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BIOL 1392 : Biologie cellulaire et Génétique 2 1ère Année Pharmacie 2019 Ousmane KOITA, PharmD, PhD Professeur de Biologie Moléculaire

BIOL 1392 : Biologie cellulaire et Génétique 2 1ère Année

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BIOL 1392 : Biologie cellulaire

et Génétique 2

1ère Année Pharmacie

2019

Ousmane KOITA, PharmD, PhD

Professeur de Biologie Moléculaire

Contenu du cours

• Structure générale des cellules

eucaryotes; étude des principaux

organites et les machineries cellulaires:

structures, Propriétés et Fonctions.

• Génie génétique, Evolution et diversité

génétique des cellules animales.

Définition de la Biologie cellulaire

• La biologie cellulaire (anciennement

appelée cytologie) est une discipline

scientifique qui étudie les cellules, du point

de vue structural et fonctionnel, et les utilise

pour des applications en biotechnologie.

Elle s'intéresse à l'écosystème cellulaire,

c'est-à-dire à l'équilibre dynamique et auto-

régulé des fonctions cellulaires, dans un

contexte normal ou perturbé.

Définition de la Biologie Cellulaire

• Le champ de la biologie cellulaire concerne

une multitude de réactions chimiques

coordonnées et de mécanismes fins de

régulation entre des millions de constituants

micro et nanoscopiques.

• Ces constituants assurent durablement

l'architecture et le fonctionnement de la

cellule.

Définition de la Biologie Cellulaire

• La biologie cellulaire était née avec

l'invention du premier microscope optique

(photonique) par Antoni van Leeuwenhoek.

• L'étude des microorganismes (dont les

bactéries) ne devint réellement accessible

qu'avec le développement d'un microscope

optique composé (multilentilles) efficace

vers les années 1825.

Définition de la Biologie Cellulaire

• Rudolf Virchow (1821-1902), physiologiste

allemand est l'auteur de l'adage « omni

cellula e cellula », ou comme il le publie en

1858 dans Cellularpathologie «Là où

apparaît une cellule, il doit y avoir eu une

autre cellule auparavant » «Tout animal

apparaît comme la somme d'unités vitales

dont chacune porte en elle tous les

caractères de la vie.»

Définition de la Biologie Cellulaire

• La cellule est donc une enceinte séparée

de l'extérieur par une membrane capable

de filtrer sélectivement les échanges.

• Jusqu'au XIXe siècle, les organismes

vivants étaient classés comme animaux

ou végétaux selon des différences

évidentes de forme et de constitution, qui

dérivent de différences fondamentales

dans leur mode de nutrition.

Epigénétique

• Il s’agit des mécanismes moléculaires qui

permettent de changer de manière

héritable, l’expression des gènes sans

altérer la séquence d’ADN.

• Des anomalies épigénétiques participent

au développement de certaines maladies,

en particulier de tumeurs.

Epigénétique

• Les processus épigénétiques interviennent

dans la régulation de nombreux événements,

tels que la division cellulaire ou spécialisation

des cellules: l’altération de ces mécanismes

peut favoriser la transformation des cellules

saines en cellules cancéreuses.

Organisation de l’ADN dans la Cellule

Mécanismes épigénétiques et

développement d’une cellule cancéreuse

LA CELLULE

• La cellule représente à la fois l’unité

structurale et fonctionnelle de tous les

êtres vivants. C’est la plus petite portion

de matière vivante capable de vivre isolée

et de se reproduire.

• Il y a 2 classes de cellules:

Unicellulaires ou Protistes (Protophytes et protozoaires)

Pluricellulaires (Métaphytes ou Métazoaires)

Structure cellulaire:

Bactérie, Animal, Plante

Figure : Schémas représentant la cellule animale et végétale

Structure et Composition de la

membrane plasmique

La tête hydrophile est orientée vers les versants

extérieur et intérieur de la membrane, tandis que la

queue hydrophobe est intramembranaire.

La membrane plasmique

• Elle est considérée comme filtre sélectif:

• Elle maintient des concentrations

différences d’ions entre l’intérieur et

l’extérieur de la cellule,

• Elle assure les échanges avec

l’extérieur de la cellule,

• Elle possède des molécules qui

permettent la reconnaissance des

cellules entre elles.

Membrane comme mosaique fluide

• Dans la membrane, les molécules sont

organisées en bicouche, ces molécules sont

fluides, c’est à dire que les molécules ont un

certain mouvement entre elles.

• Diffusion latérale: changement de place

dans la monocouche (figure)

• Le mouvement flip-flop: changement de

place entre les 2 monocouches (figure)

• Rotation autour de l’axe: la molécule tourne

sur elle même.

Membrane comme mosaïque fluide

107 mouvements/seconde

Diffusion latérale

Changement de place dans la monocouche

Membrane comme mosaïque fluide

la molécule

tourne sur elle même.

Rotation autour de l’Axe

Membrane comme mosaïque fluide

Changement de place entre les 2 monocouches

Mouvement Flip flop ou bascule, <1 par mois

La membrane plasmique

• Elle est considérée comme filtre sélectif:

• Elle maintient des concentrations

différences d’ions entre l’intérieur et

l’extérieur de la cellule,

• Elle assure les échanges avec

l’extérieur de la cellule,

• Elle possède des molécules qui

permettent la reconnaissance des

cellules entre elles.

Membrane comme mosaïque fluide

• Facteurs affectant la fluidité de la membrane

1. La température: une température élevée augmente la

fluidité;

2. La longueur des chaines hydrocarbonées: plus la chaine

est longue, plus la température est élevée et la fluidité

est augmentée;

3. Le nombre de doubles liaisons: plus la chaine est

insaturée, plus la température est basse, la fluidité est

faible;

4. Le contenu en cholestérol qui rigidifie la bicouche: le

cholestérol augmente la fluidité et diminue la

congélation.

Polymorphisme et spécialisation de la

membrane plasmique

• Ce sont des invaginations

en forme de doigts d’une

main qui sont des replis

qui intensifient les

échanges de l’intérieur

vers l’extérieur de la

cellule. Elles sont

appelées microvillosités

apicales.Cellule absorbante de l’intestin

Polymorphisme et spécialisation de la

membrane plasmique

• Le tissu rénal assure la

filtration du sang, les

déchets sont expulsés

sous forme d’urine. La

particularité de ce tissu

est la présence de

nombreuses

mitochondrie.

Cellule filtrante du rein

Reticulum

EndoplasmiqueRE lisse

RE rugueux Enveloppe

nucléaire

Lumière du RE

Vésicule de transport

RE lisse RE rugueux

RE transitionnel

Citernes

• Entreposage,

séparation , transport

cellulaire et

communication

RE rugueux

liés par des ribosomes

RE lisse

pas de ribosomes

Réseau tubulaire

lié à l’enveloppe

nucléaire

Appareil de Golgi

Appareil de Golgi

Face “cis” (côté

“receveur” de

l’appareil de Golgi)

1) Les vésicules

transitent du RE

au Golgi

2) Les vésicules fusion-nent

pour former une nouvelle

citerne cis du Golgi

3) Maturation des

citernes : les

citernes du Golgie

se deplacent du côté

cis vers le côté trans

4) Des vesicules

arrivent et partent du

Golgi, transportant

des proteines

spécifiques vers

d’autres

emplacements ou

vers la membrane

plasmique pour etre

sécrétées

Face “trans” (côté

“expéditeur” de

l’appareil de Golgi)

5) Transport rétrograde : des

vésicules transport ent certaine

protéine vers les nouvelles

citernes

5) Les vésicules

retournent aussi

certaines proteines au RE

Appareil de Golgi

• Système membranaire

impliqué dans la distribution

et l’empaquetage des

protéines et lipides

Généralités – Définition (1)

• L’appareil de Golgi ou complexe de Golgi est

habituellement localisé près du noyau de la

cellule.

• Il est disposé près du centrosome ou au

centre de la cellule dans les cellules

animales.

• Il est composé de nombreux saccules

aplatis, limités par une membrane,

ressemblant à une pile d’assiettes.

Généralités – Définition (2)

• L'appareil de Golgi est un organite cellulaire

polymorphe constitué d'un ou plusieurs

dictyosomes (en général : un seul

dictyosome dans les cellules animales, et

plusieurs dizaines dans les cellules

végétales), empilement de saccules

membranaires de forme discoïdale et d'un

réseau de canalicules appelé réseau trans-

golgien (Trans Golgi Network ou TGN).

Généralités – Définition (3)

• Les empilements ou dictyosomes chez les

végétaux sont habituellement constitués de 4

à 6 saccules, chacun ayant un diamètre

d’environ 1µ.

• Le nombre d’empilement de Golgi par cellule

varie énormément selon le type cellulaire.

• Certaines cellules ne contiennent qu’un seul

empilement volumineux, tandis que d’autres

en contiennent de très petites, par centaine.

Généralités – Définition (4)

• Des multitudes de petites vésicules sont

associées aux empilements de Golgi,

groupées sur le côte contigu au Réticulum

endoplasmique (RE) et près des bordures

dilatées de chaque saccule.

• Ces vésicules transporteraient des

protéines et des lipides vers et depuis le

Golgi et entre les saccules de Golgi.

Généralités – Définition (5)

• Un empilement présente 2 faces distinctes:

une face cis (ou face d’entrée)

une face trans (ou face de sortie)

• La face cis est étroitement associée aux

éléments de transition du RE.

• La face trans est dilatée en un réticulum

tubulaire nommée “Réseau Trans de Golgi

(RTG).

Généralités – Définition (6)

• Les protéines et les lipides pénètrent, sur la

face cis, dans un empilement de Golgi,

enfermes dans de petites vésicules à partir

du RE et ressortent pour de multiples

destinations dans de vésicules qui se

forment sur la face trans.

• Ces molécules transportées subissent une

série ordonnée de modifications

lorsqu’elles passent d’un saccule de Golgi

à un autre.

Généralités – Définition (7)

• L’appareil de Golgi est remarquable par ses

cellules spécialisées dans la sécrétion,

telles que les cellules gobelets de

l’épithélium intestinal, qui secrètent de

grandes quantités de mucus dans l’intestin.

• Les vésicules se forment depuis la face

trans qui fait face au domaine de la

membrane plasmique ou se produit la

sécrétion.

Organisation des Saccules de Golgi (1)

• Chaque saccule est un compartiment

distinct, qui a son propre jeu d’enzymes de

transformation, de sorte que l’empilement

forme une unité de transformation

échelonnée. Les protéines sont modifiées

par étapes successives lors de leur

déplacement d’un compartiment à un

autre à travers l’empilement.

Organisation des Saccules de Golgi (2)

• Les protéines exportées du RE pénètrent

dans le 1er compartiment du Golgi (le

compartiment cis) puis se déplacent vers

le compartiment suivant (le compartiment

médian qui correspond au saccule central

de l’empilement) puis se déplacent

finalement vers le compartiment trans

(composé du dernier saccule).

Organisation des Saccules de Golgi (3)

• Les protéines se déplacent à partir de ce

compartiment trans vers le réseau trans

du Golgi (RTG). Dans ce réticulum

tubulaire, elles sont isolées dans

différentes vésicules de transport et

expédiées vers leurs destinations finales,

la membrane plasmique, les lysosomes ou

les vésicules de sécrétion.

Organisation des Saccules de Golgi (4)

• Les protéines qui pénètrent dans le Golgi

à partir du RE (exceptées celles destinées

à rester dans un compartiment du Golgi)

circulent à travers l’empilement, du

compartiment cis au compartiment

médian, puis au compartiment Trans,

permettant leur transformation

progressive.

Lysosomes

Noyau

Phagocytose : lysosome digérant de la nourriture Autophagie : lysosome dégradant des organelles

endomagées

• Digestion de protéines, lipides et

carbohydrates

• Transport de matériel cellulaire non-digéré

vers la membrane cellulaire pour élimination

Transport de Protéines au niveau de

l’Appareil de Golgi (1)

1.Transport du Golgi vers les Lysosomes

1.1. Nature et localisation des lysosomes

Ce sont de volumineux sacs membraneux

contenant des enzymes hydrolytiques servant

à la digestion intracellulaire des

macromolécules.

On connait une 40taine d’enzymes

hydrolytiques contenues dans les lysosomes.

Transport de Protéines au niveau

de l’Appareil de Golgi (2)

• Ces enzymes sont les protéases, les

nucléases, glycosidases, lipases,

phospholipases, phosphatases et les

sulfatases. Ce sont toutes des hydrolases

acides dont l’activité est optimale aux environs

de pH 5, maintenu dans les lysosomes. La

membrane du lysosome retient normalement

les enzymes hors du cytosol (pH 7,2), mais la

défend de l’action des enzymes, protège le

contenu du cytosol contre les détériorations,

même si une fuite se produisait.

Transport de Protéines au niveau

de l’Appareil de Golgi (3)

• Comme les autres organites intracellulaires,

le lysosome ne contient pas seulement une

collection unique d’enzymes, mais il est

également entouré par une membrane

unique. Celle-ci contient des protéines de

transport qui permettent aux produits finaux

de la digestion de s’échapper, de sorte

qu’ils puissent être secrétés et réutilisés par

la cellule.

Transport de Protéines au niveau

de l’Appareil de Golgi (4)

• Cette membrane

contient également une

pompe à protons qui

utilise l’énergie de

l’hydrolyse de l’ATP

pour pomper des ions

H+ dans les

lysosomes, maintenant

ainsi le pH de la

lumière.

ATP ADP +Pi

pH~5

HYDROLASES

Nucleases

Proteases

Glycosidases

Lipases

Phosphatases

Sulfatases

phospholipases

pH= 7,2

H+

Transport de Protéines au niveau de

l’Appareil de Golgi (5)

1.2. Voies de pénétration des matériaux dans les

lysosomes

Il existe 3 voies possibles de formation des

lysosomes:

1. La voie la mieux étudiée est utilisée par la

digestion des matériaux inclus par

endocytose suivant le mécanisme qui conduit

à la formation des endosomes puis aux

lysosomes (1ère voie).

Transport de Protéines au niveau

de l’Appareil de Golgi (5)

• (1ère voie suite). Les matériaux endocytés

passent séquentiellement d’un compartiment

endosomal périphérique à un compartiment

endosomal périnucléaire.

• Les matériaux qui n’ont pas été

spécifiquement récupérés à partir de ces

endosomes pénètrent dans un 3ème

compartiment intermédiaire qui reçoit des

hydrolases et des protéines membranaires

lysosomales néo synthétisées dans l’AG.

Transport de Protéines au niveau

de l’Appareil de Golgi (6)

• (1ère voie suite et fin) Ce compartiment

endolysosomal étant moyennement acide, on

pense qu’il est le site de départ de la digestion

hydrolytique des matériaux endocytés.

• La conversion de l’endolysosome en un

lysosome mature nécessite la perte de ses

composants endosomaux distincts et une

baisse supplémentaire de son pH interne. On

ne sait pas comment s’effectue cette

conversion.

Transport de Protéines au niveau

de l’Appareil de Golgi (7)

• La 2ème voie est celle de l’autophagie. Le

processus de digestion implique

l’enveloppe d’un organite par des

membranes dérivées du RE, ce qui donne

naissance à une autophagosome qui

fusionnera avec un lysosome initiant la

digestion de son contenu dans une

autophagolysosome.

Transport de Protéines au niveau

de l’Appareil de Golgi (8)

• La 3ème voie qui fournit des matériaux

aux lysosomes se présente dans la

phagocytose de particules et de

microorganismes. Ainsi, des macrophages

ou des neutrophiles peuvent absorber de

gros objets pour former une phagosome.

• Les enzymes lysosomales sont triées dans

l’appareil de Golgi par un récepteur

protéique membranaire.

Transport de Protéines au niveau

de l’Appareil de Golgi

Transport de Protéines au niveau

de l’Appareil de Golgi (9)

2. Transport de l’Appareil de Golgi vers les

vésicules sécrétrices.

• Dans les cellules, la sécrétion se produit

en réponse à un signal extracellulaire. Les

protéines secrétées sont concentrées et

stockées dans des vésicules de sécrétion

(granules de sécrétion), d’où elles sont

libérées par exocytose en réponse à un

signal.

Transport de Protéines au niveau

de l’Appareil de Golgi (10)

• Les vésicules de sécrétion se forment

par bourgeonnement à partir du RTG,

on pense que les protéines destinées

aux vésicules de sécrétion (protéines de

sécrétion) sont triées et empaquetées

dans les vésicules appropriées dans le

RTG.

Transport de Protéines au niveau de

l’Appareil de Golgi (11)

De nombreuses vésicules sécrétrices, telles

que celles des cellules acineuses

pancréatiques sont polarisées et l’exocytose

ne se produit qu’au niveau de la surface

apicale, qui fait généralement face à la

lumière d’un système de canaux qui

recueillent les secrétions. Lorsqu’une vésicule

de sécrétion fusionne avec la membrane

plasmique, son contenu est secrété loin de la

cellule par exocytose et sa membrane devient

une partie de la membrane plasmatique.

Transport de Protéines au niveau

de l’Appareil de Golgi (12)

• Cette augmentation n’est que transitoire

car les composants membranaires sont

éliminés de la surface par endocytose à

une vitesse sensiblement égale à celle de

leur incorporation par exocytose. On dit

que les composants membranaires des

vésicules sont recyclés.

Transport de Protéines au niveau

de l’Appareil de Golgi

Fonction de l’Appareil de Golgi (1)

• L'appareil de Golgi reçoit en permanence

du matériel provenant du réticulum, il le

modifie puis l'exporte vers la membrane

ou les lysosomes dans un flux vectoriel

permanent.

Fonction de l’Appareil de Golgi (2)

activation de protéines :

• certaines protéines sont sécrétées par le

réticulum sous forme inactive ; elles

s’activent en perdant une séquence

peptidique (rôle d’une endopeptidase et

d’une carboxy-peptidase).

• Les protéines glycosylées sont largement

modifiées au niveau de leur partie

glucidique dans le Golgi.

Fonction de l’Appareil de Golgi (3)

concentration des protéines

Concentration des proenzymes dans les

cellules des acini pancréatiques (trypsinogène,

proamylase, prolipase, DNAse) dans les

vésicules de sécrétion.

• ces vésicules sont stockées puis secrétées

lors d’une stimulation chimique ou nerveuse.

• La concentration des protéines peut aboutir à

leur cristallisation ou à leur précipitation dans

les granules.

Lysosomes

Noyau

Phagocytose : lysosome digérant de la nourriture Autophagie : lysosome dégradant des organelles

endomagées

• Digestion de protéines, lipides et

carbohydrates

• Transport de matériel cellulaire non-digéré

vers la membrane cellulaire pour élimination

Mitochondrie• Double membrane : membrane externe +

membrane interne avec replis appelés

cristae

• La réaction chimique produisant l’énergie

se produit au niveau de la cristae

A. Généralités

• Elles occupent une part importante du

cytoplasme des eucaryotes.

• Elles se présentent comme des cylindres

allongées et rigides, ressemblent à des

bactéries. Malgré leur apparence, elles sont

malléables et changent constamment de forme

et peuvent même se fusioner pour ensuite de

dissocier.

• Elles peuvent être particulièrement nombreuses

à certaines régions telles que les myofribilles,

flagelles des spermatozoides.

A. Généralités (suite)

I. La mitochondrie possède une double membrane d’enveloppe

• L’organisation structurale de la mitochondrie est identique chez tous les eucaryotes, animaux et végétaux (figure 7/1). Les bactéries ne possèdent pas de mitochondrie (voir chapitre « la cellule »).

• La mitochondrie ne fait pas partie de système endomembranaire.

• La caractéristique de sa membrane interne est d’être spécialisée dans le transport d’ions et d’électrons.

La double membrane d’enveloppe

A. Généralités (Suite)

II. Elle est responsable de la production, sous forme d’ATP, de la majeure partie de l’énergie nécessaire à la cellule par le phénomène de la phosphorylation oxydative.

• De l’ADP est phosphorylé en ATP

• Ce phénomène nécessite de l’oxygène (aérobiose). La mitochondrie est l’un des deux organites qui utilise l’oxygène. Mais c’est le seul organite qui participe à la respiration cellulaire (consommation d’O2 et production de CO2).

• Le deuxième organite consommateur d’O2 est le peroxysome, qui fabrique de l’H2O2 toutefois, d’autres réactions utilisant l’O2 dissout se déroulent en dehors de ces deux organites.

A. Généralités (Suite)

III. Elle possède son propre génome

• L’ADN mitochondrial lui permet de synthétiser, via des ARN mitochondriaux, un nombre de ses propres protéines (environ 13), les autres protéines étant synthétisées sous le contrôle du génome nucléaire.

• Il est généralement admis que les mitochondries ont pour origine une bactérie aérobie absorbée par l’ancêtre des cellules eucaryotes. Au cours de l’évolution, une parties des gènes de la bactérie ancestrale aurait migré vers le noyau de la cellule hôte alors que les autres gènes sont restés localisés dans la bactérie, d’où la notion d’un génome mitochondrie semi-autonome. C’est la théorie endosymbiotique.

A. Généralités (Suite)

• Le génome de la bactérie Rickettsia

prowasekii, responsable du typhus, est le

génome bactérien qui se rapproche le plus

de celui de la mitochondrie.

• Dans les cellules végétales, les

chloroplastes possèdent aussi leur propre

génome et exercent une fonction

comparable, la production d’ATP, en

consommant du CO2 et en produisant de

l’oxygène.

A. Généralités (Fin)

IV. La mitochondrie participe à d’autres

voies métaboliques

• Par exemple, la synthèse des stéroïdes et

de certains phospholipides membranaires,

les mouvements des ions calcium, avec

l’intervention du réticulum endoplasmique

lisse.

B. Morphologie et Composition Chimique

En microscopie optique

1. Les mitochondries peuvent être observéedirectement à l’intérieur des cellules vivantes encultures, après coloration vitale utilisant le vertJanus B (en lumière visible) ou la rhodamine 123 (enmicroscopie de fluorescence),

2. Elles se présentent sous la forme de bâtonnetsallongés et parfois ramifiés, ressemblant à desbactéries la cellule hépatique renferme environ 1700mitochondries, de volume moyen 0,3 3 (longueur ≤ 7 ,diamètre ≤ 1 ) et qui occupent environ 22% du volumecellulaire.

B. Morphologie et Composition Chimique (2)

3. Dans certains types cellulaires, les mitochondries

peuvent être immobiles dans des régions déterminées

du cytoplasme (ou elles répondent à une demande

locale importante d’énergie), par exemple le pôle

basal des cellules impliquées dans les transports

hydro-minéraux (voir chapitre « Membrane

plasmique »), le flagelle des spermatozoïdes.

4. Dans d’autres cellules, les mitochondries sont

très mobiles à l’intérieur de cytosol et présente

d’importantes modifications de forces et de taille

Leurs mouvements font intervenir le cytosquelette

(micro-filaments d’actine, microtubules et leurs

protéines associées).

B. Morphologie et Composition Chimique (4)

• Les deux membranes d’enveloppe

délimitent deux compartiments, l’espace

inter membranaire et la matrice

mitochondrie. Les deux membranes

d’enveloppe présentent des zones

d’accolement transitoire au niveau desquels

se déroulent des échanges entre le cytosol

et la mitochondrie.

La double membrane d’enveloppe

Les deux membranes

B. Morphologie et Composition Chimique (5)

• Les techniques de fractionnement

couplées à l’action de milieux hyper et

hypotonique permettent de séparer les

deux domaines membranaires et les deux

compartiments mitochondriaux et d’étudier

leur composition chimique.

B. Morphologie et Composition Chimique (6)

La membrane externe est une bicouche

lipidique renfermant des protéines en

quantité plus grande que la membrane

plasmique (3500 particules intra

membranaires /observées en microscopie

électronique en transmission après

cryofracture). Plusieurs types de protéines et

de complexes protéiques interviennent lors du

transport de molécules du cytosol vers les

deux compartiments mitochondriaux.

B. Morphologie et Composition Chimique (7)

a)Des perméases non glycosylées appelée

porines (de poids moléculaire 30000 Da) :

• Elles forment des pores aqueux au travers de

la bicouche lipidique, et permettent le

transport passif de molécules de taille

inférieure à 10 000 Da du cytosol dans

l’espace inter membranaire. De nombreuses

copies de cette protéine sont insérées dans

la membrane externe.

B. Morphologie et Composition Chimique (8)

• Les porines interagissent avec des protéines

associées aux microtubules (MAP2 pour

Microtubule Associated Protein), ce qui

pourrait rendre compte des mouvements de

ces organites.

b) Plusieurs autres protéines constituent 3

complexes au niveau de zones

d’accolement transitoire entre les

membranes mitochondriales externes

B. Morphologie et Composition Chimique (9)

L’espace inter membranaire

Très étroit, c’est un lieu de transit pour toutes

les molécules de tailles inférieures à 10 000

daltons (ions, protéines ...), qui traversent de

manière passive la membrane externe grâce

aux porines.

Il contient également les protons H+

• Transport de la matrice mitochondriale vers

l’espace inter membranaire grâce a l’action de

3 des 4 complexes transporteurs d’électrons

constituant la chaine respiratoire.

B. Morphologie et Composition Chimique (10)

• Transport de l’espace inter membranaires

vers le matrice par l’ATP-synthase et les

co-transporteurs.

• Il contient aussi une hémoprotéine, le

cytochrome C, qui circule entre les deux

membranes.

Les Membranes de la Mitochondrie

Transport d’ions au Travers de la

membrane interne

Translocation des Protéines

Translocation Outer Membrane, TOM (complexe associé à la membrane externe)

Translocation Inner Membrane, TIM (Complexe associé à la membrane interne)

Activité de l’Espace matriciel (1)

• Les acides gras et le pyruvate produit par

la glycolyse dans le cytosol sont

selectivement transportés vers la matrice

mitochondriale. A ce niveau, ils sont scindés

pour former le groupement acétyle à 2

carbones de l’ACETYL CoA. Le groupement

acétyle alimente ensuite le cycle de l’acide

citrique pour y subir une dégradation

ultérieure et l’opération se termine par le

passage des e- à haute énergie dans la

chaine respiratoire.

Activité de l’Espace matriciel (2)

• Afin d’assurer un apport continu de

combustible nécéssaire au métabolisme

oxydatif, les cellules animales stockent les

acides gras sous la forme de graisses et le

glucose sous la forme de glycogène qui peut

être dégradé pour produire du pyruvate.(Les

graisses sont quantitativement plus importantes que le glucogène parce

que leur oxydation libère 6 fois plus d’énergie que l’oxydation d’une

masse égale de glucogène).

• Un homme adulte moyen a une reserve

suffisante pour un jour d’activite normale. Il a

assez de graisses pour survivre un (1) mois.

Activité de l’Espace Matriciel (3)

Les lipides et et Acetyle CoA.

• Une molécule lipidique est constituée de 3

molécules d’acide gras réliés au glycérol par

des liaisons ester: ce sont des trialcools, Ils

n’ont aucune charge. Insolubles dans l’eau.

• Les enzymes localisés dans les membranes

interne et externe de la mitochondrie

interviennent dans le transport des acides

gras (dérivés de molécules lipidiques) vers

la matrice mitochondriale.

Activité de l’Espace matriciel (4)

• Dans la matrice, chaque molécule d’acide

gras (comme Acétyle CoA à longue chaine)

est completement dégradée suivant un

cycle de réactions qui élague 2 à 2 les

carbones de son extrémité carboxylée, et

produit une molécule d’Acetyle CoA à

chaque tour de cycle.

• L’Acetyle CoA produit est introduit dans le

cycle de l’acide citrique pour être oxydé.

Activité de l’Espace matriciel (5)

• Le cycle est catalysé par une série de 4

enzymes dans la matrice mitochondriale.

• Chaque tour de cycle raccourcit la chaine

d’acides gras de 2 carbones et produit une

molécule d’Acétyle CoA, une molécule de

NADH et de FADH2.

Activité de l’Espace matriciel (6)

Le Glycogene et l’Acétyl CoA. L’hydrolyse du

glucogène libère du glucose 1- Phosphate.

• La glycolyse fait passer le glucose à 6 carbones

à 2 molécules de pyruvate à 3 carbones

• La rencontre du pyruvate et du complexe

multienzymatique dont le pyruvate

deshydrogenase assure la conversion rapide du

pyruvate en Acétyl CoA et du CO2.

• Cet Aceyl CoA rejoint celui produit à partir des

acides gras pour alimenter le cycle de l’acide

citrique

Activité de l’Espace matriciel (7)

Le Cycle de l’acide citrique

• Il est synomyme de cycle de Krebs ou cycle

des acides tricarboxyliques

• Les principaux produits finaux dans

l’oxydation totale des compossé carbonés

sont:CO2 et NADH

• Le CO2 est libéré comme déchét

• Les molécules de NADH transmettent leurs

e- à haute énergie à la chaine respiratoire. A

la fin de la chaîne, ces e- sont utilisés pour

réduire 02 en H2O

Complexes enzymatiques de la

chaine respiratoire

Activité de l’Espace matriciel (8)Le Cycle de l’acide citrique (continue)

• Chacune des étapes est catalysée par une

enzyme différente, localisée dans la matrice

mitochondriale.

• Les 2 atomes de carbones provenant de

l’Acetyl CoA qui entrent dans le cycle seront

transformés en CO2 lors des cycles ultérieurs.

• Trois molécules de NADH seront fournies.

• La molécule de GTP produite peut être

transformée en ATP par la réaction d’échange

Activité de l’Espace matriciel (9)Cycle de l’acide citrique (continue)

• La molécule de FADH2 formée reste liée à la

protéine (Acétyl CoA deshydrogenase) comme

élement du complexe succinate deshydrogenase

dans la membrame interne. Ce complexe

transmet les e- acquis par le FADH2 directement

à l’ubiquinone.

• Dans le processus de Phosphorylation

oxydative, principale conversion d’énergie, la

membrane interne sert de machine transformant

une partie de l’énergie du NADH (et du FADH2)

en énergie de liaison dans l’ATP

Activité de l’Espace matriciel (10)

• La chaîne respiratoire (aussi appelée

chaîne de transport d'électrons) est

constituée d'un ensemble complexe de

protéines membranaires de la mitochondrie

des cellules eucaryotes qui servent à

réoxyder les coenzymes NADH et

ubiquinone (CoQ) qui ont été réduits en

particulier au cours du cycle de Krebs. Cette

réoxydation s'accompagne de la création

d'un gradient transmembranaire de protons.

Activité de l’Espace matriciel (11)

• Ce gradient est une forme de stockage de

l'énergie contenue dans les coenzymes,

qui dérive elle-même de l'énergie

contenue dans les molécules dégradées

au cours du catabolisme. Le gradient de

proton va servir à fabriquer de l'ATP,

molécule énergétique universellement

utilisable, au niveau de l'ATP synthétase,

une protéine membranaire mitochondriale.

Activité de l’Espace matriciel (12)

• Ce mécanisme de phosphorylation oxydative

a été découvert par Peter Mitchell, ce qui lui

a valu le prix Nobel de chimie en 19781. Ce

mécanisme est aussi connu sous le nom de

Théorie chimiosmotique (de Mitchell).

Additionné à la synthèse d'ATP par les ATP

synthetase on la nomme phosphorylation

oxydative. (nb: le terme phosphorylation

oxydative est impropre, il faut lui préférer

celui d'oxydations phosphorylantes.)

Activité de l’Espace matriciel (13)

• La chaine respiratoire. L’ATP synthetase

ne transporte pas normalement H+ hors

de l’espace matriciel à travers la

membrane mitochondriale interne. Ce

travail sera celui de la chaine respiratoire.

• Il se crée alors un gradient

électrochimique de protons qui active la

synthèse d’ATP.

Chaine Respiratoire

Bilan Energetique

Cycle de Krebs

• Le cycle de Krebs inverse est une voie

métabolique cyclique par laquelle certaines

bactéries fixent le dioxyde de carbone CO2 et

l'eau H2O sous forme d'acétyl-CoA en

utilisant l'hydrogène H2, l'ion sulfure S2- ou

encore l'ion thiosulfate S2O32- comme

donneurs d'électrons1,2, selon un mécanisme

reprenant le cycle de Krebs en sens inverse

pour constituer une alternative marginale au

cycle de Calvin.

Cycle de Krebs

Les principales étapes de ce cycle sont les

suivantes :

• Une première molécule de CO2 est fixée

sur la succinyl-CoA par l'alpha-

cétoglutarate synthase (EC 1.2.7.3) pour

former de l'α-cétoglutarate, sur lequel une

seconde molécule de CO2 est fixée pour

former de l'isocitrate avec réduction au

NADPH + H+.

Cycle de Krebs

• L'isocitrate est ensuite isomérisé en citrate,

lequel est clivé en oxaloacétate et acétyl-

CoA par l'ATP citrate lyase (EC 2.3.3.8), une

enzyme importante de la biosynthèse des

acides gras.

• L'oxaloacétate est ensuite converti en

succinyl-CoA par une série de réactions qui

ferment le cycle en passant par le malate, le

fumarate et le succinate

Cycle de Krebs

• La conversion du fumarate en succinate est

catalysée par une fumarate réductase à

ménaquinone, qui catalyse la réaction

réciproque de la succinate déshydrogénase

dans le cycle de Krebs.

• Ce cycle de réactions pourrait avoir joué un

rôle dans l'apparition de la vie sur Terre en

offrant une voie anabolique chimiotrophe

alternative à la phototrophie, certaines de

ses étapes pouvant être catalysées par des

minéraux3.

L’ADN Mitochondrial (1)

• Il est circulaire, comme l’ADN bactérien. Il

contient chez l’homme 16 000 paires de

bases (figure 7/12). Chaque mitochondrie

en contient plusieurs copies (de 5 a 10

selon les espèces).

• l’existence de l’ADN mitochondrial et sa

forme circulaire sont aussi des arguments

en faveur de la théorie endosymbiotique.

L’ADN Mitochondrial (2)

• Les produits du génome mitochondrial ne lui

confèrent qu’une autonomie très partielle par

rapport au génome nucléaire.

• Le code génétique mitochondrial est différent

du code génétique « universel » qui est celui

de l’ADN nucléaire des Eucaryotes :

Le code génétique est l’ensemble des

associations de 3 bases, chaque triple de

bases correspondant à un acide aminé.

L’ADN Mitochondrial (3)

• Des ARN ribosomaux propres aux

mitochondries (au nombre de 2)

• Des ARN de transfert (plus de 20)

• 13 protéines mitochondriales (dont

certaines sous-unités de la chaîne

respiratoire) codées par ARN messagers

d’origine mitochondriale.

L’ADN Mitochondrial (4)

• Par exemple, les mitochondries humaines

lisent UGA comme un codon pour le

tryptophane et non pas comme un signal

stop, comme c’est le cas pour le génome

nucléaire.

L’ADN Mitochondrial (5)

• On connait des mutants de levure chez

lesquels des anomalies de l’ADN

mitochondrial interdisent toute synthèse

protéique mitochondriale. Pourtant des

mitochondries de petite talle sont

observées chez ces mutants, ce qui

prouve l’importance des synthèses

protéiques contrôlées par le noyau dans la

genèse des mitochondries.

L’ADN Mitochondrial (6)

• Les autres protéines mitochondriales

(environ 500 dont environ 90 sont connues)

sont donc synthétisées dans le cytosol,

puis importées dans la mitochondrie :

• Parmi ces protéines, les ARN polymérases

et les ADN polymérases, ce qui rend la

réplication comme la transcription de l’ADN

mitochondrial totalement dépendantes du

génome nucléaire.

L’ADN Mitochondrial (7)

• Chez l’Homme, le génome

mitochondrial est transmis par la mère

• Il est le support de l’hérédité

dite « cytoplasmique », qualifiée de non-

mendélienne, puisque sa transmission est

monoparentale, ce qui distingue le

génome mitochondrial du génome

nucléaire.

L’ADN Mitochondrial (8)

• Cette caractéristique a été utilisée par les

généticiens qui ont tenté d’établir, à partir

des mutations observées au niveau de

l’ADN mitochondrial et de son évolution,

une carte de la filiation des espèces et

d’estimer la date de l’apparition de

l’espèce humaine.

L’ADN Mitochondrial (9)

• Toutefois, bien que l’hypothèse de base de ces

expériences soit séduisante, les données

obtenues doivent être corrigées en fonction de

deux facteurs : le fait que, au cours de

l’évolution, des fragment d’ADN mitochondrial

on été inclus dans le génome nucléaire, dont la

fréquence de mutation est environ 40 fois plus

élevée que celle du génome mitochondrial; le

fait enfin que des fragments minoritaires de

génome mitochondrial d’origine paternelle

contaminent l’ADN mitochondrial d’origine

maternelle.

Ribosomes

RE

Reticulum

endoplasmique (RE)

Ribosomes libres

Ribosomes liés

Grande

sous-unité

Petite

sous-unité

Diagramme

du ribosome

Image du RE et des

ribosomes par TEM

(microscopie electronique à

balayage)

• Composés de 2 sous unités faites d’ARN et de protéines

• Traduction des ARNm en protéine

Revue: Relation entre les differents

organelles du système endomembranaire 1) L’enveloppe nucléaire

est connecté au RE

rugueux qui est également

connecté au RE lisse

2) Membranes et protéines

produites par le RE

transitent vers le Golgi

sous forme de vésicule de

transport

3) Le vésicules de

transport ainsi que les

vésicules formant

lysosomes et vacuoles

proviennent du golgi

4) Lysosome prêt a

fusionner avec une

autre vésicule pour

digestion

5) Vésicule de

transport transportant

des protéines vers la

membrane plasmique

pour sécrétion

6) La membrane

plasmique s’aggrandie

suite a la fusion de

vésicules; les protéines

sont sécretées a

l’extérieur de la cellule

NoyauNoyau

Nucléole

Chromatine

Noyau

RE rugueux

Enveloppe

nucléaire:Membrane

interne

Membrane

externePore nucléaire

Complexe

du pore

RibosomeSurface de l’enveloppe

nucléaire

Complexes du pore

Gros plan de l’en-

veloppe nucléaire

Lamina nucléaire

• Entouré d’une double membrane

• Contient l’ADN

Dogme en Biologie

La Réplication

La Transcription

• La Traduction

Le Noyau cellulaire

• Chez les Eucaryotes,

l’ADN forme des pelotes,

les nucléosomes, ou

l’ADN est associé à des

protéines, les histones.

• Le tout est bien enroulé

et compacté sous forme

de chromosomes qui sont

localisés dans le noyau.

L’information génétique

Le matériel génétique doit posséder les propriétés suivantes:

• Il doit être capable de stocker l’information génétique et de transmettre cette information à la cellule en fonction des besoins de celle-ci.

• Il doit être capable de transférer son information aux cellules filles avec le minimum d’erreur.

• Il doit posséder une grande stabilité physique et chimique pour éviter la perte de l’information.

• Il doit être capable d’échanges génétiques mais sans perte majeure d’information.

Caractérisation de l’ADN chromosomique

L’ADN est constitué de 3

éléments qui constituent

des nucléotides

monophosphates:

• Un groupe phosphate

• Un sucre : le désoxyribose

• 4 bases azotées: adénine,

thymine, cytosine et

guanine

Caractérisation de l’ADN chromosomique

•L’association de chaque base avec une molécule de sucre constitue

un nucléoside.

•L’ajout d’un groupe phosphate donne un nucléotide monophosphate.

Cycle cellulaire et Réplication

• Elle permet aux cellules

de se reproduire

identiques à elles

mêmes. Le matériel

génétique de départ de

mitose est divisé par

deux à l'arrivée.

Caractérisation de l’ADN chromosomique

• L’axe des paires de bases

ne passe pas par l’axe de la

double hélice, on aura donc

une partie plus large, le

grand sillon, et une partie

plus petite, le petit sillon.

Le grand sillon est soumis a

des interactions diverses

avec des molécules

endogènes et exogènes.

Cycle cellulaire et Réplication

La Réplication de l’ADN

• La réplication de l'ADN est semi-

conservative. À chaque mitose, la

molécule d'ADN double-brin est dupliquée

en deux molécules d'ADN double brin filles

dont chacune hérite un brin de la molécule

d'ADN initiale ou « mère » et d'un brin

synthétisé à partir de nucléotides libres.

La Réplication de l’ADN

• Lors de la réplication, les paires de bases

sont tout d'abord désappariées par la

rupture des liaisons hydrogènes de l'ADN

par une enzyme appelée ADN hélicase.

Une fourche de réplication va alors se

former donnant 2 brins d'ADN simple-brin

distincts. Chacun de ces brins va être

copié par l'action des ADN polymérases,

pour former 2 nouvelles molécules d'ADN

double brins identiques à la molécule

initiale.

La Réplication de l’ADN

• L’ ADN polymérase: cet enzyme permet la

polymérisation, c’est-à-dire l’addition des

nucléotides durant la copie, il a une fonction

d’édition ou de correction (endo ou exo

nucléaire). Il est doit être fidèle lors de la

copie.

• Les Nucléotides: ce sont l’adénine, la

cytosine, la guanine et la thymine, ils sont

ajoutés selon leur séquence sur le brin à

répliquer par l’ADN polymérase.

La Réplication de l’ADN

• L’hélicase: elle permet de dérouler le double brin

en brisant les liaisons H pour obtenir les brins

uniques.

• L’ ADN Primase ou Amorce ARN: ce sont de

courtes de séquences d’ADN ou d’ARN qui

permettent d’initier la réaction de réplication, elles

seront enlevées plus tard par l’ADN polymérase

grâce à sa fonction de correction (édition).

• Les ligases: elles fonctionnent durant la réplication

de la direction 3’ vers 5’, elles permettent de

combler les gaps crées par l’enlèvement des

amorces (ADN primase ou Amorce ARN).

La Réplication de l’ADN

• Les protéines SSB: Ce sont des protéines

qui se lient au brin d’ADN afin d’empêcher

leur appariement.

• Topoisomérase: permet d'éviter les torsions

entraînées par l'ouverture de la double-

chaîne par l'hélicase.

• Les fragments d’Okazaki: ce sont des

fragments de bases, 1000 à 2000 chez les

procaryotes, de 200 chez les eucaryotes.

La Réplication de l’ADN

L’initiation de la Réplication (1)

• L’initiation de la réplication a lieu à l’origine de

réplication. Il existe une seule origine de

réplication dans les bactéries alors qu’il en

existe plusieurs chez les eucaryotes.

• La première étape débute par la fixation de la

protéine DnaA (protéine capable de reconnaître

ces origines) sur l'origine de réplication. Il s'en

suit un enroulement de l'ADN autour de la

protéine qui provoque une dénaturation locale

des deux brins, au niveau des 3 répétitions

consécutives de 13bp.

L’initiation de la Réplication (2)

• Une hélicase s'y engouffre et sépare les

brins dans les deux sens en rompant les

liaisons hydrogène (ou "ponts hydrogènes")

entre les deux brins de la double hélice

d’ADN. Deux fourches de réplication sont

ainsi créées, délimitant l'œillet de

réplication. Des protéines SSB se lient à

l’ADN simple brin (monocaténaire) ainsi

formé et évitent la reformation de la double

hélice.

Elongation (1)

• L’élongation de l’ADN progresse toujours dans

le sens 5' vers 3' pour le brin en création. C’est

l'ADN polymérase, qui ajoute à l'extrémité 3' de

la molécule en formation,

des désoxyribonucléotides.

• Pour le brin complémentaire du brin parental

orienté 5' vers 3’ (le « brin indirect » est donc

orienté 3’ vers 5’),Il est créé de façon

discontinue, sous forme de fragments

d’Okazaki, dans le sens 5’ vers 3’.

• L'ADN polymérase a besoin d'une amorce pour

fonctionner, elle crée une extrémité 3'OH Libre

Elongation (2)

• L'amorce ARN fournira cette extrémité libre.

• La présence ici d'ARN est expliquée par le fait

que seules deux enzymes peuvent synthétiser

les chaînes nucléotidiques : L'ARN Polymérase

et L'ADN Polymérase.

• L'ADN Polymérase ne pouvant fonctionner

sans amorce, c'est L'ARN qui prend le relai

pour fournir l'amorce nécessaire. La primase va

en effet créer ces amorces d'ARN.

Terminaison

• Cette phase correspond à l’arrêt de la

réplication lorsque deux fourches de

réplication se rencontrent ou lorsqu’une

fourche rencontre un signal de terminaison

de la réplication. Il y a « ter » : terA terD

terB terC qui freinent les fourches de

réplication.

Le mécanisme de correction

• La fidélité de réplication est très grande et

elle est en très grande partie due à l'ADN

polymérase, qui incorpore les bases

nucléiques en fonction de la

complémentarité des appariements.

• Les ADN polymérases réplicatives

disposent d'une activité de relecture qui

leur permet de vérifier que le dernier

nucléotide incorporé serait le bon.

La machinerie cellulaire

ADN

ARN

Protéine

Réplication

Transcription

Traduction

Les ARN

• Les ARN sont des molécules constituées

par l'assemblage de ribonucléotides, et qui

possèdent de très nombreuses fonctions

dans la cellule.

• L'ARN est une molécule constituée d'un

enchaînement de ribonucléotides

(adénine, cytosine, guanine, uracile) reliés

entre eux par des liaisons nucléotidiques.

Les ARN

• L'ordre est dicté par la séquence des

désoxyribonucléotides portés par l'ADN. En

effet, les ARN sont issus de

la transcription de l'ADN par

une enzyme (l'ARN polymérase) qui recopie

en quelque sorte la séquence.

• Les ribonucléotides sont différents des

désoxynucléotides par la présence d'un

groupement OH en 2' du ribose, mais aussi

par le fait que la thymine (T) est remplacée

par l'uracile (U).

Les ARN

• À l'inverse de l'ADN qui est la plupart du

temps structuré en double hélice, l'ARN

peut adopter des conformations très

différentes, étroitement liées à sa fonction.

Ainsi, certaines molécules d'ARN sont

simple brin, en tige boucle (grâce à un

appariement des bases complémentaires),

en feuille de trèfle (l'ARN de transfert), etc

Les ARN

• Il existe de nombreuses familles d'ARN

(ARNr, ARNm, ARNt, ARNsi, ARNmi,

snARN...), dont chacune possède une

structure ou une fonction particulière :

• les ARN messagers (ARNm) serviront de

matrice pour la synthèse des protéines ;

• les ARN ribosomiques (ARNr) entrent

dans la composition des ribosomes, avec

les protéines ribosomiques.

Les ARN

• les ARN de transfert (ARNt) portent

des acides aminés et permettent leur

incorporation dans les protéines ;

• les ARN interférents (ARNsi, ARNmi...)

régulent l'expression des gènes en ciblant

la dégradation des ARN messagers

spécifiques ou en inhibant la traduction

des protéines.

Les ARN

• D'autres familles existent et de nouvelles

classes (ARNsno, ARNnc,...) sont

régulièrement découvertes.

• Chez certains virus (le virus de la

mosaïque du tabac, le VIH...), l'ARN

constitue le génome (alors que chez la

grande majorité des organismes, c'est

l'ADN qui remplit cette fonction).

La Transcription (1)

• La transcription est la

copie d'une molécule

d'ADN en une molécule

d'ARN.

L'enzyme responsable de

cette transcription

est l'ARN polymérase

La Transcription (2)

• Les gènes des cellules eucaryotes (non

bactériennes), ont leurs séquences

codantes (appelées exons) interrompues

par des séquences non codantes

(appelées introns).

La Transcription (3)

• La molécule d'ARN directement

synthétisée à partir du modèle ADN,

ou transcrit primaire reste dans le noyau

et est traitée par un complexe

enzymatique qui enlève tous les introns.

C'est ce que l'on appelle l'épissage.

L'ARN produit est plus court, passe dans

le cytoplasme et devient un ARN

messager (ARNm).

La Transcription (4)

• L'ARNm est alors traduit en protéine à

partir des acides aminés en présence des

ribosomes et des ARN de transfert.

• La transcription se déroule dans le noyau

cellulaire. La chromatine doit au préalable

avoir été décompactée (euchromatine)

pour permettre à la machinerie protéique

d'accéder à l'ADN.

La Transcription (5)

• Contrairement aux procaryotes, l'ARN

produit par la transcription n'est pas

directement utilisable par les ribosomes pour

la traduction et devra subir plusieurs étapes

de maturation post-transcriptionnelle.

La Transcription (6)

• L'ARN polymérase ne peut se fixer seule

au promoteur du brin matrice d'ADN : chez

les eucaryotes, elle nécessite des facteurs

de transcription, protéines qui servent

d'intermédiaires à la liaison de l'ARN

polymérase sur le promoteur.

La Transcription (7)

• Cette association entre le promoteur, les

facteurs de transcription et l'ARN polymérase

forme le complexe d'initiation de la

transcription, nécessaire au commencement de

la transcription.

• Il existe 3 types d'ARN polymérase différentes

au lieu de l'unique pour les procaryotes. Mais

seules, ces ARN polymérases ne peuvent rien

faire et elles doivent être accompagnées de

facteurs de transcription généraux (protéines).

La Transcription (8)

• Ces facteurs se nomment TFI, TFII, TFIII…

ce qui constitue un complexe protéique

constitué de 8 à 14 sous-unités.

• Comme chez les procaryotes, on retrouve

les 3 phases distinctes dans le processus

de transcription : l'initiation, l'élongation et

la terminaison.

La Transcription (9)

Initiation de la Transcription (1)

• L'équivalent chez les eucaryotes de la

« boîte de Pribnow » est la « boîte TATA »

située environ 30 paires de bases avant

l'origine de transcription ; celle-ci joue un

rôle prépondérant puisque c'est à elle que

va se fixer l'ARN polymérase II.

Initiation de la Transcription (2)

• Deux autres « boîtes » font aussi partie des

séquences consensus ; parmi elles se trouvent

la boîte CAAT (située à environ 70 paires de

bases en amont du site d'initiation de la

transcription), qui est un site modulateur de la

transcription, et la boîte GC.

• Des amplificateurs peuvent stimuler la

transcription à plusieurs centaines de paires de

bases du lieu de la transcription.

Initiation de la Transcription (3)

• L'initiation par l'ARN polymérase

commence par la protéine TFII D, elle-même

constituée de la protéine de liaison TBP qui

va se fixer sur la boîte TATA, ce qui va

constituer le cœur du complexe d'initiation.

• Ensuite les différents facteurs généraux de

transcription viennent s'assembler sur ce

« noyau ».

Initiation de la Transcription (4)

• La TFII A vient stabiliser le complexe TFII D-

ADN, la TFII B et TFII E se lient à l'ADN, la TFII

F qui est une hélicase ATP-dépendante et

enfin l'ARN polymérase II. Cependant ce

complexe ne peut déclencher la transcription

qu'à une faible fréquence.

• Des facteurs de transition supplémentaires

doivent intervenir. Parmi eux le CTF (NF1) se

lie à la boîte CAAT, le Sp 1 se lie aux boîtes

GC : ce sont des trans-activateurs.

Initiation de la Transcription (5)

• Les séquences « enhancers » (amplificateurs)

et « cis activateurs » seront elles-mêmes

activées par des protéines activatrices : ces

séquences vont entrer en contact avec la

boîte TATA grâce à la courbure de l'ADN qui

les rapprocheront du promoteur.

• Une fois fixée à la boîte TATA, l'ARN

polymérase déroule les deux brins d'ADN et

commence la transcription.

Elongation de la Transcription (1)

• L'élément central de l'élongation est

la phosphorylation du domaine CTD (Carboxy

Terminal Domain), domaine spécifique de la

sous unité de 220 kDa de l'ARN polymérase II.

• Celle-ci est riche en sérine et en thréonine qui

sont deux acides aminés pouvant être

phoshorylés sur leur groupement hydroxyle.

Elongation de la Transcription (2)

• La phosphorylation par TFII H (du domaine CTD)

qui est une protéine Kinase en présence

d'ATP va déplacer l'ARN polymérase jusqu'au

lieu d'origine de la transcription.

• L'addition séquentielle des ribonucléotides peut

alors démarrer. Chez les eucaryotes, la vitesse

de transcription est d'environ 40 nucléotides par

seconde.

Terminaison de la transcription (1)

• La terminaison est assurée par des signaux

spécifiques dont le signal

de polyadénylation AAUAAA.

• L'ARN polymérase continue sa transcription

un peu après ce motif puis est libérée sous

l'action de divers facteurs.

• La transcription proprement dite est terminée

mais l'ARN obtenu n'est pas fonctionnel pour

autant et doit subir 3 étapes de maturation.

Terminaison de la transcription (2)

• L'ARN est clivé au niveau du signal de

polyadénylation et une polymérase

spécifique (la polyA Polymérase ou PAP)

ajoute de nombreux résidus Adénine (50

chez les levures, 200 chez les eucaryotes

supérieurs) à l'extrémité 3' du brin d'ARN.

• Cette queue polyA est essentielle à la

stabilité de l'ARN. Il est à noter que cette

partie de l'ARN n'est pas codée dans l'ADN

sous forme de polyT.

Terminaison de la transcription (3)

• À l'autre extrémité 5', l'addition d'une coiffe

méthylguanosine est nécessaire pour la

reconnaissance par les ribosomes lors de

l'étape de traduction. Il faut malgré tout

noter que les SnRNA qui sont aussi

synthétisés par l'ARN polymérase II ont

une coiffe mais ne passent pas dans les

ribosomes pour être traduits !

Terminaison de la transcription (4)

• L'ARN des eucaryotes est d'abord produit

sous forme de pré-ARNm qui contient toute

la séquence du gène (introns + exons). Il

subit ensuite une opération d'épissage : un

complexe nucléoprotéique (le spliceosome)

reconnaît les introns et les élimine.

Epissage

• Les eucaryotes (organismes à noyau),

l’épissage est un processus par lequel

les ARN transcrits à partir de

l'ADN génomique peuvent subir des étapes

de coupure et ligature qui conduisent à

l'élimination de certaines régions dans l’ARN

final. Les segments conservés s’appellent

des exons et ceux qui sont éliminés

s’appellent des introns.

Epissage

• Les gènes sont donc constitués d’une

suite d’exons et d’introns alternés ; ceci

s’observe principalement dans les gènes

codant des protéines, mais aussi dans

certains gènes d’ARN non codants,

comme ceux des ARNt.

Epissage

• L’ARN pré-messager est synthétisé puis

est épissé dans le noyau de la cellule pour

donner lieu à l’ARN messager dit mature.

• L’ARNm mature, constitué des seuls

exons, est alors exporté vers

le cytoplasme pour être traduit en

protéine.

La Traduction

• Le code génétique est un code qui permet la

conversion d’une séquence de nucléotides

(ADN puis ARN) en séquence d’acides aminés

(protéines). Le code implique les bases A, C, T

et G ainsi que les 20 acides aminés.

• Les codons sont des triplets de nucléotides

et ils codent pour un acide aminé.

• La séquence du gène et la séquence de la

protéine codée sont colinéaires, c’est-à-dire

que la longueur du gène et la longueur de la

structure primaire de la protéine finale sont

proportionnelles.

La traduction

• Le code génétique est universel. En effet

chaque acide aminé dispose d’un ou plusieurs

codons et ceci au niveau d’une multitude

d’organismes vivants procaryote et eucaryote.

• Le code génétique est redondant (ou

dégénéré). Plusieurs codons codent pour un

même acide-aminé : on trouve 64 codons et

20 acides aminés. Souvent se sont les deux

premiers nucléotides du codon qui définissent

l’acide aminé, la redondance est donc due au

troisième nucléotide du codon.

La Traduction

• Le code génétique est non-chevauchant. Les

nucléotides d’un codon ne participe qu’au code

d’un seul acide aminé, ainsi le prochain acide-

aminé sera codé par le prochain codon présent sur

l’ARNm. On parle du cadre de lecture (ou reading

frame).

• Le code possède un système de ponctuation.

Le codon d’initiation est le codon AUG (GUG pour

la mitochondrie) et les codons de terminaison sont

les codons UAA (ocre), UAG (ambre) et UGA

(opale). Le codon UGA (opale) n’est pas présent au

niveau de la mitochondrie.

Les acteurs de la traduction

• Les ribosomes sont constitués d’ARN

ribosomiques (ARNr) et de protéines et

sont structurés sous forme de deux sous-

unités que ce soit chez les procaryotes ou

chez les eucaryotes (cf. également

chapitre généralités). Leur taille est définie

en unité Svedberg.

Les acteurs de la traduction

• Les ribosomes procaryotes (70S) sont

constitués d’une petite sous-unité 30S et

d’une grande sous-unité 50S.

– La sous-unité 30S est constituée d’un ARNr 16S

(1541 nucléotides) et de 21 protéines.

– La sous-unité 50S est constituée des ARNr 23S

(2904 nucléotides) et 5S (120 nucléotides) ainsi

que de 32 protéines.

Les acteurs de la Traduction

• Les ribosomes eucaryotes (80S) sont

constitués d’une petite sous-unité 40S et

d’une grande sous-unité 60S.

– La sous-unité 40S est constituée d’un ARNr

18S et de 33 protéines.

– La sous-unité 60S est constituée des ARNr

28S, 5,8S et 5S ainsi que de 49 protéines.

Les acteurs de la Traduction

Le ribosome bactérien comporte des sites

spécifiques:

• Site A :(site Acide-aminé/Accepteur) fixation des

acides aminés.

• Site P :(site Peptidique/Donneur) fixation de f-Met.

• Site E :(site Exit) sortie de l’ARN de transfert.

• Site EF-G: présent au niveau de la grande sous-

unité.

• Site EF-Tu: présent au niveau de la petite sous-

unité.

Les acteurs de la Traduction

• Chez les eucaryotes le premier acide aminé est la

méthionine et non pas la f-Met présent chez les

procaryotes.

• L’enchaînement des ribosomes sur l’ARNm forme le

polysome, il permet d’augmenter l’efficacité de la

traduction. La distance minimale qui sépare deux

ribosomes est de 100 nucléotides.

• Au niveau des ribosomes associés au réticulum

endoplasmique les protéines en voie de synthèse

pénètrent dans les vésicules du réticulum directement

après le site E.

Les acteurs de la Traduction

Les ARNt ont une structure secondaire en

forme de trèfle à 3 feuilles et une structure

tertiaire en forme de L à l’envers. Lors du

mécanisme de traduction il y a un

appariement antiparallèle entre l’ARNm et

l’ARNt : reconnaissance codon-anticodon

au niveau de la boucle de l’anticodon.

Les acteurs de la Traduction

Les ARNt possèdent également un bras de l’acide

aminé qui le fixe en 3’ (CCA) sur le ribose, il s’agit

d’une liaison covalente : liaison ester riche en

énergie. Les acides aminés ne vont ainsi par

arriver libre sur le ribosome mais associés à leurs

ARNt respectifs. On trouve 40 à 60 ARNt

différents par cellule, il existe donc plusieurs

ARNt différents pour un acide aminé, on les

appelle ARNt iso-accepteurs.

Les acteurs de la Traduction

• La formation du complexe amino-acyl-tARN (aa-

tARN) nécessite une Amino-acyl-tRNA-

synthétase spécifique de l’acide aminé, qui doit

ainsi reconnaître toutes les formes de codon de

cet acide aminé. Le chargement correct de l’ARNt

est un élément important dans la fidélité de la

traduction.

• L’acide aminé (aa) est tout d’abord activé et cette

activation nécessite de l’énergie sous forme

d’ATP pour permettre la formation d’aa-AMP

(liaison anhydride mixte).

Les acteurs de la Traduction

La liaison formée entre l’ARNt et l’acide

aminé est une liaison covalente de type

carboxy-ester. Les Amino-acyl-tRNA-

synthétase sont au nombre de 20 dans la

cellule, autant qu’il y a d’acides aminés qui

rentrent en compte dans la traduction.

L’acide aminé complexé peut ainsi

s’associer à la chaîne.

Les acteurs de la Traduction

Les autres acteurs sont:

• les acides aminés,

• les amino-acyl tRNA synthétases,

• le Mg2+,

• le GTP et l’ATP.

Initiation de la traduction

• Un ribosome reconnaît le début de la

séquence codante, il utilise des signaux

d’adressage en amont entre -8 et-13 du

codon initiateur (AUG) qui correspond à la

séquence de Shine-Dalgarno ou RBS

(AGGAGG). Il y a appariement

antiparallèle de bases entre l’ARNm et la

petite sous-unité (30S) du ribosome, dû à

une complémentarité de séquences entre

l’ARNm et l’ARNr 16S.

Initiation de la traduction

• Facteurs d’initiation

(IF1, IF2 et IF3)

• séquence de Shine-

Dalgarno

• Sous unité 30S

Initiation de la traduction

• L’initiation est permise grâce à la présence de

facteurs d’initiation:

• IF 1 est le facteur de dissociation du ribosome 70S.

• IF 2 est un facteur assurant la fidélité de

reconnaissance entre l’ARNt et l’acide aminé. Il

possède également une activité GTPasique (c’est-à-

dire d’hydrolyse du GTP).

• IF 3 est un facteur nécessaire à la fixation spécifique

de 30S sur l’ARNm et de contrôle de l’équilibre entre

la forme associé et dissocié du ribosome (facteur

anti-réassociation).

Initiation de la traduction

Par la suite le complexe 70S est reformé :

lorsque l’ARNt fixé à la formyl-méthionine

est fixé à la petite sous-unité de l’ARNr, il

y a hydrolyse du GTP et la grande SU se

fixe sur le complexe.

Les enzymes de Restriction

• Les enzymes de restriction sont des

protéines synthétisées par des bactéries

pour se protéger des infections de virus

(bactériophages). Ces enzymes coupent

l’ADN viral à des endroits spécifiques. Ce

mécanisme de résistance aux

bactériophages, dénommé restriction, fut

étudié par W. Arber à l’Université de

Genève dans les années 60.