe, cultivé et brillant, pieux et honnête, avide de connais-sances scientifiques pouvait avoir des comportements origi-naux sans être magicien, du moins au sens vulgaire du terme,c’est-à-dire versé dans des pratiques malfaisantes 2. Le  De Magia s’applique donc à démontrer que ce que ses ennemisimputent à la magie est dû à leur ignorance et correspond enréalité à la conduite d’un philosophe curieux de tous les phé-

nomènes naturels, respectueux des dieux et habile à parler.Plus peut-être que l’originalité du sujet, c’est la sophistiquede l’argumentation qui donne son prix à l’ouvrage : si, eneffet, celle-ci répond aux différents griefs, elle déploie detels raffinements qu’elle annihile les questions posées etlaisse le lecteur aussi perplexe qu’admiratif.

Cette constatation induit à aborder l’œuvre sous plu-sieurs angles selon que l’on examine la forme de l’argumen-tation, la valeur documentaire du plaidoyer ou le non-dit dufond de l’accusation.

L’argumentationD’aucuns ont pu prétendre, au vu de la qualité du dis-

cours, que le De Magia était une sorte d’exercice sophistiquequi n’aurait jamais été prononcé. Les allusions au plaidoyerprécédent, la présentation de documents joints et surtout lessubtilités qui traduisent l’embarras inclinent à supposer lecontraire, c’est le point de vue que nous adopterons, encoreque la question ne soit pas essentielle à notre propos,l’œuvre existant de toute façon.

Cela dit, l’argumentation étonne par la subtilité de laconstruction, les stratégies de réfutation et l’habileté desréférences culturelles.

Tel qu’il se dégage de la défense, le chef d’accusationsemble simple : Apulée est accusé d’avoir séduit une richeveuve, plus âgée que lui, par des incantations magiques afinde jouir de sa dot. Plusieurs de ses comportements accrédi-tent la suspicion de magie.

L’exercice de la magie n’était, à l’origine, puni par la lexCornelia de ueneficiis de 81 avant Jésus-Christ que s’il yavait mort d’homme. Dans un premier temps (I,5), les accu-sateurs avaient pensé imputer la mort de Pontianus à cegenre de pratiques. Faute de preuves certainement, ils yavaient renoncé pour se contenter de dénoncer chez Apuléedes implications dans des pratiques magiques, des incanta-tions, ce que condamnaient les extensions de la loi contenuesdans des senatus-consultes que F. Lamberti3 a essayé dereconstituer à partir des Annales de Tacite. En fait, l’affaire

se ramenait à un motif de spoliation : Apulée avait épousune veuve, riche et plus âgée que lui – en quoi il contrevenait à la norme –, privant ainsi sa belle-famille de sa dot. Undame de la qualité de Pudentilla n’avait pu consentir à cettunion que circonvenue par des séductions magiques contrlesquelles son bon sens était sans défense. L’honneur dPudentilla, mais surtout sa fortune, exigeait donc que le pro

fiteur fût traduit en justice et rendît compte d’une conduithors norme.

La structure du plaidoyer concentre dans une longue partie incluant 66 chapitres les arguments prouvant qu’Apuléne s’est jamais compromis avec la magie malfaisante. Dances conditions, il n’a pu séduire Pudentilla par des incantations, pratiques dont il ignore tout ; la deuxième partirépond à l’accusation de mariage pour captation de dot.

Après un exorde de trois chapitres, une première série dréfutations dénonce la bêtise d’accusateurs qui ont vu de lmagie dans ce qui n’était que manières d’homme de bien soigner son apparence, écrire des poèmes érotiques, faire derecherches d’optique, affranchir des esclaves et vivre chichement. Ces « calomnies » évincées d’un revers de mainles chapitres 25 à 28 procèdent à une mise au point : qu’estce donc qu’être magicien ? Fort d’une réponse qui associe lvraie magie à la philosophie, l’accusé entame une deuxièmréfutation qui s’attache à détruire des griefs aberrants, sointérêt pour les poissons, son intervention sur une femmépileptique, le fait qu’il porte un talisman, qu’il ait procédà des sacrifices nocturnes et surtout qu’il transporte dans sebagages une statuette de Mercure en ébène. Ces charges unfois balayées, il ne restait plus qu’à contrer les soupçond’incantations magiques liés au mariage avec Pudentillacomme si les dénégations précédentes dédouanaient l’accusdu recours à la magie pour séduire son épouse. C’est en toucas vraisemblablement ainsi qu’il l’entend puisque cetttroisième et dernière partie du plaidoyer ne compte qutrente chapitres.

A l’intérieur de ce schéma simple Apulée met principalement en œuvre trois tactiques délibérées : 1) Il privilégie lstratégie de la dissociation c’est-à-dire qu’il isole lereproches dont il est l’objet et qu’il qualifie de   friuola inter se repugnantia (25,1) ou de uana haec conuicia (25,3)de cette façon, des griefs qui pouvaient alimenter une propension à la séduction, le soin de sa personne, la composition de vers d’amour par exemple, ou le montrer intéressécomme être pauvre et prodigue (affranchissement de troi

esclaves alors qu’il était arrivé avec un seul) perdent leusubstance et tournent même à l’ineptie. Pour n’en prendrqu’un exemple, le reproche concernant les poissons (29-34offre une bonne illustration du procédé. La réfutation commence par le rappel du sujet de plainte : Apulée a payé depécheurs pour se procurer certaines espèces de poissonsImmédiatement Apulée décompose l’énoncé en deux élé

4

N. FICK : APULÉE, APOLOGIE 

2. GRAF F.,  La Magie dans l’Antiquité gréco-romaine, Les BellesLettres, Paris1994, p. 46-105 a abordé dans une approche sociologique lesprocès de magie et démontré que l’accusation de magie servait le plus sou-vent d’alibi à une communauté mise en danger par un élément extérieur.

3. De magia als Rechtsgeschichtliches Dokument in Apuleius über die Magie, SAPERE, Band V, Darmstadt 2002, p. 331-350

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ments : acheter à des pécheurs et se procurer des poissons.Puis il scinde encore chaque énoncé et s’appesantit sur« acheter », puis sur « pécheurs » : fallait-il acheter des pois-sons à d’autres qu’à des pécheurs ? Et est-on coupable si l’onpaie ce que l’on achète ? Ensuite se procurer des poissonsimplique-t-il que l’on soit magicien ? 2) La démonstrationesquive le débat en mêlant arguments, invectives, remarques

ironiques, en confondant les plans. Poursuivons la lecture del’épisode des poissons. « Êtes-vous si ignorants de toute lit-térature, voire des fables populaires pour être incapables dedonner à vos inventions même un semblant de vérité ? »Ainsi s’amorce une réfutation qui prend appui sur la mytho-logie, sur Virgile, sur Pythagore, sur Homère pour opposerles ardeurs de l’amour au corps inerte et froid du poisson etcontester ainsi l’usage du poisson en magie. Quand il a, tourà tour avec ironie, érudition, feinte logique, prouver que lespoissons n’avaient aucun rapport avec la magie, Apulée émetl’hypothèse qu’il s’intéresserait aux poissons. Serait-il pourautant magicien ? La question lui offre alors l’opportunité designaler les recherches qu’il mène dans son laboratoire, derappeler les traductions qu’il a proposées des ouvragesgrecs, de fustiger au passage l’ignorance de ses adversaires.La stratégie de la dissociation conjuguée avec la confusiondes plans scientifique, linguistique, socio-psychologique luipermet de faire fi de l’utilisation bien connue de certainspoissons dans la fabrication de philtres, de se présentercomme un esprit éclairé et surtout de faire de l’écart entre lesujet et la façon de l’aborder un indéniable atout. 3) Lestrois grands temps de la défense se décomposent en une suc-cession de réfutations qui aboutissent toutes à étaler une cul-ture grecque et romaine des plus érudites et des plus raffinées.Le même exemple des poissons, en suscitant les témoignagesdes grands de la littérature grecque et latine, crée avecClaudius Maximus une complicité de lettrés qui devient en lacirconstance une sorte de captatio beneuolentiae. Ajoutonsque le style témoigne d’un travail minutieux, par le polypto-ton de 31,34 ( ab aestibus fretorum ad aestus amorum), par latexture phonique liée aux formes les plus anciennes de la poé-sie latine en 30,23 où six groupes de mots consécutifs se ter-minent en -nda comme dans un carmen. L. Callebat en déduitque l’on glisse « d’un plaidoyer de magia à une conférence de philosophia, d’une structure méthodique de persuasion à unart de séduction, de recréation, de “distraction” » 4

La valeur documentaire

En dépit de la sublimation littéraire et du gauchissementdes arguments qui font du plaidoyer une sorte de caricaturede défense, sur les rapports de la magie et de la philosophie,

de la magie et de la religion, de la magie et de la médecinet sur les réalités sociales et culturelles, le De Magia consttue un document précieux.

Certes Pline l’Ancien ( N.H . 30,1-2) avait depuis longtemps déclaré que la magie était la seule technique « à avoiréuni les trois sciences qui ont exercé le plus de pouvoir sul’esprit humain et à les avoir unifiées en elle » ces troi

sciences étant la médecine, la religion et l’astrologie. OApulée, qui reconnaît s’intéresser à la médecine, qui avouhonorer pieusement les dieux, qui nie être impliqué dans unforme populaire de magie, se dit et se répète philosophe platonicien; aussi est-il intéressant de le suivre quand il se disculpe pour l’honneur de la philosophie (3,5), dans laquelle inclut Orphée, Pythagore, Ostanès aux côtés de Démocrite ed’Epicure (27,1-2). Les premiers sont qualifiés de magi alorqu’ils « font de la Providence qui gouverne le monde l’objede soigneuses recherches et honorent les dieux avec ferveur »« comme si ce qu’ils savent s’accomplir, ils savaient l’accomplir eux-mêmes ». Philostrate 5 reconnaît que Nérodétestait les philosophes parce qu’il soupçonnait en eux ldevin et le sorcier. La magie « vulgaire » considère en effeque le mage (26,6) a le pouvoir d’opérer tout ce qu’il veupar la force mystérieuse d’incantations. Mais la magie nobleaffirme Apulée, est un art agréable aux dieux (26,1), ellest connaissance du culte, elle est science pieuse du divinPlus que sur le fond, la distinction porte, on le voit, sur leintentions ; le vrai magus est un savant qui connaît lemoyens d’embrasser et de saisir la vérité ; il se confonavec le philosophe.

Une telle conception caractérise le moyen-platonismec’est-à-dire l’héritage de Platon influencé par les spéculations irrationnelles d’inspiration religieuse qui se développent dans le monde méditerranéen. L’importance accordéaux démons comme êtres intermédiaires entre les dieux eles hommes et dont Apulée fait, dans l’ Apologie (43,2), leresponsables de la divination et de la magie est un deaspects d’une religiosité qui accentue la transcendancdivine, mais éprouve le besoin de prévoir la communicatioentre le monde terrestre et le monde céleste. Ce sont ledémons qui procèdent à la révélation devant laquelle la raison fléchit, mais qui constitue l’étude de la philosophieComme la philosophie, la magie rejoint donc la forme lplus haute et la plus pure de la sagesse. La tradition eremonte à Zoroastre et Oromasde (26,2).

Dans ces conditions, la piété devient une autre manifes

tation de la sagesse et, oublieuse du rationnel, la dévotioflirte avec l’idolâtrie. La statuette en ébène de Mercure brandie par l’accusé illustre nettement le glissement. Ce petMercure devient, au fil des mots, dieu-roi au nom ineffable

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L’INFORMATION LITTÉRAIRE N°3 / 2003 – DOCUMENTATION BIBLIOGRAPHIQUE

4.   La prose d’Apulée dans le De Magia, in  Langages du romanlatin, Hildesheim, Zürich, New-York, 1998, p. 195-218. 5. Vit. Apol. IV, 35.

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impossible à révéler même au proconsul, mais aussi idole debois inséparable de son dévot (53,3). Le culte que celui-ci luivoue se réclame de la doctrine platonicienne qui « par sonzèle à atteindre les hauteurs, a exploré les régions supé-rieures au ciel même et s’est arrêtée sur la face extrême dumonde » (54,3), mais ne se départit pas d’une manière defétichisme. Un véritable syncrétisme religieux avait vu

fusionner, il est vrai, les grands dieux africains avec lesdieux gréco-romains ; toutefois, une spécificité africainesubsistait. On distinguait par exemple deux Mercures 6, l’ungréco-romain, l’autre plus typiquement africain, avec lescorpion et le coq, qui protégeait la terre et les huileries.Auquel vont les préférences d’Apulée ? La réponse apportéepar l’épisode de la statuette du dieu Mercure manque declarté. La magie, qui s’enrichissait des spéculations égyp-tiennes contemporaines, interférait, en effet, assez intime-ment avec la religion. Or en Egypte germait l’hermétisme.Quelles influences exerçaient ces spéculations sur Apulée ?Sur cet aspect, le plaidoyer d’Apulée ouvre largement laporte aux supputations, cependant que contradictions, confu-sions, affirmations gratuites se muent en certitudes inébran-lables par le seul pouvoir des mots.

Puisqu’il est aussi des philosophes qui se préoccupentdes causes élémentaires, que Platon lui-même s’est livré àdes recherches sur l’épilepsie, rien de plus légitime pourApulée que de se pencher sur le cas d’une femme atteinte decette maladie et de se livrer à un exposé scientifique sur lescauses et les effets. Curieux de science médicale, oui (40,1),mais toujours en disciple de Platon. En réalité, si les accusa-teurs ont versé au dossier un tel exemple des activitésmagiques d’Apulée, ce n’est pas forcément qu’ils n’avaientqu’une approche vulgaire, superstitieuse, de l’épilepsie,mais parce que l’opération a été accompagnée d’incanta-tions, chose qu’Apulée ne nie pas ( 48,1 et 6). La médecineavait-elle besoin de ce secours ? Le doute subsiste, en toutcas des précisions seraient bien nécessaires.

Si le De Magia accrédite l’idée que les compromissionsde la philosophie, de la religion et de la médecine avec lamagie ne manquaient pas de vraisemblance, surtout si l’oncherche des preuves dans la plaidoirie d’Apulée, sur le cha-pitre des realia, son discours apporte des renseignementsautrement clairs. On constate tout d’abord que la sociétéd’Oea comptait deux catégories d’habitants ; les uns, roma-nisés et cultivés 7, applaudissaient aux conférences d’Apuléeet appréciaient tellement sa parole qu’ils voulaient lui offrir

une statue. Une riche aristocratie régnait sur de grandes propriétés. Pudentilla en fait partie ; elle peut donner 40esclaves à ses fils sans que sa domesticité s’en ressente. Elldispose d’une fortune de 40000 sesterces et possède de mutiples domaines. Les autres constituaient une sorte de résistance passive, continuaient à parler punique (comme Pudens)libyque ou phénicien. Ce sont là des éléments solides qu

émergent du texte ; s’ils n’éclairent en rien l’accusation, ilcontribuent à l’intégrer dans un contexte vivant qui luconfère relief et crédibilité.

Les « non-dits »D’un discours remanié avec tant de talent, il reste, e

effet, l’impression que l’accusation est en grande partidéviée, voire occultée. L’exemple, entre autres, des nocturnsacra (57-60) en donne une bonne illustration : à son retoud’Alexandrie, Junius Crassus constate que son locatairAppius Quintianus, ami d’Apulée, a déménagé et que le vestibule est jonché de plumes d’oiseaux, que les murs sonnoircis de fumée ; un esclave interrogé explique que ce sonles traces d’une cérémonie nocturne perpétrée par Apulée.un sacrifice aurait été célébré en secret, dans la maisomême, en dehors des formes religieuses et reconnuesApulée nie tout en bloc. D’abord s’il avait voulu se livrer des opérations magiques, n’aurait-il pas été plus simple drester chez lui ? L’étude récente de S.I. Johnston 8 révèlque le magicien, pour faire son sacrifice, choisissait un lie« propre », c’est-à-dire débarrassé de tout élément étrangeEn officiant dans un appartement d’où vient de déménageson ami, Apulée disposait d’un endroit répondant à cette exigence. Pourquoi aurait-il immolé des oiseaux ? La même S.Johnston rappelle que le coq, première créature à annoncele lever du soleil, était prioritairement sacrifié dans les cérémonies magiques. Mieux, après le sacrifice, le coq devaiêtre brûlé pour « plaire aux dieux » ; l’opération provoquaévidemment de la fumée; en ironisant sur les « calomnies de ses accusateurs, Apulée escamote bel et bien le grief et nconvainc pas. On aurait aimé que, de la même façon, il n’occulte pas le reproche de lécanomancie quand on lui demandraison de l’utilisation qu’il fait d’un miroir (13 sqq.).

Discret sur les pratiques usuelles de la magie, Apulél’est aussi sur son train de vie ; c’est pourtant lui qui suscitles accusations. Il est arrivé avec un esclave, il en a affranchtrois (17); impossible, selon lui, sauf si les deux opérationsont éloignées dans le temps, ce qu’elles sont vraisembla

blement. Il a pu affranchir trois esclaves après un mariagqui mettait une nombreuse domesticité à sa disposition. L

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N. FICK : APULÉE, APOLOGIE 

6. Sur les deux Mercures, TOUTAIN J.,   Les cultes païens dansl’Empire Romain, Paris, 1911 t.1, p. 299, 305sq. et GSELL St., Histoireancienne de l’Afrique du Nord , I, p. 330.

7. Sur cet aspect, voir N. FICK, Le milieu culturel africain à l’époqueantonine et le témoignage d’Apulée, Bulletin de l’Ass. GuillaumeBudé, 1986, n° 2.

8. Le sacrifice dans les papyrus magiques grecs, in La Magie danl’antiquité grecque tardive, études rassemblées par A. MOREAU J.-Cl. TURPIN, tome 2, Montpellier 2000, p. 19-36.

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fait indiquait bien, en réalité, son enrichissement. Mais est-on magicien parce que l’on séduit une riche veuve? Il étaitpeut-être commode pour ses ennemis d’invoquer un facteurirrationnel, en l’occurrence la magie, pour expliquer qu’unefemme d’un certain âge épouse un jeune homme sans for-tune et qui plus est, étranger. Il fallait malgré tout despreuves étayées, qui n’existaient sans doute pas. En revanche

certains comportements d’Apulée laissaient croire qu’ilrecourait à des incantations, dans les pouvoirs desquelleschacun, en Afrique, avait foi. C’est sans doute un aspect tropnégligé que l’apport de l’héritage africain dans le discours del’accusation. Apulée, natif de Madaure, avait fait des étudesde philosophie en Grèce, avait séjourné à Rome, avaitvoyagé en Méditerranée, mais sa patrie restait l’Afrique où ilétait né, où il avait été sacerdos prouinciae, où de nom-breuses statues lui étaient érigées, bref où il avait ses racines.Or on sait par Pline l’Ancien ( N.H . V,2, 14-16) que lescroyances et pratiques magiques y étaient banales, par G.C.Picard 9, que le culte des pierres, les incantations, la magiesympathique faisaient partie des pratiques ordinaires. Onreproche à Apulée ses cheveux longs. Il proteste, les ditemmêlés et hirsutes, mais dans les initiations aux cultes indi-gènes rapportées par le même C. G. Picard, on portait lescheveux longs et soignés. On avait aussi des exigenceshygiéniques, comme celle de se laver les dents. Nous dispo-sons de renseignements trop fragmentaires sur les usagesindigènes, mais il y a fort à parier que si Apulée met tant devéhémence à affirmer sa culture gréco-romaine, c’est vrai-semblablement que ses ennemis insistaient sur un héritageafricain que n’avaient étouffé les apports gréco-romains nichez les habitants d’Oea ni chez Apulée lui-même.

Ces non-dits autant que l’argumentation, sa forme et soncontenu font du De Magia une œuvre originale, qui soulèveplus de questions qu’elle n’en résout, qui se veut spontanéemais témoigne d’un travail minutieux, qui prétend répliquerà une accusation ridicule, mais consacre à y répondre unecentaine de chapitres très étudiés, qui entend éliminer lessoupçons de magie, mais les alimente, qui exalte la culturegréco-romaine, mais suppose un contexte africain peut-êtreplus vivace qu’il n’y paraît. Bref, qu’Apulée ait joui d’unpouvoir de magicien, la chose reste à établir, mais qu’en bonsophiste, il ait su jouer de la magie des mots, ce n’est plus àprouver.

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Nicole FICK

 La Chanson de Roland 

Édition au programme :  La Chanson de Roland , éd. C.Segre, Genève, Droz, 2003.

Éditions bilingues recommandées :– pour la traduction :   La Chanson de Roland , éd . I.

Short, Paris, Le Livre de Poche (collection « Lettresgothiques », 1990 (cette édition adopte le même ordre pourles laisses 113 à 126 que l’édition de C. Segre).

– pour les notes sur le texte et l’introduction :  LaChanson de Roland , éd. J. Dufournet, Paris, GF-Flammarion(n°554), 1993.

– La Chanson de Roland , éd. de G. Moignet, Paris, Bordas,

1969.– La Chanson de Roland , éd. de P. Jonin, Paris, Gallimard(col. Folio), 1978.

On trouvera une bibliographie exhaustive, année parannée, dans le   Bulletin bibliographique de la Société  Rencesvals, qui fournit souvent de brèves analyses des livreset des articles.

I. Ouvrages généraux, études d’ensemble sur le Roland et la chanson de geste :

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BURGER (A.), Turold, poète de la fidélité. Essai d’ex- plication de la Chanson de Roland, Genève, Droz, 1977.

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ZUMTHOR (P.), « Étude typologique des planctus conte-nus dans la Chanson de Roland », La technique littéraire deschansons de geste, Belles Lettres, 1959, p. 219-235.

VI. Études sur les personnages :

BRAULT (G. J.), « Truvet li unt le num de Juliane : surle rôle de Bramimonde dans la Chanson de Roland  », Mélanges P. Le Gentil, 1973, p. 143-149.

BURGER (A.), « Le fief de Margarit »,   Mélanges E. Hœpffner , 1949, p. 163-172.

–, « Le rire de Roland », Cahiers de civilisation médié-vale, 3, 1960, p. 2-11.

COOK (R. F.), « La mort exemplaire de Gautier delHum », Mélanges J. Dufournet , 1993, t. 1, p. 375-380.

DUFOURNET (J .), « La fin énigmatique de deux sarra-sins dans la Chanson de Roland : Blancandrin et Margarit deSéville », Olifant , 11, 1986, p. 171-187.

–, « Notes sur les noms des Sarrasins dans la Chanson de Roland », Revue des langues romanes, 91, 1987, p. 91-105.

HARRISON (A. T.), « Aude and Bramimunde. Theirimportance in the Chanson de Roland », French Review, 54,1981, p. 672-679.

HOLLAND (M.), « Gautier et Margarit : deux épisodesde la Chanson de Roland », Cahiers de civilisation médié-vale, 3, 1960, p. 339-349.

LE GENTIL (P.), « A propos de la démesure de Roland »,

Cahiers de civilisation médiévale, 11, 1968, p. 203-209.LEJEUNE (R.), « La composition de Gautier de l’Humdans la Chanson de Roland  »,  La technique littéraire deschansons de geste, Belles Lettres, 1959, p. 237-270.

PAYEN (J.-Ch.), « Encore le rire de Roland », VIII Congreso de la Société Rencesvals, Pamplona, 1981, p. 387-391.

PICHERIT (J.-L.), « Le silence de Ganelon », Cahiers dcivilisation médiévale, 1978, p. 265-274.

THOMAS (J.), « La traîtrise de Ganelon »,  RomanicGandensia, 16, 1976, p. 91-117.

VII. Étude de scènes importantes :

BRAET (H.), « Le second rêve de Charlemagne dans lChanson de Roland », Romanica Gandensia, 12, 1969, p. 519.

BURGER (A.) « Remarques sur la composition de l’épsode de Baligant », Mélanges Delbouille, II, 1964, p. 59-69

–, « Les deux scènes du cor dans la Chanson d Roland  »,   La Technique littéraire des chansons de gestParis, Belles Lettres, 1959, p. 197-217.

DEMOULIN (A.), « Charlemagne, la légende de son péchet le choix de Ganelon pour l’ambassade », Marche roman25, 1976, p. 105-126 (CR dans Olifant , 5, 1978, p. 326-329

–, « Ganelon désigné pour l’ambassade », Etudes classiques, 45, 1977, p. 227-246 et 377-389.

GRISWARD (J.-H.), « Les morts de Roland », Mélange R. Louis, 1982, p. 417-428.

HACKETT (W. M.), « Le gant de Roland »,  Romania89, 1968, p. 253-256.

KÖHLER (E.), « Conseil des barons und “Jugement debarons”. Epische Fatalität und Feudalrecht im altfranzösschen Rolandslied », Heidelberg, Karl Winter, 1968 (brerésumé dans BBSR 5, p. 37-38).

LOUIS (R.), « La grande douleur pour la mort dRoland », Cahiers de civilisation médiévale, 3, 1960, p. 6267 (sur les toponymes des v. 1428-1429).

MÉNARD (Ph.), « Cruisiedes ad ses blanches mains, lebelles. Les gisants aux mains croisées dans l’iconographimédiévale », Mittelalterstudien. Erich Köhler zum GedenkenHeidelberg, K. Winter, 1984, p. 193-205.

MICKEL (E. J. Jr), « The Council Scene in the Oxfor Roland », Olifant , 19, 1994-95, p. 113-120.

VAN EMDEN (W. G.), « Another look at Charlemagnedreams in the Chanson de Roland  », French Studies, 281974, p. 31-61.

VINAVER (E.), « La mort de Roland », Cahiers de civlisation médiévale, 7, 1964, p. 133-143.

WHITEHEAD (F.), « Charlemagne’s second dream »Olifant , 3, 1976, p. 189-195.

VIII. Notes sur des points de détail :

BURGER (A.), « La tere certeine ( Roland  v. 856) » Mélanges R. Louis, 1982, p. 499-501 (identification avec lCerdagne).

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L’INFORMATION LITTÉRAIRE N°3 / 2003 – DOCUMENTATION BIBLIOGRAPHIQUE

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M.-F. FRAGONARD : AGRIPPA D’AUBIGNÉ, LES TRAGIQUES, VI & VII

L’édition de référence procurée par J.-R. Fanlo, suit ledernier manuscrit relu par Aubigné ; édition revue : Paris,Champion, 2003. Attention ! les ouvrages critiques se réfè-

rent encore au texte usuellement adopté jusqu’ici, celui del’édition de Garnier et Plattard (STFM) et de Weber(Pléiade).

Les notes de l’édition Fanlo, très abondantes, vous suffi-ront à travailler les références d’intertextualité, excepté pourla Bible (voir infra), et pour toute réflexion sur la génétiquedu texte. Vous ne pouvez pas vous dispenser de lire l’en-semble des Tragiques, dont la construction d’ensemble esttissée d’échos et d’effets de réponse, et se déroule comme unraisonnement dont VI et VII sont le dénouement. Si le chantVII est abondamment commenté, le chant VI ne l’est quasi-ment pas, excepté son prologue.

Instruments indispensables :– Répertoire bibliographique : G. SCHRENCK, Agrippa

d’Aubigné , Paris – Rome, Memini, coll. Bibliographie desécrivains français, 2001.

– Concordance des Tragiques (faite sur l’édition Garnier-Plattard) par Keith Cameron, University of Exeter, 1982.

– Biographie : AUBIGNÉ, Sa vie à ses enfans, éditioncritique par G. Schrenck, STFM, 1986.

– Contextualiser : Armand GARNIER,  Agrippad’Aubigné et le parti protestant, Contribution à l’histoire dela Réforme, Paris, Fischbacher, 1928.

– Réception : Gilbert SCHRENCK,   La réceptiond’Agrippa d’Aubigné (XVI e-XX e s.), Contribution à l’étudedu mythe personnel, Champion, 1995 (reprise et complé-ment d’articles antérieurement parus).

Bibliographie recommandée en priorité :Vous devez d’abord bien comprendre littéralement le

détail du texte, vous informer sur une vue d’ensemble

(Frank LESTRINGANT,   Agrippa d’Aubigné , coll. ÉtudeLittéraires, PUF, 1986). Puis réfléchir selon quelques grandaxes :

1 – Un poème héroïque, sa composition et ses enjeux dpublication, ou : quand le grand genre, sommet des arts poétiques, poursuivi sur quarante années d’écriture, peut servià des fins idéologiques et esthétiques multiples.

Jean-Raymond FANLO, Tracés, ruptures, la compositioinstable des Tragiques, Champion, 1995.

– Sur son titre programme, trois articles dans Tragedia sentimento del tragico nella letteratura francese deCinquecento, Studi di letteratura francese, XVII, FlorenceOlschki, 1990 : Jean CÉARD, « Tragique et tragédie cheAubigné », pp. 245-257 ; Giancarlo FASANO, « Sulla formazione del linguaggio “ tragico ” di Aubigné », pp. 225244 ; Daniela BOCCASSINI, «Agonia come poesia : tragicd’Aubigné », pp. 258-271.

– Le style élevé et le jeu des passions : en particulier lconstruction d’un énonciateur prophétique, des allocutairemorts et vivants, le jeu des temps, comme auxiliaires d’unrhétorique de la persuasion et de l’« émotion ». Le term« baroque » est actuellement à employer avec prudence et définir quand on veut l’utiliser. Le lexique d’Aubigné esencore peu étudié, excepté par M.-H. Prat, qui y trouve umélange d’archaïsmes et de nouveautés sémantiques.

Poétiques d’Agrippa d’Aubigné , colloque de Genèvemai 1996, Genève, Droz, 1999. Ce grand colloque, presquexclusivement consacré aux Tragiques, offre des perspectives variées sur l’énonciation, le rapport aux images, etc. Alire entièrement.

Ulrich LANGER,   Rhétorique et intersubjectivité : LeTragiques d’Agrippa d’Aubigné , Paris-Seattle-TübingenPFSCL, Biblio 17, 1983.

Marie-Helène PRAT, Les mots du corps. Un imaginairlexical dans Les Tragiques, Genève, Droz, 1995.

EWIG (E.), « Xanten dans la Chanson de Roland  », Mélanges R. Louis, 1982, p. 481-490.

FOULON (Ch.), « Saint Michel du Péril dans la Chansonde Roland », Mélanges R. Louis, p. 491-498.

GOUGENHEIM (G.), « Compagnon dans la Chanson de Roland », Mélanges P. Le Gentil, 1973, p. 325-328.

HULT (D.), « Ci falt la geste : scribal closure in the Oxford

 Roland », Modern Language Notes, 97, 1982, p. 890-905.

RONCAGLIA (A.), « Sarraguce, ki est en une montaigne », Studi Monteverdi, 1959, t. 2, p. 629-640.

VAN EMDEN (W. G.), « E cil de France le cleiment guarant : Roland, Vivien et le thème du guarant », Actes dVIe congrès international de la Société Rencesvals, Aix-eProvence, 1974, p. 31-61.

Dominique BOUTET

Agrippa d’Aubigné, Les Tragiques,VI (« Vengeances ») et VII (« Jugement »)

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Gisèle MATHIEU-CASTELLANI, « Les structuresrhétoriques des Tragiques », in   La Littérature de la  Renaissance. Mélanges offerts à Henri Weber , Genève,Slatkine, 1984, pp. 303-320.

Marie-Hélène PRAT, « Le discours de l’analogie dans lesTragiques et les problèmes du langage véridique », in  LesTragiques d’A. d’Aubigné , Champion, coll. Unichamp,

1990, pp. 35-51.Yves GIRAUD, « Les figures de répétition dans les deux

derniers livres des Tragiques », Saggi e Ricerche di lettera-tura francese, XVIII, 1979, pp. 281-304.

> Pour contextualiser : Traités de poétique et de rhéto-rique de la Renaissance, présentés par F. Goyet, Livre dePoche, 1990.

Henri WEBER,  La création poétique au XVI e siècle enFrance, Nizet, 1956.

Marcel RAYMOND, L’influence de Ronsard sur la poé-sie française, tome 2, Genève, Droz, 1965.

2 – Les fondements de la réflexion sont de nature religieuse,commandant l’évaluation de la morale privée et collective, lareprésentation du temps, le sens de l’Histoire et les espérancescompensatrices. Vous avez d’abord intérêt à vous familiariseravec la Bible (Psaumes, Job, Jonas, Évangile de Matthieu,Épitres de Paul, Apocalypse…), avec les dogmes du christia-nisme (jugement divin) et les points de controverse entre pro-testants et catholiques (rôle de la foi dans le salut,prédestination, valeur de la faiblesse et de la minorité, nature del’Eglise, rôle du Pape, puissance du Pape sur le pouvoir civil).

Marguerite SOULIÉ, L’inspiration biblique dans la poé-sie religieuse d’Agrippa d’Aubigné , Klincksieck, 1977.

Eliott FORSYTH, « Le rôle des psaumes dans  LesTragiques » (suivi d’un excellent index),  Albineana, VII,1996, pp. 33-60.

Marie-Madeleine FRAGONARD,  La pensée religieused’Agrippa d’Aubigné et son expression, Didier-Erudition,1986, réed. Champion, 2003.

Marie-Madeleine FRAGONARD, « Comme le jour de lanuit sort », Essai sur l’univers religieux d’Agrippa d’Aubigné,Mont de Marsan, Editions interUniversitaires, 1991.

Elliott FORSYTH, « D’Aubigné, Calvin, et le combledes péchés », in   Mélanges V.-L. Saulnier , Genève, Droz,1984, pp. 263-272 ; et du même E. Forsyth :  La tragédie française […] : le thème de la vengeance, Champion, 1994.

Daniel MENAGER, « Calvin et Aubigné, vocation pro-

phétique et vocation poétique »,   Renaissance et  Réformation, XXIII, 1987, pp. 15-28.

3 – Une conception du temps et de l’histoire : le tempss’achève, tout homme de bonne volonté peut savoir le vraipar la récapitulation du passé (justice de Dieu vue par leschâtiments qu’il exerce), donc anticiper par la foi sur le jour

du jugement dernier, dans un mode de connaissance qucumule érudition et allégories, raisonnement et extases :

André THIERRY,   Agrippa d’Aubigné auteur l’Histoire universelle, Thèse, Lille III, 1982 (nombreux passages sur les liens entre les deux textes).

  Le songe à la Renaissance, Colloque de RHR éd. paFrançoise Charpentier, publications de l’Université de Sain

Etienne, 1988, trois articles : Malcolm QUAINTON« Songe et création chez Agrippa d’Aubigné », pp. 221-229M.-M. FRAGONARD, « Vos jeunes gens auront des visionet vos vieillards des songes : les commentaires de Joël II28 », pp. 209-220 ; M. SOULIE, « Songes et vision dans LeTragiques », pp. 199-207.

André TOURNON, « Le cinquième sceau. Les tableaudes Fers et la perspective apocalyptique dans Les Tragiqued’Aubigné », in  Mélanges Saulnier , Genève, Droz, 1984pp. 273-283.

Marie-Madeleine FRAGONARD, « De la résurrection ede sa justification rationnelle », in L’imaginaire du changement , Cahiers du Laboratoire pluridisciplinaire de recherchsur l’imaginaire appliqué à la Littérature (LAPRIL), Pressede l’université de Bordeaux, 1984, pp. 79-100.

Gilbert SCHRENCK, « Agrippa d’Aubigné et l’Apocalypsdans Jugement des Tragiques », in La fin des temps, II, Eidolo(LAPRIL), Presses de l’université de Bordeaux, 2001.

> Pour contextualiser : Claude-Gilbert DUBOIS,  Lconception de l’histoire en France au XVI e siècle, Nizet, 1977et du même, L’imaginaire de la Renaissance, PUF, 1985.

4 – Dans l’action qui, entre fausses paix et petiteguerres, continue les guerres de religion et casse l’unanimitdu parti protestant dans ses relations avec le pouvoir monarchique :

 Dictionnaire et histoire des Guerres de religion, sous ldir. d’Arlette Jouanna, Robert Laffont, coll. Bouquins, 1998

Aubigné écrit à la même période son Histoire universellses traités politiques et des pamphlets, avec lesquels leTragiques entretiennent des liens ( Histoire universelle, éd. AThierry, Droz, 1980-2000 ; les traités, tome 2 de l’édition paRéaume et Caussade, 1878 ; le Traité des debvoirs mutueldes rois et des sujets est dans l’édition de la Pléiade).

Jean-Raymond FANLO, « Croisade et millénarisme danl’œuvre d’Agrippa d’Aubigné », in Formes du millénarismen Europe à l’aube des temps modernes, éd. J.-R. Fanlo et ATournon, Champion, 2001, pp. 397-408.

> Pour contextualiser : Denis CROUZET, Les Guerrierde Dieu, la violence au temps des troubles de religion (15251610), Paris, Champ Vallon, 1990.

Jacques PINEAUX, La Poésie des protestants de langu française (1559-1598), Paris, Klincksieck, 1971.

Diverses perspectives à reprendre dans les colloquecélébrant Henri IV et l’Edit de Nantes, et de façons diver

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J. ROHOU : RACINE, ATHALIE 

Outre l’édition au programme (Racine, Théâtre, éd.Collinet, Gallimard, « Folio », t. II), on consultera pour tra-vailler sur un passage précis, celles de G. Forestier ( Athalie,Gallimard, « Folio », 2001, ou, mieux encore, Racine,Œuvres complètes, t. I, Gallimard, « La Pléiade », 1999).Elles restituent les majuscules et la ponctuation originales,souvent significatives (cf. Folio p. 169-170 ou Pléiade p. LIX-LXVIII), offrent la meilleure annotation disponible, l’étudela plus complète sur la genèse de l’œuvre et – surtout dansFolio –, une intéressante analyse. Elles peuvent dispenser dela consultation des biographies (par A. Blanc, R. Picard, J.Rohou, A. Viala).

Pour la connaissance de ce genre d’œuvre, on consultera

Bénédicte Louvat,   La Poétique de la tragédie classique,SEDES, 1997 ou Jacques Scherer, La Dramaturgie classiqueen France, Nizet, 1950. Les ouvrages de C. Delmas et de J.Rohou sur la tragédie ne seraient utiles que pour un travailplus ample.

Ces œuvres sont assez différentes des tragédies anté-rieures de Racine ; les éditions citées ici retracent leurcontexte et signalent les ressemblances et différences lesplus intéressantes. Pour plus de précisions, on pourrait utili-ser J. Rohou,   Jean Racine : bilan critique, Nathan, 2e éd.1998 ; et, pour le contexte immédiat, Anne Piéjus,  LeThéâtre des demoiselles. Tragédie et musique à Saint-Cyr ,Société française de musicologie, 2000 (à défaut, son article

dans Littératures classiques, 21, 1994, p. 139-148).On trouvera une synthèse des connaissances et des inter-prétations dans J.-P. Battesti et J.-Ch. Chauvet, Tout Racine,Larousse, 1999 ; G. Conesa et F. Neveu, dir., Agrégation des Lettres, Colin 2003 (par J. Emelina) ; D. Moncond’huy,« Esther » et « Athalie », Atlande, 2004 ; J. Rohou,  Jean Racine, « Athalie », P.U.F. 2003. On s’appuiera aussi sur M.

Hawcroft, Word as Action. Racine, Rhetoric and Theatrica Action, Oxford, Clarendon Press, 1992 ; J. D. Hubert, Essad’exégèse racinienne, Nizet, 1985 ; J. Rohou,  RacineThéâtre complet , La Pochothèque, 1998 ;   L’Evolution dtragique racinien, SEDES, 1991 ; Avez-vous « lu » Racine  Mise au point polémique, L’Harmattan, 2000 ; E. MZimmermann, La Liberté et le destin dans le théâtre de Jea Racine, Slatkine, 1999 ; et sur les articles suivants : J. LBackès, « La vieille dame fragile et l’enfant trop frais » L’Imaginaire des âges de la vie, Univ. de Grenoble, 1996p. 135-147 ; E. Blanc, « D’Esther à Athalie », L’Informatiolittéraire, mars 1998, p. 20-25 ; D. Blocker, L’orient bibliquvu de la cour de France, Racine et l’Orient , I. Martin et R

Elbaz éd., Biblio17, 2003 ; B. Chédozeau, « Le tragiqud’ Athalie », R.H.L.F., 1967, p. 494-501 ; et « La dimensioreligieuse dans quelques tragédies de Racine », Œuvres ecritiques, XXIV-1, 1999, p. 159-180 ; M. Couvreu«  Athalie, une dramaturgie du clair-obscur »,  AthalieBruxelles, Le Cri, 1992 ; P. Gauthier, « Parole et dramatugie dans  Athalie », Présence de Racine, J.-P. Landry édCedic-Champion, 2000, p. 231-238 ; Ch. Mazouer, « Les tragédies bibliques sont-elles tragiques ? »,  Littératures classiques, 16, 1992, p. 125-140 ; J. Mesnard, « Biblical exegesiand dramatic creation : the case of  Athalie », Théâtre, opéraballet , 2, 1996, p. 13-20 ; J. Rohou, « Pour une étude humanement profitable d’ Athalie »,   L’Information littérair

2003 ; Ph. Sellier, « Les Tragédies de Racine et PorRoyal », Port-Royal et la littérature, t. II, Champion, 2000p. 217-231, avec un « Index des reprises bibliques », p. 281288 ; et « Tragédie et liturgie chez Racine. D’ Iphigénie Athalie », Il Tragico e il sacro, Ceccheti et Dalla Valle édFirenze, Olschki, 2001, p. 239-250 ; C. Venesoen, « Athaliou le demi échec de la théologie tragique », Racine. Myth

gentes, sur l’image d’Henri IV chez Aubigné (Soulié, Bailbé,Schrenck, Walzer, Mathieu-Castellani, Lazard, Lestringant : voirn°490-509, dans la bibliographie de G. Schrenck, op. cit.).

L’agrégation de 1991 (qui portait sur les chants II et IIIdes Tragiques) a été l’occasion de plusieurs travaux utilessur l’ensemble, même si passer du satirique à l’apocalyp-

tique peut demander des ajustements :« Les Tragiques » d’Aubigné , éd. F. Charpentier, Cahiers

Textuel, Univ. de Paris VII.  Les Tragiques d’Agrippa d’Aubigné , éd. par M.-M.

Fragonard et M. Lazard, Champion, coll. Unichamp. Agrippa d’Aubigné , Table Ronde de la Société d’Histoire de

la France, 2-2-1991, sous la dir. de Mireille Huchon et JacqueBailbé, Revue d’histoire littéraire de la France, 1992-4.

M.-M. FRAGONARD, F. LESTRINGANT, G. SCHRENCK  La justice des Princes, Mont de Marsan, ÉditionInterUniversitaires, 1991 ; on y trouvera en outre un plan dedifférents chants et des échos dans l’œuvre.

Vous trouverez une bibliographie quasi exhaustive sur lsite de la Société Française d’Etudes du XVI e siècl(SFDES) : http://www.cesr.univ-tours.fr/sfdes/ 

Marie-Madeleine FRAGONARD

Racine, Athalie

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I. Éditions des Dialogues

– Première édition intégrale: in Œuvres complètes de J.-J. Rousseau, Tome XI, Genève, 1782.

– Éd. Robert Osmont, in Œuvres Complètes de Rousseau,Gallimard, Pléiade, T. I, 1959 (présentation p.xlv-lxxii).

– Éd. Michel Foucault, Paris, Colin, 1962 (préface indis-pensable, rééditée séparément).

– Éd. Érik Leborgne, Flammarion, GF, 1999 (avec  Lelévite d’Ephraïm). *

II. Ouvrages généraux sur Rousseau

  Dictionnaire Jean-Jacques Rousseau, dir. par R. Troussoet F.S. Eigeldinger, Paris, Champion, 1996.

et réalités, Venesoen éd., Librairie d’Argences, 1976, p. 25-51 ; J.-Y. Vialleton, « Esther  et  Athalie, tragédies surréa-listes », Méthode, nov. 2003.

On pourra se dispenser de L. Benguigui,  Racine et lessources juives d’Esther et d’Athalie, et de J. Orcibal,  LaGenèse d’Esther et d’Athalie, qui n’ont pas convaincu lacommunauté savante. De Goldmann, on ne retiendra guère

que sa définition du tragique (citée dans Jean Racine : bilancritique, p. 40), et l’on se méfiera des interprétationsmythiques de Barthes.

La Concordance de B. Freeman (Cornell U. P., 1968),fort utile pour toute étude linguistique, stylistique ou théma-tique, recense tous les mots du théâtre de Racine, et donnepour chacun le texte de tous les vers où il apparaît. On lacomplétera par Charles Bernet, Le Vocabulaire des tragédiesde Racine, Slatkine, 1983 ; K. Cogard, sur la rhétorique del’exemple, Méthode, nov. 2003 ; P. Fontanier, Les Figures dudiscours (Flammarion ; nombreux exemples empruntés àRacine) ; T. Gheeraert, « Racine, prophète sublime »,  La Licorne, 50, 1999, p. 75-92 ; J. B. Ratermanis, Essai sur les formes verbales dans les tragédies de Racine, Nizet, 1972 ;G. Spillebout,   Le Vocabulaire biblique dans les tragédiessacrées de Racine, Droz, 1968 ; L. Spitzer, Etudes de style,Gallimard, 1970, p. 208-235 ; B. Woshinsky, Signs of Certainty. The Linguistic Imperative in French Classical Literature. Stanford Univ., Anma Libri, 1991, p. 85-102 (surEsther ). Les ouvrages de D. Moncond’huy et de G. Conesa etF. Neveu comporteront une partie linguistique et stylistique. La journée du 13 décembre 2003 à la Sorbonne (amphi Descartes)

comprendra trois communications sur la langue et le styld’Esther et d’ Athalie, qui seront publiées par C. Fromilhaguet A.-M. Garagnon (Styles, t. 3, Publ. de la Sorbonne).

Pour la mise en scène, voyez, outre Battesti, Georges LRoy, « Athalie » de Jean Racine, Le Seuil, 1952. Pour lechœurs et la musique, outre Piéjus et ses articles ( Littératureclassiques, supra ; La Licorne, 50, 1999, p. 203-218 ; Méthode

nov. 2003), voyez B. Louvat, Théâtre et musique, Champion2002, p. 549-561 (aussi dans  Jean Racine, 1699-1999, édG. Declercq, M. Rosellini, P.U.F., 2003, p. 113-126) ; et, pouEsther , des articles de B. Woshinsky dans Littératures classiques, 21 (1994), p. 149-161, de Hartwig et Warnecke et dGormley dans Caldicott et Conroy éd, Racine, the power anthe pleasure, Dublin, U. Press, 2001, p. 188-208 et p. 209228.

Sur des points précis, on consultera les articles de JCampbell sur l’exposition dans Athalie (Seventeenth CenturFrench Studies, 1990, p. 149-157), de M. Bauduin sur lthéomachie dans  Athalie ( Il tragico…, supra, p. 251-264de R. Garrette sur « la métrique des chœurs d’Esther  ed’ Athalie » ( La Licorne, 50, 1999, p. 133-169), de P. Voltsur l’espace (P. Ronzeaud éd.,   Racine, La Romaine, LTurque et la Juive, U. de Provence, 1986, p. 51-80) ; de VKapp sur « la bible et le sublime dans Esther » (G. Dotoléd. Il Seicento francese oggi, Nizet, 1994, p. 157-171), de DCeccheti sur « Theologia della salvezza e tragico sacro(Esther ), dans Il tragico…, p. 289-312.

Jean ROHOU

Rousseau, Dialogues. Rousseau juge Jean-Jacques

* Errata dans l’édition GF de 1999Cette édition n’est pas scientifiquement irréprochable, elle com-

porte encore plusieurs coquilles et erreurs :p.15 bas, citation, deuxième ligne : « me trouve enseveli, sans que,

de quelque façon… » (Conf ., t.II, Livre XII)

p.65, première phrase : « Quelles incroyables choses je viens d’apprendre ! » (le que rajouté par les éditeurs ne figure pas sur le manuscri

p.67 ligne 6 : « elles prennent par cela… »p.188 dernière ligne : « s’il lui eût été contraire. »p.195 ligne 16 : « le silence qui m’était imposé »

p.203 avant-dernière ligne : « qui ne partageât pas l’iniquipublique »

p.350 lignes 6-7 : corriger chartier (orthographe archaïque) echarretier

p.358 ligne 10 : « et l’effet qu’il s’était proposé »p.412 ligne 5 : « plus me confier à aucun homme qui ne me trahî

 je résolus »p.414 ligne 11 : « et qu’il m’était impossible »

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À lire en priorité : la préface de M. Foucault et l’articlde J.-M. Goulemot, qui ont inauguré la lecture moderne de Dialogues comme texte et non plus comme symptôme. Lecontributions de J. Starobinski sont indispensables. Learticles plus récents de L. Viglieno et de J. Berchtold mettenen lumière le fonctionnement imaginaire de l’œuvre. Ceude G. Allard en interrogent la portée politique.

Parmi les 18 articles du volume collectif  Rousseau jugde Jean-Jacques. Études sur les Dialogues, on retiendra particulièrement ceux de L. Mall, Ph. Knee et Y. Citton.

Sans porter exclusivement sur les  Dialogues, le volum12 des Études J.-J. Rousseau (2000-01) intitulé « Rousseaet l’exclusion » contient plusieurs articles pertinents, en paticulier celui de Y. Vargas.

IV- Les Dialogues et les autres textes de Rousseau

La relecture des textes suivants est conseillée pour resituer idéologiquement et biographiquement le débat entr« Rousseau » et le Français :

  Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalit parmi les hommes (GF ou Livre de poche)

 Lettre à d’Alembert sur les spectacles (GF ou Folio) et lréponse de d’Alembert mentionnée par le Français p.37( Lettre de d’Alembert à J.-J. Rousseau, texte consultable sule site de la BNF : gallica.bnf.fr )

Préface de la Nouvelle Héloïse ou Entretien sur leromans (Folio ou Livre de poche)

Confessions, Livres VII (début), IX à XII. Les notes dl’édition récente d’A. Grosrichard (GF, 2002, T.II) offrent dtrès riches perspectives pour comprendre les Dialogues.

 Rêveries du promeneur solitaire (GF ou Livre de poche Lettres philosophiques, 46 lettres de J.-J. Rousseau pré

sentées et commentées par J.-F. Perrin, Livre de poche2003.

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É. LEBORGNE : ROUSSEAU, DIALOGUES. ROUSSEAU JUGE JEAN-JACQUES

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L’INFORMATION LITTÉRAIRE N°3 / 2003 – DOCUMENTATION BIBLIOGRAPHIQUE

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V- Sur le « complot » contre Rousseau

VOLTAIRE Sentiment des citoyens   / ROUSSEAU :  Déclaration relative à M. le pasteur Vernes, éd. F.S.Eigeldinger, Champion, 1997.

HUME Exposé succinct de la contestation qui s’est éle-vée entre M. Hume et M. Rousseau, éd. J.-P. Jackson, préf.

de J. Goldzink, Ed. Alive, 1998.DIDEROT   Lettre apologétique de l’abbé de Raynal

[jugement de Diderot sur le vrai caractère de Grimm].MARIE (Dominique) « Correspondance et autobiogra-

phie. Genèse réelle et genèse imaginaire de l’idée du com-plot dans deux lettres de J.-J. Rousseau », Études J-.J. Rousseau, n°7, 1995, p. 205- 221.

La lecture du pamphlet ordurier de Voltaire (et il en acommis d’autres encore pires comme  La Guerre Civile deGenève) rappelle utilement que le complot contre J.-J. ne futpas qu’imaginaire. Le point de vue de Diderot sur Grimmcomplète également le portrait qui en est tracé implicitementdans les Dialogues.

VI. Sur la « folie » de Rousseau et le délire paranoïaque

BERGELT (Martin) « Je suis Rousseau ! Je suisRousseau ! » Psychopathie als Auflärungskritik ? Ein werk-biographischer Versuch », Germanisch-Romanische Monatsschrift , 1988 (3), p. 265-290.

BONIS (Monique de) « Une analyse logique du délire.Raison et déraisons : analyse des figures de raisonnements illo-giques dans  Histoire du précédent écrit de J.-J. Rousseau », Revue internationale de Psychopathologie, n°6, 1992, p. 181-211.

CANETTI (Elias)  Masse et puissance, trad. R. Rovini,Gallimard, 1966, rééd. TEL, p. 461-491.

DEMORIS (René) « La folie Jean-Jacques », in Foliesromanesques au siècle des Lumières, Desjonquères, 1998,p. 380-397.

FREUD (Sigmund) Le président Schreber. Remarques psy-chanalytiques sur un cas de paranoïa décrit sous forme auto-biographique, trad. P. Cotet et R. Lainé, PUF, Quadrige, 1995.

WACJMAN (Claude) Fous de Rousseau. Le ca  Rousseau dans l’histoire de la psychopathologie, PariL’Harmattan, 1992.

–,  Les jugements de la critique sur la « folie » de J.- Rousseau, Oxford, Voltaire Foundation, Studies oVoltaire…, n°337, 1996.

–, « À propos de la problématique du tiers dans le ca

Rousseau. Eléments pour une contribution à l’histoire de lconstruction du modèle de la paranoïa »,   Annales de Société Jean-Jacques Rousseau, n°42, 1999, p.429-444.

À lire avant tout : l’article de R. Démoris sur les fondements anthropologiques de cette prétendue « folie » de J.-Jet le texte (difficile) de Freud sur la structuration psychiqude la paranoïa (p.57-77). Les travaux de C. Wacjman montrent combien la nosologie a trop souvent dirigé la compréhension de l’homme Rousseau et occulté la lecture de soœuvre - en particulier des Dialogues.

VII. Autres dialogues

CÉLINE Entretiens avec le professeur Y (1955), GallimardFolio, 1999.

DIDEROT Contes, éd. B. Didier, Livre de poche, 1998ROELENS (Maurice) « Le dialogue philosophique

genre impossible », CAIEF , mai 1972, p.43-58.L’article de M. Roelens est essentiel pour resituer les débat

idéologiques autour du genre du dialogue à partir de l’époquclassique. On pourra mesurer l’écart entre les  Dialogues dRousseau et les contes en forme de dialogues de Diderot, écritdans les mêmes années 1770. L’auto-interview sarcastique dCéline, enquête moderne sur un écrivain célèbre, trouve bieson origine littéraire dans Rousseau juge de J.-J.

Une bibliographie plus complète et régulièrement actualisée sur les textes autobiographiques de Rousseau ainsi qusur la réception de son œuvre est disponible sur le site crépar Tanguy L’Aminot, directeur des Études J.-J. Rousseaurousseaustudies.free.fr 

Érik LEBORGNE

Balzac, Illusions perdues

  Illusions perdues (et non pas   Les Illusions perdues,comme on écrit trop souvent) constitue, selon un mot bienconnu de Balzac, « l’œuvre capitale dans l’œuvre » (Lettre àMme Hanska du 2 mars 1843). On ne peut donc que seréjouir de sa mise au programme de l’agrégation, d’autant

plus que cette prédilection balzacienne ne fut pas forcémenpartagée par la critique. Il n’est pas inutile de rappeler quc’est pour une partie d’Eugénie Grandet que le romancier mérité de figurer pour la première fois au programme dconcours de l’agrégation de l’enseignement secondaire de

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 jeunes filles de 1897, et pour Le Cousin Pons qu’il a appar-tenu pour la première fois à celui de l’agrégation des lettresde 1910. Il faut attendre 1922 pour y trouver les deux pre-mières parties d’ Illusions perdues, et 1954 pour y trouver letexte en son entier.

Comme l’annonce le titre de La Comédie humaine, l’uni-vers balzacien est un monde, dans lequel il y a lieu tout

d’abord de se plonger. Plus que tout autre sans doute, le cor-pus balzacien constitue en soi l’élément premier de toutebibliographie. Pour bien comprendre   Illusions perdues, ilfaut s’abandonner au plaisir de lire ou de relire quelquesautres romans balzaciens, au premier rang desquels, bien sûr,Splendeurs et misères des courtisanes et Le Père Goriot.

I. Éditions

Balzac, Illusions perdues, Introduction, notes, chronologie etbibliographie par Philippe BERTHIER, GF-Flammarion, 1990.

C’est l’édition de référence pour le concours. Elle est éta-blie, comme il est devenu d’usage, en tenant compte des ins-tructions fournies par Balzac dans les ultimes correctionsportées sur son exemplaire personnel de l’édition Furne de La Comédie humaine (dit le « Furne corrigé »). Elle fournitune substantielle introduction, de précieuses notes, une inté-ressante quoique brève « anthologie critique ». L’histoire dutexte est rapide, et seules quelques variantes sont fournies ennotes.

C’est dire qu’on ne peut se dispenser de consulter sur despoints précis l’édition du roman fournie par Roland CHOLLETdans la Bibliothèque de la Pléiade, au tome V de La Comédiehumaine (Gallimard, 1977). On sait que Balzac passait deson temps, non sans raison, pour un correcteur enragé. Ilimporte donc à l’intelligence du texte de savoir que les pagesqu’on lit ont une histoire sous-jacente. On retiendra du tra-vail de Roland Chollet, outre le précieux relevé de variantes,l’ample et sur bien des points décisive introduction, l’his-toire du texte très précise, et l’impeccable documentation.Cette édition fait à elle seule le bilan des connaissances surle roman à l’époque où elle est parue. Dans la bibliographiequi l’accompagne, on relèvera une intéressante liste de« Comptes rendus de l’époque ».

Parmi les autres éditions disponibles d’ Illusions perdues ,on retiendra, pour l’introduction de Gaëtan PICON et l’utilenotice de Patrick BERTHIER, l’édition « Folio » (1961/1974) ;

et pour son introduction complétée par d’importants et sug-gestifs « Commentaires », celle qu’a donnée au « Livre depoche » Maurice MÉNARD (1983). On se reportera aussiavec profit aux préfaces d’éditions que l’on ne trouve plusdans le commerce, sinon d’occasion : celle d’Antoine ADAMdans la collection des Classiques Garnier (1956), et celle dePierre CITRON pour l’édition Garnier-Flammarion de 1966.

II. Approche de Balzac

1. BiographiesRoger PIERROT,  Honoré de Balzac, Fayard, 1994. (L

meilleure et la plus sûre des biographies de Balzac.)Pierre CITRON,  Dans Balzac, Seuil, 1986. (Une sédui

sante remise de Balzac au centre de sa création.)

Maurice BARDÈCHE,  Balzac, coll. « Biographie »Julliard, 1980. (Un intéressant essai d’ « histoire intellectuelle » de Balzac.)

2. Études généralesMax ANDRÉOLI, Le Système balzacien. Essai descrip

tion synchronique, Aux amateurs de livres, 1984, 2 vol.Pierre BARBÉRIS, Balzac et le mal du siècle, Gallimard

coll. « Bibliothèque des idées », 1970 (2 vol.).–, Mythes balzaciens, Armand Colin, 1972. Voir en par

ticulier 1re partie, chap. 2, section 3, les pages sur le Cénacle–, Le Monde de Balzac, Arthaud, 1973.Maurice BARDÈCHE,   Balzac romancier. La formatio

de l’art du roman chez Balzac jusqu’à la publication d« Père Goriot » [1940], Slatkine Reprints, 1967.

–, Une lecture de Balzac, Les Sept Couleurs, 1964. Voi2e partie, chapitre 2.

Anne-Marie BARON,   Balzac ou l’auguste mensongNathan, coll. « Le Texte à l’œuvre », 1998.

Éric BORDAS,   Balzac, discours et détours. Pour unstylistique de l’énonciation romanesque, Presses universitaires du Mirail, coll. « Champs du signe », 1997.

Roland CHOLLET,  Balzac journaliste. Le tournant d1830, Klincksieck, 1983.

Jean-Hervé DONNARD, Balzac. Les Réalités économiqueet sociales dans « La Comédie humaine », Armand Colin, 1961

Nicole FELKAY,   Balzac et ses éditeurs. 1822-183Essai sur la librairie romantique, Promodis, 1987.

Lucienne FRAPPIER-MAZUR,   L’Expression métaphrique dans « La Comédie humaine », Klincksieck, 1976.

Jeannine GUICHARDET,   Balzac « Archéologue Paris », SEDES, 1986.

Pierre LAUBRIET,  L’Intelligence de l’art chez Balza[1961], Slatkine reprints, 1980.

Georg LUKACS,   Balzac et le réalisme françaFrançois Maspero, 1973. Les pages 48 à 68 reprennent unétude datée de 1935 sur Illusions perdues.

Maurice MÉNARD,   Balzac et le comique dans « L

Comédie humaine », PUF, 1983.Arlette MICHEL,  Le Mariage et l’amour dans l’œuvrromanesque d’Honoré de Balzac, Champion, 1976, 4 vol.

–,  Le Mariage chez Honoré de Balzac. Amour et fémnisme, Les Belles Lettres, 1978.

–, Le Réel et la beauté dans le roman balzacien, HonorChampion, 2001.

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M. LICHTLÉ : BALZAC, ILLUSIONS PERDUES

5/14/2018 Bibliographie pour l'agr gation 2004 - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/bibliographie-pour-lagregation-2004 36/38

Nicole MOZET,   La Ville de province dans l’œuvre de  Balzac. L’Espace romanesque : fantasmes et idéologie,SEDES, 1982. Voir en particulier la section 5 du chapitre 6.

Per NYKROG, La Pensée de Balzac dans « La Comédiehumaine », Munksgaard, Copenhague, 1965. Voir en parti-culier les pages 296 à 307.

Marthe ROBERT, Roman des origines et origines du roman

[1972], Gallimard, coll. « Tel », 1976. Voir p. 249 et suivantes.Florence TERRASSE-RIOU,   Balzac : le roman de la

communication. Conversations, lettres, silences dans « LaComédie humaine », SEDES, 2000.

Stéphane VACHON, Les Travaux et les jours d’Honoré de Balzac. Chronologiede la création balzacienne, Pressesuniversitaires de Vincennes, Presses du CNRS, Les Pressesde l’Université de Montréal, 1992.

André WURMSER, La Comédie inhumaine, Gallimard,coll. « Bibliothèque des idées » [1964], éd. définitive 1970.Un ouvrage de polémiste, à utiliser avec précautions, maisdont la lecture peut stimuler.

III. Études sur Illusions perdues

1. Jugements d’écrivainsALAIN, Avec Balzac [1935], Bibliothèque de la Pléiade,

1968. Voir les chapitres « Lucien » et «Au jugement dernier ».MAURIAC, Mémoires intérieurs, Flammarion, 1959. Voir

en particulier le chapitre X.PROUST, Contre Sainte-Beuve, Bibliothèque de la

Pléiade, 1971.

2. OuvragesJosé-Luis DIAZ, « Illusions perdues » d’Honoré de

 Balzac, Gallimard, coll. « Foliothèque », 2001. Une excel-lente et très suggestive vision d’ensemble du roman, dont lesdiverses formes de richesse sont mises en perspective avecfinesse et sûreté.

 Balzac : « Illusions perdues », « l’œuvre capitale dansl’œuvre », Études réunies par Françoise Van Rossum-Guyon,CRIN , n° 18, Groningen, 1988. Recueil d’un intérêt forcé-ment inégal pour l’agrégatif.

3. GenèseSuzanne-Jean BÉRARD,   La Genèse d’un roman de

 Balzac : « Illusions perdues », Armand Colin, 1961, 2 vol.

André LACAUX, « Le premier état d’Un grand hommede province à Paris », L’Année balzacienne, 1969, p. 187-210.Jean POMMIER,   L’Invention de l’écriture dans « La

Torpille » d’H. de Balzac, Droz et Minard, 1957.Stéphane VACHON, « Chronologie de la rédaction et de

la publication d’ Illusions perdues », CRIN , 18, 1988, p. 1-11.

4. Intertextualité. SourcesPierre CITRON, « Situations balzaciennes avan

Balzac », L’Année balzacienne, 1960, p. 154 et suiv.–, « Aux sources d’Une fille d’Eve »,   L’Année balz

cienne, 1965 , p. 201-215.–, « Balzac lecteur du   Don Juan de Byron »,  L’Anné

balzacienne, 1967, p. 343 (note).

–, « Coralie et Faublas », L’Année balzacienne, 1968p. 411-414.

Roger CLARK, « Autour d’ Illusions perdues : L’Alcaddans l’embarras », L’Année balzacienne, 1977, p. 281-283

Wayne CONNER, « Sur quelques personnagesd’Un granhomme de province à Paris »,  L’Année balzacienne, 1961p. 185-189.

Jean-Hervé DONNARD, « Deux aspects inconnus dsaint-simonisme de Balzac »,   L’Année balzacienne, 1961p. 140-147.

Nicole FELKAY, « Un banquier des auteurs dramatiquesPorcher-Braulard », L’Année balzacienne, 1972, p. 201-220.

Rose FORTASSIER, « Le Cadavre et la chanson ou unversion lyonnaise de la veillée funèbre de Coralie », L’Annébalzacienne, 1966, p. 388-391.

Annemarie KLEINERT, « Du Journal des dames et demodes au » petit journal » d’ Illusions perdues »,  L’Annébalzacienne, 1995, p. 267-280.

Anne-Marie MEININGER, « Eugène Surville, » modèlreparaissant de La Comédie humaine », L’Année balzacienne1963, p. 195-250.

–, « Théâtre et petits faits vrais », L’Année balzacienne1968, p. 373 et suiv.

–, «  Illusions perdues et faits retrouvés »,  L’Année ba zacienne, 1979, p. 47-75.

Marcel RUFF et Max MILNER, « La Veillée funèbre dCoralie, ou d’Aloysius Block à Balzac »,   L’Année balzcienne, 1962, p. 277-281.

Elisabeth TEICHMANN, « La source d’un épisodd’Illusions perdues : Aloysius Block et la veillée funèbre dCoralie », Modern Philology, février 1962, p. 225-226.

Bruce TOLLEY, « The Cénacle of Balzac’s  Illusion perdues », French Studies, octobre 1961, p. 324-337.

–, « Balzac et les saint-simoniens », L’Année balzacienne1966, p. 59 et suiv.

–, « Balzac anecdotier », L’Année balzacienne , 1967, p. 46–, « Balzac et   Le Sylphe :   Le Grand d’Espagne et l

veillée funèbre de Coralie », L’Année balzacienne, 1976

p. 102 et suiv.5. Articles diversAnne-Marie BARON, « Artifices de mise en scène et art d

l’illusion chez Balzac », L’Année balzacienne, 1996, p. 23-35Patrick BERTHIER, « Nathan, Balzac, et   La Coméd

humaine », L’Année balzacienne, 1971, p. 163-185.

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L’INFORMATION LITTÉRAIRE N°3 / 2003 – DOCUMENTATION BIBLIOGRAPHIQUE

5/14/2018 Bibliographie pour l'agr gation 2004 - slidepdf.com

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J.-M. MAULPOIX : ŒUVRES DE PHILIPPE JACCOTTET

–, « Balzac du côté de Sodome », L’Année balzacienne,1979, p.148-177.

–, « Marcel et Charlus Herrera », CRIN, n°18, p. 94-103.Pierre CITRON, « Sur deux zones obscures de la psy-

chologie de Balzac », p. 3-27.José-Luis DIAZ, « Balzac et ses mythologies d’écrivain »,

dans Mythologies du romantisme, La Licorne [Poitiers], 18,

1990, p. 75-85.Marguerite DREVON et Jeannine GUICHARDET,

« Fameux sexorama », L’Année balzacienne, 1972, p. 257-274.

Jean GAULMIER, « Monde balzacien et monde réel :notes sur Illusions perdues », Balzac and the XIXth century.Studies presented to Herbert J. Hunt , Leicester, UniversityPress, 1972, p. 79-84.

Annie JOURDAN, « Le triomphe de Lucien de Rubempré :faux poète, vrai dandy », CRIN , n° 18, 1988, p. 62-77.

Mireille LABOURET, « Méphistotélès et l’androgyne.Les figures du pacte dans Illusions perdues », L’Année bal- zacienne, 1996, p. 211-230.

Arlette MICHEL, « A propos de poétique balzacienne :réalisme et illusions perdues », L’Année balzacienne, 1980,p. 77-98.

–, « Le statut du romancier chez Balzac », dans Le Statut de la littérature. Mélanges offerts à Paul Bénichou, Genève,Droz, 1982, p. 257-271.

Nicole MOZET, « Au commencement est l’imprime-rie », CRIN , n° 18, 1988, p. 23-33.

Jacques NEEFS, «   Illusions perdues : représentations dl’acte romanesque », dans Le Roman de Balzac. Études réuniepar R. Le Huenen et P. Perron, Montréal, 1980, p. 119-130.

Per NYKROG, «   Illusions perdues dans ses grandelignes : stratégies et tactiques romanesques », CRIN , n°181988, p. 34-46.

Geneviève PONCIN-BAR, « Le livre dans le livre dan

 Illusions perdues »,  Interférences, n° 11, janvier-juin 1980p. 73-94.

Anthony R. PUGH, « Unité et création dans  Illusion perdues », dans Le Roman de Balzac. Etudes réunies par RLe Huenen et Paul Perron, Montréal, 1980, p. 99-107.

Hava SUSSMANN, Personnage, parole et écriture dan  Illusions perdues »,  Les Lettres romanes, XXXIII, 1979p. 3-11.

–, « La datation du récit dans   Illusions perdues » L’Année balzacienne , 1985, p. 339-342 (note).

Françoise VAN ROSSUM-GUYON, « La marque dl’auteur : l’exemple balzacien d’ Illusions perdues », Degrésn°49-50, printemps-été 1987, p. 1-19.

–, « La recherche d’une poétique : Balzac et la  Revu parisienne », dans   Balzac, Œuvres complètes. « Moment » de « La Comédie humaine ». Etudes réunies paCl. Duchet et I. Tournier, Presses de l’Université dVincennes, 1993, p. 59-76.

–, « Ève et David : discours, actions, valeurs », CRINn° 18, 1988, p. 47-61.

Michel LICHTLÉ

Œuvres de Philippe Jaccottet

I. Ouvrages de Philippe Jaccottet

Les œuvres de Philippe Jaccottet au programme appar-tiennent à deux volumes publiés dans la collectionPoésie /Gallimard :

Le premier, Poésie 1946-1967 , est précédé d’une préfacede Jean Starobinski et réunit quatre recueils :  L’effraie etautres poésies (Gallimard, 1953),  L’ignorant  (Gallimard,1958),  Airs (Gallimard, 1967),  Leçons (Payot, 1969).Précisons que le recueil Airs est exclu du programme.

Le second volume, À la lumière d’hiver suivi de Pensées

sous les nuages, constitue également un ensemble complexedont ne doivent être retenus pour la préparation du concoursque Chants d’en bas (p. 35-65) et  À la lumière d’hiver (p.67-69). (Première édition : Gallimard, 1977) On observeraque Leçons, présent dans le premier volume, est repris dansle second. Pensées sous les nuages qui est un texte plus tar-dif (Gallimard, 1983) n’est pas inscrit au programme.

On lira avec intérêt les pages critiques de Jaccotteréunies notamment dans L’entretien des muses, La Semaisoet Une transaction secrète. Tous ces ouvrages sont publiéaux éditions Gallimard.

L’essentiel des références bibliographiques concernanaussi bien les publications de Philippe Jaccottet que les étudeet les articles relatifs à son œuvre, se trouve réuni dans uimportant volume préparé par Jean-Pierre VIDAL : Philipp Jaccottet (Pages retrouvées, inédits, entretiens, dossier critiquebibliographie) publié aux éditions Payot, à Lausanne, en 1989

II. Bibliographie critique

1. Études sur l’œuvrePierre BRUNEL, Philippe Jaccottet, cinq recueils ( L’Effraie

 L’Ignorant , Leçons, Chants d’en bas, À la lumière d’hiverÉditions du Temps, coll. « Lecture d’une œuvre », 2003.

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L’INFORMATION LITTÉRAIRE N°3 / 2003 – À TRAVERS LES LIVRES

Judith CHAVANNE, Philippe Jaccottet, une poétique del’ouverture, éd. Seli Arslan, 2003.

Marie-Claire DUMAS (sous la direction de), La poésiede Philippe Jaccottet , Champion, 1986.

Hervé FERRAGE, Philippe Jaccottet, le pari de l’inac-tuel, P.U.F., 2000.

Marie-Annick GERVAIS-ZANINGER, Philippe Jaccottet ,

éd. Atlande, coll. « Clefs concours Lettres », 2003.Jean-Pierre GIUSTO, Philippe Jaccottet ou le désir d’ins-

cription, Presses universitaires de Lille, 1994.Jean-Claude MATHIEU, Philippe Jaccottet, l’évidence

du simple et l’éclat de l’obscur , J. Corti, 2003.Michèle MONTE,   Mesures et passages ; une approche

énonciative de l’œuvre poétique de Philippe Jaccottet ,Champion, 2002.

Patrick NÉE et Jérôme THÉLOT (sous la direction de),Philippe Jaccottet , éd. Le Temps qu’il fait, Cahier n° 14,2001.

Jean ONIMUS, Philippe Jaccottet – Une poétique del’insaisissable, Ed. Champ Vallon, 1982.

Jean-Luc SEYLAZ, Philippe Jaccottet, une poésie et sesenjeux, Lausanne, Éd. de l’Aire, 1982.

Jean-Luc STEINMETZ, Philippe Jaccottet , éd. Seghers,coll. « Poètes d’aujourd’hui », 2003.

Renée VENTRESQUE (sous la direction de), Philippe Jaccottet : la mémoire et la faille, Presses de l’Université deMontpellier III, 2001.

Ouvrage collectif : Philippe Jaccottet, poète et traducteur , Université de Pau, Centre de recherches sur la Poésicontemporaine, cahier n°3, 1984.

2. Chapitres d’ouvrages critiquesJean-Michel MAULPOIX,   Le poète perplexe, J. Cort

2002 et Du Lyrisme, J. Corti, 2000.

Jean-Pierre RICHARD, Onze études sur la poésimoderne, Le Seuil, 1964, pp. 257-276.

Jean-Luc STEINMETZ, La poésie et ses raisons, J. Cort2002.

Jérôme THÉLOT, La poésie précaire, P.U.F, 1997.

3. Ouvrages de référence sur la poésieMarie-Claire BANCQUART, Poésie de langue fran

çaise, 1945-1960, P.U.F., 1995.Nicolas CASTIN, Sens et sensible en poésie moderne e

contemporaine, P.U.F., 1998.Michel COLLOT,   La poésie moderne et la structur

d’horizon, P.U.F., 1989.

Jean-Michel MAULPOIX

Note de la rédaction :  L’Information littéraire a publié dans sonuméro précédent (55/2 – avril-juin 2003), p. 50-52, un résumé de lthèse de Fabien Vasseur, Philippe Jaccottet : un poète et son doublTravail des formes et construction du sujet (Paris VIII, 2001).