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bonne nouvelle Aujourd'hui mon maitre va m'acheter un nouveau collier ça fait déjà longtemps que je lui ai fait sentir, mon collier me serre et en plus il est tout défraichi J'ai quand même un rang à tenir, ma lignée remonte aux croisades, nombres grand personnages de ma famille s'y sont illustrés. Le collier je le souhaiterai bien rembourré, le collier actuel est très rugeux et blesse mon cou très sensible, ma maitresse, qui a du chien, me met pourtant régulière- ment une crème de sa composition... Pouah! j'aime pas trop l'odeur...les maitres ont quand même de drôles de goûts ! Elle se parfume trop, et souvent dans la rue, d'autres maitres se retournent sur elle, moi je sais qu'ils se retiennent mais ils aimeraient bien la renifler de plus près... Sont vraiment très bizarre parfois ces maitres, l'autre jour j'en ai même vu un qui, sans plus se cacher, a arrosé le buisson du square! Une honte dans un pays civilisé! Moi je ne pourrais pas, j'ai de la pudeur et du respect, mon maitre le sait, il m'emmène deux fois par jour faire mes besoins dans un "petit coin" spécial, moi j'adore! je pourrai y rester des heures...mon maitre est gentil mais je ne dois pas abuser, et je sens quand il commence à s'énerver, il tourne en rond sans arrêt...Là il est temps que je sorte! Demain on a prévu, enfin il a prévu (j'aime bien lui laisser croire) d'aller, entre "males" , me chercher une compagne...J'en frétille d'avance, il était temps je suis maintenant assez agé pour songer à avoir une vie sexuelle épanouie. À ce sujet mes maitres se comportent aussi de façon très spécial, les ronds de jambes, les approches timides, enfin bref, la galanterie ça leur passe par-dessus la tête, la première approche est la bonne, sauf si bien sûr un autre prétendant est sur le coup...alors là, je ne vous dis pas, c'est le raout assuré. Nous les pauvres, ont a beau tirer sur notre laisse dans tous les sens, rien à faire. Enfin il y en a un qui finit par céder le terrain et la belle pousse de petits cris de joie à la victoire de son héros. Mais je reviens à ce collier, ma maitresse me conduisait croyait-elle au magasin du coin de la rue, en fait c'est plus moi qui la conduisait. Elle avait même du mal à me retenir tant j'étais pressé de recevoir ce nouveau collier. Au magasin je ne savais plus où donner des yeux, tout ces équipements bariolés ou sophistiqués me donnaient le tourni. Vraiment, les maitres ne savent pas quoi inventer pour assouvir leur passion à nous déguiser, le gilet jaune rayé de rose, était pour eux du dernier chic!!! Elle choisit bien évidemment le plus kitsch et pour faire bonne mesure elle prit également la dernière laisse "roll'in shock"... Le choc c'est moi qui l'ai eu, une fois le tout installé et dument accroché à mon cou, elle voulut faire l'essai du "roll'in shock", elle tira vivement sur la laisse d'un coup sec, comme lui avait indi- qué le vendeur....Et me voilà stoppé net les quatre fers en l'air! Ma maitresse trépigne de satisfaction et moi j'essaie péniblement de déglutir, ma pauvre gorge presque broyée par ce fichu gadget. La journée commence bien, enfin j'ai quand même eu droit au collier rembourré et là je peux dire que j'apprécie, j'ai même eu chaud parce que sans lui, pour le coup, ma gorge n'aurait pas résisté. Ma maitresse avait prévu de faire les magasins pour elle aussi, ça j'aime pas trop, ils nous sont souvent interdits. Et j'ai horreur de rester attacher à la porte, imaginez que passe un de mes congénère et qu'il me cherche noise, j'ai bonne mine si je dois lui sauter dessus. Heureusement le ciel est avec moi aujourd'hui, un gros orage menace et les premières gouttes commencent à nous asperger. Ma maitresse sort en courant tout en cherchant l'équipement qu'elle a prévu pour moi en cas de pluie, là il faut dire qu'elle ne lésine pas sur la protection: un imperméable taillé sur mesure, des bottines de

Bonne nouvelle (laisse à chien)

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Page 1: Bonne nouvelle (laisse à chien)

bonne nouvelleAujourd'hui mon maitre va m'acheter un nouveau collierça fait déjà longtemps que je lui ai fait sentir,mon collier me serre et en plus il est tout défraichi

J'ai quand même un rang à tenir, ma lignée remonteaux croisades, nombres grand personnages de mafamille s'y sont illustrés.

Le collier je le souhaiterai bien rembourré, le collieractuel est très rugeux et blesse mon cou très sensible,ma maitresse, qui a du chien, me met pourtant régulière-ment une crème de sa composition...Pouah! j'aime pas trop l'odeur...les maitres ont quandmême de drôles de goûts !Elle se parfume trop, et souvent dans la rue, d'autresmaitres se retournent sur elle, moi je sais qu'ils se retiennentmais ils aimeraient bien la renifler de plus près...

Sont vraiment très bizarre parfois ces maitres, l'autrejour j'en ai même vu un qui, sans plus se cacher, a arroséle buisson du square! Une honte dans un pays civilisé!Moi je ne pourrais pas, j'ai de la pudeur et du respect,mon maitre le sait, il m'emmène deux fois par jour fairemes besoins dans un "petit coin" spécial, moi j'adore!je pourrai y rester des heures...mon maitre est gentilmais je ne dois pas abuser, et je sens quand il commenceà s'énerver, il tourne en rond sans arrêt...Là il est tempsque je sorte!Demain on a prévu, enfin il a prévu (j'aime bien lui laisser croire)d'aller, entre "males" , me chercher une compagne...J'en frétilled'avance, il était temps je suis maintenant assez agé pour songer à avoir une vie sexuelle épanouie.À ce sujet mes maitres se comportent aussi de façon trèsspécial, les ronds de jambes, les approches timides, enfinbref, la galanterie ça leur passe par-dessus la tête, la premièreapproche est la bonne, sauf si bien sûr un autre prétendant estsur le coup...alors là, je ne vous dis pas, c'est le raout assuré.Nous les pauvres, ont a beau tirer sur notre laisse dans tousles sens, rien à faire. Enfin il y en a un qui finit par céder le terrain et la belle pousse de petits cris de joie à la victoirede son héros.

Mais je reviens à ce collier, ma maitresse me conduisait croyait-elleau magasin du coin de la rue, en fait c'est plus moi qui la conduisait.Elle avait même du mal à me retenir tant j'étais pressé derecevoir ce nouveau collier. Au magasin je ne savais plus oùdonner des yeux, tout ces équipements bariolés ou sophistiquésme donnaient le tourni.Vraiment, les maitres ne savent pas quoi inventer pour assouvirleur passion à nous déguiser, le gilet jaune rayé de rose, était pour eux du dernier chic!!!Elle choisit bien évidemment le plus kitsch et pour faire bonnemesure elle prit également la dernière laisse "roll'in shock"...Le choc c'est moi qui l'ai eu, une fois le tout installé et dumentaccroché à mon cou, elle voulut faire l'essai du "roll'in shock",elle tira vivement sur la laisse d'un coup sec, comme lui avait indi-qué le vendeur....Et me voilà stoppé net les quatre fers en l'air!Ma maitresse trépigne de satisfaction et moi j'essaie péniblementde déglutir, ma pauvre gorge presque broyée par ce fichu gadget.

La journée commence bien, enfin j'ai quand même eu droit au collierrembourré et là je peux dire que j'apprécie, j'ai même eu chaud parceque sans lui, pour le coup, ma gorge n'aurait pas résisté.Ma maitresse avait prévu de faire les magasins pour elle aussi,ça j'aime pas trop, ils nous sont souvent interdits. Et j'ai horreurde rester attacher à la porte, imaginez que passe un de mes congénèreet qu'il me cherche noise, j'ai bonne mine si je dois lui sauter dessus.Heureusement le ciel est avec moi aujourd'hui, un gros orage menaceet les premières gouttes commencent à nous asperger.Ma maitresse sort en courant tout en cherchant l'équipement qu'ellea prévu pour moi en cas de pluie, là il faut dire qu'elle ne lésine pas surla protection: un imperméable taillé sur mesure, des bottines de caoutchouc et un splendide chapeau de toile ciré. Ainsi équipé je me pavane fièrement parmi mes congénères moins bien lotis.Quant à elle, beaucoup moins douillette comme tout ceux de sonespèces, une petit ciré court tout simple qu'elle enfile juste par la tête.

Nous voilà arrivés à la maison, je dis la maison parce que mes maitresont céder aux insistances de leur progéniture, à savoir: il dort à la maisonou on dort avec lui dehors!Moi j'ai un avis plus que partagé sur la question, la cabane devant la maisonce n'est pas trop le grand confort, mais on y est chez soi, tandis qu'à la maison bien sûr c'est la classe, mais le hic ce sont les petits...

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Pas un instant de repos, ils sont toujours après moi, à me tirer les moustaches, les poils des oreilles, à monter sur moi tous à la fois,certains parfois me mordillent les oreilles.Il y a des soirs, je suis tellement épuisé que je m'endors sur place sans mêmetoucher au repas amoureusement concocté par ma maitresse.

La nuit venue je retrouve un peu de tranquillité, j’ai mon petit coin bien à moi et même une petite veilleuse que m’a gentiment apporté ma petite maitresse : << tiens mon gros loulou c’est pour toi ! >>

Au petit matin c’est le branle-bas, tout le monde est sur le pied deguerre et il y a la queue aux commodités, moi je m’en moque un peu on ne me sort que deux fois par jour et c’est suffisant. Maiseux ils ont besoin au moins d’une dizaine de poses pipi … Enfin c’est mon tour, je guette devant la porte avec ma laisse neuve, c’est le signe de reconnaissance pour ma promenade matinale "grosse commission". Là c’est la croix et la bannière pour qu’un volontaire se décide, à croire que c’est une corvée de me sortir, non mais des fois !!!!Ouf , il était temps le maitre c’est enfin dévoué pour les autres, dehors il fait un froid de macaque, comme ils disent, j’ai les extrémités gelées etje ne traine pas ou plutôt si, je traine mon maitre sur le chemin du retour et là au détour d’un bosquet qui vois-je ? Lola ! la belle Lola. Je pile net et mon maitre, de trainé, se transforme en projectile pour aller atterrir en plein sur la maitresse de Lola.Voilà une rencontre qui apporte un peu de piment dans ma viesolitaire, c’est qu’elle a du chien la belle Lola, ça fait déjà quelquetemps que je la vois dans le quartier, elle ne passe pas inaperçuet j’ai vu que plusieurs de mes congénères l’avaient eux-aussi remarquée. Bon la rencontre à l’air de bien se passer, mon maitre a bien fait quelques tentatives d’approche, vite repoussées par la maitresse de Lola. Moi je fais de la résistance à la traction énergique de la laisse, les membres bien campés au sol, j’oppose une passive mais ferme volonté de rester sur place. N’en tenant plus mon maitre actionne la fameuse « roll’ in quick » et vloufff…je me retrouve propulsé à plusieurs mêtres en avant.J’émets, pour la forme, quelques fermes protestations et me décide à le suivre à la maison.