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Ligne 2 : Alexandre Dumas Ligne 3 : Gambetta ou Porte de Bagnolet Ligne 3 bis : Gambetta Ligne 9 : Maraîchers 26, 64, 76, Traverse de Charonne, PC2 Hospice Debrousse, Bagnolet Orteaux, Pyrénées Vitruve, Pyrénées Renouvier, Prairie L’Indre horaires d’ouverture mardi : 13h -19h mercredi : 10h -19h jeudi : 13h -19h vendredi : 10h -19h samedi : 10h -18h dimanche : 13h -18h Couverture : “Politique pure” par Bruce Clarke, plasticien et photographe. http://www.bruce-clarke.com/ . Œuvre reproduite avec l’aimable autorisation de l’artiste Discographie réalisée par les discothécaires de la médiathèque Marguerite Duras novembre 2010 médiatheque Marguerite Duras 115 rue de Bagnolet 75020 Paris Tél. 01 55 25 49 10 [email protected] Black Music de l’Oncle Tom à Malcolm X

black music couv5 - Paris · Bop dans les années 60, chanté notamment par Nina Simone. - Cannonball Adderley, Nippon soul : recorded in concert in Tokyo, 1963 - 1 ADD - Partition

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  • Ligne 2 : Alexandre Dumas Ligne 3 : Gambetta ou Porte de Bagnolet

    Ligne 3 bis : Gambetta

    Ligne 9 : Maraîchers

    26, 64, 76, Traverse de Charonne, PC2

    Hospice Debrousse, Bagnolet Orteaux, Pyrénées Vitruve, Pyrénées Renouvier,

    Prairie L’Indre

    horaires d’ouverture mardi : 13h -19h mercredi : 10h -19h jeudi : 13h -19h vendredi : 10h -19h samedi : 10h -18h dimanche : 13h -18h

    Couverture : “Politique pure” par Bruce Clarke, plasticien et photographe. http://www.bruce-clarke.com/. Œuvre reproduite avec l’aimable autorisation de l’artiste Discographie réalisée par les discothécaires de la médiathèque Marguerite Duras novembre 2010

    médiatheque

    Marguerite Duras

    115 rue de Bagnolet 75020 Paris Tél. 01 55 25 49 10 [email protected]

    Black Music de l’Oncle Tom à Malcolm X

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    Au temps des champs de coton ................................................... 3 Black Power ! Funk & Soul.......................................................... 17 En marge des grandes villes, le Hip Hop ................................. 21 La Marseillaise noire .................................................................... 24 La Marseillaise Noire........................................................................ 24 Le Gospel ('God' Dieu 'Spell' Chanter) ....................................... 8 Le Jazz : de la Nouvelle-Orléans ................................................ 9 Le Jazz : du Be Bop au Free Jazz............................................. 15 Le Mouvement des droits civiques :......................................... 12 Pour en savoir plus... .................................................................... 23 Sur les routes du Deep South : .................................................... 6

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    Spirituals, jazz, blues, soul ou encore rap sont des genres musicaux souvent rassemblés dans la catégorie “Musique noire” ou “Black music”. Si la musique n'a définitivement pas d’épiderme, la Black music s’est souvent manifestée comme le reflet ou l'effet du contexte socio-politique dans lequel elle fut créée : l'histoire des Etats-Unis et les luttes menées par les Noirs américains, des champs de coton aux quartiers pauvres des grandes villes. Cette discographie sélective se propose de remettre en lumière quelques titres phares ou chansons qui ont accompagné, raconté ou commémoré ces luttes. La plupart sont disponibles à la médiathèque Marguerite Duras, certains sont à la Réserve Centrale.

    Couv. : “Politique pure” par Bruce Clarke, plasticien et photographe. http://www.bruce-clarke.com/ Œuvre reproduite avec l’aimable autorisation de l’artiste.

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    Au temps des champs de coton Worksongs et negro spirituals

    Chanter étant leur seule liberté, les esclaves travaillant dans les plantations des colons se donnaient du courage en rythmant leurs gestes d'une musique pulsatile : les worksongs. Pour les Noirs privés de parole, les worksongs étaient aussi un moyen de communiquer via le “shout” : un chant court et cinglant.

    Trouble so hard La chanson date des années 30 mais son style porte la marque des chants scandés sans accompagnement instrumental. A noter que la version de Vera Hall de 1937 fut samplée par Moby sur Natural Blues. - Marion Williams, Trough many dangers : classic performances from 1966 to 1993 - 115 WIL (Réserve Centrale) - Moby, Play, 1999 - 290 MOB (Réserve centrale)

    Work Song Le trompettiste de Hard Bop propose ce worksong version Hard Bop dans les années 60, chanté notamment par Nina Simone. - Cannonball Adderley, Nippon soul : recorded in concert in Tokyo , 1963 - 1 ADD - Partition : Cannonball Adderley, 8 greatest hits, Play-a-long book & recording set - P 1 ADD - Nina Simone, Ne me quitte pas, 1964-1967 - 1 SIM

    D'abord clandestins, les negro spirituals ont investi les églises noires au début du XIXe siècle, introduisant la danse jusque-là prohibée à l’office. Chants métaphoriques mêlant traditions liturgiques européennes et traditions africaines, ils étaient l’occasion de célébrer l’espoir mais aussi de préparer les évasions.

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    Mary had a baby Spiritual imitant le bruit d'un train, subtil moyen d'évoquer l'Underground Railroad (Chemin de fer clandestin), réseau secret qui, dès la fin du XVIIIè siècle, aidait les esclaves à gagner le Canada abolitionniste. - Paul Robeson, Green Pastures - 061.2 ROB (Réserve Centrale) Acteur, chanteur mais aussi avocat, Paul Robeson défendit de nombreuses victimes de la ségrégation dans les années 50 et 60.

    Follow the drinking gourd Autre chanson de l'Underground Railroad. La gourde fait ici référence à la constellation de la Grande Ourse, censée guider les esclaves en fuite vers le Nord. Ce chant fut également adapté par le saxophoniste John Coltrane sous le titre Song of the Underground Railroad.

    - John Coltrane, The Complete Africa/Brass Sessions, 1961 - 1 COL

    Swing Low, Sweet chariot Beaucoup ont entendu dans ce negro-spiritual des références cachées au réseau clandestin et l’ont interprété comme un chant de résistance. - The Golden Gate Quartet, Gospel Train, 1939-1957 - 1.2 GOL - Joan Baez, Rare, live & classic, 1958-1989 - 9.85 BAE

    Les minstrels show sont initialement des spectacles de Blancs aux visages grimés de noir. Après l'abolition de l'esclavage en 1865, les Noirs se réapproprient ces spectacles caricaturaux en imitant à leur tour les Blancs imitant les Noirs... Bojangles Dans ce morceau, Duke Ellington rend hommage à un de ces artistes de minstrels, Bill Bojangles Robinson, célèbre danseur de claquettes. - Duke Ellington and his Orchestra, The Duke box : Duke Ellington in the Forties - 1 ELL

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    Harriet Tubman (1822-1913)

    Harriet Tubman en 1895 Célèbre esclave évadée, militante active au sein de l’Underground Railroad et féministe. Elle contribua à l’évasion de nombreux esclaves en les conduisant clandestinement vers le Nord. Ces derniers la surnommaient la “Moïse noire”.

    Go down Moses (Let my people go) Un des plus célèbres negro-spirituals. Il daterait de 1840 et fut transmis par les 'contrabands', ces esclaves ayant pris la fuite ou ayant été capturés par les troupes de l’Union lors de la guerre de Sécession. L'imagerie biblique (l'émancipation des Hébreux réduits en esclavage par l'Egypte) illustre ici le désir de liberté. Cet air est souvent associé à la figure d’Harriet Tubman. - Louis Armstrong, Louis and the good book - 1938-1958 - 1.2 ARM - Marian Anderson, Negro-spirituals, 1924-1949 - 1.2 AND La contralto Marian Anderson fut la première chanteuse noire à chanter au Metropolitan Opera.

    6

    Harriet Ballade anxieuse du saxophoniste de free jazz Joe McPhee, en hommage à la “conductrice” d’esclaves. Dans le même album, on peut écouter Message from Denmark, qui célèbre la mémoire de Vesey Denmark, leader d’une révolte d’esclaves en Caroline du Sud en 1822 ou Nation time, long morceau en forme de prêche inspiré de Leroi Jones, intellectuel partisan du nationalisme noir et figure du mouvement Black Power. - McPhee, Joe & Survival Unit, 2 at WBAI's Free Music Store, 1971 - 1 MCP (Réserve Centrale)

    Harriet Tubman Pt.2 “Harriet Tubman would be proud to see the exploitation we’ve allowed”. Réquisitoire sarcastique du groupe de rap-funk de Floride contre les nouvelles formes de soumissions. - Solillaquists of Sound, No more heroes, 2009 - 1.5 SOL

    Sur les routes du Deep South :

    le Blues ('Blue devils' Idées noires) Au lendemain de la Guerre de sécession, la servitude laisse place à la ségrégation. Loin du travail et des envolées célestes, le blues exprime en douze mesures et à la première personne du singulier la misère, la tentation et la douleur d'une vie terrestre hantée par les espoirs déçus de l'émancipation. C'est en quittant les campagnes du Sud pour les grandes villes que le blues devient, et pour longtemps, la musique de cœur de la communauté noire américaine.

    Alabama bound Morceau de LeadBelly, bluesman proche de Woodie Guthrie. Il y raconte la vie dans les pénitenciers d’Alabama, qu’il fréquenta et où de nombreux Noirs étaient condamnés pour simple vagabondage à des travaux d’intérêt général, comme la construction de voies ferrées. Le musicien influença considérablement la scène folk de Greenwich Village. - LeadBelly, BD Blues, 1934-1947- 1.1 LEA

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    Alabama Blues J.B. Lenoir, bluesman de la scène de Chicago, chante : ” I never will go back to Alabama, that is not the place for me / you know they killed my sister and my brother / and the whole world let them peoples go down there free” : "J'retournerai jamais en Alabama, c'est pas un endroit pour moi / ils ont tué mon frère et ma soeur / et on laisse ces gens courir en liberté." - J.B. Lenoir, Alabama Blues, 1965 - 1.1 LEN

    Black, Brown and White Big Bill Broonzy, lui aussi issu de la scène de Chicago chante ce refrain en 1951. “If you was brown, could stick around / But as you black, m-mm boy, git back git back git back”. “Si tu es blanc, ça va / si tu es beige, passe encore / mais si tu es noir, dégage !” dit le refrain. - Big Bill Broonzy, BD Blues - 1.1 BRO

    Did you see Jackie Robinson hit that ball Hommage au légendaire joueur de baseball, premier Noir ayant joué en Ligue majeure dès 1947 et militant pour l'égalité des droits. - Buddy Johnson, Walk'em : The Decca sessions - 180 JOH (Réserve Centrale)

    Hey Bo Diddley Bo Diddley est souvent considéré comme le précurseur du rock. Il fut le premier Noir à être invité dans une célèbre émission musicale, le Ed Sullivan Show, en 1955. Par fronde, il joua en direct ce blues au lieu de la bluette country qui lui avait été imposée. - Bo Diddley, You can't judge a book by the cover, En commande

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    Le Gospel ('God' Dieu 'Spell' Chanter) Le gospel apparaît dans l'Amérique raciste des années 30. Il connaît son âge d'or au lendemain de la seconde guerre mondiale. Mutation des chants rituels protestants et des negro-spirituals, le gospel s'inspire des textes du Nouveau Testament. La formation initiale est le quartet mais connaît de multiples évolutions jusqu'aux choeurs de masse avec prédicateur apparus à la fin du XXe siècle. Lift ev'ry voice and sing Ecrite en 1900 par un des fondateurs du NAACP (National Association for the Advancement of Colored People), une des plus influentes organisations luttant contre les discriminations raciales, la chanson en devient l'hymne officiel en 1919. On la considère souvent comme l'hymne afro-américain. - Southern Sons, Gospel.2, Gospel Quartets 1921-1942 - 1.2 A - Charlie Lloyd, Lift every voice, 2002 - 1 LLO

    How I got over Amie proche de Martin Luther King, la 'reine du gospel' milita activement à ses côtés. Lors de la marche sur Washington en 1963 qui réunit près de 250 000 personnes (I have a dream…), elle entonna ce chant. - Mahalia Jackson, The best of Mahalia Jackson - 1.2 JAC

    Respect yourself Ensemble de gospel engagé dans le Mouvement pour les droits civiques, les Staple Singer chantèrent également de nombreux chants profanes à caractère politique, comme ce chant impatient de 1971 encourageant la communauté noire à se prendre en charge pour mieux rompre avec le passé. - The Staple Singers, The ultimate Staple Singers : a family affair, 1955-1984 – 1.5 STA

    http://b14-sigbermes.apps.paris.fr/clientBookline/service/reference.asp?INSTANCE=EXPLOITATION&OUTPUT=PORTAL&DOCID=1/620899&DOCBASE=VPCOhttp://b14-sigbermes.apps.paris.fr/clientBookline/service/reference.asp?INSTANCE=EXPLOITATION&OUTPUT=PORTAL&DOCID=1/461128&DOCBASE=VPCOhttp://b14-sigbermes.apps.paris.fr/clientBookline/service/reference.asp?INSTANCE=EXPLOITATION&OUTPUT=PORTAL&DOCID=1/105677&DOCBASE=VPCOhttp://b14-sigbermes.apps.paris.fr/clientBookline/service/reference.asp?INSTANCE=EXPLOITATION&OUTPUT=PORTAL&DOCID=1/326338&DOCBASE=VPCOhttp://b14-sigbermes.apps.paris.fr/clientBookline/service/reference.asp?INSTANCE=EXPLOITATION&OUTPUT=PORTAL&DOCID=1/233295&DOCBASE=VPCOhttp://b14-sigbermes.apps.paris.fr/clientBookline/service/reference.asp?INSTANCE=EXPLOITATION&OUTPUT=PORTAL&DOCID=1/77703&DOCBASE=VPCOhttp://b14-sigbermes.apps.paris.fr/clientBookline/service/reference.asp?INSTANCE=EXPLOITATION&OUTPUT=PORTAL&DOCID=1/116434&DOCBASE=VPCOhttp://b14-sigbermes.apps.paris.fr/clientBookline/service/reference.asp?INSTANCE=EXPLOITATION&OUTPUT=PORTAL&DOCID=1/573891&DOCBASE=VPCO

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    Le Jazz : de la Nouvelle-Orléans aux big bands

    Cette musique décadente et sensuelle est née dans les cabarets des quartiers noirs de la Nouvelle Orléans, au début du XXe siècle. Dès les années 30, la “grande machine à blanchir” transforme le jazz en musique commerciale jouée par ou pour les Blancs. Les petits ensembles de musiciens où prédominent les instruments à vent laissent alors place aux fameux big bands.

    Strange fruit Chanson adaptée d’un poème d’Abel Meropool. Le "fruit étrange" de la chanson est le corps d'un Noir américain suspendu à un arbre, à la suite d'un lynchage. “Southern trees bear a strange fruit / Blood on the leaves and blood at the root / Black body swinging in the Southern breeze / Strange fruit hanging from the poplar trees”. “Les arbres du Sud portent un étrange fruit / Du sang sur les feuilles et du sang aux racines / Un corps noir qui se balance dans la brise du Sud / Étrange fruit suspendu aux peupliers”. Billie Holiday en fut l'interprète la plus marquante, achevant souvent ses concerts (et son public) sur ce titre. - Billie Holiday, Rare live recordings, 1934-1959 - 1 HOL - Dee Dee Bridgewater, In Montreux, 1991 - 1 BRI - Sydney Bechet, Shake it and break it - 1 BEC - Aaron, Artificial animals riding on neverland, 2006 - 2 AAR - Buckley, Jeff, Live at Sin-é, 1993 – 2 BUC - Partition : Piano songbook - P 1.A

    What did I do to be so black and blue D'aucuns ont reproché à Louis Armstrong de jouer le rôle du sympathique Oncle Tom. Le trompettiste rigolard de la Nouvelle-Orléans faisait pourtant de subtiles allusions au racisme, comme dans cette chanson composée par Fats Waller en 1929. Il finança également de nombreux mouvements dont celui de Martin Luther King. - Louis Armstrong, It's Louis Armstrong - 1 ARM - Partition : Louis Armstrong, Louis Armstrong plays standards - P 1 ARM

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    Black, brown and beige Symphonie de jazz sur l'histoire des Afro-Américains composée en 1943, avec Mahalia Jackson au chant. Le pianiste la dédia aux 700 esclaves noirs venus de St-Domingue pour rejoindre les troupes françaises lors du siège de Savannah en 1779, pendant la guerre d’Indépendance américaine. Tout en se tenant en retrait des mouvements de protestation, il demeure l'une des grandes figures de Harlem Renaissance, mouvement des années 30 destiné à promouvoir la culture afro-américaine. - Duke Ellington, Black, brown and beige, 1958 - 1 ELL - DVD : Richard Moore, Duke Ellington, Love you madly - 1 ELL

    Marcus Garvey (1887–1940)

    Marcus Garvey en 1924

    Prônant le retour en Afrique, les idées du leader jamaïcain ont essaimé aux Etats-Unis suite à ses nombreuses tournées et contacts avec les mouvements américains. Ses discours faisaient allusion à l’Afrique en utilisant l’appellation biblique “Ethiopie”, jouant ainsi un rôle important dans la création du mouvement rasta.

    http://b14-sigbermes.apps.paris.fr/clientBookline/service/reference.asp?INSTANCE=EXPLOITATION&OUTPUT=PORTAL&DOCID=1/515542&DOCBASE=VPCOhttp://b14-sigbermes.apps.paris.fr/clientBookline/service/reference.asp?INSTANCE=EXPLOITATION&OUTPUT=PORTAL&DOCID=1/88904&DOCBASE=VPCOhttp://b14-sigbermes.apps.paris.fr/clientBookline/service/reference.asp?INSTANCE=EXPLOITATION&OUTPUT=PORTAL&DOCID=1/343278&DOCBASE=VPCOhttp://b14-sigbermes.apps.paris.fr/clientBookline/service/reference.asp?INSTANCE=EXPLOITATION&OUTPUT=PORTAL&DOCID=1/8996&DOCBASE=VPCOhttp://b14-sigbermes.apps.paris.fr/clientBookline/service/reference.asp?INSTANCE=EXPLOITATION&OUTPUT=PORTAL&DOCID=1/374951&DOCBASE=VPCOhttp://b14-sigbermes.apps.paris.fr/clientBookline/service/reference.asp?INSTANCE=EXPLOITATION&OUTPUT=PORTAL&DOCID=1/752858&DOCBASE=VPCOhttp://b14-sigbermes.apps.paris.fr/clientBookline/service/reference.asp?INSTANCE=EXPLOITATION&OUTPUT=PORTAL&DOCID=1/693416&DOCBASE=VPCOhttp://b14-sigbermes.apps.paris.fr/clientBookline/service/reference.asp?INSTANCE=EXPLOITATION&OUTPUT=PORTAL&DOCID=1/750879&DOCBASE=VPCOhttp://b14-sigbermes.apps.paris.fr/clientBookline/service/reference.asp?INSTANCE=EXPLOITATION&OUTPUT=PORTAL&DOCID=1/244347&DOCBASE=VPCOhttp://b14-sigbermes.apps.paris.fr/clientBookline/service/reference.asp?INSTANCE=EXPLOITATION&OUTPUT=PORTAL&DOCID=1/376061&DOCBASE=VPCO

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    Thieves in the night Le morceau est inspiré du roman de Toni Morrisson L’oeil le plus bleu. L’album tout entier des deux rappeurs est un hommage à Marcus Garvey et à sa compagnie maritime, la Black Star Line (1919-1922). - Mos Def & Talib Kweli, Black Star, 1998 - 1.5 MOS

    Marcus Garvey Titre mythique de Burning Spear. - Burning Spear, Marcus Garvey, 1975 – 1.6 BUR - Big Youth, Dreadlocks dread, 1975 - 052.2 BIG (Réserve centrale) - Sinead O’Connor, Throw down your arms, 2005 - 1.6 OCO

    So much things to say “I'll never forget no way: they sold Marcus Garvey for rice” : “Je n'oublierai jamais, pas moyen : ils ont vendu Marcus Garvey pour du riz”. - Bob Marley, Exodus, 1977 - 1.6 MAR - Partition : Bob Marley : accords guitare et claviers - P 1.6 MAR Poor Marcus Garvey Hommage du trio vocal au leader jamaïcain. - The Mighty Diamonds, Country living, 2007 - 1.6 MIG

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    Le Mouvement des droits civiques : les freedom songs

    A partir de 1954, un mouvement déterminé manifeste son opposition à la ségrégation raciale pratiquée dans les états du Sud. Il est soutenu par une musique omniprésente mêlant aussi bien gospel que folk contestataire. We shall overcome La plus connue des chansons du Mouvement des droits civiques, régulièrement entonnée par la foule lors des marches de protestation et reprise par de nombreux mouvements politiques dans le monde. Elle fut écrite en 1901 par le pasteur Charles Albert Tindley, considéré comme l'un des premiers auteurs de gospels. - Charlie Haden, Liberation Music orchestra, 1969 - 1 HAD - Joan Baez, Rare, Live & classic - 9.85 BAE - Louis Armstrong, We shall overcome, 1970 - 1 ARM (Réserve Centrale) - Bruce Springsteen, Live in Dublin, 2007 - 2 SPR

    Only a pawn in their game La chanson traite de l'assassinat du militant du NAACP Medgar Evert en 1963 dans le Mississippi. Le chanteur y dénonce l'instrumentalisation du racisme par les dirigeants des états du Sud. "Un pion dans leur jeu", c'est ainsi qu'il qualifie le meurtrier, qui finira par être condamné en... 1994.

    - Bob Dylan, The times they are a-changing, 1963 - 2 DYL Birmingham Sunday On surnommait la ville d’Alabama “Bombingham”, en raison des explosions ciblant les maisons des militants pour les droits civiques. 1963 : la violence atteint son paroxysme lorsqu'une marche composée en partie de jeunes adolescents est violemment réprimée. "On Birmingham Sunday the blood ran like wine, And the choirs kept singing of Freedom" : “Dimanche à Birmingham le sang coulait comme du vin, Et les choeurs continuaient à chanter de la liberté”.

    - Richard Farina, The Best of Broadside, 1962-1988 : anthems of the american underground from the pages of Broadside Magazine - 9.85 A

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    Young, gifted and black Chanson de ralliement du mouvement, écrite par Nina Simone en 1970, pianiste-chanteuse de caractère maniant aussi bien le jazz, le blues et la soul. Profondément engagée, elle interpréta de nombreuses chansons dénonçant les conditions des Noirs américains : Four women, Backlash Blues ou encore Mississipi Goddam, dans laquelle elle appelle à durcir la lutte et Go Limp, chanson pleine d’humour sur la vertu perdue d’une jeune femme lors d’une marche du NAACP.

    - Nina Simone, To be free - 1 SIM - Andy, Bobby & Griffith, Marcia, Reggae chartbusters - 1.6 A - Donnie Hathaway, Someday we4'll all be free - 1.4 HAT

    I wish I knew how it would feel to be free Chanson écrite en 1967 par le jazzman Billy Taylor. “I wish I knew how it would feel to be free /I wish I could break all the chains holding me” : “J'aimerais savoir ce qu'on ressent quand on est libre / J'aimerais pouvoir rompre toutes les chaînes qui me retiennent”.

    - John Legend & The Roots, Wake up !, 2010 - 1.4 LEG - Nina Simone, To be free : the Nina Simone story - 1 SIM - Partition : New woman jazz collection - P 1. A

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    Martin Luther King, Jr. (1929-1968)

    Martin Luther King et le président Lyndon B. Jonhson en 1966 Grande figure de la lutte contre la ségrégation raciale et adepte de la désobéissance civile, le pasteur d’Atlanta reste dans les mémoires pour ses talents oratoires et son fameux discours “I have a dream”. Il meurt assassiné à Memphis en 1968.

    Take my hand precious lord Gospel préféré de Martin Luther King. Régulièrement sollicitée pour chanter cet air lors des rassemblements, Mahalia Jackson l’entonna une dernière fois lors des funérailles du célèbre pasteur. La chanson fut également reprise par Aretha Franklin. - Aretha Franklin, Amazing grace : the complete recordings, 1972 - 1.4 FRA - Mahalia Jackson, Say amen somebody, bande originale du film - 520 SAY (Réserve Centrale)

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    Why ? (The King of love is dead) Nina Simone, au lendemain de l’annonce de l’assassinat de Martin Luther King : “Que va-t-il se passer maintenant que le roi de l'amour est mort ?” - Nina Simone, Tell it like it is : rarities and unreleased recordings (1967-1973) - 1 SIM

    Happy Birthday Le chanteur Stevie Wonder écrit cette chanson en 1981 dans le cadre de la campagne qu’il mène avec succès pour faire de l’anniversaire du leader noir un jour férié aux Etats-Unis. - Stevie Wonder, Hotter than july - 1.4 WON

    Le Jazz : du Be Bop au Free Jazz

    Les années 40 voient l'émergence du Be Bop, véritable retour aux origines noires du jazz. Années 50 : le mouvement Hard Bop, conduit par des musiciens noirs réintroduit plus de soul et de blues dans le jazz. Peu à peu, des musiciens inclassables émergent. Suppression des thèmes, improvisations collectives, c'est la naissance du Free Jazz, qui s'affirme comme un mouvement de libération culturelle. Vote Dizzy (Salt peanuts) 1963 : le trompettiste de Be Bop apporte sa contribution à l'effervescence politique en se présentant candidat à la présidence des Etats-Unis. Armé d'autodérision, il propose de “rebaptiser la Maison-Blanche « Blues House » et de nommer Miles Davis à la tête de la C.I.A., Duke Ellington devenant ministre des Affaires étrangères, Charles Mingus, ministre de la Paix, Louis Armstrong, ministre de l’Agriculture, Max Roach, ministre de la Défense, Ray Charles, directeur de la bibliothèque du Congrès, Mary Lou Williams, ambassadrice auprès du Saint-Siège et Thelonious Monk, ambassadeur itinérant”.

    - Dizzy Gillepsie, Dizzy for president, 1963 - 1 GIL 40 (Réserve Centrale)

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    Alabama Charge musicale contre l'état raciste du Sud des Etats-Unis et réponse du saxophoniste à l'attentat contre une église noire de Birmingham en Alabama qui coûta la vie à quatre fillettes en 1963.

    - John Coltrane, Impressions of Coltrane - 1 COL - DVD : John Coltrane : Impressions - 1 COL

    Fables of Faubus Charlie Mingus, le jazzman en colère, a composé ce titre en réaction à l'évènement de Little Rock Nine, en 1957. Le gouverneur Orval Faubus y mobilisa la garde nationale pour empêcher 9 étudiants noirs d'intégrer un lycée public. Le musicien y clame son mépris sans retenue : "Boo! Nazi! Fascist! Supremacists! Boo! Ku Klux Klan! (With your Jim Crow Plan!)". Les lois Jim Crow désignaient la série d’arrêtés instaurant la ségrégation raciale. Il s'agit ici de l’oeuvre la plus explicitement politique du contrebassiste.

    - Charlie Mingus, Mingus Ah Um, 1959 - 1 MIN

    Freedom day L’intégralité de l’album de Max Roach est révolutionnaire. Le rythme s'africanise et le chant d'Abbey Lincoln se fait incantatoire. Le batteur de Be bop met en musique les textes très engagés du poète Oscar Brown, ce qui lui vaudra d’être blacklisté par la plupart des maisons de disques. - Max Roach, We insist! Freedom now suite, 1960 - 1 ROA

    Steam Free jazz tendance Black Power. Le saxophoniste s'inspire de la mutinerie sanglante de la prison noire d'Attica en 1971. Le morceau Steam est un hommage à son jeune cousin de 15 ans, tué par un policier lors d'une manifestation pour les droits civiques. - Archie Shepp, Attica Blues, 1972 - 1 SHE

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    Black Power ! Funk & Soul

    A partir du milieu des années 60, le caractère non-violent de la lutte est peu à peu remis en cause face à la brutalité policière. On écoute Malcolm X ou les Black Panthers. C'est l'heure de la soul et du funk. Say it Loud, I'm black and I'm proud Peu après l'assassinat de Martin Luther King en 1968, le "parrain du funk" fait chanter à une chorale d'enfants ces paroles : “Je suis noir et j'en suis fier!". - James Brown, Say it live and loud!, 1968 - En commande - Partition : James Brown, 20 all time greatest Hits ! – P 1.4 BRO - Lou Donaldson, The righteous reed ! : the best of Poppa Lou, 1967-1973 - 1 DON (Réserve centrale)

    We're a winner Premier groupe de Curtis Mayfield, avant qu’il ne devienne une référence de la musique soul. Ce titre est devenu l’hymne du Black Power. On peut également écouter Keep on pushing ou This is my country. - The impressions, The ultimate collection - 1.4 IMP

    Superfly Album phare de la Blaxploitation, courant éphémère de cinéma par et pour les Noirs, et bande originale du film du même nom. Dans ses textes, Curtis Mayfield dénonce les dealers comme les nouveaux esclavagistes. - Curtis Mayfield, Superfly, 1972 – 1.4 MAY

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    Shaft Autre BO de référence de la Blaxploitation, composée par le maître de la soul, Isaac Hayes, qui n'oubliait jamais de porter ses chaînes en or pour mieux affirmer la revanche des Noirs sur l'esclavage. - Isaac Hayes, Shaft : BO, 1971 - 6 SHA - DVD : Gordon Parks, Shaft, les nuits de Harlem, 1971 - PAR

    Am I black enough for you ? Après l'énorme succès de l'ode à l'adultère Me and Mrs Jones, le chanteur, au sommet de son succès, sortit ce titre très Black Power qui fut boudé par le grand public (blanc). Il fut réhabilité par de nombreux rappeurs dans les années 90. - Billy Paul, Your song, 1971 - 1.4 PAU

    A change is gonna come Chanson soul qui évoque les changements positifs qui se profilent enfin pour les Afro-Américains. Rendue célèbre par Sam Cooke, elle est devenue un standard. - Otis Redding, The very best of - 1.4 RED - Bill Frisell, History, Mystery, 2008 - 1 FRI - Partition : Sam Cooke's Sar records story : 1959-1965 - 180 COO (Réserve centrale)

    Sweet black angel Chanson des Rolling Stones en soutien à Angela Davis, militante communiste et féministe condamnée à mort en 1972, dans le cadre de la répression qui décima le mouvement des Black Panthers. Elle fut acquittée en partie grâce à une immense mobilisation internationale. - The Rolling Stones, Exile on Mt Street - 2 ROL

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    Malcolm X (1925-1965)

    Malcom X en 1964 Le Noir “le plus en colère de l’Amérique ”, comme il aimait à se définir et dont le “X” venait du refus de porter son nom d’esclave. Chef de file de la Nation of Islam, il s’en éloigna peu à peu, rupture qui serait la cause de son assassinat en 1965. Malcolm X demeure à ce jour une puissante figure de révolte.

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    Do you remember Malcolm? Hommage de la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba, qui fut aussi l'épouse de Stokely Carmichael, un des fondateurs du Black Panther Party. - Miriam Makeba & Mbongi, Black & proud vol.1 - The soul of the Black Panther era - 1.4 A

    Malcolm X Célèbre chanson du chanteur reggae Winston McAnuff, composée en 1976. A écouter dans le second volume de cette excellente compilation. - Earl Sixteen, Black & proud vol.2 - The soul of the Black Panther era - 1.4 A

    Malcolm Chanson du groupe de ska jamaïcain The Skatalites. - The Skatalites, Randy's 50th anniversary - 1.6 A

    Tonz'o'Gunz Les discours de Malcolm X sont très régulièrement samplés. Dans ce morceau de GangStarr, groupe ayant oeuvré au rapprochement du jazz et du hip hop dans les années 90, on peut entendre le discours « Message to the grass roots », « Message au peuple » prononcé par le leader en 1963. - GangStarr, Full clip : A decade of Gang Starr – 1.5 GAN

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    En marge des grandes villes, le Hip Hop

    Dans les quartiers pauvres de New York, une nouvelle culture urbaine se développe dès le début des années 70. En rupture avec la musique instrumentiste, le rap colle à la rue et raconte la vie des banlieues pauvres tout en vantant la réussite individuelle. The Revolution will not be televised Avec un phrasé considéré comme précurseur du rap, le “spoken word”, ce morceau est une charge contre l'attitude de l'Amérique blanche envers les quartiers noirs minés par la pauvreté : “ La révolution ne passera pas à la télé !". - Gil Scott-Heron, Ghetto style, 1970 - 1.4 SCO

    Niggers are scared of revolution The Last Poets, formation musicale new-yorkaise, emblématique de la radicalisation de nombreux Afro-américains est aussi celle qui a influencé bon nombre de rappeurs. Leurs poèmes déclamés à la manière des griots africains s'inscrivent totalement dans la rhétorique du Black Panther Party, en témoigne ce titre provocateur (Les nègres ont la trouille de la révolution) dénonçant la passivité de la population noire face à une société qui les rejette. - The last poets, When the revolution comes, 1970 - 1.5 LAS

    I’ll stop calling you niggaz Réponse de la côte ouest aux Last Poets, Watts Prophets, du nom du quartier de Los Angeles où eurent lieu de violentes révoltes urbaines en 1965. - Watts Prophets, The black voices on the street in Watts, 1969 - 2 WAT (Réserve centrale)

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    The Message Description de la vie dans le quartier délabré du Bronx en pleine époque reaganienne. Il est considéré comme un véritable hymne historique du hip hop et a fait l’objet de nombreuses reprises. - Grandmaster Flash & The Furious Five, The message, 1982 - En commande - Ice Cube, The predator, 2003 (le titre Check yo self) 1.5 ICE

    Don’t believe the hype Le premier grand groupe de rap conscient américain. Textes radicaux tendance Black Power appelant à la constitution d’un contre-pouvoir à l’Amérique blanche : Ne croyez pas la rumeur.

    - Public Enemy, It takes a nation of millions to hold us back, 1988 - 1.5 PUB

    Fuck tha Police Un des premiers groupes de gangsta rap "Des Négros en colère". Dès son premier album, le groupe dénonce les bavures de la police de Los Angeles avec un titre pour le moins explicite, marquant le début des “Parental advisory” sur les pochettes de disques. - Niggaz with Attitude, Straight outta compton : 20th anniversary edition - 1.5 NWA

    List of Demands (Reparations) Long morceau de Saul Williams, fer de lance d’une nouvelle génération de “spoken word”. - Saul Williams, The inevitable rise and liberation of Niggy Tardust !, 2007 - 1.5 WIL

    Rasool La chanteuse de soul et de R&B Jill Scott raconte ici la mort tragique d’un jeune Noir d’un quartier de Philadelphie à la suite d’une fusillade. - Message soul : Politics and soul in black America 1998-2008 - 1.4 A

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    Pour en savoir plus... - LeRoi JONES, Le peuple du blues, 1963 (Réed.1996), Gallimard MUSIQUE 1.1 JON - Peter GURALNICK, Sweet soul music : rhythm & blues et rêve sudiste de liberté, Allia, 2003

    MUSIQUE 1.4 GUR

    - Philippe CARLES, Jean-Louis COMOLLI, Free Jazz Black Power, Galilée, 1971

    MUSIQUE 1.09 CAR

    - Lucien MALSON, Histoire du jazz et de la musique afro-américaine, Seuil, 2005

    MUSIQUE 1.09 MAL

    - Philippe ROBERT, Great Black Music : Un parcours en 110 albums essentiels, Le Mot et le Reste, 2008

    MUSIQUE 1.04 ROB

    - Sebastian DANCHIN, Encyclopédie du rhythm & blues et de la soul, Fayard, 2005

    MUSIQUE 1.4 DAN

    - Florent MAZZOLENI, James Brown, l'Amérique noire, la soul & le funk, Hors collection ed., 2005

    MUSIQUE 1.4 BRO

    - Jeff CHANG, Can't stop won't stop : une histoire de la génération hip-hop, Allia, 2006

    MUSIQUE 1.5 CHA

    - Le DVD documentaire de Marc-Aurèle VECCHIONE, Black music : des chaînes de fer aux chaînes en or, 2008

    VIDEO 1.4 BLA

    Des romans... - Le roman culte et délirant d’Ishmael REED, racontant le parcours de Djeuze Grou, l’âme de la musique noire américaine : Mumbo Jumbo, Seuil, 1972, réed. 1975

    REE (Rés.cent.)

    - Le dernier roman de l’écrivain de Harlem, James BALDWIN, traversé de musique gospel, Harlem Quartet, Stock, 1987 ROMAN BAL

    - Une improvisation sur la vie de sept grands jazzmen par Geoff DYER, Jazz impro, 1995, ed. Joelle Losfeld

    DYE (Rés. cent.)

    - Sur la vie de Louis Armstrong : Alain GERBER, Louie, Fayard, 2002 ROMAN GER

    - Un portrait des quartiers noir à la fin des années 60 par le chanteur Gil SCOTT-HERON, Le vautour, 1969, ed. de l’Olivier, 1998

    POLICIER SCO

    - Polar autour d’un jeune rapeur du Deep South : Ace ATKINS, Dirty South rap, ed. du Masque, 2006

    POLICIER ATK

    Et des BD... - La BD de Robert CRUMB sur l’Amérique des bluesmen : Mister nostalgia, Cornélius, 2000

    BD COMICS CRU

    - La biographie imaginaire d’un bluesman : Frantz DUCHAZEAU, Meteor Slim, Sarbacane, 2008

    BD DUC (Rés.cent.)

    - Une enquête sur Lady Day par MUÑOZ et SAMPAYO : Billie Holiday, Casterman, 1991

    BD SAM (Rés.cent.)

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    La Marseillaise noire Chant de paix (sur l’air de la Marseillaise)

    Par Camille Naudin, poète créole de la Nouvelle-Orléans, 17 juin 1867 Fils d’Africains ! Tristes victimes, Qu’un joug absurde abrutissait. De monstres oubliant les crimes, Pensons à Jésus qui disait: (bis) « Peuples, plus de sang, plus de guerre « Qui font rougir l’humanité, « Moi je suis la Fraternité, « Embrassez-vous, vous êtes frères. » Debout ! L’heure est venue, à chaque travailleur Le pain (bis) qu’il a gagné, qu’importe sa couleur. Assez longtemps ! le fouet infâme De ses sillons nous a brisés, Sans nom, sans patrie et sans âme ; Assez de fers ! De honte, assez ! (bis) Que dans une sainte alliance Les Noirs et les Blancs confondus À la mort des anciens abus, Marchant tous pleins de confiance, Debout ! L’heure est venue, à chaque travailleur Le pain (bis) qu’il a gagné, qu’importe sa couleur. Debout ! C’est l’heure solennelle ! Où sur le vieux monde écroulé Le despotisme qui chancelle Vient couronner la Liberté,

    La discorde reprend sa pomme, La raison humaine grandit ; C’est l’intelligence et l’esprit Et non plus la peau qui fait l’homme. Debout ! L’heure est venue, à chaque travailleur Le pain (bis) qu’il a gagné, qu’importe sa couleur. Plus d’ombre ! partout la lumière, C’est l’Évangile qui paraît ; Le Blanc dit au Noir : mon frère, À jamais Caïn disparaît Plus de sang ! L’impie ignorance, Arme terrible du tyran Aux peuples s’entredéchirant, Ne dit plus : mort, sang et vengeance. Debout ! L’heure est venue, à chaque travailleur Le pain (bis) qu’il a gagné, qu’importe sa couleur. Allons ! malgré votre race, Hommes de couleur, unissez-vous ; Car le soleil luit pour tous. Que chaque peuple heureux, prospère, Au fronton de l’humanité, Grave ces mots: en toi j’espère, Tu règneras, Égalité.

    La Marseillaise noire : et autres poèmes français des Créoles de couleur de la Nouvelle-Orléans : 1862-1869 / réunis et présentés par James L. Cowan, Ed. du Cosmogone, 2001 - P A MAR

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    - The Rolling Stones, Exile on Mt Street - 2 ROL