www.biolineaires.com

ÉVÉNEMENT Printemps bio 2008

RAYON LÉGUMES La Pomme de terre BioDynamiser le rayon F & L

ULTRA FRAIS Agencer le rayon algues fraîches

RAYON EPICERIEL’Huile d’avocat

NUTRITION Le régime hyperprotéinéLa Chlorelle

BEAUTÉ - COSMÉTIQUEProtection solaire

RAYON LIBRAIRIE Création et gestion N

° 17

- M

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200

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Le support pratique des points de vente Bio et Diététiques

Jus de fruitsPRODUCTION – FABRICATIONRÉGLEMENTATION ET ÉTIQUETAGELES VARIÉTÉS DE JUSMARCHÉ ET AGENCEMENTLES JUS DE LÉGUMES

Fabricant de produits de qualitéà des prixvraiment abordables

NOUVEAU

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Janvier/Février 2008

«Avenir Bio» est l’appellation du plan d’aménagement des filières bio dans le cadre du développement de l’agriculture biologique, «Horizon 2012». Dotée d’une enveloppe de 15 millions d’euros sur 5 ans, cette mission a été confiée à l’Agence Bio. Elle a pour objectif d’organiser et de gérer les fonds accordés à la structuration des filières issues de l’agriculture biologique.

L’avenir du Bio, se joue également au niveau européen où les discussions et les négociations vont bon train sur la nouvelle réglementation de 2009. De nombreux points sur son application sont en cours : les premiers éléments d’étiquetage posent d’ores et déjà de multiples interrogations et le nouveau logo européen présenté est déjà contraint à un report. De plus, ce règlement continue à susciter des remarques de la part de certains opérateurs bio qui envisagent dans «l’avenir» de mettre en place des cahiers des charges privés…

L’avenir est aussi à l’étude au niveau régional avec de multiples mises en place de soutien au développement de groupements, avec de nouvelles chartes de commerce «solidaire» et avec des opérations d’information auprès du public de proximité.

L’avenir, enfin dans vos points de vente spécialisés avec une évolution soutenue depuis octobre 2007 mais non sans difficultés : gestion de la forte demande, problèmes d’approvisionnement, concurrence plus forte...

Espérons que cet avenir soit de bonne énergie et que la volonté de développer la filière bio ne nuise pas au commerce spécialisé. Enfin, que le nouveau règlement européen ne favorise pas trop les échanges internationaux au détriment de la production locale et que la qualité prévaut.

Quant à nous, nous continuerons à vous soutenir et nous nous appliquerons de répondre à vos nombreuses demandes…

Philippe Delran

Bio Linéaires est une co-édition de Karré Vert et Prestaform: Karré Vert : 6,rue Thomas Edison - 33160 St Médard - France - Tél. : 05 56 05 42 24 Fax : 05 56 70 06 97 - E-mail : philippe.delran@biolineaires.fr Presta ’Form : 12, chemin de la Croix Mirande - 49125 Briollay - Tél. : 08 75 63 50 68 E-mail : biolineaires@wanadoo.fr Directeur de la publication : Philippe Delran Directeur de Rédaction : Antoine Lemaire - Tél. : 08 75 63 50 68 Rédaction : Antoine Lemaire - Marie Christine Faucheux - Manuel Rullier.Photos : FBAP.Spécial thanks to : Virgine Fassel, Nicolas de Bodman, Cécile Bel, Fanny Lemaire, Hervé Lefeuvre, Alain Brugalières, Eric Dumont, Didier Maillet, Claude Lada.Pré-presse : Philippe Delran - Retouche d’images et sortie plaques: Pao System, Impression : 33 impression. Imprimé sur papier Condat 100% PEFC garantissant un approvisionnement en pâte à papier issu de forêts gérées durablement. Toute reproduction des textes, tests et documents est interdite ainsi que leur utilisation à des fins publicitaires. Les textes des publicités sont rédigés sous la responsabilité des annonceurs. Ils n’engagent en aucun cas Bio Linéaires. Pour garantir son indé-pendance, Bio Linéaires se réserve le droit de refuser (même en cours de programme) toute insertion publicitaire sans avoir à jus-tifier sa décision.

ÉVÉNEMENTS :Printemps bio 2008 ..............................................Page 5REPÈRES: Chiffres mois par mois .........................................Page 7RÉGLEMENTATION:Réglementation CEE 2009 suite .........................Page 9NOUVEAUTÉS : Nouveautés produits ................................. Page 11 & 13ACTUALITÉ:Les aides à la Bio «Avenir Bio» ...........................Page 15RÉGION:La Bretagne ..........................................................Page 17RAYON LÉGUMES :La Pomme de terre Bio ......................................Page 21GESTION DU RAYON :Dynamiser le rayon fruits & légumes ..............Page 23ULTRA FRAIS :Agencer le rayon algues fraîches ......................Page 25DOSSIER - LES JUS DE FRUITS Production - fabrication ....................................Page 27Réglementation et étiquetage ........................Page 29Les variétés de jus ..............................................Page 31Marché et agencement ......................................Page 32Les jus de légumes ............................................Page 33RAYON BOISSON :Apéritif et alcool bio ...........................................Page 35RAYON EPICERIE :L’Huile d’avocat ...................................................Page 37NUTRITION :Etiquetage nutritionnel ....................................Page 39Le régime hyperprotéiné ..................................Page 41COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES :La Chlorelle ...........................................................Page 42RAYON BEAUTÉ - COSMÉTIQUE :Les produits solaires ..........................................Page 43Les produits de protection (anti moustique) .Page 45RAYON ECO PRODUITS : Comment créer et gérer son rayon librairie ..Page 47INFO PRO : Abonnement, informations diverses ...............Page 49

Sommaire

«Avenir Bio» : le slogan du printemps 2008

ÉDITORIAL

Philippe Delran

PROCHAINE PARUTION - Juillet/Août 2008Dossier rédactionnel:

Les fromages de chévres et brebis

Le support pratique des points de vente Bio et Diététique

www.biolineaires.comMai/Juin2008

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5ÉVÉNEMENT Printemps Bio

Mai/Juin2008

du 1er au 15 juin 2008ÉvénementL’Agriculture BIO en campagne

dans toute la FranceDu 1er au 15 juin 2008 dans toute la France, l’ensemble des acteurs de l’agriculture biologique

se mobilise pour la 9e édition de la quinzaine nationale d’information et de valorisation des produits issus de l’agriculture biologique. Pendant 15 jours, les 22 régions françaises vont

vivre au rythme des actions menées par les acteurs de la bio pour faire connaître au plus grand nombre les techniques, les pratiques, les principes et les valeurs de ce mode de production respectueux de l’environnement. Comme chaque année, agriculteurs, artisans, transformateurs et distributeurs iront à la rencontre du grand public, ouvriront leurs fermes, leurs entreprises pour permettre aux Français de mieux connaître la filière biologique.

Un nouveau visuel pour 2008Une signature claire et simple: «Consommer Bio, c’est voir plus loin» . Cette signature positionne la consommation de produits bio comme une action réfléchie, ayant une incidence sur les générations futures. Elle fait référence à une consommation responsable, donnant du sens à la consommation de produits bio.

Lancement dans la région pionnière du BioCette année, le lancement du Printemps BIO aura lieu dans la région des Pays de la Loire. L’événement de lancement se déroulera à Nan-tes, le vendredi 30 mai après-midi, place du Commerce. Cette région est en effet, considérée comme le «berceau de l’agriculture biologique française» avec la mise en place dans les années 1960 de la méthode Lemaire-Boucher, la création de l’Association GABO (Groupement des agriculteurs biologistes de l’ouest) qui deviendra l’AFAB (Association Française d’Agriculture Biologique) qui préconisait la fertilité des sols par l’humus.

Cet événement sera organisé en coopération avec l’Interprofession bio régionale.

Au programme: une conférence de presse et un événement grand pu-blic au coeur de la Ville de Nantes, avec notamment des ateliers de dé-gustations de produits régionaux, des animations festives, des jeux de découvertes pour les enfants…

Soutien des interprofessions Cette édition sera marquée par les interventions spécifiques des Inter-professions partenaires. A partir de 2008, les Interprofessions partenaires du programme d’information CNIEL (Centre National Interprofession-nel de l’Économie Laitière), INTERBEV (l’Association Nationale Inter-professionnelle du Bétail et des Viandes), INTERFEL (l’Interprofession des Fruits et Légumes Frais), INTERCEREALES (Association générale des producteurs de blé et autres céréales) et ONIDOL (Organisation Natio-nale Interprofessionnelle des Graines et Fruits Oléagineux) mettront en oeuvre des actions spécifiques au moment de Printemps BIO. En parti-culier, ils organiseront des animations en grandes et moyennes surfaces et en magasins spécialisés, totalement coordonnées et structurées en tenant compte des spécificités des produits.

Des milliers d’actions dans toute la France!Plus de 1000 actions de sensibilisation et d’information sur l’agriculture biologique  sont prévues. Portes ouvertes, repas bio en restauration collective et commerciale, conférences et expositions, marchés, salons, animations dans les classes et sur les points de vente...

Toutes ces actions seront mises en place par l’Agence BIO et ses relais régionaux. Mais aussi grâce à l’implication de tous les acteurs sur le terrain, à savoir : les animateurs, agriculteurs, transformateurs de la bio qui ont à coeur de venir à la rencontre du grand public pour expliquer les spécificités de cette agriculture et ce mode de trans-formation biologique.Les relais régionaux coordonnent, initient et développent des opérations avec les acteurs locaux : ils sont les interfaces entre la campagne de communication nationale et les opérations mises en place par les professionnels sur le terrain. Les Chambres d’Agricul-ture, les réseaux de la FNAB, du SYNABIO et de BRIO s’inscrivent dans cette dynamique et leurs coordonnées sont disponibles sur le site : www.printempsbio.com

Magasins bio : comment participer au Printemps bioTous les professionnels de la bio peuvent y participer. Dans le cadre du Printemps BIO 2007, de nombreuses anima-tions et dégustations seront organisées dans les points de vente dans toute la France. Comme les années précé-dentes, les magasins spécialisés bio participeront à cette opération.Du matériel d’information sera distribué aux magasins partenaires de l’opération et des passerelles seront mi-ses en place entre ces points de vente et les actions Prin-temps  BIO initiées par les relais régionaux. Ces actions prendront la forme notamment de rencontres entre les consommateurs et les producteurs locaux sur le magasin, de participation à des circuits de portes ouvertes, d’orga-nisation de conférences, mais aussi de sensibilisation des scolaires, ou encore d’animations plus festives, comme par exemple des pique-niques conviviaux. Ces magasins seront également souvent des relais d’information pour les animations dans leur région.Affiches, sets de table et dépliants d’information aux cou-leurs de Printemps BIO sont mis à disposition gratuitement dans la limite des stocks disponibles. Les professionnels de la bio peuvent retirer ce matériel d’information auprès des relais régionaux.

Pour en savoir plus, contact à l’Agence BIO : Cécile BEL - Agence BIO - Tél. : 01 48 70 48 38

7REPÈRES Chiffres clès

Mois après mois dans les magasins spécialisés.

Mai/Juin2008

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t Août Sep

t. Oct. Déc.

98,42

121,49

101,19117,79

99,04 99,01112,98 123,58

118,99 125,09138,75

130,49 132,49 143,442007 2008

ACTIVITÉ DES MAGASINS BASE CA DU MOIS DE JANVIER 2007 = 100

ESPACE 3000La gest ion in for mat ique du magas in BIO

depuis 20 ans .

126,avenue Gabriel Péri - 91700 Ste Geneviève des bois Tél. : 01 69 72 21 09 - Fax : 01 69 72 21 86Mail Christian GRANDIÈRE : cg.uce@wanadoo.fr - Site web : uce-soft.comU.C.E.

PRIX DE VENTE PUBLIC MOYEN EN EUROS (CHIFFRE D’AFFAIRES TOTAL/ NOMBRE D’UNITES VENTE CONSOMMATEURS

3,0

3,5

4,0

Janv. Fév. Mars. Avril Mai Juin Juillet Août

3,223,26 3,25

3,28 3,263,32

3,383,37 3,37

PRIX MO

YEN DE V

ENTE EN E

UROS

Sept. Oct.

3,403,42

Nov.

3,57

Déc.

3,38 3,393,34

2007 2008

Les chiffres ci-dessous sont extraits d’un relevé des ventes sur un échantillon de 49 magasins au cours de la période de janvier 2007 à fin mars 2008. La moyenne des surfaces de vente est de 331 M2. Les magasins en réseaux organisés représentent 53 %, les indépendants 38 % et 8 % des magasins font parti d’un groupe-

ment. En cumul, le relevé représente sur cette période 21 383 618 articles vendus pour un chiffre d’affaires de 105 454 838 Euros.

la famille

Elle ressemble déjà beaucoup à ses parents

Sarrasin et Quinoa par son absence de gluten

et son croustillant unique !

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Mais elle a aussi sa propre personnalité

avec son goût typique de châtaigne.

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signe particulier : sans sucres ajoutés

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quinzaine du

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En choisissant le quinoa bio PRIMEAL, vous participez vous aussi au commerce équitable en solidarité avec les paysans de l’Altiplano bolivien

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9ACTUALITÉS La nouvelle...

Mai/Juin2008

...Réglementation CEE 2009… en préparation

La nouvelle réglementation européenne 834/2007 va s’appliquer à partir du 1er janvier 2009. Les grands principes ont été validés ces der-niers mois et les textes d’application sont actuellement en cours d’élaboration et devraient être présentés en juin prochain. D’ores et déjà on connaît les grandes lignes de certaines règles comme l’étiquetage, les contrôles, les additifs autorisés… Nous reprenons ci-après les

informations fournies lors de l’Assemblée Générale du Syndicat National des Transformateurs BIO (SYNABIO).

Report en 2010 pour le nouveau logo européenLe nouveau logo européen qui devait être présenté initialement au Salon de l’Agriculture ne verra le jour qu’en 2010. En effet, le projet a été prorogé en raison de la ressemblance avec le logo bio allemand de la société ALDI. Le logo européen actuel restera en vigueur.

le nouveau projet de règlement d’application pour 2009

Réglementation sur les OGML’article 9 du nouveau Règlement (CE) 834/2007 précise la réaffirmation de l’interdiction d’utilisation d’OGM. La Directive 2001/18 (CE) fixe unique-ment un seuil d’étiquetage à 0,9%. De ce fait, deux cas de figure peuvent se présenter :1 - La définition d’une «présence fortuite et techniquement inévitable d’OGM » (Point 10), qui permet un déclassement à un seuil inférieur à 0,9% (dans le cas où les mesures à mettre en place afin d’éviter les risques de contamination OGM n’ont pas été appliquées)2 - Des démarches privées de déclassement à des seuils inférieurs à 0,9% initiées par les entreprises. (dans ce cas, l’entreprise valorisera ce type de démarche par de la communication)

Importations Actuellement, il existe deux systèmes pour l’importation d’un produit biologique d’un pays tiers :

Règ

les

d’ét

ique

tage

INDICATIONS OBLIGATOIRES

Mentions TermesN° code

Organisme Certificateur

Logo Bio Communautaire Origine Agriculture UE/Non UE

% ingrédients

Bio

MEME CHAMP VISUEL

+ 95%Dans la dénomination de vente, marque… - Biologique, écologique,

organique - diminutifs et dérivés : bio, écoOUI

du dernier opérateur OUIOUI

Couleur, Format, style de caractères identiques ou moins apparents que la dénomination de vente

NON

- 95% Dans la liste des ingrédients Couleur, format et style de caractères identiques à ceux des autres indications de la liste des ingrédients OUI NON NON OUI

- 95%

Dans la liste des ingrédients et même champ visuel que la dénomination de vente si ingrédient principal issu de pêche ou de chasse. Couleur, format

et style de caractères identiques à ceux des autres indications de la liste des ingrédients

OUI NON NON OUI

INDICATIONS FACULTATIVES

Mentions Logo Bio Communautaire Logo Bio National Logo Bio Privé % Total

ingrédients BioOrigine géographique des

ingrédients

Nom et adresse de l’Organisme de Certification

+ 95%

OUI OUI OUIOUI en remplacement ou en complément de la

mention «UE/non UE» si même pays d’origine pour toutes matières premières

OUI

PAYS TIERS OUI OUI

- 95% interdit interdit interdit NON NON OUI

• Importation en provenance de pays tiers reconnus comme ayant une réglementation équivalente à celle de l’Union Européenne. Liste de 7 pays (Argentine, Australie, Costa Rica, Inde, Israël, Suisse, Nouvelle-Zélande).

– accréditation OC selon la norme EN 45011– certificat de lot

• Pour les autres pays tiers demande auprès du Ministère de l’Agriculture au cas par cas accréditation des Organismes de Certification (norme EN 45011)

– certificat de lot

Importations de produits conformes (logo européen autorisé)• Liste d’organismes certificateurs pour conformité et accès direct des produits

– Organisme de Certification reconnu par l’UE (base reg. CE 834/2008 à norme EN 45011) – Documents justificatifs

Ex : Produit importé d’un pays tiers hors liste actuelle, certifiée par un OC français (à condition que celui-ci soit inclus par la Commission européenne dans la liste des OC de produits dits‘conformes’)

Importations de produits présentant des garanties équivalentes• Liste de pays tiers

– Pas de changement : basé sur le régime actuel d’équivalence avec le reg. CE 2092/91 – la liste ne change pas pour le moment (7 pays)– Certificat de lot exigé

• Liste d’organismes certificateurs de produits présentant des garanties équivalentes et n’entrant dans aucun des deux cas cités précédemment

– Organisme de Certification reconnu par l’UE (base Codex) – Certificat de lot exigé

Ex: Huile de palme importée d’Indonésie par un Organisme de Certifi-cation thaïlandais sous référentiel NOP

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Un avenir pour votre peauLaboratoire SICOBEL – 39 RN7 – 69570 DARDILLY - info@sicobel.comListe des points de vente sur www.bcombio.com ou au 04 78 48 83 76

Pharmagarde modif 12/02/08 19:10 Page 1

REPÈRES Marché Belge

Mai/Juin2008

ProduitsNOUVEAUTÉS

Quand Valentine cuisine... de LARZULCette entreprise Bretonne dirigée par les deux frères Larzul (4ème géné-ration), est avant tout composée de cuisiniers qui piochent dans leur histoire familiale un savoir-faire authentique. Après une très longue pré-

paration à la conversion, c’est en 2006 qu’ils ont obtenu la certification AB. Cette période a permis de structurer leur filière de matières premières auprès de producteurs Français mais également d’intégrer une part im-portante d’ingrédients issus du commerce équitable. Cependant l’essen-tiel est dans la composition des produits et notamment la «simplicité» et la noblesse des composants. Rares sont les lectures des étiquettes qui vous démontrent la possibilité de réaliser des produits aussi «sains». Une saveur pure se dégage de ces recettes. Notons également le «look» qui marie à merveille l’image «souriante» et la technique moderne du doypack.

Nouvelle ligne chez FARFALLA L’entreprise suisse, spécialisée et reconnue depuis 25 ans dans le domaine de l’aro-mathérapie, des cosmétiques et des par-fums 100% naturels présente sa nouvelle gamme de soins corporels Frangipani. La

fleur de frangipanier a un tel charme qu’écrivains et poètes l’ont chantée de tout temps. Elle est composée d’une crème-bain douche, d’un lait corps, d’un beurre corporel et d’une eau fraîche. Délicate comme la fleur, douce et légère... cette nouvelle gamme a tout de fasci-nant, de la qualité des produits,

jusqu’au packaging ! Rappelons que les cosmétiques et parfums 100% naturels FARFALLA sont certifiés biologiques/Demeter,

sont labélisés par l’organisme allemand B.D.I.H. et sont issus du commerce équitable.

Nouveaux mélanges de chocolat de SAVEURS et NATURE

Avec les Chocolats Saveurs et Nature tout est question de saveurs subtilement dosées. De nouveaux mélanges audacieux viennent compléter la gamme de tablettes de choco-lat noir 70% de cacao minimum.Le réglisse, la banane, la fleur de sel, la menthe poivrée, le citron confit et la coriandre croisent le précieux chocolat originaire du Pérou, de la République Dominicaine, du Ghana et de la côte d’Ivoire. Et c’est grâce au beurre de cacao naturellement contenu dans la fève de cacao que ces nouvelles sa-veurs vont vous rendre passionnés de chocolat bio !

Quatre Nouveautésgourmandes chez SOJADEPour Sojade, Bio et bon sont indis-sociables. Avec une large gamme de desserts et boissons biologiques, Sojade associe toutes les qualités nutritionnelles du soja au plaisir de bien manger. Naturellement sans cholestérol, sans lactose et source de protéines végétales, les produits Sojade participent à l’équilibre ali-mentaire. Pour le printemps, Sojade développe sa gamme pour offrir en-core plus de « gourmandise » :- Sojade Ananas 400g au rayon ultra-frais - Sojade Boisson au Chocolat Equitable 1L au rayon UHT- Sojade Dessert au Café 530g au rayon UHT- Sojade Cuisine 20 cl, un allié indispensable pour cuisiner léger et pratique, aussi bien salé que su-cré, chaud ou froid.L’ensemble de la gamme Sojade, 100% végétale, est issue de graines de soja dépelliculées cultivées sur le territoire français, garanties sans OGM, et est en arômes biologiques. Engagée dans une politique de développement durable, Sojade participe aussi au bien-être de la planète : partenariat avec les producteurs de Soja Français, production d’énergie renouvelable, utilisation de biocarburants, éco-conception des emballages…Le tout nouveau site internet (www.sojade.fr), mis en ligne en janvier 2008 permet un lien direct entre Sojade et ses consommateurs.

Mescia de petit épeautre de PRIMEAL

Le petit épeautre de Haute Provence est à nouveau à l’honneur en 2008 chez Priméal qui propose cet-te année deux nouveautés :

- le « mescia de pe-tit épeautre de Haute Provence ». Il est com-posé de légumineuses (lentilles vertes, pois chiches, pois cassés) et de petit épeautre. Ce mélange coloré, savoureux et équili-bré en protéines vé-gétales s’apprécie en accompagnement ou dans les potages.

- le petit épeautre de Haute Provence mondé. Mondé signifie qu’il est légèrement poli. 30 min de cuisson suffisent pour découvrir cette

céréale ancestrale, à la sa-veur fine et sucrée. Sa texture est plus crémeuse que le petit épeautre non mondé.

Rappelons que le petit épeautre de Haute Provence Priméal est issu de l’agriculture biologique, cultivé et décortiqué en Haute Provence. Son origine est garantie par une Indication Géographique Protégée (IGP).

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Souplesse des articulations

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Protection optimale

PRO ASTIN - puissant anti-oxydant protection double pour la peau, pour la rétine contre la Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age et contre le stress oxydatif.

13ProduitsNOUVEAUTÉS

Mai/Juin2008

PREMIERE ENTREPRISE DE L’YONNE CERTIFIÉE «DEVELOPPEMENT DURABLE»

Le célèbre «aménageur» de vos points de vente est la premiè-re entreprise de L’Yonne à être certifiée, par l’AFAQ, selon la norme 1000NR. Cette démarche concrétise leurs efforts pour mettre en oeuvre des actions pour le développement durable. Nous tenons à encou-rager ces jeunes repreneurs (Mrs Alexis Nollet & Sébastien Becker).

Feuilles de vignes farcies au riz DOLMAS de RAIPONCE Les feuilles de vignes tendres de RAIPONCE sont brièvement bouillies puis garnies manuellement avec du riz épicé. Après un trempage dans l’huile d’olive, elles restent ainsi juteuses et fraîches. Cette savoureuse spécialité de la cuisine orientale est à déguster à l’apéritif, en entrée ou pour toute occasion.

Lingettes bébé biodégradables de DOUCE NATURE Douce Nature complète sa gamme bébé avec les lingettes biodégradables au calendula bio et à l’eau florale de camomille bio. Douces et résistan-tes elles sont idéales pour la toilette délicate de bébé. Certifiées Bio par

Ecocert selon le référentiel de « Cosmétique écologique et biologique » elles sont ga-ranties 100 % coton bio. Res-

pectueuse de la peau, la lotion formulée avec des principes actifs d’origine végétale est garantie sans savon, sans al-cool, sans paraben, sans par-fum de synthèse ni agents

moussants de synthèse.

Baguettines Biologiques de BIO REOLALa société GlutaBye, spécialisée dans les produits sans gluten, lance sa nouvelle gamme de produits sans gluten BIO avec, entre autre, la Baguet-tine. Fabriquée de façon artisanale, elle garantit une qualité «gustative supérieure». Parmi les ingrédients, on retrouve des fécules bio, de la fa-rine de riz bio et de sarrasin bio, de l’huile de palme bio non hydrogénée et du sucre roux de canne bio. Ce produit est garanti sans OGM, sans conservateur et sans colo-rant. Enfin, il arbore le logo de l’AFDIAG qui certifie que la Baguettine est réellement sans gluten. Com-mercialisées par deux en sachet de 200g, elles ont une DLUO de 3 mois.

Les Macérâts de Vigean-Escofine

Les macérâts de plantes fraîches Vigean-Escofine sont le fruit d’un partenariat entre Escofine, spécialiste en Aliments Santé et l’Huile-rie Philippe Vigean, Maître Artisan Huilier de France. Ces produits sont élaborés grâce à une technique particulière, natu-relle et propre à Escofine, permettant d’extraire de la plante ou du fruit choisi tous les composés aromatiques. Ils existent quatre variétés : Basilic Frais, Ail Frais, Estragon Frais et Zeste de Citron Frais. Idéal pour assaisonner vos salades ou encore à cru sur des simples pâtes « al dente ». Pas besoin d’être un chef !

Outre la garantie de l’équilibre des apports en acides gras que Vigean Escofine Macérât contient, et quelqu’en soit sa saveur, il faut remarquer l’élégance de la présentation du produit.Longiligne, pratique et protecteur, son design très contempo-rain s’intègre parfaitement à l’Art de la Table.

Gamme minceur bio de MELVITAMELVITA innove en-core en apportant des réponses perfor-mantes aux solutions minceurs en alliant les exigences éco-logiques et bio-logiques de la cosmétique bio, l’efficacité de la caféine et les bienfaits des algues.la gamme Minceur bio : La caféine : actif amincissant très performant, elle stimule la microcirculation sanguine et contribue à brûler les graisses stockées. En activant la réduction des lipides, la Caféine agit sur l’épi-derme. Sa forte concentration dans le Gel minceur raffermissant et dans la Crème amincissante drainante permet d’aboutir à des soins véritablement efficaces.Christe Marine : plante vivace des rochers littoraux, la Christe Marine bénéficie des richesses de la mer et des bienfaits du soleil. Source im-portante d’iode, la Christe Marine est aussi riche en chlorures et en potassium qui agissent sur les tissus adipeux en réduisant la rétention d’eau. Drainante et tonifiante, la Christe Marine combat efficacement le stockage de la cellulite.Huiles essentielles : stimulantes, drainantes, décongestionnantes ou to-niques, les Huiles Essentielles de Genévrier, de Pamplemousse, de La-vandin, de Pin Silvestre , de Lemongrass ou de Menthe poivrée sont de puissants actifs minceur. Leur faculté à stimuler la circulation superfi-cielle et à drainer est remarquable.Melvita allie donc les bienfaits de la cosmétique BIO à l’efficacité de la mer. Enfin, la Caféine est ici associée à des phospholipides et à de l’écorce de Saule qui optimisent sa biodisponibilité. Son efficacité amincissante est conditionnée par cette association.

Les lasagnes BIO et SANS gluten de NATURE ET COMPAGNIE

Nature et Compagnie lance une nouvelle gamme de lasagnes bio et sans gluten, au rayon frais et surge-

lé. Ces lasagnes, à man-ger seul ou à deux, se font simplement réchauffer à four tra-d i t i o n n e l dans leurs barquettes. Pratiques, savoureu-

ses et aux recettes variées, les Lasagnes Tomates Mozzarela Basilic, Pro-vençales et Saumon Epinards pourront être appréciées par tous : adultes et enfants, intolérants au gluten ou consommateurs bio, tout simple-ment ! Cette nouvelle gamme permettra à tout à chacun de découvrir qu’il est possible d’allier alimentation sans gluten et plaisir gustatif : le gluten en moins, le plaisir en plus!

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Centre Créalis - ZA de Pentaparc - 56036 VANNES CEDEXTél.: 02 97 68 91 92 - Fax: 02 97 68 91 94 - Mail: argandia@wanadoo.fr

Pour de plus amples informations sur l’association Bio et Commerce Équitable : www.bioequitable.com

Premier cosmétique Bio Equitable

Née en 2002, Argandia a été l’une des toutes

premières structures à créer une filière «argan»

avec les coopératives de femmes au Maroc. Aujourd’hui reconnue et garantie par l’association Bio Equitable. Vous et les consommatrices avez apprécié la qualité de nos produits en 2007. Malgré

notre petite structure, nous sommes aujourd’hui leader en France dans vos magasins. Dans le même esprit d’aventure humaine et de produits exceptionnels, nous vous présen-tons cette année des nouveautés à base d’Opuntia*.*Opuntia : Variété de Cactus, communément appelée figuier de Barbarie.

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Mai/Juin2008

‘’Avenir Bio’’ACTUALITÉ

Le fonds de structuration des filières est lancé

ConstatLe fonds a vocation à contribuer au développement du secteur de l’agriculture biologique en France actuellement caractérisé en particulier par :• L’atomisation de la production ;• Un tissu d’entreprises très variées de conditionnement et de transformation dont un peu plus du quart est spécialisé dans le secteur biologique alors que 40 % d’entre elles dégagent moins de 5 % de leur chiffre d’affaires avec l’activité bio;.Des filières courtes ou longues, allant de la vente directe du pro-ducteur aux consommateurs à des circuits impliquant de nom-breux intermédiaires;.Des coûts de collecte et des frais de transformation des matiè-res premières généralement élevés, les initiatives d’organisation économique prises au cours de ces dernières années n’étant pas encore assez nombreuses;.Une offre insuffisante en France dans un contexte de forte croissance de la demande.

ObjectifsLes objectifs du fonds sont donc de soutenir des initiatives en vue de :.Développer une offre de produits biologiques pour satisfaire les demandes des consommateurs exprimées dans tous les cir-cuits de distribution ainsi que dans la restauration collective en particulier par :• des conversions à l’agriculture biologique,• la diversification des produits et des débouchés,• l’élévation durable du taux de valorisation des produits de

base en bio; .Créer des économies d’échelle et optimiser les circuits de collecte ou de transformation pour permettre une maîtrise de prix favorable au comportement d’achat des consommateurs et des collectivités ainsi qu’une juste rémunération des producteurs;.Amener un développement le plus harmonieux possible de l’offre et de la demande de produits biologiques en France avec des engagements réciproques, sur plusieurs années, des opérateurs pour sécuriser à la fois les débouchés pour les producteurs et les approvisionnements pour les transformateurs et les distributeurs.

A qui s’adresse t-il ?Le fonds sera utilisé prioritairement pour soutenir des projets portés par des opérateurs impliqués dans l’agriculture biologique et/ou souhaitant s’y impliquer. Néanmoins, afin de donner à l’ensemble des opérateurs des outils d’appui à la décision, les études générales de marché seront menées au plan national. Dans ce cadre, la priorité sera donnée aux analyses de type prospectif. Les résultats seront mis à la disposition des porteurs de projet.

Caractéristiques des projets En vue d’atteindre les objectifs de développement et de structu-ration des filières biologiques en France, les projets susceptibles d’être soutenus seront caractérisés par :• L’engagement de plusieurs partenaires des différents stades des filières sur une base contractuelle : producteurs et leurs groupe-ments, entreprises de stockage, conditionnement, transformation ou distribution;• Un programme cohérent d’actions sur plusieurs années, au mi-nimum 3 ans, même si le financement public se rapporte à une période plus courte ;• Une envergure nationale ou suprarégionale. Toutefois, des pro-jets de dimension régionale pourront être présentés dès lors qu’une collectivité territoriale ou un établissement public (par exemple une agence de l’eau) s’engagerait significativement et que l’opération présenterait un caractère exemplaire.

En vue d’assurer l’optimisation du fonds de structuration des filiè-res biologiques en liaison avec tous les dispositifs d’aides publi-ques existants d’une part, et d’éviter l’éparpillement des actions d’autre part, tout projet devra :• Préciser, le cas échéant, les autres sources de financement public sollicitées dans tous les cas possibles; • Avoir un budget minimum de 50.000 euros H.T. sur 3 ans, toutes catégories de financement confondues y compris les ressources propres.

Actions finançables Les types d’actions susceptibles d’être financés sont :.Des études pour la mise en oeuvre concrète du projet en faisant ressortir les facteurs clés du succès et les engagements des acteurs d’amont et d’aval ;.Les frais de préparation et d’animation d’actions d’organisation technique ou économique ;.La réalisation d’investissements matériels et immatériels qui y sont liés.

Critères d’éligibilitéQuatre catégories d’acteurs des filières issues de l’agriculture biologique peuvent présenter des projets :. Entreprises implantées en France,. Organisations de producteurs reconnues,. Associations à caractère interprofessionnel spécialisées dans l’agriculture biologique, structures professionnelles fédérant des entreprises ou organisations économiques dans le cadre de projets spécifiques.

Dans tous les cas, les projets devront concerner les acteurs d’amont et d’aval et comporter des engagements contractuels précis et réciproques «du porteur» et de l’ensemble des partenaires.

Le fonds de structuration des filières issues de l’agriculture biologique qui a été créé dans le cadre du plan de développement de l’agricul-ture et de l’alimentation biologique ‘’Horizon 2012’’ est dorénavant en action. Il est doté de 3 millions d’euros par an pendant 5 ans à partir de 2008 et géré par l’Agence BIO. Il comportera deux appels à projets pour 2008, un en mars et un autre en octobre prochain. Dans le cadre

du 1er appel à projets, jusqu’à la moitié de la dotation annuelle du fonds pouvait être engagée. Toutefois, les termes de l’appel à projets sont appelés à évoluer ultérieurement si besoin, selon l’expérience acquise.

Pour tous renseignements :Agence BIO - Fonds de structuration des filières issues de l’agriculture biologique

6, rue Lavoisier - 93100 Montreuil-sous-Bois – Tél. : 01 48 70 48 30 – Fax : 01 48 70 48 45

Fabriqué par SCOP TOFOULIE • 26560 Séderon • France Tél. 04 75 28 55 05 Email : tofoulie@tiscali.fr • Fax 04 75 28 51 66

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17RÉGION Inter Bio Bretagne...

L’interpro BRETONNE Pourquoi, pour qui?

Des missions complémentaires ....Représenter et défendre les intérêts de ses adhérents et de la filière Bio en général..Connaître, analyser, élargir et mettre en adéquation l’offre et la demande de produits Bio..Organiser la concertation par filières et mettre en place des ac-tions structurantes..Assurer la veille réglementaire Bio..Promouvoir les produits Bio bretons..Coordonner les programmes de développement régionaux (Re-cherche, «Manger Bio en restauration collective» ...). .Accompagner les porteurs de projets Bio .Animer les procédures d’aides régionales aux professionnels.

Une composition représentative de la diver-sité des acteurs…Inter Bio Bretagne rassemble tous les maillons de la filière Bio bretonne : organisations de producteurs, fournisseurs de biens, préparateurs, distributeurs, prestataires de services (ex : lycées agricoles), associations de consommateurs. L’équipe d’Inter Bio Bretagne est composée de 8 salariés.

Une reconnaissance nationale…Membre actif de BRIO (Bio des Régions Interprofessionnellement Organisées), Inter Bio Bretagne participe à de nombreux groupes de travail au sein des instances nationales (Agence Bio, FNAB, ITAB, interprofessions conventionnelles…). Ainsi reconnu, le dynamis-me de la filière Bio bretonne en général et d’Inter Bio Bretagne en particulier encourage les professionnels à s’investir dans les travaux de leur interprofession.

A votre service ! Pour le développement de la Bio… Inter Bio Bretagne œuvre de manière générale au développement de l’Agriculture Biologique dans sa région. Plus spécifiquement, l’interprofession a développé pour ses adhérents de multiples services adaptés à leurs besoins et sans cesse réajustés en fonction de nouvelles attentes exprimées au sein des différents lieux d’échange et de concertation animés par Inter Bio Bretagne (commissions, groupes de travail, Conseil d’Administration…).

Adhérer à Inter Bio Bretagne, c’est :.Participer à la structuration de la filière Bio, être acteur de son évolution et anticiper les modifications réglementaires et économiques..Impulser les études nécessaires au développement de son activité (observatoires économiques, études prospectives)..Bénéficier de réponses scientifiques aux difficultés techni-ques, en partenariat avec des organismes scientifiques (ITAB, INRA…) et de développement..Développer son activité Bio en Restauration Collective grâce à des outils pédagogiques pour les cuisiniers (lettre d’information «Il fait Bio dans mon assiette», recettes...) ; des documents de sen-

sibilisation des élus, intendants... ; la gamme d’outils «Il fait Bio dans mon assiette» (affiches, sets de table, dépliants, ...)..Promouvoir les produits Bio bretons..Avoir accès au Pôle documentaire : plus de 1600 documents et 28 revues spécialisées..Valoriser ses produits et communiquer sur sa démarche Bio : participation aux actions événementielles régionales, mise à disposition d’outils de communication à des tarifs préférentiels, relations presse….Bénéficier de tous les avantages liés à une action collective sur les salons professionnels ou grand public : négociations tarifaires, organisation logistique, dynamisme du stand, relations presse....Être informé en continu sur l’actualité Bio régionale et na-tionale.

Comment adhérer ? Retrouvez le bulletin d’adhésion, le règlement intérieur et les barèmes de cotisations sur le site d’Inter Bio Bretagne : www.interbiobretagne.asso.fr (rubrique «Inter Bio Bretagne» puis «Comment adhérer ?» dans l’Espace professionnel).

Communiquer Bio… Tout un programme !Inter Bio Bretagne coordonne un programme régional de commu-nication et de valorisation des produits et des acteurs Bio bretons, à la fois en direction des professionnels et des consommateurs. Relations Presse, outils de diffusion de l’information, événements, participation à des salons professionnels et grand public, ... Tout un programme !Dernier chantier en date, la refonte du site Internet a été réalisée fin 2007 : une nouvelle arborescence et de nouvelles informations permettent de valoriser le dynamisme des professionnels Bio bre-tons. Grâce à une mise à jour hebdomadaire, ce site bénéficie d’un très bon référencement et d’une fréquentation en progression constante. www.interbiobretagne.asso.fr

Pour les distributeurs, développer des actions concrètes !Inter Bio Bretagne développe des actions concrètes en direction de la distribution en proposant des outils de communication adaptés et attractifs : un matériel de valori-sation des produits Bio bretons «Il fait Bio en Bretagne», des fiches recettes et leur présentoir, une affiche «Ma santé est dans mon assiette», un cadre de valorisation de la licence «Agriculture Biologique»...

Inter Bio Bretagne est l’interprofession de la filière agrobiologique bretonne (association loi 1901). Elle est née en 1995 de la volonté de professionnels de la filière Bio, avec l’appui du Conseil régional de Bretagne et de l’État. Structure de concertation et d’échange entre les différents maillons de la filière Bio, Inter Bio Bretagne est depuis plus de 10 ans l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics sur le dossier

Bio en Bretagne.

Mai/Juin2008

INTER BIO BRETAGNE33, av. W. Churchill BP 71612 - 35016 RENNES CEDEXTél. : 02 99 54 03 23 -Fax : 02 99 33 98 06contact@interbiobretagne.asso.frwww.interbiobretagne.asso.fr

SchoenenbergerCommuniqué

Mai/Juin 2008

Otto Greither , le « Seigneur des plantes »Anticipant la question, Otto Greither tient à préciser au photographe de « natürlich » « Je porte toujours le costume traditionnel. » « Il est confortable et je suis toujours bien habillé. »

L’homme mise sur la qualité et la continuité. Ce qui compte, c’est ce qui fait ses preuves, qu’il s’agisse de vêtements ou de ses produits, sans cesse développés mais qui reposent sur un savoir transmis et éprouvé. Otto Greither est le « Grand Old Man » de l’industrie phytopharmaceutique allemande, le « Seigneur des plantes », le maître à penser des marques Salus, Schoenenberger et Dr. Dünner, entre autres.

Nous rencontrons Otto Greither sur son nouveau site de Magstadt, aux portes de Stuttgart, où la production de jus de plantes fraîches est en cours de lancement. Ce nom mérite que l’on s’y arrête, qu’on l’apprécie à sa juste valeur : production de jus de plantes fraîches. Il intègre l’essence et la philosophie caractéristiques de ce qui est élaboré à Magstadt : la plante et sa fraîcheur, le site de production et le processus de pressage, et enfin le jus, l’essence de la qualité. Mais nous allons y revenir.

Ce n’est pas une visite de routine que Otto Greither, venu du siège situé à Bruckmühl en Bavière, accomplit aujourd’hui, mais une première. Bien que l’on planifie, mette au point, construise et teste le site ultramoderne depuis plusieurs mois, Otto Greither, le propriétaire, se rend pour la première fois en personne sur le site de Magstadt. Il accorde beaucoup de temps à ses collabora-teurs, leur fournit des informations, fait preuve de vivacité et d’une grande curiosité. Il est rompu au travail intellectuel, c’est une évi-dence. Il enregistre tout, analyse ce qu’il entend, apprécie ce qu’il voit et prononce alors avec laconisme, de la voix de quelqu’un qui n’affirme pas savoir tout mieux que les autres : ici on va procéder à telle modification, là on va apporter telle ou telle amélioration. Les collaborateurs n’en reviennent pas de leur surprise : l’homme connaît son sujet. Rien d’étonnant à cela : « Voilà après tout 64 ans que je suis dans le métier » confie Otto Greither lors de la pause de midi, passée devant un bretzel et une infusion.

Pour le jeune Otto Greither la voie était toute tracée, il devien-drait chef d’entreprise. Son père dirigeait un sanatorium de tout premier ordre, dans lequel on pratiquait la phytothérapie, tandis que durant les premières années sa mère élaborait dans sa cuisine les produits naturels appropriés. « À mon retour de la guerre, je n’avais pas le choix, la reprise de l’affaire s’imposait » se souvient-il. Il ne l’a jamais regretté.

Mais qui eût cru que de l’affaire maternelle naîtrait la société Sa-lus, leader du marché des thés, jus et compléments alimentaires sains ?

Ce n’est qu’en 1991 que Otto Greither procède à l’acquisition de la société Schoenenberger, sise près de Stuttgart. Greither et Schoenenberger étaient alors rivaux sur le marché des produits diététiques. « Dommage que nous soyons concurrents,» lui arr-viait-il parfois de dire à son adversaire wurtembergeois, expert en

plantes médicinales, « nous nous entendons si bien. » Dans les an-nées 1920, Schoenenberger, pharmacien et chercheur botaniste, redécouvrait les propriétés curatives des jus de plantes fraîches pour la phytothérapie. Il fondait le pressoir Schoenenberger, y élaborait des jus de plantes et œuvrait pour la réhabilitation de la phytothérapie.

Engagement pour les producteurs BIO de la région de StuttgartSes convictions étaient révolutionnaires à l’époque : « La nature nous offre des remèdes parfaitement efficaces, souvent mieux tolérés que les produits chimiques, ils sont tout aussi valeureux. » Dans l’intervalle, la phytothérapie peut prendre appui sur de nombreuses études cliniques et une somme considérable d’expériences collectées par les médecins et les innombrables patients.

Visionnaire, Schoenenberger obtenait en 1961, après plusieurs décennies d’engagement soutenu, que les « jus de plantes fraîches » soient pris en compte par la législation réglementant la fabrication et la vente des médicaments. Le groupe Salus est aujourd’hui l’un des plus importants producteurs de jus de plantes fraîches, sa gamme de produits se décline en plus de 30 préparations. Rares sont les maladies contre lesquelles il n’existe aucun remède.

« Après le rachat, on aurait bien évidemment pu transférer l’entreprise sur le site de Bruckmühl » poursuit Greither lors de la visite des nouveaux bâtiments, mais je n’ai pas voulu. « Nous ne travaillons pas uniquement pour amasser beaucoup d’argent » dit-il avec conviction. « Les exploitants agricoles du cru travaillent depuis plusieurs dizaines d’années pour Schoenenberger, leur supprimer leur emploi aurait été injuste. » Otto Greither n’avait pas non plus pensé que la culture de plantes BIO au Chili, lancée il y a 20 ans de cela, pourrait dégager un éventuel bénéfice. Il était plutôt motivé par les conclusions tirées de l’accident de réacteur de Tchernobyl, qui glaçaient jusqu’à la moelle des os et n’autorisaient à l’époque aucune réponse à la question : comment accéder à des matières premières non polluées ? Un contact avec le Chili s’avérait alors providentiel. Greither se rend plusieurs fois par an en Amérique du Sud et s’assure personnellement de l’évolution de la culture des plantes. « La législation réglementant la fabrication et la vente des médicaments reconnaît les vertus phytothérapeutiques des jus extraits de plantes médicinales de Schoenenberger » rapporte Greither.

« De l’artichaut, efficace stimulateur de la vésicule biliaire et protecteur du foie, jusqu’à la prêle des champs aux propriétés drainantes, la gamme de produits se décline en plus de 35 jus. Plusieurs millions de bouteilles sont vendus chaque année aux magasins diététiques

partenaires en Allemagne et à l’étranger. La qualité garantie de la marque repose sur la mise en œuvre de la

meilleure matière première possible. Plus de 90 % de nos matières premières végétales nous sont fournis en qualité BIO par des producteurs sous contrat de la région de Magstadt, pour certaines exploitations c’est la troisième génération qui est aux commandes.

Naturellement Frais …

Les jus de plantes fraîches sont des remèdes à part. Aucune autre préparation pharmaceutique n’offre une préservation des princi-pes actifs aussi complexe que ce produit entièrement naturel. La

société Schoenenberger, leader du marché avec pas moins de 35 jus convenant au soin des troubles les plus divers, est particulièrement

fière de sa nouvelle installation de pressage flambant neuve.

Le bouquet que tient Otto Greither dans la main respire la santé. Les plantes d’echinacea cultivées dans les champs à proximité de Magstadt et récoltées en plein été vont tout droit dans la presse de Schoenenberger.

19Schoenenberger

Mai/Juin 2008

Naturellement Frais … Certaines plantes qui ne se cultivent pas, comme l’aubépine monogyne, nous proviennent de collectes de plantes sauvages, contrôlées et autorisées par les services admi-nistratifs compétents, effectuées directement là où elles poussent naturellement, dans des environnements écologiques de choix. » Greither s’attarde dans le laboratoire où les appareils d’analyse modernes règnent en maîtres. Il s’intéresse à la « recherche du prin-cipe actif », écoute attentivement le rapport, on met ici en œuvre la chromatographie en phase liquide sous haute pression (HPLC). La chromatographie est une méthode d’analyse des constituants d’un mélange basée sur la séparation de ces constituants. Chaque plante possède son propre mélange de constituants, comparable à aucun autre, un peu comme l’empreinte digitale de l’homme. L’analyse d’un mélange permet donc de suivre le principe actif à la trace.

Les plantes médicinales contiennent tous les principes actifs essentiels de la plante « Mélange » est ici le mot clé. Car la matière première qui subit, soigneusement compactée et maintenue par des plaques en bois d’acacia, une pression pouvant atteindre 300 bars lors du pressage, c’est la plante tout entière. « La teneur en principes actifs des jus juste extraits des plantes est supérieure à celle obtenue à partir de plantes déshydratées

ou d’extraits avec de l’eau et de l’alcool » confirme Hans-Jürgen Schumacher, le numéro trois dans la hiérarchie de l’entreprise, après Otto Greither et son fils Peter. « Nous parlons ici d’une chaîne active. Les composants des végétaux ne subissent aucune autre modification, tels par exemple l’enrichissement ou la séparation des composants. La structure des composants actifs de la plante médicinale, dont le développement a nécessité plusieurs milliers d’années, n’est donc pas modifiée lors du processus de fabrication. » Cette façon de penser rappelle la phrase particulièrement appréciée des praticiens de la médecine naturelle : « Le total est plus que la simple somme de ses composants. »

Le « processus de fabrication » se réduit en réalité à une seule presse, gigantesque. La production ultramoderne qui l’entoure montre cependant au visiteur que Schoenenberger est loin d’avoir révélé tous ses secrets de fabrication, lorsqu’il s’agit d’élaborer des préparations hautement efficaces à partir de plantes médicinales. La chaîne active quant à elle n’en souffre pas.

Portrait de l’entreprise :« C’est une lourde responsabilité qui incombe aux chefs d’entreprise vis-à-vis de leurs collaborateurs et de l’environnement. »

• Comment tout commençaL’entreprise traditionnelle fut créée en 1927 par Wal-ther Schoenenberger, pionnier de la phytothérapie, et fait partie du groupe d’entreprises Salus depuis 1991, l’un des leaders du marché des produits dié-tétiques. Les deux firmes se complètent à merveille pour ce qui est du savoir-faire et de l’expérience dans la fabrication des produits phytothérapeutiques. • La directionSalus, la maison mère, fut fondée en 1916 par Otto Greither, doc-teur en médecine et inventeur de la cure appelée Salus, lui-même visionnaire pour ce qui est de la phytothérapie du 20e siècle. Le magazine économique Capital et l’organisation mondiale de pro-tection de l’environnement WWF attribuaient à Otto Greither, fils du fondateur et actuel gérant propriétaire du groupe d’entreprise Salus-Schoenenberger, le premier prix de management environ-nemental pour l’année 2003. Cette distinction venait récompen-ser les longues années d’engagement personnel en faveur de la protection de l’environnement et de la gestion d’entreprise éco-logique. • La gamme de produits

• Distribution

• Positionnement sur le marchéSchoenenberger est leader du marché dans le secteur des jus de plantes fraîches. • Effectif75 collaborateurs à Magstadt près de Stuttgart.

La technique au service de la santé. Otto Greither découvre avec enthousiasme les installations qu’abrite le site de fabrication de « ses» jus de plantes fraîchement pressés par Schoenenberger. Le laboratoire interne analyse régulièrement les jus et mesure les teneurs en principes actifs.

Pur Aliment4 Rue A. Kastler

67541 OSTWALD CEDEX

Tél. : 03 69 11 11 17 - Fax: 03 69 11 11 10

Mail : contact@puraliment.com

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Contacts régionaux:

Nord : Magali Gourrat (06 89 68 85 86)

Ile de France : Claude Lageat (06 80 33 02 25)

Ouest-Normandie : Nathalie Jacopin (06 82 12 76 32)

Est : Marie-Claude Samson (06 85 10 03 13)

Rhone-Alpes : Isabelle Monbrard (06 12 90 49 43)

PACA & L R : Mikael Schmitt (06 63 20 86 86)

Sud Ouest : Yoann Lombard (06 17 52 33 74)

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Professionnels, Les Fruits & Légumes bio lancent une nouvelle campagne de promotion pour vous accompagner dans vos ventes !

Les chiffres parlent : les français aiment les produits bio, 4 sur 10 en consomment au moins une fois par mois*. Les consommateurs sont plus que jamais en quête d’informations et de conseils clairs.

Les produits bio relèvent le défi et lancent, en 2008, une campagne triennale d’information et de promotion, avec une signature commune « Consommer bio, c’est voir plus loin ». Largement dédiée au grand public (SIA, campagne TV) dans sa version ombrelle, elle se décline spécifi quement par fi lière pour les actions terrain.

Dans ce cadre, les Fruits et Légumes Bio ont choisi d’accompagner les opérateurs du commerce (grossistes, distribu-tion et spécialistes bio), en les informant et en leur offrant les moyens de développer leurs ventes.* Source : baromètre Agence BIO 2007

Des kits à forte identité sur vos points de ventePour attirer l’attention de vos clients et les orienter plus facilement dans vos rayons vers les fruits et légumes bio, 1 800 kits sont proposés aux professionnels en 2008, adaptés aux différents formats de magasin (stop-rayon, fl èche ou guirlande, kakémono, dépliants,…). Un CD des visuels de la campagne est également disponible pour ceux qui souhaitent étendre le programme.

Kakémono Stop-rayon Flèche

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Des animations-dégustations attractives et pédagogiquesEn 2008, plus de 900 journées d’animation conviviales vont rythmer les week-ends sur vos points de vente. Une animatrice proposera des dégustations de produits de saison et informera les consommateurs des spécifi cités des Fruits et Légumes bio, de façon amusante (petit quiz et cadeau à la clé).

Pour vous, une information permanente et claireDes outils d’information pertinents et adaptés à votre type de réseau vous seront envoyés tout au long de l’année : Newsletters électroniques (3 par an) et clé USB (compilation annuelle des newsletters) pour le réseau GMS ; Guide d’information avec des fi ches pratiques pour le réseau grossistes/détaillants.Ces outils développeront les thèmes qui vous importent sur le bio : mode d’emploi du bio, actualité sur les produits bio de saison, conseils de vente spécifi ques au rayon bio, ... Autant de sujets qui vous éclaireront et vous rendront plus performants, vous et vos équipes !

Des challenges de motivationEn 2008, 3 concours sont lancés sur 3 réseaux différents (enseignes, grossistes et magasins spécialisés). Les unités ayant obtenu les meilleures ventes seront récompensées !

En savoir plus ?www.interfelbio.com marketingoperationnel@interfel.com 01 49 49 15 15

Cadeau quiz77

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Mai Juin 2007Mai/Juin 2008

… La pomme de terre Bio...

La pomme de terre nous vient des Andes. Elle est cultivée et consommée depuis plus de 8000 ans par les Incas qui appellent cette tubercule «para». Elle arrive en Europe grâce aux Espagnols au XVIe siècle. La pomme de terre connaît très rapidement un franc succès auprès des diverses populations et fait rapidement

le tour du monde. C’est la principale production en Europe à la fin du XVIIIe siècle et à ce jour, avec une pro-duction de 320 millions de tonnes, cette humble tubercule représente la quatrième culture vivrière au monde. Elle est généreuse et s’adapte parfaitement aux différents climats et aux différents sols tout en préservant les ressources naturelles de notre planète.

Qualités nutritionnellesSa valeur calorique est de 85 Kcal pour 100 gr. A comparer avec le riz (87 Kcal et les pâtes 114 Kcal). Selon les cas, la pomme de terre n’est pas toujours recommandée dans les régimes «minceur». En effet, son index glycémique est plus ou moins haut selon le mode de cuisson utilisé. De plus, il faut tenir compte de sa présentation: frites : 280 Kcal, chips : 570 Kcal.

Mode cuisson Index Glycémique (IG)

vapeur 60

Bouillie eau salée Cuisson 30 mn : 58

Bouillie eau salée Cuisson 35 mn : 88

Frites congelées (Micro-ondes) 75

Flocon 86

Purée traditionnelle 80

Par sa richesse en glucides et en sels minéraux elle est un bonne source d’énergie. De toute la famille des racines et tubercules et malgré la pauvreté, elle est celle qui contient le plus de protéines (2% en poids frais). Avec 70 à 80% d’eau, elle est aussi très riche en vitamine C, en potassium et fibres alimentaires qui représentent un intérêt non négligeable pour le transit intestinal et le méta-bolisme. 300 g de pommes de terre cuites à l’eau apporte selon les variétés :• 5 g de fibres soit 1/6 des apports journaliers recommandés• ¼ des apports en vitamines C (plus que l’orange)• 30% des apports nutritionnels en vitamine B6 et 26% en vita-mines B3• 38% des apports nutritionnels en potassium et 10% des apports en fer

Bien la positionner dans le rayon La pomme de terre est le produit leader du rayon légume. Il est donc important qu’elle soit bien présentée dans vos linéaires et dans des emballages propres. • Elle ne doit pas présenter de germes et de parties verdies qui ne sont pas comestibles. La pomme de terre contient naturellement en très faible dose, de la Solanine qui évolue si la tubercule est trop exposée à la lumière ou au soleil en lui donnant cette coloration verdâtre. La Solanine est toxique à haute dose et responsable du goût amer. Il donc vivement recommandé de bien la surveiller dans vos linéaires. • Pour aider le client, utiliser une affichette indiquant, les variétés, les atouts culinaires et le type de cuisson.

Le saviez-vous ?L’eau de la cuisson peut être utilisée pour nettoyer l’argenterie ou pour se débarrasser des mauvaises herbes dans le jardin.

Bien la cuireAprès avoir bien séché les pommes de terre avec un torchon, il est recommandé de bien faire cuire les pommes de terre dans l’eau froide et salée ou à la vapeur. Cuite dans sa robe, la pomme de terre garde toutes les vitamines et les minéraux et sera très digeste. C’est bien là tout l’intérêt de sa culture biologique !

Variétés – OrigineLa pomme de terre propose aujourd’hui d’innombrables variétés. Le Pas de Calais et la Picardie ainsi que la Bretagne sont les grandes régions de production. Nous consommons environ 30 Kg par an. La pomme de terre primeur est récoltée au printemps juste avant sa maturité, ce qui lui donne un goût particulier de fraîcheur. la Ratte est la plus connue.Les variétés à chair ferme, avec une faible teneur de matière sèche (- 20%) sont les plus goûteuses : la Charlotte, la Francine, la Belle de Fontenay, la Roseval sont recommandées pour les gratins et pommes de terre rissolées. Les variétés de consommation sont riches en matières sèches et tiennent peu la cuisson : la samba, la Manon, la Nicola ou la Mona-lisa sont conseillées pour vos potages, et vos purées ainsi que pour les frites, en sachant que la plus adaptée est la Binjte.

Bien la conserverLa pomme de terre n’est pas trop fragile. Toutefois, elle est à mani-puler avec soin pour éviter les chocs. Elle se conserve relativement bien à des températures entre 8 et 12°. Il est conseillé, cependant de la stocker au sec pour éviter la germination et à l’abri de la lumière pour éviter qu’elle verdisse. On la conserve ainsi plusieurs semaines. Quant aux variétés primeurs, il est vivement recomman-dé de les rentrer au frigo le soir. Plus fragiles, elles ont une durée de vie de quelques jours seulement.

ConditionnementLa pomme de terre est souvent présentée en vrac dans des em-ballages bois de 10 ou 12 Kg.Le préemballé se développe dans les magasins. On trouve des filets ou des emballages spécifiques (papier, filet) de 2,5 kg ou plus. Les expéditeurs utilisent couramment cet emballage comme support de communication et les consommateurs sont ainsi bien informés de la variété et de type de préparation ou de cuisson.Pour les pommes de terre en vrac, vos fournisseurs ont très sou-vent à votre disposition des fiches techniques à disposer dans le rayon.Les pommes de terre lavées ont l’inconvénient de moins bien se conserver.

RAYON LÉGUMES Bien connaître...

Affichage en magasin Nom : Pomme de terre (« nouvelle » pour l’import et « primeur » pour la française)

Variété : à indiquer

Couleur : pour la chair

Origine : obligatoire

Catégorie : Oui

Calibre : oui

Usage : OUI

Prix : Kg ou au conditionnement (avec prix au Kg)

Type de culture : «Agriculture Biologi-que» ou «en reconversion vers l’agricul-ture biologique».

Professionnels, Les Fruits & Légumes bio lancent une nouvelle campagne de promotion pour vous accompagner dans vos ventes !

Les chiffres parlent : les français aiment les produits bio, 4 sur 10 en consomment au moins une fois par mois*. Les consommateurs sont plus que jamais en quête d’informations et de conseils clairs.

Les produits bio relèvent le défi et lancent, en 2008, une campagne triennale d’information et de promotion, avec une signature commune « Consommer bio, c’est voir plus loin ». Largement dédiée au grand public (SIA, campagne TV) dans sa version ombrelle, elle se décline spécifi quement par fi lière pour les actions terrain.

Dans ce cadre, les Fruits et Légumes Bio ont choisi d’accompagner les opérateurs du commerce (grossistes, distribu-tion et spécialistes bio), en les informant et en leur offrant les moyens de développer leurs ventes.* Source : baromètre Agence BIO 2007

Des kits à forte identité sur vos points de ventePour attirer l’attention de vos clients et les orienter plus facilement dans vos rayons vers les fruits et légumes bio, 1 800 kits sont proposés aux professionnels en 2008, adaptés aux différents formats de magasin (stop-rayon, fl èche ou guirlande, kakémono, dépliants,…). Un CD des visuels de la campagne est également disponible pour ceux qui souhaitent étendre le programme.

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Des animations-dégustations attractives et pédagogiquesEn 2008, plus de 900 journées d’animation conviviales vont rythmer les week-ends sur vos points de vente. Une animatrice proposera des dégustations de produits de saison et informera les consommateurs des spécifi cités des Fruits et Légumes bio, de façon amusante (petit quiz et cadeau à la clé).

Pour vous, une information permanente et claireDes outils d’information pertinents et adaptés à votre type de réseau vous seront envoyés tout au long de l’année : Newsletters électroniques (3 par an) et clé USB (compilation annuelle des newsletters) pour le réseau GMS ; Guide d’information avec des fi ches pratiques pour le réseau grossistes/détaillants.Ces outils développeront les thèmes qui vous importent sur le bio : mode d’emploi du bio, actualité sur les produits bio de saison, conseils de vente spécifi ques au rayon bio, ... Autant de sujets qui vous éclaireront et vous rendront plus performants, vous et vos équipes !

Des challenges de motivationEn 2008, 3 concours sont lancés sur 3 réseaux différents (enseignes, grossistes et magasins spécialisés). Les unités ayant obtenu les meilleures ventes seront récompensées !

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Mai Juin 2007Mai/Juin 2008

… Rayon Fruits et Légumes !Avec l’arrivée du Printemps, la gamme des fruits et légumes proposées se modifie doucement : terminés les

légumes pot-au-feu, vive l’arrivée des primeurs, des asperges, des fraises,… c’est le moment de renforcer la dynamisation de votre rayon ! Même si les notions de merchandising sont différentes, certaines règles per-

mettent de valoriser l’offre et de faire vivre ce rayon si important pour le consommateur car c’est le rayon d’appel de votre magasin…

Sélection des produits - Quels produits mettre en avant au Printemps ?En bio plus qu’ailleurs, il est important de respecter des règles de base. Ainsi, la mise en avant d’un fruit ou d’un légume biologique se fera prioritairement sur des produits de pleine saisonnalité. Il est évident qu’en pleine saison, un produit bénéficie en général d’une bonne qualité, d’une disponibilité évitant les ruptures et en général d’un tarif compétitif. Ainsi, nous pouvons suggérer quelques mises en avant sur les prochains mois :

• Mai : légumes primeurs, fraises

• Juin : Produits Ratatouille, cerises

Les règles d’or d’une dynamisation commer-ciale réussie :

• Emplacement :

La mise en avant s’effectue sur une tête de gondole, proche de l’univers de sa sous-famille. La tête de gondole permet un effet de masse, qui attire le regard du client et permet de déclencher l’achat d’impulsion.

• Nombre de références :

Ne pas faire de mises en avant multiples au même moment, au risque de perdre le client dans les sollicitations. Elle doit être ciblée sur 1 ou 2 produits à la fois ou une famille de produits (ex : pot au feu en hiver, ratatouille en été).

• Communication - affichage :

Une mise en avant réussie doit être anticipée, elle est signalée au consommateur avant le démarrage de celle-ci. Elle doit idéalement être accompagnée d’une communication écrite : fiches recettes, fiche produit, fiche producteur,… permettant au consommateur d’identifier le produit, de mieux le connaître et de participer au dé-clenchement de l’acte d’achat.

• Animation dégustation :

Quand une personne ressource est disponible, faire venir un ani-mateur, idéalement un producteur, est la garantie d’une animation réussie, tant par le développement des ventes que par la chaleur des contacts qui s’en dégagent. La dégustation sera à privilégier notamment pour les fruits ou l’aspect gustatif est une question récurrente (ex : melon, fraises, ananas,…).

Une mise en avant réussie, c’est la conjugaison du bon produit (aspect qualitatif et gustatif ), au bon moment (saisonnalité), au bon prix (cohérence avec le marché) et au bon endroit (emplace-ment dans le rayon).La mesure de la réussite de l’opération : le bilan.Passée la période d’animation, il convient d’en mesurer les retom-bées, en termes de volumes, d’impact sur la marge et de ressenti de la clientèle. Pour la notion d’impact sur la marge, voir le tableau ci-dessous, qui permet d’analyser l’impact des remises tarifaires sur la marge globale.

Correspondance entre baisse de prix, augmentation des volumes et marge globale

Marge pratiquéehabituellement :

Pour conserver le même montant de marge si je baisse le prix de :

5% 10% 15% 20%

5% - - - -

10% 2,00 - - -

15% 1,50 3,00 - -

20% 1,33 2,00 4,00 -

25% 1,25 1,67 2,50 5,00

30% 1,20 1,50 2,00 3,00

35% 1,17 1,40 1,75 2,33

40% 1,14 1,33 1,60 2,00Je dois multiplier mon chiffre d’affaires par :

Exemple : si je baisse mon prix de 15% sur une référence margée à 30% habituellement, je dois multiplier par 2 mon chiffre d’affaires pour conserver la même quantité de marge.

Le bilan des opérations doit être conservé, afin d’en mesurer l’ef-ficacité sur une période longue, de garder un historique et d’évi-ter de reproduire d’éventuelles erreurs. Ce bilan permet d’avoir une vue d’ensemble sur l’augmentation moyenne des quantités vendues, du chiffre d’affaires et les incidences marges de ces opé-rations.Parallèlement, même si cet élément est moins palpable et plus difficile à analyser, il est primordial de recueillir le sentiment de la clientèle, nos clients sont parfois nos meilleurs conseillers ! A vous de jouer !

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Les algues fraîchesLaitue de mer - Dulse - Nori - Wakamé Haricot de mer - Kombu Breton -Kombu Royal

Salade MarinoëSalade Marinoë*, Recette N°2,algues et légumes croquants

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Bien agencer... 25

...Son rayon algues fraîches

Mai/Juin 2008

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Conseils à la vente

Où et comment les implanter dans le rayon frais ? En raison de la spécificité du produit, leur emplacement et leur présentation doivent être valorisées. En fonction de l’espace dis-ponible dans votre linéaire, il est préférable de proposer au moins 4 références. En tant que produits frais, leur présentation doit être irréprochable (soit dans une vitrine réfrigérée fermée ou ouverte) et entre 0 et 4°. Pour rassurer le consommateur, mettez bien en évidence les dates limites de vente et placez vos algues à proximi-té de la 4° gamme (salades prêtes à l’emploi) comme si les algues fraîches faisaient partie intégrante du rayon.

Donner le maximum d’information au consommateur.L’objectif est de faire découvrir de nouveaux goûts et de nouvelles saveurs mais pas seulement. Il faut aussi argumenter sur les carac-téristiques nutritionnelles, diététiques, sur leur utilisation et leur mode de consommation. Utilisez des panneaux présentant leurs propriétés et mettez à disposition des fiches recettes.

Jouez la carte saison : en fonction de la saisonnalité des algues, organisez des dégustations. Pour le printemps et l’été mettez en place des thèmes en relation avec le «diététique-régime» : “les ali-ments pour votre régime et votre forme”

Comment utiliser les algues ?• Crues

C’est la façon la plus facile et celle qui fait ressortir les caractéristi-ques culinaires du produit. Les algues se dessalent dans 2 à 3 eaux différentes pendant environ 2 minutes. Une fois l’obtention d’un goût légèrement salé, elles sont prêtes à l’emploi. Après hachage grossier ou non, il suffit simplement de les incorporer dans les crudités ou dans les plats cuits avant de les servir. En raison de leur goût prononcé, il est conseillé de débuter avec des petites quantités.

• Cuites

Natures, incorporées dans des céréales, des légumes, des galet-tes…

• Marinées

les algues peuvent se préparer comme des cornichons dans du vinaigre blanc mais aussi dans un peu d’huile d’olive.

De la récolte à la barquette RÉCOLTE DES ALGUES EN MER

Les périodes de récolte des algues sont influencées par la saison et les conditions climatiques. Elles doivent être ramassées à leur phase optimale de maturité.

1- Cueillette manuelle au moment des marées basses.2- Cueillette en bateau à l’aide d’équipements spéciaux pour les algues de fond.

SALAGE AU SEL DE MER APRÈS TRIAGE ET LAVAGE À L’EAU DE MER

Le sel est un conservateur. Ce procédé ancestral permet leur stabilisation et leur conservation et de les obtenir

entières, tendres et aux couleurs vives.

EMBALLAGE EN BARQUETTE

Date Limite de Consommation de 3 mois à température dirigée entre 0° et 4°C. Afin de préserver toutes leurs valeurs nutritionnelles, la transformation se fait

généralement sous 24 heures après la récolte.

ATOUTS NUTRITIONNELS

• Riches en iode : l’apport de 150 mg/j d’iode conseillé pour un adulte peut être couvert par quelques grammes secs d’algues (les laminaires, algues brunes étant les plus riches).

• Très riches en protéines : elles ne contiennent pas tous les acides aminés essentiels.

• Pauvres en lipides : mais elles présentent des taux en acides gras essentiels parfois supérieurs à d’autres végétaux.

• Un calcium facilement assimilable

• Plein de vitamines : teneurs en provitamine A (algues rouges), vitamine C (brunes et vertes) et E (brunes) et la présence de vitamine B12. La composition vitaminique peut varier selon les saisons.

• Les fibres pour le transit : Les fibres alimentaires représentent 32 à 50 % de la matière sèche et plus de la moitié sont solubles.

ALGUES Laitue de mer Dulse Nori Wakamé Kombu Royal Spaghettis de mer

TYPEAlgue verte lamelleuse parfois

enrouléeAlgue rouge divisée en

lannière vers son extrémité

Algue rouge, très fine, translucide, de couleur brune aux intenses reflets

pourpres. Elle peut atteindre 60 cm de long. Algue la plus consommée au

monde

Algue brune pouvant atteindre 2 à 3 mètres. Appélé aussi

«fougère de mer»

Algue brune de grande taille (2 à 3 m), séchée.

Algue brune, nommée aussi spaghetti de mer. Peut

atteindre 3 à 10 m de long.

SAVEUR Fraîche, corsée (goût de l’oseille). Goût iodé et doux Thé fumé, champignon séché. Goût d’huître Sucrée et iodée. Iodé.

PRESENTATION TEXTURE

SoupleCroquante crue - fondante après une cuisson rapide.

Souple et fine. Lame souple et nervure rigide. Peut être déshydratée et en

paillettes

Charnue et croquante.Tendre sur les extrémités. Se présente en blocs compacts, en copeaux

râpée ou en poudre.

Tendre

UTILISATIONS

Crue et émincée elle est consommée en salade et avec des crudités.

Hachée elle entre dans la fabrication des sauces, des potages. S’utilise

aussi en papillote.

à consommer crue avec des crudités et de la salade.

Agrémente sauces et potages. Parfume les plats à base de

fruits de mer

Utilisée pour la fabrication des sushis. S’utilise en caviar sur une pomme de

terre au four. Accompagne les omelettes, les béchamels et les

sauces. Sous forme de paillettes, il relève les plats ou assaisonne les

potages et salades.

Crue, elle se prépare en salade ou en hors d’œuvre, Renforce la

saveur des soupes et des terrines (onctuosité). Utilisée dans la fabrication de gateaux

appéritifs

Aprés réhydratation, elle accompagne les viandes, les poissons et le riz. Permet la réalisation d’aumonières.

S’emploie pour la cuisson des légumineuses...

Accompagne les légumes, les poissons, les tourtes...

PERIODE de janvier à décembre janvier à décembre mars à juin - septembre à décembre de mars à mai de février à juin de mai à octobre

Les Jus de FruitsDOSSIER 27

Mai/Juin 2008

Pasteurisation

Traitement thermique réalisé sur la plupart des jus (à l’exception des jus frais). Il a pour but de détruire les microorganismes qui pourraient se développer dans le produit et d’inactiver les enzymes du fruit qui pourraient altérer le jus. Il permet de garantir au consommateur une Date Limite d’Utilisation Optimale (DLUO) jusqu’à douze mois.

Stockage aseptique en cuve

2e pasteurisation (non systématique en bio)

Production et fabrication

Le saviez-vous ? la consommation de jus de fruits en France a été multipliée par près de 8 en 25 ans. C’est aussi la première consommation sans alcool la plus vendue et elle détient la plus forte progression du marché des boissons rafraîchissantes. Cette consommation a consi-dérablement progressé depuis les années 1995. En 1980, on buvait 2,9 litres de jus de fruits contre 23 litres par personne et par an en 2007.

Bien qu’en forte progression, ce niveau se situe encore en dessous de la moyenne européenne qui est de 24 litres. Ce rayon demande une at-tention particulière car il peut représenter jusqu’à 60 % du chiffre d’affaires du rayon boisson bio. De plus, les avantages nutritionnels des jus sont très bénéfiques et les fabricants proposent désormais de multiples variétés adaptées à chaque type de demande. Toutefois, les qualités, les prix sont souvent différents : bien les connaître pour mieux les conseiller est donc indispensable…

La fabrication d’un pur jus de fruit

Sélection des matières premières - Récolte

Stockage

Triage

Lavage

Pressurage

Embouteillage et étiquetage

Jus de fruits frais Embouteillage et

étiquetage et conserva-tion au frais entre 0 et

+4°

Étapes et avantages de la « Flash–Pasteurisation » Les bouteilles en verre sont remplies du jus de fruits chauffé très rapidement à environ 95°. Après fermeture et une baisse de tempéra-ture, il y a un phénomène d’auto-stérilisation. Les bouteilles sont ensuite refroidies (quelques secondes) à température ambiante. Cette technique de la « Flash pasteurisation » réduit de façon importante l’intensité du traitement thermique préservant d’autant plus la qualité gustative et nutritionnelle des jus. La pasteurisation simple a l’inconvénient d’être plus longue, risquant ainsi la cuisson du jus de fruits qui peut entraîner la dégradation des arômes.Le plus bio à la fabrication : Généralement l’extraction des jus est effectuée lentement et parfois sans filtration (non broyage et filtration). Visuellement le produit peut paraître moins attrayant car les résidus de pulpes forment un trouble. En revanche, les qualités organoleptiques et nutritionnelles seront plus développées. Rappelons que selon les fruits, certains industriels en non bio chauffent la matière première pour extraire le maximum de jus (mangues, bananes…) et procèdent ensuite à l’homogénéisation. Enfin, la pasteurisa-tion qui peut intervenir à deux moments juste après pressage des fruits et au moment de l’embouteillage est rarement pratiquée en bio. Une seule pasteurisation est effectuée.

Le saviez-vous ? Bien avant la pasteurisation, pour retarder la fermentation du jus de raisin, on ajoutait du miel et des épices. Le miel augmentait la concen-tration en sucre et perturbait l’action des microorganismes, tandis que les épices jouaient le rôle d’antiseptique.

L’importance des matières premièresLa qualité d’un jus est directement liée à la qualité des matières premières utilisées et à sa rapidité de mise en œuvre. Outre l’origine et la certification biologique des fruits, le choix du moment de la cueillette est primordial. En effet, un seuil de maturité idéale garantira des propriétés vitaminiques et gus-tatives optimales.

Les autres facteurs qualitatifs à prendre en compte sont :

• le type de variété produite (exemple : tardives en orange = meilleure qualité)• la fraîcheur • la qualité sanitaire (éviter toute contamination, pourriture, mycotoxine).

Les fruits biologiques utilisés n’ont pas reçu de produits chimiques de conservation (anti-fongique) pendant et après récolte. Des précautions particulières sont prises pour éviter la présence de «patuline» dans le jus de pomme.

• le mûrissement optimum • le pressage doit se faire au plus vite après la récolte.

Les difficultés du Bio En raison du peu de surface cultivée en fruits (9.179 ha) et le nombre limité de producteurs de fruits biologiques (2.552) des difficultés d’approvisionnement subsistent :

Gestion des quantités : l’atomisation des producteurs entraîne des problèmes de quantité et de transport. Des contrats de production sont pourtant faits mais ne correspondent pas toujours à l’évolution de la demande.

Problème d’uniformité des lots : pour des raisons agronomiques (maladies, pa-rasitismes, biodiversité) de multiples variétés ont été mise en place. La maturité n’intervient pas au même moment selon les régions (exemple : stockage au frigo en attendant le reste de la récolte, pour la pomme). Cela a pour conséquence d’of-frir plus de diversité mais moins de quantité et parfois, des variétés destinées à la «table» sont utilisées pour la fabrication des jus. Enfin, les goûts, les couleurs des fruits changent selon les années et le climat.

- Difficultés techniques : les exploitations sont plus petites en bio et imposent donc des coûts supplémentaires : triage plus contraignant des fruits car il est souvent ma-nuel, rendement plus faible (deux fois moins que dans le conventionnel…)

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Réglementation et étiquetage

Les catégories de jus de fruits1 - les pur jus de fruitsIls sont identifiés par la mention «100 % pur jus de fruits». Dans cette catégorie, il y a les «pur jus de fruits frais», sans pasteurisation et les «pur jus» pasteurisés après extraction (ou pressage). Ils ne contien-nent aucun ajout, aucun additif et n’ont pas d’adjonction de sucre. 2 - les jus à base de jus concentré (ABC)Ils sont identifiés par la mention «à base de jus concentré» et par le logo «teneur en fruits 100 %  »  . Ils sont obtenus à partir du jus concentré auquel on réincorpore la même quantité d’eau que celle évaporée lors de l’opération de concentration. La réglemen-tation autorise un ajout de sucre dans la limite de 1,5 % mais cette pratique est peu courante et doit être indiquée sur l’emballage.Fabrication des jus concentrés : Le jus est concentré très rapidement, de 5 à 7 minutes dans un concentrateur thermique. Cette opération, effectuée sous vide, éli-mine par vaporisation et condensation une partie de l’eau de consti-tution du fruit. La température d’évaporation assure en même temps la pasteurisation du jus. Le concentré est soit refroidi à -10°C puis stocké dans des citernes, soit congelé en fûts de 250 kg à -18°C. 3 - les nectars Ils sont composés de jus, de purée ou de pulpe de fruits avec un minimum de 25 à 50 % selon le fruit, auxquels on ajoute de l’eau et un maximum de 20 % de sucre. Ces ajouts d’eau ou de sucre sont effectués du fait de la forte acidité de certains fruits ou de leur viscosité (purée de fruit). Les colorants et les conservateurs sont interdits dans les jus et les nectars.

ConservationComme tous produits frais, les jus de fruits évoluent dès leur ouverture. Pour garder tous leurs composants nutritionnels, certaines préco-nisation s’imposent. Les jus de fruits frais « réfrigérés » sont à maintenir au froid et à stocker rapidement au réfrigérateur. La date limite de consommation, sur l’emballage, doit être respectée.Les jus de fruits qui se conservent à température ambiante (brick UHT – Ultra Haute Température, bouteilles), ont une DLUO de 12 mois dans un lieu frais et sec. Une fois entamés, tous les jus de fruits se conservent environ 3 à 5 jours au frais.

Le saviez-vous ?Certains fabricants bio proposent des jus de fruits pressés non pasteurisés et lacto-fermentés qui se conservent grâce à l’ajout de ferments lacti-ques de culture. Au moment de la fermentation, des lactobacilles dextrogyres et lévogyres se développent. La part des lactobacilles dextrogyres est particulièrement élevée. La particularité de ces dextrogyres appelés aussi ferments lactiques L(+) est d’être bénéfiques pour l’assimilation des substances nutritives. Ils préservent les vitamines et les minéraux qui seraient détruits par d’autres moyens de conservation. Enfin, ils améliorent la digestion des protéines dans l’estomac et ont une incidence favorable sur la flore intestinale.

Les Smoothies : nouvelle tendance BioLes Smoothies sont tout simplement des mélanges de fruits entiers mixés avec des jus de fruits frais. Très répandus dans les pays anglo-saxons, ils sont composés généralement d’une multitude de parfums différents. Sur le plan nutritionnel, ils sont donc riches en vitamines, en anti-oxydants, en oligo-éléments et sont très complémentaires d’un jus et/ou d’un fruit frais. Ils ont l’avantage d’être plus onctueux, doux et sans sucre ajouté. Enfin, côté pratique, ils sont présentés en petit conditionnement.

Étiquetage et Jus de fruits«A teneur garantie en vitamines et/ou minéraux»Il y a eu rajout au jus de fruits ou au nectar de vitamines et/ou de minéraux. Cette opération réglementée consiste à rétablir la perte de certains éléments lors de la fabrication ou de l’entrepo-sage. Les quantités doivent être au moins égales à celles présentes dans l’aliment avant la fabrication ou l’entreposage. Les vitamines ajoutées dans ces jus ont le même potentiel protecteur que celles contenues dans les fruits. Seule l’absorption par l’organisme peut être différente si elles sont de synthèses.«A teneur garantie en vitamine C» La teneur en vitamine C dans le jus est identique à celle du fruit.«Naturellement riche en…»Le jus de fruits, le jus à base de jus concentré ou le nectar contien-nent naturellement plus de 15 % des AJR (Apports Journaliers Re-commandés) du nutriment (Vitamines ou Minéraux) concerné.«Sans sucre ajouté» Les purs jus sont «sans sucre ajouté» conformément à la législation. Seuls, les jus à base de jus concentrés peuvent contenir du sucre ajouté mais sous certaines conditions. Ceci pour des raisons gusta-tives. Il doit y avoir un rapport sucre/acide équilibré. • à hauteur de 15 g/ L dans les jus pour corriger l’acidité. Cet ajout

doit figurer dans la liste des ingrédients. • à hauteur de 150 g/L dans les jus à des fins d’édulcoration.La dénomination de vente doit, dans ce cas, être complétée par la mention « sucré à… » «A faible teneur en calories» Seuls les nectars sont concernés par cette allégation «à faible te-neur en calories » dans le cas où les sucres sont totalement ou par-tiellement remplacés par des édulcorants.

type catégorie Rayon Teneur en fruits Autres ingrédients Pasteurisation Conservation

Pur Jus 100% frais frais 100 % aucun non 7 jours

réfrigéré frais 100 % aucun oui 4/5 semaines

Ambiant liquide 100 % aucun oui 12 mois

Jus de fruits à base de concentré réfrigéré frais 100 % Eau, sucre (mention obligatoire) oui 4/5 semaines

Ambiant liquide 100 % Eau, sucre (mention obligatoire) oui 12 mois

Nectar réfrigéré frais 25 à 50 % minimum Eau, sucre (mention obligatoire) oui 3/4 semaines

Ambiant liquide 25 à 50 % minimum Eau, sucre (mention obligatoire) oui 12 mois

Pour votre santé attention à l’abus d’alcool

NATURE ET BIEN-ÊTRE

Mélange de fruits entiers mixés, jus de fruits frais.

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Janvier/Février 2008Pour votre santé attention à l’abus d’alcool

Les Jus de FruitsDOSSIER 31

Mai/Juin 2008

NATURE ET BIEN-ÊTRE

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De multiples variétés de jus de fruits sont désormais proposées en magasins bio. Outre les classiques comme le jus d’orange, le jus de pomme et de raisin, les multi fruits font de plus en plus d’adeptes. Rappelons que la qualité nutritionnelle dépend de l’origine des ma-tières premières et surtout de la fabrication. Il est donc important dans le conseil, d’informer que des traitements altèrent certains

composants nutritionnels, en particulier la vitamine C.

Jus d’orangeC’est la garantie d’une couverture optimale des besoins en vitamine C. Un verre de 150 ml couvre environ 40 % des besoins. Il est donc nécessaire de bien choisir un bon « pur jus d’orange » frais si pos-sible. L’origine des oranges bio sont diverses : Sicile, Israël, Costa Rica… Les oranges sont calibrées et on transforme en jus les plus petites et les plus grosses. Pour l’extraction du jus, deux techniques sont utilisées : • un tube pénètre à l’intérieur du fruit et en extrait le jus, par aspi-

ration sous vide,• le jus est extrait de l’endocarpe (partie interne comestible) par

simple pressurage mécanique des fruits (la peau est écartée de la partie contenant le jus, les pulpes et les résidus des membranes intérieures du fruit).

Ensuite, le jus est filtré sur une grille qui permet de régler le taux de pul-pe, puis centrifugé, afin de récolter une partie des huiles essentielles. Côté nutritionnel, il est très riche en vitamine C (39 à 50 mg/100ml), en acide folique et est donc recommandé aux sportifs et aux fem-mes enceintes.Jus de pomeloMoins calorique que le jus d’orange, il est recommandé aux person-nes attentives à leur ligne. Rappel : les pomelos proviennent d’une hybridation entre le pamplemoussier et l’oranger et présentent des caractéristiques intermédiaires. Jus de pommeSelon les variétés de pommes utilisées, le pur jus de pomme peut être à la fois légèrement acidulé, fruité et sucré. Il est bien assimilable grâce à ses fibres douces (s’il n’est pas trop filtré) et à sa contenance en sorbitol qui stimule le transit digestif. Il est donc à conseiller aux personnes (souvent âgées) sensibles sur le plan digestif. Il est re-commandé aussi pour la ligne car il fait partie des jus de fruits dont l’apport en énergie est modéré : 45 kcal pour 100 ml. Il contient des polyphénols spécifiques (la quercétine) qui lui confèrent des effets antioxydants protecteurs. Enfin, un verre de jus de pomme (200 ml) apporte 22 g de glucides dont une grande partie sous forme de fructose. Il convient donc parfaitement aux sportifs.Jus de poireComme la pomme, le pur jus de poire reste léger et très rafraîchissant. Il est différent des nectars de poire qui sont plus épais et sucrés. Sa com-position très équilibrée donne à ce jus des qualités nutritionnelles inté-ressantes : vitamines variées (vitamine C - au taux de 5 mg aux 100 g en moyenne, vitamines du groupe B, provitamine A, vitamine E), de nom-breux minéraux et oligo-éléments et des fibres (en moyenne 2,3 g aux 100 g). Son apport énergétique reste modéré : 50 cal aux 100 g Jus de raisinDeux fois plus calorique que le jus d’orange (90 kcal par verre de 150 ml), c’est la boisson énergétique par excellence. Grâce à ses pigments spécifiques (polyphénols) ce jus est aussi un bon pro-tecteur du système vasculaire et a une action antioxydante. Cette boisson naturellement sucrée est idéale pour les sportifs et les adolescents actifs.

Jus de MyrtilleLa myrtille est reconnue pour ses qualités gustatives, d’une saveur douce, légèrement acidulée et sucrée. Elle est aussi réputée pour améliorer la vue. C’est l’effet des pigments bleus ou pourpres de ces baies qui sont naturellement riches en anthocyanosides. Pendant la seconde guerre mondiale les pilotes de la RAF en consommaient en grande quantité pour se préparer à leurs raids nocturnes. La myrtille aide aussi à la désinfection des intestins et possède des propriétés antidiarrhéique, antibactérienne et astringente.Jus de fruits rougesC’est la combinaison de différents petits fruits rouges qui permet ainsi d’obtenir un produit riche en polyphénols, en vitamines, etc. Ces jus peuvent être composés de pur jus de raisin, de framboise, de mûre, de cerise, de groseille, de myrtille, de cassis, de fraise selon les fabricants. Outre, l’agréable goût sucré, ils ont des effets protecteurs et améliorent la microcirculation.Jus de Pruneaux Une grande partie des pruneaux qui entre dans la fabrication du jus de pruneaux sont issus du Sud et du Sud Ouest. Le jus est élaboré à partir de pruneaux secs qui sont réhydratés dans de l’eau, puis chauffés et infusés plusieurs jours.Il est connu pour ses propriétés laxatives. Il contient du sorbitol et des fibres bienfaisantes pour le transit intestinal. Selon certains nu-tritionnistes, il aide aussi à lutter contre les maladies cardio-vascu-laires, l’hypertension artérielle grâce au potassium, au magnésium et aux fibres solubles qu’il contient. Jus de goyave Le goyavier est un arbuste qui aime la chaleur. Originaire d’Amérique centrale et du Brésil, on le trouve aussi dans toute la zone intertropi-cale. Sa chair peut être blanche ou rose. Le fruit a généralement une saveur douce, musquée et très aromatique. Il appartient à la famille de la cannelle, du clou de girofle et de la noix de muscade.Ses propriétés sont multiples, mais sa caractéristique est sa richesse en vitamine C (4 fois plus que l’orange) et en potassium. Selon sa ma-turité, la goyave est laxative et possède des propriétés astringentes et antidiarrhéique. Ce jus est à consommer frais. Jus de CranberryCette plante des marais et des régions froides, de la famille des Eri-cacées est aussi nommée la canneberge. Les baies de forme ovale sont rouges et deux fois plus grosses que des myrtilles. Elles se dis-tinguent par un goût acidulé et plus amer à l’état cru. Elles sont particulièrement riches en vitamine A, en acide citrique et malique. La canneberge est conseillée dans le traitement des affections uri-naires et améliore la vision nocturne. Jus de grenade La grenade est le fruit comestible du grenadier. Originaire d’Asie, elle a la réputation d’avoir des vertus thérapeutiques. Le grenadier est un arbuste qui aime la chaleur et craint le froid, c’est pourquoi, on le trouve autour du bassin méditerranéen. Le jus qui en est issu, selon les experts, comporterait de multiples vertus : Il aiderait à prévenir ou ralentir les maladies cardio-vasculaires et le développement du cancer de la prostate. Il aurait des effets béné-fiques contre le diabète, faciliterait la circulation sanguine et serait composé d’antioxydants…

Les variétés proposées

Le saviez-vous ?Pour les bocaux ou les bouteilles en verre, la qualité du produit est garantie par le clac de la capsule à l’ouverture.

Les Jus de FruitsDOSSIER 32

Marché et agencement

L’orange : 50% de la consommation

Jus de fruits et consommation (extrait de l’enquête exclusive UNIJUS / CSA : Le Marché des Jus de Fruits 2007)

2/3 des Français ont l’habitude de consommer des jus de fruits84% des Français buvant des jus de fruits considèrent que ces boissons participent à un bon équilibre alimentairePlus de 6 consommateurs de jus de fruits sur 10 en boivent au moins une fois par jour.75% des buveurs de jus de fruits estiment que les jus de fruits sont nécessaires pour un petit-déjeuner completPlus de 7 Français buveurs de jus de fruits sur 10 sont d’accord pour dire que l’on retrouve les qualités nutritionnelles des fruits dans les jusPrès de 8 consommateurs de jus de fruits sur 10 jugent les jus de fruits plus faciles à consommer que les fruits. Seuls 40% des consommateurs de jus de fruits savent que les jus de fruits aident à consommer la quantité quotidienne de fruits et légumes recommandée par les nutritionnistes.Chaque consommateur de jus de fruits boit en moyenne 2,2 variétés de jus différentes78% des consommateurs de jus de fruits boivent du jus d’orange28% des hommes adultes boivent du jus de fruits tous les jours, contre en moyenne 23% de la population globale44% des Français boivent du jus de fruits au petit-déjeunerPrès de 9 consommateurs sur 10 ont l’intention de maintenir leur consommation de jus de fruits et 5% de l’augmenter.

Selon l’UNIJUS, l’Union Nationale Interprofessionnelle des Jus de Fruits, les fran-çais consomment principalement trois parfums de jus de fruits et de nectar de fruits : L’orange, leader incontesté avec plus de la moitié des volumes commercia-lisés en progression de 3%. Les multifruits avec 25% des volumes en forte progres-sion de près de 10%. La pomme avec 9% des volumes en croissance de 3,4%.

Priorité au Pur JusLe marché français se caractérise au niveau européen par le poids important du segment des Purs Jus de Fruits qui représente 38,7% en volume et 53% en valeur. Ce segment est le plus dynamique de-puis plus de 10 ans et assure la plus forte croissance du marché.

Avec seulement 1% des surfaces biologiques françaises en agrumes, il parait logique que la majorité des agrumes pour la fabrication des jus proviennent de l’étranger (CEE ou reste du monde). En effet, selon les enquêtes de l’Agence Bio, les importations hors CEE et hors Pays ayant des accords bilatéraux (n’entraînant pas une demande spécifique d’autorisation d’importation) portaient sur les fruits exotiques (mangues, bananes, ananas…). Les principales origines sont l’Afrique, l’Amérique Latine, le Maghreb et la CEE (Espagne, Italie…) pour les oranges.C’est pourquoi, un grand nombre de jus de fruits arborent des logos du commerce équitable comme Max Haveelar.

Conseils d’agencement du rayon jus de fruitsRappelons que les jus peuvent représenter jusqu’à 60% du rayon boisson. Selon la dimension de votre linéaire qui lui est consacrée, voici un agencement type qui peut être mis en œuvre. Il tient comp-te des conditionnements (Tetra, bouteilles) et de la variété des jus.

Répartition par espèce des surfaces fruitières en mode de production biologique en 2006

Part de marché en volume (sources : UNIJUS – Nielsen 2006)0

10

20

25

30

36,338,7

40

Nectars

Jus de fruitsABC

Purs Jusde fruits

Bouteille verre 20clJus de Pruneaux

Cocktails

Jus de Raisins 100clJus de GrenadeFruits Rouges

Jus d'Orange 100cl verre

BOX

Jus de Pomme 100cl verre

Bouteille verre 100clBouteille verre 20cl

Bouteille verre 75clBoissons diverses

Tetra 20cl

Tetra 20cl

Tetra 100cl Orange Boissons Fair Trade - Jus Exotiques

Devant le rayon

Tetra 100cl Pomme Jus Multifruits 100cl verreJus de Légumes

Jus de Légumes Lacto fermentés

Jus de Pamplemousse 100 cl verre + dérivés

Boissons Cola

Tetra 20clTetra 100cl

1,33 mAgencement du rayon jus

Mars/Avril 2008

Mai/Juin 2008

Les jus de légumes

33

Pourquoi consommer des jus de légumes ?

Les jus sont une source importante de minéraux, oligo-éléments, vitamines dont la vitamine C, la provitamine A (bêta-carotène), flavonoïdes (tous trois jouant le rôle d’antioxydants), et vitamines du groupe B. Les jus issus de légumes racines ou bulbeux peuvent contenir jusqu’à 8% de sucres simples, voire même 20% de sucres complexes (amidon) pour les légumes tubercules. Débarrassés de leurs fibres, les jus conviennent tout particulièrement aux intestins fragiles.

Leurs actions

• Puissantes actions « apéritives vraies » : ils lancent les sécrétions digestives, ce que ne font pas les apéritifs alcoolisés classiques qui agressent les muqueuses.

• Dépuratifs généraux : draineurs hépato biliaires, rénaux, cutanés, pulmonaires, intestinaux.

• Revitalisants de tout premier ordre grâce aux principes nutritifs concentrés et à leur charge énergétique (aliment cru « vivant »). Les jus contribuent par leur apport en minéraux à maintenir l’équi-libre acido-basique du corps.

Comment les consommer ?

Les jus se prêtent bien à la forme cure :

• En cure de suppléance : ¼ à 1 verre de jus de légumes crus au réveil et 15 minutes avant les repas durant 2 à 3 semaines.

• En monodiète : de 1 jour par semaine à quelques jours. Boire lentement en « mâchant » chaque gorgée, de ¼ à 1 verre de jus de légumes, à température ambiante, 5 à 6 fois par jour soit 1 litre à 1 litre et demi.

La monodiète (consommation d’un seul aliment sur un temps plus ou moins long) met le système digestif au repos et permet une revitalisation de l’organisme à la suite de fatigues, maladies, surcharges métaboliques…

Ces cures peuvent se faire à différents moments de l’année. Mais on évitera de les pratiquer par temps froid.

Présentation

1- Si l’on dispose d’une centrifugeuse ou d’un extracteur de jus, on extraira les jus au moment de les consommer pour éviter l’oxy-dation qui va détruire les principes vitaux. Pour les conserver, il faut les placer au réfrigérateur dans des bouteilles bouchées her-métiquement dans lesquelles on ajoutera 2 à 3 pastilles d’acérola écrasées et un jus de citron biologique.

2- Il existe sur le marché de très bons jus de légumes vendus en bouteilles. Certains sont pasteurisés, d’autres lacto-fermentés. Ce sont des produits de qualité qui permettent de diversifier ou de compléter la consommation des jus faits à la maison. Ils se pren-nent seuls ou en mélange.

Propriétés spécifiques de quelques jus de légumes

Carotte Régulatrice de l’intestin : constipation et diar-rhées

Céleri rave Draineur hépato-biliaire et sanguin. Convient aux rhumatisants

Chou Puissant draineur et revitalisant. Teneur importan-te en vitamine C. A utiliser en cures supplétives, coupées de jus de carottes, fenouil, betterave

Pommede terre

Anti inflammatoire digestif, anti-ulcéreux, désaci-difiante (alcalinisante). A associer aux jus de ca-rottes et de choux

Betterave Draineur hépato-biliaire . contient de la bêtacya-nine naturelle (pigment azoté) qui est apte à sti-muler le système immunitaire et à entretenir les fonctions cellulaires.

Jus Breuss Cocktail de betterave, carotte, céleri, pomme de terre, radis noir, mis au point en Autriche par le Dr Breuss dans le cadre de la lutte anti cancer. Il se prend en cure. A la fois dépuratif et revitalisant

Idées gourmandes de jus à faire soi-même:

Carotte et/ou betterave servent de base pour la saveur sucrée. On peut même couper ces jus avec de la pomme. Selon les saisons et sa créativité, on compose des cocktails de plus en plus surprenants !

• 2 carottes, ½ betterave rouge, 3 brins de persil, 1 pomme,1cm de gingembre frais ou cannelle en poudre

• ½ concombre, 2 pommes, 1 tasse d’épinards, 1 cm de gingembre frais

• 2 carottes, 1 petit fenouil, 1 betterave rouge

• 1 morceau de céleri rave ou céleri branche, betterave rouge, 2 carottes

Le saviez-vous ?

L’équilibre acido-basique est le rapport entre les substances acides et basiques (ou alcalines) dans l’organisme. Il est mesuré par le pH. Par convention, un pH égal à 7 est neutre, de 0 à 7 il indique une acidité décroissante, de 7 à 14, une alcalinité croissante. Le pH sanguin doit varier autour de 7,40. C’est cet équilibre qui règle l’absorption puis l’élimination des déchets accumulés par notre corps. Nos nouveaux modes d’alimentation et de vie tendent à rompre cet équilibre au profit d’une acidification de l’organisme, ce qui altère notre santé. Les légumes sont pour la plupart alca-linisants.

Beaucoup moins connus et consommés que les jus de fruits, les jus de légumes constituent de véritables concentrés de légumes crus. A l’heure où les messages de prévention de la santé insistent, et avec raison, sur la consommation d’au moins 5 fruits et légumes par jour, voici un moyen simple d’augmenter la part de végétal dans notre alimentation quotidienne.

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L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. A CONSOMMER AVEC MODÉRATION

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Apéritif, alcool bio...

Une niche… à ne pas négliger

35BOISSON

Mai/Juin 2008

Pourquoi un rayon alcool BIO ?• Proposer tout simplement une nouvelle offre produit.

• Récupérer de nouveaux clients qui vont habituellement dans le commerce traditionnel : GMS, Caviste… (signalons que peu ou pas de spiritueux bio sont dans ce type de magasin).

• Offrir aux clients des produits qu’ils ne pensaient peut être pas trouver en bio.

Où l’implanter ?• Placer le rayon à proximité ou dans la cave à vin. Ou selon votre choix, réserver un linéaire spécifique près des produits pour l’apéritif (gâteaux, cacahuète, chips…).

• L’achat de ce type de produits est un acte réfléchi, éviter les allées trop passagères ou étroites.

Quand l’implanter ?Il n’y a pas de saison particulière, mais l’expérience montre que deux périodes sont plus propices : la saison de l’été et la fin d’année. Ces périodes correspondent respectivement aux vacances d’été où l’alcool entre dans l’élaboration des cocktails et aux périodes des fêtes de fin d’année avec le côté festif.

Même si vous en proposez tout au long de l’année, il est parfois opportun de créer des évènements spécifiques et des animations (dégustation, élaboration de recettes «cocktails  bio» en relation avec le rayon fruits et jus de fruits.). Attention, il est important de toujours rappeler que l’alcool doit être consommé avec modération.

Le saviez-vous ?Selon la Fédération Française des Spiritueux, la météo aurait un impact sur la consommation de spiritueux. Par exemple, les tempé-ratures moyennes au-dessus des normales saisonnières, ajoutées aux épisodes caniculaires (juillet 2006) ont favorisé la consomma-tion de spiritueux.

Quels produits proposer ?Le choix est très large et selon l’espace réservé il est toujours diffi-cile de faire le bon choix. Toutefois, un minimum de références sont à proposer. Voici pour information, la répartition des ventes des principaux spiritueux tous circuits : Whiskies : 38%, Anisés : 30,5%, Rhum : 6,5%, Liqueurs : 6,5 %, Vodka - Gin : 5,2%

• Les spiritueux simples : Ce sont les eaux-de-vie. Leur goût est issu directement de la dis-tillation. Rhum, Whisky, eau-de-vie de vin (Cognac,Armagnac), eau de vie de cidre (Calvados), Kirsch, poire, etc.

• Les spiritueux composés :Leur goût est issu de substances végétales ajoutées (substances aromatiques). Liqueurs (fruits, graines, plantes…), les anisés (Pastis, Ouzo, Anis), les Gins, les Vodkas, etc.

N’oubliez pas aussi d’intégrer des boissons moins alcoolisées à base de vin comme les Portos, Muscats, Pineaux, Vermouths... Rappelez-vous que les alcools sont beaucoup utilisés pour la cui-sine et qu’à certaines périodes de l’année comme à la Chandeleur, le rhum est utilisé pour les crêpes…Alcools ou Spiritueux : réglementation « Spiritueux » désigne «les boissons à base d’alcool de distillation, en opposition aux boissons fermentées pures comme le vin, la bière et le cidre». C’est aussi un liquide alcoolique destiné à la consommation humaine, ayant des caractères organoleptiques particuliers et un titre alcoométrique minimal de 15 % vol. Il existe deux catégories de spiritueux : les «spiritueux simples» et les «spiritueux composés». Ces spiritueux sont obtenus :• soit directement par distillation, en présence ou non d’arômes, de produits fermentés naturels et/ou par macération de substances végétales et/ou par addition d’arômes, de sucres ou d’autres produits édulcorants et/ou d’autres produits agricoles à de l’alcool éthylique d’origine agricole et/ou à un distillat d’origine agricole et/ou à une eau-de-vie.• soit par mélange d’une boisson spiritueuse avec :- une ou plusieurs autres boissons spiritueuses,- de l’alcool éthylique d’origine agricole, du distillat d’origine agricole ou de l’eau-de-vie,- une ou plusieurs boissons alcooliques,- une ou plusieurs boissons.

Le pictogramme conseillant de ne pas boire d’alcool pendant la grossesse est obligatoire depuis octobre 2007

Le + BioContrairement aux alcools conventionnels, l’origine des matières premières qui entrent dans la fabrication des alcools biologiques sont certifiées bio. Les ateliers de distillation sont comme les autres fabricants soumis à la réglementation bio en vigueur (traçabilité, stockage, analyse, comptabilité matière…).Par exemple, lors de l’élaboration de la Vodka, certains process ne sont pas utilisés pour garder l’authenticité du produit. La filtration sur des filtres à carbone et l’addition de glycérine (qui donne l’im-pression de douceur) sont bannies. Enfin, le rhum est fabriqué dans les pays producteurs de sucre de canne. Cela permet à beaucoup de familles de bénéficier, via le commerce équitable, de revenus plus élevés et d’obtenir de meilleures conditions de travail.

Le Saviez-vous ? La GMS (Grande et Moyenne Distribution) représente plus de 60% des ventes contre 30% pour le CHR (Café Hôtel restaurant) et les spécialistes. La consommation des spiritueux reste relativement stable depuis 10 ans et les ventes en valeur ont progressé de 4,2 % en 2006 pour atteindre un chiffre d’affaires de plus de 5 milliards d’euros, soit 2,6 fois le marché total du Bio en France. (sources : Fédération Française des Spiritueux).

Depuis peu les magasins d’alimentation biologique proposent de plus en plus de références en alcools bio. Jadis réservés à certains alcools comme les Pineaux, les Armagnacs on trouve dorénavant des whiskies, des vodkas et des rhums . Souvent implantés à proximité ou dans la cave à vins, l’offre permet désormais d’y consacrer un espace à part entière. Elle répond à une demande de certains consommateurs et

évite ainsi pour les magasins qui n’en proposent pas de voir partir les clients dans le commerce traditionnel où elle représente une grosse part de chiffre d’affaires. Afin de mieux valoriser ce rayon, qui reste encore assez modeste, mais qui permet de fidéliser la clientèle, voici quelques conseils…

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération

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Septembre/Octobre 2007

37L’huile d’AvocatEPICERIE

Mai/Juin 2008

L’huile d’avocat :saveur et bienfaits nutritionnels

Tout le monde connaît l’avocat, consommé en Amérique latine depuis 10 000 ans. L’avocatier nécessite un ensoleillement important; il faut de 4 à 6 ans pour obtenir un arbre productif à partir d’une graine. Riche en vitamines, l’avocat est pratiquement dépourvu de sodium. Ses lipides, selon les variétés de 5 à 30% du poids de la pulpe, sont réputés faciliter l’absorption des caroténoïdes.

ExtractionUn procédé consiste à déshydrater des copeaux d’avocat par chauffage et d’extraire l’huile par pression ou avec solvant.

Autre procédé, la centrifugation de la pulpe permet d’extraire l’huile à une température basse : on obtient ainsi une huile claire de teinte verte avec des caractéristiques remarquables.

La meilleure qualité est obtenue à partir d’avocats récoltés à ma-turité et transformés en huile immédiatement sur place afin d’évi-ter brunissement et acidité. Il faut environ 10 kg d’avocats pour obtenir 1 litre d’huile.

CompositionL’huile d’avocat comme l’huile d’olive est riche en acides gras mo-noinsaturés (environ 80% des acides gras). Le contenu en acide palmitoléique est en revanche une spécificité de l’huile d’avocat ainsi que son contenu plus important en acide alpha-linolénique (oméga-3) dont la présence rééquilibre favorablement le rapport oméga-3/oméga-6.

Elle est aussi connue pour sa teneur exceptionnelle en composés insaponifiables : 5% (1% au plus pour les autres huiles) : vitamine E, phytostérols, caroténoïdes.

Composition moyenne

La vitamine E est l’antioxydant naturel des huiles végétales. Les phytostérols de l’huile d’avocat sont composés pour près de 90% de sitostérol et 10% de campestérol.Les caroténoïdes de l’huile d’avocat sont constitués à 70% de lutéine.

PropriétésL’huile d’avocat est très résistante à l’oxydation quand elle est ex-traite de fruits de bonne qualité par centrifugation. La préparation dans des conditions douces conduit à une teneur optimale en tocophérols, et l’huile se conserve alors longtemps. Un condition-nement dans une bouteille en verre coloré augmente sa durée de conservation qui peut atteindre deux ans.

Acides gras % Acide palmitique – C16:0 7 à 32

Oméga-9 Acide palmitoléique – C16:1 2 à 13

Acide stéarique – C18:0 1,5 max.

Oméga-9 Acide oléique – C18:1 36 à 80

Oméga-6 Acide linoléique – C18:2 6 à 18

Oméga-3 Acide alpha-linolénique – C18:3 5 max.

Acide arachidique – C20:0 1 max.

Oméga-9 Acide gadoléique – C20:1 1 max.

Fraction insaponifiable 1 à 5% de l’huile

dont phytostérols 35 à 70 %

La stabilité face à l’oxydation se traduit par une résistance élevée à la température : le point de fumée (température à laquelle une huile se dégrade et émet de la fumée) de l’huile d’avocat est supérieur à 250°C. Elle peut donc être utilisée aussi bien pour l’assaisonnement que pour la cuisson sans risque de dégrada-tion rapide.L’obtention de l’huile par centrifugation permet aussi de préser-ver les arômes de l’avocat.

Caractéristiques nutritionnellesLa richesse de l’huile d’avocat en acides gras monoinsaturés est comparable à celle de l’huile d’olive. Les effets bénéfiques sur la protection cardio-vasculaire liés au régime dit «méditerranéen» sont attribués en partie à l’apport de ces acides gras dans l’alimen-tation à la place des graisses saturées, entraînant une diminution de la teneur en VLDL-cholestérol, appelé «mauvais cholestérol».Les stérols de la fraction insaponifiable de l’huile d’avocat, en particulier le sitostérol, complètent cette action en limitant l’ab-sorption du cholestérol au niveau de l’intestin. On estime que la diminution du cholestérol sanguin se manifeste à partir de 1 gramme de stérols végétaux ingérés par jour. Grâce à sa teneur élevée en phytostérols (5% du poids de l’huile), une cuillerée à soupe d’huile d’avocat apporte environ 80% de cette quantité.Autre rôle bénéfique pour la santé : la présence de caroténoïdes. En plus de leur activité antioxydante, ce sont des précurseurs de la vitamine A, essentielle pour la vision. Enfin, l’apport en an-tioxydants est renforcé par la présence des tocophérols et égale-ment des polyphénols entraînés lors de la centrifugation.

Utilisations culinairesL’huile d’avocat est utilisée à chaud (four, poêle, grill) et à froid : mayonnaises, sauces salade. Ses notes gustatives accompagnent aussi bien les crudités que des plats cuits.

Utilisations cosmétiques et autresGrâce à ses insaponifiables, on prête à l’huile d’avocat des proprié-tés de régénération et de réhydratation de l’épiderme. Appliquée directement sur la peau, l’huile d’avocat pénètre rapidement sans laisser d’impression de peau grasse. Les propriétés des phytostérols sont utilisées dans un médicament (insaponifiables d’avocat et de soja), prescrit en anti-inflamma-toire dans les cas de parodontie (inflammation des gencives) et douleurs liées au développement d’arthrose.

Où la positionner ?Au rayon des huiles, près de l’huile d’olive.Certains magasins la positionnent aussi au rayon fruits avec les avocats.

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Novembre/Décembre 2007Mai/Juin 2008

L’étiquetage nutritionnel

Comment le constitueret comment le lire ?

39NUTRITION

L’aspect réglementaire de la communication nutritionnelle.

L’encadrement réglementaire de la communication nutritionnelle évolue en ce moment à l’échelle de l’Europe, une harmonisation étant devenue nécessaire à cause de l’augmentation de la diver-sité des produits alimentaires et des messages nutritionnels qui les accompagnent.

La législation concernant les produits alimentaires courants vient compléter les dispositions déjà en place pour les aliments dié-tétiques, les aliments pour l’enfance et les compléments alimen-taires.

Depuis le mois de janvier 2007, le texte de référence est le règle-ment européen n°1924/2006 concernant les allégations nutrition-nelles et de santé portant sur les denrées alimentaires.

Optionnel ou obligatoire ?

L’étiquetage nutritionnel reste facultatif, sauf dans le cas où une allégation apparaît sur le produit, l’étiquetage devenant alors obligatoire et son degré de précision étant dicté par la portée de l’allégation. Dans tous les autres cas, la démarche reste volontaire de la part de l’entreprise, ce qui lui laisse la possibilité de mettre en place une démarche d’information nutritionnelle sur ses produits de façon progressive.

Qu’est ce qu’une allégation ? Le règlement 1924/2006 la définit dans l’un de ses articles comme « tout message ou représentation qui affirme, suggère ou implique qu’une denrée alimentaire pos-sède des caractéristiques particulières .» La notion de représenta-tion inclut de façon explicite les éléments graphiques, les images et les symboles. Tout élément destiné à suggérer une propriété particulière du produit est donc soumise aux règles qui encadrent l’utilisation de l’étiquetage nutritionnel et des allégations.

Allégations nutritionnelles et allégations de santé.

Les allégations nutritionnelles permettent de revendiquer la pré-sence d’un nutriment à une teneur particulièrement élevée (par exemple une allégation du type « riche en » ou « source de » ) ou au contraire sa diminution voire son absence (« à teneur réduite en », « sans graisse saturée» ).

Les conditions pour l’utilisation de cette catégorie d’allégations sont parfaitement décrites dans l’annexe du règlement 1924/2006.Le droit d’accéder à des allégations de santé constitue une inno-vation majeure pour les denrées alimentaires. Il demeure bien sûr formellement interdit de faire allusion à la guérison d’une mala-die, mais en revanche il est désormais possible de revendiquer les effets d’un produit qui intervient dans la prévention d’une mala-die, qui favorise le contrôle du poids ou aide au développement infantile.

Ces allégations doivent être justifiées par un dossier scientifique complet et argumenté. Une liste positive d’allégations de santé va être mise en place entre 2008 et 2010 par l’union européenne. L’existence de cette liste entraînera une modification profonde de la démarche visant à utiliser des allégations de santé pour un produit alimentaire. La démarche actuelle a posteriori permet au producteur de mettre le produit porteur de l’allégation de santé sur le marché. Un dossier justifiant cette allégation doit être tenu à la disposition de la DGCCRF et présenté en cas de réquisition. Après adoption d’une liste positive, la demande d’utilisation devra être faite a priori et justifiée par un dossier scientifique. Ce n’est qu’après autorisation que le produit pourra être commercialisé en étant accompagné de son allégation.

Et l’avenir ?

L’évolution de la réglementation autour de l’information nutritionnelle va se poursuivre dans les années à venir, notamment par la mise en place d’une autre liste positive : celle des profils nutritionnels jugés compatibles avec l’affichage d’allégations. L’objectif est d’assurer une cohérence complète entre la composition d’un produit (point de départ de toute démarche nutritionnelle) et les activités qui seront revendiquées.

Que retenir de ces fiches sur le thème de l’information nutritionnelle ?

Bien que la démarche soit de plus en plus encadrée d’un point de vue réglementaire, il convient de souligner qu’elle reste facultative et volontaire tant que des allégations ne sont pas associées au produit. Chaque producteur peut donc mettre en place les élé-ments nécessaires de façon progressive en fonction de ses objec-tifs et de ses moyens.Un étiquetage nutritionnel doit avoir pour objectif de guider les consommateurs et de permettre la promotion d’un produit dans les points de vente. L’étiquetage peut donc devenir un véritable outil de marketing à condition d’assurer à tous l’accès à une in-formation compréhensible et objective, basée sur des éléments quantifiables.Le lien entre alimentation et santé est désormais direct, il est de-venu l’une des composantes de la décision d’achat chez une partie croissante des consommateurs sensibles à leur équilibre nutrition-nel et à la qualité des produits qu’ils consomment. L’information nutritionnelle est sans aucun doute un investissement rentable !

Cette fiche a été elaborée par Mr Eric

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41Tout savoir sur...NUTRITION

Mai/Juin 2008

Le régime hyperprotéiné

Des protéines pour maigrirLe régime hyperprotéiné a été mis au point par le docteur Allison du Centre de recherche sur l’obésité à New York. Il s’appuie sur le constat que, d’une part, les protéines ne sont pas stockées dans l’organisme et que d’autre part, elles ne constituent pas une sour-ce importante d’énergie (1g de protéine = 4 kcal) contrairement aux graisses qui fournissent 9 kcal pour 1g. Ces dernières, prises en excès, sont mises en réserve dans le tissu adipeux. L’objectif de ce régime à très basses calories (800 kcal/j) ou basses calories (800 à 1200 kcal/j) est de créer un déficit énergétique afin que l’organisme puise dans ses réserves de graisses pour trouver l’énergie dont il a besoin. Les graisses sont en quelque sorte le carburant de réserve. Pour mémoire, les apports caloriques totaux d’une journée sont de 2 400 kcal pour un homme actif et 1 800 kcal pour une femme d’activité moyenne.Chez un sédentaire, la dépense énergétique est répartie de la fa-çon suivante : 20 à 30% pour l’activité physique, 10 à 15% pour la digestion des aliments et 65 à 70% pour le métabolisme de base. Ce dernier permet de maintenir l’activité physiologique des fonctions comme la respiration, la température corporelle, le re-nouvellement des cellules, le pouls…

Quelles protéines ? L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) conseille aux adultes de consommer chaque jour 0,8g de protéi-nes de bonne qualité par kilo de poids corporel soit 15% des ap-ports caloriques sous forme de protéines. Mais pour maigrir, dans ce type de régime, il faut augmenter la part de protéines jusqu’à 25% de la ration calorique.

Mais plus on consomme de protéines, plus les os perdent de cal-cium et se fragilisent en raison de l’acidification du terrain. Néan-moins, ceci n’est vrai que lorsqu’il s’agit de protéines animales (viande, œuf, poisson, volaille).

Lorsque le régime est riche en protéines végétales, les os demeu-rent denses et le risque de fracture n’augmente pas. Le soja est particulièrement intéressant car, parmi les végétaux, c’est le seul dont les protéines sont d’une qualité nutritionnelle équivalente à celle des protéines animales. D’autre part, certaines études ont trouvé qu’un excès de produits animaux peut augmenter le risque cardiovasculaire et celui de certains cancers digestifs, du sein ou de la prostate. Ne perdons pas de vue non plus que l’élevage animal pèse sur l’équilibre écologique de la planète.

Le saviez-vous ?30% des Français sont en surpoids (environ 20 millions de personnes)22% des Français de plus de 15 ans et plus ont essayé de perdre du poids en 2 000. 2,5 millions de foyers français consomment des substituts de repas100 millions de substituts de repas sont vendus en France dont 75% en grande distribution

Les substituts de repas Ce sont des produits prêts à l’emploi ou à reconstituer, destinés à remplacer un ou deux repas par jour. Un repas traditionnel par jour, le plus équilibré possible doit être maintenu.Ils sont classés dans les produits diététiques lesquels font partie des denrées alimentaires à but nutritionnel particulier. Les pro-duits hyperprotéinés sont encadrés par la Directive Européenne de 96/8/CE, traduite en droit français par un arrêté du 4 mai1998.La dénomination de vente est « substitut de repas pour contrôle de poids ». La composition est réglementée. Ainsi, la valeur énergétique d’un produit est comprise entre 200 et 400 kcal pour un repas. Les teneurs en protéines, glucides et lipi-des pour le produit consommé doivent figurer sur l’emballage.• protéines : entre 25 et 50% de l’apport énergétique total du produit• lipides : moins de 30% de l’apport énergétique total du pro-duit• couverture en vitamines, minéraux, oligo-élémentsLes allégations santé sont elles aussi cadrées : aucune mention sur le rythme et l’importance de la perte de poids, ni allusion aux pertes d’appétit ou à l’effet satiété ne doivent figurer sur l’embal-lage. Une information signale qu’ils n’ont l’effet souhaité que dans le ca-dre d’un régime hypocalorique et que par conséquent, ils doivent être complétés par d’autres aliments.Leur consommation ne doit pas dépasser quatre semaines.

Avantages des substituts de repas• Consommés dans le cadre d’une alimentation équilibrée riche en fruits et légumes, avec contrôle de l’apport calorique des glucides et lipides, ils permettent de mincir sans déséquilibre nutritionnel. • Ils sont pratiques à utiliser et évitent de sauter des repas

Inconvénients • Hypocaloriques, ils entraînent souvent un mécanisme de com-pensation au cours du repas suivant, avec une augmentation des apports caloriques, donc résultat nul ! • La consommation de substituts de repas à tendance à désociali-ser. Ils favorisent l’isolement et le repas vite avalé, sur le pouce.• Il est impératif de boire au moins 1,5 l d’eau par jour. La sur-consommation de protéines nécessite de drainer les reins pour éliminer l’excès de production d’acide urique. • Ils ne remplaceront jamais les saveurs d’un véritable repas• Si après la perte de poids, le retour à une alimentation ordinaire est fait sans rééquilibrage des repas, la reprise de poids est auto-matique avec quelques kilos en prime. C’est le fameux effet yoyo des régimes.

Le régime hyperprotéiné est l’un des nombreux régimes proposés pour perdre du poids. La plupart des régi-mes amincissants sont décriés par les nutritionnistes qui leur reprochent d’être inefficaces à long terme et de représenter un risque pour la santé. En effet, au bout d’un an, 30 à 60% du poids perdu est rega-

gné… Quand on parle de régime hyperprotéiné, il faut faire la distinction entre la « diète protéique », faite sous contrôle médical, réservée aux personnes réellement obèses et la prise de substituts de repas. Ceux-ci sont consommés dans le cadre de mesures globales qui associent pratique sportive et régime varié. Ils s’avèrent également utiles pour pallier les excès des jours de fête ou anticiper ceux à venir.

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Sur la chlorelle chlorella pyrénoïdosa

CompositionElle a suscité très tôt l’intérêt des milieux scientifiques de par sa composition : .Protéines à des taux avoisinant les 60%, dont les 8 acides aminés essentiels, vitamines (A, bêta carotène, B, C, E, K), des minéraux dont le calcium, le fer, le manganèse, le phosphore, le zinc ainsi que des omégas 3..Chlorophylle à un taux bien plus élevé que n’importe quel autre végétal : 3g pour 100g.Présence de CGF ou Facteur de Croissance Chlorelle qui est considéré comme une véritable hormone végétale. Le CGF pos-sède des concentrations importantes en acides nucléiques : ADN et ARN. Ce sont des chaînes d’acides aminés responsables du code génétique de toutes les cellules vivantes. Elles ont la capacité d’ac-célérer la division, la multiplication et la croissance cellulaire (14g pour 100g)..Membrane cellulaire composée de cellulose, indigeste pour l’homme.

De prestigieuses institutions comme la Fondation Rockefeller, l’Institut Carnegie, la NASA et l’Institut Pasteur l’ont étudiée pour ses propriétés nutritionnelles et pharmaceutiques.

Actions La chlorelle est donc assainissante, détoxiquante, régénérante, revitalisante : .Assainissante : sous l’action de la chlorophylle (5 fois plus que la spiruline), la chlorelle oxygène les tissus, assainit la flore intestinale .Détoxiquante : grâce à sa paroi de cellulose non digestible, elle présente la capacité de fixer les toxines issues du métabolisme et les produits toxiques que nous absorbons quotidiennement (pollution atmosphérique, tabac, métaux lourds, hydrocarbures, dioxines, pesticides, nitrates, produits chimiques…). N’étant pas digérée, la cellulose sera rejetée par les voies naturelles.. Régénérante : le CGF ralentit le processus de vieillissement cellulaire et stimule le système immunitaire par l’augmentation de lymphocytes T et de cellules saines dans l’organisme. Il permet résistance et endurance. Enfin, le CGF possède un effet probiotique : les lactobacillus augmentent en sa présence, potentialisant ainsi l’effet probiotique au niveau intestinal. .Revitalisante : par ses vitamines et minéraux. La présence de vitamines B et de phosphore va être favorable au système nerveux.

Utilisations :

La chlorelle est donc une algue multi-usages. Parmi de nombreu-ses indications, on retiendra :

.Son usage en dentisterie, notamment aux Etats-Unis, pour favoriser l’élimination des résidus de mercure lors de la dépose d’amalgames dentaires ainsi que pour la dépollution des person-nes soumises à des taux importants de métaux lourds.

.Sa fonction anti-âge

.Abaissement du cholestérol

.Effets notoires sur l’allergie, l’anémie, la fatigue physique et psy-chique, la régulation de l’appétit et du poids, de la croissance chez les enfants, l’amélioration des états de constipation, de la peau, des ongles et des cheveux.

.Effet anti-stress.

Consommation :

De 2 à 12 comprimés, répartis sur matin et midi en cure de 3 mois. Les études scientifiques qui ont été réalisées s’appuient sur 3 g par jour, soit 12 comprimés. En raison de l’effet puissamment détoxi-quant, la prise de chlorelle se fera de façon progressive selon sa sensibilité intestinale.

A ce jour, il n’existe pas de contre-indication connue.

Qualité :

La propriété même de la chlorelle est de capter les métaux lourds de l’environnement. Il s’agira donc d’offrir aux consommateurs des garanties de qualité sur toute la chaîne de production et de transformation : 100% pure, sans liant, non irradiée, sans métaux lourds ni pesticides. Des analyses datées de chaque lot répondent à ces exigences.

Le saviez-vous ?

La chlorelle en poudre peut être utilisée pour les dents qui com-mencent à se déchausser. Il suffit pour cela de se brosser les dents avec de la chlorelle, de laisser en place dans la bouche quelques minutes avant de rincer. Pour les personnes qui supportent mal le goût de l’algue, il est conseillé d’ajouter au mélange une goutte d’huile essentielle de citron ou de menthe poivrée.

La chlorelle est une algue d’eau douce, découverte au 19ème siècle par un microbiologiste hollandais Beye-rinck et cultivée depuis le milieu du 20ème siècle en Chine, Taïwan et Japon. Mais elle existe sur terre depuis 2,5 milliards d’années !

Après la seconde guerre mondiale, le Japon, brisé par la guerre, décide de développer la chlorelle comme source de protéines en l’incluant dans des aliments aussi divers que les boissons, les biscuits et le lait en poudre dis-tribué dans les écoles. Dans les années 70, un procédé est mis au point pour faire éclater la membrane cellu-laire et la rendre plus digeste. Actuellement, les Japonais en consomment 1 500 tonnes par an ! Sa diffusion est assez récente en France et sa consommation se fait sous forme de complément alimentaire.

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Quel chemin parcouru depuis que Coco Chanel a lancé la mode du bronzage dans l’entre-deux-guerres ! Après quelques décennies d’excès qui ont occasionné l’apparition de cancers de la peau, il semble que, grâce à la mobilisation des campagnes de prévention, nous soyons devenus plus sages dans notre comportement avec le soleil. Nous ne saurions plus sortir ou nous exposer sur les plages

sans nous protéger d’un lait ou d’une crème solaire. Encore faut-il être vigilant sur la qualité des produits solaires.

Connaître son phototype pour choisir sa crème solaireLes pigmentations de la peau sont classées en 6 groupes, chacun déterminant un phototype allant de la peau très blanche aux che-veux roux, à la peau noire. Chaque phototype indique le temps que va mettre la peau à réagir au soleil par un érythème.Ainsi un phototype de type 2 permet à la peau de rester sans crème, environ 20 minutes avant le coup de soleil.

Déchiffrer les indices de protection solaireSur l’emballage des produits solaires est inscrit un chiffre indiquant la force de protection contre les UVB. C’est l’indice de protection (IP) encore appelé sun protective factor (SPF) ou coefficient de protection (CP).Une crème IP 15 signifie que l’on peut s’exposer 15 fois plus long-temps que le temps supportable sans crème.Ainsi, si mon phototype m’accorde 20 minutes20 x IP 15 = 300 minutes (5heures)  En réalité, ces temps de protection, calculés en laboratoire, sont à relativiser en fonction de la transpiration, des bains, des douches, du temps d’exposition. En pratique, quand on choisit une crème avec un IP 15, on peut rester non pas 15 fois plus longtemps que ce que mon phototype m’accorde, mais seulement 7 fois plus long-temps soit environ 2 heures.Les spécialistes s’accordent pour dire que les indices de basse pro-tection IP (inférieurs à 6) sont inefficaces en toutes circonstances, voire même dangereux car ils donnent l’illusion d’une protection.La mention «écran total » est progressivement abandonnée, sur re-commandation en 2005 de l’UE et de la DGCCRF car aucune crème solaire ne peut bloquer à 100% les UV.Attention, certains produits ne contiennent pas de IP  comme les autobronzants, le monoï et certaines huiles bronzantes.

Présentation des produits solairesLes produits solaires sont présentés sous différentes formes :

• Huile• Gel : absence de corps gras• Crème : émulsion huile dans l’eau (H/E) qui peut être sous forme

de mousse en aérosol.• Crème : émulsion eau dans l’huile (E/H) ; dans ce cas, le produit

est plus gras, plus hydratant• Stick

Les huiles et les laits, en raison de leur faible viscosité, sont plutôt destinés à la protection du corps, les gels et les crèmes à la pro-tection du visage. Quant aux sticks, leur emploi est limité à des zones spécifiques : nez, lèvres, cicatrices qui ne doivent pas être exposées au soleil. L’appellation « résistants à l’eau » signifie qu’ils contiennent une forte proportion de corps gras pour résister à l’eau (bains de mer, sueur).

Les filtres solairesles filtres chimiques : protègent des rayons UVA ou UVB selon la longueur d’ondes qu’ils absorbent. Les cosmétiques conventionnels en associent plusieurs. En 2001, des scientifiques de l’Université de Zürich ont publié que lors de tests in vitro, les filtres chimiques se comportaient comme des oestrogènes, lesquelle peuvent accélérer le développement de cellules cancéreuses. Ces filtres polluent les eaux des lacs, rivières et des mers et se retrouvent dans la chaîne ali-mentaire. L’OMS et l’UE ont demandé la poursuite de ces travaux.

les filtres physiques : réfléchissent directement les UV à la surface de la peau. Sont employés le dioxyde de titane et l’oxyde de zinc, très efficaces mais dont l’inconvénient est de laisser sur la peau une pellicule blanche. Pour contourner cet inconvénient, des labora-toires utilisent la technologie de certaines nanoparticules dont on ne connaît pas les effets à long terme et les associent aux filtres chimiques.

Le saviez-vous ? Pour une efficacité optimale de la crème solaire, il faudrait utiliser, pour un adulte, 30 g de crème, soit environ un tiers de tube… Souvent le consommateur n’a pas conscience du risque de surexposition. Au bout d’un moment, la peau est saturée de soleil et la crème ne peut plus assurer la protection.

Les produits solaires

Crème solaire conventionnelle Composition Crème solaire bio

Huiles minérales (paraffine) Cires minérales (vaseline)

Huiles synthétiques (silicone) Esters gras synthétiques

+Eau

Emulsion H/E ou E/H Huiles et cires végétales +hydrolat

PEG, PPG et substances se terminant par eth-1 chiffre Emulsifiants Alcools gras et dérivés du glucose, lécithine…

Origine chimique Texturants et stabilisants

Agar agar, algues, gomme xanthane, amidon, silice…

Issus de la synthèse, parfois naturels

Principes actifs : action réparatrice, nourrissante, anti inflammatoire…

Dans les plantes, fruits et les huiles Camomille, aloès, bleuet, carotte, hamamélis,

algues… germe de blé, sésame, beurre de karité, glycérine végétale, acide hyaluronique naturelle…

Vitamine C, E de synthèse Antioxydants Vitamines naturelles : C, E, caroténoïdes, oligo-éléments

Phénoxyéthanol, parabens EDTA… Conservateurs HE, alcool, baisse du pH ou emploi des 3 ou 4

conservateurs autorisés dans les référentiels

Origine chimique : PABA, dérivés acide salicylique,

du camphre… Filtres Minéraux : dioxyde de titane (CI 77891),

Oxyde de zinc

Synthétiques Parfum et colorants HE, colorants d’origine végétale

Schéma comparatif simplifié de la composition d’une crème solaire La qualité d’un produit solaire va dépendre de l’origine des ingrédients employés et des filtres utilisés. Se référer aux labels Cosmébio, Nature et Progrès et BDIH qui garantissent des produits fabriqués selon un cahier des charges et sont certifiés par un organisme certificateur.

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47BEAUTÉ Les produits de

Mai/Juin 2008

...l’été, je prends soin de ma peau

Après le long hiver, nous aspirons à la lumière et à la chaleur du soleil. Ce sont des éléments indispensables à notre équilibre et notre santé. Mais soleil et peau ne font pas toujours bon ménage ! Les expositions excessives au soleil l’abîment prématurément et favori-sent les cancers ; d‘où l’intérêt d’avoir un comportement responsable à l’égard du soleil. La diététique, le cosmétique viennent éga-

lement au secours de notre peau par le choix d’aliments protecteurs, la consommation de compléments alimentaires ciblés et l’usage de crèmes solaires et… anti-moustiques.

Les 10 commandements d’un bon usage du soleil• Eviter les expositions à hauts risques, entre 11 et 16 heures l’été

où le rayonnement est le plus fort• Respecter son phototype pour le choix de l’indice de protection (IP)• Augmenter progressivement le temps d’exposition, d’autant plus

lentement que l’on est de phototype clair• Se méfier de la réflexion sur le sable, responsable des coups de

soleil sous un parasol• Ne pas se fier à la protection d’un ciel couvert• Se sécher en sortant de l’eau parce que, mouillée, la peau est plus

perméable aux UV• Renouveler la crème solaire toutes les 2 heures en cas d’exposition

prolongée au soleil• Mettre impérativement de la crème solaire à l’enfant : se souvenir

que la meilleure protection est celle apportée par les vêtements• Imposer le port de lunettes et chapeau aux petits et grands et

boire de l’eau souvent• Etre vigilants avec la prise de médicaments ou l’emploi de parfums

responsables de nombreux accidents de photosensibilisation

1/ L’alimentation et la prise de compléments alimentaires « protection solaire »Certains nutriments sont particulièrement bénéfiques à la peau. Ce sont les antioxydants et les acides gras. Les premiers luttent contre les radi-caux libres à l’origine du vieillissement de la peau qui sont produits, en autres facteurs, par l’exposition solaire. Les seconds sont indispensables à l’élaboration de la membrane cellulaire et à son renouvellement. En consommant régulièrement des végétaux colorés, riches en caro-ténoïdes, on assure son apport en bêta carotène et vitamine C : chou brocoli, chou Bruxelles, courgette cuite, fraises, kiwi, melon, orange, papaye, pastèque, patate douce cuite, poivron rouge… La vitamine E se trouve dans le germe de blé, et plus particulièrement dans l’hui-le de germe de blé, les céréales complètes, le jaune d’œuf. Pollen, levure de bière, céréales complètes, huîtres… assurent la couverture en sélénium, oligo-élément antioxydant. Les poissons gras et les huiles de noix, colza, soja sont bénéfiques à la peau. Quant aux huiles d’onagre, de bourrache et de rose musquée du Chili, elles sont pourvoyeuses de l’acide gras gamma linolénique. Ce sont des huiles régénératrices de la peau par excellence. En cas d’apports alimentaires insuffisants, déséquilibrés ou d’en-soleillement important, le complément alimentaire « protection solaire » va jouer tout son rôle de prévention par ses antioxydants et acides gras concentrés. Penser aussi à l’urucum, plante amazo-nienne très riche en anti-oxydants (100 fois plus de bêta carotène que la carotte !).

2/ Après le feu du soleil, la douceur des produits après-soleilCe sont des mélanges destinés à calmer l’inflammation et la dou-leur du coup de soleil ainsi qu’à hydrater la peau. On les trouve surtout sous forme d’émulsions fluides, parfois en spray. On les

emploie le plus tôt possible après l’exposition solaire en renou-velant les applications.Tout comme les crèmes solaires, les laits après-soleil certifiés sont garantis :• Avec plantes issues de l’agriculture biologique selon les exigences

des Cahiers des Charges • Sans conservateur, parfum, colorants de synthèse, ni huiles issues

de la pétrochimie• 100% huiles végétales et huiles essentielles pure et naturelles, • Emulsifiants issus de procédés d’extraction doux• Sans OGM• Non testés sur les animauxParmi les huiles végétales souvent employées, on peut citer l’huile de jojoba, de sésame, le beurre de karité, l’amande dou-ce, le calendula, le tournesol, l’olive, l’avocat… toutes riches en substances hydratantes. Les eaux florales de rose, de lavande, l’aloe vera, le millepertuis, les extraits de camomille… vont contribuer à apaiser la douleur de la brûlure. Les extraits de thé vert, d’édelweiss contiennent des substances anti-radiculaires. D’autres vont favoriser la cicatrisation : argousier, marron d’Inde, semences de coing, anthyllide… d’autres encore apportent la fraîcheur, tels les extraits de figue, de menthol.

3/ Se protéger des moustiques !Qui dit soleil et proximité de points d’eau, dit moustiques, taons, insectes qui peuvent gâcher pique-nique, balades, petite sieste dans l’herbe… Le cosmétique naturel offre des produits variés, non toxiques pour l’homme et l’environnement. En action préventive ou curative, il se décline sous forme de lotion, lait, roll on, bracelet, spray, parfum d’ambiance. Les vedettes sont les huiles essentielles ou les extraits de plantes : citronnelle, géranium odorant, lavande, myrte citronnée, vétiver, tea tree, pamplemousse, orange, lemongrass, eucalyptus globulus… leur action est répulsive, mais pour certains, anti-infectieuse, cal-mante. Les huiles végétales employées dans les laits servent à la fois de support aux huiles essentielles et exercent également une action calmante, cicatrisante, régénérante. On peut citer les huiles végé-tales de millepertuis, rose musquée du Chili, calophylle inophyle, macadamia, jojoba, amande douce, neem. La présence d’huiles essentielles invite à la précaution pour les en-fants de moins de 3 ans ainsi que pour les femmes enceintes. Il faut signaler les risques de photosensibilisation avec l’huile de milleper-tuis si l’on s’expose immédiatement après l’application.

Le saviez-vous ? C’est la femelle du moustique qui pique pour aspirer le sang, source de protéines. L’injection de salive anticoagulante provoque une inflammation à l’origine du «  bouton  ». Elle choisit sa proie en fonction des odeurs dégagées par la peau humaine. Des scientifiques américains ont répertorié 340 d’entre elles qui seraient susceptibles d’attirer le moustique.

Septembre/Octobre 2007

49Comment créer...RAYON LIBRAIRIE

Et gérer son rayon Librairie?

Mai/Juin 2008

D’abord parce que vous en avez envie, mais aussi pour :

• Proposer une offre complémentaire aux produits vendus en magasin, composée d’ouvrages de fond (le permanent) et d’une sélection des nouveautés. Vous aurez ainsi un rayon vivant (et non pas figé) qui attirera et séduira votre clientèle.

• Satisfaire une demande de clients « exigeants » qui ont quelques difficultés à trouver les ouvrages «bio» en librairies traditionnelles (ceux-ci étant le plus souvent éclatés sur plusieurs rayons (santé, régime, bio …), et non pas regroupés sur un même rayon).

• Accompagner cette demande de plus en plus forte, ce besoin de mieux connaître, mieux utiliser les produits et ingrédients.

Où l’implanter ?

• Sur des étagères qui valorisent le livre (plutôt que sur des tourniquets en métal, qui abîment les livres) en alternant une présentation des ouvrages, sur la tranche et en facing (de face). Cela rompt la monotonie, crée des taches de couleurs et attire l’œil.

• Une présentation thématique est conseillée, plutôt qu’une présentation par auteur ou par maison d’édition : elle facilite l’acte d’achat.

• dans une allée centrale (car plus large), permettra de consulter sereinement les ouvrages, sans gêner le passage.

• près de la caisse, occupera le temps d’attente dans la file, et permettra une découverte plus rapide d’un livre.

N’oublions pas que, sauf cas d’exception, le livre est un achat d’impulsion.

Quand l’implanter ?

Il n’y a pas de période plus propice qu’une autre : donc pas de saisonnalité particulière. Il faut par contre savoir théâtraliser son rayon en fonction des saisons, des évènements, des fêtes… Il faut que le rayon vive pour générer une envie d’acheter.

Quels ouvrages proposer ?

• Il est impératif de répartir son offre sur plusieurs éditeurs ; une seule maison d’édition ne peut être représentative d’un marché.

• Avoir une gamme large, et raisonnablement profonde, qui suscite la curiosité et le désir d’acheter. Il est conseillé de privilégier un «effet de Collection». Un client satisfait d’un titre sera tenté d’acheter les autres titres de la même collection.

• Sélectionner des livres non pas uniquement parce qu’ils correspondent aux produits que vous vendez bien dans votre magasin. Soyez, vous aussi, curieux de «découvertes». Ce n’est pas parce qu’habituellement vous ne vendez pas tel produit, qu’il n’y a pas une opportunité pour un livre sur le sujet.

• Autorisez-vous des «Coups de cœur», ... faites des tests sur des ouvrages périphériques, pour accroître votre assortiment.

• N’hésitez pas à faire une pile sur un coup de cœur : la massification accroît l’acte de vente.

• Vous devez, en fonction de votre zone de chalandise et du budget de vos clients, proposer des livres en «grand format» et d’autres en «format de poche»; ce sont deux actes d’achat différents. Il ne faut cependant pas oublier qu’il faut vendre 3 à 4 livres en «format poche» pour avoir la même marge !

Quelques conseils

• Réservez dans votre rayon une partie exclusive pour les nouveautés («les nouveaux livres du

mois…»). Une signalétique «Nouveautés» attisera la curiosité de votre client fidèle,

rassurera celui qui veut offrir un livre; cela vous permettra surtout de mieux identifier les ventes, de tester les titres qui viendront compléter ou se substituer à vos ouvrages de fond de rayon. Ce coin de rayon devra obligatoirement changer tous les mois.

• Prenez le temps de feuilleter les livres que vous vendez … de mieux connaître leur contenu, de savoir s’ils

sont uniquement en noir et blanc ou en couleurs ? Cela vous permettra de pouvoir

expliquer leurs différences, les écarts de prix entre les ouvrages...etc.

• Soyez «prescripteur», faites partager vos «Coups de cœur» et pourquoi pas ceux de vos clients.

• Le rayon «Librairie» est un rayon à part entière qui doit être géré comme les autres rayons, et non pas après

les autres !

En conclusion …

Le livre doit être une «passion», une passion qui se partage; on ne vend pas des livres uniquement pour les ventes additionnelles représentées ou la marge dégagée, mais pour transmettre un savoir, communiquer un plaisir.

Ce rayon doit être un lieu d’échanges, de conseils, de rencontres… un endroit où l’on a envie de revenir pour partager ses découvertes, ses «j’ai bien aimé…» , «vous devriez le lire…», «celui-là, je vous le conseille…»…

Mars/Avril 2008

BIOMONDE s’organise…Le marché de la distribution biologique bouge de plus en plus vite et face à l’émergence de nouveaux acteurs dans la filière, le réseau BIOMONDE a décidé de se structurer en créant BIOMONDE SOLIDA-RITE S.A. en s’appuyant sur l’aide de la Fédération des Enseignes des Commerces Associés.

Pourquoi BIOMONDE SOLIDARITE ?«BIOMONDE» car historiquement ce réseau a contribué à l’essor de la BIO et «SOLIDARITE» car ce groupement souhaite ne laisser personne sur la route, ni petits ni grands magasins.

Représentativité BIOMONDE SOLIDARITE S.A. est la première coopérative française de commerçants indépendants spécialisés dans la distribution des produits BIO. Ce groupement coopératif regroupe 95 points de vente répartis sur tout le territoire français. Avec 51 millions d’euros de chif-fres d’affaires réseau en 2007, ce groupement se place à la troisième place du marché de la Bio.

Une gamme propre à l’enseigneBIOMONDE SOLIDARITE S.A. disposera d’une gamme de produits bio-logiques basiques en plein développement «l’Essentiel de la Bio».

En choisissant de se regrouper, les 95 commerçants associés souhai-tent renforcer et dynamiser leur activité de commerçants en s’ap-puyant sur la synergie et l’expertise d’un réseau. Son but ultime est de sauvegarder les valeurs de la BIO malheureusement de plus en plus bafouées selon eux.Eric MOREAU en est le Président, Estelle FRANCHET la Directrice GénéraleLa personne chargée des «Nouvelles adhésions» estJean Yves NOUGAIREDES (Tél. : 02 54 88 30 78)

Version internet 10 mois après...En dix mois notre site internet a accueilli 33 177 visiteurs et 78 425 pages ont été visitées par des internautes.

Les sujets les plus recherchésSans surprise les pages les plus visitées sont « Les chiffres de la bio», «rayon épicerie» et «rayon cosmétique» devant «rayon diététique».

Provenance des internautesBien entendu la France représente 87% des visiteurs, mais le Canada arrive en deuxième position devant la Belgique.

Quels mots clés les plus demandés ?Cure de raisin, anti-inflamatoire naturel, orange bio, primeal, germoir, poulailler mobile, banane bio, Jean Bretagne, douce nature, poulet bio, natexpo, saumon bio, rouge à levres bio, pomme bio, sojade, sy-nadis, ouvrir un magasins bio...Notre partenaire chargé de suivre et organiser le référencement de notre site est : Matthieu Brunet - matthieu@brunet-prod.com BRUNET Production - www.brunet-prod.com Mas Barjac - 30360 Monteils Tél.: 0607441795

BULLETIN D’ABONNEMENTCoupon à retourner à : Bio Linéaires / Prestaform 12, chemin de la Croix de Mirande 49125 Briollay

Je désire recevoir Bio Linéaires (6 N°/an) à l’adresse ci-dessus. Joindre votre réglement de 50 e TTC avec ce coupon ( svp ).

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Nous rappelons à nos abonnés magasins, qu’ils ont la possibilité de nous demander via mail (Biolineaires @wanadoo.fr) des pages rédactionnelle au format PDF HD (Voir www.biolineaires.com). Ceci pour une utilisation d’information sur le lieu de vente.

" Le support pratique des points de vente Bio et Diététiques

MAGAZINE INTERACTIF

Mai/Juin 2008

Oléanat fabricant de produits de très grande qualité à des prix vraiment abordables

L a savonnerie bio LE SECRET NATUREL a été créée en 2002 pour anticiper une demande du marché. La spécifi-cité de cette entreprise est d’imaginer et de fabriquer des produits d’hygiène et de soins corporels biologiques pour toute la famille. «Nos expertises nous ont per-

mis depuis l’origine de proposer des produits de très grande qualité à des prix vraiment abordables», expli-que Janine Blanchard, responsable de la Recherche et Développement.

Où sont distribués vos produits ? Le réseau des magasins bio nous est apparu dès le début comme étant le plus adapté. Les produits que nous fabriquons correspondent parfaitement aux attentes des consommateurs de ces magasins qui recherchent avant tout des

produits bons pour la santé et de qualité.

Sous quelle marque sont vendus vos produits ? Nous tenons à notre identité et signons nos produits sous la mar-que OLEANAT. Celle-ci est déposée et protégée, c’est notre pro-priété depuis la création de la société. Elle est la référence des pro-duits d’hygiène corporelle biologiques au quotidien pour toute la famille. Elle est de loin celle qui propose le plus grand nombre de références, de la savonnette bio 100g au baume lèvres dont le packaging est entièrement compostable… En tout OLEANAT, c’est plus de 100 références !

Quels sont aujourd’hui vos engagements ?• Sur le plan humainNous sommes une entreprise familiale de 10 salariés et nous nous préoccupons de l’insertion professionnelle de plusieurs de nos membres, qui sont handicapés.• Sur le plan de la qualité de nos produitsNous sélectionnons minutieusement les matières premières que nous utilisons pour fabriquer nos cosmétiques : la plupart sont ainsi créées à base d’huile d’olive vierge biologique. Nous exi-geons une traçabilité parfaite, un contrôle physicochimique des matières premières, le respect des bonnes pratiques de fabrica-tion. Nous apportons toute notre attention au respect de notre environnement en triant et retraitant nos déchets. Nous utilisons des produits certifiés biologiques par ECOCERT, gage de sérieux et de sécurité. Le label COSMEBIO est un repère essentiel pour les consommateurs de produits d’hygiène et de beauté. Enfin, nous refusons de tester nos produits sur les animaux. A ce titre, nous avons reçu l’agrément de l’association ONE VOICE en charge de la protection des animaux.

Comment voyez-vous l’avenir des produits d’hygiène et cosmétiques bio ? Nous sommes très optimistes. Le bio n’est pas une mode. Beaucoup de femmes et d’hommes du monde entier croient en ses vertus et sont désormais consommateurs. De notre côté, pour répondre à une demande croissante et rendre accessibles nos produits, nous avons créé deux autres marques : ORIGINAT, destinée à la vente à domicile pour les personnes qui n’ont pas la possibilité de visiter les magasins bio, et ELICEY destinée à la vente en parfumerie, positionnée comme une marque de produits de soins cosmétiques haut de gamme.

Communiqué Oléanat 51

Mme Janine Blanchard

Oléanat665, Avenue Théodore Aubanel

84500 BOLLENE Tél.: + 33 (0)4.32.80.21.50 Fax: + 33(0)4.32.80.27.91

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