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Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses N°1096 du 30 JANVIER 2018 P.3 P.4 P.3 Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28 La BOAD finance la réhabilitation du musée national P.2 Patrimoine Le CERSA propose un Masters et un Doctorat en sciences aviaires P.6 En direction des professionnels togolais et de la sous-région P.6 Le Togo de nouveau membre du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) pour 2018-2019 A la 32ème session ordinaire du Conseil exécutif de l'Union africaine Déjà en phase pilote et par la formation des techniciens L'Autorité s'active pour la durabilité du projet CIZO Aussi bien dans le secteur formel qu'informel Le dénombrement des entreprises débute ce 1 er février Bonne & Heureuse Année 2018 * Tout sur les différentes compétences, le nombre des élus locaux, etc. Payadowa Boukpessi, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales

Bonne & Heureuse Année 2018 · 2018-01-30 · Abdallah (A rabie saoudite), le CNRS (F rance), l'Imperial College de Lon-dres (R oyaume-Uni), le Lake Basin Action Network (J apon),

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Page 1: Bonne & Heureuse Année 2018 · 2018-01-30 · Abdallah (A rabie saoudite), le CNRS (F rance), l'Imperial College de Lon-dres (R oyaume-Uni), le Lake Basin Action Network (J apon),

Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses

N°1096 du 30JANVIER

2018

P.3

P.4 P.3

Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28

La BOAD finance la réhabilitationdu musée national

P.2 Patrimoine

Le CERSA propose un Masters etun Doctorat en sciences aviaires

P.6 En direction des professionnelstogolais et de la sous-région

P.6

Le Togo de nouveaumembre du Conseil

de Paix et de Sécurité(CPS) pour 2018-2019

A la 32ème session ordinaire du Conseilexécutif de l'Union africaine

Déjà en phase pilote et par la formation des techniciens

L'Autorité s'active pour ladurabilité du projet CIZO

Aussi bien dans le secteur formel qu'informel

Le dénombrementdes entreprises

débute ce 1er février

Bonne & Heureuse Année 2018

* Tout sur les différentes compétences, le nombre des élus locaux, etc.

Payadowa Boukpessi, Ministre de l’Administration Territoriale,de la Décentralisation et des Collectivités Locales

Page 2: Bonne & Heureuse Année 2018 · 2018-01-30 · Abdallah (A rabie saoudite), le CNRS (F rance), l'Imperial College de Lon-dres (R oyaume-Uni), le Lake Basin Action Network (J apon),

2 CULTURES

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Directeur de la PublicationHugue Eric JOHNSON

Directeur de la RédactionJean AFOLABI

RédactionSylvestre D.

Hervé AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Service photographieRoland OGOUNDE

ImpressionGroupe de presse L’Union

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - Nkafu

Tél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: [email protected]

Casier N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

Dessin-CaricatureLAWSON Laté

GraphismeGuillaume BOGLA

AZIMUTS INFOS

L’UNION N°1096 du 30 Janvier 2018

Patrimoine

La BOAD finance la réhabilitation du musée national

vaux est achevée avec la rénova-tion d'une partie des salles d'expo-sition et l'informatisation du bâtiment.

" Un musée bien entretenu rendun pays attractif et contribue cer-tainement à la promotion de l'éco-nomie", a souligné Serge André-Philippe Bouah, le directeur encharge des relations publiques à laBanque.

Le musée national du Togo exis-

Musique

Adjo'a Sika retenue pourVisa pour la Création 2018

L'artiste de la chanson togolaisemontante Adjoa Sika a été retenuepour Visa Pour la Création 2018.Visas pour la Création est un pro-gramme de résidence pour de jeu-nes talents. Il est destiné à des artis-tes résidant en Afrique ou dans laCaraïbe, qui souhaitent développerun projet précis de recherche ou decréation en France ou dans un autrepays d'Afrique ou des Caraïbes. Larésidence doit permettre à ces artis-tes de se perfectionner, de bénéficierde regards extérieurs et donner uncoup d'accélérateur à leur carrière.

Adjo'a Sika est auteure, chanteuse,compositrice, interprète, choriste etcoach vocale. Elle a été découvertegrâce à ses prestations dans degrands établissements.

De son vrai nom Ayele Ajavon,elle est transfuge d'une chorale chré-

tant depuis 43 ans a souffert depuissa création d'un fonds budgétaireconséquent pour tenir son rôle decontribution à la connaissance, àla compréhension et à la gestiondu patrimoine naturel et culturel. Ilne dispose d'aucun inventaire des

Agenda/Théâtre

Les enfants hiboux oules petites ombres de nuit

Sous les projecteurs est une émis-sion de télé-réalité qui invite des per-sonnalités reconnues dans leur do-maine. A travers le partage de leursexpériences et parcours, ils incitentle bas peuple à retrouver la voix despossibles.

Le cours et la vie de cette émissionvont basculer un soir avec un invitéspécial : Harry Potter, un artiste plas-ticien de renom. Face à la présenta-trice, une star adulée de la télévi-sion, Harry se retrouve catapultédans les méandres de son passéd'enfant. Alors se mélangent le passéet le présent. Des souvenirs à vifs, à

La Banque Ouest Africaine deDéveloppement (BOAD) a ap-porté un appui financier conséquenten vue de la réhabilitation du mu-sée national du Togo, selon unedépêche ATOP le 23 janvier der-nier. La première phase des tra-

œuvres exposés ou dans les en-trepôts. Un travail titanesque d'ar-chivage est actuellement réaliséavec le soutien de l'Unesco.

Devenus exigus et en mauvaisétat, les locaux ne permettent pasl'exposition de la totalité des collec-tions et seuls 1 % des pièces à ladisposition du musée sont expo-sées en permanence, le reste étantremisé dans les caves du bâtiment.

Il se compose d'un vaste hall d'ex-position de près de 200 m² où sontprésentés aux visiteurs des col-lections ethnographiques (objetsartisanaux, objets cultuels, instru-ments de musique traditionnels),des collections archéologiques ou

zoologiques (spécimens em-paillés témoignant de la faune lo-cale) ainsi que des œuvres d'ar-tistes locaux.

Le musée national a été inau-guré le 26 avril 1975.

tienne de Kpémé, un village non loinde Lomé. Elle va d'ailleurs plus tarden 2009 avoir la responsabilité d'ungroupe musicale confessionnel.Après cela, sous le pseudo deBelinda, la jeune dame entame unparcours solo qui la fait se produiredans plusieurs espaces à Lomé. Elles'inspire de Blay Amboley (Ghana)ou Angelique Kidjo. En 2013, l'ar-tiste sortira son premier opus dé-nommé "Paix intérieure". Un cocktailsur fond d'afro-beat.

L'actrice espagnole PenelopeCruz recevra un César d'honneurle 2 mars, à Paris, lors de la 43ecérémonie de récompenses françai-ses du 7e art, a annoncé lundi l'Aca-démie des Arts et Techniques du Ci-néma. "Muse des grands cinéastes",l'actrice de 43 ans "est bouleversantedès son premier rôle au cinéma àl'âge de 16 ans dans Jambon Jam-bon qui la propulse aussitôt parmiles grandes actrices en devenir", dé-clarent les organisateurs des César.

Les 43e César retransmis en di-

rect et en clair sur Canal depuis lasalle Pleyel, seront dédiés à JeanneMoreau, avec pour maître de céré-monie Manu Payet.

Cinéma

Un César d'honneurpour Penelope Cruz

fleur de peau. Que sont devenus sescompagnons d'infortune, Petit Balotéli,Rambo, Conchita, Beyoncé et LadyGaga ?

Les enfants hiboux petites ombresde nuit raconte de manière le par-cours débridé des enfants rejetés aunom de présupposés quelconqueset qui se retrouvent en communautéavec les moyens du bord. Unebombe à retardement qui pourraitexploser à tout moment.

Institut français du TogoLes hiboux ou les petites om-

bres de nuit. 6 févr. / 19h0 | en-trée libre et gratuite - Lomé

relation avec Jack vient perturbersa quiétude. D’autant que la jeunefemme est harcelée par des coupsde fil provenant de son propre nu-méro...

Alors que le deuxième romande Iain Reid, Foe, paraîtra outre-atlantique en août chez Simon &Schuster, selon La Presse, LesPresses de la Cité publieront le 12avril la traduction française de I’mthinking of ending things, sous letitre Je sens grandir ma peur. IainReid sera également présent auFestival America, organisé du 20au 23 septembre à Vincennes, quia le Canada pour invité d’honneur

Cinéma

Charlie Kaufman adapte unpremier roman pour Netflix

Charlie Kaufman, scénaristeoscarisé en 2005 pour EternalSunshine of the Spotless Mind,s’apprête à adapter pour Netflix lepremier roman de l’auteur cana-dien Iain Reid, I’m thinking of endingthings.

Dans son ouvrage, l’auteurplonge dans la fragilité de la psy-ché et les limites de la solitude àtravers l’histoire d’un couple, rou-lant à travers la campagne pourrejoindre une ferme isolée. Là-bas,la jeune femme fera connaissanceavec la famille de son petit ami.Mais sur la route, la convictionqu’elle devra bientôt interrompre sa

Les déchets en plastiques'accumulent en Arctique

Les expéditions de recherche scientifique TaraOceans, entre 2009et 2013, et Malaspina en 2010 ont mis en évidence le transport àgrande échelle de débris de plastique flottants depuis l'océanAtlantique jusqu'à l'Arctique. Comme nous le relations, l'étudeconfirme qu'en seulement quelques décennies d'utilisation dematières plastiques, la pollution marine résultante est déjà deve-nue un grave problème jusque dans cette région que l'on pensaitpréservée.

Bien que la faible densité de population du bassin arctique ne produiseque peu de déchets sur place, une étude qui vient de paraître dans ScienceAdvances montre que les mers du Groenland et de Barents (la partie nordde l'Atlantique Nord) accumulent de grandes quantités de débris plastiques,apportés par les courants océaniques. Dans cette région du monde, lesrépercussions écologiques potentielles de l'exposition à ces débris plasti-ques amplifiées par le caractère unique de cet écosystème, encore viergeet reculé.

L'équipe dirigée par le professeur AndrèsCózar de l'université de Cadixen Espagne est composée de douze institutions de huit pays : la fondationTara Expéditions (France), l'université des sciences et technologies du roiAbdallah (Arabie saoudite), le CNRS (France), l'Imperial College de Lon-dres (Royaume-Uni), le Lake Basin Action Network (Japon), l'universitédes îles Baléares, le Conseil supérieur de la recherche scientifique (CSIC,Espagne), l'université de la Sorbonne, l'université d'Aarhus (Danemark),l'université d'Utrecht (Pays-Bas), l'université de Harvard (États-Unis), laFondation basque pour la science Ikerbasque (Espagne) et le Centretechnologique expert en innovation marine et alimentaire AZTI (Espagne).

Il s'agit du même groupe de recherche qui, précédemment, avait démon-tré que chacun des cinq gyres océaniques se comporte comme une im-mense zone de convergence pour les débris en plastiques flottants. Dansune étude plus récente, ils ont montré que les mers semi-fermées à fortedensité de population, telles que la Méditerranée, constituent également deszones d'accumulation importante de débris plastiques. Jusqu'à présent,l'océan Arctique, éloigné des zones d'habitation, n'était pas candidat à l'ac-cumulation de microplastiques.

Des déchets venus massivement des rivages peuplés del'Atlantique nord

Lors de l'expédition Tara Oceans de 2013, la goélette Tara a effectué desprélèvements autour du bassin Arctique, échantillonné du plancton maiségalement des microplastiques pendant cinq mois, ce qui a ainsi permis deréaliser une carte mondiale de la pollution plastique flottante. " Les concen-trations en plastique dans les eaux arctiques étaient faibles, comme nousnous y attendions, mais nous avons découvert un secteur au nord desmers du Groenland et de Barents présentant des teneurs relativementélevées, commente AndrèsCózar. Il y a un transport continu de déchetsflottants depuis l'Atlantique Nord, et les mers du Groenland et de Barentsconstituent une impasse pour ces plastiques, convoyés vers le pôle par lescourants marins et contraints de rester en surface. "

La masse de débris en plastiques flottants piégés dans les eaux desurface de cette zone est estimée à plusieurs centaines de tonnes. Il y auraitprès de 300 milliards d'éléments, principalement des fragments de la tailled'un grain de riz. Mais les quantités sont peut-être plus importantes encore.En effet, l'eau de surface n'étant pas la destination finale du plastique flottant,l'étude émet l'hypothèse que des quantités importantes résident sur lesfonds océaniques de l'Arctique.

Même si une fraction des plastiques trouvés dans l'Arctique provient desources locales, principalement du fait de l'augmentation de l'activité mari-time dans cette zone, les charges élevées retrouvées résultent en majeurepartie du transport à grande échelle de déchets, provenant des côtesdensément peuplées de l'Atlantique Nord, générées par les courants océa-niques. Ce transfert de plastique vers les pôles est lié à la circulation méri-dienne de retournement dans l'Atlantique, un " tapis roulant " connu jusqu'àprésent pour redistribuer la chaleur des latitudes les plus chaudes vers lespôles.

Vers un septième continent de plastique, une " autre poubellede la planète " ?

Pour déterminer le devenir du plastique dans l'Atlantique Nord, l'équipea utilisé des données provenant de plus de 17.000 bouées dérivantesflottant à la surface de l'océan et suivies par satellite. " Ce qui est vraimentinquiétant, c'est que nous pouvons suivre ce plastique jusqu'aux abords duGroenland et dans la mer de Barents directement depuis les côtes dunord-ouest de l'Europe, du Royaume-Uni et de la côte est des États-Unis.Ce sont nos déchets plastiques qui finissent là-bas ", déclare Erik vanSebille de l'institut Grantham à l'Imperial College de Londres.

L'humanité utilise du plastique depuis seulement quelques décennies,mais la pollution générée dans les milieux marins est déjà un problème àl'échelle mondiale - preuve indubitable que les Hommes ont la capacitéd'altérer notre planète. " La mer n'a pas de frontière, souligne Maria-LuizaPedrotti du CNRS. Une pollution plastique générée dans un endroitpeut souiller d'autres régions isolées et exercer ainsi des effets dévasta-teurs sur un écosystème vierge tel que l'Arctique. Cette zone forme un cul-de-sac, une impasse où les courants laissent les débris à la surface. Nousassistons peut-être à la formation d'une autre poubelle de la planète, sanscomprendre totalement les risques encourus pour la faune et la florelocales. "

" Les résultats de cette étude soulignent l'importance de minimiser et demieux gérer les déchets plastiques dès leur source par les industriels, dansles foyers, par les collectivités et les États car une fois que ceux-ci attei-gnent l'océan, leur destination et leurs impacts deviennent incontrôlables ",dit Romain Troublé, directeur de la fondation Tara Expéditions.

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3NATIONALES

L’UNION N°1096 du 30 Janvier 2018

Conformément à son choix d'une décentralisation progressive, le gouvernement fixe le capLes conseils municipaux passent d'abord

Late Pater dispositions relatives à l’organisa-tion financière des collectivités lo-cales ; l’introduction du Conseilnational de suivi de la décentrali-sation (CNSD) ; la participation deschefs de cantons aux débats desconseils municipaux à titre consul-tatif. La commune, la préfecture etla région sont les collectivités terri-toriales.

Ce 26 janvier 2018, les députésont tout validé. Ce qui fait dire auministre Payadowa Boukpessi quela nouvelle loi est un «maillon dé-terminant dans le processus dedécentralisation» et que «le gou-vernement est prêt pour organi-ser les élections locales tout ensuivant le chronogramme qui serafixé par la commission électo-rale». Bien qu’il reste à concréti-ser, après ce vote, le reste de lafeuille de route de la décentralisa-tion : communication sur la décen-tralisation ; règlement de la ques-tion des ressources humaines ;mobilisation des ressources pourla construction des nouvelles mai-ries ; organisation des électionslocales ; et appuis financiers auxcollectivités locales. La récurrenteléthargie administrative en seradonc préjudiciable, vu tous les dé-crets d’application à prendre. Acommencer par l’adoption du dé-cret portant internalisation dans l’ar-senal juridique togolais de la direc-tive relative au régime financier descollectivités territoriales au sein del’UEMOA qui devait intervenir auplus tard le 31 décembre 2012. Lepouvoir de Lomé a voulu rassurerles députés : «l’essentiel des dis-positions du projet de loi sont di-rectement applicables après sonvote par l’Assemblée nationale».

Dans le concret, les compéten-ces propres seront directement

Le conseil des ministres du 15novembre 2017 avait balisé la voieen transmettant à la représentationnationale le projet de loi portantmodification de la loi du 13 mars2007 relative à la décentralisationet aux libertés locales. Soit près de5 mois après l’adoption de la loi du29 juin 2017 portant création denouvelles communes au Togo, quirendait obligatoire la relecture de laloi du 13 mars 2007 au regard del’option de la communalisation in-tégrale du pays, des critères ayantconduit à la définition de ces com-munes notamment la constitutionde communes par le regroupe-ment de cantons, de la nécessitéd’un transfert de compétences pro-gressif afin de rendre la décentrali-sation efficace, et de la prise encompte de la limitation à deux aumaximum du mandat des élus lo-caux (5 ans, renouvelable uneseule fois). Du coup, les modifica-tions consacrées portent notam-ment sur le nombre de conseillerspar commune, par préfecture etpar région ; l’introduction del’intercommunalité comme modede coopération obligatoire entre lescommunes d’une même préfec-ture, de même que pour les com-munes du grand Lomé composédes préfectures d’Agoè-Nyivé etdu Golfe, la composition de sonorgane délibérant et la présidencede son exécutif ; la nouvelle répar-tition des compétences entre com-pétences propres, compétencespartagées et compétences trans-férées ; l’introduction de la créationde district notamment dans leGrand Lomé pour remplacer lestatut particulier de la ville de Lomé; la prise en compte des nouvelles

exercées par les communes maisles compétences qui sont à trans-férer le seront progressivementdans les décrets d’application «entenant compte de chaque niveaude décentralisation et de la capa-cité des collectivités territorialesà les assumer». Par définition, lescompétences propres sont descompétences exercées par unecollectivité territoriale décentraliséedans un domaine déterminé demanière à lui permettre d’accom-plir les actes relatifs à ce domaine,dans la limite de ses ressourcespropres. Les compétences par-tagées entre les collectivités ter-ritoriales et l’Etat sont des ac-tions menées par les collectivitésterritoriales en complémentarité decelles exercées par l’Etat. Tandisque les compétences transfé-rées par l’Etat aux collectivitésterritoriales visent à permettrel’élargissement progressif descompétences propres. Avec lanouvelle loi, l’Etat transfère lesmatières suivantes : développe-

ment local et aménagement du ter-ritoire ; urbanisme et habitat ; infras-tructures, équipements, transportset voies de communications ; éner-gie et hydraulique ; assainisse-ment, gestion des ressources na-turelles et protection de l’environ-nement ; commerce et artisanat ;éducation et formation profession-nelle ; santé, population, action so-ciale et protection civile ; sports,loisirs, tourisme et action culturelle.L’Etat seul garde les compétencessuivantes : défense nationale etsécurité ; affaires étrangères et re-lations extérieures ; justice ; mon-naie ; postes et télécommunica-tions ; mines, à l’exception descarrières de matériaux de cons-truction ; et les matières qui ne sontpas dévolues expressément à larégion, à la préfecture et à la com-mune par la nouvelle loi. Les com-pétences transférées requièrent del’Etat des mesures d’accompa-gnement concomitantes en matièrede ressources humaines, financiè-res et matérielles, insiste l’article303. Et une mauvaise gestion d’unbien transféré à une collectivité ter-ritoriale, par exemple, constitue unélément qui donne droit à l’Etat dereprendre tout ou partie de ce bien.Les charges correspondant à lamise en œuvre des compétencespartagées attribuées aux collecti-vités territoriales doivent faire l’ob-jet d’une évaluation préalable autransfert desdites compétences.

Désormais, tout devra se fairedans le strict cadre légal. Les reli-quats des actuelles délégationsspéciales ayant perdu le réflexedes bonnes attitudes. Les collecti-vités territoriales nationales peuventconclure des conventions ou ac-cords de jumelage avec des col-lectivités territoriales étrangères ; àchaque demande de jumelage, leministre chargé de la décentrali-sation et celui des affaires étrangè-res apprécient l’opportunité de réa-lisation de ce jumelage en sauve-gardant les intérêts de la collecti-vité territoriale et de l’Etat. Au nomdu principe de la non-rétroactivitéde la loi, tous les accords et con-ventions déjà conclus avant la loi,adoptée ce 26 janvier, restent tou-

jours valables. Lorsque les enquê-tes (menées par les ministres con-cernés) révèlent une coopérationrisquée pour cause de sécurité, leministre chargé de la décentrali-sation peut refuser la coopérationdécentralisée et ne pas en don-ner autorisation.

Au plan national, le conseil pré-fectoral et le conseil communaln’entretiennent aucun rapport. Cha-cun agissant selon ses attributions.Par contre, l’intercommunalité peutexister entre les collectivités terri-toriales de deux préfectures. L’Etatveille à cette coopération afin degarantir la solidarité nationale. La-quelle solidarité nationale va seconstruire à travers le fonds d’ap-pui aux collectivités locales dont lefonctionnement sera précisé pardécret. Les communes d’unemême préfecture mettent ensem-ble obligatoirement un cadre decoopération : c’estl’intercommunalité de la préfec-ture. Les communes des préfec-tures d’Agoè-Nyivé et du Golfecréent ensemblel’intercommunalité du GrandLomé.

Le nombre des élus locaux estfixé en fonction du nombre d’habi-tants. Et pour les prochaines élec-tions locales, le nombre de con-seillers découle du nombre d’ha-bitants tiré du recensement géné-ral de la population et de l’habitat denovembre 2010. Selon les articles86 et 124, le nombre de conseillersmunicipaux et le nombre des ad-joints au maire sont fixés,par com-mune, respectivement commesuit : 11 et 1 pour les communesdont la population est inférieure ouégale à 50.000 habitants ; 15 et 2pour les communes dont la popu-lation est comprise entre 50.001 et100.000 habitants ; 19 et 3 pour lescommunes dont la population estcomprise entre 100.001 et 150.000habitants ; et 23 et 4 pour les com-munes dont la population est su-périeure à 150.000 habitants. Parpréfecture, 13 conseillers quandla population est inférieure ou égaleà 100.000 habitants ; 17 conseillersquand elle est comprise entre100.001 et 150.000 habitants ; 21conseillers pour une populationcomprise entre 150.001 et 200.000habitants ; et 25 conseillers quandla population est supérieure à200.000 habitants. Enfin, par ré-gion, 21 conseillers pour une po-pulation inférieure ou égale à 1 mil-lion d’habitants ; 31 conseillers pourune population comprise entre1.000.001 et 1,5 million d’habitants ;et 41 conseillers lorsque la popu-lation est supérieure à 1,5 milliond’habitants. Un décret viendra pré-ciser le nombre effectif de con-seillers de chaque commune, pré-fecture et région. Quant aux critè-res d’éligibilité des maires liés à larésidence et au domicile, ils ne sontpas cumulatifs : pour être élu mairedans une commune, le candidat

Déjà en phase pilote et par la formation des techniciensL’Autorité s’active pour

la durabilité du projet CIZOle déploiement des cinq (5) aca-démies solaires au Togo ; un ca-binet de consultant pour la mise enplace du réseau national d’agentsde payement mobile.

Selon l’avis général de passa-tion des marchés – que vient depublier la Banque africaine de dé-veloppement –, la méthode de sé-lection sera fondée sur la qualité etle coût (SFQC). Et d’ajouter quel’acquisition des services de con-sultants sera conforme au Cadrede passation de marchés pour lesopérations financées par le Groupede la Banque africaine de déve-loppement, adopté en octobre 2015.

L’initiative présidentielle dénom-mée «CIZO» vise à étendre l’ac-cès à l’électricité à plus de 2 mil-lions de Togolais (soit environ300.000 foyers), à l’horizon 2022,

Le Fonds des Energies Dura-bles pour l’Afrique (SustainableEnergy Fund for Africa, SEFA) aaccordé un don au gouvernementtogolais pour financer la phase pi-lote du programme d’électrificationrurale CIZO. Et le gouvernement al’intention d’utiliser les sommesaccordées au titre de ce don pourfinancer les services de consul-tants requis par ce projet. Le prin-cipal objectif du don est de contri-buer à la mise en place d’un envi-ronnement propice pour inciter lesecteur privé à investir et d’assu-rer la durabilité du projet par la for-mation des techniciens compétentspour l’installation et la maintenancedes équipements. Aussi est-ilprévu le recrutement de deux ca-binets de consultants dans le ca-dre de ce financement : un cabinetde consultant pour la formation et

doit avoir son domicile dans laditecommune ou y avoir sa résidenceplus de six mois.

La fonction de conseiller mu-nicipal, conseiller de préfecture etconseiller régional est gratuite. Tou-tefois, le maire et les adjoints, leprésident, le vice-président et lerapporteur du conseil de préfec-ture, le président, le vice-présidentet le rapporteur du conseil régionalont droit à une indemnité. Les fonc-tions de conseiller municipal, con-seiller de préfecture et conseillerde région donnent droit à une in-demnité de session et de déplace-ment. Les conseillers chargés demissions spéciales perçoivent uneindemnité. Les membres descommissions consultatives nonpermanentes perçoivent égale-ment une indemnité. Un arrêté mi-nistériel conjoint viendra fixer lagrille de toutes ces indemnités. Lemaire, le président du conseil depréfecture et le président du con-seil régional peuvent être destituésà la majorité des 2/3 des mem-bres. Et le conseil municipal, leconseil de préfecture et le conseilrégional peuvent être dissous pardécret sur le rapport du ministrechargé de la décentralisation.

Sous le contrôle du préfet, lemaire est chargé de la policemunicipale qui assure le bon or-dre ainsi que la sûreté, la sécuritéet la salubrité publiques. Les servi-ces compétents en matière de po-lice ou de sécurité sont à la dispo-sition du maire pour l’exécution desmesures de police municipale. Lesdépenses de police sont à lacharge du budget de l’Etat mais lacommune peut être appelée à par-ticiper aux dépenses de fonction-nement de la police dans la me-sure de ses possibilités budgétai-res. «Le service de la police mu-nicipale est une fonction délicatepour des raisons de sécurité na-tionale. Toutefois, les communespeuvent appuyer le fonctionne-ment du service de police installésur le territoire de la commune»,indique l’Exécutif.

Le budget des collectivités ter-ritoriales obéit aux principes géné-raux du droit budgétaire, notam-ment l’annualité, l’unité, l’universa-lité, la spécialité des crédits, l’anté-riorité, la sincérité, la légalité de l’im-pôt et l’équilibre. Les postes depéage qui seront construits par unecollectivité territoriale seront géréspar elle ; la consultation du conseilrégional sur la construction despostes de péage par l’Etat nedonne à la région aucun droit deperception des droits de péage. Lecontribuable, lui, ne sera pas diffé-remment imposé par la préfectureet la commune ; il s’agira d’uneimposition unique dont les recettesseront réparties entre les collecti-vités. Bon à savoir : les citoyensont un droit de saisine des élus lo-caux sur les questions et sujets qui

Payadowa Boukpessi, Ministre de l’Administration Territoriale,de la Décentralisation et des Collectivités Locales

* Tout sur les différentes compétences, le nombre des élus locaux, la fonction, etc.

(suite à la page 4)

par la mise à disposition de kitssolaires individuels payés de ma-nière échelonnée via les porte-monnaie mobiles (mode PAYGO).L’ambition est de s’appuyer sur lavulgarisation de la téléphonie mo-bile et les modèles d’affairesinnovants pour assurer massive-ment l’électrification en faveur despopulations en milieu rural au Togo.A partir de 100 francs Cfa par jour,les populations togolaises pourrontainsi disposer de kits solaires indi-viduels leur garantissant une élec-tricité propre, fiable et de qualité.

Une phase pilote portant sur20.000 kits individuels a été lancéeen 2017. Fin 2016, le taux de des-serte électrique était en moyennede 35% des foyers, avec une dis-parité marquée dans les zonesrurales.

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ECO-NATIONALE4

L’UNION N°1096 du 30 Janvier 2018

Afin de permettre des opérations «en temps réel»La BRVM en ligne opérationnelle en 2018

La BRVM – Bourse régionaledes valeurs mobilières – va enre-gistrer une autre avancée techno-logique cette année avec la miseen place de la bourse en ligne.L’idée, selon le directeur généralKossi Amenounve – qui s’expri-mait à la faveur de la présentationdu bilan du marché boursier le 17janvier dernier à Abidjan –, l’objec-tif est de permettre aux investis-seurs de procéder à des opéra-tions «en temps réel» directement«via leur smartphone ou leur ordi-nateur». Les investisseurs pour-

ront ainsi faire l’économie de la pro-cédure «manuelle» actuelle quipasse par la saisie de la sociétéd’Intermédiation qui, elle, se chargepar la suite de passer des ordresau nom de son client, explique-t-on.

Le dispositif va permettre latransmission automatisée des or-dres d’achat ou de vente via uneplateforme, la SGI n’intervenantqu’à travers un interface chargé defaire automatiquement les vérifica-tions nécessaires au niveau descomptes titres des donneurs d’or-

Aussi bien dans le secteur formel qu’informelLe dénombrement des entreprises

débute ce 1er févrierLate Pater Du coup, «le directeur général de

l’INSEED demande aux opéra-teurs économiques notammentaux responsables des petites,moyennes et grandes entreprisesde bien vouloir réserver un bonaccueil aux agents recenseurs quiseront identifiables par leur gilet àl’effigie du RGE ainsi que leurbadge, et de leur fournir des infor-mations correctes qui seront trai-tées dans l’anonymat et la confi-dentialité», insiste le communiquéde presse rendu public à cet effet.Concomitamment, l’INSEED vapoursuivre les campagnes de sen-sibilisation et d’information vers lesopérateurs économiques.

Au finish, les résultats du RGEpermettront de projeter une photo-graphie détaillée des activités éco-nomiques menées dans le pays etde déterminer le poids réel des en-treprises dans le tissu économiquenational, suivant le secteur.«Ce quipermettra à la fin du processus, etc’est notre souhait, de revoir lecalcul du produit intérieur brut (PIB)de notre pays et sa revalorisation.L’opération n’a aucun objectif fis-cal», ajoute M. Kouassi.

Lancé officiellement le 29 avril2017 à Lomé, le RGE se fait parphases : la réalisation des travauxpréliminaires (sensibilisation,finalisation de la méthodologie decollecte, travaux cartographiquesdes zones de recensement, appro-priation de la méthodologie, élabo-ration des programmes et des ma-quettes de saisie, élaboration desprogrammes d’apurement, et en-quête pilote) ; le dénombrement ; letraitement ; l’analyse et la publica-tion des résultats. Il est cofinancépar l’Union européenne, le gouver-nement togolais, la Banque mon-diale, en plus de l’appui techniqued’Afristat.

aussi dit que les institutions sans butlucratif (ONG, associations profes-sionnelles et syndicales) seront éga-lement prises en compte pour lesbesoins spécifiques des travaux dela comptabilité nationale. L’unité d’ob-servation sera donc l’établissementqui est défini comme étant une unitésise en un lieu géographiquementbien distinct, dans lequel ou à partirduquel sont exercées des activitésde production, de vente ou de ser-vices.

Ce Recensement Général des

Ils sont 730 candidats retenus etformés, pendant deux semaines,pour la collecte des données desentreprises au Togo. L’Institut natio-nal de la statistique et des étudeséconomiques et démographiques(INSEED) leur a ainsi permis dese familiariser avec tous les con-cepts liés à l’opération de collecte etde maîtriser un certain nombred’outils tels que les tablettes numé-riques, le questionnaire, les différents

dres. «En l’espace de quelquessecondes, l’investisseur pourraconclure son opération et doncsaisir les opportunités que pré-sentent le marché à un instant T»,a indiqué Kossi Amenounve.

Au-delà des investisseurs insti-tutionnels, cette évolution va per-mettre aux particuliers et boursi-coteurs d’avoir une gestion plusactive de leur portefeuille et contri-buer à construire une véritable cul-ture boursière dans la zoneUEMOA (Union économique etmonétaire ouest africaine).

manuels, etc. La maitrise de cesoutils par chaque agent qui seradéployé sur le terrain étant primor-diale et une condition de réussite durecensement pour l’INSEED quicoordonne toutes les activités duRGE sur l’ensemble du territoirenational, selon la précision deKoame Kouassi, directeur généralde l’Institut.

Et à compter de ce 1er février2018, jusqu’au 31 mai 2018 sur toutel’étendue du territoire national, cesagents recenseurs (dont environ400 déployés à Lomé) passerontde porte en porte pour dénombrertoutes les entreprises, sociétés ouétablissements opérant dans lessecteurs formel et informel. Et col-lecter les données principales.L’opération cible tous les établisse-ments de production de biens et deservices marchands relevant dusecteur privé et/ou public. Il était

Entreprises – dénommé RGE 2017– va fournir des données nécessai-res au suivi de la démographie desentreprises au Togo. Soit 15 ansaprès le dernier dénombrementdes entreprises réalisé au Togo en2003 où l’opération s’était seulementlimitée à Lomé et ses environs etn’avait couvert que les entreprisesde type moderne à cause des con-traintes budgétaires. En clair, le sys-tème actuel d’informations statisti-ques sur les entreprises résidentesau Togo ne répond plus aux be-soins des utilisateurs : ces informa-tions statistiques sont devenues dé-suètes, très anciennes et non adap-tables à la politique économique etde développement du pays. On nepeut plus apprécier la situation réelledes entreprises formelles et infor-melles pour accompagner les pri-ses de décisions et les actions dugouvernement et des partenaires.

nomique reste globalement bienorientée. La croissance du PIB réelen 2016 est attendue à 5,0%. Auniveau de la demande globale, lacroissance serait essentiellementportée par les investissements pu-blic et privé. Au terme des six pre-miers mois de l’année 2016, le tauxd’inflation mesuré par l’indice har-monisé des prix à la consomma-tion est de 1,9%.

S’agissant du commerce spé-cial, les échanges commerciaux duTogo au premier semestre 2016comparés à la même période de2015 sont marqués par une régres-sion des exportations, une progres-sion des importations et une aggra-vation du déficit commercial. Sur leplan monétaire, les crédits à l’éco-nomie et la masse monétaire à finjuin 2016 régressent respective-ment de 2,2% et 1,6% par rapport àfin décembre 2015.

Au titre des finances publiques,les recettes totales de l’Etat sont de301,3 milliards au terme des sixpremiers mois de 2016, en pro-gression de 16,2%, et les dépen-ses totales se situent à 349,1 mil-liards, en hausse de 17,6% par rap-port à la même période de 2015.L’encours de la dette publique totale(intérieure et extérieure) est passéde 1.856,06 milliards à fin décem-bre 2015 à 1.982,8 milliards à finseptembre 2016, enregistrant unehausse de 6,8%.

Pour ses premières Obligations Assimilables de l’annéeLe Trésor public franchit

la barre des 107%

Cfa sur le marché financier régionalde l’Union monétaire et économi-que ouest africaine (Uemoa). Cesopérations sont constituées de trois(3) émissions de Bons assimilabledu Trésor (BAT, 55 milliards) et dedeux (2) émissions d’Obligationsassimilables du Trésor (BAT, 35milliards). Dans les détails, les BATinterviennent le 12 janvier pour unmontant de 15 milliards, le 16 fé-vrier pour un montant de 20 mil-liards, et le 16 mars pour 20 mil-liards également. Les OAT sont pré-vues pour 15 milliards le 26 janvier,et pour 20 milliards le 2 mars.

Dans l’ensemble, pour les Tré-sors publics des huit (8) Etats mem-bres de l’Union – Bénin, BurkinaFaso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau,Mali, Niger, Sénégal et Togo –, il enressort que le volume global prévi-sionnel des émissions, attendu pourle premier trimestre de l’année encours, s’élève à 816 milliards. Parailleurs, l’agence UMOA-Titresporte à la connaissance de l’ensem-ble des acteurs du Marché des Ti-tres Publics des Etats de l’UMOAde la disponibilité du volume annuelglobal provisoire des émissions detitres publics par adjudication au titrede l’année 2018, et du calendrierprovisoire des émissions de titrespublics pour le premier trimestre2018.

Au Togo, souligne une note del’agence Umoa-Titre, l’activité éco-

L’Agence UMOA-Titres (AUT),en collaboration avec la Banquecentrale des États de l’Afrique del’ouest (Bceao), a organisé le ven-dredi 26 janvier 2018, à la demandede la Direction générale du Trésoret de la comptabilité publique duTogo, l’émission d’Obligations As-similables du Trésor (OAT) à 3 anspour un montant de 15 milliards.Cette opération s’inscrit dans le ca-dre de l’exécution du programmed’émissions de titres publics duTogo en conformité avec la straté-gie à moyen et long terme de ges-tion de la dette, précise l’agenceUmoa-Titres. L’adjudication ouvertele 26 janvier 2018, suivant un sys-tème d’enchères à prix multiples, aenregistré un montant global dessoumissions de 16 milliards 092millions 940 mille. Ce qui se traduitpar un taux de couverture de107,29%. L’agence Umoa-Titres aretenu 16 milliards 040 millions 010mille pour le Trésor public du Togo(99,67%).

Le prix marginal, le prix moyenpondéré et le rendement moyenpondéré sont ressortis respective-ment 9500,00, à 9626,09 et à7,69%. En tout l’opération a enre-gistré 22 soumissions et 10 partici-pants directs. Les soumissions pro-viennent du Bénin pour 0,577 mil-liard, du Burkina Faso pour 1,000milliard, de la Côte d’Ivoire pour3,263 milliards, du Sénégal (2,200milliards) et du Togo pour 9,000milliards. L’échéance est attenduele vendredi 29 janvier 2021. Le rem-boursement des Obligations se feraen totalité le premier jour ouvrablesuivant la date d’échéance (rem-boursement in fine). Le paiementdes intérêts se fera annuellementsur la base d’un taux de 6,25% l’andès la première année, annoncel’avis d’appel d’offres.

D’après le calendrier provisoiredes émissions de titres publics dupremier trimestre 2018 rendu pu-blic le vendredi 29 décembre 2017,le Trésor public du Togo ambitionnede récolter 90 milliards de francs

Ekpao Adjabo, Directeur général du Trésor public

(suite de la page 3) région) quatre (4) communes etles préfectures de taille moyennetrois (3) communes. Dans les pré-fectures d’Agoè-Nyivé et de Golfe,chaque canton a été érigé en com-mune, à l’exception du canton deBè qui obtient trois (3) communespour tenir compte de son étendue :Bè-Est (chef-lieu : Bè), Bè-centre(chef-lieu : Hédzranawé) et Bè-Ouest (chef-lieu : Doumasséssé).D’où la moyenne nationale d’envi-ron trois (3) cantons par com-mune. Les communes compre-nant les chefs-lieux de préfectureont gardé comme chef-lieu, celuide la préfecture ; les communesne couvrant qu’un seul canton ontgardé le chef-lieu de ce cantoncomme chef-lieu.

d’un seul coup de plus de 30 ansd’anomalie des délégations spé-ciales. D’où l’option de la décen-tralisation progressive. «Danscette logique, le gouvernementoptera, dans un premier temps,pour l’élection des conseils muni-cipaux» afin, dit-on, d’éviter uneconfusion dans l’exercice des pré-rogatives des conseils territoriaux.

A rappeler que le Togo a désor-mais 116 communes, créées encombinant les critères sociologi-ques, historiques, démographi-ques, géographiques et économi-ques. Chaque préfecture a au mi-nimum deux (2) communes, cha-que chef-lieu de région quatre (4)communes, les autres grandespréfectures (outre le chef-lieu de

les concernent, à travers le Bu-reau du citoyen, institution locale decontrôle de l’action publique localecréée par la loi. Un arrêté va enpréciser l’organisation et le fonc-tionnement.

Les dispositions transitoires pré-voient que, sauf cas de dysfonc-tionnement notamment de dissen-sions graves en leur sein, les dé-légations spéciales actuelles res-tent en fonction jusqu’à l’installationdes prochains conseils élus. Ajou-tant que «les membres des délé-gations spéciales actuelles peu-vent, à titre exceptionnel, être can-didats aux prochaines électionslocales».

Ça fait trop beaucoup pour sortir

Koame Kouassi, Directeur Général de l’INSEED

Jean AFOLABI

Conformément à son choix d'une décentralisation progressive,le gouvernement fixe le capLes conseils municipaux passent d'abord

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5SPORTS

Qui pour être champion de l'intersaison ?FOOTBALL/CHAMPIONNAT D1

A une journée de la fin de la phase aller du championnat national de football de première division, l'écart est toujours serré entreles prétendants au titre honorifique de champion de l'intersaison.

Hervé A.

Si les Portuaires avec 30 pointsau compteur dirigent les débats,avec leur victoire sur Unisport deSokodé (1-0), ils sont tout demême sous la menace respec-tive de Koroki de Tchamba (29 pts)auteur d'un hold-up parfait devantAgaza (0-1), et de Gomido deKpalimé (28 pts) qui est allé domi-ner ASCK à domicile 1-2,

Dans ces conditions, la 15e etdernière journée de la phase quise dispute ce mercredi, pourraitréserver quelques surprises auregard du calendrier. AS TogoPort, le leader se rend chez ASKOà Kara. Les Kondona qui rentrentde Lomé avec une défaite (2-1)devant AS OTR, malgré unemeilleure prestation, auront àcœur de finir sur une note plus gaie.

La partie s'annonce néanmoinsdifficile pour ASKO qui réalise desrésultats en dents de scie à domi-cile (10 points sur les 18 possi-bles), alors que l'AS Togo Portpeut tabler sur sa bonne forme endéplacement (13 points sur 18).

A Tchamba, Koroki (29 pts)semble armer pour triompher desRobots rouges de Dyto (28 pts).

Le Comité international olym-pique (CIO) se dit "extrêmementpréoccupé" par la nominationsamedi de l'homme d'affairesGafur Rakhimov comme prési-dent par intérim de la Fédérationinternationale de boxe amateur(AIBA). Le soupçonnant d'êtrelié au milieu du crime organiséaux Etats-Unis, le CIO a sus-pendu ses aides financières àl'instance de boxe.

A Dubaï, Gafur Rakhimov s'estfendu d'un discours très rassurant

Mais un coup d'œil sur les résul-tats à domicile montre que le clubde Tchamba n'est pas aussi sou-verain qu'on l'aurait pensé. Seu-lement 3 victoires et 4 matchesnuls sur les 7 matches joués.

Enfin, à Kpalimé, Gomido (3e,28 pts) part favori devant AgazaFC (11e, 15 pts). Avec ses 5 vic-toires en 7 rencontres à domi-cile, la partie s'annonce corsée

Avec un derby Maroc-Libye, le programme des demi-finalesil n'a pas raté l'occasion de garderen vie les Super Eagles bis.

Le but de la qualification nigérianea été marqué par GabrielOkenchukwu après un exploit per-sonnel et un beau slalom dans ladéfense adverse (109e). Samedi,le Maroc a tranquillement validé sonticket pour le dernier carré en bat-tant 2-0 la Namibie, surprenantequart de finaliste à sa première par-ticipation. Grâce à un nouveau but,son 6e dans cette compétition,Ayoub El-Kaabi est devenu lemeilleur buteur du CHAN et frappedésormais à la porte de la sélectionnationale en vue du Mondial-2018en Russie.

Dimanche après-midi, le Nige-ria a aussi été poussé en prolon-gation avant de battre l'Angola2-1. Il affrontera le Soudan, vain-queur de la Zambie 1-0 samedi,pour une place en finale, diman-che prochain.

Les Nigérians ont même étémenés 1-0 après l'ouverture duscore par Vladimir Antonio (56e)pour l'Angola et n'ont arraché le droitd'aller en prolongation que dans lesderniers instants du temps régle-mentaire, grâce à Anthony Okpotu(90e+1). Un coup franc rapidementexécuté par Rabiu Ali, le deuxièmejoueur le plus âgé du CHAN-2018 à37 ans, a mis Okpotu en position, et

Le CIO suspend ses aides financières à l'AIBABOXE

Ibrahimovic prochedu LA Galaxy

D'après ESPN, les négociations sont bien avancées entre ZlatanIbrahimovic et le LA Galaxy. Le contrat de l'attaquant suédois de36 ans avec Manchester United expire en juin.

Depuis des années que Zlatan Ibrahimovic clame son amourpour les Etats-Unis et évoque le sourire aux lèvres une possiblesignature en MLS. Voilà qui pourrait bientôt devenir réalité. D'aprèsESPN, le LA Galaxy négocie activement et se rapproche sérieu-sement de l'attaquant de Manchester United.

De son côté, José Mourinho a fait savoir en conférence depresse qu'il n'était pas au courant d'un possible départ, mais qu'ilne s'y opposera pas. " Il ne m'a rien dit. La première fois que j'ai luquelque chose à ce sujet, c'était dans les médias. Il ne m'en a pasparlé donc je n'en sais rien. Si c'est vrai que Zlatan veut un futurdans un nouveau club et dans un nouveau pays, nous sommes làpour l'aider pour que cela soit possible. Nous ne lui rendrons pasles choses compliquées. "

Sérieusement blessé au genou la saison dernière, le Suédoisde 36 ans a retrouvé le chemin de la compétition avec les RedDevils en novembre. Il compte sept matchs, dont deux commetitulaire depuis.

La Russie exclue desJeux Paralympiques

Le Comité international paralympique l'a confirmé ce lundi, laRussie sera également exclue des JO d'hiver paralympiques2018.

Quelques jours seulement après l'annonce officielle des athlè-tes russes pouvant participer aux JO d'hiver à Pyeongchang, laRussie a été cette fois exclue ce lundi des Jeux paralympiques(du 9 au 18 mars 2018). Le motif reste le même, les révélationsd'un vaste système de dopage d'État entre 2011 et 2015.

La suspension du Comité international paralympique russe -remontant à 2016 - est donc maintenue. Cependant, des athlètesrusses vont être repêchés. Dans un communiqué, le Comité in-ternational paralympique a indiqué: "des sportifs russes serontéligibles à une participation sous de strictes conditions, dans cinqsports, et en tant qu'athlètes paralympiques neutres". Reste à sa-voir s'il y en aura autant que chez les valides.

Baba Rahman versun prêt à Schalke 04

On se dirige vers un retour à Schalke 04 pour Baba Rahman.Selon nos informations, il ne reste plus que quelques détails àrégler pour le prêt du latéral gauche qui a passé sa visite médi-cale vendredi dernier avec le club allemand où il était prêté lasaison dernière.

D'autres clubs ont manifesté leur intérêt pour le joueur, mais lechoix de ce dernier s'est porté vers un retour à Schalke 04, quisouhaiterait l'avoir pour 18 mois.

De son côté, Chelsea poursuit ses recherches pour recruter unnouveau latéral gauche après avoir prêté Kenedy à Newcastlejusqu'à la fin de la saison. Emerson Palmieri, de l'AS Roma, esttoujours espéré d'ici la fin du mercato.

Un attaquant est aussi attendu, mais les discussions avec EdinDzeko, semblent au point mort. Quant à Michy Batshuayi et CharlyMusonda, ils pourraient partir en prêt.

L’UNION N°1096 du 30 Janvier 2018

CHAN 2018

sur ses intentions. " Nous devonstravailler en étroite collaborationavec les fédérations nationales etavec le Comité international olym-pique pour restaurer la confiancedans la gestion financière et l'in-tégrité de l'AIBA, a déclaré l'Ouz-bek devant le congrès. Cela im-plique une plus grande transpa-rence et une meilleuregouvernance au sein de l'AIBA. "Pas gagné d'avance.

" Les responsables de l'éthiqueet de la conformité du CIO sou-

pour les Scorpions noirs deTokoin qui ne pointent qu'à la 11eplace du classement des clubs àl'extérieur avec seulement unevictoire, un match nul et 4 défai-tes.

Autres rencontres. Kotokode Lavié 16e, 4 pts), toujours à lapeine dans le classement reçoitun ASCK (8e, 19 pts) à la recher-

che d'un souffle dont la dernièrevictoire remonte à la 10e journéedevant Semassi.

A Notsè, Semassi (5e, 26 pts)va jouer Anges FC (12e, 14 pts).Unisport (14e, 13 pts) reçoitGbikinti de Bassar (7e, 21 pts).Espoir FC (15e, 10 pts) croise ASOTR (6e, 26 pts). Maranatha (10e,15 pts) joue Foadan (13e, 13 pts).

mettront cette semaine un rapportaux membres du comité exécutifréunis à Pyeongchang et celui-cidécidera ensuite d'éventuellesmesures supplémentaires. Jus-qu'à ce que les demandes aientété complètement prises en con-sidération par l'AIBA, le CIO a dé-cidé de suspendre avec effet im-médiat ses prochaines aides fi-nancières ", a déclaré le CIO dansun communiqué. Le mois dernier,le Département du Trésor améri-cain avait assuré que l'Ouzbek fai-

sait partie des "criminels majeurs"de son pays en raison de son im-plication dans le "trafic d'héroïne".

Nommé samedi président parintérim de l'AIBA, l'Ouzbek GafurRakhimov a une réputation sulfu-reuse. En décembre, le Départe-ment du Trésor américain a as-suré que l'homme d'affaire faisaitpartie des "criminels majeurs" deson pays. Le CIO a lancé une en-quête sur la crise de gouvernancede la Fédération de boxe amateurle 6 décembre.

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6 ACTU-PLUS

L’UNION N°1096 du 30 Janvier 2018

A la 32ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaineLe Togo de nouveau membre du Conseil dePaix et de Sécurité (CPS) pour 2018-2019

lement transmissibles.Cette année, le groupe a

choisi de continuer le travail desprédécesseurs en apportant ànouveau leur aide au centre desanté SAR-Afrique de SoumdinaTchéou, dans la région de Kara,au Togo. Les membres actifs dubureau sont : Lucie, Laurine,Coline, Juliette, Anaïs, Gladys, Elise& Ophélie. 

La maternité n’est malheureu-sement pas un moment de bon-heur pour toutes. Dans lemonde, 830 femmes environ meu-rent chaque jour de causesévitables liées à la grossesse et àl’accouchement. 99% de tous lesdécès maternels surviennent dansdes pays en développement. 

Il est rappelé que la majeurepartie des décès maternels sontévitables car, on connaît les solu-tions médicales permettant de pré-venir ou prendre en charge lescomplications.Toutes les femmesdoivent avoir accès aux soinsprénatals pendant la grossesse,bénéficier de l’assistance d’un per-sonnel qualifié lors de l’accouche-ment et recevoir des soins et unsoutien au cours des semaines quisuivent cet accouchement. Et c’estjustement sur ces différents pointsque l’association «Nongë la Viim»intervient.

Aide et appui aux futures mères et nouveau-nés au Togo14 étudiantes sages-femmes

de Nancy lorgnent sur le centrede santé de Soumdina Tchéou

autour de la maternité, du bien-être de la femme, et de ce fait d’ac-quérir en expérience et maturité.

L’objectif pour le Togo est de :Récolter du matériel médical né-cessaire à la pratique médicaleau Togo ; Poursuivre ce qui a étéentrepris l’année précédente surplace ; Partager un savoir théo-rique et pratique basé sur la phy-siologie de la femme enceinte ; Al-ler à la rencontre d’une autre cul-ture. Les échanges porterontsur : des généralités sur l’hy-giène, les soins infirmiers de ba-ses, les médicaments les pluscouramment utilisés et dont lessages-femmes ont le droit deprescription ; la physiologie dela femme enceinte, le suivi degrossesse, l’accompagnementde l’accouchement et le suivipost-natal ; gestion de la douleurlors de l’accouchement (gestionnon pharmacologique : positions,respiration, massages,acupression, etc…) ; les patho-logies de la grossesse les pluscourantes, et les affections tou-chant le nouveau-né (complica-tions liées au paludisme, prise encharge des hémorragies de ladélivrance, réanimation du nou-veau-né, etc…) ; mais aussi laphysiologie de la femme en âgede procréer, la contraception, laprévention des infections sexuel-

Quatorze (14) étudiantes sa-ges-femmes se sont lancé ledéfi d’apporter leur aide auxmères et nouveau-nés par unvoyage humanitaire au Togo, àtravers «Nongë la Viim».«Nongë la Viim» (aimer la vie enMoree, dialecte du Burkina Faso).«Nongë la Viim». «Nongë laViim» est une association crééeen 2013 par 9 étudiantes sages-femmes de l’école de Nancy, auNord-Est de la France, dans lebut d’apporter leur contribution àla prise en charge de la santé dela femme et du nouveau-né dansles pays nécessitant. Cette asso-ciation a pour but de permettre auxétudiantes sages-femmes de par-tir à la rencontre des réalités dumétier de sage-femme dans cesdifférents pays et d’apporter ma-tériel et connaissances aux sa-ges-femmes et accoucheuses dumonde entier.

Le projet de l’association pourcette année fait suite au voyageeffectué en juillet 2017 au Togo. Leprojet prend racine autour du dé-sir de communiquer, apprendreet transmettre. Il est basé sur lepartage des connaissances dumétier de sages-femmes. Cesrencontres permettraient aussi augroupe de se confronter à uneautre façon de penser, d’agir, etde découvrir d’autres coutumes

paix sur les théâtres de guerre»,indique la diplomatie togolaise.

En rappel, le Togo s’est imposé,ces dernières années, commel’un des principaux contributeursafricains aux opérations de main-tien de la paix en termes de per-sonnels. La République togolaiseaccorde une grande importanceau multilatéralisme ainsi qu’auxforums internationaux tels quel’ONU, l’UA et la CEDEAO. Enmars 2017, le Togo a réitéré ceferme engagement en annonçantau Secrétaire général de l’ONUla décision du Chef de l’Etat d’aug-menter le nombre des soldats to-golais dans les opérations demaintien de la paix de même quel’engagement résolu du Togo à

Le vendredi 26 janvier 2018, àl’occasion de la 32ème session or-dinaire du Conseil exécutif del’Union africaine, le Togo a étéréélu, sans surprise et avec brio,pour un second mandat au Con-seil de paix et de sécurité (CPS)pour la période 2018–2019. Laconfiance accordée au Togo, es-time-t-on au ministère des Affai-res étrangères, de la coopérationet de l’intégration africaine, est lefruit de l’engagement du pays pourle maintien de la paix et de la sé-curité internationale. Ce choix estégalement le résultat de l’actiondéterminée menée par le chef del’Etat sur la scène africaine, ajoute-t-on. «Cette brillante élection est,en effet, le fruit de l’engagementdu Togo pour le maintien et de lapaix et de la sécurité internatio-nales dans le monde, en général,et en Afrique, en particulier. Elleest également le résultat de la vi-sion du Président de la Républi-que, S.E.M. Faure EssozimnaGNASSINGBE, qui s’investitsans compter pour apporter la

Jean Afolabi

soutenir toute action visant à ga-rantir un monde plus sûr et éprisde paix, explique-t-on officielle-ment.

«Dans le cadre de ce nouveaumandat, le Togo continuera decontribuer, en tant que l’un desquinze (15) membres, de façonefficace et efficiente, aux débatset discussions du CPS dont l’ob-jectif phare est de promouvoir lapaix, la sécurité et la stabilité enAfrique en vue d’assurer la pro-tection et la préservation de la vieet des biens, le bien-être des po-pulations africaines et de leur en-vironnement ainsi que la créationdes conditions propices à un dé-veloppement durable», affirme lecabinet du ministre Robert Dussey.

lière dans les pays respectifs descandidats ; aider à renforcer la col-laboration entre les universités afri-caines partie prenantes au présentprogramme…

Il est reconnu aujourd’hui quel’agriculture contribue de façon si-gnificative à la sécurité alimentaireen générant des revenus, de lanourriture en quantité et en qualité,des fertilisants et en contribuant auPIB. En plus, les produits à basede volaille forment un constituantimportant du régime alimentairehumain et sont consommés dans lemonde entier sans interdits reli-gieux. Le développement de la fi-lière avicole pourrait largement etassez rapidement combler l’apporten protéines animales nécessairesaux populations d’Afrique sub-sa-harienne, plus particulièrementd’Afrique de l’ouest très déficitaire.Ainsi, la mise en place du Centred’excellence régional des sciencesaviaires (CERSA) au sein de l’Uni-versité de Lomé permettra le ren-forcement des capacités des ac-teurs pour le développement etl’amélioration de la filière avicoleAfrique sub-saharienne.

En direction des professionnels togolais et de la sous-régionLe CERSA propose un Masters etun Doctorat en sciences aviaires

les professionnels ou jeunes cher-cheurs d’Afrique sub-sahariennedésireux de jouer un rôle clé dansl’amélioration des moyens de pro-duction et, partant, la production etla durabilité. La formation, d’aprèsl’avis, est assurée par une équipepluridisciplinaire, et les étudiants sedoivent d’intégrer une équipe ouunité de recherche en qualité d’as-sistant de recherche pour évaluerle potentiel ainsi que les contraintesauxquelles est confrontée la filière,ou encore se constituer en équipedans le programme d’incubateurs(start-up) pour concevoir et mettreen œuvre un projet de développe-ment durant le séjour au CERSA.

Au terme de la formation auCERSA, les étudiants devraient êtrecapables de : analyser à l’aided’outils appropriés le potentiel et lescontraintes auxquels est confrontéela filière avicole dans les pays d’ori-gine ; synthétiser les bases de con-naissances relatives aux nouvellesstratégies de management pourspécifiquement aider à améliorer lescapacités technique, organisation-nelles et de management de la fi-

A condition, pour le doctorant,d’être détenteur d’un Diplômed’étude approfondie (DEA) ou di-plôme équivalent, un master enbiologie et physiologie animale, ensciences aviaires, agroéconomieou disciplines connexes ; ou, pourle masters, de détenir une licence,une maîtrise, un diplôme d’ingé-nieur ou équivalent en agronomie,sciences animales, agroéconomie,physiologie animale, ou autres dis-ciplines connexes, le Centre d’ex-cellence régional sur les sciencesaviaires (CERSA) de l’Universitéde Lomé se propose de former en6 semestres (3 ans) pour le docto-rat et en 4 semestre pour lemasters. L’appel à candidaturevient d’être lancé en direction desprofessionnels togolais et de lasous-région.

Le programme de Masters ensciences aviaires vise à créer lescapacités humaines nécessairespour soutenir la filière avicole dansleurs pays ou régions tant sur leplan professionnel que de la re-cherche. Il s’agit d’un programmeinternational qui s’adresse à tous

préciable de temps lorsqu’il nesera plus tenu de se rendre ausiège de l’institution bancaire pourréaliser une opération de retrait defonds avant de faire venir son con-teneur au port», a relevé FoganAdégnon qui n’a pas manqué d’ex-primer sa profonde estime pour l’ini-tiative fort louable de déployer lesservices de la Société Généraledans la zone portuaire de Lomé,qui s’affirme de plus en plus un hublogistique privilégié pour les paysde l’hinterland.

Dans son cadre spacieux, con-vivial et moderne, la nouvelleagence du port de la Société Gé-nérale ouvre ses portes du Lundiau Samedi, les matins de 8h30 à12h30 et l’après-midi de 14h30 à17h.

Il faut noter que le Directeur Gé-néral de la Société Générale Afri-que de l’Ouest et son collègue encharge des succursales du Béninet du Togo étaient présent à la cé-rémonie de l’inauguration de la nou-velle agence.

Pour être plus proche des opérateurs économiquesLa Société Générale s’implante

dans la zone portuaire

ment pour la zone portuaire sejustifie amplement au regard desperformances actuelles du port deLomé par lequel transitent annuel-lement plus de 15 millions de ton-nes de marchandises», a dit FoganAdégnon qui ajoute que l’installationde cette agence va générer denombreux emplois au profit de lajeunesse togolaise et mobiliser da-vantage de ressources pour le fi-nancement des jeunes entreprisesnationales.

Cette nouvelle agence de la So-ciété Générale offrira à sa clientèle,une gamme variée de produits etservices notamment des servicesd’accompagnement à l’internatio-nal, l’accès à la salle de marchérégional, le Financement Structuré,le Cash Management, etc.

Le positionnement stratégique decette agence va réduire les risquesliés au transport de fonds en per-mettant une meilleure fluidité deséchanges nationaux et internatio-naux. «Un opérateur économiqueavisé saura mesurer le gain ap-

Dans un monde qui se digitalisede plus en plus, dans un contexteoù de nombreux acteurs émergentet où l’information se démocratisecréant des exigences de plus enplus fortes, le groupe bancaire laSociété Générale apporte son dis-positif afin d’approfondir la culturede confiance avec ses clients opé-rateurs économiques. Unedeuxième agence vient de voir lejour dans la capitale togolaise.

Idéalement placée au rond-pointdu port, cette agence de la succur-sale togolaise de la Société Géné-rale, banque opérant au Togo de-puis Juin 2015, est une réponseaux besoins de la clientèle dont lesexigences deviennent de plus enplus fortes. ‘’Elle dénote de la vo-lonté des dirigeants d’aller encoreplus loin avec ses clients parte-naires et de s’affirmer très rapi-dement comme la banque de ré-férence de l’économie togolaise»,a dit Mayenne Baniab, le Direc-teur Général de la Société Géné-rale Togo.

Lui emboitant le pas, le Direc-teur du Port Autonome de Lomé etPrésident de la délégation spécialede la ville de Lomé, FoganAdégnon, a indiqué que l’érectionde cette agence est une aubainepour les opérateurs économiquesqui officient dans la zone portuaire.‘«Pendant ces dernières années,le domaine portuaire a été le plussollicité pour l’installation desagences bancaires. Cet engoue-

Eric J.

Coupure symbolique du ruban marquant l’ouverture de l’Agence Lomé Port

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7ACTU-PLUS

L’UNION N°1096 du 30 Janvier 2018

COMMENTAIRE DU TIRAGE N°473DE LOTO KADOO DU 12 Janvier 2017

La LONATO a procédé vendredi dernier au 474è tirage hebdomadaire de LOTOKADOO

Lors du dernier tirage de LOTO KADOO, ce sont surtout des lots intermédiaires,c’est-à-dire des lots de moins de 1.000.000F CFA qui ont fait le bonheur de nombreuxde nombreux parieurs dans la plupart des villes du pays.

Seule la ville de LOME se démarque avec deux lots de 1.000.000F CFA auprès desopérateurs 6911, 60045.

La remise des lots se fera à LOME au siège de la LONATO et à l’intérieur dans lesagences régionales.

Avec la LONATO, JOUEZ PETIT ET GAGNEZ GROS !BONNE CHANCE A TOUS !

Loterie Nationale Togolaise

Résultats du tirage N°031 de LOTO SAM du 27 Janvier 2018Numéro de base

36 75 15 8053

Etonam Sossou

COMMENTAIRE DU TIRAGE N°029DE LOTO Sam du 13 Janvier 2018

La LONATO, la Maison de la chance a procédé samedi 13 janvier 2018, au 30ètirage hebdomadaire du LOTO Sam.

Le précédent tirage de LOTO Sam a fait, aussi bien à LOME qu’à l’intérieur dupays, de nombreux gagnants de lots intermédiaires c’est-à-dire de lots d’un montantinférieur à 1.000.000F CFA

La remise des lots se fera à Lomé au siège de la LONATO et à l’intérieur du paysdans les agences régionales

Résultats du tirage N°475 de LOTO KADOO du 26 Janvier 2018Numéro de base

73 28 36 1137

LOTO KADOO

Pour les jeunes accros au tabacLe cadre familial a influencé sur leur mode de vie

comme dit l’adage, «il n’y a pasde fumer sans feu », pour allumeril faut tirer. Lorsque tu tires, tucommences à fumer. Quand tucommences à fumer, soit tuprends goût soit c’est le contraire.Il n’y a pas 36 solutions. J’ai prisgoût et lorsque ça arrive, c’est dif-ficile voire impossible d’arrêter ». Il admet consommer au minimumquatre cigarettes par jour. «Je nepeux pas faire un jour sans fumercar entre fumeur, il y a une vraiesolidarité. Lorsque tu es en man-que on te dépanne », précise-t-il,louant ainsi la solidarité qui existeentre les fumeurs.

David est un ancien fumeur. «Jefumais dès l’âge de 17 ans justepour frimer. Tous mes amis avecqui je marchais fumaient, et ils semoquaient de moi en me traitantde lâche parce que je ne fumaispas ». Pour montrer qu’il est «ca-pable », il a fini par  céder au chan-tage. Pour que ses sœurs et frè-res ne fassent pas la même chose,il se cachait dans sa chambre. «Engénéral, entre-nous les jeunes, oncommence à fumer à 14 ans encachette. Lorsque les parents s’en

Crédo, quant à lui, a 20 ans. Il acommencé à fumer voici trois ans.«Je fume pour me mettre à l’aise.Je ne me pose pas la question desavoir quels risques j’encours carje veux vivre à fond », lance-t-il.Sa consommation moyenne estde six à sept cigarettes par jour.Jérôme est âgé de 21 ans et fumerégulièrement depuis qu’il a 19ans. «J’ai tiré mon premier bâ-ton à 14 ans» avoue-t-il.  Il fumepour le plaisir, car c’est un stimu-lant. Sa consommation moyenneest de deux cigarettes par jour.Conscient des effets néfastes dutabagisme, il sensibilise ses petitsfrères sur les méfaits du taba-gisme. Surtout qu’il reconnaît ladifficulté pour les fumeurs de seséparer de la cigarette. «J’ai es-sayé plus d’une dizaine de foisd’arrêter de fumer. Mais je n’yarrive pas, je suis déjà accro… ».

Paul, le doyen de la bande estâgé de 23 ans. Il a commencé àfumer à l’âge de 19 ans. Selon lui,la cigarette rend puissant. «Pen-dant mon enfance, mes aînésm’envoyaient acheter la cigaretteet précisaient «tu allumes ». Or

Il est environ 19 heures au quar-tier Tokoin-Tamé à Lomé. Huit gar-çons sont assis autour d’une tablesur la véranda d’un bar. Ils sont tousdes fumeurs. Addie, 19 ans, fumedepuis l’âge de 15 ans. «J’ai com-mencé à fumer lorsque mesgrands frères m’envoyaient ache-ter la cigarette et me demandaientde l’allumer. J’ai goûté et c’étaitbon. Alors je fume depuis 4 ans.Je consomme en moyenne deuxbâtons par jour», avance-t-il crâ-nement. Ce jeune fumeur est-ilconscient des dégâts du tabagismesur lui-même et sur son entourage? «Je sais que c’est dangereux !»déclare-t-il. Et de poursuivre : «surles paquets de cigarettes, il estmarqué que la cigarette tue. Maisqu’est-ce qui ne tue pas ici dehors? Moi j’encourage mes petits frè-res à fumer, car la cigarette donnele courage, rend élégant et les fillesaiment les garçons qui fument. Ames débuts, mes grands frèresm’ont dit que lorsqu’on fume ondevient un homme, un vrai… », sevante-t-il.

LOTO Sam

assure que je fais tout pour ne pasfumer en leur présence, maisc’est très difficile ». Assistantesociale, Raïssa avoue être l’unedes premières personnes à de-mander aux jeunes de ne pas fu-mer. Pourtant, elle fume. «Le vraiproblème, c’est le milieu dans le-quel on vit» accuse-t-elle. «Mon

travail me stresse beaucoup. Jefume pour me  déstresser, monmari fume aussi. C’est sûrementà cause de nous que notre fils de17 ans Lionel fume» se reproche-t-elle. Mal placés pour donner desleçons à leur rejeton, ces parentsse limitent à lui faire savoir qu’ilsn’ont pas commencé aussi tôt.

rendent compte, il est déjà troptard» avoue-t-il. Depuis cinq ans, ila arrêté de fumer. Sa force, il l’apuisée dans les messages publi-citaires qui disent que le tabac tue.«Je me suis dis que j’étais tropjeune pour continuer à risquer mavie de la sorte. Je dois avouer queje rechute des fois surtout quandje suis avec mes amis ».La responsabilité des parents

Les parents qui fument suscitentl’envie du tabac en leurs enfants. Ala question de savoir s’ils sontconscients de transmettre cetamour de la fumée à leur progéni-ture, plusieurs répondent par l’af-firmative. Kossi Fombo, père dedeux enfants, déclare : «je saisqu’en fumant, ma femme et mesenfants fument aussi obligatoire-ment. Ils sont même plus expo-sés que moi. Mais, j’ai déjà toutessayé sans succès. Je vous

la santé et la Commission de l’UA,dans le contexte du cadre de colla-boration signé en août 2016.

Le CPS invite les États membres àinvestir davantage dans la préven-tion des maladies, en privilégiant lasanté publique et l’éducation dans lesbudgets nationaux et en promouvantdes campagnes de sensibilisation àl’importance de l’hygiène personnelleet de l’assainissement. Il encourageles CDC africains à collaborer avecla FAA et à renforcer les efforts enmatière de préparation et d’interven-tion en cas de pandémie infectieuse,de formation sanitaire commune surles ripostes aux épidémies, de logis-tique et de gestion de la chaîne d’ap-provisionnement. 

Le Conseil a souligné la nécessitépour l’UA de mettre en place un pro-gramme à moyen et long termes pourrenforcer les capacités de prévisionet de renseignement de l’Afrique afinde traiter plus efficacement les urgen-ces et menaces futures en matière desécurité sanitaire publique. En outre,le Conseil a relevé la nécessité deveiller à ce que, à moyen et à longtermes, les pays africains atteignentl’ensemble des capacités et systèmesdes normes sanitaires internationa-les.

Afrique/SantéUne menace supplémentaire

à la paix et à la sécurité

réémergence de maladies infec-tieuses». 

Parmi les facteurs favorisants, il ya la faiblesse des systèmes natio-naux de santé, des taux de crois-sance démographique élevés, uneurbanisation rapide, une mobilitéaccrue des personnes à l’intérieuret à l’extérieur du continent, des ef-fets néfastes des changements cli-matiques, la cohabitationcroissante entre les animaux et leshumains. Selon le CPS, il est néces-saire, pour les États membres,d’adopter et de renforcer leurs ap-proches de sécurité collective et leurcoopération en matière de préven-tion, de contrôle et de lutte contre lesépidémies.

Le Conseil a rappelé l’importancedes stratégies conjointes avec leCDC Afrique pour répondre auxépidémies de maladies infectieuses,lutter contre la résistance auxantimicrobiens et faire face à la me-nace croissante des maladies nontransmissibles sur le continent,d’adopter des approchesmultisectorielles et de favoriser despartenariats stratégiques dans la luttecontre les épidémies. À cet égard, ila salué le partenariat entre le CDCAfrique, l’Organisation mondiale de

Les épidémies constituent deplus en plus des défis graves surle plan social, économique, poli-tique et sécuritaire dans des par-ties du continent, a indiqué ledirecteur du Centre africain decontrôle et de prévention desmaladies (CDC Afrique), le DrJohn Nkengasong, devant leConseil de paix et de sécurité(CPS) de l’Union africaine(UA).  En réponse, le CPS a rap-pelé tous ses articles liés à la coordi-nation et à la conduite des actions hu-manitaires en vue de rétablir la nor-malité en cas de conflits ou de catas-trophes naturelles;  ceux demandantà la Force africaine en attente (FAA)«d’apporter une assistance humani-taire pour atténuer les souffrancesde la population civile dans les zonesde conflit et soutenir les efforts visantà faire face aux catastrophes natu-relles majeures, soit ses décisions etprises de position antérieures surl’épidémie à virus Ebola dans certai-nes parties du continent...», selon uncommuniqué. 

Le CPS a reconnu que les épidé-mies constituent de plus en plus desmenaces graves sur le plan social,économique, politique et sécuritairedans des parties du continent.  Il asouligné la nécessité pour l’UA d’inté-grer la dimension santé publique etsécurité en Afrique, dans le cadregénéral de l’architecture de paix etde sécurité de l’UA. Les agents pa-thogènes et les épidémies«se jouentde frontières politiques», a rappeléle CPS, qui a reconnu une évolutionrapide du paysage sanitaire mondialau cours des deux dernières décen-nies, l’Afrique étant «de plus en plusle théâtre de l’émergence et de la

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L’UNION N°1096 du 30 Janvier 2018

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