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Le gisement solaire (en kWh/m 2 par an) moins de 1 220 de 1 220 à 1 350 de 1 350 à 1 490 de 1 490 à 1 620 de 1 620 à 1 760 plus de 1 760

Bien implanter les capteurs…

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Page 1: Bien implanter les capteurs…

… et sélectionner le modèle en fonction de l’orientation

Bien implanter les capteurs…

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Un toit à 30o au plus du sud

Une pente de 30 à 60o

Capteurs plans ou à tubes Si les capteurs regardent à peu près vers le sud, la quantité

d’énergie solaire récupérée sera toujours suffisante durant l’été, quelle que soit la latitude, de Boni-facio à Dunkerque. L’important est plus de savoir quel rendement aura le système en intersaison et, surtout, en hiver pour minimiser les apports thermiques nécessai-res soit en électricité, via une résis-tance intégrée dans le ballon, soit en chauffage au fioul ou au gaz, via un serpentin d’eau chaude de circulation dans le ballon. Un seul panneau solaire suffit dans l’extrême sud de la France pour chauffer 200 l d’eau/jour, alors que trois s’imposent dans le Nord, et deux dans le reste du pays, leur orientation devant être le plus proche possible du plein sud et sans obstacles. Le pan de toiture doit ainsi avoir une vue dégagée des arbres hauts et des construc-tions alentour. En été, un toit à l’est ou à l’ouest récupérera assez d’énergie solaire, mais en hiver, il ne faut pas que l’orientation des capteurs dépasse 30° d’un côté ou de l’autre par rapport au sud afin de ne pas perdre plus de 5 à 10 % d’énergie.Les panneaux solaires doivent suivre l’inclinaison de la toiture.

Il est seulement possible de jouer sur quelques degrés en réglant leurs supports, sauf sur un toit-terrasse, où ils sont maintenus par un châssis métallique. Cha-que région a ses pentes de toit usuelles, liées aux matériaux de couverture traditionnels (tuiles, ardoises, etc.). L’idéal est 45° ; cependant, 30 à 60° sont accep-tables. Plus la pente est faible, plus le rendement des cap-teurs augmente en été, mais il demeure bas en hiver. à l’inverse, une pente plus forte évite la sur-chauffe en été et le rendement est bon l’hiver ; en revanche, les capteurs ne sont pas efficaces en intersaison. Il existe deux types principaux de capteurs. Les capteurs plans, les plus utilisés parce que d’un prix abordable, sont faciles à entre-tenir et ne réclament pas de pré-cautions particulières. Leur durée de vie est élevée (20 ans et plus), mais ils doivent impérativement être orientés plein sud. Ces pan-neaux comportent un serpentin, la plupart du temps rempli d’un

fluide caloporteur (eau + anti-gel), disposé sous une plaque en aluminium noire, elle-même placée sous un vitrage résistant et, si possible, non réfléchissant. La lame d’air enfermée entre ces deux surfaces chauffe le serpen-tin. Celui-ci est intégré dans un espace isolé par en dessous et

sur les côtés ou, mieux, soudé (en continu sur les appareils Viessmann pour ne pas défor-mer la plaque en aluminium) ou encore bloqué dans une section de tôle en aluminium pliée en ailettes (sur les modèles Schüco).L’autre type de capteur emploie des tubes sous vide contenant chacun un tuyau rempli de fluide caloporteur raccordé à un collecteur. Les tuyaux dis-posent d’ailettes qui captent le soleil. étant orientables, ils peuvent être fixés sur un pan de toit exposé sud-sud-ouest ou

Le gisement solaire(en kWh/m2 par an)

moins de 1 220

de 1 220 à 1 350

de 1 350 à 1 490

de 1 490 à 1 620

de 1 620 à 1 760

plus de 1 760

shutterstock

doc. viessmann

doc. viessmann

Il existe pour les toitures-terrasses des structures portantes, à orienter au mieux et à ancrer solidement.

Les capteurs à tubes sous vide ont un meilleur rendement. Ils n’exigent pas d’être orientés plein sud (un angle de 30° est possible) , sauf s’ils sont utilisés horizontalement, comme ci-dessous, en doublage de balcons.

Les capteurs plans sont orientés vers le sud et peuvent être posés sur le toit en saillie ou, comme ici, intégrés à la toiture.

sud-sud-est, voire placés verti-calement sur un mur pignon à peu près au sud ou le long d’un balcon. Ils fonctionnent, en effet, aussi bien verticalement qu’hori-zontalement. Ces modèles sont sensiblement plus chers que les versions planes (au moins 30 % en sus), plus difficiles à garder propres (donc efficaces), plus fragiles, et leur durée de vie ne dépasse pas 15 à 20 ans.