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51 E-PaperWorld Magazine Partenaire du Forum e-PaPerWorld, bookbeo (acronyme anglo-breton signiFiant livre vivant) a déveloPPé une aPPlication Pour mobile qui Permet dintégrer, via des codes 2d, de la vidéo dans tous les suPPorts imPrimés et de les rendre interac- tiFs. un Pont entre le réel et le virtuel, entre le PaPier et le multimédia, qui ouvre la voie à de nou- veaux Produits culturels « hybrides », mais aussi à de nouveaux services. E-PAPERWORLD : Comment est né bookBeo ? Sophie DENIEL : L’idée m’est venue en regardant mes enfants se détacher des livres au profit des écrans de PC, de consoles de jeux... J’ai alors pensé que si la vidéo était intégrée dans les livres, le lien avec l’objet serait maintenu plus longtemps. Et puis, au fur et à mesure, les applications se sont multi- pliées avec les journaux, les affiches, les CD,... E-PAPERWORLD : Pouvez-vous nous rappeler ce qu’est un code 2D ? Sophie DENIEL : Les codes barres 2D sont des pic- togrammes de couleurs noir et blanc permettant d’encrypter des informations. Ils sont principale- ment utilisés pour faciliter l’accès à des services Internet mobile. Pour visualiser le contenu du code, plusieurs possibilités s’offrent en fonction du type de technologies utilisées, sachant que les plus connues sont le Datamatrix et le QR code. Nous avons choisi de les utiliser en les comparant aux tags RFID pour leur simplicité et parce qu’ils entrent aujourd’hui dans notre paysage visuel. Les Japonais en « flashent » un chaque jour. Nous faisons le pari qu’ils représentent une nouvelle dimension dans la communication et l’édition. E-PAPERWORLD : Plusieurs sociétés proposent sur le marché des codes, en quoi les beoCodes (codes 2D vidéo bookBeo) sont-ils différents des autres ? Christel LE COQ : Les beoCodes ne se contentent pas d’ouvrir une page web dans un navigateur. Ils offrent aux mobinautes un accès direct et automa- tique à des contenus vidéo qui viennent augmenter la valeur du support ou de l’objet sur lesquels ils sont imprimés. Concrètement, si un mobinaute re- père un beoCode dans un article, il lui suffit d’ouvrir l’application et de photographier le code pour voir l’interview ou le mini-reportage associé. A la fin de la vidéo, il aura accès à un formulaire qui lui per- mettra de poser une question ou de s’inscrire à une newsletter, bref, d’interagir avec le magazine ou le journaliste. BookBeo est la seule application française propo- sant sur iPhone et Android cet enchaînement de séquences vidéo en lecture immédiate suivie d’un espace interactif. Elle est également la seule à in- tégrer des fonctions d’archivage et de partage des codes sur les réseaux sociaux. Mais soyons clairs, nous ne revendiquons pas la technologie des codes 2D qui existe depuis le début des années 90, mais bien les scénarios d’usages liés à notre application. E-PAPERWORLD : Et pour les autres mobiles ? Sophie DENIEL : Pour les autres mobiles, mais aus- si pour les utilisateurs du PSP, d’IpodTouch, d’iPad- peuvent découvrir les contenus des beoCodes en utilisant d’autres décodeurs (Bee Tagg, QuickMark, UpCode...) ou en tapant l’url qui est systématique- ment écrite au-dessus du code. C’est une autre particularité des beoCodes. Non cryptés, ils sont accessibles à l’ensemble des utilisateurs de Smart- phones y compris via le wifi, ce qui n’est pas le cas des Flashcodes par exemple. E-PAPERWORLD : A qui s’adresse cette application ? Christel LE COQ : bookBeo s’adresse au monde de l’édition, de l’information, de la communication, du marketing, de la culture..., et plus généralement à tous ceux qui cherchent à donner de l’interactivité aux canaux traditionnels et à inventer une nouvelle manière d’échanger avec un public de plus en plus « mobile » et nomade. Les scénarios d’usages sont multiples et adaptés à tous les secteurs d’activité : packaging intelligent, médias interactifs, livres communicants, affiches animées... L’application bookBeo fait le lien entre l’écrit et le multimédia, elle offre une nouvelle ma- nière d’optimiser, de diffuser des contenus vidéos, elle permet d’intégrer l’interactivité du web dans des supports imprimés leur redonnant ainsi de la BOOkBEO, un pont entre le réel et le virtuel Rencontre avec Sophie Deniel, créatrice de BookBeo, et Christel Le Cocq, consultante associée. sophie DenieL Mai 2010

BOOkBEO - Fondation littéraire Fleur de Lys · 50 51 E-PaperWorldMagazine Partenaire du Forum e-PaPer World, book beo (acronyme anglo-breton signi Fiant livre vvant) a dévelo PPé

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Page 1: BOOkBEO - Fondation littéraire Fleur de Lys · 50 51 E-PaperWorldMagazine Partenaire du Forum e-PaPer World, book beo (acronyme anglo-breton signi Fiant livre vvant) a dévelo PPé

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Partenaire du Forum e-PaPerWorld, bookbeo (acronyme anglo-breton signiFiant livre vivant) a déveloPPé une aPPlication Pour mobile qui Permet d’intégrer, via des codes 2d, de la vidéo dans tous les suPPorts imPrimés et de les rendre interac-tiFs. un Pont entre le réel et le virtuel, entre le PaPier et le multimédia, qui ouvre la voie à de nou-veaux Produits culturels « hybrides », mais aussi à de nouveaux services.

E-PAPERWORLD : Comment est né bookBeo ?Sophie DENIEL : L’idée m’est venue en regardant mes enfants se détacher des livres au profit des écrans de PC, de consoles de jeux... J’ai alors pensé que si la vidéo était intégrée dans les livres, le lien avec l’objet serait maintenu plus longtemps. Et puis, au fur et à mesure, les applications se sont multi-pliées avec les journaux, les affiches, les CD,...

E-PAPERWORLD : Pouvez-vous nous rappeler ce qu’est un code 2D ?Sophie DENIEL : Les codes barres 2D sont des pic-togrammes de couleurs noir et blanc permettant d’encrypter des informations. Ils sont principale-ment utilisés pour faciliter l’accès à des services Internet mobile. Pour visualiser le contenu du code, plusieurs possibilités s’offrent en fonction du type de technologies utilisées, sachant que les plus connues sont le Datamatrix et le QR code. Nous avons choisi de les utiliser en les comparant aux tags RFID pour leur simplicité et parce qu’ils entrent aujourd’hui dans notre paysage visuel. Les Japonais en « flashent » un chaque jour. Nous faisons le pari qu’ils représentent une nouvelle dimension dans la communication et l’édition.

E-PAPERWORLD : Plusieurs sociétés proposent sur le marché des codes, en quoi les beoCodes (codes 2D vidéo bookBeo) sont-ils différents des autres ?Christel LE COQ : Les beoCodes ne se contentent pas d’ouvrir une page web dans un navigateur. Ils offrent aux mobinautes un accès direct et automa-tique à des contenus vidéo qui viennent augmenter la valeur du support ou de l’objet sur lesquels ils

sont imprimés. Concrètement, si un mobinaute re-père un beoCode dans un article, il lui suffit d’ouvrir l’application et de photographier le code pour voir l’interview ou le mini-reportage associé. A la fin de la vidéo, il aura accès à un formulaire qui lui per-mettra de poser une question ou de s’inscrire à une newsletter, bref, d’interagir avec le magazine ou le journaliste.BookBeo est la seule application française propo-sant sur iPhone et Android cet enchaînement de séquences vidéo en lecture immédiate suivie d’un espace interactif. Elle est également la seule à in-tégrer des fonctions d’archivage et de partage des codes sur les réseaux sociaux. Mais soyons clairs, nous ne revendiquons pas la technologie des codes 2D qui existe depuis le début des années 90, mais bien les scénarios d’usages liés à notre application.

E-PAPERWORLD : Et pour les autres mobiles ?Sophie DENIEL : Pour les autres mobiles, mais aus-si pour les utilisateurs du PSP, d’IpodTouch, d’iPad- peuvent découvrir les contenus des beoCodes en utilisant d’autres décodeurs (Bee Tagg, QuickMark, UpCode...) ou en tapant l’url qui est systématique-ment écrite au-dessus du code. C’est une autre particularité des beoCodes. Non cryptés, ils sont accessibles à l’ensemble des utilisateurs de Smart-phones y compris via le wifi, ce qui n’est pas le cas des Flashcodes par exemple.

E-PAPERWORLD : A qui s’adresse cette application ?Christel LE COQ : bookBeo s’adresse au monde de l’édition, de l’information, de la communication, du marketing, de la culture..., et plus généralement à tous ceux qui cherchent à donner de l’interactivité aux canaux traditionnels et à inventer une nouvelle manière d’échanger avec un public de plus en plus « mobile » et nomade. Les scénarios d’usages sont multiples et adaptés à tous les secteurs d’activité : packaging intelligent, médias interactifs, livres communicants, affiches animées... L’application bookBeo fait le lien entre l’écrit et le multimédia, elle offre une nouvelle ma-nière d’optimiser, de diffuser des contenus vidéos, elle permet d’intégrer l’interactivité du web dans des supports imprimés leur redonnant ainsi de la

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envisager notre développement à une plus grande échelle, donc à plus long terme. Après l’échec de 2008, nous avons donc conclu cet accord en 2009. Le fait qu’un des acteurs mondiaux les plus impor-tants du secteur ou des secteurs de l’informatique se soit intéressé à notre projet a fait toute la diffe-rence. D’un point de vu capitalistique d’une part, et du point de vue de la création d’une boutique d’ap-plication Ip Store sur le livre numérique, mais d’un point de vue mondial dans l’univers numérique au sens large, et à ce titre, ce genre de partenariat peu s’avérer très prometteur.

EPC : Si vous ciblez les marchés asiatiques et américains, il faut effectivement savoir vous en-tourez pour accompagner votre développement et votre croissance, et c’est cela qui va faire la dif-férence.MOBILIRE : En 2008 nous avons commencé avec zéro personne, aujourd’hui, à mi-calendrier de cette année 2010, nous sommes une vingtaine de personnes, dont une dizaine forme le noyau dur. Mais on reste prudents de ce côté là. Il ne

faut pas se précipiter en brulant les ressources financières de la société. Nous voulons réussir sur le marché francophone et Anglophone, et nous poursuivrons ensuite notre développement par l’Europe et l’Asie. On veut assurer un déve-loppement sur nos marchés naturels, l’Amérique du nord pour moi car je suis d’origine Cana-dienne française, et la position du Québec nous donne accès aux marchés canadiens et améri-cains anglosaxons ainsi que la France et les pays francophones. Quand on voit que l’iPhone couvre l’iPod Touch et l’iPad, on peu envisager de créer des contenus dans d’autres langues de manière assez simple à partir d’un point central. On peut réaliser des contenus en anglais sans être né-cessairement aux États-Unis.z

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Rencontre avec Sophie Deniel, créatrice de BookBeo, et Christel Le Cocq, consultante associée.

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Le livre numérique fait-il encore peur en 2010 ? Étrange question qui mérite pourtant d’être posée. Il n’y a pas si longtemps, nombreux étaient les mé-dias à diaboliser systématiquement le livre et sa nu-mérisation. Sans doute était-ce pour surfer sur la vague du sensationnalisme, ou bien dans le but non avoué de conserver un lectorat frigide et conserva-teur. Toujours est-il qu’il ne se passait pas une se-maine sans qu’apparaissent ça et là des « qui a peur du livre » ou encore « le livre papier contre le livre numérique». Comme si déclencher une guerre était indispensable et inévitable.Aujourd’hui encore, c’est avec ce genre de titres ra-coleurs que certains abordent la problématique de numérisation du livre.Mais l’autre tactique des médias traditionnels (on a presque envie d’écrire conventionnels) est de pren-dre un malin plaisir à clouer au pilori Google Édi-tions, en médiatisant par exemple les délibérés du procès l’opposant à La Martinière. Google, le diable. Google, le grand méchant loup de la numérisation du livre. Et quand ce n’est pas le géant d’Internet, c’est la politique tarifaire d’Amazon et sa tentative de prix unique qui sont décriées.Et pendant ce temps, alors que le débat fait rage sur la numérisation du livre et qu’un Front de libération du livre papier distribue des tracts (polluants) aux abords des Salons du Livre, comme celui de Paris, on ne s’intéresse pas à l’essentiel : que faut-il faire pour redonner à tous le goût de lire ? Parce qu’il ne faut pas se méprendre. La menace d’Amazon et l’appétit gargantuesque de Google ne sont rien face à la désaffection du lecteur. Le voici, le véritable en-jeu ! Au final, qu’il s’agisse de papier ou de numé-rique, sans personne pour lire, les auteurs n’auront qu’à se rhabiller. Aussi, est-il intéressant de se poser une question. Est-ce que dans ce contexte, le débat autour du li-vre numérique n’a pas pour seul effet de détourner plus encore le lecteur de la littérature ? Personne ne s’émeut qu’acheter un livre à 25 € relève de tout sauf d’un acte anodin. Et qu’à mesure que le pouvoir d’achat s’érode, ce prix prohibitif devient un frein à la lecture. Alors, comment concevoir de payer autant, voire plus pour son pendant électronique ? Car le

cœur du problème reste que le mo-dèle économique de certains pourrait être remis en question avec l’arrivée massive du numérique. Qui peut igno-rer les réticences de l’édition ? Nom-breux sont ceux qui traînent les pieds, dénigrent, organisent et désinforment. Peut-on être encore dupe ?Il serait peut-être temps de prendre en compte qu’au même titre on ne paye pas le même prix un album de musi-que sur l’iTunes Store et un CD à la Fnac. Qui oserait aujourd’hui proposer un album dématérialisé à presque 20 € ?En fin de compte, on voudrait nous faire croire que la numérisation du livre dénature l’œuvre. Alors oui, il n’est plus question ni du toucher ni de l’odeur du papier. Mais en même temps, la démarche d’achat d’un texte induit qu’on désire le lire, non ?Que l’on adhère ou pas, Amazon, Google et Apple sont décriés car ils remettent en question les mo-dèles établis de notre vieille France. Cela ne vous rappelle rien ? Souvenez-vous, les labels de musi-que lors de l’arrivée d’iTunes... C’était il n’y a pas si longtemps.

Cette photo a été prise un soir dans le métro de Montréal. L’attention de cette jeune femme était entièrement dédiée à la lecture d’un texte sur son Kindle. Une scène qui, quoiqu’en disent certains, n’est pas exceptionnelle. Arrêtons de dire demain. Demain, c’est aujourd’hui et c’est une réalité. Et pendant que certains cultivent le débat, Google nu-mérise à tour de bras, Apple prépare le monde à son iPad et Amazon rêve d’installer un Kindle dans cha-que foyer. On nous parle d’offre inexistante ? Il n’y a jamais eu autant d’eBooks téléchargeables. Alors certes, l’immense majorité est en anglais. Mais cet état de fait pourrait très rapidement changer. L’ex-ception culturelle ne peut être utilisée pour sauve-garder des acquis inadaptés.La machine est en route...z

Ibookrama.com, l’actualité de la création littéraire numérique.

mais qui a encore peurdu livre numérique?

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valeur ; le tout sans être intrusif puisque c’est le mobinaute qui choisit de découvrir, ou pas, le conte-nu des codes.

E-PAPERWORLD : Que peuvent apporter les beoCo-des dans le domaine de l’édition, de la presse ?Christel LE COQ : En premier lieu les beoCodes ap-portent un « plus » aux lecteurs qui peuvent accéder, sur leur mobile, à des contenus vidéos supplémen-taires mais aussi faire part de leurs commentaires, de leur avis. Dans la prochaine version de l’appli-cation les mobinautes pourront aussi envoyer leur vidéo via l’application. Ce sera un nouveau pas vers l’interactivité et la coproduction des contenus.Mais les beoCodes offrent aussi aux journalistes une nouvelle manière de travailler et d’envisager la rédaction de leurs articles. Désormais, en plus des photos, des illustrations, des schémas, le ré-dactionnel peut être enrichi ou complété par des interviews filmées, des mini-reportages, des diapo-ramas… Un magazine pourrait par exemple choisir de montrer à ses lecteurs les coulisses de la rédac-tion, d’une séance photos, d’une rencontre avec une personnalité …, une innovation intéressante pour accroître la relation de proximité avec son lectorat, pour le fidéliser, le faire participer à la production des contenus, ce qui peut permettre de transformer des lecteurs en audience. D’une manière plus prag-matique, beaucoup de titres gèrent des sites riches en contenus multimédia. Grâce aux beoCodes, ces contenus peuvent maintenant être exploités dans les magazines et les journaux. Il serait dommage que les éditeurs se privent de ce lien, de ce pont vi-vant entre le papier et le web.

E-PaperWorld : bookBeo n’est donc pas pour le tout

numérique ?Sophie Deniel : Chez bookBeo nous aimons les li-vres, les CD, les magazines, les journaux, les BD... Contrairement à d’autres, notre volonté n’est pas de remplacer les objets, ni de les dématérialiser à 100 %, mais bien d’en augmenter la valeur et de proposer de nouveaux produits culturels « hybrides » et dynamiques dans le temps. Lire un article sur un artiste et pouvoir immédiatement découvrir son univers musical, c’est intéressant, enrichissant. Et si je peux en plus donner mon avis et partager ce coup de cœur, je deviens lecteur mais aussi acteur, et l’innovation prend tout son sens. Et imaginez la richesse d’un livre d’histoire élaboré en partenariat avec l’INA.

E-PAPERWORLD : Quelles sont les prochaines éta-pes du développement de bookBeo ?Christel LE COQ : Nous avons développé un SDK qui permet d’intégrer facilement les fonctionnalités bookbeo (décodage, archivage, partage, suivi des stats) dans d’autres applications iPhone ou Android. Cela répond à la demande des éditeurs de pouvoir “canaliser“ le trafic mobile dans des applications dédiées à des livres, des BD, des magazines... et plus généralement à nos clients qui souhaitent ca-pitaliser sur des applications de marque plutôt que d’utiliser des décodeurs.Enfin, des projets se dessinent dans le domai-ne du handicap avec la création d’une applica-tion, HandiTag, dédiée aux personnes sourdes et malentendantes.z

Contacts :sophie Deniel, créatrice [email protected] 06 63 03 26 20Christel le Coq, consultante associé[email protected] 06 81 74 13 19

pour en savoir plus :http://blog.bookbeo.com

Christelle Le Coq

jean-François gaYaRD et gwen CataLaMai 2010