La femme fatale est - a priori - la séductrice par excellence.

Devenir une « femme fatale », c’est pousser l’art de la séduction féminine à son paroxysme. Mais, en sommes-nous toutes capables ?

Car souvent, la femme fatale c’est l’autre. Rivale ou modèle, elle nous renvoie à nos échecs, à notre timidité ou à nos amours en lambeau.

C’est cette femme dangereuse, insaisissable, adulée par les hommes, jalousée par les femmes.

Qu’il est difficile pour beaucoup de se projeter dans ce rôle-là !Si une part de nous y aspire peut-être, nous serions bien incapables de savoir comment s’y prendre.

Voici un petit guide pour s’emparer de l’esprit de la femme fatale et adopter son style. Être une femme fatale est à la portée de toutes, encore faut-il connaître ses secrets…

Bonne lecture.

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INTRODUCTION

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Le regard de braise

Lorsqu’on pense à une femme fatale, une chose frappe en premier. Elle n’est pas forcément blonde, brune ou rousse. Elle n’a pas forcément les yeux bleus, verts ou marron. Mais elle a LE regard qui fait d’elle une femme fatale.

Le regard est un outil puissant. Pour preuve, fixez quelqu’un alors qu’il n’est pas face et/ou loin de vous et il est fort probable qu’il « sente » votre regard sur lui. Il jettera alors un coup d’œil sans réfléchir vers cette source inhabituelle.

Le regard doit être votre outil pour séduire. Ainsi, vous instaurez une relation oculaire avant la rencontre, avant les mots. Votre regard est la première impression qu’il aura de vous : est-ce que votre regard le fuit ? Est-ce qu’il est vide ? Est-ce qu’il est songeur ou chaleureux ? Est-ce qu’il est malicieux ?

Pour adopter le regard de la femme fatale, il faut commencer par assumer votre regard. Lorsque votre regard croise celui d’un autre par inadvertance, allez à l’encontre de votre réflexe de détourner les yeux. Au contraire, soutenez le regard.

C’est un exercice difficile qui nécessite du courage et de l’entraînement. Mais vous pouvez le voir comme un jeu. Pour vous entraîner, n’hésitez pas à soutenir le regard des gens que vous croisez dans la rue, dans les magasins ou les transports en commun. La plupart des gens baisseront les yeux dès les premières secondes, mais vous tomberez sur d’autres qui aimeront le défi. Amusez-vous !

Le second point pour acquérir ce regard de braise, c’est de savoir parler avec les yeux.

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Dans un regard nous pouvons percevoir beaucoup de choses : affection, mépris, intérêt, amour, désir, rêveries, jalousie… À se demander si effectivement, ce n’est pas l’âme toute nue que nous voyons !

Pour devenir une femme fatale, à vous de suggérer ce que l’autre doit percevoir dans vos yeux.

Comment ? Par des regards appuyés, longs car seules les personnes qui partagent une relation ambiguë s’offrent de longs jeux de regards.

Par des regards dirigés, par exemple sur sa bouche ou le long de son corps. Nous sommes en plein dans la sexualisation (voir plus loin).

Vous l’aurez donc compris, le regard de la femme fatale est explicite et assumé. Une pointe dans la provocation, mais jamais déplacé.

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Teasing ou l’art du mystère

La femme fatale est par définition une femme pleine de mystère. Elle obsède les hommes parce qu’elle n’est jamais acquise. Or, nous le savons, nous voulons ce que nous ne pouvons posséder.

Les hommes sont fous de ce genre de femmes : leur instinct de chasseur leur fait aimer ce jeu périlleux et dangereux, mais ils le détestent tout autant qu’ils ne l’aiment. Ils n’arrivent pas à leur fin malgré leurs efforts.

En tant que femme fatale moderne, notre but n’est pas de rester dans l’inaccessibilité et de briser des cœurs, mais de savoir malgré tout obséder les hommes et gagner leur intérêt.

Pour cela, il faut savoir manier « le Teasing ».

On pourrait traduire le Teasing par l’art de cultiver le mystère. Et donc, de se faire désirer. Dans le cas d’une rencontre, c’est laisser le flou sur certains pans de votre vie. Ainsi, le garçon en question saura qu’il devra vous revoir pour apaiser sa curiosité.

De nos jours, le Teasing a été complètement tué par les réseaux sociaux. Notre vie est exposée dans sa quasi-intégralité sur internet. Il sait ce que vous faites dans la vie, ce que vous mangez, dans quels endroits vous allez et quand vous y allez. Bref, plus aucun mystère.

Pour maîtriser le teasing et entretenir le mystère telle une femme fatale, vous devez ne pas dévoiler tout de suite : votre emploi, votre emploi du temps, votre passé amoureux et le fameux « je suis » (gentille/douce/insérez votre qualité).

Comment ? En passant par le biais de l’humour lorsqu’il vous pose des questions.

Lui : « Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? »Vous : « Je n’en parlerais qu’en présence de mon avocat. »

Ou « Je préserve la race humaine des turpitudes d’un individualisme désabusé et exacerbé. Non, ne me remercie pas de sauver le monde. »

Attention à ne pas non plus en abuser. Trop de mystère et l’homme peut s’en lasser. La clef ? Dévoiler petit à petit, telle une récompense.

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Sexualisation VS Sensualité

La femme fatale ne peut pas être détachée de sa sexualité à outrance présumée. Si on ne la voit pas forcément s’adonner à tous les plaisirs, on se l’imagine.

Et c’est ce fantasme qu’elle nourrit avec malice qui la rend hypnotique.

Attention, la femme fatale échappe à l’image de la fille facile. Elle est l’objet des convoitises, mais n’est pas perçue comme une femme forcément sans vertus. Alors à l’instar de la femme fatale, comment ne pas tomber dans le piège ?

Le piège dans la sexualisation, c’est de penser qu’il faut parler de sexe pour sexualiser. C’est une des possibilités, mais rarement la plus efficace quand on veut quelque chose de plus sérieux qu’une aventure.

Un mec avec qui vous parliez beaucoup de sexualité, avant d’avoir couché avec, risque de s’en souvenir au moment crucial. Et de faire les choses en fonction de ce que vous aviez dit, plutôt que de s’écouter. Les hommes ont beaucoup de pression sur ce terrain-là (dont beaucoup qu’ils s’imposent eux-mêmes) : endurance, longueur, respect, mais un minimum de virilité.

Bref, une partie de jambes en l’air n’est pas si facile qu’on le croit pour quelqu’un qui veut faire les choses bien. Et si auparavant vous démontrez votre expérimentation, vous pourrez dire « Bonjour Monsieur Panne ». Ou pire, lui s’attendra à beaucoup de vous, et c’est vous qui aurez la pression.

Donc, parler de cul c’est jouable, mais avec beaucoup de modération.

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Plus que de sexualisation, je parlerai de sensualisation pour les femmes. Une sensualité à fleur de conversation est ce qui instaurera au mieux une tension sexuelle, sans passer pour une allumeuse.

Les hommes appellent ça « le charme ». Comme nous appelons leur sexualisation réussie, du charisme. Et, c’est souvent cette ambiance-là (rouge, feutrée, chaude) qui fera naître de belles passions.

Le mieux pour gagner en sensualisation, c’est de s’entrainer, jusqu’à ce qu’il soit naturel d’installer ce climat pour vous. Et, que vous deveniez sensuelle sans chercher à l’être.Au-delà de la confiance en soi (capacité à réussir dans la vie, intelligence, confiance dans sa capacité à faire des macramés…), c’est aussi une confiance en sa capacité à plaire.

Une attitude qui dit : « Je sais que je plais, on parle d’autre chose ? ». Un constat.Toutes les femmes ont un potentiel de sensualité. Plus vous séduirez des hommes, plus vous serez à l’aise avec votre capacité à plaire et plus vous dégagerez naturellement cette sensualité-là. Ce n’est pas plus compliqué.

De manière concrète ? Brillez par vos connaissances des règles de savoir-vivre et de ce que vous avez dans la tête. Excluez toute vulgarité de votre quotidien.

• Vous voulez prendre un verre ? Un verre à pied a un charme que n’a pas la pinte.• Vous vous déplacez ? Les talons ont un charme que n’ont pas les baskets.• Vous voulez avoir une conversation délicate ? Des connaissances en peintures vous seront plus utiles qu’une maîtrise de Closer.• Vous êtes invitée au restaurant ? Une robe un peu habillée fait meilleur genre qu’un jogging.• Vous racontez une anecdote ? Une voix douce, chaude, calme à plus de charme qu’une voix aiguë et hystérique.• Vous voulez chauffer un peu l’ambiance ? Un regard et sourire dans un silence ont mille fois plus de sex-appeal qu’une main au paquet.

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Compréhension des hommes

La femme fatale est aussi sujette aux fantasmes car elle comprend bien les hommes.

Elle sait y voir clair dans leurs mensonges, leurs désirs et leurs peurs. Et c’est ainsi qu’elle sait quel comportement adopter.

Pour devenir une femme fatale, vous ne devez pas voir les hommes comme des êtres venus d’une autre planète. Vous devez être l’amie des hommes.

• Écoutez-les vraiment, soyez-leur confidentes, sans jugements, passez du temps avec eux : c’est comme ça que vous comprendrez comment ils fonctionnent vraiment.

• N’ayez pas peur d’embrasser plusieurs crapauds avant de trouver le prince charmant. C’est grâce à votre expérience que vous saurez ce que vous voulez, et surtout, ce que vous ne voulez pas.

Sans être sans cœur, vous saurez garder cette distance nécessaire dès début et ne pas tomber dans l’emballement ou sombrer dans l’OI, l’obsession amoureuse.

• N’oubliez pas que tous les échecs sont des leçons. Il y a des choses qu’on ne comprend que lorsqu’on les vit. Et ces moments de doutes ne doivent pas vous démotiver, au contraire. C’est la preuve que vous êtes en train d’avancer dans la vie.La femme fatale a aimé autrefois, elle aussi, elle a eu le cœur brisé. Et c’est aussi pour ça que maintenant, elle en est d’autant plus forte. Elle connaît par cœur la chanson, elle n’est plus naïve mais elle n’a pas perdu tout autant l’espoir de tomber sur la bonne mélodie.