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Le magazine du personnel de l’Hôpital Européen
Les HEchos
Désormais
disponible
en version
électronique sur
vos boites mail
Bonne année
#3JANVIER 2015
2 3
INFOSRetour sur la satisfaction patient
Les HEchos : 6 rue Désirée Clary - 13003 Marseille. Directeur de publication : Jean-Pascal CORDESSE. Maquette : Valérie HOSSELET Impression : Radigraph Comité de rédaction : Marine ALLEAUME, Emilie B. , Nadine BALAGUER, Philippe COHEN, Jean-Luc DALMAS, Margaux GARREAU, Valérie HOSSELET, Muriel MATHIEU, Francine MAURIN, Chérifa NIMAL, Guy ORZONI, Christine PAGES, Solange QUOY Avec la participation de : N. BENI CHOUGRANE, A. BOIZARD, E. COQUET, C. DU BROCA, B. DI MAGGIO, MP CESARI-ROMAGNY, C. GIGLIONE, C.GOUPE, H.KRHILI, M. SANCHEZ, B. SAUMADE, T. STELLA, M.VALENCIEN, M. YSETTI
Le dépôt de sang et transport de PSL
SOINS P. 6 >8
Accès, fonctionnement, conduite à tenir en cas de recours au dépôt de sang
INFOS P. 3
RETOUR ENQUÊTE AUX URGENCESRETOUR ENQUÊTE BIENTRAITANCE
ASSURANCE QUALITÉ
ZOOM SUR LA SEMAINE «SÉCURITÉ PATIENT À L’HÔPITAL»
P. 4 > 5
INFOS PRATIQUES P. 12> 13
NEWS P. 9 LES ACTUS DU CE
Le mot de la fin P. 16
M. GARREAU
Enquête aux Urgences du 15 au 21 dec. 2014
Accessibilité
93.3%
Par rapport à dec. 2013 :
Accueil88%
Par rapport à dec. 2013 :
Accessibilité à l’hôpital
Signalisation
89.7%
Qualité accueil eq. soignante 94%94%
Qualité accueil eq. adm
Amabilité du personnel
Soins
68.6%
Par rapport à dec. 2013 :
83.3%98.3%
92.1%85.7%
Rapidité prise en charge
Qualité infos s/état de santé
Respect intimitéRespect règles confidentialité
Qualité infos données par médecin
Douleur91%
Efficacité PEC douleur 92.4%Qualité infos s/votre douleur
Par rapport à dec. 2013 :
Par rapport à dec. 2013 :
Hygiène
96.3%Propreté des locaux
Identitovigilance96.8%
Comprenez-vous pourquoi 91.1%Justificatif identité demandé
OUI
Par rapport à dec. 2013 :
En 2014, le service des Urgences a observé une augmentation importante du nombre de patients pris en charge. Malgré cette nouvelle affluence, les résultats de l’enquête de satisfaction patients témoignent d’un bon niveau général de la satisfaction. Une mention spéciale pour l’indicateur «Identitovigilance» qui est en hausse par rapport à 2013, bien que les patients soient plus nombreux ! Un grand BRAVO aux équipes !!!
Les résultats de 2014 présentés sont comparés à ceux obtenus en décembre 2013. Il y a lieu de souligner que 80 % des répondants sont des patients du circuit court (CS urgentes) pour lesquels le délai d’attente est le plus élevé. Ce délai d’attente reflète une abondance de consultations urgentes et d’examens complémentaires. Ce constat, ajouté au nombre plus élevé de patients pris en charge aux urgences, est à l’origine du fléchissement de la satisfaction de nombreux indicateurs.
L’affichage du temps d’attente, la description des circuits en salle d’attente sur écran et la création d’une 3ème ligne de garde médicale devraient réduire le temps d’attente et favoriser l’information des patients et de ce fait limiter les «mécontentements».
L’indicateur douleur est en adéquation avec les résultats de l’audit douleur, des actions correctives ont été mises en place en fin d’année par l’équipe douleur et l’équipe des urgences (instauration du «circuit douleur » et révision des protocoles).
NB de questionnaires collectés : 308Taux de retour : 51%Taux Moyen de satisfaction : 89.8%
Retour sur l’enquête bientraitance 2014 Tous les 5 ans, nous menons une grande enquête sur la lutte contre la maltraitance et la promotion de la bientraitance auprès du personnel de l’établissement ainsi que des médecins. En 2014, l’enquête a été distribuée avec les honoraires et les bulletins de salaire de juin et récoltée mi-août. Voici les principaux résultats comparés à ceux obtenus en 2009.
Profil des répondants
Médecins IDE Adm. AS Sce Logist
Autresparamedic.
11%
25%
34%
22%18%
14%11%
12%9%
5%6%
89%
28%
40%52%
56%
85%
28%
31%
38%
37%
38%
6%
37%
33%11%
18%47%
11%
Surch
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Emplo
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caire
Pres
sion
Absen
ce co
ntrô
le de
soi
20092014
Causes de la maltraitance
Préférable mais pas obligatoire
Droit des patients
Réalisable quand on peut
5% 3%
86%91%
9% 6%
La PEC de la douleur, c’est :
Tout à fait/ assez suffisantes
Peu/insuffisantes
85%
Liens familiaux suffisants (lits accompagnants, salon des familles...)?
80%
15% 20%
Tout à fait/ assez suffisantes
Peu/insuffisantes
85%PEC fin de vie suffisante ?
79%
15% 21%
Toujours/souvent Rarement/jamais
91%
Respect intimité du patient pendant les soins ?
93%
9% 7%
OUI NON
68%
Respect confidentialité pendant la PEC ?
70%32%
30%
QUELLE NOTE GLOBALE VOUS ATTRIBUEZ-VOUS CONCERNANT VOTRE CULTURE DE LA BIENTRAITANCE ?
9%8%
23%28%
35% 40%
16%15% 7%2%
6/10 7/10 8/10 9/10 10/10
C. GOUPE | T. STELLA
97%
Adoptez-vous une attitude polie et courtoise durant la PEC (frapper avant d’entrer, dire bonjour) ?
96%3% 4%
Toujours/souvent Rarement/jamais
Ouverture du C6
INFOS JURIDIQUE P. 10>11
RAPPEL SUR LE CONSENTEMENT
MAISON DES USAGERS
CIRCUIT DU NOUVEL EMBAUCHÉ
COMPTE PERSONNEL DE FORMATION
Sommaire
Présentation
LES ACTUS P. 14>15
L’éthique au coeur de nos soins
Opération tiers payant
Retour sur la soirée du 04/12/2014Comité d’Ethique-droits des patients : ses objectifs 2015
e
Ouverte depuis sept. 2014, la maison des Usagers accueille toutes les semaines, les bénévoles de différentes associations. Témoignages.
6%
Cf. également «Objectifs 2015 du Comité d’Ethique-droits des patients» | p15
Trois enjeux majeurs sont au programme de l’année: l’équilibre budgétaire, la visite de certification et l’inauguration de nouvelles activités. e
4 5
Atelier
Ate
lie
r
Atelie
r
ASSURANCE QUALITÉ
La semaine "sécurité patient à l’hôpital"... un franc succès !
ZOOM SUR
HE à nouveau au rendez-vous à l’occasion de la 4ème édition de la « semaine de la sécurité des patients », portant sur la coordination des professionnels de santé pour la sécurité des patients en ville et à l’hôpital.
La journée de sensibilisation et d’information à destination des usagers, des patients et du personnel, organisée le 27/11/14 a connu un franc succès. Retour sur les ateliers proposés...
ASSURANCE QUALITÉ
Bon usage des médicaments
Interview : E.COQUETMessages clés :
TRAITEMENT PERSONNEL DU PATIENTDès la consultation ou la préadmission, le patient doit être informé qu’il doit apporter ses ordonnances ainsi que son traitement habituel le jour de son hospitalisation.
Lors de l’admission, les ordonnances du patient doivent être scannées dans le dossier et le traitement personnel du patient ne doit pas être utilisé sauf dans certaines situations particulières, lorsque le traitement n’est pas disponible au sein de la pharmacie, le temps que celle-ci se réapprovisionne (dans ce cas, l’utilisation du traitement personnel doit être tracée dans le dossier Qcare au niveau de la prescription médicale).
Le traitement personnel du patient doit être isolé dans un emballage identifié au nom du patient et stocké dans l’armoire à pharmacie du service dans un espace dédié.
PREPARATION /ADMINISTRATION/SURVEILLANCELes médicaments doivent être identifiables jusqu’à l’administration (spécialité, dosage, lot, date de péremption).
Avant administration, demander au patient de décliner son identité par une question ouverte, vérifier la concordance avec le bracelet et la prescription.
Vérifier que le patient a pris son traitement. La non administration et son motif doivent être tracés dans le dossier du patient et signalés au médecin.
Se souvenir de la règle des 5B (Bon médicament Bon patient Bonne dose Bonne voie Bon moment).Tout évènement indésirable en lien avec le médicament doit être signalé au médecin et faire l’objet d’une fiche de signalement.
Interview : N. BENI CHOUGRANE Messages clés :• Hygiène des mains
• Rappel des mesures d’hygiène à respecter lors des soins
• Missions mains propres et sans bijoux : Promotion de l’hygiène des mains par l’utilisation de la solution hydroalcoolique afin d’ éviter la transmission croisée des infections.
Maîtrise du risque infectieux
Interview : M.P. CESARI-ROMAGNYMessages clés :
La sortie du patient, représente un moment clef dans son parcours de soins, et doit être gage de qualité et de sécurité. Sa préparation contribue au parcours de soins individualisé et personnalisé. Ce moment, en présence du patient et de sa famille, permet au soignant de vérifier la bonne compréhension du suivi proposé, des rendez-vous et des prescriptions et de pouvoir réajuster le cas échéant.
Cette étape, dans le parcours du patient nous concerne tous, et permet de valoriser notre souci du «Bien soigner» dans l’éthique, la bienveillance et la sécurité.
Importance de la check list de sortie : Verrou de sécurité et de confidentialité (Bon Dossier au Bon patient). Gage de qualité et de continuité des soins (contenu et tenue du dossier), la check list permet de s’assurer que l’ensemble des documents et informations utiles pour le suivi du patient sont réunis et transmis.
Pour les patients sortant vers une autre structure, une fiche de liaison est mise en place, permettant la continuité et la sécurité des soins.
Le médecin référent du patient recevra un courrier, reprenant les éléments essentiels du séjour du patient.
Mieux communiquer, pour mieux prévenir les risques ! doit être notre souci constant : l’information bien donnée est aussi un soin à part entière !
PARCOURS DE SOINSPour tout acte demander au patient de décliner ses nom de naissance, nom usuel, prénom et sa date de naissance.Vérifier la concordance entre l’identité déclinée et le bénéficiaire de l’acte (prescription, examen, médicament…).Si oui : réaliser l’acte Si non : contacter le cadre de santé
Interview : H. KRHILI |M. SANCHEZ | M. VALENCIEN | A BOIZARD
LORS D’UNE TRANSFUSIONUnité de lieu (contrôle ultime prétransfusionnel effectué au lit du patient) - unité de temps (contrôle simultané de l’identification du receveur et du produit à transfuser) - unité d’action : tous les contrôles réalisés par une même personne.Le contrôle ultime prétransfusionnel = DERNIER VERROU DE SECURITE.
Au lit du patient, 2 étapes :
1. Contrôle ultime de concordance (concordance d’identité, de groupage sanguin, concordance d’identification des PSL).
2. Contrôle ultime de compatibilité.
La vérification de l’identité est le premier acte de SOINL’identitovigilance a pour but d’anticiper les erreurs et risques liés à une mauvaise identification du patient.L’identitovigilance se décline à toutes les étapes de la prise en charge
ADMISSION Demander au patient de fournir pièce d’identité, carte vitale et carte mutuelle et vérifier l’exactitude des données enregistrées dans notre système d’information.Si discordance en référer au responsable et si besoin « alerte identitovigilance ».
ACCUEIL DU PATIENTVérifier l’identité par une question ouverte : le patient décline et/ ou épelle ses NOM DE NAISSANCE NOM USUEL PRENOM DATE DE NAISSANCE.Si concordance avec dossier médical : POSE DU BRACELET.
Messages clés :
Pourquoi signaler les évènements indésirables ?
L’objectif du signalement d’évènements indésirables
est l’amélioration de la sécurité des patients avec l’apprentissage des professionnels :
« Si l’erreur est inhérente à toute activité humaine, il est néanmoins possible d’en tirer des enseignements et d’empêcher qu’elle se reproduise »
L’analyse du processus qui a conduit à l’évènement indésirable, l’information des équipes, la recherche et la mise en œuvre des actions d’amélioration, visent à sécuriser la prise en charge des patients.
Comprendre, prendre en compte les organisations et les facteurs humains, mettre en œuvre : c’est l’objectif des retours d’expériences (REX) développés dans l’établissement au travers des RMM, CREX et REMED.
Ces démarches , avec des différences relevant du détail, sont toutes structurées de la même façon et conduisent les professionnels à s’interroger en équipe sur leurs pratiques et à prendre conscience du risque pour mieux le maitriser.
Signalons pour anticiper et prévenir les risques
Ayons les bons réflexes !
... Nous devons rester vigilants et nous assurer des bonnes pratiques : l’identitovigilance est un acte de soins incontournable pour sécuriser la prise en charge de nos patients.
Interview : C. NIMAL
Afin de promouvoir le déploiement de la politique qualité, l’hôpital s’est doté de moyens :
Atelier
Mieux communiquer, pour mieux prévenir
les risques
Atelier
Identitovigilance : usagers professionnels respectons les règles
d’identitovigilance !
Interview : M. YSETTI
Gestion des risques
Atelier
Démarche qualité et gestion
documentaire
Une direction qualité - évaluation et gestion des risques avec des référents identifiés
La mise à disposition des documents supports (procédures, protocoles, imprimés…). La gestion documentaire est informatisée et permet la mise à disposition des documents qualité (procédure, protocoles…) pour l’ensemble du personnel en temps réel.
Des supports de communication : intranet, revue interne, newsletter permettent d’informer régulièrement et périodiquement les professionnels sur le suivi et l’avancement de notre programme qualité.
Des comités dédiés constitués en groupes de travail pluri professionnels impliqués dans la démarche qualité et gestion des risques. La fiche de déclaration des évènements indésirables permettant de déclarer tout incident ou dysfonctionnement, en vue de mettre en place des actions d’amélioration en évitant ainsi que l’événement indésirable ne se reproduise.
Les tableaux de bord et les indicateurs, réalisés par services et suivis par les instances concernées, sont diffusés aux professionnels. Ils concernent la satisfaction des patients, le risque infectieux, les plaintes et les réclamations, la prise en charge de la douleur, la prise en charge nutritionnelle mais aussi les indicateurs obligatoires IPAQSS, concernant la tenue du dossier patient, du dossier d’anesthésie.
La formation permet à l’ensemble des professionnels de soins de maîtriser la démarche qualité et les outils qualité et de gestion des risques.
127 actions de communication dont 51 auprès des usagers
143 actions de communication dont 85
auprès des usagers
83 actions de communication dont 34
auprès des usagers
118 actions de communication
dont 49 auprès des usagers
96 actions de communication dont 43
auprès des usagers
133 actions de communication dont 66
auprès des usagers
C. NIMAL
Une politique qualité identifie les grands objectifs de l’établissement concernant la qualité et la sécurité des soins.Elle se décline au niveau de chacun des secteurs. Elle est fondée sur les principes du Prévoir, Mettre en oeuvre, Evaluer, Réajuster (PDCA) (cf Intranet rubrique Qualité).
Messages clés :
Messages clés :
La vérification de l’identité du patient à toutes les étapes de l’acte transfusionnel garantit la transfusion du bon produit au bon patient et permet d’éviter une erreur qui pourrait être fatale pour le patient.
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DÈS 2012
SOINS
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PRÉSENTATION
Le dépôt de sang et transport des Produits Sanguins Labiles (PSL)
SOINS
En juillet 2011, une réflexion du groupe projet «hémovigilance» (en collaboration avec EFS et ARS) en vue du nouvel hôpital a été engagée afin de poser la légitimité du dépôt de sang et d’en définir le type : Un état des lieux a d’abord été analysé (volume moyen de PSL délivrés par l’EFS pour Ambroise Paré et Paul Desbief, délai de transport EFS/ES, taux de destruction des PSL, nombre
d’urgences vitales depuis 2009, nombre de lits, nombre de passages aux urgences). Les exigences réglementaires par catégorie de dépôt de sang ont été étudiées : dépôt de délivrance, dépôt relai, dépôt d’urgence. Le projet de dépôt d’urgence a été conduit afin de répondre aux besoins identifiés (prévisionnel pour le nouvel hôpital).
Un groupe de travail «dépôt» composé du responsable médical du dépôt de sang et de son suppléant, de techniciens du laboratoire Alphabio, de membres de la cellule qualité du laboratoire Alphabio, de la cellule hémovigilance et du directeur qualité de l’hôpital, s’est régulièrement réuni, afin de monter le projet d’un dépôt de sang d’urgence vitale de 4 CGR (globules rouges) et de 4 PFC (plasma congelé) :
• mise en place d’un audit organisationnel,
• définition de la localisation du dépôt de sang et agencement prévisionnel du local,
• dépôt du dossier de demande d’autorisation en mars 2013,
• formalisation des procédures,
• achat du matériel au regard d’un cahier des charges établi,
• formation des professionnels en charge du fonctionnement du dépôt d’urgence en mai/juin 2013,
• établissement d’une convention entre l’hôpital et le laboratoire.
L’autorisation de l’ARS a été délivrée pour les 4 premières poches de CGR O négatif qui ont été réceptionnées par le dépôt le 09/12/2013.
Dans un second temps, une fois toutes les qualifications du matériel de conservation et de transport réalisées et conformes, le dépôt a enfin reçu les 4 poches de plasma congelées de groupe AB.
Poches CGR
Poches Plasma
Le dépôt de sang fonctionne 24h/24 et 7J/7 grâce aux techniciens du laboratoire (15 personnes formées et habilitées), placés sous la responsabilité du Dr Dubroca, pharmacien biologiste.
Il est actuellement équipé :¬ d’une banque de sang à +2°C/+6°C pour la conservation des 4
CGR.¬ de 2 congélateurs (1 pour les poches de plasma, un autre pour le
stockage des eutectiques accumulateurs de froid, des glacières de transport du plasma congelé et utilisé pour la conservation du plasma en cas de panne du congélateur principal).
¬ d’un décongélateur à plasma : le délai de décongélation est de 12 mn environ.
¬ d’un système d’alarmes, sonores et visuelles, permettant de donner l’alerte en cas de panne ou d’anomalies, et de transférer les produits sanguins dans les enceintes de secours afin que ceux-ci restent disponibles en cas de besoin.
Toutes les procédures en lien avec le dépôt de sang ont été validées par l’EFS, l’ARS et le Comité de Sécurité Transfusionnelle et d’Hémovigilance. Elles sont disponibles dans la GED.
Appeler le 23700 en précisant l’identité du patient et la qualité/quantité de PSL souhaités.
Etablir l’ordonnance interne (1 ordonnance / type de PSL) spécifique.
Faire acheminer les ordonnances au dépôt par tout personnel du service (AS, ASL, IDE ..) qui doit connaître impérativement la localisation du dépôt de sang et qui va attendre sur place la délivrance des 1ers CGR. En cas de commande de plasma, le dépôt de sang contactera le service demandeur lors de la fin de la décongélation afin que celui-ci vienne récupérer les poches.
Les examens d’immuno hématologie sont prélevés avant la pose de la 1ère poche.
L’EFS prend très rapidement le relai pour la réalisation des examens et pour la délivrance des produits suivants afin de transfuser le plus tôt possible en isogroupe (et de vérifier les résultats de la RAI).
Tous les PSL délivrés par l’EFS sont livrés par les coursiers, en mains propres, à une IDE du service de soins demandeur.Le ramassage des tubes à destination de l’EFS est également assuré par les coursiers :
¬ 6 fois par jour selon des horaires de transport programmés : 07h30, 10h, 12h, 14h, 16h30, 19h (hors cas de l’urgence).
¬ Au niveau du local d’hémovigilance (une fois le dépôt des tubes/prescriptions et bons de course effectué par l’IDE du service demandeur)
¬ Directement auprès des services de soins critiques (sur appel téléphonique) : réanimation, SMC, bloc, salle de réveil, urgences, USIC.
L’accès au dépôt de sang est réservé aux seules personnes autorisées (badge). Il se situe au 1er étage (passer devant les ascenseurs bleus en face du C5), près des vestiaires centraux, en face de la bibliothèque et à côté du local d’hémovigilance. Une sonnette est située à l’entrée du dépôt, à gauche de la porte.
Les PSL sont délivrés dans une boîte isotherme avec transfuseurs, cartes de test ultime, kit pour transfuser et fiche de délivrance (à compléter impérativement par le transfuseur).
Une fois les produits délivrés, le personnel du dépôt de sang (technicien formé et habilité du laboratoire) prépare le réapprovisionnement du dépôt de sang en urgence, de manière à ce que le stock soit toujours de 4 CGR O négatif et 4 poches de plasma congelées AB.
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L’hémovigilance a tenu à ce que la conduite à tenir en cas de recours au dépôt de sang soit la plus simple possible tout en alliant rapidité des actes, sécurité et traçabilité de l’acte transfusionnel :
Le transport des PSL entre EFS et dépôt de sang et entre EFS et unité de soins ainsi que le transport des tubes (groupe sanguin/RAI) est assuré 24h/24 et 7j/7 par les coursiers de l’établissement (hommes d’entretien pour l’équipe de jour, standardistes de nuit
et certains AS des urgences pour l’équipe de nuit) qui sont formés et sensibilisés aux bonnes pratiques de transport des produits sanguins. Afin de raccourcir les délais de transport entre EFS et HE, un scooter a été équipé pour le transport des tubes et des PSL.
Les coursiers sont joignables sur le DECT 23518. Quand ce numéro ne répond pas, l’appel bascule systématiquement sur le téléphone mobile du coursier (au bout de 4 à 5 sonneries).
C. DUBROCA, A. HUBERT, A. BOIZARD,
FONCTIONNEMENT DU DÉPÔT DE SANG ACCÈS AU DÉPÔT DE SANG
CAT EN CAS DE RECOURS AU DÉPÔT DE SANG
Drs A. BOIZARD | C. DUBROCA
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SOINS
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Le C6OUVERTURE D’UN NOUVEAU MODULE DE CONSULTATIONS EN CARDIOLOGIE
Pourquoi le C6 ?Lors de la programmation du nouvel hôpital, en 2007, nous avions décidé de créer 5 modules de CS, lesquels devaient nous permettre d’accueillir nos patients externes dans des locaux feutrés avec des attentes primaires et secondaires. Nous avions sciemment accepté de multiplier par cinq les accueils, et donc le personnel, afin d’accueillir les patients externes dans des conditions optimales.
Pourtant, il s’est rapidement avéré, vu la montée en charge des consultations externes et du nombre de consultants, qu’il fallait penser une autre organisation.
L’analyse de la satisfaction des patients, les remarques des salariés et des médecins ainsi que les suggestions des représentants des usagers, nous ont amené à envisager d’améliorer les conditions d’attente et d’accueil des externes et à travailler pour que les flux des patients hospitalisés et externes soient distincts.
Nous avons donc décidé de créer un nouveau module de consultations spécifique à la cardiologie. Pour la petite histoire, avant même que cette décision ne soit prise par la Direction Générale, le Tamtam HE avait déjà nommé, positionné le module et donc considéré le C6 comme une chose acquise alors que les plans n’étaient pas encore dessinés….
Mais c’est aussi ce qui nous a fait avancer… et le nouveau service a ouvert ses portes le 12 janvier 2015.
Salle de staff
Amènagement et fonctionnement du service
Il était important de tirer les enseignements de l’expérience, aussi deux secteurs ont-ils été identifiés :
Le premier secteur dédié aux patients externes Circuit : Accessibilité du C6 par les Ascenseurs ambulatoire n°1 - 1° étage
Arrivée dans une attente primaire :
¬ accueil administratif par deux agents,
¬ une fois les formalités accomplies, les patients sont dirigés vers une attente secondaire, d’où les médecins viennent les chercher pour leurs examens ou leurs consultations,
¬ Sont mis à disposition :• 3 salles d’écho d’efforts, de stress, dobu équipées de
douches,• 1 salle d’épreuve d’effort + VO2,• 1 salle d’écho simple,• 2 salles de CS,
• 1 salle dédiée aux holters.
Tout est organisé afin que les patients puissent repartir avec leurs comptes rendus.
Le deuxième Secteur dédié aux patients hospitalisés Circuit : Arrivée dans le service par l’axe médical, transport assuré par les brancardiers,
¬ Les patients couchés sont installés dans la salle d’attente dédiée,
¬ Les patients valides ou en fauteuils sont installés dans la salle d’attente prévue à cet effet.
¬ Prise en charge par le médecin,
¬ Particularité lors du retour : Dès la réalisation de l’examen, le patient est dirigé dans une salle distincte jusqu’à la prise en charge du brancardier.
¬ Chacune de ces salles est équipée bien sûr d’appels malades et de reports sonnettes dans les circulations.
Une salle de staff est accessible à l’ensemble des cardiologues de l’établissement et des cardiologues de ville pour l’analyse des dossiers médicaux et favoriser la prise de décisions diagnostiques ou thérapeutiques concertée.
Une évaluation du fonctionnement de ce service sera réalisée, après quelques mois de fonctionnement,
Les +• Un secteur distinct patients hospitalisés/ patients
externes.• 1 IDE en charge de coordonner et optimiser la prise en
charge des patients hospitalisés (chargée de l’appel des services d’hospitalisation le matin dès 8h et l’après-midi dès 13h permettant ainsi aux services de s’organiser pour faire venir le malade).
• Une salle d’attente couchée.• Une salle d’attente départ patients hospitalisés prêts à
repartir en chambre.• Largeur des portes en 1m20 coté patients hospitalisés
pour favoriser les manipulations.
L’équipeL’équipe médicale est constituée des médecins de la structure et de médecins de ville qui nous ont déjà , ou vont prochainement, nous rejoindre :
• Responsable Cadre de Santé : Chantal GIGLIONE 27 093• Coordinatrice : Nathalie TONTO 27 473• IDE : Cécile, Margaux, Léa, Siham et Jihane (4.5 ETP)• Secrétaires médicales : M.Thérèse, Sylvie, (2 ETP) 27 471• Secrétaires adm. : Sandra et Elodie (2 ETP) 27 470• 1 brancardier (0.5 ETP)
Drs ALEM, M. AMAZOUZ, S. ARMERO, L. BENHAMOU, P. BENSUSSAN, C. BOURDON DESVIGNES, E. CAMILLERI, L. DESFOSSEZ, M. GUENOUN, M. FEDIDA, V. LAFAY, G. LAGRANGE, A. LEROY, Y. LE DOLLEY, D. MARZIALE, A. MATIKIAN, C. MEDAIL, C. MIELOT, A. NICOUD, E. PHILIP, F. PHILIP, V. RAUZI, J. ROBERT, G. SASPORTES, A. SALEM, J. M. THIBAUD, F. THOIN, J.A. TRIGANO.
NEWS
Les news du CE
En cette période festive, décembre est le mois fort pour le comité d’entreprise, à cette occasion nous vous avons proposé de com-mander des chocolats de qualité à tarifs réduits, la photo ci-dessous montre que les gourmands ou les amateurs sont très nombreux à HE !
Nous avons décidé d’augmenter la valeur des bons cadeaux ou des chèques vacances des adultes, ainsi ce sont désormais 130 € qui vous sont offerts.Le petit cadeau supplémentaire de 2014, l’ICE BAG, pratique, léger et utile pour maintenir au frais sur vos tables, vos boissons préférées.
Coté Noel des enfants une nouveauté également, (finalisée depuis mai 2014), la Kermesse aux docks des Suds, lieu incontournable des amateurs de concerts et de spectacles.Les enfants ont pu « s’éclater » sur les grandes structures gonflables, se faire maquiller, s’essayer au rodéo, savourer une barbe à papa et/ou une bonne crêpe, sans oublier de se faire photographier avec le père noël après avoir récupéré les cadeaux ! Les parents ont aussi pu, autour d’un copieux gouter, prendre le temps de souffler un peu.
Comme l’année dernière et pour bien la commencer le couronne-ment des reines et rois avec la délicieuse galette traditionnelle.
Depuis quelques semaine les stations de sport d’hiver ont ouverts leurs portes, si vous êtes amateurs de ski, surf… ou de beaux pay-sages enneigés plusieurs possibilités pour y aller (à tous les budgets)
Si vous êtes détenteur de la carte du COS Méditerranée (à au-jourd’hui vous êtes 540 !) n’hésitez pas à vous rendre sur leur site, des bons plans vous sont régulièrement proposés et une équipe dynamique peut vous informer également par téléphone.
Le catalogue Pierre et Vacances et Maeva est désormais disponible en ligne dans notre rubrique CE dans la page d’accueil, vous choi-sissez votre station, le type d’ap-partement, et la semaine qui vous intéresse vous n’avez plus qu’à passer aux heures de permanence vous aurez le tarif en direct, sans oublier de déduire la participation de CE !
Toute l’équipe est heureuse de vous souhaiter
une très bonne année 2015 !
B. DI MAGGIO
Bienvenue à nos nouveaux médecins Run in Marseille 10 kms
Dimanche 15 Mars 2015
Dans le cadre de «mars Bleu» et afin de promouvoir la santé au travail, l’association sportive de l’hôpital
Européen a décidé de «courir» en participant au
Pour + d’infos, contactez : - Marine ALLEAUME | 27 157 - Jean-Jacques CORSINO | 27 193- Bernard SAUMADE | 27 194- Solange QUOY | 27 011
«"Courons ensemble et portons haut les couleurs de HE et de Mars bleu"*«
«* Si vous ne courez pas, venez nous soutenir !»
En cas d’aggravation de l’état de santé d’un patient
hospitalisé, appelez aussitôt le 28 303 (gain de temps), plutôt
que de passer par les bons conventionnels.
Rappel
L’équipe du C6
Salle d’échographie
Accueil
Voici la liste des nouveaux médecins d’HE depuis septembre 2014 :¬ Dr Constanza DALVIT, Neurologue | 09/2014
¬ Dr Frédéric GALLAND, Ophtalmologue | 10/2014
¬ Dr Régis FARA, Chirurgien Viscéral et Digestif | 01/2015
¬ Dr Christian BADIER, Endocrinologue | 02/2015.
¬ Dr Laurent CHICHE, Médecine interne | 02/2015
¬ Dr Aristide POLYCARPE, Anesthésiste | 02/2015.
¬ Dr Philippe SERRA, Pneumologue | 02/2015.
¬ Dr Walfroy RADIX, médecin généraliste a intégré l'équipe médicale de l’hôpital Européen depuis peu en qualité de médecin résident de l’unité de cardiologie (H3U2)
N. BALAGUER | C. GIGLIONE
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DROITS DES PATIENTS
INFOS JURIDIQUES
Rappel sur le consentement
Tout usager de l’hôpital dispose d’un certain nombre de droits. Ceux-ci ont été sensiblement renforcés par la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, ainsi que par la «Charte de la personne hospitalisée».
Ces droits du patient vont de la garantie de la qualité des soins jusqu’à l’accès à l’information, en passant par le respect de l’intimité, de la vie privée et la bientraitance, thème repris dans notre Charte des valeurs.
Comme suite à l’enquête sur la bientraitance réalisée auprès du personnel et des médecins de l’établissement en juillet et août 2014 et également la réalisation des audits patients
traceurs dans les services, il apparait des écarts en matière d’information du patient, recueil de consentement et de traçabilité bénéfices/risques.
L’analyse de ces résultats en lien avec le Comité d’Ethique Droit des Patients a conduit l’établissement à mettre en place certaines actions dont notamment la formation des professionnels. Cette formation portera sur l’information du patient, les consentements et la traçabilité bénéfices/risques. Elle concernera tous les services ainsi que les médecins. Une réévaluation sera conduite à l’issue des actions menées, mesurant l’impact.
INFOS JURIDIQUES
M. GARREAU
L’information
• L’information est un droit du patient. En effet, le fait d’être informé sur son état de santé constitue un droit qui doit absolument être respecté.
• Cette information au patient doit porter sur l’état de santé de la personne examinée, mais aussi avant tout acte médical, de soins ou de prévention, le patient doit, sauf urgence ou impossibilité, être informé de son état de santé, du contenu de l’acte envisagé, de son opportunité, des alternatives thérapeutiques existantes, de leurs avantages et inconvénients, des conséquences du refus de l’acte.
• L’information doit permettre au patient de prendre la décision que semble imposer sa situation.
Ce devoir d’information est prévu dans les articles :
• 35 du code de déontologie médicale : « Le médecin doit à la personne qu'il examine, qu'il soigne ou qu'il conseille, une information loyale, claire et appropriée sur son état ».
• L 1111-2 du code de la santé publique : « Toute personne a le droit d’être informée sur son état de santé […]. Cette information incombe à tout professionnel de santé dans le cadre de ses compétences et dans le respect des règles professionnelles qui lui sont applicables. Seules l’urgence ou l’impossibilité d’informer peuvent l’en dispenser. Cette information est délivrée au cours d’un entretien individuel ».
• L 1112-1 du code de la santé publique : « dans le respect des règles déontologiques qui leur sont applicables, les praticiens des établissements assurent l'information des personnes soignées »
Ce droit est une obligation pour les médecinsCependant, toute l’équipe médicale, faisant partie intégrante du programme de respect des droits des patients, contribue à ce que l’information soit donnée et bien comprise par le patient.
L’information donnée au patient doit être claire, loyale et appropriée.
Claire : l’information donnée au patient doit lui être intelligible. Elle doit être simplifiée par rapport à un exposé spécialisé, évitant un langage trop technique et des détails superflus.
Appropriée : selon sa maladie et son pronostic, le traitement, les évolutions de celle-ci, le patient lui-même.
Loyale : on ne ment pas à quelqu’un qui doit être respecté. L’intention de tromper ou dol, est une faute en droit général, elle peut être la cause de nullité d’un contrat et source de responsabilité.
Elle doit être donnée au patient lors d’un entretien individuel, par oral et par écrit.
Le consentementQuoi
Le consentement du malade aux soins est une obligation qui s’inscrit dans le cadre de la relation médecin-malade.
La notion de consentement éclairé implique que le médecin est tenu de présenter clairement au patient tous les risques d'une conduite thérapeutique.
• Article 36 du code de déontologie médicale : « Le consentement de la personne examinée ou soignée doit être recherché dans tous les cas […] ».
• Article 16-3 du code civil : « Il ne peut être porté atteinte à l’intégrité du corps humain qu’en cas de nécessité médicale pour la personne ou à titre exceptionnel dans l’intérêt thérapeutique d’autrui. Le consentement de l’intéressé doit être recueilli préalablement hors le cas où son état rend nécessaire une intervention thérapeutique à laquelle il n’est pas à même de consentir ».
• Article L 1111-4 du code de la santé publique : « Toute personne prend, avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et des préconisations qu’il lui fournit, les décisions concernant sa santé […]. Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment ».
rappel legal
Le consentement aux soins qui nécessite une information précise, de la part du médecin et renforcée par les équipes médicales, est une des exigences réclamées par les personnes malades.
Le patient doit formuler son consentement après avoir reçu de la part du médecin, une information claire, compréhensible, adaptée à ses capacités de comprendre la nature des actes et prescriptions proposés, leur intérêt pour sa santé et les conséquences néfastes en cas de refus.
En définitive, le consentement est donné par le patient, par écrit, au mé-decin et vérifié par l’équipe médicale.
Le consentement doit être libre et éclairé, c’est-à-dire qu’il est le corolaire d’une information claire, loyale et appropriée.
Le recueil du consentement se fait par écrit et doit être mis dans le dossier médical du patient.
Le consentement est obligatoirement recueilli par le médecin et doit être inséré dans le dossier médical du patient. L’équipe médicale vient en soutien pour vérifier que le consentement est bien recueilli et signé par les bonnes personnes.
Avant que tout acte de soin ne soit prodigué, il est impératif que l’équipe médicale vérifie que tous les consentements nécessaires à la prise en charge soient dument remplis et signés. Mais aussi qu’ils soient tous présents dans le dossier médical du patient.
Qui
comment
Particularités
rappel legal
Quoi
comment
Qui
L’information et le consentement doivent être adaptés en fonction du patient.
En effet, plusieurs cas de figure peuvent se rencontrer :
• Le patient majeur
• Le patient majeur sous tutelle : l’information et le consentement doivent être adaptés
• Le patient majeur sous tutelle incapable de consentir : l’information et le consentement doivent être donnés et recueillis en présence du tuteur du patient
• Le patient mineur : l’information et le consentement doivent être donnés et recueillis en présence des titulaires de l’autorité parentale.
De plus, plusieurs consentements ont été prévus :
• Consentement aux soins
• Consentement à l’acte de chirurgie
• Consentement spécifique (prévu pour certains actes)
• Consentement à l’anesthésie
Tous ces consentements sont déclinés en 4 exemplaires, en fonction du patient (majeur, majeur sous tutelle, majeur sous tutelle incapable de consentir, mineur).
1. L’obligation d’information revient au :a. Médecin b. Secrétaire médicale c. IDE
2. Le recueil du consentement se fait :a. Par écrit b. Par oral et par écritc. En entretien individuel
3. Sur le consentement d’un mineur, qui doit signer ?
a. Les titulaires de l’autorité parentaleb. Au moins un seul des parentsc. Un majeur lambda
4. Lorsqu’un majeur sous tutelle se présente, il faut :
a. Vérifier s’il est en état de consentirb. Faire signer le consentement au majeur sous tutelle
s’il est en capacité de comprendre l’information médicale donnée
c. Prévenir le tuteur en cas d’incapacité à consentir
5. Pour un acte de chirurgie, il faut que le patient ait consenti à :
a. Consentement aux soins + consentement à l’anesthésie + consentement à l’acte de chirurgie (ou consentement à un acte spécifique donné par le médecin)
b. Consentement à l’anesthésie + consentement à l’acte de chirurgie
c. Consentement à l’acte de chirurgie
6. Pour le consentement d’un majeur sous tutelle, le médecin doit-il préciser que le patient est ou non apte à consentir ?
Oui Non
7. Dans quelles circonstances le recueil du consentement peut-il être écarté ?
a . En cas d’urgence vitaleb. En cas d’impossibilité de joindre les titulaires de
l’autorité parentalec. En cas d’impossibilité de joindre le tuteurd. Chaque fois qu’un patient se présente à l’Hôpitale. En cas d’impossibilité due à l’état de santé du
patientf. Si le patient refuse de signer le consentement
8. Parmi ces situations, lesquelles sont considérées comme maltraitantes ?
a. Laisser la porte de la chambre ouverte pendant la toilette d’un patient
b. S’assurer du calme ambiant du servicec. Prendre en considération les remarques du
patient d. Comportement d’infantilisation de l’équipe
médicale envers le patient e. Ne pas informer le patient de ses droitsf. Proposer une prise en charge adaptée au patient
Réponses 1-a, 2-a, 3-a, 4-a, b, c, 5-a, 6-a, 7-a, 8-a,d,e
Q u i z Testez vos connaissances !
L’expression d’un consentement libre et éclairé est un droit absolu des patients"«
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RETOUR SUR LA
INFOS PRATIQUES
Maison des Usagers
INFOS PRATIQUES
Ouverte depuis le 22 septembre 2014, la maison des usagers permet à 5 associations de tenir leurs permanences. Des contacts en cours permettront d’agrandir le panel des associations .
M. GARREAU | EMILIE B.
CIRCUIT DU
nouvel embauchéLe circuit du nouvel embauché décrit les étapes clés entre le moment où il est reçu en entretien d’embauche et le moment où il est intégré dans son service. Avec son badge en poche, le nouvel embauché peut prendre son poste !
ENTRETIEN EMBAUCHE• Définir la mission• Présenter les valeurs de l’Hôpital Européen
DOSSIER D’EMBAUCHE• Recueillir les pièces annexes• Vérifier les conditions
d’exercice
EDITION DU BADGE• Définir le profil d’accès service• Accès parking si abonnement• Accès à lingerie • Accès à cafétéria
REMISE DES DOCUMENTS • La fiche circuit formation • la fiche circuit logistique • Le contrat de travail
ACCUEIL DU NOUVEL EMBAUCHE EN SERVICE
PLANIFICATION DES FORMATIONS AU POSTE
PLANIFICATION DE LA VISITE MEDICALE D’EMBAUCHE
ACCOMPAGNEMENT/ TUTORAT • Mise en œuvre de la phase
d’accompagnement et de tutorat
Qui ? Responsable du service Nouvel embauché
Qui ?Direction des Ressources Humaines
Qui ? Direction des Ressources Humaines
Qui ? Direction des Ressources Humaines
Qui ? Responsable du service Nouvel embauché Formateur Médecin du travail
M. ALLEAUME
compte personnel de formation (CPF)
DEVENEZ ACTEUR DE VOTRE PARCOURS FORMATION AVEC LE
Qui ? Direction des Ressources Humaines
L’Association tient une permanence tous les jeudis de 14h à 17h. Son action consiste en une aide, un soutien au patient, mais aussi une éducation thérapeutique (ETP) afin de mieux comprendre et vivre avec son diabète. Nous travaillons en partenariat avec le service d’endocrinologie et d’ETP de l’Hôpital. Nous proposons aussi aux patients, en sortie d’hospitalisation ou en fin d’ETP, un complément d’éducation à proximité ou à leur domicile, des informations et des conseils pour permettre un meilleur suivi et prise en charge de leur pathologie.
L’accueil au sein de l’Hôpital a été chaleureux, en particulier avec l’ETP.
Marseille Diabète
• Je m’appelle Marianne CHAPIRO, je suis éducatrice spécialisée. Je travaille pour SOS Femmes 13 depuis 22 ans. SOS Femmes 13 accueille des femmes victimes de violences conjugales pour les écouter, les conseillers, les aider à reprendre leur vie en main et favoriser une revalorisation de l’image qu’elles ont d’elles-mêmes.
• L’association a une permanence tous les lundis matin de 9h à 12h.
Nous accueillions et orientons les femmes victimes de violences conjugales parmi les patients et leurs proches ainsi que parmi le personnel de l’hôpital.
• Nous avons reçu un très bon accueil auprès du service social avec lequel nous avons déjà travaillé. Néanmoins, cette permanence n’est à ce jour pas assez connue et nous observons une fréquentation assez modeste pour le moment lors des heures de permanence.
sos femmes 13
• Je m’appelle Michèle BETRANCOURT, je suis retraitée et bénévole de l’association ainsi que Mme Francine VIAU, depuis la création de l’association en 2009.Nous intervenons auprès des malades et leurs familles voulant rompre leur isolement, pour les accompagner dans la fin de vie ou en soins de suite.
•• CESP 13 a une permanence tous les 1ers et 3èmes mercredis du mois de
14h à 17h. Nous allons nous rapprocher de l’EMAD, afin de concentrer nos intérêts et apporter aux patients ainsi qu’aux familles une aide et un soutien dans la fin de vie.
• Les visites en service seront, je pense, la clé d’un meilleur accompagnent des familles et des patients dans ce passage douloureux qu’est la fin de vie d’un proche. La permanence s’envisage plus comme un espace dédié aux familles afin de permettre un échange plus intime, à l’écart de l’ef-fervescence médicale, permettant d’exprimer plus facilement certaines souffrances.
Cellule d’Ecoute Soins Palliatifs
Je m’appelle Jacqueline FRAISSINET, je suis retraitée et présidente de l’association. Parole d’Enfant est une association d’accueil et d’écoute pour les enfants maltraités.Nous proposons une aide aux familles, aussi bien administrative que quotidienne. Pour les enfants, nous organisons des évènements festifs et ludiques et nous participons à l’évènement Bouge Pour tes Droits.
Nous tenons une permanence à l’Hôpital les 2èmes et 4èmes mercredi du mois, de 14h30 à 16h30. L’action au sein de l’Hôpital est une très bonne initiative. Nous allons tourner dans les différents services afin de nous faire connaitre auprès des équipes soignantes et des patients.
Venir en aide aux personnes en souffrance est primordiale au sein d’un établissement de santé. Les souffrances rencontrées peuvent être de tout ordre et de tout genre, il est donc nécessaire d’être présent auprès d’eux. De plus, nous souhaitons vivement établir un réel échange avec les équipes soignantes afin de favoriser un partage de compétences et de permettre une prise en charge de l’enfant plus rapide.
Parole d’enfant
Je m’appelle Nadia BONCOMPAIN, je suis secrétaire médicale et bénévole au sein de l’association depuis 5 ans. Les petits frères des pauvres accompagnent des personnes de plus de 50 ans, souffrant de solitude, de pauvreté, d’exclusion, de maladies graves. Nous accompagnons à domicile et en hébergement collectif, des personnes en situation de précarité et des personnes malades. Nous proposons également une aide aux tâches administrative et au transport.
L’association détient une permanence tous les ven-dredis de 14h à 16h. Je me déplace dans l’hôpital pour proposer une présence et une aide auprès des personnes seules lors de leur hospitalisation et du retour à domicile et je travaille avec l’aumônerie.
Petits frères des pauvres
Pouvez-vous vous présenter et nous parler de votre association ?
Pouvez-vous décrire l’action de l’association au sein de l’Hôpital Européen ?
Quelles sont vos impressions sur votre partenariat avec l’Hôpital Européen ?
Mis en œuvre à partir du 1er janvier 2015, le Compte Personnel de Formation (CPF) bénéficie à tous les salariés. Il vous permet d’acquérir des compétences attestées (qualifications, certifications, diplômes, socle de connaissances et de compétences) en lien avec les besoins de l’économie et la sécurisation des parcours professionnels des salariés. La liste des formations éligibles sera déterminée par la Branche. Il bénéficie d’un financement dédié.
Vous pouvez accéder à votre compte via un service dématérialisé gratuit :
www.moncompteformation.gouv.fr
Vous pourrez ainsi :
• connaitre votre compte d’heures créditées, les formations éligibles ainsi que les abonde-ments complémentaires pouvant être sollicités,
• élaborer et actualiser un “passeport d’orientation, de formation et de compétences”.
Les heures de DIF restent utilisables. Le CPF remplacera le DIF à compter du 1er janvier 2015.
Contact : Marine ALLEAUME | 27 157
Questions posées :
Interview
Les visites en service sont essentielles car c’est là où un lien avec le patient peut être créé. Les échanges avec les équipes soignantes sont très riches en informations complémentaires.
Je m’appelle Véronique DELORIEUX, je suis la directrice et le médecin coordinateur de l’Association Marseille Diabète.
L’association travaille pour l’amélioration du parcours des patients diabétiques ou à risque cardiovasculaire, tel que l’obésité. De plus, en parallèle nous avons un rôle de dépistage et de repérage en partenariat avec l’Association Française des Diabétiques (AFD).
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Le Tiers-Payant Externe avec « Les Mutuelles de France Plus » et le concentrateur « Conectis-Santé » ajoutée aux Mutuelles déjà facturées représentera environ de la population des patients de HE.
Cela en fait du monde !
LES ACTUSLES ACTUS
CONSULTATIONS ET SOINS EXTERNES :
opération tiers payant
B. SAUMADE
COMITÉ D’ETHIQUE-DROITS DES PATIENTS :
SOIRÉE-FORMATION
L’éthique "au coeur de nos soins"
Depuis que l’Hôpital Européen a ouvert ses portes, la Direction Générale affirme sa volonté et son engagement à remettre en place le dispositif du tiers payant MUTUELLE pour les consultations et soins externes.
Objectifs 2015
N’oublions pas Que cette démarche est en totale
adéquation avec la politique annoncée
par notre gouvernement dans le
« Projet de Loi Santé » qui prévoit une
généralisation du tiers payant dès juillet
2015 pour les bénéficiaires de l’aide à la
complémentaire santé (ACS) et en 2017
pour tous les assurés.
E th
iq
uE
• Le dommage est la conséquence d’un événement indésirable (grave : EIG) lié aux soins…
• L’annonce d’un dommage associé aux soins consiste avant tout à établir un espace de dialogue entre soignant et patient visant à maintenir ou restaurer une véritable relation de confiance.
• Elle s’inscrit également plus largement et durablement dans une démarche d’amélioration des pratiques professionnelles.
Art. L 11 42-4 « Toute personne victime ou s'estimant victime d'un dommage imputable à une activité de prévention, de diagnostic ou de soins ou ses ayants droit, si la personne est décédée, ou, le cas échéant, son représentant légal, doit être informée par le professionnel, l'établissement de santé, les services de santé ou l'organisme concerné sur les circonstances et les causes de ce dommage. Cette information lui est délivrée au plus tard dans les quinze jours suivant la découverte du dommage ou sa demande expresse, lors d'un entretien au cours duquel la personne peut se faire assister par un médecin ou une autre personne de son choix ».
Art. L 111-4 « aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment… ».
Dans la continuité de cette démarche, vous pourrez retrouver d’autres sessions de formation de 14h à 17h à destination de tout le per-sonnel (Inscription Marine ALLEAUME 27 157) : ¬ 5 février « Quelle posture éthique devant la
question de l’information et/ou de la vérité à dire au patient » ?
¬ date à definir « Entre le respect de l’autonomie et la nécessité de sécurité : quelle éthique pour le soignant » ?
¬ 15 septembre « La violence à l’hôpital : une question éthique ».
M. ALLEAUME
Le tiers-Payant en résumé
C’est un dispositif pratique et efficace qui permet de ne pas faire l’avance des frais de santé, remboursables par l’assurance maladie et par les complémentaires santés.Ce dispositif avait été suspendu sur nos établissements DESBIEF et PARE pour les Externes pour des motifs d’ordre organisationnel et technique. Le 1er décembre 2014 le dispositif est réactivé pour toutes les entités d’HE avec les Mutuelles de France Plus.Cette première phase de production se déroule avec succès puisque nous dénombrons plus de 1000 factures envoyées à la Mutuelle,
et ce n’est qu’un début !
C’est si bon le tiers-Payant ... vous avez dit "avantages" ?
en résumé
Pour les patients bien évidemment :
¬ Suppression de l’avance des frais pour les patients/assurés, suppression des documents papier à envoyer pour se faire rembourser…
Pour l’établissement également, mais si … car ce dispositif s’accompagne de la télétransmission des factures avec tous ses bénéfices :
¬ Dématérialisation des pièces, rapidité de règlement, suivi des encaissements et du traitement des retours/rejets sur une plateforme dédiée quasi en temps réel.
Que de bonheur partagé !
La suite !! La suite !! Pourquoi s’arrêter en
si bon chemin ?Un contact a été pris avec le concentrateur de mutuelles CONECTIS-SANTE qui travaille avec de nombreuses plateformes Tiers-Payant Mutuelles telles que : ALMERYS, VIAMEDIS, PROBTP-KORELIO, ACTIS, ACTIL, MIP, MAAF, MACIF, MATMUT, MERCER.
L’ensemble de ces mutuelles représente environ : 13 % de la population mutualiste de HE*.
L’objectif est de mettre en place le tiers payant avec CONECTIS-SANTE courant 2ème trimestre 2015…
Et on va le faire !* Calcul réalisé sur 1 année de facturation en hospitalisation.
Pour les amateurs de chiffres
Pour initier notre démarche sur L’ETHIQUE A L’HOPITAL EUROPEEN, nous avons organisé une soirée le 4 décembre dernier, en collaboration avec MédecinEthique, sur la question du dommage lié au soin et de son annonce.
Le Docteur Michel CAILLOL est intervenu pour rappeler au personnel médical présent les notions essentielles :
PROMOT ION DE LA BIENTRAITANCE ET LUTTE CONTRE LA MALTRAITANCE• Sensibilisation des professionnels
aux situations de maltraitance et à la promotion de la bientraitance
• Inscription de la thématique bientraitance et prévention de la maltraitance au plan de formation.
Les hôpitaux Ambroise Paré et Paul Desbief s’étaient réunis autour d’un objectif commun : «le respect de l’éthique et la promotion de la bientraitance en faveur des patients». L’Hôpital Européen, fort de son histoire et de sa signature «L’humain au cœur de nos soins» a créé en 2014 le « Comité d’Ethique – Droits des patients ». Ses missions pour 2015 sont :
M. GARREAU
ETHIQUE• Participation des
professionnels aux questions éthiques (Dispositif Léonetti, Violence à l’hôpital, etc.)
• Information auprès des soignants et des patients
DROIT DES PAT IENTS
• Formations des professionnels aux dispositions relatives aux droits des patients.
• Inscription de la thématique «droits des patients » au plan de formation.
• Développement de la Maison des Usagers.
Tous ensemble, déclinons l’éthique
au cœur de nos soins et l’humilité au cœur
de nos liens «
Ainsi, devant un dommage il faut :
•Distinguer prévention et précaution.•Respecter les règles et les procédures.•Garder toujours à l’esprit que tout
soin est potentiellement dangereux. •Communiquer ++ dans le respect de
la personne humaine soignée.
98% des procédures
n’auraient pas eu lieu si l’on avait
simplement communiqué ««
16
Le mot de la fin J-L DALMASDirecteur
Nous avons parcouru en 2014 un chemin difficile : réussir l’ouverture de l’Hôpital et l’ancrer dans le tissu hospitalier Marseillais et Régional. L’Hôpital Européen est aujourd’hui un établissement solide et qui compte : nous pouvons en être collectivement fiers.2015 est une année tout aussi importante. Nous devons continuer de poursuivre la dynamique incroyablement positive que nous avons créée au 6 rue Désirée Clary.Trois enjeux majeurs sont au programme de l’année: l’équilibre budgétaire, la visite de certification et l’inauguration de nouvelles activités.
L’équilibre financier de la Fondation est un impératif.L’hôpital ne peut compter que sur ses propres ressources pour atteindre son point d’équilibre.
Nous avons ainsi l’ambition de dépasser le seuil de 50.000 malades hébergés dans nos espaces d’hospitalisation de court séjour tout en confortant la prise en charge des patients en consultations externes et en urgence.
Ambition mesurée et nécessaire pour une santé équilibrée des indicateurs budgétaires, seul moyen de conserver notre autonomie, notre sérénité et notre liberté d’actions pour que l’Humain reste au cœur de nos soins.
Cet équilibre financier passe aussi par la maîtrise de nos charges. Nous nous y employons tous.
Chacun doit prendre sa part en gérant les ressources de l’hôpital comme si elles lui appartenaient, comme si on était « à la maison ».
Les économies passent parfois simplement par de petites actions suivis par toutes et tous. L’union fera notre force dans cet objectif d’équilibre financier pour le bien de nos malades, de leur famille et de nos familles.
Nous devons prendre soin d’effectuer la juste dépense. C’est une responsabilité personnelle et collective.
C’est ce même esprit de responsabilité qui doit nous guider dans la préparation de la visite de certification de novembre 2015.
La certification : nous sommes tous concernés ! La nouvelle méthode de visite accorde une place plus importante aux vérifications sur le terrain des connaissances de tous les professionnels de la santé que nous sommes.
Il est donc du devoir de chacun de se préparer et de sensibliser ses équipes pour que la visite se passe dans les meilleures conditions.
Nous devons toutes et tous faire l’effort nécessaire pour connaitre, informer, former, et communiquer sur les règles et les organisations de l’Hôpital retracées dans les procédures.
La qualité, la sécurité, nous la devons à nos patients. Vérifier l’identité, recueillir un consentement libre et éclairé, donner des soins conformes, tracer les interventions dans le dossier patient, organiser les prises en charge, adresser un courrier au médecin traitant, connaitre et gérer les risques : Règles in fine de bon sens ; à nous de les respecter et de les faire respecter autour de nous ; Ensemble.
Une fois n’est pas coutume, je voudrais citer deux exemples de ce qui peut se réaliser lorsque tous les professionnels se mobilisent.
Le 13 janvier 2015, l’ensemble des hépato gastro-entérologues accompagnés de l’encadrement paramédical et de leurs équipes s’est réuni pour démarrer la démarche d’accréditation des pratiques à risque en équipe (Gastro Médical Team).
Une mobilisation sans précédent !Un témoignage de la prise en compte de l’obligation de défendre fièrement notre outil de travail en améliorant au quotidien nos pratiques et l’organisation des soins du patient.
Cette démarche est réalisée en collaboration étroite avec le personnel para médical et les anesthésistes.
Résultat, l’Hôpital Européen est l’un des plus grands centres d’endoscopie digestive d’Europe !
Et ce n’est pas fini : Le souhait de l’équipe a été d’étendre ce projet à la cancérologie digestive et à la prise en charge des Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin (M.I.C.I.) comme le propose l’HAS.
Dans le même état d’esprit, la dynamique équipe des cardiologues a organisé une dizaine d’enseignements postuniversitaires à destination de leurs correspondants et du personnel.
Ils ont su mettre en place une véritable communication extérieure au bénéfice de l’Excellence de notre outil de travail et résultat : l’Hôpital Européen est aujourd’hui l’une des pièces incontournables de la prise en charge de l’urgence cardiologique dans les Bouches-du-Rhône.
Ces exemples d’actions collectives ont donné des idées de développement et d’autres projets sont en cours !
Sachons prendre la juste mesure des enjeux et du challenge unique que nous sommes en train de vivre et de remporter collectivement.
Notre avenir est entre nos mains ! "«