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Bilan 2014 électrique et perspectives ÎLE-DE-FRANCE

Bilan électrique 2014 - rte-france.com · L’Île-de-France possède un potentiel limité de développement de sa capacité de production d’électricité. Les moyens de production

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Bilan

2014électrique

et perspectives

ÎLE-DE-FRANCE

Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France – 3

RTE édite le Bilan Électrique 2014 de l’Île-de-France. Quels sont les objectifs de cette publication ?En publiant ce rapport annuel, RTE facilite l’accès aux données dans une démarche de transparence vis-à-vis du public, de ses clients et des acteurs institutionnels. Il s’agit de communiquer les chiffres de la production et de la consommation d’électricité en Île-de-France pour 2014 et de présenter les principaux projets et investissements réalisés, en cours et à venir à l’échelle de la région.

Quelles sont les tendances d’évolution régionale que fait apparaître ce rapport annuel ?En 2014, la consommation d’électricité en Île-de-France a baissé de 7,8% par rapport à 2013. Cette diminution est due à des températures particulièrement douces relevées tout au long de l’année. Corrigée de l’aléa météorologique, la consommation d’électricité observée en Île-de-France augmente de 4% entre 2006 et 2014. Cette tendance s’explique par le dynamisme démographique et économique de l’Île-de-France qui distingue la région des évolutions observées à l’échelle nationale. Ce sont surtout les PME-PMI et les clients professionnels régionaux qui portent cette hausse de la consommation d’électricité.Une baisse de la production d’électricité de 36% a en outre été observée en 2014. Une grande partie de la production de la région provient de centrales thermiques fossiles, qui sont des moyens de pointe, utilisés par exemple quand il fait froid. Les conditions climatiques clémentes de 2014 ont limité le recours à ces moyens de production (-48%). L’ensemble de cette production a couvert 5% de la demande régionale. Cette situation rend la région fortement dépendante de ses voisines. Le réseau de transport développé et entretenu par RTE permet donc d’assurer en permanence l’équilibre entre la production et la consommation d’électricité en Île-de-France.

Quelles seront les conséquences du Grand Paris sur les tendances observées en 2014 ? Le Grand Paris vise à construire une métropole du XXIème siècle attractive, compétitive et durable. Ce projet d’aménagement

accompagnera la vitalité démographique et économique de l’Île-de-France. Les pouvoirs publics encouragent les actions de maîtrise de l’énergie : les économies anticipées pourraient ainsi atteindre jusqu’à 1 000 mégawatts à l’horizon 2030. RTE prévoit toutefois, malgré cette efficacité énergétique accrue, une augmentation de la consommation de près de 4 000 MW dont 2 200 liés au seul Grand Paris, soit l’équivalent des ¾ de la consommation actuelle de Paris intra-muros.L’Île-de-France possède un potentiel limité de développement de sa capacité de production d’électricité. Les moyens de production thermique fossile représentent, en 2014, 63% de la production régionale. Compte tenu des normes environnementales édictées par les directives européennes, certains de ces sites commenceront à fermer en 2015. Dans le cadre de la transition énergétique en cours, le développement des énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque, cogénération) ne compensera que partiellement cette baisse. Le maintien à court et à long terme d’une alimentation électrique sûre repose essentiellement sur les capacités du réseau.Pour s’adapter à ces nouveaux besoins, RTE mise résolument sur l’innovation. Elle peut être technique, je pense au passage à 400 kV de la ligne entre Cergy et Persan (Val-d’Oise) ; économique avec la fiabilisation de l’alimentation des pôles économiques franciliens (La Défense, Saclay et Sénart). Cette innovation peut aussi être technologique, comme l’illustre la mise en service en 2014 de l’outil de l’intelligence électrique qu’est le Compensateur Statique de Puissance Réactive (CSPR), qui assure la tenue de tension et la qualité de l’alimentation électrique, notamment du quartier d’affaires de La Défense. L’innovation est également environnementale : à titre d’exemple, RTE mettra en service en 2015 le poste Boule (Nanterre), construit dans l’optique d’une insertion urbaine soignée, au bénéfice de tous les riverains de cette zone urbaine dense. Enfin, nous innovons en utilisant la technologie du « retrofitting » que nous avons développée, et qui permet de remplacer les réseaux souterrains sans générer de travaux supplémentaires majeurs. Elle réduit ainsi l’impact des chantiers pour les riverains.

ENTRETIEN

Entretien avec Jean-Louis Muscagorry, Délégué RTE Île-de-France - Normandie

4 – Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France

SOMMAIRE

Consommation

Production

Projets et investissements en Île-de-France

Panorama des régions

Annexes

5

11

19

33

37

Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France – 5

Consommation1.

6 – Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France

�� En données corrigées, la consommation de la région connaît une baisse de 2,1%, supérieure à celle de la France métropolitaine.

En 2014, la consommation finale

d’électricité en Île-de-France atteint 66 457 GWh.

Elle baisse de 7,8% par rapport à 2013, en raison des températures

particulièrement douces observées durant toute

l’année.

CONSOMMATION

Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France – 7

ÉVOLUTION DE LA CONSOMMATION EN ÎLE-DE-FRANCE

La consommation brute 2014 est en forte baissesous l’effet des températures clémentes

Évolution de la consommation corrigée de 2006 à 2014

La consommation brute française d’électricité en 2014

2006 07 08 09 10 11 12 13 2014

GWh

CONSOMMATIONFINALE

CONSOMMATIONFINALE CORRIGÉEDU FACTEURMÉTÉOROLOGIQUE

67 187

67 892

70 378 72 111

66 457 65 606

69 190

69 758 69 714 68 253

62 000

64 000

66 000

68 000

70 000

72 000

74 000

CONSOMMATIONBRUTE

465,3 TWh

– 6%0 %

1 %

2 %

3 %

4 %

Ile-de-France France

2,9 % 4,0 %

�� Avec 4% d’augmentation entre 2006 et 2014, la consommation corrigée1 de la région Île-de-France a connu une croissance un peu plus forte qu’en France métropolitaine sur cette période.

(1) La consommation finale corrigée permet d’analyser les évolutions de la consommation en les corrigeant préalablement de l’aléa météorologique.

8 – Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France

UNE ÉVOLUTION DIFFÉRENCIÉE EN FONCTION DE LA TYPOLOGIE DES CONSOMMATEURS

PME/PMI, particuliers et professionnels

- 8,5%

Grande industrie

-1,7%

�� En Île-de-France, la consommation des PME/PMI – particuliers et celle des professionnels qui représente 89% de la consommation totale de la région, atteint 59 362 GWh en 2014, soit une baisse de 8,5% par rapport à 2013.

�� La consommation de la grande industrie, qui atteint 7 095 GWh, baisse quant à elle de 1,7% en 2014 contrairement à la tendance à la stabilisation globale de la consommation industrielle française.

2006 07 08 09 10 11 12 13 2014

GWh

GRANDE INDUSTRIE

PME/PMI PARTICULIERS ETPROFESSIONNELS

7 502 7 251 7 257 7 221 7095

59 685

62 447

63 121

64 890

59 362

0

10 000

20 000

30 000

40 000

50 000

60 000

70 000

07 08 09 10 11 12 13 2014

Les valeurs indiquées ici sont en données brutes, non corrigées des aléas climatiques.

Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France – 9

LES POINTES DE CONSOMMATION

La pointe de consommation est la plus faible depuis 2004

Un jour d’hiver à 19h, la consommation d’électricité croît

en moyenne de 370 MW par degré en moins, ce qui correspond à

l’alimentation de 500 000 personnes en conditions

moyennes.

La sensibilité de la consom- mation à la température

est de l’ordre de 2400 MW par degré Celsius perdu en hiver.

À L’ÉCHELLE DE L’ÎLE-DE-FRANCE

À L’ÉCHELLE NATIONALE

�� La pointe de consommation enregistrée en 2014 avec une puissance de 13 447 MW, est la plus faible depuis plus de 10 ans.

�� La consommation électrique dépend fortement de la température, notamment pendant les mois d’hiver en raison du parc important de radiateurs électriques. C’est pour cette raison que les températures douces en 2014 ont entraîné une consommation plus faible que les autres années.

13 539

0

4 000

8 000

12 000

16 000

13 947 14 598

14 501 14 266 15 846

15 647

15 188 15 299

13 447

16 445

Évolution des pointes de consommation en Ile-de-France sur 10 ans, en MW

06 072004 05 08 09 10 11 12 13 2014

10 – Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France

COUVERTURE DE LA CONSOMMATION PAR LA PRODUCTION RÉGIONALE

�� La production électrique en Île-de-France est en baisse de 36%. Elle atteint 3 355 GWh en 2014. La production a ainsi couvert 5% de la consommation électrique régionale.

�� Malgré son déficit de production, la sécurité d’alimentation de la région Île-de-France est garantie par la solidarité électrique de l’ensemble du territoire national et européen, notamment à partir des régions Centre, Champagne-Ardennes et Normandie limitrophes qui sont globalement excédentaires.

Évolution de la consommation et productionélectrique en 2014 (GWh)

J F M A M J J A S O N D0

2 000

4 000

6 000

8 000

PRODUCTIONMENSUELLE

CONSOMMATIONMENSUELLE

Le réseau de transport, par son maillage, permet de mutualiser les ressources

de production d’électricité en fonction des variations dans le temps et l’espace

de la consommation, pour répondre aux besoins de chaque territoire.

Cette solidarité électrique est essentielle pour garantir la sécurité d’alimentation

électrique des territoires.

Échangessupérieursà 20 TWh

Échangesentre 10 et20 TWh

Échangesinférieursà 10 TWh

Fort surplusde productionSurplus de production

Équilibré

Manque de productionFort manquede production

Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France – 11

Production2.

12 – Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France

LE MIX ENERGETIQUE

Production par filière en Île-de-France (GWh, %)

Production par filière en France (GWh, %)

THERMIQUE FOSSILE

2 10363%

HYDRAULIQUE

521% 1%

ÉOLIEN

38

PHOTOVOLTAÏQUE 66

2%

THERMIQUERENOUVELABLE

1 096 33%

ÉOLIEN

6 633

5 92917 016

26 980THERMIQUE FOSSILE

AUTRES SOURCESD’ÉNERGIERENOUVELABLE

PHOTOVOLTAÏQUE

HYDRAULIQUENUCLÉAIRE

12,6%76,9%

3,1%

1,2%1,1%

68 145415 857

5,0%

�� Les énergies renouvelables couvrent près de 20% de la consommation d’électricité française.

�� Pour la première fois en 2014, l’énergie produite par les énergies renouvelables autres qu’hydraulique dépasse en niveau celle produite par le parc thermique à combustible fossile.

Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France – 13

ÉVOLUTION DE LA PRODUCTION PAR FILIÈRE DEPUIS 2006

Le mix énergétique de la région évolue

�� En 2014, la production électrique en Île-de-France baisse de 36%. Cette inflexion s’explique par la très forte baisse de la production à combustible fossile (-48%). En effet, les conditions climatiques clémentes ont limité le recours aux moyens de production thermique fossile de pointe. La production des énergies renouvelables a augmenté de 3,8%.

�� Les ENR représentent 37% de la production régionale : la hausse de la production issue des filières photovoltaïque et thermique renouvelable contribue en grande partie à ce résultat. Outres des conditions météorologiques favorables, cette progression est liée notamment au développement des parcs photovoltaïques qui se poursuit. La composition du mix électrique de la région confirme ainsi son évolution dans le sens de la transition énergétique pour la croissance verte.

2006 07 08 09 10 11 12 13 2014

Production par filière en Ile-de-France depuis 2006

0

20

40

60

80

100

HYDRAULIQUE

ENR HORS HYDRAULIQUE

THERMIQUEFOSSILE

ÉOLIEN PHOTOVOLTAÏQUEHYDRAULIQUE

0,1%0,05%

THERMIQUERENOUVELABLE

1,6%0,1%

Les filières renouvelables couvrent 1,9% de la consommation régionale

14 – Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France

ÉVOLUTION DE LA PRODUCTION DES ÉNERGIES RENOUVELABLES HORS HYDRAULIQUE

Production des ENR en Île-de-France, en GWh

Part des ENR dans la production totale en Île-de-France, en %

2008 09 10 11 12 13 2014

55 38

54 58 66

965 1 059

1 075 1 096

0

200

400

600

800

1 000

1 200

THERMIQUERENOUVELABLE

PHOTOVOLTAÏQUE ÉOLIEN

2008 09 10 11 12 13 2014

THERMIQUERENOUVELABLE

PHOTOVOLTAÏQUE

ÉOLIEN

0,9 0,7 1,1 0,9 1,1 2,0

17,3 20,5

32,7

0 %

5 %

10 %

15 %

20 %

25 %

30 %

35 %

15,0

Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France – 15

DÉVELOPPEMENT DES PARCS ÉOLIENS

Variabilité de l’éolien en 2014 en %

Évolution des parcs éoliensinstallés depuis 2008 (en MW)

le facteur de charge moyen mensuel pour l’année 2014 est de

EN ILE-DE-FRANCE

23,3%

le facteur de charge moyen mensuel pour l’année 2014 est de

EN FRANCE

23%

PUISSANCEINSTALLÉE AU

31/12/2014

ÉVOLUTIONANNUELLE

Facteur de charge éolien mensuel en France en 2014

FACTEUR DE CHARGE MAXIMUM (EN %)

J F M A M J J A S O N D0

20

40

60

80

100

36,4 45,3

30,9

79,9 80,2 80,1 79,8

FACTEURDE CHARGE

MOYEN (EN %)

2008 20102009 2011 2012 2013 2014

0 0 0

19 19 19 19

0

5

10

15

20

�� Le parc éolien reste stable depuis 2011 et s’élève à 19 MW. La région se place au 19ème rang français.

16 – Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France

DÉVELOPPEMENT DES PARCS PHOTOVOLTAÏQUES

FACTEUR DE CHARGE MAXIMUM (EN %) le facteur de charge

moyen mensuel pour l’année 2014 est de

EN ILE-DE-FRANCE

10,8%

le facteur de charge moyen mensuel pour l’année 2014 est de

EN FRANCE

14%

FACTEURDE CHARGE

MOYEN (EN %)

J F M A M J J A S O N D

100

80

60

40

20

0

19,4 22,2

19,0

77,9 80,3

71,2

Variabilité du photovoltaïque en 2014 en %

Évolution des parcs photovoltaïquesinstallés depuis 2008 (en MW)

Parcs photovoltaïques raccordés enÎle-de-France au 31/12/2014

Facteur de charge photovoltaïque mensuel en France en 2014

2008 20102009 2011 2012 2013 2014

■ CERGY

■ MELUNÉVRY

VERSAILLESNANTERRE

■ BOBIGNY■ PARIS

■ CRÉTEIL

1 4

16

49

61 67

74

20

0

40

60

80

ÉVOLUTIONANNUELLE

PARCS INSTALLÉSAU 31/12/2014

�� Le parc photovoltaïque poursuit sa progression en 2014 (+ 10,4%) et s’élève à 74 MW. La région se place au 17ème rang français..

Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France – 17

PLANIFIER LE RACCORDEMENT DES ÉNERGIES RENOUVELABLES

RTE joue un rôle clé dans l’aménagement du territoire pour accompagner le développement des énergies renouvelables.

En effet, le raccordement de ces nouvelles installations de sources renouvelables, dites « décentralisées », doit s’accompagner notamment de renforcement des réseaux de transport et de distribution qui permettent le lien entre ces différents lieux de production et les pôles de consommation.

Les S3RENR tiennent compte d’une part des objectifs fixés dans le Schéma Régional Climat-Air-Énergie (SRCAE), notamment en matière d’accueil de nouvelles sources d’énergies renouvelables, et d’autre part des capacités d’accueil du réseau électrique.

Le S3REnR de la région Île-de-France, approuvé en mars 2015, prévoit un objectif de développement des énergies renouvelables de 1 182 MW.

Le réseau public de transport d’électricité francilien est un réseau dense et suffisamment bien dimensionné pour accueillir dès à présent l’ensemble du gisement EnR correspondant aux objectifs du SRCAE.

Le S3REnR prévoit un total de 1, 5 million d’euros d’investissements sur le réseau public de distribution à la charge des producteurs via la quote-part, c’est-à-dire une contribution au financement du raccordement de leur installation au réseau. Cette quote-part qui s’élève à 1,50 k€/MW est parmi les plus faibles de France.

Les Schémas Régionaux de Raccordement au Réseau des Énergies Renouvelables (S3REnR) assurent les conditions de raccordement au réseau électrique de l’ensemble des énergies renouvelables.

Plus d’informations : http://www.rte-france.com/fr/article/les-schemas-regionaux-de-raccordement-au-reseau-des-energies-renouvelables-des-outils

18 – Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France

RTE PUBLIE LE MIX-ÉNERGÉTIQUE ET LA CONSOMMATION EN ÎLE-DE-FRANCE

éco2mix met à disposition 15 millions de données pour permettre à chacun de mieux comprendre les enjeux du système électrique, et mesurer chaque jour le développement de la transition énergétique. Cette application permet de visualiser en temps réel :

�� la consommation d’électricité en France ainsi que les prévisions calculées par RTE ;

�� la production d’électricité française détaillée par filière

�� les échanges commerciaux d’électricité (imports/ exports) avec les 6 pays frontaliers de la France ;

�� les émissions de CO2 générées par la production d’électricité.

Tous les mois, les données de chaque région relatives à la consommation, à la production et aux flux interrégionaux sont également mises en ligne.

La nouvelle version est enrichie :

�� de chiffres clés pour mieux comprendre la transition énergétique, avec des indicateurs tels que la pointe de consommation, le taux de couverture moyen de la consommation par la production éolienne ou photovoltaïque… ;�� d’analyses mensuelles de la situation énergétique en France ;�� d’un système de géolocalisation permettant d’accéder aux

informations électriques de sa région.La nouvelle version renseigne également l’utilisateur de la couleur tarifaire qui sera appliquée le lendemain aux clients de l’offre Tempo (bleu, blanc ou rouge).

RTE lance une nouvelle version d’éco2mix, application gratuite qui rend accessible à tous les données de l’électricité, sur toute la France et à l’échelle de chaque région.

Scannezet découvrez !

Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France – 19

3.Projets et

investissements

20 – Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France20 – Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France

LIAISONSAÉRIENNES

LIAISONSSOUTERRAINES

NOMBREDE POSTES

NOMBRE DETRANSFORMATEURS

3 428 km1 206 km

17899

Le réseau de RTEen Île-de-France

à fin 2014

Investissementspour le réseau en

Île-de-France

119 M€131 M€

EN 2014

EN 2015

500 M€ DE 2015À 2020

Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France – 21

INVESTIR DURABLEMENT POUR UN RÉSEAU INTELLIGENT ET ADAPTÉ À DEMAIN

Le réseau électrique d’Île-de-France est historiquement construit pour alimenter en électricité une région fortement urbanisée, dont la demande en électricité est soutenue (1/5 de la consommation française).

A contrario, la production d’électricité francilienne diminue en raison de la fermeture annoncée des centrales charbon et fioul, et le développement des énergies renouvelables ne permet pas de compenser cette baisse.

La densité urbaine très forte en Île-de-France conduit à une sensibilité aux incidents pouvant affecter le réseau électrique, notamment pour Paris intra-muros. Les pôles économiques importants, dont particulièrement celui de La Défense, requièrent un niveau élevé de qualité d’alimentation d’électricité.

Dans ce cadre, les investissements sur le réseau électrique francilien dans les années à venir visent à :

�� garantir une alimentation pérenne, sûre et de qualité dans la région ;

�� accompagner les pôles économiques et ceux du Grand Paris, avec notamment le renforcement de l’alimentation de La Défense.

Des travaux destinés à augmenter les capacités des postes électriques sont aussi prévus dans les dix années à venir.

RTE investit pour anticiper les évolutions du paysage énergétique francilien et fiabiliser l’alimentation d’un territoire stratégique.

119 millions d’euros, tel est le montant investi par

RTE en 2014 en Île-de-France. Un investissement qui s’élèvera

à 131 millions en 2015.Ces investissements se poursuivront dans les années à venir puisqu’entre

2015 et 2020, RTE prévoit d’investir environ 500 millions

d’euros en Île-de-France.

22 – Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France

ADAPTER LE RESEAU À UNE URBANISATION CROISSANTEL’alimentation électrique s’appuie sur un réseau haute et très haute tension architecturé en « anneaux ». Un premier « anneau » se compose des 11 postes de transformation d’électricité 400 000 volts situés dans la grande couronne francilienne. Il alimente un second «anneau » représentant le réseau 225 000 volts, resserré autour de l’agglomération parisienne.

PARIS

CERGYTERRIER

PLESSIS-GASSOT

SAUSSET

VILLEVAUDÉ

MORBRAS

CHESNOYCIROLLIERS

VILLEJUST

YVELINES

MÉZEROLLES

Fallou Saint-OuenAmpère

Avenir

Romainville

Malassis

Charenton

ArrighiCretaineChevilly

Moulineaux

Harcourt

Menus

PuteauxPerret

Novion

Couloir d’alimentation des postes de répartition à 225 000 Volts

Lignes électriques225 000 Volts

Poste de tranformation400 000 / 225 000 Volts

Boucle regroupant les postes 400 000 Volts situés en grandebanlieue

Poste de répartition 225 000 Volts

Les liaisons contribuant à l’alimentation des grandes villes, notamment Paris, sont constituées de câbles de 1ère

génération protégés par un tube en acier. Le changement de ces câbles a débuté en 2013 grâce à une technique innovante : le retrofitting. Cela consiste à insérer des câbles de nouvelle technolo-gie à isolation synthétique à l’intérieur du tube acier de la liaison existante.

Cette technique a notamment pour avantages de :l Minimiser l’impact du chantier vis-à-vis des riverains en évitant une ouverture de fouille tout au long d’un nouveau tracé, grâce à la réuti-lisation du génie civil existant (les fouilles sont limitées aux jonctions) ;

l Respecter l’environnement par le recyclage des matériaux récupérés ;l Réutiliser les tubes acier existants, garantissant une bonne protection méca-nique contre les agressions externes ;l Réduire les travaux de génie civil.

Le retrofitting, une solution moderne et durable pour renouveler les câbles « ancienne génération »

LE RÉSEAU DE TRANSPORT D’ÉLECTRICITÉ FRANCILIEN BÉNÉFICIE D’UNE STRUCTURE QUASIMENT UNIQUE

Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France – 23

RTE participe aux travaux menés par la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Environnement et de l’Energie. Dans ce cadre, il contribue à identifier les besoins liés à la dynamique démographique et économique du Grand Paris.

Selon ces travaux, le Grand Paris accélèrerait la croissance démographique régionale, générant 1 million d’habitants supplémentaires, portant le nombre d’habitants à 13,6 millions (12,5 millions en scenario sans Grand Paris).

Le Grand Paris nécessiterait la construction ou la rénovation de 500 000 logements supplémentaires. Le nombre de logements atteindrait 6,1 millions (5,6 millions en scenario sans Grand Paris).

Le Grand Paris impliquerait un développement plus important des infrastructures de transport, gourmandes en électricité :

�� Côté ferroviaire, les nouvelles infrastructures (métro, tram…) engendreraient une augmentation de 300 MW sur le réseau électrique.

�� Côté véhicules électriques, 1 million sont prévus dans le cadre du Grand Paris (900 000 en scenario sans Grand Paris).

Avec le Grand Paris, la pointe de consommation augmenterait de 30% par rapport à 2011, alors qu’en scenario sans Grand Paris, la hausse serait de 11%.

Au total, les besoins supplémentaires générés par le Grand Paris sont estimés à 2 200 MW à horizon 2030, soit l’équivalent de la production de deux centrales nucléaires. Ces besoins se répartissent géographiquement selon le schéma ci-dessus.

+750 MW*

+450 MW*

+960 MW*

CONTRATS DE DÉVELOPPEMENTTERRITORIAUX

(*) Consommation« Grand Paris » par rapport

au scénario sans Grand Paris.

Pour adapter au mieux son réseau aux enjeux de demain, RTE anticipe les évolutions à long terme des besoins en électricité.

En Île-de-France, le Grand Paris est une de ces évolutions.

RTE PRÉPARE LE GRAND-PARIS

24 – Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France

LIGNE 15 SUD DU GRAND PARIS EXPRESS : SIGNATURE D’UNE CHARTE ENTRE RTE ET LA SOCIÉTÉ DU GRAND PARIS

En décembre 2014, RTE a signé avec la Société du Grand Paris une charte des travaux préparatoires de la ligne 15 sud du Grand Paris Express.

Le réseau RTE, comme celui de nombreux concessionnaires franciliens, va en effet devoir être modifié pour permettre la réalisation du futur métro du Grand Paris Express (GPE).

Une charte des travaux préparatoires de la ligne 15 sud a ainsi été signée entre la SGP et les concessionnaires ainsi que les conseils généraux du Val-de-Marne et des Hauts-de-Seine, afin de mieux coordonner ces travaux et veiller à leur bonne exécution, pour en favoriser l’acceptabilité.

Il y aura environ 300 croisements entre le futur Grand Paris Express et le réseau RTE.

Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France – 25

EVRY

BOBIGNY

PARIS TORCY

CRÉTEIL

PONTOISE

FONTAINEBLEAU

MELUN

MANTES-LA-JOLIE

SARCELLES

VERSAILLES

3

5

1

4

2

Renforcer le réseau à 400 000 volts francilien pour fiabiliser l’alimentation de la région et transporter l’électricité issue de la production renouvelable.Passage à 400 000 volts de la ligne 225 000 volts existante entre Cergy et Persan

Mise en service : 2018

Fiabiliser l’alimentation du Nord-Ouest francilien, dont la zone de la Défense. Construction d’une 3e liaison souterraineà 225 000 volts entre Nanterre et Puteaux.Mise en service : fin 2014 Reconstruction du poste de Courbevoie (63 000 volts)Mise en service : 2015 Construction du poste Boule à Nanterre (225 000 volts)Mise en service : 2015

Raccorder le nouveau poste distributeur 225 000 /20 000 volts de SaclayConstruction de deux liaisons souterraines 225 000 volts

Mise en service : 2017

Préparer le Grand Paris et accompagnerle développement économique.Mise en service du Compensateur statique de puissance réactive (CSPR) de Nanterre

Mise en service : 2014

Renforcer l'alimentation de l'Est francilien.Création d'une nouvelle liaison souterraine de 4 km entre les postes de Sénart et Lesurcq

Mise en service : 2016

Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France – 25

LES PRINCIPAUX PROJETS DE RTE EN ÎLE-DE-FRANCE

26 – Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France

L’axe électrique entre les postes électriques de Cergy et Terrier est de plus en plus sollicité, frôlant régulièrement la saturation. En renforçant cet ouvrage, RTE apporte une réponse pérenne (au-delà de 2030) aux contraintes sur le réseau.

Deux opérations sont envisagées :

�� Le réaménagement de la ligne à 225 000 volts existante entre Cergy et Persan. Il consiste principalement à remplacer ses câbles par des câbles 400 000 volts, sans construire de nouvelle ligne puisque les pylônes existants peuvent supporter une puissance de 400 000 volts.

�� Le raccordement de la nouvelle ligne 400 000 volts au réseau 400 000 volts existant pour établir la liaison avec le poste de Terrier.

La concertation avec le public, sous l’égide d’un garant indépendant, s’est tenue fin 2013. Elle a permis : l des échanges directs et transparents entre RTE et la population concernée par le projet ;l la prise en compte des besoins liés à l’environnement et au cadre de vie.

Nombrede pylônes

Longueurtotale Investissement

20 km 45 M€47

AVANT APRÈS

5 pylônes sur l’agglomération de Cergy-Pontoise

AVANT APRÈS

42 pylônes entre Osny et Persan

Postede Cergy

À Persan, la ligne sera raccordéeau réseau 400 000 volts existant

1 Passage à 400 000 volts de la ligne électrique à 225 000 volts existante entre Cergy et Persan (Val d’Oise)

GARANTIR UNE ALIMENTATION PÉRENNE, SÛRE ET DE QUALITÉ EN ÎLE-DE-FRANCE

Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France – 27

LE CSPR DE NANTERRE

Le compensateur statique de puissance réactive (CSPR) de Nanterre contribue pleinement aux objectifs de sûreté du système électrique et de qualité d’alimentation électrique de l’ouest parisien.

En cas de vague de froid, la forte consommation de la région parisienne associée à des transits d’électricité entre les pays du nord de l’Europe et la France crée des situations qui, bien que peu fréquentes, pourraient présenter des risques d’écroulement de tension et de fragiliser la sécurité d’approvisionnement sans les moyens de compensation investis par RTE. Le CSPR de Nanterre fait partie de ces moyens de compensation, et est localisé de manière optimale pour compenser la puissance réactive, aux portes d’un bassin de consommation important amené à évoluer avec le développement du Grand Paris et au carrefour électrique des flux internationaux et des productions d’énergies renouvelables comme les futurs parcs éolien en mer de la côte normande.

Grâce à ses capacités d’absorption de puissance réactive, le CSPR de Nanterre facilite l’exploitation du réseau de lignes souterraines qui produit un surplus de puissance réactive entraînant des tensions hautes.

Par ailleurs, la proximité du CSPR de Nanterre avec le centre d’affaire de La Défense permet d’assurer à ce pôle économique une qualité de l’onde de tension et contribuer ainsi à faire de La Défense un pôle économique compétitif et attractif.

l UNE CONSTRUCTION DÉVELOPPEMENT DURABLE

Le CSPR de Nanterre est implanté sur un ancien poste 63 kV. La création de la plate-forme prévoyait initialement d’excaver 10 000 m3 de terres et béton des anciennes fondations, de les évacuer en décharge et de les remplacer par des maté-riaux nobles importés. L’équipe projet de RTE en charge de la construction du CSPR a travaillé avec Siemens pour réutiliser les matériaux sur site : le béton des anciennes fondations a été concassé puis mis en œuvre en couche drainante et la terre trai-tée à la chaux a permis de créer une plateforme d’excellente caractéristique mécanique.

Ainsi, 1000 rotations de camions ont été évitées et l’opération a été menée dans le respect des consignes imposées par RTE sur le bruit, les poussières et la sécurité.

l DES ESSAIS CONCLUANTS ET RÉALISÉS EN LIEN AVEC NOS CLIENTS

Les essais nécessaires ont consisté en une mise en œuvre progressive des différents composants. Afin de limiter le plus possible l’impact de ces essais pour ses clients, RTE n’a pas hésité à adapter le planning de consignations, rechercher des schémas d’exploitation spécifiques et surtout limiter l’amplitude des essais en accord avec le constructeur. Les essais, leurs impacts, ainsi que les mesures prises ont été portés aux clients de la zone qui ont apprécié la démarche.

Une réalisation adaptée au contexte

Une application de

l’intelligence électrique

Le CSPR de Nanterre intègre une commande entièrement numérique

qui permet de réagir en 100 à 150 millisecondes. L’intégration d’une gestion numérique permet

de traiter les défauts sur le réseau très rapidement. Ainsi, cet équipement est une des innovations actuellement mises en œuvre au sein de postes

électriques stratégiques et qui participent à rendre les réseaux électriques intelligents

et performants notamment pendant les pointes et les creux de

consommation.

2 Mise en service du compensateur statique de puissance réactive de Nanterre

28 – Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France

UNE 3E LIAISON SOUTERRAINE ENTRE NANTERRE ET PUTEAUX (HAUTS-DE-SEINE)

RTE crée une 3ème liaison souterraine à 225 000 volts entre Nanterre et Puteaux. Cette liaison vise à fiabiliser l’approvisionnement en électricité du nord-ouest francilien -en plein développement économique-, et en particulier du quartier d’affaires de La Défense.

Cette liaison alimentera le nouveau poste Boule 225 000 volts à Nanterre, dont la création permet de désengorger les postes voisins et garantir une alimentation électrique de qualité sur la zone.

La 3ème liaison Nanterre-Puteaux sera mise en service en 2015. Elle coûte environ 20 millions d’euros.

RECONSTRUCTION DU POSTE À 63 000 VOLTS DE COURBEVOIE (HAUTS DE SEINE)

RTE et ERDF modernisent, rendent plus compact et augmentent la capacité du poste 63 000 volts de Courbevoie. L’objectif est de :

�� Renforcer l’alimentation électrique de Courbevoie et des communes de la Boucle de Seine.

�� Garantir une qualité de fourniture de haut niveau.

La partie des travaux incombant à RTE est terminée ; les travaux côté ERDF sont en cours. La mise en service est prévue en 2015.

Le coût du projet pour RTE est d’environ 5 millions d’euros.

3 Fiabiliser l’alimentation du Nord-Ouest francilienLe développement du Nord-Ouest francilien entraînera

au cours des prochaines années une augmentation de la consommation d’électricité estimée à 190 MW.

SITE DE COURBEVOIE AVANT LES TRAVAUX

SITE DE COURBEVOIE APRÈS LES TRAVAUX

Poste RTE

ACCOMPAGNER LES PÔLES ÉCONOMIQUES

Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France – 29

LE POSTE BOULE 225 000 VOLTS À NANTERRE : UN POSTE EN ACCORD AVEC SON ENVIRONNEMENT

La multiplication des usages de l’électricité par les ménages et les activités du secteur tertiaire (ordinateurs, etc.) ainsi que les grands projets d’équipements et de transports (nouveau métro du Grand Paris, stade Arena, etc.) représentent de nouveaux besoins en électricité.

Au delà d’une alimentation de qualité au bénéfice de tous les Nanterriens, le poste Boule apportera à la ville une sécurité d’approvisionnement renforcée, et résoudra la question de son alimentation en énergie de manière durable. En outre, ce rééquilibrage de l’alimentation électrique de l’Ouest francilien bénéficie indirectement au développement de tout le centre du département des Hauts-de-Seine.

Le projet architectural du futur poste électrique a été développé en intégrant l’environnement urbain du poste, avec le souci d’une insertion paysagère soignée au bénéfice de tous, et en particulier des riverains directement concernés.

La conception du bâtiment du futur poste a été étudiée par un architecte choisi sur concours. L’objectif est de respecter au mieux les pavillons positionnés à l’est en limite de propriété. A ce titre, les bâtiments les plus bas sont implantés du côté des pavillons. Un écartement de quatre mètres de large est spécialement réservé afin que les pavillons bénéficient d’une vue sur un jardin arboré. De plus le toit est traité comme une « cinquième façade » avec des plantations en terrasse, pour améliorer la vue en surplomb des habitants des immeubles de France Habitation.

La mise en service est prévue en 2015.

POSTE BOULE

ACCOMPAGNER LES PÔLES ÉCONOMIQUES

30 – Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France

RACCORDEMENT DU NOUVEAU POSTE DISTRIBUTEUR 225 000 VOLTS / 20 000 VOLTS DE SACLAY

RTE crée deux liaisons souterraines à 225 000 volts, de 6 km chacune, pour raccorder le nouveau poste distributeur de Saclay dans les Yvelines. Il s’agit d’accompagner le développement économique du plateau du Saclay, dans le cadre du Grand Paris. Les travaux auront lieu en 2016 et 2017. La mise en service est prévue en 2017. Le coût du projet est d’environ 17 millions d’euros pour RTE.

4 Accompagner le développement du plateau de Saclay

Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France – 31

CREATION D’UNE LIAISON SOUTERRAINE ENTRE LES POSTES DE SENART ET LESURCQ

La création de la nouvelle ligne souterraine de 4 kilomètres entre le poste de Sénart et celui de Lesurcq permettra de répondre à un besoin lié à l’augmentation de la consommation locale d’électricité prévue à l’horizon 2015-2017. Sur les communes de Lieusaint et Moissy-Cramayel la population a été multipliée respectivement par 10 et 2,5 entre 1980 et 1990. Sur le plan économique la zone d’étude du projet comprend des activités commerciales et industrielles en développement. RTE répond ainsi à une croissance de consommation là où les lignes

actuelles ne sont plus en capacité de répondre à la demande en électricité. L’investissement représente près de 8 millions d’euros pour répondre à ce développement économique et à celui de l’habitat.

Le projet, validé en 2010, prévoit l’installation d’un nouveau transformateur au poste de Sénart et la construction de la ligne souterraine en 63 000 volts. L’électricité sera ainsi acheminée jusqu’au poste de Lesurq qui est le siège de cette croissance de consommation.

L’achèvement des travaux est prévu pour 2016.

5 Renforcer l’alimentation de l’Est francilien

Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France – 33

Panoramades régions

4.

Consommations annuelles régionales en 2014 (GWh)

Evolution entre 2006 et 2014 de la consommation corrigée par région

18 14413 564

8 27611 145

9 852

13 198

33 874

15 796

66 4579 779

20 362

23 98716 881

11 245

22 243

17 349

4 500 8 791 50 338

36 75316 057

-12,9%-7,1%

-1,5%0,5%

-0,1%

-3,2%

-2,5%

-0,8%

4,0%

4,0%

8,3%

9,9%

9,9% 3,3%

12,0%

7,2% 7,1%

4,1%5,9%

3,3%

12,0%

34 – Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France

Rapport production / consommation par région en 2014 (en %)

Les échanges entre les régions

Échangessupérieursà 20 TWh

Échangesentre 10 et20 TWh

Échangesinférieursà 10 TWh

Fort surplusde productionSurplus de production

Équilibré

Manque de productionFort manquede production

240

149

147

429

24

119

365

5195

1323

477

186

120

158

61 32 233

4430

Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France – 35

42130

134

112

74

247 334

766770

84

36

91 199

171350

261

539575

167

5357

30261

12

48

19

201 169

470

654

1 318

1 527 729

791578

438

532403

826

256263

Parc éolien terrestre installé par région (MW)

Parc photovoltaïque installé par région (MW)

36 – Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France

Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France – 37

Annexes5.

42130

134

112

74

247 334

766770

84

36

91 199

171350

261

539575

167

5357

30261

12

48

19

201 169

470

654

1 318

1 527 729

791578

438

532403

826

256263

Parc éolien terrestre installé par région (MW)

Parc photovoltaïque installé par région (MW)

38 – Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France

ConsommationConsommation finale : Consommation de la région, hors perte.

Consommation finale corrigée : Consommation finale corrigée de l’influence du climat et du 29 février pour les années bissextiles.

Grande industrie : Clientèle finale raccordée au réseau de transport d’électricité.

PMI/PME : Clientèle finale desservie par les gestionnaires de réseaux de distribution en basse tension dont la tension souscrite est supérieure à 36 kVA.

Particuliers et professionnels : Clientèle finale desservie par les gestionnaires de réseaux de distribution en basse tension dont la tension souscrite est inférieure ou égale à 36 kVA.

Gradient d’hiver : Puissance supplémentaire appelée par degré Celsius en moins lors des journées d’hiver.

Secret statistique RTE est soumis au respect du secret statistique : RTE n’est pas propriétaire des données de production et de consommation des clients injectant ou soutirant de l’énergie sur le système électrique. Par conséquent, RTE a l’interdiction légale de publier une donnée agrégée permettant l’identification indirecte d’un client ou de sa production ou consommation. Concrètement, une donnée est couverte par le secret statistique si elle est constituée de données de moins de trois acteurs différents ou si l’un des acteurs représentent plus de 85 % du volume publié.

ProductionLa catégorie « Hydraulique » comprend tous les types de centrales hydrauliques (éclusée, file de l’eau...). La consommation induite par le pompage des centrales dites « Step » n’est pas déduite de la production.

La catégorie « ENR hors hydraulique » comprend l’éolien, le solaire photo- voltaïque, et le thermique renouvelable.

La catégorie «Thermique renouvelable » comprend la biomasse, les biogaz et les déchets papeterie/carton.

La catégorie «Thermique à combustible fossile » comprend les combustibles de type charbon, fioul et gaz.

Le facteur de charge est le ratio entre l’énergie produite par une unité de production électrique sur une période donnée et l’énergie qu’elle produirait durant cette période si elle fonctionnait constamment à sa puissance maximale.

Les valeurs de puissance installée sont validées au 31 décembre 2014.

Développement du réseauLongueur de liaison aérienne : Longueur géographique des portions homogènes aériennes empruntées par un circuit de ligne électrique ou par deux circuits et plus.

Longueur de liaison souterraine : Longueur réelle des circuits électriques souterrains exploités par RTE.

Postes : Lieux clos contenant un certain nombre d’appareils électriques qui participent au bon fonctionnement du réseau. Ils sont des éléments clés du réseau qui reçoivent l’énergie électrique, la transforment d’une tension à une autre, et la répartissent.

Volumes d’investissements : Budget consacré à la construction ou la rénovation d’ouvrages pour le réseau public de transport électrique dans la région.

Développement des ENRENR : Énergies renouvelables. Le terme désigne les filières de production hydraulique, éolien, photovoltaïque et thermique renouvelable.

SRCAE : les Schémas Régionaux du Climat de l’Air et de l’Énergie sont des documents fixant les objectifs de production d’origine renouvelable à horizon 2020. Ils sont validés par le préfet de région, après approbation du Conseil Régional.

S3RENR : les Schémas Régionaux de Raccordement au Réseau des Énergies Renouvelables sont élaborés par RTE en accord avec les gestionnaires de réseaux de distribution et traduisent concrètement les ambitions régionales en termes de production d’énergies renouvelables, en se basant sur les objectifs des SRCAE.

GLOSSAIRE

Bilan électrique 2014 et perspectives en région Île-de-France – 39

Bilan électrique 2014Consommation et production d’électricité en France, échanges contractuels, évolution du réseau de transport d’électricité : RTE publie les données et les analyses de l’année 2013.http://rte-france.com/lienrapide /bilan électrique

Panorama des ENREn partenariat avec le Syndicat des Énergies Renouvelables, ERDF et l’ADEEF, RTE propose un état des lieux détaillé des filières éoliennes et photovoltaïques à la date du 31 décembre 2014.http://rte-france.com/ panorama_ENR_2015-1

Bilan PrévisionnelRTE réalise et publie le Bilan Prévisionnel de l’équilibre offre-demande d’électricité en France. Deux objectifs : réaliser un diagnostic prévisionnel de l’équilibre du système électrique à cinq ans et élaborer des scénarii prospectifs à long terme (15-20 ans).http://www.rte-france.com/lienrapide /bilan-previsionnel

Schéma décennal de développement du réseauRTE présente la vision à dix ans du développement du réseau de transport d’électricité.http://rte-france.com/lienrapide / schema_decennal

Aperçu sur l’énergie électriqueRetrouvez tous les mois l’analyse du comportement du système électrique français lors du mois écoulé.http://rte-france.com/lienrapide /media_apercus

éCO2mixConsommation, production, échanges commerciaux et émissions de CO2 : suivez l’électricité française en direct.http://www.rte-france.com/fr /developpement-durable/eco2mix

EN SAVOIR PLUS

Bilan électrique françaisÉDITION 2014

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