BIMESTRIEL DU SPORT AIXOIS N° 297 / MAI-JUIN 2012 / 4 €

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01/03/2012 au 30/04/2012. * Garantie 3 ans ou 100 000 km, la première des deux limites atteinte.

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Les bonnes résolutionsL’appréciation portée sur le sport aixois est en grande partie liée aux résultats denos équipes phares. Comme si le sort de quelque 30 000 licenciés en dépendaitun peu. Nous-mêmes accordons une place non négligeable au sport de hautniveau, comme on peut le voir en couverture de ce magazine ou à travers les dif-férents challenges ou trophées que nous perpétuons… depuis toujours.On dit souvent que la vitrine que constitue le haut niveau est indispensable audéveloppement des différentes disciplines. Cela ne se discute pas. Mais nousnous posons la question de savoir si cela ne se fait pas parfois au détriment du« sport-santé », un concept aujourd’hui très répandu et que nous avons étépeut-être les premiers à lancer il y a 40 ans, en donnant à notre magazine cetitre de « Sport-Santé » que nous avons toujours conservé, y compris dans saforme graphique.De gros moyens sont donc investis dans la « course aux résultats » pratiquée parnos sportifs de haut niveau. Aussi grince-t-on parfois des dents lorsque lesrésultats en question ne sont pas conformes aux attentes. Le fait de devoir se contenter de jouer le maintien, comme ce fut le cas cette sai-son pour les basketteuses du PAB 13, les poloïstes du PAN ou les volleyeuses duPAVVB, laisse un peu le public sur sa faim. On s’enflamme en revanche lorsqu’il ya une formidable carotte au bout, comme pour les handballeurs du PAUC, encourse pour la montée en LNH.Mais quels que soient les résultats, l’essentiel ne réside-t-il pas dans la politiqueque les clubs phares développent en amont de l’élite. Lorsque le job est bien faitdans le domaine de la formation, les éventuelles baisses de performances peu-vent être perçues comme un passage naturel et quasiment inévitable. Le water-polo a le droit de « ramer » un peu en Elite, tout autant que l’équipetourne avec de nombreux éléments « fabriqués » au club. Par ailleurs, nous pre-nons bonne note de la résolution du PAB 13 de s’appuyer davantage sur sa for-mation à l’avenir, après avoir longtemps privilégié, sans grande réussite, la poli-tique du recrutement.Que les cyclistes de l’AVCA soient un peu moins performants actuellement, parcomparaison à la saison dernière, ne pose pas de problème, du moment que lestaff s’applique à faire « grandir » des coureurs du club pour les amener aumeilleur niveau. Et si le PAUC monte en LNH, l’aventure sera d’autant plus exci-tante que les dirigeants de ce club réaffirment leur volonté de s’appuyer de plusen plus sur la formation « maison ».Avec de telles résolutions, que partagent également le PAVVB et surtout le PARC,très pointu au niveau de la formation, nos équipes élites ne peuvent quegagner… en crédibilité et en légitimité. Et tant pis si elles ne parviennent pas àgagner à tous les coups sur le terrain !

A. Crespi

Si pour les basketteuses du PAB 13,les volleyeuses du PAVVB etles poloïstes du PAN, il n’a étéquestion que du maintien et siles rugbymen du PARC ont faitillusion à un moment pourla qualification aux play-offs,les handballeurs du PAUC sontquant à eux plus que jamais dansle coup pour la montée en LNH."Et si ça passait", comme semblevouloir le faire Boris Becirovic àla Une de ce n°297 ? Photo S. Sauvage

EDITORIAL

4 La question ; Jeu "Qui est-ce ?"

5 Le Méchant

6 Alexandre Cadet

7 Rencontre avec Jérémy Roussel

10 L’AG de l’AUC

12 Les juniors de l’ASPTT

13 Les cadettes du PAB 13

14 ESE, quésako ?

16 « À Grandes Foulées »

18 La Ronde d’Aix 2012

20 Prépa-Sports Pro

21 GR Aix

22 GPA tous azimuts

24 Les masters du PAN

26 Vincent Verdu, en toute sérénité

30 Challenge AGL Services Thrifty

32 Trophée France-Sport :« Bibi » Bisciglia.

14, Rue Pavillon13100 Aix-en-ProvenceTél. 04 42 38 42 37sport-sante@wanadoo.fr

Directeur de la publication : Antoine Crespi.

Conseiller : Philippe Bouëdo.

Photos : S. Sauvage, A. Crespi, A. Tarditi,

Réalisation graphique : Patricia DedieuTél. 06 12 39 99 11 - pat.dedieu@orange.fr

Imprimerie : Esmenjaud5 ZI Pré de l'Aube - 13240 Septèmes-les-VallonsTél. 04 91 46 20 71 - Fax 04 91 09 53 40 -imp.jeanluc@orange.fr

Routage : AMD (Marseille)

Commission paritaire : 0916 K 80111Renouvellement en cours

Publiée par : AIX-PRESSES.A.R.L. au capital de 304,90 €Durée de 99 ans à partir du 21.9.1972N° Siret 721 621 654 00020Dépôt légal à parution

Sport-Santé n°297

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La question est posée àla Une de ce magazine."Et si ça passait" pour lePAUC ?A trois journées de la fin duChampionnat, qui peut diresi, comme on l’espère, leshandballeurs du Pays d’Aixtermineront premiers (avecaccession directe à laLNH), ou si ils devront secoltiner les matches deplay-offs pour la montée,avec tous les aléas quecela comporte.Le sujet est si sensible quenous l’avons à peineeffleuré avec le coach duPAUC, Jérémy Roussel, àtravers le sujet que nous luiconsacrons plus loin(p.7,8,9).Cependant, il faut bien anti-ciper l’éventuel grand sauten élite. Lequel constitue-rait un évènement inéditdans le handball à Aix etquasiment unique dansl’histoire des sports comasculins, 45 ans après lacourte apparition del’équipe de foot de l’ASA en Divi-sion I (saison 67-68).Alors posons la question directe-ment au directeur général duPAUC, Michel Salomez, qui futavec son président de frère Chris-tian Salomez et le directeur sportifStéphane Cambriels, à l’initiativede l’audacieux projet formulé, il y

a cinq ans, sur le thème "La LNHen 2012".

- Alors, Michel … et si ça pas-sait ?"… Une nouvelle aventure quicommence, dans la continuité dece que nous faisons depuis tou-jours."

- Quid du financement ?"Nous avons prévu une augmen-tation d’environ 20%, pour arriverà un budget de l’ordre de 1,9 mil-lions d’euros. Ce qui nous situe-rait néanmoins parmi les pluspetits budgets de la LNH, le bud-get moyen cette saison ayant étéde 2,3 M."

- Quid des installations ?"Nous sommes contraints,pour respecter le cahier descharges de la LNH, de quit-ter à regret notre nid deLouison-Bobet. Nous allonsemménager au Val de l’Arc,où tout reste à faire, que cesoit au niveau de la mise enconformité du gymnase (laville d’Aix a lancé les grandstravaux dans ce sens) quede l’implantation de notrevie de club."

- Quid de l’effectif ?"Il faudra sans doute nousrenforcer un peu (un oudeux joueurs). Mais nousallons continuer à intégrerdes jeunes issus de notreformation. Il y aura doncune grosse stabilité auniveau de l’effectif."

- Quid de la structure glo-bale du club ?"Rien ne bouge. Le seulchangement concerne laforme juridique de la sec-tion pro qui passe enEUSRL, avec comme seul

et unique associé... l’associationPAUC."

- Et si ce n’était pas pour cettesaison ?"Ce sera pour la suivante. Onserait toujours dans notre objectif"LNH 2012", puisque la saisonprochaine démarre en 2012. Nousavons encore un joker."

LA QUESTION

Notre précédent jeuconsistait à reconnaître ungrand nom du rugby,vedette du RC Toulon etde l’équipe de France dumilieu des années 70-80.Il s’agissait bien sûr deJérôme Gall ion, quicompte de nombreuxamis à Aix (n’est-ce pasThierry et Lucien ?).La réponse gagnante estcelle de Mme MoniqueFabre (Aix) qui gagne lecadeau Igol. Félicitations !

Réponse au"Qui est-ce"

du n°296

Dotation

Alors que se prépare le semi-marathond’Aix-en-Provence "A grandes Foulées"(13 mai), pourquoi ne pas ressortir unephoto des 20km de "Jazy 50", épreuveorganisée en 1986, pour le cinquantièmeanniversaire du grand champion d’athlé-tisme ?En pleine action, et néanmoins souriants,sur le boulevard extérieur, Albert Arstanian(à g.) et Papy Lassalle (à droite) encadrentune célébrité du football que les Aixois etles Nantais connaissent bien. Doit-on vous donner davantage de préci-sions pour vous aider à reconnaître cetancien joueur international et sélection-neur de l’équipe de France ?Adressez-nous vos réponses (14 ruePavillon, 13100 Aix) ! L’une d’elles serarécompensée par le cadeau Igol (2 bidonsd’huile "Profive Diamant 5W40").

Qui est-ce ?

…et si ça passait ?

Avec des joueurs de la pointure de Kosta Savic, le PAUC a les moyens d’évoluer en LNH.

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NOM : ........................................................................................................................................................................................................................................................

Prénom : ............................................................................................................................................................ Age : ..................................................................

Adresse : .................................................................................................................................................................................................................................................

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Tél. : ................................................................................................. E-mail. : ...............................................................................................................................

Sport(s) pratiqué(s) : ................................................................................................................................ Club(s) : ..........................................................

� Abonnement 1 an : 20 € / � Abonnement de soutien : à partir de 30 €

Pour ou contreLe pire des faux culs, je le connais. Non, je ne vais pas vousdonner son nom. Il se reconnaîtra. Appelons-le Hector. Ilvient assister aux matchs d’une équipe que je ne citerai pasnon plus, en se mêlant à la foule des supporters, sans vrai-ment en partager la ferveur partisane. Pire, Hector espèrevoir les Aixois perdre, même s’il ne veut pas le montrer.Peut-être garde-t-il une vieille rancune pour des raisons quim’échappent. C’est son problème.Lorsque l’équipe adverse marque, Hector feint d’être déçupour ne pas se dévoiler, mais sa jubilation intérieure estvisible. En tout cas, moi je la vois… car elle est dans lesyeux. C’est comme le type qui jette un regard furtif etnéanmoins lubrique sur les fesses d’une belle nana, sans serendre compte que cela saute aux yeux (je parle de sonregard, pas des fesses). Finalement, je me demande pourquoi on vient assister à unmatch, si c’est pour se rallier à la cause de l’équipe adverse.Même si je suis le Méchant, prêt à « tordre » tous les tordusdu sport, je préfère généralement être « pour  » que« contre ». Et s’il peut m’arriver de souhaiter voir perdre lePSG (je prends cet exemple tout à fait au hasard), je diraiplutôt que je suis « pour  » l’équipe qui joue… contre, quecontre l’équipe qui joue pour. Vous me suivez ?Pour noyer un peu plus le poisson, je dirai que c’est commeles gens qui n’aiment pas ma rubrique et se déclarent«  contre  ». Ils feraient mieux de ne pas la lire ou simple-ment de la fermer.

B U L L E T I N D ' A B O N N E M E N Tà retourner à Sport-Santé

14, rue Pavillon - 13100 Aix-en-Provenceaccompagné du règlement (par chèque bancaire à l'ordre de Sport-Santé)

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Son passage à Aix a marqué lesesprits. Appelé à prendre le commande-ment du Lycée militaire au début dumillénaire, Jean-Paul Legras s’estaussitôt investi comme dirigeant ausein de l’ASPTT Escrime, club dontil allait assumer la présidence entre2000 et 2008, à la suite de SuzannePicheral."Jean-Paul était un homme formi-dable, assure Gilles Tabarant. Il étaità la fois rigoureux et bon vivant, trèsprésent au club et très respectueuxdu travail des maîtres d’armes. Ilnous a beaucoup apporté."Le Général Legras, champion del’élégance et de la convivialité, avaitquitté Aix en 2008 pour l’Est de laFrance, avant de se retirer enfamille, à Pau, où il s’est éteint, enmars dernier, des suites d’unelongue maladie.Son nom restera gravé en lettresd’or dans l’histoire de l’escrime àAix.

À l’heure du bouclage, nous appre-nons avec tristesse la disparition deJean Chiri, à l’âge de 77 ans. Cet ancien directeur d’auto-école,musicien de jazz (très habile à labatterie) avait été un des socié-taires du Cyclo Sport Provençal, oùil fut un compagnon de route trèsapprécié pour sa gentillesse et sajoie de vivre.Il n’y a pas si longtemps encorenous voyions Jean Chiri remonter leboulevard de la République oul’avenue de Tassigny à bicyclette,avec ce bon sourire que nous gar-derons en mémoire.

le méchantLe GénéralJean-Paul Legras

Jean Chirin’est plus

DANS NOS MEMOIRES

1995

1974

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Si nous devions établir le "Top10" des plus grands diri-geants de club de l’histoire

du sport aixois, Alexandre Cadet yfigurerait assurément en bonneplace. Il n’aura sans doute pas été le plusspectaculaire ou le plus audacieuxdes présidents, mais assurémentparmi les plus investis et les plussincères.En fait, Alex a occupé le poste deprésident de l’AUC Volley durantplus de 35 ans, davantage pardéfaut que par vocation. Car soninvestissement allait bien au-delàd’un titre officiel qu’il était d’ail-leurs prêt à confier à d’éventuels"repreneurs", si cela pouvait servirla cause de son club. Car c’est sur le terrain que cecolosse du sport passait le plusclair de son temps, allant d’ungymnase à l’autre pour diriger ousuivre les entraînements de l’AUCVolley, lui qui avait déjà passé unebonne partie de la journée en sur-vêtement dans l’exercice de sonmétier de prof EPS.Alexandre Cadet ne courait pasaprès les honneurs. Son amour duvolley était tel qu’il n’avait pasbesoin de se dévouer pour servirun club qui était aussi sa famille.D’autant plus que son épouseMimi Cadet nourrissait la même

passion et que leurs filles n’échap-peraient pas à la culture familiale. Betty Cadet, internationale juniorau milieu des années 70, fit unebelle carrière. Quant à la "petite"Céline, qui a grandi au milieu desballons de volley, elle connut éga-lement un joli parcours en jaune etnoir, agrémenté d’un titre de cham-pionne de France N2 en 1995 etde l’accession à la N1 B. Exploitsuivi, un an plus tard, d’unemémorable montée en N1 A, pro-motion qui combla AlexandreCadet… mais l’incita à céder àGérard Hubner la présidence del’AUC qu’il assumait depuis 28 ans(… et qu’il allait reprendre entre1998 et 2005).

De larges épaulesLa carrière sportive d’AlexandreCadet fut pour le moins éclectique,comme c’est le cas de la plupartdes futurs enseignants EPS. Il pra-tiqua les grands sports de baseque sont la gymnastique et surtoutl’athlétisme, non sans quelquesuccès, notamment dans les disci-plines du lancer où sa puissancefaisait merveille. Une puissance qui lui permit éga-lement d’évoluer au poste de3ème ligne au sein du BordeauxEtudiant Club et avec l’équipe duCREPS de Talence qui fut cham-pionne de France UNSS.Cependant, la découverte du vol-ley sur la plage des Sablettes, futle point de départ d’un formidableparcours dans ce sport dont il allaitêtre un infatigable serviteur.Alors qu’il évoluait encore au seinde l’équipe de l’AUC, à l’âge de 37

ans, Sport-Santé l’avait ainsi pré-senté en quelques lignes, sous laplume d’Ivan Gros : "L’homme pro-tée du club. Président, dirigeant,manager, administrateur, tréso-rier… et joueur d’expérience, pas-seur métronome. Alex Cadet porteallègrement l’AUC Volley sur seslarges épaules. Ce qui lui donneune somme énorme de soucis,mais également l’amitié indéfecti-ble et le sincère respect de tousses coéquipiers." (Sport-Santén°16 - mars 1974).Durant les 30 années qui ont suivi,combien de joueurs le professeurCadet a-t-il formés ? Combien devocations suscitées ? Que ce soit au sein de l’AUC ou del’AS Fac de Droit (dont il fut prési-dent), en compagnie de son grandami Claude Abel, Alex a transmiscette passion que partagentencore aujourd’hui de fidèles disci-ples tels que Marc Andujar, Jean-Marie Michel ou Cédric Hollander.

Une grande pudeurNous pourrions nous étendre surles autres implications d’AlexCadet, que ce soit au sein duComité directeur de l’AUC, del’OMS ou de la Ligue de Provencede volley. Mais nous évoqueronsplutôt l’homme de bien, d’une infi-nie pudeur, à la limite de la timidité.Alex était exigeant avec lui-mêmecomme avec les autres. Il pouvaitrevendiquer, râler ou pester contrecertains comportements, mais tou-jours avec retenue et justesse. Monsieur Cadet faisait partie deces dirigeants qui ne se trompentque très rarement, parce qu’ils

connaissent bien leur sujet et n’ontde cesse de défendre le club avantde penser à flatter leur ego. À la fois lucide et réaliste, l’ancienprésident avait bien compris, sansvouloir la freiner, que l’aventure duprofessionnalisme en Pro B mas-culine pourrait coûter cher à l’AUCVolley. Il avait vu juste. Et tandis qu’une maladie sournoisele privait progressivement del’usage de la vue, ces deux der-nières années, Alexandre Cadetn’avait r ien perdu de sa clair-voyance et continuait d’avoir rai-son. Comme toujours.La maladie a cependant eu raisonde sa résistance. Alex s’est éteintle 29 mars dernier, le jour même deses 76 ans. Mais sa place dansl’histoire du sport aixois est telleque son souvenir n’est pas près des’effacer.

Un dirigeant “historique” nous a quittés

Alex Cadetl’homme qui avait raison

Solide serviteur de l’AUC pendantplus de 55 ans, Alexandre Cadet atoujours porté un regard lucide surle sport.

Toujours opérationnel à 37 ans,au sein de l’équipe de l’AUCVolley saison 73-74. Alex est ici(en bas à gauche) aux côtésd’Ivan Gros, Tony Morales etJosé Navarro. En haut, onreconnaît Alain Arena, MichelFranche, Jean-ClaudeLechesne, Mohamed Budo etAlain Languille.

Le plus beau souvenird’Alexandre Cadet : le titre dechampionne de France N2remporté en 1995 par cettebande de joyeuses et talen-tueuses volleyeuses de l’AUC,au sein de laquelle figure safille Céline (en bas, à droite).

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RENCONTRE

Un an et demi après son arrivée à Aix, JérémyRoussel est complètement impliqué dans le projetque le club a dévoilé, il y a cinq ans, à travers sonslogan : "La LNH en 2012".De toute évidence, cet Auvergnat d’origine s’estimposé comme "l’homme de la situation". Même s’il est trop tôt pour connaître ledénouement de "l’histoire" (Quelle fin de saisonexcitante !), Jérémy Roussel aura, quoi qu’il en soit, mistous les atouts dans le jeu du PAUC.À 33 ans à peine, cet ancien "enfant précoce", visité depuis satendre enfance par le handball, a déjà vécu un long parcours qu’il estintéressant de revisiter pour mieux comprendre sa personnalité. Homme ambitieux et humble à la fois, Jérémy Roussel poursuit sonchemin avec autant de lucidité que de passion. Rencontre avecl’entraîneur le plus investi du sport aixois, un sacré bosseur qui nelaisse rien au hasard.

Jérémy Roussel

L'homme de la situation

Jérémy n’a que six ans lorsque sonpère (Félix), handballeur à Clermont-

Ferrand, l’initie à la chose et plus encore."Ce n’est pas moi qui ai choisi le handball,dit-il aujourd’hui avec humour, mais lehandball qui m’a choisi."Et de raconter comment le gamin qu’ilétait a connu sa première expérienceaixoise…"Mon père m’emmenait partout, se sou-vient. Je me rappelle le jour où il est venujouer à Aix contre l’AUC. Il avait pris uncarton rouge et moi, inquiet de ne plus levoir, j’étais rentré sur le terrain…"

Aux côtés des frères Gille… et de papaInitié à Clermont, entre 6 et 9 ans, le filsRoussel va poursuivre à Cournon-d’Au-vergne, club où il évoluera jusqu’à l’âgede 17 ans, des benjamins jusqu’auxseniors N3.Il ne tient pas le compte des titres dépar-tementaux ou régionaux "qui, dit-il, nesignifient pas grand-chose". Le petit ailierdroit vif et hargneux qu’il est déjà se mon-tre tellement précoce qu’il se trouve laplupart du temps surclassé, que ce soitpour disputer le Challenge Falconi avec

Itinéraire d’un enfant précoce

Cette portes’ouvre-t-ellesur la LNH ?

À l’écoute deJérémy Roussel,les handballeurs

du Pays d'Aixsavent ce

qu’il leur resteà faire.

(suite p. 8) ���

Un geste quele coachaimerait bienrefaire en mai.

les cadets, ou pour faire ses premiers pasen équipe seniors de Cournon, à l’âge de16 ans… aux côtés de papa."Mon père avait dit qu’il arrêterait le handaprès avoir joué avec moi en N3. Quandcela s’est produit, il avait 39 ans et moi 16."Parallèlement, Jérémy "infiltre" la filière dehaut niveau en intégrant le pôle espoirsde Dijon et en évoluant dans toutes lessélections jeunes. Retenu en équipe deFrance juniors, il y côtoie entre autres lesfuturs champions olympiques et cham-pions du monde Bertrand Gille et DanielNarcisse. Cette équipe allait jouer lademi-finale du Championnat du Mondejuniors, au Qatar.

Pro à 17 ansJérémy, décidément précoce, signe soncontrat pro à l’âge de 17 ans à Dijon, où ilévolue avec l’équipe D2 entraînée parAlain Quintallet, l’actuel préparateur phy-sique des équipes de France.Après trois saisons en Bourgogne, JérémyRoussel, qui a intégré le BJ, met le cap auNord et la D1. Il évolue deux ans à Ville-neuve d’Ascq, avant de signer pour lagrande équipe de Chambéry dirigée parPhilippe Gardent. Il y retrouve Narcisse etles frères Gille et dispute deux matchs dela Coupe d'Europe EHF, au cours d’unesaison un peu galère en raison des bles-sures, mais néanmoins ponctuée d’untitre de champion de France.La suite ne manque pas de mouvement :US Créteil en 2001-2002 (4ème du Cham-pionnat et demi-finaliste de la Coupe deFrance et de la Coupe de la Ligue) ; retourà Villeneuve d’Ascq en 2002-2003 ("masaison la plus prolifique, indique Jérémy,avec 152 buts marqués, soit 5ème buteurde la D1 ) et retour impromptu enAuvergne et plus précisément à Aurillac.

Un entraîneur est néPourquoi Aurillac et la N2, alors que plu-sieurs clubs de D1 s’intéressent à lui ? Enfait, Jérémy pense déjà à concilier le jeuet une "autre" vie professionnelle. Lapoursuite des études l’ont amené jusqu’àla licence STAPS et l’obtention du BE2 esten vue. À côté de cela, ce formateur-néva endosser la fonction de CTD et jouer

les correspondants sportifs pour le quoti-dien "La Montagne", comme il l’avait déjàfait à "La Voix du Nord". Visiblement letravail et les challenges ne lui font paspeur.Avec le club d’Aurillac, Jérémy Roussel aeffectivement un beau challenge à relever.La motivation est là."J’ai rencontré à Aurillac des gens assezfous pour me présenter un projet auda-cieux. Et j’ai été assez fou pour y croire",ironise Jérémy, ajoutant un peu plus tard,avec un sourire malicieux : "En 5 ans, onest monté de N2 en D1."Champion N2 en 2004, le club montedonc en N1 et prend le nom d’AurillacHandball Cantal Auvergne. ChampionneN1 la saison suivante, l’équipe de Rousselpart pour trois saisons en D2 et obtient laconsécration suprême en accédant à laD1 en 2008.Entre temps, Jérémy s’est mis un truc deplus sur le dos en devenant entraîneur duclub de Saint-Mamet, petit village de 1200habitants, situé à 18km d’Aurillac. Il s’oc-cupe aussi bien des garçons que des fémi-nines qu’il fait passer du niveau régional oudépartemental au niveau Pré-national.Avec les jeunes de la section sportive du

collège, il battit une équipe des-16 ans qu’il amènera jusqu’enpoule haute du Championnatde France des -18 ans."Je me suis éclaté, assureJérémy, mais à vouloir toutfaire, j’ai fini la saison épuisé."Cependant, un entraîneur estné. À l’âge de 30 ans, Rousseldécide de quitter le jeu pourmieux se consacrer à l’encadre-ment."Arrêter une carrière, ce n’estpas simple, confesse-t-il. Maismieux vaut être maître de sonchoix et terminer sur une notepositive. En plus, on m’a pro-posé de co-encadrer l’équipeD1 d’Aurillac, en compagnie deRaphaël Geslan, ex-entraîneurde Toulouse. J’avais plus lesentiment de commencer unenouvelle aventure que d’en finiravec la précédente."

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Rencontre

La réputation d’AixJérémy Roussel entraîne donc Aurillac de2008 à 2010, avant que le club auvergnat,en proie à des difficultés financières, nedépose le bilan… Une chance pour lePays d'Aix UC qui, par l’intermédiaire deStéphane Cambriels, trouve l’opportunitéd’enrôler cet entraîneur bourré de talent etd’énergie.Jérémy connaît déjà un peu Aix et passeulement pour y être venu dans sonenfance voir jouer son père. Il vient iciparfois rendre visite à un oncle, appréciele charme de la ville et sait déjà pas malde choses de la culture handball duPAUC."Ce club, confirme-t-il, avait déjà la répu-tation d’un club qui veut y arriver… et s’endonne les moyens. Entre 1995 et 2008,j’ai eu souvent l’occasion de venir à Loui-son-Bobet. Ici, les conditions de jeuétaient horribles. On s’en prenait plein labouche et plein les oreilles, avec un publictrès chaud. J’avais donc du PAUC l’imaged’un club qui a du caractère, avec un tem-pérament méditerranéen. Un club où ilexiste aussi un réel rapport esthétique à laperformance. Il ne pouvait en être autre-ment avec des joueurs de la classe desfrères Quintin ou d’un Sylvain Carle, capa-bles de nous infliger 6 ou 7 kung-fu dansun match. Quand je suis arrivé ici, ennovembre 2010, c’est avec l’idée de pré-server cette image du handball aixois etde faire en sorte qu’au-delà des résultats,il y ait toujours la manière. Il faut que lehand reste un spectacle."Depuis 18 mois, Jérémy travaille dans cesens et semble y arriver. Même s’il ne saitpas encore si, à l’arrivée, il y aura cestrois lettres qui sont sur toutes les lèvres :"L.N.H."

J é r é m y R o u s s e l

Taille : 1,77mNé le 15 juin 1978 à Clermont.Lui et sa compagne Mélanieont deux filles : Zoé (4 ans) etZélie (2 ans).Educateur sportif en disponibi-lité, il se consacre actuellementà sa fonction d’entraîneur.Licencié STAPS en 2002 (spécia-lisation entraînement sportif etperformance motrice) il esttitulaire du BE2 depuis 2004 etdu diplôme d’entraîneur fédé-ral (celui qui donne le droitd’entraîner en D2 et LNH).Entraîneur du Pays d'Aix UCHandball depuis novembre2010.

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Un joueur précoce en équipe de France juniors.

Un ailierjuteux,véritablepoisonpour lesdéfensesadverses.

Un regard lucide surle Handball aixois.

Sa carte d’identité

9

1 - Ton meilleur souvenir ?"Avec l’équipe de France espoirs,lorsque nous sommes allé décro-cher en Ukraine la qualificationpour les Championnats d'Europe.Ces Ukrainiens, qui avaient étéfinalistes l’année précédente, onles a rendus fous.""Parmi une foule de bons souve-nirs, il y a bien sûr aussi lesaccessions successives avecAurillac."

2 - Le joueur qui t’a le plusimpressionné ?"Aurélien Abily, un ancien d’Auril-lac qui joue aujourd’hui à Saint-Raphaël."

3 - Le coéquipier qui t’a le plusmarqué ?"Bertrand Gille avec qui je parta-geais la chambre en équipe deFrance espoirs."

4 - Les entraîneurs qui ont jouéun grand rôle dans ta carrière ?"Mon père, à mes débuts ; puisAlain Quintallet à Dijon ; PhilippeGardent forcément, même si masaison à Chambéry a été un peutraumatisante ; Sylvain Nouet, l’ac-tuel entraîneur adjoint de l’équipede France, que j’ai connu ensélection espoirs et au BJ ; etThierry Auti, lors de mon passageà Créteil. Finalement, j’ai eu lachance d’évoluer avec quatre desmeilleurs techniciens du Handballfrançais."

5 - Quelles étaient les princi-pales qualités du joueur JérémyRoussel ?"L’explosivité et de grosses quali-tés défensives. Je prenais autantde plaisir à jouer le rôle du petit quisaute à la gorge des gros que celuidu marqueur de buts. Au cours decertaines crises de mégalomanie,j’aime à penser que j’avais aussi la

capacité d’être décisif dans lesmoments clefs d’un match."

6 - Qu’est-ce qu’il t’a manquépour devenir international A ?"Beaucoup de choses. J’ai sansdoute manqué d’une certaineforme de stabilité. J’ai souventchangé de club. Je suis peut-êtreaussi passé pro trop tôt. Chez lesjeunes, je tentais tout, j’osais énor-mément. Mais quand tu es pro, tudois faire ce qu’on te demande. Tuas moins de liberté d’expression.Il m’a sans doute manqué le pas-sage par un niveau intermédiairependant quelques années, avantde devenir pro. A cette époque,les centres de formation n’exis-taient pas."

7 - Tes atouts en tant qu’entraî-neur ?"Je pense avoir une grosse capa-cité de travail… mais je n’ai pasl’impression de travailler. Jem’amuse beaucoup. J’ai gardé unpetit côté sale gosse (j’étais plutôtagressif sur le terrain) et cetteenvie de surprendre qui vous inciteà ne pas être toujours dans lesclous."

8 - Comment cela se passe-t-ilavec le staff ?"Arnaud Leforestier, mon adjoint,tient un rôle important et un peuingrat. Il doit avoir un peu plus derecul et m’alerter sur certaineschoses, ce qu’il fait de mieux enmieux. Il s’efforce aussi dem’épauler au quotidien dans lagestion du groupe et l’animationdes séances.""La collaboration avec Jean-Ber-nard Fabre et son équipe d’ESP,ainsi qu’avec le staff médical duPAUC, s’est aussi avérée trèspositive. Le peu de blessures au filde la saison (touchons du bois !) etle rythme que nous nous impo-sons et que nous imposons à nosadversaires, sont des signes del’excellent travail réalisé dans lesecteur de la préparation phy-sique.""Je voudrais aussi souligner le rôlede Didier De Samie, le responsa-ble de l’équipe N3 et de la forma-tion au PAUC. J’ai d’excellentsrapports avec lui. Nous collabo-rons très bien. Je n’oublie pas nonplus que, lorsque je suis arrivé àAix en novembre 2010, il m’apassé le relais avec beaucoup declasse."

9 - Penses-tu avoir fait évoluerles choses au PAUC ?"Je l’espère… Je suis venu pourça. Mais je ne suis pas le mieuxplacé pour répondre objective-ment à cette question."

10 - Quand pourras-tu dire quetu as réussi ?"Jamais. Si nous montons enLNH, il y aura un sentiment desatisfaction, celui du devoiraccompli. Mais quoi qu’il arrive, cen’est pas de moi qu’il est question.Je ne suis pas seul dans l’aven-ture."

” ”Je n’ai pas l’impressionde travailler

e n 1 0 q u e s t i o n s

En parfaite entente avec son adjoint Arnaud Leforestier.

Il avait débarqué à Aix à l’été1993, en provenance d’Istres, àla demande du coach de l’AUC,Michel Cicut, avec lequel il avaitévolué sous le célèbre maillot duSMUC. Thierry Brunet ne mit paslongtemps à s’imposer au seinde l’équipe d’Aix qui passa allè-grement de la N3 à la Pro B entrois saisons.C’était l’époque des Bernard Gaf-fet, Lionel Bourgey, Claude Bru-gnans, Guy Carpi, Jean-MarcBarthélemy, Michel Salomez, Syl-vain Carles, Thomas Greuter,Jean-Charles Rey, Fred Le Queré,Jérôme Rochette, François Marti-nez, Rémi Stambouliyan et desfrères Eric et Yann Quintin.Ses coachs successifs MichelCicut et Philippe Bana n’ont euqu’à se féliciter de posséder unpivot de cette envergure dansleur collectif. I l est vrai que« Tcheng », athlète longiligne etrugueux, n’avait pas peur d’allerau charbon pour l’équipe.Policier de son état, Thierry nemanquait pas une occasion derevenir à Louison-Bobet voir évo-

luer le PAUC et retrouver en hautde la tribune et un verre de bièreà la main ses anciens coéqui-piers, qui étaient restés ses amis.Car l’homme était particulière-ment attachant et fidèle.Thierry Brunet est décédé le 23mars dernier, à l’âge de 49 ans,des suites d’une grave opérationdu cœur, plongeant ses procheset ses amis handballeurs en pleindésarroi. Un hommage émouvantlui a été rendu avant la rencontrePAUC - Besançon. Le souvenir deThierry restera bien vivant dansla mémoire du handball aixois.

Thierry Brunet, à l’époque où il a rejoint l’Aix UC.

Un groupeproche de la LNHJérémy Roussel se félicite de travailler dansde bonnes conditions à Aix « avec des diri-geants compétents et motivés » qui luifont confiance. Il possède aussi un bongroupe de 17 joueurs pros « capables, pourla plupart, d’évoluer en LNH. »Un atout non négligeable, le jeu du PAUCbasé sur la vitesse, nécessitant une impor-tante rotation de joueurs. « Les change-ments fréquents, explique l’entraîneur,permettent de mettre du rythme dans unmatch sans risquer de cramer les gars. »Question plus embarrassante pour JérémyRoussel : Quelles auront été les bonnes sur-prises de la saison côté joueurs ?« Il y a Pierre Marche, évidemment. RobinCapelle a fait une saison monstrueuse. Jepense qu’il va être de mieux en mieux. Jesuis également très satisfait de ma légionétrangère, avec Borut Oslak, Boris Beciro-vic et les derniers arrivés, Kosta Savic etVladica Stojanovic. Je pourrais citer encorenos deux ailiers feux follets, Mickaë Illes etVincent Vially. Ils apportent de la vitesseet de la folie dans notre jeu. Mais tous lesautres sont du même niveau. »

Conscient du handicap que repré-sente l’absence d’une grande salleen Pays d'Aix, Jérémy Roussel estimeque la réalisation de la très attendue« Arena » est souhaitable. « Les temps sont économiquementdurs, admet-il. Je ne revendiquerien, je dis simplement que s’oppo-ser à ce type de projet au titre dusport de masse est un mauvaisargument. L’Arena est un outilnécessaire si l’on veut se projeter

au-delà des deux saisons à venir. Ilouvrirait des perspectives de déve-loppement en permettant l’implica-tion d’importants partenaires pri-vés et en ouvrant la possibilité auxclubs de générer des ressources pro-pres significatives. Sans ce typed’outil, les clubs seront condamnésà vivre sous perfusion des subven-tions des collectivités ou à aban-donner toute volonté d’excellencesportive. »

En attendant l’Arena

Mort d’un ancien de l’AUC Hand

Thierry Brunetle battant

5

1 - AUC AÏKIDO Tomoko RIONDET, nouveau professeurd’origine japonaise, réapprend les basesde cette discipline telles qu’elles sontenseignées au Japon. Responsabletechnique au sein du Buikukan.

2 - AUC BADMINTONRoxane RONCUCCI, tout à la foiscapitaine de la Régionale 1 cette sai-son, communicante du club, membredu CD de l’AUC et entraîneur de bad-minton.

3 - AUC BANDO KICK BOXINGChristophe SANCHEZ, entraîneur etlui-même compétiteur en catégorievétérans.

4 - AUC DANSE SPORTIVELa nouvelle équipe de bénévoles quia repris la direction du club autour duprésident Stéphane VAILLANT.

5 - AUC FOOTBALLWilly MASELE et John MONFREY,inséparable duo à l’origine de lacréation de l’équipe Futsal de l’AUCFootball.

6 - AUC GYMNASTIQUEEquipe benjamines, 1ère du cham-pionnat régional FSGT avec LilyDRAPIER, Chiara BARBE, AmbreMETTEY, Laure JAMOT LAURE etLaetitia GENTIL.

7 - AUC HANDBALL FEMININEquipe seniors championne départemen-tale, est montée en Excellence régionale.

8 - PAUC HANDBALLL’équipe des moins de 18 ans, qui a dis-puté la poule finale du Championnat deFrance.

9 - AUC HOCKEY SUR GAZONLes jeunes garçons et f i l les U12 del’école de hockey.

10 - AUC JUDOKacem BENHAMOU, minimes 2ème année,exemple du sportif sérieux et volontaire,exigeant avec lui-même, qui sait souffrirsans jamais le montrer…

11 - AUC KARATEOlivier TOCHE, jeune formé au club qui arejoint depuis cette année l’équipe desadultes. Excellent en kumité (combat).

12 - AUC PENTATHLON MODERNEMaxime GAUTIER, François CAILLAT etGauthier CRESPO, pour le titre de cham-pion de France par équipe minimes.

13 - AUC RUGBYLes 15 éducateurs de l’école de rugby quisont à la base de la formation.

14 - AUC TAEKWONDONy Aina RAMANGASALAMA, espoir duclub, vice-champion de France espoirs etjuniors.

(Par ordre alphabétique des disciplines, numérotage relatifs aux photos)

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EN PHOTOS

AG… de 75 ansL’AG d’un club âgé de 75 ans ne peut pasêtre tout à fait ordinaire. Et pourtant, lesdirigeants de l’AUC sont restés cette annéeencore fidèles à la formule classique avec,au final, une belle remise de récompenses.On ne change pas une formule qui gagne.Ainsi, le 12 mars dernier, au club house duVal de l’Arc, la grande famille du club uni-versitaire a honoré les lauréats des 14associations éestampilléesé AUC, les lau-réats des éprix spéciauxé… et la mémoirede Claude Bollet, le regretté président del’AUC Escrime.Une soirée émouvante, illustrée ici en 17photos signées Sylvain Sauvage.

Les 14 r écompenses

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AUC : on ne change

Un trophée d’honneur remis par le président PhilippePinazo à Hervé Goulin, pour ses 22 années au servicede l’AUC Badminton.

L’ "AUC Cœur"attribué auchampion deFrance àl’épée (cadets),BaptisteCorrenti.

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pas une formule qui gagne

Et pour clôturer l’AG,le traditionnel "hymne" del’AUC, entonné toujoursavec autant de ferveur parles "dinosaures" du club,Fred Blanchard etClaude Lassalle.

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Basket

Il n’était pas évident pour les bas-ketteurs juniors de l’ASPTT devenir soutenir la comparaison avec

leurs prédécesseurs qui, il y a un an,furent à deux doigts de disputer lafinale France à Bercy.Comme il n’était pas évident pourJean-Bernard Blein, brillant capitainede l’équipe seniors, mais coach"débutant" de trouver d’emblée labonne combinaison avec un groupejuniors qui avait vu quatre de sescadres 2011 sauter en catégorieseniors.Le cahier des charges était d’autantplus lourd que le président MauriceDonati n’a pas caché l’importancequ’il attachait à la formation desfuturs seniors du club, inscrits dansl’ambitieux projet quinquennal duclub, à savoir passer de N3 en N1d’ici 2017.Loin de se laisser impressionner par

l’ampleur de la tâche, les juniors del’ASPTT ont réussi la première étapedu cahier des charges 2011-2012 enremportant le titre de champions deProvence après avoir dominé la poulefinale : 6 victoires en 6 matches etune finale bien maîtrisée face à Cas-telnau-le-Lez (84-79). Cette mêmeformation héraultaise qui allait stop-per les Aixois aux portes des quartsde finale du Championnat de France.Quoiqu’il en soit, les garçons coachéspar Jean-Bernard Blein auront remplice fameux "cahier des charges" etjustif ié le crédit accordé à cetteéquipe juniors qui "prête" pas moinsde sept éléments à la catégorieseniors (N3 ou Pré-nationale) et quicompte six joueurs "1ère année", doncutilisables dans la catégorie en 2012-2013.Quand on vous dit que l’ASPTT pré-pare bien l’avenir…

Les juniors de l’ASPTT Aixrespectent le "cahier des charges"

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Les juniors de l’ASPTT Basket,saison 2011-2012Debout (de g. à dr.) : Jean-Bernard Blein (coach),Christopher Poinas, Frédéric Marion, JulienRougier, Geoffrey Souchon, Rémi Deplanque.Accroupis : Maxime Sebire, la petite Maëlle Blein,Florent Vendassi, Dorian Risueno, MohamedDiallo et Nicolas Blein. Absents sur la photo :Félix Heulin, Lucas Guichard, Charly Plee,Simon Lambert, Alix Copin, Rémi Arcaniet David Muglebee.

Le capitainePoinas donnele ton sous lemaillot rougeet blanc, luiqui vient del’OlympiqueCabriès -Calas.

On compteaussi sur legrand RémiDeplanquepour aller del’avant.

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En effet, avec un groupe de 18jeunes filles (nées entre 1994 et1997), toutes concernées par leprogramme ESE (cf article p.14-15), le PAB 13 a pu jouer le hauttableau, aussi bien en Cham-pionnat de France cadettesqu’en N3 seniors avec l’équipeespoirs composée en majorité…de cadettes. Car la plupart desélèves de Leroux évoluent sur lesdeux fronts. "Un excellentmoyen, dit-il, de les faire pro-gresser."

Elles jouent le titre…et la CoupeL’équipe espoirs, confiée àCorinne Zielinski, a assuré l’es-sentiel en obtenant l’accession àla N2, niveau plus conforme auxexigences de la préparation ausecteur pro.De gros espoirs émanent, si l’onpeut dire, de l’équipe cadettesqui s’est classée 2ème de songroupe, à égalité de points avecle leader, Challes. Les élèves deLeroux vont donc disputer lesquarts de finale du Championnatde France contre Basket-Landesen matchs aller-retour (29 avril àAix et 5 mai à l’extérieur), avecl’ambition de se qualifier pour leFinal four, fin mai à Montluçon…et de disputer le titre. Elles vontégalement tenter de se qualifierpour la finale de la Coupe deFrance qui aura lieu en mai àParis-Bercy. Joli programme !Cette équipe, dont la force

réside dans la complémentaritédes différents secteurs, s’appuieégalement sur quelques indivi-dualités assez "avancées" pourêtre pressenties en équipe proLFB la saison prochaine. Il s’agitnotamment de Laetitia Jordier,Lisa Lefèvre qui a déjà participéà un regroupement de l’équipede France des moins de 18 ans,de même que Natty Chambertin,qui n’est autre que la fille de l’an-cien international de volley Lau-rent Chambertin, et qui a d’ail-leurs déjà fait une apparition enpro (à Challes). D’autres, plusjeunes, s’annoncent bien. C’estle cas de Laurie Angelvin, encoreminime cette saison (elle est aupôle espoirs) et surclassée enéquipe cadettes.

PAB 13 : l'espoir vient… des cadettesDamien Leroux est bien placé pour mesurer les enjeuxliés au bon fonctionnement du Centre de formationqu’il dirige depuis 5 ans, lui qui est égalementl’adjoint du coach de l’équipe Pro, Bruno Blier.La nouvelle tendance du PAB 13, qui semble vouloirs’appuyer davantage sur les joueuses issues de laformation, donne un relief particulier au travaileffectué cette saison au niveau des jeunes.

Avec Damien Leroux, jeunecadre technique (32 ans, titulairedu BE2) et néanmoins expéri-menté (10 ans entraîneur, de Voi-ron à Aix, en passant par Nice),les jeunes filles du PAB 13 sontd’autant mieux "barrées" que cecoach est idéalement placé pourétablir une passerelle entre lecentre de formation et la LFB."C’est mon rôle, confirme-t-il,d’aider nos jeunes à intégrer legroupe pro. Le fait que le PAB 13ait décidé de limiter le recrute-ment des joueuses profession-nelles ouvrent des horizons auxjeunes. Il y a des places à pren-dre..."En repartant sur ces bases, lePAB 13 a effectivement une bellecarte à jouer.

Les cadettes du PAB13, saison 2011-

2012. Debout (de g.à dr.) : Laurie Angel-vin, Laetitia Jordier,

Claire Jacquet,Natty Chambertin,

Stépha M’Baye,Damien Leroux

(coach). En bas :Lisa Lefèvre, Anna

Achard, Laly PascoMarchal et Camille

Coste. Absentes surla photo : MaévaChesnais, Claire

Bagou, Laure Deles-tre et Carla Foixet.

Laetitia Jordier va prendrela balle au bond et rentrerdans l’effectif LFB en 2012-2013.

Lisa Lefèvreégalement prêteà faire le grandsaut.

De jeunesgymnastesde GPA tellesque LénaStockhausen,CalypsoPrioux etSophieDumalin ontpu s’appuyersur ledispositifESE.

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Le dispositif consiste à proposeraux sportifs des 15 clubs recon-nus de haut niveau territorial par

la CPA et sur sélection de leur entraî-neur, du chef d’établissement scolaireet sur les conseils avisés de Jean-Jacques André, d’intégrer un pro-gramme éducatif spécifique aux spor-tifs. Un travail colossal d’échanges etde bonne volonté avec les établisse-ments scolaires et universitaires de larégion a permis de mettre en placedes études adaptées et respec-tueuses des choix de vie du jeunesportif. Des efforts sont demandés depart et d’autre des clubs sportifs etdes établissements scolaires pourmettre au point l’emploi du temps lemieux adapté possible aux besoins

de l’élève. Créer des emplois dutemps quasiment à la carte pour desdizaines d’élèves issus d’autant dedisciplines sportives et de classesd’âge différentes pour un même éta-blissement scolaire, voilà qui relèveparfois du casse-tête. Ainsi, le pro-gramme E.S.E met une douzaine de"répétiteurs" à disposition des éta-blissements pour accompagner lesjeunes sportifs dans leur scolarité. Le programme E.S.E profiteaujourd’hui à près de 250 jeunes. Ils’appuie sur la collaboration d’unetrentaine d’établissements scolaires,de plus de quinze clubs sportifsreconnus de haut-niveau territorial etd’une douzaine de répétiteurs.

C.M.

A 70 ans, Jean-Jacques André s’est offertune deuxième carrière au service del’éducation des jeunes sportifs. Cetancien professeur de mathématiques etchef de multiples établissements sco-laires de la région aixoise (il exerçamême jusque sous les latitudes sénéga-laises), est également un passionné desport. Ancien sportif, Jean-Jacques Andréconnaît bien la difficulté des jeunes àconcilier études et compétition. Il se dés-ole de voir trop souvent des sportifs à lacarrière « avortée », passer à côté d’unevie professionnelle intéressante. C’estdonc en véritable missionnaire de l’ave-nir des jeunes sportifs qu’il est parti encroisade auprès de la direction desSports de la CPA défendre l’idée auda-cieuse d’un programme éducatif origi-nal. La mise en place du programme EcoleSport Entreprise, initié par la CPA, fêtecette année ses six ans d’existence. EtJean-Jacques André est heureusement…et bien malgré lui, toujours fidèle auposte de responsable du programme.

C.M.

ESE, quésako ?DOSSIER

Ecole Sport Entreprise, après six ansd’existence, semble trouver son deuxièmesouffle et occupe une place de plus en plusimportante dans l’organisation des étudeset du sport de compétition en Pays d’Aix.

Un groupe d’élèvesdu programmeESE rassemblé augymnase du lycéeVauvenargues.On identifie bienrugbymen du PARC,basketteuses du PAB13, poloïstes du PANet athlètes d’AixAthlé Provence auxcôtés de cadres duprogramme.

"L’âme" d’ESE

Jean-Jacques André

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� Quelles sont les nouvelles orienta-tions de fonctionnement duprogramme ESE ?"En priorité, nous souhaitonssortir de ce qu’on pourrait appe-ler une "CPA dépendance". Auniveau financier, nous devonscréer une communication autour duprogramme pour développer le micro-mécénat, diversifier nos demandes deressources auprès des autres institu-tionnels et enfin, définir dans nos nou-veaux statuts les cotisations applica-bles aux parents et aux clubs concer-nés. Au niveau de la prise de décisions,nous souhaiterions aller au-delà des cri-tères de haut niveau territorial de la CPApour le recrutement de nos jeunes spor-tifs. Ainsi, ils pourront être issus soitdes clubs estampillés CPA et à ce titre"membres de droit", soit de clubs can-didats qui seraient soumis à la décisiondu bureau, soit de sportifs qui ne fontpas partie des clubs membres, mais quisuivent une formation en vue d’intégrerle haut-niveau sportif et souhaiteraientintégrer le programme. En outre, sortirde notre dépendance auprès de la CPAest une obligation pour acquérir l’agré-ment de l’Education Nationale."

� Quels sont donc les derniers clubscandidats à leur entrée dans le pro-gramme?"En-dehors des 15 clubs déjà mem-bres, deux nouveaux clubs ont intégréle programme en septembre 2011 :l’ASPTT Basket (équipes masculines) etle Golf Club Aix-Marseille. A la rentréeprochaine, le club BMX des PennesMirabeau, Triathl’Aix et le Judo ClubVenellois nous rejoindront. Nous étu-dions en ce moment la candidature duclub d’escalade des Milles AS Grimper,1er club de France de sa discipline."

� Quels sont vos projets d’avenir ?"Au niveau des établissements sco-laires, le C.E.S Arc de Meyran s’engagede plus en plus dans l’accueil et l’adap-tation de classes ouvertes aux sportifs.Grâce aux excellents résultats obtenusdans les compétitions UNSS, de vérita-bles "écoles" en rugby et en handball

sont en train de voir le jour. Je rappelleaux parents désireux de faire entrerleurs enfants dans ce programme, queces élèves sportifs sont sélectionnéspar ESE et doivent répondre auxattentes scolaires et sportives du pro-gramme. Une convention communeentre le programme ESE et les clubssportifs (des avenants détermineront lesspécificités de chaque club) applicablesà tous les établissements scolaires vavenir renforcer ces accords tripartites."

� Quels sont les points du pro-gramme à améliorer ?"D’une part, je souhaiterais voir lesclubs faire un gros effort d’implicationdans ce programme, car ils considèrenttrop souvent ESE comme une organisa-

tion de service à leur disposition. Jesuis las de devoir sans-cesse faire unbras de fer avec les clubs les plusimportants pour leur imposer un vérita-ble programme éducatif. Je souhaiteraisplus de compréhension de leur partpour que les jeunes entreprennent devraies études, plutôt que de les voirenvoyés dans des formations "bidons".Car l’avenir de tous ces sportifs endépend, qu’ils fassent carrière ou nondans le sport. D’autre part, il nous fautsensibiliser les différentes institutionspolit iques aux besoins de ce pro-gramme, dont le fonctionnement et lesprojets à venir méritentd’être étudiés et soute-nus. Nous devonsnotamment consoliderla structure administra-tive d’ESE et créer unservice de suivi médical pour nosjeunes sportifs. Côté études, unaccord-cadre avec les universités d’Aix-Marseille est en train de naître, basé surla nouvelle loi du 18 janvier 2012.Laquelle permet d’attribuer le statut desportif de haut-niveau à des sportifs en

formation. Cet accord-cadre pourraitpermettre aux étudiants sportifs ESE debénéficier des mêmes avantages queles sportifs de haut niveau."

� A titre personnel, quel est votresouhait pour l’année scolaire 2012-2013 ?"Pouvoir enfin passer le relais...Maisdans de bonnes conditions, bien évi-demment. Je sais qu’aujourd’hui le pro-gramme ESE a beaucoup grandi. Il nepeut plus être porté par un seul homme.Je pense qu’il est nécessaire à présentde mettre en place une administrationcentrale coordinatrice du programme.Je m’explique : l’espace scolaire aixoisserait divisé en 5 parties. A savoir : leCES Arc de Meyran, les lycées Zola et

Gambetta, le Lycée St Eloi et soninternat (qui n’est pas réservéuniquement aux élèves de StEloi), les lycées Vauvenargues etCézanne et, enfin, les établisse-ments d’Enseignement Supérieur.

Ainsi, pour chaque zone éducative, uncoordinateur pédagogique issu de cesétablissements serait désigné. Ensem-ble, ils pourraient échanger, mutualiserleurs actions et leurs responsabilités.Certains représentants scolaires quisont déjà très impliqués dans le pro-gramme ESE pourraient être ces futurscoordonnateurs. Je tiens d’ailleurs à lessaluer tout particulièrement pour leurtravail bénévole et leur soutien dans ceprojet, à l’instar de José Fouque, provi-seur des lycées Vauvenargues et co-fondateur du programme, ou Eric Ber-nard, CPE du lycée Zola et nouveau

secrétaire d’ESE. Quant à moi, je sou-haiterais rester conseiller et "dévelop-peur" du dispositif sur un tiers-tempset profiter ainsi plus largement des mesadorables petites-filles."

Propos recueillis par Camille Monville

Le 15 mars dernier,l’association Ecole SportEntreprise Pays d’Aix tenaitson Assemblée Générale dansses bureaux "mobiles" àproximité de la salle Louison-Bobet. L’occasion de faire unbilan des activitésdu programme ESE queJean-Jacques André,responsable du programme,nous décrit de façon plusexplicite, en réponse à cinqquestions…

Programme ESE

Le choix du sport et des études

Le bureau E.S.E,lors de la dernière

AG. De gauche àdroite : Valérie

Méano (assistantedu programme

ESE), Jean-Fran-çois Cesari (tréso-rier), Michel Salo-

mez (président),Céline Négret(représentant

Christian Guigues,comptable), EricBernard (secré-taire), Caroline

Berger Lechanony(vice-présidente)et Jean-JacquesAndré, responsa-

ble du pro-gramme.

”Les clubs doivents'impliquer davantage”

”Créer un servicede suivi médical”

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Course à pied

L’événement du printemps, sousforme d’un semi-marathon et d’une

course d’ouverture de 7 km réservéeaux dames, a pris une nouvelle appella-tion : "A Grandes Foulées".Voilà qui devrait inciter quelque 1500participants à allonger la foulée, le 13mai prochain, sur le superbe et néan-moins difficile parcours d’un semi-marathon pas comme les autres.Avec un départ cours Mirabeau, unearrivée sur le tapis rouge déroulé dansles allées verdoyantes du parc Jourdanet un parcours tracé à travers la cam-pagne aixoise, le grandiose parc de laTorse et les rues d’Aix, comment ne passe sentir pousser des ailes ?Le prestige rattaché au "semi" du Paysd'Aix et à la course ouverture pour lesdames grandit d’une année sur l’autre.L’édition 2012 s’enrichit encore avec unnouveau parcours de 10kms réservéaux catégories handisport.Tout est donc réuni pour faire de cette4ème édition du "semi" du Pays d'Aix unévénement majeur de la course à pied.La prise en charge de l’organisation parla fine équipe d’Aix Athlé Pro-vence ne fait qu’ajouter à sacrédibilité… même si une par-tie des participants potentielsdu club aixois sera sacrifiéepour les besoins de l’organi-sation.Qui succédera à Gaëlle Differtchez les féminines et à JamesTheuri au semi-marathon ?Ces deux-là ont tr iomphéavec une si belle marge en2011, qu’on ne serait pasétonné de les voir récidivercette année.Rendez-vous dimanche 13mai au matin, au cœur duparc Jourdan !

Elles ne sont pas revenues de laRoche-sur-Yon les mains vides. Lescadettes d’Aix Athlé Provence onten effet remporté le titre de cham-pionnes de France par équipe decross-country, grâce à leur perfor-mance d’ensemble sur l’hippo-drome vendéen.Leur entraîneur Coralie Galtier peutêtre fière de voir quatre de sesélèves rentrer dans les 30 pre-mières. Ainsi, avec Mélanie Rignault(7ème), Laurie Vignolo (9ème), Diane LeRoux (26ème) et Jenna Mekidiche(30ème), Aix Athlé Provence a gagnéhaut la main le trophée par équipe.Pour la plus grande fierté d’un cluben pleine ascension.

Le Club Handisport Aixois s’estassocié à l’organisation d’Aix AthléProvence en participant à l’élabora-tion d’un parcours de 10kms réservéaux catégories handisport.Le CHA devrait compter pour sapart une dizaine de participants,parmi lesquels le nageur EmericJego, qui fera le parcours en handbike (notre photo).

On se prépare "A Grandes Foulées"

Il y aura encore beaucoup de mondeau départ (… à contre-jour) pour

le semi-marathon du Pays d'Aix 2012.

Mélanie Rignault lorgne le trophée brandipar Laurie Vignolo et Diane Le Roux, auxcôtés de Jenna Mekidiche et Elsa Assal(la 5ème fille de l’équipe).

Championnes les cadettes d’Aix Athlé !

Le CHAdans le coup

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Trophée SITECVenturiLe protocole de la Rondecomprend la remise desTrophées SITEC. Le vainqueurde l’édition 2012 en catégoriecadets, l’Aixois Axel Evengué,a reçu son trophée des mainsde Michel et Hubert Venturi,en présence de Jacky Pin etde la belle Analisa Kebaili,Miss Provence 2010et 5ème Dauphine deMiss France 2011.

Les seules gouttes d’eau qui sont tom-bées du ciel en quatre mois ont coïncidéavec les 25 derniers tours de la Ronded'Aix."Classique !" diront quelques habitués,échaudés par les revers "météorolo-giques" que le critérium aixois a pusubir au cours de son histoire.Et pourtant, c’est la première fois en 64éditions que l’arrivée de la Ronde auraété jugée sous une pluie battante."Une façon d’innover" répondent avecphilosophie les organisateurs, soucieuxde montrer le bon côté des choses. D’au-tant que ces giboulées de mars ont fina-lement donné des couleurs inédites auxdéboulés des coureurs en direction del’arrivée, sur une venue des Belges auxreflets mouillés.Le rayon de soleil est finalement venu dela victoire au sprint et in extremis, dutrès véloce Oscar Freire, ce grand cham-pion qui porta le maillot arc-en-cieldurant trois ans. L’Espagnol a devancél’Italien Alessandro Petacchi, vainqueurici même en 2007.

Quel critérium en France peut offrir untel final de sprinters, à l’issue d’un spec-tacle haut en couleurs, auquel a large-ment pris part un certain Simon Gerrans,vainqueur la veille même de la somp-tueuse classique Milan San Remo ?Les cracks de la Ronde ont donc mouilléle maillot et pas seulement au sens pro-pre. Du bon boulot. On nous prometencore du grandspectacle en 2013, quipourrait être l’annéedu Tour de France àAix. Mais ceci est uneautre histoire.

SPECTACLE

"eau en couleurs"EN IMAGES

Lever de Rideau

Après l’arrivée, on ne savait plustrop qui, de Rémi Sarreboubée ou

Clément Chiaroni, devait recevoir laCoupe du CG 13 des mains d’AndréGuinde et Jean-Pierre Bouvet. Cela

semble amuser Oscar Freire.

Une belle arrivée au sprint dans la Rondede la CPA "Challenge Emmanuel-Nieto",en lever de rideau des pros. La victoire duHyérois Mikaël Fanget est sans bavure.

Sur le podium du CG13,après l’arrivée, les prin-cipaux lauréats sont féli-cités par le député-maire, Maryse JoissainsMasini et par le prési-dent de l’AVCA, DanielEisenberg (à gauche).

RONDE D’AIX RONDE D’AIX

Rouler dans la roue du triple champion dumonde, cela semble provoquer l’hilarité dujeune Aixois Julien Amendola.

La victoire de l’Espagnol Freire sous la pluie…et devant des parapluies.

Les petites Volkswagen de Touring automobiles présentées aupublic de la Ronde. La nouvelle « Coccinelle » pilotée par FélixGranon et la petite "Up", aux mains de Richard Grizel, ont belleallure.

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En démonstration

Pierre Drubay et les Aixois àla hauteur des pros surl’avenue des Belges.

Le Danois de l’AVCA, JarnoGmelich Meijling, s’estmouillé comme les autres.

Photos Sylvain Sauvage

20122012

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On n’arrête pas Bernard Porta, ledirecteur de Prépa-Sports. Cetteassociation, fondée il y a 19 ans

et qui a formé quelque 3000 stagiairesdans les métiers du sport, créé desécoles de secourisme et sauvetageaquatique, une plate-forme en e-lear-ning et ouvert un site dédié à l’emploidu sport (lemploidusport.org), vient eneffet de lancer un nouveau service des-tiné aux personnes déjà diplômées Jeu-nesse et Sport.

Innover et formerOuvert depuis 2011, ce départementconsacré à la formation continue pro-pose aux professionnels du sport depoursuivre leur formation à travers unevingtaine de modules de courte durée(de 1 à 4 jours), abordant des théma-tiques variées : préparation physique ettechniques de coaching, recherche enphysiologie du sport pour un publicciblé (surpoids, diabète, conduitesaddictives…), Pilates, diététique dusport, préparation mentale du sportif,sophrologie, etc. D’autres modules apportent desréponses plus spécifiques aux ques-tions inhérentes aux métiers du sport,telles que : - Comment créer et organiser des acti-vités physiques adaptées aux tout-petits ou aux seniors ; comment déve-lopper une activité sportive de pleinenature autour d’un projet touris-tique ; comment créer son emploi dansl’encadrement du sport ; commentréussir la vente de ses abonnements ensalle de fitness et augmenter son nom-bre d’adhérents ?

Pourquoi continuer àse former ?La formation ne s’arrête pas à l’obten-tion d’un diplôme. Pour répondre à lademande du public et rester concurren-tiel, les jeunes et moins jeunes diplô-més peuvent et doivent continuer à seformer tout au long de leur carrière.S’appuyant sur des formateurs qualifiéset reconnus, ainsi que sur des cher-cheurs scientifiques spécialisés dans le

sport de haut niveau et le "sport-santé",Prépa-Sports Pro permet aux éduca-teurs sportifs, entraîneurs, animateurssportifs, coachs sportifs, moniteurs...déjà en emploi, de mettre à jour leursconnaissances, d’acquérir de nouvellescompétences liées à l’activité sportive,au domaine du "sport-santé", ou dedevenir de véritables experts grâce àune formation spécialisée.

Bien que les plans de formation (etautres DIF, CIF…) soient entrés dans lesmœurs de l’entreprise et constituentdes droits aujourd’hui bien identifiésdes salariés, ce moyen de financementest méconnu ou très peu utilisé par lesacteurs des métiers du sport…Et à tort ! Les structures sportives autrefois ani-mées par des bénévoles se sont deplus en plus tournées vers des profes-sionnels diplômés dans les métiers dusport. Comme tout salarié, ce personnelpeut bénéficier du fonds de formationque l’employeur verse obligatoirement àun Organisme Paritaire CollecteurAgréé. Comme toute entreprise, lesassociations sportives et les clubs ontla possibilité de financer des stagesadaptés à leur activité, afin de faire évo-luer leurs salariés, maintenir leur niveaude compétences ou développer desaptitudes complémentaires. Pour qu’un salarié bénéficie du plan deformation, il doit en faire la simple etl ibre demande auprès de sonemployeur, lequel pourra déposer undossier à l’OPCA. Les formations de Prépa-Sports Pros’adressent directement aux salariés,mais également aux structures spor-tives qui souhaiteraient organiser uneou plusieurs formations continues. Dans ce cadre, Prépa-Sports Pro pro-pose même de créer des formations surmesure répondant à des besoins spéci-fiques (évolution, réorientation, exper-tise…). A cette occasion, les forma-teurs de Prépa-Sports Pro peuvent sedéplacer et organiser la formation dansla structure requérante.L’adaptation aux besoins des profes-sionnels du sport reste une des vertusessentielles du système de formationmis au point… et continuellement mis àjour par Prépa-Sports.

Camille Monville

FormationAVEC PREPA-SPORTS "PRO"

La formation, ça continueConscient de la professionnalisation desstructures sportives, de la diversité des offresdes salles de fitness, de l’explosion dusport-santé et des attentes de plus en pluspointues du public vers des activités sportivesépanouissantes et personnalisées,Prépa-Sports innove en proposant un nouveauservice dédié à la formation continue deséducateurs, animateurs, entraîneurs etcoachs sportifs.

Un cabinet médical sur le site dePrépa-Sports permet et facilitel’accès à des soins adaptés auxsportifs. Un médecin du sportdevrait rejoindre les trois kinésithé-rapeutes, l’ostéopathe, le podo-logue la psychologue du sport etles trois infirmières qui accueillentles patients dans des locaux neufset modernes, agrémentés d’unesalle de sport de 80 m2 dédiée à larééducation. Cet emplacement estun plus pour les stagiaires dePrépa-Sports qui bénéficient d’unestructure médicale à proximité, dela disponibilité des praticiens sus-ceptibles de répondre à leurs ques-tions, de compléter leur formationet faciliter leur mise en contactavec le réseau professionnel du« sport santé ».

Bernard Porta voit loin avec Prépa-Sports.Il a le profil du parfait formateur.

Strutures

Qu’est-ce qui peut apporter plus dejoie dans un club que la victoiresouriante d’une bande de

gamines ?Les huit petites gymnastes poussines(DFE) qui ont remporté les titres dechampionnes des Bouches-du-Rhône (àVitrolles) et de championnes régionales(à Arles) ont contribué à éclairer le formi-dable travail de formation accompli à GRAix. Un peu de baume au cœur pour laprésidente Christine Miretti et la respon-sable technique Valérie Maggio forte-ment déçues de ne pas voir leur club (n°1 en France dans la discipline) faire par-tie des clubs soutenues par la CPA. Les poussines de GR Aix ont d’autantplus de chances de bien progresserqu’elles ont pour entraîneur une certaineGuergana Lazzarova, gymnaste de hautniveau et formatrice dans l’âme.

Avec la gentille et très réservée Guer-gana, aussi rigoureuse dans la prépara-tion de ses jeunes gymnastes qu’ellepeut l’être dans son cursus universitaire(elle est en fin de thèse en Droit interna-tional), pas question de faire dans l’à-peu-près dés qu’il est question de met-tre une équipe au point."La synchro demande beaucoup d’atten-tion et d’homogénéité", souligne-t-elleen rappelant que la GR réclame "sou-plesse, grâce, propreté gestuelle, fluiditédans les mouvements, mais égalementdu caractère et le goût de la compéti-tion."Autant de vertus que la championneLazzarova semble posséder et s’efforcede transmettre à l’équipe poussinescomposée de Marie Caillat, LisaAlligier, Elsa Comino, Lou Bigeon,Alix Mono, Marine Liccia,Mathilde Garibaldi et Manon Des-champs.

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Gymnastique rythmique

Comme un rayon de soleil

Marie Caillat,capitaine de l’équipe

championne de Provence,maîtrise bien le ballon.

Lou Bigeon y metaussi tout son cœur.

Huit petitesgymnastesprometteusessous la coupede GuerganaLazzarova.

Lou Vellieux (3 ans) aune petite sœur depuisle 3 mars dernier. Elles’appelle Romane et fait,elle aussi, la joie demaman Clémence etpapa Stéphane.Peut-être une futurenouvelle recrue pour laGR aixoise.Félicitations aux parentset longue vie à la petiteRomane !

Carnet rose

Elsa Comino, sur les traces desa maman, championne de Zoneen 1994 avec Clémence Troin(future Madame Vellieux), sousle nom de Jeanne Leborgne etavec Agnès Caillatcomme entraîneur au seinde l’ASPTT GRS.

Photos S. Sauvage

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Gymnastique artistique

Ainsi, en l’espace d’un mois, GPAa récolté la bagatelle de 34médailles, avec trois titres paréquipe et 11 en individuel.� Au championnat régional indi-viduel, les 25 et 26 février, à Mari-gnane, compétition qualificativepour la demi-finale du Champion-nat de France, GPA a fait 15podiums et remporté 8 titres.En Nat. B filles, Calypso Prioux,Lena Stockhausen et JulieRégnier ont gagné leurs catégo-ries d’âge respectives.Chez les garçons, Raphaël Bala-las (Nat B +18 ans), Alexis Concas(2000) et Teva Magnabosco (1999)en catégorie Critérium, Jean-Charles Mathon Jenan (98) etThomas Spadoni (95) en cat.Fédérale ont également remportéle titre.� Au championnat régional paréquipe, les 17 et 18 mars à Vallau-ris, les Aixoises ont assuré l’ordans trois catégories, puisconfirmé les 14 et 15 avril à StVallier, à l’occasion de la demi-finale de Championnat de France :Division nationale : WendyLejoyeux, Calypso Prioux, SophieDumalin, Lena Stockhausen, JulieRégnier et Lara Montagne-Salo-mez (équipe qualifiée pour leChampionnat de France DN2).Critérium benjamines : CamilleCaruana, Manoa Magnabosco,Alisson Truchard, Eva Salvador(L’équipe II s’est classée 6ème auniveau régional et 10ème en zoneSud-Est, avec Milla Fleury, MarionHours, Camille Tabouret etAlexanne Kunz).Division fédérale zone : MaelleKunz, Marine Enjalric, Islem Ard-joun et Solenne Maurel.

Du côté des garçons, lestrois équipes se sont qua-lifiées pour la demi-finaledu Championnat deFrance.En Division nationale(4ème) avec Raphaël Bala-las, Bastan Roux, PatriceGarcin, Antoine Ripaud etNathan Mitelman.En Critérium benjamins-minimes (2ème) grâce àTeva Magnabosco, Maxi-me Gaillard, Alexis Concaset Quentin Gimenos.En Division fédérale (3ème), avecJean-Charles Mathon, ThomasSpadoni, Florian Souche, KevinDaviau et Christophe Motte.

Des résultats…à Publier

Les championnats de Zone Sud-Est, disputés les 30 mars et 1eravril à Publier, sur la rive fran-çaise du Lac Léman, en Haute-Savoie, ont permis à GPA d’ajou-ter 11 médailles et trois titres àsa collection.Les champions de Zone s’appel-lent Camille Caruana (Critériumbenjamines), Quentin Gimenos(Critérium benjamins) et Jean-Charles Mathon (Fédéralecadets).Les autres médail lés : JulieRégnier (3ème Nat. B cadettes) ;Calypso Prioux et Sophie Duma-lin (2ème et 3ème en Nat. B juniors) ;Alexis Concas et Teva Magna-bosco (2ème et 3ème Crit. minimes-cadets) ; Thomas Spadoni (2e

Fédérale juniors) ; Kevin Daviau(2e Féd. seniors) ; Antoine Ripaud(3e à la barre f ixe en Nat. Boptionnelle).De Marignane à Saint-Vallier, enpassant par Vallauris et Publier,ces résultats méritaient en effetd’être … publiés.

L'IMMOBILIERDANS LE SUD

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Le moins qu’on puisse dire, c’est queles gymnastes du Pays d'Aix occupent bienle terrain. Le petit gymnase de la Pioline est"surpeuplé" aux heures d’entraînement et dansles compétitions, les élèves de Lucie et AndréChydzinski et Guillaume Blanc accaparentles podiums.

GPA tous azimuts

Les benjaminesde GPA en vueau championnatrégional.Au premier plan :Camille Caruana.Au 2ème plan :ManoaMagnabosco etMilla Fleury.Debout (de g.à dr.) AlissonTruchard, EvaSalvador,Alexanne Kunz etCamille Tabouret.Absente sur laphoto : MarionHours.

L’équipe championne régio-nale en Division nationale etvice-championne du Sud-Est, en compagnie de laprésidente Valérie Bouquet,de l’entraîneur Lucie Chyd-zinski et de Solenne Maurel(juge). Sur le podium (de g. àdr.) : Léna Stockhausen,Sophie Dumalin, Lara Mon-tagne Salomez, WendyLejoyeux, Calypso Prioux etJulie Régnier.

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Incroyable gamine de 9 ans,dont le talent et la joie de vivresautent aux yeux !

Du haut de ses 121 cm (23 kgquand même), la petite Camillevous en met plein la vue. Que nesait-elle pas faire en gymnas-tique artistique ?"Ce qui caractérise Camille, sou-ligne Lucie Chydzinski, c’estqu’elle n’a pour ainsi dire pas depoints faibles. Elle est complète."Pas étonnant de voir la nouvellepetite perle de GPA truster lestitres chez les benjamines avecautant de facilité, elle qui a déjàsauté… une classe à l’école (elleest en CM2 à Luynes) !De quoi réjouir sesparents, concernésdepuis toujours par lesport. Sa maman,Sabine Tomasini, fut elle-mêmeune gymnaste de qualité et sonpapa, Jean-Luc Caruana, est unancien footballeur bien connu à

Aix (il fut d’ailleurs distingué autitre de "Sportif du mois" dansnotre magazine en 1976, alorsqu’il jouait avec des cadets duRacing Club Aixois). Quant auxgrands frères Hugo (15 ans) etBaptiste (bientôt 14 ans), ils ontopté pour le football améri-cain et jouent aux Argonautes.Camille a débuté la gym dèsl’âge de 4 ans et disputé sespremières compétitions à 6 ansavec les "Tremplins".Elle compte déjà aujourd’huiquelques belles performances,comme son récent titre dechampionne du Sud-Est. Maislorsqu’on lui demande de citer

un souvenir particulier, el lerépond invariablement : "Quandj’apprends plein de choses."Apprendre. Voilà le maître motchez cette gamine avide deconseils et toujours heureuse devenir s’entraîner, comme elle lefait depuis des années.À raison d’une quinzained’heures d’entraînement parsemaine (elle a deux séancesquotidiennes au club les lundi,mardi, jeudi et vendredi et passeses mercredis après-midi et par-fois le samedi au pôle France, àMarseille), Camille ne peut queprogresser et continuer degagner, même si elle reconnaîtqu’elle est souvent plus à l’aise àl’entraînement qu’en compétition"où, dit-elle, je stresse un peu".Cela ne l’empêche pas de nourrirde belles ambitions et de décla-

rer, dans un grand sourire,qu’elle veut gagner un jour lesJeux Olympiques , ne serait-ce

que pour imiter ses idoles,la Russe Viktoria Komova,championne du monde ettriple médaillée d’or au

JOJ 2010 et l’espoir françaiseAnne Khum, qualifiée pour les

JO de Londres.À 9 ans et demi (elle est née le 9septembre 2002 à Aix), CamilleCaruana est déjà prête à rejoin-dre le pôle France de Marseille etexploser encore au plus hautniveau au cours de la prochaineolympiade. Camille, c’est de ladynamite !

LA REVELAT ION

Camille Caruanac’est de la dynamite !

Camille Caruana s’envolevers le haut niveau.

Une gamine explosivepour qui la gym estune source de joieinépuisable.

Toujours d’attaque au gymnasede Gym du Pays d’Aix.

” ”Apprendre plein de choses

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Natation

Un vent de folie souffle surle groupe des maîtres du

Pays d’Aix Natation. Plusmotivés que jamais, les"nageurs d’âge" aixois accu-mulent les bons résultats.Ainsi, aux Championnats deFrance Masters à Angers, cefut la fête du papillon pour lePAN qui a tapé dans le milledans cette spécialité et rem-porté un succès collectif iné-dit, avec 3 titres de championde France. Annie Bertrandie Sellier a réa-lisé le doublé sur 100 et 200m ; Frédéric Chevallot adécroché l’or sur 200m puisl’argent sur 100 m et JulieLasnel a obtenu le bronze sur200 m.

Ils ont entre 7 et 12 ans et s’initient à lacompétit ion sous la coupe d’EricGraille, à raison de quatre séancesd’entraînement par semaine. Sur les 35nageurs des groupes poussins et Ave-nir, plusieurs sont qualifiés pour la finaledu "Petit Natathlon". Parmi eux, DenisDuval, récent vainqueur du Trophéepoussins à Fos, au combiné des 5 dis-ciplines. Un garçon prometteur.

Denis Duval,espoir numéro undes groupespoussins – Avenir.

Les nageurs poussins et Avenirs du PAN àla séance du samedi matin à la piscine du

Jas de Bouffan. Assis de g. à dr.) :Samuel Malerbe Deram, Nicolas Jouve,

Basile Verweirde, Gabriel Duval, Inés Fournier,Rémy Vedova, Aléxandra Marras. Debout,

au premier plan : Patrick Maggs,Thomas Legrand, Chloé Lepelletier,

Eva Dussauge, Clémence Gervais, Claudia Hey,Catherine Maggs, Manel Benihya. Au deuxième

plan: Noah Fernandez, Lucas Valentin,Denis Duval, Ayman Gayes. Derrière,

l’encadrement avec Eric Graille, le présidentThierry Durand et Eric Jouve.

AnnieBertrandie Sellier

accumuleles médailles dans

sa catégoried’âge en dos

comme enpapillon.

Un groupe desmaîtres au jours.Assis : AnnieBertrandie Sellier,VéroniquePourchon, SophiePimbert, OphélieForet, Julie Lasnel,Marianne Giller.Debout : EmmanuelDuplessis, AlainAnnunziata,Vanessa Bouisset,Frédéric Chevallot,Clément HuotMarchand, JitkaDaligaud, AlainRémy, AudeHiltbrand, DidierPadovani, BlandineBérard, le présidentThierry Durand etl’entraîneur EricGraille.

Les jeunes du PAN à bonne école

Masters : PAN dans le

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Mais nos masters ne se sontpas arrêtés là, puisqu’ils ontajouté 7 médailles à la collec-tion. Annie Bertrandie Selliera terminé 2ème du 50m dos,puis 3ème des 100 m dos et du400 NL. Bronze égalementpour Frédéric Chevallot aux200, 400 et 1500 l ibre etbronze également pour DidierPadovani sur 1500 m. Les 10 nageurs présents àAngers ont pour la plupartinscrit leur nom au palmarèsdu trophée "Elite Hiver" quirécompense aux points les10 premiers. Comme d’habitude, l’équipedu PAN a bri l lammentdéfendu sa place dans l’élitede la natation française encatégorie masters, comme leconfirme le classement quevient de publier la FINAd’après les résultats de la sai-son passée. En effet, 4 mas-ters aixois figurent parmi les10 meilleurs mondiaux deleurs spécialités respectives.A savoir : Fanny Leclerc (50,100 et 200 dos, 50 pap,200m 4 nages), Annie Ber-trandie Sellier (200 pap), Ger-main Cayette (100 libre) etFred Chevallot (200 pap). Les masters ont également laréputation d’évoluer dans unejoyeuse ambiance de groupe.Cela ne peut que contribuer àleur réussite.

GENIE CLIMATIQUE PLOMBERIEELECTRICITE SANITAIRE

MAINTENANCE

Michel VENTURIDirecteur Général

Quartier Lignane1235, chemin de la Bédoule

13540 PUYRICARDTél. 04 42 92 42 92Fax 04 42 92 33 82

sitec.venturi-michel@wanadoo.fr

La natation fait partie duquotidien des Lasnel.

Avec une mère de famille ettrois enfants nageurs, unevie rythmée par les entraîne-ments et les compétitionsdu week-end, commentéchapper au sujet ?En capitaine de route, si l’onpeut dire, il y a maman Julie,44 ans, ingénieur dans lenucléaire (IRSM - Cada-rache). Voilà qui nous ren-voie au début des années80, à l’époque où Julie et lesnageurs de l’AUC essuyaientles plâtres de la sectionsport-études mise en placepar Heda Frost et JacquesGay. Julie et sa sœurSophie, f i l les de Jean-Claude Payan, le très appré-cié président de l’AUC Nata-tion, nageaient allègrementaux côtés des espoirs del’époque, les Claudine Mau-rin, Virginie Neyen, FabienneMignemi et autres DidierFalomi et Stéphane Dupont.Vingt-cinq ans plus tard,Julie s’est remise à l’eau ausein du groupe masters dePays d’Aix Natation. Nonsans quelque réussite,puisqu’elle s’est retrouvéesur le podium des derniersChampionnats de Francemasters et disputera lesChampionnats du Monde enjuin, à Riccione (Italie), enéquipe avec Ophélie Foret,Sophie Pimbert, Marie-LinePantalone et Fred Chevallot."Cela va être sympa" s’en-thousiasme Julie, plutôtagréablement surprise devoir qu’elle se tientaujourd’hui assez près deschronos qu’elle réalisait à 18ans sur 100 m et 200 mpapillon.

La fille aînée, Alexandra (16ans) montre de belles quali-tés dans le bassin. Nageusepolyvalente, donc utile sur lequatre nages, elle ne se livrepas vraiment à fond, sou-cieuse il est vrai de ménagersa scolarité (elle est en 1ère).Le fils de la famille, Etienne(14 ans) fait quant à lui partiedes espoirs du PAN, commeen atteste sa sélection del’an dernier en équipedépartementale (benjamins).En pleine croissance, cegrand gaillard longiligne, quinage le 100 m en 1’04,donne de belles promessesen brasse papillon. Il saitégalement se faire apprécierpar sa joie de vivre, dans lebassin comme en dehors.

Un véritable boute-en-train.Quant à la petite dernière,Lucie (9 ans), venue à lacompétition seulement en2011 (après l’école de nage),elle se débrouille déjà bienen dos dans le groupe Ave-nir et s’est classée 3ème paréquipe au meeting de Fos.Et papa Bruno dans toutça ? Ce chirurgien dentiste(installé à La Parade) n’a pasde chrono de référence dansquelque discipline que cesoit. Mais il nage lui aussi…dans le bonheur en accom-pagnant sa petite familledans les piscines. Il aimebien partager l’ambiance…et les apéros d’un groupemasters qui l’a complète-ment adopté.

La famille Lasnelnage dans le bonheur

Les enfants nageurs

L’inépuisable FredChevallot, véritablephénomène desmasters, n’estpas prêt desortir dubassin.

Le nageur le plus doué de la famille est sans douteEtienne, performant en nage libre et en papillon.

Le sourire est de mise chez les Lasnel.

mille !

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Hors stade

Tous les membres de la Direction desSports de la ville d’Aix étaient ras-semblés, le 13 février dernier à Puyri-card, pour dire un dernier adieu à leurcamarade Yves Rostain, décédé àl’âge de 57 ans. La présence de très nombreux repré-sentants du monde sportif, à com-mencer par les dirigeants de l’USPuyricard, le club de la famille Ros-tain, témoigne de la grande estimedont jouissait Yves dans tous lesmilieux qu’il a pu côtoyer."Jamais un mot plus haut que l’autre,un homme d’une gentillesse et d’unefiabilité exemplaires. On l’aimait beau-coup…", résume une personne de laDirection des Sports.Yves avait en effet cette qualité, bienpartagée chez les Rostain, d’aborderles gens avec beaucoup de tact et desavoir-vivre. Une vertu essentiellelorsque, comme lui, on a longtempsassumé des responsabilités impor-tantes dans le travail. N’était-il pas undes plus anciens agents de la Direc-tion des Sports, au sein de laquelle iltravaillait depuis 1977 ?Le football fut bien sûr son sport deprédilection. Il avait joué à l’AUCjusqu’en juniors, avant de rejoindrel’US Puyricard, le club présidé parson père, André Rostain et où évo-luaient également ses petits frèresHubert et Roland.Joueur ou entraîneur ( i l dir igeanotamment les cadets de l’USP).Yves mettait toujours beaucoup d’ap-plication dans tout ce qu’il faisait. Etbeaucoup de cœur. Ce fut le secret d’une vie malheureu-sement écourtée par la maladie, maistout à fait exemplaire.

Pour gérer un des plus importantskiosques de la ville, il ne faut assu-

rément pas avoir peur du travail. Com-bien d’heures William Auber passe-t-ilau milieu de ses journaux et magazines,sur cette place des Prêcheurs où secroise le Tout-Aix ?"À raison de 13 heures par jour, plus ledimanche matin… disons 84 heures parsemaine", calcule l’intéressé avec unpetit sourire, avant de nous rassurer :"Mais j’adore mon travail, dit-il. Même sicela semble être toujours la mêmechose… ce n’est jamais la même chose.Et puis il y a la satisfaction de pouvoirrépondre à la demande."William Auber, ancien représentantd’une maison d’édition, exerce la pro-fession de diffuseur de presse depuis2007, année où il prit la suite de Joël etMartine Desbissons, au kiosque dubout de la rue d’Italie (aujourd’hui envente). En octobre 2010, quand il eutl’opportunité d’un "transfert" place desPrêcheurs, il n’hésita pas à "monterdans la division supérieure".Quel challenge plus motivant pour unancien sportif, lequel nous fait d’ailleursla fleur de mettre Sport-Santé en trèsbonne place afin de susciter ce qu’ilappelle "des achats d’impulsion" ?Pour ce Normand d’origine, établi dansnotre région depuis 1985 (il réside àSaint-Cannat) le sport a toujours tenuune place de choix.Footballeur (défenseur ou milieu), il jouaà Montivilliers, près du Havre, puis rem-porta la Coupe de Haute-Normandieavec Saint-Romain. Rugbyman (demide mêlée), il fut plusieurs fois championd’Académie avec le lycée de Montivil-liers. William pratiqua également d’au-tres sports tels que le basket, le hand-ball ou le tennis.À son arrivée à Aix, en 1985, il fit encoredeux saisons de foot avec l’équipe PHBde l’US Puyricard, sous la direction deRobert Gennari.

Aujourd’hui, le travail ne lui laisse guèrele loisir de faire du sport. Mais, à 53ans, William ne perd pas une occasionde pratiquer le golf pendant ses petitesvacances et continue de s’intéresser àtous les sports. Il ne se prive pas decommenter les derniers événementssportifs (de l’OM ou autres) avec sescopains clients. Il le fait avec un senscritique aiguisé et un petit côté "prê-cheur" de circonstance, voilé par lesmimiques du pince-sans-rire qu’il est, àtel point que même ses clients les plusavertis n’arrivent pas toujours à le"déchiffrer".

William Aubercôté "Prêcheurs"

Diffuseurs sympas

En bref53 ans (né le 2 avril 1959 au Havre).Marié à Sylvie. Deux fils : Baptiste (27ans), ancien footballeur de l’USP, quipratique le karaté à Eguilles (4ème

d’un Championnat de France) etSamson (22 ans).

William Auber dans sa "tour de contrôle"du kiosque des Prêcheurs.

En mai 1996, lors du match des anciens de l’USP, pour le cinquantenaire du club, William Auber arechaussé les crampons. "Mon pire souvenir sportif, dit-il, mais un moment très sympa."

Il nous a quittés

Yves Rostainun exemple

Même touché par la maladie, Yves Rostain semontrait toujours aussi précieux au travail etd’un abord agréable.

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Clin d'œil rétro

Vincent Verduen toute sérénitéDans sa coquette villa du quartier des Figueirasses, àVenelles, où il vit depuis 30 ans, Vincent Verdu s’apprête àpasser une très bonne soirée, en compagnie de trois de sesmeilleurs potes (et leurs épouses). Ceux-là n’ont pas fini deparler de foot et de tout ce qui les rapproche depuis… unecinquantaine d’années.

Car Richard Azarian, Yves Rou-chas, Christian Ranguis et Vin-cent Verdu, qui sont nés tous lesquatre en 1947, ont partagé degrands moments de foot sous lemaillot de l’A.S Aixoise, dans lesannées 60-70. Voilà qui crée desliens... et mérite un petit "clind’œil rétro".

Un pur amateurVincent, frère aîné d’une famillede six garçons footballeurs (… etune fille), a ouvert la voie ens’imposant comme un solidedéfenseur des équipes de jeunesde l’ASA. Champion de Pro-vence en minimes et en cadets(finaliste du Championnat duSud-Est contre le très réputéCavigal de Nice), Vincent aensuite connu la belle aventurede la Coupe Gambardellajuniors, en 1965, en compagniede garçons tels que HenriMichel, Jean-Claude Chabert etautres Chaffard, Vano … et Rou-chas. Une Coupe Gambardelladont il n’a d’ailleurs pas pu dis-puter la finale contre Strasbourg(2-3), en raison d’une malencon-treuse suspension."Mon plus grand regret", dit-il,en ajoutant avec un brin demalice : "Si j’avais été là, Aixaurait gagné cette finale."Vincent Verdu semblait taillé pourfaire carrière dans le football pro-fessionnel. Mais alors que,encore junior, il était sur le pointd’intégrer l’équipe 2ème divisionde l’ASA, il laissa peut-être pas-ser son tour par la faute d’uneclavicule cassée.Il se mit encore en valeur durantson service militaire à la BA 114,en remportant le titre de cham-pion de France de l’Armée del’Air, aux côtés de joueurs telsque Jacotin, Tejedor, Ranguis,Battini ou Darchicourt.Amateur dans l’âme, VincentVerdu décida de faire passer sonmétier de plombier avant unehypothétique carrière de footbal-leur. Cela f it les affaires del’équipe PHA de l’ASA, où il allaitévoluer sereinement à la fin desannées 60, avec ses copainsAzarian, Rouchas et Ranguis. Ilallait cependant refaire quelques

matches avec l’équipe d’Aix enChampionnat national au coursde la saison 70-71.Employé à la ville d’Aix à partirde 1972, Verdu fit encore unbout de carrière avec l’équipedes Municipaux, où évoluaientdes gars tels que Sejnera, Ber-trand, Lamberti et autres Mirettiet Fragassi.Aujourd’hui, Vincent parle detoutes ces années de football àla fois avec un certain détache-ment, un brin de nostalgie et levague sentiment qu’il aurait puréussir une meilleure carrière. Mais rien ne peut troubler lasérénité de cet heureux retraitéqui, à défaut d’avoir gagné laCoupe du Monde de foot, aurabien réussi sa vie d’homme.

Né le 26 mai 1947, à OranMarié depuis 1969 à Christiane.Deux fils, Nicolas (39 ans) Benoît(34 ans) et une petite fille, Flora (6ans)Retraité de la fonction public (38ans au Service des Eaux, après 8ans de plomberie).

Meilleur souvenir au foot ? « Lademi-finale de Gambardella rem-porté au Parc des Princes, contreReims (1-0) »Meilleur match ? « En National,contre Toulon. J’ai pour ainsi direridiculisé l’ancien internationalAndré Guy, qui est d’ailleurs venume féliciter à la fin. »Point fort ? « Le jeu de tête » (« …et un bon placement », complèteraRichard Azarian). Point faible ? « Le pied gauche »Meilleurs joueurs côtoyés ? « HenriMichel et Jean-Claude Chabert,peut être le plus doué. »Bête noire ? « Fiawo, lorsqu’iljouait à Avignon. »Le plus prestigieux ? « J’ai joué enmatch amical contre Josip Skoblar.Impressionnant ! »

Vincent Verdu digest

Un beau carré de retraités avec (de g. à dr.)Christian Ranguis, Vincent Verdu,Yves Rouchas et Richard Azarian.

50 ans plus tôt

L’exploit

Amateurs

Au début des années 60, les cadets de l’ASA (champions de Provence) entraînés par M.Chabassieu. On peut reconnaître, debout (de g. à dr.) Meunier, Rouchas, Bratoeff,Verdu, Ranguis, Richaud, MM. Bossy et Chabaud (dirigeants). Accroupis : Tufenkdjan,Bentoumi, Pin Francis (et le petit Richard), Chabassieu et Chabert.

Une photolégendaire :

celle des hérosde la Coupe

Gambardella65, vainqueurs

de la demi-finale au Parc

des Princes.Vincent Verduest en haut à

gauche auxcôtés de

Nemeth, Hovse-pian, Chaffard,Chabert, Rou-

chas.Accroupis :

Tacher, Michel,Laugier, Vano et

Bentoumi.

L’équipe PHA de l’ASA 68-69.En haut (de g. à dr.) :M. Avanian, Perra, VincentVerdu, Rouchas (perché surun escabeau), Hovsepian,Sarlin, Tabone. Accroupis :Ranguis, Bort, Villanova,Sarressian et Azarian.

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Il fut le président d’une belle époquede l’A.S. Aixoise, celle qui a entouréle passage de l’équipe d’Aix en 1èreDivision (1967-68). Marcel Garcin aconnu les joies de la montée aumeilleur niveau professionnel… et ladifficulté de s’y maintenir.Dirigeant passionné et très investi,Marcel Garcin a assumé la fonctionde président durant une douzained’années, jusqu’à la fin des années70. Il a donc été, après le légendaireprésident fondateur Germain Rey-nier, celui qui aura occupé le pluslongtemps la fonction suprême à latête du plus grand club de footballdu Pays d'Aix.Avec Marcel Garcin, décédé le 11mars dernier, à l’âge de 91 ans,c’est une figure du football et de lavie aixoise qui s’en est allée.

À l’Assemblée Générale de l’OMS

Marcel Garcinn'est plus

Laurence et Pascal BRUNA - Gardanne - 04 42 58 42 81Cabinet LEBORGNE / COMINO - Aix - 04 42 23 23 98Jean-Pierre CAMPSERVEUX - Marseille - 04 91 49 18 86

Trets - 04 42 52 24 86

Jean-Marc Schollé

Téléphonie courants faibles et réseaux d’entreprises

Distributeur Agréé

840, Av. du Camp de Menthe - 13090 Aix-en-ProvenceT é l . 0 4 4 2 5 9 6 2 6 2 F a x 0 4 4 2 5 9 6 2 6 3

E-mail : emeraude@aix-telephone.com

NECROLOGIE

Même si l’OMS a singulière-ment simplifié le systèmed’élection de son ComitéDirecteur (adieu les votes àbulletin secret !), l’AG pré-sentée à la salle des Etatsde Provence garde un petitcôté solennel… et festif à lafois.La séquence la plus appré-ciée : celle des récom-penses et hommages adres-sés à des dirigeants aixoisparticulièrement méritants.Lors de l’AG du 22 marsdernier, ils furent trois à êtrehonorés.- Michèle Sappino Gibert, latrès populaire dame del’OMS, ancienne présidentede l’AUC Handball.- Manolis Tsombos, le bouil-lant et très actif président dela section nage avec palmesde Pays d'Aix Natation.- Françoise Guinde, l’incon-tournable dirigeante du pen-tathlon moderne à l’AUC ;club dont elle est trésorière.Trois lauréats très applaudispar l’assistance.

Françoise Guindeentre MaryseJoissains Masini etl’adjoint aux sportsFrancis Taulan.

Pour Michèle Sappino,les félicitations dudéputé-maire MaryseJoissains et des cadresde l’OMS, le présidentKristian Bérard et ledirecteur FaridBakzaza.

Même"encadrement"pour ManolisTsombos, encompagnieégalement duprésident duPAN BernardRayaume etdu vice-présidentde la CPAJacky Pin.

Photos A. Tarditi

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� Duathlon

Les jeunes Aixois cartonnent par équipe dans le Nord

� Course d'orientation

Adrien Delenne à l’Euro

"Nous n’avons pas eu de grosrésultats au niveau individuel,mais nous sommes très contentscar nous avons gagné les titresde champions de France paréquipe, en minimes comme encadets. C’est une grande satis-faction pour Triathl'Aix."Ainsi parlait l’entraîneur CarolineSchattens au soir du long dépla-cement à Liévin, où venaient dese dérouler les Championnats deFrance de Duathlon.L’équipe minimes a décroché leclassement par équipe grâce àVictor Andrieu (10ème), Killian Djel-lali (15ème) et Paul Magne (79ème).L’équipe cadets en a fait demême avec Pierre Gentet (8ème),Sacha Verret Nougrigat (37ème) etJérémy Antoine (40ème). Sont éga-lement rentrants : Erwan Jacobiet Julien Lopez Dary.À côté de ces excellents résul-tats collectifs, on peut noter leshonnêtes prestations, ce 8 avril àLiévin, de Neumédia Tizarmine etCharlène Nobili en minimes filles,de Marina Djellal i en juniors(32ème) et surtout, de la très régu-lière Diane Le Roux (9ème),laquelle avait déjà largement

contribué, un mois plus tôt, à lavictoire d’Aix Athlé Provence auChampionnat de France cadettes

par équipe de cross-country.Il y a indéniablement du potentieldans les rangs de Triathl'Aix. On

attend de bons retours des pro-chains Championnats de Francede triathlon.

Quand les jeunes de Triathl'Aix rapportent deux titres de duathlon par équipe, c’est toute la délégation qui jubile.

L’ancien coureur cycliste (fils de l’an-cien président de l’AVCA, ClaudeAubert), aujourd’hui triathlète occa-sionnel et néanmoins performant, aabandonné… le célibat.Pascal Aubert a épousé Xiaoyan, le14 avril dernier, à Courbevoie, à800kms de Rousset, le village familial.Tous nos vœux de bonheur à Pascalet Xiaoyan Aubert !

L’espoir de l’ACA est sélectionné en équipe de France cadets pourles prochains Championnats d'Europe des jeunes qui se déroulerontdu 29 juin au 1er juillet en Corrèze.Ceci à l'issue d'un week-end de sélection… en Corrèze, précisé-ment. Trois courses étaient au programme (sprint, longue et middle)avec tous les meilleurs Français des catégories 16, 18 et 20 ans.Adrien Delenne a réussi deux très belles courses, obtenant de nettesvictoires en sprint et sur la middle. Malheureusement, il passa com-plètement à coté de la longue (15ème), peut-être par la faute d’un petitvirus attrapé quelques jours plus tôt ou du changement d'échelle (15000ème), inhabituelle pour lui.Quant aux autres Aixois, ils ont pu mesurer les efforts qu'il leurreste à faire à l'entraînement pour rivaliser avec les meilleurs Fran-çais. Mais ils ont les moyens de se mettre "à niveau". Adrien Delenne n’a plus qu’à se préparer au mieux afin de réussir un"truc" pour sa première grande compétition internationale.

Pascal Aubert s’est marié

Pascal Aubert, de l’Ironman de Roth,en Allemagne (juillet 2011),à la mairie de Courbevoie (avril 2012).

Carnet blanc

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C H A L L E N G E “ S P O R T I F S D E L ' A N N E E ”

• SQUASH - L’Open de Suède au tableaude chasse de Grégory Gaultier (��) vain-queur en finale de l’Egyptien Darwish (3-0).Ce même Grégory GAULTIER (���) està nouveau champion de France au dépensde son ami Thierry Lincou (3-0).

• TAEKWONDO - Aux Championnats deFrance, à Calais, les Aixoises sont présentes.Anne-Caroline GRAFFE (���) remportele titre des +73 kg et Floriane LIBORIO (�)est vice-championne en -57 kg.Dans le classique US Open, à Las Vegas, les"nanas" de l’AUC raflent la mise : médailled’or pour Floriane LIBORIO (���) en -53kg et pour Marlène HARNOIS (���) en -57 kg ; médaille de bronze pour Anne-Caro-line GRAFFE (�) en -73 kg.

• ESCRIME - En Coupe du Monde, à LaCorogne, Erwann LE PECHOUX (��) est2ème en individuel et par équipe.Au Challenge international Licciardi, VirgileCOLLINEAU (�) se classe 15ème en indivi-duel et 3ème par équipe avec la sélection fran-çaise juniors (Pauty, N’Kené, Escurrat).En demi-finale du Championnat de Francepar équipe, EPA domine le Masque de Ferde Lyon (45-37) avec Erwann LE PECHOUX(� ), Marcel MARCILLOUX (� ), JulienCHAMPEYMOND (� ) et Alaaeldin ElSayed ABOUELKASSEM (�).

• CYCLISME - Dans la 1ère manche du Tro-phée Fenioux, à Bordeaux, Clara SANCHEZ(�) remporte la vitesse ; Mickaël BOUR-GAIN (�) se classe 3ème du keirin ; ClaraSANCHEZ (�) est 2ème de la vitesse.

Sur la route, on note la 6ème place de ThomasROSTOLLAN au Jean-Masse ; la 2ème placedu professionnel Julien EL FARES (��) auTour du Haut-Var ; la victoire de ChristopheLAPORTE (� ) à Carcès et la 2ème placed’Anthony PEREZ à Montastruc.

• BADMINTON - Sombre mois pour l’AUC,battu en Championnat Elite à Bordeaux (7-1)et à Strasbourg (7-1).

SELECTION DES PRINCIPAUX RESULTATS CONCERNANT LES SPORTIFS AIXOIS.NOTES DE UN POINT (�) A SIX POINTS (������) EN FONCTION DU NIVEAU DEPERFORMANCE. LE SPORTIF DE L'ANNEE ETANT CELUI QUI AURA ACCUMULE LEPLUS DE POINTS DU 1ER JANVIER AU 31 DECEMBRE. LES LAUREATS DES SPORTSCOLLECTIFS SONT DESIGNES EN FIN D'ANNEE PAR LE JURY DE SPORT-SANTE.

Mois de février 2012

sports "co"sports "co"• BASKET - Battues de justesse à Challes(80-79), les Aixoises se reprennent face àLyon (72-62). En revanche, elles cèdentaprès prolongations au Hainaut (80-72) et àMondeville (78-70).

• HANDBALL - Après un match tenducontre Billère, à Louison-Bobet (19-19), lePAUC gagne à Pontault-Combault (33-31) etface à Nanterre (34-24).

• RUGBY - Un mois en demi-teinte pour lePARC battu à Béziers (18-16), accroché àdomicile par Aurillac (18-18) et logiquementdominé chez le leader, Grenoble (39-9).

• VOLLEY - Après trois défaites (à Cannes,face au Hainaut et à Evreux), le PAVVBgagne contre Nancy Vandoeuvre (3 sets à 1).

• WATER-POLO - Dominés à Douai (13-7),les poloïstes aixois obtiennent une probantevictoire face à Sète (9-8) et un match nul àAix-les-Bains (8-8).

Marlène Harnois(… la blonde) etFloriane Liborio

(lunettes noires)ont bien vécul’US Open au

Texas, au sein del’équipe de France

dirigée parMyriam Baverel

(… la rousse).

EPA bien armé dansle Championnat de Francepar équipe avec Marcilloux,Le Pechoux, Abouelkassemet Champeymont (de g. à dr.).

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• ESCRIME - Nouvelle victoire d’ErwannLE PECHOUX (� � � ) en Coupe duMonde, à Venise, où il bat en finale le RusseArthur Akhmatkhuzin.À noter la 3ème place de la cadette JulieMAREY en circuit national, à Chilly Mazarin.

• TAEKWONDO - Aux Championnats deFrance juniors, à Nancy, médaille d’argentpour Ny Aina RAMANGASALAMA (�) etmédaille de bronze pour Sihem TOUATI (�)en -52 kg.Ny Aina RAMANGASALAMA (�) remportesa plus belle victoire à l’occasion de l’Opend’Espagne juniors.

• CYCLISME - Victoire de ThomasMIQUEL (�) dans le GP de Montauroux.Dans la Multipôle de l’Etang de Berre, Tho-mas ROUX (�) remporte deux étapes etNicolas LIGIER (�) le classement général.Mais le résultat le plus significatif est pourChristophe LAPORTE (�), 2ème de la 2ème

étape du Canton de Saint-Ciers et 9ème auclassement général.

• ATHLÉTISME - Aux Championnats deFrance de Cross-Country, à la Roche-sur-Yon,les cadettes d’Aix Athlé Provence remportentle titre par équipe avec Mélanie RIGNAULT(�), Laurie VIGNOLO (�), Diane LE ROUX(�) et Jenna MEKIDICHE (�).

• BADMINTON - L’AUC se replace en 3ème

position en Elite grâce à sa victoire face àLille (5-3). À noter les victoires en simplesd’Anthony NELSON (�) et Laurie BEN-REDJEM (�).

• BASKET - Entre les défaites face àBourges (45-75) et Charleville Mézières (45-

50), le PAB 13 va chercher une précieusevictoire à Arras (87-74).

• HANDBALL - Quatre matchs, quatre vic-toires pour le PAUC : à Dijon (31-29), face àMassy (34-28), à Saintes (30-27) et devantBesançon (33-32).

• RUGBY - Après sa déconvenue face àNarbonne, le PARC aligne trois grosses vic-toires en Pro D2 : contre Tarbes (39-32), à

Bourgoin (19-13) et à Avignon, contre Albi(35-27).

• VOLLEY - Chou blanc pour le PAVVB quiperd ses quatre matchs du mois au Cannet(3-2), face à Nantes (0-3), à Calais (3-1) et àVenelles contre Béziers (1-3).

• WATER-POLO - Logiquement battu auCNM (17-9), le PAN perd ensuite de justesseà Noisy-le-Sec (9-8).

Première quinzaine d’avril

Mois de mars

• CYCLISME - Les pistards aixois à la foisprésents et malchanceux aux Championnatsdu Monde, à Melbourne. Mickaël BOUR-GAIN (��) sévèrement déclassé après sabelle gagnante en quart de finale de lavitesse, termine 5ème de l’épreuve du keirin.Quant à Clara SANCHEZ (�), elle doit aussise contenter de la 5ème place du keirin.Les routiers, relativement discrets en cedébut de saison. On note néanmoins Chris-tophe LAPORTE (�) 2ème à Bourg-de-Péage(où Raphaël TAPELLA est 5ème) et 13ème de la"Gainsbarre", manche normande de laCoupe de France DN1.Dans l’épreuve chronométrée de Fayence,Jean-Edouard ANTZ termine 2ème.

• ESCRIME - L’Egyptien d’Escrime Paysd'Aix, Alaaeldin El Sayed ABOUELKAS-SEM (�) remporte le Challenge Revenu, àMelun où Erwann LE PECHOUX secontente de la 14ème place.

• BADMINTON - Grâce à sa victoire face àGrenoble (6-2), l’AUC se classe 3ème de sa

poule Elite. On note au passage les bonneschoses réalisées par Anthony NELSON (�)et Emilie DESPIERRES (�).

• HANDISPORT - Aux Championnats deFrance de natation (N1), à Angoulême, CyrilMISSONNIER (�) décroche la médaille d’ar-gent au 100 pap et se classe 6ème au 400 NL.

• BASKET - Le PAB 13 termine mal leChampionnat (défaite à Basket Landes 81-56 et à Aix face au dernier, Nice, 70-74),mais se maintient en LFB au détriment deLyon, grâce au goal-average particulier.

• RUGBY - Le PARC cède à domicile face àCarcassonne (22-26), puis à Auch (28-10).

• WATER-POLO - Le PAN dominé à Stras-bourg (12-6).

sports "co"sports "co"

sports "co"sports "co"

LE POINT DES POINTSAGL THRIFTY 2012

Classement arrêté au 15 avril 2012

6 points— Grégory GAULTIER (Squash Passion)— Marlène HARNOIS (AUC Taekwondo)— Erwann LE PECHOUX (Escrime PA)

4 points— Mickaël BOURGAIN (AVC Aixois)— Anne-Caroline GRAFFE (AUC TKD)— Floriane LIBORIO (AUC TKD)

3 points— Christophe LAPORTE (AVC Aixois) — Anthony NELSON (AUC Badminton)— Ni Ayna RAMANGASALAMA

(AUC TKD)— Clara SANCHEZ (AVC Aixois)

Romain Longépéet les rugbymendu PARC dansune bonnepasse enmars.

S.

Sau

vage

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SPORTIF du MOIS T r o p h é e

Sébastien Bisciglia

Après un petit passage à vide, lesrugbymen du Pays d’Aix ont retrouvé lacadence d’une probante première partiede saison, notamment avec des succèsde prestige face à des équipes telles queTarbes, Bourgoin ou Albi. Une bonneoccasion pour le jury du "Sportif du Mois"de se tourner à nouveau vers le rugby.Le choix, guidé par le président Lucien

Simon, s’est porté sur Sébastien Bisciglia,le juteux talonneur d’un pack d’avantsparticulièrement solide. Choix d’autantplus judicieux que ce solide gaillard, fidèleau maillot noir depuis six ans, affichetoujours le même enthousiasme et unesprit d’équipe unanimement reconnu.Gros plan sur un garçon rempli degentillesse et de sincérité.

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Aquelques matches du termed'un exercice 2011-2012saisissant, le PARC s'est

offert la première fin de saisonapaisée de son histoire en Pro D2.Si Serge Laïrle et Olivier Nier nesont pas étrangers à l'attributionde ce nouveau statut qui émaned’une formation solide, la mêléeaixoise a quant à elle largementcontribué à ce renouveau. Au sein du "grand huit" noir,Sébastien Bisciglia fait partie des"gros bras" qui ont su faire pen-cher la balance du bon côté etassez tôt dans la saison.Sébastien Bisciglia, dit "Bibi" ouencore "le Rouge" (en référence àMarc de Rougemont) est une sorted'extra-terrestre du rugbymoderne. Cet explosif talonneur de27 ans avale les kilomètres depelouse sans compter et sansménager sa monture. Imprévisible, parfois même dévas-tateur sur les regroupements, cetancien 3ème ligne formé à La Valettea souvent été repris par la"patrouil le" en raison de sesdébordements pour le moins"généreux". Dans les tribunes de David, onaime ce type "d'impact player" àdouble tranchant, capable de sau-ver la patrie à lui tout seul, sorte deRengnet des temps modernes.Cela fait partie de sa personnalitéet de sa panoplie de joueur,comme il le reconnaît lui-même.

"Je suis entier, dit-il. Je ne trichejamais. Je sais où j'en suis etquelles sont mes limites. J'aiparfois eu tendance à exa-gérer le trait dans le com-bat. Mais c'est manature, je suis un san-guin, même si je memaîtrise beaucoupplus qu'avant. C'estégalement une desqualités essentielles àmon poste. D'ailleurs,jouer une mi-tempsme convient tout à fait.Cela permet de donner lemeil leur de soi-mêmesans retenue."

Toulon dansle sangCe pur produit de la Rade ad'ailleurs très vite trouvé sesmarques dans le décor feutré dela ville d'Aix, après une dernièresaison quelque peu mouvementée

S É B A S T I E N B I S C I G L I A

Sa ficheNé le 28 mai 1984 à la Seyne (Var)1,75m – 97kg

1 frère : Antoine (20 ans, plongeur démi-neur) 1 sœur : Amandine (26 ans)Titulaire d’une maîtrise STAPS, d’un BEPélectricité et du BE1 rugby.Autres sports : voile et plongée sous-marineClubs successifs : La Valette, RC Toulon,PARC (depuis 2006)Champion de France de Pro D2 en 2005avec Toulon, club avec lequel il a dis-puté 1 match en Top 14 et 4 en ChallengeEuropéen. En 2006, il est sélectionné en équipe deFrance des moins de 21 ans et en équipede France universitaire (contre l’Angle-terre). A ce jour, il a disputé 38 matches de ProD2 avec le PARC en trois saisons et a ins-crit 3 essais.

Parcours sportifNé à la Valette il y a 27 ans, SébastienBisciglia est arrivé dans un milieu qu'ilne le quittera jamais : celui du rugby. Encouragé par son grand-père maternel,Maurice Bénézet, international à XIII(USAP) et joueur à XV (Béziers, Graulhet,Romans, PUC), par son oncle, talonneur

à Montpellier dans les années 80 et parson père, également licencié dans leclub de l'Hérault jusqu'en juniors,Sébastien va construire son identitédans la niche de cette mêlée familiale, seforgeant un caractère en acier trempé,comme on en trouve souvent autour desbastions historiques de l'ovalie. A 10 ans, "Bibi" intègre le club de laValette et porte le maillot vert jusqu'àses 16 ans au poste de 3ème ligne aile.Repéré par le RC Toulon, déjà maîtred'œuvre de la sélection juniors de Côted'Azur, il est naturellement propulsécapitaine des Crabos "rouge et noir",des Reichel puis de l'équipe espoirs. Uneprogression fulgurante qui lui permettrad'évoluer dans le prestigieux groupe produ RCT dès l’âge de 18 ans.En 2004, il entre pour la première foissur le terrain de Pro D2, à Montauban.La saison 2005-2006 restera celle d’unecertaine frustration. Car, alors que Tou-lon n'a plus rien à jouer en Top 14, l'ar-mada des espoirs intégrés en équipepremière manifeste le souhait de termi-ner le Championnat avec l’équipe

espoirs, laquelle possède de grandeschances d'accrocher le titre de cham-pion de France. Alain Teixedor, le Catalan parachuté surle banc toulonnais, ne l'entend pas decette oreille et le fait savoir au représen-tant de la catégorie, qui n’est autre queSébastien Bisciglia. Cela a pour effet demettre le feu au poudre. Bibi se voitécarté du groupe seniors. A celas'ajoute, en fin de saison, une blessureau genou (ligaments croisés) .Après cette « houle » sportive queSébastien « digère » comme tout marinqui se respecte, le vent tourne enfin ensa faveur,  grâce à l’intérêt que luitémoigne depuis longtemps LucienSimon (« Je lui en serai toujours recon-naissant » dit-il avec insistance).Au stade David, Bibi s'est fait un nom etune réputation. Ses valeurs lui ont per-mis d’être aujourd'hui l'un des Noirs lesplus appréciés dans l'antre aixois, luiqui a gardé en lui aussi le rouge… aucas son esprit de clocher ferait à nou-veau appel… à son jeu de mains.

Benjamin RIBEIRO

Digest(suite p. 34) ���

"Bibi" s’est extirpé de lamêlée pour aller marquerun magnifique essaicontre Tarbes.

” ”Un garçon trèsrock‘n…maul

Un talonneur qui adoredominer son sujet enmêlée.

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SPORTIF du MOIS S É B A S T I E N B I S C I G L I A T r o p h é e

- Si tu devais te définir en unmot ?"Entier."- Ta plus belle qualité ?"Généreux"- Ton plus gros défaut ?"Têtu."- Le plus grand championselon toi ? "Jean-Pierre Rives."- Celui dont tu te sens le plusproche ?" Maxime Santoni."- L'homme public avec lequeltu refuserais de boire unverre ? "Lilian Thuram."- Le plus beau jour de ta vie ? " Les parties de pêche avecmon grand-père."

- Ta plus grosse galère ?"Mes trois fractures du bras."- Qu'est-ce que tu aimes endehors du rugby ?"La mer."- Un film ? "Le Grand Bleu."- Un acteur ?"Jean Reno."- Qu'est-ce que tu écoutescomme musique ?"Variété française."- Qu'est-ce que tu lis ?"L'homme qui voulait être heu-reux (Laurent Gounelle)."- Ton plat préféré ?"Un bon loup (de mer)."- Qu'est ce que tu bois ?"Mauresque et quand je suis ensociété, le Mojito." (rire)

TAC au TAC

au RCT. Cet ancien espoir toulon-nais aurait pu réaliser son rêve deporter durablement le maillot rougeet noir dans cette ferveur de Mayolà laquelle il a pu goûter néanmoins.Pas assez longtemps à son goût."Toulon, s’enflamme-t-il, je l’aidans le sang, je ne peux pas le nier.Je peux être déçu de ne pas êtreallé au bout d'une logique sportive,mais je n'ai aucun regret. LucienSimon m'a offert la chance d'évo-luer à Aix dans un club ambitieux,jouant alors les premiers rôles enFédérale 1, avec le projet de mon-ter en Pro D2. Et ce à un momentde ma carrière où rien n‘était sim-ple pour moi. Je n’ai pas étédépaysé en évoluant ici, aux côtésde joueurs varois tels que Mendyou Rivier. On ne joue pas devant 15000 supporters, mais au PARC il ya une âme, une ambiance familialequi me fait oublier la ferveur popu-laire de Toulon. Cette année je mesuis régalé à jouer avec ce groupe,comme c’est le cas depuis monarrivée au club. La concurrence estlà, presque à tous les postes. Toutle monde est concerné. Cela te gal-vanise. Mais je pense qu'on s'estvus trop beaux à un moment de lasaison où nous flirtions avec lesplaces qualificatives aux play-offs."

Titulaire d'une maîtrise STAPS, d'unBE1 de rugby et même d'un BEPélectricité, Sébastien est une "fortetête" cependant bien remplie. Sansvéritable plan de carrière et en finde contrat au PARC, Bibi n'est pasdu genre à s'affoler."Je ne suis pas carriériste, dit-il. Je

gère tout au feeling. J'ai même virémon agent. J'adore jouer à Aix. Jene suis pas très loin de ma région,de ma famille. C’est un bon com-promis. Maintenant il faut que je

vois Lucien, mon président. C'est luiqui décidera de la suite."Ce fils d'officier marin, amoureux dela mer (il y projetterait bien sareconversion future) continue deguider ses choix et son comporte-ment aux travers de codes et devaleurs bien établies. Sa force, il l'a

puise au sein de ses ressourcesfamiliales. Car Bibi est un "bad boy"au grand coeur, véritablement atta-chant, sans détour et lucide."Je suis réaliste, dit-il. Presque tous

mes adversaires directs me rendre10cm et 10kg. J'ai d'autres qualités,mais je sais aussi que pour atteindrele Top 14, cela semble très compli-qué à mon poste. Serge (Laïrle) m'aénormément fait progresser dans lesecteur de la mêlée. S’il devait par-tir, cela ne changerait rien à monenvie de rester au PARC, à condi-tion qu’on garde les mêmes exi-gences que lui et Olivier Nier ont sunous imposer."Ce passionné du monde marin, quise verrait bien évoluer encore qua-tre ou cinq ans à ce niveau, n'a visi-blement pas l'intention de leverl'ancre et semble avoir épousé lesreliefs de la Sainte-Victoire et duPARC. Pour le meilleur, bienentendu.

Serge Laïrle« Ce qui caractérise d'abord Sébas-tien : le courage, la volonté et l'abné-gation. Ce garçon n'a pas été épargnépar les blessures avec trois fracturessuccessives de l'avant-bras. Malgrécela, il s'est accroché et a su revenir àson meilleur niveau. Il possède degrosses qualités mentales. Il est unjoueur plutôt technique, bon pla-queur, très bon combattant, dur surl'adversaire et qui répond parfaite-ment aux exigences que requiert sonposte à la mêlée. Il a bien progresséces derniers mois. Sébastien a notam-ment évolué dans sa capacité à res-ter debout à l'impact et surtout àcanaliser sa fougue. Auparavant, ilavait tendance à se disperser dansles chamailleries sur le terrain. A ceniveau, tu ne peux plus te le permet-tre si tu veux sortir de la masse.Dans le cas contraire, tu redeviensforcément un joueur comme lesautres. Cela, il l'a compris. Il netombe plus aussi facilement dans laprovocation adverse. Le garçon abien mûri et se concentre davantagesur le jeu. Il évolue bien en Pro D2 etpeut encore progresser. »

L’appréciationdu coach

Un solide gaillard bien difficile à arrêter.

”Je n'ai pas de plan de carrière ”

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Montée Sainte VictoireSolidarité

Dimanche 13 Mai 2012Avec la participation de personnes handicapées

Vauvenargues

RDV 9h : Parking des Venturiers et parking sur le chemin d’accés au Prieuré

Nous recherchons des volontaires pour monter les personnes handicapéesOrganisée en association avec :

l’Office Municipal des Sports de la Ville d’Aix-en-Provence :04 42 91 54 40 et Jo Torchio : 06 18 05 06 72

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