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Paroisse Saint-Pierre de
Montmartre
2 rue du Mont Cenis
75018 Paris
01 46 06 57 63
www.saintpierredemontmartre.net Dimanche 26 juin 2016
Année C / N° 651
13e dimanche
Paroisse Saint-Pierre
de Montmartre
2 rue du Mont Cenis 75018 Paris
01 46 06 57 63 [email protected]
www.saintpierredemontmartre.net
Dimanche
29 janvier 2017
Année A / N° 673
4e dimanche
du temps ordinaire
Bienheureux les disciples du Seigneur !
Père Patrice Sonnier, Curé, M. Id.
Nous découvrons aujourd’hui le discours sur la montagne : les Béatitudes. Jésus
entraîne ses disciples à l’écart de la foule sur les hauteurs du lac de Tibériade pour
les instruire. Souvent, lorsqu’il veut s’entretenir avec ses disciples sur des choses
importantes, il prend le soin d’aménager l’espace de son enseignement. Nous-
mêmes, aujourd’hui, nous avons pris le temps de nous mettre à l’écart pour écouter
le Seigneur nous parler. En nous rassemblant à l’église, nous sommes dans les
mêmes conditions que les disciples, nous avons pris un peu de distance par rapport
à notre monde agité et tourmenté.
Le Seigneur veut nous entretenir de choses d’une très haute importance pour notre
vie chrétienne, et pour l’entendre, nous avons besoin de prendre de la hauteur.
Cette ascension est intérieure et nous sommes entraînés par le Christ à pénétrer
dans ce sanctuaire au plus intime de nous-mêmes, pour y découvrir les richesses de
son enseignement. Mais de quelle instruction s’agit-il, de quoi le Seigneur veut-il
s’entretenir avec ses disciples, avec chacun d’entre nous ? Il s’agit du bonheur, et
par un discours qui a retenu l’attention de tant de personnes au cours des siècles, le
Seigneur nous en livre le secret.
Dans un profond désir de communion avec les Apôtres, au cœur de la prière de
l’Eglise, le Seigneur nous parle du bonheur et il nous le présente en sept points :
« Heureux êtes vous, les pauvres ; les doux ; les affligés ; les assoiffés de justice ; les
miséricordieux ; les cœurs purs ; les artisans de paix ! » (Mt 5, 1-9)
Quel étrange bonheur que celui que le Christ nous propose ! Nous pouvons être
perplexes face à de telles expressions, pourtant nous devinons que cela doit être
important puisque se sont les paroles du Seigneur. Découvrons ensemble, à la suite
du récit que nous livre saint Matthieu, les dispositions requises pour en vivre car,
évidemment, il ne s’agit pas d’un bonheur éphémère ; le Christ nous invite ici au
vrai bonheur, à celui qui nous entraîne vers une contemplation de Dieu , la
béatitude.
Il nous faut donner une définition du bonheur tel que nous le considérons, à la
mesure de notre vie quotidienne. Etymologiquement, le bonheur est un état de la
conscience pleinement satisfaite. Quand le bonheur est atteint rien ne manque, en
apparence, mais lorsque l’on pousse la réflexion on s’aperçoit que cet état n’est pas
aussi stable et sécurisant que l’on pourrait l’imaginer. Lorsque nous l’évoquons,
entre nous, nous faisons d’abord référence à notre bonheur personnel, à notre
félicité, à notre bien-être. Le bonheur est pour nous une valeur ajoutée : il s’agit de
vivre notre existence présente dans un climat détendu et serein. Mais à l’évidence,
cet état n’est pas constant, il dépend de bien des paramètres, tant matériels que
psychologiques et comme il est éphémère, nous sommes bien souvent occupés à le
rechercher sans cesse ou à le maintenir par des comportements appropriés.
Sur la montagne, le Christ ne parle pas de ce bonheur passager mais du Bonheur qui
émane d’une joie profonde, qui est le fruit d’un amour accueilli et partagé. Le
moyen pour l’atteindre, c’est notre engagement selon l’esprit évangélique suscité
par Jésus chez ses disciples. Le Christ invite ses disciples à le suivre dans le don de
lui-même ; il est en train de donner sa vie et il montre à ses disciples comment
épouser ce mouvement d’offrande totale. Tel est le programme de vie chrétienne
que nous avons à mettre en œuvre, personnellement et ensemble, dans nos familles,
La chronique « in cathedra » de Jacques GIMARD, paroissien parmi d’autres.
SUR LES PAS DE SAINTE GENEVIÈVE À l’invitation du diocèse de Paris, tous les élèves de 6e de la capitale étaient conviés, samedi 21 janvier, à un « Rassemblement » qui ne portait hélas pas d’autre nom ! Cinq collégiens de notre aumônerie représentaient notre paroisse Saint-Pierre de Montmartre au cours de ce pèlerinage voué au souvenir de sainte Geneviève, patronne de Paris.
Autour d’un chocolat chaud, en fin de journée, Édith, Élisa, John, Matthias et Pierre ont retenu quelques mots-clefs, riches d’anecdotes et de grâces, avec l’envie pressante de les partager avec vous. Comme un pêle-mêle de saintes émotions. MÉDITER — À l’Église Saint-Étienne du Mont, tous les enfants sont invités à s’asseoir à même les dalles de pierre. Un spectacle leur est servi, — The Voice o f God —, en clin d’œil à une célèbre émission-TV. Des petits sketches un rien déjantés mettent en concurrence quatre saintes incomparables qui poussent la chansonnette : Mère Térésa, Thérèse de l’Enfant Jésus, Geneviève, Jeanne d’Arc. Le public est appelé à voter. À l’unanimité, notre délégation montmartroise porte ses voix sur Jeanne d’Arc. Le scrutin est clos, sans ballotage ni heureuse élue. Conclusion vertueuse de l’huissier : « la joie ne consiste pas à recevoir les honneurs mais à louer le Seigneur ». Les enfants applaudissent… mais n’en pensent pas moins.
PRIER — En cortège silencieux, les jeunes approchent la châsse contenant les reliques de sainte Geneviève et déposent leurs intentions de prière dans une corbeille. Conciliabules entre filles : Édith et Élisa s’interrogent devant leur fiche. Pas si facile de trouver les mots pour remplir les cases « Pardon, Merci, S’il Te plaît ». L’émotion s’empare des cœurs. Les garçons, John, Matthias et Pierre, ont l’air moins hésitant. Simple apparence. Pudeur et recueillement ont vite raison de leur feinte assurance. CHEMINER — Un jeu de piste instructif, à l’appui d’un plan du quartier et de cartes illustrées, conduit les enfants à cheminer « sur les pas de sainte Geneviève ». Direction : cathédrale Notre-Dame. Le froid, la faim, la lassitude ne tardent pas à émousser le plaisir de découvrir le vieux Paris. L’heure du goûter vient rassasier les ventres creux. Aussitôt, un nouveau jeu s’improvise : comment reprendre la file d’attente pour obtenir un deuxième chocolat chaud ? Dans le square de Notre-Dame de Paris, le soleil couchant inonde la dentelle de pierres. Petit moment de grâce au milieu d’un joyeux chahut enfantin. Le soleil est au rendez-vous. L’esprit saint a pensé à tout. ÉCOUTER — Portée par un chœur sublime d’allégresse, la messe en la cathédrale est calibrée au « format junior ». Dans une homélie courte et ciselée, Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort insiste sur la force incroyable que libère la prière. Par sa piété, Sainte Geneviève a su apaiser les peurs, aviver le courage des siens, et « poser toutes choses au Seigneur ». Preuve que la prière est « la meilleure arme pour résister… ». Les enfants écoutent, sages et songeurs, réalisant peu à peu combien « la joie du Seigneur est notre rempart ». Tous communient au Corps du Christ. Joyeuse et souriante, notre assemblée. La relève chrétienne est en marche.
TÉMOIGNER — Surprise de la journée : un défi attendait nos cinq pèlerins montmartrois. N’est-ce pas trop confortable de rester blottis entre nous, dans la chaleur de la foi ? « Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création », demande Jésus à ses apôtres (Marc, 16, 15). Bien sûr que nos jeunes connaissent l’appel du Seigneur, mais sont-ils prêts à cette mission ? Exercice pratique dans le bus RATP qui nous mène vers le quartier latin : aborder un passager pour lui expliquer notre périple du jour, et lui remettre une image de Jésus. Honte, peur, timidité s’emparent tour-à-tour de nos jeunes messagers. Édith et Élisa se la jouent boudeuses. John, Matthias et Pierre se dérobent l’un après l’autre. Soudain, les yeux rieurs, sourire aux lèvres, Pierre se lance auprès d’une touriste qui acquiesce et lui sourit. À son tour, John et Matthias abordent un jeune couple. Même accueil bienveillant. Sur le chemin de Notre-Dame de Paris, par deux fois, Pierre et Matthias font halte devant un homme et une femme SDF, couchés sur le trottoir. Un regard, un sourire, quelques mots suffisent pour témoigner leur amour du Christ en offrant cette image toute simple. En fin d’après-midi, dans la brasserie face à Notre-Dame, les filles se ravisent. Elles aussi ont envie d’évangéliser. Édith et Élisa se tournent vers leur voisine, une touriste américaine plongée dans un livre. La dame écoute, comprend, accepte la petite image et sourit. Élisa est aux anges. Elle nous chuchote, fière et soulagée : « elle se sert de l’image comme un marque-page ! ». Ainsi opéra ce pèlerinage auprès de nos jeunes montmartrois : disciples ils sont partis, apôtres ils sont revenus. Au dos de l’image distribuée, une phrase interroge : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » (Marc, 8, 29). Les enfants ont la réponse. Et ils aiment la partager, sur les pas de sainte Geneviève.
LES TROIS PHRASES-CLEFS DU PÈLERINAGE :
« La joie du Seigneur est notre rempart. » (Livre de Néhémie, 8, 10)
« Là ou deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux. » (Matthieu, 18, 20)
« Le Seigneur est le rempart de ma vie : Devant qui tremblerais-je ? » (Ps, 27, 1)
GENEVIÈVE, BERGÈRE, HÉROÏNE, SAINTE.
En concurrence avec Jeanne (d’Arc), — à mille ans d’écart — Geneviève, enfant, gardait elle aussi les troupeaux. Inspirée par la grâce divine, elle mit à profit son expérience de la méditation, de la prière, de la vigilance, pour sauver Paris de deux catastrophes humanitaires. En 451, consternée par l’insouciance des habitants de l’île de la Cité, — le Paris de son époque — elle s’improvise « lanceuse d’alertes » face à une invasion de migrants fort peu sympathiques. Les hordes barbares du féroce Attila sévissent sur Orléans et menacent de mettre Lutèce à feu et à sang. Aussitôt, elle mobilise des femmes pieuses autour d’elle, réveille les consciences mâles endormies, constitue des groupes de prières implorant le Ciel. L’Esprit saint fait son œuvre, aidant une coalition hasardeuse de Romains, de Burgondes, de Wisigoths et de Francs à chasser les Huns de la Gaule. Autre péril, trente ans plus tard, lorsque les Francs assiègent Paris. La famine menace. Geneviève joue de ses bonnes relations commerciales, grâce à ses parents, riches propriétaires fonciers de Nanterre, pour acheminer onze bateaux chargés de blé, — « fluctuat nec mergitur ! » — qu’elle fit distribuer à la multitude affamée. Au-delà de ces périples, cette femme « paisible et de grande autorité » aurait accompli cinquante-deux miracles de son vivant, et trois au moment de rendre l’âme, en 512, à l’âge fort respectable de 90 ans. Vie peu ordinaire d’une sainte comblée. Ou vie comblée d’une sainte peu ordinaire.
LÉGENDES DES PHOTOS
13H30 — Accueil des jeune
pèlerins à l’église Saint-Étienne
du Mont : des chants pour
louanges ouvrent les cœurs.
15H15 — Conciliabules entre
filles : Édith et Élisa mûrissent
leurs intentions de prières :
« Pardon, Merci, S’il Te plaît »
15H45 — La splendide chaire
de l’Église Saint-Étienne du
Mont a beaucoup plu à nos
jeunes pèlerins.
16H30 — À l’heure du goûter,
le soleil couchant caresse les
dentelles de pierre de Notre-
Dame de Paris.
16H55 — Nos pèlerins
montmartrois à la cathédrale
Notre-Dame de Paris quelques
minutes avant la messe. Même
pas intimidés…
18H00 — Souvenir pieux de ce
pèlerinage : l’image-souvenir
bénie par Monseigneur Éric
Moulins-Beaufort
Le livret « Rassemblement des
6e » remis à nos jeune pèlerins :
indispensable pour chanter,
prier, louer le Seigneur.
Sainte Geneviève veille aussi sur
notre église Saint-Pierre de
Montmartre.
Sainte Geneviève, femme de
« grande autorité », convainc les
Parisiens de résister… par la
prière.
Horaires des messes
Accueil paroissial
Lundi : 19h00
Mardi : 8h45
Mercredi : 8h45 - 19h00
Jeudi : 8h45
Vendredi : 8h45 - 17h00
Messe dominicale anticipée, samedi à 18h00
Messe dominicale à 10h30
Accueil / confessions : Père Patrice Sonnier,
le mercredi de 17h à 19h30 à la sacristie.
Confessions (uniquement) : Père Enrique,
le mardi et le vendredi de 17h00 à 19h00 à la sacristie
Lectures du jour et Agenda Février 2017
Conférences de carême 2017 -
"Culture et évangélisation"
Comme chaque année, les six dimanches précédant Pâques,
à partir de 16h30, Notre-Dame de Paris accueille
les conférences de carême.
5 mars - "Culture et liberté" par Olivier Boulnois, philosophe et
professeur à l’École Pratique des Hautes Études.
12 mars - "Incarnation et culture", par Michael Edwards, poète et
membre de l’Académie française.
19 mars - "Parole et vérité", par Olivier Boulnois, philosophe et
professeur à l’EPHE.
26 mars - "L’image de l’invisible", par Olivier Boulnois,
philosophe et professeur à l’EPHE.
2 avril - "Un verbe de lumière : le cinéma", par le père Denis
Dupont-Fauville.
9 avril - "Dieu est-il humain ?", par Olivier Boulnois, philosophe
et professeur à l’EPHE.
Intentions de messe Dimanche 29 janvier : James Edouard Nicholson
N’oublions pas nos chers disparus. La prière de l’Eglise et notre prière
portent nos défunts au plus près du cœur miséricordieux du Père.
Dimanche 29 janvier 2017
1ère lecture : Lecture du livre du prophète Sophonie : 2,3 et 3,12-13. Un peuple humble et pauvre. Psaume : Ps 145,7-10 : Ceux que le Seigneur aime.
2ème lecture : Lecture de la 1ère lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens : 1,26-31. Ce que Dieu a choisi. Évangile :
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu : 5,1-12a. Les béatitudes. Mardi 31 : st Jean BOSCO, prêtre, fondateur des Salesiens (+1888 à Turin)
Jeudi 2 février : Présentation du Seigneur. La “Chandeleur ”est la fête du Christ “lumière pour éclairer les nations” (Lc 2,32) attestée à Jérusalem en 386, adoptée à Rome au VIIe siècle. Fête commune avec les Eglises orientales, qui l’appellent fête de la Rencontre ou Entrée de Notre Seigneur au Temple.
Journée mondiale de la vie consacrée.
02,23 // Lectio divina et Adoration du Saint Sacrement 19h-21h30 04 // Conseil pastoral 10h30 - 12h30 04 // Messe grégorienne 18h00 05 // Dimanche 5 février : 16h30 - CONCERT Ensemble Actéon 16h30 12 // Visite de l’église par Art Culture et Foi 15h 21 // Conseil économique 20h30 25 // Préparation baptême 10h30-12h 26 // Messe des familles 10h30 26 // Préparation au mariage session 2 9h-17h
Théologie morale et questions
anthropologiques // Institut
supérieur de sciences religieuses
Premier cours : Jeudi 23 février 2017 - 14h-16h
« La vérité vous rendra libres : conscience, vérité et liberté »
Théologie morale et questions anthropologiques - Semestre 2
Face à la notion de conscience trop souvent réduite au sens
moral ou à l’intelligence, trois penseurs ont successivement
contribué à lui redonner une place de choix : Newman (1801-
1890), Blondel (1861-1949) et Rielo (1923-2004).
Leur réflexion prend appui sur une anthropologie qui considère
tout l’homme, l’homme créé « à l’image et à la ressemblance de
Dieu », inhabité par la présence divine au plus profond de son
être. Leur approche de la vérité tient compte à la fois des
exigences de la raison et du libre engagement de l’homme tout
entier : cet être de progrès, inachevé et tendu vers l’action, cet
être « + » se réalise pleinement par un perpétuel dépassement de
soi en vue d’une union intime à la Vérité. C’est en vertu de la
fidélité à sa conscience que la personne humaine peut poser des
actes fondamentalement libres.
Pascale Vincette
Secrétaire de l'Association française des Amis de Newman :
Foi et raison chez Newman