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BILAN DES REALISATIONS
DU MINISTERE DE LA MODERNISATION
DES SECTEURS PUBLICS
AU TITRE DE L’ANNEE 2010
2
Sommaire
Titres Pages
• INTRODUCTION
AXE 1 : La valorisation des ressources humaines et le renforcement de
leurs Compétences :
I) L’amélioration du système juridique
1) La réforme du statut général de la fonction publique
2) La fusion des statuts
3) L’application des mesures exceptionnelles pour l’avancement
4) La révision des conditions d’avancement des fonctionnaires de l’Etat dans
le grade et le cadre
5) La mise à disposition
6) Décrets divers
II) L’amélioration de la situation de certaines catégories de fonctionnaires et
d’agents de l’Etat
III) L’accompagnement du volet Social
1) La participation aux instances délibératives
2) La représentation du ministère au sein des commissions techniques
3) Le suivi du dialogue social
IV) Le Renouvellement du Conseil Supérieur de la Fonction Publique
V) La réforme du système de gestion des Ressources Humaines
1) La réalisation et la mise en œuvre des référentiels des emplois et des
compétences des administrations publiques
2) La formation continue et le E-learning
3) La conception d’un nouveau système de rémunération
4) L’institutionnalisation de l’égalité entre les sexes
5) L’amélioration des méthodes de gestion des RH
AXE 2 : L’amélioration de la relation entre l’administration et les
usagers :
I) La simplification des procédures administratives
II) Le renforcement de l’éthique dans le service public
1) Le suivi de la mise en œuvre du programme gouvernemental pour la prévention
et la lutte contre la corruption
2) La mise en œuvre de la convention des nations unies pour la lutte contre la
corruption
III) Le renforcement de l’administration électronique
1) Le développement du centre d’appel et d’orientation administrative (0802003737)
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2) La refonte du portail des services publics www.service-public.ma
3) L’organisation de la 5ème édition du Forum Marocain de l’Administration
Electronique
4) La cartographie de l’utilisation des technologies de l’information et de la
communication dans les secteurs publics
IV) Le sondage d’opinion des usagers de l’administration relatif à la qualité des
services rendus
AXE 3 : Le renforcement de la politique de proximité et de la
déconcentration administrative :
AXE 4 : L’Appui et l’Accompagnement des chantiers de modernisation de
l’Administration Publique :
I) Le Programme d’appui à la réforme de l’Administration Publique
II) Le fonds de modernisation de l’administration publique
III) Le réseau des directeurs des ressources humaines
IV) L’Ecole Nationale d’Administration
1) La formation fondamentale
2) La formation continue
3) La coopération
V) La coopération internationale
1) La coopération multilatérale
2) La formation et l’expertise
3) La coopération bilatérale
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Introduction
La modernisation des secteurs publics constitue l’un des choix stratégiques du gouvernement en vue d’assurer la mise à niveau de l’administration pour en faire un instrument efficace au service du développement économique et social du pays.
Dans ce contexte, le gouvernement marocain a fait de la modernisation de l’administration publique la pierre angulaire de toute réforme économique et sociale et a adopté un programme opérationnel comportant un ensemble de chantiers et de projets intégrés visant la mise en place des fondements d’une administration moderne, efficace, responsable et proche des préoccupations des citoyens.
Le programme d’action adopté par le gouvernement dans ce cadre, montre
l’intérêt de l’ensemble des intervenants et la contribution réelle et effective des
Ministères et des Administrations publiques. Il vise à faire des secteurs publics, un outil
efficace au service du développement de notre pays. Ainsi, les chantiers conçus et lancés,
dans le cadre d’une vision globale et intégrée, tendant à améliorer la qualité et la
performance des services publics rendus, à renforcer les capacités et la responsabilité
des gestionnaires, à valoriser les ressources humaines, à introduire des méthodes et des
pratiques innovantes dans la gestion publique, à rationaliser les choix budgétaires, et à
optimiser les dépenses publiques.
Le Ministère de la Modernisation des Secteurs Publics, dans le cadre de ses
attributions, a entrepris des initiatives selon une approche stratégique, commandée par
la recherche de la qualité, la définition des responsabilités et la gestion par la
performance. Il s’agit d’adapter la gestion publique, et donc la décision publique, aux
problématiques nouvelles, inhérentes à un contexte socio économique en mutation
permanente.
Le présent rapport relate les efforts déployés par le Ministère de la
Modernisation des Secteurs Publics durant l’année 2010 ; ainsi que les objectifs de
Modernisation, tels que déclinés en actions réelles et réalisables dans le temps et dans
l’espace par le Ministère et qui représentent dans leur ensemble, les rôles essentiels
dévolus à l’administration dans la gestion de la complexité et constituent, les outils clés
d’une gestion publique axée sur la qualité, la responsabilité et la performance .
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AXE 1 : La valorisation des ressources humaines et le renforcement de leurs
Compétences :
Les ressources humaines constituent un levier essentiel pour la réussite des
programmes de modernisation dans lequel s’est inscrit notre pays. De là, la
préoccupation du ministère de la modernisation des secteurs publics se penche sur le
développement du système juridique régissant les fonctionnaires des administrations
publiques et des collectivités locales, sur l’amélioration de la situation des
fonctionnaires, ainsi que sur la réforme et l’adaptation du système de gestion des
ressources humaines. Le ministère vise à travers ces mesures à créer les conditions
adéquates pour garantir le passage d’une gestion traditionnelle des ressources
humaines à une gestion moderne axée sur la compétence, valorisant le mérite et la
performance tout en prenant en compte l’efficience et l’efficacité.
I- L’amélioration du système juridique :
Le développement du système juridique des fonctionnaires des administrations
publiques et des collectivités locales occupe une place importante dans les missions du
ministère. Dans ce cadre, plusieurs textes ont été promulgués, à savoir :
1) La réforme du statut général de la fonction publique :
Le statut général de la fonction publique a connu, depuis sa promulgation en
1958, jusqu’aujourd’hui, 12 modifications et amendements. Ainsi, afin de réexaminer
certaines de ses dispositions et en vue de l’enrichir, le ministère a élaboré la loi n° 50.05
modifiant et complétant le dahir n° 1.58.008 du 4 chaâbane 1377 (24 février 1958)
portant statut général de la fonction publique qui a été promulgué par le dahir n°1.11.10
du 14 rabia I 1432 (18 février 2011) et publié au bulletin officiel n°5944 du 15 Joumada
II 1432 (19mai 2011). Ce texte a apporté des modifications touchant en particulier les
systèmes de recrutement, d’avancement de grade, les systèmes des situations et des
congés, le domaine de redéploiement et de renforcement de la déontologie.
2) La fusion des statuts :
Dans ce sens, les textes suivants ont été promulgués:
� Le décret n° 2.06.377 du 20 Kaada 1431 (29 octobre 2010) relatif au statut
particulier du corps interministériel des administrateurs. En vertu de ce décret, a
été institué le statut particulier du corps interministériel des administrateurs
basé sur plusieurs principes, à savoir : la création d’un nouvel corps, la
généralisation du système de concours donnant accès au grade d’administrateur
de 3ème et de 2ème classe, la détermination des missions, l’intégration des
fonctionnaires classés dans les grades et les cadres similaires dans les grades
créés en vertu du présent décret, ainsi que l’immunisation de ce corps…
� Le décret n° 2.10.452 du 20 kaada 1431 (29 octobre 2010) relatif au statut
particulier du corps interministériel des adjoints techniques, en vertu duquel a
été crée un statut particulier du corps interministériel des adjoints techniques
constitué de 4 grades classées selon l’indice correspondant successivement aux
échelles de rémunérations 5, 6,7et 8.
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� Le décret n° 2.10.453 du 20 Kaada 1431 (29 octobre 2010) relatif au statut
particulier du corps interministériel des adjoints administratifs, en vertu duquel
a été crée un statut particulier au corps interministériel des adjoints
administratifs constitué de 4 grades classées selon l’indice correspondant
successivement aux échelles de rémunérations 5, 6,7 et 8.
Ces deux derniers statuts sont fondés sur plusieurs principes qui concernent la
description des missions, l’immunisation desdits corps, la fusion, le recrutement,
l’avancement, ainsi que l’intégration des fonctionnaires classés dans les grades et
les cadres similaires dans les grades institués en vertu du présent décret.
� Le décret n° 2.10.454 du 20 kaada 1431 (29 octobre 2010) relatif au statut
particulier du corps interministériel des rédacteurs. En vertu du présent décret, a
été crée un statut particulier au corps interministériel des rédacteurs fondé sur
plusieurs principes : la création d’un nouvel corps, la généralisation du système
de concours donnant accès au grade de rédacteur de 4ème et 5ème classe, la
définition des missions du corps et son immunisation, ainsi que l’intégration des
fonctionnaires classés dans les grades et les cadres similaires dans les grades
institués en vertu du présent décret.
3) L’application de mesures exceptionnelles pour l’avancement :
Le ministère a promulgué le décret n° 2.10.062 du 17 mars 2010 relatif à
l’application de mesures exceptionnelles pour l’avancement de grade au profit des
fonctionnaires classés dans les échelles de rémunérations de 1 à 4. En vertu de ce texte à
caractère social, les fonctionnaires classés dans les échelles de 1 à 4 ont été promus à
l’un des grades classés à l’échelle 5 à partir du 1er janvier 2010. En outre, les dispositions
relatifs aux cadres et grades précités ont été abrogées à partir de la même date.
Le nombre des bénéficiaires de ces mesures parmi les fonctionnaires de l’Etat,
des collectivités locales et des établissements publics à caractère administratif a atteint
115.444 fonctionnaires, pour un coût de 415 millions de dirhams.
4) La révision des conditions d’avancement des fonctionnaires de l’Etat dans le grade
et le cadre :
Le ministère a promulgué le décret n° 2.10.61 du 17 mars 2010 modifiant le
décret n° 2.04.403 du 2 décembre 2005 fixant les conditions d’avancement des
fonctionnaires de l’Etat dans le grade et le cadre. En vertu de ce décret, il a été décidé ce
qui suit :
• pour l’avancement de grade au choix : Une augmentation du quota de 14%
à 17% du nombre des fonctionnaires disposant d’une ancienneté de 10 ans
au grade, suite à l’inscription au tableau d’avancement ;
• pour les grades classés à l’échelle 11 ou dans des grades ayant un indice
similaire : Une augmentation du quota d’avancement de 25% à 28% du
nombre des fonctionnaires classés au 7ème échelon et ayant passé 5 ans de
service, et ce à partir du 1er janvier 2010. 5) La mise à disposition :
La promulgation du décret n° 2.10.224 du 25 octobre 2010 fixant les conditions
permettant aux fonctionnaires et aux agents de l’Etat, des collectivités locales et des
établissements publics de bénéficier du système de mise à disposition afin d’exercer à
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temps plein les missions du président du conseil communal, les missions du président
du conseil de l’arrondissement ou celles du président d’un regroupement des
communes.
En vertu de ce décret, ont été mises en œuvre les dispositions de la loi n° 78.00
portant charte communale telle qu’elle a été modifiée et complétée, et ce, en fixant les
modalités et les conditions de mise à disposition pour l’exercice des missions précitées à
temps plein.
6) Décrets divers :
� Le décret n° 2.10.85 du 26 mars 2010 portant statut particulier des
fonctionnaires de la sûreté nationale ;
� Le décret n° 2.09.678 du 26 mars 2010 modifiant et complétant le décret
n°2.97.1039 du 26 Janvier 1998 instituant un corps de conseillers juridiques des
administrations au Secrétariat Général du Gouvernement. En vertu de ce décret,
des modifications ont été apportées aux dispositions relatives au recrutement et
à l’avancement de grade ;
� Le décret n° 2.09.680 du 26 mars 2010 modifiant et complétant le décret n°
2.77.734 du 4 octobre 1977 portant statut particulier du personnel d’atelier de
l’imprimerie officielle. En vertu de ce décret, le niveau de formation nécessaire
pour l’accès à certains grades correspondant aux fonctionnaires de l’imprimerie
officielle a été relevé. D’autre part, ce décret permet d’adapter l’avancement des
fonctionnaires de l’imprimerie officielle aux dispositions prévues par le décret n°
2.04.403 du 2 décembre 2005 fixant les conditions d’avancement de grade ou de
cadre des fonctionnaires de l’Etat. II- L’amélioration de la situation de certaines catégories des fonctionnaires et
d’agents de l’Etat : � Le décret n° 2-09-755 du 9 rabia II 1431 (26 mars 2010) instituant
une indemnité de risques au profit de certains fonctionnaires et agents qui
travaillent dans les ateliers d’impression. En vertu de ce décret, l’indemnité de
risques et la prime annuelle octroyée à ces derniers, ont été élargies au profit des
fonctionnaires et agents des imprimeries relevant des ministères de l’intérieur,
de la Culture, de la Communication, de l’Education Nationale, l’Enseignement
Supérieur, de la Formation des Cadres et de la Recherche Scientifique, de
l’Industrie du Commerce et des Nouvelles Technologies ainsi que de la Direction
des Statistiques et du Centre National de la Documentation relevant du Haut
Commissariat au Plan ;
� Le décret n° 2.09.593 du 28 Joumada I (13 mai 2010) modifiant le décret
n°2.90.471 du 7 Joumada II 1411 (25 Décembre 1990) instituant un complément
de rémunération aux personnels enseignants-chercheurs des facultés de
médecine, de pharmacie et de chirurgie dentaire. En vertu de ce décret, ont été
modifiées les dispositions du 2éme article du décret n°2.90.471 portant
attribution d’un complément de rémunération au salaire principal ;
� Le décret n° 2.10.241 du 14 juin 2010 complétant le décret n° 2.04.334 du 12
avril 2004 portant attribution d'un habillement de travail à certaines catégories
de fonctionnaires et agents du Ministère de l’Equipement et du Transport. En
vertu des dispositions de ce décret, les fonctionnaires et les agents chargés des
domaines publics ont été intégrés à la liste des bénéficiaires de l’habillement de
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travail alloué aux fonctionnaires et agents relevant du Ministère de l’Equipement
et du Transport ;
� L’arrêté conjoint du Ministère de l’Economie et des Finances et du Ministre
Chargé de la Modernisation des Secteurs Publics n° 690.09 du 7 Rabia I 1430 (5
mars 2009) complétant la liste des indemnités et primes assujetties à la retenue
pour la retraite au profit des fonctionnaires et agents de l’imprimerie officielle ;
� L’arrêté conjoint du Ministère de l’Economie et des Finances et du Ministre
Chargé de la Modernisation des Secteurs Publics n° 2260.10 du 30 Rajab I 1431
(13 juillet 2010) complétant la liste des indemnités et primes assujetties à la
retenue pour la retraite au profit des fonctionnaires de la Direction Générale de la
Sûreté Nationale. III – L’accompagnement du volet social :
Dans cet axe, s’inscrivent les réalisations se rapportant au domaine social, que
ce soit à travers la représentation du ministère au sein des conseils d’administration
de certains établissements publics à caractère social ou sa participation aux travaux
de certaines commissions techniques instituées par des textes législatifs et
réglementaires qui régissent la prévoyance sociale des fonctionnaires civils et
militaires de l’Etat, ainsi que le suivi du dialogue social.
1) La participation aux instances délibératives :
En 2010, les représentants du Ministère ont participé aux réunions des
conseils d’administration des établissements publics suivants :
� La Caisse Marocaine des Retraites (CMR) qui a tenu son conseil
d’administration en sessions ordinaires de mai et de novembre au titre de
l’année 2010. Parmi les principales recommandations approuvées par ledit
conseil, figure la proposition d’amendement de certains paramètres du régime
des pensions civiles, notamment :
� la prolongation de la limite d’âge d’admission à la retraite de 60 à 62
ans ;
� l’augmentation des retenues et contributions patronales de 20 à 24 %
sur le montant de la rémunération ;
� le calcul de la pension sur la base de la rémunération moyenne des 8
dernières années de service au lieu de la dernière rémunération.
� La Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (C.N.S.S) qui a tenu son conseil
d’administration en deux sessions ordinaires aux mois de juin et décembre de
l’année 2010, lors desquels le programme d’action, le budget 2011 de la Caisse
Nationale de la Sécurité Sociale ainsi que les états de synthèse du régime de la
sécurité sociale ont été étudié et examiné.
� Le conseil supérieur de la mutualité qui a tenu son conseil d’administration en
session ordinaire, le mois de mars 2010 au cours duquel le projet de code de la
mutualité, élaboré par le ministère de l’emploi et de la formation
professionnelle a été examiné.
� L’agence Nationale de l’assurance maladie (l’ANAM) a tenu son conseil
d’administration en deux sessions ordinaires aux mois d’octobre et décembre
2010 au cours desquels on a délibéré sur l’article 114 de la loi n° 65.00 portant
création de l’assurance maladie obligatoire de base, lequel article stipule « A
titre transitoire, et pendant une période de cinq ans renouvelable, à compter
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de la date de publication des décrets réglementaires de la présente loi, les
organismes publics ou privés qui, à cette date, assurent à leurs salariés une
couverture médicale à titre facultatif, soit au moyen de contrats groupe auprès
de compagnies d’assurances, soit auprès de mutuelles, soit dans le cadre de
caisse internes, peuvent continuer à assurer cette couverture, sous réserve de
fournir la preuve de l’existence de cette couverture à la CNSS ou à la CNOPS,
selon le cas, et ce, selon les modalités fixées par voie réglementaire ». Cette
période a été prorogée jusqu’au 31 décembre 2013. Le conseil a également
examiné le bilan du régime d’assurance maladie obligatoire de l’exercice 2009
et a adopté le plan d’action et le budget de l’agence pour l’année 2011. La Caisse Nationale des organismes de Prévoyance Sociale (CNOPS) a tenu son
conseil d’administration en sessions ordinaires en juin et décembre 2010, durant
lesquelles le conseil a examiné le programme d’action de la Caisse et de son budget au
titre du même exercice ainsi qu’aux équilibres financiers du système de l’AMO dans le
secteur public.
2) La représentation du Ministère au sein des commissions techniques :
Les représentants du Ministère ont participé durant l’année 2010 aux
réunions périodiques tenues par les commissions techniques qui statuent sur les
questions ayant trait au système de prévoyance sociale des fonctionnaires et agents
de l’Etat, des collectivités locales et des établissements publics (octroi des pensions
d’invalidité et certaines allocations spéciales). Parmi ces commissions figurent :
• La commission de réforme des personnels des Forces Auxiliaires : Elle est
chargée de constater la réalité de l’invalidité que peuvent présenter les agents
des forces auxiliaires, ses origines, sa nature, sa gravité, l’inaptitude provisoire
ou définitive à l’exercice des fonctions, l’imputabilité éventuelle au service et
par conséquent, de déterminer le taux d’incapacité qu’elle entraîne. Cette
commission a statué au titre de l’année 2010, après examen, sur 500 dossiers.
• La commission de réforme des personnels des Forces Armés Royales :
Elle est chargée d’apprécier la réalité de l’infirmité causée aux militaires des
Forces Armées Royales ou leur décès, son imputabilité au service, les
conséquences et les taux d’invalidité qu’elle entraîne. Elle a statué au titre de
l’année 2010 sur 2331 dossiers dont 262 cas de décès.
• La commission de réforme des personnels affiliés aux pensions civiles : Elle est
chargée d’apprécier la réalité des infirmités invoquées par les fonctionnaires
ou agents atteints d’une invalidité résultant de blessures ou de maladies
contractées ou aggravées soit en service ou à l’occasion de celui-ci, soit en
accomplissant un acte de dévouement dans l’intérêt public. Cette commission
a examiné 400 dossiers en 2010.
• La commission d’octroi d’une allocation forfaitaire attribuée aux anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération ou à leurs ayants droits qui disposent d’un revenu annuel inférieur à 13.706,76 DHS : Cette commission
a statué, après étude, sur 200 dossiers durant l’année 2010.
• La commission d’attribution d’une allocation spéciale aux anciens militaires et anciens combattants : Elle est chargée d’étudier les demandes d’octroi de la
dite allocation et d’en statuer en faveur des anciens militaires qui ont servi
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dans la zone sud, jouissant de la carte d’ancien combattant et qui disposent
d’un revenu annuel inférieur à 13.706,76 DHS. La dite commission a examiné
5900 dossiers au courant de l’année 2010.
• La commission des pupilles de la nation : Elle est chargée de l’examen des
demandes d’attribution de la qualité pupilles de la nation aux enfants
marocains dont les pères sont décédés en tant que martyrs soit au service de
la patrie ou à l’étranger au cours de leur participation à la défense de
l’intégrité nationale et leur octroyer une aide forfaitaire annuelle de 15.000
DHS. Cette commision a statué sur 748 dossiers en 2010.
• La commission d’attribution des secours sur le fonds commun des débits de Tabac (présidée par le Ministère de la Modernisation des Secteurs Publics) :
Elle est chargée d’examiner les demandes des bénéficiaires de cette aide, qui
est destinée au profit des retraités des administrations publiques et des
collectivités locales ou à leurs ayant droit bénéficiant d’un revenu mensuel
inférieur à 500 DHS. Cette commission a statué sur 1432 dossiers en 2010.
3) Le suivi du dialogue social :
Dans le cadre de la volonté gouvernementale visant à poursuivre le dialogue
social et à le rendre un espace de consultation relatif aux questions sociales et
économiques, et suite à plusieurs rencontres de consultation tenues au siège du
Ministère de la Modernisation des Secteurs Publics (le 8 et 9 avril 2010), regroupant le
Ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, le Ministre de la Modernisation
des Secteurs Publics, et le Ministre des Affaires Economiques et Sociales, et les cinq
Centrales Syndicales, deux réunions se sont tenues au sein du Ministère de l’Emploi et de
la Formation Professionnelle les 7 et 18 Mai 2010, en la présence des représentants du
gouvernement ainsi que ceux des partenaires sociaux et économiques. Lors de ces
réunions, il a été convenu de poursuivre le dialogue social dans le cadre d’un comité du
secteur public et d’un autre du secteur privé.
Le Ministère a appelé à la tenue d’une réunion de ces comités afin d’étudier les
points prévus à l’ordre du jour élaboré à la suite des conventions précédentes du
dialogue sociale d’une part, et à la lumière de quelques propositions et de nouvelles
revendications exprimées par les centrales syndicales, d’autre part.
Dans ce cadre, l’ordre du jour comprenait toutes les questions en suspens de
l’année 2009, ainsi que les points programmés au titre de l’année 2010 et 2011, en plus
d’un nouveau point portant sur la révision du système des commissions administratives
paritaires proposée par les centrales syndicales et approuvée par le Gouvernement.
A cet effet, la commission du secteur public a entamé ses travaux sous la
présidence du Ministère de la Modernisation des Secteurs Publics conformément à
l’agenda prévu, et en la présence des représentants de l’Union Marocaine du Travail, la
Fédération Démocratique du Travail, l’Union Générale des Travailleurs du Maroc et
l’Union Nationale du Travail au Maroc. Lors de ces travaux, des exposés ont été
présentés par les représentants du ministère, suivis de débats et d’échanges d’opinions
sur les sujets prévus à l’ordre du jour des réunions tenues le 31 Mai, les 7,10,14 et 21
juin 2010. Il a été également convenu de créer deux commissions techniques mixtes
pour poursuivre l’étude et le débat autour du décret instituant une indemnité pour le
travail dans les zones éloignées et difficiles d’accès en milieu rural, le statut général de la
fonction publique et la fusion des statuts particuliers similaires.
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Les représentants du ministère ont également présenté, lors de la réunion du 14
juin 2010, deux exposés détaillés. Le premier a porté sur les mesures prises par le
gouvernement dans les deux dernières années en vue d’améliorer le revenu des
fonctionnaires des administrations publiques, des collectivités locales et des
établissements publics, tandis que le deuxième a été consacré aux résultats
préliminaires de l’étude en cours concernant la révision du système des rémunérations.
IV – Le renouvellement des membres du Conseil Supérieur de la fonction Publique :
Le conseil supérieur de la fonction publique a pour mission d’examiner tous les
projets de lois tendant à modifier ou compléter le statut général de la fonction publique,
ainsi que toutes les questions à caractère général relatives à la fonction publique qui lui
sont adressées par le Gouvernement. Il donne également son avis concernant les projets
de textes législatifs et réglementaires relatifs aux fonctionnaires régis par le statut
général de la fonction publique et aussi concernant les orientations de la politique
gouvernementale en matière de la formation continue…
Ainsi, en préparation au 3ème mandat du conseil (2010-2015), le ministère a
supervisé lors de l’année 2010 l’opération de renouvellement des membres du Conseil
Supérieur de la Fonction Publique à travers :
� l’élection des représentants des fonctionnaires aux commissions administratives
paritaires (déconcentrés) dans les différentes administrations publiques le 15
Mai 2009, en application du décret n° 2.09.54 du premier Avril 2009 et de l’arrêté
du Ministre de la Modernisation des secteurs Publics n° 983.09 du 9 Avril 2009 ;
� l’élection des représentants des fonctionnaires aux commissions administratives
centrales paritaires dans les différentes administrations publiques entre le mois
de Mai 2009 et début Février 2010 ;
� l’élection des représentants des fonctionnaires au Conseil Supérieur de la
Fonction Publique- suffrage du 10 juin 2010 ;
� La nomination des représentants de l’administration au Conseil Supérieur de la
Fonction Publique en vertu de l’Arrêté du Premier Ministre n° 3.51.10 du 21
Septembre 2010.
Le Conseil supérieur de la Fonction Publique a organisé le 9 et 10 Décembre
2010, la première session de l’Assemblée Générale Ordinaire du 3ème mandat au siège
de l’Ecole Nationale de l’Administration, en présence des membres du conseil composé
des représentants de l’administration, des collectivités locales et des fonctionnaires, en
vue d’étudier les points prévus à l’ordre du jour de l’Assemblée Générale, à savoir :
� le règlement intérieur du conseil supérieur de la fonction publique ;
� les référentiels des emplois et compétences ;
� les résultats préliminaires de l’étude de refonte du système des rémunérations ;
� la mise en œuvre de la formation continue.
L’ouverture des travaux de l’assemblée générale s’est déroulée lors d’une séance
publique qui a connu la désignation d’un rapporteur général, ainsi que la nomination des
présidents des trois comités institués par l’arrêté n° 1547.02 du 2 octobre 2002 et par
l’ordre du jour de chaque comité, à savoir : le comité des statuts, le comité des
rémunérations et le comité de développement du système des ressources humaines.
Outre l’approbation du règlement intérieur du conseil, plusieurs
recommandations concernant les axes prévus dans l’ordre du jour ont été présentées
lors de cette session. Ces recommandations peuvent être résumées comme suit :
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- En ce qui concerne les référentiels des emplois et des compétences :
� Préciser la méthodologie adoptée dans la mise en œuvre des
référentiels des emplois et des compétences et veiller à sa mise à jour
en vue de suivre le rythme de l’évolution que connait l’administration
et son environnement ;
� Faire participer toutes les parties concernées dans l’opération de la
préparation des référentiels en adoptant une stratégie de
communication dans ce domaine ;
� Ne pas calquer les expériences étrangères sur la réalité des
administrations publiques ;
� Faire des référentiels un outil essentiel pour faire évoluer la carrière
professionnelle du fonctionnaire.
- En ce qui concerne la formation continue : � Revoir le cadre juridique et institutionnel de la formation continue ;
� Fixer le nombre minimum de jours de formation continue pour chaque
fonctionnaire et le généraliser sur les différents secteurs ;
� Veiller à la régionalisation de la formation continue et l’élaboration des
programmes de formation répondant aux besoins des différents
secteurs, en mutualisant, les moyens disponibles sur le plan régional,
� Former les formateurs qui encadrent la formation continue dans les
domaines horizontaux et les emplois spécialisés ;
� Etablir un système de suivi et d’évaluation de la formation continue ;
� Renforcer la coopération et l’échange d’expériences et d’outils en
matière de formation continue entre les différents départements
ministériels.
- En ce qui concerne le système des rémunérations : � Adopter un mécanisme d’encouragement du fonctionnaire, selon la
rentabilité, et ce dans le cadre du nouveau mécanisme d’évaluation
faisant partie de la troisième étape relative à la réforme structurelle
des rémunérations ;
� Lier la réforme des rémunérations aux référentiels des emplois et
compétences, et à la révision globale du Statut Général de la Fonction
Publique. V – la réforme du système de gestion des Ressources Humaines :
1) La réalisation et la mise en œuvre des référentiels des emplois et des compétences
(REC) des administrations publics :
Conformément aux engagements pris par le Ministère de la Modernisation des Secteurs Publics, les Référentiels des Emplois et des compétences (REC) sont désormais
quasi finalisés dans un grand nombre de ministères, ce qui constitue en soi une avancée
remarquable.
Le ministère a apporté aux Administrations publiques un appui technique, soit
par l’encadrement des actions de formation pour les responsables au niveau de ces
administrations, soit par la participation à la sélection des bureaux d’études compétents
pour la réalisation de ces référentiels.
13
Dans ce contexte, il est nécessaire de souligner les efforts déployés par les
différents ministères dans ce domaine, pour passer à la gestion prévisionnelle des
emplois et des compétences à travers la mise en œuvre des référentiels des emplois et
des compétences.
Concernant la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, le
ministère a réalisé avec la participation directe des membres du comité de pilotage
interministériel chargé du suivi de la réalisation des référentiels des emplois et des
compétences et en coopération avec des experts de la Banque Mondiale, le guide
méthodologique de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences qui a suite
été généralisé à toutes les administrations.
Le Ministère de la Modernisation des Secteurs Publics a également organisé un
cycle de formation pour les responsables des ressources humaines dans les différents
départements ministériels pour les aider à maîtriser les techniques de gestion des
ressources humaines.
Afin d’atteindre les objectifs visés par la réalisation des référentiels des emplois
et des compétences dans les différents ministères et administrations publiques, le
ministère a œuvré pour la classification des emplois dans une nomenclature unique.
De même, il a organisé un cycle de formation pour 60 cadres représentants tous
les ministères sur les techniques de classification des emplois relevant des référentiels
des emplois et des compétences.
2) La formation continue et le E-learning :
La stratégie de la formation continue qui a été publiée au bulletin officiel n° 5795
du 14 décembre 2009, vise à renforcer les efforts déployés par l’administration
marocaine dans le domaine de la formation continue et l’élaboration d’un cadre
cohérent de coopération et d’échange des expériences entre les divers départements
ministériels, en plus de l’identification de leurs besoins.
Il est à noter que les départements qui ont achevé le mise en œuvre de leur
référentiel des emplois et des compétences, se penchent actuellement sur les mesures
nécessaires pour l’adoption de la gestion prévisionnelle des emplois et des
compétences, considérée comme outil de modernisation de la gestion des ressources
humaines, et l’élaboration des plans sectoriels de la formation continue selon la
stratégie de la formation.
a) la mise en œuvre de la stratégie de la formation continue :
- L’élaboration des plans sectoriels de formation continue : pour la mise en
œuvre des orientations générales dans le domaine de la formation continue, le ministère
a pris en 2010, les mesures nécessaires pour orienter les départements à élaborer leurs
plans sectoriels, selon le programme gouvernemental et leurs besoins en matière de
formation continue.
Ainsi le comité de coordination, a étudié les plans sectoriels, il a en suite réalisé
une étude détaillée sur les crédits alloués par les départements à la formation continue ;
les catégories ciblées ; les modules de formation ainsi que l’évaluation des actions de
formation.
- L’organisation de la 1ère conférence nationale sur la formation continue : le
ministère a organisé le mardi 24 décembre 2010 à l’Ecole Nationale d’Administration,
14
une conférence nationale sur la formation continue dans les administrations publiques
sous le thème : « une formation continue pour un meilleur parcours professionnel ».
Cette manifestation était une occasion pour étudier, les différents sujets relatifs à
la stratégie de la formation continue, les moyens d’enrichir les parcours professionnels
des fonctionnaires, les expériences réussies dans les deux secteurs privé et public, ainsi
que le partage des expériences réussies dans les administrations publiques.
Au cours de cette conférence, la discussion s’est focalisée sur les axes suivants :
� lier la formation aux autres mécanismes de gestion des ressources
humaines ;
� lier la formation au parcours professionnel du fonctionnaire ;
� assurer une bonne qualité de la formation tout en mesurant son impact
sur le rendement de l’administration ;
� Etudier les expériences internationales dans le domaine de la formation
continue.
Les travaux de cette conférence ont aboutit aux recommandations suivantes :
� revoir le cadre juridique et institutionnel de la formation continue ;
� lier la formation continue au parcours professionnel du fonctionnaire et à
l’avancement ;
� définir le nombre de jour de formation pour chaque fonctionnaire
« indicateur de référence » ;
� trouver des solutions pour les problèmes techniques et procédurales liés
à l’externalisation de la formation continue aux bureaux d’études ;
� donner de l’importance à la formation à distance et l’élaboration des
programmes de formation qui répondent aux besoins des différents
départements, avec l’utilisation de toutes les possibilités offertes au
niveau régional, dans un cadre de mutualisation, soit par l’exploitation des
centres existants, soit par la création de nouveaux centres ;
� former les formateurs qui superviseront la formation continue dans les
domaines horizontaux et les emplois spécialisés ;
� mise en place d’un système de suivi et d’évaluation de la formation
continue, capable de mesurer son impact sur les besoins de
l’administration, et les parcours professionnels des fonctionnaires;
� trouver les mécanismes qui permettront aux ministères de recourir aux
expertises des formateurs internes avec une indemnisation appropriée ;
� renforcer la coopération et l’échange des expériences et des moyens en
matière de formation continue entre les différents départements
ministériels ;
� rendre compatible le système de notation et d’évaluation du rendement
des fonctionnaires à la vision générale de la formation continue.
b) le E-Learning :
En coopération avec le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère de la
Modernisation des Secteurs Publiques a réalisé une première expérience de formation à
distance. Cette expérience vise l’augmentation du nombre de bénéficiaires et le gain en
matière de temps et de coût.
Cette expérience a été réalisée comme suit :
� l’achat des outils techniques,
15
� la préparation de six leçons référentiels dans les domaines suivants :
gestion des achats, gestion des ressources humaines, techniques
d’élaboration et de suivi des ressources financières ;
� la formation d’équipes de travail au niveau de certains ministères ( 40
cadres appartenant à 15 ministères et administrations publiques comme
chefs d’équipes et superviseurs concepteurs de multimédia ).
3) La conception d’un nouveau système de rémunération :
Le comité de pilotage et de coordination, co-présidé par les départements de la
Modernisation des Secteurs Publiques et de l’Economie et des Finances ainsi que des
membres de certains départements, a approuvé le 24 mars 2010 le rapport de la 2ème
phase de l’étude relative à la conception d’un nouveau système de rémunération.
Pour la mise en œuvre de la deuxième phase mentionnée ci-dessus, le Ministère
de l’Economie et des Finances a été invité à prendre les mesures nécessaires pour
l’expérimentation des aspects techniques du scénario retenu.
Pour la troisième phase dont le rapport de la première partie est soumis par le
bureau d’étude, concerne la mise en place d’une nouvelle conception pour les salaires,
en prenant en considération les référentiels des emplois et des compétences des
différents ministères, la classification des emplois et la fusion des statuts.
4) L’institutionnalisation de l’égalité entre les sexes :
En 2010, le Ministère de la Modernisation des Secteurs Publiques a réalisé en
matière d’institutionnalisation de l’égalité entre les sexes dans l’Administration
Publique :
a) Un programme de sensibilisation, de formation et d’accompagnement pour
intégrer l’égalité entre les sexes au sein du processus de recrutement, de sélection et de
nomination des fonctionnaires à travers :
� Un team building des membres du comité de pilotage d’institutionnalisation
de l’égalité entre les sexes du MMSP, qui s’est déroulé le 8 et le 15 février
2010 pour renforcer la cohésion de l’équipe afin d’assurer la continuité du
projet d’institutionnalisation de l’égalité entre les sexes.
� Une formation sur les habilités de gestion et l’accompagnement des femmes
en postes de responsabilités ou désireuses d’y accéder s’est déroulée du 24 au
26 février et a réuni plus de 20 femmes responsables de différents ministères.
� Une formation sur l’institutionnalisation de l’égalité entre les sexes dans
l’administration publique marocaine en matière de GRH : Stratégie, mesures,
résultats et impact, à l’intention des responsables de la gestion des ressources
humaines des ministères du 1er au 3 mars 2010.
� Une formation sur l’intégration de l’égalité entre les sexes en matière de
recrutement, de sélection et de nomination, sous le thème "les obstacles
systémiques et l’institutionnalisation de l’égalité des sexes dans la fonction
publique marocaine" à l’intention des responsables des académies régionales
(AREF) du Ministère de l’Education Nationale organisée du 8 au 10 mars 2010
et qui a réuni plus de 30 cadres.
b) L’organisation en Mars 2010 d’une journée d’étude sur la situation de la
femme dans l’administration publique, à l’occasion de la journée mondiale de la femme.
16
c) La constitution d’un réseau de concertation interministériel (RCI) en vue de :
� Partager une vision commune en matière, de coordination et d’actions
conjointes pour promouvoir l’intégration de l’égalité entre les sexes dans la
gestion des ressources humaines.
� Disposer d’un espace de débats et d’échange d’expérience en matière d’égalité
des sexes;
� Développer la synergie et la complémentarité entre les ministères dans la
mise en place de mesures visant une meilleure prise en compte de l’égalité
des sexes dans la fonction publique
� Consolider les expériences réalisées en matière d’égalité des sexes dans la
gestion des ressources humaines .
Des séances de formation ont été organisées également afin de :
� Renforcer les connaissances des représentants des 15 ministères, membres
du RCI, en matière d’IES et de mécanismes institutionnels au Maroc les 20, 21
et 22 octobre 2010 ;
� Renforcer les capacités des membres du RC-I en matière de communication et
de travail en équipe (les techniques de communication, la prise de parole en
public et le développement d’un argumentaire) les 26 et 27 Octobre 2010 ;
� Fixer les modalités de fonctionnement du RCI, le team building de ses
membres, afin de mener une réflexion conjointe sur les obstacles pouvant
entraver la pérennisation et le bon fonctionnement du RCI, identifier les
mesures pour lever ces obstacles et valider son mandat, ses rôles et ses
responsabilités ainsi que ses axes d’intervention le 3, 4 et 5 novembre 2010.
d) Lancement d’une étude sur la situation de la femme fonctionnaire dans les
postes de responsabilité dans l’Administration publique afin de :
� Dresser une situation de référence de la représentation des femmes dans les
postes de responsabilité de l’Administration publique ;
� Déterminer les entraves et les facteurs de la faible présence des femmes dans
les postes de responsabilité ;
� Identifier les mesures institutionnelles et les mécanismes adéquats pour le
renforcement de la présence des femmes dans les postes de responsabilité.
5) L’amélioration des méthodes de gestion des ressources Humaines :
a) Le Référentiel Commun de la Gestion des Ressources Humaines : Le référentiel
commun de la Gestion des Ressources Humaines (GRH) constitue l’un des principaux
axes de développement du programme « e-RH dans le l’administration publique
marocaine » dont les objectifs assignés sont :
� L’amélioration de l’intégrité des données RH ;
� L’harmonisation et l’interopérabilité des Systèmes d’Information RH des
administrations ;
� L’unification des concepts et la normalisation des règles de gestion des
RH ;
� La publication de ce référentiel sur le Web dans sa version mise à jour afin
de répondre aux attentes des gestionnaires RH.
Les principales composantes du Référentiel commun de la GRH, lancé par le
ministère en 2008, sont réalisées et définies comme suit :
17
� Le Répertoire des concepts : qui regroupe l’ensemble des concepts utilisés
dans la gestion des ressources humaines de la fonction publique
comprenant la définition, les références aux textes réglementaires;
� Le Répertoire des procédures : constitué de la liste des procédures
administratives relatives à la gestion des ressources humaines ainsi que
l’ensemble de leurs composantes (données impactées, textes
réglementaires de référence, imprimés modèles, protocoles de
communication et règles de gestion associées) ;
� Le Dictionnaire des données : Ensemble de fiches regroupées par
rubrique, décrivant les données communes utilisées dans la gestion des
ressources humaines de la fonction publique comprenant la définition, le
nom et le type du champ ainsi que les nomenclatures associées;
� Les Nomenclatures communes : Liste des nomenclatures éventuellement
utilisées dans la gestion des ressources humaines (Référentiel commun)
classées par administration responsable de leur gestion avec la possibilité
de consultation de leur contenu.
b) le développement des outils de pilotage des stratégies de la fonction publique : Afin de
permettre au ministère et au gouvernement d’évaluer et de piloter les politiques
interministérielles relatives aux ressources humaines, tout en allégeant la charge de
renseignement des enquêtes auprès des ministères, il devient nécessaire de bâtir un
instrument de consolidation et d’exploitation de données RH directement issues des
Systèmes d’Information des Ressources Humaines des ministères.
Il s’agit donc de réaliser un système d’information décisionnel (infocentre) relatif
aux ressources humaines de la fonction publique, capable de mettre à la disposition des
ministères et du gouvernement des données RH cohérentes et des outils d’analyse et de
simulation.
Dans ce contexte, le ministère a procédé, durant l’année 2010, à la réalisation des
deux premières phases de l’étude de définition pour la mise en œuvre d’un infocentre
ressources humaines de l’Administration Publique, qui a fait l’objet d’un appel d’offre, et
qui a été financé par le Fonds de Modernisation de l’Administration Publique (FOMAP) .
L’objectif de cette étude est de mettre à la disposition du ministère une feuille de
route claire et précise de toutes les actions à prendre pour réaliser l’infocentre RH de la
fonction publique marocaine à travers :
� L’identification des besoins et des exigences du ministère et de ses
partenaires ;
� La définition du périmètre du futur infocentre RH de la fonction publique ;
� La capitalisation sur les expériences étrangères similaires en matière
d’infocentre RH (benchmark lors de la conception des scénarios) ;
� La proposition des scénarios potentiels de développement du futur
infocentre RH ;
� L’identification des besoins et des exigences des partenaires et définition
des solutions techniques et organisationnelles correspondantes ;
� L’identification des contraintes et des difficultés liées à la mise en œuvre
de l’infocentre RH ;
� La détermination du coût estimatif pour la réalisation de l’infocentre ;
� La proposition d’un planning prévisionnel de réalisation de cet
infocentre ;
� L’établissement d’un cahier des charges détaillé relatif à la réalisation de
l’infocentre.
18
AXE 2 : L’amélioration de la relation entre l’administration et les usagers :
Le gouvernement accorde une attention particulière à l'amélioration de la
relation entre l’administration et l’usager, en agissant sur la simplification des
procédures administratives, la moralisation de la vie publique et le renforcement de
l’administration électronique. Ainsi le Ministère de la Modernisation des Secteurs
Publics a œuvré pour l’adoption et le développement des méthodes de gestion
électronique afin de faciliter l'accès de l’usager aux services publics et de réduire les
coûts de gestion. Il a également dressé l'inventaire des procédures complexes afin de les
simplifier en donnant priorité aux procédures administratives les plus utilisées.
I - La simplification des procédures administratives :
Le Ministère de la modernisation des secteurs publics poursuit son programme
de simplification des procédures administratives en parallèle avec des initiatives
sectorielles. Pour l’année 2010, les 94 procédures étudiées par le comité national chargé
de la simplification de procédures ont été mises en ligne sur le portail du service public
www.service-public.ma dans le but de les faire connaître et d’informer l’usager. L’étude
a porté sur la révision des éléments de la procédure en l’occurrence les imprimés
demandés, les dates limites, les taxes et les intervenants.
• l’organisation d’une session de formation pour les formateurs sur les techniques
de codification et de simplification des procédures administratives au profit de
66 cadres appartenant à différentes administrations. La réalisation de cette
session a été confiée à un bureau d’études spécialisé et s’est déroulée sur la
période du 15 avril au 16 juillet 2010 ;
• L’élaboration avec la participation d’experts internationaux dans le domaine de la
simplification, d’une première conception pour la réalisation d’une étude visant à
adopter une nouvelle approche pour la gestion du chantier de la simplification
des procédures administratives;
• La classification d’une première catégorie de procédures administratives liées à
l’entreprise afin de les simplifier dans le cadre du groupe de travail chargé de la
simplification des procédures émanant du comité national chargé de
l’amélioration du climat des affaires.
II - Le renforcement de l’éthique dans le service public :
1) Le suivi de la mise en œuvre du programme du gouvernement de la prévention et de la
lutte contre la corruption:
En application des orientations du Premier Ministre, un comité ministériel a été
crée en 2009 chargé de la mise à jour, du suivi et de l’exécution du programme
gouvernemental de prévention et de lutte contre la corruption.
Le comité a tenu plusieurs réunions ayant conduit à :
• la préparation d’un programme de travail relatif à la prévention et à la lutte
contre la corruption comportant des mesures horizontales et sectorielles
concrètes et réalisables à court terme (2010-2012). Ce programme a été
validé lors du conseil du gouvernement du 21 octobre 2010 ;
19
• la préparation de fiches pour l’exécution de chaque mesure (43 mesures
transversales) fixant le contenu et les objectifs visés en plus de la date limite
de réalisation, et ce en coordination avec les différents ministères pour
assurer une meilleure mise en œuvre de toutes les mesures du programme
gouvernemental ;
• La préparation des projets de textes juridiques et circulaires nécessaires pour
la mise en œuvre de toutes les mesures du programme gouvernemental en
matière de lutte contre la corruption ;
• La participation aux séminaires et conférences nationales et internationales
relatives à la lutte contre la corruption.
2) La mise en œuvre de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la
corruption:
Dans le cadre de la mise en application du mécanisme d’examen de l’application
de la convention des Nations Unies contre la corruption, ratifiée par le Maroc en 2007,
les actions suivantes ont été prises :
• la réponse au questionnaire d'autoévaluation sur les chapitres III et IV de la
Convention des Nations Unies contre la corruption, relatif à l'incrimination, la
détection et la répression d'une part, et à la coopération internationale d'autre
part, ainsi que la coordination entre les différents secteurs concernés par ces
sujets;
• l'organisation d’une session de formation pour 25 experts marocains
représentants le secteur public, privé et la société civile sur les mécanismes
d’examen de l’application de la convention des Nations Unies contre la
corruption, et ce du 26 au 28 octobre 2010 en coopération avec l’Office des
Nations Unies contre la Drogue et le Crime et pays arabes, le Programme des
Nations Unies pour le Développement ;
• l’organisation d’une session de formation, au profit de 30 experts
gouvernementaux représentant 12 participants à l’examen de l’application de la
Convention des Nations Unies contre la corruption, du 27 au 29 septembre 2010,
en coordination avec l’Office des Nations Unies Contre la Drogue et le Crime et le
Programme des Nations Unies pour le Développement;
• L’accréditation de 15 experts marocains, par l’Office des Nations Unies Contre la
Drogue et le Crime, représentant différents ministères et la société civile, et
chargés, en tant qu’experts internationaux, de participer à l’application de la
Convention des Nations Unies contre la Corruption ;
• Assurer le rôle d’interlocuteur vis-à-vis de plusieurs instances internationales
(l’Office des Nations Unies Contre la Drogue et le Crime, l’Organisation de
Coopération et de Développement Economique, le Réseau Arabe d’Intégrité et de
Lutte Contre la Corruption) en matière de prévention et de lutte contre la
corruption.
20
III - Le renforcement de l’administration électronique : Dans le cadre de ses missions transversales, le ministère a développé un
ensemble d’actions visant l’appui au développement de l’administration électronique à
travers l’amélioration de la relation avec l’usager ainsi que le suivi et l’évaluation des
avancées réalisées dans ce domaine. La principale action concerne la mise en place du
dispositif d’accueil électronique constitué du portail des services publics et du centre
d’appel et de messagerie électronique. Ce dispositif constitue un outil efficace de
diffusion et de vulgarisation des procédures administratives.
1) Le développement du centre d’appel et d’orientation administrative (0802003737) :
Suite aux résultats de l'étude réalisée au titre de l'année 2009 et qui consistait en
l’élaboration d’une stratégie globale pour le développement du centre, le ministère a mis
en œuvre, au cours de l’année 2010, certaines actions prioritaires de la feuille de route
établie dans ce sens. Il s’agit de :
� programmer une formation métier et en management, au profit du
personnel du centre ;
� acquérir une solution informatique de gestion d’un centre de télé contact
pour améliorer les performances et la qualité des services fournis par le
centre ;
� préparer la base de connaissance « questions/réponse » relatives aux
procédures administratives ;
� réaménager le nouveau local du centre d’appels et d’orientation
administrative et de l’équiper en matériel de bureau.
2) la refonte du portail des services publics "www.service-public.ma" :
Le portail des services publics "www.service-public.ma" constitue un véritable
outil de vulgarisation des procédures administratives et de consolidation de la
transparence dans les relations entre l’Administration et ses usagers. Il permet de
diffuser plus de 700 procédures les plus utilisées par le citoyen et l’entreprise en plus
des annuaires des responsables des services publics, des sites internet publics, des
services en ligne, etc.
Afin d’améliorer la production du contenu et de palier aux limites de la
plateforme hébergeant la version actuelle du portail, le MMSP a lancé le projet de
refonte « fonctionnelle et éditoriale » dudit portail, dont la date limite d’achèvement des
travaux est fixée à fin juillet 2011.
3) l’organisation de la 5ème édition du Forum Marocain de l’Administration
Electronique :
Dans le cadre de l’appui au programme de l’administration électronique, le
Ministère de la Modernisation des Secteurs Publics a participé à l’organisation de la
cinquième édition du forum marocain de l’administration électronique dans le cadre
d’un comité organisateur interministériel. Ce forum est une manifestation scientifique
annuelle qui permet d’établir l'état des lieux des avancées nationales en matière
d'administration électronique, d’évaluer d'une manière qualitative les progrès de la mise
en œuvre des actions entreprises au niveau des secteurs publics en termes de fourniture
de services électroniques et de promouvoir le cadre de partenariat public/privé.
Aussi, le ministère à organisé la cinquième édition du prix national de
l’administration électronique « e-mtiaz 2010 ». Ce prix est une reconnaissance et un
21
hommage aux équipes en charge des projets de l'administration électronique. C'est
également une récompense aux administrations qui ont développé les meilleurs projets
d'e-administration, en vue de les faire connaître, de promouvoir les expériences réussies
et d'encourager les efforts d'amélioration de la qualité des prestations publiques.
Neuf projets ont été candidats pour le prix e-mtiaz 2010 et les résultats ont été
arrêtés par le jury comme suit :
� Le prix e-mtiaz 2010 revient à trois projets :
Catégorie des services aux citoyens
• Le Système de gestion du passeport biométrique marocain, du Ministère de
l'Intérieur.
Catégorie des services à l'administration
• Le Système de Gestion Intégrée de la Dépense, de la Trésorerie Générale du
Royaume -Ministère de l'Economie et des Finances.
Catégorie des services à l'entreprise
• Le Service Télédéclaration et télépaiement de l'Impôt sur les sociétés, de la
Direction Générale des Impôts -Ministère de l'Economie et des Finances.
� En raison de la valeur des autres projets candidats, le jury a décidé de féliciter
deux autres projets:
• Les Prestations en ligne offertes à la famille de l'enseignement, de la
Fondation Mohammed VI de Promotion des Œuvres Sociales de l'Eduction-
Formation ;
• L'Extranet Budgétaire e-Budget, de la Direction du Budget -Ministère de
l'Economie et des Finances.
� Et ont reçu les encouragements du jury trois autres projets candidats:
• Le Système informatisé de gestion de l'information sur les incidents
routiers (INFOROUTE), du Ministère de l'Equipement et des Transports ;
• L'Espace numérique de travail et émission de carte à puce électronique,
carte «Jamiati» au profit des étudiants et du personnel de l'université, de
l'Université Hassan II Casablanca ;
• Le Portail des Etablissements de Protection Sociale, de l'Entraide Nationale.
4) la cartographie de l’utilisation des Technologies de l’information et de la
communication dans les secteurs publics :
Dans le but d'un meilleur suivi du développement des technologies de
l'information et de la communication dans les secteurs publics, le ministère a réalisé une
cartographie sur l’utilisation des TIC dans les Secteurs Publics au titre de l'année 2009.
Cette cartographie a concerné 278 administrations entre départements ministériels,
hauts commissariats et établissements publics et a enregistré un taux de réponse global
de 75,54%.
Cette étude a permis d’élaborer 33 indicateurs pertinents relatifs à l’utilisation
des TIC dans les secteurs publics et qui sont répartis selon cinq axes principaux :
« structure et organisation », « ressources humaines, formations et budget »,
« infrastructures matérielle et logicielle », « utilisation de l'Internet » et « Sites Web et
Télé-services ».
Parmi ces indicateurs, on cite :
22
� 31,22% : Taux d’équipement en ordinateurs, soit en moyenne un ordinateur
pour trois utilisateurs ;
� 59,61% : Proportion de postes de travail connectés à Internet ;
� 283 télé-services dont la majorité sont informationnels ou interactionnels, alors
que les taux des télé-services transactionnels ou intégrés ne dépassent pas,
respectivement, les 9% et 2% ;
� 356 sites web ;
� 47% : Proportion des télé-services en arabe ;
� 56,19% : Proportion d’entités disposant de plan de sécurité des systèmes
d’information.
IV - Le sondage d’opinion des usagers de l’administration à propos de la qualité des services rendus :
Afin de consacrer la vision moderne de la modernisation de l’administration
fondée sur une approche participative de tous les acteurs, et de placer le citoyen au
cœur des politiques publiques, le ministère a réalisé une étude de sondage d’opinion
pour connaitre l’avis des usagers de l’administration à savoir les citoyens, les
fonctionnaires, les entreprises, les associations et les coopératives afin d’identifier leurs
besoins réels et de mesurer leur degré de satisfaction vis-à-vis des prestations rendues
par l’administration, les établissements publics et les collectivités locales.
Cette étude vise la collecte des informations relatives aux attentes et besoins
réels des usagers de l’administration afin de mieux les servir et instaurer un cadre
référentiel de démarche qualité dans l’administration publique à travers :
� le recensement des prestations publiques fournies de manière ordinaire par
l’administration, les établissements publics et les collectivités locales et la
description minutieuse des passerelles et des conditions pour bénéficier des
prestations publiques ;
� la définition par ordre des domaines et services qui posent des difficultés à
l’usager ;
� la définition des attentes et besoins des usagers en rapport avec ces services ;
� la description et l’évaluation des mécanismes institutionnels disponibles
pour servir le citoyen.
Le rapport de la phase finale de cette étude a montré que le niveau de satisfaction
des citoyens pour les prestations rendues par l’administration publique reste insuffisant
et ne dépasse pas 60 % dans les meilleurs des cas. D’où la nécessité d’une réponse
urgente. Dans ce sens des propositions correctives ont été définies dans l’étude, ce qui
permettra de renforcer la confiance du citoyen dans l’administration en se basant sur
une nouvelle relation fondée sur la transparence, l’écoute, l’orientation, l’accueil et la
gestion rationnelle du temps.
23
AXE 3 : Le renforcement de la politique de proximité et de la déconcentration
administrative
Durant l’année 2010 et dans le cadre du chantier de la modernisation des
structures administratives et la déconcentration, la commission chargée de
l’organisation des structures administratives et la déconcentration administrative a
poursuivi l’étude des textes relatifs à l’organisation des administrations centrales de
l’Etat et à leurs services déconcentrés.
Les efforts déployés dans ce domaine se sont concentrés sur des mesures
correctives qui visent essentiellement l’organisation et la réorganisation de plusieurs
départements ministériels. Dans ce cadre, la commission susmentionnée a étudié 49
textes réglementaires répartis comme suit :
� 25 projets de décrets
� 24 projets d’arrêtés
Dans le cadre du renforcement de la politique de proximité et la déconcentration
administrative, le Ministère de la Modernisation des Secteurs Publics a participé avec le
Ministère de l’Intérieur et le Ministère de l’Economie et des Finances aux travaux de la
Commission Interministérielle Technique chargée de l’élaboration du projet de la Charte
Nationale de la Déconcentration. Dans le même contexte, et suite à la demande de la
Commission Consultative sur la Régionalisation, le ministère a présenté deux exposés
sur la déconcentration administrative.
Par ailleurs, une étude sur la déconcentration administrative a été lancée, en
partenariat avec la Banque Mondiale afin d’identifier les dysfonctionnements et
proposer les solutions à même de renforcer le processus de la déconcentration dans
notre pays.
Le Ministère de la Modernisation des Secteurs Publics a également préparé un
recueil de tous les textes relatifs aux attributions et à l’organisation des ministères tout
en assurant le suivi et l’actualisation des statistiques portant sur les structures
administratives qui ont été publié par la suite sur le site web du ministère.
24
AXE 4 : Appui et Accompagnement des chantiers de modernisation de
l’Administration Publique
La modernisation de l’administration publique occupe une place prioritaire dans
le programme gouvernemental. A cet effet le Ministère de la Modernisation des Secteurs
Publics, s’active à capitaliser les expériences réussies dans ce domaine, tant au niveau
national qu’international, et met ainsi en œuvre tous les mécanismes à même d’assurer
la communication et le consensus entre tous les acteurs intervenant dans le domaine.
I – Le Programme d’Appui à la Réforme de l’Administration Publique :
La quatrième phase de la réalisation du Programme d’Appui à la Réforme de
l’Administration Publique à démarrée avec l’appui du Ministère de l’Economie et des
Finances et la participation active des autres départements ministériels concernés. Il est
à rappeler que la phase d’évaluation avec les experts de la Banque Mondiale, de l’Union
Européenne et de la Banque Africaine pour le Développement s’étale sur six mois de
chaque année en parallèle avec la phase de négociation qui commence à partir du mois
de juin pour s’arrêter à la fin du mois de janvier de l’année suivante. Après approbation
et signature de l’accord de la 4ème phase au cours de l’année 2010, les services du
Ministère de la Modernisation des Secteurs Publics s’attèleront à la préparation de la
prochaine phase du programme en 2011. II - Le Fonds de Modernisation de l’Administration Publique :
Dans le cadre de la mise en œuvre du Co-financement du Fonds de Modernisation
de l’Administration Publique au titre de l’année 2010, une circulaire a été diffusée à tous
les ministères afin de préparer leurs projets selon les normes et conditions définies dans
le décret de création du fonds.
Six (06) projets ont été choisis par la commission parmi seize (16) projets
présentés. Ces projets émanent du Ministère de la Culture, la Justice, l’Enseignement
Supérieur, la Formation des Cadres et de la Recherche Scientifique, l’Emploi et la
Formation Professionnelle, les Affaires Economiques et Générales et enfin l’Equipement
et le Transport. Ils sont répartis comme suit :
� la modernisation de l’administration électronique : 3 projets.
� la modernisation de la gestion des ressources humaines : 3 projets.
Le montant annuel global réservé pour le co-financement de ces projets est de 10
millions de dirhams. III - Le Réseau des Directeurs des Ressources Humaines :
Dans le cadre du renforcement des mesures d’échanges et de communication
entre les responsables des administrations publiques à différents niveaux, le réseau des
directeurs des ressources humaines a poursuivi durant l’année 2010 sa serie de
rencontres afin de faire des propositions pour le renforcement de l’application des
décisions gouvernementales en matière de gestion des ressources humaines dans
l’administration publique.
25
Dans ce cadre, et à l’occasion de la 17ème réunion de ce réseau, plusieurs points
ont été discutés. Il s’agit notamment de :
� l’élaboration des plans sectoriels de la formation continue dans le cadre la
stratégie nationale de la formation continue ;
� la mise en œuvre des mesures de gestion prévisionnelle des ressources
humaines dans les administrations publiques (référentiel des emplois et des
compétences, le guide méthodologique de la gestion prévisionnelle, le
référentiel commun de la gestion des ressources humaines) ;
� l’application du décret n° 2.10.62 du 30 rabia I 1431 (17 mars 2010)
instituant des mesures exceptionnelles pour l’avancement dans le grade au
profit des fonctionnaires classés dans les échelles de rémunération 1 à 4 ;
� la réélection des représentants des fonctionnaires au Conseil Supérieur de la
Fonction Publique.
IV - L’Ecole Nationale d’Administration (ENA) :
1) La formation fondamentale :
Afin de permettre à L’Ecole Nationale d’Administration de mieux accompagner
les mutations que connait l’administration marocaine, et afin qu’elle soit le noyau de
formation et de recherche administratives dans divers domaines (gestion, technique,
communication, éthique) et conformément à la volonté Royale qui vise l’investissement
dans les ressources humaines, l’ENA a renforcé le volet pratique dans les programmes
de ses cycles de formation. Elle a œuvré en outre pour le renforcement de la formation
continue et la consolidation de sa position tant au niveau national, qu’au niveau
international.
Au titre de l’année 2010, l’ENA a formé 377 élèves dont 38 élèves étrangers au
titre du cycle de formation en management administratif qui s’étale sur une période de
28 mois et du cycle supérieur de formation en management administratif qui s’étale sur
une période de 24 mois. Ces élèves ont été sélectionnés parmi 3568 candidats au
concours d’accès à l’ENA.
Les élèves du cycle supérieur bénéficient d’une formation polyvalente, quant aux
élèves du cycle normal, ils bénéficient d’une formation diversifiée touchant aux
domaines de l’audit et du contrôle de gestion, des marchés publics ; de l’administration
financière ; du partenariat international; de la gestion du développement, des œuvres
sociales et de l’administration territoriale.
L’ENA a aussi organisé tout au long de l’année 2010 une série de conférences au
profit de ses élèves animées par des hauts fonctionnaires et des experts appartenant à
des établissements publics nationaux et a des pays étrangers comme la France et
l’Espagne.
Pour renforcer le côté pratique de la formation dispensée à l’ENA, l’école a fait
participer ses élèves à plusieurs rencontres scientifiques organisées au sein du
Parlement, de l’Université et aussi au sein de l’ENA. Les élèves ont effectué également
des stages pratiques au sein de différentes administrations, collectivités locales et
établissements publics. Certains parmi eux ont même bénéficié d’un mois de stages de
perfectionnement en France dans le cadre d’un programme de coopération avec l’ENA
26
de France. Ces stages ont fait l’objet de la soutenance de rapports auprès d’une
commission composée des professeurs des études supérieurs et des directeurs des
administrations centrales et des établissements publics.
L’effectif des lauréats du cycle normal de l’ENA pour 2010 s’élève à 136 élèves
dont 22 étrangers en provenance de pays tels : la Guinée, la Guinée Bissau, la Tunisie, les
Emirats Arabes Unies, la Mauritanie, le Tchad, le Mali, le Niger, le Djibouti, le Burundi, le
Gabon, le Sénégal et l’Ethiopie.
2) La formation continue :
Pour renforcer la culture de l’expertise, l’ENA a multiplié le nombre de cycles de
formation continue et ce dans le cadre des conventions et des programmes de
coopération qui la lient à des pays amis ainsi qu’à des administrations publiques
nationales.
Au titre de l’année 2010, l’ENA a organisé 108 sessions au profit de 2693 cadres
administratifs des différents départements ministériels, des collectivités locales et des
établissements publics (Ministère de la Culture, la Chambre des représentants, le
Ministère de l’Emploi, le Haut Commissariat des Anciens Combattants, la Conservation
Foncière et les Forces Armés Royales) sur différents sujets en relation directe avec la
modernisation de l’administration, le management des projets, la gestion des ressources
humaines, la gestion de la qualité, l’Audit, les techniques de négociation internationale,
l’évaluation des politiques publiques, la gestion des archives, la gestion financière et la
gestion des compétences, la gestion foncière, la gouvernance territoriale, les marchés
publics et l’informatique, etc.
3) La coopération :
Pour renforcer sa présence au niveau international, L’ENA a poursuivi au cours
de l’année 2010, l’exécution des différents accords de partenariat passés avec les écoles
et les établissements de formation étrangers comme l’Ecole Nationale d’Administration
française, l’Institut Régional de Formation de Bastia, et le Ministère de la Fonction
Publique de la République Démocratique du Congo dont 10 élèves ont bénéficié d’une
session de formation de 2 mois organisée en coopération avec le Ministère des Affaires
Etrangères sur les thèmes en relation avec la modernisation de l’administration. De
même l’ENA a poursuivis l’exécution de plusieurs programmes avec des organismes
internationaux spécialisés notamment l’Organisation Arabe de Développement
Administratif (OADA).
Au cours de l’année 2010, l’ENA a connue la visite de délégations de plusieurs
pays et organismes internationaux tels que : le Pakistan, le Soudan, la France, l’OADA, la
Libye et le Yémen. Les responsables et les professeurs de L’ENA ont participé à plusieurs
rencontres scientifiques internationales. Et en tant que membre du Conseil
d’administration de l'Association internationale des écoles et des instituts
d'administration depuis six ans, l’ENA a participé aux réunions de ce Conseil. En outre
elle s’est distinguée dans les activités organisées par ladite association.
Grâce à sa présence dans les forums internationaux, l’ENA a été élu membre du
Conseil d'administration de l'Institut International des Sciences Administratives comme
vice-président sur le continent africain pour une période de trois ans. De même, elle a
27
renouvelé son adhésion au conseil d’administration de l'Association Internationale des
Ecoles et Instituts d'Administration pour la même durée. Ces événements se sont
déroulés en juillet 2010 lors des conférences des deux instituts tenues en Indonésie.
V - La Coopération Internationale :
Le Ministère de la Modernisation des Secteurs Publics, a œuvré dans le cadre de
la coopération bilatérale ou multilatérale avec des pays amis et des organisations
internationales spécialisées, à la mise en œuvre des accords et des programmes de
coopération communs dans le domaine de modernisation de l’administration publique
pour permettre l’échange d’expertise et de concertation et l’organisation des stages et de
formation dans les domaines relatifs aux ressources humaines, à la gestion des
politiques publiques, gouvernance, développement de l’administration électronique, et à
la moralisation de la vie publique.
1) La coopération multilatérale :
Au cours de l’année 2010, et dans le cadre des relations qui le lie à plusieurs
organisations internationales et régionales spécialisées, le Ministère de la Modernisation
des Secteurs Publics a opté pour la réalisation des projets suivants :
1.a : L’Organisation Arabe pour le Développement Administratif (OADA) :
La participation de Monsieur le Ministre aux travaux de la 47ème session ordinaire
de l’Assemblée Générale, et aux travaux de la 91ème session du Conseil Exécutif tenues
au Caire entre les 28 et 29 avril 2010. A cette occasion, le Maroc été élu pour la troisième
fois comme membre au Conseil Exécutif de l’Assemblée générale pour une durée de
deux ans 2010-1012. Entre le 11 et 13 octobre 2010, l’organisation a également tenu à
Rabat la 92ème réunion de son conseil exécutif.
Le ministère a participé également à la tête d’une importante délégation
marocaine, au 11ème congrès annuel de l’Organisation Arabe pour le Développement
Administratif sur le thème : « l’innovation et le renouvellement dans l’administration
arabe : à propos d’une stratégie nationale pour la lutte contre la corruption » organisé
en collaboration avec l’Organisation de Coopération et de Développement Administratif,
et ce entre le 3 et 5 juillet 2010 au Caire. Les responsables du ministère ont également
participé à d’autres rencontres scientifiques tenues à la même occasion par
l’organisation.
1.b : Le Centre Africain de Formation et de Recherches Administratives pour le
Développement (CAFRAD) :
Le Ministre de la Modernisation des Secteurs Publics a présidé les 7,8 et 9 juin
2010 à Rabat, la 48ème session du conseil d’administration du CAFRAD qui a connu la
participation de 20 pays africains, en présence de 14 ministres africains.
En marge de cette session, le CAFRAD a organisé un forum sur la modernisation
de l’administration sous le thème : « modernisation des services publics et les
institutions de l’Etat : les réformes administratives et institutionnelles en Afrique, bilan
et perspectives ».
28
1.c : L’Organisation de Coopération pour le Développement Economique (OCDE) :
En date du 23 et 24 mars 2010, une conférence sur l’évaluation des politiques
publiques a été tenue à l’Ecole Nationale d’Administration et l’Institut Supérieur de
l’Administration pour le lancement du Centre régional d’évaluation des politiques
publiques. A cette occasion, une commission composée de la Direction de la
Modernisation de l’Administration au Ministère de la Modernisation des Secteurs
Publics, l’Institut Supérieur d’Administration et l’Ecole Nationale de l’Administration a
été constituée. La Commission a tenue plusieurs réunions préparatoires en vue
d’examiner la mise en œuvre dudit centre. Ainsi, le projet du cadre juridique relatif à
l’instauration des centres national et régional d’évaluation des politiques publiques a été
élaboré.
En date du 4 mai 2010 à Paris, le Ministre chargé de la Modernisation des
Secteurs Publics a participé à la Conférence Internationale pour promouvoir l’Egalité
entre les sexes au Moyen Orient et en Afrique du Nord. La Conférence a étudié les
possibilités offertes pour instaurer la représentativité féminine dans les services publics
et privés au Moyen Orient et en Afrique du Nord. De même, la Conférence a été une
occasion pour les experts d’échanger les idées sur les initiatives prises pour assurer
l’égalité entre les sexes ainsi que les moyens pour attirer les femmes à s’engager dans les
secteurs public et privé.
Dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de la déclaration de
Marrakech pour la bonne gouvernance et en collaboration avec l’Organisation de
Coopération et de Développement Economique (OCDE), et avec l’appui de l’Union
Européenne, des experts internationaux de l’organisation ont réalisé une étude
d’évaluation à travers la « mutualisation de la connaissance » sur les ressources
humaines des secteurs publics au Maroc. Le rapport présenté par les experts sur ladite
étude qui s’est étalée sur toute l’année 2010, a été étudié par les services du ministère
qui ont formulés plusieurs remarques sur ses conclusions dans l’attente de la réception
de la version finale de l’étude.
En date du 23 juin 2010, et à l’occasion de la Journée Mondiale de la Fonction
Publique, des experts de l’Organisation de la Coopération et du Développement
Economique ont présenté les expériences de certains pays dans le domaine de la gestion
des ressources humaines, telle que la France, l’Autriche, l’Espagne, l’Italie, la Belgique, le
Portugal et la Grèce. Les experts ont présenté des exposés sur les expériences de
modernisation aux pays européens. En plus des visites ont été effectuées aux différentes
administrations publiques ainsi que la tenue des séances de travail avec les
responsables des ressources humaines.
Au cours de la réunion du comité de pilotage au niveau ministériel pour
l’initiative de la gouvernance pour le développement au Moyen Orient et en Afrique du
Nord et les pays de l’Organisation de Coopération et de Développement Economique,
présidée par le Ministre de la Modernisation des Secteurs Publics, qui a présenté au
Secrétaire Général de l’OCDE la demande du Maroc de lui accorder le statut
d’observateur permanent au sein de la Commission de Gouvernance Générale de
l’Organisation. Cette demande a été le sujet d’une approbation préliminaire à une
réunion du comité de gouvernance de l'Organisation tenue à Venise le 15 décembre
2010, et d’une approbation finale lors de la réunion du 16 décembre 2010, où le Maroc a
29
obtenu le statut de membre observateur permanent au sein de cette commission et ce
jusqu'au 31 décembre 2012.
Les responsables du ministère ont également participé aux activités organisées
par l’OCDE, notamment dans les deux groupes de travail : le premier sur la fonction
publique et l’intégrité et le deuxième sur l’administration électronique et la
simplification des procédures, en plus de la première réunion régionale sur le
développement vert et le développement spatial organisé le 17 décembre 2010 à Rabat,
en coordination avec le Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement de
l’Espace.
En général, la participation du Ministère de la Modernisation des Secteurs Publics
en 2010 aux activités des groupes de travail et rencontres régionales et internationales
organisés dans le cadre de l’initiative de la bonne gouvernance et l’investissement était
très efficace. A ce titre, il a participé aux activités suivantes :
� La conférence tenue au Caire entre le 3 et 5 juillet 2010, en partenariat entre
l’Organisation Arabe du Développement de l’Administration (OADA),
l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE),
Transparency International et l’Organisation Arabe pour la Lutte Contre la
Corruption sur le thème : « Innovation et renouvellement en matière de
l’administration arabe »;
� La conférence régionale tenue à Amman le 26 et 27 octobre 2010 sur le
renforcement des partenariats stratégiques dans la région arabe pour la lutte
contre la corruption;
� Les réunions préparatoires et la première réunion scientifique du groupe
spécialisé en croissance verte et le développement spatial tenue le 17
décembre 2010 en partenariat entre le Ministère de la Modernisation des
Secteurs Publics et le Ministère de l’Habitat et le Développement de l’Espace
et l’OCDE .
1.d : L’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) :
Le Ministre de la Modernisation des Secteurs Publics a participé à la conférence
régionale sur : « le renforcement des partenariats stratégiques dans la région arabe pour
la lutte contre la corruption » organisée le 7 et 8 octobre 2010 à Aman au Royaume
Hachémite de Jordanie. Il a également participé à la 14ème Conférence Internationale sur
la lutte contre la corruption organisé à Bangkok entre le 10 et 13 novembre 2010.
Le Ministère à participé également à l’animation d’un atelier régional sur « le
renforcement des capacités des unités de lutte contre la corruption » à Dakar (Sénégal)
entre le 21 et 22 juin 2010, comme il a participé à la formation des experts sur le
mécanisme d’examen de l’application de la convention des Nations Unies contre la
corruption.
1.e : Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) :
L’accueil de Madame Amal SOUSSA, Directeur Régional de la région arabe au
Programme des Nations Unis pour le Développement (PNUD) le 3 novembre 2010 et
l’examen des possibilités de renforcement de la coopération et des chantiers à financer
par le programme.
Le ministère a participé également aux réunions relatives au plan cadre des
Nations Unies pour l’assistance au développement au cours desquelles, on a défini les
30
priorités stratégiques et l’élaboration du projet « matrice des résultats » pour la période
2012-2016. La dernière version de ce projet a été discutée le 10 janvier 2011 en
attendant la signature du programme cadre des Nations Unies pour le renforcement du
développement (UNDAF).
2) La formation et l’expertise :
80 cadres des différents administrations publiques ont bénéficié des stages
organisés par les institutions internationales dont 31 ont participé à des sessions de
stages organisées par l’Ecole Nationale d’Administration de Paris (28 participants dans
des stages de courte durée et 3 participants dans des stages de longue durée), 22 cadres
ont bénéficié des stages à l’Institut de l’Administration Publique de l’Arabie Saoudite, 9
cadres ont bénéficié des stages à Qatar, 16 cadres ont bénéficié d’un stage collectif sur
l’administration électronique, 2 cadres ont bénéficié d’un stage sur le management
public à l’université de Séoul en Corée du Sud, un cadre a bénéficié d’un stage à l’institut
Nationale d’Administration Publique en Malaisie, et enfin un cadre a bénéficié d’un stage
sur l’administration publique en Chine.
D’un autre côté, une session de formation a été organisée au profit de 10 cadres
du Ministère de la Fonction Publique de la République Démocratique du Congo au siège
de l’Ecole National de l’Administration.
3) La coopération bilatérale :
3.a : Les réunions et visites de travail :
Une visite de travail a été effectuée par le Ministre chargé de la Modernisation
des Secteurs Publics en Italie entre le 17 et le 19 mars 2010. Au cours de cette visite un
mémorandum d’entente entre ce département et le Ministère de l’Administration
Publique et d’Innovation Italien a été signé. En application de ce mémorandum, les
membres du comité de pilotage de coopération entre les deux parties ont été nommés et
une première réunion a été tenue à Rabat le 26 novembre 2010. En outre il a été
convenu l’exécution du programme de travail au titre de l’année 2011. Le Secrétaire
Général du ministère et le Directeur de la Modernisation de l’Administration ont
participé à la réunion dédiée au comité de pilotage pour le projet italien de
renforcement des capacités des cadres de l’administration à travers la formation à
distance et ce, le 19 mars 2010 à Rome.
Une délégation de l’Ecole Nationale d’Administration du Pakistan a effectuée une
visite à l’Ecole Nationale de l’Administration le 5 mai 2010 au cours de laquelle ont été
donnée des présentations sur les programmes de formation et de développement des
compétences à l’école ont été données.
En réponse à la demande de l’Ambassade de la Côte d’Ivoire à Rabat, une
délégation de haut niveau du Ministère Ivoirien de l’Economie et des Finances a effectué
une visite de travail au Ministère le 28 juillet 2010 au cours de laquelle on a présenté
l’expérience du Maroc en matière de l’égalité entre les sexes dans l’Administration
Publique.
Une délégation du Haut Commissariat à la Fonction Publique Soudanaise a
effectué entre le 31 mai et le 3 juin 2010 une visite de travail au Ministère de la
Modernisation des Secteurs Publics au cours de laquelle des explications sur les
31
principaux chantiers de modernisation de l’administration publique initiés par le
ministère ont été présentées.
3.b : Les réunions des commissions communes :
La Haute Commission mixte Marocaine Tunisienne présidée par les deux
Premiers Ministres des deux pays s’est réunie en Tunisie le 6 et 7 mai 2010. Elle a
recommandé le renforcement de la coopération entre les deux pays en matière de
fonction publique et de développement administratif à travers la préparation d’un projet
d’accord cadre afin d’échanger les expériences réussies et de renforcer la coopération
entre les institutions spécialisées dans la formation des fonctionnaires.
Concernant la coopération avec l’Union Européenne, le ministère a participé le
25 juin et le 7,8 septembre 2010 à Rabat aux réunions préparatoires à l’élaboration du
document final du statut avancé. Le ministère a été représenté à la cérémonie de
signature du programme pour la mise en application du statut avancé à Bruxelles le 14
décembre 2010 par le Directeur de la Modernisation de l’Administration.
En accord avec les efforts du Maroc pour le renforcement de la coopération avec
l’Inde, une proposition d’appui à la coopération en matière de l’Administration a été faite
pour son insertion à la 4ème session de la haute commission mixte commune qui sera
tenue en fin de février 2011.
3.c: Les rencontres bilatérales :
• Sessions de travail de Monsieur le Ministre avec :
� Monsieur le Premier Ministre Thaïlandais, le Ministre Délégué au Premier
Ministre Malaisien et le Chef de l’Unité de l’Administration de Performance, le
Ministre d’Etat Brésilien le Président Contrôleur Général, en marge du 14ème
Congrès International de Lutte contre la Corruption tenu à Bangkok entre le
10 et 13 novembre 2010 ;
� Madame la Ministre de la Fonction Publique Belge, Madame la Secrétaire
d’Etat de l’Administration Publique de l’Espagne, Monsieur le Ministre de
l’Administration Publique Mexicaine en marge du Congrès Ministériel du
Conseil de la Gouvernance de l’Organisation de la Coopération et de
Développement Economique tenu à Venise en Italie le 15 novembre 2010 ;
� Madame la Représentante de l’Agence de la Coopération Allemande (GTZ) le
14 avril 2010 à Rabat ;
� Monsieur le Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme de l’Etat au
Congo Brazzaville et Monsieur le Ministre du Service Civil et de
l’Administration de l’Afrique du Sud en marge de la tenue du 48ème Session
du Conseil d’Administration du CAFRAD à Rabat le 9 juin 2010 ;
� Madame la Secrétaire d’Etat pour la Modernisation du Portugal à la marge du
5ème Forum de l’Administration Electronique à Rabat le 16 juin 2010.
• Monsieur le Ministre a reçu durant l’année 2010 au siège du ministère les
Ambassadeurs des pays suivants : La Syrie le 2 février 2010, l’Arabie Saoudite le
4 février, la France le 5 février, les Emirats Arabes Unis le 5 février, le Koweït le 9
février, l’Espagne le 15 février, la Tunisie le 29 mars, le Japon le 31 mars, la Chine
le 6 Avril, le Canada le 10 mai et enfin la Corée du Sud le 3 décembre 2010.