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" !" $%&$’( )% *" )+*%&*&, -" $ )&./.&. *" &’&* 0 # Retour sur la première année du mandat d’Anne Hidalgo avec les élus du groupe UMP au Conseil de Paris et l’oeil de Ménégol

Bilan des 1 an

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Bilan des 1 an

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    Retour sur la premire anne du mandat dAnne Hidalgo avec les lus du

    groupe UMP au Conseil de Paris et loeil de Mngol

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    Il y a un an, Anne Hidalgo tait lue Maire de Paris, aprs une longue campagne de promesses trs

    ambitieuses : stabilit des impts, lutte contre la pollution, dontologie exemplaire, volution de la

    rglementation sur louverture des commerces le dimanche, Au terme de la premire des six

    annes du mandat dAnne Hidalgo, que reste-t-il de ces promesses ? Il suffit de reprendre quelques

    uns des grands engagements de la Maire pour se convaincre que lanne coule a t pauvre

    en ralisations concrtes:

    Sur les impts, en dpit de ses engagements, la Maire de Paris a relev le niveau des taxes,

    redevances, et autres tarifs des services publics municipaux, tandis que sur la gestion

    municipale, elle a finalement d admettre aprs les lections lexistence dun dcouvert de 400

    millions deuros, que nous avions pourtant dnonc durant la campagne.

    Sur louverture des commerces le dimanche, alors quelle se disait prte une volution, la

    Maire de Paris a finalement refus la moindre volution du primtre des zones touristiques,

    qui permettent aux magasins qui le souhaitent douvrir le dimanche.

    Sur la lutte contre la pollution, il aura fallu un an la Maire de Paris pour que la priorit

    absolue de sa campagne fasse lobjet dun plan daction concret qui reprend la lettre les

    demandes du groupe UMP, contre lesquelles la majorit socialiste a pourtant vot plusieurs

    reprises.

    Sur les travaux damnagement, le grand projet urbanistique dAnne Hidalgo, la Tour

    Triangle, a t rejet par le Conseil de Paris, qui a considr quil tait mal conu et inadapt

    aux enjeux de la capitale.

    Sur la dontologie, la nouvelle quipe avait promis lexemplarit, et pourtant, ds les premiers

    mois de son mandat, la presse a rvl lexistence dun vaste systme de recasage des amis et

    anciens lus.

    Finalement, le bilan de cette premire anne sapparente une longue liste de mensonges teint de

    beaucoup de cynisme. Et puisquil vaut mieux rire que pleurer, avec les lus du groupe UMP nous

    avons fait appel au dessinateur de presse Mngol pour quil porte sa vision et son crayon sur cet

    anniversaire.

    Bien sr, tout nest pas rejeter dans ce bilan. On peut par exemple se rjouir que la Maire de Paris

    ait chang davis sur la proposition du groupe UMP de crer une ZAPA (zone daction prioritaire pour la

    qualit de lair) afin de rduire la pollution atmosphrique, laquelle rduit de 6 mois lesprance de vie

    de chaque Parisien. Nous continuerons pour notre part incarner une opposition constructive,

    comme nous lavons fait avec notre contre-budget, notre proposition de dlibration visant la cration

    dune police municipale, ou encore notre demande de rfrendum sur louverture des commerces le

    dimanche : cest notre devoir vis--vis des Parisiens.

  • Anne Hidalgo avait promis de ne pas augmenter les impts.

    Et pourtant, elle a bien augment les taxes, les redevances et les tarifs des services publics

    municipaux, rsultat dune mauvaise gestion et dun trou dans le budget de 400 millions deuros :

    explosion des tarifs du stationnement payant de surface : + 67 % du 1er au 11me

    arrondissement, + 100 % du 12me au 20me arrondissement

    majoration de 20% des tarifs des fourrires (de 126 150 euros)

    doublement de la taxe de sjour (de 40 80 millions deuros)

    cration de nouvelles tranches tarifaires pour les services publics municipaux : cantines,

    conservatoires, activits priscolaires payantes, centres danimation,

    hausse de 20% des tarifs des courts de tennis municipaux

    cration dune nouvelle taxe sur les friches commerciales

    cration par le Gouvernement, la demande dAnne Hidalgo, dune nouvelle taxe dhabitation

    sur les rsidences secondaires

  • #Il aura fallu presque un an pour que la Maire de Paris prsente des mesures anti-

    pollution, paradoxalement qualifies lpoque de priorit absolue.

    Il y a effectivement urgence : en 2014, AirParif a comptabilis 93 jours o la qualit de lair

    ntait pas bonne, soit 1 jour sur 4. Il a t dmontr que les Parisiens perdent 6 mois

    desprance de vie en raison de leur exposition la pollution.

    Anne Hidalgo a fini par se rallier la seule mesure qui puisse rellement rduire la

    pollution de manire durable : la ZAPA (Zone dActions Prioritaires pour lAir), qui permet

    dinterdire progressivement la circulation des vhicules polluants sur un territoire donn. Il est

    dommage non seulement que la Maire de Paris ait vot contre cette proposition lorsque nous

    lavions prsente ds le Conseil de Paris de mai 2014, puis nouveau au mois de dcembre

    2014, mais aussi que le priphrique ou les bois de Paris naient pas t intgrs dans le

    primtre du nouveau dispositif.

  • En ltat du droit, et sans attendre la loi Macron, une simple signature de la Maire de Paris

    aurait permis dtendre la libert douverture des commerces le dimanche. Cette dernire

    a courageusement prfr temporiser en crant une mission dinformation et dvaluation, qui

    a conclu quil tait urgent de ne rien faire.

    Anne Hidalgo sest en outre oppose toutes les demandes qui ont t prsentes par

    lopposition, y compris les plus consensuelles comme louverture des Grands magasins

    ou du BHV. Il ne faut pas stonner, dans ces conditions, que le Gouvernement de Franois

    Hollande ait souhait crer, travers la loi Macron, un dispositif qui lui permette de contourner

    limmobilisme de la Maire de Paris grce aux zones touristiques internationales.

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    La Maire de Paris sest entte dans sa volont driger la Tour Triangle et ses 80000m2

    de bureaux porte de Versailles, alors mme que Paris compte dj prs de 800 000 m2 de

    bureaux vides et que lUNESCO a mis un avis ngatif sur laspect architectural de ldifice.

    Le 17 novembre 2014, la Maire de Paris a t dsavoue par sa propre majorit, le projet

    ayant t rejet par 83 voix contre 78. Nacceptant pas que le Conseil de Paris rejette ce projet

    quelle portait personnellement, Anne Hidalgo na rien trouv de mieux que de contester la

    lgalit du vote qui lui tait dfavorable, en attaquant en justice Nathalie Kosciusko-Morizet

    et les lus du groupe UMP.

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