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Bibliothèques de rechercheAuthor(s): Dominique HausfaterSource: Fontes Artis Musicae, Vol. 39, No. 1 (Januar-März 1992), pp. 24-28Published by: International Association of Music Libraries, Archives, and Documentation Centres(IAML)Stable URL: http://www.jstor.org/stable/23508011 .
Accessed: 10/06/2014 15:03
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Nyéki continued with a proposal of an international cooperation center fot the exchange
of staff, information and documents between libraries in different countries. (See Editorial for more details of this.)
In the following discussion the need for cooperation between libraries in West and
East Europe was widely accepted. It was also emphasized, though, that the problems of
Eastern Europe should not be overestimated; in some aspects they have a strong basis
with buildings, collections and trained people. This is not always the case in many
southern European countries, not to speak about the great majority of the countries
of the Third World. It was also mentioned, that the libraries in richer countries have suffered from heavy
budget cuts, too. The lack of money is the problem number one in all libraries. This
must not be a reason for saying no for cooperation and sending help, but one should not
be unrealistic either. One promising and realistic possibility could be the exchange of people and ideas in the frame of friendship town systems.
In the second session Mrs Susan T. Sommer asked us to think, what really is the
function of music in our public libraries? She mentioned four major functions, which
are informational, educational, cultural and recreational. "Understanding the overall
goals of the library can help you 'sell' the importance of music to an administration", as Susan pointed out. We decided to go on with this topic in Frankfurt.
In the second session we also had a presentation of EURIS [European Repertoire Information System, a cooperative project between the Dutch RIM and Norwegian
MusikkFunn) by Mrs Elin Opheim and Bert Schoones, who told us how the public libraries in Norway and the Netherlands work as links between music publishers and
the regional music society. This time the computers worked fine and we saw splendid
displays with interesting information.
A third, unofficial, session was held at the City Library of Prague. This very intensive
excursion was hosted by Mrs Blanka Cervinkovâ, the head of the Bedïich Smetana
Library. Once again we found that a personal visit to the local public library is always very educational and useful.
The officers of our branch also held some working sessions, in which the objectives for the meeting in Frankfurt were discussed and finalized. As mentioned above, we will
continue the discussion on different functions of music in a public library (short introductions and much time for discussion!).
There will be a presentation of public music libraries in Germany too. Other possible
topics are the problems with copyright laws, acquisition and disposal in a public music library and the cooperation project. Another topic mentioned in the preliminary discus
sions was the "new services of a public music library". The communication network
of our branch will also be under discussion.
Thank you Prague and see you all in Frankfurt!
Heikki Poroila
Secretary
Heikki Poroila
Secretary
Bibliothèques de recherche
Le congrès de cette année avait une signification particulière compte-tenu du lieu-même de la manifestation et des bouleversements politiques observés récemment en Europe de l'Est. La branche des bibliothèques de recherche avait donc programmé une double session intitulée "Changing horizons in Europe: new possibilities", au cours de laquelle
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se sont succédés neuf orateurs couvrant un large éventail de points de vue. Cette
rencontre a attiré un public nombreux puisque plus de 100 participants ont assisté
à l'ensemble de la réunion.
Hugh Cobbe, président de la branche, a ouvert la séance en précisant le contexte de
la session. Tout en se félicitant de la transformation du paysage européen, il a rappelé
que ces bouleversements engendrent cependant de sérieux problèmes économiques qui
affectent les bibliothèques musicales et qu'il importe de résoudre. Il a entre autre
évoqué la complète mutation du monde de l'édition en Europe de l'Est, qui voit parallè
lement au déclin des anciennes firmes officielles l'émergence d'une pléthore de petits éditeurs, remettant en cause d'une part le circuit d'acquisitions habituel des bibliothè
ques occidentales, d'autre part les anciennes méthodes de contrôle bibliographique, et
nécessitant donc la mise en place d'un réseau régulier d'assistance professionnelle et
technique. Paradoxalement, les pays de l'Ouest souffrent malheureusement et à des
degrés divers de récession et donc d'une baisse de subsides ne leur permettant pas
d'apporter l'aide qu'ils auraient souhaitée. Il suggère cependant des moyens d'action
selon quatre axes: acquisitions, conservation, catalogage (développement de systèmes
compatibles par exemple) et équipement (matériel mis au rebus). James W. Pruett a ensuite présenté la position de la Library of Congress. Cette
bibliothèque, comme la plupart des bibliothèques nationales, alimente ses collections d'abord par le biais des dépôts d'éditeurs, mais aussi par achat et échange. A cette
fin, elle a établi 6 bureaux décentralisés à travers le monde (bientôt 8), chargés de couvrir la production locale. Le Département Musique maintient des contacts étroits
avec ces bureaux et a récemment orienté sa politique documentaire dans une optique
plus "mondialiste", sans négliger pour autant les traditions musicales occidentales.
Le développement des collections au sein de ce département est grandement facilité
par l'"Exchange and Gift Division" de la bibliothèque qui centralise entre autre les
échanges nationaux et internationaux.
Pour James Pruett, la mise en place de programmes d'échange intensifs, avec l'Est
comme avec l'Ouest, est souvent la méthode la plus rapide et la moins onéreuse de
développer certaines collections. Elle est particulièrement efficace pour la diffusion des fonds propres de la bibliothèque, grâce aux microfilms dont l'échange peut être
négocié au cas par cas. C'est ainsi que le Département Musique peut entre autre
proposer des microfilms de sa prestigieuse collection de livrets (Schatz Collection) et
de partitions manuscrites et imprimées d'opéra. Le nouvel horizon qui se dessine
permet cependant d'envisager de nouveaux et multiples moyens de collaboration
qu'il conviendra de définir. Catherine Massip a alors exposé le point de vue de la France et plus particulièrement
de la Bibliothèque nationale sur cette question. Le système d'échange de cette institution
est loin d'être aussi ambitieux que celui de la Library of Congress et son avenir est de
plus incertain avec la future Bibliothèque de France (1995). En ce qui concerne la
musique, la situation est assez complexe puisque l'échange de livres se fait avec le
service des Echanges Internationaux, celui des périodiques directement avec les
éditeurs scientifiques (qui sont subventionnés à ce titre) et la musique imprimée avec le Département de la Musique. Malheureusement une grande partie de la production
musicale française présente un intérêt relatif pour les échanges (en particulier la
musique légère et les documents pédagogiques) et le poids de ce type de transaction n'est que de 80 à 200 unités bibliographiques par an. Ce chiffre, bien que très petit, a cependant permis à la longue l'acquisition d'un fonds très diversifié de musique, des pays de l'Est essentiellement.
Enfin, en réponse à la suggestion de James Pruett, Catherine Massip a opposé deux
arguments qui freinent, en France, les échanges avec l'étranger. Depuis peu s'y
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développe en effet la notion de rentabilité au sein des organismes culturels qui doivent
générer une partie de leurs ressources. La vente de microfilms en est une et l'échange dans ce domaine est pour le moment peu envisageable. En second lieu, la France a
une politique très protectionniste concernant son patrimoine, que le nouveau marché
européen de 1992 ne pourra complètement remettre en cause.
Joachim Jaenecke a ensuite décrit la situation des deux bibliothèques nationales
berlinoises depuis la réunification. Les collections de la Bibliothèque d'état prussienne furent dispersées et mises à l'abri pendant la seconde guerre mondiale. Après la guerre, les documents se trouvant en zone soviétique revinrent dans la vieille bibliothèque berlinoise sur Unter den Linden, devenue par la suite la Deutsche Staatsbibliothek, tandis que celles envoyées en Silésie furent déposées dans des bibliothèques et ar
chives polonaises et soviétiques. Par ailleurs, les fonds se trouvant en zone américaine
ou française furent rassemblés à Marburg et Tübingen en 1946, puis ramenés a Ber
lin Ouest en 1965 après la création de la Staatsbibliothek Preußischer Kulturbesitz,
qui s'établit dans de nouveaux locaux sur la Potsdamer Straße en 1978.
A la suite des bouleversements politiques de 1989 et 1990, les deux bibliothèques nationales dépendent désormais de la Stiftung Preußischer Kulturbesitz, fondée en
1957. Elles devraient fusionner administrativement mais garder les deux sites. Le
bâtiment sur la Potsdamer Straße sera une bibliothèque de recherche et de prêt con
servant tous les livres publiés après 1955, celui sur Unter den Linden une bibliothèque de recherche conservant les livres antérieurs et les collections particulières comme
les manuscrits et la musique. Le Département de la Musique et les collections musicales de la Potsdamer Straße
déménageront donc probablement sur Unter den Linden dès que les travaux de re
construction seront achevés (pas avant cinq ans). Le budget d'acquisition devrait
cependant être commun dès 1992 et de même que le système de catalogage en ligne dans la perspective du "Berlin Union Catalogue". La fusion des deux catalogues présent era cependant quelque difficulté. Il est enfin probable que l'ensemble constitué par les
deux bibliothèques sera rebaptisé (Staatsbibliothek Berlin, Vereinigte Staatsbiblio theken zu Berlin ou Deutsche Staatsbibliothek Berlin).
Wolfgang Ritschel a alors évoqué la situation en Allemagne de l'Est depuis la réunifi
cation, en rappelant qu'il était prématuré de dresser un constat après seulement un
an et demi. Il a annoncé que le groupe AIBM de la RDA avait été dissout en décembre
1990 et que la première réunion du groupe allemand unifié se tiendrait à Berlin en
septembre 1991.
Les archives consacrées à un compositeur sont, d'une manière générale, en bonne
condition, mais les autres bibliothèques musicales souffrent de problèmes divers, en
particulier en ce qui concerne l'espace et le mobilier, la technologie (photocopieurs, appareils de lecture), la restauration et le microfilmage, les collections.
Wolfgang Ritschel a illustré ses propos en s'appuyant sur l'exemple de son institution, la Sächsische Landesbibliothek de Dresde. La section Musique possède environ 140000 volumes (partitions et livres), les documents sonores (125000) étant conservés dans une section à part. Elle n'a maintenant plus le statut de bibliothèque centrale pour la
musique et l'art en Allemagne de l'Est et la bibliographie qui paraissait depuis 1975 est arrêtée. En revanche, le secrétariat du RISM y sera maintenu et constituera l'un des deux groupes de travail du RISM allemand.
L'aide spontanée apportée par l'Allemagne de l'Ouest depuis l'automne 1989 est multiforme: listes de doubles envoyées par les bibliothèques, offres de certains éditeurs, moyens publics et privés pour financer les nouvelles technologies... Malgré tout, les difficultés restent nombreuses. Les collections demeurent lacunaires, en particulier pour les ouvrages étrangers et anciens (pas d'antiquariat auparavant), et bien qu'il n'y ait plus de problème de devises, le réseau de libraires est à restructurer. Par ailleurs,
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l'incidence de la nouvelle situation sur le personnel et l'organisation du travail est
déterminante. La formation professionnelle est en effet très différente entre les deux
Allemagnes, car il n'existait pas à l'Est, jusqu'à maintenant, de formation propre aux
bibliothécaires musicaux. De nombreuses bibliothèques sont cependant, à l'heure actuelle, en pleine mutation.
Outre la fusion des deux bibliothèques nationales de Berlin déjà évoquée par Joachim Jaenecke, il est prévu de réunir en une seule institution les Deutsche Bücherei de Leip
zig, Deutsche Bibliothek de Frankfurt am Main et Musikarchiv de Berlin sous l'appella tion "Die Deutsche Bibliothek", maintenue sur les trois sites. Par ailleurs, la Musik
bibliothek der Stadt Leipzig, plus grande bibliothèque musicale publique de l'ancienne
Allemagne de l'Est (142,000 livres et partitions, 35.000 documents sonores et 1.300
manuscrits] bénéficiera de nouveaux locaux commune avec la Leipzig Städtische
Bibliothek. Enfin, la Wissenschaftliche Allgemeinbibliothek des Bezirks Schwerin a
repris son appellation d'origine, Die Mecklenburgische Landesbibliothek. La pénurie en devises étrangères des bibliothèques publiques les avait empêché de
maintenir à jour leurs collections et avait provoqué une dépendance croissante sur les
bibliothèques de recherche, mieux loties. De nombreuses bibliothèques musicales
d'Allemagne de l'Est vont maintenant être en mesure d'accroître leurs fonds (CD en
particulier) et d'améliorer le service public (augmentation des heures d'ouverture et
accès aux nouvelles technologies). Les principales bibliothèques de recherche seront
donc moins sollicitées et pourront consacrer de plus amples ressources par exemple au
microfilmage de sécurité des collections précieuses. Le constat général est donc positif dans l'ensemble et Wolfgang Ritschel se montre
optimiste pour l'avenir.
Julius Hulek a ensuite abordé la question des bibliothèques de recherche en Tchéco
slovaquie. Ce qui caractérise avant tout les bibliothèques tchèques est la distinction
très mince qui existe entre bibliothèques de recherche et bibliothèques publiques. Ainsi, le Département de la Musique de la Bibliothèque nationale, fondé après la
première guerre mondiale puis dirigé des années quarante à 1965 par Maria Svobodova
(qui a également forgé le groupe AIBM tchèque), est à la fois un département scientifique et le coordinateur des bibliothèque musicales publiques.
Cette situation paradoxale est due au fait que les bibliothèques tchèques se sont
considérablement enrichies entre les deux guerres et que de nombreuses bibliothèques
publiques possèdent des fonds intéressant la recherche. D'une façon générale, cepen
dant, les plus riches de ces bibliothèques de recherche se trouvent logiquement dans les
grandes villes de Moravie, Bohême et Slovaquie. La situation des fonds musicaux est encore plus complexe car il n'existe pas toujours
de section musicale propre au sein de ces bibliothèques, voire de départements de
musique indépendants. Il n'est donc pas rare de trouver de la musique dans des bi
bliothèques publiques de district alors que certaines bibliothèques de recherche centrales
n'en conservent pas. Ce panorama met en lumière la double mission traditionnellement
dévolue aux bibliothèques de recherche en Tchécoslovaquie, qui doivent concilier
vocation scientifique et diffusion et popularisation de l'art. Mireille Geering de la Zentralbibliothek de Zürich et Jaromir Paclt de la Ceskoslo
venskâ akademic vëd de Prague ont ensuite présenté un très intéressant projet de colla
boration sur une bibliothèque théâtrale ambulante. Il est prouvé en effet qu'au cours
du 19e siècle, l'ancien fonds de la bibliothèque de l'Opernhaus de Zürich fut utilisé successivement à Cologne, au Théâtre municipal de Leipzig, aux Landestheater alle
mand et tchèque de Prague, puis au Théâtre municipal de Breslau avant d'arriver en
1891 à l'Opernhaus de Zürich. Il serait donc souhaitable que collaborent au catalogage de ce fonds des professionnels des différents lieux cités. L'accès aux archives des théâtres concernés est en effet souvent nécessaire pour préciser l'origine et l'âge du
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matériel et, parfois, identifier compositeurs et librettistes (cas en particulier des
"Possen", genre théâtral très répandu au 19e siècle dans les pays de langue allemande).
Jaromir Paclt souligne l'intérêt sans précédent de ce fonds pour l'historiographie
musicale et théâtrale tchèque et pour la connaissance générale de la diffusion du
théâtre de langue allemande en Europe centrale au 19e siècle. Il propose donc la
constitution d'un institut international consacré à la recherche sur le théâtre bilingue
à Prague, en Bohême et en Moravie. Cet institut, basé à Prague, serait chargé de
coordonner les travaux entre les différents pays concernés.
Katerina Mayrovâ a terminé la séance en présentant rapidement la bibliothèque du
Musée de la musique tchèque de Prague. Ce musée, qui a été créé dans les armées
cinquante, comprend, outre la bibliothèque, une section d'archives et une collection
d'instruments de musique. La bibliothèque, destinée aux chercheurs, conserve environ
12 000 ouvrages, 250 titres de périodiques musicaux, 114 imprimés anciens, 3 500
livrets (la plupart des 18e et 19e siècles) et 60 000 disques. Ce fonds très diversifié s'est
progressivement constitué des collections confisquées à l'aristocratie et aux monastères
et est maintenant alimenté par dons, achats et dépôt légal. Il témoigne entre autre
de l'intense activité musicale qui régnait en Bohême au cours des 18e et 19e siècles. nnmininnp T-Täncfotpr Dominique Hausfater
Secrétaire
Subject Commissions & Working Groups
Archives Commission
The two sessions of the Commission on Archives at Prague emphasized a general theme of music in archival institutions in the ÊSFR. Most of the speakers and topics were coordinated by Dr. Julius Hülek. At the beginning of the Thursday session Thomas
Gerwin was given time for a brief announcement related to the newly established
International Digital Electro Acoustic Music Archive (IDEAMA). This organization is
a collaborative effort between Stanford University (CCRMA) and the Zentrum für
Kunst und Medientechnologie (ZKM) in Karlsruhe, Germany. The goal of the archive
is to establish an initial target collection of electroacoustic music and auxiliary ma
terials within three years. As a "paperless" archive, IDEAMA will store all materials
entirely in digital form.
Following this announcement an appropriate opening address to the first session was
delivered by Ivan Bittner of the State Archives (Archivni sprâva, Praha). He presented a review of inventories and directories that can be used to access materials related to
music throughout the éSFR. A new CD-ROM product that enables automated access
to a listing of inventories was displayed. Bittner went on to describe plans for future
automation of actual inventories. Jitrenka Peikovâ of the National Library (Narodni knihovna, Praha) then gave an interesting overview of the variety of documents related
to Mozart at her institution. Jana Fojtikovâ of the Museum of Czech Music (Narodni muzeum — Muzeum Seské hudby, Praha) began her presentation with a brief history of the museum's acquisition of music. She continued with a more detailed review of
materials acquired from monasteries and nobility during the period of communist
rule. She closed her remarks by commenting on the present problems of returning
many materials confiscated by the previous regime.
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