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Travail personnel de fin de première année
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BIODIVERSITÉ LOCALE, UN ACCORD AVEC LA NATURETRAVAIL PERSONNEL DE FIN DE PREMIÈRE ANNÉESTEFANI MIHAILOVIC01.09.2010
Index Problématique et culture générale
1. Problématique, entre nourriture et grande consommation
3. Histoire des supermarchés
5. Philosophie et fonctionnement des supermarchés
11. Les mensonges des leaders de l’alimentation
13. Entre nourriture, consommateur et emballage
15. Les emballages
17. Evolution de la nourriture en Europe
19. Les modes alimentaires actuels
23. Constat des tendances et philosophies futures
Index Concept 29. Positionnement
33. Public cible
35. Emplacement - Espace
37. Produits
41. Service
43. Ligne graphique
47. Matériaux
52. Forme de vente
64. Type d’implantation
70. Flux
71. Plan accueil
72. Signalétique
76. Merchandising
78. Communication
Analyses concurrentielles et inspirations 82. Globus Organic
84. Marqt
86. Leclerc
88. Casino Odysseum
90. Auchan Vélizy
92. Eat
94. National Geographic
95. Merci
96. Alko
98. Pleats please
100. Nike
102. United nude
103. Inspiration japonaise
110. Inspiration scandinave
113. Inspiration Constance Guiset
La naissance des marques et leur contrôle grandissant dans la façon de gérer notre quotidien dévalorisent la nourriture aux yeux du consommateur. Depuis plus de 70ans, les marques mènent une lutte
acharnée entre elles pour proposer les meilleurs produits au moindre prix tout en essayant de satisfaire un consommateur toujours plus pressé. Aujourd’hui cette lutte est allée tellement loin qu’elle dévalorise
nos produits alimentaires. La société de consommation des pays développés perd les valeurs nutritionnelles et culturelles des produits qu’elle consomme. La jeune génération actuelle, ayant toujours connu
l’abondance en l’absence de guerre et de ration alimentaire, a tendance à sous-estimer le pouvoir de manipulation des marques mondialisées de fast-food et d’agro-alimentaire. L’homogénéité transperce
notre terre, les grandes chaînes de distribution des pays à hauts revenus se répandent à travers les pays émergents implantant leurs marques et mode de consommation.
Mais le consommateur n’est pas dupe. Une grande envie de changement se fait sentir chez la jeune génération (25-40 ans). Ce groupe a encore subi l’influence des générations d’après guerre, pour
qui l’alimentation était importante. Les plus jeunes se sentent aussi de plus en plus impliqués dans le développement durable et dans leurs choix. En France, une baisse de 31% de fréquentation des centres
commerciaux a été constatée, selon une étude menée en octobre 2009.
Nous vivons une période de transition vers une société de post-consommation, la guerre envers les marques alimentaires est lancée. L’envie de retourner aux produits régionaux de proximité se fait sentir
depuis longtemps déjà et les grandes surfaces commencent seulement à comprendre l’enjeu financier que cela représente. Mais les marques alimentaires ont perdu la confiance des consommateurs. Suite à
une étude Agro-alimentaire en France, l’origine et la fabrication du produit prime par une importance de 51% chez l’acheteur contre 12% pour la valeur de la marque.
Et si nous ramenions le produit alimentaire à sa fonction de base qui est de nourrir l’être humain afin qu’il survive, en d’autre terme, lier l’alimentaire au besoin du corps humain. D’autre part le client est
curieux, il demande une information complète sur le produit. Pourquoi ne pas ouvrir un maximum les portes sur la provenance et la fabrication du produit. De sorte à immerger le chaland directement dans
l’histoire du produit.
HISTOIRE DES SUPERMARCHÉS
«Le supermarché, lieu de matérialisme total utilisé comme symbole tout puissant de la société de consommation.» Don DeLillo
3
Les supermarchés se sont développés à grande vitesse. En a peine 30 ans, le concept c’est totalement implanté dans tous les pays industrialisés du monde.
On trouve trace des premiers supermarchés aux États-Unis dans les années vingt, peu après l’invention du libre-service. Ces magasins dépouillés sont aménagés dans de vieilles granges, des usines ou
des patinoires désaffectées. Les produits sont disposés à même le sol. Il ni a ni vitrine ni comptoir, les cartons de lessive, les caisses de conserves et les casiers à bouteilles sont empillés les uns sur les autres
ou sur de simples planches de bois, avec à la clef des prix 20 à 50 % moins élevés que dans les épiceries traditionnelles.
Michael Cullen est considéré comme le père du supermarché. En août 1930, cet ancien employé de Kroger ouvre son premier supermarché King Kullen à New York, dans le Queens. Il loue un ancien
garage pour y amasser des tonnes de marchandises avancées par un ami grossiste et reprend aussi à bon compte les stocks dont ne parviennent pas à écouler des fabricants, pris à la gorge par la crise
économique. . Les cageots de fruits et légumes sont posés à même le sol.
18 ans après, le phénomène arrive à Londres puis à Bâle. En Belgique, la famille Delhaize inaugure un premier supermarché de 400 m2 en 1957 qui existe toujours.
Tout a du être importé des États-Unis, rayonnages, chariots et caisses enregistreuses. Les premiers clients désorientés face au libre-service attendent que l’on vienne s’occuper d’eux, il faudra plusieurs jours
pour les persuader de prendre un chariot et de choisir eux-mêmes la marchandise et vaincre leur réticence vis-à-vis de la viande préemballée. En France, la première ébauche de supermarché est l’oeuvre
de la Grande épicerie Bardou en mai 1957 à Paris. Le premier véritable supermarché avec parking ouvre un an plus tard en région parisienne. Il s’agit de l’Express Marché de la société Goulet Turpin.
Cependant depuis plusieurs années, en France, le concept est en phase de repositionnement. Plus souples, les supermarchés, plutôt implantés en zone urbaine ou périurbaine, privilégient désormais les
services et la fidélisation, entre autres au moyen de cartes de fidélité et de points cadeaux.
Depuis 1990, avec le développement d’Internet, est apparu le concept de supermarché en ligne : la plupart des grandes enseignes proposent désormais un site marchand où il est possible de commander
ses achats qui seront ensuite livrés à domicile.
Le merchandising des supermarchés est de se différencier pour vendre plus. La différence se fait souvent remarquer par les prix, les supermarchés sont en constante dispute sur qui arrivera à vendre
le moins cher pour satisfaire un maximum de client. Bien que cette philosophie soit le berceau et la réussite des supermarchés les valeurs esthétiques et les services ont été rajoutés peu à peu, mais
encore très faiblement, dans le but de se différencier d’une concurrence grandissante.
Un supermarché, comparé à ses concurrents Hard-discounter, Supérette et Hypermarché, doit avoir une surface de vente de 400 à environ 3’000m2. La superficie varie d’un pays à l’autre.
À travers le temps, le nombre de magasin alimentaire diminue quand leurs superficie augmente considérablement, proposant ainsi une très grande variété de produits dans un seul et même endroit.
Chiffre d’affaires des principales enseignes françaises implantées en Europe (en milliards d’euros)
Entreprises 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Carrefour 73,1 78 76,8 78,9 81,4 82 87,4 92,2 97,56 96,17
Auchan 30,8 35,2 37,5 38,5 39,1 40,4 42,1 44,2 48,3 -
E.Leclerc 23,8 25,1 26 27,2 28,4 28,5 29,4 30,3 34,7 34,97
Intermarché 36,3 37,2 38,4 38,4 38 30,3 31,5 32,7 34,8 34
Casino 19,1 22 22,8 23 23,2 22,8 22,5 25 27,1 26,7
Système U 10,5 11,7 12,7 13,8 14,7 15,1 15,6 16,8 17,5 17,9
Etude des prix d’achat de 102 produits alimentaires réalisé par le cabinet OC&C
Strategy Consultants en octobre 2009
Les supermarchés les moins chers par rapport à la moyenne nationale des
supermarchés concurrents sont :
- Leclerc : 3,2 % moins cher,
- Carrefour : 3% moins cher,
- Auchan : 1,2 % moins cher.
Les supermarchés Cora et Géant Casino pratiquent eux des prix plus élevés
que la moyenne oscillant entre 3,6 et 3,7 %.
Le leader de la grande distribution en Europe est Carrefour. Dans le monde, le groupe arrive à la 2ème position en terme de chiffre d’affaire, derrière l’américain Wal-Mart.
La philosophie Carrefour est de vendre plus en gardant des prix très bas. Il est d’ailleurs le pionnier du concept d’hypermarché en 1963. L’enseigne se répand dans le monde entier dont l’Europe,
L’Amérique du Sud et l’Asie.
Nombres de magasin Carrefour fin 2008 :
- 1’302 hypermarchés
- 2’919 supermarchés sous les enseignes Champion, Carrefour Express,
Carrefour Bairro, Carrefour Market, GS, GB, Globi et Gima
- 6’252 maxidiscomptes sous les enseignes Ed, Dia et Minipreço
- 4’813 magasins de proximité tel que Shopi, Marché Plus, 8 à Huit, Proxi,
Carrefour Contact, Carrefour City, Sherpa, GB Express
En 2007 la chaîne employait 490’000 salariés dans le monde, en faisant ainsi de Carrefour le premier employeur privé de France et le neuvième mondial.
Sans que l’on ne s’en aperçoive les distributeurs jouent de leur grande influence pour faire tourner les affaires comme bon leur semble :
Carrefour a été condamné il y a un an par le tribunal de commerce à 2millions d’euros d’amende pour marge arrière abusive. Lors des négociations annuelles en 2006, la facturation de Carrefour
avec seize fournisseurs d’une valeur disproportionné pour un intérêt limité.
Intermarché a quand à lui écopé d’une amende de près de 800’000 euros pour neuf dossiers de publicité mensongère et de tromperie sur la marchandise. Il est notamment reproché aux
Mousquetaires d’avoir présenté du thon rouge comme ayant été pêché en Méditerranée alors qu’il avait été capturé jeune puis engraissé dans des fermes d’aquaculture en Espagne, ou d’avoir annoncé
sur leur prospectus des champignons de Paris d’origine de France alors qu’ils provenaient des Pays-Bas.
Auchan, pour sa part, est poursuivi par 1500 salariés de toute la France devant les prud’hommes pour non-respect du paiement du Smic. Le préjudice cumulé durant sept ans s’élèverait à 4’000
euros par salarié.
UNE ABONDANCE QUI IMPLIQUE TROP DE GÂCHIS
En vingt ans la taille des supermarchés a doublé de volume et le choix des produits est passé du simple au quadruple. En France 400’000 PGC (produits de grande consommation) sont
fabriqués par an. Dans un Hypermarché 20 à 50’000 sont vendus. 300 articles, seulement se retrouvent dans un ménage dont 20 à 50 dans un panier de commissions familiales. On peut
de ce fait imaginer à quel point l’abondance implique le gâchis, sur 300 produits par ménage 20% sont achetés au-delà des besoins et finiront à la poubelle. L’Agence de l’environnement et de
la maîtrise de l’énergie (Ademe) a compté 7kg d’aliments encore emballés par habitant et par an dans les ordures ménagères. Selon une étude anglaise 560 euros de nourriture serait jeté par
ménage annuellement.
Le gâchis de la nourriture commence bien avant qu’elle n’atterrisse chez le consommateur. Entre 10 et 30% des marchandises d’un magasin partent en fumée pour avoir dépassés la date limite de
consommation. Les distributeurs sont tenus de détruire les produits frais considérés comme périmés en les aspergeant de produits chimiques ou en les broyant. Quant aux fruits et légumes légèrement
abîmés, ils sont souvent jetés avant même d’atteindre l’étalage. Le client veut du beau et n’est plus habitué à l’aspect des fruits bruts, cultivés sans pesticides.
Les emballages sont la seconde peau du produit. Ils se transforment rapidement en déchet ce qui entraîné de nombreux problèmes environnementaux.
Ils sont perçus comme quelque chose de banal dont on ne prête pas attention mais en fait ils sont souvent d’une grande complexité, leur sophistication technologique répond à beaucoup d’exigences
et de performances.
Leur histoire est liée à 2 tendances :
- Le passage d’une économie locale à une économie dépendante de marchés toujours plus vastes jusqu’à l’actuelle mondialisation.
- La matérialisation de services. Le produit se vend tout seul de sorte à ce que l’emballage remplace le vendeur.
Aux yeux des promoteurs l’achat d’un emballage doit constituer un aspect surprenant et merveilleux. Le consommateur serait perçu comme un enfant toujours prêt à s’étonner et à s’émerveiller.
Ce qui laisse de côté la vraie utilité de leur fonction qui est en premier lieu la préservation d’aliment. Est-ce vraiment la bonne image de l’usagé ? Doit-on continuer à produire sur cette base ?
Il ne faut pas oublier que tout a un coût. Les emballages représentent jusqu’à 20% du prix d’un produit et la direction vers une société durable entraînerait une multiplication par 10 des prix actuels.
Il est sûr que si les supermarchés adoptent une politique durable drastique, les prix des aliments augmenteraient comme le prédisent de nombreux économistes. Mais le prix de la nourriture est
actuellement si bas, qu’une augmentation le rapprocherait sans doute du coût réel de production.
L’ANTIQUITE marque essentiellement la différenciation culturelle entre les peuples civilisés et les barbares. Les peuples civilisés apportent un certain raffinement et savoir vivre avec la nourriture qui
est constituée de vin, pain, fruits et légumes. Quant aux barbares, ils se nourrissent par nécessité.
AU MOYEN AGE l’agriculture, l’élevage, la chasse deviennent de véritables activités économiques. Une nouvelle alimentation apparaît qui mélange le sucré et le salé, le poisson et la viande avec
de nombreuses épices. Les plats s’enchaînent jusque 6 suivant le rang social.
LA RENAISSANCE est le théâtre de nombreuses évolutions dictées par l’ouverture sur le monde. À table, on ne partage plus assiettes, verres et couverts et chacun dispose de sa serviette.
Le couteau de table remplace la dague et la fourchette fait son apparition grâce à Catherine de Médicis. De nouveaux produits apparaissent comme le maïs, le topinambour, l’artichaut, l’haricot
et la pomme de terre.
AU XVIIème siècle la cuisine s’organise offrant une variété de plats qui explorent de nouvelles sortes de cuissons. La qualité est préférée à la quantité. Le chocolat et le café font leur apparition donnant
naissance à de nouveaux éléments de vaisselles comme des cafetières. Enfin les grands principes de la cuisine moderne sont établis avec des personnages importants tels que François Vatel.
LE XVIIIème présente la cuisine comme devenant un art avec l’installation de la cour de Louis XIV à Versailles. Côté commerce les métiers de bouche s’organisent : bouchers, tripiers, rôtisseurs....
Puis le premier restaurant est ouvert à Paris.
XIXème siècle la cuisine se modernise, les glacières et cuisinière à gaz apparaissent. C’est aussi la naissance de l’industrie agro-alimentaire avec la fabrication industrielle de produits de base comme
la farine, l’huile et le vinaigre. Comme nouveaux produits, la margarine et le sucre se développent ainsi que la commercialisation des produits en conserve.
LE XXème siècle est la période d’une grande modernisation des logements avec les appareils ménagés tel que le réfrigérateur, le four, la cuisinière grâce à l’électricité, l’eau courante et le gaz.
Une grande diversification des courants culinaires ainsi que les plats préparés et surgelés avec pour emblème, le four à micro-onde, donnent le choix aux gens sur leur façon de consommer.
METRO, BOULO, DODO
Notre vie étant beaucoup plus active on constatent que entre 1960 à 2006 les plats préparés à base de viande et de poisson à plus que doublés. Autre développement aussi dû au manque de
temps, celui du grignotage. Faisant du réfrigérateur un distributeur d’aliments prêts à consommer en dehors de sa fonction de stockage.
LIEUX ET COMPORTEMENT D’ACHATS
70% des dépenses alimentaires sont effectuées dans les grandes et moyennes surfaces mais depuis l’an 2000 49% des Français déclarent faire régulièrement leurs achats au centre ville.
Depuis 4 ans Internet et la vente à distance prennent aussi une grande empleur et pousse les distributeurs à adopter des stratégies multicanaux. Enfin un tiers des Français auto produit sa propre
consommation. Il s’agit majoritairement des ruraux et de personnes inactives dans la société.
LES REPAS
La prise des trois repas par jour ce fait toujours plus au moins régulièrement mais leur proportion et moins élevée qu’au par avant. On assiste de moins en moins à des repas comportant entrée,
plat, fromage et dessert se qui entraîne une augmentation du grignotage entre les repas.
Bien que 1.96 milliard de sandwich ont été consommés en 2009 et que la restauration rapide engendre un succès grandissant, quatre Français sur cinq rentrent manger chez eux à midi.
ALIMENTATION, SANTE ET PLAISIR
La France est moins frappée par l’obésité que la plus part des autres pays développés. Cependant, en 2009, près de 40% des Français de 18 ans et plus sont en surpoids et 14,5% sont obèses.
L’augmentation par rapport à 2006 est de 10,7%.
Parallèlement la progressions des produits issus de l’agriculture biologique. Alors que seuls 6,2% des Français déclaraient en consommer en 1996, ils étaient 38% en 2009, les 55-75 ans étant
les plus gros consommateur (43%). Une autre tendance santé : la recherche de produits industriels «à faible teneur en graisses saturées», «sans sucre ajouté», «riches en fibres». Autrement dit
une envie de manger en se faisant du bien.
Enfin le plaisir de manger est le premier critères d’intérêt pour l’alimentation chez les Français. Le succès des magazines, émissions, sites spécialisés en témoignent.
Le début du XXIe siècle est propice aux transformations dans la grande distribution. Le système «multi format, mono marque» est mis en place chez les groupes Casino, Carrefour et plus récemment
chez Les Mousquetaires. Un essai d’implantation d’épicerie en distribution automatique n’est pas concluant. La distribution sur commande par Internet commence à apparaître.
SEGMENTATION
On ne peut plus tout vendre à tout le monde. Grâce aux cartes fidélité les supermarchés peuvent mieux cibler leur clientèle et se spécialiser. Ils fonctionnent par tributs et catégorisent les personnes
comme famille sportive, étudiants....
LES INÉGALITÉS SE RÉDUISENT
Les écarts de consommation se resserrent pour l’alimentation à domicile des Français. Selon le magazine Linéaires, les ménages les plus pauvres consacrent 18% de leur budget pour la nourriture, alors
que les foyers les plus aisés n’en consacrent que 14%. Cet écart de 4 points s’est réduit de 2 points depuis 2001. La consommation de viande, de produits de mer et de légumes pèse moins dans
le budget des ménages. Cependant chez 10% de ménages plus aisés, les repas à l’extérieur représentent toujours dans le budget total une part deux fois plus importante que pour les 20% de foyers
les plus modestes.
On peu aussi constater que les personnes à haut revenu ne favorisent plus les même besoins, elles vont valoriser les produits frais, acheter la viande chez le boucher mais aller dans un Hard discount
pour acheter du papier toilette et autres produits de même catégorie. Face à cela, le distributeur doit adopter d’autres stratégies comme se segmenter et revoir la valeur de ses produits.
PRODUITS DE SAISON, PRODUITS LOCAUX
Une étude Agroconfiance-Ipsos a mesuré, pour la troisième année, les préoccupations environnementales des Français dans le domaine de l’alimentation et de la consommation durable. Sur les critères
de choix privilégiés par les consommateurs lors de leurs achats, le prix demeure le principal avec 54% en 2009. Il est talonné de près par l’importance de l’origine du produit avec 51% (valeur
qui a augmenté de 11pts en deux ans). Le respect de l’environnement continue de progresser, mais la marque et le packaging arrivent loin derrière avec 12 et 2% de valeur.
Selon l’association Agriconfiance 90% des consommateurs Français souhaitent des produits de saison, réalisés par des exploitants locaux, à proximité de l’endroit où ils font leurs courses.
LE COMMERCE ALIMENTAIRE SPÉCIALISÉ ET LE COMMERCE ARTISANAL
Le nombre de magasin de pain comme les boulangeries - pâtisseries sont depuis 1998 en essors constants. Ils ont montré un dynamisme remarquable, alors que le nombre de charcuteries et de
boucheries diminue. Ainsi, en 1993, on comptait quelque 10’980 charcuteries contre 9’970 en 1998 et 23’400 boucheries en 1993 contre 20’520 en 1998.
Sur Internet, de nombreux labels et coopératives voient leur nombre grandir depuis 3 ans. Ils ont réussi en peu de temps à répondre à une grande demande des consommateurs qui est de se nourrir
local et pouvoir faire ses courses rapidement. Ces sites ne proposent que des produits de base et de saison. Le consommateur n’a pas beaucoup de choix, il perd moins de temps pour ses courses,
il a confiance et il est sur d’avoir fait le bon choix. Dans les grandes surfaces, les étals sont beaucoup trop achalandées. Entre le contenu de fabrication du produit, la provenance, l’éthique, le prix, les
promotions, le client ne cesse de comparer le prix avec la quantité/qualité tandis que, sur les sites de vente de produits locaux, il fait le choix de manger local et de ce fait il y a moins de paramètre
à prendre en compte. Car il est vrai, ces petits sites ont réussi en peu de temps à gagner la confiance du consommateur.
LES INFLUENCES ET HABITUDES NUTRITIONNELLES DANS DIFFERENTES VILLES (étude réalisée par l’agence de tendance WGSN en septembre 2008)
Que se soit à Tokyo, Paris, Londres, Stockholm, Berlin les consommateurs recherchent et ont plus confiance aux produits du pays. Dans ces mêmes villes mais aussi à Sao Paulo, Milan, New York
et Los Angeles une grande attention est portée aux produits biologiques et aux produits de qualité. On remarque très nettement que les populations du monde font attention à se nourrir sainement et
de ce fait la santé passe bien avant le coût.
Suite à des prix qui augmentent le supermarché se doit d’être le plus loyal possible avec ses clients. 41% des gens aimeraient avoir plus de renseignement sur le coût environnemental.
Aider le consommateur à repenser sa façon de manger. Accompagner le client sur sa façon de se nourrir c’est aussi bien faire de la prévention dans l’environnement que dans le domaine de la
santé. Pour cela les magasins doivent utiliser le «storytelling» : raconter l’histoire du produit afin de permettre au consommateur de faire son choix et réintroduire le spécialiste alimentaire comme source
d’information et de conseils.
LES MAGASINS BIODIL
Nom : Biodil est le diminutif de biodiversité locale. Un accord avec la nature. Le fait que le mot bio apparaisse aide le client à s’identifier.
Pays : France
Ces magasins se veulent esthétiques, sains et favorisant une alimentation durable. De nos jours, les concepts de vente engendrent une grande ferveur des marques qui y investissent de plus en plus
d’argent. Mais ces concepts s’appliquent principalement aux produits de luxe, aux vêtements et accessoires. Les magasins alimentaires ne font pas encore assez confiance au merchandising visuel qui
applique une cohérence dans les valeurs internes de la marque jusqu’à son aspect extérieur.
Les magasins Biodil vont vous faire rentrer dans un monde où les produits alimentaires sont traités avec amour, poésie et gourmandise. Vous allez rentrer dans l’histoire des produits et découvrir des
variétés ainsi que des façons de cuisiner qui se perdent de plus en plus avec la mondialisation. Vous allez rentrer dans le coeur de votre région et y découvrir les bienfaits pour votre santé car les
produits des magasins Biodil sont vendus par des agriculteurs de la région où sont implantés les magasins mais vous aurez aussi l’occasion de voyager, car chaque mois, Biodil propose de découvrir
une autre région d’Europe. Ainsi ils favorisent la culture locale et durable tout en n’oubliant pas les coutumes d’ailleurs. Biodil travail avec des labels Européen et Français et s’engage à vous faire part
d’informations les plus complètes sur chacun de ses produits.
- Donner envie par le produit et non la marque
- Être en harmonie, honnête et respectueux
- Remettre le temps à sa place, suivre les saisons
- Proposer aux gens comment manger sainement
- Diminuer la production d’emballage en proposant des assortiments en vrac
- Être proche des gens
- Contre un monde homogène
- Vivre dans son temps, entre technologie, authenticité et durabilité
- Communication simple, gourmande et drôle
- Transmettre l’histoire des produits régionaux
LES 10 VALEURS DES MAGASINS BIODIL
Les magasins Biodil se veulent transparents sur leurs produits, pour cela une charte est rédigée à l’intention des producteurs et des employés :
- Tous les produits vendus chez Biodil sont sans colorants, sans conservateurs, sans arômes artificiels
- Le magasin informe le client sur les points suivants :
¨ L’origine des produits
¨ Le moyen de transport
¨ Les ressources naturelles utilisées pour la production
¨ Le respect de l’environnement
- Aucun produit n’est importé au delà de l’Europe
- Biodil s’engage à respecter les saisons ainsi que les conventions sur la chasse et la pêche
De nos jours, le consommateur veut s’impliquer dans ses choix. Un retour aux valeurs, aux traditions et un souci général de bonne santé se met en place depuis un moment avec la nourriture biologique
et son succès grandissant depuis quelques années. Les gens se soucient aussi davantage des enjeux écologiques pour la planète et de ce fait cherchent à consommer des ingrédients locaux.
Les magasins Biodil répondent à ces 3 demandes, traditions, santé et écologie et touchent donc directement 3 sortes de clientèles différentes.
Biodil s’adresse à des personnes entre 25-60 ans. Cette tranche générationnelle touche :
- les militants des années 70 pour l’agriculture biologique;
- les traditions et aliments des années 40 oubliés par le temps;
- la lutte écologique chez la génération d’aujourd’hui.
Tous les clients sont conscients de leurs actes envers la planète lors de leurs achats et Biodil les aide à faire le bon choix en garantissant une information totale et facile d’accès.
Les magasins Biodil sont implantés en France. Où, dans l’alimentaire, les mêmes marques se retrouvent dans la plus part des supermarchés. L’offre n’est pas assez segmentée et les personnes à
la recherche de produits locaux et bio ont de la peine à les trouver. Bien que les petits magasins spécialisés augmentent en nombre ainsi que les produits sur Internet, il n’y a encore pas de
«supermarché» qui développe uniquement cette éthique.
Les magasins Biodil se situent au centre ville et dans les banlieues, ceci afin de limiter l’utilisation de la voiture.
Pour correspondre aux valeurs des magasins, l’implantation se fait dans des bâtisses déjà existantes, comme des hangars désaffectés ou même de vielles maisons inhabitées.
Les magasins Biodil se focalisent principalement sur leur fonction de base qui est la santé par l’alimentation mais proposent aussi un choix comme la vaisselle, les boissons et alcool ainsi que des livres
en rapport avec l’alimentation. Les magasins vendent aussi des produits de bien-être (hygiène corporelle, produits de beauté, ex. la marque UNE) et une petite gamme de produit ménagers et
d’entretien respectant l’environnement. Biodil ne vend pas de textile, habits ni accessoires.
Le but est vraiment d’amener dans un emplacement unique des produits pour le bien être intérieur et extérieur.
Ils sont vendus dans un style reliant tradition, poésie, découverte et respect de l’environnement.
Finalement il ne faut pas oublier que tous les produits des magasins Biodil ne sont pas importés au-delà de l’Europe et l’avantage est donné aux produits régionaux fabriqués par de petits artisans.
Par contre chaque premier lundi du mois les magasins Biodil accueil «l’hôte du mois» qui sont les produits spécifiques d’une région d’Europe.
L’appellation AOC France, suppose un lien étroit entre le produit et son origine géographique. La production est soumise à un contrôle des conditions de production et un contrôle des produits.
L’appellation d’origine protégée européen. Garantie les mêmes soins que pour l’AOC.
L’indication géographique protégée trace les contours d’un territoire en mettant en avant ses atouts spécifiques. Les produits issus du territoire acquièrent de la valeur et une typicité.
La spécialité traditionnelle garantie est un label qui reconnaît un produit grâce à ses matières premières et/ou grâce à son mode de production ou de transformation.
Le label de l’agriculture biologique provient d’une démarche visant à préserver l’environnement, le bien-être animal et le respect de la biodiversité. Le consommateur a l’assurance de trouver des produits
exempts de pesticides et sans OGM.
COURS DE GASTRONOMIE FRANÇAISE
Biodil propose des cours pour découvrir la gastronomie Française par la cuisine et son histoire.
Ces cours sont organisés par thème un soir par semaine dans la partie boulangerie du magasin.
Les clients possédant la carte membre bénéficie d’une réduction de 15%.
ESPACE LIBRAIRIE
Un espace de «non-achat» accueille le client pour se détendre. La librairie propose toutes sortes de livres sur le thème de la nourriture comme des recettes, des fables, des histoires, du jardinage...
Le client peut s’asseoir dans un endroit calme, mélangeant les styles entre rustique et design avec un maximum de lumière naturelle, pour déguster une part de tarte, s’hydrater, discuter..
Les membres Biodil peuvent emprunter 2 livres par mois avec leur carte client.
CODES COULEURS
Les couleurs choisies se veulent fraîches, dynamiques tout en gardant une harmonie apaisante.
Bordeau - Pantone bridge CMY - 202 EC
Noir - Pantone bridge CMY - 6 EC
Vert - Pantone bridge CMY - 375 EC
Beige - Pantone opac couché - 468 C
LE LOGO
Le rouge bordeaux et le beige du logo sont synonymes d’élégance, de tradition et de simplicité.
La forme arrondie rappelle la générosité, la gourmandise et l’ouverture au monde. Les caractères
renforcés mais tout de même délicats donnent le ton de la simplicité par une écriture manus-
crite. Le B rappel la fécondité d’une femme enceinte, le berceau de la vie. Tous ces éléments
font partie des valeurs Biodil qui valorisent la nourriture saine et sa consommation.
abcdefghijklmnopqrstuvwxyz
abcdefghijklmnopqrstuvwxyzabcdefghijklmnopqrstuvwxyzabcdefghijklmnopqrstuvwxyzabcdefghijklmnopqrstuvwxyzabcdefghijklmnopqrstuvwxyzabcdefghijklmnopqrstuvwxyzabcdefghijklmnopqrstuvwxyz
POLICE BLAIRMDITC TT MEDIUM
Le produit est vendu de façon self service grâce au self scanning le client peut scanner seul ses achats et s’informer sur le produit.
Les magasins et l’espace librairie sont ouverts du lundi au samedi de 9h00 à 21h00, le dimanche de 10h00 à 17h00 et de 9h00 à 18h00 pour la librairie.
À la façon des magasins Marqt en Hollande (voir page 84), les magasins Biodil font appel a des producteurs de la région à qui ils proposent l’infrastructure. Biodil n’achète aucun produit à l’avance mais perçoit
un pourcentage du chiffre d’affaires réalisé par les producteurs. Ceci concerne que les produits locaux et permet ainsi d’avoir un meilleur rapport prix de vente avec une marge correcte pour les agriculteurs et les clients.
Ce fonctionnement permet aussi d’avoir un contrôle sur la fraîcheur du produit qui est certifiée directement par les agriculteurs.
Les magasins Biodil n’ont plus de caisse. Le paiement se fait directement grâce au self scanning et au compte client.
Depuis que l’autonomie et la simplicité d’utilisation des appareils sans-fil est assurée, différentes grandes surfaces ont choisi d’offrir aux clients la possibilité d’utiliser eux-mêmes un lecteur portable
de code barres afin de lister leurs produits. Ce système a commencé à se développer au début des années 2000, à la fois aux États-Unis et en Europe (Grande-Bretagne, France, Italie,
Espagne…).
Le self scanning est actuellement utilisé seulement pour permettre au client de moins attendre à la caisse et d’avoir le solde déjà défini sur leurs achats. Mais son mode d’utilisation peut être encore
poussé plus loin, les scans portatifs sont aussi un très bon moyen de renseignement rapide sur le produit tout en faisant ses courses.
Dans les magasins Biodil, il permettra au client de s’informer sur :
le prix;
le rapport santé que lui apporte le produit;
la provenance du produit;
son mode d’acheminement;
le respect de l’environnement;
l’utilisation des ressources naturelles:
l’inventaire des produits déposés dans le caddie;
et de payer ses achats directement par le biais du scan portatif.
10cm 3cm
25cm
Le scan portatif de Biodil est en coque plastique noir. Les boutons sont de la couleur beige et bordeaux ainsi
que les flèches.
Code couleur :
Bordeau - Pantone bridge CMY - 202 EC
Noir - Pantone bridge CMY - 6 EC
Beige - Pantone opac couché - 468 C
Le scan Biodil mesure 25cm de hauteur, 10cm de largeur et 3cm d’épaisseur.
L’écran mesure 8 sur 11 cm.
Il y a quatre boutons et deux flèches qui mesurent 1 sur 1 cm.
Le manche mesure 10cm et permet facilement d’atteindre les boutons sans bouger la main tout en ayant
une bonne prise.
BORNE
La borne est installée à l’entrée et à la sortie du magasin. Pour prendre un scan
le client doit activer sa carte Biodil et s’enregistrer.
Après avoir fait ses achats une autre borne l’attend à la sortie du magasin.
Une fois le scan remit à sa place une quittance sort de la borne et valide l’achat.
2 employés sont à disposition à la sortie en cas de questions et n’importe quel
achat peut être demandé pour contrôle.
ACCUEIL Bienvenue dans les magasins Biodil
tous nos produits sont garantis sans colorant
sans conservateur ni arôme artificiel
de provenance Européenneet en respect avec les saisons
1 2 5 4 3
1 2 3 4 56 7 8 9 0
Une fois enregistré, le client prend un scan et y introduit sa carte de crédit avec laquelle il effectuera tous ses achats dans le magasin.
Lorsque la carte de crédit est insérée dans le scan, l’appareil s’allume et souhaite la bienvenue au client en lui rappelant la charte des produits
Biodil et un pavé numérique s’affiche sur lequel il peut taper son code de carte de crédit.
TOUCHE PRIXLa touche prix est la première touche sur le scan portatif. Elle permet de voir l’inventaire des produits dans le panier
et le solde.
Par un simple click sur le produit, le client sélectionne ainsi l’achat dont il veut voir les caractéristiques en clinquant
ensuite sur les touches, transport, environnement et santé.
Il peut aussi supprimer un achat en sélectionnant le produit et en clinquant sur la croix rouge.
produits prixFromage----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
6.403.205.502.10
6.403.205.502.10
3.205.50
50
TOUCHE SANTÉLa touche santé permet au client de mieux visualiser la quantité des valeurs nutritives pour 100g du fromage qu’il
vient de sélectionner. Présenter les valeurs nutritives sous forme de tableau permet une meilleure visualisation des
quantités. En cliquant sur une des valeurs nutritives en bas du graphique une page informative s’ouvre expliquant
les spécificités et l’apport journalier pour un adulte en bonne santés.
valeurs nutritives
énergie glucide lipide sodium
20%
40%
60%
80%
100%
protéine sucre acide gras saturé fibre alimentaire
38%
76%
83%
94%
57%
19%
60%
TOUCHE ORIGINE
2500 L - 500gr
origine : fr- Alsace
La touche origine informe le client que le fromage qu’il vient de sélectionner provient de France plus précisément
d’Alsace, qu’il est arrivé en camion pour arriver jusqu’à Metz et que pour la fabrication de ce produit 2’500 litres
d’eau ont été nécessaire pour 500gr de fromage.
Le pays d’origine change suivant la provenance du produit ainsi que le mode de transport qui correspond à quatre
catégories : camion, train, bateau et avion.
TOUCHE ENVIRONNEMENTLa touche envrionnement permet de voir le pourcentage du bilan écologique et de production biologique.
Le bilan écologique est une méthode de gestion qui évalue et quantifie les impacts sur l’environnement d’un produit
il prend en compte tous les effets qu’un système de production peut avoir sur l’environnement, de l’obtention des
matières premières à l’élimination ou au recyclage des déchets. Dans se tableau il est calculé suivant les paramètres
utilisés dans la section origine. Le pourcentage biologique est défini par rapport aux labels du produit.
Le fait de séparer écologie et biologie permet au client de mieux se rendre compte de la différence entre ces deux
dénominations. Un produit issu d’agriculture biologique ne sera pas forcément écologique.
environnement
Bilan écologique
Production biologique
LA VILLE DE METZ DANS LA REGION DE LA LORRAINE
Pour donner un exemple afin de mieux s’imaginer le fonctionnement des magasins Biodil, la suite du
dossier se déroule dans un magasin Biodil fictif implanté dans la ville de Metz en Lorraine.
Metz est la plus grande ville de Lorraine avec 125’721 habitants. De culture française, la ville conserve
l’héritage de l’annexion allemande sur le plan architectural. S’affirmant comme citée de la communication
et des nouvelles technologies de l’information avec son Technopôle, l’antique cité marchande se veut aussi
« ville jardin » égrenant son paysage urbain et architectural au fil de l’eau et des parcs, à travers une
politique pionnière en France en matière d’écologie urbaine.
La Lorraine compte de nombreux plats traditionnels comme les quiches lorraines, la salade de pissenlit,
les beignets râpés, ainsi que de nombreux fromages : le munster géromé, le carré de l’Est, la brie de
Meaux.. et bien sûr des desserts et confiseries comme les tartes à la mirabelle, le baba au rhum, les
macarons de Nancy..
La lorraine possède un climat qui favorise les légumes à peau dure comme la familles des courges ou des légumes «racines».
De nombreuses variétés ayant beaucoup de spécificités nutritionnelles se font oubliés des grandes surface et sont plus que cultivées par des particuliers :
- Le Topimambour arrivée en Europe au début du XVII. A été utilisé en tant que légume de rationnement remplaçant le pomme de terre pendant la Seconde Guerre mondiale.
Ce légume à la spécificité de remplacer la pomme de terre pour des personnes diabétiques. Contrairement à la pomme de taerre qui contient de l’amidon le Topinambour contient des glucide qui
n’influence par la glycémie.
- Le Panais, déjà cultivé au Moyen Âge vient de la famille des Apiacées (carotte, céleri, fenouil, cerfeuil, persil...). Il est plus riche en vitamines et minéraux que la carotte. Le Pannais contient
particulièrement plus de potassium et est aussi une bonne source de fibres alimentaires.
- Le Rutabaga est une plante potagère résultant de l’hybridation d’un navet et de chou frisé. Son nom vient du suédois et il est originaire de l’Europe du Nord où il est encore très apprécié
(plat traditionnel de Noël en Finlande). Il a beaucoup de vértus médicinales comme digestif, désinfectant intestinal et a consommation régulière serait corrélée à une fréquence moins élevée de cancer,
Ces vieux légumes typique de la région seront remis au goût du jour dans les magasins de Metz en apprenant aux clients comment les utilisés, leur histoire et leurs qualités nutritionnelles.
FLUX
accueilsortie
boucherboissons
maison
bien être
poissonnier
produitslaitiers
boulangerie
espace librairie
potager
70
PLAN ACCEUILbourse
le cours des denrées jeurdi 12.09.2010
actualité dans l'alimentationgrève des producteurs de lait
augmentaton des prix alimentaires et causes
lait ........ +2ct ................................ 1.80lblé .......... +10ct ................................ 20.-kglait ........ +2ct ................................ 1.80lblé .......... +10ct ................................ 20.-kg
les innondations au pakistanle feu en russieaccord entre fermier et domaine de l'agricpour augmenter les prix du lait
Communication
des produits du
mois et hôte
Accueil
Information sur l’actualité alimentaire
par un écran tactile
71
Un guidage sobre pour cibler et focaliser l’acheteur sur le produit.
La principale signalétique est présentée sous forme de 8 pyctogrammes peints sur 3 mures du magasins séparant ainsi le mangasin en 8 parties distinctes : boulangerie, séréales; produits laitiers;
poissonnier; boucher; boissons; entretien de maison; bien être, beauté et vessaille.
Les têtes de rayons, normalement utilisées pour exposer les promotions, sont remplacées par de la signalétique écrite qui infrome le client sur la gamme de produit.
Les magasins Biodil travaillent essentiellement à flux tendu, sans réserve ni stock pour les produits régionaux. Les employés ont un contact permanant avec les agriculteurs qu’ils informent en cas de
manque de ce fait les rayons sont remplis 1 à 2 fois par jour, si nécessaire.
HAUTEUR ET ESPACEMENT DES RAYONS
Les rayons et displays mesure une hauteur maximum de 1m70 et au minimum 1m20, hauteur de la taille, cela permet d’avoir une meilleure visibilité de l’offre et de ne pas devoir fléchir pour atteindre
le produit du dernier rayon. Dans les espaces entretien et vaisselle le produit est principalement placé sur des tables à la façon de la boutique Merci (voir page 95). L’espacement des allées principales
est de 2m et 1m50 pour les allées secondaires.
EMPLACEMENT DES PRODUITS
Partant de l’idée que le consommateur sait ce qu’il veut acheter et dans quel secteur du magasin il doit se rendre pour cela. Les produits en promotion ne sont plus à l’entrée des rayons mais restent
implantés dans leurs espaces. Ils sont reconnaissables par une bande rouge entourant la zone de réduction. Le fait de ne plus avoir d’emplacement spéciale promotion pousse le client à un achat «réfléchi»
et non à l’achat «impulsif». Les produits «hôte du mois», provenant d’une région d’Europe, sont eux aussi placés dans les rayons concernés ainsi que le produit du mois.
Les produits sont rangés par prix croissant, du moins cher, en bas du rayon, au plus cher.
SENSIBILISER LES ENFANTS
Pendant la période d’été, les mercredi après-midi, les magasins Biodil se déplacent dans les parcs, proche des aires de jeux, sous les kiosques à musique de Lorraine et proposent aux enfants de
goûter et découvrir d’anciens légumes. Chaque enfant peut ensuite dessiner un légume et les plus beaux dessins seront affichés dans les magasins au rayon concerné.
Biodil est un magasin alimentaire qui s’affirme comme porteur spécifique d’une «valeur ajoutée commerciale»
Globus Organic est une nouvel gamme de produit bio des magasins Globus vendu dans ses rayons delicatessa. La gamme propose des produits certifiés 100% bio tout en étant locales.
Le discours de la marque Globus touche la qualité et le raffinement et produits sont présentés aux clients comme étant à la fois sains et surprenants.
La marque, tout en restant dans une notion de tradition et de savoir faire, collabore aussi avec des producteurs pionniers dans leurs domaine en n’oubliant pas pour autant l’innovation.
La ligne graphique choisie pour représenter les produits Globus Organic est sobre et artistique. Noir sur fond blanc elle met en avant le produit tout en présentant l’essentiel. Le packaging du produit
suit par ailleurs aussi cette ligne visuelle sobre avec des matériaux vierges, dépourvus de décorations et restant très basic : carton brut, corbeille en bois.
Marqt est un concept de magasin aux Pays-Bas qui invite le client non pas à faire ses courses mais son marché. Mettant au rebut l’agencement en rayons, il fait place à des échoppes de viande, de poissons, de fromages,
de fruits et de légumes, ainsi qu’une boulangerie et un traiteur. L’ambiance est celle d’un marché couvert traditionnel, comme au temps des vendeurs de quatre saisons. Sur la forme comme sur le fond, le concept est
un pied-de-nez à la grande distribution. « Manger sainement implique de manger frais, donc de faire appel à des producteurs locaux, alors que la consommation de masse propose des produits contenant toutes sortes
d’additifs, de colorants, sans présenter de débouchés pour eux », explique Quirijn Bolle, directeur et créateur de Marqt.
C’est un lieu élégant de 650m2 mettant principalement en avant la nourriture et les produits frais qui occupent les trois quarts de la surface. Le magasin casse complètement les codes avec le supermarché de base. À
Amsterdam, le magasin est abrité derrière la façade typique et agréable d’un immeuble du XIXe siècle don la large devanture aux grandes baies vitrées permet d’attirer le chaland en présentant avec allure des fruits aux
couleurs vives. L’éclairage délicat est notamment obtenu par ces grandes lucarnes à croisillons rustique laissant filtrer la lumière naturelle. Afin de recréer l’ambiance marché, les fruits et légumes sont présentés en vrac sur
des étals ou dans des caisses en bois à l’ancienne.
L’autre atout de Marqt est son assortiment à faire pâlir d’envie la grande distribution. Au stand des fruits on y trouve une multitude de sortes de champigons, d’herbes aromatiques, quatre sortes de tomates, sept espèces
de pommes de terre et des légumineuses introuvable chez les grands concurrents : raves, salsifis, navets. Le poissonnier propose, pas moins d’une trentaine d’espèces de poissons ainsi que des huîtres et coquillages.
Marqt fait aussi très attention de proposer des produits de qualité. Si ils ne sont pas biologiques ils sont issus du commerce équitable. En épicerie des ingrédients sains sont proposés : huilles vierges, moutardes traditionnelles.
Même les chips sont fabriquées à partir de graisses non hydrogénées.
La société fait appel à seize producteurs locaux à qui elle propose l’infrastructure pour vendre leurs produits. Marqt n’achète aucun produit à l’avance. Mais perçoit un pourcentage du chiffre d’affaires réalisé par les producteur.
LE CLUB LECLERC :
Leclerc a lancé un «club consommation responsable» destiné aux porteurs de la carte de fidélité Leclerc. L’adhésion permet de bénéficier de bons de réduction sur des produits bio, équitables ou
écologiques.
Le Géant Casino à Montpellier ressemant ouvert a pour objectif de faire de ces 12’000 m2 un hypermarché de proximité. Odysseum inaugure aussi bien de nouveaux espaces en alimentaire
qu’en non-hall. Un pôle santé-forme a été développé, avec une boutique bio à l’entrée du magasin et la première boutique diététique Kot en grande surface.
Les produits de différentes régions de France sont regroupés en un seul rayon. Une association a été créée avec des producteurs du Languedoc Roussillon, visant à promouvoir les produits du grand
Sud. Sur les 200 fournisseurs locaux, près d’une quarantaine n’étaient pas auparavant présents en grande distribution.
L’univers nutrition Kot se trouve dans le fond du magasin. Outre l’offre diététique conventionnelle, cet espace corner Kot est inédit en grande distribution. Trois diététiciennes proposent gratuitement aux
clients bilans complets et suivi diététique.
Une épicerie bio de 850 références interpelle le client dès l’entrée du magasin.
Un coing détente et café est aménagé à l’intérieur du magasin. Avec servie financiers et billetterie spectacle cohabitant avec la première borne SNCF installée en magasin.
Grâce à ces 20’000m2 l’Auchan de Vélizy se permet des allées XXXL des rayons frais surdimensionnés, du choix à n’en plus finir, de la modernité et de l’intéractivité.
La crémerie (hors mis le fromage) est le marché frais qui a le plus profité de l’agrandissement avec désormais 700m2 de surface dédiés. Imaginé avec Danone, l’univers profite de ses nouveaux
mètre carrés pour arborer une borne interactive, installée par l’industriel, donnant des informations nutrition aux clients.
Eat a été fondé à il y a 13 ans dans l’objectif de vendre la meilleur qualité de sandwich à Londre. Détenu et géré par Niall couple et de la Foi MacArthur, la société est semblable à Pret a Manger
dans la mesure où tous les produits sont fraîchement préparés. Mais contrairement à Pret a Manger, la nourriture est faite dans un endroit régionales et remis à chaque café, chaque matin, et vendu
le jour même.
Alko est une entreprise public finlandaise. Elle détient le monopole de la vente au détail de toutes les boissons alcoolisées ayant un degré d’alcool supérieur à 4,7%.
Leurs nouveaux magasins reflètent la simplicité de présentation et le raffinement des matériaux utilisés, projetant ainsi une atmosphère calme où le produit peut être goûté et conseillé à tout
moment.
Issey Miyake est un chercheur. Le vêtement, son rapport avec le corps et avec les contingences de la vie contemporaine, l’innovation technologique, l’étude des techniques artisanales ont été et sont
toujours les sujets d’investigations favoris de ce Japonais diplômé de l’école de la Chambre syndicale de la couture parisienne en 1966.
En 1993 il lance une ligne à la fois créative, fonctionnelle et confortable. Tous les habits sont fabriqués et élaborés au Japon.
L’aménagement des magasins et sobre et garde une ligne qui se distingue dans le style japonais en construisant le magasin autour du produit. La marque communique de façon tout aussi sobre avec
humour et raffinement.
« Je voulais créer quelque chose d’intemporel, de pratique, de léger, quelque chose qui puisse bouger sur toutes les femmes. La tenue facile de notre vie, une série comme une palette de couleurs
que l’on marie suivant ses humeurs. » Issey Miyake.
«Nike est une société de sport, sa mission est d’améliorer la vie des gens par le sport et la forme physique et non de vendre des chaussures»
1980 Phil Knight
INTERNET
L’encyclopédie libre Wikipédia
Insee Enquête international du commerce
LSA.fr Actualité de la grande consommation
FRC.ch Fédération romande des consommateurs
OFS.ch Office fédéral de la statistique
Agroscope.ch Recherche suisse pour l’agriculture, l’alimentation
et l’environnement
Ec.europa.eu Commission Européenne sur l’agriculture biologique
LIVRES
Livre No Logo de Naomi Klein
Livre Emballage, Emballages de la cité des sciences et de l’industrie
à Paris
Supermarkets Design in the world
Japanese graphics and designers
REVUES ET ARTICLES DE PRESSE
Linéaires, magazine mensuel de la distribution alimentaire
Ça m’intéresse, magazine mensuel sur la nature, économie et science
Domovision, conférence sur se nourrir de la nécessité à la convivialité